6, rue des Dentelles


Rue des Dentelles n° 6 – VII 68 (Blondel), P 964 puis section 6 parcelle 56 (cadastre)

À la Demi lune (zum halben Mond)

Dentelles 2-6, Ill (1 Fi 148, n° 70-b)Dentelles 6 (août 2012)
Façade sur l’Ill vers 1950-1960 (AMS, cote 1 Fi 148, n° 70.b)
La maison est celle de gauche, à l’enseigne Teinturerie, nettoyage à sec, décatissage, M. Bigot
Façade rue des Dentelles (mai 2014)

La maison comprend un bâtiment avant sur la rue des Dentelles et un bâtiment arrière sur le canal. De style Renaissance, le linteau de la porte d’entrée porte le millésime 1600. Les appuis des fenêtres au premier étage sont galbés selon le goût du XVIII° siècle. La maison appartient à des tanneurs (Jean Pierre Winter, 1674, puis son fils). Jean Thierry Holwein l’achète en 1732 et y établit une teinturerie où se trouvent sept chaudrons en 1789. Elle gardera la même destination jusqu’au milieu du XX° siècle : blanchisserie Maurer à la fin du XIX° siècle (voir la Police du Bâtiment) puis Bigot (voir la photographie des années 1950-1960).
Le propriétaire demande régulièrement aux préposés aux affaires foncières l’autorisation de réparer la risberme (revêtement de berge) et le lavoir que les eaux abîment.

128 Elévations (c)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 128 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (daté de 1829) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages médiocres en maçonnerie que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 à droite du repère (g). Le rez-de-chaussée comprend une porte (sans doute une porte de cave, remplacée aujourd’hui par une fenêtre de grande dimension), la porte principale puis les fenêtres. Chacun des deux étages a quatre fenêtres. La toiture abrite quatre niveaux de greniers. La façade sur le canal, la première à avoir des escaliers à gauche du repère (c), comprend une porte centrale au rez-de-chaussée, deux étage aux fenêtres irrégulièrement disposées et deux niveaux de greniers. Comme on le voit sur la photographie, le bâtiment a été reconstruit ou transformé, sans doute des années 1830 (entre la date des dessins et l’ouverture du cadastre), et comprend ensuite un rez-de-chaussée à entresol et trois étages. La cour (D) sépare le bâtiment avant (1-2) du bâtiment arrière (3-4). La remise (2-3) forme le côté oriental de la cour, le mur de séparation (4-1) le côté occidental.

128 Cour DDentelles 6 fenêtre (28-7-2007)
Cour D – Fenêtres du rez-de-chaussée, rue des Dentelles

janvier 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1647 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Laurent Meyer, marchand de vins, et (1620) Anne Werner – luthériens
h Jean Georges Meyer, pasteur, et (1659) Salomé Meyer puis (1663) Madeleine Reiser – luthériens
1674 v Jean Pierre Winter, tanneur, et (1668) Barbe Ott – luthériens
1695* h Jean Georges Winter, tanneur, et (1706) Agnès Griesé – luthériens
1727 adj Jean Jacques Bruder, marchand, et (1681) Anne Marie Griessbach puis (1711) Anne Marie Lobstein – luthériens
1727 v Jean Georges Daniel Dürrenberger, aubergiste, et (1688) Jeanne Françoise Scheibel, (1702) Anne Marie Waldenberger, (1706) Marie Marguerite Kauffmann et (1714) Marie Joiret – catholiques
1732 v Jean Thierry Holwein, teinturier, et (1733) Marguerite Salomé Uhlmann puis (1734) Susanne Marguerite Hammerer – luthériens
à la femme seule, 1739
1755 adj Jean Daniel Hammerer, orfèvre, et (1739) Susanne Schellhammer puis (1756) Marie Salomé Dreyspring – luthériens
1758 v Jean Geoffroi Hartschmidt, teinturier, et (1758) Marie Madeleine Vogt – luthériens
1784 v Catherine Fischer, femme (1736) puis veuve du teinturier Jean Geoffroi Plarr – luthériens
1786 h Jean François Jacques Plarr, teinturier, et (1787) Marie Marguerite Bœswillwald – luthériens
1825 h François Auguste Plarr, teinturier, et (1825) Marie Salomé Steinbach
1857* h Charles Emile Plarr et Eugène Henri Plarr chacun pour moitié
1865* h Charles Emile Plarr
1923* Alphonse Azeau

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1758 et en 1774, 1 500 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VII 68, Godfroy Hardschmitt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Vogt, 4 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 964, Plarr, François Auguste, teinturier – maison, sol, cour atelier – 2,1 ares

Locations

1755, Jean Geoffroi Hartschmidt, teinturier (futur propriétaire)
1779, Catherine Fischer, veuve du teinturier Jean Geoffroi Plarr (future propriétaire)
1817, Pierre Louis Duez, officier retraité

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1712, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le fort courant de l’eau dans la canal à l’ouverture de l’écluse a emporté la risberme (revêtement) et la plate-forme (lavoir) à l’arrière de la maison de Jean Georges Winter qui demande l’autorisation de les réparer. Les préposés se rendent sur place et réservent leur décision

(f° 82) Sambstags den 17. 7.bris 1712. Joh: Georg Winter pt° einer Landtfest – Augenschein eingenommen beÿ Gewesen Georg Winthers des Gerbers, unterhalb der untern schleuß am damm liegenden behaußung, alwo durch öffnung dieser Schleus das große waß. Ihme Seine Land Vest und pritsch hienweggenommen, und weilen Er willens solche repariren Zulaßen, in deme die meisten pfähl annoch stehen, als bitt Er umb gnd. erlaubnus. Erk. bedacht

1713, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Samuel Hetzel [maison VII 67] et Jean Georges Winter font une demande dans le même sens l’année suivante. Jean Georges Winter demande le mois suivant que le Ville contribue aux frais de réparation. Les préposés opposent un refus.

(f° 198) Dienstags den 12. 7.br. 1713. Samuel Hetzel undt Joh: Georg Winter p° Ihrer Landvest – Augenschein eingenommen an Samuel Hetzels und Johann Georg Winter der beeden rohtgerber unterhalb den damm ligenden beÿen häußern, an Welcher die Landfesten durch das auß dem damm heraus schießende Waßer schadhafft worden, bitten umb erlaubnuß daß Sie selbige wider repariren laßen dörffen. Erk. Bedacht
(f° 205) Dienstags den 3. 8.br. 1713. Johann Georg Winter p° seiner Landvest -Johann Georg Winter, der Rohtgerber, ersucht MGHh. underthänig umb einen beÿtrag Zu reparirung der vor seiner unterhalb dem damm ligenden behausung befindlichen schadhaften Landfest, in ansehung dieselbe wie beÿ dem am 12. 7.bris jüngst eingenommenen augenschein wahrgenommen worden, durch daß auß der Schleusen Herauß schießende hafftige Waßer meistens Verderbt worden seÿe. Erk. Würdt das begehren abgeleint.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Jean Thierry Holwein demande l’autorisation de réparer les pieux enfoncés dans le canal et d’en placer de nouveaux. Il est autorisé à placer des pieux entre les anciens. Le chef des travaux veillera à ce que la risberme n’avance pas davantage dans le canal.

(f° 56-v) Dienstags den 9. Ejusdem [Augusti 1746] Joh: Dietrich Hohlwein – Johann Dietrich Hohlwein der schonfärber in der Spitzengaß bittet um erlaubnus Neüe Pfähl in seine Landfest Unterhalb der schleußenpfann Zuschlagen, und selbige repariren Zulaßen. Erkannt solle die Pfähl Zwischen die alte schlagen und mit der Landvest nicht weiter in das Waßer fahren, worauf H. Lohner und Werckmeister Vigiliren sollen.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le menuisier Geoffroi Fischer demande au nom du teinturier Plarr l’autorisation de poser un tuyau le long de sa risberme pour puiser l’eau du canal et de construire un lavoir de trois pieds sur l’eau. Les préposés refusent. Jean Geoffroi Plarr s’adresse au Quinze Lemp et réitère sa demande un mois plus tard. Le Quinze qui s’est rendu sur place avec l’inspecteur des travaux a constaté que les maisons voisines avaient un lavoir et qu’on voit encore les pieux qui soutenanent l’ancien lavoir de la maison. Ils concluent que rien ne s’oppose à accéder à la demande de Jean Geoffroi Plarr. Les préposés décident que les travaux seront réalisés d’après les ordres de l’inspecteur des travaux.

(f° 212-v) Dienstags den 9. Februarÿ 1779. Hr. Plarr. Ferber im Lamm – Mr Gottfried Fischer, der zimmermann, nôe. Herrn Plarr, des Ferbers im Lamm, bittet zu erlauben an das Landvest seiner ane der Spitzen Gaß, Zum halben Mond genannten, gelegenen Farbbehausung einen brunnstock zu setzen um waßer in das Farbhaus leiten zu können, auch eine Waschbritsch dreÿ Schuh in den Fluß machen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren nôe. quo abzuweisen.
(f° 222-v) Dienstags den 2. Martii 1779. Weÿl. Herrn Rathh. Joh. Gottfrid Plarr Wit:. pt° Hartschmidtischer Kinder behausung – Weiland Herrn Exsenatoris Johann Gottfrid Plarr, gewesenen Ferbers Wittib durch deren Sohn erscheinend bittet nochmalen zu erlauben an der Hartschmidtischen Kinder zugehörigen ane der Spitzengaß gelegenen behausung hinten in dem Fluß eine Waschbritsch machen zu laßen. S.T. Herr XV. Lemp referirte, Er habe mit Herrn Boudhors dem Bau Inspectori einen Augenschein deßfalls eingenommen, und befunden daß ober: und unterhalb dieser behausung sich an unterschiedenen Häusern Waschbritschen befänden, auch an eben diesem haus annoch einige alte Pfösten im Wasser ständen von der daselbst gestandenen Waschbritsch, derowegen Er keinen Anstand fände das begehren zu Willfahren. Erkannt, Seÿe erlaubt eine Waschbritsch an besagte behausung jedoch anders nicht als auf Art und Weis wie solche Herr Bau Inspector anzeigen wird, machen zu laßen.

