30, rue de la Soupe-à-l’Eau


Rue de la Soupe-à-l’Eau n° 30 – II 248 (Blondel), N 388 – Nouveaux bâtiments, section 80 parcelle 141 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Adam Karch, 1786, démolie vers 1840
Le sol du 30, rue de la Soupe-à-l’Eau correspond approximativement à l’actuel 26, rue du Fossé-des-Treize
Bâtiments n° 20 à 28, maître d’ouvrage, Habitations populaires (1894) – Architectes, Jules Berninger et Gustave Krafft


Le n° 26 est le bâtiment blanc, suivi du n° 28 (septembre 2015)

Georges von Marlen passe en 1630 un marché de 140 livres avec les frères Louis et Léonard Metzger, marchands de bois, pour construire au Roseneck une nouvelle maison en galandure à deux niveaux de 46 pieds de long sur 12 de large, comprenant au rez-de-chaussée un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, à l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, puis un grenier couvert de tuiles creuses. Les entrepreneurs deviennent propriétaires de la maison que l’héritière leur cède en paiement. Léonard Metzger propose en 1640 des mesures pour éviter que les maisons adossées au rempart ne soient endommagées par fortes pluies. Les deux moitiés indivises de la maison à demi-toit sont réunies en 1693 par le barbier Jean Adam Knaus qui cède le tout à la Ville en 1705.
Le compagnon maçon Adam Karch devient en 1782 locataire de la maison qu’il achète pour 200 florins en 1786 à l’époque où le voisin a l’intention de reconstruire la sienne. Le nouveau propriétaire est autorisé la même année à construire une nouvelle façade. Les préposés du Vingtième visitent en 1787 la maison à rez-de-chaussée et deux étages qu’a fait reconstruire Adam Karch et l’estiment à un revenu de 30 florins, soit une valeur de 600 florins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b), la seule de l’alignement à avoir deux étages : deux portes suivies de deux fenêtres, trois fenêtres à chacun des deux étages, comme le signale la vente passée en 1812. Le Domaine de l’Etat acquiert la maison qui porte le n° 30 comme les autres du même côté de la rue en 1840 pour réunir le terrain à la caserne de la Finkmatt.


Elévations des n° 20 (E, à droite) à 28 (I, à gauche) lors de la construction en 1894
Plan de situation – Plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

Après que la caserne de la Finckmatt est supprimée, la société des Habitations populaires (Volkswohnungen) acquiert plusieurs terrains qui correspondent aux numéros 20 à 28 de la rue du Fossé des Treize. Les architectes Jules Berninger et Gustave Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Jules Berninger ajoute en 1923 un quatrième étage pour le compte du même propriétaire.

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), par attribution (att) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges von Marlen. journalier, et (1627) Barbe Grien – luthériens
1635 att Léonard Metzger, marchand de bois, et (1634) Marthe Fettich, veuve de Frédéric Schütterlin
Jean Louis Metzger, marchand de bois, et (1610) Susanne Scheid – luthériens
h Marie Dorothée Metzger et Jean Werbeck, barbier
Susanne Metzger et (1685) André Brackenhoffer – luthériens
1693 h Jean Georges Knaus, barbier, et (1685) Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Werbeck, barbier – catholique et luthérienne convertie
1705 v Ville de Strasbourg
1786 v Adam Karch, garçon maçon, et (1769) Elisabeth Iger – catholiques
1795 v Georges Walter, fabricant d’amadou, (1785) Anne Marie Schlagdenhauffen puis (1794) Marie Elisabeth Pauli – luthériens
1806 adj Œuvre Notre Dame
1808 v Christophe Louis Daudet, receveur, célibataire († 1815)
1812 v Marie Madeleine Hürstel épouse (1792) de Joseph Lancel, faiseur de chaises
1819* h Marie Madeleine Lancel épouse (1819) de Joseph (Casimir) Wetzel, maçon, puis (1842) de Joseph Stupffler, journalier
1840 v Domaine de l’Etat

26, rue du Fossé-des-Treize

1894* v Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée

(1765, Liste Blondel) II 248, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la Ville, 2 toises, 3 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 388, Wetzel, Martin Joseph – maison, sol – 0,44 are (puis) Etat

Locations

1772, Adam Karch, ensuite propriétaire
1779, François Utt, contremaître au chantier des Maçons

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 198-v
La maison au Fossé des Treize est inscrite pour un loyer communal d’une livre au nom de Jean Georges et Léonard Metzger puis de Jean Georges Metzger et Jean Wehrbeck

Hanß Görg undt lienhardt Metzger, Sollen gemeiner Statt vom Holtzplatz im Kageneckerbruch, Jahrs Johis. Baptistæ, 6 lb d
Alt. d. f. 224
(…) Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzg. NB
Idem Vom Hauß ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Bartholomæi 1 lb d
Man. fol. 85

Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzger NB
Idem bodenzinß von häußern ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Math: Apostol. 1 lb d
Man. fol. 104
Nota Hanß Görg Metzger Soll pro Ao. 1651 et 1653 daß halbe Zahlen H. Lienhard Metzger Zahlt p. Pfenningth. den 9. May 1653 seinen halben theil p. Ais. 1649. 1650. 1651. 1652
1653 wegen hanß Görg Metzgers empfangen
1656 von hanß Görg Metzgern empf.
1656 von H. hanß Heinrich Metzgern empf.
1658 weg. hanß Görg Metzgers von vier posten biß 57 empf.
1659 von H. hanß Heinrich Metzgern empfangen
1658 weg. Johann Wehrbeck von den 3 letzten posten für 57. et 58 d. thuen empf.
(…), 1670

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 335
Report du loyer dû par Jean Werbeck dans le registre suivant

Maria Dorothea Metzgerin, Johann Georg Knaußen geschiedene haußfr. Soll beneben hern Hannß Georg Metzgern vom Hauß am alten dreÿzehen graben vf Bartholomæi ane 1 lb d die helffte, 1 lb 10 ß
Ferners beneben jhme herrn Metzgeren von häußern vf ermeltem dreÿzehen Graben vf Matthiæ ane 1 lb 10 ß die helffte 15 ß
Ext. 1701. vide pag: 337
Jetzt Peter Urbanus Ronder 1 lb, frau Maria Dorothea Werckmeisterin geb. Wehrbeckin 15 ß
(Quittungen 1701-1741) 1733 Ronder, Werckmeisterin
Neuzb fol 92-b und 104-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 336
Nouvelle page du même registre au nom de Jean Georges Knaus. Une fois qu’il a vendu la maison à la Ville, les locataires figurent dans le registre

Johann Georg Knauß, Soll vom Hauß am alten XIII.r Graben daran fol: pced. Seine geschiedene hfr. die helffte hat, jahrs vf Bartholomæi, 10 ß (s. fol: 335)
Ferner von einem platz darneben zu einem Gärtlein vff Bartholomæi und A° 1694. i.mo, 1 lb 10 ß
Weiter von einem platz grund in dem Alten XIII. graben den Er zu einem garthen gemacht, vf Bartholomæi, und A° 1695. i.mo l. Prot: de a° 1694. pag: 70, 3 lb
Ferner von der pag. pced: stehenden behauß. daran Seine geschiedene hfr. die helffte hat, so Er wie fol: 390 zuseh. von Johann Georg Nageln erkaufft, auf Matthiæ, 15 ß

1701 zalt Anna Maria Müllerin à conto – Zahlt Mechtilda Sÿfertin à conto
1702 Zahlt Friderich Rittel à conto – Zahlt Anna Maria Kiehlinn à conto – Zahlt deß. hfr.
1703 Zahlt h. Peter Müller à conto – Zahlt Knauß p.a. M. Kiehlin à conto
1704 Zalt Knauß p. h. Peter Müllern – Zalt Er p. Claude Buricard hfr. à conto – Zahlt Peter Müllern à conto
1705
P. N. Weilen hievor stehende behaußung den 12. Junÿ 1705. Von herrn Johann Georg Knaußen laut contract v.schreib. de dicta die an Gemeine Statt Verkaufft, das Allmend gärtlein Vormahls 1 lb 10 ß Zinnß getragen, gleichfalls Gemeine Statt wider überlaßen und der große platz allmend Grund in dem alten XIII. Graben im abgang zubringen Erkand worden, alß ist obged. Häußl. sampt dem zu end der Gaßen gelegenen und (-) quadrat Schuh Groß befundenen Gärtlein ane Johann Peter Müllern, dem handlanger, auf der Statt Maurhoff Verlühen worden, also daß Er biß Joh: Baptæ vnd A° 1706. davon Zum ersten mahl zu Zinnß reichen soll 10 ß
Joh: Peter Müller
jetzt Joh: Jacob Osterriets Wittib A° 1722. auf Joh: Baptæ I.mo 10 ß
Jetzt Jacob Thomann der Zimmermann vf Michaelis 1735. à 10 ß
[in margine dextera :] Weilen Joh: Peter Müller nur die helffte dieser Wonung ine hatt, also solle Er künfftig hin vf J.B. 1718. i.mo 5 lb bezahlen
(Quittungen 1706-1741)
Neuzb fol 104

