23, rue du Fossé des Tanneurs


Rue du Fossé des Tanneurs n° 23 – IV 200 (Blondel), N 691 puis section 24 parcelle 61 (cadastre)

Autre adresse, 18 rue du Coin Brûlé
Démolie en 1936


Le n° 21 (à gauche) et le n° 23 (à droite) vers 1914 (AMS cote 1 Fi 25 n° 38)
Façades du n° 21-23 (août 2022)

La maison est inscrite comme sa voisine en 1587 au Livre des communaux au nom du tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz. Le tailleur Jean Schneider l’achète en 1647. Christophe Bodenmüller, deuxième mari de sa veuve, acquiert à nouveau la propriété voisine qu’il revend en 1667. Sa veuve vend la maison en 1678 à la femme du tailleur Jean Jacques Steich. Elle appartient ensuite au menuisier et fabricant de poupées Jean Philippe Mittmann puis à sa petite-fille, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim. L’enseigne Jean Conrad fait réparer la maison en 1767 : il supprime les marches devant sa porte de cave et fait réparer le toit. Orfèvre originaire de Strasbourg qui s’est un temps établi à Lemberg (Lwiw) en Ukraine, Jean Jacques Dœrfer remplace le passage vers le fossé des tanneurs par un nouveau et transfère les latrines à l’intérieur de la maison.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue du Coin brûlé se trouve à gauche du repère (d) ; fenêtre et porte au rez-de-chaussée, un étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. Vers le fossé des Tanneurs (non comblé), la façade est la onzième à droite de (3).
La maison porte d’abord le n° 7 rue du Coin-Brûlé et le n° 41 de la rue du Fossé des Tanneurs après le comblement du fossé (1784-1857) puis le n° 18 rue du Coin-Brûlé et le n° 23 de la rue du Fossé des Tanneurs.


Transformations de la façade en 1923 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand de fromages Augustin Hediger achète la maison en 1850 avant d’acquérir la voisine (n° 21) en 1867. Le magasin de fromages Hediger se trouve dans la maison au début du XX° siècle (voir la photographie ci-dessus). Michel Bummb fait transformer la devanture et le rez-de-chaussée en 1923. Le restaurateur Aloïse Schmitt fait démolir en 1936 la maison et sa voisine pour en construire une nouvelle (voir le n° 21.

novembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Sébastien Schwartz, tourneur, et Attale puis (1569) Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch – luthériens
1600* s Sébastien Schwartz, tourneur, et (1586) Elisabeth Wilhelm – luthériens
v. 1640 v Marc Decker, barbier, et (v. 1635) Marie, à la Wantzenau – catholiques
1647 v Jean Schneider, tisserand, et Elisabeth Hetzel – luthériens
1651 h Christophe Bodenmüller, tisserand, et (1651) Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider, puis (1657) Elisabeth Streich – luthériens
1678 v Jean Jacques Streich, tisserand, et (1659) Anne Marie Klein – luthériens
1690* v Jean Philippe Mittmann, menuisier, et (1648) Ursule Knœrr – luthériens
1723 h Jean Philippe Wachenheim, pelletier, et (1722) Marie Elisabeth Mittmann – luthériens
1760 h Jean Conrad, précepteur, et (1768) Marie Dorothée Wachenheim – luthériens
1782 v Jean Jacques Dœrffer, orfèvre, et (v. 1753) Louise Thècle Sipp – luthériens
1789 h Jean Antoine Dœrffer, orfèvre, et (1798) Marguerite Barbe Kœhler
1840* h Georges Michel Reber, confiseur, (1829) Marguerite Barbe Dœrffer
1844 v Benjamin Linder, avocat, et (1825) Marie Françoise Julie Martha
1850 v Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et (1853) Françoise Hincker

Voir ensuite la maison voisine

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 395 livres en 1750 (prix d’achat en 1723), 400 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 200, Jean Conrad
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Conrad, 2 toises, 1 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 691, Doerffer, Jean Antoine – maison, sol – 0,45 are / Reeber Georges Michel, confiseur Place d’Armes

Locations

1725, Pierre Dumesnil, garde-magasin des fourrages

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 174
La maison appartient à Sébastien Schwartz , propriétaire de la maison voisine, qui règle 11 sols 6 deniers pour cette maison, à savoir une porte de cave (6 pieds 9 pouces de large, saillie de 2 pieds ½), à l’arrière vers le fossé des Tanneurs des latrines en bois couvertes d’un toit (2 pieds ½ de large) un passage saillant en bois (10 pieds de large, saillie de 2 pieds) contre lequel se trouvent des latrines (1 pied ½ carré)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Mehr derselbe noch ein Hauß daruor ein offene Kellerthüer vj schu ix Zoll breÿt, vndt ii+ schu herauß, iiij steinerin Tritt v schu iij Zoll lang, Vnd v schu herauß, Er hatt auch hinden Vff dem Gerber Graben ein Profeÿ Von holtz werckh mit Tach gedeckht ii+ schu breit, vnd i+ schu herauß, ein hültzener außgeladener Gang x schu breit. 2. schu herauß, Daran ein Profeÿ i+ schu Inn alle wegen Bessert für das Niessen, xj ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’enseignant Jean Conrad est autorisé à repeindre sa maison à condition de supprimer les marches à l’avant de sa porte de cave

(f° 95) Dienstags den 15. 7.bris 17767 – Johannes Conrad
Johannes Conrad der Informator bittet umb erlaubnus sein Hauß im brendeinend außzubeßern und neu anzustreichen. Erkannt willfahrt unter dem beding daß er die vor der haußthür liegende Stafflen hinwegmachen und in das hauß hineinrichten, oder widrigenfalls alles in Statu quo laßen solle.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître menuisier Mainhard est autorisé au nom de l’orfèvre Jean Jacques Dœrfer à remplacer le passage vers le fossé des tanneurs par un nouveau reposant sur deux piliers et à tranférer ses latrines à l’intérieur de la maison

(f° 50-v) Dienstags den 9. Aprilis 1782. – Hr Joh: Jacob Dörfer, Goldarbeiter
Mr Mainhard, der Zimmermann, nôe Johann Jacob Dörfer, des Gold Arbeiters bittet zu erlauben an deßen Behausung am Brandein end gelegen hinten auf dem Gerber Graben einen alten Gang abbrechen und einen neuen auf Zweÿ Stock aufzubauen, auch das s.v. Privet, so auf dem Gerbergraben gehet, abbrechen und in die Behausung machen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Protocole de tribus

1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Les contrôleurs font grief à Jean Conrad d’avoir fait réparer son toit par le compagnon maçon Pierre Widelspach sans que celui-ci soit sous l’autorité d’un maître. Le contrevenant déclare que le maître menuisier le lui a présenté et qu’il lui a confié les travaux mais qu’il s’est adressé à la veuve du maçon Starck dès qu’il a appris que les travaux du compagnon étaient illicites. Le conseil des Maçons condamne Jean Conrad aux frais et Pierre Widelspach par contumace à payer une amende.

