5, rue Modeste Schickelé


Rue Modeste Schickelé n° 5 – IX 197 (Blondel), O 628 puis section 22 parcelle 3 (cadastre)

Modeste-Schickelé 5 (923 W 298) 1920Modeste Schickelé 5 (mai 2014)Modeste Schickelé 5-7 (1003 W 3 n° 1667)
La façade avant (en bas) et après (en haut) les transformations prévues (1922, dossier de la Police du Bâtiment)
Bâtiment actuel qui remplace celui détruit par le bombardement de 1944
Vers 1942. Le n° 5 est la deuxième maison sur la gauche. En avant-plan l’auberge au Blaireau (zum Dachs), au fond de la rue le n° 7 (AMS, cote 1003 W 3 n° 1667)

La maison fait d’abord partie des bâtiments qui s’ouvrent sur la rue des Bateliers. Elle devient indépendante en 1746 quand le batelier Jean Guillaume Eckert l’achète. Elle est ensuite adjugée à la Tribu de l’Ancre puis appartient à un autre batelier et à un boucher qui en lègue la propriété au serrurier Jean André Sultzer et à ses enfants au début du XIX° siècle. L’aile sud qui ne figure pas sur le plan Blondel (1765) est par contre représentée sur le plan de 1830.

209 Cour E' (fin)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 209, Cour (E’)

La maison donne dans la cour (E’) qui représente la ruelle du Puits sur la gauche du plan. Les bâtiments en fer à cheval au milieu desquels se trouve la cour (A’) s’étend en partie le long de la rue en en partie à l’arrière lu bâtiment en saillie au fond de la ruelle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (4) et (5) : porte cochère d’entrée au rez-de-chaussée et trois étages à trois fenêtres chacun. La cour (A’) permet de voir l’arrière du bâtiment sur rue (1-2), le bâtiment au nord (2-3), la séparation avec les maisons rue des Bateliers (3-4) occupée par une remise et le bâtiment latéral sud (4-1). Tous les bâtiments qui forment un fer-à-cheval ouvert vers l’est ont un rez de chaussée et trois étages surmontés de greniers.

209 Cour A'
Cour A’

Le propriétaire fait percer en 1892 une fenêtre à droite de la porte d’entrée. Hormis cette fenêtre, le dessin de 1914 repris en 1922 représente la même façade qu’en 1830. Les linteaux en arc aux fenêtres des deux étages inférieurs permettent de supposer que le bâtiment remonte aux reconstructions de Jacques Gallay en 1740. Le maître serrurier Jacques Megel (25, rue des Frères) transforme les locaux en atelier de serrurerie en 1922. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement la maison. Les nouveaux propriétaires construisent le bâtiment actuel une fois que l’îlot a été remembré et la maison 7, rue Modeste-Schickelé supprimée. Ils obtiennent en 1954 une dérogation concernant la hauteur du bâtiment, terminé en septembre 1955. Un atelier de menuiserie est installé dans la cour en 1957.

mai 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du moment que la maison devient propriété indépendante en 1746 à 1952. La propriété antérieure se trouve au 4, rue des Bateliers. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1746 v Jean Guillaume Eckert, batelier, et (1733) Marie Barbe Leclair – catholiques
adj Tribu de l’Ancre
1767 v André Ulrich, batelier, et (1756) Marie Catherine Griessbach – luthériens
puis (1779) la veuve
1788 v Jean Georges Pulvermüller, boucher, et (1773) Marie Madeleine Meyer veuve de Joseph Graff, remueur de grains, puis (1785) Marie Agathe Wind remariée (1797) avec le boucher André Gœrig – catholiques
1725 h Jean André Sultzer, serrurier, et (1811) Marie Elisabeth Jost
1843 v Charles Grün, cafetier, et (1820) Wilhelmine Christmann
1861* Jean Louis Gross, batelier
1883* Emile Gross, voyageur de commerce
1892 v Charles, Gangler, charcutier
1914 v Jacques Megel, maître serrurier, et sa femme née Harter

(1765, Liste Blondel) IX 197, la Tribû des batteliers
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 628, Sultzer, André, /Jean André/ serrurier rue du Dôme 25 – maison, sol – 2,2 ares

Locations

1767, Georges Joseph Claus, secrétaire à la Chancellerie

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, la comble est recouvert de tuiles plates, il y a aussi trois petites caves voûtées et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2600 florins

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Puits (f° 50-v)

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Goerig
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 217 case 3

Sultzer, Jean, André, rue du dôme N° 25
Grun, Christmann, Charles, rue de la madeleine 28 (subst.on pr. 1845)

O 628, maison, sol, R. du puits 3
Contenance : 2,20
Revenu total : 163,14 (162 et 1,14)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 934 case 1

Grun-Christmann Charles rue Ste Madeleine
1861 Gross Jean Louis batelier
1883 Gross Emil, Handlungsreisender
93/94 Gangler Karl, Würstler

O 628, maison, sol, Impasse du puits 5
Contenance : 2,20
Revenu total : 163,14 (162 et 1,14)
Folio de provenance : (217)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 20 / 32 / 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9 / 8

Cadastre allemand, registre 30 p. 279 case 3

Parcelle, section 22, n° 3 – autrefois O 628
Canton : Brunnengäßchen Hs. Nr. 5 – Rue Modeste Schickelé – Brunnengäßchen – Rue Modeste Schickelé
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 2,08
Revenu : 1325 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1915), compte 433
Gangler Karl u. Ehefr
1920 Kuderle Robert Wurstlermeister Ehefrau geb. Jost
1932 Fuchs Joseph aubergiste et son épouse née Lacroix
(1525)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1915), compte 4144
Megel Jakob Schlossermeister und Ehefr. geb. Harter*
(2861)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 327 Rue du Puit (514)
(maison n°) 3

loc. André, Avocat au Direct. – Privilégie
loc. Jainer, Ingénieur – Pelletiers
loc. Ulrich, veuve – Schiffmanns
loc. Ulrich, fille
Pr. Pulvermüller, Jean Georges – Bouchers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Brunnengässchen (S. 21)

Bräuer, Schreiner. 1
Schreiber, Heizer. 2
Anglesi, Hoboist. 2
Ritter, Reisender. 2
Herold, Stundenfrau. 3
Muckensturm, Wwe. 3
Bohnert, Gipser. H 0
Neff, Bierbrauer. H 1
Zier, Tagner. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 923 W 298)

Le propriétaire fait percer en 1892 une fenêtre à droite de la porte d’entrée. Les locaux sont occupés à partir de 1901 par l’installateur sanitaire Alfred Krohmer.
Le maître serrurier Jacques Megel, domicilié 25, rue des Frères, qui vient d’acheter l’immeuble est autorisé en 1914 à transformer les locaux en atelier de serrurerie. Le délai de validité est passé sans que les travaux aient eu lieu en 1917. Le projet identique est autorisé et réalisé en 1922. Des machines électriques sont installées dans l’atelier.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement les bâtiments. Les copropriétaires Geissel-Gremmer ne sont pas autorisés à reconstruire d’après les projets qu’ils présentent en 1950 parce que terrain fait partie d’un îlot à remembrer. La Ville achète en 1953 le n° 7 en saillie sur la rue pour le démolir et le réunir à la voie publique. Les propriétaires présentent un autre projet en obtiennent en 1954 une dérogation parce que la façade dépasse de 3 mètres la largeur de la rue. La démolition des anciens bâtiments qui commence en mai 1954 est un moment suspendue parce que le pignon arrière du 8, rue des Bateliers est endommagé. Le gros œuvre est terminé en décembre, les bâtiments habitables en septembre 1955. Les propriétaires obtiennent en 1956 un avenant au permis de construire pour mettre en règle les mansardes qui ne figuraient pas sur les plans. Un atelier de menuiserie est installé dans la cour en 1957. Les locaux sont occupés par une confiserie et une librairie (1956).
Le dossier fait état des travaux de transformation (1890) en auberge du 30, quai des Bateliers et 3, ruelle du Puits, qui s’étendent aussi au 5, ruelle du Puits.