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 104
Adam Karch est locataire en 1773. François Utt occupe en 1779 la maison qu’achète ensuite Adam Karch

alzb. 336
Jacob Thoman der Zimmermann soll von Hauß und Gärtlein am Alten XIII. Graben gelegen auf Michaelis (Joh: Baptæ Ann: Mar:) 6 lb (moderirt l. Prot. 1747 fol. 169 à 10 ß)
am alten XIII. Graben
(Quittungen 1741-1771, 1772 Häußler, 1773 Agatha Meÿerin) Weÿhn. 1773 von dieser Zeit an steht das Häusel leer
dt. durch Nachlaß laut Erk. de 24. Jan. 1776, 3 lb
Laut Prot. de 23. febr. 1779. fol: 219.b bewohnt obiges Häußlein Frantz Utt der balier des Maurhoffs gratis seit A. M. 1779 jedoch ohne Consequenz, dieser ist nicht mehr auf dem Maurhoff
Frantz Utt, der Maurer Gesell soll von obigem Häusel Jahrs auf Michaelis und A° 1780. 1.mo laut Prot. de 1779. fol. 320.b, 6 lb ([in margine :] id est 29. sept.)
von Mich. bis Weihn. 1781 leer gestand.
dt: Karch d. 2. Jan 1783 (Quittungen 1783-1786)

Adam Karch, solle am Kauffschilling Rest obiger behausung laut Erk. Gn. Hh. der 3. geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. und Confirmation Gn. Hh. Räth und XXI. vom 17. Junii d. Ai. und Verschreibung in löbl. C. C. Stb. vom 22. Ejusd. Ane 500 Pfund pfenning nach Abzug bezalter 25. pfund d. 73. lb, so Jährlich auf Johannis Baptistæ und A° 1787. erstmals mit 4. p. C° verzinßlich
[in fine :] transportirt ins Tempr. Zßb. fol. 262.b

[in margine :] Caspar Hermann Von Ann: M. 1748. vid. Prot. 1748. fol: 46., jetzt Jacob Ling
Johannes Roßenstiels Wittib Prot. 1749. fol. 107. et 1750. fol. 9. a 6 lb d
Johannes Bitzberger jetz Johann Niclaus Hännßler Pr. 1762. f. 42.b
modo Fr. Agatha Meÿerin auf Michaelis 1773. I.mo 6 lb
modo Adam Karch laut Prot. de 1773. 24. Januar. a° 1776. I.mo fol. 143. geräumt auf A. M. 1779
modo Adam Karch, obged. auf Weihn. 1781. eingezog. also auf Weihnachten 1782. I.mo

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Vingtième

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Les préposés visitent la maison que la Ville a acquise de Jean Georges Knaus

(f° 176-v) Mittwochs den 8. Julÿ 1705 – Johann Georg Knauß
darauff die Von Herrn Johann Georg Knaußen, dem Barbierer erhandelte und am 11. Maÿ jüngst in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben Verschriebene am alten dreÿzehen Graben gelegene behausung besichtiget

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karch demande l’autorisation de construire une nouvelle façade

(f° 157) Dienstags den 26. Septembris 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Mr Lint, der Zimmermann, noê Adam Karch, des Maurer Gesellen, bittet zu erlauben an seiner behausung in der Wassersupp Gaß gelegen N° 30 eine neue façade machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1787, Vingtième (AMS cote V 61, 4)
Les préposés du Vingtième visitent la maison qu’Adam Karch vient de reconstruire

(2 C 403, p. 207) Vérification du 22. Mai 1787.
Adam Karch, Garçon Maçon a acquis de la Ville par Contrat du 22 Juin 1786 une Maison sise rue de la Soupe à l’Eau N° 30 pour une somme de 400. livres.
Le propriétaire actuel a reconstruit cette maison. Elle est composée
Au rez de chaussée d’un poêle avec Alcove, foyer et petite Cave
Au 1.er Et. d’un poêle avec alcove et foyer
Au 2° Et. d’une Chambre & Grenier.
Le tout occupé jusqu’à présent par le Propriétaire et estimé à peu près à un loyer de 60 livres
dont il faut déduire le 12° pour les Réparations annuelles, ci 5, Reste un Produit 55 livres
Dont le premier Vingtieme est 2 livres 15 s Et la taxe de 1787 en resultant monte à 5 livres 10 s
Vû par Nous les Commissaires de l’Imposition des Vingtièmes la présente Vérification (…) Arrêté à Strasbourg à la Ch. des Vingtiemes le 30 Mai 1787.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 64 / 30
Walter
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Parcelle supprimée avant l’ouverture des registres cadastraux

Cadastre allemand, registre 33 p. 773 case 2

Parcelle, section 80, n° 141 – autrefois C 710.p
Canton : Dreizehnergraben Hs n° 26
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,86
Revenu : 1400 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 74
Volkswohnungen G. m. b. H.
1927 Habitations populaires s.a.r.l.
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G. m. b. H.
(211) corrigé en (233)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4654
Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G.m.b.H.
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 74
supra

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à Leau p. 87

30
lo. Kochin, Elisabeth, Veuve – Maçons
lo. Willig, Joseph, cordonnier du Rgt d’Alsace

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 22
Pick, Einkassierer. 0
Zoerb, Wwe. 0
Deubel, Schriftsetzer. 1
Heimlich, Gasmesserkontrolör. 1
Herrmanns, Schlosser. 2
Kammeer, Bureaudiener. 2
Reeb, Oktroibeamter. 3
Weber, Packer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 22)

Rue du Fossé des Treize 20 à 28 (1894-1992)

Les architectes Berninger et Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Berninger ajoute un quatrième étage pour le compte du même propriétaire en 1923.

Sommaire
  • 1894 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft (4, Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de bâtir des maisons pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz.
    La Police du Bâtiment fait remarquer que le Fossé des Treize n’est pas pourvu d’égout. Les eaux usées devront s’écouler par la rue des Moineaux (rue Gloxin) ou le boulevard de Pierre si aucun puisard n’est prévu.
    Les architectes répondent aux précisions que leur demande la Police du Bâtiment, Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. Les architectes demandent que l’épaisseur des murs de séparation soit inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place. Les bâtiments auront un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Les murs du sous-sol seront en pierres de taille, les autres murs en briques et les cloisons en tuf. Le comble en bois sera couvert de tuiles à double encoche, les escaliers seront en ciment.
    1894 (juillet) – La Société des habitations populaires (architectes Berninger et Krafft) est autorisée à construire sur son terrain au Fossé des Treize une maison d’habitation figurée par les lettres E à I sur le plan. Dessins
    Suivi des travaux. Pas de travaux, juillet 1894. Le terrassement a commencé (juillet), Les murs du sous-sol sont en cours (août), le premier étage (septembre), le deuxième étage (octobre), les murs en sont au niveau du toit (décembre). Les travaux sont interrompus (janvier 1895) – Les plâtriers travaillent, mai
    Lors de la réception du gros œuvre en février 1895, la Police du Bâtiment remarque que la corniche principale en bois à l’arrière du bâtiment n’est pas fixée à une saillie maçonnée comme le stipule le règlement. Les architectes font remarquer que la corniche est séparée par le mur coupe-feu, seul le chenal est continu. La Police du Bâtiment présente un croquis selon lequel la corniche est interrompue entre les deux premiers bâtiments (21 mètres) et les trois autres (34 mètres). Comme le bâtiment entier forme une seule propriété la Police du Bâtiment ne demande pas de changement et classe le dossier (novembre 1895).
  • 1895 (juin) – Le directeur de l’usine à gaz demande que E. Frick (Habitations populaires) soit autorisé à faire une prise – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Arbogast et Werner (12, quai Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage de 15 mètres de long au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant les n° 24 et 26 au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation.
  • 20, rue du Fossé des Treize
    1916 – Commission des logements militaires. Gouttière à réparer à l’arrière du bâtiment. Striegel fait les réparations
  • 24, rue du Fossé des Treize
    1901 – L’entrepreneur E. Wieger demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
    1907 – Commission contre les logements insalubres – Rien à signaler
    1909. Habitations populaires, Richert. Remarques en deux points
  • 26, rue du Fossé des Treize
    1899 – Louis Betz demande l’autorisation de poser une enseigne au n° 26 – Autorisation. L’enseigne est posée, février
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 28, rue du Fossé des Treize
    1899 – Le maire notifie Herrmann Gœhrs (demeurant 4 Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade du 28, rue du Fossé des Treize – Travaux terminés, novembre 1899
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 1922 – La Société des Habitations populaires demande l’autorisation de surélever les n° 20 à 28 d’un quatrième étage. J. Berninger transmet les plans – Autorisation. – Dessins – L’Etat accorde un prêt de 106.000 francs. La société Entreprise de constructions Th. et Ed. Wagner a presque terminé les travaux, mai 1923.
    1923 (juin) – Réception du gros œuvre
    1923 (août) – Les plâtriers ont terminé leur travail, les derniers travaux intérieurs sont en cours
    1923 (novembre) – Réception finale. Les logements sont occupés. Les travaux reviennent à 177.000 francs
  • 1932 – Albert Kirchheim (28, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. jusqu’au 8, boulevard Clemenceau – Accord
  • 1959 – La Société des Habitations populaires (7, rue de la Division Leclerc) est autorisée à occuper la voie publique devant le 20, rue du Fossé des Treize pour crépir la façade
    Idem devant les 22 et 24, rue du Fossé des Treize
    Idem devant les 26 et 28, rue du Fossé des Treize
  • 1978 – Rapport d’intervention des pompiers au 22, rue du Fossé des Treize. Le conduit de fumée est obstrué entre le rez-de-chaussée et l’étage
    Le maire écrit à l’association Habitat populaire qui répond qu’elle n’est pas propriétaire de l’immeuble
    Nouvelle lettre à la Société Les habitations populaires (rue de la Mésange) qui écrit à l’entreprise de ramonage Rollhaus (13, rue de l’Abattoir)
  • 1989 – Le notaire Martin Diener demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Les habitations populaires, Section 80 parcelles 138 à 142 et 134 – Plan cadastral de situation
  • 1992 – La société Jaly (gestion immobilière) déclare que les pompiers sont intervenus à cause de fumée dans la cage d’escalier.
    Le ramoneur Rollhaus constate que la cheminée est obstruée mais ne parvient pas à la déboucher. Il conseille au propriétaire de faire ouvrir la cheminée à l’endroit obstrué. La cheminée n’est plus utilisée.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au journalier Georges von Marlen. Fils du jardinier Marc von Marlen, il épouse en 1627 Barbe, fille du journalier Jean Jacques Grien