1782, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Pour éviter que les maisons de la rue des Dentelles ne soient endommagées davantage par l’affouillement des eaux, les proposés décident de curer le canal de sorte que l’eau qui provient du moulin Dinsenmühl suive un cours rectiligne.

(f° 107-v) Sambstags den 13. Julii 1782. Spitzengaß. pt° der dasigen hinterhäuser – In der Spitzengaß an dasigen auf den Fluß stoßenden Häusern, um zu untersuchen, wie dieselbe vor weiterm Schaden wegen Anstoß des Flußes Zu verwahren. Erkannt, Seÿe der Fluß alda zu räumen, damit das Wasser von der dinsen Mühl seinen graden Fluß nehmen möge.

1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Les préposés aux affaires foncières présentent aux trois Chambres secrètes le projet de construire une risberme entre l’écluse et le pont Saint-Martin. Les Chambres demandent aux préposés des informations complémentaires avant de prendre une décision

(f° 298-v) Dienstags den 17. Junii 1783. Landvest Von dem Schliesen bis an St Martins Bruck Zu Erhaltung der Häuser in der Spitzengaß. – Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben die Verfertigung eines Landvests Von dem Schliesen bis an die St Martins Bruck betreffend, folgenden Inhalts
Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen stuben vom 6.ten Junius 1783. werden die Herren Oberbauherren ersucht das von Ihnen anheute vorgetragene Project einer aufzuführenden Landvest von dem Bajoyer des Schliesens bis an die St. Martinsbruck dero Vorschlag Zufolg an die auf der Spitzen Gaß wohnend Imploranten Zu communiciren, deren beobachtungen aufzunehmen und beliebigt wieder zu berichten, damit als dann ein fernere Entschliesung genommen werden könne. unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus und befolgung.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
François Plarr demande l’alignement qu’il doit suivre pour la risberme derrière sa maison

(f° 171) Dienstags den 28. Septembris 1784. Frantz Plarr, Ferber – Idem [Mr. Pfauth der Maurer] nôe. Frantz Plarr, des Ferbers, bittet um Anweisung des Alignements seiner hinten an deßen behausung in der Spitzen Gaß gelegenen, befindlichen Landvest. Erkannt, Seie das Alignement durch herrn Bau Inspector Boudhors an zu weisen.

1812, (cote 283 MW 342)
François Jacques Plarr est autorisé à remplacer un pieu abîmé de son lavoir

(sans n°) 28.9.1812, Le soussigné François Jacques Plarr teinturier en cette ville, l’autoriser à faire remplacer un pilot du lavoir derrière sa maison sise rue de la dentelle N° 8 qui vient de se briser et dont il a un besoin urgent pour l’exploitation de son état – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission, Villot le 6.8.bre 1812 – Ratifié par le maire, par le préfet le 9 octobre

Description de la maison

  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre une teinturerie à sept chaudrons, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Plarr
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 271 case 2

Blarr, François Auguste Teinturier
1857, Plarr Charles Emile et Plarr Eugène Henri, par ½

P 964, atelier m.on et cour, sol, Rue des Dentelles 8
Contenance : 2,10
Revenu total : 154,09 (153 et 1,09)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 437 case 1

1865 Plarr Charles Emile et Plarr Eugène Louis par ½
1865, Plarr, Charles Emile lieutenant au 6° Pontonniers

P 964, Atelier et maison, sol, Rue des dentelles 6
Contenance : 2,10
Revenu total : 154,09 (153 et 1,09)
Folio de provenance : (271)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 68 case 3

Parcelle, section 6, n° 56 – autrefois P 964
Canton : Grosse Spitzengasse N° 6
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 2,21
Revenu : 2100 – 4500
Remarques :

(Propriétaire), compte 943
Plarr Karl Emil
1923 Azeau Alphonse et son épouse
(637)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles (p 375)
(maison n°) 8

Pr. Plarr, J. François Jacq. – Drapiers
loc. Lermonier, Franç. Joseph, Mre de danse – Vignerons
loc. Wendling, Jean, domestique – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Spitzengasse (S. 167)

(Haus Nr.) 6
Maurer, ch. Waschanst. 01
Kuch, Tagner. 1
Bigott, Einkassierer. 1
Maurer, Lehrerin. 1
Geng, Pensionär. 2
Gruss, Schneider. 2
Jung, Büglerin.2
Osterhold, Schreiner. 3
Siegel, Friseuse. 3
Menner, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 648 W 171)

Rue des Dentelles 6 (1868-1986)

Chrétien Maurer est autorisé à installer en 1892 une décatisseuse à vapeur puis en 1902 une machine électrique dans son atelier installé au rez-de-chaussée du bâtiment arrière. Le maître tonnelier Spitz s’établit dans la maison en 1892. Les travaux prévus en 1929 sous la direction de l’architecte Haudenschild dans l’étage sous comble n’ont pas lieu parce que le locataire s’y oppose.

Sommaire
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs au nom du sieur Appell, locataire du sieur Plarr (6, rue des Dentelles)
  • 1892 – Chrétien Maurer demande l’autorisation d’installer une décatisseuse à vapeur 6, grande rue des Dentelles selon un mémoire joint. L’atelier a 8,60 sur 6,20 mètres – Le maire transmet la demande à l’inspection du travail (8 bis, rue de la Toussaint) qui donne son accord assorti de conditions. – La Police du Bâtiment donne son autorisation – Plan, l’atelier se trouve dans le bâtiment arrière situé en bordure du canal entre la menuiserie du n° 4 et celle du n° 8
  • 1894 – Le maître tonnelier L. Spitz demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 84, Grand rue au 6, grande rue des Dentelles – Autorisation
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Plarr à Saint-Pierre près de Barr) de supprimer le réduit sous l’escalier qui sert à entreposer du charbon – Après visite des lieux, le propriétaire fait visser le réduit pour qu’il ne puisse plus servir
  • 1902 – Chrétien Maurer demande l’autorisation d’installer une transmission et un moteur électrique d’un cheval pour actionner une turbine et une machine à laver dans son atelier. L’inspection du travail donne son accord assorti de 23 conditions. – Chrétien Maurer est autorisé à installer une blanchisserie à moteur électrique au 6, grande rue des Dentelles – Plan – Travaux terminés, février 1903
  • Commission contre les logements insalubres. Rapport de 1902. Propriétaire, Blarr à Saint-Pierre près d’Eichhoffen. Il faut supprimer le réduit sous l’escalier
    Rapport de 1905 et réponse du propriétaire. Le cabinet d’aisance est pourvu d’une chasse d’eau, septembre 1908 – Rien à signaler, 1911-1915
    1915 – Commission des logements militaires, rapport en 4 points – On constate en 1916 que le cabinet d’aisance n’est pas raccordé aux canalisations
  • 1929 – L’architecte G. Haudenschild (22, boulevard de Nancy) demande au nom du propriétaire (Alphonse Azeau) l’autorisation de transformer l’étage sous comble dans le bâtiment avant. La maison dépasse de l’alignement légal (0,40 centimètre) – Autorisation – Le locataire s’oppose aux travaux. La Police du Bâtiment visite les lieux en juillet en présence du propriétaire et du locataire Alfred Voltz sur ordre du Tribunal cantonal et constate que les travaux ne sont pas urgents – Pas de travaux, janvier 1930, le dossier est classé
  • 1955 – Un locataire du deuxième étage (Joseph Reimer) signale que sa cheminée est fissurée – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle envoie un courrier au propriétaire, Mme Azeau – Travaux terminés, avril 1955
  • 1960 – Catherine Weibel, propriétaire (16, rue des Cordonniers), est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1961 – (Janvier) La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de faire ravaler les façades – (Février) Alphonse Azeau, propriétaire (domicilié sur place), est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Il donne son accord aux travaux (crépir la façade sur la rue et sur le canal) – Travaux terminés, mai 1961
  • 1969 – Rapport des pompiers. Ils ont retiré la partie supérieure de la cheminée qui risquait de tomber sur la voie publique. Le Service des incendies écrit à la Division V que les réparations sont urgentes parce que les logements sont privés de chauffage (propriétaire, Ville de Strasbourg) – Travaux terminés, novembre
  • 1976 – L’architecte des bâtiments de France During autorise l’entrepreneur de construction Orlandi (1, impasse du Marronnier à Graffenstaden) à poser un échafaudage pour laver les socles et réparer les enduits – Travaux terminés, avril 1977
  • 1978 – L’antiquaire Chenkier (10-11, rue des Dentelles) qui a un dépôt au 6, rue des Dentelles signale que le conduit de cheminée a été muré
  • 1980 – Le Crédit immobilier du Bas-Rhin demande des renseignements avant d’accorder un prêt à Doris Hopfner – Extrait du plan cadastral de 1897 – Les dispositions d’urbanisme relèvent de l’arrêté interministériel du 17 janvier 1974 portant création du secteur sauvegardé de Strasbourg
  • 1985 – Bernard Hertzog se plaint du bruit qui provient d’une machine à glace installée au rez-de-chaussée du 6, rue des Dentelles – La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas eu de transformations extérieures et transmet la plainte à la Division II

Relevé d’actes

La maison appartient à la veuve du marchand de vin Laurent Meyer (1647, 1666) puis au diacre Jean Georges Meyer (1674) d’après les tenants des maisons voisines. Anne Werner veuve du marchand de vins Laurent Meyer et ses enfants vendent en 1647 leur maison rue des Chandelles. Laurent Meyer a épousé en 1620 Anne Werner, fille de tanneur

Mariage, Saint-Thomas (luth. 439, n° 1383) 1620. Dominica I. Aduentus. Lorentz Meyer Vndt Jungfraw Anna Görg Werner des Rothgerbers alhie Eheliche Tochter (i 450)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 111) 1620. Lorentz Meyer burger alhier, vnd J. Anna Jörg Werner des Rothgerbers tochter (eingesegnet zu S. Thoman montag den 11 10.bris)

La maison revient à leur fils, le pasteur Jean Georges Meyer qui épouse successivement Salomé Meyer puis Madeleine Reiser. Il meurt en 1674 quelques mois après avoir vendu la maison