f° 214) Freÿtags den 25. Septembris 1767. I
Mr Niclauß Ketterer, Bernhard Rottler vnd Georg Christoph Freÿßinger die Rügere Klagen Contra H. Johann Conrad Informatore vnd Peter Widelspach den Verschirmten maurergesellen, Wie daß er durch Letztern, ohn unter einem meister Zu stehen des Erstern tach an seinem hauß übersteigt, mithin gebetten Beklagter in die Verbeßerung des articuls Zu Condemniren.
Beklagter Conrad Zugegen, ist geständig, daß er etwas an seinem hauß durch ein Zimmermann haben machen Laßen, welcher dißen gesellen mit sich gebracht, ohnwißend, daß er nicht unter Einem Meister stehe, sobald er erfahren, daß dießes deme also, habe er Ihne fortgeschickt, vnd Mr Starcken Wittib vor meisterin ein seinem hauß angenommen, bittet absolutionem.
Beklagter Widelspach ist nicht Erschienen, wiewohlen Citirt.
Ist nach anhörung der Partheÿen Erkandt, seÿe Beklagter Conrad Zwar vor dießes mahl von der straff Zu absolviren, gegen bezahlung aber 15 denen Rügern Vor Ihre muhe, wider den nicht Erschinenen Peter Wiedelpach aber in Contumaciam Zu sprechen, solchemnach derselbe in 3 lb. d. straff Zu Condemniren.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Doerffer
Rez de chaussée en maçonnerie le 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 195 case 4

Reeber, Georges Michel à Strasbourg
Linder, Benjamin, avocat rue de la Nuée bleue 22 (1845)
Hediger, Auguste fils marchand de fromage à Strasbourg (1852)

N 691, maison, sol, coin brulé 7
Contenance : 0,45
Revenu total : 45,23 (45 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 943 case 1

Hediger, Auguste fils marchand de fromage / Hediger Joseph Auguste
1896/97 Hediger Katharina Franziska
1901 Hincker Maria Katharina, Geschäftsführerin
(ancien folio 691

N 691, maison, sol, Rue du coin brulé 18
Contenance : 0,45
Revenu total : 45,23 (45 et 0,23)
Folio de provenance : (195)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 419 case 5
La parcelle est supprimée et reportée à la voisine en 1946

Parcelle, section 61, n° 25 – autrefois N 691
Canton : Gerbergraben Hs N° 23
Désignation : Hf, Whs u. NG / maison (p.a.d.)
Contenance : 0,54
Revenu : 300 – 500
Remarques : 1938 démolit. – 1946 dim. à c. 5 réunion – 1938 C.N.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 2453
Hincker Maria Kathar.
1924 Bumb Michel et son épouse Thérèse née Diebold
-/-

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 4790
Wessbecker Casimir greffier de police pour ¼ et copropriétaires
1931 Schmitt Aloïse rentier et son épouse née Didier en com. de biens
(3643)

(même case)
Parcelle, section 61, n° 24-25
Canton : Rue du Fossé des Tanneurs N° 21/23
Désignation : sol, maison ([biffé] maison p.n.d.)
Contenance : 0,98

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé p. 170

7
Pr. Doerffer, fondeur – Echasses
loc. Hatzig, Ehrhard, garde – Moresse
loc. Schmitz, Jean, revendeur – Moresse
loc. Dudies, Henri, invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 21-23
Hinker, Käsehdlg. E 0
Nordmann, Goldsticker. 01
Birkle, Metzger 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 218)

Rue du Fossé des Tanneurs 21-23 (1889-1996), partie relative au n° 23

Le marchand de fromage Michel Bumb fait transformer le rez-de-chaussée et la devanture en 1923 en couvrant la cour de verre armé.

Sommaire
  • 1923 (juin) – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande au nom du marchand de fromage Michel Bumb l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée du 23, rue du Fossé des Tanneurs – La Division VI note que l’immeuble est aligné tant dans la rue du Fossé des Tanneurs que dans celle du Coin brûlé
    1923 (juillet) – Autorisation de transformer la devanture et le rez-de-chaussée. L’article 8 de l’autorisation est annulé parce que le propriétaire a fait poser un plafond en verre armé. Il en résulte que l’arrière boutique devra être louée avec le magasin. Les travaux sont terminés en mars 1934. – Dessin
    1923 (septembre) – L’entrepreneur demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord

Relevé d’actes

La maison est inscrite comme sa voisine (ensuite n° 21) au nom du tourneur Sébastien Schwartz dans le Livre des communaux (1587). Son fils aussi nommé Sébastien Schwartz vend la maison voisine en 1624.
Le tuteur de son fils Jean Georges Schwartz hypothèque celle qu’il a conservée au profit du maître des rentes Georges Ulner pour garantir un capital de 20 livres. En marge, quittance remise en 1648 au tisserand Jean Schneider, alors propriétaire.

1630 (ut spâ [27. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 686
Erschienen hanß Wolff Spitz d. Schreiner und burger Zu St. alß Vogt hanß Georg weÿ: Sebastian Schwartzen gewesenen Sÿlberknechts see: alhie nachgelaßenen Sohns
hatt in gegensein herrn Georg Ulners Rentmeisters der St. St, schuldig seÿ XX. lb
dafür Vnderpfand sein soll deß Vogtssohns behausung mit allen ihren gebäwen & alhie am gebranten End, neben Jacob Clausen dem Schuhmacher & H Hieronimo Hatten, hind. vff den Gerbergrab. stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen H Georg Christmann Ulner hierin gemelts H Georg Ulners nunmehr seel. nachgelaßener sohn für sich selbsten vnd alß Vogt Fr. Elisabethæ Ulnerin seiner Mutter hatt in gegensein Hannß Schneiders deß leinenwebers alß ietzig. Innhabers dißes Underpfandts (…) Act. d. 10. Octobris A° 1648.

La maison revient au barbier Marc Decker de la Wantzenau qui fait baptiser des enfants de sa femme Marie (les registres commencent en 1638)

Baptême, la Wantzenau (cath. f° 8, n° 59) Marx Decker civis et Maria eius uxor, Maria, 1640, octobris 7 (i 8)
(f° 14-v n° 181) Marx Decker civis und scherer Et Maria Eius uxor, Johannes, 1643 Febrûs 8 (i 15)
(f° 23-v n° 362) Marx Deckerr Civis et Maria Eius uxor, Marxus, 1647, April 22 (i 24)

Marc Decker vend la maison au tisserand Jean Schneider

1647 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 588
(Prot. fol. 261.) Erschienen Marx Deckher der Scherer in der Wantzenaw
hatt in gegensein hannß Schneiders deß Leinenwebers Burgers Zu Straßburg, mit beÿstand Niclauß Fuchß. deß Zimmermanns und Burgers alhie
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie am brandten End, neben H Daniel Steinbockh groß. Rhatsverwenthen, ein: und anderseit neben Weÿl. H. Hieronÿmi Hatten geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hinden vff den Gerbergraben stoßend gelegen, so Verhafftet ist umb 20. lib Frawen Elisabethæ Weÿl. H Georg Ulners dißer Satt Wohlverdienten Renthmaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener wittibin (vff sich genohmen) – umb 35. lib

Jean Schneider épouse Elisabeth Hetzel qui se remarie en 1651 avec le tisserand Christophe Bodenmüller.
Veuve, Elisabeth vend en 1678 la maison à Anne Marie Klein, femme du tailleur Jean Jacques Streich.

