41 bis, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 41 bis – V 168 (Blondel), N 1071 puis section 63 parcelle 100 (cadastre)

Mise au goût du jour par les héritiers Jean Daniel Botzon vers 1765 – Démolie en 1898


La maison à pignon 41 et 41-bis, suivie des n° 43 et 45 avant leur démolition (publiée par Fischbach, Impr. Alsacienne, doc. B.N.U.)
Les grands magasins Knopf (photographie coloriée, collection Serger)
Même endroit en avril 2017

Propriété du comptable Balthasar Wagner au début du XVII° siècle, la maison forme la partie droite du bâtiment comportant un pignon médiéval à redents. Les héritiers Wagner cèdent entre 1631 et 1651 leurs parts au marchand réformé Daniel Ackermann. La maison revient à sa fille qui épouse successivement les marchands Isaac Woillaumé et Jean Botzon qui enclôt en 1697 un terrain de 12 pieds sur 21 pieds contre une rente foncière. Elle comprend en 1763 une boutique et un bureau, deux poêles, deux chambres et plusieurs cabinets construits sur une cave voûtée. La veuve et les enfants de Jean Daniel Botzon y font faire entre 1763 et 1771 des améliorations qui en portent la valeur d’estimation de 2 500 à 8 000 livres et le nombre de poêles de deux à trois ; les cartouches des fenêtres remontent sans doute à cette date. Suite à leur faillite la maison revient en 1771 au marchand de soieries Jean Daniel von Zabern puis en 1785 au marchand pelletier Jean Frédéric Theurkauff.

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Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187
entre la rue des Dominicains (repère a) et la ruelle Sainte-Marguerite (repère b) – Cour B (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la partie droite du bâtiment marqué par le repère (a). L’arcade du rez-de-chaussée donne sur le passage communal, chacun des trois étages comprend trois fenêtres. Le premier niveau du pignon comprend deux fenêtres, le deuxième une seule. La cour B qui s’ouvre à l’arrière de la propriété est entourée par le bâtiment avant (1-4), son aile (1-2), l’édicule (2-3) au fond de la cour et le mur aveugle (3-4) du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 41-bis – la partie gauche du bâtiment ayant son entrée par la ruelle des Dominicains où elle porte le n° 2.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)
Croquis du passage communal sous les arcades (1899, dossier de la Police du Bâtiment)

Établi depuis le début des années 1880 à Strasbourg, le marchand juif Maurice Knopf acquiert les n° 41 et 41-bis puis les n° 43 et 45. Il charge en 1897 les architectes Berninger et Krafft de construire un bâtiment à usage commercial. Le projet est modifié après l’acquisition de la maison attenante 9, place du Temple-Neuf. Le propriétaire cède une bande de terrain le long de la rue des Dominicains et celui sur lequel se trouvait le passage à arcades supprimé. Le n° 41 est démoli en janvier 1898. Le gros œuvre est terminé en septembre 1898. Le bâtiment le long des Grandes Arcades n’est pas touché par les transformations que font les mêmes architectes Berninger et Krafft quand le propriétaire agrandit son grand magasin après avoir acquis la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). Suite au séquestre après la guerre de 1914-1918, la société Bokanowski et Compagnie acquiert les magasins Knopf (magasins Boka, nouveautés élégantes à prix modérés).


Façade vers les Grandes Arcades (1897)
Plan du rez-de-chaussée avant travaux (1911, dessin Berninger et Krafft, dossier de la Police du Bâtiment)

Les établissements Bokanowski et Compagnie font transformer en 1939 les devantures sous la direction de l’architecte Renaud de Paris. Ils font revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et transformer quatre baies de magasin. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Le député de Paris Frédéric Dupont écrit en 1947 au maire Charles Frey pour qu’il contribue à faire lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques. Les établissements Boka font couvrir en 1946 l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Les Meubles Eureka de Mulhouse, propriétaires, autorisent en 1956 les établissements Boka, locataires, à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades et à convertir en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains.
La société Meubles Eureka D.K. fait transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann en 1968 en conservant en grande partie les éléments qui figurent sur les dessins de 1956.



Devantures en 1939 (dossier 802 W 68)
Elévations en 1968 (dossier 802 W 68) et en 1996 (dossier 1246 W 1251)

Intérieur des magasins Knopff, publié par Frank Derville

mai 2018

Sommaire
Cadastre –Police du Bâtiment dossier I, dossier II, dossier VIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Balthasar Wagner, comptable, et (1587) Marie von Lampertheim – luthériens
h Jean Erard Wagner, percepteur de taxes, et (1626) Ester Hautt veuve de l’imprimeur Jean Hirtz – luthériens
1631 v Daniel Ackermann, marchand, et (1629) Elisabeth Hestermann veuve de David Alardin – réformés
1657* h Isaac Woillaumé, marchand, et (1651) Anne Marie Ackermann – réformés
1668 h Jean Botzon, marchand épicier, et (1668) Anne Marie Ackermann veuve d’Isaac Woillaumé, puis (1679) Susanne Marie Guionet, veuve de Georges Philippe Berlin – réformés
1697 h Jean Daniel Botzon, passementier, et (1697) Marie Elisabeth Buschard – réformés
1741* h Jean Jacques Botzon, marchand de soieries, et (1726) Marie Elisabeth Hæberlin puis (1732) Marie Salomé Huguenel – réformés
les enfants et héritiers dont Jean Jacques Botzon, marchand de soieries, et (1769) Marie Salomé Geymüller – réformés
1771 adj Jean Daniel von Zabern, marchand de soieries, et (1749) Dorothée Glocke puis (1790) Anne Marx – luthériens
1785 v Jean Frédéric Theurkauff, pelletier, et (1773) Marie Salomé Redslob puis (1784) Marie Elisabeth Schott – luthériens
1812 adj Frédéric Guillaume Theurkauff, pelletier, et (1809) Frédérique Chrétienne Riff
1814 v Marguerite Madeleine Jost et (1786) le graissier Jean Daniel Koch, puis (1820) le chef de bataillon Charles Pecoult
1820 v Frédéric Dieuloué Œhmichen, marchand fourreur, et (1808) Catherine Frédérique Bahn puis (1821) Catherine Barbe Kramer
1867 h Emile Œhmichen, marchand fourreur, et (1851) Marguerite Faure
1887* Emile Frédéric Lipart
1890* Valentin Stæhling et compagnie
1895* Ferdinand May, commerçant
1896* Moïse Knopf, ensuite Maurice Knopf, négociant, et (v. 1884) Rose Marx
1923* Etablissements Bokanowski & Cie, société anonyme à Toulon
1943* Frédéric Binoth
1947 Boka-Nouveautés, société anonyme à Toulon

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 500 livres en 1763, 8 000 livres en 1771, 1 500 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) V 168, Daniel Botzem
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) V 168, Zaberer, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1071, Oemichen, Frédéric Théophile – maison, sol – 1,4 are / 1,16
N 1071.bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,24 are

Locations

1670, Jean Willmann, pelletier
1674, 1681, Georges Christophe Neumann, passementier
1690, Noël Camet, marchand tapissier
1697, Charles Chanty, tailleur
1703, Jean Claude Louis Golafre, libraire savoyard
1781, Jean Frédéric Botzon, marchand
1808, Guillaume Henri Schott, gantier, et Catherine Salomé Remp
1812, 1818, Frédéric Dieuloué Œhmichen, pelletier, et Catherine Frédérique Bahn (futurs propriétaires)
1814, Jean Jacques Lauth, chapelier, veuf de Marguerite Dorothée Striebeck, et (1815) Sophie Franck
1861, Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces du baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt et en secondes noces du notaire François Joseph Risacher

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 428
Les deux rentes foncières sont inscrites après les autorisations correspondantes, mentionnées ci-dessous

Herr Johann Botzon der Mackler, Soll von einzäunung eines Allmendplatzes vor Seiner behaußung unter der großen Erbslauben, 12. Sch. breit und 21. Sch. lang jahrs Vf. Mich. und A° 1698. i.mo l. prot: de 1697. f. 45, 4 lb 10 ß
Jetzt Joh: Daniel Botzon

(Quittungen 1698-1707)
Er soll ferner vom Schwibbogen unter Seiner unter der Großen Erbs lauben liegenden behaußung, so lang Er solche verlehnen wird, l. Prot. de 1707. fol: 162. Jahrs vf Ann: Mariæ und A° 1708. i.mo, 1 lb
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 263

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 263
Mêmes rentes foncières reportées dans le nouveau registre

alzb. 428
Joh: Daniel Botzon soll von einzogung eines Allmend-platzes vor seiner behaußung unter der Großen Erbslauben 12. schuh breit und 21.schuh lang Jahrs auf Mich. (d. 5. Aug. – 18. fructidor), 4 lb 10 ß
Ferner vom Schwibbogen unter seiner unter der großen Erbslauben Liegenden behaußung, so lang Er solche verlehnen wird, auf Ann: Mar. (den Aug.), 1 lb

(Quittungen 1740-1770)
fallen von der falliment massam Marzahl
modo Johann Daniel von Zabern der Knöpffmacher so das haus Erkaufft vom 5.ten augusti 1771 anzurechnen diese 2 posten
Friderich Theurkauff
(Quittungen 1772-an 10)
N.C. 174, N.C. 175

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1697, Préposés aux affaires foncières, VII 1377
Jean Botzon demande au nom de son fils Jean Daniel Botzon la permission d’enclore un terrain de 12 pieds sur 21 pieds, soit 252 pieds carrés, devant la maison aux Grandes Arcades. Les préposés accordent l’autorisation moyennant une rente foncière de 4 livres 10 sols par an (inscrite ci-dessus au Livre des loyers communaux)

(f° 45-v) Montags den 5. Augusti 1697. Herr Johannes Botzon umb erlaubnus das allmend ein Zu Zäunen
Herr Johannes Botzon, der Mackler, haltet umb erlaubnus Vor seiner unter der Großen Erbslauben für seinen Sohn Johann Daniel Botzon erkaufften behausung, das allmend 12. schuhe in der breite und 21 schuhe in der länge, also 252. quadrat schuhe groß ein Zu Zäunen. Erk. Willfahrt, doch daß Er jährlich auff Michaelis und Anno 1698. primo 4. lb. 10 ß Zinß davon erlege.

1707, Préposés aux affaires foncières, VII 1382
Les préposés demandent aux revendeurs qui ont des étaux sous les arcades devant différentes maisons de payer un loyer à défalquer de celui qu’ils paient aux propriétaires, soit au ferblantier Jean Jacques Bleyfuss devant la maison du boulanger Raoul Schranckenmüller, au vendeur de tabac Nicolas Jasmin devant la maison du pelletier Mathias Schmidtmeyer, au revendeur Louys Degré devant la maison du marchand de soieries Jean Daniel Botzon.
La femme de Jean Botzon déclare qu’elle réglera un loyer pour l’arcade et demande que le revendeur devant sa maison soit autorisé à continuer son commerce jusqu’à la Saint-Jean.

(f° 152-v) Dienstags den 22 Ejusd. [Februarÿ 1707] Johann Jacob Bleÿfuß pt° eines Standts unter der großen Erbslaub – Nicolas Jasmin – Louys Degré
Johann Jacob Bleÿfuß, der Spengler, welcher vor Rudolph Schranckenmüllers, des Weißbecken behausung unter der großen Erbslaub unten einen Schwibbogen fail hatt,
Nicolas Jasmin, des Tubac Krämer, welcher Vor Herrn Mathis Schmidtmeÿers des Kürßners hauß alda feil hatt,
Louys Degré, der Kremp, welcher vor Herrn Johann Daniel Botzon, des Seidenhändlers behausung unter der großen Erbslauben den Schwibbogen bestellt, seindt ermahnet worden, jeder 1. lb Von solchen occupirten Schwibbögen jährlichen dem Pfenningthurn Zuverzinßen und solchen Zinnß den jenigen, die Ihnen diese plätz Verlehnet, an dem mit Ihnen stipulirten Zinnß abzuziehen, Welche sich aber noch darzu Verstehen wollen, Vorgebed daß Sie den aigenthumbs: Herren dieser Häußer keine beschwärde auff dieselbe legen oder auffbürden könten. Erk. Würdt desselben Vierzehen tag Zeit gegeben, entweden diseen Zinnß Zugeben oder die Schwibbögen Zuraumen.

(f° 162) Dienstags den 15. Martÿ 1707. Herr Johann Botzon pt° verzinßung seines Schwibbogens
Herr Johann Botzons hfr: erklärt sich den Schwibbogen unter Ihrer unter der Großen Erbslauben gelegenen behausung mit 1. lb d so lang Sie selbigen Verlehnen würd Zu verzinßen alldieweilen sie aber Vernommen, daß Mghh. keinen Krempen unter den Erbslauben leiden wollen, alß wolte Sie darinnen nicht auß harden gehen, bäte allein deme alda fail habenden Krempen Zuvergönnen, daß Er noch biß auff Joh. Bapt: alda bleiben dörffe, in deme Er sich mit Wahren auff die fasten und den Feldzug Versehen hätte, und solche ein einem andern orth nicht Vertreiben könte.
Erk. Willfahrt.
Die übrige Einwohner unter der Großen Erbslauben ersuchen Mghh Ihnen noch acht tage Zeit Zu geben, in deren Sie sich resoluiren wolten, entweder die Schwibbögen Zuraumen oder Zuverzinßen,

1735, Préposés aux affaires foncières, VII 1396
Le marchand Jean Daniel Botzon demande à la Ville qui a abaissé le pavé de la rue de poser une marche supplémentaire pour accéder aux arcades. Les préposés répondent que le pétitionnaire devra s’en charger

(f° 147-v) Eodem die 30. Augusti 1735. Johann Daniel Botzon
Vor Johann Daniel Botzon des Handelsmanns Hauß unter der Großen Gewerbs Laub, welcher Mghh. gebotten, daß weilen der tritt Von der Gaß unter die Gewerbs Laub, durch erniedrigung des Pflasters so Hoch worden, daß nothwendig eine staffel dahin Zulegen, solches Von seithen der Statt Gemacht werden möchte. Erkannt, wird Implorant angewießen solche selbst machen Zulaßen.
Joh: Benedict Bruder – Vor Johann Benedict Bruder des Lederhändlers Hauß darneben finden sich Zweÿ steinere staffelen Vor der Gewerbs Laub auf die Gaß Gegen dem Ganthauß, ebenfalls wegen erniedrigten Pflasters Zu Hoch worden, deßwegen Bruder umb erlaubnus gebetten, anstatt deren Zweÿen, welche 2. schuhe 2. Zoll Vor die Gewerbs Laub Heraußgehen 3. staffelen, davon die Obere unter den bogen Kommen solle, Zulegen.

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, deux poêles, deux chambres et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 16 000 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 52 / 31
Theurkauff
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) Oehmichen N° 31, 5 E P M (Maison à cinq étages, constructions en pierre, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 317 case 1

Oehmichen Frédéric Gottlieb à Strasbourg

N 1071, maison, sol, grandes arcades 31
Contenance : 1,16
Revenu total : 396,60 (396 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1091 case 1

Oehmichen Frédéric Gottlieb
1868 Oehmichen Emile, marchand de fourrures
1887/88 Lipart Emil Friedrich, Kellermannstaden 1
1890/91 Stähling Valentin & Comp.
1895/96 Maÿ Ferdinand, Kaufmann
1896/97 Knopf Moritz, Kaufmann und Ehefrau Rosa geb. Marx in Gtg (2116)
(ancien f° 839)

Rue des grandes arcades 41-bis, maison, sol, N 1071
Contenance : 1,16
Revenu total : 396,60 (396 et 0,60)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 477 case 4

Parcelle, section 63, n° 100 – autrefois N 1047, 1071, 1072, 1073.p, 1067
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 41-45, Dominikaner Gäßchen N° 2 und Neukirchplatz 9 – Rue des Grandes Arcades, Rue des Dominicains, Place Du Temple Neuf
Désignation : Hf, Magazin u. Warenhaus Verkaufsräume (e. n a. T.) – sol,grand magasin (parties non distinctes)
Contenance : 6,52
Revenu : 50.000 – 65.000 – 85.000
Remarques : 1913 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 2676
Knopf, Maurice et son épouse
1934 Knopf, Maurice la veuve
1935 Bloch Armand et son épouse
(clos 1947)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 3265
Saillard, Karl u. Ehefr.
1910 Moszberger Gottlieb Viktor und Ehefr.
1922 Etablissements Bokanowski & Cie, société anonyme à Toulon
(gelöscht 1943)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6150
Binoth, Fritz ½ Ehefr. ½
1947 Boka-Nouveautés s. a. à Toulon

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 131 Grandes Arcades

(maison n°) 31
Loc. Bozon, Frédéric, Marchand – Miroir
Loc. Rehm, Jacques, Gantier – Miroir
Loc. von Zabern, Jean Daniel, Passementier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades (p. 245)

31
Loc. Bozon, Fred:, Marchand – Miroir
Loc. Rehm, Jacq:, Gantier – Miroir
Loc. de Zabern, Jean Dani. Passementier – Miroir

Annuaire de 1894

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 49)

(Haus Nr.) 41.bis
Levy, Schnittwaarenhandlung. 0
Orleans, Broncehändler. 0
Javot, Spengler. 3
Schäffer, Tagner. 4.

Annuaire de 1905

An den Gewerbslauben (Seite 31)

(Haus Nr.) 41, 43 u. 45
Knopf, Warenhaus

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 67)

Grandes Arcades 41-45 (dossier I, 1885-1924)

Le maire notifie en 1885 Geoffroi Rœderer (41, rue des Grandes Arcades) de faire en sorte que les eaux pluviales s’écoulent dans les canalisations. Il fait la même demande aux héritiers Œhmichen (41-bis, rue des Grandes Arcades). Le marchand de vins en gros Weber-Reeb (120, Grand rue) est autorisé en 1893 à exposer des photographies dans une vitrine provisoire sur la maison Trilling à l’angle de la rue des Dominicains et de celle des Grandes Arcades. Le pharmacien Levy fait poser en 1894 une enseigne perpendiculaire au 41-bis rue des Grandes Arcades.
M. Knopf, propriétaire des maisons 41, 41-a, 43 et 45 rue des Grandes Arcades, charge en 1897 les architectes Berninger et Krafft de construire un bâtiment à usage commercial. Le projet est modifié après que le maître d’ouvrage a acquis le 9, place du Temple-Neuf. Le maire accorde en septembre 1897 l’autorisation de construire un bâtiment commercial en suivant le nouvel alignement (la rue des Dominicains est élargie et un terrain de quatre mètres de large correspondant aux arcades réuni à la voie publique) après que le propriétaire s’est engagé à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long. Les démolitions commencent en janvier 1898 par les maisons 41 et 41-bis. La démolition du n° 45 est interrompue pour étayer le mur de séparation avec le n° 47. La structure en fer est en cours de construction en mai 1898, le gros œuvre est terminé en septembre 1898.
Les architectes Berninger et Krafft transmettent en octobre 1910 les dessins des transformations qu’ils projettent de faire dans les magasins Knopf après acquisition de la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). Le projet est modifié à plusieurs reprises à la demande de la Police du Bâtiment et de la commission des Beaux-arts. Le maire accorde le permis de construire fin avril 1911 ; le propriétaire a le droit de surbâtir entièrement la nouvelle parcelle. Un avenant autorise de couvrir la toiture d’ardoises et non de tuiles. Les murs du sous-sol sont en construction en juin 1911, le gros œuvre est terminé en août. Un autre avenant est accordé en octobre concernant la couverture à la place de l’ancienne cage d’escalier. Les architectes aménagent quatre monte-charges et ascenseurs électriques en mars 1912.
M. Knopf est régulièrement autorisé à poser des stores et des enseignes. Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann peignent une décoration pour une vitrine début 1913.
La société Bokanowski et Compagnie a acquis en 1919 les magasins Knopf. Les magasins Boka (« Toute la nouveauté élégante à des prix modérés, maisons à Toulon, Marseille, Montpellier, Hyères, Cannes, Strasbourg et Lille ») posent une enseigne lumineuse au 15, rue des Grandes Arcades en 1924.