Sommaire
  • 1881 – Le maître maçon Friederich (7 rue des Bateliers) demande au nom du propriétaire Gross l’autorisation de réparer le crépi de la façade au 5, ruelle du Puits
  • 1892 – L’entrepreneur J. et E. Klein (9 rue Fritz) demande au nom du propriétaire Gangler l’autorisation de faire une dérivation à la canalisation et d’ouvrir une fenêtre au 5, ruelle du Puits – Autorisation de percer une fenêtre – La canalisation et la fenêtre sont terminés, juillet 1892 – Dessin (la fenêtres se trouve à droite de la porte d’entrée, au-dessus d’un soupirail)
  • 1892 (juillet) – Le sieur Weiss propriétaire de la maison 4, rue des Bateliers de plaint de la cheminée qui dépend du 5, ruelle du Puits (propriétaire, le maître charculier Gauckler, domicilié 22 quai des Bateliers). Les fumées pénètrent dans les pièces aux troisième et quatrième étages quand il y a du vent – La Police du Bâtiment fait un rapport illustré d’un dessin (plan et coupe). Elle demande au propriétaire de hausser ses cheminées. Il répond que la plus basse d’entre elle ne sert pas. L’autre est légèrement surélevée (octobre). Les occupants du 4, rue des Batelier ne se plaignent plus (novembre).
  • 1892 (mai) – La Police du Bâtiment notifie Emile Gross (voyageur de commerce, domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 5, ruelle du Puits. Emile Gross informe la Police du Bâtiment qu’il a vendu fin mai la maison au charcutier Gangler (22 quai des Bateliers)
  • 1890 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Antoine Stenger (10 quai Saint-Jean) fait des travaux sans autorisation, il transforme une ancienne remise en local d’auberge en perçant des fenêtres dans la cave et au rez-de-chaussée au 3, ruelle du Puits – L’entrepreneur demande l’autorisation de faire des transformations aux 3-5, ruelle du Puits – Antoine Stenger est autorisé à poser des poutres dans la cave, de percer des fenêtres vers la rue et à faire d’autres transformations mineures – Observations sur une plaque de poêle, des volets qui s’ouvrent vers la voie publique et sur le calcul statique (schéma) – Plans – Courrier à l’entrepreneur à propos des travaux réalisés pour Madeleine Linden née Klopp. Rappels. La Police du Bâtiment établit que les volets litigieux ont été installés par l’entrepreneur Louis Mertens (3 rue des Païens)
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Scharf a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 5, ruelle du Puits – Demande – Autorisation – L’enseigne a été retirée, le relieur n’habite plus la maison, octobre 1897
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Gangler (22 quai des Bateliers) de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique ainsi que la trappe. Les volets sont réglementaires mais pas encore la trappe, mars 1897 – La trappe a été modifiée, mai 1899
  • 1901 – L’installateur sanitaire Alfred Krohmer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne a été posée, juin
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie le charcutier Charles Gangler (22 quai des Bateliers) de faire ravaler la façade du 5, ruelle du Puits – On lui accorde un délai jusqu’en mai 1905 – Le ravalement est terminé, juin 1905
  • 1913 – Charles Gangler comparait par son fils Ernest au sujet de travaux (canalisation, cuisine
    Commission contre les logements insalubres, 1906 – Travaux à faire (en 5 points) – Rapport au conseil municipal concernant des travaux non exécutés
    1905, le locataire du rez-de-chaussée se plaint de l’humidité
    1910, une occupante du 8 ruelle du Puits de plaint des mauvaises odeurs provenant d des lieux d’aisances
    Liste de travaux, 1913
    Commission des logements militaire, tribunal civil à faire, 1915 – Les transformations remédient à la situation, 1922
  • 1914 – Le maître serrurier Jacques Megel (domicilié sur place) demande l’autorisation de transformer les locaux en atelier de serrurerie. La Police du Bâtiment fait remarquer que la chambre à l’arrière recevrait moins de jour et recommande de l’adjoindre à l’atelier – Autorisation de faire des transformations, architecte A. Wagner (5 rue Silbermann) – Plan de situation, plans et élévation (rez-de-chaussée, sous-sol, façades sur rue et sur cour) – Calcul statique – Le délai de validité est passé sans que les travaux aient eu lieu, mars 1917
  • 1922 – Jacques Megel (établissement pour installations d’écuries, 25, rue des Frères) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 5, rue Modeste Schickelé – L’architecte Albert Frey (21, rue de la Finkmatt) transmet les plans des transformations à exécuter – Autorisation de faire des transformations – Travaux terminés, juillet 1922 – Calcul statique – Plans
    La même demande l’autorisation d’installer des machines électriques – Accord de l’inspection du travail – Autorisation délivrées pour des machines déjà posées – Plans
    Le même demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
  • 1927 – Jacques Megel qui a accepté de travailler par les habitations populaires du Neudorf demande l’autorisation d’utiliser la voie publique sans gêner le passage au cours du mois de septembre parce que son atelier est trop petit – Autorisation
  • 1934 – La locataire du rez-de-chaussée (bâtiment sur cour) se plaint de l’humidité et des lieux d’aisances non raccordés aux canalisations – Rapport de la Police du Bâtiment – Courrier au propriétaire – Dossier classé, février 1935
  • 1943 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Jacques Megel (5, rue des Pénitents, Altbussergasse), de réparer la cheminée qui a fait l’objet d’une plainte (fumées) – Certificat du ramoneur Schleifer
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui endommage fortement les bâtiments – Madeleine Haber (1° étage) – Jacques Megel (impôt solidarité) – René Megel – Edouard Kohler (bâtiment arrière)
  • 1953 – L’ingénieur Ernest Geissel (1, rue des Poules, copropriété Geissel-Gremmer) dépose une demande de permis de construire pour démolir et reconstruire les bâtiments au titre des dommages de guerre (dossier NV 9408 Z, îlot prioritaire), architecte Joseph Schwab (3, rue Saint-Maurice) – Plan de situation, plans du sous-sol, du rez-de-chaussée trois étages, des combles aménagées, coupe, élévations
  • 1950 – Ernest Geissel (1, rue des Poules) dépose une demande reconstruire à l’identique les bâtiments postérieurs – Plan de situation, plans (annulés)
    Note de la Division VI. L’avant-projet de reconstruction des quartiers sinistrés prévoit la non reconstruction des bâtiments arrière de l’immeuble n° 5 de la rue Modeste Schickelé pour permettre l’aération de l’intérieur de tout l’îlot de constructions. D’autre part le terrain en question fait partie de l’îlot de remembrement n° – et ne peut être surbâti avant l’achèvement du remembrement.
  • 1953 (novembre) – Demande de permis de construire
    Note de la Division VI. (…) Pas d’objections au cas où l’immeuble n° 7 sera acquis par la Ville aux fins de démolition, la surface de cet immeuble fera partie de la voie publique et l’aménagement de la chaussée et du trottoir sera fait dès la modification de l’alignement légal
    Décembre, la Ville a déjà acheté le 7, rue Modeste Schickelé – Elle transmet le dossier à l’inspecteur du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme en faisant remarquer que le propriétaire devra demander une dérogation puisque la façade dépasse de 3 mètres la largeur de la rue – L’architecte Joseph Schwab sollicite la dérogation que le préfet accorde en février 1954
    1954 (avril) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
    1954 (novembre) – Note de la Division VI. La maison est érigée à l’emplacement indiqué dans la plan de situation, les piliers dépassant l’alignement légal de la rue Modeste Schickelé jusqu’à 0,05 m.
    Suivi des travaux. 5.5.54 Les préparatifs pour démarrage des travaux sont pris par l’ent. Soprelest
    18.5.54 Les travaux de démolition sont arrivés au rez-de-ch.. A la suite du contrôle de ce jour, nous avons constaté qu’un pignon de détachait de l’arrière maison 8, rue des Bateliers et risquait de s’effondrer par suite de l’avancement des trav. de démolition. Nous avons immédiatement alerté la propriétaire M. Hengstler, restaurateur, ainsi que les architectes respectifs MM. Schwab et Rech.
    Ces messieurs, présents ce jour, ont confirmé le danger, et proposent d’abattre le mur qui risque de s’écrouler pour ériger un mur pignon de 0,40 m à cheval sur la m*. Les locataires devront être maintenus dans les lieux pendant les travaux
    9.7.54. A la suite de notre injonction du 18.5.54, les travaux de démolition ont été abrogés jusqu’à ce qu’une décision sera prise au sujet des murs pignon entre les 2 propriétés. Aucune activité ce jour de contrôle
    7.10. Les travaux de gros œuvre sont en cours par l’ent. Soprelest Rue Schertz. Fondation en béton entre coffrage Murs en élévat. en briques cellulaires. Dalles massives. Suite des travaux ht. le 1° étage
    27/12/54 La mise hors eau est assurée. G œuvre ext. terminé. Zinguerie en place. Double couverture à tuiles plates. Confection des balcons
    3.3.55 Lors de la réception du gros œuvre faite ce jour, nous avons constaté que la surface surbâtie de la cour et la façon postérieure ne correspondent pas avec les plans autorisés. En effet une partie de la toiture sur façade arrière a été remplacée par un étage plein et différentes ouvertures ont été changées. Dorénavant nous demandons à être prévenus de toute transformation avant leur exécution
    1955 (mars) – L’architecte transmet les plans du 4° étage – Certificat de ramoneur
    Liste des entrepreneurs
  • 1956 (juin) – Avenant au permis de construire, concernant les mansardes – Plan de situation, plan – Le Ministère de la Reconstruction et du Logement accorde le permis
    suivi des travaux. 5.4.57. Le local créé dans la cour arrière de l’immeuble dont les travaux de construction sont exécutés selon plan approuvé est exploité comme atelier de menuiserie par Mr Lobstein. Le restant de la cour est clôturée par un mur en briques.
    1957 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et du Logement délivre le certificat de conformité. La Ville délivre un certificat qui constate que les bâtiments sont complètement terminés et en état d’être habités depuis le 15 septembre 1955.
  • 1956 – M. Chanal demande l’autorisation de poser une inscription sur les vitrines, Confiserie- Papeterie, Librairie Ste Madeleine – Autorisation accordée à la confiserie Chanal
  • 1961 – L’entreprise France-Glaces (103, rue de Miromesnil, Paris VIII) demande l’autorisation de poser un fanion publicitaire à la confiserie Chanal – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
  • 1967 – Le notaire Pierre Kratz (à la Wantzenau) chargé de régler la succession de Joseph Gremmel décédé en août, époux de Joséphine Fischer, demande une attestation que les bâtiments ont été achevés après 1947
  • 1981 – Bernard Geissel, notaire à Mutzig, demande une attestation concernant l’immeuble section 22 n° 3 dont les propriétaires inscrits au Livre foncier sont
    Ernest Alphonse Geissel et Léonie Laugel à Strasbourg pour 451/1000,
    Joseph Gremmel et Joséphine Fischer à Strasbourg pour 450/1000,
    Albert Léon Zehnacker et Thérèse Enaux à Andlau pour 99/1000.