1678 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 389
(prot. fol. 45) Erschienen Elisabetha, weÿl. Christoph Bodenmüller deß Leinenwebers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand herrn Johann Niclaus Caroli und Herrn Johann Henrich Metzgers beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nach gemelts Streichens, so Ihr Bodenmüllerin Curator und zugleich der Käufferin Ehevogt ist, hierzu insonderheit deputirter
hatt in gegensein Annæ Mariæ Kleinin, hanß Jacob Streichen deß Leinenwebers Eheweibs, mit beÿstand erst gedachts ihres Ehevogts
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeit. alhier am branden Endt ohnfern deß Barfüßerplatzes, einseit neben der Verkäuferin selbsten, anderseit neben hannß Caspar Böringer dem Gerber, hinden uff den Gerber Graben stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe, vnd were dießer Verkauff und Kauff geschehen umb 150. lb

Le tisserand Jean Jacques Streich épouse en 1659 Anne Marie, fille du tisserand Servace Klein.
Mariage, cathédrale (luth. f° 106, n° 39)
1659. den 17.t Julii. Zum 2.mahl hans Jacob Streich der Leinenweber Jacob Streichen des Leinenwebers u. burgers alhie ehel: Sohn und Jfr. Anna Maria Servatÿ Kleinen des Schneiders und burgers alhie ehel: Tochter. Montags den 25. Julii, Maurst: Münster, Thiergarten (i 107)

La maison revient ensuite, d’un manière non élucidée, au menuisier Jean Philippe Mittmann qui en est propriétaire en 1693. Menuisier en petits objets (Kleinschreiner), il est aussi fabricant de poupées (Puppemnacher). Fils du fabricant de bardeaux Josias Mittmann, Jean Philippe Mittmann épouse en 1648 Ursule, fille de l’aubergiste Erasme Knœrr

Mariage, cathédrale (luth. f° 514-v)
1648. Domin, Quinquages. Hanß Philips Mittmann, Josiæ Mittmann, deß Schindelspalters vnd Burgers alhier ehelicher Sohn vnd Ursula, H. Erasmi Knörres deß Wirths Zur alten Pfaltz vnd Burgers allhier eheliche tochter. Im Münster Mont. 21. febr: (i 263)

Marie Salomé Mittmann présente au nom de ses parents octogénaires Jean Philippe Mittmann et de sa femme une requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour être exemptés des droits des logements militaires. Le préteur royal déclare qu’on a souvent opposé un refus à des requêtes comparables puisque cette imposition est répartie entre tous les bourgeois mais que par ailleurs le Magistrat a coutume d’alléger les impôts des vieilles gens. Sur proposition du préteur royal, l’assemblée recommande les pétitionnaires auprès de la Chambre des logements militaires.
1703, Conseillers et XXI (1 R 117)
(p. 16.) Sambstags den 20.ten Januarÿ 1703. – Johann Philipp Mittmann et uxor vmb befreÿung von der Einquartierung wegen hohen alters
Ersch. nôe Johann Philipp Mittmanns et Uxoris beeden altdn achtzig Jährigen Eheleuthen dero Tochter Maria Salome prod. Unterthänigs Vndt höchstgemüßiges Me: vnd bitten pt° befreÿung von der Einquartierung.
H: Syndicum Regius meldet, Es were diese quæstion schon öfftes beÿ MGhh. vorgekommen vndt in der Zeit in Negativum decidirt worden weÿllen die Einquartierung Ein Onus reale vndt das hohe alter allein der befreÿung von den oneribus personalibus nach sich Ziehet dieweÿllen doch mghh. ieder Zeit einige Consideration vor die hoch betagter Persohnen vndt burger gehabt, so hätte Er darvor gehalten, daß dieses geschäfft, mit recommendation die Imploranten so viel möglich Zu verschohnen ahne die Hh Depp: Zur Einquartierung Zu weißen were.
Erk. Wirdt der Imploranten begehren Von hier ab Vndt ahne die Herren Depp. Zu den Einquartierungen gewießen. H. XXI.er Rauch Vnd H. Rathh. Reuber

Âgée de presque quatre-vings ans, Ursule femme de Jean Philippe Mittmann meurt le 9 novembre 1704.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 102, n° 558)
1704. Donnerst. d. 9. Novemb. abends Vor 9. Uhr starb Fr. Ursula Mittmännin Joh: Philipp Mittmans, burgers v. Klein schreiners alhier Ehl. haußfrau gebohrne Knörrerin Ihres alters 80. Jahr weniger 7 woch. 15 tag. wurde fold. Sonnt. d. 10. dito nach St: Henena Zur Erd. bestattet [unterzeichnet] Hanß Philipps Mittmann alß wittwer, Johann David Mittman Als sohn (i 107)

Jean Philippe Mittmann hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dürr

1706 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 708
Joh. Philipp Mittmann Kleinschreiner
Joh. Georg Dürr weißbeckers 50 pf
unterpfand, Hauß, Hoffstatt cum appert: allhier ahm Brendten endt ohnfern deß Baarfüßers platzs, einseit neben (-) anderseit neben Hanß Caspar Böringer hinten auf den gerbergraben

Jean Philippe Mittmann meurt à l’âge de quatre-vings ans le 30 décembre 1706.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg 1687-1728, f° 126 n° 820)
Anno 1706. Donnerstag den 30. 10.bris ist gestorben und Sonnt. den 2.ten Jan. begraben worden H Johann Philipp Mittmann b. Harpfenist und Klein Schreiner allhier ætat 80. jahr bezeugen solches neben mir Johannes Mittman Als sohn, Hans Jacob Elles als dochter Man (i 127)

Les enfants et petits-enfants de Jean Philippe Mittmann vendent la maison chargée d’un droit de jouissance envers Ursule Mittmann, épouse séparée de Jean Georges Ostertag, à leur cohéritière Marie Elisabeth Mittmann, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim.

1723 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 6-v
weÿl. Johann Philipp Mittmann gewesten Kleinschreiners hæredes ab intestato und respective Söhn Töchter und Enckel nahmentlich Susanna geb. Mittmännin beÿständlich ihres Ehemanns Johann Jacob Elles des hoßenstrickers und burgers allhier, Ferner Maria Ursula geb. Mittmännin hannß Georg Ostertag des gürttlers geschiedene Ehefrau mit beÿstand ihres bruders Johann Mittmann des Kleinschreiners, Mehr erstgedachter Johann Mittmann für sich selsbten und als vogts Philipp Heinrich Mittmann des würths: Lehrjungen, Item weÿl. Erasmus Mittmann gewesten Gastgebers nachgelaßene tochter Anna Margaretha geb. Mittmännin Johann Philipp Eckert des schiffmanns hausfrau, Andreas Eckert auch Schiffmanns, als auch als mandatarius Erasmus Mittmann des würths zu Hagenau und Nicolaus Mittmann ledigen haußknechts
ihrer schwester und Baaßen auch Miterbin Maria Elisabetha geb. Mittmännin Johann Philipp Wachenheim des Kürßners ehefrau
Eine bißher ohnvertheilt beseßene der Ostertagischen geschiedenen Ehefrau mit lebtägigen wÿdums verfangene Behausung, bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt ohnfern des Baarfüßer platzes, einseit neben Dorothea Beÿerin anderseit neben denen Männelischen erben hinten auff den Gerber-graben – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 237 pfund

Alors pelletier au fort de Kehl, Jean Philippe Wachenheim épouse en 1722 Marie Elisabeth, fille de Jean David Mittmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire et célébration à Kehl
Copia der Eheberedung – zwischen den Ehrenhafften Philipp Wachenheim dem Leedigen Kürßner, Weÿl. des Johann Philipp Wachenheims ssel. Burgern und Schneiders allhier hinderbliebener Ehelicher Sohn, alß dem Brautigamb an Einem, Sodann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha gebohrne Wittmännin des H. David Wittmanns seel. gewesten Cronen Wirths in Straßburg hinderlaßener ehelicher tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt In dem Hornwerck Kehl d. 29. Montags tag Decembris Anno 1721 [unterzeichnet] Johann Philipp Wachenheim als Hochzeiter, Johannes Mittmann Als Vogt und beÿstandt, Leonhardt Schwantelder als vogt, Maria Elisabetha Mitmännin als hochzeiterin, [unterzeichnet] J. L. Binder Zollschrbr.

