3, rue Mercière


Rue Mercière n° 3 – VI 205 (Blondel), O 240 puis section 19 parcelle 21 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Rodolphe Weiss, confiseur, et Jean Pierre Princeps, commis négociant (1812)


Le n° 3 est la maison au milieu de l’image (septembre 2018)
La façade à chaînes d’angle et cordon au-dessus du troisième étage (novembre 2016)
Plan-relief de 1727. La maison forme l’angle supérieur de l’îlot de gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison à l’angle occidental de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs comprend quatre échoppes. Le marchand Gaspard Emmerich, originaire de Francfort, l’achète en 1601 et la transmet à son fils Michel Emmerich puis à sa petite-fille Anne Catherine Emmerich, épouse du marchand Jean Georges Nachbaur, lui aussi originaire de Francfort. Les voisins de Jean Georges Nachbaur se plaignent en 1675 que la toile qu’il suspend à son toit pour le protéger du soleil et de la pluie empêche leurs clients de voir leur étal. Gendre de Jean Georges Nachbaur, Christophe Paul Platz délaisse comme ses prédécesseurs une certaine fortune. Sa maison est cependant vendue par enchère judiciaire au fabricant de harnais et boutons d’étain Jean Frédéric Baldner. A sa mort en 1743, le billet d’estimation porte que la maison a deux étages qu’on peut voir sur le plan-relief de 1727. Les préposés aux bâtiments refusent en 1751 à Jean Frédéric Baldner et Jean Jacques Fuchs l’autorisation de réparer l’auvent du premier étage bien qu’ils proposent de supprimer celui du deuxième. Ils les autorisent ensuite à poser un balcon dans les deux rues et à avancer la façade vers le Fossé des Tailleurs, mais les voisins s’opposent quelques mois plus tard à cet empiétement. Jean Jacques Fuchs est autorisé en 1752 à supprimer l’auvent non imposé en se réservant le droit de le remettre en place. La maison se transmet indivisément pendant deux générations avant d’être réunie par les deux filles du boutonnier en soie Georges Henri Lang qui créent une nouvelle indivision. La Ville élargit la rue en 1812 en réalisant le plan Blondel (extrait). Le confiseur Rodolphe Weiss reconstruit avec Jean Pierre Princeps la maison suivant le nouvel alignement après avoir acquis la voisine au 2, Fossé des Tailleurs. Le nouveau bâtiment reprend certains éléments caractéristiques du XVIII° siècle comme les chaînes d’angle. Les ferronneries des arcades vers la rue Mercière portent les initiales JRW (à gauche), JHP (à droite) et le millésime 1812 (au milieu).



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (© Musée des Plans-relief) 1 – Cour

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et quatre étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (b) : cinq grandes arcades vers la rue Mercière et deux vers le Fossé des Tailleurs. Chacun des trois étages comprend autant de fenêtres, la toiture comprend deux niveaux de lucarnes. L’arrière de la façade rue Mercière forme en partie l’extrémité du fossé Ulmergraben (repères 5-6).
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1811) puis 9 (1812-1857), ensuite le n° 3.


Ferronneries des trois arcades centrales rue Mercière, de gauche à droite : initiales JRW (Jean Rodolphe Weiss), millésime 1812, initiales JHP (cf. Jean Pierre Princeps), étages (février 2020)

L’épicier Michel Adam, alors locataire, fait modifier en 1866 quatre devantures en maçonnerie avant d’acquérir la maison en 1873. Le propriétaire Edouard Müller aménage en restaurant un local du rez-de-chaussée puis le rez-de-chaussée entier en 1933, sous la direction de l’architecte Georges Kreiss. Il fait rétablir les arcades et conserve les grilles en fer forgé dans les arcs selon les souhaits de la Commission des Beaux-Arts. La Brasserie de Mutzig fait exploiter l’enseigne Au Cardinal. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les logements vers le Fossé des Tailleurs. Le restaurant change de propriétaire en 1961 et prend pour enseigne Le Wagram (salle de restaurant au rez-de-chaussée et salle à manger au premier étage).


Dessin de la façade en 1976 et en 1989 (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Haan, receveur du Grand Chœur, et Gertrude Haan – luthériens
1601 v Gaspard Emmerich, marchand, et (1600) Catherine Kutsch – luthériens
1640* h Michel Emmerich, marchand, et (1637) Barbe Lienhard – luthériens
1664* h Jean Georges Neubaur, marchand, et (1664) Anne Catherine Emmerich, remariée (1700) avec le marchand Jean Adam Müller – luthériens
1699 h Christophe Paul Platz, marchand, et (v. 1685) Anne Catherine Neubaur – luthériens
légataire et héritière testamentaires André Platz – luthériens
Marie Marguerite Platz, femme de Frédéric Herrmann Lachenwitz, directeur de l’Ordre teutonique à Marbourg
1731 adj Jean Frédéric Baldner, boutonnier en zinc, et (1707) Marie Ursule Graff – luthériens
1751 h (indivision) Frédéric Baldner, boutonnier en zinc, et (1740) Marguerite Salomé Ziegler – luthériens
Jean Jacques Fuchs, marchand de soie, et (1736) Maria Salomé Baldner puis (1767) Marie Salomé Fischer, veuve du batelier Jean Daniel Kern – luthériens
1763 h (indivision) Jean Louis Dautel, avocat, bailli à Schmieheim en Bade, et (1763) Catherine Salomé Baldner – luthériens
Georges Henri Lang, boutonnier, et (1767) Marie Salomé Fuchs (les héritiers propriétaires de la totalité en 1801 – luthériens
1801 h (indivision) Jean Pierre Princeps, commis négociant, et (1798) Marie Salomé Lang
Rodolphe Weiss, confiseur, et (1803) Jeanne Lang
1843 h Henri Georges Louis Princeps, confiseur célibataire († 1870)
(héritier) Rodolphe Louis Princeps, propriétaire à Vienne
1873 v Michel Adam, épicier, et (1867) Louise Caroline Diehl
1913* v Eugène Edouard Müller, rentier, et Clémentine Oswald
1936* h Emma Muller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1950 livres en 1699, 1 700 livres en 1722, 1 750 livres en 1743, 1 250 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) VI 205, au Sr Baldner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Baldner et Fuchs, 9 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 240, Weiss, Rudolphe, veuve rue des Serruriers 9 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1611, (échoppe) Jean Werbeck, marchand
1617, (arcades) Frédéric Kauffmann, marchand de Metz
1763, Joseph Dorange, marchand de tabac
1771, Philippe Kühner, confiseur
1784, Georges Henri Lang, boutonnier en soie (copropriétaire)
1866, Michel Adam, épicier, futur propriétaire

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 29-v
La maison à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs vers le Vieux-Marché-aux-Poissons appartient au marchand de futaine Daniel Heumonath. Elle a 30 pieds de long, un encorbellement en saillie de 3 pieds 3 pouces. Les échoppes au rez-de-chaussée ont quatre étaux, le premier a 8 pieds sur 2, le deuxième 6 ½ pieds sur 2 et 2 pouces, le troisième 5 pieds sur 2 et 3 pouces, le quatrième 9 pieds sur la même largeur. Le propriétaire doit 8 sols pour jouissance du communal.

Zu der Andernseiten gegen Herrn Dauid Geigern hinüber, wider die Crämer Gassen hienein
Daniel Hewmonat der Baret Crämer hatt vor seinem Hauß am Andern Eckh ane dem Schneÿder Graben gegen dem Vischmarckh Zue die Allmendt 30 schu lang, Darüber ein Vsstoß auch so lang vndt 3 schu 3 Zoll herauß, Vnden Vor dem Gaaden 4 Vssaz Laëden, der Erst 8 schu lang 2 schu 3 Zoll breÿt, der Ander 6 ½ schu lang, 2 schu 3 Zoll breÿt, der dritt 5 schu lang 2 schu 3 Zoll breÿt Vndt der Vierdt 9 schu lang, Vnd auch so breÿt, Soll Allmend sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, viij ß d

Idem f° 32-v
Le revendeur Daniel Heumonat a devant sa maison sur le Fossé des Tailleurs à partir de l’angle de la rue Mercière un auvent de 15 pieds en saillie de 7 ½ pieds, un encorbellement de même longueur en saillie de 4 pieds devant lequel se trouve un auvent de 19 pieds sur 6, vers la rue Mercière une marche en pierre de 20 pieds sur 7 ½, item une marche en pierre de 5 pieds sur 15 pouces, item une porte de cave de 5 pieds sur 4 ½, un soupirail de 2 pieds sur 1 ½ sur lequel se trouve un étal de ceinturonnier de 6 pieds sur 2, item un placard fermé de 3 pieds 9 pouces sur 1 ½ pied, item dans la rue mercière un étal d’aiguilletier avec un coffre de 6 ½ pieds sur 5, enfin une (porte) de cave horizontale de 2 pieds sur 1 ½. Le propriétaire doit 8 livres 1 sol pour jouissance du communal.

Schneider Graben die Einseith
Daniel Hewmonat der Crämer hatt darneben vor seinem Hauß vf dem Schneÿdergraben, unz herfür ane das Eckh Inn Crämergassen die Allmendt 31 ½ schu lang darüber ein Wettertach 15 schu lang vnd 7 ½ schu herauß, daran ein Vsstoß auch so lang vnd 4 schu herauß, daruor ein Wettertach 6 schu herauß vnd 19 schu lang, gegen Crämergaß, darunder ein Steinerin Tritt 20 schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Mehr ein steinerin Staffel 5 schu lang, 15 Zoll breit, Item mehr ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu lang, 1 ½ schu breÿt, darauff ein Gürttler banckh 6 schu lang 2 schu breit, Item mehr ein beschlüssigs Kensterlin 3 schu 9 Zoll lang, 1 ½ schu herauß, Item mehr dauor In Crämergaß ein Nadler banckh sampt dem Siz Casten 6 ½ schu lang, 5 schu breit, Vndt dann ein ligend Kellerfenster 2 schu lang, 1 ½ schu breit, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, viij lb j ß x d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1675, Préposés au bâtiment (VII 1364) f° 12-v
La veuve du marchand Jean Louis Kob se plaint le 16 février que le marchand Jean Georges Neubaur suspende une toile qui s’étend de l’auvent au sol pour protéger son échoppe du vent. Jean Georges Neubaur répond le 19 mars qu’il lui est difficile d’enlever la toile vers la rue Mercière puisqu’elle le protège du soleil et de la pluie mais qu’il est prêt à des compromis pour la toile vers le Fossé des Tailleurs. La veuve Kob déclare en mai que Jean Georges Neubaur a raccourci la toile mais que les piles de drap sur son étal sont si hautes qu’on ne voit presque plus ses marchandises. Le défendeur répond qu’il ne fait pas davantage que son beau père ne faisait et qu’il lui faut présenter de nombreuses marchandises différentes pour satisfaire tous ses clients. Les Quinze demandent à Neubaur de mieux tenir compte de ses voisins.
La veuve Kob se plaint à nouveau en juillet des piles de marchandises et de la toile qui atteint la rigole au milieu de la rue et empêche les voituriers de passer. Les préposés se rendent sur place en août puis demandent à Jean Georges Neubaur soit de fixer la toile au toit en enlevant les planches soit de retirer la toile : ils ordonnent au chef des travaux et au chef de chantier de marquer par une pierre la limite que les étaux de Neubaur ne doivent pas dépasser sous peine d’amende et enjoignent Neubaur de ne pas faire de piles si hautes que le voisinage ait matière à se plaindre.

(f° 12-v) Dienstags den 16. Februa: – H. Hanß Ludwig Koben wb. Ca. Hannß Georg Newbaur
H. XV. Reißen alß Curator H. Hanß Ludwig Koben des handelßmanns hinderlaßene wittib, Ca. Hannß Georg Newbawr den handelßmann, beschwährt sich daß besagter Newbaur eine schwartze Plage Von Oben an dem Weterdach biß auff den boden hangen thäte Vor seinem Laden, Vmb den Wind dardurch auff zuhalten, daß Er nicht in seinen Laden Käme, Welches seiner Vogts frawen Vnthunlich falle Vnd den prospect der Kauffleüth benehme.
Erkannt, soll H. Newbaur deßentweg. von den Herren Dreÿern beschickt werden.

(f° 26-v) Freÿtags den 19. Martÿ – Hannß Georg Newbaur
Hannß Georg Newbaur, ward weg. H. hanß Ludwig Koben wittib vnd geklagter benehmung des prospects, und Abhangung einer plag, gehört, entschuldigt sich so Er vornen wards in der Krämergaß seine plag weg thun müßte, Er dardurch wegen regenwetters vndt auch der Sonnen Schein ruinirt werden sintemahlen die behaußung Ihne Viel gecostet auch sein Vorfahr ieweilen sich der plagen bedienet, so Viel aber die plag Vf dem Schneider graben belangt, seÿe Er erbietig solches Vmb etwas abzunehmen, auch mit der fr. Clägerin befreünden sich deßhaben Zu werden.

(f° 45-v) Montags den 17. Maÿ 1675. – Johann Ludwig Koben w. Ca. Newbaur
Jr XV. Reiseisen, nôe Johann Ludwig Koben hinderlaßene Wittib, seiner Vogtsfrawen, berichtet, daß H: Johann Georg Newbaur der Thuchhändler, Zwar seine Vor dißem Vorgehenckte lange plag am Thuchladen Vmb etwas abgeschnitten vnd verkürtzert hette, nun nehr aber sein getücht beÿ 8. oder 10. Stuckh auff den bäncken vmb seinen laden herumb über einander in die höhe stelle, daß seiner Vogts frawen ein Abkürtzung ihrer loßung beschehe, vnd von denen, so in die Krämergaß gehen wollen, ihr der Kobischen Wittib laden nicht könte Vor der höhe des auff einander ligenden tuchs, wahrgenohmen werden.
Ille entschuldiget sich, daß Er der gerechtigkeit so sein Schweher ieweilen gehabt, sich bediene, und Zu dißer Zeit die herren Reißhoferische einen guten Zulauff Von Kunden hette, Er sich allein von vorbeÿ gehenden leüthen od. bauren so grobe getüch Kauffen sein aufenthaltung suchen, vnd notwediger weiß seine getüch den leüthen vor den laden und also in allerhandt gattungen außlegen müßte.
Erkannt, soll Ihme Zugesprochen weren, umb erhaltung beßerer Nachbarschafft, nicht also in die höhe zulegen, welcher Zuspruch beschehen, vndt von Newbauren die änderung vorzunehmen erfolgt ist.

(f° 75-v) Montags den 26. Julÿ 1675 – Hanß Ludwig Koben Wb. Claude Mourau Eheweib Ca. Johann Georg Newbaur
Eod. auff anhalten H. Hanß Ludwig Koben Wittib wie auch Claude Mourau Eheweib, augenschein eingenommen beÿ H. Johann Georg Newbaurs Laden in der Kremergaß vnd dem Schneider graben alwo Gedachter Newbaur an seinem tach noch eine plag hienaußwehrts spannet, welche plag sich mitten vf die gaß biß vff die Runtz strecket und nicht allein den Fuhrleüthen so auff den graben Zu fahren hinderlich, sondern Ihro Kobische wittib den prospect in die Krämer gaß benehme daß ihro an ihrer ohne des geringern Losung nachtheilig, nicht weniger ermelter Newbaur seine tuch Zu viel auff einander in die höhe lege, so Ihre Clägerin vnd Claude Mourau Eheweib auch schädlich.
Beklagter, bericht, daß sein Vorfahr ieweilen die wahr vff keiner weiße alß Er beclagter gethan, außgelegt vermeine daß Er seiner gerechtigkeit Zubedienen habe, vnd darzu befugt seÿe. Erkannt, bedacht.

(f° 78-v) Dienstags den 10. Aug. – Hanß Georg Newbaur
pt° eingenommenen Augenscheins beÿ H. hanß Georg Newbaurs Laden, ist Erkannt, wird Newbaurren die alternativ gelaßen entweders den dielen von dem tach hienweg Zu thun, vnd die plag an dem Tach anzumachen, oder aber die plag Abzuheben, nicht weniger soll lohner vnd Werckmeister den Orth nochmahlen besichtigen, solchen abmeßen vnd ein stein wie weit H. Newbaur mit seinem Banckh auff das Allmend Zurücken befugt, setzen laßen, vnd Beklagter beÿ Straaff 3. lb. d nicht über dißen Stein Zu fahren Verbunden, Zumahlen schuldig sein die tücher nicht Zuhäuffig Vff einander Zulegen, damit die Nachbarschafft sich ferneres nicht darüber Zubeclag.
Ille beschwärt sich nochmahlen, Erklärt, die plag vmb die helffte Zu schmählern, Erkannt, ist an die Clägerin verwißen sich deßwegen mit Ihro abzufinden.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Jacques Baldner et Jean Fuchs, propriétaires de la maison à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs, demandent le 4 septembre 1751 l’autorisation de remplacer la poutre de leur encorbellement qui a trois pieds et demi de large en supprimant l’encorbellement du deuxième étage qui sera construit à l’aplomb du premier. Après visite des lieux, les préposés demandent que la façade soit reconstruite à la verticale sans encorbellement.
Les propriétaires font une nouvelle demande le 7 septembre. Ils proposent soit d’avancer la nouvelle façade verticale sur le communal soit de faire un auvent ou un balcon. Les préposés se rendent à nouveau sur place et autorisent le premier octobre les propriétaires à empiéter de 16 pieds sur trois sur le communal vers le Fossé des Tailleurs et à construire un balcon dans les deux rues, en supprimant entièrement l’encorbellement rue Mercière. L’angle sera arrondi, la cave qui avance dans le Fossé des Tanneurs comblée et pavée au niveau de la rue. Le balcon devra être à une hauteur qui ne gène pas la circulation. Les pétitionnaires règlent six livres outre deux livres pour frais de visite.

(f° 115) Sambstags den 4. Septembris 1751. – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
An Johann Jacob Baldner des Knopffmachers, und Johannes Fuchs des Paßmentirers Eckhauß an der Krämergaß und Schneidergraben, welche um erlaubnus gebotten, einen Neüen durch Zug Unter jhrem Überhang, welcher 3 ½ schuhe breit ist, einzuziehen, dargegen Sie einen andern einen schuh breiten Überhang im Zweÿten Stock hienwegzuthun, und Von dem Untern Überhang gerad auffzubauen willens. Erkannt abgeschlagen, sollen Von Unten gerad auffbauen.

(f° 117) Dienstags den 7. Septembris 1751. – Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
Johann Jacob Baldner und Johannes Fuchs bitten, weilen Sie nach Mghh. Erkantnus Vom 4. huius den Überhang an jhrem Hauß an der Krämergaß Hinwegthun, und Vom boden gerad auffbauen sollen, jhnen Zuerlauben, Unter dem Überhang um etwas Herauß Zufahren, oder ein Wetterdach oder Balcon an das Hauß Zumachen. Erkand solle noch ein Augenschein eingenommen werden.

(f° 121-v) Freÿtags den 1. Octobris 1751. – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Johann Jacob Baldner, Johannes Fuchs
An H. Johann Jacob Baldners des Knopffmachers, und Johannes Fuchs des Paßmentirers Eckhauß an der Krämergaß und Schneidergraben, welche nochmals um erlaubnus gebotten, wenigstens jhren 16. schuhe lang, und 3. schuhe breiten Überhang auf seithen des Schneidergrabens Zuunterbauen, und in beeden gaßen Balcons an das Hauß Zumachen. Offeriren Hingegen das Eck abzurunden, den auf dem schneider Graben Vorgehenden Keller Von dem Allmendt Hinweg Zuthun und Zu Zuwerffen, deßgleichen auch den Überhang an der Krämergaß Völlig abzuschneiden.
Erkant, wird denen Imploranten auf Vorgeschlagene Conditionen in jhrem begehren Willfahrt, mit dem fernern Anhang, daß Sie den Balcon nur 3 schuhe breit, und wohl in die höhe machen, damit Solche denen fuhren nicht hinderlich, und den Platz, wo der erhöhete Keller auf das allmendt gehet, dem Übrigen Pflaster in der Gaß Zugleich Pflästern Laßen, und für diese erlaubnus ein für Alle mahl 6 lb d erlegen und den augenschein bezahlen sollen, welche 6 lb d und 2 lb für den augenschein Sie sogleich erlegt haben.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Le boutonnier Jean Frédéric Baldner demande l’autorisation d’avancer de trois pieds sa maison sur le communal sur une longueur de 14 pieds. Les préposés refusent à cause des voisins qui s’y opposent.

(f° 27) Dienstags den 16. May 1752 – Joh: Friderich Baldner
Ferner Augenschein eingenommen an Johann Friderich Baldner des Knopffmachers Hauß auf dem schneidergraben beÿ der Krämergaß, welche um erlaubnus gebetten, in der länge Von 14 schuhen, 3 schuhe breit auf das Allmendt Zufahren und Zuüberbauen, worwieder aber die Nachbaren sich Hefftig opponiren. Erkannt abgeschlagen.

Le boutonnier Jean Jacques Fuchs est autorisé à supprimer son auvent qui n’est soumis à aucun cens en se réservant le droit de le remettre en place. Le chef de chantier mesure l’auvent qui a 14 pieds 5 pouces sur 7 pieds 5 pouces.

(f° 53) Dienstags den 19. Septembris 1752 – Joh: Jacob Fuchs
Johann Joh: Jacob Fuchs der Knöpffmacher Zeigt an, daß er das Wetterdach an seinem Hauß auf dem Schneidergraben welches Keinem Zinß Unterworffen, dermahlen Hinweg Zuthun willens, Mgh. ersuchend, jhme das Recht, solches mit der Zeit, wann er es nöhig haben würde, wieder auff zumachen, Vorzubehalten, nach des Werckmeisters genomenen Meß, ist selbiges 14 schuhe 5 Zoll Lang und 7. schuhe 5. Zoll breit. Erkannt Willfahrt.