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 66)
1627. Ead. [Dom. LXX. 1. Jan:] Jerg Von Marlen der taglöhner, Marx von Marlen geweßenen gartners V Burgers hinderlaßener Sohn, vnnd Fr. Barbara Hannß Jacob Grienen deß tagners eheliche tochter (i. 35)

Georges von Marlen passe un marché avec les frères marchands de bois Louis et Léonard Metzger pour construire une nouvelle maison à deux niveaux qui devra avoir 46 pieds de long sur 12 de large. La cave aura 16 pieds, le rez-de-chaussée comprendra un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, par-dessus un grenier et un toit couvert de tuiles creuses. Les murs seront en torchis, le poêle du rez-de-chaussée lambrissé, les portes et les fenêtres pourvis de menuiseries. La maison sera édifiée pour le prix de 140 livres rue des Roses (Roseneck) entre le paveur Arbogast Schmid et le salpêtrier Jacques Roth.
La mention marginale porte que la sœur du maître d’ouvrage Marguerite, femme du soldat à la porte de Pierre Jean Schlechter, a hérité de la maison qu’elle cède aux constructeurs pour se libérer du capital et des intérets en décembre 1635.

1630 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 525
Erschienen Georg von Marleÿ der taglöhner in Steinstraß, vnd burger alhie an j.
So dann Ludwig vnd Lienhard die Metzger gebrüedere, beede holtzhändler auch burgere alhie am 2. theil, Zeigten An,
daß die beede parten sich mit einander eines hauß gebäws also und dergestalt v.glich. daß die die beede metzigere ihme Marleÿ Ein hauß in der Länge 46. in der breite 12. werckh schuh, Zimern Zulaßen, vnder solch hauß einen Keller 16. schuh lang, daß hauß von zweÿen stöcken, vnden ein stub vnd Cammer daran Ein hauß öhr vnd Stall daran, im obern stock Ein Cammer, vnd daß vberig theil Zur stuben gericht, dabeÿ ein haußöhr, darüber ein freÿe Bühn, machen, die Wand mit leimen Kleiben, daß tach mit hohltach decken, die Vnder Stuben von schreiner täfflen, deß gleichen die thür vnd läden auch mit schreiner arbeit Zurichten laßen soll, vnd solch hauß in die Rosengassen an der Steinstraßen neben Arbogast Schmid dem Pflasterer & neben Jacob Rohten Salpeterhüten setzen vnd vffrichten laßen sollen, Für Welches alles Er Marleÿ ihnen den H Metzgern 140 Pfund d. daran innerhalb Michaelis negstkommend XV. lb d. nachgehends alle Jahr vff Michaelis xxv. lb sampt dem Zinß von nechstkommend Michaelis tag anzurechnen Zuerstaten schuldig, darfür dieses hauß vnd.pfand sein soll.
[in margine :] Erschienen hanß Schlechter, Soldat am Steinstraßer thor alhie, vnd Margreth sein haußfrauw haben in gegensein herrn Lienhard Metzgers deß holtzhändlers alhier bekant, demnach Sie Margreth diße hieuor specificirte behaußung von auch obgenantem Geörg Marleÿ als ihrem bruder seel. erblich im looß bekommen vnd aber sie beede Ehegemecht solche Zubehaupten nit getrawen, daß Sie solche ihme Metzger et consorten für daß Jenig, so sie noch an hauptgut vnd Zinß, darauf zuerforderen haben, hiemit lediglichen cedirt abgetreten vnd vberlaßen – Act. den 11. Decembris 1635.

Le marchand de bois Jean Louis Metzger épouse en 1610 Susanne Scheid, fille de menuisier

Léonard Metzger demande aux Quinze que la succession du premier mari de sa fiancée soit réglée avant le mariage

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Lienhard Metzger umb permision hochzeit Zu halten. 241. 246.
Friderich Schötterlins Inventations geschäfft. 242.
(f° 241-v) Sambstag den 29. Novembr. – Lienhard Metzger, sagt p. M Eggen, habe sich mit Friedrich Schötterlins nachgelaßener wittiben verlobt, vnnd weilen Er seines Inventarÿ halb den stall befridigt, vff Schötterlischer seiten aber, weilen sich allerhand differentzien ereuget, die sach vnerörtert verplieben, alß erbiete er sich innerhalb 2 tagen vnnd also noch vor der hochzeit /:iedoch sonsten der Schötterlischen streittigkeiten ane sich selbst Ihme ohnnachtheilig:/ den stall auch selbigen seiten Zu befridigen, bitt der proclamation Ihren fortgang Zu laßen & herr Wencker alß vogt frider: Schötterlins see: kind. sagt, dieweilen meiner herren Ordnung in befriedigung des Stalls in genügen geschehen, und durch dieß mitel Zahlt werden, was sonsten noch lang anstehen möchte, alß bete er auch für sich persohn dem supplicanten Zu willfahren, das Inventarium (…)

(f° 246-v) Sambstag den 9. Decembris – Lienhard Metzger der holtzhändler
H. Frantz referirt, Lienhard Metzger der holtzhändler, hätte vermög Erkandtnuß vom 29. 9.bris jüngsthin heutigen morgen Ein stall Zedul Zur Cancelleÿ eingelüfert, damit beschienen das Er die vff Friedrich Schötterlins seiten verfallene Stallgelter, nemlich p Anno 1630. 31. 32. 33. et 34. vnnd also zusammen 57. lb. entrichtet habe, wordurch obangezogener Erkandtnuß ein genüg. beschehen.

Marthe Fettich épouse en 1623 Frédéric Schütterlin, fils de l’assesseur des Treize Jean Jacques Schütterlin, puis en 1634 le marchand de bois Léonard Metzger
Mariage, cathédrale (luth. p. 148)
1623. H. Friderich Schötterlin, H. Hans Jacob Schötterlins alt. XXI. sohn und J. Martha Augusti Fettichs e. tochter, Eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinstag den 6 Maÿ (i 79)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Eodem [Dom: j. Adventus 30. 9.bris] Hr Leonhard Metzger d. holtzhändler v. burg. alhie v.Fr. Martha, Fr. Friderich Schütterlin, holtzhändlers s v. burgers alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. in d. Ruprechtsau Montag d. 8. 10.bris (i 167)

Léonard Metzger entre au Petit Sénat en 1638 et devient chef des travaux à la cour Saint-Luc en 1641 pour remplacer Jean Erard Mercklin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121)
(f° 53) Sambstags den 12. Maÿ – H. Leonhard Metzger schwört auff die Kl: Raths ordnung
1641 Conseillers et XXI (1 R 125)
Lohner dienst. 152. bis. Lienhardt Metziger würdt erwöhlt. Ibidem.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125)
Leonhardt Metziger. 18.
1642 VII 1348 Bauherren
H Lienhart Metzger zu einem Lohner am Luxhoff ane hannß Erhard Mercklins statt 83, 88

La moitié de maison revient à sa fille Marie Dorothée Metzger qui épouse le barbier Jean Werbeck.
Un litige entre elle et le menuisier Jean Kleiber est réglé par le Conseil des Charpentiers. Chacun devra remettre à l’autre la facture de son travail, le menuisier devra en outre honorer sa commande. Marie Dorothée Metzger paie un reliquat d’une livre lors du règlement final.

1682, Charpentiers (XI 30)
(f° 10) Dinstags den 6.ten Julÿ 1682 – Frau Maria Dorothea Werbeckin weÿl. Johann Wehrbecks des barbierers wittib erscheint contra Johann Kleÿber den Schreiner, klagt Es habe ihr Mann seel. demselben ein tischfuß, ein bettladt zu verändern vnd ein gieß vaßbrett Anno 1670. Zumachen verdingt, könne aber biß dato die arbeit nicht erhalten, habe vielmahl einen Zedul begehrt aber keinen haben können, habe 3 fl in geltt, vnd ein Mußquet pro 9 fl ane Zahlung gegeben, bette vmb hülff.
Ille er habe beÿ Klägerin vielmahl gleichmäßig einen Zedul gesucht, was er ihro vor barbierlohn schuldig vnd sich erbotten, auch ein Zedul Zumachen were vnnöthig daß sie die Klag beÿ E. E. Gericht führete.
Erkandt, soll beklagter die Arbeit innerhalb vier wochen vollendts verfertigen, vnd bedertheil ihr Zedul verfertigen, vnd herrn Zunfftmeister einliefern, da dann ferner ergehen soll was recht ist.