Mariage, Kehl (luth.) 27 janvier 1722, Jean Philippe Wachenheim, pelletier au fort de Kehl, fils de feu Jean Philippe Wachenheim, tailleur d’habits, et Marie Elisabeth fille de feu Jean David Mittmann, aubergiste à Strasbourg (relevé publié dans la BCGA n° 104)

Fils du menuisier Jean Philippe Mittmann, son père aubergiste Jean David Mittmann épouse en 1693 Susanne, fille du tonnelier André Bilger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47-v)
1693 Eod. d. [Mittwoch den 2. Sept.] seind copulirt word. Johann David Mittmann d. Gastgeber, Hrn Johann Philipp Mittmanns, Klein Schreiners vnd B. allhier u. Fr. Ursula Knörrin ehel. Sohn, vnd Jfr Susanna wld. Andreæ Bilgers kieffers v. B. alhier v. Fr. Maria geb. Baldnerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann dauid mitmann Alß hoch Zeitter, Susanna Bilgerin Als hochzeiterin (i 48)

Baptême de Jean Philippe Wachenheim à Saint-Guillaume en 1724.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 381-v)
1724. Donnerst. d. 16. Martÿ Morgens um 7 uhr ist Joh: Philipp Wachenheim dem b. v. Kürschner v. fr. Maria Elisabetha geb. Mittmännin i. Söhnlein gebohren, Sambst. darauff getaufft v. Johann Philipp ist genannt worden (i 386)

Jean Philippe Wachenheim demande aux Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas terminé son tour de compagnon et qu’il est déjà marié. Le maître de la tribu des pelletiers objecte que le pétitionnaire n’a pas du tout fait son tour de compagnon. Les Quinze opposent à sa demande le même refus qu’à Jean Daniel Sattler quelques mois plus tôt. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 404) Sambstag d. 28. Novemb. 1722 – Moss.nôe Johann Philipp Wachenheim des Burgers undt Kürschners c. E. E. Zunfft der Kürschner H Zunfftmeister, Ppal. hat die Jahr nicht völlig Verwandert ist aber schon verheurathet vnd durch einkommend. Zunfftbescheid an Mghh. Verwiesen worden, bitt Ihme dispensando das Zunfft und Groß recht gnädig gedeÿen Zu laßen Gug. berichtet daß Gegne bitt Deput. Moss. bitt similiter. Erkandt Ober Handwerckherren.

(p. 418) Sambstag d. 5. Decemb. 1722 – Johann Philipp Wachenheim Ca. E. E. Zunfft der Kürschner
Iidem [Ober Handwerckherren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Johann Philipp Wachenheim der Burger undt Kürschner allhier c. E. E. Zunfft der Kürschner recessirt und berichtet, daß er die Jahr nicht völlig Verwandert, seÿe aber schon Verheurathet, vnd laut Zunfftbescheid Vom 18. Sept. jüngst an Mghh. Verwießen und bitt Ihme dispensando das Zunfft und Große recht, das ist das Meisterrecht gnädig gedeÿen Zu laßen. Gedachte Zunfft habe hierauff antworten laßen, der gegner habe gar nicht gewandert, anbeÿ umb Deputation gebetten so auch wiillfahrt und Kürtzlich beseßen worden, der Kläger beÿgesetzt Er habe sich nach der Lehrzeit dreÿ Jahr Zu Kehl beÿ seinen Eltern auffgehalten, und hier auch ein jahr gearbeithet. Nomine E. E. Zunfft habe Johannes Helbeck der Kürschner so für den H Zunfftmeister erschienen geantwortet, daß der Implorant laut articuls dreÿ Jahr hätte wandern sollen so aber nicht geschehen, dahero er das große Zunfftrecht nicht habe erlangen Können. Auff seithen der Hh. Deputirten habe man sich erinnert daß erst de 21. 9.bris jüngsthien Johann Daniel Sattler der Kürschner, so auch nicht gewandert hatte, mit gleichmäßigem begehren auß MGhh. Erkantnuß abgewießen worden, undt halt man dafür deß diße auff gleiche Weis Zu tractiren seÿe. Erkandt, abgewießen.

Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 70) Montag d. 1. Martÿ 1723.
Bescheid. – Sambstag d. 5. Decembris 1722 – In sachen Johann Philipp Wachenheim des Burgers undt Kürschners allhier Implorant, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Kürschner Imploraten am andern theil, pt° großen Zunfft und Meisterrecht, auff des Imploraten gethanes undertheniges ansuchen und bitten der Imploranten darüber gethane Verantwortung, beseßene Conferenz und der Hh. Depp. abgelegte Relation Ist Zu Recht Erkandt, Wird der Implorant mit seinem begehren ab: und an die ordnung Verwießen

Jean Philippe Wachenheim loue toute sa maison au garde-magasin des fourrages Pierre Dumesnil

1725 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 251-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner
in gegensein H Pierre Dumesnil garde Magazin des Fourages
entlehnt, Eine gantze behausung ahm Brendten End einseit neben einem dem Stifft weÿßenhauß zugehörigen hauß anderseit neben Michel dem Schneider hinten auff den Gerbergraben, nichts davon als eine Kammer auff dem ersten Stock eine Stiege hoh vornen aus, so der Verlehner zu seinem gebrauch sich vorbehaltet ausgenommen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Paum Tromer, receveur de l’hospice des vérolés

1729 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 496-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mitmännin mit beÿstand ihres vatters bruders Johannes Motmann des kleinschreiners und ihres geschwistrigkindts Johannes Elles des hoßenstrickers
in gegensein H. Johann Paul Tromer Not. Publ: und Schaffner Verwalters des Blatterhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt ohnfern des Baarfüßer platzes, einseit neben Johann Caspar Kretzmeÿer dem Metzger anderseit neben einem dem Stifft weÿßenhauß allhier Zugehörigen hauß hinten auff den gerber graben – außer einigem wÿdums genuß mit welchem selbiger ostertagischer geschiedener Ehefrau lebtägig verfangen

Etat des biens de Marie Ursule Mittmann, veuve du ceinturier Jean Georges Ostertag (usufruitière de la maison lors de son achat). Sa fortune s’élève à 184 livres.
1733 (19.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnus Was Maria Ursula Ostertagin geb. Mittmännin weÿland Johann Georg Ostertag geweßenen Gürtlers und burgers allhier geschiedene Ehefrau und hinterlaßene wittib eigenthümlich in Vermögen, wie Sie Solches heüt dato, nach abgelegter Handtreu fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen on Straßb. Donnerstags den 19.ten Martÿ 1733
Haußrath 12, Goldene Ring 8, Silber 2,
Activ Schulden, Erstl. soll Johannes Mittmann d. Klein Schreiner u. b. allhier dißorts bruder vor baar gelehns geld 50. It. Philipp Eckert Schiffmann u. Fr. Margaretha geb. Mittmännin beede Eheleuth u. b. allh. sollen vor baar gelehnt geld, (summa Schulden) 160 – Summa summarum 184 lb