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 102) 1659. Dominica X. Trinitatis. Herr Mr. Johann Georg Meÿer, Pfarrer Zu Gertweiler, H. Lorentz Meÿers gewesenen burgers undt handelsmanns allhier hinderlaßene ehelicher Sohn, undt Jr. Salome H Georg Meÿers burgers, Kürschners und Handels Manns alhie eheliche tochter. Copul Mont. d. 15.t August JSPeter (i 113)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 22) 1662. Zum 2. mahl Hr M. Johann Georg Meier, Pfarrer Zu Gertweiler, hiediger herrschafft und Madlen, Jf. Magdalena Hr Caspar Reisers E. E. großer Raths alda Beisitzer ehel. Tochter. Montags den 21.ten Julÿ. Fischerst. Münster. (i 23)

Répertoire de Bopp, n° 3346. Né à Strasbourg le 15 décembre 1631 de Laurent Meyer, marchand de vins, et d’Anne Werner. Marié le 15 août 1659 avec Salomé Meyer (11 décembre 1637 – 24 décembre 1661) puis le 21 décembre 1661 avec Madeleine Rieser. Immatriculé à Strasbourg le 20 juillet 1662. Maître le 31 décembre 1650. Chapelain à l’hôpital de Strasbourg (A, 1655-1659), pasteur de Gertwiller (1659-1673) puis diacre à la cathédrale (1673-1674). Mort le 21 décembre 1674. Eloge funèbre par Jules Reichelt (fun. Arg. 1674)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 61-v)
1674. December. d. 25.t. hr. M. Joh: Georg Meÿer Diaconus im Münster, begraben starb d. 21. hus abends umb 6. Uhr. 43 jahr alt (i 64)

Diacre à la cathédrale, Jean Georges Meyer vend 750 livres la maison au tanneur Jean Pierre Winter. En marge de l’acte, quittance donnée aux héritiers Jean Jacques Bruder, adjudicataires de la maison en 1727

1674 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 619-v
der Ehrwürdig- Wohlgelehrte Herr M. Johann Georg Meÿer Diaconus beÿ hießiger Münster Kirch
in gegensein hannß Peter Winters deß Gerbers und Lederberaiters mit beÿstand herrn hannß Georg Otten deß Rothgerbers, seines Schwäher Vatters
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten und höfflin dar zwischen, auch allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechte und Gerechtigkeiten alhier in der Spitzen Gaßen, einseit neben Georg Hetzler, anderseit neben hannß Georg Wagnern beÿden Gerbern hinden uff d. waßer stoßend gelegen – geschehen umb 750. pfund
[in margine, f° 621 :] (…) in gegensein H. Jacob Bapst Specierers als mandatarÿ weÿl. H. Rathh. Joh: Jacob Bruders gewesten Lederhändters hinterl. Erben, denen obverkauffte behaußung ahne der Ganth anno 1727 adjudicirt worden (quittung) Actum den 17. Junÿ 1728.

Le tanneur Jean Pierre Winter, fils du prévôt de Westhoffen, épouse Barbe Ott, fille de tanneur et devient bourgeois quelques jours plus tard. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Hans Peter Winder, gerber Vndt Lederbereider gebürtig Von Westhoffen, deß Ehren Vndt Vorgeachten H Dauid Winders geweßenen Schultheißen daselbsten Ehelich erzehltem hinderlaßenen Sohn, alß dem hochzeitter an einem, So dann der Ehren undt tugendsamen Jungfrauen Barbara deß Ehrenuesten und fürgeachten herrn hanß Georg Otten gerbers vndt Lederbereÿders burgers Zu Straßburg Ehelich erzeigten dochtern alß der Jungfrau hochzeiterin andern theil – So beschehen inn Straßburg Freÿtags den 10. Aprillis Anno 1668. Johann Jacob Böller

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67)
1668. Dncâ V. Trinit. d. 21. Junÿ. Johann Peter Winter Rothgerber Und lederbereither, Weiland H David Winter Schultheißen Zu Westhoffen hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Barbara H. Johann Georg Otto, Rothgerber v. Lederbereiter alhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 29.t. Zu S. Thomæ (i 71)

4° Livre de bourgeoisie p. 365
Johann Peter Wintter, der Gerber und Lederbereiter, Weÿl. h dauid Wintters, geweßenen Schultheißen Zu Weßthouen Sohn, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Barbara, Hannß Georg Otten, auch Gerbers und Lederbereiters alhie ehelichen Tochter, umb 8. goldtR. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledgen Standts geweßenen und Will beÿ E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jurav. den 4. Julÿ A° 1668.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ils sont propriétaires de la moitié d’une maison près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux
1668 (12.8.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 115
Inventarium und beschreibung aller vndt jeeden Haab Nahrung v. güettern, so der Ehrsam v. bescheidene hannß Peter Wintter, gerber und Lederbereÿter burger alhier, undt die tugendsame Fraw Barbara Ottin, beede Eheleuthe, einand. inn den Ehestand Zugebracht, welche der ursach, alldieweilen inn deroselben uffgerichteten Ehepactis expressé verabschiedet, daß jeedem theil v. seinen Erben d. jenige so es inn die Ehe zu pringet, unverändert v.bleiben (…) So beschehen in Straßb. in beÿsein H: wolff welschen burgers v. westhoffen, ein Hannß Peter Winters gewesenen vogts, vndt herrn hannß geörg Otten auch gerbers v. lederbereiters burgers alhier, Ihro fr: Barbaræ ottin geliebten Vatters, Mitwochs den 12. Aug: A : 1668.

Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) Item d. halbe theil ane einer behaußung Zu Straßb. beÿ d. alt. S. Peters Kirch üb. gelegen v. nechst dem alt. Zollthor is. neben deß Stiffts Jung. S. Peters guett, 2s. neben hannß Vetschen dem leinenweb. stost vornen Vff die straß hind. vff den grab., gibt jährlich. die gantze Behaußung dem Stifft Zum Jung. S. Peter 16. ß d so dann dem Stifft Alten S. Pet. 3. ß 4 s. sonst eÿg. v. ist æstimirt p. 50. lb.
Abzug Inn des Invent. Deß Manns guett. Sa. haußraths 150, Silbers 28, Guldinen Rings 1, paarschafft 50, Eÿgenthumb ane einer behaußung 50, ligende gueth. 109, Schulden in deß Manß Nahrung Zuegeltend 587, Summa summarum 978 lb
der Frawen in die Ehe Zugebracht guth. Sa. haußraths 118, Sa. Silb 17, Sa. guldine Ring 11, Sa. früchten 13 ß, baarschafft 81, Summa summarum 230 lb
[in margine :] Anna Maria Meÿerin mit beÿstandt Friderich Otten des Rothgerbers Ihres ehevogts, in gegensein des Edel fromb und wohlweÿßen herrn Jacob Wenckhers (cession) Act. 9. febr: 1680.

Pierre Winter hypothèque la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au profit de Jean Philippe Bartenstein, professeur à l’Université

1695 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 42
Peter Wintern Gerber und Lederbereiter
in gegensein H.M. Joh: Philipp Bartensteins, Præceptoris superioris Gymnasÿ, schuldig seÿe 50 pfund, bereits am 15. Junÿ 1693 auff eine privat handschrifft so aber hierdurch wieder cassirt
unterpfand, zweÿ haüßer, Nemblich ein vord. und ein hind. mit dero hoffstätt. und höfflein, dar zwischen auch allen übrig. deren Gebäuen, recht. und Zugehörd. allhier in der Spitzen gaß einseit neben weil. H. Georg Hetzels gewesenen Rothgerbers sel. wb. und Erb. and. seit neben hans Georg Wegmann Gerber und Lederbereiter hind. auff d. waßer stoßend gelegen

Barbe Ott meurt en 1695 en délaissant deux fils. La masse propre au veuf est de 855 livres, celle des héritiers de 972 livres. L’actif de la succession s’élève à 1086 livres, le passif à 2033 livres.

1695 (15.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 2) n° 71
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, liegender vndt vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsahme fraw Barbara Winterin gebohrne Ottin, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Peter Winthers Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg geweßene geliebte haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 5.ten Martÿ dießes lauffenden 1695. Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlich. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehrenachtbaren Johann Davidt vndt Johann Georg Winters der abgeleibten frawen seel. mit Vorernantem Ihrem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeügter Zweÿer Söhne vnd nachgelaßener ab intestato Erben, so beeden Majorennes ordentlich inventirt – So beschehen Straßburg den 15. Junÿ Anno 1695.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaßen gelegenen vnd in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, volgender maßen befunden worden.
In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Vor dießer Cammer, Im obern Haußöhren, Auff dem obern gang, Auff der hindern bühn, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Undern Gang, In der Wohnstub, In der Wohn Stub Cammer, Im Undern haußöhren, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) It. Zweÿ häußer Ein Vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstätten und höfflein darzwischen, auch allen Vbrigen deren gebawen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzen gaßen, ein seith neben weÿl. H. Georg Hetzels geweßenen Rothgerbers und burgers allhie seel. hinderlaßenen Wittib vnd Erben, anderseit neben hannß Georg Wagnern auch Rothgerbern und burgern allhier, hinden auff das Waßer stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen vff Mittwoch 12 lb Zinnß à 4. pro Cto gerechnet H. M. Johann Bartenstein Præceptori Superioris Gymnasÿ, stehen in haubtguth abzulößen mit 300. lb. So dann hat ferner Jahrs vf ermelt Michaelis tag 6. lb. Zinnß à 4. p.cto gerechnet H Johann Gärttnern Schuhlmeistern beÿ der Newen Kirchen und burgers allhier, ist in Capital lößig mit 150. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen, v,d seindt solche beede häußer Vben obstehende beschwerden von allhiesigen geschwornen Werckhleuthen, vermög deroselben Abschatzung sub dato d. 16. Junÿ Anno 1695. æstimirt vnd angeschlagen für vnd vmb 262. lb. 10. ß. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffverschreibung in allhießiger Cancelleÿ Contractstuben gefertiget, vnd deroselben Kleinern Insiegel becräfftiget sub dato 29. 8.br Anno 1675. mit N° 1 notirt.
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ in Anno 1668. durch weÿl. H. Notm. Johann Jacob Böllern E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern burgern allhier auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unverändert Vermögen bet. Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschirrs 10 ß, Sa. baarschafft 11 ß, Sa. Ergäntzung 839, Summa summarum 855 lb
Der Erben Nahrung belangend, Sa. Haußraths 43, Pfenningzinß hauptgüter 19, Sa. Ergäntzungs rest 909, Summa summarum 972 lb
Theilbahr Guth belangend, Sa. haußraths 60, Sa. Wahren v. Werckzeugs 749, Sa. Silbers 2, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Eÿgenth. an i. behaußung 262, Sa. Activ Schulden 6, Summa summarum 1086 – Sa. Schulden 2033, Theilbar Schulden vberreffen das theilbahr Guth umb 947 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 881 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen inn Straßburg Freÿtags den 10. Aprillis Anno 1668. Johann Jacob Böller

