11, rue des Dentelles


Rue des Dentelles n° 11 – VII 93 (Blondel), P 979 puis section 6 parcelle 35 (cadastre)

Autre adresse, rue Escarpée n° 1
Maître d’ouvrage, Auguste Edouard Blatt (1841, étages)


Vue en août 2015

La maison qui forme l’angle occidental de la rue des Dentelles et de la rue Escarpée appartient pendant plus de 250 ans presque toujours à des menuisiers : Thomas Landmann puis son fils au début du XVII° siècle, Christophe Hein puis son gendre (1637-1688), Jean Daniel Giesbrechts qui est autorisé à poser des planches devant la maison puis son fils et la veuve de celui-ci (1688-1770). Elle revient ensuite au compagnon maçon Chrétien Herdeeg qui devient précepteur et comptable puis à nouveau à des menuisiers, Jean Georges Buck puis son gendre Georges Jacques Blatt.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve de part et d’autre du repère (a). Celle rue des Dentelles à gauche comprend six ouvertures au rez-de-chaussée dont la porte et autant à l’étage, la toiture trois niveaux de lucarnes. Le pignon rue Escarpée à droite de (a) comprend trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 11 rue des Dentelles ou le n° 1 rue Escarpée, sans changement


Première devanture (1887, dossier de la Police du Bâtiment)

Le fabricant de billards Auguste Edouard Blatt devient seul propriétaire de la maison en 1841 et passe aussitôt un marché avec un maître maçon et un maître charpentier pour démolir l’étage et les combles et les remplacer par un étage en maçonnerie, deux étages en pans de bois et un nouveau comble. La maison décrite lors de la vente de 1846 comprend le même nombre de croisées aux étages que de nos jours, au rez-de-chaussée cinq baies de croisées rue des Dentelles et trois rue Escarpée,
Le vitrier Théophile Dannwolf fait percer une baie et poser une première devanture en 1887 puis une deuxième en 1894 rue des Dentelles. Il fait percer en 1901 une nouvelle fenêtre rue Escarpée.
Marc Diener fait rénover la maison en 1979 et crépir les façades en rouge malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. Le rez-de-chaussée est occupé par le libraire Albert Dietz (1929, 1948), par l’antiquaire Chenkier (1968-1980) et depuis 1986 par un glacier.


Elévations rue Escarpée et rue des Dentelles (1986, dossier de la Police du Bâtiment)

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thomas Landmann, menuisier, et (1575) Salomé Schleffer – luthériens
1618 h Thomas Landmann, menuisier, et (1617) Marie von Hipsheim – luthériens
1687 v Christophe Hein, menuisier, et (1630) Eve Zimmer – luthériens
1670* h Pierre Grauel, menuisier, et (1665) Catherine Hein – luthériens
1688 v Daniel Giesbrecht, menuisier, et (1683) Anne Ursule Weckmann – luthériens
1735 h Jean Adam Giesbrecht, menuisier, et (1718) Marie Elisabeth Frantz – luthériens
1738 h Marie Elisabeth Frantz, veuve de Jean Adam Giesbrecht, et (v. 1750) Jean Michel Flach, prévôt de Kehl – luthériens
1770 v Chrétien Herdeeg, maçon puis précepteur, et (1767) Marguerite Salomé Thierbach – luthériens
1775 v Jean Georges Buck, menuisier, et (1771) Chrétienne Wilhelmine Holtzberger – luthériens
1807 v Georges Jacques Blatt, menuisier, et (1798) Sophie Marguerite Buck
1841 h Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et (1841) Sophie Schwing
1849 adj Jean Théodore Ensfelder, pasteur, et (1838) Louise Albertine Taubert puis (1841) Caroline Henriette Œrtel
1865 v Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier, et (1845) Caroline Schuhmann puis (1858) Marie Gantzhorn
1886 h Théophile Dannwolf, vitrier, et Caroline Metzger
1923* Charles Daniel Metzger et son épouse née Jost
1948* h Jean Paul Louis Metzger
1950* h Henri Charles Metzger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1735, 500 livres en 1747

(1765, Liste Blondel) VII 93, au Sr Flach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gerog Buck, 11 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 979, Blatt, Georges, menuisier – maison, sol – 1,13 are

Locations

1677, Eric Schmidt, barbier
1735, Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 722
Le menuisier Daniel Giesbrecht paie entre 1726 et 1735 un loyer pour les planches que les préposés aux affaires foncières l’ont autorisé à poser sur le communal

Daniel Gißbrecht, der schreiner, soll vor erlaubnus vor Seinem Hauß in der Spitzengaß dreÿ Stöß dielen und einen Stoß vor Jr. von Flaxlands behaußung auf das Allmend Zulegen, Jahrs auf Michaelis und l. Prot: de 1725. folio 198-b A° 1726. I.mo, 15 ß

1725-1735
aufgekündet den 30. 7.bris 1735

1725, Préposés aux affaires foncières (VII 1391)
Les préposés autorisent le menuisier Daniel Giesbrecht à poser deux piles de planches sur le communal parce qu’il n’a pas de place chez lui.