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Marc Mosseder

1737 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 599
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mittmännin mit beÿstand ihres vatters bruders Johannes Mittmann des kleinschreiners und ihres geschwistrigkinds Johannes Elles des hoßenstrickers
in gegensein H. Johann Marcus Moßeder J.V. Lti. E.E. großen Raths Procuratoris und Advocati Ordinarÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt bestehende behausung mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten im Brand ein end ohnfern des Baarfüßerplatzes einseit neben Thoman König dem schuhmacher ane dem hiesigen weÿßenhaus gehörigen hauß hinten auff den Gerbergraben – als ein am 7. Januarÿ 1723 erkaufftes guth

Jean Philippe Wachenheim et Marie Elisabeth Mittmann hypothèquent la maison au profit de la mineure Madeleine Brohm

1741 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 440-v
Johann Philipp Wachenheim der Kürßner und Maria Elisabetha geb. Mittmännin beÿständlich ihres geschwstrigkinds Johannes Elles des hoßenstrickers und ihres geschwstrigkinds ehemanns Georg Bimmlers des schneiders
in gegensein Samuel Koch des Meelmanns als vogts Magdalenæ Brohmin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im brendten End, einseit neben Reinthaler dem Säckler, anderseit neben Thomas König dem schuhmacher, hinten auff den Gerbergraben – ihro Wachenheimischer Ehefrau eigenthümlich zuständig

La femme de Jean Philippe Wachenheim demande à la tribu des Pelletiers un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône. L’enquête montre que la pétitionnaire est propriétaire d’une petite maison, certes fortement hypothéquée, et d’une boutique où elle vend des marchandises, ce qui lui permet de nourrir ses enfants. La pétitionnaire a par ailleurs mauvaise réputation. Les marchandises qu’elle vend font l’objet d’une enquête.
1742, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 176) Dienstags den 9.ten Januarii A° 1742 – Meister Johann Philipp Wachenheims, des Kürßners Ehefrau stehet vor, bitt ihren dreÿen Kindern ein Allmoßen Schein zu ertheilen. Erkand, weilen in beschehener Untersuchung ihres Zustands sich erfindet, daß sie Mutter ein eigenthümlich häußlein, wiewolen solches sehr verpfändet seÿn solle, deßgleichen ein offentlich Lädlein mit waar habe, wordurch sie sich und ihre Kinder wol ernähren mögen über das der selben übler Lebenswandel, in jüngster Gelegeheit bekand, wird derselben Kinder ein Schein billig untersagt.
Und weilen sich in solcher gelegenheit will verlauten laßen, als solte Herr Schlag, der Mit Meister ihro die Waar geben Zu Verkauffen, sie Wacheneimin Zu red gesetzt, declarirt, daß die sie Waar von herrn Schlagen abgekaufft, producirt specification darüber, beÿ solchen bewandten umbständen die sach Zu beßerer Untersuchung außgesetzt.

Marie Elisabeth, femme du pelletier Jean Philippe Wachenheim qui est pauvre pensionnaire à l’hôpital, demande aux Quinze d’être relevée de l’amende qui lui a été infligée pour vente illicite de vin. La commission laisse l’assemblée seule juge de la décision. Les Quinze rejettent sa demande.
1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Maria Elisabetha, Philipp Wachenheim Kürschner und Pfründer im Spithal pt° Straff
(p. 556) Sambstags d. 14. Decembris – Maria Elisabetha, Wachenheimin pt° Nachlaß der Straff
Obere Ungeldt Hh. laßen per Hn Secretarium Friderici proponiren, es habe Maria Elisabetha, Philipp Wachenheim, des Kürßners und armen Pfründers im Spithal Ehefrau d. 5. Octobris jüngst ein unterthäniges memoriale übergeben, und darinn unterthänig gebetten, Mghh. gnädig geruhen wollten, in ansehung Ihrer armuth, der Implorantin den wegen verbottenen weinschanck begangenen fehler in gnaden zu condoniren und die Ihro angesetzte Straaff gnädigst Zu lündern, oder gar nachzulaßen. Mghh. hätten hierüber einen bedacht Zu erkennen belieben wollen, die obbemeldte Hhn Deputirte könnten die Ehre haben, MGhh. Zu versicheren, daß die Implorantin, als Ihres fehlers überwießen, nach ordnung gestrafft worden, wollten übrigens dieße sach MGhh. dijudicatur überlaßen haben. Erkanndt, seÿe die Implorantin mit Ihrem begehren abzuweißen.

La tribu des Pelletiers propose des tuteurs aux enfants de feu Jean Philippe Wachenheim
1750, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 300) Dienstags den 17. Februarÿ 1750 – Herr Zunfftmeister producirt Schein von löbl. Vogteÿ Gericht, datirt d. 9. Februarÿ 1750. crafft welchen dreÿ Meister Evangelischer Religion zu Bevögtigung Weÿland Philipp Wachenheims geweßenen Kürschners und burgers allhier dreÿer Kindern bevögtigung verlangt werden, wolte solches proponirt haben, werden in Vorschlag gegeben, Georg Günther, Johann Jacob Theurkauf und Johann Michael Schauer.

Jean Philippe Wachenheim meurt le 11 janvier 1750 en délaissant deux fils absents et une fille mineure. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 395 livres. L’actif de la succession s’élève à 409 livres, le passif à 343 livres.

1750 (19. 8.bris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 455
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so Weÿl. der Ehrenachtbare Mstr Philipp Wachenheim, der geweßene Kürßner und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Januarÿ dießes lauffenden 1750.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Peter Paul des ledigen becken, so der Zeit unter dem löbl. Königl. Infanterie regiment Versen engagirt und von hier abweßend, ferner Johann Gottfried des ledigen Schloßers so ebenfalls von hier abweßend, welche beede majorennes, in deren Nahmen zugegen war Mr Joh: Holden, sodann des Ehrengeachten Johannes Hohl, des Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworner Vogt Mariæ Dorotheæ, so in 18 Jahr alt, derer Wachenheim, des Verstorbenen seel. mit hernachgemeldeter seiner Hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder ab intestato nach tod verlaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht durch die tugendsame Fr. Mariam Elisabetham geb. Wittmännin beÿständlich den Ehrenachtbarn H Johann Gerhard Wagners des Schreiners v. b. allh. (…) So gescheh. allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 19.ten 8.bris A° 1750.
Copia der Zwischen beeden nun zertrennten Ehepersonen mit einander auffgerichteten Eheberedung, vide infra copiam
Bericht. Es declarirte auff mein des Inventir schreibers Anfragen, ob die beede Eheleuth Zur Zeit ihrer eingetrettenen Ehe nicht ihre Illata nach ordnung inventirt deßgleichen weilen sie die ihrerseits wehrender ihrer Ehe einige Erbschafften gethan, Keine Documenta darinnen solche bestünden, darüber beÿ handen hätten, die hinterbliebene Wittib zu einer Antwort ertheilet, daß weder dießes noch jenes geschehen seÿe, jedermann Könte sie aÿdlichen erhörend, daß ihrer seits sie neben denen haußräthlichen mobilien so sie in ihrer bißherigen nothdurfft meheren theils Verkauffen müßen, auch in baarem Geld Zu ihrem Verstorbenen Mann in die Ehe gebracht hätte 60 lb, Ferner Von Zerbst auß auff Absterben H Andreæ Bilgers des gewes. Silber: und Goldarbeiters allda seel. (…) So dann erhielte sie von weÿl. H Joh: Daniel Bilgern des gewes. Hoff Silber und Goldarbeiters und deßen Eheliebstin Fr. Rebecca geb. Helmin Zu Stockholm seel. Verl.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender laßen sich befunden
Eigenthumb ane j behaußung. j behaußung bestehend in vorder v. hind. beh. höffl. und hoffstatt m. allenn derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeit&en gelegen allh. in dem Brand ein End ohnfern des baarfüßer platzes, j.s. Thoman König dem schuhmacher 2. s. neben Joh: Frid. Rheinthalern dem Säckler hinden auff dem Gerbergraben stoßend, so außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capital. ledig eigen, und ist dieße beh. mit großgünstiger Erlaubnus derer Hh. dreÿer der Stadt Stall nach dem preis des Erkauffs angeschlagen pro 395 lb. 10. ß. Über dieße beh. welche von der Wittib Groß Vatten Vätterl. seithen herrührig und daran dieselbe selbsten ihren antheil gehabt, bes. j. teut. perg. Kffhr. in allhies. C. S. stub gefert. v. mit deren anhang. Ins.vw. datirt en 7. Jan. 1723. weißend welchergestalten die übrige Mit Erben ihro Antheiler umb 335. lb 10 ß d der Wittib in ohnvertheiltem Erbe cedirt haben
Series rubricarum. Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers 2, Sa. Gold. ring 1, Sa. Eigenth. ane j. beh. 395, Summa summarum 409 lb – Schulden 343 lb, In Compensatione 65 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt In dem Hornwerck Kehl d. 29. Montags tag Decembris Anno 1721