Jean Pierre Winter meurt en 1712 chez son fils Jean David Winter au Fossé des Tanneurs. Sa succession s’élève à 908 livres
1712 (26. 9.bris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1062
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, so weÿland der Ehren und vorachtbahre herr Johann Peter Winther geweßene Rothgerber und lederbereiter burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 26. Maÿ instehenden 1712.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren achtbahren herrn Johann David und herrn Johann Georg Winthers beeder Rothgerbere und lederbereitere burgere allhier Zu Straßburg, deß aabheleibt. seel. nachgelaßener Söhn und ab intestato eintziger Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg, Sambstags den 26. 9.bris A° 1712.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem Gerbergraben gelegenen herrn Johann David Winther Rothgerber und Lederbereitern dem einen Sohn eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 18 ß, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß haupt Guths 900, Summa summarum 927 lb – Schulden 19 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 908 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres)
1713, VII 1175 – Livres de la Taille f° 57-v
(Gerber, F. N° 1158) Weÿl. Johann Peter Winthers geweßenen Rohtgerbers Lederbereiters und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 11, 908. lb, die machen 1800. fl. verstallte nur 1500. fl. alßo zu wenig 300. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auch auff vier Jahr in simplo trifft à 9 ß, 1 lb. 16 ß
Extat die Stallgeltter pro 1710 inc. 14 lb 8 ß
Gebott 5 ß 5 d
Abhandlung 1 ln 2 ß 6 d – Summa 22. lb
Ferner kompt darzu ane Stallgeltt pro 1714. 4. lb 1 ß, und Gebott 1 ß (summa) 27. lb
dt. 18° Aprilis anno 1714.

La maison revient à son fils Jean Georges Winter qui devient tributaire chez les Tanneurs en reprenant le droit de son père

1706, Protocole des Tanneurs (XI 358)
Donnerstags den 4. Martÿ 1706
(f° 11) Johann Geörg Winther der leedige Rothgerber und Lederbereiter, hannß Peter Winter auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier ehelicher Sohn stehet vor und producirt Stallschein sub dato 6. Martÿ Anno 1706. Bat vmb der Zunfft und seines Vatters recht Zunfftrecht.
Erkandt willfahrt hat zu erlegen 1 lb 10 ß. spendirte Zur feüespritz 2 ß 9 d, vnd E.E. Gericht 8 ß 3 d

Il épouse quelques semaines plus tard Agnès Griesé, fille de menuisier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 167-v, n° 767)
1706. Eod. [Mittwoch den 2.t Junÿ] Seind nach Zweÿen Proclamation ehl. eingesegnet worden Joh: Georg Winder der ledige Rothgerber und leder bereiter Johann Peter Winters burger und Rothgerbers allhie ehl. Sohn, Und J. Agnes M. Hartwig Griße b. Und Schreiners allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Görg Winter Hochzeiter, Agnes griesin (i 167)

Le mari fait dresser l’inventaire de ses apports qui comprennent la maison, estimée 1 000 livres, prix de la cession dans la succession de ses parents

1706 (27.8.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 621
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Georg Winter, Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg Zu der Ehren und tugendsahmen Frawen Agneß gebohrner Grießein seiner geliebten Ehegattin in den Ehestand Zugebracht, vnd Vermög mit derselben in den Ehestand Zugebracht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 27 Augusti anno 1706.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgenden maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. Zweÿ häußer: ein Vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstätten und höfflein darzwischen, auch allen Vbrigen deren gebawen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten vnd Gerechtigkeiten allhier in der Spitzen gaßen, 1.s. neben herrn Samuel Hetzel dem Rothgerber 2.s neben hannß Georg Wagnern auch geweßenen Rothgerbern seel. Erben, hinden auff das Waßer stoßend gelegen, vnd wird solche behaußung vber 500 lb darauff stehenden beschwehrden, allhier annoch in dem preiß, jedoch allerseiths ohnpræjudicirlich wie der Ehemann solche auß dem Erbe Käufflich angenommen in außwurff gebracht nemblichen pro 1000. Darüber besagt ein teutsch. perg. Kbr. in allhießiger C. C. stuben gefertigt, v. mit dem Kleinern Insiegel v.wahrt de dato 29. 8.br 1674. mit alten N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ [non renseigné]

Agnès Griesé fait dresser par un autre notaire l’inventaire de ses apports dans la maison de son père
1706 (19.7.), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 3) n° 48
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere liegender: und fahrender überall nichts davon außgenommen so die Viel Ehren und Tugendbegabte frau Agnes gebohrne Grießein dem Ehrengeachten Meister Johann Georg Wintern burgern und Rothgerbern alhier in die Ehe zugebracht. Welche Nahrung umb der in der Eheberedung Zwischen beeden Eheleuthen auffgericht enthaltenen ergäntzung willen – So geschehen Straßburg den 19. Julÿ 1706.
In einer in der Statt Straßburg in der Kleinen Stadelgaß gelegenen und H. Hartwig Grieße der frawen Vatter zuständigen behaußung sich befund.
Conclusio finalis. der haußrath 154, frucht v. wein 9, Silbergeschmeid 13, Goldene Ring 26, baarschafft 117, haussteuren Zur Fr. Terz 16, Summa summarum 336 lb

Jean Georges Winter et Agnès Griesé hypothèquent la maison au profit du marchand de cuir Jean Jacques Bruder

1712 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 504
Joh: Georg Winter rothgerber und agnes geb. Grießin beÿständlich H. Joh: Thomæ Kau handelsmann auß mittel E. E. Kl. Raths in ermanglung des einen verwanthen deputiret und H. M Joh: Willhelm Grieße Diaconi ahn veschiedenen orthen deß bruders
in gegensein H. Joh: Jacob Bruders lederhändlers – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Spitzengass einseit neben Samuel Hetzel anderseit neben H. von Rathsamhaußen hinten aufs wasser

Les fabricants de cuir de Cordoue Jean Henri Schall et Daniel Guttermann se plaignent devant le Conseil des Tanneurs que Jean Georges Winter fabrique du cuir bronzé en leur faisant une concurrence déloyale. Le Conseil demande aux plaignants de produire le règlement de Ratsibonne où ils cotisent

1723, Protocole des Tanneurs (XI 358)
Dienstag den 14.ten Dec: 1723 (f° 141-v) Johann Heinrich Schall und Daniel Guttermann beede Carduanere Clagen wider Hannß Georg Winther den Rothgerber er mache Gericht Leder und thue Ihnen dardurch einbruch in Ihr handwerck, so wider Ordnung, baten umb inhibition damit Keine fernere mißbräuche entstehen möchten.
Beclagter zugegen sagt zu seiner Verantwortung Sie die Clägere hätten nicht Ursach sich seinetwegen Zu beschwehren indeme sie ja selbsten in der Straff seind Weilen Sie nicht nach Ihrer Ordnung mit Gallus oder Kneppern sondern mit Lohe gerben und darzu gantze Schiff voll einkauffen, im übrigen Verhoffe er nicht daß man Ihme Wehren werde wann er seine Lohereth gegerbte Fell als ein Lederbereither nach seinem besten nutzen zurichte, er möchte sie dernach schwartz, grün oder roth färben, hätte deßwegen das lederbereither Handwerck gelernt.
Erkandt sollen die Cläger Ihre articul Von Regenspurg als alwo sie beÿ der haupt Lad incorporirt seind, anhero Kommen laßen und darinnen erweißen daß Ihnen erlaubt seÿe mit lohe zu gerben, beclagten aber unterdeßen nicht inhibirt sein Seine Felle zu præpariren Wie er Wolle, wann es nun nicht mit Gallus oder Knoppern beschiehet.

Jean Georges Winter et Agnès Griesé hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Bruder et de ses enfants

1724 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 392
Johann Georg Winther Rothgerber und Agnes geb. Grißein beÿständlich H. Frantz Heinrich D’autel des Scribenten und Johann Caspar Fuchs des haußfeurers beede ihrer vettern
in gegensein H. Johann Jacob Bapst Specirers als mandatarÿ seines H. Schwährers H. Johann Jacob Bruder Exsenatoris und deßen samtlicher Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit neben Samuel hetzel Rothgerber anderseit neben H. von Rathsamhaußen hinten auffs waßer

La vente suivante mentionne que les héritiers Jean Jacques Bruder ont acquis la maison par enchère judiciaire le 8 juillet 1727. Les préposés de la Taille ont dispensé les héritiers de faire dresser un inventaire comme le porte l’acte de partage entre les enfants issus des deux lits du défunt, successivement marié à Anne Marie Griessbach et Anne Marie Lobstein