Sommaire
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du locataire Gebel que l’installeur Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ 3 becs au 41, rue des Grandes Arcades – Autorisation – Travaux terminés, mai 1886
  • 1885 (août) – Le maire notifie le fourreur Emile Œhmichen de raccorder aux canalisations le terrain du 41, rue des Grandes Arcades. Une note porte que le propriétaire du n° 41 est le sieur Rœderer, domicilié sur place [N.B. Œhmichen est propriétaire du n° 41-bis]
    1885 (octobre) – Le maire notifie Geoffroi Rœderer de raccorder aux canalisations le terrain du 41, rue des Grandes Arcades. L’inspecteur note que l’eau de la maison qui appartient à Geoffroi Rœderer (2, rue des Dominicains et 41, rue des Grandes Arcades) ne s’écoule pas vers les Grandes Arcades. mais seulement celle de la maison n° 41-bis qui appartient aux héritiers Œhmichen. Les eaux pluviales du n° 41-bis s’écoulent à la limite du n° 43. Le 41-bis appartient pour moitié à la masse de la faillite Œhmichen gérée par l’avoué Stentzler, et pour moitié à Emile Lipart, domicilié 1, quai Kellermann.
    Nouvelles notifications, envoyées à l’avoué Stentzler et à Emile Lipart (pièce III-b 8632). Le dossier renvoie à la pièce III-b 8662 qui ne figure pas au dossier
  • 1893 – Le marchand de vins en gros Weber-Reeb (120, Grand rue) demande l’autorisation de poser une vitrine provisoire (2 mètres de haut sur un mètre de large, pour exposer des photographies) sur la maison Trilling, sise à l’angle de la rue des Dominicains et de celle des Grandes Arcades. – L’agent fait un croquis – Autorisation – La vitrine est posée, janvier 1894
    1894 (février) – Le maire notifie le marchand de vins de respecter les dimensions réglementaires. Le marchand répond qu’il a obtenu l’autorisation du commissaire de police et qu’il possède d’autres vitrines comparables. La Police du Bâtiment propose d’accorder l’autorisation en citant des précédents, eu égard à ce que la rue des Dominicains est piétonne est que le trottoir est large.
    1893 (mars) – Le marchand de vins s’engage à retirer la vitrine à première réquisition du maire
  • 1893 (janvier) – La Police du Bâtiment constate qu’Antoine Trilling a posé sans autorisation un miroir au 2, rue des Dominicains) – Le maire envoie un rappel de l’infraction constatée en décembre 1892 – A. Trilling demande en mars 1893 l’autorisation de poser un miroir qu’il rentrera chaque soir. Liste des saillies dans la rue des Dominicains. A. Trilling déclare en mai qu’il ne lui est pas possible de le décrocher chaque jour, il propose de régler à la Ville un dédommagement. Le maire écrit à ce propos à l’administration des Domaines.
  • 1893 (septembre) – L’entrepreneur G. Bender demande l’autorisation de réparer le crépi de la maison 41, rue des Grandes Arcades, propriété de Weil-Auerbach et Compagnie – Autorisation – Travaux terminés, juin 1894
  • 1894 (avril) – Dossier. Le pharmacien Levy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 41 [bis] rue des Grandes Arcades. Le maire transmet le dossier au commissaire de police – Accord
  • 1893 (mai) – Le maire notifie le commerçant Antoine Trilling (41, rue des Grandes Arcades.) de faire ravaler la façade. Antoine Trilling déclare que le bail passé avec le propriétaire Rœderer qui habite Paris ne l’oblige pas à ravaler la façade, il renvoie au locataire principal, la société Weil-Auerbacher, à laquelle le maire envoie une nouvelle notification – Dossier classé, octobre 1894
  • 1898 (février) – Les voisins se plaignent de la poussière lors de la démolition de la maison à l’angle de la rue des Dominicains et des Grandes Arcades (n° 41-45). La Police du Bâtiment constate que le bâtiment est démoli jusqu’au rez-de-chaussée et que la poussière est limitée par un arrosage régulier – La démolition est presque terminée, mars 1898.
    1898 (mars) – Dossier – Le terrain a glissé vers la rue lors de la démolition des anciennes caves rue des Dominicains. Des étais empêchent que les maisons voisines ne courent un danger. Les murs du sous-sol sont en grande partie terminés en avril 1898, les témoins entres les maisons Ott et Elbel rue des Grandes Arcades n’ont pas bougé. Le dossier est classé début juin.
  • 1898 (juillet) – Dossier. Les habitants de la rue des Dominicains se plaignent que la rue est obstruée par les travaux du sieur Knopf. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que le maître d’ouvrage a aménagé un passage provisoire de 1,50 mètre (croquis) – La partie couverte de la rue ne répond pas aux exigences réglementaires de l’inspection du travail mais ne fait pas courir de risque aux passants. – L’échafaudage a été retiré, octobre 1898.
  • 1898 (septembre) – Le sieur Knopf demande l’autorisation d’ouvrir un restaurant dans son local commercial à l’angle de la rue des Dominicains et des Grandes Arcades – La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions (hauteur de 2,95 mètres au lieu de 3,50 mètres, pas de cabinet d’aisance). L’architecte Berninger prévoit des cabinets d’aisance au sous-sol. Il en transmet les plans en novembre
    1898 (septembre) – L’entrepreneur Kirchenbauer et Waltz (5, quai Dietrich) demande de prolonger son autorisation d’occuper la voie publique accordée en avril et d’aménager une canalisation vers la nouvelle construction au 9, place du Temple-Neuf – Le commissaire de police transmet la demande au maire. Le raccord aux canalisations est terminé, novembre
  • 1897 (avril) – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue de faubourg de Pierre) demandent au nom de M. Knopf, propriétaire des maisons 41, 41-a, 43 et 45 , rue des Grandes Arcades, de construire un bâtiment à usage commercial – Dossier, le maire transmet la demande au commissaire de police
    1897 (mai) – Les architectes transmettent de nouveaux plans après que le maître d’ouvrage a acquis le 9, place du Temple-Neuf. La Police du Bâtiment demande que les architectes modifient leurs plans. Les architectes répondent aux objections (1), que la cour doit avoir une longueur minimale de 5 mètres, ils arguent que leur projet permet d’aménager un passage à toit vitré, (2) d’aménager un escalier de secours à au moins 20 mètres du premier, (3) de limiter la hauteur du bâtiment rue des Dominicains. Les architectes font remarquer que le trottoir sera plus large puisque le nouveau bâtiment se trouvera quatre mètres derrière l’ancien alignement. L’hygiène sera en outre meilleure puisque le nouveau bâtiment remplacera six maisons dont les boutiques étaient sombres et humides.
    Note du maire. La ville est propriétaire du terrain sur lequel sont construites les arcades.
    1897 (juillet) – La Police du Bâtiment répond que la cour devra avoir 5 mètres de long et représenter 1/8 de la surface totale mais qu’elle pourra être couverte sur deux mètres de large. La structure en fer devra s’appuyer sur un mur en maçonnerie vers les bâtiments existants – Maurice Knopf s’engage à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long au cas où des appartements seraient aménagés – Les architectes transmettent de nouveaux plans – Plan des anciens bâtiments
    1897 (septembre) – M. Knopf ratifie la décision du Conseil municipal d’élargir la rue des Dominicains. – Calculs statiques
    Le maire accorde aux architectes Berninger et Krafft l’autorisation de construire un bâtiment commercial sur les terrains qui appartiennent à M. Knopf 41, 41-a, 43, 45 rue des Grandes Arcades, 2, rue des Dominicains, et 8, 9, place du Temple-Neuf en considérant que le nouveau bâtiment suivra l’alignement arrêté et que le propriétaire s’engage à ce que la cour ait au moins cinq mètres de long au cas où des appartements seraient aménagés.
    Suivi des travaux. Les démolitions ont commencé, janvier 1898. L’alignement vers les Grandes Arcades sera établi de manière à supprimer les arcades, janvier 1898
    Plan de l’alignement rue des Dominicains – Plan de situation des anciens bâtiments (annoté et non annoté) – Dessins (juillet 1897, élévations, coupe, élevé et deuxième projet d’élévation rue des Dominicains, plan des différents niveaux)
    1898 (janvier) – La Police du Bâtiment demande d’interrompre la démolition du n° 45 jusqu’à ce que soient prises les dispositions qui assurent la stabilité du mur de séparation avec le n° 47 – Les maisons 41 et 41 (a) sont en cours de démolition (février 1898), elles sont démolies jusqu’au rez-de-chaussée (mars 1898). Le service d’architecture a indiqué l’alignement à suivre (mars 1898, quatre mètres en arrière de l’ancien vers les Grandes Arcades). Le sous-sol des n° 41 et 41 (a) est en cours de démolition, le pignon du 4, rue des Dominicains a été étayé, le nouveau pignon vers le n° 47 est construit jusqu’au rez-de-chaussée (mars)
    1898 (mai) – La Police du Bâtiment demande aux architectes un calcul statique de la structure en fer. Elle renvoie en juillet les calculs statiques après les avoir vérifiés
    1898 (juillet) – La structure en fer est en cours de montage au deuxième étage. Les poutres qui couvrent le rez-de-chaussée sont posées. Les piliers porteurs du sous-sol sont maçonnés
    1898 (septembre) – Le gros œuvre est terminé. Les plâtriers travaillent
    1898 (31 octobre) – Les architectes demandent la réception finale – Le certificat ne peut être remis parce que les travaux ne sont pas entièrement terminés – L’aménagement est terminé, novembre
  • 1898 (décembre) – Maurice Knopf demande l’autorisation de poser cinq lampes électriques au commissaire de police qui transmet au maire. L’architecte préfectoral discute si les saillies mobiles sont autorisées. L’architecte municipal n’y voit pas d’objection puisque le bâtiment est en arrière de l’ancien alignement
    1899 (janvier) – Dossier sur le même sujet. Croquis des Grandes arcades, sur lequel figure la bande de terrain qui appartient à la Ville et sur laquelle sont construites les arcades.
    Es fragt sich nun in diesem Falle, ob die vielen beweglichen Vorsprünge unter diesem Laubengang an den städt. Grenzlinien a & b nicht auch zur jährl. Gebühren-Rolle herangezogen werden können, um anderseits auch mehr Ordnung unter diesem Laubengang zu erzielen, da gerade hierdurch Ueberhandnehmung dieser Vorsprünge der allgemeine öffentl. Verkehr sehr oft, namentlichen an Markttagen, stark gehemmt & gestört wird.
    1899 (mai) – M. Knopf est autorisé à poser 6 lampes électriques sur la façade vers les Grandes Arcades et vers le Temple-Neuf
  • 1897 (décembre) – Dossier. Les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz demandent l’autorisation d’occuper la voie publique (notamment sur la moitié de la largeur de la rue des Dominicains). Le commissaire de police transmet la demande au maire
    1898 (janvier) – Dossier. Les mêmes demandent l’autorisation d’occuper la rue des Dominicains sur la moitié de sa largeur – Conditions à respecter pour assurer la sécurité des passants – Autorisation – Le délai est prolongé en mars puis en juin 1898. – Calcul des droits. Dossier classé en novembre 1898
  • 1899 (octobre) – Suite à la visite que les représentants du ministère pour l’Alsace et la Lorraine a faite dans le magasin, la Police du Bâtiment demande à M. Knopf que chaque prise alimente au maximum dix lampes de la devanture alors qu’il y a 15 lampes pour une prise – Travaux terminés, novembre 1899
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que M. Knopf a fait poser sans autorisation cinq petits stores au 41-45, rue des Grandes Arcades. Le commerçant M. Knopf est autorisé à poser 5 petits volets roulants
  • 1901 – Le commissaire de police fait part au maire que le commerçant Knopf estime que les portes de magasin qui s’ouvrent vers l’intérieur sont réglementaires. Les seules portes qui s’ouvrent vers l’intérieur sont celles d’entrepôts dans la ruelle des Dominicains L’ouverture vers l’extérieur ne pourra se faire que si les portes ouvertes n’empiètent pas sur le domaine public. Celles du magasin s’ouvrent vers l’extérieur vers la rue des Grandes Arcades et vers la place du Temple Neuf
    1901 (juin) – M. Knopf informe la Police du Bâtiment qu’il a fait remplacer par un nouveau son ancien store endommagé – M. Knopf est autorisé à poser un volet roulant de 14 mètres de long au 41-43 rue des Grandes Arcades
  • 1902 (août) – L’entrepreneur Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le magasin Knopf rue des Grandes Arcades au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation, prolongée en septembre
  • 1903 – La Police du Bâtiment constate que M. Knopf a fait poser sans autorisation quatre lampes électriques. M. Knopf répond qu’elles ont été posées en l’honneur de l’empereur. La Police du Bâtiment joint un croquis qui figure l’emplacement des lampes. – Autorisation de poser six lampes. Elles ne sont pas posées selon les stipulations portées dans l’autorisation – Les lampes sont réglementaires, avril 1913.
  • 1906 (mai) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Un employé est tombé du deuxième étage dans la cave par le puits du monte-charge. L’inspecteur Nebelung fait un rapport sur la sécurité de l’ascenseur
    1907 (février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Les portes sont conformes aux observations du rapport
  • 1907 – Observations sur la sécurité dans les magasins Knopf : crépir les escaliers de secours, mettre à l’épreuve du feu les petits ascenseurs, rendre ininflammables les portes vers la cage d’ascenseur, supprimer l’escalier de cave rue des Dominicains, réaménager le vestiaire des employés – Réponse des architectes Berninger et Krafft – La Police du Bâtiment envoie un rappel en 1909
  • 1910 – L’entrepreneur Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et place du Temple-Neuf au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation puis prolongation
  • 1911 – L’entrepreneur A. Nicot (pose d’asphalte) demande au commissaire de police l’autorisation de poser des décombres devant les magasins Knopf lors de travaux pour le compte de la Ville. Le commissaire transmet à la Ville qui donne son accord
  • 1911 (juin) – M. Knopf demande l’autorisation de poser pendant une semaine deux panneaux à l’occasion des soldes (respectivement 18 et 2 mètres de long) alors que les objets sont déjà en place – Autorisation – Les panneaux sont retirés, août 1911
  • 1912 – L’entrepreneur Griesbach et Grossmann (41, quai des Bateliers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et place du Temple-Neuf pour peindre les façades. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1910 (octobre) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins des transformations qu’ils projettent de faire dans les magasins Knopf après acquisition de la maison à l’angle de la place du Temple-Neuf (n° 10) et de la rue des Dominicains (n° 6). La Police du Bâtiment objecte que la surface de la cour est insuffisante. Les architectes déclarent que le maître d’ouvrage souhaite intégrer le nouveau bâtiment à ceux qui existent déjà. Le rez-de-chaussée servant de magasin aura huit ouvertures vers l’extérieur
    1911 (janvier) – Les architectes modifient les plans après avoir rencontré les représentants de la Police du Bâtiment
    1911 (avril) – La Police du Bâtiment présente ses objections. Les bâtiments le long de la rue des Dominicains assez inclinée devront avoir une hauteur moyenne de 20 mètres. Le nouvel escalier pourra avoir la même hauteur que celui à l’angle de la rue des Grandes Arcades bien que la rue des Dominicains soit étroite. Les cabinets d’aisance à l’entresol de la cave ne sont pas réglementaires, l’étage ne pourra pas servir de local commercial. Les dessins seront soumis à la commission des Beaux-arts.
    1911 (avril) – Le conservateur des monuments historiques Knauth émet un avis défavorable concernant la hauteur excessive de la cage d’escaliers
    1911 (24 avril) – Les architectes Berninger et Krafft ainsi que les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz sont autorisés à agrandir et à transformer les magasins Knopf sis 41-45 rue des Grandes Arcades, 2 et 6 rue des Dominicains, 9 et 10 place du Temple-Neuf. L’autorisation mentionne que la rue des Dominicains a entre 3,60 et 4 mètres de large, que la parcelle adjointe aux anciennes sera entièrement bâtie et qu’il sera interdit d’y aménager des logements. L’aménagement de cabinets d’aisance au-dessous du niveau du sol est accordée à titre révocable. Le cinquième étage ne devra pas servir de local commercial, le sous-sol ne devra pas être aménagé en atelier – Calcul statique
    1911 (24 avril) – Rapport de la commission des beaux-arts.
    1911 (mai) – Les architectes renforcent d’un dixième les piliers. Les traverses ne sont pas d’un seul tenant, chacune repose sur deux piliers. L’inclinaison du toit est légèrement supérieure aux 45° réglementaires. La couverture sera en ardoise comme les autres parties du bâtiment, notamment pour éviter que la poussière et la suie ne se déposent dans les combles. Les architectes arguent en outre que nombre de bâtiments qui bordent la place sont couverts d’ardoises – Plan des couvertures – Avenant au permis de construire (25 mai), d’après lequel la couverture sera non en tuiles mais en ardoises – Dessins – Calcul statique
    Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont en construction en juin 1911, les murs du deuxième étage en juillet, les murs intérieurs et la structure en fer au quatrième étage fin juillet, les murs des combles en août. Les architectes demandent réception du gros œuvre fin août, les pannes devront être consolidées avant la mauvaise saison. Croquis
    1911 (octobre) – Nouvel avenant au permis de construire, concernant la couverture à la place de l’ancienne cage d’escalier – Dessin, calcul statique – Réception des quatrième et cinquième étages qui devront servir d’entrepôt et non d’habitation. Les escaliers de secours ne sont pas encore réalisés dans l’ancienne partie des bâtiments, de sorte que le seul escalier qui existe est l’escalier principal.
    1911 (novembre) – Visite pour la réception finale. Observations
    1912 (mars) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le permis d’occupation parce qu’elle n’a pas reçu les dessins de l’ascenseur.
  • 1912 (mars) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à aménager quatre monte-charges et ascenseurs électriques dans les magasins Knopf – Dessins – Descriptions des ascenseurs système Stigler par l’entreprise Hammelbeck de Cologne – Calcul statique des éléments porteurs
    1912 (mai) – Le Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation.
  • 1912 (avril) – M. Knopf demande l’autorisation de poser deux stores – Autorisation de poser deux volets roulants – Les objets sont en place, 28 mai
    1911 (novembre) Le commerçant M. Knopf ainsi que les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation de poser deux vitrines et une porte tambour au 41-45 rue des Grandes Arcades – Autorisation de poser un tambour et six vitrines – Dessin des vitrines devant la façade en pilastres – Léon Kuhn au nom de la brasserie au Lion (Aktienbrauerei zum Löwenbräu) de Munich donne son accord pour que M. Knopf pose une vitrine sur le pignon mitoyen – La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation, mars 1912. Les vitrines sont posées, juin
  • 1912 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. M. Knopf demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables – La Police du Bâtiment constate le 6 juin que les prescriptions sont respectées – L’inspection du travail énumère le 13 mars puis le commissaire de police le 3 août de nouvelles conditions à respecter – La Police du Bâtiment constate en décembre que l’entrepôt ne respecte pas ses conditions.
  • 1912 (novembre) – M. Knopf demande l’autorisation de poser une enseigne plate provisoire jusqu’à Noël (Exposition de jouets, Spielwaren-Ausstellung) – Autorisation
    1913 (janvier) – Les entrepreneurs Griesbach et Grossmann demandent l’autorisation de poser une décoration pour la semaine du blanc – Autorisation – Aquarelle de la devanture décorée
  • 1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. M. Knopf demande l’autorisation de poser un système de fermeture automatique à ressort – La Police du Bâtiment demande de retirer les ressorts pour éviter les accidents.
    1913 (avril) – M. Knopf demande l’autorisation de poser deux panneaux provisoires – Autorisation
    1913 (juin) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire
    1914 (avril, mai, juin, juillet) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire sur la porte avant – Autorisation
    1915 (janvier, février) – M. Knopf demande l’autorisation de poser un panneau provisoire
  • 1919 – L’architecte Théo Berst demande au nom du sieur Bokanowski, propriétaire des magasins Knopf, une copie des plans du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage établis lors de la construction en 1898
  • 1923 – L’entreprise Sigel Frères demande l’autorisation de poser un échafaudage rue des Grandes Arcades et rue des Dominicains au commissaire de police (préfecture) qui transmet au maire. Accord
    1924 (janvier) – Autre demande
  • 1924 (mars) – L’installateur électrique Dentzer et Gramling demande au nom des établissements Boka l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boka, Nouveautés) au 15, rue des Grandes Arcades (chaussures Lienhardt) – Le propriétaire du bâtiment donne son accord, la commission des Beaux-arts ne formule pas d’objection – Autorisation de poser une enseigne sur le toit de la maison sise 15, rue des Grandes Arcades – Maquette
    1924 (novembre) – Le directeur des magasins Boka (papier à lettres, Boka, toute la nouveauté élégante à des prix modérés – Maisons à Toulon, Marseille, Montpellier, Hyères, Cannes, Strasbourg, Lille – Bokanowski et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse sur son toit pendant le mois de décembre – La commission des Beaux-arts rejette le projet pour raisons esthétiques
    1923 (novembre) – L’établissement Boka demande l’autorisation de poser une enseigne verticale (libellé, Boka) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne ne répond pas aux prescriptions – Elle est retirée, avril 1924.
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres, 41-43-45 Grandes Arcades. Propriétaire, Knopf, domicilié sur place. Pas de logement, seulement des entrepôts
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 68)

41-45 Rue des Grandes Arcades II (le début du dossier a trait à l’ancien n° 41, 1870-1970)

L’Electricité de Strasbourg demande en 1924 l’autorisation d’aménager un puits d’accès au poste de transformation placé au sous-sol des magasins Boka mais les travaux n’ont pas lieu. Les établissements Bokanowski et Compagnie chargent en 1939 l’entreprise Th. et Ed. Wagner de transformer les devantures sous la direction de l’architecte Renaud de Paris. Ils sont autorisés à revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et à transformer quatre baies de magasin.
Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Le député de Paris Frédéric Dupont écrit en 1947 au maire Charles Frey pour qu’il contribue à faire lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fait exécuter en 1946 des travaux conservatoires (boucher les brèches et fissures, refaire la charpente et la toiture en ardoises, les devantures). Les établissements Boka sont autorisés en 1946 à couvrir l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton au premier étage et un plancher léger au deuxième étage. Ils sont autorisés à aménager un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage.
L’Electricité de Strasbourg fait aménager en 1960 un poste de transformation au sous-sol des magasins Boka (Galeries Utyl S.A. depuis 1949). Les Meubles Eureka (rue des Boulangers à Mulhouse), propriétaires, autorisent en 1956 les établissements Boka, locataires, à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades, à établir un nouvel escalier vers le sous-sol et à aménager l’entrée et l’étage en convertissant en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains.
La société Meubles Eureka D.K. fait transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann en 1968 en conservant en grande partie les éléments qui figurent sur les dessins de 1956.

Sommaire
  • 1924 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation d’aménager un puits d’accès au poste de transformation placé au sous-sol des magasins Boka en le recouvrant de volets en tôle striée – Autorisation – L’autorisation est périmée avant que la trappe soit aménagée. – Plan de situation
  • 1936 (avril) – Les établissements Bokanowski et Compagnie, société anonyme au capital de 30.000.000 de francs (Boka Nouveautés, 41, rue des Grandes Arcades, siège à Paris I, 225, rue Saint-Honoré) déclarent avoir retiré une enseigne lumineuse place Kleber
    1937 (janvier) – Les établissements Bokanowski demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse provisoire sans saillie – Accord
    1939 (février) – Les établissements Bokanowski demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation de poser deux enseignes plates au néon et trois stores – Maquette
  • 1939 (janvier) – L’entrepreneur Henri Lévy (6, rue Sainte-Barbe) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1939 (janvier) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) demande au préfet l’autorisation d’occuper la voie publique (trottoir) pour transformer les devantures des Grands Magasins Boka – Autorisation accordée par le maire
    1938 (décembre) – Les administrateurs Marcel Bokanowski et Jean Villard déposent au nom des établissements Bokanowski une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Renaud (29, rue Lamarck à Paris XVIII°). Les cadres des nouvelles devantures et les soubassements seront en brique revêtue. La menuiserie intérieure sera modernisée. L’entrée principale sera conservée, les deux portes centrales à un vantail remplacées par une seule à deux vantaux.
    La Police du Bâtiment fait observer que la saillie sur le trottoir est supérieure à celle qu’autorise le règlement. Les établissements Bokanowski réduisent les saillies en faisant remarquer que le même parti se retrouve à Strasbourg au 84, Grand rue (confection Robert) et rue du Vingt-deux-novembre (magasins Saint-Remy) – Autorisation de revêtir le socle des façades d’un enduit en pierre artificielle et de transformer quatre baies de magasin. Plan de situation, dessin – Les travaux commencés en mars 1939 sont terminés en avril.
    1939 (janvier) – Le maire transmet l’autorisation accordée par les Ponts-et-Chaussées
    1939 (mai) – Demande de raccorder deux devantures par une vitrine murale, dessin au dos – Autorisation
  • 1946 – Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent en partie le bâtiment. Certificat de sinistré délivré à la Maison Boka
  • 1947 – Le député de Paris Frédéric Dupont écrit au maire Charles Frey pour qu’il fasse lever l’inscription du bâtiment à l’inventaire des sites historiques en arguant qu’ils ne présentent aucun intérêt mais que les exploitants seront soumis à des obligations gênantes. Le maire déclare partager l’avis de son correspondant mais n’a aucune compétence pour intervenir en la matière.
  • 1946 (septembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fait exécuter des travaux conservatoires (boucher les brèches et fissures, refaire la charpente et la toiture en ardoises, les devantures)
    1946 (mars) – Henri Rachmuhl, directeur de la maison Boka, demande l’autorisation de couvrir l’espace central (hall central) en posant un plancher en béton au premier étage et un plancher léger au deuxième étage – La Police du Bâtiment répond que les travaux doivent être autorisés par le ministre de l’Economie nationale – Le directeur présente des arguments d’intérêt économique, d’utilité sociale, de sécurité contre l’incendie et d’économie de combustible – La demande de matériaux est approuvée – Dessin – La Police du Bâtiment approuve les travaux lors de son inspection (mai 1946)
    1946 () – La société anonyme Boka et l’architecte Henri Renaud (38, rue Duret à Paris XVIII°) sont autorisés à aménager un plancher en béton translucide entre le rez-de-chaussée et le premier étage du magasin sis 41-45 rue des Grandes Arcades
    Les travaux commencent en septembre 1946. La Police du Bâtiment estime que les piliers en place ne sont pas en mesure de supporter la nouvelle couverture. Le gros œuvre est terminé (octobre 1946). La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale.
  • 1949 – Les magasins Boka (Galeries Utyl S.A.) demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire temporaire (girafe de 9 mètres de haut)
  • 1950 – Rapport sur un feu de cheminée. Le compte rendu mentionne qu’il n’y a pas de cheminée réglementaire (les tuyaux sont placés dans une cage d’ascenseur).
  • 1951 – Les magasins Boka demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire temporaire
  • 1950 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation d’aménager un poste de transformation au sous-sol des magasins Boka – Plan de situation, Dessin – Autorisation d’aménager un poste de transformation et une trappe de descente au sous-sol des magasins Boka – Travaux terminés, mai 1950.
  • 1951 – Les magasins Boka remplacent deux enseignes par quatre nouvelles – Dessin (écusson Dralux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1951 – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire
  • 1956 (juin) – Boka-Dralux (Galeries Utyl) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire
  • 1956 (juillet) – Les Meubles Eureka (rue des Boulangers à Mulhouse, propriétaire) autorisent A. Lemoine ( 42, boulevard d’Anvers) à consulter le dossier pour transformer le bâtiment
    1956 (novembre) – Les établissements Boka sont autorisés à occuper la voie publique pendant la transformation du magasin
    Les mêmes (Boka, le spécialiste de la Haute Nouveauté) demandent l’autorisation de poser des enseignes temporaires (Boka, Jouets, Cadeaux)
    1956 (février) – Marcel Jullien, président directeur général des Galeries Utyl (siège social à Paris IX, boulevard des Capucins), locataire des bâtiments, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’ingénieur Jean Pérusat (Pierre Pérusat, Magasins et Décoration, 28, rue Louis le Grand, Paris II) – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le gros œuvre consiste à ouvrir de nouvelles baies vers les Grandes Arcades, à établir un nouvel escalier vers le sous-sol, à aménager l’entrée et l’étage. – Autorisation de transformer le magasin Boka-Dralux au rez-de-chaussée de l’immeuble sis 41-45 rue des Grandes Arcades, mars 1956
    1956 (mars) – La société La Grande Maison de Blanc, anciennement Boka-Nouveautés, communique au maire deux demandes, l’une adressée au préfet pour être autorisée à convertir en local commercial deux logements sis 4, rue des Dominicains, l’autre à l’Office intercommunal du logement – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage au 4, rue des Dominicains – Etat des travaux à faire, par Magasins & Décoration
    Suivi des travaux. Les locaux d’habitation sont aménagés en bureaux, août 1956. La marquise est posée à l’angle du bâtiment, un nouvel escalier mène au sous-sol, l’ossature métallique est recouverte de briques, octobre 1956 – Compte rendu de janvier 1957. Les travaux sont presque terminés. Le directeur de l’établissement devra déposer une demande pour autoriser le réservoir à mazout au sous-sol et faire vérifier les installations de secours. – Dessins
  • 1963 – Les Meubles Eureka sont autorisés à poser une enseigne lumineuse – L’enseigne est posée, septembre 1964.
  • 1968 – Le président directeur général Lyon dépose au nom du propriétaire (société Meubles Eureka D.K.) une demande de permis de construire – Plan cadastral de situation – Elévation – La Commission municipale pour la protection des sites émet en août 1968 un avis favorable pour les travaux intérieurs (l’escalier à paliers sera remplacé par un escalier droit doublé d’un escalier roulant) – La société Meubles Eureka D.K. est autorisée à transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Ernest Hammann (279-a route d’Oberhausbergen) – Travaux terminés décembre 1968.
    1968 (décembre) – La société DK (anciennement Eureka) demande l’autorisation de poser des enseignes temporaires. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne est toujours en place en mars 1969
  • 1970 – La société DK demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Meubles DK, Electro ménager Aschenbrenner) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1251)

Rue des Grandes Arcades 41-45 (1994-1997)

Locataire de la société civile immobilière Les Dominicains (22, rue de la Première Armée à Strasbourg) , la société Séphora (siège à Boigny-sur-Bionne, Loiret) fait transformer la devanture. Le maire autorise en novembre 1998 l’établissement à recevoir du public. Les dessins montrent que le magasin Paul se trouve à l’angle et Séphora vers le sud.

Sommaire
  • 1998 – André Mikulovic dépose au nom de la société Séphora (siège à Boigny-sur-Bionne, Loiret), locataire de la société civile immobilière Les Dominicains (22, rue de la Première Armée à Strasbourg) une déclaration de travaux pour transformer la devanture
  • 1998 (septembre) – Le maire ne s’oppose pas aux travaux projetés
    Compte rendu de l’assemblée générale de la S.C.I. qui autorise à ouvrir des murs porteurs entre les lots 1 et 53 (27 mai 1998)
    1998 (juin) – La société Socotec communique son rapport de vérification technique (sécurité contre les incendies)
    1998 (novembre) – Le maire autorise l’établissement Séphora à recevoir du public
    Levé topographique – Photographies de la rue des Dominicains – Plan cadastral

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au comptable Balthasar Wagner qui épouse en 1587 Marie von Lampertheim

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 369, n° 28)
1587. Jubilate. Balthasar Wagner der rechenmeister vnd Maria Veltin von Lamp.ten hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag den 29. Maÿ (i 227)

Balthasar Wagner passe un accord avec son voisin au sud (ensuite n° 43) le pelletier Daniel Spiess, intentionné de construire un bâtiment qui interceptera sa lumière. Daniel Spiess s’engage pour lui et ses ayants droit à ne pas augmenter la hauteur de son bâtiment. Balthasar Wagner s’engage à recevoir les eaux pluviales provenant du bâtiment avant de son voisin. Le séchoir que Daniel Spiess construira contre le mur qui sépare les deux cours ne dépassera pas du mur contre lequel Balthasar Wagner n’appuiera aucune construction.