1803, AMS cote 283 MW 339
Règlement sur les tuyaux de poêle donnant dans la rue

Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur les rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(Lettre du 6 9.bre 1812) Etat des tuyaux dans le troisième arrondissement
Princeps, Rubanier, fossé des Tailleurs 1, (nombre de tuyaux) 1

1812, AMS cote 283 MW 342
Nouvel alignement

Le 17 avril 1812, Alignement de la rue Merciere – Vu la demande du Sr Weiss propriétaire de la maison rue Merciere N° 10 Aux fins de lui faire tracer l’alignement pour la reconstruction de sadite maison et de celle au fossé des tailleurs y attenante, Le plan d’alignement de lad. rue et d’une partie du fossé des tailleurs, que l’alignement pour la reconstruction des maisons de la rue Merciere a demolir pour l’élargissement de la rue ainsi que celle du petitionnaire (…) arête que les propriétaires desd. maisons sont autorisés de reconstruire leurs dtes. maisons à charge par eux et cela sous peine de démolition de le porter dans l’alignement tracé par l’architecte de la ville, avec defense de pratiquer une avance ou une saillie quelconque à la nouvelle façade ou de poser des marches en saillie sur la rue

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une échoppe dallée en pierre, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée deux petites échoppes, un vestibule où se trouve le fourneau à lessive, une cave voûtée le premier et le deuxième étage se composent de poêles, chambres, cuisines et vestibule, le comble est en mauvais état, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 10 / 10
Weis
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 90 case 4

Weiss Jean Rodolphe, veuve R. mercière N° 9

O 240, maison, sol, rue Mercière
Contenance : 0,85
Revenu total : 306,44 (306 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 283 case 2

Weiss Jean Rudolphe veuve
1875 Adam Michel, Specereihändler & Luise Caroline Diehl Eheleute Straßburg
97/98 Müller Eugen Eduard, Specereihändler

O 240, maison, sol, Rue mercière 3
Contenance : 0,85
Revenu total : 306,44 (306 et 0,44)
Folio de provenance : (90)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 23

Cadastre allemand, registre p. case

Parcelle, section, n° – autrefois O 240
Canton : Krämer Gasse Hs. N° 3 – Rue mercière
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 3400 – 5000
Remarques :

(Propriétaire), compte 874
Müller Eugen Eduard
1913 Müller Eugen Eduard Rentner u. Ehefr. Clement. geb. Oswald
1936 Muller Emma
(3043)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (165) Rue du fossé des Tailleurs

1
Prop. La Dame veuve Daudet
Loc. Lang, Henri, négociant – Marchands
Loc. Hugard, chambr, négociant – Idem
Loc. Dorange, Joseph, marchand de tabac – Idem

Canton VI, (167) Rue Mercieres

10
Maison de fuchs donnant sur le fossé des tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 165 des Tailleurs

1
Prop. Daudet D° Veuve
Loc. Lang, Henry, Negociant – Miroir
Loc. Hugard, chambr, Negociant – Miroir
Loc. Dorange, Joseph, Marchand de tabac – Miroir

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krämergasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 3
Müller, Spezereihdl. E 01
Laugel, Wwe. 3
Guth, Näherin. 2
Kercher, Buchhalter 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 287)

Rue Mercière 8 (dossier I, 1865-1989)

L’épicier Adam, locataire, fait modifier en 1866 quatre devantures en maçonnerie. Il fait poser une devanture en bois sur le socle en pierre en 1875. L’épicier Michel Adam, propriétaire, fait raccorder la maison aux canalisations en 1886. Le sieur Ulrich aménage en 1930 un local du rez-de-chaussée en restaurant. Le propriétaire Edouard Müller fait convertir en 1933 un magasin en brasserie sous la direction de l’architecte Georges Kreiss en rétablissant les arcades. La Commission des Beaux-Arts souhaite que les grilles en fer forgé soient conservées dans les arcs. Les cabinets d’aisance se trouveront par exception au sous-sol. La Brasserie Mutzig fait exploiter l’enseigne Au Cardinal par René Heitz (1940). Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement les logements voisins de la maison sise Fossé des Tailleurs. René Heitz fait poser en 1958 trois stores qu’il retire à son départ en 1961. Emma Muller vend l’immeuble en 1961 à la société Hycopharm. Pierre Coti charge en 1961 l’entreprise Botra de transformer les locaux pour y établir le snack-bar Le Wagram (salle de restaurant au rez-de-chaussée et salle à manger au premier étage). Pierre Coti céde le fonds à Suzanne Metzger en 1971.

Sommaire
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé au nom du locataire Weiss et du propriétaire Princeps de faire une prise pour environ deux becs.
  • 1866 – Le sieur Suss demande au nom du locataire Adam l’autorisation de modifier quatre devantures en maçonnerie (deux rue Mercière et deux Fossé des Tailleurs), de peindre le rez-de-chaussée et de poser des tuyaux de descente. – L’agent voyer note que les façades sans avance sont dans l’alignement. La largeur de la rue Mercière est de 10 mètres, celle du Fossé des Tailleurs de 6,50 mètres.
  • 1875 – Le menuisier Baldner demande au nom de l’épicier Adam l’autorisation de poser une devanture en bois sur le socle en pierre au 3, rue Mercière – L’agent voyer fait un rapport comparable au précédent.
  • 1884 – Le marie enjoint l’épicier Michel Adam de faire ravaler la façade rue Mercière. Le propriétaire demande un report en arguant que le ravalement remontant à seulement 1879 lui a coûté 960 marks – Le maire accorde un an de délai
    1886 (janvier) – Nouvelle injonction
    1886 (février) – L’entrepreneur P. Matter (15, rue Kageneck) demande au nom du propriétaire l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Autorisation – Rapport de Nebelung – Travaux terminés, juillet 1886 – Dessin de l’égout Fossé des Tailleurs
  • 1894 – Un incendie s’est déclaré au sous-sol chez l’épicier Müller en endommageant quelques paniers de bouteilles d’alcool.
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Weiss l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation – Travaux terminés mai 1896
  • 1897 – Le maire enjoint Edouard Müller de faire ravaler la façade rue Mercière. Le maire accorde un an de délai
    1898 – Le peintre en bâtiment Charles Nussbaum (3, rue des Pucelles) demande au nom du propriétaire Edouard Müller l’autorisation de peindre les façades à l’huile – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Ratification par le commissaire de police – Travaux terminés, avril 1898
  • 1898 – Le maire relève que le commerçant Müller a fait poser sans autorisation une enseigne à l’angle des rues. – Demande de poser un panneau publicitaire pour les conserves Maggi – Autorisation
  • 1903 – Le peintre en bâtiment Charles Nussbaum demande au commissaire de police au nom du propriétaire Müller l’autorisation de poser un échafaudage rue Mercière et Fossé des Tailleurs. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le maire enjoint Edouard Müller de faire ravaler la façade rue Mercière. Le propriétaire fait remarquer qu’il a fait peindre la façade à l’huile en 1903 et refait le rez-de-chaussée l’année précédente. Le maire accorde un an de délai. Travaux terminés, octobre 1908
    1908 – Le peintre Th. Rutherd (24, rue d’Or) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1908. Le peintre règle les droits pour avoir posé un échafaudage pendant trois semaines
  • 1909 – Le maître ferblantier Robert Kratzsch (1, Fossé des Tailleurs) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (70 sur 50 centimètres). Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1909
  • 1912 (octobre) – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Oscar Hauser demande l’autorisation de poser trois enseignes plates sur verre.
    1912 (décembre) – La Police du Bâtiment constate qu’Oscar Hauser a posé sans autorisation deux enseignes sur verre – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Toutes les enseignes sont posées, juillet 1913
    L’architecte municipal autorise la société Othon Quantz (rue Sainte-Thérèse au Neudorf) à poser deux enseignes sur verre au 3, rue Mercière
  • Commission des logements militaires, 1915 (Propriétaire, Müller, demeurant 24, boulevard d’Anvers). Remarques en six points – Travaux terminés, novembre 1915
  • 1919 – Le propriétaire Müller (demeurant 3, place au Sable) et l’entrepreneur Charles Nadler demandent au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade en posant un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire.
  • 1929 – P. Kœssler et P. Kuntz (1, rue du Maréchal Foch) refusent de régler les droits d’enseigne pour 1928
  • 1929 – Dossier ouvert après un courrier du préfet. Le sieur Ulrich demande l’autorisation d’ouvrir un restaurant. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler si les transformations suivent les plans fournis
    1929 – L’entreprise de construction Maulbecker Frères (5, rue Martin au Neudorf) énumère les travaux à faire. La Police du Bâtiment autorise par exception que la cuisine soit transférée au sous-sol pour éviter de déclasser un logement au premier étage.
    Les travaux commencés en avril 1930 sont terminés en mai.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Edouard Irrmann a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 3, rue Mercière – Demande – Autorisation
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que la pension de famille Marion a posé sans autorisation une enseigne lumineuse au 3, rue Mercière – Autorisation accordée à Mme Perlembou
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Alfred Jung a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 3, rue Mercière – Demande – Autorisation
  • 1933 – Edouard Müller (3, quai au Sable) demande l’autorisation de convertir un magasin en brasserie sous la direction de l’architecte Georges Kreiss (9, rue de Rosheim). « La façade sera entièrement rétablie selon les prescriptions de la Commission d’art, particulièrement les arcades seront reconstituées en entier pour redonner à l’immeuble son caractère ancien. ». La Commission des Beaux-Arts souhaite que les demandes d’enseigne lui soient soumises et que les grilles en fer forgé dans les arcs soient conservées. – Autorisation de transformer le sous-sol, le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment pour y installer un restaurant. Les cabinets d’aisance se trouveront par exception au sous-sol. – Dessins (élévations, plans des différents niveaux, coupes – Plan de la transformation de l’immeuble n° 3 rue Mercière pour la brasserie Mutzig, échelle 1/50)
    La plâtrerie est terminée, les piliers de la façade sont entaillés pour recevoir un revêtement imitant la pierre (mai 1933). La réception finale a lieu le 14 juin 1933
    1933 – La société Dentzer et Gramling demande au nom de la Brasserie Mutzig l’autorisation de poser une enseigne au néon (Au Cardinal). Dessin de l’enseigne au-dessus de la porte d’entrée
    1933 – Les établissements Ott Frères (1. quai des Bateliers) demandent l’autorisation de poser une lanterne. La Commission des Beaux-Arts oppose un refus, aucune enseigne de ce genre n’étant autorisée rue Mercière.
    1933 – L’entrepreneur F. Comment et les Frères Maulbecker sont autorisés à entreposer des matériaux sur la voie publique
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que Charles Sand (troisième étage) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les n° 3 et 6 rue Mercière – Demande – Accord
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande à R. Heitz d’enlever deux enseignes sur verre de part et d’autre de l’entrée du restaurant Au Cardinal (zum Kardinal) – Les enseignes sont retirées, janvier 1941
  • 1943 – La Brasserie Mutzig prie la Police du Bâtiment d’encaisser les droits d’enseigne auprès du propriétaire, Emma Müller (5, quai au Sable) comme le stipule le nouveau règlement. La Brasserie reçoit néanmoins notification des droits pour l’année 1943.
    1943 – La Brasserie Mutzig demande que R. Bingolf (11, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) soit autorisé à faire une inscription – L’inscription est terminée, décembre 1943.
  • 1945 – Emma Müller demande à la Police du Bâtiment de vérifier l’état des logements aux deuxième et troisième étages que les locataires déclarent inhabitables tout en continuant de les occuper, suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui a endommagé le bâtiment voisin Fossé des Tailleurs – La Police du Bâtiment déclare que les légers dégâts au plafond ne sauraient rendre les logements inhabitables.
  • 1951 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’enseigne lumineuse que Frédéric Andlauer (installations électriques,140, Grand rue) a l’intention de poser au restaurant Au Cardinal en remplacement de l’ancienne, mais défavorable à l’enseigne Bières de Mutzig sur la grille de l’arcade. – Dessin sur calque – Autorisation
  • 1952 – Le maire déclare à l’inspecteur départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qu’il n’a pas d’objection à formuler contre le projet. L’entreprise Kelbel (rue du Ballon au Neudorf) a réalisé en 1951 la mise hors eau. – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un permis de construire – La Police du Bâtiment constate en 1954 que les seuls travaux sont des rénovations intérieures pour lesquels la Police du Bâtiment n’est pas compétente.
  • 1955 – Le restaurant Au Cardinal demande l’autorisation de poser un parasol au-dessus des tables du trottoir par temps ensoleillé. – L’autorisation est donnée verbalement
  • 1955 – Emma Muller est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1958 – René Heitz (Brasserie restaurant Au Cardinal) demande l’autorisation de poser trois stores à 2,20 mètres du sol, en saillie de 70 centimètres – Autorisation – Les stores sont en place, mai 1958
    1959 – La Police du Bâtiment constate que la Brasserie Mutzig a fait poser trois enseignes sur trois lambrequins – Demande – Autorisation
  • 1960 – Le maire demande à Emma Muller (propriétaire, demeurant 5, quai au Sable) de faire ravaler les façades. La Chambre syndicale des propriétaires répond que le dernier ravalement a eu lieu en 1958, factures à l’appui.
  • 1961 – René Heitz (rue Adam Strobel à la Meinau) informe la Police du Bâtiment qu’il n’est plus propriétaire du restaurant Au Cardinal et qu’il a fait retirer les stores.
    1961 – Le locataire Pierre Coti (8, rue des Francs-Bourgeois – propriétaire, société Hycopharm, 3, rue Volney à Paris II°) charge l’entreprise Botra de transformer les locaux pour y établir le snack-bar Le Wagram – Plan cadastral – Dessin sur lequel l’enseigne le Wagram se trouve au-dessus du bandeau
    1961 – L’entreprise Botra (agencement de magasins, 14, rue Zink au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1961 – Devis descriptif (baies munies de cadres métalliques) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire
    Travaux en cours (novembre 1961). La Police du Bâtiment demande que les portes s’ouvrent vers l’extérieur et non vers l’intérieur. Les travaux sont terminés, les locaux ouverts au public (décembre 1961)
    1961 (juillet) – Enquête établissant la conformité des locaux (salle de restaurant 47 m², salle à manger au premier étage 29 m², cuisine, toilettes) Il faudra repeindre les deux salles
    1961 (septembre) Le préfet autorise Pierre Coti qui a acquis le fonds de commerce le 26 août 1961 à exploiter le débit de boissons sis 3, rue Mercière
    1961 (décembre) – La Police du Bâtiment constate, les travaux étant terminés, que les locaux sont conformes aux prescriptions.
    1961 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que Pierre Coti a fait poser sans autorisation une enseigne au néon en lettres détachées – L’entreprise Botra dépose une demande – Autorisation
    1962 – La Brasserie Mutzig demande l’autorisation de poser deux enseignes (Bières Mutzig) de part et d’autre de l’enseigne Le Wagram – Montage photographique – L’architecte des Bâtiments de France pose des conditions (les lettres ne pourront être gothiques, les panneaux publicitaires devront être retirés)
    1962 – La Brasserie Mutzig retourne un avis de paiement pour un puits de descente, la vente de l’immeuble par Emma Muller en 1961 à la société Hycopharm ayant résilié son bail.
    1963 – Un courrier non signé à la Division VIII intercède en faveur de Pierre Coti pour que sa terrasse puisse occuper 60 centimètres au lieu des 40 réglementaires.
  • 1967 – Le notaire François Lotz (à Pfaffenhoffen) demande un certificat d’urbanisme – Instruction de la demande puis réponse
  • 1970 – Pierre Coti règle ses droits en défalquant ceux des stores qu’il déclare inutilisables. La Police du Bâtiment constate qu’ils sont toujours en place et qu’ils sont bloqués dans les devantures
  • 1971 (mars) – Le préfet demande une enquête de conformité avant d’autoriser Suzanne Metzger née Lix à exploiter le débit de boissons Le Wagram – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler (salle de restaurant, petite salle, cuisine, toilettes)
    1971 (mars) Pierre Coti informe la préfecture qu’il a cédé son fonds à Suzanne Metzger
    1971 (mai) – Le préfet accorde l’autorisation à Suzanne Metzger
    1971 (mai) – La brasserie Rœmer de Pfaffenhoffen demande l’autorisation de poser une enseigne Le Wagram – Bières Rœmer d’Alsace – Maquette – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées – Les enseignes sont posées, septembre 1971
  • 1972 – Les établissements Caspar (rue des Carmes au Neudorf) demandent au nom de Mme Mertz l’autorisation de poser un store à bras invisibles – Dessin (le store s’étend au-dessus des six arcades rue Mercière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1976 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au store que Mme Mertz (restaurant le Wagram) a l’intention de poser – Autorisation – Dessin (élévation) – Le store est posé, mai 1976
    1976 (mai) Suzanne Mertz demande l’autorisation de déplacer l’enseigne Le Wagram du premier au deuxième étage – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est déplacée, octobre 1976
  • 1981 – Roger Fassel (rue de la Bourgogne à Erstein) est autorisé à poser une benne à ordures devant le 3, rue Mercière
    1983 – Les établissements Lucien Walter de Mundolsheim demandent l’autorisation de fournir une toile pour remplacer celle du store – Echantillon – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La toile prévue n’étant plus fabriquée, le pétitionnaire propose d’autres coloris
    1983 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Wagram a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – La Police du Bâtiment demande que les lampes soient déposées – Le maire demande à l’architecte des Bâtiments de France d’engager des poursuites – Courrier au procureur de la République, décembre 1983 – Le maire informe en janvier 1984 l’architecte des Bâtiments de France que la contrevenante a retiré les objets litigieux – L’affaire judiciaire est interrompue.
  • 1987 – Le restaurant Le Wagram demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Maquette, photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (les inscriptions ne s’intègrent pas aux façade, la publicité est interdite aux abords des monuments historiques)
  • 1989 – L’entreprise André Kocher (rue du Général de Gaulle à Duttlenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    1989 – La société Ambiance Déco (rue Mozart à Souffelweyersheim) demande l’autorisation de poser trois enseignes – Maquette, élévation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1989

Relevé d’actes

Wolffgang Haan vend au nom de sa mère Gertrude Haan, veuve du receveur Michel Haan, au marchand Gaspard Emmerich une maison et quatre échoppes à l’angle de la rue Mercière et du Fossé des Tailleurs ainsi que deux maisons rue de l’Hôpital

1601 (vt spâ [30.t Martÿ]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 146
Erschienen herr Wolffgang Haan burger alls beuelch v. gewalthaber der Erbaren Fr. Gertrudten Stieren Wÿland herrn Michel haanen Schaffner der herren der vicarien d. Chors hoherstifft & selig witwe seiner lieb. Mutter (hatt verkaufft)
herrn hanns Caspar Emmerich, gewerbßmann burger alhie Zu S.
Namlich huß, hoffstatt v hoffl.Samt vieren Kremgäden Inn Kremergaß v. einen Kremp stand dabeÿ auch Zwen Bögen vff dem Schnyder grab. m. all and. Ir gebeu geleg. In der S S vff dem Schnyder grab. vff einersyt ein eck der Kremergaß gegen dem Spittel geßlin, andersÿt (-) des Gewichtstechers selig witwe stoßend hind. Zum theÿl vff die Behaußung h. Christoffell Schären Jetzund. Zustendig.
Dauon gend 10 pfund pfenning gelts vff Johannis v Wÿhenachten sollen dem mehren Spittal, Sie seÿen Ewig mit geld od. Münß abzuloß. wie sich solche Inn dem damalen vffgerichten hauptbrieff bestünden wer alß hatts der Kheuffer vber sich genommen. Mehr ij lb ij ß vff dem Zwölfft tag Martÿ albösig mit 100 guldin SW wÿland Martin lamerlends* Notarÿ selig. erben. Item ein lb iiij ß d vff Johannis Baptistæ mit 2 snd gelt SW dem großen gemeyn Almusen. Item ij lb ij ß w vff den xiij Julÿ widerkheuffig mit 100 guldin SW herrn Antoni Gubelier. Item ein lb ein ß vff dem heyllig Wyhnacht tag Jacob Delden dem Tuchhändler ablosig m. ij C s SW. Item ein lb ein ß vff d. xxix Septembris widerkheuffig mit ij C g SW h. Christophel Zeyßolff H Zu S Margreten V Agneß selig erben. Item xv lb xv ß vff Johannis Baptistæ Stnd Zu hauptgut vj C SW Balthasar Bischoff dem glaßer. Mehr verhafftet für ein C lb gl SW davon vff Johannis Baptistæ (…)
Item Zweÿ heuser nebenteind. vnd. einem Tach mit Ir hoffestatten V hefflin auch Stallung v kremgadlin m deren gebau In d. S S Inn Spittelgeßlin, einseÿt Caspar Rech gurtlern, anderseÿt (-) stoßend hinden vff d. olbergrien geg. diebold Branden thuchhandler behausung, Davon gend Insonderheit xxj lb d glt vff den 8. Maÿ wid.kheuffig mit 800 guld. SW dem mehr. Spittal Zu S.
So gnd von vorgestel. heüßer hoffestatt hoffell v Crom gaden So vff dem Schnÿder graben V im Spittal gesslin geleg. samthafft xvii lb xv ß gelts d Zwelfften Novembris ablosig in (…) der Khauff vber solche beschwerd für iij C lxx lb d
[in margine :] der Khauff vber die x lb d glts d. Spittal dafür kein hupgutt gehen sonst für ledig eÿg. v. 2500 lb d beschwerd. Inn hauptgutt 2130. lb

Originaire de Francfort, Gaspard Emmerich achète le droit de bourgeoisie le 18 octobre 1597
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 610
Johann Caspar Emmerich von Franckfurt d. handelßmann khaufft das Burgerrecht, mit beÿstandt Jörg Hartschützen des Schneids vnd will Zum Spiegel diehnen. Act. den 18. Octob: 97.