1726 (1.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 1) n° 22
Abtheilungs Concept Über Weÿland S. T. Herrn Johann Jacob Bruder sen.ris geweßenen Lederhändler und E. E. großen Raths alten wohlansehnlichen beÿsitzer vornehmen burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1726.
Zuwißen seÿe hiemit demnach weÿl. der wohl Ehrenvest Großachtbahre Fürsichtig und weiß Herr Johann Jacob Bruder, sen. geweßene Lederhändler und E. E. großen Raths alte wohlansehnliche beÿsitzer, vornehme burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. den 9.ten Junÿ dießes lauffenden 1726.stenJahrs dießes Zeitlich mit dem ewigen verwechßelt, daß ane zu end stehendem dato und zwahr auff die dem 28. Junÿ d: anni erhaltenene Großgünstige Permission auch erlaßung d. Inventation von den hochansehnlich und wohlverordneten Herrn Dreÿern der Statt Stalls deßen sambtlichen per Testamentum solenne in scriptis Zu Erben instituirte Kinder v. respectivé Enckel nahmentlich 1. herr Johann Jacob Kamm Metzger und burger allhier als geordnet: und geschworener Vogt weÿl. H. Johann Jacob Bruder jun. geweßenen lederhändler und burgers allhier seel. nachgelaßener 7. jüngerer Kinder und dann hr. Johann Benedict Bruder ebenfalls Lederhändler und burger allhier vor sich selbsten, alle 8. Geschwüsterde und dißorts Enckel Vor den Ersten,
2. frau Maria Salome Bapstin gebohrne Bruderin herrn Johann Jacob Bapten Specirer und burger allhier Ehegattin mit assistentz deßelben vor den andern,
3. herr geörg Friderich Bruder Knöpffmacher, Seidenhändler und burger allhier vor den dritten,
4. hr. Johann Daniel Bruder, ebenmäßiger Lederhändler und burger allhier, vor den vierdten,
5. Frau Anna Maria Stallin gebohrne Bruderin, herrn Johann Stallen Silberarbeiter und burgers allhier Ehegattin beÿständlich deßelben vor den Fünfften, dieße in I.er Ehe mit weÿl. Fr. Anna Maria geb. Grießbächerin seel. erzeuget
So dann hr. Johann Wilhelm Schatz, Zinngießer und burger allhier als geordnet und geschworener Vogt Johannis, Margarethæ Salome und Johann Wilhelm der Brudere, so inn letztere Ehe mit Weÿl. Fraun Anna Maria gebohrne Lobsteinin seel. erziehelt worden, vor den Sechsten, Siebenden und Achten Stammtheil, der gutmüthigen Intension und vorhabens über vor wohlberührten Ihres respectivé Herrn Vatters und Großvatters seel. Verlassenschafft gebührende revision auch seine Fried: und freundliche Separation Außweiß: Abtheil: und Vergleichung Vor und ane die hand zunehmen – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 1. Julÿ et sqq: diebus Anno 1726.

Les héritiers Bruder vendent quelques mois plus tard la maison 1 320 livres à l’aubergiste Jean Georges Daniel Dürrenberger

1727 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 515-v
Johann Jacob Klein Metzger als vogt Johann Jacob Bruder Lederhändlers seel. Kinder, Ferner Fr. Maria Salome Bapstin geb. Bruderin H. Johann Jacob Bapst Specirers Ehefrau, Item Georg Friedrich Bruder Knopffmacher, weither Johann Daniel Bruder lederhändler, H. Johannes Stall silberarbeiter, So dann H. Johann melchior Vetter als vogt Johannes, Margaretha Salome und Johann Willhelm der Bruder alle sambt weÿl. H. Rathh. Johann Jacob Bruder seel. Kinder, Enckel und tochtermann
in gegensein Johann Georg Daniel dürrenbergers weinstichers und Biersieders – unterm dem 30. aug. jüngst obrigkeitlich confirmirte Versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spitzen gaß, einseit neben Samuel hetzel Rothgerber anderseit neben H. von Rathsamhaußen hinten auff die Breusch, so der verkäufern und Johann Georg Winther Rothgerbers wie auch deßen ehefrau Agnes geb. Grießerin als vormahlige proprietariorum ged. haußes (aussag nach) niemand verpfändet – als ein in allhiesiger ganth ahm 8. julÿ jüngst ahn sich erkaufftes guth – um 1320 pfund

Jean Georges Daniel Dürrenberger et Marie Joiret vendent la maison 1 600 livres au teinturier Jean Thierry Holwein

1732 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 441
H. Johann Georg Daniel Dürrenberger Exsenator und Maria geb. Joaret
in gegensein Johann Dietrich Holwein des Kunst und schönfärbers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden allem so allda eingemaurt und nagelvest ist Recht: und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit neben Samuel Hetzel dem Rothgerber anderseit neben weÿl. des wohlgeb: H: Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer seel: Adelischen Erben hinten auff auff die Ill
zugleich wurde bedungen, daß niclauß Melßheim Rothgerber der Verkäuffern tochtermann die bereits besitzende wohnung im Mittleren Stock die Vordere Bühn allwo gerber Rinden liegen wie auch die im Keller liegende Faß biß Ann: Mar: künfftigen jahrs um den bißhero davor zu entrichten gehabten hauß zinß zu genießen – um 1600 pfund

Jean Thierry Holwein épouse en 1733 Marguerite Salomé Uhlmann : contrat de mariage, célébration. L’inventaire des apports dressé par le notaire Jean Brackenhoffer n’est pas conservé
1733, Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 266
(Eheberedung) zwischen H: Joh: Dietrich Hohlwein ledigen Kunst, schön undt weÿdfärber, Hn Samuel Hohlweins deß Schwartz und Schönfärbers auch burgers alie eheleibl. Sohn, alß hochzeitern ane einem,
so dann Jfr. Margaretha Salome Uhlmännin, H Joh: Daniel Uhlmanns Paßmentirers v. burg. alhie eheleibl. dochter alß hochzeiterin, andern theilß

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 39, n° 3)
aô. 1733. den 18. Februarÿ. Siend nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica Sexagesima et Quinquagesima in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Dietrich Hohlwein der Ledige Kunst und Schönfärber und burger allhier, H. Samuel Hohlweins Schwartz und Schönfärbers und burgers allhier und Frauen Margaretha Hoin ehl. Sohn und
Jungfr. Margaretha Salome, H. Johann Daniel Ulmanns Seidenhändlers burgers allhier und Fr. Salome Kipßin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann dietrich hohlwein als hochzeiter, Margaretha Salome Ullmännin als hochzeiterin (i 41)

Référence de l’inventaire des apports non conservé
1733, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 273
Inventarium über Johann dietrich Hohlweins des Kunst und weÿd färber und frauen Margaretha Salome geb. Uhlmännin zugebrachte Nahrung

Marguerite Salomé Uhlmann meurt l’année suivante après avoir donné naissance à un enfant qui est mort peu après elle. Les préposés de la Taille dispensent le veuf de faire dresser un inventaire
1734, VII 1177 – Livres de la Taille f° 363
Dienst. den 16. Novembr. – Johann Dietrich Hohlwein der Kunst und Schönfärber producirt Inventarium Zugebrachter Nahrung mit bitt weilen Sie nur ein Jahr in der Ehe geweßen, das hinterlaßene Kind nach der Mutter Verstorben und Von ihme dem Vatter geerbet worden, ihme der Inventur zu befreÿen. Erkannt weilen die Verstallung richtig, Willfahrt.

Jean Thierry Holwein se remarie avec Susanne Marguerite Hammerer, fille d’orfèvre
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128, n° 477) 1734. Mittw. d. 8. Xbr. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Joh. dietrich Hohlwein schön v. kunstfärber auch Wittwer v. b. alhier v. J. Sus. Margaretha Weÿl. H. Joh: Daniel Hammerers geweß. b. u. silberarbeiters Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann dietrich hohlwein alß hochzeiter, Susanna Margaretha Hammererin als hochzeiterin (i 132)

Susanne Marguerite Hammerer fait dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de son mari
1736 (23.1.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 45) n° 1450
Inventarium über diejenige Haab und Nahrung so die Ehren und tugendsahme frau Susanna Margaretha Hohlweinin gebohrne Hammererin zu herrn Joh: Dieterich Hohlwein dem Schönfärber u. burg: alh. ihrem lieben Ehemann würcklich in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet in Anno 1736. – und krafft der mit Ihme auffgerichteten Eheberedung Ihro u. Ihren Erben als ein ohnverändert u. Vorbehalten guth, mithien die Ergäntzung des Künfftigen abgangs derselbe, expresse stupulirt u. vorbehalten hat – So Beschehen in fernern beÿseÿn H Johann Daniel Hammerer des Silberarbeiters u. burgers alhier ihres H. bruders. Straßb. den 23.ten Januarÿ 1736.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen dem Ehemann Eÿgenthümblich zuständigen behaußung befunden worden wie Volgt
Antheil ane einer behaußung. Nembl. ein Viertertheil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt s. allen dero gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 211, Sa. Silbers 38, Sa. Goldener Ring 73, Sa. baarschafft 143, Sa. lährer Vaß 4, Sa. Antheils ane einer behaußung Nihil, Schulden Nihil, Summa summarum 472 lb – Haussteuren 40 lb

Jean Thierry Holwein hypothèque la maison au profit de ses parents Samuel Holwein et Marguerite Hoh

1736 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 495
Johann Dietrich Holwein der Kunst und wethfärber
in gegensein seinen Eltern Samuel Holwein schwartz und schönfärbers und Margaretha geb. Hohin – schuldig seÿe 550 pfund bereits am 23. Octobris 1732 zu erkauff: und bezalung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hfs mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit neben Samuel Hetzel dem Rothgerber, anderseit neben weÿl. S.T. H. Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿher erben, hinten auff die Ill – als ein am 23. Octobris 1732 erkaufftes guth

Les biens de Jean Thierry Holwein sont obérés de dettes. Un inventaire est dressé à la demande de sa femme qui sollicite le bénéfice de cession. La masse comprend la part de maison que l’épouse a héritée de ses parents et la maison rue des dentelles, estimée 2 500 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 1 468 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 2 892 livres, le passif de 2 912 livres.