1618 (ut spâ [24. 10.bris]), Chancellerie, vol. 430 f° 506
(P. fol. 356.) Erschienen Balthazar Wagner d. rechenmeÿster Ane eim,
So dann Daniel Spieß der Kirschner burger Zu Straßburg Am andern theil
Antzeigend, Demnach bede parth. weg. eines vffgfürth. bauws Inn streith gerath. dadurch Ime Balthasar Wagner tag vnd Liecht Verbauen worden, das hierauff bede parth. durch und.handlung Jacob Brummer vnd Hannß Wecken beder Maurer burgere Zu Straßburg Angeregt streÿths halber mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn Weÿß vnd maß. Wie hiernach Volgt,
Nammlich dieweil bede parth. Ihre heüßer Alhie Inn d. St. St. Vnder der großen Erbßlauben nebent einand. ligen hab. vnd obgedachter Spieß Im höfflin, so weÿth dasselbig nebents Zu sich erstreckt vff zu bauwen vorhaben gewesen, dadurch Ime Balthazar Wagner tag vnd liecht Ane seiner Behausung vffgehaltten word. were, So hatt mehrgenannt Spieß für sich, seine erb. vnd Alle nachkhommende besitzer hiemit Zugesagt gelopt vnd versproch. zu ewig. Zeitten khein tag od. liecht im höfflin Ane der mauren so bede höffel scheÿdet, Zuuerlauben sondern der gebäuw wie sie Jetzo seind nicht höher vffzuführen sonder verpleÿb. Zulaß. dageg. Balthazar Wagner Ime Spießen für solche gerechtigkeit vnd das Khein Liecht od. tag des orths Verbauwen werd. heüt dato Also bar erlebt Vnd bezahlt, 20 pfund pfenning
dabenebent ermelter Wagner für sich vnd seine Erben vnd nachkommene besitzer Verwilligt den tachtrauff so Von Spießen Vord. Behaußung Vnd gang herrühret, durch sein Wagners Nooch am Vord. hauß Zuleÿden doch daß Spieß solches wasser Vom tachtraufff mit einem Köpfflin Ror Inn sein Wagners Nooch leÿttenn Vndt führenn Auch Inn ewig. tegl. Also ohne sein Wagners zutun vnd costen erhaltt. soll. Vnd dieweil mehrgenant Spieß für dißmahl Ane das Meurlin so beede höfflin scheÿdet ein truckeneÿ Zu setzen Vorhabens, so soll die selbig truckeneÿ des Meürlins hoch wie es Jetzo Ist, Also Verpleÿben, vnd hatt dessen nach Balthazar Wagner für sich seine erben vnd nachkommende weÿther erclärt vff seiner seÿth. Imm höfflin Am Maurlin klein bauw Zuführen vnd tag damit Zu verhaltt.

Après la mort de son père dans les années 1620, la maison est inscrite au nom de Jean Erard Wagner d’après les tenants et aboutissants. Percepteur de taxes, il épouse en 1626 Ester Hautt veuve de l’imprimeur Jean Hirtz.

1626 (4.10.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Heueraths Vereinigung – zwischen dem Ehrenhafften vnd vornehmen herrn Hannß Erhardt Wagnern w: des auch Ehrenhafften vnd vornehmen H. Balthasar Wagners geweßenen burgers vnd Rechenmeisters alhie seelig.. hinderlaßenen Sohn dem hochzeitter an einem
vnd der Tugendtsamen fr. Esther Hautten w: Johann Hürtzen des Buchtruckhers vnd burg. alhie seeliger hinderlaßener Witwe als fr. hochzeitterin andern theils
Inn beÿsein vnd persönlicher gegenwart (…) vff des hochzeitters seitten herrn Balthasar Wagners des Rechenmeisters herrn Johann Bernhardt Ulbergers des handelßmanns, herr Geörgen Schwartzen geschwornen Kaÿßerlich. Notarÿ alß seiner respectiué freündl. leiben brueder und verttern aller burgere alhie ahn einem, So dann vff der frawen Hochzeiterin seitten diebold Rolands des Buchtuckers Ihres geordnet und geschworenen Vogts, herrn Leonhards Kottlers Diaconi zum alten St Peter vnd Johannes Andreæ Ihrer freüdlich lieber H. Schwäger und verttern Andern theil
Actum Straßburg Zinstag den 4. 8.bris A° 1625.

Son frère Balthasar Wagner épouse en 1620 Madeleine Reiter, fille du marchand Thomas Reiter
1620 (16.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 263
Eheberedung zwüschen herrenn Balthasar Wagner dem Jüngern Rechenmeÿster vnd Jungfrauwen Magdalenen Reütterin beeder Versprochener Ehepersonen Auffgerichtet
zwüschen dem Ersamen vnnd bescheÿdenen Balthasar Wagnern dem Jüngern Rechenmeÿster, deß vor Achtbaren vnd fürnehmen herrn Balthasari wagners deß Eltern Rechenmeÿsters burgers Zu Straßburg ehelichem sohne, Ane einem
So dann der Ehren Vnd tugendreichen Jungfrauwen Magdalenen Reütterin, weÿlandt deß Ehrenthafften vnd fürnehmen h. Thoman Reütters handelßmanns vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen ehelichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Donnerstagß denn 16. Martÿ In dem Jahr deß hrren Alß man zaltte 1620

Le comptable Balthasar Wagner le fils hypothèque au profit de Thiébaut von Fridolsheim la maison qui lui est revenue après la mort de son frère Jean Erard et de sa sœur Anne Marie

1626 (22. decembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 756
Erschienen Balthasar Wagner der Rechenmeister burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Diebold von Friedolßheim auch burgers alhie – schuldig worden 75 Pfund
Vnderpfand Alles das Jenige, waß Er der Bekenner von hanß Erhardt Wagner auch gewesenen Rechenmeister, vnd Anna Maria Wagnerin seinen newlich tods verschiedenen eheleiblichen Bruder und Schwester zu seinem anerstorbenen dritentheil ererben vnd ihme zugetheilt wirdt
(cassirt, wegen der am 23. april a° 1669. in der Cancelleÿ Contractstuben verschriebenen Transaction)

Jean Jacques Wagner hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Ackermann pour garantir un billet signé en 1625 par Jean Erard Wagner

1629 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 513-v
Erschienen hanß Jacob Wagner von St. mit beÿstand hanß Kopp deß Barbierers burgers alhie seines vogts
hatt in gegensein H Daniel Ackermanns deß handelßmanns auch burgers alhie
verkaufft 125. fl. a 15. bz. so Johann Erhardt Wagner sein Brud. crafft der den 7. feb. 1625. vnder sein Johann Erhardt Wagners pitschafft datirten handschrifft
Zu Vnderpfand verlegt seinen dritentheil ihme für vngeleilt gebürend an hauß vnd hoffstat, alhie vnd: d. grossen Erbs lauben gelegen, neben Joachim Bockenhofer ein vnd. 2. seit neben Georg Stigler dem Melman, welches hauß Zuuor v.hafftet vmb 400. fl. dem weisenhauß, Item vmb 100. goldgld. dem Closter S. Johann, Item vmb 500. fl. wÿdemb H M. Samuel Gloners haußfr. Item vmb 200 fl. ihm dem Käuffer selbsten

Autre transaction entre les mêmes, avec la même garantie

1630 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 381
Erschienen Hanß Jacob Wagner von Straßburg mit beÿstand hannß Kappen deß Barbierers seines noch vnerledigten Vogts
hatt in gegensein H Daniel Ackermanns deß handelßmanns, vnd Burgers alhie (verkaufft)
100 pfund Capital, so er Wagner vff einer Behaußung alhie vnder der großen Erbßlauben, neben Joachim Brackenhofern, ein: und Anderseit Georg Stiglern dem Meelman & gelegen an einer mehrern Summen stehen hat für ledig, eÿgen. Vnd were diser Kauff Zugangen und beschehen für 75 Pfund

Jonas Wagner hypothèque un tiers de la maison au profit du marchand Daniel Ackermann

1630 (21. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 588-v
Erschienen Herr Jonas Wagner
hatt in gegensein H Daniel Ackermann deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿ 200 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll sein dritertheil ihme für Vngetheilt gebürendt an hauß vnd hoffstat alhie vnd. d. groß. Erbs lauben gelegen, welcher der H Creditor selbst Lehens weiß bewohnt vnd ist noch die gantze behausung Zuuor v.hafftet ist vmb 400. fl. dem Waisenhauß Jt. vmb 100. goldgld. S. Johann Closter, Item vmb 100. lb d ihme Creditori selbsten

Le peintre Jean Jacques Wagner vend un tiers de la maison au marchand Daniel Ackermann

1631 (12. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 100
(Protocollat. fol. 26.) Erschienen H hanß Jacob Wagner d. Maler burger Zu St.
hatt in gegensein H Daniel Ackermans deß handelsmans auch burgers alhie (verkaufft)
Einen dritentheil ihme für vngetheilt gebürend An hauß, hoffstat und allen and.en ihren gebäwen alhie vnd. d. groß. Erbs lauben, neben H Joachim Bockenhoffer dem Buchfüehrer & Jörg Stigler Meelman hind. vff besagten Bockenhoffer vnd seind die vberige Zwen driteteil sein deß v.keüffers beed. Brüedern zuständig, von solcher gantz. behausung gehen Jarß 4. goldgld. in 2.en posten vff Ambrosÿ vnd (-) dem Closter S. Johann alhie in hauptgut mit 100. gold gld J. 16. fl. St. w. gelts vff Michaelis dem Waisenhauß alhie, in hauptg. mit 400. fl. st.. J. i.lb 5 ß d Zinß vf Michaelis, Lienhardt Geÿer dem Schneider in hauptg. mit 25 lb lb. J. 5. gld. gelts St. wehr. vff Michaelis Anna Maria Mutschlerin hanß Sÿbenhorns haußfr in haubtgut mit 100. gld besagt W. (Mutschlerin geschwerd der 100. fl. ist Zalt vide in Protocollo Meÿers de a° 1583. fol. 109.) So ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 100. fl. w. H Georg Obrechten, J. vmb 12. lb x ß H hanß Philipps Kürnen vögtlich. weiß, So dann vmb 400. fl. & 15. bz. so Ester hautin H M. Samuel Gloners P.ceptoris Classici ehefr. wÿdem weiß zunüess. hat, vnd d. eigenthumb ihnen vkeüffern und seinen Brüdern v.fang. Vnd were diser Kauff vber den dritentheil an den beschwdt. so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 768 fl a 15. bz.

Fils du marchand (réformé) Albert Ackermann, Daniel Ackermann épouse en 1629 Elisabeth Hestermann, fille du marchand Henri Hestermann et veuve de David Alardin, marchand de Frankental en Palatinat avec lequel elle a eu un fils : contrat de mariage, célébration
1629 (5.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 661
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrengeachten vndt vornehmen herren Daniel Ackhermann, handelßmann vndt burgers Zue Straßburg Ane einem,
So dann der Ehren: vndt tugendreichen frauwen Elisabethen Hestermannin, weÿland deß wolachtbaren vndt vornehmen herrn Davidt Alardin Handelsmanns vndt burgers Zue Franckenthaal seeligen wittib Am Andern theill
Demnach und fürs dritte, die frauw hochzeiterin Inn voriger Ihrer Ehe, mit weÿlandt Dauidt Alardin Zue frackhenthaal einen Sohn erzeügt, welcher noch Im leben vndt dauidt genandt aber noch durch vndt unerzogen dahero dann Sie die frauw hochzeiterin mit Consens Ihres lieben herren vatters den selbigen gebüerlichen Zuerziehen (…)
Fürs fünffte, So bewilligt herr Heinrich Hestermann der frauwen hochzeiterin vatter Ihro seiner dochter der hochzeiterin Zu einem heürath guett Zuegeben 600 Reichsthaler (…)
Beschehen und verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿenn Statt Straßburg Donnerstags den fünfften Februarÿ Inn dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1629
Auff der fr. Hochzeiterin seiten Henry Hesterman pere de la margee

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 74)
1629. Dominica XXIV Trinitatis den 15. 9.br. Daniel Ackerman der Handelsman h. Albrecht Ackermans des handelßmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Vnd Elisabeth Dauid Alardin des Handelsmanns vnd burgers Zu Franckenthal nachgelaßener wittib. Eingesegnet Montag den 23. 9.br (i 81)

Le percepteur de taxes Jonas Wagner vend un autre tiers de la maison à Daniel Ackermann

1633 (18. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 90
(Protocollat. fol. 109.) Erschienen Jonas Wagner, guldenschreiber und Burger Alhie, hat für isch und alle & verkaufft
H Daniel Ackerman dem Handelßmann so Zugegen, Ihme Kauffte
Einen dritten theil Ihme verkäuffer für ungetheilt gebürend, an hauß, Hoffstatt mit allen andern deren gebäwen gelegen Alhie vnder der großen Erbs lauben neben H. Joachim Bockenhover buchfüehrer && neben Georg Stigler dem meelmann hinden vf besagten H Bockenhover stoßend, vnd seind die überige zwen drittheil deß Verkäuffers bruder, und dem Käuffer zuuor Zuständig, Von solcher gantzen behaußung gehen Jars 4. gold. gulden in zwoen posten vf Ambrosii und (-) dem Closter S Johann Alhie, in hauptgut mit 100. Goldgld., Item 16. fl. St. w. gelts vf Michaeli dem weÿsen hauß, Lösig mit 450. fl. besagter wer. Item ein Pfund 5. ß inß vf Michaelis, Lienhardt Geiger dem Schneider, in Hauptgut mit 25. Lib. Item 5. fl. gelts St. wehr. vf Michaelis, Anna Maria Muth(sch)lerin Hanß Sÿbenhorns deß Müllers haußfrauen in Hauptgut mit 100. fl. besagter wehrung, So ist dise behaußung auch noch verhafftet umb 100. fl. w. H. Georg Obrecht, Item vmb vi Lb 10 ß H hanß Philipp Kirnen vögtlicher weiß, so dannn umb 400. fl. a 15. b. so Ester Hautin H M. Samuel Gloners Præceptoris Classici ehefr. widembsweiß zunüeßen hat, daß eÿgenthumb Ihme verkäuffer und seinen brüdern v.fangen sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber ein drittheil der beschwerden, so der Käuffer vf sich genommen, geschehen per 395. Lib
[in margine :] Erschienen Jonas Wagner der Jüng. Buchbind. alß deme, seiner Anzeig nach, ahne denen hierinnen angegebenen 400 fl. eine tertz gebühre, hatt in gegensein H Johann Philipß Zeißolff E E großen Raths alten Beÿsitzers, alß vogts Fr. Annæ Mariæ weÿ: H Isaac Voillaume deß handelßmanns hinderlaßener Wittibin bekannte nach dem hieringemelte Ester Hautin dieße Welt gesegnet und soch der widem geendet, Si hette gedachter Wagner von Ihro der Voillaumischen wittibin die seine tertz ahne benambste 400 fl. Zu genüg. empfang. (…) Act. 13. martÿ a° 1669.
(Vide in Reg. 1631. fol. 100.)
(Vide cassaturam in reg. 1628. fol. 692. v in Reg. 1630. fol. 588.)

Aubergiste à Saint-Arbogast hors les murs, Balthasar Wagner vend sa part de la maison au marchand épicier Daniel Ackermann pour lequel agit son gendre Isaac Woillaumé.

1651 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 806-v
Erschienen Balthasar Wagner der Würth Zu St. Arbogast
hatt in gegensein H Isaac Woillaume im nahmen H Daniel Ackermanns deß Specereÿhändlers seines Schwähers
seinen tritten theil ahne einem haupt fünfften theil daß ist einen fünfften theil ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie und. der groß. Erbßlauben einseit neb. Weÿl. Georg Stiglers deß Meelmanns seel: Erb., anderseit neb. der alt. Zetznerisch. Gewerbß behaußung. hind. vff den Predig. Kirchhoff stoßend geleg. über die von Alters hero darauff hafftende und ihme H Ackermanns bekannte hiehero p. 20. lb gehörige Beschwärdt sonst. für ohn verhafftet ledig. u. eig

La maison revient ensuite à sa fille Anne Marie Ackermann qui épouse en 1651 le marchand Isaac Woillaumé, originaire de Phalsbourg. Isaac Woillaumé devient bourgeois en novembre 1650 alors qu’il est encore célibataire après avoir été autorisé par les Conseillers et les Vingt-et-Un à acquérir le droit de bourgeoisie en tant que réformé. La mariage inscrit à la cathédrale est célébré à la Robertsau.

1650, 3° Livre de bourgeoisie p. 934
Herr Isaac Woillaume der handelßmann Von Pfaltzburg erkhaufft daß burgerrecht Vor sich vmb 20 Goldfl. ist noch ledigen standts, würdt Zu E. E. Zunfft der Spiegler dienen. Act. den 23. 9.bri 1650.

1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 174-v) Sambstag d. 23. Nou. – Isaac Voillaumé Vm d. Burg. recht
Isaac Voillaumé vberreicht per egê Vnd.ge supplication, Bericht d Er d. Reformirt. Religion, Vnnd mit Daniel Ackermanß dochter such Zu Verheürathen vorhabenß. Bitt vm auffnemmung in d. Burg. recht.
Erk. Wilfarth word.
L. XV Wolfarth, L. Schmidt.

Mariage, cathédrale (luth. f° 532-v)
1651. Domin. Sexages. Herr Isaac Woillaume, der Handelsmann Vnd Burger allhier, Herrn Johannis Woillamme Medicinæ Doct. Vnd Burgers Zu Pfaltzburg nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Maria H. Daniel Aggermanns deß Burgers Vnd Handelsmanns allhier eheliche tochter. In der Ruprechtsau. Sonnt (i 281)

La veuve de l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer met son fils Jean Fischer en apprentissage chez Isaac Woillaumé
1659 (28. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 388
Erschienen Salome, Weÿl. Emanuel Fischers deß Hutstaffirers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Lorentz Scheren deß Gartenmanns ihres Vogts, wie auch Lorentz Schmidts deß Haußfeurers und Hannß Dänningers deß Sÿlberbotten beeder ihre hierzu erbettener nechster Verwanther, Mehr Herr Johann Adolph Huckh der Biersieder Zur Sonnen alß Vogt Johann Fischers, ihr Salomeen eheleiblich. Sohns so auch hiebeÿ Zugegen war an einem,
So dann H. Isaac Woillaume der Handelßmann am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, waß maßen Sie die Mutter und d. Vogt ernannten ihren resp. eheleiblich. und Vogt Sohn, gedachtem H. Woillaumen Zu einem Gewerbs Jung vff Sechs Jahr lang Von bevorstehend. Johannis Baptista angerechnet, Verdingt (…)

Anne Marie Ackermann se remarie en 1668 avec le marchand épicier Jean Botzon, fils de l’ancien maire de Frankental en Palatinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à domicile parce que la mariée est tombée malade depuis la proclamation

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 186, n° 42)
1668. Sonnt. XVII. Trinitatis, 13. 7.br Hr. Johann Botzon der Specereÿhändler, Hrn Matthis Botzon Raths: Ver Wandten Vndt alten Burger Meisters Zu Franckenthal, ehl. Sohn, Undt Fr. Anna Maria Weÿl. Hrn Isaac Williome, gewesenen Burger Vndt Specereÿ händlers allhier nachgel. Wittib. Copulati domi auß Erlaubnus Räth: Undt XXI. Donnerst. 24. 7.br (i 198)

1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
Johann Botzann, Isaac Guillaumé W.
(f° 135-v) Montags den 21. Septembris – Johann Botzann, weilen seine Verlobte Isaac Guillaumé W. nach bereits beschehener proclamation lagerhafft worden, alß b. Er p. Heusn vmb dispensation sich Zu hauß copuliren Zu laßen. Erk. gegen erlag 3. lb ins Allmußen willf.

Jean Botzon devient bourgeois par sa femme le 30 septembre 1668 en réglant huit florins et en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1668, 4° Livre de bourgeoisie p. 366
H Johann Botzon, der Handelßmann, Herrn Mathÿß Botzons, deß Raths Verwanthen Zu Franckenthal ehelicher sohn, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Anna Maria, Weÿl. Isac Voliaumet auch geweßenen Handelßmanns und burgers alhie Wittib umb 8. Gold fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erleget, ist Zuuor ledigs stands geweßen und Will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 30. 7.bris Anno 1668.

Baptême de leur fils Jean Daniel en 1670 et de leur fille Elisabeth en 1674
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1017, n° 114)
1670. Samst. 17. 10.bris. Parent. herrn Johann Bozon der Specereÿ händler Vndt Fr. Anna Maria Ackermännin. Inf. Johannes Daniel. Suscept. (…) (i 529)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116, n° 74) 1674. Samst. 18 April ante Pascha. Par. Johann Bozon Specereÿ: händler Vndt Fr. Anna Maria Ackermännin. Inf. Elisabetha. Suscept. (…) (i 63)

Jean Botzon loue le bâtiment arrière au pelletier Jean Willmann
1670 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 426
Erschienen H Johann Bozon Specereÿhändler
in gegensein hannß Willmanns deß Kürßners
verlühen, sein gant. hinderhauß und einen abgetheiltes Platz im Keller, im Laden und vor dem Laden, deß vorder haußes, underhalb der groß. Erbslauben neben Abraham Stiglern dem Meelmann geleg. vier Jahr lang von nechstkünfftig Mich: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich Vierzehn Reichßthaler

Anne Marie, femme de Jean Botzon, loue une partie de la maison au passementier Georges Christophe Neumann, y compris une partie cloisonnée de la boutique et une place sous les arcades

1674 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 480
Anna Maria H. Johann Bozon deß Handelßmanns Eheweib mit beÿstand erstgemeltz Ihres Ehevogt,
in gegensein Georg Christoph Newmanns deß Posamentierers
Verlühen, in Ihrer alhier Under der großen Erbs lauben Zwischen H. Georg Andres Dollhopff und Abraham Stigler dem Melmann gelegener Behaußung die Mitteste Bewohnung alß Stub Cammer, die Kuch sampt noch einer Cammer wie auch einem abgetheilten Platz Zum Holtz zu Legen, und einem verschloßenen Binnlein fünff Stiegen hoch, ferners die oberste Bewohnung, benantlichen auch Stub Cammer und Kuchen, Weiters ein underschlagener abgetheilter Platz im Laden auch einen Vorbanckh vor dem Laden doch soll der Platz under dem Schwibbogen davon /:jedoch daß dem Entlehner in seinem Platz am Licht kein schaden geschehe:/ der Verleÿherin expresse reservirt blieben, So dann ein abgetheilter und mit Latten underschlagener Keller Vff sechß Jahr lang Von bevorstehend. Michaelis angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlich 32. fl.

Jean Botzon et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du greffier au Grand Sénat Jean Frédéric Hammerer

1677 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 63
Johann Bozon der Älter Specerirer undt Anna Maria beÿdte Eheleuthe undt Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstandt H. Daniel Hetzels undt Herrn Johann Michael Gilgen beÿdter alß auß E. E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter,
in gegensein H. Johann Friderich Hammerers wohlgedachten Rahts Actuarÿ – schuldig seÿen 150. lb
unterpfand, Ein Vorder: undt hinderhauß mit allen deren gebawen undt Zugehördten, alhier Vnder der großen Erbslauben einseit neben H Georg Friderich Dollhopfen dem buchhändler, anderseit neben Abraham Stiglers seel. Erben, hinden uff Lazarus Zetznern auch buchführern stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen uf Michaelis 8. lb d lösig mit 800. fl. dem Weÿßenhauß so dann 4. goldgulden lößig mit 100 fl. goltgulden dem Ordendshauß Zu St. Johann Zum grünen wörth

Jean Botzon se remarie en 1679 avec Susanne Marie Guionet, fille d’un orfèvre de Strasbourg et veuve de Georges Philippe Berlin, intendant seigneurial à Bischwiller. Ils font dresser par le notaire Thomas Tromer un contrat de mariage copié à l’inventaire après décès de 1696
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest vndt Wohlvorgeachten Herrn Johann Bozon, Specereÿ vndt Eißenhändlern auch burger, alhier Zu Straßburg, alß Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren vndt Tugendsamen Frawen Susannæ Mariæ Gionetin weÿland deß wol Ehrenvesten hochgeachten und Mannhafften herrn Geörg Philipp Berlings, gewesenen Trompeters vndt Hochfürstlich Pfaltz Bürckenfeldischen Haußmeisters Zu Bischweiler seelig hinderbliebenen Wittib alß der Hochzeiterin andern theil – in beÿsein herrn Dietrich Rooßen berühmten Mahlers vnd Contrafaiters deß Herrn Hochzeitters Söhnlein voriger Ehe geschwornen Vormundts – Geschehen vndt alßo verhandelt in wohlermelter deß Heÿligen Reichß freÿer Statt Straßburg Mittwochs den 15. Monatstag Octobris oder Weinmonats im Jahr vnßers Einigen herrn Elößers vndt Seeligmachers Jesu Christi heÿlwertigen Menschwerdung vnd geburth gezahlt 1679

Mariage, Temple-Neuf (luth. 73)
1679 – Dom. 20. post Trinit. Zum 2.mahl Hr Johann Bozon der ältere Handelßmann und burger alhier, Frau Susanna Maria, Weiland Hr Georg Philipp Berlin gewesenen fürstl. Pfaltz: Birckenfeld: hauß [-] zu Bischweiler nachgelaß. W. Dienstags den 13.ten 9.bris Münster (i 74)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie à (la réformée) Susanne Marie Guionet
1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Johann Bozon umbs das Burgerrecht für seine Verlobte
(p. 312) Mont. den 29. 7.bris 1679. Johannes Bozon, der Specereÿhändler und burger alhier, berichtet per Ddm Reüßnern, daß Er vorhabens seÿe, sich mit Obrigkeitlichem Consens an Fraw Susannam Mariam, weÿl. Georg Philipp Härlins gewesenen Fürstl. Pfaltzgräfflichen Hauß: und Kuchen Meisters Zu Bischweiler seel. hinterlaßene Wittib auch Weÿl. Paul Gionnets des gewesenen Goldarbeiters und Burgers alhier seel. eheliche tochter Zu Verheürathen, mit bitt Ihro von Ihme, præstis præstandis, das Burgerrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. An E. E. Raht gewiesen.
Herr XXI. Carol, Herr Fritz.

Susanne Guionet devient bourgeoise moyennant huit florins par son mari Jean Botzon en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 464
Fr. Susanna Gionettin H. hannß Georg Berlins des hauß: und Küchenmeisters zu bischweiler hinterlaßene wittib, empfangt das burgerecht von ihrem Ehemann H Johann Bozon dem Handelßmann p. 8. Golt. welche Sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, wirdt Zünfftig Zum Spiegel. promis. 3. Xbris. 1679.