(f° 15) Montags den 15. Ejusdem 1682 – Erschienen Herrn Johann Wehrbeck des barbierers seel. hinterlaßene Wittib, mit assistentz herrn hanß Wilhelm Weißen, des Goldtschmidts ihres Curatoris, contra Johann Klaÿbern den Schreiner, wegen ihrer gegen einander habenden anforderungen wie den 6.ten Julÿ Jüngsthien beÿ diesem löbl. Gericht Erkandt worden, worauff sie sich endtlich durch Interposition dieses Ehrsamen Gerichts dahien verglichen, daß Wehrbeckin Klägern noch 1 lb herauß geben und demselben solches gleich liefern und beede theil damit entschieden sein sollen.

La maison figure pour moitié à l’inventaire dressé en 1683 après la mort du marchand de bois Jean Georges Metzger. L’acte d’achat cité est le titre de 1630 ci-dessus. La moitié de maison en assez mauvais état (Zimlich schlecht) revient lors du partage joint à l’inventaire à sa fille Susanne qui épousera André Brackenhoffer en 1685. La cession indique que l’autre moitié appartient à Dorothée Werbeck née Metzger

Jungfrawen Susannæ Mitt den Buchstaben F. (…)
Item die helffte ahne einer unvertheilten behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ahne Stein Straßen in der Rooßen Gaßen hinder der Mauren am XIII. Graben gelegen, einseit neben Michel Josten, burgern von dorlißh. 2.s. neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden vff die Altte Statt Mauwer stoßend, so über j lb jährlichen Allmend Geltts so der Statt Straßburg vff Bartholomæi gereicht wird, sonst ledig vnd eigen, vmb 12. lb 10 ß s. [in margine :] Die übrige helffte Ist fr. Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin Wittib zugehörig. Vermög Extract Cancelleÿ Contract Stub d. 13. Julÿ A° 1630. sub N° 47. notirt

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit pour épouser Jean Georges Knaus, catholique originaire d’Illfurth en Sundgau, fils du maître d’école et organiste à Saint-Hippolyte, qui devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
Sépulture, Saint–Thomas (luth. p. 786)
1682 – H. Johann Werbeck barbier v. Wundtartzt von 50 Jahr starb donnerstag d 21 Maÿ Horâ 5 matutina vnd war begrab. d 23 Zu St. Helenæ (i 343)

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ci-dessous
Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehrengeachten vnd Kunstreichen Herrn Johann Georg Knaußen, barbierer gesellen von Jeforth beÿ Mühlhaußen, weÿl. deß Ehrenvest vnd wohlgelehrten Herrn, Hannß Georg Knaußen, geweßenen Organisten vnd Schuhlmeisters Zu St. Bild. Seel. hinterlaßenem Ehelichen Sohn an Einem, vnd der Rhtrn: und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin auch weÿl. deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Hn H. Wehrbecks gewesenen barbierers vnd blaterartzdes, burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib am andern theil (…) auff Ihr der Frawen hochzeiterin seithen herrn Georg Lundten barbierers vnd wundartztes, Ihres geschwornen vogts, herrn Johann Georg Heckers Stallmeisters vnd E. E. Großen Raths allhier beÿsitzers, dieterich Wehrbecks weißleinwath händlers, der Kinder Vogts vnd H hannß Wilhelm Weÿsens Silberarbeiters Ihres Stieffbruders (…) so beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 8)
3.tio die Junÿ 1685. Matrimonialiter intronizati sunt Jo: Georgius Knauß ex Illfurt sontgou. Jo: Georgÿ pm. fil. et Maria Dorothea wehrbeckin nata Metzgerin Joannis wehrbeckh chyrurgi relicta vidua (signé) Johannß görg Knauß, maria dorothea (i 7)

1686, 4° Livre de bourgeoisie f° 518
hanns Georg Knaus der barbierer von St. Pildt, empfangt das burgerrecht ab uxore, Dorothea Metzgerin weÿl. Johann werbecks seel. wittib p. 2. gold. fl. vnd 16 ß. so Er beÿ d. Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, Lucern Zünfftig. Jur. 15. dito [maÿ 1686]

L’assesseur des Vingt-et-Un André Brackenhoffer et Susanne Metzger vendent leur moitié de maison à Jean Georges Knaus, barbier, chirurgien et assesseur à la chambre de Police, qui en devient ainsi seul propriétaire avec sa femme

1693 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 531
/:tit:/ H. Andreas Brackenhoffer deß beständigen regiments der XXI. beÿsitzer, als Ehevogt fr. Susannæ gebohrner Metzgerin
in gegensein H. Johann Georg Knausen deß barbierers und wundartzt vnd deß löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers
die helffte ahne einer vnvertheilten behaußung allhier in der vorstatt in Steinstraß in der so genanndten roßen gaß, hinder der Mauren am XIII. graben, einseit neben Michael Josten burger zu dorlißheim, anderseit neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden auff die alte Statt Maur stoßend gelegen, daran die andere helffte dem Kaüffer Ehe vögtlichen weiß zu vorhin gehörig, von welcher gantzen behaußung gehendt jährlich 1 lb d bodenzinß, so der Statt Straßburg vff bartholomæi gereicht wird – geschehen umb 40 lb

Jean Georges Knaus et Marie Dorothée Metzger font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes. L’inventaire montre que les dettes sont moins élevées que ce qu’on craignait. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue qui appartient à l’épouse. La maison rue des Roses au Roseneck près du fossé des Treize est estimée 77 livres. Une grosse de l’inventaire des apports est jointe à l’acte.

1698 (9. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so Herr Johann Georg Knauß barbierer undt Wundtartzt auch E. löbl. Policeÿ gerichts jetzmahliger beÿsitzer undt Fraw Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrne Metzgerin, beede Eheleuth und burgere allhier in Nahrung haben und besitzen, Welche auf erfordern und begehren Vorgemeldter Frauw Knaußin Inventirt und Ersucht durch Wie Selbsten mit beÿstand deß hochgelehrte undt weißen herrn Johann Balthasar Hawen JVLti E: E: Großen Rhats alten beÿsitzers und Accis Verwalters allhier Ihres geschwornen herrn Curatoris ad Litem (…) Actum undt angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtags den 9. Decembris Anno 1695.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Langen Straß gelegenen in diese Nahrung gehörigen behaußung ist befunden Worden vie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Obern Stuben, in der Kunst Cammer, In der Mittlern Stuben, In der Obern Kuchen, Vor dießer Kuchen, In der Undern Kuchen, In der Barbier Stueben
Eigenthum ahne häußern. Erstlichen ein Hauß, Hoffestatt, Höfflein in der St. Str. in der Obern Straßen ohnfern der Schildts gaßen (…)
Item Eine behaußung mit allen Ihren begriffen weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der St. Str. in der Vorstatt Steinstr. in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roseneck Zu end ahne den Mauren am XIII. graben, neben einer behaußung so auch hiehero gehörig hinden vf den XIII graben stoßend. Davon gibt Mann Jährlichen auf Bartholomæi 13. ß Allmend Zinnß sonsten freÿ ledig undt Eigen undt durch Vorgedachte schätzere nach Abzug d. beschwerd. geschlag. vmb 60.
(½ F, ½ Th) Item der halbe theil i behaußung gelegen allhie in der Statt Str: ane der Vorstat Steinstraß in d. Roßengaßen einseit neben N. N. Graßman dem Tagner anderseit neben Jost von dorlißheim hind. auff den 13. graben stoßend vnd vornen vff das Allmend stoßend. davon gibt mann Jährlichen auff Bartholomæi 1 lb Allmend Zinnß sonsten ledig undt Eigen undt durch der erstged. Schätzere nach abzug obiger beschwerde angeschlagen 95. lb, Vndt zu hiehero gehöriger helffte 47. Der andere halbe theil ist hernach in der theilbaren Nahrung beschrb. zubefinden. Über obspecificire behaußung ist beÿ gegenwärtiger Inventation Kein Documentum befunden worden.
(Th.) It. i. behaußung ahne obbeschriebene behaußung so der frauen allein gehörig, und anderseit neben H. Emanuel fischer (…)
Bericht dießem Inventario Vorzusetzen Vor nötig erachtet word. Zuwißen demnach Vor und nachgemeldte Inventier Nots. uf vielfaltiges Von Fr. Maria Dorothea Knaußin Ane Ihn bescheheres ansuchen, in gegenseines Inventir geschäfft in dem Nahmen Gottes angefangen, und sich deßen underzogen, der getrosten hoffnung Er werde mit Zuziehung der Frauwen H: Curatoris eingangs gedacht H Eliæ Kürschner deroselben Tochter erster Ehe, so auch zugegen geweßen wie nicht wenig. H. Matthiæ Einsidlers Exsenatoris deroselben beÿstandts (…) Wahrgenommen daß deß Ehemanns Nahrung in einem beßern stand alß man anfäglich v.hofft sich befinde (…)
Ergäntzung der Frawen unveränderten Guths. Vemög Inventarÿ Über der frawen Zu dem Herrn in den Ehestand gebrachtes Vermögen, durch Herrn Johann Christoph Stöffel Notarium Publ. in Ano 1685 geferitiget
Eheberedungs Copia (…) Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Abschatzung Mittwochs d. 28.ten Xberis 1695. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herrn Johann Georg Knauß burger Vnd Wundartzt vnd deße hauß fraw seind folgente behaußung. alhier in der Statt Straßburg, durch Vnß Zu Endes bemelte geordnete Werckhleithe angeschlagen vnd abgeschetzt worden wie volgt.
Erstlich daß Barbier hauß oder Wohnhauß in der Straß (…)
(F) die ander behaußung alhier in der Statt Straßburg in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roßen Eck Zu end ane der Mauren am XIII. graben, vnd Einer behaußung bede Ehleiten gehörig, hinden auff dem XIII.en Graben stoßend, Welche behaußung mit einem halben dach, ist mit aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein hundert vnd Vinffzig Vinff Gulden
(½ F, ½ Th) Die Vierte behaußung auch in der Roßen gaßen, Ein seits Neben N. N. Graßman dem tagner, ander seitz Neben Jost Von Dorletzheim hinden uff denn XIII.en Graben Stoßend, Welche behaußung sampt aller dero begriffen recht und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden vnd dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert vnd dreißig Gulden
Zeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
Theilbare Beßerung Hievorgeschr. Häußer. Vermög der beÿ handen habenden und Von dem Ehemann außgehän. schrifft. bericht beredet word. ist ahne dem Newbewohnten stock in dem barbier hauß wie auch ane den häußen v. gärtlein in der Waßersubgaß alß hauptgebäw theils Erkaufft theils gebeßert word. wie in Mein deß Notarÿ Concept befindlich. Zu deren umbständlicher Richtigkeit und liquidation der Mein nicht Zubring. geweßenen der entweg. allhier jedoch mit Vorbehalt eines jed. beßern recht. V. ohne præjuditz der beede Partheÿen Zu Erg. & facilitirung gegenwärtig. Inventarÿ außgeworffen wird In summa (…)
(Joint) Inventarium über deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Herrn Hannß Geörg Knaußen Barbirers Wundt: undt Blatherartzts burgers Zue Straßburg Zue frauwn Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrner Metzgerin, seiner lieben Haußfrawen inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auff gericht in Anno 1685. – als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert gut in den Ehestand zugebracht (…) Actum inn der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 12. Septembris Anno 1685
Summa summarum Lxxxij lib., Schulden ij lib, Nach deren Abzug Lxxix lib – Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Jean Georges Knaus vend à la Ville la maison rue de la Soupe à l’Eau au Roseneck près du fossé des Treize moyennant 80 livres