Relevé d’actes

Jacques Gallay vend 2 500 livres une partie de sa propriété au batelier Jean Guillaume Eckert et à Marie Barbe Leclair sous la réserve qu’il est interdit aux acquéreur de pratiquer des ouvertures dans le mur mitoyen

1746 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 463
H. Jacques Gallay der Maurermeister und Maria Catharina geb. Berga
in gegensein Johann Wilhelm Eckert des schiffmanns und Mariæ Barbaræ gebohrner Leclerc
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten am Schiffleuthstaden im Bronngäßel, einseit neben H. Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzer theils neben Johann Nicolaus Horchheimer dem biersieder, anderseit neben Johann Heinrich und Theobald Fäßler schiffleuthe, hinten auff Frantz Ludwig Fäßler auch schiffmann – als ein am 6. mart. 1737 erkaufftes guth – vorbehaltet in jetzt verkaufter behausung bis auff nächst künfftigen Michaelis zinß freÿ zu genießen – die käuffer sind nicht befugt, falls sie die gemeinschaftliche maur ihres seits höher höher aufführen wolten, einige liechter darinn zu haben gleich wie auch die nachbaren deßen ebenfalls nicht berechtigt sein – 2500 pfund

Jean Guillaume Eckert et Marie Barbe Leclair hypothèquent la maison au profit d’Etienne Daudet, greffier au Conseil de police, pour en régler le prix d’achat

1746 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 464
Johann Wilhelm Eckert der schiffmann und Maria Barbara geb. Leclerc mit beÿstand H Lefebure und H. Röderer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Stephan Daudet E. Löbl. Policeÿ gerichts actuarÿ in fernern gegenwart H. Johannes Wilhelm des handelsmanns – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 800 pfund und 200 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentiis am Schiffleuthstaden im Bronngäßlein, einseit neben H. Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzer theils neben Johann Nicolaus Horchheimer dem biersieder, anderseit neben den Fäßlerischen gebrüdern schiffleuthen, hinten auff Frantz Ludwig Fäßler auch schiffmann

Jean Guillaume Eckertn fils de batelier, épouse en 1733 Marie Barbe Leclair, fille d’un consigne de l’hôpital français : contrat de mariage, célébration
1733 (19.6.), Me Rith (6 E 41, 952)
Eheberedung – Erschienen Johann Willhelm Eckert der handwercks genoßene und ledige schiffer, wie auch burger dahier, als hochzeiter ahn einem, unter assistentz H. Johann Jacob Eckerts auch burgers und Schiffmanns hierselbst, seines leiblichen vatters, wie auch H. Andres Eckerts Exsenatoris seines erstged. Vatters leibl. bruders und ebenmäßig schiffmanns, und Hn Johann Martin pfundsteins, des Maurers und Steinhawers, seines annoch ohnentledigten Vogts,
So dann die Ehren und Tugendsahmbe Jungfer Maria Barbara le Claire, weÿl. H. Bartholomei Moran le Claire, des gewesten Consignes in allhießigem frantzösischem spithal mit frawen Maria Judith geb. pföstlin Jungfer seiner hinterbliebenen Wittiben ehelich erzeugte Jungfer tochter alß hochzeiterin, andern theils [unterzeichnet] Johann Wilhelm Eckert, Maria Barbara Claira

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 151)
Hodie die secta Mensis Julÿ anni 1733 tribus proclamationibus ad Stum Ludovicum Citadellæ intra Argentinam publice factis (…) sacro Matrimonii vinculo In facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Willelmus Eckert Ciuis ac Nauta et Maria Barbara le Claire, præsentibus testibus Dominis Joanne Jacobo Eckert sponsi patre, Andreæ Eckert, Philippo Eckert Ciuibis pariter et Nautis ac sæpedicto Sponsi Auunculus – (signé) Johann Wilhelm Eckert, Maria Barbara Le claire

Marie Barbe Leclair devient bourgeoise quelques mois plus tard
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1003
Marie Barbe leclaire auß hiesiger Citadelle geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann Wilhelm Eckerdt b. undt schiffmann allhier umb d. alt. b. will beÿ EE Zunfft Zum ancker dienen. Prom. d. 26.t Sept. 1733

Inventaire des biens de Jean Guillaume Eckert et Marie Barbe Leclair, dressé pour cause de dettes. Il est dressé dans la maison qu’ils ont achetée mais qui est désormais propriété de la Tribu de l’Ancre. Les biens de la femme sélèvent à 526 livres. L’actif de la communauté est de 327 livres, le passif de 1 845 livres.

1756 (10.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 28) n° 405
Inventarium über Johann Wilhelm Eckert des Schiffmanns und fr. Mariæ Barbaræ geb. Leclaire dermalen besitzende Nahrungen und hienwieder zu bezahlen habendte Pass: Schulden – die Ehefrau mit zuziehung herrn Johann Friedrich Seÿlers deß ball: Meisters

Inn einer ahne dem Schiffleudt: Staaden in dem sogenandten bronn: gäßlein gelegener Er. Zunft der äncker dermalen eigenthümlich zuständigen behausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der bühn, Inn der Kuchen, Inn der hintern Cammer, Inn der Stub: Cammer, Inn der Wohn: Stuben, In dem Keller
Norma hujus inventarii, der Ehefrau annoch in natura, hausrath 94 lb, silbers 1 lb, schulden 24 lb, Ergäntzung 306 lb, summa 526 lb
deß Ehemanns sowohlen ahn v. als auch die T. Nahrung, hausrath 73 lb, schiff und geschirr zur Schiffarth 101 lb, silbers 2 lb, schulden 150 lb, Summa summarum 327 lb – Schulden 1845 lb, Compensando 1518 lb
Copia der Eheberedung, vor Not. Rith sub dato 19. junÿ 1723 aufgerichteter Heuraths Verschreibung (…)
(Joints) Contrat de mariage – tableau : Compagnies Noms des soldats, entrées sorties Journées

Jean Guillaume Eckert et Marie Barbe Leclair cédent leurs biens à leur fils François Louis Eckert en paiement de ses prétentions
1770 (3.9.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 188
Designatio dererjenigen Mobilien und Effecten, welche Johann Wilhelm Eckert der Schifmann, und Frau Maria Barbara Eckertin gebohrne Leclair, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermalen eigenthümlich besitzen, und welche Sie Eckertische Eheleuthe ihrem Sohn Frantz Ludwig Eckert dem ebenmäßig Schifmann und burgern dahier, in gefolg des mit einander getroffenen und beÿ löbl. Ammeister Hauß-Audientz sub dato 10. Martÿ 1769. enregistrirten, auch am 15. ejusdem beÿ E.E. Grosen Rath confirmirten Vegleichs, Salvo tamen jure tertii auf abschlag seiner habenden Anforderungen, in Solutum eigenthümlich entschlagen haben
Summa vorher beschriebener samtlicher Mobilien und effecten 87 lb, mit Außnahm deren beeden Eckertischen Eheleuthen Leiben gehöriger Kleidung und weisen gezeugs, wie auch dero Ehebett las welches hieher nicht inventirt, noch angeschlagen worden [unterzeichnet] Frantz Ludwig Eckert

La Tribu de l’Ancre vend 1 500 livres la maison au batelier André Ulrich

1767 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 475-v
innahmen E.E. Zunfft der Encker H. Johann Michael Böhm Med. doctor und Practicus und deren zunfftmeister H. Rath. Johann Heinrich Fäßler
in gegensein Andreas Ulrich des schiffmanns
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Schiffleuthstaden im Bronnengäßel, einseit neben Johann Jacob Thenn dem bierbrauer, anderseit neben Johann Weber dem leinenweber, hinten auff Philipp Wießer dem schiffer – um 1250 pfund verhafftet, geschehen um 150 pfund

André Ulrich, fils de batelier, épouse en 1756 Marie Catherine Griessbach, fille de tanneur  : contrat de mariage, célébration
1756 (2.10), Me Dinckel (6 E 41, 426) n° 278
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Andrea Ulrich dem ledigen Schiffmann, des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Margarethä gebohrner Kernin seeligen ehelich erzeugtem sohn, als dem bräutigam, ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Catharina Grießbachin, des Ehren und Wohlvorachtbahren Herr Johann Friderich Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Catharina gebohrner Jungin ehelich erziehlte Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – auf Sambstag den 2. tag des Monats Octobris in dem Jahr als man nach der gnadenreichen und allein Seeligmachenden Geburth Unßers Einigen Erlößers und Heÿlang Jesu Christo Zalte 1756. [unterzeichnet] Andreas Ulrich Als hochzeiter, Maria Catharina Grießbächein als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92-v, n° 570)
Anno 1756, mitwoch den 10. Nov. seind nach zweÿmäliger ordentl. proclamation und Außruffung Zu St Thomæ und S Guillaume, Zu st Thomæ copulirt und eingesegnet worden, Hr; Andreas Ulrich Lediger Schiffmann hrn Johann Theobald Ulrich Schiffmanns u. burg. alhier hrn Johann Friderich Grießbach Rothgerbers u. lederbereiters u. burgers alhie ehel . tochter [unterzeichnet] Andreas Ulrich Als hochzeiter, Maria Catharina Grießbächin als hochzeiterin (i 95) – Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 207) 1756 (i 212)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Bain aux Plantes qui appartient aux parents de l’épouse
1756 (6.12.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 387) n° 692
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorachtbahren herrn Andreä Ulrich, des Schiffmanns und der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Mariä Catharinä Ulrichin gebohrner Grießbachin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Diebold Ulrich, Schiffmanns, des Ehemanns eheleiblichen Vatters und herrn Johann Jacob Ulrich, auch Schiffmanns seines eheleiblichen bruders, wie auch herrn Johann Friderich Grießbachs, Rothgerbers und lederbereiters, der Ehefrauen eheleiblichen Vatters, auf Montag den Sechßten Decembris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Pflantzbadergaß gelegenen der Ehefrauen Vielgeliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, Wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Antheils ane einem Schiff 25, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 114 lb, halbe theil ane denen verehrten haussteuren 49, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth 163 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 85, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 210, Summa summarum 314 lb darazu Kombt die Ihro Zuständige helffte ane denen Verehrten Haussteuren 49 lb, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögens 364 lb

André Ulrich loue une partie de sa maison à Georges Joseph Claus, secrétaire à la Chancellerie

1767 (31. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 128)
Bail de 3 années qui commencent aux fetes de Noel prochaines – André Ulrich Bourgeois de Battelier de cette ville
à Sr Georges Joseph Claus Licencié ez loix Secrétaire a la chancellerie de cette ville
tous les appartements au Second étage sans exception une chambre à la manzarde a côté de la cuisine prenant jour sur la rue, la cave voutée a main gauche en entrant dans la maison et dont le soupirau donne dans la cour et le bucher du milieu dans ladite cour, le tout dans la maison du bailleur au quay des Batteliers rue dite Bronngässel
à charge par le Bailleur de faire placer à ses fais un poele de fonte dans la chambre a côté et à main droite de la chambre a poele et de faire aggrandir le tuyau du poele de lad. chambre a poele – moyennant un loyer annuel de 108 livres

André Ulrich meurt en 1779 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 300 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 053 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 3 336 livres, le passif de 5 693 ivres.