(f° 175) Dienstags den 31. Ejudsem [Julÿ 1725] Daniel Gißbrecht versperret das Allmend
Idem [H. Johann Peter Pommer klagt] Ca. Daniel Gißbrecht, daß er diehlen in der Spitzen Gaß in dem Tränckgäßel, und in dem Gähegäßel auf dem Allmendt Liegen Habe. Bekl. sagt er habe sonst Keinen Plaz, bittet jhme darbeÿ Zulaßen. Erkant augenschein.

(f° 198-v) Mittwochs den 7. Nov. 1725. – Mr Daniel Gÿßbrecht wegen Allmendts
Meister Daniel Gißbrechten dem Schreiner, wurde auch ein platz vor einem Hauß in der Spitzengaßen, dreÿ Stoß dielen darinn Zulegen vnd einen Stoß vor Herrn von Flaxlandts hauß gegen Jährlichen 15. ß d Zinß, so Er vf Michaelis 1726. i.mo Zuerlegen verlehnt.

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 8 / 27
Blatt
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 275 case 1

Blatt, Georges, Menuisier
Ensfelder Jean Théodore (substitution p. 1851)

P 979, maison, sol, rue des Dentelles 27
Contenance : 1,13
Revenu total : 216,59 (216 et 0,59)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 441 case 1

Ensfelder Jean Théodore (1867)
1867 Dannwolff, Chrétien Frédéric
1888/89 Dannwolf Theophil Glaser

P 979, maison, sol, Rue des Dentelles 11
Contenance : 1,13
Revenu total : 216,59 (216 et 0,59)
Folio de provenance : (275)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 4

Parcelle, section 6, n° 35 – autrefois P 979
Canton : Große Spitzengasse Hs Nr. 11 und Gähgäßchen Nr 1 – rue des Dentelles et Rue Escarpée
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,20
Revenu : 1500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire), compte 289
Dannwolf Theophil
1913 Dannwolf Christian Theophil Rentner Wittwe Carol. geb. Metzger
1920 Metzger Karl Daniel, Kaufmann zu ½ und Miteigentümer
1923 Metzger Charles Daniel et son épouse née Jost
1948 Metzger Jean Paul Louis étudiant
1950 Metzger Henri Charles Fei– sa veuve née Sch(ae)chtelin institutrice (2906)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles

27, voy. Rue escarpée N° 1

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel

1
Pr. Buck, J. Georges, Menuisier – Charpentiers
loc. Frech, Barbe, veuve – Fribourgeois
loc. Wick, M. Madeleine, veuve à laumome – Boulangers
loc. Wick, M. Susanne, sa fille, Couturière

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitzengasse (Seite 167)

(Haus Nr.) 11
Tubach, Glasermstr. E 01
Riff, Bäcker. 2
Untereimer, Wwe. 2
Selig, Buchbinderm. 3
Zimmermann Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 919 W 50)

Rue des Dentelles 11 (et rue Escarpée n° 1, 1871-1996)

Le vitrier Théophile Dannwolf fait percer une baie et poser une devanture proche de l’angle en 1887 puis en 1894 une deuxième devanture. Il en remplace en 1895 les voltes pivotants par des volets roulants. Il fait percer en 1901 une nouvelle fenêtre rue Escarpée.
Marc Diener fait rénover la maison et crépir les façades en rouge en 1979 malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. Liliane Sturm fait aménager en 1986 le rez-de-chaussée en local commercial (glacier Cream parfait). Elle pose sans autorisation des stores auxquels s’oppose l’architecte des Bâtiments de France. Le débit de boissons de Liliane Sturm est repris en 1992 par Jacqueline Friess.
Le rez-de-chaussée est occupé par le libraire Albert Dietz (1929, 1948), par l’antiquaire Chenkier (1968-1980) et à partir de 1986 par un glacier.