Le tuteur des enfants d’Isaac Woillaumé loue tout le bâtiment avant au passementier Georges Christophe Neumann. Une clause stipule que le bailleur n’a pas le droit de vendre d’articles de pelleterie pour ne pas faire tort au locataire de l’arcade Jean Philippe Fleckhammer

1681 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 221-v
Herr Abraham Heüß der handelsmann alß vogt weÿl. Isaac Woillaume auch handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit beÿstandt Johann Bozons auch handelsmanns Ihr der Kinder stieffvatters
in gegensein Georg Christoph Newmanns deß Posomentirers
entlehnt, die gantz Vordere behausung nichts alß der Platz im Keller so bereits Underschlagen, davon außgenohmen, so wird auch Von dießer Lehnung excipirt, der Platz under dem bogen, alß welchen Johann Philipp Fleckhammer der Kürschner /:doch mit dießen expressen bedingungen, daß Er keine Kürschner wahren, womit Ihme dem Entlehnern einigen schaden Zugefügen köndte, dahien auffhenckhen nicht weniger auch das liecht nicht benehmen solle:/ in Lehnung hat, so dann die aller oberste bühn, alhier under der Erbslauben neben H. Georg Andres Dollhopffen dem buchführer gelegen, Uff Neün Jahr lang Von nechst künfftig Michael: angerechnet, umb einen Jährliche, Zinnß benantlichen 25. lb

Accord passé par un des enfants du premier mariage, Jean Woillaumé alors tisserand à Sainte-Marie-aux-Mines
1682 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 381
Jean Voillaume der wollenweber Von Maria Kirch an einem
So dann Herr Abraham Heusch der handelßmann alß Vogt weÿlandt Isaac Voillaume deß Handelsmanns nunmehr seel. nachgelaßene Kinder mit beÿstandt Johann Bezons deß eÿßenhändtlers dero Sieffvatters, an andern theÿl
demnach Er Jean Voillaume kraft der am 2. Jul. ao: 1666 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichte Verschreibung ahne Ihme den bruder Isaac 500. Rhtlr. zu erfordern befugt geweßen (…)

Jean Botzon, son gendre Jean Nicolas Barbet et Jean Woillaumé louent une partie de la maison au marchand tapissier Noël Camet

1690 (14. 9.br), Me Contz (6 E 41, 26)
Cejourdhuÿ Le quatorz. Nouembre 1690 furent presens En personne Le Sr Noel Camel Marchand Tapissier demeurant à Strasbourg d’Une part,
Et d’autre Le Sr Jean Bozon, Marchand aud. Strasbourg, Et le Sr Jean Voillaume aussi March. tant en leur propre Nom que se faisant fort Et au Nom du Sr Jean Guillaume Barbet jouailler au susd. Strasbourg Lesquelles parties ont Reconnu Et Declaré auoir Conuenu Et accordé En manière s’ensuit par Ensemble Sçauoit
Premieremt. lesd. Srs Bozon Et Voillaume au nom qu’ils agissent ont Baillé Et delaissé à Titre de Bail au dt Sr Camel (…) les appartemens et places Ensuiuantes dont le susd. Sr Camel s’est Tenu Contant declarant les auoir Veu Et Connoistre dans une Maison a Eux appartenante assise sous les arcades Tenante d’un Coste au Sr Dolhopf imprimeur Et Libraire, d’autre au Sr Lang Me Bouttonnier, Vn Poil auec une Chambre attenante, Vne Cuisine et Encor une petite Chambre auprez la Cuisine le Tout au premier Estage sur un mesme Plancher. Plus Vne place particulière dans la Caue que les Bailleurs fairont separer et Closer auec des lattes ou planches a leurs depens Plus la Grande Boutique separée tenant du Costé dud. Dolhopf. Plus une place à part au dessus de Trois Montées pour y mettre du Bois. Plus Vn grenier au dessus Cinq montées separé des lattes et fermant à Crampon Et Serrure Ce present Baim pour les appartemens Cÿ dessus Enoncez a esté fait pour Une année a Commencer a la Pasque prochaine de l’année 1691 Et a finir au Mesme Terme 1692 Pour et moyennant La somme de 200 liures
(signé) Jean Botson pour moÿ et pour mon gendre savoir Jean Nicola Barbet – Jean Voillaume, Camet

L’aubergiste Isaac Woillaumé de Bâle vend sa part de la maison à l’angle de la ruelle des Dominicains (actuel n° 39) et de la maison ci-dessus à son beau père courtier Jean Botzon

1693 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 281-v
H. Isaac Woillaume Weinschenck von Basel [unterzeichnet] Isaac Woillaume
in gegensein Hn Johann Bozon des Courtiers und handelßmanns alhier seines Stieffvatters
Erstl. den Rest Seiner prætensionen sowol an des jenigen an Bartholome Roux den Zuckerbecken am Prediger Gäßlein verkaufften,
alß auch an der under den großen Gewerbs lauben einseit neben H. Andrea Dolhopffen ex sen. anderseit neben H. Daniel Langen dem Knöpffmacher gelegenen beeden behaußungen, darunter auch aller deßen anderer hier in Straßburg habende nur von weÿl. HH Isaac Woillaume und fr. Anna Maria geb. Ackermännin des Hn Cedenten Eltern seel. ererbte Guth mit begriffen sein solle – umb 350 pfund

Jean Botzon proteste devant les Quinze au nom de son fils Jean Daniel Botzon qu’il doive payer une taxe de dix pour cent sur les 700 florins (voir l’acte ci-dessus) que lui a réglés Isaac Woillaumé de Bâle. Il argue que son beau-fils ne se trouve pas en pays ennemi. La commission estime qu’il n’y a pas lieu de prendre la demande en compte puisque Jean Botzon savait à l’avance qu’il aurait à régler la taxe. Les Quinze adoptent l’avis de la commission
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 4) Freÿt. den 22. Januarÿ – Isaac Woillaumé und Johann Bozon pt° Beÿtrags
Iidem [Obere Stall Herren] per me daß Johann Bozon sich beklagt, daß ihme von denjenigen 700. fl. so er jnn Nahmen seines sohns, Johann Daniel Bozon, von Isaac Woillaumé seinem Stieffsohn angenommen, Ane Beÿtrag 70 fl. abgefordert werde, mit unth. Bitt, Weilen ihme Hievon Nicht d. geringste Wißend geweßen, sondern vermög Attestatj von d. Statt Basel diejenige, Welche sich auß dero Burger recht jnn allhießiges begeben allda allzeit Freÿzügig gewesen, also daher Nicht anderst glauben Können, als daß seinen Stieffsohn /:Zumahlen er Nicht jnn des Feindt Land, sondern jnn der Schweitz nach Baßel gezogen:/ gleiches recht gedeÿen werde, es möchten Mghh. ihme die gethane Forderung d. 70 fl. gnd. Nachsehen, od. Wenigstens moderiren, weilen sonsten solcher Last ihm über den Halß kommen, dörffte Und er um seinem Stieffsohn deßhalben Keines hellers Werth zu hoffen habe, Noch seinem Sohn was Zu muthen Könne.
Nachdeme aber die sach zur deputation gewießen worden, und darauffhin man davon geredt, so habe mann sich gleich erinnert der Instruction, so deren Herrn Deputirten Zu dem Stall Zusatz gegeben worden, die dahin gehe, daß alle diejenige, so sich von hier wegbegeben, Und das burgerecht auffsagen, Von ihrem Guth den 10.ten pfenning beÿtragen sollen, Krafft dero dann Sie von des Woillaumé Nahrung d. 700. fl. einen beÿtrag von 70. fl gefordert. Weilen nun die Ordnung Klar, auch Noch dießes darzu komt daß deßen Stieffvatter Johann Bozon sich Keines wegs mit d. Unwißenheit /:dann er gleich anfragt, als mann Woillaumé Urhaben Vernommen, jn dieße Stub beschickt Und wegen des Beÿtrags sich Vorzusehen ermahnet worden:/ entschuldigen Könne, so habe mann dafür gehalten daß er mit seinem begehren gäntzlich ab: und an die ordnung gewießen werden Könten, Zumahlen es sonsten böse consequentz Nach sich Ziehen dörffte, allein dahin stündten b Mghh. es ratificiren wolten. Ratificirt.

Confirmation de la vente du 8 avril 1693, voir plus haut

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 564-v
H. Johann Niclaus Barbette, der Goldarbeiter, alß vermög eines von hernach gemeldten seinem principalen eÿgenhändig geschrieben und und.schriebenen am 5.t. Augusti jüngst in Baßel datirten (…) gewalds constituirten befehlhabers Herrn Isaac Woillaumé, deß Weinschencken zu Basel
in gegensein Hn Johann Balthasar Sattlers, deß Handelsmanns alß Vogts Johann Daniel Bozons, deß ledigen handelßdieners, mit beÿstand Hn Johann Bozons deß Courtiers seines leiblich Vaters, angezeigt und bekandt, daß Er Woillaumé bereits in A° 1693. ihme Johann Daniel Bozon seines halb bruders auffrichtig redlich und ohnwid.rufflich verkaufft
alle diejenige, was Er Woillaumé von weil. Fr. Anna Maria gebohrner Ackermännin seiner leiblich. Mutter, vor ein Vierdt. theil ererbt, doch nur d.jenige, so am 8.t April. ged. 1693.sten Jahrs darvon noch restiert und Er nicht damahls schon eingezog. gehabt, auch nur, was allhier in Straßburg gelegen und befindlich, es mag in übrig. Nahmen hab. wie es wollen Nemblich und in specie sein Vierdt. theil an der Ackermännischen Underhalb der Gewerbs lauben am Kleinen Prediger Gäßlein gelegenen und seithero an Bartholmé Roux den Zuckerbecken, bereits wider Verkaufften behaußung, es seÿe Eÿgenthumb oder andere Anforderung,
Ferner Seinen vierdten theil an einer behaußung Under der obged. Großen Gewerbslauben selbsten, einseit neben Hn. Johann Daniel Lang, dem Knöpffmacher, anderseit neben la vallette, Rottisseur, geleg. beedes über die damahls darauff gestandene beed. teilen bekandte und im Inventario gemeldte Capitalien und schulden, so dann endlich alles andere so wie obgemeldt, von ged. Erbtheil damahls restiret, und allhier gelegen aber befindlich – umb 350 Pfund

Susanne Marie Guionet meurt le 17 janvier 1696 en délaissant pour héritières trois nièces. La masse propre au veuf s’élève à 1 450 livres, celle des héritiers à 756 livres.

1696 (21.2.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 26) n° 5
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsame Fraw Susanna Maria Bozonin, gebohrne Guionettin, deß Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Johann Bozons, Handelßmanns undt burgers allhier geweßene Liebe Haußfrau nunmehr seel. nach Ihres beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, In fernerem beÿsitzer, des wohl Ehrenvest vnd großachtbaren H. Johann Balthasar Sattlers handelßmanns vnd burgers allhier des H. Wittibers Sohns Erster Ehe geschwohren Vogt, Vnd H. Joh: Niclaus Barbets Goldarbeiters alhier als des H. Wittibers tochtermanns, auf dinstags d. 21. febr. 1696.
Die Verstorbene Fraw seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. Fraw Susannam Mariam Mesangin gebohrne Jeselin, herrn Peter Mesangs Barbierers vnd burgers Zu Bischweiler Eheliche haußfrau, weÿl. Frawen Elisabethæ Jeselin gebohrner Guionettin mit H. Peter Jeselin dem biersieders und burgers Zu Bischweiler Ehelich erziehlte der Verstorbenen Frawen Schwester auch seel. tochter in einen dritten Stammtheil, Ferner Jungfr. Catharinam Salome Jeselin obgemelder Herrn Peter Jesels mit auch gedachter Frawen erziehlte noch ledige Tochter auch ein dritte Stammtheil, Welche beede mit beÿsitzer oben erstgedachts Ihres Lieben Vatters gegenwärtig genoßen undt dießel geschäfft abgewartet,
So dann frauw Mariam Salome Christianin gebohrne Schwartzin, herrn Hannß Wolff Christians Hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischen Hoff Metzigers Eheliche Haußfraw, weÿl. Fr. Margaretha Guionetin mit H. Hannß Michel Schwartzen dem glaßer undt burger Zu Bischweiler Ehelich erzeihle Tochter der seel. Verstorbenen Fr. Bozonin anderer und Jüngerer Schwester Tochter in derem Nahmen erst gemelten Ihres Ehewürth so Zugegen geweß. und deßen geschäfft abgewartet in den übrigen dritten Stammtheil. Also alle dreÿ Zu gleichen portionen undt antheilen Neb. welchen alß frembde Erbs persönlich erschienen der Hoch Edel Vest Hochgelehrte auch hochweiße Herr Johann Paul Schübler J. U. dus vnd E. E. Großen Raths Alter, So dann E. E. Kleinen Raths anestatt eines Constofflers hochverdienter beisitzer, als Wegen dießer Frembd Personen auß edel ermelt Raths Mittel Zu dießem Geschäfft hoch ansehnlicher Herr Deputatus
Bericht Wegen deß H. Wittibers unveränderten Guts v. der theilbaren Verlaßenschafft. demnach in der hievor inserirten Eheberedung §° für andere außtrucklichen versehen, daß eines Jedem Ehegemächts sowohl in die Ehe bringende, alß auch in derselben ab intestato per testamentum v. Legatsweiß ererbende Nahrung ein unverändertes v. vorbehalten Gutt sein, waß aber hingegen wehrender Ehe davon verändert oder alienirt würde, auff ein oder deß andern todtfall, restituirt v. ergäntzet werden solle (…)
Copia Testamenti nuncupativi

In einer in der Statt Straßburg ane der langen Straß neben der beh. Zum guldenen Krebß gelegener, H. Johann Caspar Mülberger dem Handelsmann allhier eÿgenthümbl. gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
Ergäntzung der Erben Unverändert Guths, Inhalt deß über der verstorbenen fr. seel. Zu denen nunmahliger H. Wittibern in den Ehestandt Zugebracht unveränderte Nahrung durch weiland H. Joh: Thomam Tromern notarium publicum seel. in a° 1679 geferigten Inventarÿ
(f° 30) Abzug. Deß Herrn Wittibers unverändert guth. Sa. haußraths 188, Silbers 14, Guldener Ring 31, activ Schulden 1965, Summa summarum 2071 lb – Schuldt 621 lb Nach deren Abzug 1450 lb
der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 13, Sa. Guldener Ring 20, Sa. der baarschafft 87, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthum ane Liegend. güttern 39, Ergäntzung 621, Summa summarum 893 lb – Sa. Legaten 136, Vber solchen Abzug 756 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2307 lb – Zweiffelhaffte Schulden 334 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 15. Monatstag Octobris oder Weinmonats im Jahr vnßers Einigen herrn Erlößers vndt Seeligmachers Jesu Christi heÿlwertigen Menschwerdung vnd geburth gezahlt 1679

Sépulture, Strasbourg (réformés, f° 40)
Fr. Susanna Maria Gebohrne Guionetin herrn Johann Botzons ehel. haußfrau starb seliglich dienstag den 17.ten Januarÿ 1696. abends gegen 4 Uhren. (i 47)

Jean Botzon meurt en 1697. La maison revient à son fils Jean Daniel

Sépulture, Strasbourg (réformés, f° 24)
Hrn Johannes Bozon geschworner Makler starb den 21.ten Augusti 1697 Nachts Zwischen 9 und 10. Uhren (i 28)

Le passementier Jean Daniel Botzon épouse en 1697 Marie Elisabeth Buschard, fille du tanneur Jean Jacques Buschard
Mariage (réformés)
1697, 5. Junÿ, Herr Johann Daniel Bozon Burger, Passamentirer und Seidenhändler in Straßburg Herrn Johann Bozon Burgers und geschwornen Maklers daselbst ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha Buschardin Herrn Johann Jacob Buschard Burgers und Gerbers in Straßburg ehel. tochter

Jean Daniel Botzon loue une partie de la maison au tailleur Charles Chanty

1697 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 526-v
Jean Daniel Bozon, Passementier et bourgeois de cette ville (signé) Johann Daniel botzon
bail à Charles Chanti tailleur et manant de lad.te ville (marque +)
dans la maison que possede led. Bozon Scituée aux grands arcades, tout le corps du derriere sans en rien excepter ny reserver, Plus la plus petite boutique sous le corps devant avec une partie, Sçavoir celle au milieu sous les arcades memes, le tout pour un an à commencer à Noël de l’année courrante et qui finira au même jour de l’année prochaine 1698 à raison de 40 escus faisant 60 livres de France
Les parties sont tombées s’accord que le Bailleur fournira une chambre sur le devant de la maison pour le logement des gens de guerre et qu’au reste le Locataire fournira la moitié de tout ce qui leur faut

Originaire de Weisweil en margraviat de Durlach, Marie Elisabeth Stupanus, servante de Jean Daniel Botzon, meurt après avoir insititué pour légataire le fils de ses maîtres

1699 (26.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Stupanusin, von Weißweil auß der Marggraffschafft durlach Gebürtig, vnd der Zeit H. Johann Daniel Bozons des Paßmentirers vnd Seidenhändlers allhier geweßene dienstmagd nunmehro seel. nach ihrem vor vngefehr 8. tag. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Daniel Botzons, vndt frauen Mariæ Elisabethæ Buschardin beÿder Eheleuth, alß Johann Jacob Botzons ihres mit einander erzeügten Söhnleins, vnd der Verstorbenen seel Per testamentum instituirten einigen Erbens geliebter Eltern, vmb Künfftiger Nachricht willen inventirt – Act. Straßburg den 26.ten Augusti Anno 1699.
Extract Aus der Verstorbenen Jungfrawen seel. von mir vnd nachgemelter Notario den 8. Augusti 1699. auffgerichteten Testamento nuncupativo
In Einer alhier in der Statt Straßburg vnder der Groß. Gewerbs laub. gelegener eingangs ernannt. H. Botzon gehörig. behausung befund. word. wie folgt.
Sa. Haußraths 56, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 41, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 132 lb

Le marchand Jean Daniel Botzon hypothèque sa maison au profit de son beau père Jean Jacques Buschard

1702 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 140-v
Joh: Daniel Bozon handelsmann [unterzeichnet] Johann daniel botzon
in gegensein Joh: Jacob Buchart gerbers u. lederbereithers seines schwehrers [unterzeichnet] Johann Jacob buschardt
demnach Er, Buchart, wegen derjenigen 800 fl. so Er, Bozon, in die Reichelte Verlaßenschafft Vermög wechßelbriefs Vom 22. Januarÿ 1700 schuldig, bürg worden, alß wolle Er, Bozon, ihn, Buchart, wider schadloßhalten, mithin ihn auf seine allhier unter der Großen gewerbslauben einseit neben La valette dem traitteur anderseit neben Daniel Langen Knöpffmachern hinten auf Hn Unßelt sen: stoßende behaußung in specie versichern

Inventaire des effets du locataire Jean Claude Louis Golafre, libraire savoyard, emprisonné sur ordre de l’intendant

1703, cote 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Effects du Sr Jean Claude Louis Gallouffre Marchand de Liures et d’Estampes Sauoyard habitant de a Strasbourg
L’an 1703 le 23° jour du mois d’octobre à huit heures du matin en exécution des ordres du Roy et Monseigneur L’Intendant Je Soussigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg me suis transporté en la Maison du nommé Claude Louis Golafre, Marchand de Liures et d’Estampes, Manant de la meme ville et arresté dans les prisons de lad. Ville, par lesd. ordres, ou en presence des Sieurs Jean Philippe de Lausanne ancien senateur aud. Magistrat de la même Ville et Guidot boucher Marchand libraire et bourgeois de ld. Ville, j’aurois leué les Scellez apposez aux effects dud. Golafre saisis par les memes ordres
Trouué au deuxième Estage D’une maison Size sous les Arcades de cette Ville, Faisan Face au marché à bled, vis à vis la Maison des Encheres de lad. Ville dont est propriétaire le nommé Jean Daniel Bozon Marchand boutonnier bourgeois de cette ville
(…) nous serions monté au deuxième Estage ou demeure le nommé Claude Louis Golafre natif de Jonsy pres de la Ville de Cluze en Savoye (…) dans un poele ou demeure la femme dudit Golafre nommée Marie Chanlar (…) Dans led. poele nous aurions aussi trouvé la sœur dud. Golafre nommée Jeanne Marie Golafre
(signé) Cast greffier

Le courtier Jean Woillaumé et Anne Marie Woillaumé femme de l’orfèvre Jean Nicolas Barbet vendent leur moitié indivise de la maison au marchand Jean Daniel Botzon moyennant 1 000 livres

1707 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 31
(1000) Joh: Woillaumé Courtier für sich, Item Joh: Niclaus Barbette goldarbeiter als ehevogt Annæ Mariæ geb. Woillaumé [unterzeichnet] Johann Voillaume, Johann Niclauß babette als ehevogt Anna Maria Woillaume
in gegensein Joh: Daniel Bozons handelsmanns [unterzeichnet] Johann Daniel botzon
ihre helffte für unvertheilt ahn einer behaußung Höfflein hoffstatt Hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten unter der großen gewerbslaub, einseit neben frn. Barb: Langin anderseit neben Lavalet hinten auff H. Unßelt sen:, seÿe d. gantze hauß um 100 gold fl. in specie dem ordenshauß St Johann, Item um 450 Gold fl. dem waÿßenhauß verhafftet und 826 lb

Compte que rend le marchand Jean Pierre Crugot de la gestion des biens qui appartiennent à Marie Elisabeth et à Jean Jacques Botzon, les deux enfants de Jean Daniel Botzon et d’Elisabeth Buschard
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Rechnung Mein Johann Peter Crugots Handelßmanns und burgers alhier alß noch ohnentledigten Vogts Frauen Mariæ Elisabethæ Buschardin gebohrner Botzonin, so nunmehro mit Johann Bouschard dem Gerber und lederhändler verheürathet, und Johann Jacob Botzons noch ledig. Goldarbeiters, weÿland frauen Mariæ Elisabethæ Botzonin geb. Buschardin seel. mit H. Johann Daniel Botzon Seidenhändtler und burgers alhier ehelich erzeügter Hinderlaßener dochter und Sohns, Inhaltend, alles das Jenige Was ich seiter Anno: 1709 alß der Curanden Mutter tods Verfahren biß Martini 1721 alß obermelte vogts dochter sich verheurathet, der Curanden halben eingenommen und außgegeben auch sonsten in ein verschidene Wege verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Jacques Botzon épouse en 1726 Marie Elisabeth Hæberlin, réformée originaire de Bischwiller, à laquelle les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie. Le mariage est célébré à Wolfisheim le 30 octobre

1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
Maria Elisab. Heberlinin Ref. Relig. kombt ein puncto Ciuilegii. 353. Wird an E. E. Großen Rath Verwießen. 354.
(p. 353) Sambstags d. 5.t Octob. Lt. Mosseder noîe gegenwärtig Jfr Mariæ Elisabethæ Heberlinin von Bischweiler gebürthig, Abraham Heberle des Walckers allhier Ehelichen tochter, Reformirter Religion Zugethan, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Nis. 1. 2. 3. et 4. handelt innhalts. Erkandt, Werden Zu untersuchung dießer Sach H. XXI. Brackenhofffer und H. Rauch abgeordnet.

(p. 354) Sambstags d. 12.t Octob. H. XXI. Brackenhofffer und H. Ratherr Rauch referiren was maßen Sie an befolgung Mghh. Erkandtnuß vom 5.ten hujus Jfr. Mariæ Elisabethæ Heberlinin von Bischweiler gebürthig, Reformirter Religion, Abraham Heberle des Walckers Ehelichen tochter, die sich an Johann Jacob Botzon den ledigen burger und Seidenhändler allhier Zu verheurathen willens ist, Geburts, Tauff und Confessions Schein wie auch dero Vermögen untersucht und befunden daß solches an güther und ligenden Mittlen sich auff 575. lb belauffe, die Verweißung an E. E. Großen Rath pro obtinendo Civilegio Ewer Gnaden gehorsamst anheim stellend. Ist Erkandt, Wird die Implorantin als welche nach der von denen Hn Deputirten erstatteter relation alle behörige requisita zu einer burgerin hat, mithin auch das durch die Ordnung erforterte Vermögen besitzet mit ihrem petito an E. E. Großen Rath Zu Erhalltung des burger Rechts verwießen. Deputati Iidem umb den bescheid anzuzeigen

Mariage (réformés)
1726, Octobr., d. 30. seind eingesegnet worden
J. Joh: Jac. Botzon, H. Joh: Daniel Botzons, burgers V. Seidenhändlers in Straßburg ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabeth Häberlin, H. Abraham Häberlins, Tuchmacher V. burgers in Bischweiler ehl. Tochter

L’inventaire après décès non conservé de Marie Elisabeth Hæberlin est dressé par Jean Jacques Œlinger. Elle laisse pour unique héritier son père le boucher Abraham Hæberlin de Bischwiller. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 300 florins (200 livres) sur un total de 1 500 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 118-v
(Spiegel F. N° 5517) Weÿl. Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Häberlinin H. Johann Daniel Botzon Seidenhändlers und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Ölinger.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 99.b, 765 lb 19 ß 5 d, die machen 1500. fl. Verstallte 1100. fl. Zu wenig 400. fl
Nachtrag für 5. Jahr seit der Wittiber burger, in duplo à 1 lb 4 ß, 6 lb
und 4 Jahr in simplo à 12 ß, 2 lb 8 ß
Extat Stallgeltt pro 1731, 3 lb
Gebott, 2 ß 8 d
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d, Summa 12 lb 13 ß 2 s
Abraham Häberlin der Tuchmacher Zu Bischweiler der Verstorbenen Vatter und ab intestato Einiger Erb, ist Crafft der Ordnung abzugs freÿ.
dt. 14° 9.br. 1731.

Jean Jacques Botzon se remarie en 1732 avec Marie Salomé Huguenel, réformée originaire de Bischwiller, à laquelle les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent le droit de bourgeoisie.

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Maria Salome Huguenelle Ref. Relig. komt ein puncto Ciuilegÿ. 299. Wird an E. E. großen Rath Verwießen. 301.
(p. 299) Sambstag d. 17.t Novembris. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Salome Huguenelle von Bischweiler gebürtig, H. Isaac Huguenelle gerichts Schöffen und des handelßmanns allda Ehelicher tochter, Reformirter Religion Zugethan, mit beÿstand gegenwärtigen Johann Buschards des hiesigen Rothgerbers und lederhändlers producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Num.is 1. 2. 3. et 4. puncto Ciuilegij, handelt innhalts. Ist Erkandt, Werden Zu untersuchung der Implorantin Vermögens H. XV. Städel und H. Rathherr Dürrenberger abgeordnet.
Deputati ijdem umb bescheid anzuzeigen.