1779 (16.3.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 423) n° 1403
Inventarium über Weÿland herrn Andreä Ulrich des ältern, geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach deme derselbe Mittwochs den 20. Januarÿ dießes Lauffenden 1779. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariä Catharinä Ulrichin gebohrner Grießbachin der hinterbliebenen wittib, mit assistentz Herrn Johann Daniel Grießbach, des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier, Ihres eheleiblichen Bruders und hierzu erbettenen beÿstandts wie auch herrn Johann Philipp Reich deß Schiff Zimmermanns und burgers allhier als geordnet und geschworenen so genanden theil Vogts, eigentlich aber Vogts ad actum Inventandi Jungfrauen Mariä Magdalenä, Herrn Andreä Philosophiæ studiosi, Johann Friderichs und Jungfrauen Mariä Catharinä, derer Ulrich, des seelig Verstorbenen mit Voerenannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato nachgelaßener Beneficial Erben, ersucht – So beschehen in Straßburg, angefangen auf dienstag den 16. Martÿ Anno 1779. und nach ankunfft Herrn Johann Jacob Ulrich Diebolds Sohns, des Schiffmanns und burgers allhier des Defuncti eheleiblichen bruders und gemeiners im holtz handel in dessen beÿsein continuirt dienstgas den 23. und dienstags den 30. Martÿ ejusdem Anni.
Bericht wegen dießer Verlassenschafft. Gleich beÿm anfang gegenwärtiger Inventur declarirte die hinterbliebene Wittib Frau Maria Catharina Ulrichin gebohrne Grießbachin, daß Ihr verstorbener Ehemann nun seeliger mit seinem bruder Herrn Johann Jacob Ulrich Diebolds Sohn, dem auch Schiffmann und burgern allhier wegen dem Holtzhandel in Societæt und gemeinschafft gestanden seÿe, darum Ihro Von dem Zustanf solcher gemeinschafft und wieviel fond Ihr Ehemann seeliger darinnen möchte stecken haben, nicht das geringste bewußt, der bruder und gemeiner aber schon seit Weÿhenachten des verwichenen Jahrs, da Er seiner Tour nach Zu Schiff mit eingeladenen Kauffmanns güthern, die nach Maintz und Franckfurth bestimmet waren, Von hier abgefahren aber beÿ eingefallener Kälte unterwegs das Schiff eingefroren, Von hier abweßend, hiengegen Verschiedene Passiv Schulden, welche Ihr verstorbene Ehemann Krafft außgestelter Wechßelbrieffe schuldig ist, sich hervorgethan, als sahe Sie sich gemüßiget beÿ E.E. Kleinen Rath Zu Ihrer Sicherheit umb das Beneficium Cessionus unterthänig einzukommen (…) Actum Straßburg den 16. Martÿ 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden im bronngäßlein gelegenen, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernacht inventirten behaußung befunden worden, wie folgt.
Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ durch mich Notarium in Anno 1756. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Daniel Fridel der jüngere Rothgerber und Lederhändler auch burger alhier Von Weÿland Frauen Maria Dorothea Fridelin gebohrner Grießbachin seiner Verstorbenen Ehefrauen seeligen Lebtägig Zugenießen hat. Es hat besagte weÿl. Frau Maria Dorothea Fridelin gebohrne Grießbachin in Ihrem Vor Herrn Notario Johann Carl Ficke und Gezeugen aufgerichteten Codicillo geordnet (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Susanna Catharina Rimbachin gebohrne Koppin anjetzo Herrn Johann Diebold Rimbach Schiffmann und burgers allhier Ehegattin, Vormahls Weÿland Herrn Johann Diebold Ulrich, des Jüngern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßene Wittib von begsatem Ihrem verstorbenen Zweÿten Ehemann seeligen Lebtägig Zugenießen hat
Eigenthumb ane haüßern. (E.) Erstl. eine behaußung samt hoff und hoffstatt auch allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden im Bronngäßel, einseit neben Mademoiselle Husson, anderseit neben H. Weber dem Leinenweber, hinden auf Johann Philipp Wießer den Schiffmann stoßend, so Vor freÿ Ledig und eigen durch herrn Sebastian Hueber, Werckmeistern des Zimmerhoffs und herrn Andream Joseph Kaltner, Werckmeistern des Maurhoffs vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 19.ten Martÿ 1779. angeschlagen vor 1300. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero Vorgrtruckhtem Insigel bekräfftiget de dato 28.ten Augusti 1767.
(E.) It. ein 18.de theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, ane der Vorstatt Krautenau beÿ dem Narrenbronnen (…)
– Abschatzung Vom 19.ten Mertz 1779. Auf begeren Weÿland Andreas Ulrich dem geweßenen schiffmann, ist eine behausung alhie in der statt straßburg im brunngäßel gelegen, Ein seÿts neben dem Wiltischen Erben, anderer seÿts neben Mamsel Husong und hinten auf Weiß dem schiffmann stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Etlichen stuben, Kuchen und Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch dreÿ gleine gewölbte Keller und Hoff. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend Sechs Hundert gulden. [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 92, Sa. Lähren Faßes 3, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 13, Sa. Schulden 50, Erg. Rest 1886, Summa summarum 2053 lb
Dießem nach wird nun auch der Erben ohnveränderte und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben. Sa. haußraths 251, Sa. Schiff und geschirr zur Schiffarth gehörig 688, Sa. Bernnholtzes 499, Sa. Wein und Lährer Faß 96, Sa. Silbers 39, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 4, Sa. Baarschafft 222, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Schulden 213, Summa summarum 3336 lb – Schulden 5693 lb, In Vergleichung, passiv onus 2350 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2053 lb
Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 18 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Sambstag den 2. tag des Monats Octobris in dem Jahr als man nach der gnadenreichen und allein Seeligmachenden Geburth Unßers Einigen Erlößers und Heÿlang Jesu Christo Zalte 1756. – Johann Rudolph Dinckel

Les créanciers cèdent à la veuve la masse mobilière et immobilière parmi laquelle les maisons

1779 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 344, Not. Joh. Carl Ficke, 11.5.1779
Johann Jacob auff ansuchen Fr. Maria Catharina Ulrichin geb. Grießbachin, nachstehenden vergleich
Fr. Maria Catharina Ulrichin weÿl. Andreas Ulrich des ältern schiffmann wittib beÿständlich H. Johann Daniel Grießbach des rothgerbers lederhändlers ihres leiblichen bruders eines, und andern theils die samtliche des Andreas Ulrich ihr der Fr. comparentin verstorbenen Ehemann unversicherten H. Creditores, die 2.te in ferneren gegenwarth H. Johannes Lederlin des Notarii jurati et practic in den H Creditores (…) ernannten Syndici – über Andreas Ulrich Verlassenschaft durch Not. Johann Rudolph Dinckel am 23. mart. sqq. errichteten Inventarium
2. cediren übergeben und entlaßen die samtlich unversicherten H. creditores
ihro der Ulrichischen wittib
die von dem defuncto ihrem Ehemann hinterlassen vor unverändert und theilbar beschriebene rubriquen, sonderheitlich das Eigenthum ane einer behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Schiffleuth staaden im Bronn gäßel, einseit neben Mlle Husson, anderseit neben Johannes Weber dem leinenweber, hinten auf Johann Philipp Wießer den schiffer
ferner den 18.t. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff, hoffstatt, schopff und bronnen samt zugehörden ane der vorstatt Krautenau beÿ dem Narrenbronnen, einseit neben Jacob Wagner dem schiffknecht, anderseit neben weÿl. Philipp Jacob Schützenberger d. Inventir käufflers wittib und erben, hinten auf den blumengießen
alßo die völlige mobiliar und immobiliar maß

Marie Catherine Griessbach veuve d’André Ulrich hypothèque la maison au profit de Mathias Kleinmann

1782 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 11-v
Maria Catharina geb. Grießbachin weÿl. Andreas Ulrich des schiffmanns wittib beÿständlich H. Johann Daniel Grießbach des rothgerbers und lederhändlers ihres leiblichen bruders
in gegensein H. exsen. Lt. Mathis Kleinmann – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige behausung am Schiffleuthstaden am Bronngäßlein, einseit neben -, anderseit neben Johannes Weber dem leinenweber, hinten auff Philipp Wießer den schiffmann

Elle vend 975 livres la maison au boucher Jean Georges Pulvermüller : vente provisoire devant notaire et vente définitive à la Chambre des Contrats