Il épouse en 1600 Catherine Kutsch, fille d’un vigneron de « Derscheren »
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 48-v n° 8)
1600. den 21. Aprilis seind elich eingesegnet word. Hans Caspar Emmerich von Franckfort d. Handelsman vnd Jungfrau Catharina Kutschin, weiland Matthes Kutschen des Rebmans vnd Burgers selig. Zu Derscheren nachgelaßene dochter (i 56)

Gaspard Emmerich loue une échoppe au marchand Jean Werbeck

1611 (letzten tag Augusti), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 301
(Inchoat. fo: 303.) Erschienen hanns Werbeck handelßman
hatt in gegensein hanns Caspar Emerichs
bekhant das er Ime vnd seine erben Vier Jar lang so vff Johannis Baptistæ nechst verschynen angefangen von gedachtem hans Caspar Emerich Einen Gaden vnden seiner Behausung Inn der S S Inn Kremergaßen einsyt hanns Brunner andersyt hanns Felber V hans Claußen beÿden gemeynern gelegen Guchtenn für ein Jährlichen Zinß Nemlich 22 guldin zu xv batzen

Gaspard Emmerich demande aux Quinze le droit de signer une lettre de change pour satisfaire ses créanciers auxquels il doit 100 florins comme le lui a promis feu le préteur Henri Prechter. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés en chef du change
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 110-v) Sambstag den 9. Maÿ – Hannß Caspar Emmerich. Wechselschuld
Hannß Caspar Emmerich erscheint, vnd vbergibt durch Lt. Bittlingern ein fernere Unterthänige Supplication, so Verleßen. Referirt sich darinnen vff ein andere Supplication, beneben einer Vergleichung, Welche er vor einem Jar Weÿland Hrn Stettmeister Heinrich Prechtern seeligen alß Oberwechßelherrn verreicht, darinnen er versprochen, Jährlichen seinen samptlichen Creditoren 100. fl Zuerlegen, des Verhoffens, es solte dem Wechsell erlaubt worden sein, solches zu vnderschreiben, Weÿl es aber bißler verpliben Alß thue er nochmahlen vmb gnediger Willfahrung angedeüter Subscription Vnderthänig pitten, Vnd zu desto schleinigerer erlangung dessen, seÿ er vrbietig, gemeiner Statt oder dem Wechßel Jährlichen, vnd demselben an statt d. verwilligten Jerlichen 100. fl Jedes Jars 80 fl. halb vff Johannis Baptistæ Vnnd halb vff Weÿhenachten abzurichten. Darbeÿ d. sein haußfrauw auch das Irige thut, ohn deren hülff er solch erbieten nimmermehr thun Köndt, vnnd künfftig der wechsell vollkommenlich würde befriediget werden, dieweÿl in dem accord in specie gemelt, d. seine erben nach seinem todt, solche Ziehl continuiren sollen, allein solt mann Ime die Interesse nachlassen &.
Erkant. die Oberen wechßelherren sollens bedencken, B. Mr.

Gaspard Emmerich hypothèque au profit de Daniel Bitto la maison, ses quatre échoppes, son étal et ses deux arcades vers le Fossé des Tailleurs

1613 (xxvij Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 297-v
(Inchoat. fol: 305.) Erschienen Ist Vnßer burger h. hannß Caspar Emmrich
hatt in gegensein herrn Daniel Bÿdo – schuldig sein 900 guldin zu 15 batzen (…) vnd ane Ine nach abgang Golg Bydo sein Daniel Bydo vatters selig vatter seligen Erblichen khommen
dafür Vnderpfand sein huß V hoffestatt Sampt vier Krem gäden vnd einem Krem Stand mit all Iren gebeu geleg. In der S. S. Inn Kremergaß Auch Zweÿen Bögen vff dem Schnÿder graben vff einseÿt ein Eck ane Kremer gaß, anderseÿt Caspar Schrepffler Notario stoßend hinden Zum theil vff den Olmer graben Vnd Zum theil ein Behausung hannß Storcken zuständig, dauon gend uide in plo. 601. fo. 155. Vnd sind 400 lb dem Spittel bezalen So gend auch dauon xviij lb xv ß d gelts abloßig mit iij C xxxv lb d denen Frauwen Inn d. Samblung Zum thurn So dann x lb d gelts widerkheuffig mit ij C lb d Fr.Gertruden Stieren Michell hanen witwe seligen erben

Gaspard Emmerich loue pour deux ans deux arcades à Frédéric Kauffmann de Metz lors des foires

1617 (ut spâ [xiij. Jenner]), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 13-v
(Inchoat. fo: 8) Erschÿnen herr Friderich Khauffman von Metz
hatt in gegensein herr hanns Caspar Emerichs
bekhant das er Ime vnd seinen erben Zwey Jar lang Johannis Baptiste nechstkhünfftig ane Zustehen Zwen Bogen vnder sein herrn Caspar Emerichs Behaußung Inn der S S Inn Cremer gaß einseÿt Balthasar Ludwig Künast handelßmann anderseÿt neben dem Verleÿher selbs, Mehr Zween Bögen Vier Straßburger Johannis vnd wÿhenacht Messen so lang dießelbe weren Zuge*en vndt Zunußen Jede mess für vnd vmb 16 gulden Zu xv batzen


Gaspard Emmerich rembourse à l’Hôpital pour lequel agit son receveur un cens emphytéotique de 7 livres d’après deux actes de 1421 et 1422 et trois livres d’après un acte de 1436

1629 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 341
Erschienen Herr Joseph Arhard alß Schaffner deß Mehrern Spitahls,
hatt in gegensein herren Johann Jacob Meÿers herren hanß Adolph Grünenwald, herrn Samuel Hugwarten, Alß verordnetere dreÿer An der St. St. Müntzen vnd herrn Johann Paul Reichardten alß Schreiber daselbsten, mit sonderbahrem vorhergehenden Consens, wißen und verwilligen der Gestrengen, Edlen Ehrenvesten fromen vnd wolweisen heren Bernharden von Kageneck, H Daniel Ringlers, Alt Stett: und ameister: vnd herrn Sebastian Schalcken XV.ers alß Pflegern besagts Spitals der Müntzen Käufflichen Cedirt vnd vbergeben, wie dann sie die herren dreÿer auch in namen gemeiner St. St. auß befelch der auch Gestreng, Edlen Ehrenuesten from vnd wolweisen herren Clauß Ludwig Wormbßers Stettmeisters vnd herrn Jacob Schillings fünffzeheners alß Oberer Müntzherren angenommen,
7 pfund pfenning Erblehens Zinß, so Jars vf Johannis Bapt: vnd weÿhenachten, H Hanß Caspar Emmerich der handelsmann alhie, vermög eines latinischen mit deß Bischofflichen hoffs anhangendem Insigel verwahrten vnd den 14. Cal: Januarÿ Anno 1421. wie auch den 18. Cal: Februarÿ Anno 1422. datirten brieff dardurch dreÿ Transfix gezogen, von vff vnd Abe seiner alhie Inn der Krämer gaßen gelegenen behaußung
So dann dreÿ pfundt d St. ewigs Zinses, so bemelter Emerich auch von, vff vnd abe erstbesagter behausung Jährlich vff vorangezogene beede termin Zureichen schuldig nach besag eines pergamentin Latinischen brieffs mit vorgedachts hoffs Insigel datirt 2. Non: Decembris Anno 1436. – umb 204 pfund

Gaspard Emmerich verse au tonnelier Abraham Pfitzer au nom de sa femme Barbe Leubrand un supplément à la somme versée en 1623 d’après une obligation de 1530 pour cause de lésion

1629 (10. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 626
Erschienen h hanß Caspar Emerich der handelsman, burger Zu St. An einem,
So dann Abraham Pfitzer der küeffer Alß Ehevogt Barbara Lewbrandin Am 2. theil
Zeigten an, demnach er H Emerich die 100. fl. St. w. capital so er vermög eines vorm Ers. Kleinen Rhat den 12. Martÿ A° 1530. vfgerichten brieffs Järlich vff (-) mit 2. lb. 2 ß d von vff vnd Abe seiner behausung alhie inn Krämergaß gelegen V.zinßt den 16. Jan: 1623. in damahligen hohen gelt abgelegt, Alß heten sie sich mit einand. güetlich. v.glich. daß Er Emerich ihme h Pfitzer an gutem ietzig. Zeit gäng und gibig. gelt 50 fl. St. w. nachzutragen (…)
Dabeÿ gewesen H Israel Hammerlin goldarbeiter alß vogt Abraham Lewbrandts obgenter Barbaræ Bruder

Gaspard Emmerich est autorisé de vendre du vin hors de la ville. Les préposés en chef de l’accise souhaitent que les marchands sollicitent à l’avenir une autorisation préalable
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 27-v) Mittw. den 12. Februarÿ – Wein verkauff aus der Statt. Caspar Emmerich.
H. Stemler alß Ober Vngeltherr proponirt, Es hetten nun beÿ ettlich tagen verschiedene burger sich beÿ Ihme angemeldet, welche wein auß der Statt zu schicken oder auch Zu verkauffen begehren, vornehmlich Caspar Emmerich der handelßmann, welcher 6. fuder gegen röth nacher hagenaw verhandlen wolte, stellt, weßen man sich im ungelt in solchen fällen zu verhalten ? Ward berichtet, das dießer Emmerich ein starcke Summ wein beÿ einander, daher Erkandt Ihme für dißmal Zu willfahren, damit man aber ins künfftig in dergleichen begehren desto beßer sprechen möge, were gut, daß erkundigung eingezogen würde, was wol auch beÿ den weinhändlern hin vnnd wider in vorrath zu befinden.

Wolffgang Grünwald cède au marchand Jean Richshoffer deux capitaux dont un garanti sur la maison de Gaspard Emmerich d’après un acte de 1539

1640 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 235-v
Erschienen H Wolffgang Grüenwald burger Zu St.
hatt in gegensein H Johann Reichshofers deß handelßmanns Auch burgers alhie für sich selbsten und innamen seiner Mueter Susannæ Catharinæ weÿl. H. Johann Reichshofers Alten groß. Raths Verwanth see: wittiben (800 fl. schuldig seÿe)
Einen fünften theil ihme Cedenten für vngetheilt gebürend an Ein Vordern und Hindern hauß, hoffstäten, höffen, Brunn, vnd Allen andern ihren gebäwen & alhie in der Ketengaß, einseit neben den Edlen von Rohtleben Zum theil und Zum theil neben Peter Müllers deß schreiners see. wittib, 2.seit neben hanß Carlen Zornen dem Weinhändlern theils und theils neben dem Kippenheimer hoff und weÿ: Friderich von Gottesheim see wittiben, hind. vff die Trusengaß stoßend gelegen, daran die vberige vier fünffte theil sein Cedenten geschwisterd. zuständig,
ferner hat Er Grüenwaldt und sein haußfr. Susannæ Couelierin mit beÿstand Anthoni Spachen deß Schneiders und Friderich He(i)d. (…) cedirt 100 fl. hauptg. St. w. so weÿl. hannß Caspar Emerichen deß eltern seel. wittib Jährlich vff Margarethæ mit 4. fl. wehr. laut eines und. deß Bischofflichen hoffs Insigel 2. Idus Julÿ Anno 1539. durch Notm. Sebastian Schmid vffherichteten Brieff, von vff vnd Abe ihrem hauß alhie in der Crämergaß Zuuerzinsen schuldig

Le marchand Michel Emmerich cède au cordonnier Philippe Meyer un capital provenant de la succession de sa mère Catherine Kutsch d’après un registre de partage dressé par le notaire Henri Geyer en 1646

1649 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 59
Erschienen M Michael Emmerich der handelßmann
hatt in gegensein Philipß Meÿers deß Schuhmachers
50 lib Capital sampt davon hinderständig. Zinnß, so ihme Emmerich vermög der am 7. 7.br. a° 1642 in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung und deß über weÿl. Fr. Catharinä Kutschin Emmericherischer Wittibin seiner Muter Verlassenschafft seel. in a° 1646. durch nunmehr auch weÿl. H Henrich Geÿern den Notarium seel. für ihne H Emerich gefertigt. Theilregisters fol. 59. fac. 2. vff Weÿl. Carl Betz. deß Pulvermachers seel. Behaußung ienseit der Schindbruckh geleg. gebühren

La maison revient au fils de Gaspard Emmerich et de Catherine Kutsch, Michel Emmerich qui épouse en 1637 Barbe Lienhard, fille du marchand Gauthier Lienhard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. Gaspard Emmerich promet à son fils et à sa bru de les entretenir une année durant. Michel Emmerich devra tenir l’échoppe qu’il conservera à la mort de son père.

Eheberedungs Copeÿ – (…) zwischen des Ehrenvesten Vndt Vornehmen Herrn Johann Caspar Emmerich, handelßmanns Vnndt burgers in Alhieger des H. Reichs Freÿen Statt Straßburg, eheleiblichem Sohne, dem Ehren Vnndt fürgeachten Herrn Michael Emmerichen ahne einem,
Ahm Andern theÿl aber deß auch Ehrenvesten Vnndt Vornehmen herrn Walther Lienhardt, handelsmanns vndt Burgers alhie ehelichen dochter, der Ehren: Vndt Viel tugendtreÿchen Jungfrauwen Barbara Lienhardtin (…) Solchem nach vnndt Zuem Andern So hatt des herrn hochzeiters geliebter Herr Vatter sich freÿwillig vndt Vätterlich dahien erbotten, erstbesagtem seinem Sohne Zu einem heürath gueth 1000 gulden in derselben Zue 15. batzen oder 60 Creützer geechnet, Zuegeben Vndt Zuelüffern, darnebens denselbigen sambt seiner lieben hochzeiterin Vnd Künfftigen Haußfrawen, ein gantzes Jahr über, von Ihrem Christlichem Kirchengang ahnzurechnen Zum sein des Vatters Kost vndt wohnung freÿ Zuhaben Vndt auffzunehmen, doch solle um solcher Jahrs frist, der Sohn Schuldig sein, wie er Zuvor inn seinem ledigen Standt auch gethan hatt, deß Vatters Gaden inn getrewe obsicht Zunehmen Vnndt mit Allem fleiß vorzustehen, darfür der Vatter nach verfließung erstgesetzter Jahrs frist, Ihme dem Sohn Zue einer recompens nicht allein 100 gulden zur 15 batzen eÿgenthümblich Zugeben, sondern auch sein des Sohns obbenambstes heurath gueth der 1000 gulden, welches im Gewerb ahngelegt verbleiben soll, mitt 50 gulden Jährlich Zue verzinßen bewilligt vndt Versprochen, Alles zue dem Wohlgemeintem Zweck vnndt ende, damitt er der Sohn nach seiner beeder lieben Elttern, nach Gottes Willen vber Kurtz oder lang Künfftig ervolgendem tödtlichem Abgang inn solcher Behaußung vndt Gewerb sein eÿgenthümblich verpleiben, Wohn vndt Nahrung haben vnndt behalten möge. (…)
So beschehen in Wohlermeltter Statt Straßburg Sambstags den 5.t Augstmonats Im Jahr Christi Jesu 1637

Mariage, cathédrale (luth. p. 400)
1637. Dominica VI. Trin. 27. Aug. Michael Emmerich der Handels Mann h. Hans Caspar Emmerich des Handelsmanns sohn Vndt J. Barbara h. Walter Leonhardts tochter, eingesegnet Mont. 4. 7.bris (i 205)

Michel Emmerich meurt en octobre 1661 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison dont plusieurs titres sont cités. La masse propre à la veuve s’élève à 296 livres, celle des héritiers à 1 233 livres. L’actif de la communauté est de 6 267 livres, le passif de 1 677 livres.

1662 (3.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 3
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenvest vndt vorgeachte Herr Michael Emerich, handelßmann vndt Burger alhie, welcher Dienstags den 15. 8.bris Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer welt tödtl. hinscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche durch die Ehren vndt viel tugendsame Fraw Barbaram Lienhardin sein hinderlaßene wittib mitt hülff vndt beÿstandt deß auch Ehrenvest vndt vorgeachten herrn Bernhard Leÿdeckers deß Jüngern, Weÿß Leinwathhändlers vndt burgers alhie, Ihres geschwornen Vogts, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren vndt viel tugendsammen frawen Maria Barbara Emmerichin, deß Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Wolffgang Lochmanns, auch handelßmanns, vndt Burgers alhie ehelicher haußfrauw, weilen derselbe aber vereÿst mit beÿstandt deß Ehrenvest vndt vorgeachten herrn Christoph Abri, gleichergestalt handelßmanns vnd Burgers alhie, mehr deß Ehren vorgeachten vndt Kunstreichen herrn Johann Theobaldt Kistnersn Barbierers vndt wundtartztes Burgers alhier, als Johann Michaels, Annæ Catharinæn Johann Caspars vndt Mariä Salomeen geschwornen Vogts, alle 5. geschwüsterdt, Vndt deß ietz abgeleibten Herren seel. mit obehrenernandter seiner hinderplibenen Wittwen ehelich erzeugter Kind. vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben (…) So beschehen vndt angefangen auff Montag cen 3.ten Februarÿ A° 1662.

Eheberedungs Copeÿ (…)
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg in d. Krämergaßen gelegenen behausung, so auch in dieße Nahrung gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der Andern bühn, Auff der newen Büehnen, Vor der Bühnen, Inn der schwartz Thüech Cammer, Inn der Cammer A, Inn der newen stub, Vor dießer stub, Inn der Cammer B, Im kleinen Stübel, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, Inn der Wohnstuben, Im haußöhren, Inn der Vndern Stuben, Im haußöhren, Im vndn Haußöhren, Im Gaden, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Einer behaußung. (E.) Item Hauß vndt hoffstatt, samt dreÿen Kram gäden, in d. Krämer gaßen vndt Zweÿen bögen vff den Schneidergraben, auch einen Gumppbronnen, mit allen andern deren Zugehörden, gebauwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vndt gerechtigkeiten alhie in d. St. Straßb. j. s ein Eck ane Krämergaßen gegen dem Spithelgessel hinüber, 2. s. neben H Tobiæ Städeln dem Jüngern, handelßmann v. burgern alhie, hind. Zum theil vff den Vlmergrüen, vndt Zum theil vff (-) Schleiffern vndt burgern alhie. Dauon gibt man Jährlichen 2. lb 2 ß d vff Johis Baptæ dem großen gemeinen Allmußen Zu St. Marx alhie lößig in hauptguet mit 200 fl St w. thun 105. lb. Mehr 4 lb 4 ß d gelts Jährlichen vff Michaelis auch erstbemeltem Stifft St. Marx, In hauptguth ebenmäßig mit 200 fl. berührter Wehrung ablößig, thun gleich. gestaldt 105. lb, Ferners 2 lb 2 ß d gelts, Jährlichen vff Margarethæ ietzmahlen H Johann Reichshoffers, Alttem Ameister alhie In hauptguth lößig mit 52. lb 10. ß. Item 12. lb d Zinnß Jährlichen vff Joh. Bapt: weÿl. H Jacob Siegels, Stattschreibers Zu Roßheim wittib vnd Erbe, in Restirend. hauptgueth abzulößen mitt 300 lb s. Sonsten über dieße beschwerd. vor freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen p. 338. lb. Darüber V.hand j. t. Perg. br. besagendt wie dieße gewerbs behaußung den 30.t Martÿ A° 1601. von wolffgang Haanen burgern alhie seel. erkaufft worden, vnd d. alhießig. Statt anhangend. Contract Insigel sign. mit N° 16.
Ergäntzung der Fr. wittwen unveränderten Guths
Der Fraw wittwen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers vnd Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schuldt 4, Sa. Ergäntzung 183, Summa summarum 296 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. der Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 1, Sa. Silbergeschirrs 50, Sa. Guldiner Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Güldt 7, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 338, Sa. Ergäntzung 555, Summa summarum 1233 lb
De Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 139, Sa. Weins vndt Vaß 453, Sa. Viehs 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Guldinen Ring 8, Sa. Baarschafft 381, Sa. Wahren 333, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 377, Sa. Baumgarthens 6, Sa. Schulden 1416, Summa summarum 6267 lb – Schulden 1677, Nach deren Abzug 4579 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 6519 lb
Sa. der Erben unverändert Ungiebig vnd vngewißen Pfenningzinß hauptgüter 104, Sa. d. Erben unverändert ungewiß vndt Zweiffelhaffter Schulden 403, Sa. d. vngewwiß vndt Zweiffelhafften Schulden in die theilbare Nahrung Zugekandt 1016 lb

La maison revient à Anne Catherine Emmerich, fille des précédents, qui épouse en 1664 le marchand Jean Georges Neubaur originaire de Francfort

Mariage, cathédrale (luth. f° 58-v, n° 10)
1664. Dominica Reminiscere. Zum 2 mahl hr. hanß Georg Newbaur der handelßmann Weiland hr. hanß Georg Newbawr gewesenen handelßmanns Zu Ffort hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr Anna Catharina, Weiland hr. Michel Emmrichs handelßmanns u. Burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. donnerstags den 2.ten Martÿ. Münster (i 61)

Jean Georges Neubaur devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 343
Hannß Georg Newbaurer der Handelßmann Von Franckfort am Maÿn gebürthig, empfangt das Burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Catharina, weÿl. Michael Emmerichs deß Handelßmanns seel. dochter, umb 8 Goldt fl. so Er bereiths beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledigen Standts, und Würdt beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 11.ten Martÿ 1665.

Jean Georges Neubaur, Louis Lang et Jean Georges Fleck demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’intercéder pour être remboursés de leurs créances sur le greffier bailliager Charles Henri Hornus, de Mahlberg
1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
(Johann Georg Neubawr, Ludwig Lang und Johann Georg Flecken die handelsleüthe umb Intercessionales)
(p. 212) Mittwochs den 23. Decembris – Herr Johann Georg Neubawr et Consorten umb Intercessionales
Herr Johann Georg Neubawr, Ludwig Lang und J[ohann] Georg Flecken die handelsleüthe und Burgere allhier produciren per Eundem Ein Underthänige Supplication pro assistentia et Intercessionalibus mit beÿl. sub Nis 1. 2. et 3. an die Fürstl. Marggräffl. Badische Herren Räthe contra Weÿl. Herrn Carol Heinrich Hornußen, gewesenen Amptschreibers Zu Mahlberg nachgelaßener Wittib, daß Selbige Ihnen Ihro in Verwahrung gegebene und darauß entwendete Waaren so über 1146. fl. werth seindt, simul cum refusione expensarum Zu restituiren, oder deroselben Werth gut zuthun möchte condemnirt werden. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Goll und Herr Rahtherr Röderer.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Georg Newbaur et Consorten wegen Ihrer [verlohre]ner Waaren. 15. 46.