1705 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 508
hr. Joh: Georg Knauß barbierer u. wundartz
in gegensein S.T. Hn Niclaus Anthoni Flachen Med. Dris u. Practici auch Dreÿers der statt Pfthrns u. Hn. Joh: Georg Wetzels ober Secretarÿ daßelbst beeder nahmens deß Collegii der obernbauherren u. HH. dreÿers der Statt Pfthrns
eine behaußung zusambt dem Gärtlein daran mit allen Gebäuen, begriffen, rechten zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier hinter dem XIII.en graben ahn der so genanten waßersupp gaß ahm Roßen Eck einseit neben Dorothea Wehrbeckin deß verk. geschiedener Haußfr. anderseit neben denen Fischerischen E. E. hinten auf gedachten graben stoßend gelegen, für freÿ ledig u. eÿgen außer 15 ß bodenzinß so gemeiner statt darvon zu reichen – um 80 pfund

Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Wehrbeck meurt en 1712 en délaissant une fille mariée au barbier Henri Werckmeister et un fils Amand, barbier à Stuttgart. La succession qui comprend une maison Grand rue s’élève à 938 livres.
1712 (18. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1058
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche fraw Maria Dorothea Wehrbeckin gebohrne Metzgerin auch Weÿland des Ehrenvest Kunsterfahrenen herrn Johann Wehrbeckh geweßenen barbierers undt berühmten Chirurgi auch burgers allhier zu Straßburg hinterbliebene fraw Wittib beede nunmehr seel. nach Ihrem den 6.ten Augusti in Vahrenden 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Magdalenæ Werckmeisterin gebohrner Wehrbeckin beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Johann Heinrich Werckmeisters vornehmen barbierers und Kunstberühmten Chirurgi burgers allhier Zu Straßburg Ihres geliebten Eheherrens, der abgeleibten fraw mit vorermeltem Ihrem H. Eheliebstinn seel. ehelich erzeigten Fraw Tochter und per Testamentum instituirter Erbin fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg auff dienstag d. 18. Octobris Anno 1712.
Nota. Es hat Zwahr die abgeleibte fraw seel. in dero auffgericht: hernach inserirtem Testamento nuncupativo §° 5.to Ihren annoch lebenden Sohn nahmens herrn Amandum Wehrbeckhen, barbierer und Peruquenmacher auch burgern Zu Studtgardt auch einem Erben aber nur in Legitimam eingesetzt, mit dem anhang, daß Ihme alles dasjenige was Er Sohn Sie die fr. Mutter seel. gekostet und Sie vor demselbigen außgelegt, von solch seiner Ihme anfallender Legitimæ abgezogen werd. solle. Weilen nun crafft einer von der abgeleibten fraw seel. underzeichneter Specification, er Sohn ein Weit mehrers bereits empfangen als Ihme anjetzo loco Legitimæ Maternæ Zukommen möchte, als hat mann seiner dißfalls weiter Zugedencken, noch in deßen Nahmen einigen H Deputatum auß E.E. Kleinen Rath Zum Geschäfft abzuordnen, nicht wohl aber gegenwärtigen bericht hierzu annectiren, vor nöthig erachtet.
Copia des von der Verstorbenen fraw seel. on A° 1712. auffgerichteten Testamenti nuncupativi, perge in Prot. fol.

In Einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straaßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behausung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Obern Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer, Im obern Haußöhren, Im obern Stübel, In der obern Wohnstub, In der barbier stub, Im undern Haußöhren,
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflein, bronnen, sambt hinder hauß und neben gänglein, auch allen anderen gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. St. in der Obern straß ohnfern der Schiltzgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 144, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 12, Sa. Eÿgenthumbs an i. behaußung 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 158, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 938 lb,
Nota. Es seind zwahr Georg Heinrich Schmiden sonst bäer genant dem Enckel crafft obeingetragenen Testamenti nuncupativi §° 3.tio 100. lb. d Pfenningthurns Capital Zu einem Legat geordnet, weilen aber das Kind noch Klein und ohnerzogen, also vermuthlich der fr. Mutter solch legat biß zu des Söhnleins Majorennitæt gegen deß. fernern education und alimentation in genuß gelaßen werden würd, als habe weitern abzug hierzu formiren vor ohnnöthig erachtet
Deme Zu end stehendem dato erschienen allhier beÿm Concept herr Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus und fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Ehepersohnen und burgere allhier bekanden in gegensein H. Johann Sebastian Kratzen auch Chirurgi als vogts Georg Heinrich Schmidts sonst aber genant vorgedachter beeder Eheleuthe respectivé leiblich. v. Stieff Söhnleins, daß Sie beede Eltern vorstehende 100. lb d Pfenningthurns Capital welche ernanntem Söhnlein von weÿl. frawen Maria Dorothe Wehrbeckin gebohrne Metzgerin deßen großmutter seel. zu einem Legat geordnet worden (…), Straßb. d. 22. Aug. a° 1721.

La Ville loue au compagnon maçon Adam Karch la maison jusqu’à l’époque de sa vente

1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
(f° 137) Dienstags den 24. Novembris 1772 – Adam Karch
Adam Karch, dem Maurer Gesell wird ein Löbl. Stadt zugehöriges ane der Waßersupp Gaß gelegenes Häusel bis zu deßen Verkaufung um einen jährlichen Zins von 7. lb 10. ß verlehnet.

Adam Karch demande que le toit et les fenêtres soient réparés. Les préposés conviennent que le toit sera remis en état.

(f° 138-v) Dienstags den 1. Decembris 1772 – Adam Karch pt° Häuslein auf der Waßersupp Gaß
Adam Karch, so von Löbl. Stadt ein Häuslein auf der Waßersupp Gaß entlehnet bittet das Tach und Fenster zu repariren.
Erkannt, Seÿe nur das Tach zu übergehen.

Les préposés louent à Adam Karch la maison portée au folio 104 du Livre des loyers communaux. Le premier loyer est réduit de moitié parce que le bâtiment est en très mauvais état.

1775 (24.1.), Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
(f° 143) Dienstags den 24. Januarii 1775 – Adam Karch
Adam Karch dem Mauer Gesellen, wird das ane der Waßersupp Gaß gelegene Zinsbuch fol. 104-a beschriebene Häusel gegen einem jährlichen Zins von 6. ß d verlehnet und weilen daselbe dermalen sehr baufällig als wird ihme vor die auf seine Kösten zumachende Reparationen ane dem dißjährigen zins die Helfte mit 3. lb nachgelaßen.