(p. 301) Montag d. 19.t Novembris. H. XV. Städel und H. Rathherr Dürrenberger, zufolg der den Vorgestrigen tags ergangenen Erkanntnuß, Jungfr. Mariæ Salome Huguenellin von Bischweiler Vermögen untesucht, und befunden daß Selbiges in 500 gulden baaren gelts bestehe, Welche Sie vorgewießen und anbeÿ mit handtreu an eydestatt bekräfftiget, selbige seÿe ihr eÿgenthümbliches guth, übrigens Wäre Sie der Calvinischen Religion beÿgethan, und mit Johann Jacob Botzon dem hiesigen burger und Seidenhändler Ehelich Verlobt, die Weißung an E. E. großen Rath pro obtinendo Civilegio Mghh. anheim stellend.
H. Rth. Dürrenberger bezohe sich auff die abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin nach genugsamer bescheinung ihres durch die ordnung erforderten Vermögens an Einen Ehrsamen Großen Rath Zu erhaltung des Burger Rechtens verwießen. Deputati Iidem umb den bescheid anzuzeigen.

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Wolfisheim le 16 janvier 1732
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Botzom Seidenhändlern, Wittibern und burgern allhier zu Straßburg beÿständlich des Ehren vesten und vorgeachten herrn Johann Daniel Botzom, auch Seidenhändlers seines geliebten Herrn Vatters, auff Seithen des Hochzeiters ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Huquenellin, des Wohl Ehren vesten und Großachtbahren herrn Isaac Hügenells, vornehmen Handelsmanns und burgers zu Bischweÿler ehelich erzeugten Jungfer tochter mit assistentz erstgedachten Ihres Herrn Vatters auf deroselben Seithen andern theils – Actum und beschehen Straßburg in des Herrn Hochzeiters behaußung unter der großen Gewerbs Laub gelegen, Freÿtags den 30. Novembris 1731. Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus

Mariage (réformés, f° 142)
1732. Januarÿ den 16. d° sind eingesegnet worden Herr Joh: Jac. Bozon, Wittwer, Seidenhändler vnd burger in Straßburg, und Jfr: Maria Salome Hugenel, Herrn Isaac Hugenel Handelßmanns burgers in Bischweiler ehel. Tochter (i 154)

Marie Salomé Huguenel devient bourgeoise par son mari Jean Jacques Botzon un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 981
Fr. Maria Salome Huguenel Von bischweiler geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann H. Johann Jacob Botzen umb die tertz d. alt. bs. will beÿ EE. Zunfft Zum spiegel dienen, Prom: den 4. feb. 1732

Accord passé entre Jean Daniel Botzon, son fils Jean Jacques Botzon et son gendre Jean Buschard par lequel il loue à chacun d’eux une partie de sa maison

1735 (21. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 941 (897)
Vergleich entzwischen Herrn Johann Daniel Botzom Seidenhändlern Vnd burgern allhier ane Einem,
So dann Hn. Johann Jacob Botzom auch Seidenhändlern Vnd H. Johannes Buscharden Lederhändtlern deßen respe. Sohn und dochtermann, andern: und dritten theils, getroffen und gepflogen
Hn Johann Daniel Botzom der Vatter solle seinem obbenambßtem sohn und weÿland fraun Mariæ Elisabethæ Buschardin gebohrner Botzomin seiner dochter nun seel. mit oberwehntem Ihrem hinterbliebenen Wittiber Johannes Buscharden, Ehelich erzeugtem und hinterlassenem Söhnlein deßen respe. Enckelein Philipp Jacoben, ane respe. Mütterlichem Vnd Großmütterlichem guth Vermög der Von Hn Johann Peter Crugot dem handelßmann, als der beeden Botzomischen geschwisterden Ehemahlen gewesenen Vogten abgelegten Vnd den 5.ten 9.bris 1727 beÿ E. löbl. Vogteÿgericht abgehandelten Vnd Justificirten Vogteÿ rechnung,
Hierauff nun hat Er der Vatter auß wohlgeneigtem Vnd freundt Vätterlichem und groß Vätterlichem Gemuthe dahien wohlgemeinend Vernehmen laßen, ob zwahr wohlen beedes der Sohn, alß eine Verstorbenen dochter mit Ihrem Ehemann seith deren Verheurathungen biß dato, vermittelst Ihrer In deren behaußung Inngehabten Wohnungen, ane hauß Zinnßen ein weit mehrers als der Ihnen oben herauß fallende und Ihnen Jährlich sollende Zinß beträgt, Verseßen, daß Er dannach nicht das geringste weder derentwegen noch andern etwa ane Sie zumachen habende prætensiones, prætendiren noch fordern, sondern Ihnen Vielmehr daßelbe hiemit geschenckt und nachsehen haben wolle. Dargegen thun auch sowohl Er der Sohn als der dochtermann proprio et tutorio nomine verzug auf diejenige anforderungen, So Sie etwann Vnter einem oder dem andern prætext, am Ihren respe. Vatter und Schwehr Vatter hätten formiren Können, alßo daß Kein theil ane das andere Vnter was Vorwandt es auch Immer seÿn möchte biß dato nichts zu erfordern haben solle
Zweÿtens thut Er der Vatter H. Johann Jacob Botzom seinem Sohn von Verwichenen Michaelis 1735 angerechnet In seiner eÿgenthümlichen ane der großen gewerbslaub gelegenen behaußung mit folgenden gemachten belehnen, Ihme Cediren und einraumen, Nemblichen den Unter sich befindenden Gewerbslaaden, den Vordern Keller, warinnen sein des Verlehners Vaß liegen, maßen dieselbe auch darinnen Umb nach seinem belieben wein darin Zu legen, bleiben sollen, Im Ersten Stockh die Stub, Stub Cammer, Kuchen, hauß öhren Und noch ein Cämmerlein, So dann Im andern Stock wieder ein Stub, Stub Cammer Kuchen Und Hauß Ohren, wie nicht weniger Platz Zum Holtz, Und daß die bühnen, außer derjenigen, so schon apparte Verlehnet Ist, Vnter Ihnen den parthen gemein Verbleiben und Zwahr dießes alles gegen Einem Jährlichen zu bezahlen habendem zinnß Von 120 Gulden (…)
Zum dritten, Verlehnt Er H. Johannes Buscharden dem dochtermann auch auf Verfloßenen Michaelis termin anfangend, In mehrerwehnter seiner behaußung den Unten gleich befindenden Lederlaaden, benebst dem Wahren Kasten undt Keller, so Er biß dato eingehabt, Und genoßen, Platz zum holtz So dann Im dritten deßelben Stock eine Stub, Stub Cammer, Kuchen Und Ein Nebens Cämmerlein nebst dem gebrauch der gemeinschaftlichen bühnen, wafür er buschard Ihme Hn Botzom an einem Jährlichen Zinnß Sechtzig gulden gegen rabbatirung seines Kinds großmütterlichen gut zinnßes Jährlichen oder nach proportion quartaliter zu reichen Verspricht.
Hiernechst ist also abgeredt, wann Sie die Entlehnere, In denen Ihnen nun Verlehnten Gemachen Zu nothwendig Keit etwas repariren würden, Sie berechtiget seÿn sollen, daßelbe ane dem Zinnß zu decourtiren und abzuziehen anbeÿ macht sich Hr. Johannes buschard dahien Verbindlich mit dem Nadler Im hauß, oder deßen Nachkommen die Soldaten Ins gemein Zu halten, Jedoch daß hr. Johann Jacob Botzom Versprochener und Verglichener maßen die Ustancilles darzu fournire – Actum Straßburg In oberwehnter Botzomischen behausung, freÿtags den 27.ten Octobris anno 1735

Jean Jacques Botzon devient propriétaire de la maison après la mort de son père en mai 1741

Sépulture (réformés, f° 12-v)
Daniel Botzon bgr. den 7.ten Maÿ 1741. æt. 67. Jahr 4 Mon.1741

Jean Jacques Botzon l’aîné meurt en juin 1763 en délaissant cinq enfants de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 2 095 livres, celle des héritiers de 2 479 livres. L’actif de la communauté est de 2 323 livres, le passif de 4 613 livres.

1763 (25.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 917
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender veränderter und ohnveränderter, keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehren Veste und Großachtbare Herr Johann Jacob Bozon, geweßene Seidenhändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem Montags den 6.ten Junÿ dießes 1763. jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen Herrn seel. mit hernachgemelter seiner Herren Söhne und Zwoer Jungfer Töchtere (…) inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome gebohrner Hügenellin, des Verstorbenen H. seel. hinterbliebener Frauen Wittib, beÿständl. Herrn Johann Jacob Hügenells, vornehmen Handelsmanns, wie auch wohlverdienten Gerichtsschöffen und der Evangelischen reformirten frantzösischen Gemeinde in Bischweiler wohlmeritirten Eltisten auch burgers allda (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 26. Julÿ Anno 1763.
Der verstorbene seelige hat ab intestato in dieser seiner zweÿten Ehe in masen Er aus erster Ehe keine eheliche Kinder hinterlassen, Zu erben Verlaßen wie folgt, Erstlichen, Herrn Johann Daniel Bozon, Zweÿtens, Herrn Johann Jacob Bozon, beede ledige Handelsleüthe und majorennes, Drittens Jungfrau Mariam Salome Bozon, annoch leedigen standts und dahero mit assistentz Herrn Johann Jacob Buschard, des ältern Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier zu Straßburg, Viertens Herrn Johann Friderich Bozon, leedigen Handelsmann so großjährig aber dermalen in Löbl. Stadt Baßel in Condition sich befindend, dahero vor selbige laut producirten (…) Vollmacht obgemelden seinen bruder H. Johann Daniel Bozon zu gleich vor seinen H. Mandatarium zu dießem Geschäfft constituirt, So dann fünfftens Jgf. Mariam Elisabetham Bozon, ebenmäßig leedigen Stands und majorennis, dahero mit assistentz obwohl gedachten H. Johann Jacob Buschard, All samt des Verstorbenen Herren Bozon seel. mit eingangs gemeldter seiner hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugte Hh. Söhne und Jgfr. Töchtere, wie auch Zugleichen portionen Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg in einer unter der großen Gewerbslauben und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlichen eine Behaußung, Hoff und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, zu gehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg unter der Großen Gewerbslauben gegen end nach dem Baarfüßer platz zu, 1.s. neben Sr Marcelin Cair dem Tabackhändlern, 2.s. neben Herrn Johann Jacob Theur Kauff dem Föchhändlern, hinten auf H. N. Peters den Caffetier allhier, stoßend gelegen, so außer denen darauf hafftenden hernach specificirten passiv-Capitalien leedig, eigen und zufolg des H. Bau Inspectoris Wörners und Herrn Werckmeister Hubers mir Notario zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzungs vom 17.ten Julÿ Anno 1763 æstimirt und angeschlagen pro 2500 lb. Dieweilen man aber von dem bogen so zu diesser behaußung gehörig löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn alljährlichen auf Michaelis ane Allmend Zinns zu geben pflichtig 5. lb. 10. ß d so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 220 lb, So ist nach abzug diesses real oneris per rest aus zuwerfen, 1280 lb
Über dieße behaußung besagen 6. unterschidene Perg. alte Kfbr. und 2. a. abgelößte Zßbf. von verschiedenen datis. Weiter meldet über ¼. ein teutsche pap. Verschreibung in allhiesiger Cantzleÿ Contrstb. gefertiget und datirt den 11. 7.bris 1694. So dann über die helffte der behaußung ein alter teutscher perg. Kfbr. de dato 13.ten Januarÿ A° 1707.
– Abschatzung Vom 17. Julÿ 1763. Auff begehren Weil: H: Botzem des Gewesener handels Man seidl. hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg Under der Grosen Gewerbs Laub, Einseit Neben H. Caier dem duback hendler Ander seits Neben H: Dairr Kauff dem Fihrhendler und hienden Auff H. Petter dem Caffe sieder Stosent Gelegen solche behausung besteht in Einem Laden und Condor Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kammern Vnd Ettlichen haus Kammern dar jber ist der dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewolbten Keller kleinen hoff und brunen, Von uns Unterschrieben der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Wert Nach Estimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb, Finff Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Ergäntzung der Fr: Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög des über der Fr. Wb. in die Ehe gebrachtes Vermögen in A° 1732. von seithen hochfürtsl. Pfaltz Birckenfeldischer Cancelleÿ in Bischweiler unterm 21. jan. 1732 – Nach Außweiß Theilreg. über dasjenige was die Fr. Wb. beÿ abtheil. weÿl. H. Isaac Hügenells, des ältern gewes. Handelsmanns und auch weÿl. Frn. Mariæ Esther geb. Michelin beeder gewes. Ehepersonen v. b. in gedachte bischweiler dero selben geliebten Eltern seel. Verlassenschafft vor 1/5. Stammtheil erblichen erhalten
Ergäntzung derr Erben ermangelnden ohnveränderten Guths. Dießerwegen ist fordersambst mit bericht annzufügen, daß der Verstorbene Hr Bozon seel. nach deme seie Erste Ehegattin weÿl. fr. Maria Elisabeth geb. Heberlin seel. den 19. Junÿ A° 1731 dieses Zeitliche ohne hinterlaßung ehel. KK. gesegnet hatte und über deren Verl. den 7. aug. A° dicto durch H. Not. Johann Jacob Oelinger, ein ordentlich Inventarium errichtet worden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Frauen Wittib Vermögen, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Golden Geschmeids 8 lb, Sa. baarschafft 18, Sa. der Activ schuld 150 lb, Sa. Erg. Rest 1914, Summa summarum 2095 lb
Dießemnach wird auch derer Herrn und Jungfrauen Erbinnen ohnverändert Guth consignirt und beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 50, Sa. Silbers 2 Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 181, Sa. Eigenthums ane Ir. behaußung 1280 lb, Sa. der Erg. perrest 58 lb, Summa summarum 3101 lb – Schulden 622 lb, Nach deren Abzug 2479 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. Hausraths 184, Sa. Waaren zum Seidenhandel gehörig 1652, Sa. weins und leerer Faß 51, Sa. Silbern Geschirrs und Geschmeids 64, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 19, Sa. Baarschafft 255, Sa. der Activ schuld 94, Summa summarum 2323 lb – Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 4613, Theilbar passiv onus 2290 lb – derer Endliche passiv onus 188 lb – Stall Sa. 2283 lb
Copia der Eheberedung (…) Freÿtags den 30. Novembris 1731. Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus

Marie Salomé Huguenel et ses enfants hypothèquent la maison au profit de Susanne Eléonore Diebold

1766 (22.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 123)
Obligation – Damle Marie Salomé née Huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon Bourgeois négociant de cette ville et le Sr Jean Daniel Botzon aussi Bourgeois de négociant de cette ville tant en son nom et qu’en celuy du Sr Jean Jacques Botzon son frere Et encore le Sr Jean Frédéric Botzon leur frere cadet majeur d’ans, lad. De Botzon comme debitrice et lesd. Sr ses trois fils comme caution solidares
à Demoiselle Susanne Eleonore Diebold fille majeure – devoir 3400 lit
hypothèque de la maison de lad. debitrice et desd. Sr ses fils Scituée en cette ville aux grandes arcades le Sr Caire d’une part le Sr Theurkauff pelletier d’autre par derrière le Sr peters caffetier

Autre hypothèque au profit des marchands Samuel et Jean Jacques Merian de Bâle

1766 (20. 8.br),Not. Humbourg (6 E 41, 124)
Obligation – Damle Marie Salomé née huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon bourgeois négociant de cette ville y demeurant au bout des grandes arcades assistée des Sr Jean Daniel et Jean Jacques Botzon ses deux fils majeurs faisant commerce et negoce en société avec lad. De leur mere
aux Sr Samuel et Jean Jacques Merian freres Negociants de Bâle en Suisse – 18.000 lit
hypothèque de la maison de la De debitrice et des Sr ses fils située en cette ville aux grandes arcades Le Sr Caire d’une part le St Theurkauff pelletier d’autre Et par derrière le Sr Peters Caffetier, de la valeur de 40.000 livres

Nouvelle hypothèque au profit du banquier Jean de Türckheim

1767 (20.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 127)
Obligation – Damle Marie Salomé née Huguenel veuve du Sr Jean Jacques Botzon et le Sr Jean Daniel et Sr Jean Jacques Botzon ses fils tous trois associés faisant commerce sous la raison veuve Botzon et fils
au Sr Jean de Dürckheim Banquier – 4800 livres
hypothèque de leur commerce et de leur maison Scituée en cette ville aux grandes arcades entre le Sr Caire et le Sr Theurkauff

Jean Jacques Botzon fils qui a appris le métier à Bâle devient tributaire au Miroir en septembre 1755 en déclarant faire commerce de soiries.
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 206-v) Donnerstags den 11. Septembris 1755 – Neuzünfftiger
Hr Johann Jacob Botzon jun. H. Botzon deß Paßmentirers und Leibzünfftigen Ehelicher Sohn so die handlung anderthalb jahr lang beÿ H. Köchlin, Schmaltzer die Handelsherren Zu Baßel et Compagnie vermög producirten Lehrbrieff vom 24.t Februarii 1753. erlerner, ist Zufolg producirten Stallscheins vom 2. hujus gegen Erlag Ein pfund d. leibzünfftig als Handelsmanns auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt mit seiden Waaren handlen Zu wollen.

Jean Jacques Botzon épouse à Bâle Marie Salomé Geymüller, fille du marchand Régnard Geymüller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia Johann Jacob Botzon des Sohns et uxoris Ehe Contractus. (…) zwischen dem Ehren und wohlgeachten H. Johann Jacob Bozon dem Handelsmann und burger in Straßburg als hochzeiter, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Geÿmüllerin, weÿl. H. Reinhard Geÿmüller seel. des Handelsmanns mit Frauen Maria Judith Freÿ erzeugte eheliche Tochter und burgerin Zu Baßel als Hochzeiterin – den 15. Juny 1769, Hans Georg Oberriedt, Kaÿs. Geschw. Notarius und burger zu Baßel

Marie Salomé Geymüller devient bourgeoise par son mari : inscription au livre de bourgeoisie, traitement de la demande
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 176
Maria Salome Geÿmüllerin von Baßel geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Eheherren Johann Jacob Botzon dem handelsmann und burger allhier umb den alten burgerschilling, will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel prom. den 17. augusti 1769

(VI 286 bis, p. 3) [357] Spiegel, N° 3. d. 3 Jul. 1769
Jfr. Mar. Sal. Geÿmüllerin Von basel geb. weil. H. Reinhard Geÿmüllers gew. b. u. handelsmanns daselbst hinterl. Ehel. tochter, Verlobt an H. Joh: Jacob Bozon den b. u. handelßmann allhier
Ist von Gn. HH. Räth und XXI. als habilis ad recipiendum an E. A. Verwiesen word.
hat übrigens prætanda præstirt und bttet à Sponso um d. A. Bß das burgerrecht vertröstet Zu werd.
vertröst. um d Abß

Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’ont préalablement autorisée à accéder à la bourgeoisie. Un mandataire présente en juin 1769 sa requête et les certificats habituels qui établissent qu’elle est de confession réformée
1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
weil. H. Reinhard Geÿmüller des burgers und handelsmanns Von Basel hinterl. eheliche tochter wird p° Civilegii ad causæ cognitionem an einer Dep.on gewießen. 139. facta relat. wird solche als habilis an E. E. großen rath ad recipiendum gewießen. 143.
(p. 139) Montag den 26.sten Junÿ 1769 – Osterrieth mandatario nomine Jungfr. Mariæ Salomé Geÿmüllerin weil. H. Reinhard Geÿmüller des burgers und handelsmanns Zu Basel hinterlaßen eheliche tochter, producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub ltis 1. biß 5 inclusivé puncto Civilegii.
Idem inter easd. wann E. G. die bescheinigung des Vermögens und den coram Notario publico Von Mandantin desfals geschwohrnen Eÿd nicht hinreichend halten solten, so will er Mandatarius solches neuerdingen aufweißen, bitt ihm in dießem fall Zuerlauben, Vermög special procuration sub N° 5 den Eÿd wegen dem Vermögen auf der Mandantin seele abzuschwöhren, mit bericht, daß selbige wegen alzuweiter entfernung nicht gegenwärtig seÿn Können, die burger articul aber wird sie selbsten angeloben.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in wechem was der ersten recess betrifft, derselbe ad causæ cognitionem auf eine abzuordnende Deputation, den 2. aber belangend dahin angetragen, daß in ansehung des Vermögens Eÿds die herren Deputirte beÿ besitzender Deputation Zu autorisiren, jenach befindung der Umbständen solchen von dem mandatario allenfals abzunehmen.
Deppi. H. XXI. Delaurier, H. Rathh. Grauel.

(p. 143) Sambstag den 1.sten Julÿ 1769 – Sofort referirte H. XXI. Delaurier auf deßen relation H. Rathh. Grauel als Codeputatus sich bezogen, nach deme Mghh. sie beede auf das den 26.ten Junÿ jüngst vin Jgfr. Maria Salome Geÿmüllerin von Basel puncto Civilegii überreichtes unterth. Memoriale samt beÿl. sub Nis 1. biß 5 inclusivé ad causæ cognitionem abzuordnen beliebet, so habe sich beÿ der des fals vorgenommenen untersuchung ergeben, daß besag derer dem Memoriali sub Nis 2. et 3. angefügten Tauf und Confessions scheinen, der Reformirten Religion Implorantin beÿpflichte, daß sie von H. Reinhard Geÿmüller dem burger und handelsmann Zu Basel und fr. Maria Judith Freÿin ehelich erzeugte und den 11.ten Februarÿ 1748. in dem Münster alda getauft worden.
Auß der beÿl. Sub N° 1 aber so die Zwischen ihro und ihrem Sponso H. Johann Jacob Bozonn dem burger und handelsmann alhier unterm 15.ten vorigen Monaths vor H. Oberriedt dem geschwornen Kaÿserlichen Notario und burgern Zu Basel erichtete Eheberedung ist, erhellet § 3.io daß sie nebst ihren Kleidern, Kleinodien und leibs angehörden die summam in 3000 livres tournois ane baarem gelt, als welches theils würcklich ererbte mittel und theils eine Zulag von ihrer Mutter statt einer Ehesteur seÿd und Zwar ohne die ihr annoch Zuzustellende Hauß Geräth schafften dem sponso in die Ehe Zubringen.
So begehret auch der von besagtem Notario Oberriedt in der beÿl. zu N° 5 dicta die 15.ten Junÿ errichtete und Obrigkeitlich vidimirte actus daß die Implorantin demselben erwehnte 3000 livres als ein ihro würcklich Zustehendes wahres Eigenthumb baar vorgezehlt, und eÿdlichen bekräfftiget anbeÿ ihrem Anwald die Vollmacht aufgetragen habe, erforderlichen falls den Vermögens Eÿd in ihre seel abzuschwöhren ein welches dann auch dießer nebst abermahliger Vorweißung der nehmlichen 3000. livres bereits abgelegt hat.
Weilen nun hiedurch die gehörige præstanda præstirt worden, auch der sponsus Krafft des Sub N° 4 Vorgewießenen stallscheins seine schuldigkeit abgerichtet und sonsten Vermög der ordnung die gebührende satisfaction geleistet hat, als erachten Wir dafür, daß die Implorantin als habiis ad recipiendum an E. E. Großen Rath Zu weißen seÿn in welches Sie Herren Deputati jedoch Mghh. Hochleuchteten einsicht geziehmens anheim gestellt haben wolten.
Dießemnach wurde nach angehörtem voto des H. Syndici Regii und hohen anspruch des Herrn Prætoris Regii, wie nicht weniger des auf dem obern banck vorsitzenden Hn Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorantin puncto Civiliegii nach eingezogener plena causæ cognitione als habilis ad recipiendum an E. E. großen rath gewießen.
Deppi. H. XXI. Delaurier, H. Rathh. Grauel.