Jean Georges Neubaur et sa femme Anne Catherine hypothèquent la maison au profit de Jean Daniel Leonhard, assesseur du Grand Sénat

1689 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 410-v
H. Johann Georg Newbaur der Handelßmann und Fr. Anna Catharina deßen Eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael und Johann Caspar der Emmerich beed. Handelßmänner deroselben leibliche brüd.
in gegensein Johann Daniel Leonhard E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 1200 gute zu 9 ß 3 d gewürdigte Reichs guldner
unterpfand, eine behaußung und Gaden allhier ahne dem Schneidergraben, einseit ein Eckh ahne der Krämergaßen anderseit neben Hannß Adam Cölschen dem Schneider hinden uff H. Georg Friderich Mappus den Specereÿ Händler stoßend gelegen

Jean Georges Neubaur meurt en juillet 1699 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 1 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 287 livres. L’actif de la communauté est de 13 065 livres, le passif de 9 827 livres.

1699 (24.8.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 20) n° 25
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Neubauren, geweßenen handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1699. – nach seinem den 11. Monatstag Julÿ Jüngst, aus dießem mühesamen, trawr: und Kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinterlassen, Welches alles auff gebührendes erfordern deßen hinderlaßener Eheleiblicher Kinder und deren respectivé Ehe; und geschworner vögte alle ane nächstvolgendem blat benambßt und beschrieben ersucht durch die viel Ehr: und Tugendreiche Fraw Annam Catharinam gebohrne Emerichin die wütib, unter assistentz deß wohl Ehrenvest und Wohl vornehmen herrn Johann Adam Müllers handelsmanns und burgers Zu erwehntem Straßburg dero geordnet und geschworenen Vogts (…) Angefangen zu Straßburg den 24. Monatstag Augusti Newen Calenders Anno 1699.
Der abgeleibte Herr seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Fraw Annam Catharinam Platzin gebohrne Newbaurin, Herr Christoph Paul Platzen handelßmann und burgern Zu Straßburg Eheliebstin, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts in Persohn Zugegen, 2. Herrn Johann Philipp Newbauren, handelßmann und burgers Zu gedachtem Straßburg, welcher gleicher gestalt Persönlich zugegen. 3. Herrn Georg Friderich Newbauren, gleichmäßigen Handelsmann und nunzumahlen burgern alhier zu erwehntem Straßburg ebenmäßig gegenwärtig, 4. Fraw Mariam Margaretham gebohrne Newbaurin, Joh: Adam Niblings deß außgetrettenen handelsmanns geschiedene Ehewürthin, in deren Namen der Ehrenvest und Rechtsgelehrte Herr Jacob Christoph Pantrion, Notarius Regius deren geschwornen Vormund, der Inventation in Person abgewartet, 5. Herrn Johannem Newbauren, handelsmann und burgern Zu Oppenheim Chur Pfältzißen Jurisdiction, in deßen Namen der Wohl Ehrenvestn großachtbahr und weiße herr Philipp Jacob Erhard Es. En. kleinen Raths beÿsitzer, und aus deßen Mittel ane seiner als eines frembden Erben statt Deputirt gleichfalls Persönlich Zugegen gewesen, 6. H. Daniel Newbauren, ledigen Küffer und 7. Herrn Johann Georg Newbaur, Philosophiæ sutdiosum, welche bede Jüngere unverheürathe Söhne, mit dem Edel Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herrn Johann Michael Rebhan E: E: großen Raths ietzigen beÿsitzer, bevögtiget, So in dero Namen die Inventation beÿgewohnt. Alle Sieben Elisabethe Geschwüsterde und des Verstorbenen herrn seel. mit eingangs gedachter seiner hinderbliebenen Fraw Wittib Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nächtse Erben
Copia Heüraths verschreibung – Copia Codicilli Reciproci – Copis Letzten willens

In einer in der Statt Straßburg ane der Krämergaß gelegen und der fraw Wüttib für unverändert gehörigen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz: und Schreinerwerck, Auff der Obern Bühnen, In der Cammer An In der Cammer B, In der obern Stuben, In der Cammer C, In Studiestübel, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, In der Eck stub, Im haußöhren, Im undern haußöhren, Im Laden, Im Keller
Publicatio Hievorbeschriebenen Codicilli resiproci und der nicht völlig Zu end gebrachten ferneren Disposition
Eÿgenthumb ane Häußern (W.) Item hauß, hoffestatt und Krahmladen mit etlichen bögen sambt einem gumppbronnen, mit allen deßen gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelgen in der Statt Straßburg ane der Krähmergaßen und ane Schneider graben einseith ists ein Eck ane der Krämergaß und am Schneider graben, andersit neben Philipp Hoffmann dem Schneidern hinden vf den Ulber graben Zum theÿl und zum Theÿl vf H Georg Friderich Mappus den specerirer stoßend. Davon gehn Jahrs auf Johannis Baptistæ dem Allmosen St. Marx allhier 8 gulden Straßb. wehrung in haubt guth wiederlößig mit 200. fl. ermelter werung. Und dann ferner 8 gulden Straßburger wehrung Jahrs auf Michaelis in haubtguth wiederlößig mit 200 fl. ermelter wehrung, Sonsten freÿ ledig und Eÿgen, und durch der Statt Straßb. geschworne werck meister inhalt der beÿm Concept gegenwärtig Inventarÿ befündlichen Abschatzung sub dato den 28. Augusti Jüngst für freÿ ledig und eÿgen geschehen umb 3800 gulden über Abzug obige beschwerden verbleiben alhier auszuwerffen 3380 Gulden, thun 1690. lb. Darüber und noch fernerer im Spittalgäßel gelegene und nicht hieher gehörige Zweÿ häußer besagt ein Pergamin Kauffbrieff mit der statt Straß. anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 30.tag Martÿ Anno 1601. Item ein fernere Pergamin Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhandendem Kleinern Insiegel Verwahrt datirt den 15. Aug. Anno 1574. Dabeÿ ein abgelößter Pergamenin Zinßbrieff und von Pappÿrin Cession sampt zween ferneren Pergamin Kauffbrieffen mit Alten Nis 2. 5. 14. 16. et 108. signirt und nach beschehener Verlegung dabeÿ gelaßen. Wie aber die Fr. Wüttib solche behaußung an sich gebracht weiset dero durch herrn Johann Georg Redslob den Notarium den 17. Februarÿ Anno 1674. geferiget Mütterlich theÿlregister.
(T.) Item hauß, hoffestatt und gaden beÿ der Eulen ane der steinern brucken (…)
Nota. Weilen obgedachts Johann Adam Niblings Nahrung Zum falliment außgeschlagen (…)
Sa. haußraths (W 59, T 557), Wein und faß T. 314, Waaren T. 9083, Silber geschirr und Geschmeids (W 4, T 54), Sa. guldinen Ring und geschmeids T. 125, Baarschafft T. 222, Behaußung (W 1690), pfenningzinß hauptgüter (T 354), Activ Schulden W. 75, T. 1972), Sa. Zweiffelhaffte und berlohrnen Schulden 55.6 lb
Ergäntzung der Fraw Wüttib unveränderten Guths, Wie hieoben inserirte Eheberedung §° Zum dritten (…). Vermög der Fraw Wütin Mütterlichen Theÿlregisters, durch herrn Johann Georg Redslob Notarium seel. den 17. Februarÿ Anno 1674. auffgerichtet, Sa. Ergäntzung (abzuziehen 1695, Nach deren Abzug) 458
Ergäntzung der Erben unverändert guts (500 lb, Schuld 75, Nach deren Abzug) 425 lb
Summa summarum der Fraw Wittib unveränderten Vermögen 2287
Sa. der Theÿlbahren Verlaßenschafft 13.065 lb, Schulden 9827, Nach deren Abzug 3238 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5940 lb
Abschatzung fritags d. 28.ten Augusti 1699. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen herrn Johann Georg Neÿbauer burger Vnd handelsmann Der: hinder laßen fraw Wüttib Vnd Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kremergaßen Ein Eck ane dem schneider graben, Ein seitzes neben herr Johann Friderich Mappus dem spetzerierer, hinden auff herrn Jacob haffnern dem schneider Stoßend Welche behausung Sampt Gaden Vnd bronen auch aller dero begriff Zu gehör Vnd gerechtigkeit, wie sollches durch die geordnete Werckleite in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor und vmb Dreÿ Taußent Acht hundert Gulden
Die andere behaußung auch alhier in der Statt Straßburg ane dem gerber graben (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs

Devenue veuve, Anne Catherine Emmerich se remarie avec le marchand Jean Adam Müller qui demande dispenses pour pouvoir se marier pendant son deuil et pour que la cérémonie ait lieu à domicile

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Johann Adam Müller pro dispensatione temporis luctus, vnd sich im hauß copuliren Zu laßen. 107. 108.
(p. 107) Sambstags den 5. Junÿ 1700. – Saltzm. nôe Johann Adam Müller deß handelsmanns allhier, welcher gestern nacher hagenaw verreÿßt prod. deß. haußfrawen seel. Maria Salome Lerßin Documentum mortis vom 8. Januarÿ jüngst, vnd weilen Er sich an Fr. Annam Catharinam Joh: Georg Neübauren seel. Wittib Zu verheÿrathen willens vndt der außgang temporis luctus in die Meß fallen würdt, so bitte vnderthänig auff morgenden tag Zum ersten mahl sich proclamiren Zulaß. gn. Zuerlauben.
(p. 108) Saltzm. noê Ejusd. weilen derselbe über 14 tag sich copuliren Zulaßen willens, alß b. auch sondenth. vmb gn. dispensation weg. verschiedener vrsach vnd solderlich das er sparung der vncosten sich im hauß copuliren Zu laßen.
Erkandt würdt Imploranten in beÿden begehrten dispensando gegen erlag 5 lb. d in beÿde Allmoßen wilfahrt. H. XV. Scherer vnd H Keck.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108-v n° 536)
1700. Mittw. d. 16. Jun. wurd. nach ordtl. außruff: copulirt H Johann Adam Müller d. B. v. Handelsmann alhier v.. Fr. Anna Catharina, weil. Hn Johann Georg Newbauren geweß. Handelsmann v. B. allhier nachgelaß. Witib [unterzeichnet] Johann Adam Müller als hochzeiter, Anna Catharina Neubaurin hochzeiterin, Emanuel Fischer Senior als Schwährvatter, Wolffgang Lochmann alß Schwag. (i 108)

Anne Catherine Emmerich vend la maison et le mobilier des échoppes à son gendre Christophe Paul Platz et à Anne Catherine Neubaur moyennant 2 200 livres

1699 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 665-v
Fr. Anna Catharina geb. Emmerichin, Weÿl. Hn Johann Georg Neübauren, des Handelßmanns hinterlassene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Conrad Hemmingers des Handelßmanns, anstatt ihres Vogts, welcher diesmahl nit im stand ist, beÿ stand zu leisten
in gegensein Hn Christoph Paul Platzen des Handelßmanns Und Fr. Annæ Catharinæ geb. Neubaurin, ihres Tochtermanns und leiblicher Tochter, mit beÿstand Hn Georg Jacob Duppert auch Handelßmanns
Eine Gewerbs Behausung mit allen deren Gebauen, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, allhier theils auff dem Schneider graben, theils in der Krämers gaßen, einseit auff ged. Schneider Graben neben Philipß Jacob Hoffmann, dem Schneider, anderseit ist ein Eck in beml. Krämergaß, hind. Zum theil auff den Ulmergraben theils auff Hn Georg Friderich Mappus den Specereÿhändler stoßend gelegen, welche Behaußung umb 400 fl Capital (verhafftet), darunder auch alle im Laden befindliche Schäfft Bänck, welche sowohl inn alß auswendig des ladens stehen, vier wahren Kästen, Zweÿ Marck Kästlein, von der besten Plahen, Seÿl, Packtuch, alles Vermög hierbeÿ vorgewiesen: von beeden Parten Unterschrieben am 26. hujus datirten auffsatzes respectivé designation begriffen sein sollen, geschehen umb 2200 pfund
Darbeÿ ferner H. Johann Philipp und H. Georg Friderich, die Neubauren, beede Handels leüthe, H. Philipp Jacob Erhard, Schaffner Und Adsessor E.E. Kleinen raths im Nahmen Johann Neubauren, zu oppenh. sich auffhaltend, Und H. M. Johann Michael Rebhan, E.E. großen Raths beÿsitzer, alß Curator obged. Neubauren seel. hinterlassener zweÿ jüngster Söhne

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur hypothèquent le même jour la maison au profit du boucher Daniel Kupfferschmid

1699 (29.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 667
Hn Christoph Paul Platz der Handelßmanns Und Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin
in gegensein H. Daniel Kupfferschmids des Metzgers, schuldig seÿen 1000 pfund, zu Er Kauffung hernach beschriebener Behausung
unterpfand, eine Gewerbs behausung mit allen deren Gebauen perge ex immediate Vorstehender Kauffverschreibung

Fils du notaire Jean Paul Platz (voir l’inventaire des apports), Christophe Paul Platz devient bourgeois le 13 septembre 1687 par sa femme qu’il a épousée en 1685
1687, 4° Livre de bourgeoisie f° 532
H. Christoph Paul Platz der Handelsmann von hier empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Catharina Newbaurin p. 2. Gold fl. und 16 ß, sobeÿ d. Cancelleÿ erlegt, Spiegel Jur. 13. 7.br.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Daniel Zipper aux Grandes Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 111 livres, ceux de la femme à 612 livres.
1688 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 8
Inventarium über das Jenige Vermögen So Herr Christoph Paul Platz der handelsmann und frau Anna Catharina Neubawrin, beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht in Anno 1688. – in Ihren bereits im Monat Julÿ Zurückgelegten 1685.sten Jahrs angettettenen Ehestand, Krafft auffgerichter heuraths Verschreibung einander für unverändert Zugebracht. Deren Inventation und beschreibung aber darumb weilen in bede Ehegemächt fast bißhero keine eigene haußhaltung angestellt hinderblieben (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Johann Paul Platzen Notarÿ Publici und beÿ der Einquartierung ietzmahlen bestelten Protocolisten, des Ehemanns geliebten Vatters, und frauen Annæ Catharinæ gebohrner Emerichin, herrn Johann Georg Neubawrs handelsmanns vnd burgers alhier Ehewürthin d. Ehefrauen lieben Mutter, Donnerstag d. 26. Monats tag Februarÿ Anno 1688..
In einer in der Statt Straßburg unter der großen Erbslauben gelegen, herrn Daniel Zipperers E. E. großen Rahts alten beÿsitzers seel. Erben eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden wie volgt
deß Ehemanns unverändert Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldenen ring 12, Summa summarum 111 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen Unveränderte in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 295, Sa. Silbergeschleids 45, Sa. guldenen Ring 21, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 612. lb

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur hypothèquent la maison de commerce au profit du monastère des Pénitentes

1702 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 142-v
Christoph Paul Platz der Handelßmann Und Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin mit beÿstand Hn Johann Adam Müller Und Hn Wolffgang Lochmanns beede Handels Männer Ihres respective Stieffvatters Und Vettern [unterzeichnet] Christoph Paul Platz, Anna Cathrina Platzin
in gegensein Hn Johann Andreæ Mergilets alß Schaffners des Closters zu den Reüerinnen allhier Und V[or] /:tit:/ Frauen Priorin, Subpriorin, Und gantze Convent allda, Vermög eines hierbeÿ Vorgewiesen Von ehenged. Frauen Priorin Nahmens Margaretha Dietrichin eÿgenhändig unterschrieben – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebaüden, Begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier theils auff dem Schneider Graben theils an der Krämer Gaßen einseit auff ged. Schneid. graben neben Phil. Jacob Hoffmann modo Matthis Reichard Schneidern anderseit ist ein Eck in bemelden Ulmergraben theils auff Hn. Georg Friderich Mappus den Specereÿhändler stoßend gelegen

Christophe Paul Platz et Anne Catherine Neubaur font leur testament en désignant leurs héritiers s’ils meurent sans enfant. Le mari nomme pour son héritière universelle la fille de feu son frère Jean Wolffgang Platz, la femme sa mère ou à défaut ses frères et sœurs
1716, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Testament – Wir Hernach Benannte Bede Ehelich Verlobte Persohnen benanntlichen Ich Christoph Paul Platz, handelsmann Vnd Ich Anna Catharina gebohrne Newbaurin beede burgere allhier erinnern Unß täglich daß alle Menschen umb der sünen Willen dem Zeitlichen todt underworffen seÿnd und sterben müßen (…)
Vor das 10. die benenn: und Einsetzung der Erben eines jeden formblichen Testaments fundament und hauptstück ist (…) alß will ich Christoph Paul Platz der Testirer eines Orths hiemit Wißentlich in mangel notherben deren ich Keine Weder in ab noch auffsteigender Linie habe, Zu meinen Wahren und rechtsmäßigenn Erbin über abzug Vorher verschafften Legaten einsetzen und ernennen Jgfr. Mariam Margaretham Platzin, weÿl. Johann Wolffgang Platzen gewesenen handelßmanns und burgers allhier als meine seel. bruders tochter und under setze deroselben Ihre eheliche Kinder ins gesampt,
Ich Anna Catharina Platzin gebohrne Newbawrin die testierin setze meines theils hiermit Zu meinen rechtsmäßigenen einig. Erbin ein Fraw Annam Catharinam Newbaurin gebohrne Emmerichin meine geliebte Mutter doch mit dem anang daß nach Ihrem seel. hintritt über abzug der Legitimæ alles das jenige Was dieselbige Von mir Erblichen erhalten haben Würde auf meine hernach substituirte Erben eigenthümlich fallen solle Würde obgedachte meine Liebe Mutter meinem todt nicht überleben oder aber Wann Sie jhn schon erlebte hernach aber auch Verstirbt, so setze ich in mangel Ehelicher Leibs oder noth Erben Zu mein wahren Erben ein benantlichen H. Johann Newbauren den handelßmann zu Oppenheim meinen gebielten Bruder in einen vierden Stammtheil und weder selbiger Wann Er mich nocht überlebet seine hinderlaßende samptlich eheliche Kinder Zu gleichen theilen, ferner weÿl. Johann Philipp Newbawren nachgelaßene Vier Kinder nahmentlich Catharinam Salomeem, Johann Ludwig, Johann Georgen und Mariam Barbaram, Weiter weÿl. Georg Friedrich Newbawren meines verstorbenen bruders seel. hinderlaßene 4. Kindere alß Mariam Catharinam, Georg Friderich und Mariam Magdalenam, So dann Catharina Margaretham Niebelingin meiner Schwester tochter (…)
den (-) Monats tag Januarÿ Anno 1716.

Christophe Paul Platz meurt en 1722 en délaissant son héritière testamentaire. Les experts estiment la maison 1 700 livres. La masse propre à la veuve est de 1 142 livres, celle des héritiers de 181 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 786 livres et le passif à 735 livres.

1722 (14.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 807
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, Liegender vnd fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste vnd Wohlvorachtbahre Herr Christoph Paul Platz geweßener Vornehmer handelßmann vnd burger allhier zu Straßburg nach seinem den 23.t Aprilis dießes instehenden 1722. Jahrs aus dießer mühesammen und Zergänglichen Welt genommenen seel. Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Wohl Tugendbegabten Jungfrawen Mariæ Margarethæ gebohrner Platzin, Weÿl. S. T. Herrn Johann Wolffgang Platzen, gewesenen Handelßmanns Vnd burgers allhie mit Fr. Anna Maria gebohrner Hitschlerin ehelich erzeugtes Vnd hinterlaßenen Tochter, als obvorgdachten Herrn seel. per Testamentum solenne in scriptis instituirter einiger Erbin, mit beÿstand deß Ehrenvesten Vnd Wohlachtbahren herrn Georg Jacob Tuperts, Handelßmanns Vnd burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris, Inventirt Vnd ersucht durch die Wohl Ehren vnd Tugendbegabte Fraw Annam Catharinam gebohrne Neubaurin, die dißorths Wittib mit assistentz deß Wohl Ehrenvesteb Fürsichtig und Weißen herrn Johann Friderich Walthers E. E. großen Raths allhir alten Wohlverdienten beÿsitzers Ihres Geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg, dienstags den 14. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg an der Krähmer gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige vnd hernach beschriebenen Handels gewerbs behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Wohl Bühn, Vor dießem Gemach, In der Bedienten Kammer, In der obsersten Stub, Im obersten Haußöhren, Im oberen Schreibstübel, In der Warmen Kammer, In der Magd Kammer, Im obern haußöhren, In der Neuenstub, In der Wohnstub, Im mittlern Haußöhren, In der untern Schreibstub
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Nembl. eine behaußung, Hoffstatt, sampt allen vbrigen dero gebewen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtig Keithen gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Krähmergaß 1. vnd 2. s. ist ein Eck in der Krähmer Gaß Vnd auff den Schneidergaben sehend, neben Weÿl. Hr Georg Friderich Mappusen geweßenen Handelßmanns hinterlaßener Wittib vnd Erben, hinten auff Mstr Johann Haffner den Schneider stoßend. Davon gehet 2 lb Straßb. Wehrung dem Stifft St: Marx Jährl. auff (-) so in hauptguth in gemelder Wehrung abzulößen mit 210. lb. Ferner 25. lb. Zinnß à 5. p. Ct Jährlich auff den (-) dem Closter Zu dem Reuern allhier so in Hauptguth abzustatten mit 500. lb Summa solcher beschwerden ist 710. lb. Sonsten freÿ, Leedig Vnd Eigen, und über obige beschwerden durch der Stadt Straßb. geschwornene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 14 Julÿ A° 1722 annoch æstimirt p. 990. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher Perg. Kbr. in allh. C. C. stub gefert: vnd mut deroselben anhangendem Kleinem Cantzleÿ Secr. Innsiegel Verwahrt, datirt den 29. Xbris Anno 1699. in sich begreiffend welcher gestalten der Verstorbene Herr Platz seel. Vnd deßen hinterbliebenen Fr. Wittib solche behaußung Von Fr. Anna Catharina Neubaurin gebohrner Emmerichin Ihr der Fr: Wittib Mutter Käufflich an sich gebracht haben. Darbeÿ befinden sich noch dreÿ ältern Perg: Kauffbrieff denen der eine datirt den 14.ten Aug. 1574 vnd der andere den 8.ten Maÿ 1564. Und der 3.te d. 30.ten Martÿ 1601. alle dreÿ in hießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit derselben anhangendem kleinen Secret Insigel verwahrt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über deß verstorbenen Herrn seel. und der hinterbliebenen Fraw Wittib Einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, so durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern Anno 1688 concipirt, aber durch Herrn Joh: Heinrich Langen Notm. expedirt ist der hinterbliebenen Fraw wittib währender dißer Ehe abgegangen so zu ergäntzen wie folget (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. der Goldenen Ringen und Geschmeids 294, Sa. der baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 713, Summa summarum 1142 lb
Der Jgfr. Erbin eigenthümliche unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 160, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 21, Summa summarum 181 lb
Das Gemein verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 553, Sa. Handelsgewerbs 6858, Sa. Wein und Lähren Faßen 228, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1333, Sa. Pfenningzinß hauptguths 23, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 990, Summa summarum 8786 lb – Schulden 735 lb – Verstallungs Summa 8580 lb
Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 2545 lb
Abschatzung: d. 14.t Jullÿ anô: 1722. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen H: Christoff paullus plaß, handels Man Seel: hinder Laßenen Frau: Witib Vnd Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in der Kremmer gassenn Gelegen, Ein Eck an dem schneÿder graben, Einn seith Neben Geörg Friderich Mappus, Spetzereÿ: händlers witb, Ander seÿts Neben, Johannes haffner schneider, stoßendt, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Einen Ladten Mit Steinern platten belegt, vndt Ein Gewölbder Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeiten wie solches, durch der Statt Straßburg geschwornenn Werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt Vor undt umb dreÿ tausendt Vier Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworenen Werckh Leuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le marchand célibataire André Platz, originaire de Ratisbonne, demande à être dispensé du droit de détraction sur le legs que lui a fait Christophe Paul Platz, à savoir ses habits, deux tiers de la maison rue Mercière et mille florins en marchandises. Il argue qu’il est bourgeois.