Contremaître au chantier des Maçons, François Utt qui doit quitter son logement au chantier des Maçons obtient la jouissance gratuite de la maison qu’occupe Adam Karch rue de la Soupe à l’Eau

1779, Préposés aux affaires foncières, VII 1418
(f° 219-v) Dienstags den 23. Februarÿ 1779. – Frantz Utt, balier des Mauhoffs
Frantz Utt, der balier des Mauhoffs bittet, da er seine von löblicher Stadt beÿ dem Maurhoff gelegen ingehabte Wohnung räumen muß, ihme das ane der Waßersupp Gaß gelegene löblicher Stadt zugehörige häusel, so Adam Karch, der Zimmergesell lehnungsweis bewohnet, zur Wohnung gnädigst angedeien zu laßen.
Erkannt, In betracht der supplicant seinem dienst mit Fleiß und Eifer vorstehet, als seÿe demselben das begehrte Häußlein, doch ohne Consequenz, zur Wohnung gratis an zu weisen und einraumen zu laßen.

Adam Karch demande le 2 mai aux préposés aux affaires foncières à acquérir la maison qu’il occupe depuis douze ans à titre de bail pour la somme de 200 florins. Les préposés accèdent à sa demande d’autant que la maison a été exposée aux enchères à plusieurs reprises pour 150 florins sans trouver preneur et que la ville serait obligée de contribuer à construire le pignon puisque le voisin a l’intention de rebâtir sa maison. Les préposés donnent lecture le 15 mai de la décision des chambres secrètes. Adam Karch demande le 13 juin que le dossier soit transmis aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour confirmation.

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
(f° 66-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Adam Karcher, der Maurer Gesell und burger allhier præsentirt unterthäniges Memoriale und bitten, ihme die an der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Statt zugehörige und Von dem Imploranten seit Zwölf Jahren Lehnungsweis besitzende behausung vor die Summ von 200. fl. so als ein verzinsliches Capital darauf stehen bleiben sollen, käuflichen Zu überlaßen. Nachdeme nun Meinen Gnädigen Herren vorgetragen worden, daß solche Behausung vor einigen Jahren Zu verschiedenen malen Zur Versteigerung angesetzt worden, und dieselbe durch Herrn Bau Inspector Boudhots und Herrn Werckmeister Kaltner nur vor 150. fl. angeschlagen, auch von diesen berichtet worden, daß da der Nachbar im begriff ist seine Behausung neu auf zu bauen Löbliche Stadt im Fall wäre mit demselben einen gemeinschaftlichen Giebel aufzuführen, als Wurde Erkannt, Seÿe Gnädigen Herren Räth und XXI. die Sach Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorzutragen [unterzeichnet] haffner von Waßlenheim

(f° 77) Dienstags den 16. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben den Verkauf Einer behausung in der Wassersupp Gaß gelegen, betreffend, folgenden Inhalts,
Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. auf den Von denen Hoch und Wohlverordneten Ober bauherren eingegebenen Bericht, Werden Hochdieselbe autorisirt das auf der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Stadt zuständige Häuslein, Ein Seit neben N. Ringwiler dem Sänger und hinten auf die Caserne, so Zu 150 Gulden abgeschätzt, und bishero von Adam Karcher, dem Maurer Gesell in Lehnung beowohnt worden, gedachtem Adam Karcher, gegen eine Summ von 200 Gulden, salva Ratificatione Gnädiger Herren Räth und XX. eigenthümlich zu überlaßen und zwar also, daß auf gedachten Kauffschilling wenigstens die Summ von 50 Gulden baar bezalt werden sollen, die übrige Summ aber auf der behausung Zu Vier pro Cento verzinslich verhaften bleiben könne, unterschrieben Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und seÿe Adam Karchen darüber zu vernehmen,

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 96-v) Dienstags den 13. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Adam Karcher der Maurer Gesell und burger allhier declarirte, daß Er sich der Erkanntnus Meiner Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15. Maji jüngst unterwerfe, mithin das von Ihme Lehnungs besitzende auf der Wassersupp Gaß gelegene Löblicher Stadt Zugehörige häusel vor 200. fl. käuflichen übernemen in Abschlag des Kauffschillings 50 fl. anzalen, die übrige 150. fl. aber jährlichen Zu vier pro Cento verzinsen wolle. Erkant, Seÿe der Verkauf dieses Häusels gn. Herren Räth und XXI. an confirmandum geziemenst vorzutragen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la décision des trois chambres secrètes d’aliéner une petite maison rue de la Soupe-à-l’Eau à Adam Karch

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(p. 112) Sambstag den 17. Junius 1786. – Löbl. Stadt verkaufft ein auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein um 200. fl. an Adam Karcher dem burger und Maurergesellen
Lectum folgendes Memoriale der Hoch und Wohlverordneten Ober bau Hh.
Gghh. Es haben Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben nach Ausweis beiliegender Erkanntnuß vom 15. Maÿ j. geruhet, ein Löbl. Stadt Zugehöriges auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein Adam Karcher dem Maurergesellen und burger allhier unter E. G. hoher Confirmation vor 200 Gulden Käuflich zu überlaßen. Weswegen E: G: zu Hochdero Confirmation geziemenst vorgelegt wird. Womit in Unterthänigkeit & Unterschrieben Busch Secretarius.
Erkannt, Wird der vorgeschlagene Verkauf Obrigkeitlich genehmiget, sofort mit dem dazu benöthigten Decreto alienandi willfahrt, anbeÿ die Obere Bauhh. autorisirt den darüber zu errichtenden Contract in Löbl. C. C. Stube ordnungs mäsig verschreiben zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières donnent lecture de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 98) Dienstags den 20. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren Räth und XXI. vom 17. hujus ausweis deren, der Verkauf eines Häusels auf der Wassersupp Gaß gelegen an Adam Karcher, den Maurer Gesellen und burger allhier durch Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15.ten Maji jüngst, so vorher fol. 77.a verbotenus inserirt, vor 200 fl. beschehen, obrigkeitlich confirmirt wird, wobei Meine Gnädige Herren angesucht werden gedachten Verkauf in Löblicher Canzlei Contract Stub verschreiben zu laßen.
Erkannt,, Seÿe Herr Exsenatoris Heitz Einer der dißortigen Herren drei der Verschreibung Namens löblicher Stadt beizuwohnen bestens zu authorisiren.

La Ville vend la maison à Adam Karch

1786 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 242-v
nahmens hoch und wohlverordnenen Oberbauherrn und H. dreÿ des löbl: Stadt Pfenning Thurns H. exsenator Frantz Xaverius Heitz einer gedachten dreÿ
in gegensein Adam Karch des maurer gesellen – in gefolg erkanntnus der dreÿ geheimen stuben vom 15. Maÿ jüngsthin
eine kleine behausung mit allen deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Waßersuppgaß oder sogenannten Dreÿzehnergraben, einseit neben Johannes Karchers des tagners wittib, anderseit neben Ignatz Ingweiler des sängers, hinten auff die cazern – um 200 gulden

Les héritiers Karch vendent la maison au fabricant d’amadou Georges Walter

1795 (18 messidor 3), Strasbourg 10 (37), Not. Zimmer n° 235
1. Theresia Karch, 2. Salome Karch, 3. Barbara Giffard geb. Karch weiland Ludwig Giffard gewesenen Vergolders hinterbliebenen Wittib, 4. Magdalena Karch, 5. Maria Rosa Karch, vorherige 1. 2. 4. u 5. ledigen Standes und volljährigen Alters, alle fünff aber beÿständlich hernachgemelter Zacharias Gauckler Maurers, 6. Zacharias Gauckler sowohl als geordneter vogt Georg Karch als auch im Namen des abwesenden Bernhard Karch /:dieweil des leztern Curator Georg Walter Zundelmacher hiebei selbst interessiret:/ alle samt von weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger deßelben hinterbliebenen nun auch verstorbenen wittib erzeugte Kinder und von beden zu sieben gleichen Theilen hinterlassen Erben, nach vorhergegangeger dreÿmaliger offentliche Steigerung auf welche seither kein Nachgebott erfolgt
Georg Walter dem Zundelmacher als letzt und meistbietendem /:Dieweil aber auf des Käufers und deßelben Ehefraun Maria Elisabetha Pauli als Mitkäuferin Ansuchen, der bürger Johannes Weiß Gartner allhier als geordnet und geschworenen vogts der minderjährigen Catharina Walter sein des Käufers mit weiland Anna Maria geb. Schlagdenhaufin deßen in erster Ehe gewesener Ehefraun erzeugten Tochter und von dieser seiner Curandin ererbten Vermögen (…) die summ von 4000 Livres vorgeschoßen
Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt derselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 einseit neben Antoni Schuhmachers Ehefrau anderseit neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, (um 700 L. Capitalien verhafftet), 8200 Livres
n° 235, 12 floreal 3, auf Ansuchen der bürger Zacharias Gauckler Maurers als geordneter vogt Georg Karch und Georg Walter Zundelmacher als gesezmäßig ernannter Curator des abwesenden bernhard Karch, an weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger derselben verstorbenen Eltern Verlassenschafften, zur ersten freiwilligen Versteigerung der in gemelte Verlassenschafften gehörigen behaußung, (…) wurde ausgerufen, Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt zugehörden gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 I.s neben antoni Schuhmachers Ehefrau 2.s neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, um L. 4500, kein Gebott
den 19. floreal, kein Gebott – 26. floréal, burger Georg Walter Handelsmann 8200 Livres
[Joint] L’an 3 le 22 Germinal devant nous François Krafft juge de Paix du 1. arrondissement de la Commune de Strasbourg est comparu la Citoyenne Salomé Karg fille majeure disant que son frere Bernard Karg fils des Deffunts Adam Karg maçon et d’Elisabeth Icher ayant aussi apris le metier de maçon est parti de cette commune en l’année 1789 V.S. avec passeport pour voyager Sur son metier et s’y perfectionner, Or leur mere etant mort il y a Cinq Decades et ayant delaissé une maison (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 35 F° 73 du 19 mess. 3