1788 (22.2.), Me Faller (6 E 41, 975)
Interims Kauf über Eine behausung pro 3900 R – erschienen Frau Maria Catharina Ulrich gebohrne Grießbach, Weÿl. Herrn Andreas Ulrich des im Leben gewesenen burgers und Schifmanns alhier seel. nachgelasene Wittib unter beÿstand Herrn Andreas Ulrich des burgers allhier ihres ältesten Sohns und H. Joh. Daniel Grießbach des Rothgerbers ihres ebenmäßign burgers hieselbst ihres Leibleichen bruders
Herrn. Johann Georg Pulffermüller burgern und des Metzgern alhier
benantlichen Ihre dahier zu Straßburg ane dem Brunn Gäßel ane dem Schiffleuthstasdten gelegenen auf ihres ged. Ehemann seel. Absterben aus deßen Verl. überkommene und Lhre entschlagen und überlassene behausung, in Hauß, Hoff und Hoffstatt bestehend, mit allen dero Zugehördt, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, 1.s. neben Mstr. – Frantz dem Schreinmstr. 2. s. aber neben weÿl. Jungfer Husson gewesener Modehändelerin allhier seel. Erben und hinten Zum theil auf H. – Strohe den Schreinermeister Z.th. auf H. – Weiß den Schiffmann, u. Z. theim auff H. – Weber den Leinen weeber Mstr. u. zth. auch auf ged. Hussonische Verlt. stoßend, so über Zwölff hundert Guldten Capital so man S.T. H: XV. Kleinmann allhier schuldig freÿ leedig und Eigen
wie auch denen beeden auf Ersten und Zweÿten Stock in den hintern Zimmern befindl. gegosenen runden eisernen öfenlein sampt des darzu gehörig. Rohren und steinen – um 2700 gulden

1788 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 84
Fr. Maria Catharina Ulrichin geb. Grießbachin weÿl. H. Andreas Ulrich des schiffmanns wittib beÿständlich H. Andreas Ulrich ihres ältesten sohns
in gegensein H. Johann Georg Pulffermüller des metzgers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deßen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuth staden ane dem Brunngäßlein, einseit neben Mr Frantz dem schreiner, anderseit neben weÿl. Dle Husson gewesene modenhändlerin erben, anderseit theils neben Mr Strohe theils N. Weiß den schiffmann theils Mr Weber den leinenweber zum theil ernanten Hussonischen erben
als ein aus ihrem besagten ehemann verlassenschafft übernommen respective entschlagen und überlassenes hauß, nebst denen beeden auff dem ersten und zweÿten stock in dem hindern zimmer befindlichen gegoßenen ronden eißernen öffelen samt den dazu gehörigen rohren und steine – um 3900 gulden

Jean Georges Pulvermüller, fils de boucher, a épousé en 1773 Marie Madeleine Meyer veuve de Joseph Graff, remueur de grains au service du Chapitre de la cathédrale : contrat de mariage. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg
1773 (28.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 81
(Eheberedung) H. Johann Georg Bulfermüller, der ledige Metzger und burger alhier, Weil. H. Joh: Georg Wolfenmüllers des gewesenen Metzgers und burgers alhier mit der Viel Ehr: und tugendsamen Fraun Mariæ Salome gebohrner Ehehaldin, so dermalen ane den Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Hn Johannes Rohmann, den ebenmäßigen Metzger und Es. En. grosen Raths alhier alten wohlverdienten beisitzers verehelichet, ehel. erzeugter Sohn, beÿständlich erst Ehrengemelten seines Hn. Stiefvaters, als hochzeiter an einem,
So dann die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Magdalena Graffin gebohrene Meÿerin, Weil. Hn. Joseph Graff des gewesenen Dom: Capitul. Kornwerffers und Es. En. großen Raths alten beÿsitzers hinterbliebene Wittibin, als die Frau hochzeiterin am andern Theil, beÿständlich des Wohl Ehren vest und großachtbahren Hn Joh: Jacob Schultz des gastgebers zum Kaÿser und Es. En. grosen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers – den 28. Juni Anno 1773 [unterzeichnet] Johann georg bulfer Müller als hochzeitern Johannes Rohmann als Vatter, Maria Magdalena Graffin als hochzeiterin

Inventaire des biens après que l’Officialité a autorisé Jean Georges Pulvermüller et sa femme à se séparer
1779 (22.10.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 409
Designatio dererjenigen Kleidung weis Gezeug, Geschmeids und sonstigen Haußgeräths, welche Herr Johann Georg Bulvermüller der Metzger und burger allhier zu Straßburg seiner zufolg Löbl. Officialitæt bescheids annoch zu tisch und bett geschiedene Ehegattin Fraun Maria Magdalena geb. Meÿerin, außer denenjenigen Posten, si dieselbe bereits am 10. Junÿ letztverwichenen 1778.ten Jahrs empfangen, und warüber damalen eine au Greffe Löbl. Ammeister Haus-Audientz befindliche Verzeichnus ausgesetzt wurde, heut dato in gefolg E. Großen Raths Erkanntnus dem 23. Junii laufenden Jahrs ausgelieffert und sich in ihre jetzige Nahrung Zu handen gezogen
Summa vorherverzeichneter Effecten 282 lb
Geschehen allhier zu Straßburg in der Bulvermüllerischen an der Reegenbogengaß gelegenen behausung Freÿtags den 22. Octobris 1779.

Marie Madeleine Meyer femme séparée de corps et de biens de Jean Georges Pulvermüller meurt en 1780 en délaissant pour héritières ses neveux et nièces. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Arc-en-Ciel. La masse propre au veuf s’élève à 1 778 livres, celle des héritiers à 5 630 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 523 livres, le passif à 4 462 livres.
1780 (2.11.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 879) n° 97
Inventarium über Weiland Frauen Maria Magdalena Bulfermüllerin geb. Meÿerin herrn Johann Georg Bulfermüllers des Metzgers zu tisch und bett geschieden geweßener und nunmehr Verstorbenen Ehefrauen seel. Verlassenschafft, nach ihrem den 24.oct. jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat, nicht nur durch den Wittiber sondern auch Fr. Maria Barbara geb. Meÿerin herrn Exsenatoris Johann Jacob Schultz des Gastgebers Fr. Eheliebste lhres der defunctæ Schwester und deroselben tochter Fr. Maria Magdalena geb. Schultzin herrn Doctoris Frantz Joseph Besnard Fraun Ehegattin, ingleichem Agatha Windin die dienstmagd von Ebersmünster gebürtig
der Verstorbene seel. per Testamentum Verlaßene Erben sind Erstl. Fraun Maria Barbara geb. Meÿerin der Defunctæ noch lebende Schwester mit herrn Johann Jacob Schultz dem Gastgeber wie auch E.s E.n Grosen Raths alten beÿsitzers erzeugte zween Söhne und der Frauen tochter alle in den ersten zweÿten Stammteil, das ist in die helffte dieser Verlassenschafft und zwar 1° H. Nicolaus Schultz der ältere Sohn einen dritten theil, 2. Hr Frantz Joseph Schultz der jüngere Sohn dieser beeder annoch minorenner Söhne geordneter Vogt ist herr Johann Peter Graff der dom Capitulische Kornwerffer, 3° Fr. Maria Magdalena geb. Schultzin herrn Frantz Joseph Besnard Medicinæ Doctoris und Leibartzts beÿ Ihro Hochfürstl. durchlaucht dem Printzen Maximilian von Zweÿbrücken Ehegattin tochter, Pro nota (…), 2. gehen disorts zu Erb Fraun Anna Maria geb. Meÿerin der Defunctæ abweßender Schwester mit Johann Jacob Stahl dem von hier absentirten burger und Goldarbeiter erzeugte zurückgelaßnen Kinder in den 2.t und letzten Stammtheil das ist in die übrige helfte dieser Verlassenschafft und zwar 1° Jfr. Maria Francisca Stahlin, 2. Jfr. Catharina Barbara Stahlin, 3. Jfr. Maria Magdalena Stahlin, 4. Jacob Stahl so dann 5. Catharina Salome Stahlin dieser 5 minorennen Stahlischen Kinder geordneter und geschworener vogt ist mehrbenahmsten herr Exsenator Johann Jacob Schulz der Gastgeber, als theilvogt zugegen herr Philipp Jacob Greiß Notarius publicus und Greffier beÿ löbl. Ammeister hauß Audientz
Copia der Eheberedung (…) den 28. junÿ 1773 Not. Johann Friedrich Schaeff
Copia Weÿl. Frauen Magdalena geb. Meÿerin (…) am 9. sept. 1780 in des unterschriebenen Notarii Schreibstub deponirten Testamenti, den 9 herbstmonat 1780
Copia Codicilli, zu sich in die ane der Fasanengaß allhier gelegenen zum Kaÿßer geschildete Gastbehausung berufen, den 11. Weinmonat 1780, Not. Phil. Jacob Greis