Marie Elisabeth Mittmann hypothèque la maison au profit du commis négociant Gaspard Wintz

1755 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 197
Fr. Maria Elisabetha geb. Mittmännin weÿl. Johann Philipp Wachenheims des gießers wittib beÿ Peter Pauli Wachenheim des ledig becken ihres sohns
in gegensein Johann Christian Storren des courtier als gewalthabers Caspar Wintz* des ledigen handelsbedienten – schuldig seÿen 25 lb
unterpfand, eine behausung an Branden end, einseit neben Jacob Reinthaler dem säckler, anderseit neben Sigmund Schlenacker, hinten auff den Rindshäutergraben

Marie Elisabeth Mittmann, veuve de Jean Philippe Wachenheim, meurt en 1760 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue du Fort dans la maison du menuisier Samson Lichteisen. Les parties estiment la maison à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 486 livres, le passif à 319 livres.

1760 (21.2.), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 113
Inventarium über Weÿland der Ehr Und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Mittmännin Weÿland Meister Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürschners vnd burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Im Jahr 1760. – nach ihrem den 18.ten Jüngst verwichenen monaths Januarÿ aus dießem jammervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der beeden nachbenambsten Erbs Interessenten fleißig ersucht vnd inventirt (…) Zu Straßb. den 21.ten Februarÿ 1760.
Denominatio hæredum. Die Verstorbene hat Zu Ihren erben Verlaßen wie folget. 1.mo H Peter Paul Wachenheim Mehlmann vnd burgern allhier Vnd 2.do Frau Mariam Dorotheam gebohrne Wachenheimin H. Johann Conrad Informatoris domestici vnd burgers allhier Ehefrau, von Ihme hierzu verbeÿstandet, dieße beede mit weÿland Mstr Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürschners vnd Burgers allhier Zu Straßburg erzielte Kinder so samenthafft diesem geschäfft beÿwohneten
Copia des von der Frau verstorbenen seel. auffgerichteten Codicilli – Zu sich kommen laßen die Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha gebohrne Mittmännin weÿland meister Johann Philipp Wachenheim des gewesenen Kürßners vnd burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, Welche wir in eine allhier ane der Burggaß liegenden Herrn Samson Lichteißen, den Schreinern allhier Zugehörden behaußung, deren eine Stiege hoch bewohnende Stuben mit deren Fenstern auff die gaß außsehend, krancken und schwachen Leibes, auff einem Seßel sitzend (…) Vor das andere verordnet die Codicillirerin ihrer Leiblichen Lieben Tochter Fraun Mariä Dorotheä gebohrner Wachenheimin, Herrn Johann Conradts des Informatoris domestici auß Kunfftige ihrer Verlaßenschafft umb dero bißhero bezeugten trew vnd abwartung willen in baaren geld 100 Gulden zu einem vorauß (…) auff Montag den 3. Decembris Anno 1759 abends Zwischen vier Fünff vnd Sechs uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern, Frantz Heinrich Dautel notarius

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegenen dem Mstr Samson Lichteisen Schreinern Eigenthümlich zuständigen behaußung als in den Sterbhauß ist befunden worden wie folget
Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 2, Geschmuck 1
Eigenthum an Einer Behaußung so theilbar alß Eine Behaußung, höffel, bestehend in Zweÿ wohnungen am Branden End am baarfüsser platz allhier gelegen, Einseit neben (-) Ott dem Rothgerber, Anderseit neben (-) Lantz dem Zimmergesellen, Vornen auf die gaß, hinten auff das waßer ist freÿ einigen bodenzinßes, vnd Eigen Darüber besagt Kauffverschreibung de dato 7.ten Januarÿ 1723. in Löbl. Cancelleÿ Contract stub verschriben erkaufft von weÿl. Johann Philipp Mittmans gewesten Kleinschreiners Erben allhier ahn der verstorbenen daran participirten antheil umb 237 lb 10 ß. Ist dieselbe verglichener maßen unter den Erbs Interessenten selbsten geschätzet pro 450. lb
[in margine :] Zi Verkauff ausgestellt
Summa summarum 486 lb – Schulden 319 lb, Nach deren Abzug 167 lb
Final Summ dem vero pretio nach

La maison revient à sa fille Marie Dorothée Wachenheim qui épouse en 1768 le précepteur Jean Conrad, fils du tailleur Jean Conrad : contrat de mariage, célébration

1758 (5.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 368
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehren und achtbaren herrn Johann Conrad, dem ledigen Informatore, Meister Johannes Conrad, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿl. Frauen Dorothea gebohrner Billonin seiner geweßenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern ane Einem
So dann die tugendsame Maria Dorothea Wachenheimin, weÿl. Mr Johann Philipp Wachenheims des geweßenen Kürschners und burgers allhier seel. mit Frn Maria Elisabetha gebohrner Mitmännin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter tochter, als der hochzeiterin am andern theil (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 5. Augusti anno 1758 [unterzeichnet] Johannes Conrad als hochzeiter, Maria dorothea Wachenheimin als hoch Zeitrin

Mariage, Robertsau (luth. p. 234)
Mittw. den 20.ten 7.bris 1758. sind, auf Obrigkeikliche Erlaubnuß, nach gewohnlicher Außruffung, ehelich eingesegnet worden, H Johannes, Conradt der ledige Informator, Johannes Conradts Burgers und Schneiders Zu Straßburg, ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Dorothea, weÿl. Joh: Philipp Wachenheims Burgers Burgers und Kürschners daselbst nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Conrad als Hochzeiter,Maria Dorothea Wachenheimin als hochzeiterin (i 1274)

Jean Conrad devient tributaire chez les Maçons
1767, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 208-v) Freÿtags den 10.ten Aprilis 1767. – Neu Zünfftiger
H. Johannes Conrad Informator vnd burger allhier weÿl. Johann Conrads gewesenen schneiders vnd burgers allhier nachgelaßener sohn stehet vor vnd bittet Ihne lans Ein Zünfftigen auff und anzunehmen, producirt Zu dem Ende löbl. statt Stallschein vom 17.ten Februarÿ letzthin.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Dieterlein