1738 (1.7.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 50) n° 1607
Inventarium über Johann Dietrich Hohlweins des Kunst und Schönfärbers und Frauen Susannä Margarethä Hohlweinin gebohrner Hammererin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg würcklich eÿgenthümblich besitzender activ und passiv Nahrung auffgerichtet in Anno 1738. – welche der ursach aldieweilen des Manns Nahrung mit zimblichen passiv Schulden behafftet, dannenhero die Ehefrau zu salvirung ihres ohnveränderten und eÿgenthumblichen guths umb das Beneficium Cessionis beÿ E.E. Kleinen Rath unterthänig einzukommen Vorhabens – So beschehen in beÿseÿn und persönlicher gegenwärtigkeit obigen Johann Dietrich Hohlweins des mariti und H. Joh: Daniel Stöbers, Notarÿ publici jurati und burgers alhier zu Straßburg der Ehefrauen geschwornenn Curatoris ad lites, Straßburg dienstag den 1.ten Julÿ Anno 1738.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg in der sogenannten Spitzengaß gelegenen und Eigenthümlich gehörig behaußung befunden worden wie volgt.
Ergäntzung der Fr. ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach besag des über deroselben in den Zum theil gebrachte Nahrung durch mich Notarium in A° 1736 auffgerichteten Inventarÿ,
Antheÿl ane j.r behaußung. It. ane der fol. 15.a et seq. angeführten: in der Ehefr. Mütterliche Verlaßenschafft gehörig geweßten ane der Spießgaß gelegenen behaußung (…)
Inhalt special Theil Register über alles dasjenige so die Ehefr. Von Weÿl. H Johann Christmann Hammerer dem geweßenen Silberarbeiter nechstvorgemelt ihren eheleibl. bruder seel. ererbt durch mich Notarium in A° 1735. verfertiget
Eÿgenthumb ane einer behaußung (M. et T.) Nembl. Ein Vorder: und hinter behaußung mit allen deren weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, alhie Zu Straßb. ane der Spitzengaß I.s neben H. Samuel Hetzel dem Rothgerber und Lederbereiter 2.s neben weÿl. des wohlgebohrnen H Sambson Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer seel. adel. Erben hinten auff die Ill stoßend gelegen, so über hernächst eingestragene passiv Capitalia gegen männiglichen freÿ ledig eigen und hier ohnvergreifflichen außzuwerffen pro 2500. lb. Darüber besagt i. teutscher perg: Kffbr. in allh. C. S. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 23. 8.bris 1732. Dabeÿ ferner ein teutscher perg. Kffbr. auch in ged. C. S. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt sub dato 4.ten 7.bris A° 1727.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Ehefr. ohnverändert, Sa. hausraths 196, Sa. lährer Vaß 1, Sa. Silbergeschmeids 50, Sa. Goldener Ring 83, Sa. baarschafft 21, Sa. Schulden 150, Erg. 964, Summa summarum 1468 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnverändert und Zugleich das gemein und theilbar guth unter einer mass assignirt und beschrieben, Sa. haußraths 313, Sa. Werckzeugs Und Farb Kößel Zur Färbereÿ gehörig 481, Sa. silbers 68, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Summa summarum 2892 lb – Schulden 2912 lb, Des Manns ohnverändert und theilbar passiv onus 20. lb

La maison est vendue par enchère judiciaire un an plus tard au profit de l’épouse

1739 (7/13.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 361-v
Häußer verganthungen. Sambstags d. 2. maÿ 1739, In Sachen Dietrich Hohlwein des Färbers fallimment betreffend, zufolg E.E. Kleinen Raths Erkanntnus vom 16. Februarÿ 1739 und derer affiches vom 23. Aprilis Ist die in besagten Hohlweins falliment gehörigen behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ahne der Spitzengaß einseit neben Samuel Hetzel dem Rothger, anderseit neben weÿl. des Wohlgebornen H. Samson von Rathsamhausen zu Ehenweÿer seel. erben gehörigen hauß hinten auff die Ill, sambt allen FarbKeßeln und färbereÿ werkzeug
Fr. Susanna Margaretha Hohlweinin geb. Hammererin des schuldners Ehefrau deren ged. hauß Keßel und werckzeug krafft mit ihrem Ehemann am 10. 9.bris 1734 errichteten Eheberedung §° 6 zu einem lebtägigen wÿdumbs genuß verordnet worden – um 4040 pfund

Jean Thierry Holwein et Susanne Marguerite Hammerer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Daniel Hammerer

1741 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 345
H. Johann Dietrich Holwein der Kunst: schön: und Weÿd färber und Susanna Margaretha geb. Hammererin mit beÿstand ihres mutter bruders H. Johann Gottfried Röderer des knopffmachers und ihres geschwistrig kinds Ehemanns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters
in gegensein H. Johann Daniel Hammerer des silberarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spitzengaß, einseit neben H. Samuel Hetzel dem rothgerber anderseit neben Daniel Oberlin dem kieffer hinten auff die Preusch

Jean Daniel Hammerer, frère de Susanne Marguerite Hammerer, acquiert la maison par enchère judiciaire le 9 juillet 1755. Elle figure à l’inventaire des apports dressé après son remariage en 1756.

Jean Daniel Hammerer loue la maison au teinturier Jean Geoffroi Hartschmidt

1755 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 359
H. Johann Daniel Hammerer der silberabeiter
H. Johann Gottfried Hardschmidt dem kunst Weÿd und Schönfärber
entlehnt, eine behausung cum appertinentis samt denen kupffernen und zinnenen keßeln ane der Spitzengaß einseit neben N. Hetzel dem rothgerber, anderseit neben N. Oberlen dem kieffer – auff dreÿen nacheinander folgenden jahren auff innstehenden weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Susanne Marguerite Hammerer meurt en 1756 dans une maison rue des Dentelles. L’actif de la succession s’élève à 47 livres, le passif à 21 livres.

1756 (23.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 690
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Susannä Margarethä Hohlweinin gebohrner Hammererin des Ehren: und Wohlvorachtbahren auch Kunsterfahrenen herrn Johann Dietrich Hohlwein, des Schönfärbers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1756. – als dieselbe Mittwochs den 17. dieses Monats Novembris durch einen seeligen tod von dießer Welth abgefordert worden, nach solch Ihrem tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Johann Daniel Hammerers des Silberarbeiters und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannä Margarethæ, Johann Samuels, Ledigen beckhen, so in der frembde, Philipp Jacobs, so in Erlernung des Schneider handwercks begriffen, Annä Mariä, Mariä Dorotheä und Johann Heinrichs, der Hohlwein, der selig Verstorbenen mit Vorernanntem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehler Sechs Kinder und ab intestato verlassener Beneficial Erben – So beschehen in Straßburg Dienstag den 23. Novembris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen Ehrenhafft befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht wegen dißer Verlassenschafft. Weilen die Verstorbene seelige bereits in Anno 1738 beÿ E: E: Kleinen Rath allhier das beneficium Cessionis unterthänig gesucht auch dem hiebeÿ ertheilten bericht nach gnädig erhalten und darauffhien wegen Ihres Zufordern gehabten ohnveränderten Vermögens, insoweit die damahlen vorhanden geweßene Massa zureichend ware, mit vorbehalt des Rückstands außgewießen worden, auch anjetzo deren Ehemann und nunmahlig hinterbliebene wittiber nicht das geringste in bonis hat, als hat mann zu erspahrung aller weitläufigkeit für ohnnöthig erachtet die zwischen beeden geweßene, Eheleuthen Zur Zeit Ihres getroffenen heuraths errichtete Eheberedung dießem Inventario zu inseriren, noch weniger eine Ersuchung von der Defunctæ zu prætendiren gehabten guth Vorzunehmen, sondern das anjetzo Vorhandene sehr wenige Vermögen als der Verstorbenen gehörig, denen Kindern und beneficial Erben Zu Sechs gleichen antheilter zuschreiben wollen.
Sa. haußraths 110, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldenen rings 3, Summa summarum 47 lb – Schulden 21, Detrahendo verbeibt 25 lb

Jean Daniel Hammerer vend la maison 2 500 livres au teinturier Jean Geoffroi Hartschmidt

1758 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 237
Johann Daniel Hammerer der silberarbeiter
in gegensein H. Johann Gottfried Hartschmidt des schön- kunst- und weÿd färbers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt samt allen deroselben mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, auch alle schiff und geschirr zum färber handwerck gehörig, ane der Spitzengaß einseit neben weÿl. Samuel Hetzel des rothegerbers erben anderseit neben Fr. Oberlinin der hebamme hinten auff die Ill – als ein d. 9. Julÿ 1755 ane der ganth ersteigtes guth – um 2500 pfund

Jean Geoffroi Hartschmidt a épousé quelques mois plus tôt Marie Madeleine Vogt, fille de coutelier : contrat de mariage, célébration
1758 (28. Jenner), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 120
(Eheberedung) zwischen den Ehren und Wohlvorgeachten Johann Gottfrid Hardschmid leedigem Kunst: Weÿd: und Schönfärber weiland H Johannes Hardschmid geweßenen Nadlers und auch weiland Frau Maria Salome geb. Fischerin beed. Eheleuth und b. alhier seel. ehelich erzeugtem Sohn,
und der tugendsamen Jungfrau Maria Magdalena Vogtin des Ehren und Wohlvorgeachten H Johann Jacob Vogt langmeßerschmidts und b. alhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten frau Catharina Margaretha geb. Hattin ehelich erzeugten Jgfr: Tt. als hochzeiterin an dem andern theil – So beschehen Straßburg Sambstags den 28.ten Jenner 1758. [unterzeichnet] Johann Gottfriedt hartschmidt als Hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146-v, n° 6)
1758. Mittwoch d. 22. febr. Sind nach Zweÿmaliger außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai Ehelich eingesegnet worden, Herr Johann Gottfried Hardtschmidt Kunst Färber v. burger allhier, weÿl. Hn Johannes Hardtschmidt, gew. Nadlers, Handels Manns v. burgers allhier, hinterl. Ehelicher Sohn,
v. Jfr. Maria Magdalena Vogtin Herrn Johann Jacob Vogts, Langmesserschmidts v. burgers allhier, Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gottfriedt hartschmidt als Hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als Hochzeiterin (i 149)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils viennent d’acheter