Fils de fabricant d’amadou, le journalier Georges Walter épouse en 1785 Anne Marie Schlagdenhauffen, fille d’un laboureur de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1785 (15.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 298
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Walter, der ledige tagner alhier, weiland Michael Walter, des gewesenen burgers und Zundelmachers alhier mit Fr. Barbara gebohrner Brumterin, deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ene einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Schlagdenhaufin, weiland Lorentz Schlagdenhaufen, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, mit Fraun Barbara gebohrner Stahlin deßen nachgelaßener Witwe ehelich erzielte tochter beiständlich Meister Lorentz Rosenstiehl, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, als brauth an dem andern theil
Sambstag den 15. Januarii 1785 [unterzeichnet] Gerg Walter, x der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 13)
178. Dienstags den 21. Junÿ nach Mittag um 4 Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet worden Johann Georg Walther, Schirmer und Zundelmacher, Johann Michael Walther gewesenen Schirmers und Zundelmachers allhie mit Fr. Barbara gebohrne Prumterin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jfr. Anna Maria Schlagdenhaufen, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, gewesenen burgers und Ackersmanns Zu Schiltigheim mit Fr. Barbara gebohrner Stahlin ehelich erzeugte nachgelaßene Tochter Solches bezeugen x ist das Zeichen des Bräutigambs, x ist das Zeichen der Braut (i 197)

Anne Marie Schlagdenhauffen meurt en l’an II en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’Eau. La masse propre aux héritiers s’élève à 222 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 67 livres, le passif à 190 livres
1795 (30 ventôse 3), Strasbourg 5 (6), Not. Grimmer n° 146
Inventarium über Weil. Anna Maria Schlagdenhaufen des bürgers Georg Walters hiesigen tagners Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem im Monat Germinal vorigen Jahrs erfolgten Absterben verlaßen, den 22. Ventose 3
Benennung der Erbin, die Verstorbene hat ab intestato zur Erbin verlaßen die mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugte Tochter namentlich Catharina so ohngefähr 10. Jar alt, diesem minderjährigen Kind zu einem Vormund ernannt worden der bürger Johannes Weiß gartners tagners allhier

in einer ane der Waßersuppgaß gelegenen dem bürger Schumacher dem Wirth gehörigen und dißorts zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung
Eigenthum ane liegende güthern, hat die Verstorbenen in die Ehe gebracht (liegende güther) Schiltigheimer banns
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erbin ohnverändert Vermögen, hausrath 157 lb, liegende güther pro nota, Erg. 75 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 222 lb
des Wittibers und die teilbare masse unter einem titel beschrieben, hausrath 67 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 67 lb – Schulden 190 lb, In Vergleichung 122 lb
Bericht, kein Inventarium illatorum
Eheberedung (…) den 15. Januarÿ 1785, Zimmer Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 1 du 2 germ. 3

Jean Georges Walter se remarie avec Marie Elisabeth Pauli originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1042)
Cejourd’hui le 5 Messidor de l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus d’une part Jean Georges Walter, faiseur d’amadou âgé de 38 ans, né et domicilié en cette commune, fils légitime de feû Michel Walter Journalier et de Barbe Roth, veuf d’Anne Marie Schladenhauffen, de l’autre part Marie Elisabeth Pauli âgée de 31 ans née et domiciliée à Dettwiller Département susdit, fille légitime de Jacques Pauli, Journalier, et de feûe Marie Marguerite Gros (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 février 1756 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 juillet 1762 (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria Elisabetha Paulin (i 69)

Le tribunal civil vend par adjudication judiciaire la maison de Jean Georges Walter à l’Œuvre Notre Dame, créancière

1806 (26.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 31, n° 40
que le Tribunal de Première Instance a rendu le jugement suivant Audience du 21 octobre 1806 Entre la fondation de notre De. a Strasbourg poursuite et diligence de M Daudet son receveur venderesse en expropriation forcée comparant par M Kern avoué d’une part Et
Georges Walter faist. d’amadou a Strasbourg defendr. en expropriation forcée d’autre part
à la fond. demanderesse
Une maison sise rue de la Soupe à l’eau n° 30 batie en bois a un Rez de chaussée surmonté de deux étages ayant trois croisées avec un petit grenier ses ais. app. et dep. dont l’étendue superficielle est de 60 mètres, d’un côté la Ve de Jean Karcher journalier d’autre Ignace Ingweiler présentement Jean Isaac d’autre David Roth devant rue derrière la caserne évalué à un produit de 70 fr
mise à prix par le poursuivante à 1061 fr – sans mise
Oui le procureur impérial lequel a conclu à ce que la maison dont s’agit soit adjugée à la fond. demanderesse, fait le 21. 8.bre 1806
(Cahier des charges) A vendre par exf, On fait asavoir qu’en vertu de Jugement rendu a la Justice de paix du premier arrondissement de la vill de Strasbourg le 19 floréal 12 (…)

Comme la vente à l’Œuvre Notre Dame n’est pas ratifiée par le ministre, la maison est attribuée le 28 décembre 1808 à son receveur Christophe Louis Daudet (copie jointe à la vente passée en 1812).

(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808) Vu la lettre du Sr Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame du 6 décembre courant par laquelle il rend compte qu’aïant fait son possible pour trouver un acquéreur pour la maison sise rue de la Soupe à l’Eau n° 30 (…) ledit receveur s’est décidé en exécution de la lettre de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur du 3 septembre 1807 à prendre ladite maison à sa charge et prie en consequence le Maire de l’autoriser à porter en dépense la somme de 324 francs pour laquelle il est à découvert suivant la liquidation qu’il a dressée à cet effet, Vu aussi cette liquidation dattée du 6 du présent mois, Vu en outre le procès verbal du 29 avril dernier par le Sr Klotz architecte portant le prix d’estimation de ladite maison à 600 francs, Le maire considérant que le Receveur de l’œuvre a pleinemant satisfait a la lettre mentionnée de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur approuve la liquidation énoncée, subroge ledit receveur dans les droits de l’œuvre et l’autorise a porter en dépense dans son prochain compte la somme de 324 fr, le maire [signé] Brackenhoffer

Christophe Louis Daudet meurt célibataire à l’âge de 67 ans en 1815 dans la maison de recette de l’Œuvre Notre Dame
1815 (6.3.), Strasbourg 12 (60), Not. Wengler n° 8925
Inventaire de la succession de Christophe Louis Daudet, receveur des domaines et bois, décédé le 15 février 1815 – à la requête de 1. Pierre Antoine Villot, directeur des vivres à Metz, mandataire d’Antoinette Charlotte Claudine Daudet, 2. fondé de pouvoir de Marie Antoinette Daudet épouse de François Joseph Gau des Voves, chevalier de St Louis commandeur de la Légion d’Honneur, Conseiller d’état honoraire demeurant à Paris, 3. Jean Pierre Gau, demeurant en cette ville, mandataire de Marie Elisabeth Charlotte Daudet majeure, héritiers pour un tiers de leur oncle et frère respectif, la De Villot comme nièce par représentation de Marie Joseph Daudet de Jossan, ancien syndic royal de cette ville son père frère du défunt – d’après l’indication d’Elisabeth Dousch veuve de François Heller perruquier ménagère du défunt (signé) dusch