1769 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 469-v
Johann Conrad der Informator und Maria Dorothea geb. Wachenheimin mit beÿstand Johann Letz des schumachers und Johann Jacob Ulrich des spenglers beede ihren nächsten
in gegensein Jfr. Mariæ Dorotheæ Dieterleinin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Brand ein end, einseit neben Philipp Ott dem gerber, anderseit neben Martin Görig dem schneider hinten auff den Rindshäutergraben

Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Raoul Saltzmann

1774 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 419
Johann Conrad der Informator und Maria Dorothea geb. Wachenheimin unter assistentz Johann Jacob Letz des geschworenen saltzmeßers und Johann Heinrich Rißinger des schuhmachers
in gegensein H. Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 75 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Brand ein end einseit neben Mr Ott dem gerber, anderseit neben Mr Görig dem schneider, hinten auff den Rindshäutergraben – alß ein von ihrer eltern ererbtes guth

Le docteur en médecine Jean Conrad et Marie Dorothée Wachenheim vendent la maison à l’orfèvre Jean Jacques Dœrffer

1782 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 54-v
H. Johann Conrad medicinæ doctoris und practicus und Maria Dorothea geb. Wachenheimin
in gegensein H. Johann Jacob Dörffer des silberarbeiters
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Brandein eck, einseit neben David Ott dem rothgerber, anderseit neben Daniel Görig dem schneider, hinten auff den gerbergraben – der mitverkäufferin als ein elterliches guth – geschehen um 1400 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du tonnelier Jean Georges Dœrffer, Jean Jacques Dœrffer fait ses six ans d’apprentissage chez l’orfèvre Joachim Frédéric Kirstenstein à titre gratuit de 1734 à 1741
1735, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 756) Mittwoch den 14. Decembris Anno 1735 – Joachim Friederich Kirstenstein der burger und Silberarbeiter alhier erscheint nimbt Zum Lehrknaben Johann Jacob Dörffer, Johann Georg Dörffers des Kiefers und Burgers alhier ehelichen Sohn, beÿständlich deßelben, denselben die Profession eines Silberarbeiters Vom 15. Decembris Anno 1735. biß gedachte Zeit Anno 1741. gratis Zu lehren, laut oberhandwercksherren Schein vom 13. Decembris Anno 1735.

(p. 1047) Dienstag den 7.ten Novembris Anno 1741 – Außgethaner Lehrjung
Johann Friderich Kirstenstein Silberarbeiter erscheint und præsentirt seinen Jungen Johann Jacob Dörffer, Johann Georg Dörffers des Kiefers und Burgers alhier ehelichen Sohn und berichtet, daß gedachten Lehr Knaben Sechs Jährige Lehrzeit, biß Künfftigen 15.ten Decembris Zu end lauffe, Weilen nun der Jung in seiner bißherigen Lehrzeit sich Wohl auffgeführet und Gehalten, alß wolte er Ihme die noch Wenig restirende Lehrzeit schencken und Loßsprechen.
Erkandt, Wird demselben in seinem Begehren willfahrt gegen erlag der Gebühr dieße Außthuung ist ratione pauperitatis und h. vor ohne Künfftige præjuditz geschehen.

Jean Jacques Dœrffer, natif de Strasbourg mais établi un temps à Lemberg en Pologne (Lwiw en Ukraine) demande à la tribu de l’Echasse un certificat pour racheter le droit de bourgeoisie
1763, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 246-v) Mittwochs den 28.ten Julÿ 1763 – Joh: Jacob Dörffer Silberarbeiter Von Straßburg gebürtig, so einige Zeit in Pohlen Zu Lemberg etablirt war stehet Vor und bitt Zu erlangung des Burgerrechts um einen Zunfftschein. Erk. willfahrt.

Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession délaissée par Louise Thècle Sipp, femme de Jean Jacques Dœrffer, orfèvre à Lemberg.
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 220
Dörferin, weil. fr. Ludovicæ Theclæ, geb. Seppin, H Joh: Jacob Dörffer d. Silberarb: u. Einwohners Zu Lemberg in Pohlen gew: Ehefr. seel. Verl. betreffende bericht u. respe. Declaratio loco Inv.

Jean Jacques Dœrffer devient tributaire à l’Echasse le 27 mars 1767
1767, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 4) Freÿtags den 27. Martÿ 1767 – Evangelischer Leibzünfftiger
Johann Jacob Dörffer Silber Arbeiter Von hier gebürtig welcher bereits Vor Zweÿen Jahren den Stallschein prod. bittet Ihme vor einen Leibzünfftigen auf vnd anzunehmen. Erkandt willfahrt dt. 1. lb 11 ß 8 d.

Jean Jacques Dœrffer meurt en 1789 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à la somme de 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 455 livres, le passif à 393 livres.

1789 (3.7.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 464
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Dörfer, gewesenen Silberarbeiter und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft Anno 1789. – nach seinem d. 14. Junii jüngst erfolgten absterben an Vermögen hinterlassenn Welche Verheurathet mit hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen Herrn Johann Anton Dörfer des Silberarbeiters und Burger alhier als des Defuncti hinterlaßenen einigen Sohns und universal Erbs inventirt worden
Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirter ane dem Brand ein End gelegenen Behausung, Freÿtag den 3. Julii Anno 1789.

Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung, Höflein, Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Brand ein End einseit neben David Ott dem Rothgerber anderseit neben weil. Georg Martin Görig, gewesenen Schneiders und Burgers alhier Erben hinten auf den Gerbergraben stosend, so auser denen hernach eingetragenen darauf haftenden Passiv Capitalien, sonsten gegen männiglich freÿ, ledig eigen und durch hies. Löbl. Stadt geschwornen Werckmeister Zufolg ihren Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 7. Sept. 1789 gewürdiget und angeschlagen worden um die Summ von 400 lb, Hierüber besagt ein in hies. Löbl. C.C. Stub errichteter teutscher pergamentener Kaufbrieff d. d. 11. feb. 1782.
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 33, Wittwe Werckzeugs zur Goldarbeiter Profession gehörig 5, Sa. Silbers 16, Sa. Eigenthums ane einer Behausung behausung 400, Summa summarum 455 lb – Schulden 393, nach solchem abzug, Stall Summ 62 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1788-1790 f° 8, n° 15)
Im Jahr 1789 den 16. Junii morgens nach Zehen uhr wurde, bei gehaltener Leichen Predigt, Zu St. Helenen beerdiget Herr Johann Jacob Dörfer, Silberarbeiter und Burger alhier, welcher den 14. dicti Nachts um zwölf uhr verstorben, mithin 34 stunden gelegen ist. Zeugnis dessen haben hier unterschrieben sein Sohn Johann Anthoni Dörfer, Silberarbeiter und Burger alhier [unterzeichnet] Johann Anton dörffer als Sohn (i 118)

La maison revient à son fils orfèvre Jean Antoine Dœrffer, né à Lemberg en 1754. Il épouse en 1798 Marguerite Barbe Kœhler, native de Rothbach, en légitimant un enfant né en 1790 : contrat de mariage, célébration