Les créanciers font dresser un inventaire de faillite des biens qui appartiennent à la veuve et aux enfants de Jean Jacques Botzon. Sont joints le testament de la fille Marie Salomé Botzon et le contrat de mariage du fils Jean Jacques Botzon. Les experts estiment la maison 8 000 livres. Le fils marié Jean Jacques Botzon déclare qu’il fait commerce indépendamment de sa mère ; sa femme Marie Salomé Geymüller déclare posséder en propre 1 811 livres. La masse active s’élève à 3 567 livres, le passif à 14 480 livres

1771 (7.1.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 202
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Botzon, des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhne dermalen besitzende activ: und passiv Nahrungen, Auffgerichtet Anno 1771.
In dem 1761. Jahr, Montag den 7. Jenner Vormittags, in Sachen weiland H. Johann Jacob Botzon, des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhne Credit Geschäfft betreffend, auf Ansuchen H. Lt. Johann Philipp Graffenauer, Procuratoris vicarii beÿ hiesigen löbl. Magistrat, als vermög des Von Seithen unterschiedlicher dießeitiger Schuldgläubigern unterm 3. hujus aufgesetzten, hiebeÿ vorgewisenem aber sogleich wider Zurückgelegenen Deliberationis actus constituirten Mandatarii, haben sich in Gefolg Erkantnus E. E. Großen Raths dedato 5. ejusdem S.T. Herr Frantz Joseph Krug, und Hr. Johann Melchior Ziegler bede Edelgesagten Grosen Raths dermalige assessores, als zu diesem Geschäfft abgeordnete HH. Deputati (…) in die Bozonische ane der grosen Gewerbslaub gelegene behaußung Verfüget, um daselbst über gedachte Credit: Massam ein ordentliches Inventarium zu dressiren (…) auch nach dem sowohl die Bozonische Frau Wittib Maria Salome gebohrne Hügenellin, ingleichem Johann Daniel Botzon der ledige älteste Sohn, Johann Jacob Botzon der mitlere Sohn und deßen Ehefrau Maria Salome gebohrne Geÿmüllerin, beÿständlich H. Abraham Enderlin des burgers und Klein Uhrenmachers alhier als ihres geschwornen Vogts, Jgfr. Maria Salome die ältere Tochter, Johann Friderich Botzon der jüngere Sohn, und Maria Elisabeth Botzonin die jüngere Tochter, deren diese dreÿ letztere mit H. Johann Daniel Storr Jurium Candidato verbeÿstandet, ingleichen Frantz Salomon Gillfeld Von Altzeÿ gebürtig, der dißortige bisherige Handelsbediente, wie auch Elisabeth Studerin, von Dießbach im berner Gebiet, und Elisabeth Rehmin, von Gerstheim gebürtig, beede Dienstmagd, über den gewohnlichen Articul des aufrichtigen äugens und Zeigens die handtreu ane Aÿdestatt abgelegt

(f° 19) Copia weiland Jungfrauen Mariæ Salome Bozonin aufgerichteten Testamenti nuncupativi – die Viel Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Bozonin, weiland H. Johann Jacob Bozons gewesenen seidenhändlers und burgers alhier nachgelaßene Jungfer Tochter, welche Wie in einer alhier unter der grosen Gewerbslauben liegenden deroselben Vätterlich Bozonischen behaußung deren eine Stiege hoch befindlichen Nebens Stube Cammer, mit denen Fenster auf die Gaß aussehend, Krancken und schwachen Leibes, (4. setzt sie) zu ihren einigen und rechtsmäßigen Erben, ihre geliebte frau Mutter Frau Mariam Salome Bozonin gebohrne Hugenellin und Zwar allein in dem Pflichttheil, Legitimam genant, das ist in den dritten Theil (…) Und dann in die übrige zween dritte theil ihre leibliche liebe Schwester Jungfer Mariam Elisabetham Bozonin – den 7. jan. 1771, Frantz Heinrich Dautel, Notarius
(f° 20) Copia Johann Jacob Botzon des Sohns et uxoris Ehe Contractus. (…) den 15. Juny 1769, Hans Georg Oberriedt, Kaÿs. Geschw. Notarius und burger zu Baßel
(f° 41) Eigenthum ane einer behausung in der Bozonischen Kinder vätterliche Verlaßenschafft gehörig. Nemlich eine behaußung, Hof und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüßer Platz zu, einseit neben Sr Marcelin Caire dem Tabackhändler, anderseit neben H. Joh: Jacob Theur Kauf dem Föchhändler, hinten auff H. N. Peters, den Caffesieder, stossend, davon man hiesiger löbl. Statt Pfenningthurn alljährlich auf Michaelis wegen dem zu dieser behaußung gehörigen bogen, 5. lb. 10. ß d ane Allmend Zinns zu entrichten pflichtig, sonsten aber ist dieselbe gegebenem bericht nach außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, auch wie dieselbe hier in Außwurf gebracht um denjenigen Preiß wie solche beÿ gegenwärtigen Inventarium durch H. bau Inspectorem Wörner und H. Werckmeister Huber vermög Abschatzungs zeduls de dato 29. Januarii 1771. dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden, nemlich vor 16.000 fl. oder 8000 lb. Über diese behaußung sollen nach Maaßgab des Vätterlichen Verlaßenschafft Inv. de Anno 1763. besagen 6. unterschideliche Pergamentene alte Kauffbrief, und 2. alte abgelößte Zins brief verschiedenen Datis. Weiter über einem Vierten theil davon meldet eine teutsche papÿrene Verschreibung in allhiesiger C. C. stub gefertiget dedato 11. Sept: 1694. So dann über die Helffte des Haußes ein alter teutscher pergamentener Kauffbrief datirt den 13. January 1707. Samtliche in Massa vorgefundene Titres seind in einem Fascicul zusammen gebunden.
Nota. Betreffend Vorbeschriebene behausung, welche nach Maaßgaab des vorallegirten Vättel. Verl. Inventarii in der Kinder und Erben unveränderter Nahrung gehörig wäre, ist solche damalen nach derer nemlichen vorbenamsten HH. æstimatorum Abschatzung de dato 17. Julÿ 1763. mehr nicht als 2500. lb d werth erachtet worden, bald nach dem Vätterlichen todfall aber haben die Wittib und Kinder Vieles darinnen Verbauen und ameliorirt, mithin auch ein ansehnliches Geld dazu verwendet, so daß sie heutzutag auf obigen werth der 8000 lb gestiegen ist, weilen man aber dermalen die eigentlichen Ertrag derer bau-Unkosten nicht auskundschafften, auch noch zur zeit nicht wissen Können ob denen disseitigen Kindern etwas Vor Vätterlich Guth außfallen werde oder nicht, als hat man in deßen ohnnachtheilig und mit Vorbehalt allerseitiger Rechten obigen Anschlag der 8000 lb d. für Voll in Außwurff gebracht, übrigens aber die Sache bis zu gerichtlicher Decision ratione derer Kinder formirender Anforderung ausgesetzt.
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1771. Auff begehren Herren Joh: Filib Graffenauer Sindicus Mase ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg under der grose gewerbs laub gelegen Einseits Neben Marsele gere anderseits Neben H. Deirr Kauff und hienden auff H. petterus dem Caffesieder Stosent gelegen solche behausung besteht in einem Laden und Laden Stuben Ferner in ettliche Stuben Kammer und Kichen Dar Iber seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworner Werck Meister nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtigkeit dem Jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb, Sechs Zehen Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ergäntzung Fr: Botzonin geb. Geÿmüllerin prætendirt unveränderten Vermögens, 916 lb
(f° 58) Bericht. (…) die hinterbliebene Wb. und respê Mutter nebst beeden älteren Söhnen, außschlüsßig Joh: Friderich Botzon, des jüngern Sohns, als welcher damalen von hier abwesend und mehr nicht als etwa 22 Jahr alt mithin noch nicht Völlig majorennis gewesen, die vätterlich Handlung gemeinschaftlich, jedoch ohne Errichtung eines formlich schrifftlichen Societæt Contractus fortgeführet, und bis dato continuirt haben, er der mitlere Sohn im Jahr 1769. als er sich in die Ehe begeben, nebst solcher würcklich mit seiner Mutter und ältern bruder existirenden Gemeinschafft annoch für sich aparte eine Privat handlung, woran sonst niemand participiret, noch damit associrt ist, auffgerichtet und angefangen, auch solche bis dato, nebst obiger Societæt für sich allein fortgeführt haben mithin dieses sein Particular Commerce nicht mit gesagter societæts Handlung noch diese mit jenem zu meliren, sondern in gegenwärtigem Inventario jedes Gewerb seiner beschaffenteit tam active quam passive besonders Zu beschrieben seÿe (…)
(f° 64-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, die Annotation Johann Jacob Bozon des mitlern dißeitigen Sohns Ehefraun Maria Salome gebohrne Geÿmüllerin prætendirt unveränderten Vermögens, Sa. Hausraths 269 lb, Sa. Silbers 24, Sa. Goldener Ring 99, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 500, Sa. Ergäntzung rest 914, Summa summarum 1811 lb
Solchemnach wird auch Zue Beschreibung derer Credit-Massen geschritten, Johann Jacob Bozon des mitlern verheuratheten Sohns angegeben und vorgefundene besondere Nahrung, hausrath 70, Waaren 3309, Chaise und Pferdgeschirrr 27, Silbergeschirr 18, goldene Uhr 21, baarschafft 3, Schulden 118, Summa summarum 3567 lb, Schulden aus der Massa 14.480 lb, In Compensatione 10.912 lb
die Description der Bozonischen Wittib und Zween ältere Söhnen gemeinschafftlicher Nahrung, hausrath 855, Waaren 2132, lährer faß 12, Silber und Geschmeids 121, goldenen Rings 9, baarschafft 8, Eigenthums ane einer in die Bozonische vätterl. Verlassenschafft gehörigen behaußung 8000, Sa. Schulden 110, Summa summarum 11.250 lb – Schulden 15.995 lb, compensando 4747
So äußert sich endlich ein Passiv-recess von 15.589 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Bozonische Vätterliche Verlaßenschafft zugeltend 430 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in der Bozonischen Wittib und Söhnen Massam gehörig 624 lb

L’inventaire ci-dessus est rectifié six mois plus tard après que la maison a trouvé acquéreur

1771 (11.6.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 209
Revisions: und Distractions Register In Sachen sowohl Weiland H. Johann Jacob Bozon, des gewesenen Seidenhändlers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschafftliches Credit: Geschäfft als auch Johann Jacob Bozon, des geheuratheten mitlern Sohns besonders Falliment betreffend, auffgerichtet Anno 1771.
(f° 44) Die Behaußung betreffend. In den 1770.ten Jahr Dienstag den 11. Juny Nachmittags um Zwei Uhr, in Sachen sowol weiland Joh: Jacob Botzon, des gew. burgers und Seidenhändlers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wb. und Söhnen gemeinschaftliches Credit geschäfft als auch Joh: Jacob Bozon, des mitlern, nunmehr abwesendn geheuratheten Sohns besonders Falliment betreffend Zufolg Erkantnus E. E. Grosen Raths dedato 22. Aprilis jüngstn wie auch des von seiten derer mehreren dießeitiger Schuldglaubigeren Sub dato 11. Martÿ dicti Anni errichtet: und unterschriebenenen, sofort bei Edelgesagtem Grosen Rath am 6. erwehnten Monats Aprilis salvo jure tertii confirmirt und homologirten nachgehends in mein des unterschriebenen Notarÿ Schreibstub am 18. ejusdem deponirten Actus deliberationis, haben sich Hr Lt. Joh: Philipp Gaffenauer Procurator Vicarius, nebst sein dem unterschriebenen Zu diesem Geschäfft adhibirten offenbaren geschwornen Notario und H. Joh: Georg Stoltz, dem beeidigten Inventir: Käufler, in die hernach beschriebene behaußung verfüget, alwo nach bereits theils durch das Wochenblättel und sonst gewohnliche affiches, auch Zum theil durch den Ausrufer gethaner Publicationen, man Zur offentlichen Versteigerung der in dem Botzonischer Väterl. Verlaßenschafft Inventario von gegenwärtigen Jahr also beschrienenen behaußung, Hoff, Hoffstatt, samt allen deren Gebaüden, Begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüserplatz Zu, einseit neben St Marcelain Caire, dem Tabackhändler, anderseit neben H. Joh: Jacob Theurkauf dem Föchhändler hinten auf H. Joh: Jost Peters dem Caffesieder stosend, davon man hies. löbl. Stadt Pfenningthurn all jährlich auf Michaelis wegen dem Zu dieser behausung gehörigen bogen, 5 pfund Zehen Schilling ane Allmend Zinnß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber auser 450. Goldgulden, so man in Zween Artickuln dem hies. löblichen Stifft Waisenhaus ane Haupt gut schuldig ist, und welche seither bis Michaelis 1770. jährlich mit 2 pfund 8 Schilling verzinßet worden, nebst übrigen darauf hafftenden Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, unter nachfolgenden von seiten obberichteten H. Syndici Massæ un derer hernach unterschriebener Mit Creditorum stipulirten bedingnußen geschritten alß 1° (…)ausgeruffen 16.000 gulden (…)
Montags den 5. Augusti dicti anni (…) ausgeruffen word. vor 12.000 Gulden. Darauf wurde gebotten von Herrn Johann Daniel von Zabern dem hiesigen burger und Seiden Knöpffmacher

Les créanciers de feu Jean Jacques Botzon exposent la maison aux enchères successivement au prix de 8 000, 7 500, 7 000 livres puis à la mise inférieure de 6 000 livres. Le boutonnier en soie Jean Daniel von Zabern s’en rend alors acquéreur

1771 (5.8.), cote 94 Z 68 (pièces produites à la Chambre des Contrats)
Extractus Aus dem in Sachen sowol weiland Herrn Johann Jacob Botzon, des geweßenen burgers und Seidenhändlers aljier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschaftliche Credit Geschäfft, als auch Johann Jacob Botzon, des geheürathetet mitlern Sohns besonderes Falliment betreffend, durch mich unterschriebenen geschwornen Notarium im Jahr 1771. auffgerichteten Revisions und Distractions Register.
Die Behaußung betreffend. In dem 1771. Jahr Dienstag den 11 Junÿ Nachmittags um Zwei Uhr in Sachen sowol weiland H. Johann Jacob Botzon des gewesenen burgers und Seidenhändlers alhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib und Söhnen gemeinschaftliches Credit Geschäfft, als auch Johann Jacob Botzon des mitlern nunmehr abwesendnen geheuratheten Sohns besonderes Falliment betreffend, Zufolg Eines Ehrsamen Großen Raths dedato 22. Aprilis jüngst wie auch des von seiten derer mehrern diesseitigen Schuldgläubigeren sub dato 11. Martÿ dicti anni errichtet und unterschrieben (…) actus Deliberationis (…)

Zur öffentlichen Versteigerung der in dem Botzonischen vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario dedato 25.sten July Anno 1763. folio 41. facie 1. & Sequentibus ingleichem in dem Falliments Inventario von gegenwärtigem Jahr also beschriebenen behaußung, Hoff und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der Grosen Gewerbslaub gegen End nach dem Baarfüßer Platz zu, einseit neben Sieur Marcelain Caire dem Tabackhändler, anderseit neben Herrn Johann Jacob Theurkauf dem Föchhändler, hinten auff Herrn Johann Jost Peters den Caffesieder stssend, davon man hiesiger löblicher Statt Pfenningthurn alljährlich auf Michaelis wegen dem zu dieser behaußung gehörigen bogen, 5. Pfund 10. Schilling ane Allmend Zinns zu entrichten pflichtig, sonsten aber auser 1450 Goldgulden so man un Zween Artickuln dem hiesigen Löblichen Stifft Weisenhauß ane Hauptgut schuldig ist, nebst übrigen darauff hafftenden Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, unter nachfolgenden von seiten obberuheten Herrn Syndici Massæ und derer hernach unterschriebener Mit Creditoum stipulirten bedingnußen geschritten als (…)
ausgerufen vor 16.000 fl. Weilen nun niemand zugegen geweßenn der einige mise gethan hätte und darüber das dritte und letzte Lichtlein erlöschen (…)
Dienstag den 18. ejusdem mensis anni (…) ausgerufen vor und um 15.000 fl. Da nun auch dermalen das diritte Lichtlein erloschen ohne daß ein einiges Gebot gefallen (…)
Dienstag den 25. vorgedachten Monats und Jahrs i (…) ausgerufen vor und um 14.000 fl. Weilen dann auch dieses mal das dritte und letzte Lichtlein erlöschen und keine mise gethan worden, mithin auch diese dritte Versteigerung unfruchtbar abgeloffen, als hat man den Verkauf dieses immobilis bis auf anderwärtig Zu bestimmende Zeit suspendirt. – Philipp Jacob Greis, Notarius juratus
Montags den 22. July dicti Anni (…) vor 12.000 Gulden unter denen nemlichen Bedingnußen wie oben angemerckt, ausgerufen, auch als dann dem letzt und meistbietenden Steigerer wann auch nur eine einige mise fiele, sotane behaußung cum appertinentiis umb das letzt und meistgethane Gebot definitive Zugeschrieben werden
Montags den 5. Augusti Anni (…) ausgerufen vor und um 12.000 fl. Darauf wurde gebotten Von Herrn Johann Daniel von Zabern dem hiesigen burger und Seiden Knöpffmacher 12.010 fl.
Copia Des in vorherigen Procès verbaux allegirten Actus Deliberationis und Eines Ehrsamen Grosen Raths Erkantnussen

L’adjudication ci-dessus correspond à l’acte de vente passé à la Chambre des contrats au profit de Jean Daniel von Zabern et de sa femme Marie Dorothée Glocke

1771 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 442
H. Philipp Graffenauer E. E. Großen raths procurator vicarius alß sowohl weÿl. Joseph Jacob Botzon gewesten seidenhändlers hinterlassenen wittib und söhnen gemeinschafftlich credit geschäfft als auch Johann Jacob Botzen des geheurateten mittleren sohns bestandenes falliment betreffend von deren massen creditorum ernannten gerichtlicher syndicus
in gegensein H. Johann Daniel von Zabern des seidenhändlers und Mariæ Dorotheæ geb. Glocke
die in der Botzonischen massam gehörige behausung, gomp bronnen, hoff, hoffstatt mit denen allen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen gewerbslaub gegen end nach dem Baarfußerplatz zu, einseit neben St. Marcelain Caire dem tabackhändler, anderseit neben H. Johann Jacob Theurkauff dem föchhändler hinten auff H. Johann Jost Peters dem caffésieder – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn auf Michaelis wegen dem zu dieser behausung gehörigen bogen 5 pfund 10 ß Allmend zinß – um 450, 1500, 850 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 2828 pfund

Fils de batelier, Jean Daniel von Zabern épouse en 1749 Dorothée Glocke, fille du fourreur Geoffroi Glocke : contrat de mariage, célébration. Les parents de la future épouse assurent aux nouveaux mariés l’habitation dans leur maison aux Grandes Arcades
1749 (7.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 240
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehengachtbaren Herrn Johann Daniel von Zabern dem ledigen Knopffmachern, des Wohl Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel von Zabern, des schiffmanns, vnd der Viel Ehren; und tugendbegabten Frauen Catharinæ gebohrner Diemerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg erzeugtem Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Dorothea Glockin, S. T. Herrn Gottfried Glocke, vornehmen Föchhändlers und E. E. großen Raths alten wolverdienten beÿsitzers und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Leopardin, beeder Ehepersonen und gleichmäßiger burger allhier ehelich erzeugter Tochter als der Jungfer hochzeiterin

Endlichen und Vor das Achte, wollen die beede der Jungfer braut geerte Eltern ferner zu einem behuff Jeder beeden verlobten Personen fortkommens ihnen beeden hochzeitsleuthe hiemit in ihrer Eigenthümlichen unter der Großen Gewerbslauben einseit neben Herrn Birren, dem handelsmann und anderseit neben derzeit Herrn Kratzen dem Factor Rinckischer Landkutschen ehevögtllicher weiß liegenden behausung, nachbenande wohnung, als unden an dem Eingang des hauses lincker hand einen platz zum feÿl haben, im zweÿten stock eine Stiegenhoch die fordere Stub, Stub Cammer, Küchen und Haußöhren, ferner im vierten stock Eine große Cammer und darüber die Cammer fornen heraus und beÿ und neben der benanden großen Cammer unter der Stiegen, Platz zum holtz zu legen, und dem kleinen Keller im Hoff und zwar als lang dieße ihre tochter die Hochzeiterin obgleich sie beede Elteren nach Gottes willen in zwischen versterben solten im leben seyn werde, gegen Jährlich richtig und ohne Costen und schaden Zubezahlen habenden 60 gulden haußzinnß
So geschehen allhier zu Straßburg auff montag den 7. tag Julÿ Anno 1749

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 194-v, n° 16)
1749. Mittw. d. 20. Aug. wurd. nach 2 mahl. ordentl. proclamation copulirt H. Joh: Daniel von Zabern, lediger Knöpffmacher u. burger h. l. Hrn Joh: Daniel von Zabern, schiffmanns u. b. h. l. ehel. sohn und Jgfr. Maria Dorothea Hn Gottfried Klocke Vöghändlers u. b. h. l. a. E. E. Großen Raths gew. beÿsitzers ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel von Zabern als hochzeiter, Maria Dorothea Klockin als hochzeiterin (i 199) – Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 162-v)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 306 livres, ceux de la femme à 480 livres
1749 (30.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 397
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Herr Johann Daniel von Zabern, der Knöpffmacher und die Ehren und tugendsame frau Maria Dorothea gebohrne Glockin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich in crafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4° sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 30.ten aug. Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg unter der großen Gewerbslaub liegenden der Ehefr. geliebten Eltern Zugehörden behaußung folgender maßen sich befunden
Abzug dießes Inventar Illatorum, Haußrath so der Ehemann in die Ehe gebracht 24, Waar v. Werckzeug Zum Knöpffmacher profession gehörig 297, Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 34, baarschafft 16, Summa summarum 372 lb – Schulden 156, Nach Abzug deren 215 lb Wann nun dazugelegt wird die haussteuren dem Ehemann vi pactorum dotalis die helffte gebührig und antrifft 34 lb, des Ehemanns ges. Vermögen 280 lb
der Ehefrau in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 102, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 26, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. baarschafft 273, Summa summarum 446 lb – dazugelegt deroselben ane denen haussteuren gebührige antheil, 34 lb, der Ehefr. sambl. Nahrung 480 lb

Marie Dorothée Glock meurt en avril 1779 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison au Grandes Arcades 1 500 livres et l’auberge au Schnockenloch 2 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 450 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 067 livres, le passif à 9 898 livres. Les titres cités à l’appui de la propriété n’ont pas tous trait à la présente maison mais à celle sise à l’angle nord de la ruelle des Dominicains (actuel n° 39) qui avait aussi appartenu à Daniel Ackermann

1779 (16.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 600) n° 341
Inventarium über Weiland Fraun Maria Dorothea von Zabern geborner Klock, des H. Joh. Daniel von Zabern, Knopfmachers, Seidenhändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Verlaßenschaft, aufgerichtet a° 1779 – nach ihrem den 5. Aprill dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter an der grosen Gewerbslaube gelegene Sterbbehausung auf Mittwoch den 16. Junius vormittag in den Jahr nach Christi Geburt 1779.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlaßen, wie folgt. 1. H. Joh. Daniel von Zabern, Mitglied des geistlichen Seminarii, anwesend, 2. Joh. Heinrich von Zabern, den gegenwärtigen Knopfmacher gesell, diese bede Vollkommen großjährig, 3. Philipp Jacob von Zabern, den dermal zu Paris arbeitenden und nach hiesigen Stadtrechten großjährigen Schneidergesell, 4. Christian Ludwig von Zabern, welcher in Erlernung der Wirtei begriffen, So dann 5. Joh. Jacob, den Knopffmacher-Lehrjung ([in margine :] so d. 28. Martii 1780 ertrunken), dieser beden jüngsten Söhne geordneter und in Pflichten genommenen Vormund ist des wittwers Bruder H. Jacob Friedrich von Zabern, hiesiger burger und Glasermeister, welcher seiner Pfleglingen Nutzen sowol, als auch den vor den abwesenden Sohn mit dessen Zween ältisten Brüdern besorgte. Alle fünff der Abgeleibten mit dem jetzigen Wittwer ehelich erzeugte Söhn und Zu fünff gleichlingen Theilen ohntestirt verlaßene Erben

in hienach inventirter ane der grosen Gewerbslaub gelegenen Sterbbehausung
(f° 7) Eigentum an Häusern. (C.) Nämlich 1 Beh. Hoffstatt, Höflein u. Gumpbronn m. all. der: Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten, gelegen in hies. Stadt ane der grosen Gewerbslaube, 1. S. neb. H. Marcellin Caire dem hdlsm. 2. s neb. H. Not. Phil. Fried. Heuß ehevögtl. Weise, vornen auf die Allmend straße, hinten auf Joh. Jost Peters, den Kaffesieder, stosend. Von einem zu dieser beh. gezog. 12 schuh breiten u. 21 schuh langen Allmendplatz gibt man am 5. tag neun Gulden und von dem Schwibbogen, so lang derselbe verlehnet seÿn wird, auf eben diesen Termin jeweinen zween Gulden dem hies. Pfgth. an Zins. Sonsten ist dise beh. auser denen hienach eingetr: darauf haftenden Passiv Cap. frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) in den Zu diesort: Concept gelief. Abschatzung Zedel d. 20. Julii 1779. gewürdiget worden um 1500 lb. Vorerwähnte zinse zu 5 p. C° in doppeltem Cap. gerechnet davon abgezogen mit 220, restiren 1280 lb. Wie diese beh. aus Botzon’scher Fall.ts maß erkauft worden, weiset d. f. Perg. ausgef. u. m. der hies. CCSt. aufgedr. Petsch. verw. teutsche Kbr v. 5. 8.br 1771, Worauf der d. 23. Dec. 1771 bei E. E. grosen Raht alh. ergang bescheid angeführt, daß die den Löbl. Stift Weisenhaus schuldigen 450. Goldguld. jeden Zu 2 fl. 1 ß ablösig sind.
Ferner meldet darüb. 7 perg. u. m. hies. St. Ins: verw. teutsche Kfbr. v. 25. febr: 1529, 28. febr. 1532, 25. Aug. 1572, 9. Martii 1574, 1. Aug. 1594, 9. Martii 1636 u. 13. Januarii 1707. Weiter i. perg. teutsch. u. mit des Prediger Ordens alh. anh. Ins. bekräft. Kbr. datirt Zinst. nach Oculi 1523. Noch weiter 1 von Schultheis u. dem Zwölfer gericht d. Stadt Oberkirch ausgef. u. m. der anh. Ins. corrob. perg. teutsch Kbr. gegeben Mont. nach Katarina tag 1537. Ferner 1 weg. dem mit H. Caire gemeinschaftl. Gäbel d. 26. Julii 1602. auf Perg. ausgef. teutscher Hüttenbrief. So dann 2 perg. mit des bischofl. Hofs zu Str. Ins: Verseh. latin: briefe datirt 3 idus Sept. 1518 u. Kalend. April. 1519.
Item ein Wirtshaus samt Bad- u. Seiten-Gebäude, Hofstatt, Stallung, Schopf, 2. Höfen, 2. Gärtl. mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten vor dem Weisenthurnthor im Schnackenloch oder Schaumanns brüchel (…)
– Abschatzung vom 20.t jullÿ 1779. Auf begeren Herr Danjel Von Zabern dem seiden Knopfmacher ist Eine behausung alhier in der statt strasburg unter des groß gewerbslaub gelegen, Ein seÿts neben Herr Notarius Heus anderer seÿts neben Monsieur Guerre dem Handelsmann und Hinten auf Herr Peterus dem Caffesieder stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem laden und ladenstube, ferner in dreÿ stuben dreÿ küchen und Etlichen kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um Dreÿ Tausend gulden
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg vor dem Weißenthurn thor die gastbehausung Zum schockenloch genannt gelegen, Ein seÿts neben H. Ehrlenholtz dem sattler anderer seÿts neben Herr Profeßor Dreutlinger, und hinten auf das waßer stoßend gelegen, solche gastbehausung bestehet in Einer gaststube ferner in 6 Etliche fransösische Cammin Kammeren Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Verschiedene Haus Kammern, ferner befindet sich das badthaus worinnn Ein Kößel und Zwölf Zinnene badtbütten ferner befindet sich Eine stallung und holtz schopff darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel beleget, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmr
(f° 11) Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten mütterlichen Guts. denenselben sind nach Anleitung des durch oftgedachtem H. Not. Dautel d. 30. Aug. a° 1749. auffgerichteten Ehe inventarii Zu ersetzen
(f° 2) Abschrift der (…) den 7. Julii 1749. vor H. Not. Frantz Heinrich Dautel auffgerichteten Eheberedung
Der Kinder und Erben unveränderten mütterlichen Guts, Sa. hausrats 79, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 9, Sa. gold. Ring u. dgl. Geschmeids 14, Sa. der Schuld 75, Sa. Ergäntzung (1182, Abzug 44, Rest) 1143, Summa summarum 1321 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermögen unter dem Titel, so des Wittwers unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. hausraths 128, Sa. waaren 728, Sa. gemachter Arbeit 144, Sa. Werckzeugs 8, Sa. leerer Fäßer 4, Sa. Silbers 4, Sa. baarschaft 300, Sa. Eigentum an Häußern 3730, Sa. guter Activschulden 19, Summa summarum 5067 lb – (f° 16-a) Schulden 9898, In Vergleichung, schulden last 4830 lb
Allein um Erkundigung der Stall summ willen sonsten ohnnachteiliger massen dagegen gehalten würde, so erhellet daß auch dieses deßfalls nicht hinlänglich seÿe, Mitin überhaupt mehr Schulden als Vermögen dem Stalltax nach Vorhanden seÿen 3509. lb
Zweiffelhafte schulden in des wittwers unverändert und die teilbare Verlaßenschaft zu bezalen 143 – Summarische Berechnung
Patengeld, Philipp Jacob d. 20. feb. 1758 getauft, Christian Ludwig d. 10. Nov. 1760, Johann Jacob d. 25. Julÿ 1765
Copia der Eheberedung (…) Frantz Heinrich Dautel