in hernach inventirter hiehero zugehörigen behaußung an der Regenbogengaß wie auch in hern Exsenatoris Johann Jacob Schultzen Gastbehausung zum Römischen Kaÿßer an der Fasanengaß gelegen als woselbsten die defuncta wehrend ihrer Separation von dem disortigen Wittiber sich aufgehalten hat
(f° 13 v) Eigenthümlicher Antheil ane häußeren, Erstlich 13/16 theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung hof hoffstatt hinterhaus und bronnen mit allen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Regenbogengaß es. neben herrn Joseph Wilhelm dem Kiefer und Weinhändler as. neben weÿl. H. XV denner seel. Fr. Wittib und Erben hi. auf gedachten H. Wilhelm, diese behaußung ist in weÿl. H Joseph Graff gew. dom Capitulischen Kornwerfers und E.E. Großen Raths alten beÿsitzer der defunctæ erstern Ehemanns seel. Verlassenschaffts Inventario de Anno 1772 folio 86 fac 1.a durch löbl. Stadt geschwornen Werckmeister gewürdiget wobeÿ es auch dermalen auf eingeholte Erlaubnis der herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden pro 1500, thun die 13/16 theil 1218 lb,
An vorherbeschriebener behaußung ist der defunctæ beÿ ihres erstern Ehemanns seel. Verlassenschafft: Erörterung als Mitparticipantin der theibaren Massæ die helfte eigenthümlich zugekommen, ferner hat dieselbe von Johann Georg Graff dem taglöhner und schirmer allhier, Fr Catharina Hellmerin geb. Gärtnerin, Joh: Martin Hellmer des Seilers und burgers alhier Ehefraun, Jfr Barbara Gärtnerin, Jfr Margaretha Magdalena Gärtnerin, Jfr. Catharina Elisabetha Gärtnerin, Fr. Barbara Logelin geb. Graffin Frantz Michael Logel des Leinenwebers und burgers alhier Ehefrau und Fr. Catharina Barbara Lemardelé geb. Graffin hn. Anthoine Lemerdelé des Souffleurs in der allhiesin frantzösischen Comoedie Ehefraun, allen dießen als zur helfte Erben weÿl. H. Exsanatoris Joseph Graffen seel. Verlassenschafft, vor dieser Ehe annoch in ihrem Wittwenstand vermittelst des in der C.C. Stb errichteten Wÿdems Erb: und Verkaufs einen 4.t theil eigenthümlich an sich gebarcht, so dann hat sie die verstorbene während dieser Ehe von Ferdinand Graff dem ledigen Kiefer so sich dermalen in königlich frantzösischen Kriegsdiensten befinden soll einen 16. theil kauflich berünommen, worüber gleichfalls in hiesiger C.C. Stb. eine ordentliche Wÿdems Auskaufung den 22. nov. 1776 errichtet woden ist
die übrige 3/16 theil an vorherbeschrieben gantzer behaußung hat dieselbe bis an ihren tod Wÿdems weiße genoßen und sind H. Johann Peter Graff dem dom: Capitulischen Kornwerfer, herrn Frantz Joseph Graff dem Seidenknopffmacher und Jfr. Maria Graffin als der Defunctæ erstern Ehemanns seel. thels voll: und theils halbbändigen Geschwisteren und Erben für ohnvertheilt gehörig
Sonsten ist über die gantze behaußung vorhanden C.C. Stb. sub dato 5. julÿ 1757 meldend wie der verstorbene h. Rathherr Graff seel. solche behaußung von hn Joh: Philipp Göring dem adelischen Schafner als Syndico hn Rathh. Braunen Credit: Massæ eigenthümlich an sich gebracht hat, So dann sind annoch vorhanden 4 alte Kaufbrieffe de datis 27. julÿ 1696, 11. nov. 1650, 28. apr. 1628 und 13. mart. 1621
Item ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung hoff hoffstatt und hinterhauß mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten an dem Finckweiler ohnfern der Schaffeneÿ des Stifts St. Marx einseit neben einem ehedeßen hn Johannes Lichtenberger dem handelsmann gehörig geweßenen Garten anderseit neben dem sogenannten Rehgarten hn Joh: Friedrich Pfeffinger dem Metzger zuständig hinten auf vorbenahmßten hn Lichtenbergers und Pfeffingers Gärten stoßend, dieße behaußung ist in dem über weÿl. hr Niclaus Meÿers gewesenen Metzger als der defunctæ verstorbenen Vatters see. Verlassenschafft durch Not. Johann Daniel Langheinrich A° 1760 errichteten Inventario fol° 30 fac 2.da durch die Werckmeister gewürdiget wobeÿ es auch demalen auf erteilte Erlaubnus der herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden pro 400, thut hiehero gehörige dritte theil 133, diesen dritten theil von ihrem verstorbenen Vater seel. Anno 1776 geerbet, die übrige zween dritte theil sind Fr. Maria Barbara Schultzin geb. Meÿerin hn Exsenatoris Joh: Jacob Schultz des Gastgebers Ehegattin und Fr. Anna Maria Stahlin geb. Meÿerin Joh. Jacob Stall des von hier absentirten burgers und Goldarbeiters Ehefrauen und deroselben Kindern als Miterben für ohnvertheilt gehörig, Über diese gantze behaußung meldet C.C. Stub Kaufbrieff de dato 10. apr. 1742
Antheil ane einem Metzigbanck. E. Nehmlich ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck mit allen deßen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten unter der Kleinen Metzig einseit neben Lorentz Magnus dem Metzger anderseit neben hn Ignatius Matthias dem auch Metzger hinten auf den Rindshäuter Graben stosend, davon gibt man jährlich hies. Löbl. Stadt Pfenningthurn 15 ß bodenzinß, in schongedachten weÿl. hn Niclaus Meÿer des gew. Metzger der Defunctæ verstorbenen Vaters seel. Verlassenschafft Inventario de anno 1776 fol. 40 fac 2.da durch hiesiger Löbl. Stadt geschwornen Werckmeister nach abzug obigen darauf haftenden zu doppeltem Capital gerechneten bodenzinßes gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen auf eingeholte Erlaubnus derer herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden ist pro 170, Macht der hiehero gehörige dritte theil 36, Welchen dritten theil die defuncta von vorbenahmßten ihrem verstorbenen Vatter seel. A° 1776 geerbet hat und sind due übrige zween dritte theil vorgedachen der Defunctæ Vätterl. MitErben für ohnvertheilt zuständig, Über dießen völligen Metzigbanck besagt Kaufbrieff in C.C. Stb. dda. 26. maÿ 1753
(f° 20) Wittum Welche die Verstorbene seelige weÿl. H. Joseph Graff dem erstern Ehemann seel. bis an ihrem tod genoßen, in dem von H. Not. Johann Friedrich Schäff im Jahr 1772 darüber aufgerichteten Liefer: Ausweiß und Erörterungs Registers Concepto erhaltenen Wittums Aufrichtung
Ergäntzung durch H. Not. Johann Friedrich Schäff A° 1773 errichteten Inventarii
(f° 27 v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Guth, hausrath 13 ß, silbers 7 lb, goldene ringe 10 lb, schulden 998 lb, ergäntzung Rests 760 lb, summa summarum 1778 lb,
der Erben ohnverändert Vermögen, hausrath 152 lb, leeren Faß 14 lb, silbers 32 lb, gold. Ring 3 lb, baarschafft 23 lb, Pfenningzinß hauptgüter 2100 lb, häußern 1352 lb, Metzigbanck 56 lb, schulden 258 lb, Ergäntzung Rests 3229 lb, Summa summarum 7223 lb – Schulden 1596 lb, Nach solchem Abzug 5630 lb
das theilbare Guth, hausrath 40 lb, Wein und leeren Faß 98 lb, Pferds 5 lb, silbers 1 lb, Golds 5 ß, baarschafft 407 lb, Pfenningzinß hauptgüter 2250 lb, schulden 720 lb, Summa summarum 3523 lb – Schulden 4462 lb, Compensando 939 lb – beschluß summ 7770 lb, Stall Summ 7212 lb, Zweiffelhaffte schulden in der Erben unverändert Nahrung zugeltend 525 lb, in die theilbare Nahrung zugeltend 232 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 7 900 florins (3 950 livres)
1781, VII 1180 – Livres de la Taille f° 287-v
Blum N° 5053 – Weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Meÿerin Joh: Georg Pulvermüller des metzgers und burgers allhier zu tisch und bett geschiedene geweßene Ehefraun Verlassenschafft jnventirt H not. Greiß.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 259. 7770 lb. 5 ß davon gehet aber ab wegen dem a 4. pro Cento angelegten Capital und nicht genoßener activ schulden 978 lb. Verbleibt 6792 lb due machen 13 600 R. verstallte 5700 R. zu wenig 7900 R.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo a 23 lb 10 ß, 142 lb 4 ß
und 4 Jahr in simplo 47 lb 8 ß
Ext. Stallgeldt 1781, 9 ln 18 ß
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 12 lb 2 s 6 s (zusammen) 211 lb 15 ß
das simplex nachgelaßen restiret 164 lb 7 ß
dt. 28. febr. 1781.

Jean Georges Pulvermüller se remarie en 1785 avec Marie Agathe Wind, originaire de Niederentzen en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1785 (3. 9.br), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 557
persönlich erschienen der Wohl Ehren Vest und wohlvorachtbahr Hr Johann Georg Pulvermüller, der Wittiber Metzger und burger allhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsahmen Jgf. Maria Agatha Windin weiland Anthoni Wind des geweßenen Einwohners und burgers in Nieder Ensißheim im Obern Elsaß nachgelaßene tochter so majorennis und ohnbevögtigt beiständlich Hn Heinrich Anthoni Böhm des Employé in allhiesiger lichter Magazin und burgers als hochzeiterin ane dem andern theil – auf Donnerstag den 3. Novembris a° 1785 [unterzeichnet] Georg bulfermüller als hochzeiter, Maria agathe windin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 224)
Anno 1785 die tertiâ mensis Novembris (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Georgius Pulffermüller Lanio et Civis Argentinensis viduus defunctæ Magdalenæ Maÿer, et Maria Agatha Wind oriunda ex Niderensen diœcesis Basiliensis filia legitima majorennis defunctorum Antonii Wind et Veronicæ Bucher (signé) georg bulfermülmer, Maria agatha Windin (i 118) – Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 77), 2. nov., in arce Argentinensi dimisi (i 81)

Marie Agathe Wind devient bourgeoise quelques mois plus tard
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 106-v
fr. Marja agatha geb. Windin Hn Joh. geörg Pulver Müller des hießigen burgers und mezgers ehefr. weÿland antoni Wind gewesenen burgers Zue Nieder Ensißheim, mit weÿl. Veronica bucher ehl. erzeugte tochter ; verheurath auf vorherige anzeig beÿ S. T. dem reg. H. Ameister ahne obgemeltem burger und metzger allhier erhalt das burgerrecht gratis, will dien. Zue E.E. Zunfft Zur blum, promisit d. 27.ten Martÿ 1786.