Sommaire
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Dannwolf à faire une prise pour environ 2 becs au 11, rue des Dentelles.
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Dannwolf (demeurant sur place 11, Grande rue des Dentelles) de faire ravaler les façades 11 rue des Dentelles et 1, rue Escarpée. Elle demande un délai parce qu’elle a l’intention de faire d’importantes réparations à l’intérieur. Le maire accorde un an de délai. Il envoie un rappel au vitrier Théophile Dannwolf, nouveau propriétaire de la maison, qui demande un autre délai parce qu’il vient de s’installer dans la maison.
  • 1887 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire l’autorisation de poser une devanture – Autorisation de percer une baie dans le mur extérieur du rez-de-chaussée. – Dessin (plan et coupe)
    Le préposé note en marge, croquis à l’appui, que le boîtier du volet roulant fait une saillie de 35 centimètres et que la poutre de 1,60 mètre est capable de supporter la charge.
  • 1894 – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894.
  • 1894 – Théophile Dannwolf demande l’autorisation de poser une deuxième devanture – Autorisation de transformer en partie le rez-de-chaussée pour y faire une devanture – Dessin (deuxième devanture à partir de l’angle) – Travaux terminés, août 1895.
  • 1895 (août) – Le maître vitrier Théophile Dannwolf demande l’autorisation de remplacer les volets pivotants de sa devanture par des volets roulants – Dessin
  • 1895 (février) – Le maire notifie le sieur Dannwolf de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Trois volets sont transformés, décembre 1896 – Le maire envoie un rappel pour les trois volets restants – Travaux terminés, mai 1899
  • 1901 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom du propriétaire Dannwolf l’autorisation de percer une nouvelle fenêtre rue Escarpée d’après le dessin [non joint] – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1901
  • 1905 – Le maire notifie Théodore Dannwolf (demeurant sur place 11, Grande rue des Dentelles) de faire ravaler la maison 11 rue des Dentelles. – Travaux terminés novembre 1905
    1905 (juin) – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade (réparer le crépi) – Autorisation – Travaux terminés, août 1905
    1905 (octobre) – Le peinte Arnheiter (demeurant 11 rue Finckwiller) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, janvier 1906
  • 1905 – Le maire notifie Daniel Tubach (demeurant 11, quai Finckwiller) de faire ravaler la maison 11 rue des Dentelles. – En marge, la notification a trait au n° 14 et non au n° 11
  • Commission contre les logements insalubres – 1901, 1, rue Escarpée, propriétaire Dannwolf, domicilié sur place. Le cabinet d’aisances destiné aux ouvriers est sombre. Le propriétaire déclare vouloir le transférer au printemps suivant en le raccordant aux canalisations. – Les cabinets sont raccordés aux canalisations, novembre 1904.
    1905. Les logements sont bien tenus, les cabinets raccordés
    Un locataire se plaint de punaises. L’enquête montre qu’il n’habite pas la maison. La commission fait une liste en trois points de travaux à faire. – Réponse de Mme Dannwolf au nom de son mari en cure à Aubure – La maire envoit un rappel en octobre 1910 au propriétaire demeurant 8-a rue Adler à la Robertsau.
    1915 – Commission des logements militaires, remarques en neuf points – Travaux terminés, octobre 1915
    1916 – Rien à signaler
  • 1929 – Albert Dietz (Livres anciens et modernes, tableaux) demande à la Police du Bâtiment de vérifier la cheminée – L’affaire est classée après vérification par l’architecte municipal.
  • 1932 – Un incendie a endommagé le plafond du rez-de-chaussée le 22 février (rapport des pompiers). La propriétaire Metzger (demeurant 2, rue du Marais-Vert) devra éviter que des pièces de bois soient trop proches de la cheminée ou au moins les ignifuger. – Travaux terminés, avril 1932
  • 1938 – Gérant de l’immeuble, Paul Maurer (122, Grand rue) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1948 – Le libraire Albert Dietz demande l’autorisation de peindre son magasin en vert foncé. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour une teinte gris clair. – Les travaux ne sont pas terminés en octobre 1949,le dossier est provisoirement classé
  • 1962 – La locataire Kleitz qui loge depuis longtemps dans la maison se plaint que le propriétaire refuse de faire les travaux d’entretien. Gérant, Cullmann, 1,rue du Maréchal Foch. La Police du Bâtiment constate que le plâtre ne risque pas de se détacher du plafond et se déclare incompétente dans l’affaire locative.
  • 1961 (janvier) – Le maire notifie Alfred Cullmann, propriétaire [sic], de faire ravaler le 11, rue des Dentelles. L’intéressé dépose une demande de subvention
    1961 – La veuve Henri Metzger (demeurant 5, rue des Pontonniers) est autorisée à occuper la voie publique
    Devis de l’entreprise René Syren (rue de l’Arc-en-Ciel) pour travaux de toiture et zinguerie
    Devis de l’entreprise Filippo Quattroné (rue de l’Oberelsau) pour démonter le vieux parquet et le remplacer par un carrelage – Autres devis pour ravaler les façades, poser les échafaudages, peindre à l’huile l’extérieur (menuiseries et tuyaux de descente) et l’intérieur
    Travaux en cours, décembre 1961, terminés, mars 1962
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Chenkier a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Permission du propriétaire – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1978 – Le notaire Martin Diener de Marlenheim demande des renseignements d’urbanisme – Extrait du plan cadastral. « Les façades et les toitures font partie d’un site inscrit selon arrêté ministériel du 10 août 1946 »