Jean Daniel von Zabern loue une partie de la maison au marchand Jean Frédéric Botzon (qui figure sur la liste des habitants de 1789)

1781 (22.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1080) n° 50
H. Johann Daniel von Zabern seidenknopffmacher, auff 6 nacheinander folgenden jahren so auf künfftigen Johanni ihren angang nehmen
H Johann Friedrich Botzon dem burger und handelsmann daselbst
in der H. Verlehner zuständig unter der großen gewerbsbaub einseit neben H. Caire 2 seits neben H. Mentzer dem Kirschner gelegenen behausung, den großen Laden sambt dem Comptoir im Ersten Stock die stub, stubkammer und Kuchen im vierten stock im vorter hauß eine grose Kammer im hintern hauß die Stub samt einer Kammer über der stub, Ein verschlagener Keller wie auch platz für 3 bis 4 futher holtz zu legen – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres

Jean Daniel von Zabern se remarie en 1790 à l’âge de 66 ans avec Anne Marx, fille d’un cultivateur de Lingolsheim âgée de 37 ans : contrat de mariage célébration
1790 (19.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 326
(Eheberedung) Herr Johann Daniel von Zabern, Knöpffmacher Wittwer und burger alhier als Hochzeiter an einem Teil
So dann Anna Marxin, des Johann Marx, Ackersmanns und burgers in Lingolsheim Landspergischer Herrschafft in erster Ehe mit weiland Anna gebohrner Zimmerin erzeugte älteste anjetzt mehrjährige Tochter als Hochzeiterin beiständlich Johann Georg Griesbach des Umbgeldts botts und burgers alhier ane dem anden Theil
Straßburg den 19. Julii anno 1790. [unterzeichnet] Johann Daniel Von Zabern als brautigam, m der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6 n° 5)
Im Jahr 1790. Mittwochs den 21. Julii Morgens um Sechs Unr wurden nachdem sie Sonntags vorher auf obrigkeitliche Erlaubnus beÿ uns und Zu S. Wilhelm zum ersten und Zweÿtenmal Zugleich ausgerufen worden, ehelich eingesegnet H. Johann Daniel Von Zabern, Verwittibter Knopf und Seidenhändler und burger allhier, sechs und sechzig Jahren alt und Jgf. Anna Marxin, Johannes Marx burgers in Lingolsheim mit weÿl. Frau Anna Maria gebohrner Zimmerin ehelich erzeugte Tochter sieben und dreÿßig Jahe alt, dieser Trauung haben beÿgewohnt 1) H Johann Heinrich von Zabern, Waßer bestätter im Kaufhauß und burger allhier, 2) H. Carl Wilhelm von Zabern, Schiffer und burger allhier, Zween brüder des Hochzeiters (…) [unterzeichnet] Johann Daniel von Zabern als hochzeiter, + ist das Zeichen der Braut (i 45)

Etat des biens qui appartiennent à Jean Henri von Zabern, boutonnier mort célibataire à Amsterdam en 1793, en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs, enfants de Jean Daniel von Zabern, de sa première femme Marie Dorothée Glock et de sa deuxième femme Anne Marie Marx

1804 (19 pluvose 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 704
Liquidation – (Annexé, acte Saltzmann du 30 thermidor IV) Persönlich eschienen die bürger Johann Daniel von Zabern Pfarrer der Evangelischen Gemeinde zu Wittenweÿer, Philipp Jacob von Zabern Schneider allhier, Johann Heinrich von Zabern Waßerbestätter hieselbst ernannten Curator Christian Ludwig von Zabern des ledigen Wirths Kellers deßen aufenthalt, und ob er noch beÿ leben seie oder nicht seit dem Jahr 1786 hierorts unbekannt und erwälter theilvogt, Maria Salome von Zabern so ungefähr 5 Jahr alt, alle vier geschwisterde wovon die dreÿ erstere des Johann Daniel von Zabern Knopffmachers in erster Ehe mit weÿl. Fraun Maria Dorothea geb. Klock, leztere aber in zwoter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Marx erzeugt worden, diese haben angezeigt daß deren bruder Johann Heinrich von Zabern lediger knopffmacher am 21. Junius 1793 alten Kalenders in Amsterdam mit todt abgegangen und deßen dorten hinterlassenen vermögen einige zeit hernach nämlich im Monat aug. 1795 übermacht worden
activ verlassenschafft 3616 livres, kosten 93 livres. verbleibt 3523 livres

Le boutonnier Jean Daniel von Zabern vend la maison 8 000 livres au pelletier Jean Frédéric Theurkauff

1785 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 104-v
H. Johann Daniel von Zabern der seidenknopffmacher
in gegensein H. Johann Friedrich Theurkauff des vöchhändlers
eine behausung, hoff, hoffstatt, gumpbronnen, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an dem Großen gewerbslaub gegen end auf dem Baarfüßerplatz, einseit neben Sr Marcelin Maire dem tabackhändler anderseit neben H. Daniel Mentzer dem vöchhändler hinten auff H. Johann Jost Peters dem caffesieder – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auf Michaelis wegen denen zu dießer behausung gehörigen bögen 5 pf. 15 sch. oder 11 gulden ane allmend zinß – um 15.000 gulden

Fils de pelletier, Jean Frédéric Theurkauff épouse en 1773 Marie Salomé Redslob, fille du passementier Jean Michel Redslob : contrat de mariage, célébration
1773 (8.7.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 49
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehren und vorgeachte Herr Johann Friderich Theurkauff, leediger Föchhändler, weÿland herrn Johann Friderich Theurkauffs geweßenen Föchhändlers und burgers alhier mit auch weÿland Frauen Mariæ Salome gebohrner Bruderin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Redslobin, herrn Johann Michael Redslob, des Paßmentirers Seidenhändlers und burgers alhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Baumin ehelich erzeugte tochter, als Jungfer hochzeiterin am andern theil
so geschehen Straßburg auf Donnerstag den 8. Julii Anno 1773 [unterzeichnet] Johann Friderich Theur Kauff als Hochzeitter, Maria Salome Redslobin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 188)
In dießem 1773. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander hannßer offe,tl. Dom: X & XI. Trinit. proclamation Dienst. d. 24. Aug. morgens nach der Bettags predigt Zur ehe eingesegnet worden Johann Fridrich Theur Kauff der ledige burger und feghändler alhier weÿl. Johann Friderich Theur Kauffs geweß. burgers und feghändlers alhie hinderlaßener ehel. Sohn mit Jungfr. Maria Salome Redslobin H. Johann Michael Redslob burgers Paßmentirers und seidenhädlers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Theur Kauff als brautigam, Maria Salome Redslobin als braut (i 192)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location aux Grandes Arcades. Ceux du mari qui est propriétaire d’une partie de maison Grande rue de la Grange s’élèvent à 447 livres, ceux de la femme à 948 livres
1773 (3.9.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 624) n° 89
Inventarium über des Hoch Ehren Großachtbaren Herrn Johann Friedrich Theur Kauffs, des föchhändlers und der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Mariæ Salome Theur Kauffin gebohrner Redslobin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet anno 1773. – und sich vermög vor mir dem unterschriebenen Notario errichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegenseÿn herrn Johann Michael Redslob des Paßmentirers Siedenhändlers und burgers alhier der Ehefrauen herrn Vaters und erbettenen beÿstands auf Freÿtags den 3. Septembris anno 1773.

Antheil ane einer behaußung (H.) ane der großen Stadelgaß (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der großen gewerbslaub gelegenen nicht hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehehern ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 37, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 500, Sa. Antheil ane einer behausung o, Summa summarum 556 lb – Schulden 200, In Vergleichung 356 lb – Darzugelegt deßen helfte ane denen haussteuren 90 lb, des Eheherrn unverändertes Vermögens mit ausnahm des haußantheils 447 lb
So dann wird auch der Ehefrauen eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 210, Sa. Silbers 37, Sa. goldener Ring und geschmeuids 79, Sa. der baarschafft 531, Summa summarum 858 lb – Darzugelegt die ihro gebührige helfte ane denen haussteuren 90 lb, der Ehefrauen samtlichen in die Ehe gebrachtes Vermögen 948 lb

Marie Salomé Redslob meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La masse propre au veuf s’élève à 649 livres, celle des héritiers à 858 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 426 livres, le passif à 2 277 livres

1783 (3.6.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) n° 123
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen, viel Ehr und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Theurkauffin gebohrner Redslobin, des hoch Ehren und großachtbaren Herrn Johann Friedrich Theurkauff, Föchhändlers und burgers alhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nun seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1783 – nach ihrem den 5. Aprilis dieses lauffenden 1783. Jahrs beschehenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 3. Junii Anno 1783.
Die Verstorbene seel. hab ab intestato Zu Erben Verlaßenwie folgt. 1. Louisam Salomeam, so ohngefehr 8. Jahr alt, 2. Margaretham Fridericam, so gegen 6 Jahr alt, 3. Carolinam, so bald 4 Jahr alt und 4. Carl Friderich, so 18. Wochen alt, Alle Vier der Verstorbenen seel mit Eingangs gemeldtem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehel. erzeugte Kinder und Erben Zu Vier gleichen Antheilen. In deren ahmen Herr Johann Michael Redslob der Paßmentirer, Seidenhändler und burger alhier dero herr Großvater, als derselben geordnet und geschworenen Vogts dem geschäfft in Person abgewartet.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen, nicht in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung ist befunden worden wie folgt.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangnenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarii Illatorum durch mich den unterschriebenen Notarium in anno 1773. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Herrn Wittibers unverändertes Guth. Sa. haußraths 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung 714, Summa summarum 724 lb – Schuld 75, In Vergleichung 649 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Goldener Ring und geschmeids 20, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung 662, Summa summarum 858 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschreiben, Sa. haußraths 94, Sa. Wein und Faß 185, Sa. Werckzeugs und Waaren Zum Kürschner handwerck und beltz handel gehörig 1498, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Goldes und geschmeids 24, Sa. Schulden 459, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 2426 lb – Schulden 2277 lb, Detrahendo 149 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 1656 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 4 400 florins
1783, Livres de la Taille (VII 1180) f° 331-v
(Kürschner F. N° 5663) Weÿl. Fr. Mariä Salome gebohrner Redslobin H. Joh: Friderich Theurkauf, des Föchhändlers und burgers alhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Grauel.
Conclus. fin: Invent: ist fol. 89., 1656 lb 19 ß 6 d davon gehet ab wegen denen darunter begriffenen und nicht genoßenen Activ: Schulden 459 lb 5 ß d vor, bleibt 1197 lb 14 ß 6 d die machen 2400. fl. verstalte 1900. lb also Zu wenig 500. fl.
Wovon Nachtrag 6 Jahr in duplo à 1 lb 10 ß d, 9
und Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3
Ext. kein Stallgelt
Gebott 2 ß 6
Abhandlung, 2 lb 12 ß 6 (Zusammen) 14 lb 15 ß
Das simplex nachgelaßen, 3. Restirt 11 lb 16 ß
dt 4. Augusti 1783.

Jean Frédéric Theurkauff se remarie en 1784 avec Marie Elisabeth Schott, fille de sachetier : contrat de mariage, célébration
1784 (19.5.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 72
(Eheberedung) persönlich erschienen der hoch Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Theurkauff, Föchhändler, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg als bräutigam ane einem,
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Elisabetha Schottin, herrn Wilhelm Heinrich Schott, des Säcklers und burgers alhier, mit Frauen Catharine Salome gebohrner Rempin ehelich erzeugte Tochter als Jungfer hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 19. May Anno 1784. [unterzeichnet] Johann Friderich Theur Kauff als Hochzeiter, Maria Elisabetha Schottin als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173-v, n° 11)
1784, Dienstags den 8. Junÿ Nachmittags um 2 Uhr sind, nach zweÿmal beÿ uns und Zu St. Thomæ geschehene Proclamation ehelich eingesegnet worden H. Johann Friederich Theur Kauff, verwittibter burger und Vöghändler allhier, und Jgfr. Maria Elisabetha Schottin Hrn Wilhelm Heinrich Schott, Säcklers und burgers allhier mit Fr. Catharina Salome gebohrner Rempin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Theur Kauff als Hochzeiter, Maria Elisabetha Schottin als Braut (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison. Les apports du mari s’élèvent à 7 492 livres, ceux de la femme à 627 livres
1784 (25.6.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) n° 129
Inventarium über des Wohl Ehren und Großachtbaren Herrn Johann Friderich Theurkauff, Föchhändlers und der viel Ehr und tugendbegabten Fraun Mariä Elisabethä Theurkauffin gebohrner Schottin, beeder Ehegatten und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – und vermög vor mir Notario den 19.ten Maÿ jüngst passirter Eheberedung §. 3. vor unverändert vorbehalten haben. – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerer gegenseÿn herrn Wilhelm Heinrich Schott des Säcklers und burgers alhier der Ehefrauen eheleiblichen Vaters und erbettenen beÿsitzers auf Freÿtag den 25. Junÿ 1784.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen, nicht hiehero gehörigen behausung ist befunden wordn wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögens. Sa. haußraths 551, Sa. Wein und Faß 661, Sa. Werckzeugs und Waaren Zum Kürschner handwerck und beltz handel gehörig 6348, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 175, Sa. goldenen rings und dergleichen Geschmeids 93, Sa. Schulden 3578, Summa summarum 11.408 lb – Schulden 4000 lb, In Vergleichung 7408 lb. Dazugelegt die helffte ane denen haussteuren 84, des Eheherren sambtliche Nahrung 7492 lb
Endlichen wird auch der Ehefrauen eigenthümlichen Guth beschrieben, Sa. haußraths 141, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 31, Sa. goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 70, Sa. baarschafft 293, Summa summarum 536 lb – dem beÿzurechnen die helfte an denen haussteuren 84 lb lb – der Ehefrauen gesambtes Vermögen 627 lb

Jean Frédéric Theurkauff meurt en 1800 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants mineurs de son deuxième. L’actif de la succession s’élève à 20 104 francs, le passif à 23 969 francs. La maison est estimée à un capital de 12 000 francs

1800 (28 prairial 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 763
Inventarium über weÿl. des b. Johann Friedrich Theurkauff gewesten Vöchhändlers, auf Ansuchen der b. Maria Elisabetha Schott der Wittib beiständlich des b. Johann Daniel Lerse hiesigen Zuckerbecks, ferner der b. Margaretha Friderica Theurkauff des defuncti mit weÿl. der b. Maria Salome Redslob in erster Ehe erzielten großjährigen tochter unter assistentz des b. Johann Michael Redslob Seidenhändlers ihres Großvaters, wie auch des b. Johann Michael Mächling becken als Vogts des verstorbenen mit seiner Wittib erzeugten fünff minderjährigen Kinder Wilhelm Friedrich so 13 Jahr alt, Philipp Heinrich so 11 Jahr alt, Carl so 10 Jahr alt, Sophia so 10 Jahr alt und Daniel Heinrich so dritthalb Jahr alt – (durch) Jacob Finx den Gesellen von Lübeck gebürtig und Maria Elisabetha Prol die dienstmagd von Morschbronn gebürtig gegebene handtreu

in hernach beschriebenen behausung ane der grosen Gewerbslaub N° 31
(f° 14-v) Eigenthum an einer behausung, Eine behausung hoff hoffstatt und Gumpbronnen mit allen rechten und Gerechtigkeiten ane der grosen Gewerbslaub N° 31 einseit neben Marcelin Caire tabackhändler anderseit neben b. Boichat Säckler hinten auff Jost Petters den Caffesieder – davon gibt mann der hiesigen Gemeind 22 fr. ane allmend zinß von zween zu dieser behausung gehörigen bögen, und ist solche behausung ane folgende Personen verlehnt 1. der Eingang im haus an b. Zabern Seidenknopffmacher um 40 fr, einer von den Schwibbögen an b. Kusian Nadler um 50 fr, der andere bogen an boostische wittib um 48 fr, Ein Stub Nebenzimmer im zweÿten Stock den b. Bureau President du Tribunal militaire um 90 fr, deß gleichen im dritten Stock an b. Bouillon chirurgien à l’hopital militaire dahier um 72 fr, So dann der Laden und Wohnung im ersten stock so der verstorbene und deßen wittib innen hatten um 300 fr, summa 600, in capital 12.000 fr. Über sothane behausung ist vorhanden ein Kauffbrieff in der C. C. Stb auffgerichtet vom 28. Februarÿ 1785
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben ohnverändert und theilbaren Vermögens, hausrath 3146 fr, lähren faß 187 fr, waaren auch schiff und geschirr zum Vöchhandel und Knopffmacher handwerck gehörig 3030 fr, silber 648 fr, goldene ringe und Geschmuck 191 fr, behausung 12.000 fr, summa summarum 20.104 fr – Schulden laut Inventarium illatorum vom 25. Junÿ 1784, 1433 lb in francs 1415 fr, summa passiv schulden 23.969 die passiva die activa übersteigen um 3865 fr
Eheberedung (…) den 19. maÿ 1784, J. M. Grauel
Copia des Codicilli, in einer in der freÿburgergaß gelegen der verwittibten bürgerin Maria Salome Hafnerin geb. Kampmann zuständigen mit N° 5 bezeichneten behausung und der darin zwo Stiegen hoch in dem Vordern hauß sich befindlichen von mir Notario bewohnten Schreibstube mit den fenstern in gedachte freÿburgergaß aussehend, den 26 messidor V, Greis Notarius
(Nomination de Tuteur, que son mari étant décédé le 16 du courrant délaissant 5 enfants mineurs)
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 92 du 7 mess. 8

La fille issue du premier mariage vend sa part de maison à sa belle-mère Marie Elisabeth Schott

1800 (15 mess. 8), Strasbourg, Not. Dinckel
Marguerite Frédérique Theurkauff
à Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff
Cession d’un 6° d’une maison aux grandes arcades n° 31 – pour 5188 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 127 du 22 mess. 8

Inventaire après décès du gantier Guillaume Henri Schott, père de la propriétaire, mort chez sa fille

1808 (25.10.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1089, 4585
Inventaire de la succession de Guillaume Henri Schott gantier décédé le 13 juin de l’année courrante – à la requête de 1. Catherine Salomé Remp la veuve, 2. Marie Madeleine Seyder épouse d’Auguste Rentsch tondeur de drap tutrice naturelle et légale des deux enfants mineurs procréés avec Guillaume Henri Schott, tondeur de drap, son premier mari nommés Marie Madeleine Schott 19 ans et Louis Schott 18 ans, 3. Jean Jacques Remp gantier subrogé tuteur, 4. Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff Pelletier, les premiers pour moitié et la veuve Theurkauff pour l’autre moitié
dans une maison en cette ville grandes arcades n° 31 appartenante a la succession du Sr Theurkauff
propres de la veuve, don matutinal 200 fr, remploi 1503 fr, total 1703 fr
propres des héritiers, mobilier 144 fr, remploi 147 fr, total 291 fr, don matutinal 200 fr, reste 91 fr
communauté, meubles 913 fr, argenterie 111 fr, dettes actives 9319 fr, total 10 344 fr, déduire remplois 1651 fr, reste 8693 fr
Contrat de mariage Dinckel le 5 février 1759, Testament Greis le 21 novembre 1788
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 74-v du 27.10.

Frédéric Guillaume Theurkauff devient seul propriétaire de la maison par adjudication devant le tribunal de Strasbourg (acte non transcrit, cité plus bas). Il épouse en 1809 Frédérique Chrétienne Riff, fille d’un enseignant au Gymnase

1809 (4.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 590, 5022
Contrat de mariage – Sr Frédéric Guillaume Theurkauff, marchand pelletier, fils de feu Sr Jean Frédéric Theurkauff, marchand pelletier, avec De Marie Elisabeth Schott
Dle Frédérique Christine Riff fille de M Jean Daniel Riff, ancien Regent au Gymnase avec feue Chrétienne Régine née Reiss
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 43-v du 6.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient alors en partie au mari. Les apports du mari s’élèvent à 4 002 francs, ceux de la femme à 5 916 francs

1810 (20.4.), Strasbourg 3 (33 / 2), Not. Übersaal n° 1178, 5351
Inventaire des apports de Frédéric Guillaume Theurkauff marchand pelletier et de Frédérique Chrétienne Riff, suivant contrat de mariage devant le soussigné en date du 4 septembre dernier, mariés le 7 octobre 1809
le mari, meubles 265 fr, or 125 fr, marchandises 11 303 fr, doit 1287 fr
Part indivise dans une maison. Un 12° pour indivis dans une maison avec cour pompe tous droits appartenances et dépendances sise en cette ville grandes arcades N° 31, d’un côté la maison du Sr Leclerc marchand passementer d’autre celle du Sr Boichat gantier, derrière sur une maison qui fait le coin de la ruelle du temple neuf – grevée d’une rente foncière envers la commune de Strasbourg de 22 francs par an estimée 2000 fr – feu Jean Frédéric Theurkauff marchand pelletier père du mary l’a acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 mai 1785. Fait partie de la communauté avec la veuve pour moitié, un 12° acquis de la veuve Theurkauff, de Marguerite Frédérique Gerhard née Theurkauff fille du premier lit du défunt suivant acte Dinckel du 15 messidor 8
créances, total 3678 fr, présents de noces 324 fr, total 4002 fr
la femme, meubles 1484 fr, or 157 fr, numéraire 3650 fr, total 5591 fr, présents de noces 324 fr, total 5916 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 121-v du 21.4.

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff louent une partie de la maison au pelletier Frédéric Dieuloué Œhmichen et à sa femme Catherine Frédérique Bahn (futurs propriétaires)

1812 (8.10.), Strasbourg 8 (4), Not. Roessel n° 888
Bail de 10 ans à commencer à la St Michel courante – Frédéric Guillaume Theurkauff pelletier et Frédérique Chrétienne Riff
à Frédéric Gottlob Oehmichen pelletier et Catherine Frédérique Bahn
dans la maison des bailleurs sise en cette ville grandes Arcades n° 31 entre la maison Boichat et celle du Sr Leclerc
1. le magasin a côté de la maison Boichat avec le cabinet y attenant,
2. tout le le premier étage consistant en deux chambres donnant sur la rue, une cuisine et un appartement ayant vue sur la cour,
3. trois chambres au quatrième étage dont une donnant sur la rue et deux dont l’entrée est au corridor,
4. une chambre au linge sale dans laquelle se trouve un résevoir de centre,
5. une petite cave fermée de lattes,
6. l’usage de la buanderie concurremment avec les autres habitants de la maison,
7. celui des greniers au 5° et 6° étage à la charge de les vuider quand les autres habitants de la maison veulent y étendre et sécher leur linge
(Charges, clauses et conditions) 4. les bailleurs s’interdisent expressément de vendre ou faire vendre dans le magasin qui se trouve a côté de celui qu’ils viennent de louer aux conjoints Oehmichen des marchandises de pelletterie et autres y relatives telles que bonnets
7. le magasin loué aux conjoints Oehmichen étant l’entrée principale de la maison servira de passage les jours de dimanche et de fetes mais tous les autres jours les personnes venant chez les conjoints Theurkauff ou chez les autres locataires passeront par le magasin à côté de la maison Leclerc. Les habitants de la maison auront cependant la faculté de faire entrer ou sortir par le magasin loué aux conjoints Oehmichen les objets que l’on ne pourrait faire passer par l’autre magasin – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 159 du 9.10.

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff exposent la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente

1814 (9.9.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1993
Cahier des charges – Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier, propriétaire de la maison sous les grandes arcades n° 31 (enreg. f° 99 du 10 septembre) [maison non décrite]
le 22 septembre n° 2016. Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier et Frédérique Chrétienne Riff
la maison avec tous droits, appartenances et dépendances sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31, d’un côté feu Charles Leclaire fabricant de galons, d’autre celle du Sr Boichat gantier, derrière propriété du Sr Daicker militaire – appartient au Sr Theurkauff et son épouse pour un 6° avenu au mari dans la succession de son père Jean Frédéric Theurkauff pelletier, cinq 6° adjugés à la barre du tribunal civil et déclaration de command le 10 septembre 1812, appartenant à Marie Elisabeth Schott veuve du défunt, cessionnaire de Marguerite Frédérique Theurkauff épouse de Jean Gerhard boucher, par acte reçu Dinckel le 15 messisor 8, Philippe Henri Theurkauff, Charles Louis Theurkauff, Sophie Theurkauff et Daniel Henri Theurkauff enfants de Jean Frédéric Theurkauff qui a acquis cette maison de Jean Daniel de Zabern boutonnier par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 février 1785, appartenait audit Zabern pour avoir été vendu par M Graffenauer syndic des créanciers des veuve et héritiers Bozon à lad. Chambre le 5 octobre 1771, Jean Daniel Bozon acquis par acte passé à lad. Chambre le 13 janvier 1707 – mise 45 000 francs
aucune mise, adjudication le 3 octobre prochain (enreg. F° 128 du 23.9.)