dans la maison où est établie la recette de l’Œuvre de la Cathédrale sise en cette ville place du Palais royal n° 3
dans le petit salon ayant vue sur la place du Palais, dans le salon a côté, dans la chambre à coucher vosiine dud. salon, dans le cabinet à côté, dans une chambre a côté de celle du Sr Brobeque donnant sur la rue du Palais, dans la chambre du Sr Brobeque donnant sur la rue, dans la chambre à côté donnant dans la rue des Cordiers, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de Dlle Daudet, dans la chambre à coucher de la veuve Haller ménagère, dans la cuisine, dans la chambre de la cuisinière, dans la garde à manger à côté, dans différents corridors derrière la cuisine, dans une petite chambre donnant sur le corridor de la cuisine, dans la chambre à lige sale au grenier, dans le bureau de la recette, dans la cave, dans le magasin au rez de chaussée, dans une autre cave sous la maison de devant, dans la chambre des soldats, au bucher, (le 9 trois) dans le bureau, dans la chambre à côté, dans le caveau, dans la cuisine derrière le bureau, (le 11 mars) au rez de chaussée dans le salon tapissé en papier peint, dans la salle à manger, dans le sallon bleu, dans la chambre à côté, au premier étage dans une antichambre, dans les deux petites chambres à côté, dans une antichambre à droite, dans une petite chambre à côté, dans le cabinet à côté, dans la chambre à alcove, dans la chambre à coucher à côté, dans la chambre des domestiques, au grenier, dans la cave
(vacation du 27 juin – enreg. f° 92 du 28 juin) Immeubles, légués à M. Mde Stouhlen, ban d’Oberschaeffolsheim avec une campagne, Wolfisheim
Résumé, meubles 6663 fr, voiture 400 fr, argenterie 3275 fr, créances 7895 fr, créances 18 772 fr, total 37 007 fr, passif 4027 fr, reste 32 977 fr
– Testament du 8 janvier 1815, (legs) à Elisabeth Dusch native d’Ingweiller veuve Heller ma ménagère (pour) l’attachement qu’elle m’a témoigné et prouvé pendant toute la révolution et notamment pendant la terreur et les six mois de mon emprisonnement
(Procuration Marie Antoinette Daudet demeurant à Paris rue neuve du Luxembourg n° 9 – Antoinette Charlotte Claudine Daudet à Metz rue du Haut Ste Croix n° 533)
Enreg. manquant f° 116 du 13.3.

Décès, Strasbourg (n° 281)
Déclaration de décès le 15 février 1815. Christophe Louis Daudet, âgé de 67 ans trois mois quatre jours, né à Strasbourg, Receveur des Domaines et de l’Œuvre Notre Dame, non marié, est mort en cette mairie le 15 du mois Courant à six heures du matin dans la maison située N° 3 Place du Palais, fils de feu Louis Daudet Directeur du Magasin à sel et de feu Françoise Catherine Ursule Le Couvreur (f. adj.)

Christophe Louis Daudet vend la maison à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel

1812 (17.10.), Strasbourg 12 (47), Not. Wengler n° 7081
Christophe Louis Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame
à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel
une petite maison batie en bois a rez de chaussée et deux étages avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise en ladite ville de Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Joanc* d’autre David Roth,par devant la rue, par derrière la caserne. La maison vendue ayant appartenue a Georges Walter fabricant d’amadou d’après contrat de vente reçu Me Zimmer le 18 messisor 3 auroit été vendue par expropriation forcée sur ledit Sr Walter en sa qualité de receveur de l’Œuvre Notre Dame et qu’aucun amateur ni enchérisseur ne s’étant présenté elle fut adjugée à la barre du Tribunal Civil pour sa mise à l’Œuvre Notre Dame par procès verbal du 21 octobre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 12. mais cette acquisition n’ayant pas été agréée par Son Excellence le Ministre de l’Intérieur par sa lettre en datte du 3 septembre 1807 le Sr vendeur fut subrogé dans les droits dudit Œuvre et par conséquent ladite maison abandonnée a sa disposition comme si elle lui avait été adjugée en propre et privé nom, arreté du maire le 28 décembre 1808 – moyennant 800 fr
(copie du jugement) vente Chambre des Contrats 1786 f° 242 b, vente des héritiers Karch à Walter Me Zimmer 18 thermidor 3
(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808)
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 170 du 19.10.

Le fabricant de chaises (Claude) Joseph Lancel épouse en 1792 Madeleine Hurstel, originaire de Kertzfeld. Il est retrouvé mort en 1798 d’une blessure par un instrument tranchant.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 48-v)
Hodie 20 Februarÿ anni 1792 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Lancelle, Argentinensis defuncti Claudii Josephi Lancelle et Franciscæ Clatigny, conjugum filius legitimus & Magdalena Hurstel, Kerzfeldensis, defuncti Mathiæ Hurstel et Catharinæ Werni cojugum filia legitima (signé) Joseph Lansel, + (i 60)

Décès, Strasbourg (n° 60)
Aujourd’hui 13° messidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) que Joseph Lancel, âgé de 33 ans, faiseur de chaises né et domicilié et cette commune rue des aveugles N° 19, fils légitime de feu Joseph Lancel, faiseur de chaises et de feue Françoise N. époux légitime de Madeleine Hurstel a été trouvé mort au front de la demi lune entre la porte des bouchers et celle de l’hôpital le 11 du courant d’une blessure qu’il a reçu d’un instrument tranchant (i 44)

Sa fille et héritière Marie Madeleine Lancel épouse en 1819 Joseph (Casimir) Wetzel

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Acte de mariage célébré le 21 janvier 1819. Joseph Casimir Wetzel, mineur d’ans, né en légitime mariage le 17 brumaire an VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Martin Wetzel, ci devant tricoteur de bas décédé en cette ville le 17 février 1814 et d’Anne Marie Weinnehmer, ci présente et consentante, Marie Marie Madeleine Lansel, majeure d’ans, né en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, trouvé mort en cette mairie le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février année dernière (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria magdalena lasell (i 13)

Le garçon maçon Joseph Casimir Wetzel et Madeleine Lancel hypothèquent la maison au profit du notaire Henri Joseph Wengler

1825 (26.7.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger n° 3596
Obligation – Joseph Casimir Wetzel, journalier maçon, et Madeleine Lancel
à Henri Joseph Wengler, notaire, 100 francs
hypothèque, une petite maison à rez de chaussée et deux étages, aisances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Isaac, d’autre David Roth, devant la rue, derrière la caserne – avenue à la femme Wetzel née Lancel de la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel faiseur de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Wengler le 18 juillet 1825

Acte de notoriété qui constate que la maison est un bien propre à Madeleine Lancel
1840 (18 9.bre), Strasbourg 2 (85), Me Tinchant n° 1674
Notoriété (…) avoir parfaitement connu le sieur Joseph Wetzel, vivant maçon à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en cette ville le 22 octobre 1836, époux de la dame Madeleine Lancel, que lesdits conjoints Wetzel s’étaient mariés dans le courant de l’année 1818 sans avoir fait de contrat de mariage, qu’en conséquence leur union était soumise à la communauté légale telle qu’elle est définie par le code civil, d’où il résulte que la maison sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau n° 30, vendue par ladite dame Madeleine Lancel veuve Wetzel au Domaine de l’Etat suivant contrat reçu par M° Tinchant l’un des soussignés notaires (…) les 15 et 17 juin dernier était un bien propre de la dite dame, attendu que celle-ci l’a héritée dans la succession de sa mère la dame Marie Madeleine Hürstel décédée veuve du sieur Joseph Lancel fabricant ed chaises à Strasbourg (…)

Marie Madeleine Lancel se remarie en 1842 avec Joseph Stupffler en légitimant une fille
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 13° jour du mois d’avril l’an 1842, Acte de mariage de Joseph Stupffler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 ventôse an XI domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Pierre Stupffler Journalier décédé à Rhinau le 24 avril 1806 et de feu Elisabeth Messmer décédée à Strasbourg le 27 septembre 1827, et de Marie Madeleine Lansel, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Joseph Casimir Wetzel, Journalier décédé en cette ville le 22 novembre 1836, fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, décédé en cette ville le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février 1818 (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Joséphine Stupffler né d’eux en cette ville le 23 février 1840 inscrite le 24 du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Joseph Stupffler, l’épouse a dit ne savoir signer (i 34)

Madeleine Lancel vend 2 800 francs au Domaine de l’Etat (Génie militaire) la maison dont le sol sera réuni à la caserne de la Finckmatt

1840 (17.6.), Strasbourg 2 (84), Me Tinchant n° 1678
Madeleine Lancel veuve de Joseph Wetzel, maçon
au Domaine de l’Etat stipulant M. le Ministre de la Guerre et celui ci représenté par Jean Lazare Collas, lieutenant colonel du Génie en chef, et Gabriel Domergue, adjudicaire de première classe aux sous intendances militaires et chargé du contentieux du génie, suivant autorisation de M. Le Ministre de la Guerre du 4 présent
Désignation, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30 d’un côté un terrain appartenant à l’Etat, d’autre David Roth, derrière la caserne de la Finckmatt – Origine de la propriété. La venderesse a recueilli l’immeuble dont s’agit dans la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel décédée il y a environ 20 ans veuve de Joseph Lancel, fabricant de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Tinchant le 11 courant. Le Sr Lancel en était propriétaire d’acquisition durant le mariage de Christophe Louis Daudet, receveur de l’Œuvre Notre Dame suivant acte de vente passé devant Me Wengler le 17 octobre 1812, dans ce dernier acte le Sr Daudet a déclaré qu’en conséquence de poursuite dirigées par lui comme receveur de l’ Œuvre Notre Dame contre Georges Walter, fabricant d’amidon, l’immeuble précédent a été exproprié sur de dernier et faute d’enchérisseur adjugé audit Œuvre par adjudication en date du 21 octobre 1806 mais que cette acquisition n’ayant pas été agréée par M. le Ministre de l’Intérieur la maison avait été abandonnée au Sr Daudet pour son propre compte par arrêt du Maire daté du 28 décembre 1808 – moyennant 2800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 24-v du 18.6.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.