1758 (31. 8.br), Me Haering (6 E 41, 1356) n° 78
Inventarium über des Ehren u. wohlvorgeachten auch kunsterfahrnen H. Johann Gottfried Hardschmid Kunst: Weid und Schönfärbers deßgl: der viel Ehren und tugendsahmen frau Mariä Magdalenä geb. Vogtin, beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet anno 1758. – in ihrem d. 23. feb. instehenden 1758.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich kraft deren vor mir Not° den 28.ten Jenner solchen Jahrs aufgerichteten Eheberedung 4.ten Punctens vor frei und eigen vorbehalten haben – So beschehen in fernerm Gegenseÿn H Johann Friderich Hardschmid Handelsmanns der Ehefr. H. Bruders wie nicht weniger H Johann Jacob Vogt Langmeßerschmidts und fr. Catharinä Margarethä gebr. Hattin der Ehefr. geliebter Eltern. Straßburg dienstags den 31. Octobris 1758.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen, beeden Eheleuthen als theilbar gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum an einem Gädlein. (M.) Neml. der 7.de theil vor ohnvertheilt von und ane einem Gädl. gelegen alh. zu Straßburg auf der Schindbruck 1.s. neben Eingangs ged. der Ehefr: geliebten Eltern anders. neben H. Jacob Osterried tabachändler so über 1 lb. 15 ß. der Stadt Straßburg Pfenningthurn schudigen bodenzinß frei, ledig eigen, und har der Eheh. dieser 7. theil Gädleins aus Erlterl. Verl. erhalten
Antheil an einem Garten. (M.) Neml. der 7.de theil vor ohnvertheilt von u. ane 1.m. Garten und Gartenhäusel gelegen vor dem Metzgerthor alh. hinter St. Urbans au 1.s. n° H. Samuel Schragen Stadt seilers Bahn, 2.s. neben dem Allmend, so über 1 ß. bod.zß frei, ledig eigen. auch diesen theil gartens habe der Eheh. von seinen Eltern ererbt. Sonsten hat sich bei gegenwärtiger Inventur über vorstehende grundstücke nichts schrifftliches befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Guths. Sa. hßrths. 244 lb, Sa. Silbers 23 lb, Sa. der gold: Sackuhr 36 lb, Sa. baarschafft 175 lb, Sa. farb Waaren u. Activ schulden 758 lb, Eigentum an einen Gädlein, Eigentum an einem Garten, Summa summarum 1238 lb.
Solchem nach wird auch der Ehefrau in den Ehestand gebrachtes Vermögen erzählt, Sa. hausraths 365 lb, Sa. silbers 55 lb, Sa. gold. ring 73 lb, Sa. baarschafft 509 lb, Summa summarum 1003 lb – Haussteuren 378 lb

Jean Geoffroi Hartschmidt meurt en 1774 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 858 livres, celle des héritiers de 1 170 livres. L’actif de la communauté est de 1 722 livres, le passif de 4 458 livres.

1774 (25.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 818) n° 680
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen herrn Johann Gottfried Hardschmid, geweßenen Kunst: Waÿd: und Schönfärbers, auch burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1774. – nach seinem Montags den 21.ten letztverwichenen Monaths Martÿ aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä gebohr. Vogtin, der hinterbliebenen Wittib, beiständlich Hn Jacob Friderich von Zabern, des Glaßers und burgers allhier, wie auch H. Georg Valentin Tieß des handelßmanns und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Catharinä Fridericæ, Johann Gottfried, Catharinä Margarethä, Georg Valentin und Mariæ Magdalenæ der Hartschmid, des Verstorbenen seel. mit vorgedachter der hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg Montag den 25.ten Aprilis 1774.
Copia der vor H. Notario Johann Richard Häring den 28.ten Jenner 1758. mit einander errichteter Heuraths verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und respectibé Vergleich wegen beeder nun zertrennter Eheleuth in die Ehe begrachter Kleidung und weißen Gezeug.
(f° 10) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nembl. eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß, 1. s. neben Johann Jacob Hetzels, des geweßene Rothgerbers u. b. dahier seel. nachgelaßene Wittib, 2.s. neben Fr. Geroldin, der heebamm, hinden auf die Ill stoßend, so außer den darauf hafftendem hernach inventirtem Passiv Capital, sonsten gegen männigl. freÿ ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls Vom 6.ten Maÿ hujus anni gewürdiget pro 1100. Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger CC stub gefertigter pergamentener teutscher Kauffbrieff mit dem anhangdendem Insiegel Verwahrt, sub dato 8. ten Augusti 1758. Dabei ferner ein älterer teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff datirt Straßburg d. 9. Julÿ 1755.
Ergäntzung, Inhalt des über beeder nun Zertrennter Ehl& einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, durch Hn Notarium Joh: Richard Häring in A° 1758. errichteten Inventarÿ
(f° 17) Ane dem Eigenthümlich ane einem Gädlein (…)
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Guth. Sa. haußraths 17, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 8, Sa. goldener Ting 19, Sa. Schuld 75, Sa. des Ergäntzungs rests 727, Summa summarum 858 lb
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 60, Sa. Schif und Geschirrs Zur Färbereÿ gehörig 2, Sa. Silbers 4, Sa. golds 9, Sa. des Ergäntzungs rests 1168, Summa summarum 1245 lb – Schuld 75, Detrahendo 1170 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. haußraths 46, Sa. Schif und Geschirrs auch Farbwaaren Zur Färbereÿ gehörig 158, Sa. Weins und lährer Faß 28, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1100 lb, Summa summarum 1722 lb – Schulden 4458, Compensando 2736 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 707 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Madeleine Vogt meurt l’année suivante. La maison est estimée à sa valeur portée à l’inventaire du mari. L’actif de la succession s’élève à 1 973 livres, le passif à 2 765 livres

1775 (18.5.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 719-a
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenä geb. Vögtin, auch weiland Hn. Johann Gottfrid Hartschmid, geweßenen Kunst: Weÿd und Schönfärbers auch burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßenee Wittib, nun auch seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1775. – nach seinem Mittwochs den 3.ten dießes Monaths und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Viel Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Valentin Tieß, des handelßmanns und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Fridericä, Johann Gottfried, Catharinæ Margarethä, Georg Valentin und Mariæ Magdalenä der Hartschmid, der Verstorbenen Fr. seel. mit vorgedachtem Ihrem Ehemann seel. ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu fünff gleichen portionen und Antheiler Verlaßener Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg auf donnerstag den 18.ten Maÿ 1775.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nembl. eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß, 1. s. neben Johann Jacob Hetzels, des geweßene Rothgerbers und b. alhier seel. nachgelaßene Wittib, 2.s. neben Fr. Geroldin, der heebamm, hinden auf die Ill stoßend, so außer den darauf hafftendem hernach inventirtem Passiv: Capital, sonsten gegen männiglichen freÿ ledig, eigen und in der Verstorbenen Ehemanns seel. Verlassenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Ao. 1774 gefertigt fol: 119. fac: I.ma durch (die Werckmeistere) gewürdiget, dabei es auch dermalen mit hochgeneÿgter Approbation der Hh. dreÿ löbl. Statt Stalls wider gelaßen worden pro 1100. Über solche Behaußung meldet ein in allhießiger C Cstub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit dem anhangendem Insiegel Versehen, Vom 8. ten Augusti 1758. Dabei ferner ein älterer teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff Sub dato Straßburg d. 9. Julÿ 1755.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 188, Sa. Schif und Geschirrs Zur Färbereÿ gehörig 183, Sa. Weins und lährer Faß 30, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 18, Sa. goldenen Ring 32, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1100 lb, Sa. der Schulden 420, Summa summarum 1973 lb – Schulden 2765, In Vergleichung, Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 792 lb

Le tuteur des enfants Hartschmidt loue la teinturerie à Catherine Fischer, veuve du teinturier Jean Geoffroi Plarr

1779 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 4
H. Friedrich Daniel Vogt der schwerdfeger als geordneter und geschworener vogt weÿl. Gottfried Hartschmidt des schönfärbers hinterlassenen vier kinder
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Fischerin weÿl. H. Rathh. Johann Gottfried Plarren gewesten kunst und schönfärber wittib beÿständlich H. Georg Michael Hering des handelsmanns
entlehnt, die ermelten kindern eigenthümlich zuständige farbbehaußung zum halben Mond mit allen deren begriffen, weithen, rechten ane der Spitzengaß – auff 6 nacheinander folgenden jahren um einen jährlichen Zinß nemlich 160 gulden

Le tuteur des enfants Hartschmidt vend la maison à Catherine Fischer, veuve du teinturier Jean Geoffroi Plarr, qui prend les hypothèques à sa charge

1784 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 473
H. Friedrich Daniel Vogt der schwerdtfeger als geordneter und geschworener vogt weÿl. Gottfried Hartschmidt des schönfärbers hinterbliebenen 4 kinder nahmentlich Catharina Friderica, H. Diebold Zimmer des metzgers ehefrau, Catharina Margaretha Johann Gottfried und Georg Valentin
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Fischerin weÿl. H. Rathh. Johann Gotfried Plarr des kunst und schönfärbers wittib, beÿständlich H. Johann Gottfried Plarr des kunst und schönfärbers ihres sohns
den besagten kindern eigenthümlich zuständige farbbehaußung bestehend aus vorder: und hinter: hauß, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, von alters her zum halben Mond genannt, ane der Spitzengaß einseit neben der verwittibten Fr. Geroldin geschworner hebamm anderseit neben der verwittibten Fr. Hetzelin hinten auf die Preusch stoßend gelegen – die Fr. käufferin seit mehrern jahren miethweiß innen gehabt und benutzet – über 3000 R so sie übernimmt

Catherine Fischer cède la maison et les instruments du métier à son fils François Jacques Plarr moyennant 3 250 livres

1786 (12.6.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 619) n° 131
Haus-überlassung, Fr. Rathh. Plarr und Geschwister an H Frantz Jacob Plarr
Frau Katharina geb. Fischerin des weÿl. H. Rathh. Johann Gottfried Plarr ältern gewesenen Kunst-Weid-und Schön-fäbers hinterbliebenen Wittwe beÿständlich H. Georg Michael hering des handelsmanns
ihrem jüngern H. Frantz Jacob Plarr dem ledigen Kunst- und Schönfärber zu seinem etablissement überlassen
ihre erst den 30. Decembris 1784 von den Hartschmidischen Erben erkaufte an der Spitzengasse einseit neben der Verwittweten Frau Geroldin der beeidigten hebamme anderseit neben weÿl. Joh. Jacob Hetzel der Rotgärbers Wittwe gelegen hinten auf die Preusch stosende, zum halben Mond geschildete, in Vorder- und hinter- haus hofstatt und höflein bestehende Farbbehausung mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten samt allen Kesslen Schiff geschirr und handwercksgerät – um 6500 gulden