  • 1979 – Le maire notifie Mélanie Metzger (demeurant rue des Pontonniers), de faire ravaler le 11, rue des Dentelles. – Même courrier adressé un mois plus tard à Marc Diener, demeurant à Grande Terre
    L’architecte Jean Jacques Mischler (2, rue des Meuniers) constitue un dossier de subvention au nom du propriétaire Marc Diener (demeurant quai Saint-Nicolas) pour restaurer le bâtiment : refaire la toiture, mettre à nu les colombages, refaire le crépi et la peinture – Devis de l’entreprise de crépissage Cesare Orlandi (rue Gounod à Mundolsheim)
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1980 (août) – L’architecte des Bâtiments de France constate que le propriétaire a choisi une teinte rouge vif sans tenir compte de sa proposition. Il déclare que le propriétaire perd le bénéfice des subventions et qu’il engagera des poursuites judiciaires s’il ne remplace pas la teinte agressive par celle qu’il a indiquée
    1980 (octobre) – L’architecte adresse le dossier de subvention clos à la Police du Bâtiment – Facture de Bernard Sohler, maître peintre à Nothalten – Le maire refuse de verser la subvention à cause de l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1982 – L’antiquaire Chenkier (10-12, rue des Dentelles) déclare qu’il n’occupe plus le n° 11 depuis 1980 – La Police du Bâtiment note que l’enseigne arrachée par un camion en 1980 n’a jamais été remise en place
  • 1986 – Liliane Sturm (glacier Cream parfait) demande l’autorisation de transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Marc Diener, demeurant à Enghien-les-Bains sous la direction du décorateur Johnny Foesser (rue Ehrmann) – Photographies
    Rapport de la commission de sécurité (surface 73,73 m² dont 19,85 accessibles au public, nombre maximal de clients 36, employés 5) – Plan cadastral de situation – Dessins (façades, disposition intérieure)
    1986 (février) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement – Procès verbal de la commission de sécurité – Le directeur départemental du travail n’émet pas d’objection – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde le 1° avril 1986 le permis de construire ratifié par le préfet le 14 avril
    1986 (mai) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (juin) – La réception finale ne donne lieu à aucune objection
    1986 (juillet) – Rapport de la commission de sécurité
    Le préfet autorise Liliane Sturm à exploiter le débit de boissons de première catégorie Cream Parfait
    1987 (janvier) – Certificat de conformité
  • 1987 – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaires, Marc Diener et Francine Rusch à Enghien-les-Bains
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que le glacier Cream parfait a posé sans autorisation sept stores à enseignes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les stores déparant les fenêtres traditionnelles rue Escarpée, mais ceux rue des Dentelles pourront être autorisés sous condition, notamment s’ils sont en toile – Autorisation de poser des stores en toile. Liliane Sturm regrette qu’on ait refusé les stores en vinyle en faisant remarquer qu’elle doit régulièrement faire nettoyer les stores en toile
    1987 (avril) – Le maire notifie l’exploitant de faire démonter les stores illicites
    1988 (février) – L’architecte des Bâtiments de France engage des poursuites contre le magasin Cream Parfait pour avoir posé des stores sans autorisation
    1989 (octobre) – Comme l’exploitante a retiré les stores rue Escarpée, l’architecte des Bâtiments de France renonce aux poursuites. La Police du Bâtiment inscrit les trois stores à enseigne rue des Dentelles
  • 1990 – Le notaire Martin Diener (place de Bordeaux à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble appartenant à Marc Diener
    1991 – Autre demande identique
  • 1991 (février) – M. Fries (Paradis de la Glace, rue du Maroquin) demande l’autorisation de poser une inscription en néon (libellés Gelateria, Paradis de la Glace) en supprimant les stores. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable et préconise des lettres détachées à éclairage indirect – Maquette par les établissements Kappeler, de Fegersheim, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable et préconise une seule inscription en lettres détachées et éclairage indirect
    1991 (mars) – Nouvelle demande, lettres détachées à éclairage indirect. Maquette, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisations (avril et mai) – L’enseigne est posée, les lettres sont différentes de celle projetées, l’architecte des Bâtiments de France ne voit pas d’objection
    1992 (janvier) – Jacqueline Friess sollicite l’autorisation de servir de la bière dans le magasin Cream parfait auprès du préfet qui demande une enquête. La commission de sécurité fait un rapport – Le préfet accorde en mai 1992 à Jacqueline Friess née Schuster 2 l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de première catégorie en qualité de gérante de la s.à.r.l. Cream parfait
    1992 (juillet) – La commission de sécurité fait un rapport
  • 1995 (juin) – Mlle Friess (Cream parfait) demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de cornet de glace en tubes de néon. Maquette des établissements Kappeler – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à cause des tubes de néon
    1995 (août) – Nouveau projet, maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée (juin)