1798 (25 brumaire 7), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1495 Altes N° 469
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Anton Dörfer, Leediger Silberarbeiter und Inwohner allhier weiland des Burgers Johann Jacob Dörfers gewesenen Silberarbeiters und Inwohners allhier mit auch weiland Ludovica Thecla gebohrner Sepp ehelich erzeugter hinterlassener großjähriger Sohn an einem Theil,
so dann die Burgerin Margaretha Barbara Köhler, von Rothbach im Niederrheinischen departement gebürtig, weiland des Burgers Johann Georg Köhlers, gewesenen Inwohners daselbst mit auch weiland Maria Magdalena gebohrner Wollschläger, ehelich erzeugte hinterlaßene großjährige Tochter, beiständlich des Burgers Joseph Ott, Juwelierers und Goldarbeiters auch Inwohners allhier an dem andern Theil
Geschehen alhier Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstuben den 25. Brumaire im siebenden Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennllichen Republich [unterzeichnet] Johann Antonÿ Dörffer, Margaretha Barbara Köhlerin
Enregistrement, acp 64 F° 45-v du 25 bru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 68)
Cejourd’hui 8° Brumaire l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Antoine Doerfer, âgé de 44 ans, orfèvre, domicilié en cette commune depuis 38 ans, natif de Lemberg en Pologne, fils de feu Jean Jacques Doerfer, orfèvre en cette Commune & de feue Louise Thecla Sepp, d’autre part Marguerite Barbe Koehler, âgée de 35 ans, domiciliée en cette commune depuis 14 ans, native de Rothbach, canton de Niederbronn, Département du Bas Rhin, fille de feu Jean Georges Koehler, charron audit lieu, & de feuë Marie Madeleine Wollenschlaeger, Lesdits futurs Conjoints m’ont présenté un enfant du sexe masculiin né en cette commune le 20 septembre 1790 inscrit sous les prénoms de Jean Antoine Eustche ont reconnu que cet enfant est né de leurs œuvres & m’ont requis d’en constater la légitimité par le présent acte (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 janvier 1754 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 12 mai 1763 (signé) Jean Antoine Doerffer, Margaretha barbara Köhlerin

Jean Antoine Dœrffer meurt en 1805 en délaissant deux enfants.

1805 (5 vendémiaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2780
Inventaire de la succession de Jean Antoine Doerffer, orfèvre décédé le 24 germinal dernier – à la requête de Marguerite Barbe née Koehler la veuve, tutrice naturelle de ses enfants et Jean Geofroi Fritz orfèvre subrogé tuteur
Dénomination des héritiers procréés avec la veuve : 1. Jean Antoine agé de 14 ans, 2. Marguerite Barbe agée de 17 mois – Contrat de mariage reçu par M° Greis le 25 brumaire 7
en la maison mortuaire ci après détaillée
meubles 582 fr (dont 182 fr à la communauté et 400 aux héritiers), dettes actives des héritiers 2600 fr
maison propre aux héritiers, Savoir une maison avec cour appartenances & dépendances sise en cette ville rue du coin brûlé, d’un côté David Ott tanneur d’autre Daniel Goerich tailleur derrière fossé des tanneurs – acquise de feu Jean Conrad Docteur en médecine et de Marie Dorothée née Wachenheim par acte passé à la Chambre des contrats me 11 février 1782 – louée le premier étage au Sr Schaub manouvrier pour un loyer de 48 fr. Et le rez de chaussée occupé par la veuve, estimé à 60 fr, ensemble 108 fr, de revenu faisant en capital 2160 fr
total propres aux héritiers 5160 fr, remploi des biens aliénés de la veuve 200 fr, dettes de la communauté 306 fr, actif 182 fr, compensation faite 117 fr
Enregistrement, acp 97 F° 150 du 10 vend 14

La maison revient à leur fille Marguerite Barbe Dœrffer qui épouse en 1829 le confiseur Georges Michel Reber, né à Rechtenbach en Palatinat et demeurant à Wissembourg

Mariage, Strasbourg (n° 113)
Acte de mariage célébré le 4 avril 1829; Georges Michel Reber, mineur d’ans quant au mariage, né hors le mariage le premier janvier 1808 à Rechtenbach /Bavière rhénane/ domicilié de droit à Wissembourg, Confiseur, fils de Madeleine Reber épouse abandonnée de Frédéric Blüter, domiciliée à Wissembourg, Marguerite Barbe Doerffer, majeure d’ans, né en légitime mariage le 26 germinal an XII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Antoine Doerffer, orfèvre décédé en cette ville le 24 germinal an XIII et Marguerite Barbe Koehler, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, (signé) Georges Michel Reber, Margaretha Barbara Dörffer (i 23)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) Rue du Coin Brulé N° 7, p. 762 (i 90)
Doerffer née Koehler Marg. Barbe, 1768, veuve, Rohrbach, (à Strasbourg depuis) 1784
id. Jean Antoine, 1790, Orfèvre, Strasbourg
id. Marg. Barbe XII, Strasbourg – voyéz ci-dessous
Reber, Georges Michel, 1808, Confiseur, Rechtenbach (Bavière), (auparavant) r. de l’hôpital 37, (Entré) Avril 1829, dél. Pl. d’armes 35
id. née Doerffer, Marg. Barbe, 1804, Ep. (auparavant) ci-dessus

Georges Michel Reber et Marguerite Barbe Dœrffer vendent la maison à l’avocat Benjamin Linder

1844 (28.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 88 (1877) f° 29-v
Vente du 7 février 1844 – Entre Georges Michel Reber, confiseur et Marguerite Barbe Doerfer, conjoints domiciliés à Strasbourg, la femme autorisée par son mari
et Benjamin Linder, avocat à Strasbourg, a été conclu la vente suivante, les conjoints Reber vendent à Mr Linder
une Maison et dépendances sise en cette ville rue du coin brulé N° 7, d’un côté le Sr Ott, tanneur, de l’autre le Sr Denninger, tailleur donnant d’une face sur la rue du coin brulé de l’autre syr la rue du fossé des tanneurs, ainsi que cet immeuble se comporte avec tout ce qui par la loi est de nature immobilière et telle que la venderesse l’a recueillie dans la succession de ses père et mère à une époqué très reculée. La vente est faite sous les conditions suivantes (…) 4) le prix de vente a été convenu à la somme de 6000 francs

Benjamin Linder vend la maison au marchand de fromage Joseph Augustin Hediger qui achère quelques années plus tard la maison voisine.

1850 (20.7.), Strasbourg 9 (100), M° Geoffroi Becker n° 4692
20 Juillet 1850, Vente – furent présents Mr Benjamin Linder, avocat, et Mad. Marie Françoise Julie Martha, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels (ont vendu)
à Mr Auguste Hediger fils aîné, marchand de fromage demeurant à Strasbourg rue dues Aveugles N° 20, à ce présent et acceptant, l’immeuble ci après désigné, savoir
Désignation de l’Immeuble. Une maison avec cour pompe et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin brûlé N° 7, tenant d’un côté au Sr Ott tourneur, de l’autre au Sr Pfrunder taillandier donnant d’une face sur la rue du Coin brûlé, de l’autre sur la rue du fossé des tanneurs où elle porte le N° 41. Sont compris dans la présente vente tous les objets mobiliers se trouvant dans l’immeuble vendu et appartenant aux vendeurs, lesquels objets l’acquéreur se reconnaît en possession (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaire de l’immeuble ci-dessus désigné au moyen de l’acquisition que le mari a fait du Sr George Michel Reber, autrefois confiseur aujourd’hui brasseur à Strasbourg suivant contrat sous seing privé en date du 7 février 1844, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 28 mars 1844 folio 29 verso (…) transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 mars 1844 volume 415 N° 200. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…)
Enonciation des baux. Les vendeurs déclarent que la dite maison est louée par bail verbal qui expirera le 29 septembre de la présente année – Prix, 6000 francs (en annexe, la vente de 1844)
acp 393 (3 Q 30 108) f° 19-v


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.