Jean François Jacques Plarr épouse l’année suivant Marie Marguerite Bœswillwald, fille du meunier de la Schachenmühl : contrat de mariage, célébration
1787 (11. 8.br), Me Stoeber (6 E 41, 1260) n° 279
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Frantz Jacob Plarr, lediger Weÿd Färbers und burger allhier, weiland herrn Johann Gottfried Plarr hannßen wohlverdienten beÿsitzers E. E. grosen Raths und Weÿdfärbers allhier mit Fraun Catharina gebohrner Fischerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn so großjährigen alters als hochzeither ane einem
und die viel Edel und tugendbegabte Jungfrau Maria Margaretha Böswillwaldin Herrn Johann Friderich Böswillwald des burgers und Schachenmüllers in Zwoter Ehe mit weiland Frauen Margaretha Salome gebohrner Kirschlägerin ehelich erzielte tochter, unter autorisation solchen dero Vaters wie auch herrn Johann Conrad Winckler des hohldrähers u. brs. allhier ihres geschwornen Vogts am andern theil. – Straßburg Donnerstags den 11 Octobris Anno 1787 nachmittags in vorgesagter des H Hochzeiters behausung [unterzeichnet] Johann Frantz Jacob Plarr als Hochzeiter, Maria Margaretha Bößwillwaldin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146)
1787, Dienstag den 30. Octobris, sind nach ordentl. geschehener Ausrufungen in der Kirche Zu St. Nicol. ehel. eingesegnet worden, H Johann Frantz Jacob Plarr der Ledige Kunst u. Weÿdfärber auch burger allh. weil. H. Johann Gottfried Plarr, geweßenen Kuntz u. Weÿdfärbers auch E. E. großen Raths allh. alter beÿsitzer mit Fr. Catharina gebohrner Fischerin ehel. erzeugter Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Bößwillwaldin H. Johann Friderich Bößwillwald des ältern Müllers und burgers allh. mit weil. Fr. Margaretha Salome gebohrner Kirschlägerin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Joh. Frantz Jacob Plarr als Hochzeiter, Maria Margaretha Bößwillwaldin als Hochzeiterin (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où la maison est portée à la valeur de la cession de 1786
1788 (11.2.), Me Stoeber (6 E 41, 1254) n° 619
Inventarium über Herrn Johann Frantz Jacob Plarr des Weÿdfärbers und Frau Mariæ Margarethæ Plarrin geb. Böswillwaldin Ehegatten einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen – in ihrer im Monath November des abgewichenen 1787. Jahr angetrettenen Ehestand, vor mir Notario den 11. 8.br 1787 errichteten Eheberedung
Erschienen Fr. Catharina geb. Fischerin weÿl. herrn Rathh. Johann Gottfried Plarr des ältern gew. Weÿdfärbers Wb. beiständlich H. Georg Michael Hering des handelsmanns in gegenwart H. Johann Frantz Jacob Plarr dem dißortigen Eherrn und eheleiblichen Sohn auf abschlag derjenigen 6500 gulden so sie krafft der vor H. Notario Johann Daniel Salzmann den 12. junÿ 1786 passirten Erbscession wegen der ihro überlaßene Farb behausung an der Spitzengaß zum halben Mond (…)

in einer an der Spitzengaß gelegen zum blauen Mond geschildeten u. dem Eheherrn zuständigen Farbbehausung, in gegensein H. Johann Friedrich Böswillwald des Schachenmüllers der Ehefrau geliebten Vaters
Eigenthum an einer Farbbehausung. M. Neml. I. Farbbehausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoffstatt und höflein mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten samt allen in dem hauß sich befindl. Keßeln Schiff und Geschirr wie auch handwercksgeräth zu Straßburg an der Spitzengaß zum halben Mond geschildet 1.s. neben der verwittibten Fr. Geroldin hebamm 2.s. neben weÿl. Johann Jacob Hezel des Rothgerbers Wb. hinten auf die Breusch, von seiner geehren Mutter Fr. Catharina geb. Fischerin weÿl. Joh. Gottfried Plarr des Weÿdfärbers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers Fr. Wittib vermög der d. 12. junÿ 1786 vor H. Not. Salzmann passirten Erbscession angenommen per 6500 fl. 3250 Pfund
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, hausrath 219 lb, Farbwaren 678 lb, Silbers 36 lb, Gold 33 lb, baarschafft &, behausung 3250 lb, Summa summarum 4217 lb – Schulden 3229 lb, Nach deren Abzug 988 lb, haussteur 118 lb, des M. Vermögen 1106 lb
der Ehegattin eingebachtes Guth, hausrath 248 lb, Silbers 24 lb, Golds 94 lb, baarschafft 21 lb, activ schulden 879 lb, Summa summarum 1268 lb – haussteur 118 lb, der Fr. Guth 1387 lt

La maison figure à l’inventaire après décès de Catherine Fischer veuve de Jean Georges Plarr. Elle y est estimée 1 500 livres

La maison est portée par erreur à l’inventaire des apports de Jean Geoffroi Hartschmidt et de Marie Hélène Stephan. L’article est ensuite biffé

1789 (28.10.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 470
Inventarium über H. Johann Gottfried Hartschmidt des zuckerbecks und Fr. Maria Helena geb. Steffanin einander vor unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen – in crafft des vor mir unterschr. d. 22. oct. 1789 errichteten Ehe Contracts
in fernern beÿseÿn H. Gerhard Steffan General Inspectoris der Schulen Hanauischen Landes dießeits des Rheins zu Buschweiler wonhefft der Ehefrau geliebten vatter
[Barré :] Eigenthum ane einer behausung So zwischen dem Ehemann und seinen Geschwisterden gemeinschafftlich. Nemlich eine behausung bestehend in vorder und hinterhauß, hoff und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß einseit neben weÿl. Johann Jacob Hetzels gewesten rothgerbers wittib anderseit neben Fr. Geroldin der hebamm hinten auff die Ill, angeschlagen pro 2500 lt. Über solche behausung meldet einen in der C.C.s.Stub errichteten kaufbrieff vom 8. aug. 1758, dabeÿ ferner einen Ganth kaufbrieff sub dato 9. julÿ 1755, zu 1/5, 200 pfund
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes vermögen, hausrath 64 lt, silbers 19 lt, baarschafft 358 lt, Summa summarum 442 lt – helffte ane denen haussteuren 47 lt, des Ehemanns gesamtes vermögen 490 lt
der Ehefrau in die Ehe gebraches gut, hausrath 191 lt, silbers 9 lt, golds 25 lt, baarschafft 158 lt, Summa summarum 385 lt – helffte ane denen haussteuren 47 lt, der Ehefrau völliges in den Ehestand gebrachtes guth 432 lt

Inventaire après décès d’un locataire, l’officier retraité Pierre Louis Duez

1817 (18.8.), Strasbourg 8 (19), Me Roessel n° 4547 – Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 95-v du 20.8.
Inventaire de la succession de Pierre Louis Duez, officier retiré décédé le 3 juillet dernier – à la requête de Jean Henri Redslob mandataire d’Anne Marie Duez épouse de François Louis Victor Longuet, Chevalier de la Légion d’Honneur commissaire priseur à Sélestatt fille unique procréée avec Catherine Wehrlé avec laquelle il a fait divorce le 15 brumaire 7 et qui a épousé en secondes noces le Sr Bernical secrétaire de la place de Sélestatt
dans une maison rue Dentelles n° 8
mobilier 145 fr

Jean Jacques François Plarr et Marguerite Bœsswillwald font donation de la maison et des outils de teinturerie à leur fils François Auguste Plarr lors de son mariage avec Marie Salomé Steinbach

1825 (8.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 92 du 11.8.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 182, n° 91 du 3.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Auguste Plarr, teinturier, fils de Jean Jacques François Plarr, teinturier, et de Marguerite Boesswillwald
Marie Salomé Steinbach, agée de 18 ans fille de feu Georges Henri Steinbach et d’Anne Marie Baer
art. 2. En considération du mariage projetté les père et mère du futur époux font donation aux futurs époux par moitié de la maison avec teinturerie et dépendances sise à Strasbourg rue des Dentelles n° 8, d’un côté la maison Schweir, d’autre la maison Apffel devant la rue derrière l’Ill,
de tous les ustensils consistant en chaudière, cuve en un mot tous les articles servant à l’état de teinturerie qui se trouvent dans la maison le tout estimé à 16 000 fr – à charge de verser 16 000 fr dans la succession

Marguerite Bœswillwald meurt en 1850 en délaissant deux enfants et un petit-fils
1850 (21.8.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3816
Notoriété. (…) qu’ils ont parfaitement connu Mme Anne Marguerite Boeswillwald, veuve de M Jean François Jacques Plarr, en son vivant teinturier à Strasbourg, elle décédée en cette ville le 12 août de la présente année,
que cette Dame est décédée ab intestat en laissant pour seuls & uniques héritiers 1) M. Auguste François Plarr son fils anicen teinurier demeurant à Strasbourg, 2) M. Auguste Plarr, son fils, teinturier demeurant à St Dié, 3) et M Frédéric Albert Decker son petit fils, propriétaire demeurant à Strasbourg venant par représentation de sa mère Anne Marguerite Caroline Plarr fille de ladite Dame veuve Plarr, décédée épouse de M. George Frédéric Decker, marchand de vins demeurant à Strasbourg, Chacun d’eux pour un tiers
que Mde Veuve Plarr n’a pas disposé de sa succession par testament
qu’enfin après le décès de cette Dame il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession

Auguste François Plarr meurt en 1852 en délaissant trois enfants

1852 (22 Xbr), Me Becker (original à voir)
Inventaire de la succession délaissée par Auguste François Plarr, vivant teinturier à Strasbourg, décédé le 27 juin 1852 et de la communauté de biens qui a existé entre le défunt et Marie Salomé Steinbach son épouse.
Dressé à la requête de 1) la veuve, agissant 1. comme commune en biens et 2. comme créancière de la succession en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre. le 8 août 1825
2) Auguste François Plarr, fils employé à la Préfecture du Bas Rhin, 3) Marie Eugène Plarr, commis négociant à Molsheim, 4) Charles Emile Plarr, sergent fourrier au 15° d’artillerie à Strasbourg
Il dépend de la succession des habillemens estimés 142
Communauté. Un mobilier estimé 1845, Reprises de la veuve 18 482, autres reprises de la même 100, Reprises du veuf 12 941, 50 ares de terres au ban de Schiltigheim en trois parcelles, créances 600, loyers échus 425 – Passif 2342
acp 416 (3 Q 30 131) f° 15-v du 24 Xbr (Décès f. 124 N° 15 – succession déclarée le 24 Xbre 1852 N° 1279)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.