Jean Georges Pulvermüller et Marie Agathe Wind font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison ruelle du Puits

1790 (16.11.), Me Faller (6 E 41, 976)
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Johann Georg Pulvermüller des Metzgers und der Ehr: und tugendsamen Frauen Mariä Agathä gebohrner Windin beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen – der ursachen halben, alldieweilen Sie in dero am dritten Novembris 1785 vor Herrn Notario Johann Friderich Lobstein errichteten Eheberedung ein ohnverändert Guth und ergäntzung des abgehenden Stipulirt haben – So geschehen allhier Zu Straßburg den 16.ten 9.bris Anno 1790. [unterzeichnet] Johann gerog Bulfermüller, Maria agatha bulfer Millerin

In einer allhier Zu Straßburg ane der brunngaß an dem schifleuthstadten gelegener und mit N° 3 bezeichnete, auch in dieße Ehe gehörig behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum ane Einem Metzigbanck. Nemlich ein Metzig banck gelegen allhier Zu Straßburg unter der großen Metzig beÿ dem kleinen thürlein gegen dem Bierhaus zum Strauß hinüber samt allen deren zugehörden rechten und gerechtigkeiten, einseit neben dem eingang anderseit neben Herrn Richert dem Metzger hinten auf die Maur stoßend, so ohngefehr 13. schuhe und 9. zoll tief und 6. schuhe breit, von welchem völligen Metzigbanck der Stadt Straßburg Pfenningthurn auf ostern 10. ß boden Zinnß zu entrichten, sonsten freÿ leedig und eigen und hier ohnpræjudicirlich geachtet worden vor 1500. Wie nun der Ehemann dießen Metzig banck samt Zugehörden von nun Weÿl. Fraun Eleonorä Salome Rohmänin gebohrner Ehehaltin, Johannes Rohmann des von hier abweßenden exsenatoris und Metzgers Ehefrau seiner geweßter Mutter auf rechnung deßen Mütterlichen Erbguths Eigenthümlich erhalten hat, weißet der vor auch Weÿl. Hn Notario Joh: Friderich Lobstein den 5.ten Martÿ 1784 passirte Cessions acte. Wobeÿ zu berichten, daß der hiebeÿ gethanen anzeig nach sowohl die Frau Annä Mariä Sultzerin gebohrnee Pulvermüllerin, Hn Joh: Andreä Sultzer des Schloßers und burgers allhier Ehegattin sein des Ehemanns Schwester laut solichen acts vor Capital und Zinnß schuldig geweßte 965. lb als auch die un due Mütterliche Verlassenschafft zufolg dießes acts Zu Conferiren geweßte 534. lb mithin Zusammen der Völlige Cessions preiß vom 1500. lb bereits vor dießer Ehe theils baar bezahlt theils eon geschloßen und Verrechnet worden
Wittum, So der dießortige Ehemann von deßen Verstorbenen erstern Ehefraun Mariä Magdalenä gebohrner Meÿerin lebtägig zu genießen hat
[sans additions]

Jean Georges Pulvermüller meurt en 1797 en délaissant comme héritiers les enfants de sa sœur. La masse propre à la veuve s’élève à 1 449 livres (tournois), celle du défunt à 4 062 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8861 livres, le passif à 3 912 livres

1797 (25 fruct. 5), Strasbourg 7 (9), Me Stoeber n° 1317 – Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 47 du 26 fruct. 5
Inventarium über Weil bs Joh: Georg Pulvermüller gewes. Mezgers so den 16. martÿ 1797 mit tod abgegangen Verl. aufgerichtet den 5. Messidor 5 – Der abgeleibte hat zu deßen gesezmäßigen Erben hinterl. 1. Anna Maria Sulzer so 14 Jahr alt und 2. Joh: Andreas Sulzer so 12 Jahr alt beede des abgeleibten vollbändigen Schwester weÿl. fr. Anna Maria geb. Pulvermüller mit auch weÿl. bs Joh: Andreas Sulzer gew. Schloßer erzeugte Kinder als niece und neveu Vormund br. Joh: Michael Sulzer der Schloßer, wie auch die hinterbliebenn wittib fr. Maria Agatha geb. Windin beiständlich b. Frantz Mathias Faller des öffent Not. allhier

in einer am Schiffleutstaden im bronngäßlein N° 3 gelegenen und in gegenwärtigen Verl. gehörigen behaußung
(f° 6) Eigenthum ane einem Metzigbanck. E. Neml. ein Metzigbanck ane der grosen Mezig beÿ dem kleinen Thürlein gegen dem bierhauß zum strauß hinüber 1.s neben dem eingang 2.s neben br. Gruder dem Mezger hinten auf die Mauer ziehend, so ungefehr 13 schu 9 Zoll tief und 6 schu breit, davon man jährlich der hies. Commune auf Ostern 2 li. bodenzinß zu entrichten hat, Solcher Metzigbanck vor weÿl. Not. Joh: Friedrich Lobstein den 5. mart. 1784 passirten Cession angenommen
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. i. behaußung hoff und hoffstatt mit allen und dero gebäuden, Weithen, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen am schiffleutstaden im bronngäßlein N° 3, 1.s neb. Frantz Schreiner 2.s neb. Chanvier Modenhändler hinten zum theil auf Ludwig den Strumpfweber zum theil auf Weiß Schiffmann und theils auf Laroche Employé im Kaufhauß ziehend, vermög der in d. C.C. Stub den 25. hornung 1788 passirten Kauffverschreibung von fr. Maria Catharina geb. Griesbach weil. Andreas Ulrich gew. Schffmanns Wb. aquirirt worden – pro 7800 beÿ welchen anschlag mann onnachtheilig bewenden läßt, Sonsten bes. Kaufbr. C.C. Stb vom 28. aug. 1767
Ergäntzung, Not. Faller den 16. 9.br 1790
(f° 7-v) Norma hujus inventarii, der wittib vermögen, hausrath 195 li, silbers 42 li, gold. Rings 4 li, activ schulden 600 li, Ergäntzung 608 li, Summa summarum 1449 livres
der erben vermögen, hausrath 1726 li, silbers u. Geschmeids 130 li, gold. ring 147 li, Metzigbanck 2658 li, Summa summarum 4662 livres – Schulden 600 li, Nach deren abzug 4062 livres
das theilbare Guth, hausrath 574 li, silbers Geschmeids 32 li, gold. Uhr und Rings 155 li, baarschafft 300 li, behaußung 7800 li, Summa summarum 8861 livres – Schulden 3912 li, theilbares gut 4948 lb
Wittum so der Verstorbene von weil. Frau Maria Magdalena geb. Meyer seiner erstern Ehefraun lebenslang zu geniesen hatte
Eheberedung, vor weÿl. Not. Joh: Friedrich Lobstein den 3. 9.br 1785 errichtet

Marie Agathe Wind se remarie quelques mois plus tard avec le boucher André Gœrig, originaire de Rotenfels près de Rastatt
1797 (5 frimaire 6), Strasbourg 5 (5), Me Faller n° 657 – Enregistrement de Strasbourg, acp 56 F° 35 du 15 frim. 6
Eheberedung – burger Andreas Görig der leedige Metzger gebürtig von Rodensfeß beÿ Rastatt weÿl. Johannes Metzgers allda mit Fraun Frantzscä geb. Rappoltin ehelich erzeugter Sohn
so dann Frau Maria Agatha geb. Windin weÿl. des burgers Johann Georg Pulvermüller geweßenen Metzgers Wittib

Marie Agathe Wind meurt en 1825 après avoir institué pour héritiers les enfants de Jean André Sultzer, héritier de son mari

1825 (9.8.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2442 – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 98-v du 16.8.
Inventaire de la succession de Marie Agathe née Wind veuve en secondes noces de André Goerig, boucher, décédé 31 juillet dernier – à la requête de Jean André Sultzer, serrurier, légataire universel et ses sept enfants Marie Alexandrine Françoise, Marie Elise Julienne, Jean André, Marie Caroline Mathilde, Auguste Henri, Marie Adélaïde Clémentine, Jean Ferdinand, légataires universels de la défunte par testament reçu Me Hatt le 16 avril 1822

dans une maison ruelle du Puits n° 3
la moitié d’une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers ruelle du Puits n° 3, d’un côté le Sr Heidel marchand de vins, d’autre le Sr Weber menuisier, derrière le Sr Laroche, le Sr Dubois et le Sr Ludwig, et dont l’autre moitié appartient aux héritiers Pulvermüller, estimée 3000 francs
mobilier, au premier étage dans la chambre donnant sur la rue, dans la chambre au rez de chaussée, au second étage, au grenier, au premier étage dans la chambre à coucher, dans la cuisine, dans la cave, 882 fr
Titres et papiers, 1)) Contrat de mariage de Marie Anne Wind veuve Pulvermüller reçu Me Faller le 5 frimaire 6
2) Inventaire de Jean Georges Pulvermüller, boucher, reçu Me Stoeber le 25: frimaire 5
3) vente par Marie Catherine Ulrich née Greisbach veuve d’André Ulrich, batelier, à Jean Georges Pulvermüller d’une maison rue du Puits quai des Bateliers, Chambre des Contrats le 25 février 1788 et deux contrats en date des 28 août 1767 et Me Faller 22 février 1788 – passif 5756 fr, Revêtement, actif 3839 francs