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 51) Freÿtag d. 26. Febr. 1723. Christoph Paul Platz pt° Abzugs
Iidem [Obere Stall Herren] laßen ferner per me referiren, Es habe eine gantz gleichförmige bewantnus mit dem ledigen handelßmann nahmens Andres Platz von Regenspurg gebürtig, dießem habe weÿl. H. Christoph Paul Platz der geweßene burger undt handelßmann, allhier besag auffgerichteten nach disposition vom 7. Martÿ 1722. alle seine Kleidung und weis gezeug an seinem Leib gehörig, gleich nach absterben auß Zu lieffern, ferner Zweÿ Tertzen, an der in der Krehmer gaß gelegenen Platzischen behaußung undt 1000. fl. in waahren, dieße beede posten nach absterben der Platzischen wittib, welche solche lebtägig Zu genießen hat, außzulieffern, eigenthümlich vermacht, welche posten sammenhafft 1380. lb außwerffen, wavon Ihme alß Frembd der abzug mit 138. lb 17 ß geforder werd. Er habe aber auch umb von deßen Bezahlung befreÿet Zu sein d. 22. Augusti jüngst beÿ MGhh. ein Memorial eingelegt, undt auff beschehene remission beÿ der Deputation einen Schein producirt, daß er würcklich in dem burgerrecht stehe, werde also Zu Mgh stehen, ob Sie ein gleich formiges wie in vorigem Casu erkennen wollen.
Herr Prætor Regius meldet, Weil dieser Casus dem Vorigen gantz gleich, und in Eadem Causa idem jus Zu statuiren, als werde Zu erkennen sein daß auch deßfalls denen Hh. Depp. die hand zu offnen umb sich mit dem supplicanten Zu vergleichen. Erkandt, Herrn Prætori Regio gefogt.

Jean André Platz de Ratisbonne devient bourgeois le 4 janvier 1723 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1723 3° Livre de bourgeoisie p. 1331
H. Johann Andreas Platz der leedige handelsmann Von Regenspurg geb. erhalt das burgerrecht umb die tertz des Neuen burger schillings, Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen Jur. den 4.t Jan. 1723

Anne Catherine Neubaur hypothèque la maison au profit de Marie Marguerite Platz, femme de Frédéric Herrmann Lachenwitz, directeur de l’Ordre teutonique à Marbourg, héritière testamentaire de son mari

1728 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 125-v
Fr. Anna Catharina geb. Neubaurin weÿl. H. Christoph Paul Platz handelsmanns hinterlassenen wittib beÿständlich ihres geschwornen Curatoris H. Johann Friedrich Walther Exsenatoris und mit fernerer assistentz H. Johann Balthaßar Hummel Pastetenbecks
in gegensein H. Johann Heinrich Rang Cazernier als mandatarius Fr. Mariæ Margarethæ geb. Platzin H. Friedrich herrmann Lachenwitz Cantzleÿ Directoris der Teutschen Ordens Commenthureÿ in heßen zu Marpurg Fr. eheliebstin, bemelte Fr. Lachenwitz als per testamentum von obbemeltem H. Platz seel. instituirte universal erbin deßen hinterlaßenen Nahrung (…) die Platzische wittib aber solches alles lebtägig zu usufruirren berechtiget ist, als wolle Sie Platzin ihro Fr. Lachenwitzin für durchauß theilbar inventirte succession ahne waaren activis oder in andere weeg zu fordern hat
unterpfand, das eigenthum und respective Genuß dr Platzischen Gewerbs behausung mit allen deselben gebäuden, begriffen und zugehörden ahm Schneider graben, einseit ist ein eck ahn der Krämergaß, anderseit neben Haffner dem Schneider hinten auff die Mappußische behausung, woran zwo terzten aber wÿdums weiß quo ad nudam propirietatem aber H. Johann Andreas Platz dem handelsmann allhier zugehörig

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 janvier 1731 au boutonnier en zinc Jean Frédéric Baldner. Fils de pêcheur, il épouse en 1707 Marie Ursule Graff, fille de brossier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Baldner dem Gürtler und burgern alhier alß braütigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Ursula des Ehrengeachten Herrn Valentin Gräfen bürstenbinders und burgers allhier ehelichen Tochter, als der Hochzeiterin andern theils – So beschehen und Verhandelt in Persönlicher Gegenwartt und mit beÿstand auff seithen des Hochzeiters, Herrn Lienhard Hitschels, des Fischhändlers, deßen geschwornen Vogts, so dann ane der Junger Hochzeiterin seithen eingangs gedachten Hern Valentin Gräffen, dero Vatters, und Herrn Hannß Georg Kirschleger des Pastetenbecks, dero eheleiblichen Schwagers aller bürger alhier, In der Königlichenn Freÿen Statt Straßburg den 4. Februarÿ Anno 1707, Johann Friedrich Redwitz, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. 175)
1707. Mittwoch den 20.ten febr. Sind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johannes Baldner der ledige Gürtler weÿl. Leonhard Baldners, gewesenen b. und fischers allhier nachgel. Sohn, Und J. Maria Ursula, Valentin Gräffen burgers und bürstenbinders ehl. tochter [unterzeichnet] als hoh Zeiter Johannes baldtner, Maria Ursula Graffin Als hochzeitterin (i 174)

Jean Frédéric Baldner meurt en 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 483 livres, le passif à 91 livres.

1743 (29.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 57) n° 1314
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte herr Johannes Baldner, der geweßene Gürtler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 27.ten Junÿ dießes Lauffenden 1743.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelte nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter herren Söhn und frau töchter (…) inventirt durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Mariam Ursulam Baldnerin gebohrne Gräffin die Hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand des Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Bleÿfuß des Säcklers und burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 29.ten Julÿ Anno 1743.
Der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie folgt, 1.mo Herrn Johann Friedrich Baldner, den Zinn: und Pferdzeugmacher auch burgern allhier, welcher sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, 2.do. Frau Mariam Salome Fuchßin, gebohrene Baldnerin, Herrn Johann Jacob Fuchß des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit assistentz deßelben sich der Inventation eingesteckt, 3.tio Herrn Johann Baldner, den Zinn: und Pferdzeugmacher noch ledigen standts, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Frau Mariam Catharinam Zÿßichin gebohrene Baldnerin, Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, Und dann 5.to Frau Mariam Magdalenam Zieglerin, gebohrene Baldnerin, Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers und burgers allhier eheliche Haußfrau, so ebenmäßig mit Zuziehung Ihres haußwürths sich beÿ dem Geschäfft eingestellt, Alßo alle Fünff des Verstorbenen seeligen mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen seel Wittib ehelich erzielter herrn Söhn und Frau töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ane der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In d. obern Stub, Auff d. Bühn, Im Hauß Ehren, In d. Wohnstub, Im untern hauß Ehren
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. Allhier zu Straßburg ane der Krämergaß v. Schneidergraben, 1.s. ein Eck gegen dem Schneidergraben, 2.s. neben Mr Johann Bleÿfuß dem Säckler hinten auf herrn Pörtner dem Perruckenmacher stoßend, so gegen männig. freÿ Leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 9.ten Julÿ A° 1743 angeschlagen pro 1750. Hierüber meldet i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit d. Statt straßb. Kl. Raths Ins. Verwahret dat. d. 17.ten Jan: 1731
mit N° 1 notirt. It. i. Behaußung V. Hoffstatt m. allen übrig. den Gebäuen begriffen, weithen, Rechten Zugehörden v. gerechtigkeit gelegen allhier zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein (…)
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Maria Gräffin gebohrne Schlögelin weÿland herrn Valentin Gräffen des geweßenen Bürstenbinders und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, der Frau Wittib eheleibliche Mutter wegen deroselben und Ihren geschwüsterden Crafft Codicilli Zeit Lebens Zu usufruiren hat.
Ane einer Behausung. Eine Behaußung und hoffstatt ane dem Spithalgßßlein (…)
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. hausraths 57, Sa. Wein und Lährer Vaß 33, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1800, Sa. Eigenthumb ane häußern 2950, Sa. Schuld 8, Summa summarum 4483 lb – Schulden 91, In Vergleichung 4792 lb – Stall summ 4792 lb – Zweiffelhaffte und verlohrenen Schulden 42
Abschatzung den 9. Julÿ: 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Hn Johannes Baltner deß geweßenen silber blättel Knöpffmacher seel. hinderlaßene frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krëmer gaßen gelegen, Ein seitß ein Eck gegen dem schneiter graben anderseitß an Meister Johannes Pleÿfuß, hinden auff Hn Bärnhardt Stoßend wëlche behaußung ein gangß 2. Kleine Lähtlin und daß hauß Ehren darin der bauch offen gewölbter Keller oben dar über ihm Ersten und Zweÿten Stock Stuben Cammer Kuchen haus Ehren worüber ein alter baufelliger tach stull sambt aller gerechtigkeit Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausend und Vunff hundert Gulten
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spittall gaß in der spittall gaßen gelegen (…)
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spittall gaß in der spittall gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eheberedung (…) Straßburg den 4. Februarÿ Anno 1707, Johann Friedrich Redwitz, Nots.

Marie Ursule Graff meurt en 1757 dans son ancienne maison à l’angle de la rue Mercière. Elle est propriétaire d’une maison rue de l’Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 4403 livres, le passif à 70 livres.
1757 (1.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 792) n° 139
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ Baldnerin gebohrner Gräffin, auch weÿland Hn Johann Baldners, geweßenen Versilbert Pferdzeug : und Zinnknöpffmachers auch burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Frau Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1757. – nach Ihrem Mittwochs den 16.ten des Zurückgelegten Monats Novembris hujus Anni aus dießer Welth genommenem tödlichem hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 1.ten Decembris 1757.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Herrn Johann Friedrich Baldner, den Versilbert Pferdzeug und Zinnknöpffmacher, auch burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn dießer Inventur beÿwohnete in den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do. Frau Mariam Salome Fuchßin, gebohrner Baldnerin, H. Johann Jacob Fuchß des Seidenhändlers und burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießem Geschäfft Zugegen war, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil, 3.tio Herrn Johann Baldner, den handelsmann und burgern allhier, so in selbst eigener Persohn dießer Inventur abwartete, in den dritten Fünfften Stammtheil, 4.to Frau Mariam Catharinam Zÿßichin geb. Baldnerin, Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und burgers allhier eheliche hausfrau, welche mit und beneben Ihrem Eheherrn beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, in den vierten Fünfften Stammtheil, Und dann 5.to Frau Mariam Magdalenam Zieglerin, geb. Baldnerin, Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers und b. allhier Frau Ehegattin, so gleichfalls unter assistentz Ihres Ehevogts beÿ dießem Geschäfft Zugegen waren In den Fünfften und letzten Stammtheil, Alßo alle Fünff der Verstorbenen Frauen seel. mit vorbemeldem dero geweßenen Eheherren seel. ehelich erzielter herrn Söhn und Frau töchtere als deroselben ab intestato Zu Fünff gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben
Bericht und respectivé Vergleich gegenwärtiges Verlaßenschafft Inventarium gehörig. (…)

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schneidergaben und der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft ô gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Spithal Gäßlein (…)
(f° 13) Series rubricarum und Abzug zu gegenwärtigem Verlaßenschafft Inventario gehörig. Sa. hausraths 145 lb, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 19 lb, Sa. goldener Ringe 11 lb, Sa. baarschafft 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2500 lb, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 700 lb, Sa. Schulden 27 lb, Summa summarum 4403 lb – Schuld 70 lb, Nach deren Abzug 4333 lb – Stall summ 4333 lb, Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 150 lb, Zweiffelhaffte schulden 6 lb

La propriété de la maison revient à deux des enfants Baldner, le boutonnier en zinc Jean Frédéric Baldner et Marie Salomé Baldner femme du marchand de soie Jean Jacques Fuchs

1751 (19. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 57) Joint au n° 1314 du 29 juillet 1743
Vergleich und Überlaßung der theilbaren behaußung theils ane dem Schneidergraben und theils in der Krähmergaß gelegen.
Erschienen vor mir underschriebenem als zu Weÿland Herrn Johannes Baldner geweßenen gürtlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligern Verlaßenschafft Inventation in specie adhibirtem Notario Frau Maria Ursula Baldnerin gebohrne Gräffin die hinterbliebene Frau Wittib, mit beÿstand des Herrn Johann Bleÿfuß, des Säcklers, ferner Herr Johannes Baldner, der handelßmann, weiter Frau Maria Catharina Zÿßichin gebohrene Baldnerin, mit beÿhilff Hn. Johann Jacob Zÿsich, des Sattlers und dann Frau Maria Magdalena Zieglerin, gebohrene Baldnerin, mit assistentz Herrn Johann Melchior Zieglers, des Perruquenmachers, alle burgere allhier zu Straßburg, Zeigten an und gaben Zu vernehmen, wie daß Sie in ohnvertheiltem Erb, Ihrem respectivé Sohnn Frau tochter, bruder und Schwester mit nahmen
Herrn Johann Friedrich Baldner, dem Zinn: und Pferdzeugmacher auch Frauen Mariæ Salome Fuchßin, gebohrner Baldnerin, Hn Johann Jacob Fuchßen, des Seidenhändlers und burgers allhier Frauen Ehegattin, beeden eheleiblichen Geschwisterden und Zwar jedem Zur helffte eigenthümlichen cedirt und überlaßen haben
die zwischen der baldnerischen Frau wittib zur tettz und Ihren denen fünff baldnerischen Geschwusterden Zu denen übrigen zween drittentheil eigenthümlich zuständigen
Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden Begriffen Weithen Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Krähmergaß undt Schneidergraben, einseit ein Eck gegen dem Schneidergraben, anderseit neben Herrn Johann Bleÿfuß dem Säckler, hinten auf herrn Pörner dem Perruckenmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen – vor und umb 6500 gulden
So beschehen in Straßburg in obgeachtner Verkauffend behaußung auff Dienstag den 9.ten Septembris Anno 1751.

Fils d’aubergiste, Jean Jacques Fuchs fait son apprentissage de 1726 à 1731 chez le boutonnier Jean Nicolas Weber
1726, Protocole de la tribu du Miroir – Boutonniers, apprentis (XI 292)
(f° 25-v) Lehrjung eingeschrieben – Mr Joh: Niclaus Weber nimbt Crafft produciren Scheins von denen Obern Handwerckhß Herren vom 17. Aug: 1726. Zu einem Lehr Jungen an Joh: Jacob Fuchß, weÿl. Joh: Jacob Fuchßen geweßenen Gastgebers Zum Hirtzen und burgers allhier nachgelaßenen Ehelichen Sohn, das Handwerckh in Zeit fünff Jahren Zu Lehren, gehet die Zeit an Laurentÿ 1726. und endet Sich auff gleichen termin in Ao. 1731. das Lehr Geld ist auf 100 Gulden benebst einen Species ducat pro Discretion der Lehr Frauen Stipulirt, davon die Helfte glech an, die andere Helffte aber beÿ Endigung der Lehr Zu erlegen ist. Actum beÿ gehaltenem Kleinen Handwerckh Freÿtags den 23. Augusti 1726.

(f° 34-v) Lehrjung ausgethan – Hr Joh: Niclaus Weber Quittirt dato Joh: Jacob Fuxen, weÿl. Joh: Jacob Fuxen geweßenen Gastgebers Zum Hirschhorn allhier nachgelaßenen Ehelichen Sohn, seinen Lehrjungen überstandener fünff Jähriger Lehrzeir so Sich vff Laurentÿ lauffenden 1731. Jahrs wie darumb geendet, mit vermelden daß der Jung Sich je und allwegen Fromb redlich und getreu verhalten und daß das stipulirte lehrgeld benebst der discretion richtig were bezahlt worden. Actum beÿ gehaltenem Kleinen Handwerck Montags den 13. Aug. 1731

Jean Jacques Fuchs épouse Marie Salomé Baldner : contrat de mariage, célébration
1735 (2. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 394
Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen vnd bescheidenen Johann Jacob Fuchßen dm ledig. Knöpffmacher weÿl. H. Joh: Jacob fuchßen geweßenen gastgebers Zum gold. hirtzorn vnd auch burg: alhier mit auch weÿl. fr: Ursula gebohrner Schöllin ehelich erzeugt nach tod verlaßenem sohn ane einem,
so dann der ehr vndt tugendsahmen Jfr. Maria Salome H Johann Baldners deß Zinn Knöpffmachers vndt ebenfals burg. alhier mit Fr. Maria Ursula gebohrner gräffin ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg den 2.ten Decembris 1735 [unterzeichnet] Johann Jacob fuchß als Hochzeiter, Maria Salome baldnerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144, n° 542)
1736. Mittw. d. 15. febr. seind nach 2 mahliger Proclamation ehel. copulirt u. eingesegnet worden Johann Jacob Fuchs der Ledige Knopffmacher u. burger alhier weÿl. H. Johann Jacob Fuchs burgers und Würths alhier nachgel. ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome h. Johannes Baldners burgers Versilberten Pfdzeug und Knopffmachers ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob fuchs als hochzeiter, Maria Salome baldnerin als hochzeiter (i 148)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 411 livres, ceux de la femme ne sont pas additionnés.
1736 (6.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 397
Inventarium und beschreibung allerderjenigen haab und Nahrung, nichts ausgenommen, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Jacob Fuchß Knöpfmacher und seidenhändler wie auch die Ehren und Tugendbegabte frau Maria Salome Fuchßin gebohrne Baldnerin, beede Eheleuth und burgere alhier einander in den Ehestand zugebracht haben, so aus der Ursachen, dieselbe ein solches sowohl als das jenige so Sie währender Ehe ererben werden, Vor Unverändert Vorbehalten, anbeneben auch die Ergäntzung deßen so davon abgehen möchte Stipuliret haben (…) So beschehen Straßburg In præsentia Johann Baldners Zinn Knöpffmachers und burg. alh. der Ehefr. leibl. Vatters und deroselben hierzu erbettenen beÿtands Und dann Fr. Mariä Ursulä Baldnerin gebohren Gräffin, ihr der Ehefr. Geliebte Mutter, Dienstags den 6. Martÿ A° 1736.
In einer alhier Zu Straßburg in de Krämergaß gelegenen der Ehefrawen beede Eltern Zuständig. behaußung hat sich befund. alß Volgt.
Series rubricarum. Des Ehemanns in die ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleÿd. v. w: gez: 67, Sa. der wahren Zum seÿden handel auch werckhz. Zum Knöpffmach. hdw. 44, Sa. Silber 16, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenn. Z hbtgut 351, Summa summarum 487 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 387 – Hierzu gelegt die Helffte ane denen haussteuren 43,So trifft deß Ehemanns gantzes Vermögen allen an 431 lb
Dießemnach so wird auch der Ehefr. in die Ehe gebrachtes Vermög. beschrieben, haußrath 195, Silber 36, goldener Ring 40, baarschafft 174, Summa summarum (-)

Jean Frédéric Baldner épouse en 1740 Marguerite Salomé Ziegler, fille d’épicier : contrat de mariage, célébration. La père du marié promet de fournir le logement aux futurs époux et de leur bailler une échoppe.