Frédéric Guillaume Theurkauff et Frédérique Chrétienne Riff vendent la maison à Marguerite Madeleine Jost veuve du graissier Jean Daniel Koch

1814 (13.10.), Strasbourg 8 (10), Not. Roessel n° 2074
Frédéric Guillaume Theurkauff ci devant pelletier et Frédérique Chrétiennne Riff
à Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch graissier
la maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31, d’un côté celle de feu Charles Leclaire fabricant de galons, d’autre le Sr Boichat gantier, derrière la propriété du Sr Daicker militaire – un sixième avenu au Sr Theurkauff de la succession de son père Jean Frédéric Theurkauff pelletier, suivant inventaire dressé par Me Dinckel le 28 prairial VIII, cinq 6° acquis à la barre du Tribunal Civil par devant M Baehr juge et déclaration de command du 10 septembre 1812 – ils appartenaient à portions égales à Marie Elisabeth Schott veuve de Jean Frédéric Theurkauff comme cessionnaire de Marguerite Frédérique Theurkauff épouse de Jean Gerhard boucher par cession reçue Dinckel le 22 messidor, Philippe Henri Theurkauff, Charles Louis Theurkauff, Sophie Theurkauff & Daniel Henri Theurkauff lesquels 4& derniers & la De Gerhard sont enfants de feu le Sr Theurkauff – Jean Frédéric Theurkauff a acquis ledit immeuble de Jean Daniel de Zabern, boutonnier en soie, par acte passé à la Chambre des contrats le 28 février 1785, au Sr de Zabern par Jean Philippe Graffenauer avocat en qualité de sydic de la masse de la veuve & des fils de Jean Jacques Bozon suivant acte passé à la Chambre des contrats le 5 octobre 1771, Jean Daniel Bozon l’a acquis le 13 janvier 1707 – grevée d’une rente foncière annuelle de 22 francs envers la ville de Strasbourg à raison de deux arcades qui la dévancent & qui donnent sur la rue 48.000 francs
enreg. f° 2 du 20.10.

Marguerite Madeleine Jost loue une partie de la maison au chapelier Jean Jacques Lauth. D’autres actes sont joints, les baux passés en 1812 au marchand épinglier Jean Frédéric Neustœckel et à Joséphine Koch

1814 (20.10.), Strasbourg 12 (57), Not. Wengler n° 8493
Bail de 12 années consécutives qui commencent à Noel 25 décembre prochain – Marguerite Madeleine née Jost demeurant Marché neuf n° 6 veuve de Jean Daniel Koch l’ainé, marchand graissier
à Jean Jacques Lauth marchand chapelier – caution de Daniel Lauth brasseur au fauxbourg blanc
les localités ci après désignées qui se trouvent dans la maison sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31 entre les Sr Leclerc et Boichat dont la De bailleresse vient de faire acquisition du Sr Theurkauff
1. la boutique au rez de chaussée sauf le libre passage aux personnes qui y auront droit avec un petit cabinet y attenant, deux comptoirs en bois de sapin avec tiroirs et un rayon en sapin crups* avec tiroirs dans la boutique et un fourneau rond en fonte avec tuyaux et pierre dans ledit cabinet plus deux petits emplacements sous l’escalier, un bucher, une petite cave sous ledit escalier, un bucher, une petite cave sous ledit escalier et la jouissance commune de la buanderie
2. un logement au second étage tant du bâtiment de devant que de derrière composé de deux chambres et d’une alcove sur le devant ou se trouvent deux trumeaux en cadres dorés et un fourneau en fayence avec un dessus en marbre tuyaux et pierre et un grand poele avec un fourneau en fayence tuyaux et pierre, une chambre avec cuisine le tout sur le derrière
Et une chambre pour le linge salle au quatrième étage
# 3. un poele avec un fourneau carré en fonte tuyaux et pierre entre le premier et le second étage sur le derrière – moyennant un loyer annuel de 1644 francs
(Joints) bail Roessel du 8 octobre 1812 et
Acte s.s.p. (sans enregistrement) du 25 septembre 1812 – Frédéric Theurkauff marchand pelletier et propriétaire sous les grandes arcades n° 31
à Jean Frédéric Neustoeckel marchand épinglier, bail pour 6 années consécutives à commencer le 29 du présent mois de septembre
une boutique avec ses dépendances à gauche sous la grande arcade du devant de la maison plus un logement au troisième étage de ladite maison consistant en deux chambres donnant sur la rue, une cuisine donnant sur la cour et deux chambres entre la première chambre du devant et la cuisine donnant dans le corridor, une cave séparée et une place pour le bois de chauffage ainsi que la libre jouissance des droits locatifs, pour 500 francs
Acte s.s.p. (sans enregistrement) du 29 septembre 1812 – Frédéric Theurkauff marchand pelletier et propriétaire sous les grandes arcades n° 31
à Joséphine Koch fille majeure du Sr Joseph Koch tailleur d’habits, bail à commencer de ce jour et à finir le 29 septembre 1818 une boutique avec ses dépendances sous la grand arcade de devant la maison du Sr bailleur à droite en entrant par ladite arcade et à gauche en entrant par la rue, moyennant un loyer annuel de 192 francs
enreg. f° 11 du 2.10.

Le locataire ci-dessus Jean Jacques Lauth, veuf de Marguerite Dorothée Striebeck, se remarie avec Sophie Franck

1815 (8.4.), Strasbourg 12 (60), Not. Wengler n° 8990
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Lauth, marchand chapelier sous les grandes arcades n° 31, veuf avec 1 enfant de Marguerite Dorothée Striebeck
Sophie Franck native de Barr demeurant à Strasbourg fille majeure de Samuel Franck, chamoisseur domicilié actuellement à Arau en Suisse, et de défunte Anne Marie Lang
enreg. f° 163 du 11.4.

Marie Madeleine Jost passe un nouveau bail au profit de Frédéric Dieuloué Œhmichen

1818 (25.6.), Strasbourg 8 (23), Not. Roessel n° 5640
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Marie Madeleine Jost veuve de Daniel Koch, marchand graissier
à Frédéric Théophile Oehmichen, marchand pelletier
la maison à elle appartenante sise en cette ville sous les grandes arcades n° 31 avec toutes ses dépendances, moyennant un loyer annuel de 2900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 100 du 26.6.

Marie Madeleine Jost se remarie avec le chef de bataillon Charles Pecoult et apporte en mariage plusieurs immeubles dont la maison aux Grandes Arcades

1820 (17.3.), Strasbourg 1 (35), Me Rencker n° 933
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite natif de Bellay (Ain) veuf de Claudine Minangoy avec laquelle il a procréé un enfant nommé Françoise
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch l’aîné, marchand graissier avec lequel elle a procréé six enfants
apports de la future épouse b) les immeubles ci après désignés acquis pendant son veuvage savoir, une maison, cour, jardin, magasin et dépendances située à Strasbourg impasse dite de St Thomas n° 24 entre le Sr Nager et le Sr Baumert
une maison, cour et dépendances Vieux Marché aux Vins n° 81 entre M. Guntz et le faux Rempart
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 18 entre les héritiers Koch et M. Hoff
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 7 des deux côtés héritiers Koch
maison, cour et dépendances sous les Grandes arcades n° 31 entre la veuve Leclerc et le Sr Knoerr
maison sous les Grandes arcades n° 43 entre M. Lieby et M. Kolb
une maison et dépendances rue des Aveugles n° 14 entre Sr Cormier et un farinier
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 f° 146 du 20.3.

Marguerite Madeleine Jost vend la maison 33 600 francs au marchand pelletier Frédéric Dieuloué Œhmichen

1820 (23.11.), Strasbourg 10 (67), Me Zimmer n° 5459
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch graissier actuellement épouse de Charles Pecoult, officier retiré
à Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier
une maison avec cour pompe droits appartenances et dépendances sise en cette ville sous les grandes Arcades n° 31, d’un côté la maison de Mde Leclerc, d’autre celle du Sr Knoerr ci devant Boichat derrière le Sr Daicker militaire – grevée d’une rente foncière de 22 fr an au profit de la ville de Strasbourg, acquis pendant le veuvage de Frédéric Guillaume Theurkauff pelletier et Frédérique Chrétienne Riff par acte reçu Me Roessel le 18 octobre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 77 n° 54, les conjoints Theurkauff sont devenus seuls propriétaires par jugement d’adjudication au Tribunal de première instance le 10 septembre 1812 et déclaration de command même jour. Remis Contrat de vente Chambre des Contrats du 5 octobre 1771 – moyennant 33.600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 22 du 24.11.

Originaire de Mügeln en Saxe, le marchand fourreur Frédéric Dieuloué Œhmichen épouse en 1808 Catherine Frédérique Bahn, fille d’horloger
1808 (27.2.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 391, 3502
(Contrat de mariage) Sr Frédéric Gottlob Oehmichen marchand fourreur demeurant à Strasbourg, né à Mügeln Chapitre de Würzen Royaume de Saxe en l’année 1770, fils de feu Sr Jean Gottlob Oehmichen, pelletier, et De Jeanne Christianne Klug
Dlle Catherine Frédérique Bahn fille majeure née à Strasbourg le 23 octobre 1778 de feu Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel, assistée de Me Louis Martin Leysz son beau frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 198 du 29.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1808 (23.8.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 380, 3691
Inventaire des apports de Frédéric Gottlob Ferdinand Oehmichen, marchand fourreur, et Catherine Frédérique Bahn assitée de son beau frère Louis Martin Leysz son marchand jouailler – Contrat de mariage passé le 27 février 1808
la mari, mobilier 522 fr, marchandises 6655 fr, argenterie 116 fr, numéraire 1800 fr, total 9093 fr, présents de noces 200 fr, total 9293 fr
le femme, meubles 968 fr, argenterie 138 fr, numéraire 2000 fr, Avis relatif au bien paternel de la De, feu Jean Daniel Bahn horloger 17 pluviose 12, 643 fr, total des apports 3106 fr, présents de noces 200 fr, total 3306 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 82 du 27.8.

Catherine Frédérique Bahn meurt en 1820 en délaissant cinq enfants
1820 (30.8.), Strasbourg 10 (25), Me Zimmer n° 680 (8892)
Inventaire de la succession de Catherine Frédérique Bahn femme de Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier, décédée le 10 mars dernier – à la requête du veuf et de Philippe Jacques Hartschmidt propriétaire ci devant négociant tuteur subrogé
Ladite défunte a délaissé pour ses seuls enfants uniques héritiers 1. Sophie Frédérique née le 10 mars 1809, 2. Wilhelmine née le 4 avril 1811, 3. Caroline née le 24 mai 1812, 4. Charles Frédéric né le 12 août 1814, 5. Louis Auguste né le 12 novembre 1816, 5. Emilie né le 7 décembre 1818

Contrat de mariage reçu Zimmer le 27 février 1808
propre garde robe 262 fr, remploi 10.430 fr, ensemble 19.660 fr
Immeuble. Portion indivise dans une maison à Strasbourg. Premièrement le tiers par indivis dans une maison et dépendances sise à Strasbourg Marché aux Poissons n° 112 entre la veuve Staudt remariée Frantz et la rue des trippes, derrière veuve Frantz, grevée d’une rente foncière et laudémiale de 18 fr au profit de la ville – présentement louée à Jean Daniel Baer horloger par bail expiré 2 avril dernier reçu Me Zimmer le 23 mai 1814 pour 960 fr, dont à déduire 5 francs de charges et contributions 756 fr, le tiers 256 fr, estimée 5120 fr – ledit immeuble est échu de la succession de Jean Daniel Bahn, horloger, et de Marguerite Elisabeth Friedel ses père et mère suivant liquidation reçue Me Zimmer le 29 août 1815, acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 novembre 1773
la moitié de 20 ares de prés à Mutzenhausen 300 fr, 1 ha à Minversheim 3548 fr, ensemble 9230 fr
remploi du veuf 9293 fr selon l’inventaire des apports du 27 août 1808
communauté mobilier 1551 fr, tonneaux 65 fr, marchandises outils de marchand pelletier 18 807 fr, argenterie 594 fr, numéraire 2000 fr, créances 2085 fr, ensemble 25 102 fr, créances douteuses 4385 fr, passif 20.224 fr, déduction faite 4878 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 f° 8-v du 31.8.

Frédéric Dieuloué Œhmichen se remarie en 1821 avec Catherine Barbe Kramer, fille de marchand pelletier
Mariage, Strasbourg (n° 71)
Acte de mariage le 3 mars 1821. Frédéric Gottlob Oehmichen, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 avril 1770 à Mügeln roïaume de Saxe, domicilié à Strasbourg, Marchand pelletier, veuf de Catherine Frédérique Bahn décédée en cette ville le 10 mars de l’année dernière, fils de feu Jean Gottlob Oehmichen, marchand pelletier à Mügeln, et de feue Jeanne Chrétienne Klug
Catherine Barbe Kramer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Floréal an V à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Henri Kraemer, marchand pelletier, ci devant domicilié en cette ville, et de feue Marie Barbe Sollinger, décédée en cette ville le 8 juin 1817. Ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père faute de connoître le lieu de son dernier domicile (signé) Friderich Gottlob Öhmichen, Katharina Barbara Kramer (i 2)

Issue du premier lit, Sophie Frédérique Œhmichen épouse en 1831 le capitaine Jean Joseph Désiré Desmazières
1831 (16.6.), Strasbourg 10 (84), Me Zimmer n° 1027
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine en second au 7° régiment d’artillerie, Chevalier l’ordre de St Ferdinand d’Espagne domicilié à Paris en garnison à Strasbourg, fils de feu Charles Etienne Desmazières, sous chef au ministère de l’intérieur, et de feu Marie Rosalie née Vanholsaetz à Paris né audit lieu le 22 juillet 1800 (3 thermidor 8)
Sophie Frédérique Oehmichen fille née le 10 mars 1809 de Frédéric Dieuloué Oehmichen, marchand pelletier, et de feu Catherine Frédérique née Bahn
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 f° 98 du 16.6.

Pelletier à Metz, Charles Frédéric Œhmichen épouse en 1840 Caroline Adélaïde Büchel, fille de miroitier
1840 (28.2.), Strasbourg 8 (anc. cote 69), Me Zeyssolff n° 253
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Charles Frédéric Oehmichen, pelletier à Metz, fils de Frédéric Oehmichen, pelletier, et de feue Catherine Frédérique Bahn
Caroline Adélaïde Büchel fille de Jean Jacques Büchel, miroitier, et de Marguerite Frédérique Laemmermann
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 30 du 2.3.

Frédéric Dieuloué Œhmichen meurt en 1841 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et un fils du deuxième.

1841 (11.8.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4015
Inventaire de la succession de M Frédéric Dieuloué Oemichen, en son vivant marchand pelletier à Strasbourg où il est décédé le premier août 1841
L’an 1841, le mercredi 11 août à deux heures de relevée, en la maison sise à Strasbourg grandes arcades N° 31. A la requête de 1) De Catherine Barbe Kramer, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Frédéric Dieuloué Oemichen, en son vivant marchand pelletier, agissant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entre lesdits époux Oemichen à dater du jour de leur mariage (…) Et encore au nom & comme tutrice légale de Charles Auguste Oemichen né le 24 avril 1826 son fils mineur issu de son mariage avec le défunt Sr Oemichen
2) M. Emile Oemichen, pelletier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom qu’au nom & comme subrogé tuteur dudit mineur Charles Eugène Oemichen, nommé par délibération du conseil de famille (…)
3) Mlle Caroline Oemichen, fille majeure demeurante à Strasbourg
4) M. Jean Remacle Martin, contrôleur des contributions directes demeurant à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire général & spécial à l’effet des présentes 1. de Mme Sophie Frédérique Oemichen épouse de Mr Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine d’artillerie employé au ministère de la guerre avec lequel elle demeure à Passy près Paris grand rue n° 50 (…), 2. de M. Louis Auguste Oemichen, lieutenant d’état major demeurant commune de Charenton au camp établi près cette commune (…)
5) M. Jean Jacques Büchel, marchand de glaces demeurant à Strasbourg agissant au nom & comme mandataire de général & spécial à l’effetd es présentes de M. Charles Frédéric Oemichen, marchand pelletier demeurant à Metz rue Fournirue n° 23. (…) Ces cinq derniers & ledit mineur Oemichen habiles à se dire seuls et uniques héritiers dudit Sr Frédéric Dieuloué Oemichen

Solde de l’héritage maternel mobilier dû aux enfants du premier lit
Parts indivises d’immeubles recueillis par le défunt dans la succession de sa fille Mlle Wilhelmine Oemichen. Un 72° indivis d’une maison sise à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 112 louée entièrement à Mr Roederer officier retraité pour un loyer annuel de 750 francs représent un capital de 15.000 francs dont le 72° fait 208 francs
Maison à Strasbourg, propre au défunt. Une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg, grandes arcades n° 31, des deux côtés Mr Fischer négociant donnant par derrière sur propriété de M. Gaudiche. Cet immeuble est grevé d’une rente foncière de 22 francs par an au profit de la Ville de Strasbourg. Il a été acquis âr le défunt après le décès de sa première femme & avant son seond mariage, de De Marguerite Madeleine Jost veuve du Sr Jean Daniel Koch vivant graissier à Strasbourg alors épouse du Sr Charles Pecout, officier retiré, suivant contrat de vente passé devant ledit notaire Zimmer père le 23 novembre 1823 transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois volume 135 n° 39. Ce contrat porte l’établissement de la propriété antérieure dudit immeuble.
Ledit immeuble est en partie occupé par la famille Oemichen & les parties en évaluent le revenu annuel à 1400 francs, représentant en capital 34.000 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 15 – le 11 août. Mobilier de la communauté 2382
acp 291 (3 Q 30 006) f° 69 – le 14 septembre. Meubles et effets mobiliers de la communauté 33.706
acp 292 (3 Q 30 007) f° 18 – le novembre. Biens de la communauté y compris ceux des précédentes vacations 64.639. Passif de la communauté 30.779
Masse propre au défunt. Sa part dans l’actif de la communauté 16.900, sa garde robe 333, sa part indivise d’immeubles recueillis dans la succession de sa fille Melle Wilhelmine Oehmichen 432
Maison à Strasbourg propre au défunt, en capital 34.000
Rapports dus par les héritiers 4760. Total de la masse propre 56.436. Passif 39.415
Description des Titres et papiers

Liquidation lors de laquelle la maison reste indivise entre les parties
1842 (21.3.), Me Zimmer
Liquidation entre Catherine Barbe Kramer, veuve de M Frédéric Dieuloué Oemichen, vivant marchand pelletier à Strasbourg, agissant en son nom que comme tutrice légale de Charles Eugène Oemichen son fils mineur issu de son mariage avec le défunt Oemichen
Emile Oemichen, marchand pelletier à Strasbourg, Charles Frédéric Oehmichen, marchand pelletier à Metz, Caroline Oehmichen majeure à Strasbourg, Sophie Frédérique Oehmichen épouse de Jean Joseph Désiré Desmazières, capitaine d’artillerie à Paris, Louis Auguste Oehmichen, lieutenant d’état major à Paris, ces cinq derniers issus du premier mariage du défunt Oehmichen avec feue Catherine Frédérique Bahn et tous six héritiers chacun pour un 6° du même
Des successions de ladite Catherine Frédérique Bahn mère des enfants du premier lit et de celle dudit Frédéric Dieuloué Oehmichen et de elle de Wilhelmine Oehmichen décédée le 3 septembre 1839 laissant pour héritiers à réserve son père pour un quart et sa sœur Caroline Oehmichen légataire universelle pour le surplus en vertu de son testament olographe déposé en l’étude de M° Zimmer le 18 septembre 1839.
La masse de la communauté est de 65.913,le passif de 31.808, acif net 34.111
dont moitié revenant à la veuve est de 17.055
Masse propre aux héritiers, moitié de l’actif ci-dessus 17.055, garde robe 401, rapport et autres valeurs 5531, total 23.018, Passif 15.681, reste 7337
(…) Les parties restent dans l’indivision à l’égard de la maison rue des Grandes arcades N° 31, laquelle ne pourra être vendue qu’à la majorité du mineur et jusques là Mme veuve Oehmichen et Emile Oehmichen géreront ledit immeuble, en percevront les loyers
acp 296 (3 Q 30 011) f° 39-v du 23.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces du baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt et en secondes noces du notaire François Joseph Risacher

1861 (30.11.), Strasbourg 3 (103), Not. Weiss (Emile) n° 76
Inventaire de la succession de Dame Françoise Constance Louise de Seroka, veuve en premières noces de M. le baron Goswin Adam Antoine de Schweickhardt, Major, chevalier de la Légion d’Honneur et en secondes noces de M. François Joseph Risacher, ancien notaire, demeurant à Strasbourg, où elle est décédée le 25 novembre 1861, rue des Grandes Arcades N° 41.
L’an 1861, le 30 novembre à Strasbourg au domicile mortuaire à neuf heures du matin, à la requête de M. Louis Jacques Clément Sorg, receveur des contributions indirectes demeurant à Hochfelden, agissant ès présentes en qualité de tuteur datif de 1. Madlle Marie Amélie Joséphine Augustine Risacher, née le 31 décembre 1841, 2. M. Marie Joseph Albert Risacher, caporal fourrier au 62° régiment de ligne en garnison à Paris, né le 6 octobre 1843, 3. & M. Jules Alphonse Joseph Risacher, né le 7 novembre 1745, domiciliés tous trois à Strasbourg (…), les mineurs Risacher enfants issus du mariage de feus M. François Joseph Risacher et de la dame sa veuve née de Séroka, de laquelle dernière ils sont habiles à se dire et porter uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire pour un tiers chacun.
En présence de M. Jules Joseph Charles de Rey de Baron, receveur des contributions indirectes demeurant à Illkirch, subrogé tuteur desdits mineurs Risacher
acp 504 (3 Q 30 219) f° 75 du 2.12. (succession déclarée ne 27 Xbre 1861)
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 3059, argenterie 247, arrérages de rentes 4 ½ mémoire, argent 70

Inventaire dressé après la mort de Charles Eugène Œhmichen, issu du deuxième mariage
1867 (25.3.), Me Charles Victor Holtzapffel
Inventaire de la succession délaissée par Charles Eugène Oehmichen, lieutenant de viasseau, décédé au fort de France (Martinique) le 7 mars 1866, à la requête 1) Emile Oehmichen publicitaire à Strasbourg, agissant en son nom personne et comme mandataire de 1) Charles Frédéric Oehmichen, garde des douanes au chemin de fer de l’Est, 2) Ernest Desmazières, capitaine au 16° d’artillerie à Toulouse, 3) Adrien Desmazières, employé au télégraphe à Paris, 4) Emilie Desmazières épouse de Paul Madeleine Quillain receveur des postes à Paris, 5) Léonie Desmazières, célibataire à Paris, 4) Caroline Oehmichen directrice de l’Ecole normale à Strasbourg
mobilier 367, argent 357, arrérages de traitement 426
11/60 d’une maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades n° 41
rue des Grandes arcades n° 41
acp 561 (3 Q 30 276) f° 92 du 26.3. (succession déclarée le 11 juin 1867, 27 mars 1867)

Les héritiers vendent par licitation la maison à leur frère pelletier Emile Œhmichen

1867 (25.3.), Me Charles Victor Holtzapffel
Licitation – à la requête de 1) Emile Oehmichen publicitaire à Strasbourg, agissant en son nom personne et comme mandataire de 1) Charles Frédéric Oehmichen, garde des douanes au chemin de fer de l’Est, 2) Ernest Desmazières, capitaine au 16° d’artillerie à Toulouse, 3) Adrien Desmazières, employé au télégraphe à Paris, 4) Emilie Desmazières épouse de Paul Madeleine Quillain receveur des postes à Paris, 5) Léonie Desmazières, célibataire à Paris, 4) Caroline Oehmichen directetrice de l’Ecole normale à Strasbourg
à Emile Oehmichen, marchand pelletier à Strasbourg
les trois quarts par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades n° 41 – moyennant 40.500
de laquelle somme l’acquéreur est délégué de payer 1) à Guillaume Auguste Gerhardt boucher et cohéritiers à Strasbourg la sommme de 2339 suivant titre nouvel reçu Zeyssolff le 18 décembre 1857, 2) 4500 francs à Jean Charles Gerhardt médecin et Henri Adolphe Gerhardt négociant les deux à Strasbourg suivant obligation reçue Zimmer le 11 janvier 1822, 3) la somme de 7000 francs à Jean Michel Rothenbach ancien brasseur à Strasbourg suivant acte reçu Zimmer le 15 juillet 1848
et à charge de payer les ¾ d’une rente annuelle et perpétuelle de 221 für 78 centines dus à la Ville de Strasbourg – Origine, héritage du père, frères et sœurs

Emile Œhmichen épouse en 1851 Marguerite Faure
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 23° jour du mois de juillet 1851. Acte de mariage d’Emile Oehmichen, majeur, né en légitime mariage le 7 décembre 1818 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg pelletier, fils de feu Frédéric Gottlob Oehmichen, pelletier décédé en cette ville le 1 août 1841 et de feue Catherine Frédérique Bahn décédée en cette ville le 10 mars 1820
et Marguerite Faure, majeure née en légitime mariage le 16 février 1816 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de Jean Vital Faure, fabricant de parapluies et de Salomé Otto conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants – il n’y a pas et de contrat de mariage
Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Edouard Emile Faure né d’eux en cette ville le 10 novembre 1845 (signé)Emile Oehmichen, Marguerite Faure (i 20)

Extrait du registre de population
600 MW 199 (1846 sqq), Grandes Arcades n° 31,
(f° 3) Oehmichen, Emile, 1818 Strasbourg – Prop. et pelletier – voyez d’autre part
id. née Kraemer, Catherine Barbe, 1797 Strasbourg – décédée 15 août 1853
id. Caroline Marguerite 27. J.er 1852 Strasbourg
Willig, Nicolas, 1828 Strasbourg, apprenti pelletier – 11 8b 1847 rtue de la Rappe N° 17
Hertenbein, Françoise, 1819 Molsheim, Servante
(f° 4) Oehmichen, Emile, 1818 Strasbourg – Cert. Pamp. pr Lipzig le 22 avril 1854, id. pour l’Etranger le 28 mars 1856
id. née Faure, Marguerite, 1816 Strasbourg – entrée 23. juillet 1851
id. Faure, Edmond Emile, 1845 Strasbourg, légitimé, enf.

Natif de Birnbaum dans le district de Posnan (aujourd’hui Miedzychód en Pologne), Moïse Knopf, ensuite Maurice Knopf, épouse Rose Marx de Blieskastel. Il sera le maître d’ouvrage des magasins Knopf à Strasbourg

Naissance, Strasbourg (n° 2725) Strassburg am 15. September 1885. Vor dem unterzeichneten Standesbeamte erschien heute der Kaufmann Moses Knopf, wohnhaft zu Straßburg Meisengasse 14, israelitischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Gattin Rosa Marx, israelitischer Religion, wohnhaft bei ihm in seiner Wohnung am 15. September 1885 vormittag um 4 und ein viertel Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornahmen Alice erhalten habe.
Naissance, Strasbourg (n° 3304) Strassburg am 15. November 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamte erschien heute der Kaufmann Moritz Knopf, wohnhaft zu Straßburg Meisengasse 14, israelitischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Rosa Marx, israelitischer Religion, wohnhaft bei ihm in seiner Wohnung am 14. November 1886 vormittag um 7 Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornahmen Flora erhalten habe. (i 66)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.