Jean André Sultzer, propriétaire d’une partie de la maison et père des héritiers de Marie Agathe Wind, a épousé en 1811 Marie Elisabeth Jost
1811 (9.11.), Strasbourg 12 (11), Me Wengler n° 6190 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 79-v du 11.11.
Contrat de mariage – Jean André Sultzer, serrurier domicilié rue du Dôme n° 25, fils de Jean André Sultzer, serrurier, et d’Anne Marie Pulvermüller
Marie Elisabeth Jost, demeurant chez ses père et mère, fille de François Antoine Jost, marchand farinier, et de Brigitte Ehrmann
(Joint) Etat des meubles de Marie Elisabeth Jost 8157 fr dont numéraire 5000 fr
(Joint) Etat des biens de Jean André Sultzer meubles, créances 1019 fr
immeuble, une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière, cour, puits avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en cette ville rue du Dôme ou des Prêtres n° 25, d’un côté la succession de Mr Weiler Médecin en partie en partie Sr Wohlfarth, d’autre M Huvelin, derrière différent particuliers en partie la rue des Echasses où il y a porte d’issue entre les propriétés du Sr Flamm serrurier et dud Sr Huvelin – avenu une moitié dans la succession de son père l’autre moitié acquise d’Anne Marie Sultzer veuve de Michel Kratz doreur vernisseur par acte passé devant Me Wengler le 1 décembre 1810, estimée 55 000 fr
total 62 188 fr, déduire 35 497 fr, reste 26 691 francs

Anne Marie Sultzer cède à son frère Jean André le quart de la maison qu’elle a hérité de Jean Georges Pulvermüller

1825 (25.11.), Strasbourg 12 (98), Me Wengler n° 14 041 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 167 du 29.11.
Anne Marie Sultzer veuve de Jean Michel Kratz, peintre
à Jean André Sultzer son frère germain serrurier
le quart par indivis de la maison, cour, appartenances et dépendances située rue du Puits n° 3 près le quai des Bateliers à Strasbourg, d’un côté le Sr Heydel débitant de vins, d’autre le Sr Weber menuisier, devant la rue, derrière les Sr Laroche, Dubois et Ludwig – avenue à le venderesse de la succession de Jean Georges Pulvermüller, boucher son oncle, inventaire Me Stoeber le 5 messidor 5 – l’acquéreur qui était lui même propriétaire au même titre d’un autre quart réunit actuellement la moitié – le sieur Pulvermüller a acquis ledit immeuble de la communauté avec Marie Agathe Wind de Marie Catherine Griesbach veuve d’André Ulrich par acte passé à la cidevant Chambre des Contrats le 25 février 1788 – moyennant 2500 francs

Marie Elisabeth Jost femme de Jean André Sultzer meurt en 1832 en délaissant onze enfants
1832 (1.9.), Strasbourg 12 (126), Me Noetinger n° 4361 – Enregistrement de Strasbourg, acp 212 f° 83-v du 10.9.
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Jost épouse de Jean André Sultzer, serrurier, décédée le 6 avril 1832 – à la requête 1. du veuf, commun en bien par contrat de mariage passé devant Me Wengler le 9 novembre 1811 établissant communauté d’acquets, père et tuteur légal de ses 11 enfants mineurs Marie Françoise, 17 ans, Marie Julie 15 ans, Jean André, 14 ans, Mathilde, 12 ans, Jean Henri 10 ans, Clémentine, 8 ans, Jean Ferdinand, 7 ans, Marie Sophie, 6 ans, Marie Thérèse Octavie, 4 ans, François Victor 3 ans, Jules 19 mois – en présence de Michel Kratz, employé de l’administration des postes, subrogé tuteur

dans la maison mortuaire rue du Dôme n° 25
4. la moitié d’une maison dépendances avec petite cour à Strasbourg Grand rue, estiée à un revenu annuel de 300 francs
communauté meubles 9284 fr, remplois dus communauté 284 fr, recompenses dues par le veuf 1709 fr, 4 dettes actives 28 758 fr, total de la masse active 55 423 fr, passif 21 000 fr
succession meubles 1145 fr, garde robe 78 fr, argent 100 fr remplois, mobilier 5000 fr, total des biens propres 9572 fr
succession de Brigitte Ehrmann épouse de François Antoine Jost, farinier décédée le 22 mai 1814 sa mère, passif à la charge de la succession 600 fr, remplois de M. Sultzer 6033 fr, passif à la charge de M. Sultzer 23 129 francs

Jean André Sultzer et ses enfants mettent en vente leurs deux maisons. Ils retirent celle Grand rue des enchères parce qu’il estiment qu’elle n’a pas été portée à son juste prix. Charles Grün se porte acquéreur de la maison ruelle du Puits

1843 (4.8.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 187
Par devant Me Charles Noetinger commis aux effets ci après par Jugement rendu eu tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 31 juillet 1843, ont comparu 1° le Sr Jean André Sultzer, maître serrurier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom et personnel que comme père et tuteur légal de Clementine, Jean Ferdinand, Marie Thérèse Octavie, François Victor et Jules ses cinq enfants mineurs procréés avec feue Marie Elisabeth Jost son épouse,
2° Dle Marie Françoise Sultzer, fille majeure, sans profession demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom et personnel qu’aux noms comme mandataire de 1° Jean Henri Sultzer, commis serrurier demeurant à Paris faubourg St. Martin N° 220, 2° Et de Jean André Sultzer journalier demeurant à Puteaux près Paris, route de St Germain N° 17, ses deux frères (…),
3° Dlle Marie Julie Sultzer, fille majeure sans profession demeurant à Strasbourg,
4° Et Dlle Mathilde Sultzer, fille majeure sans profession demeurant aud. Strasbourg,
5° Enfin M. Joseph Gabriel Weisé, confisuer demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des cinq enfants Sultzer encore mineurs (…)
Exposé et énonciation du Jugement qui a ordonné la vente. Ainsi que le constate l’inventaire de la succession de la de. De Marie Elisabeth Jost dressé devant ledit Me Noetinger le 1. septembre 1832, il dépend de cette succession les deux maisons ci après indiquées. Or ces maisons étant reconnues impartageables et les ayant droit majeurs ne voulant rester plus longtemps dans l’indivision, M Sultzer père convoqua le conseil de famille desdits mineur afin d’obtenir l’autorisation de faire procéder à la vente desd. maisons (…).
Désignation des Immeubles à vendre – 1. Une maison d’habitation et dépendances sise à Strasbourg dans la grand’rue N° 3 entre M. Lichtenberger et M. Ottmann, par devant la dite rue et par derrière M Caillot
2. Une autre maison d’habitation avec dépendances sise en cette ville de Strasbourg, petite rue du puits, quai des bateliers N° 3 tenant d’un côté M Heydel marchand de vins, de l’autre la veuve Weber, par devant la dite rue et par derriere M Dubois.
Etablissement de la propriété. 1° la maison de la grand’rue (…)
2° La maison de la rue du Puits appartient aux vendeurs de la manière suivante. La moitié indivise en a été léguée auxd. enfants Sultzer par feu Dme Marie Agathe Wind veuve en premières noces du Sr Jean Georges Pulfermüller & en secondes noces du Sr André Goerig aux termes d’un testament réçu par Me Hatt le 8 avril 1822. Quant à l’autre moitié elle appartient au Sr Sultzer père qui en a recueilli la moitié (quart de la totalité de la maison dont s’agit) dans la succession du Sr François Pulfermüller vivant boucher demeurant à Strasbourg et a achelé l’autre quart de la De Anne Marie Sultzer, veuve du Sr Kratz sa sœur, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Wengler le 25 novembre 1825. Ainsi que le tout se trouve d’ailleurs déjà établi à l’inventaire susallégué du 1 septembre 1832. Par suite du décès susmentionné, la maison dont s’agit appartient donc aujourd’hui aux vendeurs dans les proportions suivantes.
1° à M Sultzer père, d’abord la moitié avec 440/880, plus le quart d’un 22° de sa fille défunte avec 10/880, Ensemble 450/880,
2° Et a chacun des enfants directement 40/880, et de leur sœur 3/880, Ensemble 43/880, Et aux dix enfants 430/880.
Charges, clauses et conditions (…) – Mise à prix, pour la maison de la grand’rue 10 000, Et pour celle du Puits 6000 francs
N° 16 231, le 23 août 1843. 1. Une maison d’habitation avec dépendances sise à Strasbourg dans la Geoffroi rue N° 3 – personne n’ayant fait d’offres suffisantes, les comparans ont retiré cet immeuble des enchères
2. une autre maison d’habitation avec dépendances sise en Cette ville de Strasbourg petite rue du puits quai des bateliers N° 3 – M. Charles Grün, propriétaire demeurant à Strasbourg a finalement porté ledit immeuble à la somme de 10 600 francs

Le cafetier Charles Grün épouse Wilhelmine Christmann en 1820
1820 (6.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 623, 8924 – Enregistrement de Strasbourg, acp 149 f° 109 du 7.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Grün, cafetier, né le 24 janvier 1793 fils de feu Philippe Jacques Grün, aubergiste au Petit Cerf, et de Marie Madeleine Stamm
Wilhelmine Christmann née le 25 floréal 6 (14 mai 1798) fille de Jean Christmann, marchand farinier, et de feu Marguerite Salomé Riedinger

Inventaire des apports
1821 (26.10.), Strasbourg 10 (26), Me Zimmer n° 9227 (697) – enreg. 154 manquant f° 135 du 27.10.
Inventaire des apports de Charles Grün cafetier et Wilhelmine Christmann assitée de Jean Christmann son père – Contrat de mariage devant Me Zimmer le 6 octobre 1820
le mari 8143 fr, la femme 9293 fr


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.