1740 (24.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 411
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Baldner, dem ledigen Zinn Knöpffmacher des Ehren: Vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Baldners, des auch Zinn Knöpffmachers und Burgers allhier ehelich erziehltem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: undt Tugendreichen Jungfrau Margaretha Salome Zieglerin, weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann David Zieglers, des geweßenen Specirers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin, ane dem andern theil
Siebendes, haben des herrn hochzeiters geliebte Eltern versprochen Sie beede Neu angehende Eheleuthe in Ihrer behaußung ane der Krämergaß und Schneidergraben gelegen nebst einem daselbst befindlichen Laden auf Sechs Jahr lang gegen abrichtung 50 gulden jährlichen hauß Zinßes wohnen zu laßen
So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Februarÿ Anno 1740
[unterzeichnet] Johann Fridrich Baldner als hohzeiter, Margarreda Sallomea Zieglerin als hochzeitrin, Johann Sebastian Voltz als Stieffattern Controlleur an dem Rheinzoll

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 158-v, n° VI)
1740. Dominica Quasimodogeniti et Misericordiæ proclamirt sunt Johann Friedrich Baldner, der ledige Zeug: Knöpffmacher auch burger alhier, Herrn Johann Baldner, deß Zeug v. Knöpff :machers auch burgers allhier ehel. Sohn: v. Jgfr. Margaretha Salome, Weÿl. Herrn Johann David Zieglers gewesenen Specirers v. burgers alhie hinterlaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 4. Maÿ [unterzeichnet] Johann Fridrich Baldner als hohzeiter, Margareda Sallome Zieglerin als hochzeiterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents Baldner. Ceux du mari s’élèvent à 390 livres, ceux de la femme à 531 livres.

1740 (9.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 53) n° 1189
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Joh: Friderich Baldner, der Zinn Knöpffmacher und die Ehren und tugendsahme frau Margaretha Salome Baldnerin geb. Zieglerin beede Eheleuthe und Barbaru allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 9.ten Junÿ Anno 1740.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schneider graben und Krähmergaß gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium zugebrachter Nahrung gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 117, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr zue Knöpffmacher Profession gehörig, so der Mann in die Ehe gebracht 165, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 326 lb, deme beÿzufügen den halben theil ane denen verehrten haussteuren 63, Macht alßo des Manns Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 390 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 177, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. golener Ring 37, Sa. baarschafft 220, Sa. Schulden 19, Summa summarum 467 lb – Hierzu ist nun ferner beÿzusetzen der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 63 lb, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht guth 531 lb

Jean Frédéric Baldner demande un extrait d’une décision prise par le conseil du Miroir pour pouvoir y faire appel.
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(f° 356) Sambstag d. 28. May 1740 – Joh. Friderich Baldner Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Moss. nôe Joh. Friderich Baldners b. und Zinn Knepffmachers Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. weil beÿ des. E. Zfft Gericht ein bescheid ergangen welchen der H. Zunfft Schreiber biß dato nicht communiciren will, wavon aber der Implorant an Mghh. appellirt, alß bitt verzeichnuß und gn. Erkantnus daß der Bescheid expedirt werden möge.
Erkandt, Soll dem Zunfft Schreiber zu diesem begehren Verkündt werden.

Marguerite Salomé Ziegler est qualifiée d’imbécille dans une déclaration relative à la succession de son père.
1760 (11.8.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 10 (Declarations)
erschienen 1.mo weÿl. H. Johann david Zieglers des geweßenen Specirers längst seel. nachgelaßene Kinder und tochter Ehevogt als H. Johann Jacob Ziegler der holtzleger und burger dahier, h. Johann Melchior Ziegler den Peruquenmacher und auch burger dahier und hr Johann Friedrich baldner der Versilbert Pferdzeug: und zinnknöpff macher nomine fraun Margaretha Salome balderin geb. Zieglerin seiner imbecillen Ehefrauen (…)

Le tuteur de Catherine Salomé Baldner, fille de Jean Frédéric Baldner, loue une partie de la maison au marchand Joseph Dorange

1763 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 195
H. Johannes Baldner der handelsmann als vogt weÿl. H. Johann Friedrich Baldner des zinnknopffmachers tochter Jfer Catharina Salome Baldnerin
in gegensein H. Joseph d’orange des handelsmanns
verlühen, in der auf dem Schneidergraben gelegen seiner curandin eigenthümlich gehörigen behausung auf dem boden die eckladen samt einem nebens stübel auf dem zweÿten stock einer stub, stubkammer und kuche auf dem vierten zweÿ kammern und platz für holtz zu legen und einen unterschlagenen keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 260 livres

Compte de tutelle que rend le tuteur de Catherine Salomé Baldner. Y figurent les loyers versés par le marchand de tabac Dorange

1763 (24.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 841) n° 42
Rechnung Mein Johann Baldners, Handelsmanns v. b. dahier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Catharinä Salome Baldnerin weil. H. Joh: Friderich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers, auch b. dahier zu Straßburg nun seel. nachgelaßener Jgfr. Tochter, so sich aber d. 9. Octobris 1763 mit S. T. Hn. Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lti und E. Hochlöbl. Ritter Directorii des untern Elsaßes wie auch der Ortenauischen Ritterschafft Advocato, auch Amtmann zu Schmieheim und anderer Orthen, jenseith Rheins verehelichet, inhaltend alles dasjenige, was Ich Vom 24. Jan. 1763 als da ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß zu ihrer Verehelichung eingenommen und ausgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Einnahm Gelds dießer Rechnung A° 1763.
It. habe von derselben helffte behausung ane der Krämergaß V. Schneider graben gelegen von S. Dorenges dem Taback händler ane hauß Zinnß eingenommen von Joh. Bapt: 1763 biß Michaelis ermelten Jahrs für 3. Monath à 65. lb d des Jahrs 16 lb 5

Jean Frédéric Baldner meurt en 1763 en délaissant pour unique héritière sa fille Catherine Salomé. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la succession. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 994 livres, celle de l’héritière de 950 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 527 livres et le passif à 1 974 livres.

1763 (1.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 317
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weiland der Wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrene Herr Johann Friedrich Baldner, geweßener Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmacher auch burger allhier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Freÿtags den 14.ten Januarÿ dießes anfangenden 1763.sten Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren herrn Johann Baldners, des handelsmanns und burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Catharina Salome Baldnerin, des Verstorbenen seeligen mit frauen Margaretha Salome Baldnerin gebohrner Zieglerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Jungfer tochter und ab intestato Verlaßener Universal Erbin, wie auch herrn Johann Melchior Zieglers, des peruckenmachers und burgers dahier, als vermög producirten Vogteÿ Scheins vom 24. Januarÿ jüngsthien geordneten Vogts vorgedachter Frauen Margaretha Salome Baldnerin gebohrner Zieglerin, der hinterbliebenen Wittib, so blödhäuptig und sich in dem allhießigen teutschen Hospirham als Pfründerin befindet (…) So beschehen allhier zu Straßburg auff Dienstag den 1.ten Februarÿ Anno 1763.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wiefolgt.
Erblehens Gerechtigkeit ane einer Behausung und Garthen (T.) Neml. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit einer Behaußung, Garthen und Hoffstatt vor dem Judenthor beÿ der Spithalmühl (…)
Eigenthumb ane häußern (T.) Erstl. der 5.te theil Vor ohnvertheilt von und ane j. behaußung und Hoffstatt ane dem Spithalgäßlein (…)
(E.) Item die helffte vor unvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörd, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben 1.s. ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben H, Johann Bleyfuß dem Säckler, hinten auff H. Pörner dem Peruquemacher stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist die völlige behaußung durch vorgedachte löbl. Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe laut vorallegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen worden pro 1250 lb, thut die hierin participirende helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte Fr. Maria Salome Fuchßin geb. Baldnerin, H. Johann Jacob Fuchßen des Seidenhändlers u. b. alh. Ehegattin, des verstorbenen seel. Schwester für ohnvertheilt zuständig. Dieße Haußhelffte ist dem Defuncto seel. theils als ererbt und theils als von seinen geschwüsterden cedirt elterlich guth gehörig, wie die beÿ dem vätterl. Verlaßenschafft Inventarÿ Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bre A° 1751. maaß giebt
(T.) Item die helffte vor unvertheilt von und ane j. Behaußung ane der Bückergaß (…)
Gerechtigkeit ane Bergwercken. Erstl. der 3.te ane 1/5. das ist der 15.te theil Vor ohnvertheilt Von und ane 10. Guxen aus dem alpierspacher St Wolffgang und Eberhard Koboldsberg, auch Blauenfarbmühlen werck (…)
Ergäntzung der Erbin durante Matrimonio abgegangen ohnverändert Guths. Innhalt vorallegirten beeder nun zetrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notarium Johann Lobstein meinem Vatter in anno 1740. errichteten Ehevertrag
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Johann Lobstein meinem Vatter mit einander errichteter Heuraths Verschreibung
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 23, Sa.Silbers u. dgl. Geschmeids 8, Sa. goldener Ring 12, Sa. Gerechtigkeit ane Bergwercken o, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzungs Rests 1899, Summa summarum 1994 lb
Dießemnach wird auch der Jgf. Erbin völligs ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 51, Sa. Werckzeugs Zur Versilbert, Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 11, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1500, Sa. antheils ane Häusern 705, Sa. d. Ergäntzung (-), Summa summarum 2274 lb – Schulden 1323, Detrahendo 950 lb
Endl. folgt auch die beschreibung des gemein, verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 56, Sa. gemachter Werck Zur Versilbert Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 67, Sa.Weins u. lährer faß 74, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Antheils ane einer behaußung 150, Sa. Erblehens gerechtigkeit ane einer behaußung und Garthen 110, Sa. Schuld 1323, Summa summarum 3527 lb – Schulden 1974, Nach solchem abzug 1552 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 4498 lb – Stall summ 3858 lb
Zweiffelhaffte und verlohenes Pfenningzinß hauptguth 18, Zweiffelhaffte und verloheren Schulden 11 lb

Marie Salomé Baldner meurt en 1766 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié à la succession. L’évaluation de la maison est reprise de l’inventaire ci-dessus, dressé après la mort de son frère. La masse propre au veuf s’élève à 276 livres, celle des héritiers à 1 137 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 221 livres, le passif à 597 livres

1766 (7.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 807) n° 432
Inventarium über des Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Fraun Mariæ Salome Fuchßin, gebohrener Baldnerin, Hn. Johann Jacob Fuchß, des Knöpffmachers, Seidenhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1766 – nach ihrem Montags den 14.ten Januarÿ dießes lauffenden 1766.sten Jahrs, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 17.ten Junÿ 1766.
Der Verstorbenen Frn. seeligen ab intestato Verlaßene Erben sind 1.mo Jungfer Maria Salome Fuchßin, so würcklichen 24. Jahr zurückgelegt und 2.do Hr Johann Jacob Fuchß der leedige handelsbediente, so den 15.ten dießen Monaths und Jahrs 20 Jahr alt worden, beede sind beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur Verbeistandet, mit Hn Johann Melchior Ziegler dem Perruquenmacher und E: E: Kleinen Rths dermahligem Wohlverdientem Hn Beisitzer ihrem H, Oncle Mütterlichen Seithen, Und sine dieselbe der Verstorbenen Fr. seel. mit vor gemeltem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Zwoen gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämer Gß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 10) Antheil ane einer behaußung (E.) Nembl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und Hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, 1.s. ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben Hn, Johann Bleyfuß, dem Säckler, hinten auf Hn. Pörner dem Perruquemacher stoßend, so gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und ist die völlige behaußung in weiland H. Johann Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmachers auch b. dahier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft Inv: dh. mich unterschriebenen Notarium in A° 1763. errichtet fol. 104. fac. 2.da der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe angeschlagen worden, dabei auch mit hoch geneigter Approbation der Hrn 3.er löbl. Statt Stalls wider gelaßen worden pro 1250. lb, th. die hierin participirende helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte ane solcher behaußung erstgemelden weil. H. Johann Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmachers auch b. dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Frau tochter und einigen Erbin Fr. Catharina Salome D’Autelin geb. Baldnerin, H. Joh: Ludwig D’autel J. V. Lti auch Amtmanns zu Schmieheim und anderer Orthen Jenseith Rheins Frau Ehegattin für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Dieße Haußhelffte ist der Verstorbenen Fr. seel. theils als ererbt und theils als von ihren Geschwüsterden cedirt Elterlich Guth gehörig, wie die bei dem vätterl.ichen Verlaßenschafft Inv: Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bris A° 1751. maaß giebet.
(f° 11) Gewerbs Waaren Zur Seidenhandlung gehörig
(f° 13-v) Ergäntzung des Hinterbliebeneen Wittibers wehrender Ehe abgegenagen ohnverändert Guths. Inhalt über beeder nun Zertrenter Ehepersohnen einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. Hn Notarium Johann Brackenhoffer seel. on A° 1736. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Johann Brackenhoffer seel. den 2.ten Xbris Anno 1735 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli Clausi, d. 23.t Februarii a° 1757 errichtet
Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Werckzeugs Zur Versilbert, Pferdzeug und Zinnknöpffmacher profession gehörig 2, Sa. Silbers 7, Sa. Ergäntzungs Rests 328, Summa summarum 339 lb – Schuld 62, Nach solchem abzug 276 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. antheils ane einer Behaußung 625, Sa. Schulden 62, Sa. es. Ergäntzungs Rests 231, Summa summarum 1137 lb
Endllichen folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 856, Sa. Gewerbs Waaren Zur Seidenhandlung gehörig 896, Sa.Weins u. lährer faß 44, Sa. Silbers 35, Sa. goldenen Rings 4, Sa. Baarschafft 153, Summa summarum 1221 lb – Schulden 597, Nach solchem abzug 623 lb
Beschluß summa 2037 lb, Stall summ 2007 lb
Zweiffelhaffte und verlohene Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 169 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen den 2. tag des Monatgs Decembris in dem Jahr 1735. Unterschrieben Johannes Brackenhoffer, Notarius publicus juratus

La moitié de maison Fuchs revient à Marie Salomé Fuchs qui épouse en 1767 le boutonnier Georges Henri Lang, fils du boutonnier : contrat de mariage, célébration

1767 (26.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 254
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und wohlvorachtbahre H. Georg Heinrich Lang, der ledige Knöpffmacher, weiland H. Johann Daniel Lang des geweßenen Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers dahier zu Straßburg nun seeligen nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als hochzeiterane einem,
Vnd die Viel Ehren, und tugendsahme Jungfer Maria Salome Fuchßin, Hn Joh: Jacob Fuchß des Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers dahier ehelich erziehlt Jungfer tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Dienstag den 26. Maÿ Anno 1767 [unterzeichnet] Georg Heinrich Lang als hochzeiter, Maria Salome Fuchsin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 68-v, n° 97)
Im Jahr Christi 1767, Mittwochs den 10. Junÿ wurden nach ordnungsmäsigen Proclamationen so Dom: Exaudi den 31. Maji und Festes Pentecostes den 7. Junÿ geschehen in offentlicher Gemeinde ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Georg Heinrich Lang lediger Seiden Knöpffmacher von hier, weiland H Johann Danjel Langen, gewesenen Seiden Knopffmachers und Seidenhändl. auch burgers allh. mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohr. Kleinin ehelich erzeugter Sohn: und Jgfr. Maria Salome Fuchsin H. Johann Jacob Fuchsen, Seiden Knopffmachers und Seiden-Händlers auch burgers allhier mit weil. Frau Maria Salomea gebohr: Baldnerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Georg Heinrich Lang als Hochzeiter, Maria Salome Fuchsin als Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise Fossé des Tailleurs. Ceux du mari s’élèvent à 294 livres, ceux de la femme à 1 260 livres.
1767 (24.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 463
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorachtbahren Herrn Georg Heinrich Lang, des Knöpffmachers und Seidenhändlers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Langin, gebohrner Fuchsin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1767. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe Vor mir Notario d. 26. Maÿ hujus anni mit einander errichteten heuraths Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beisein Hn Johann Jacob Fuchß des Seidnehändlers und burgers dahier, der Ehefrauen geliebten H. Vatters und dißorths beistandts auf Montag den 24. Augusti anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schneidergraben gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, So Hr Johann Jacob Fuchß, der Seidenhändler und burger dahier, der dißorthiger Ehefrauen geliebter Vatter, Von weil. Fr. Maria Salome Fuchßin gebohrner Badnerin seiner Ehefrauen seel: ad dies vitæ zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 21, Sa. baarschafft 223, Summa summarum 245 lb – Wann aber dießer summ annoch addiret wird die dem Ehemann (…) helffte ane denen haussteuren dem wahren Werth nach antreffend 49 lb, So ergiebt sich daß des Ehemanns gesamtes ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen dem wahren Werth nach sich belauffet auff 294 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 195, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 76, Sa. der baarschafft 895, Summa summarum 1210 lb – Darzu kommt ferner die Helffte ane denen haussteuren, 49 lb, Bestehet alßo der Ehefrauen völliger vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes Guth dem wahren werth nach in allem in 1260 lb

Georges Henri Lang devient tributaire au Miroir le 2 octobre 1767.
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 251) Freitags den 2. Octobris 1767 – E. Leibzünftiger
Georg Heinrich Lang, des seil. Daniel Lang gewesenen dißorts leibzünftigen Knopffmacher meisters, hinterl. ehel. ältere Sohn, ist auf vorgewiesenen Stallschein bereits vom 11. Julii jüngsthin gegen Erlag ein Pfund leibzünftig als Knöpffmacher meister angenommen worden. prom: obed. (dt. 1 lb, 6 ß Findl.)

Jean Louis Dautel obtient des préposés de la Taille que la succession de sa belle mère Marguerite Salomé Ziegler soit exemptée d’inventaire.
1769 (24.4.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 83-v
haben die oberen Stallherrn weÿl. Fr. Margarethæ Salome auch Weÿl. Johann Friderich Baldtner geweßenen Versilbert Pferdt Zeug: und Zinn Knöpffmachers hinterl. wittib einige Erbin H. M. Johann Ludwig Dautel Eheliebstin von der Inventur befreÿet

Etat des biens délaissés par Marguerite Salomé Ziegler, dressé pour ratifier le compte rendu par le curateur de la défunte. La succession s’élève à 4 407 livres
1769 (21.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 812) n° 530
Verzeichnus über Weiland Frauen Margarethä Salome Baldnerin geb. Zieglerin, auch weil. Hn. Johann Friderich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers auch burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr. Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft gefertiget in Anno 1769 – den 9.ten Martÿ 1769. dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt und S. T. Fr. Catharinam Salome geb. Baldnerin S. T. Hn Johann Ludwig d’Autel J. Cti und Advocati des freÿ ohnmittelbahren Adels im untern Elsaß und Ortenauischer Rutterschafft wie auch hochverdienten, Amtmanns Zu Schmieheim und andern Orthen jenseith Rheins auch Vornehmen burgers dahier Frau Ehegattin, ihro mit dem Verstorbenen Hn Baldner seel. erziehlte Fr. Tochter ab intestato Zur universal Erbin verlaßen, daß daraufhien dießelbe auf beschehenes ansuchen ihres Eheh. von Seithen löbl. Statt Stalls der Inventur solcher ihrer Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft befreÿet worden und weilen H Johann Melchior Ziegler, der Perruquenmacher und E. E Kleinen Raths alher Wohlverdienter beÿsitzer, d. Verstorbenen Fr. seel. Curator ware, so wurde mit ihme abgerechnet, soforth nach beschehener auslüfferung derselbe gestrigen tags der Curatel wegen behörig loßgeschlagen. (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 21.sten Septembris 1769.
Antheil ane einer behaußung. Die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend an der Bückergaß (…)
Gerechtigkeit ane Bergwercke
Summa dießer gesambten erhaltenen Erbschafft ist 4407 lb

Jean Jacques Fuchs se remarie avec Marie Salomé Fischer, veuve du batelier Jean Daniel Kern : contrat de mariage, célébration
1767 (17.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 265
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre herr Johann Jacob Fuchß, der Seidenhändler, Wittiber und burger dahier Zu Straßburg, als hochzeiter ene einem
Vnd die Viel Ehren: und tugendgezierte frau Maria Salome gebohrne Fischerin, weil. Hn Johann Daniel Kern, des geweßenen Schiffmanns und burgers dahier seeligen nachgelaßener Fr. Wittib, beiständlich H Johann Röderers, des biersieders und burgers dahier Zu Straßburg als Fr. Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Dienstag den 17. Novembris Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Jacob Fugs als hochzeiter, Maria Salome Kernin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 70, n° 43)
In dem Jahr 1767 (…) Mittwoch den 2. Decembris Zu St. Wilhelm Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Jacob Fuchs, der Wittwer, Seidenhändler und burger allhier, welcher Vorher Verehelicht war mit weiland Frau Maria Salome, gebohrner Baldnerin und Frau Maria Salome gebohrne Fischerin, weiland Herrn Johann Daniel Kern, gewesenen Schiffmanns und burgers allhier nachgelaßene eheliche Wittwe dieses bezeugen Johann Jacob Fichs als hochzeiter, Maria Salome Kernin als hoch Zeiterin (i 75)

Fils de batelier, le batelier Jean Daniel Kern épouse en 1735 Marie Salomé Fischer, fille de batelier : contrat de mariage dressé par le notaire Schmidt et expédié par le notaire Stœber, célébration
1735 (30.5.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 74
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidtenen Johann Daniel Kernen leedigen Schiffm. des Ehren und vorachtbahren H. Johann Daniel Kernen schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsahmen Fr. Susanna Kernin geb. Kochin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigamb ane eiem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariä Salome Fischerin, des Ehren und wohlvorgeachten H. Samuel Fischers, Schiffmanns und burgers alhier mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen Fr. Anna Margaretha gebohrner Wintherin, ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin, ane dem andern theÿl
So beschehen Straßburg Montags den 30. Maÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Daniel Kern Als hochzeiter, Maria Salome Fischerin Als hochzeiterin

1735 (30.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 1
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Daniel Kernen leedigen schiffmann, des Ehren und vorachtbahren herrn Johann Daniel Kernen Schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Susanna Kernin gebohrner Kochin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräuthigamb ane eiem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariä Salome Fischerin, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Samuel Fischers Schiffmanns und burgers alhier mit weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Margaretha gebohrner Wintherin, ehelich erziehlter dochter als hochzeiterin, ane dem andern theÿl
den 30. Maÿ Anno 1735. Test. Andreas Schmidt Nots. Jur: ad hunc actus requisitus
[in margine :] das original Concept Von gegenwärtiger Eheberedung hat H. Notariuis Schmid infernden, und habe ich eine anderwärtige aber dießer gleichlautende Expedition unter meinem Nahmen Verfertiget den 14. maÿ 1737.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 55)
Aô 1735. den 28. 7.bris Seind nach Zweÿmahliger Außruffung nemlich Dom. XV. u. XVI. Trinit. in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Daniel Kern, der jünger Schiffmann und burger allhier, H. Johann Daniel Kernen, Herren: Schiffmanns und burgers allhier, und Mariæ Susannæ Kochin ehl. Sohn und Jungfr. Maria Salome, H. Samuel Fischers Schiffmanns und burgers allhier und Annæ Margarethæ Wintherin ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann daniel kern Als hohzeier, Mara Salome fischerin Al hochzeiterin (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux enfants issus du premier mariage du mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 621 livres, ceux de la femme à 2 465 livres.

1768 (18.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 810) n° 477
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Fuchß, des Seidenhändlers und Knöpffmachers und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Mariä Salome geb. Fischerin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1768. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario d. 17. 9.bris 1767 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung §.pho 2.do expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerl beisein S. T. Hn Frantz Heinrich Dautel Notarÿ publici jurati und Practici dahier, der Ehefrauen erbettenen H. Assistenten, auf Montag den 18.ten Januarÿ 1768.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krämgergaß gelegenen und des Eheherrn Kinderen Erster Ehe für ohnverändert gehörigen behaußung befunden worden ist, wie folgt.
(f° 8) Antheil ane einer behaußung (F.) Naml. dreÿ Vierte theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane dem Fischer Staden (…)
(f° 13) Wÿdumb, Welchen der dißortige Ehemann von Weil. Frn Mariæ Salome Fuchßin geb. Baldnerin seiner Ersten Ehefrauen seel. theils ad dies vitæ und theils biß Zu des Sohns Etablir: oder Verehelichung Zu genießen
(f° 15-v) Wÿdumb, So die dißorthige Ehefrau von Weil. Hn Johann Daniel Kern dem geweßenen Schiffmann und burgern dahier ihrem Ersten Ehemann seel. ad dies vitæ Zu genießen berechtiget isr
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 277, Sa.Gewerbs waaren 779, Sa. Weins und lährer Faß 96, Sa. Silbers 88, Sa. baarschafft 272, Sa. Schulden 609, Summa summarum 2124 lb – Schulden 527, Nach deren Abzug 1596 lb, Darzu gelegt die Helffte ane denen Zu Haussteuren Verherten Posten 25 lb, Des Ehemanns gesamtes Vermögen 1621 lb
Wann nun dießer Summ annoch beÿgesetzt wird, des Eheherrn dermalen Zu genießen habender Wÿdem von Erster Ehe, 2905 lb, So ergiebet sich daß des Eheherrn gesamtes (…) in die Ehe gebrachtes eigenthümliches und theils dermalen Zu genießen habendes Vermögen dem wahren werth nach in allem sich belauffet auff 4526 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 201, Sa. Weins und Faßes 19, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 65, Sa. goldener Ring 68, Sa. baarschafft 248, Sa. Pfenningzinß hauptguths 625, Sa. Antheils ane einer behaußung 626, Sa. Schulden 385, Summa summarum 2240 lb – Schulden 815 lb, Detrahendo 1427 lb. Dießer Summ ist ferner beÿzusetzen die haussteuren 25 lb, Belauffet sich alßo der Ehefrauen gesamtes vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Vermögen (…) auff 1452 lb – Wann nun hier annoch addiert wird, der Ehefrauen lebenslänglich Zu genießen habendes Vermögen sowohl dem wahren als auch dem ohnpræjudicirlichen Anschlag nach in allem antreffe. 2465 lb

La moitié de maison échue à Jean Frédéric Baldner revient à sa fille Catherine Salomé qui épouse en 1763 Jean Louis Dautel, natif d’Oberbronn, avocat auprès de la noblesse immédiate de Basse-Alsace et de l’Ortenau, bailli à Schmieheim en Bade. Contrat de mariage, célébration dans la maison du marié par autorisation accordée par le consul régent.

1763 (12. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 187
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edelgebornen Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lto und Advocato des Freÿohnmittelbahren Adels im Unters Elsaß und Ortenauischer Ritterschafft, wie aych hochverdienten Amtmanns Zu Schmieheim, Altdorff und andern Orthen, jenseith Rheins, alß dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann des Hoch Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Baldnerin, weil. Herrn Johann Friderich Baldners geweßenen Kunsterfahrenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knöpffmacher, auch wohl angesehenen burgers alhier ehelich erzeugten Tochter
auff Montag den 12. Septembris Anno 1763
[unterzeichnet] Johann Ludwig d’Autel JV.L. Hochzeiter, Catharina Salome Baldnerin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 436, n° 1539)
Im Jahr Christi 1763, Sontag Abends den 9. Octobris sind nach vorhergeschehener ordentlicher Proclamation Dom. XIIX et XIX post Trinitatis auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters de dato 3. Octobris des nemlichen Jahres in des Herrn Bräutigams jetzmahliger behaußung copulirt und ehelich eingesegnet worden S.T. Herr Johann Ludwig Dautel Jur.Utr. Lic. Amtmann Zu Schmieheim und Altorff, wie auch advocatus ordinarius beÿ hießigem löblichen Ritter directorio, Von oberbrunn gebürtig, Herrn Jacob Friedrich Dautels, advocats beÿ löblichem Magistrat der Statt Heÿlbronn ehelicher Sohn und Jungfrau Catharina Salome Baldnerin, weÿland Herrn Johann Friderich Baldners geweßenen Versilbert Knöpff: und Pferdzeug: machers auch burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig D’Autel Lt als bräutigam, Catharina Salome Baldnerin als Hochzeiterin (i 441)

Jean Louis Dautel devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1763.
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 24-v
H. Joh: Ludwig Dautel, von oberbrunn gebürtig verheurathet an Catharina Salome geb. Baldnerin H Joh: fried. Baldners gew. versilberter Knopff und pferdzeugmacher und burgers alhie hinterl. ehel. Tochter erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E E Zunfft d. Weinsticher. Jur. den 3. Xbr. 1763.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 960 livres, ceux de la femme à 6 726 livres.

1764 (26.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 804) n° 350
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen Gestreng und Hochgelehrten Herrn Johann Ludwig d’Autel, J. V. Lti und advocati des Freÿohnmittelbahren Adels im Untern Elsaß und Ortenauische Ritterschafft, wie auch hochverdienten Amtmanns zu Schmieheim, Altdorff und anderen orthen jenseith Rheins und der Hoch Edlen: und Hoch tugendgezierten Frauen Catharinä Salome gebohrner Baldnerin, beeder Ehepersohnen und wohlangesehener burgere allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1764. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in ihr beeder hoch Edelgedachter Ehepersohnen vor mir Notario d. 12.ten Septembris anno 1763. errichteter Heuraths Verschreibung P.ho 3.tio expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – Actum alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Baldners, des Handelsmanns und burgers alhier, der Ehefrauen H. Vogts auf dochter den 16.ten Januarÿ Anno 1764.

In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Barbarä Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 6) Antheil ane häußern (F.) Erstl. die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, einseith ist ein Eck am Schneidergraben, 2.s neben H, Johann Bleyfuß dem Säckler, hinten auff H. Pörner dem Perruquemacher stoßend, so gegen männigl. freÿ leedig eigen und wird die völlige behaußung ohnpræjudicirlichen angeschlagen pro 4000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2000. lb. Und ist die übrige helfte Fr. Maria Salome Fuchßin gebohrner Baldnerin, Hn. Johann Jacob Fuchßen des Seidenhändlers u. b. alh. Ehegattin, der Fr. Amtmännin Hn Vatters seel. Schwester für ohnvertheilt zuständig. Dieße Haußhelffte ware der Fr. Amtmännin Hn Vatters seel. theils als ererbt und theils als von seinen geschwüsterden cedirt Elterlich guth gehörig, wie die beÿ dem Großvätterl. Verlaßenschafft Inventarii Concepto befindliche Cession Vom 29.ten 7.bre A° 1751. maaß giebet.
(F.) Item. der 5.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und Hoffstatt ane dem Spithalgäßlein (…)
Erblehens Gerechtigkeit ane einer Behausung und Garthen (F.) Neml. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit einer Behaußung, Garthen und Hoffstatt vor dem Judenthor beÿ der Spithalmühl (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Amtmann in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 176, Sa. Bibliothec 50, Sa. Weins und lährer Faß 330, Sa. Silbers 47, Sa. goldenen Ring 246, Sa. Schulden 1726, Sa. 2576 lb – Schulden 700, Detrahendo verbleibt 1876 lb, Darzu Kommt ferner die helffte ane deren haussteuren 83 lb, des H. Amtmanns in die Ehe Zugebracht Vermögen 1960 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Amtmännin vor ohnverändert in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 404, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 97, Sa. goldener ring und dgl. Geschmeids 310, Sa. baarschafft 106, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Antheils ane Häußern 2225, Sa. Erblehens gerechtigkeit ane einer Behaußung und Garthen 722, Sa. Schulden 1136, Summa summarum 6702 lb – Schulden 60, Nach solchem abzug 6642, Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 83, Der Fr. Ambtmännin in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 6726 lb

Jean Louis Dautel loue une boutique au confiseur Philippe Kühner

1771 (12.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1038)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir de la Notre Dame du présent mois – Sr Jean Louis D’autel Baillif de la Noblesse de l’Ortenau dt. aud Strasbourg comme poursuivant les droits de De Catherine Salomé Baldner et Jean Jacob Fuchs marchand Boutton. de cette ville
au Sr Philippe Kühner confiseur
La Boutique du milieu et le poele y attenant et servant D’arriere boutique de la Maison qu’ils possedent en cette ville scituée dans la rue Merciere Lesquels poele et Boutique sont vuides de tous meubles a l’exception d’un fourneau de fonte – moyennant un loyer annuel de 132 livres ou 66 florins

Jean Louis Dautel meurt en 1778 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. L’évaluation de la maison rue Mercière propre à la veuve est reprise de l’inventaire de 1763. La masse propre à la veuve est de 8 304 livres, celle des héritiers de 1 533 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 015 livres et le passif à 6 738 livres.

1778 (27.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 823) n° 806
Inventarium über Weil. S.T. Hn Johann Ludwig d’Autel geweßenen J. Cti des freÿ ohnmitterbahren Adels im Untern Elsaß Advocati der Ortenauischen Ritterschafft Referendarÿ auch Amtmanns zu Schmieheim, Altdorff jenseits Rheins, auch wohnangesehenen burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach seinem Dienstags den 6.ten Januarÿ dießen lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt orden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S.. T. Fr. Catharinä Salome d’Autel geb. Baldnerin, der hinterbliebenen Fr. Wittib beiständl. S. T. H. Johann Melchior Zieglers E: E: Großen Raths jetzigen wohlverdienten beisitzers, wie auch S. T. H. Philipp Jacob Greiß Notarÿ publici und berühmbten Practici auch wohlbestellten Secretarÿ bei Ihro Gn. des jeweiligen regierenden Hn Ammeisters hauß audientz als geordnet und geschworenen Vogts Ludwig Friedrichs und Magdalenä Charlottä der d’Auteln des Verstorbenen H. seel. mit erstgenandter d. hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter beeder Kinder und ab intestato Zu Zween gleichlingen portionen und antheilerern Verlaßene Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen Freÿtags d. 27.ten Februarÿ 1778.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befund. worden als folgt
Antheil ane häußern. (W.) Erstl. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung und hoffstadt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Krämergaß und Schneidergraben, 1.s. ist ein Eck am Schneider Graben, 2.s neben H, Johann Bleÿfuß, dem Säckler, hinten auf Hn. Weißand dem Goldarbeiter stoßend, so gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und ist dieße behaußung in weil. H. Joh. Friedrich Baldners, des geweßenen Versilbert Pferdzeug: und Zinn Knöpffmachers auch b. allh. Zu Straßburg der hinterbliebenen Fr. Wittib H. Vatter seel. Verlaßenschafft Inventation dh. mich unterschriebenen Notarium in Ao 1763. gefertiget fol. 104. der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe æstimirt, dabeÿ es auch dißmalen mit hoch geneigter approbation d. Hrn dreÿ löbl. Statt Stalls wider gelaßen worden pro 1250. lb, th. die hiehero gehörige helffte 625. lb. Und ist die übrige helfte an solcher behaußung weil. Fr. Mariä Salome Fuchßin geb. Baldnerin H. Johann Jacob Fuchß des Seidenhändlers und burgers allhier geweßener Ehegattin, d. Fr. Ambtmännin H. Vatters seel. Schwester seel. nachgelaßenen beeden Kindern für ohnvertheilt gehörig, dieße hauß helffte hat die hinterbliebene Fr. Wittib nach absterben vorgedacht Ihres H. Vatters seel. geerbet
(W.) It. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, ane der Bückengaß (…)
Erblehens gerechtigkeit ane einer behaußung und Garthen. (W.) Nembl. das Dominium utile oder die Erblehens Gerechtigkeit Ane einem Garthen behaußung vor dem Judenthor (…)
(f° 13-v) Ergäntzung der hinterbliebener Fr. Wittib wehrend dießer Ehe abgegangene ohnveränderten guths. Zufolg Inventarÿ (…) durch mich unterschriebenen Notarium in ao. 1764 erichtet
(f° 18) Eigenthumb ane einer Garthen behaußung vor dem Juden thor (…)
(f° 19) Der Frau Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 25, Sa. gold. oo 106, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2000, Sa. Antheils ane häusern 775, Sa. Erbs gerechtigkeit an j. behausung u. garten 110, Sa. Schulden 300, Sa. Ergäntzungs Rests 4422, Summa summarum 8304 lb
Der Erben ohnverändert Vermögenn Sa. hßths 56, Sa. leerer Faß 9, Sa. Silbers 1, Sa. gold. o 66, Sa. Ergäntzungs Rests 1700, Summa summarum 1833 – Schulden 300, Detrahendo bleibt 1533 lb
Das theilbahre Guth, Sa. haußraths 67, Sa. Bibliothec 25, Sa. W 15, Sa. Gutsch Chaise sampt darzu gehörig Geschirrs 32, Sa. Silbers 31, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1450, Sa. Eigenthums ane j. Garten Behaußung 395, Summa summarum 2015 lb – Schulden 6738, compensando 4723 lb – Stall Summ 4325 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Wittib ohnverändert 18, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 79 lb

La veuve Dautel demande aux Quinze d’être exemptée de régler la taille sur une somme de 325 livres portée dans la succession de son mari. Les Quinze rejettent la demande, la demanderesse devra payer ses impôts sur la somme totale.
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
H Lt Ludwig Dautel wittib Fn Catharina Salome gebohrne Baldnerin, 182. 195
(p. 182) Sambstags, den 10. Aprilis 1779 – Rang nomine H. Lt. Ludwig Dautel gew[esenen ritter]schafftlichen advocati frauen wittib Fr. Cathari[na Salome] gebohrne Baldnerin beÿständlich deren K[inder vogt H.] notarii Greiß producirt unterthäniges [Memoriale mit] beÿlag sub N° 1 juncto petito et oblato [-] Manutenentz beÿ der Stall ordnung. E[rkanntn Obere] stallherren.

(p. 195) Sambstag den 17. Aprilis 1779 – Obere Stall Herren laßen per me referiren, es habe weÿland H. Lt. Ludwig Dautel des gewesenen ritterschafftlichen advocaten und burger allhier hinterlaßene Wittib Frau Catharina Salome gebohrne Baldnerin beÿständlich deren Kinder vogt H. notarii Philipp Jacob Greiß unterm 10.ten dießes ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub Litt. A übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten Zu erkennen sie 3 unter dem Verdienst daß frau Implorantin diesem ihres verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventario Inserirte summe vom 325 lb 5 ß 11 ¾ d jährlich mit 25 fl 8 ß sowohl für dieses Jahr als im Zukunfft bis und [so]lang sie keine ursache haben wird *uh zu*der abschreiben [-]laßen verstalllen wolle, dieselbe von mehreren [-] zu befreÿen und beÿ Ihrem Recht so sich nach* die [-]ung g*ndet, Zu laßen Herr Actuarius Cettii [-] der frau Implorantin unnöthig Causirte [-]fällig Zu erachten seÿe.
[-]e weißung hat der frauen Implorantin be[-] gegenwärtig Contenta memorialis et petiti nochmalen widerholet und behaubtet frau Implorantin könne nicht hoher als auf den Fuß 4325 lb in ansehung ihres beÿtrags gesetzt worden maßen sie durch übernahm der passivorum nicht mehr als diese Summe in Vermögen habe.
H. Actuarius Cetti erwiderte hierauf frau Implorantin habe beÿ absterben dero ehemanns wie aus dem sub litt. A. beÿgelegten Inventario ersichlich würcklich ihr Zugebrachtes Vermögen theils in natura, theils durch die ergäntzung erhalten, mithin habe die ordnung und bisherige ohnnutz erbrochene observantz erfordert, daß ihro auch der beÿtrag auf diesen fuß anges[etzt] werde, welchen sie auch von das verfloßene jahr abrichte[n] solle, worauf ihro falls sie durch übernahm der passovorum solches vermindert zu haben glauben würde ihro die [ver]schreiung nicht würde versagt worden seÿe.
Fr. Implorantin beÿstand replicirte hierauf das die sel[be] so weniger im fall seÿe die angesetzte Stall gebühre[n ab]richten als aus dem vorgelegten Inventario ersichtli[ch daß der] abzug der passivorum mehr nicht dann 4235 lb ihro ab[-]
Nachdeme die H. Deputirte hierauf das vorlege[gte -] genau durchgangen und ersehen, daß die Frau [Implorantin] beÿ absterben dero ehemanns würcklich von d[-] bestandenem Vermögen annoch 972 lb in s[-] hat demeselben billigkeitgemäß geschi[-] deren Stallgebühren auf diesen fuß an[-] Wann dieselbe nach der hand und aus freÿ[- ver]ringern wollen, so seÿe es ihr eigen[-] zu weiters nichts authorisiren kan, als [-] für das Zukünfftige so viel abschan[-] vermeinet von solchem vergeb[enen -] (p. 197) bewogen haben die H. Deputirten keiner andern meinung seÿn können als daß frau Implorantin mit ihrem begehren ab: und dahin anzuweißen seÿe ihre verfallene Stallgebühr auf den Fuß von 7972 fl. abzurichten ihr vorbehältlich vor das künfftige sich der ordnung zu Conformiren. Erkandt, bedacht Confirmirt.

Georges Frédéric Lang et Marie Salomé Fuchs hypothèquent un quart de la maison au profit de l’avocat Chrétien Mülberger

1781 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 18
H. Georg Friedrich Lang der seidenknopffmacher und Maria Salome geb. Fuchßin unter assistentz Johann Jacob Fuchß des handelsmanns und H. Gottfried Mann des klein uhrenmachers
in gegensein H. Lt. Christian Mülberger EE. kleinen raths procuratoris et advocati – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, den vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Krämergaß und Schneidergraben, einseit neben H. Weißand dem goldschmitt, anderseit neben Mr Datt dem säckler, hinten auff den Ulmergraben – der mitschuldnerin als ein anerstorbenen mütterliches guth, ihrem vatter aber Johann Jacob Fuchß mit lebenlänglichem genuß verfangen

Jean Jacques Fuchs le jeune et Marie Salomé Riedlin hypothèquent un quart de la maison au profit de Philippe Jacques Greis, greffier à l’audience du consul régent.

1783 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 29
H. Johann Jacob Fuchß der junge seidenknopff macher und Maria Sabina Riedlin unter assistentz Johannes Borst des küblers und Abraham Werner des huffschmidts
in gegensein H. Philipp Jacob Greiß des greffier beÿ dem jeweiligen regierenden H. ammeister – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, den vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Krämergaß am eck ane dem Schneider graben, einseit neben Mr Datt dem säckler, anderseit neben H. Wießand dem goldarbeiter, hinten auff H. Mena

Jean Jacques Fuchs et Marie Salomé Fischer font dresser l’inventaire de leurs biens à cause de leurs dettes dans la maison propre à l’épouse quai des Pêcheurs. Les biens du mari s’élèvent à 1 613 livres, ceux de la femme à 1722 livres.
1783 (12.5.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 923) n° 49
Inventarium über Johann Jacob Fuchs des ältern vormaligen Seidenhändlers und Fraun Maria Salome gebohrner Fischerin beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besizender Activ Nahrung und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv Schulden, aufgerichtet Anno 1783. Welche Nahrungen auf Ansuchen beeder Eheleuth, der Ursach halben, aldieweilen sich in Schulden-Last hervor gethan und besonders die Ehefrau wegen salvirung ihres ohnveränderten Guths die behörige Vorsehung gerichtlich Zuthun Vorhabens (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst ane dem fischer staden ohnfern der bierstub Zum Moorenkopf gelegener in der Ehfr. ohnveränd. Nahrung gehöriger behaußung, in fernerer Gegenwart H. Joh: Georg Simon, des hiesigen bs. und Goldarb. der Ehefr. hierzu insonderheit ane Vogts statt erbettenen beiständlich auf Montag den 12. May Anni 1783.

Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlich eine behaußung, hofstatt und höflein ane dem fischerstaden (…)
Ergäntzung der Ehefr. wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Nach besag Invent. über beeder Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch H. Notm Joh: Frid. Lobstein am 18. Januarÿ 1768. errichtet
Widum, Welchen der disortige Ehemann von seiner ersten Ehefrauen Mariæ Salome Fuchsin gebohrner Baldnerin theils ad dies vitæ und theils bis Zu des Sohns Établir: oder Verehelichung zu geniesen gehabt hat
(f° 15) Series rubricarum hujus Invent. Der Ehefr. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 131, Sa. Faß und bütten 1, Sa. Silbers 13, Sa. gold. Eing 11, Sa. Eigenth. ane einer bhßg 835, Sa. Erg. rest 957, Summa summarum 1951 lb – Schulden 338, Detrahendo verbleiben 1613 lb
Dießmnach wird auch des disorts übrig vorhandene Maß unter einem Titul als des Ehemanns ohnverändert theilb. beschrieben, Sa. haußraths 111, Sa. Faß und bütten 1, Sa. Silbers 4, Summa summarum 116 lb – Schulden 1838, Compensando 1722 lb

Jean Jacques Fuchs loue une des échoppes au boutonnier en soie Georges Henri Lang

1784 (13. 7.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 25
H. Johann Jacob Fuchß der ältere Seiden knopffmacher – lehnung so lang er im leben verbleiben wird
in gegensein H. Georg Heinrich Lang des Seidenknopffmachers
den hinderster laden samt laden stüblein in der an der Krämergaß dahier, einseit neben H. Wißand dem goldschmitt, anderseit neben H. Datt dem Seckler gelegenen behausung, wovon H. Verlehner die lebtägige nutznießung hat, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Salomé Fischer meurt en 1793 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans sa maison quai des Pêcheurs
1793 (25 frimaire 2), Strasbourg 4 (20), Not. Roessel n° 261
Inventarium und beschreibung all derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die bürgerin Maria Salome geb. Fischer Joh: Jacob Fuchs, des ältern vormaligen Knöpffmach. und burg. alh. zu Straßb. im leben geweste Ehefr. nach ihrem d. 27. Nov. alten Style, aus dießer welt genommenen tödl. hientritt verlassen hat, Welche Nachlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Hinterbl. Wittibers und der Benef. Erben und respê. Curat. allesamt hernach benambst

Eigenthum ane einer Behausung so der Erben ohnv. (E.) Neml. eine behßg. hof u. höfl. mit all deren begriffen weiten Rechten u. Zugehörden, gelegen alh. Zu Strasb. ane dem fischer-staden N° 78 ein Seit neben Heinrich v. Zabern d. Schiffmann ander Seit neben d. bierhß. Zul mohren Kopff weÿl. Joh: Röderers hinterl. Wb. u. Erben zuständig, hinten auf gedachten Zabern stosend, so mit keinem real onus beschwert seÿe. Und wurde diese bhßg. der Erben selbstigen abwürdigung nach hoher æstimirt und angeschlagen pro 2500. li.
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnv. guths. Vermög Invent. über beder nun Zertrennter Fuchsischer Eheleuth activ-nahrungen und passiv-Schulden durch mich Not. Roessel d. 12. May 1783. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Titul. Introit. Copia der Eheberedung.
Denominatio hæredum. die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1° Daniel Fischer, Schiffknecht u. b. alh. persönlich zugegen, als leibl. bruder, 2° Margaretha Salome geb. Fischer, weÿl. Johann Georg Wintersinger, Schiffknechts alhie hinterlassene Wittib, der def. leibl. Schwester und unter assistentz des burgers Übersaals offentl. Notars alhier in Person Zugegen und 3° Joh: Jacob Fischer, bürstenbinders-Gesell so schon 33 Jahr abwesend und verschollen, auch laibl. Bruder, deßen gerichtl. bestelt und beeÿdigter Curator ist Isaac Riehm, Schiffmann alhier wlecher Zugeg. und dieses seines Curandi Interesse bestens besorget hat. Alle 3. Zu gleichen portionen und Antheilen Erben
Sa. haußraths 1182, Sa. Behausung 2500, Ergäntzung o, Summa summarum 3682 livres – Summ. der passivorum 1352 livres, Detrahendo bleiben 2330 livres

Jean Pierre Princeps, commis voyageur de la maison d’Ollin fils ainé négociant à Amiens, revend le quart de maison provenant de Jean Jacques Fuchs le jeune à Marie Salomé Fuchs veuve du marchand de soie Georges Frédéric Lang

1795 (25 messidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Not. Dinckel n° 764
Cession – b. Johann Peter Princeps Commis Voyageur de la maison d’Ollin fils ainé negociant d’Amiens
in gegensein b. Maria Salome geb. Fuchs weÿl. des b. Georg Friedrich Lang gewesten Seidenhändlers Wb.
den vierdten theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt all übrigen dero begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am Krämergäßel N° 10, einseit neben b. Datt Säckler, anderseit ist ein Eck am Schneidergraben, hinten auff den b. Wißant silberarbeiter, und ihme Verkäufer aus ein den 15 Prairial jüngst laut des darüber vor Not. Rößel errichteten Kauffverschreibung – um 4000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 8-v du 26 mess. 3

Marie Salomé Fuchs veuve du passementier Georges Henri Lang meurt en délaissant deux filles. La moitié de maison est estimée 4 500 francs. La succession s’élève à 16 161 francs

1800 (8 floreal VII), Strasbourg 10 (14), Not. Zimmer n° 161
Vente de meubles, à la requête de Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps commis marchand et de Jeanne Catherine Lang fille majeure en qualité d’héritières de feu la Cit. Marie Salomé née Fuchs veuve de feu Georges Henry Lang passementier
auf Ansuchen 1. fraun Maria Salome geb. Lang des burgers Johann Peter Princeps commis marchand ehefrau, 2. Jungfrauen Johanna Catharina Lang beiständlich des bs Joh: Mich: Remond friedens richter des 3. bezircks als einige Ebinnen an weÿl. fraun Maria Salome geb. Fuchs weÿl. Georg Heinrich Lang Paßmentirer hinterbliebenen Wittib ihrer leiblichen Mutter Verlassenschafft

den 19. floreal 8 (enreg. 19 floreal) Inventarium, hausrath verkauf 657, summa Fr. Princeps Empfang in hausrath 1102, Jfr Johannna Catharina Lang Empfang in hausrath 1012, Kleidung 300, Waaren in Seiden, Cameel haar, Banden und verschiedenen andern zur Paßmentirer Profession gehörigen artikeln 7368
Antheil an einer behaußung. Nemlich die helfte vor unvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt und bronnen samt allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Krämergaß N° 10 so ein eck an dem Schneidergraben ausmacht in der Krämergaß neben br Johannes Datt Säckler auf dem Schneidergraben neben H. Joh: Daniel Wissant Silberarbeiter, hinten auf den sogenannten Ulmergraben ziehend, geachtet vor f. 9000, woran die helfte 4500, Welches haus helfte bede Erbinnen gemeinschaftlich unvertheilt behalten zu wollen (declariren), die andere helfte ist fr. Amtmann Dautel Wittib eigenthümlich zuständig
Über die gantze behaußung besagt 2. C.C. Stub de dato 29. Decembris 1699 verfertigten Kaufbrieff, So dann ein auf dem Ganth den 17. jan. 1731 gefertigter Kaufcontract Wie die Verstorbene nun ein quart an vorheriger hefte eigenthümlich an sich gebracht, darüber besagt ein vor Notario Dinckel den 25. messidor 3.t jahrs passirten Kaufcontract, das andere quart aber hat die Verstorbene von ihrer Mutter ererbt
schulden in die Verlassenschafft 1100 fr, summa summarum 16.341 fr, schulden 180 fr, Nach deren Abzug 16.161 fr – Zweiffelhaffte schulden 300 fr
acp 73 du 19 floreal 8

Marie Salomé Lang, héritière pour moitié de sa mère, épouse en 1798 le commis Jean Pierre Princeps, originaire de Hambach (Hambach an der Weinstrasse) dans le département du Mont-Tonnerre

1798 (3 ventose 6), Strasbourg 4 (26), Not. Roessel n° 259
Eheberedung – persönlich erschienen, Bürger Jean Pierre Princeps, der ledige majorenne Commis Marchand und seit Zehen Jahren hiesig Inwohner, gebürtig Von Hambach Pays Réunis, Département du Mont-tonnere canton de Neustadt, bürgers Jean Georges Princeps, ci devant Maître d’Ecole aud. Hambach, mit der bürgerin Catherine gebohrne Rattemann, ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, für sich selbst, als hochzeiter, ane Einem
So dann bürgerin Maria Salomé Lang, die hiesige ledige Innwohnerin, welche großjährig und ohnbevögtigt Zu seÿn hiebeÿ declarirte, weÿland burgers Georg Heinrich Lang gewesten Paßmentirers alhier Zu Straßburg, mit der noch lebenden bürgerin Maria Salomé gebohrner Fuchs ehelich erziehlte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg in mein des notarii Schreibstube den dritten Ventose in 6. Jahr des Republick oder 21 Februarÿ 1798 (a. St.) [unterzeichnet] Jean Pierre Princeps, Maria Salome Langin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1800 (28 floreal 8), Strasbourg 10 (14), Not. Zimmer n° 164
erschienen der burger Johann Peter Princeps commis marchand und Maria Salome geb. Lang, beiständlich Remond – vor Notario Roessel den 3. Ventose 6 errichtete Eheberedung, der Ehefrauen in ihrem den 7 ventose 6.t Jahrs angetrettenen Ehestand eingebrachtes Vermögen
hausrath 91 fr, silbers 207 fr, Gold 336 fr, baarschafft 1100 fr, summa summarum 1735 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 f° 194 du 29 flor. 8

Catherine Salomé Baldner veuve de Louis Dautel cède sa moitié de maison à Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps et à Jeanne Catherine Lang, propriétaires de l’autre moitié. Chacune des acquéreuses devient donc propriétaire de la moitié de la maison entière

1801 (28 vend. 10), Strasbourg 10 (42), Not. Zimmer n° 984, 950
Frau Catharina Salome geb. Baldner weÿl. des burgers Ludwig D’Autel Rechtsgelehrten hinterbliebene Wittib beiständlich burgers Johann Friedrich Weiler Med. Doct.
in gegensein Fr. Maria Salome Lang des burgers Johann Peter Princeps handelsmanns Ehegattin und Jgf.n Johanna Catharina Lang so volljährigen alters
die helfte vor unvertheilt von und ahne einer behausung hoffstatt und bronnen samt allen mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg in der Krämergaß N° 10 so ein Eck von dem Schneider graben ausmacht, in der Krämergaß neben burger Johannes Datt Säckler auf dem Schneider graben neben br. Joh. Daniel Wissandt Silberarbeiter hinten auf den sogenannten Ulmergraben, die andere unvertheilte helfte den Käuferinnen ohnehin schon als ererbt mütterl. Gut eigenthümlich zuständig – um 11 400 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 81 f° 79 du 29 vend. 10

Jeanne Lang épouse en 1803 Raoul (Rodolphe) Weiss, confiseur originaire de Stallikon dans le canton de Zurich

1803 (19 germinal 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 290, 1522
Eheberedung – br Rudolph Weiß zuckerbecker, weÿl. Moritz Weiß Inwohner zu Stallicken Züricher Canton in der helvetiscen Republick mit weÿl. Fr. Barbara Huber erzeugter Sohn
Jungfrau Johanna Lang weÿl. b. Georg Heinrich Lang, Paßmentirers, mit fraun Maria Salome geb. Fuchs großjährige tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 f° 116 du 19 ger. 11

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse.

1805 (27 fructidor 13), Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 320, 2512
Inventaire des apports de Jean Rodolphe Weiss, marchand confiseur, et de Jeanne Catherine Lang, d’après leur contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 19 germinal 11, mariage arrivé le 21 germinal 11
le mari, argenterie 203 fr, numéraire 3000 fr, total 3203 fr
la femme, meubles 1779 fr, argenterie 771 fr, numéraire 2620 fr
Propriété de la moitié par indivis dans une Maison a Strasbourg, Scavoir la moitié par indivis dans une maison puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue merciere N° 10 faisant le coin du fossé des tailleurs, dans la rue merciere a côté du Sr Jean Datt gantier, sur ledit fossé à côté du Sr Jean Daniel Wissandt orfèvre, derrière le fossé dit Ulmergraben, dont l’autre moitié par indivis appartient à De Marie Salomé Lang épouse de Jean Pierre Princeps, Négociant, sœur de la De Weiss, estimée 9000 francs – échue dans la succession de Marie Salomé Fuchs veuve Lang leur mère par partage dressé par le notaire soussigné le 19 floréal 8, la maison acquise conjointement par lesdites Des Weiss et Princeps de la veuve D’Autel par acte dressé par le soussigné le 28 vendémiaire 10
total des apports 14.079 fr, passif 4000 fr, reste 10.079 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 125 du 27 fruct.

Marie Salomé Lang femme de Jean Pierre Princeps meurt en 1808 en délaissant un fils

1809 (3.2.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 394, 3905
Inventaire de la succession de Marie Salomé Lang épouse de Jean Pierre Princeps, passementier, décédée le 10 août 1808 – à la requête de 1. Jean Pierre Princeps le veuf tuteur naturel de Henri Louis, 2. Jean Rodolphe Weiss, confiseur, subrogé tuteur
garde robe 720 fr, meubles 91 fr, provenant de partage de la succession de Marie Salomé Fuchs mere de la défunte veuve de Georges Henri Lang passementier, dressé par le notaire soussigé le 19 floréal 8, 1102 fr, argenterie 543 fr, numéraire 1100 et 194 fr, marchandises 3684 fr, dettes actives 700 fr
la moitié par indivis dans une maison, Savoir la moitié par indivis dans une maison puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue merciere n° 10 faisant le coin du fossé des tailleurs, dans la rue merciere à cause du Sr Jean Datt gantier, dans le fossé des tailleurs a côté du Sr Jean Daniel Wissant, derrière le fossé dit ulmergraben, estimée 12.000 francs – une moitié par indivis est échue auxdites De Princeps et Weiss dans la succession maternelle en vertu de l’acte de partage Et l’autre moitié acquise conjointement par les De Pinceps et Weiss par acte reçu Zimmer le 28 vendémiaire 10
total général 20.136 fr, passif 4000 fr, déduction faite 14.936 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 f° 25 du 3.2.

Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss rachète les droits successifs des héritiers de son mari mort sans descendance.

1825 (20.6.), Strasbourg 10 (73), Me Zimmer n° 10.082
Jean Henri Redslob, licencié en droit, en qualité de procureur substitué de MM Jean Rodolphe Schinz, conseiller cantonal et juge de paix, Jacques Vogel conseiller cantonal deux demeurant à Zuric en Suisse, lesdits Schintz et Vogel mandataires des neveux et nièces de Rodolphe Weiss, confiseur à Strasbourg, décédé le 23 décembre 1824 individuellement nommés dans la procuration
[Joint] Déclaration provisoire de l’hérédité de feu Rodolphe Weiss pour la déposer sur le registre y affecté, juin 1825 – échu à Jacques Schnep neveu du défunt demeurant à Wetterschweil arrondissement communal de Stallikon grand bailliage de Knonau canton de Zuric en Suisse, par représentation d’Anne Barbe Weiss sa mère, sœur dudit Weiss ,décédée femme de Jacques Schnep, plus Rodolphe Stutz neveu demeurant à Wetterschweil fils de feu Anne Weiss sa mère, sœur du défunt, femme de Rodophe Stutz
masse de la communauté. Immeuble, une maison de campagne consistant en bâtiment, cour, écurie, jardin, et dépendances le tout formant un seul enclos situé à la Ruprechtsau canton dit Oberau entre Martin Baumert aubergiste et un chemin commun, devant la chaussée, duquel immeuble une partie est louée à M. Leret directeur des contributions pour 400 francs, l’autre partie à Antoine Scharn jardinier pour 400 francs
[Joint, traduction] Procuration, sont comparus les héritiers ab intestat de Rodolphe Weiss né à Wettschwyl commune de Stallikon le 22 novembre 1772 décédé confiseur à Strasbourg, 1. les trois uniques enfants héritiers d’Anne Weiss née à Wettschwyl le 7 quatre 1760 sœur de l’auteur défunt, procréés avec Rodolphe Stutz de Wettschwyl savoir a) Adélaïde Stutz née le 11 avril 1782 femme actuelle de Henri Kern de Freyenstein commune de Rorbas au nom de laquelle Caspar Broetschger, b) Barbe née le 24 décembre 1786 femme actuelle de Henri Denzler de Dubendorf, c) Rodolphe né le 26 décembre 1792,
2. le fils et héritier unique de feu Anne Barbe Weiss née le 20 novembre 1763 sœur de l’auteur défunt procréé avec Jacques Schnepp, Jacques Schnepp né le 12 mai 1793, Anne et Anne Barbe Weiss ont une origine commune avec Rodolphe Weiss procréé de Maurice Weiss et Barbe Huber à Wettschwyl commune de Stallikon grand baillage de Kronau, parce que Jacques Weiss frère aine né à Wettschwyl le 31 juillet 1757 décédé le 28 avril 1805 sans avoir laissé d’héritier
à Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss, icelle donataire une somme déterminée et usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 19 germinal 11
tous les droits successifs moyennant 6000 francs

L’ancien confiseur Henri Georges Louis Princeps loue une partie de sa maison à l’épicier Michel Adam

1866 (17.11.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Bail – A comparu M. Henri Georges Louis Princeps, propriétaire, ancien confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg (donne) à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 décembre 1866 pour finir à pareil jour de l’année 1875
à Mr Michel Adam, épicier, demeurant et domicilié à Strasbourg preneur ci présent et acceptant
les localités ci-après désignées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue mercière n° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, savoir
1) tout le rez-de-chaussée composé d’une boutique, arrière boutique, d’un atelier et l’appareil à gaz, le poêle et les deux glaces demeurent réservés au propriétaire et seront enlevés par ce dernier avant le commencement du bail
2) un âtre se trouvant à gauche du corridor en entrant destiné à griller les cafés
3) tout le premier étage composé de trois pièces et d’une cuisine, le poêle dans l’une de ces pièces demeure également réservé au propriétaire qui le fera enlever avant l’entrée en jouissance sus fixée
4) deux chambres aux mansardes
5) un compartiment dans la cave
6) et l’usage commun avec les autres locataires de la maison de la pompe, desquelles localités le preneur déclare avoir parfaite connaissance et ne pas exiger une plus ample désignation. Le présent bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 1800 francs
charges, clauses et conditions (…) 2) Le preneur est autorisé à faire à ses frais des changemens dans la distribution des lieux au rez-de-chaussée, pour l’approprier à son industrie, à charge de le délaisser avec ces changemens lors de l’expiration du présent bail, sans indemnité. Toutefois il est formellement convenu qu’il devra laisser subsister dans leur état actuel mes fours à confiserie, la pierre à broyer le chocolat et le pilon en pierre se trouvant dans l’atelier au rez-de-chaussée appartenant au propriétaire
acp 559 (3 Q 30 274) f° 11-v du 19.11.

Henri Georges Louis Princeps meurt célibataire en 1870 en délaissant pour unique héritier son demi-frère Rodolphe Louis Princeps

1870 (14.10.), Strasbourg 10 (165), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1811
Notoriété – (…) a) qu’ils ont parfaitement connu Mr Henri Georges Louis Princeps, vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg, b) que ledit Sr Princeps est décédé célibataire et ab intestat à Strasbourg le 11 octobre 1870, c) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, d) et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son frère Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant à Vienne (Autriche)
acp 590 (3 Q 30 305) f° 184-v du 3.11.

Rodolphe Louis Princeps, de Vienne, hypothèque la maison au profit du ferblantier Jean Chrétien Weimer

1871 (13.4.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1961
Obligation – A comparu M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant aux noms et comme mandataire de 1) M. Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant et domicilié à Vienne (Autriche) (reconnaît devoir)
à M. Jean Chrétien Weimer, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, une maison sise à Strasbourg, rue mercière N° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, entre M.M. Bourlet et Schweighaeuser, par derrière sur le fossé dit Ulmergraben. Cet immeuble appartient à M. Princeps susnommé pour l’avoir recueilli dans la succession de son frère consanguin M. Henri Georges Louis Princeps, vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg où il est décédé ab intestat le 11 octobre 1870, et dont il est le seul et unique héritier, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété dressé par Me Koerttgé, notaire soussigné, le 14 octobre 1870.

Rodolphe Louis Princeps vend la maison à l’épicier Michel Adam et à sa femme Louise Caroline Diehl. Son frère avait recueilli l’immeuble en 1843 dans la succession de sa tante Jeanne Catherine Lang veuve de Rodolphe Weiss

1873 (21.7.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3545
Vente, délégation, subrogation et cession d’égalité de rang – A comparu M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant aux noms et comme mandataire de 1) M. Rodolphe Louis Princeps, propriétaire demeurant et domicilié à Vienne (Autriche) (…) 2) dame Antonia Princeps épouse dûment autorisée du dit Sr Princeps avec lequelle elle demeure à Vienne (vend)
à M. Michael Adam, épicier, et à dame Louise Caroline Diehl son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes
Désignation, une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue mercière N° 3 formant d’un côté le coin du fossé des tailleurs, entre propriété de M.M. Bourlet et Schweighaeuser, donnant par derrière sur le fossé dit Ulmergraben. (…)
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à M. Princeps susnommé pour l’avoir recueilli dans la succession de son frère consanguin M. Henri Georges Louis Princeps vivant propriétaire et célibataire à Strasbourg où il est décédé ab intestat le 11 octobre 1870 et dont il est le seul et unique héritier, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété dressé par Me Koerttgé, notaire soussigné, le 14 octobre 1870. Et le défunt Sr Princeps a lui-même recueilli cet immeuble dans la succession de sa tante dame Jeanne Catherine Lang décédée à Strasbourg le 28 août 1843, veuve de M. Rodolphe Weiss, vivant confiseur en cette ville dont il était le seul et unique héritier.
(…) Etat civil et hypothécaire. (que l’immeuble) n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque, à l’exception d’une somme principale de 5000 francs due à Mr Jean Chrétien Weimer, ferblantier demeurant à Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant Me Koerttgé notaire soussigné le 13 avril 1871 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 1064 n° 76.
Convention particulière au sujet de l’argent comptant supposé caché dans la maison vendue. Mr Sommereau, au nom de M. Princeps vendeur fait expresse réserve au profit de ce dernier, de l’argent comptant que les acquéreurs pourraient trouver caché dans la maison présentement vendue, et que le vendeur suppose y avoir été caché par son défunt frère susnommé, en conséquence les acquéreurs s’engagent solidairement à restituer à M. Princeps vendeur ou à ses ayant droit toutes les sommes qu’ils pourraient découvrir tôt ou tard dans l’immeuble présentement vendu – Prix, 85.000 francs
acp 619 (3 Q 30 334) f° 9 du 22.7.


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