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au menuisier Thomas Landmann. Originaire de « Dresen », il épouse en 1575 Salomé Schleffer, fille de menuisier, et devient bourgeois trois semaines plus tard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 155 n° 388)
1575. Thomas Landtmann von dresen der schreiner, Salome Schlefferin Martin Sleffers des schneiders nachgelaßene dochter, 11. septemb. (i 158)

1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 420
Thomas Landmann von Dresen d Schrein. empfahet d. burgrecht von Salome Schlefferin Martin Schleff. des Schneiders dochter Jetzo sein haußfrawen. Actum d. 27.ten Septem. A° 1576.

Thomas Landmann le vieux qui a 72 ans et n’est plus en mesure de gagner sa vie fait donation de sa maison à son fils Thomas Landmann contre son entretien le reste de sa vie

1618 (9. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 440-v
(Inchoat. in Prot. fol. 319.) Erschienen Thoman Landtman d. schreÿner Ane eim,
So dann Thoman Landtman Auch schreÿner desselb. Sohn burger Zu Straßburg Am And. theil
vnd hab. bede parth. sich durch vnd.haltung hannß Müller schlossers vnd hannß Wagner des schreÿners burg. alhie mit einand. vereinbaret vnd verglich. Inn Weÿß vnd mass. wie hernach volgt. Nammlich die weil Thoman Landtman d. vatter nun seine 72. Jahr errichtet, vnd der Arbeith Zimmlich vbel mehr vorstehen khan, So hatt bemeltem seinen Sohn mit volgend. bescheÿdenheit übergeb, seinen gebürend Zweÿtenteheil Ane d. behaußung mit Allen begriffen vnd Zugehörd. Inn d. St. St. Inn d. Spitz. gaßen neben hanß Adolff Grienwaldt & geleg. für vnd vmb 332 gultin p. 15. batz. Jed. gerechnet, dergestalt das nach des vatters absterben ermeld. Sohn Thoman solch Zweÿthen theil Inn Jetzgesetztem tax haben solle, vnd selbige Summ so Als beschwerdt. uff denn hauß steh. vff sich nemmen, Dageg. obgedachter Sohn Thoman seinen vatter die Zeit seines lebens gebürlich Zuerhaltt.

Thomas Landmann le jeune épouse en 1617 Marie von Hipsheim, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Thomas (luth. 395, n° 1218)
1617. Dominica Jubilate. Thomas Landman der Jünger der Schreiner Und Jungfrau Maria, Andres von Hipsen d. Vischers Eheliche Tochter (i 409)

Marie Von Hipsheim veuve de Thomas Landmann et le tuteur de sa fille vendent la maison au menuisier Christoph Hein et à sa femme Eve

1637 (25. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 72-v
(Protocollat. fol. 25.) Erschienen Weÿ: Thoman Landtmanns deß schreiners seel. alhie witib, Maria von Hipsen mit beÿstand ihres Vogts Hanß Jacob von Hipsen deß Huetmachers, So dann Abraham Heberle der schreiner alß Vogt Annæ Mariæ sein Landtmanns döchterlins (verkaufft)
Christoff Heinen dem schreiner auch burgern alhie und Eva seiner Haußfr.
Hauß und Hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & alhie in der Spitzengaß. ist einseit ein Eck am Gehegäßlin anderseit neben Meister Schellen, hind. auch vff jetz ernannten Schellen stoßend, so noch verhafftet vmb 125. lb H Frantz Rudolff Ingolden XIII.er Item Vmb 25. lb. Carle Heinrich Seüpel Mehr vmb 50. lb H Georg Müegen Alt Ammeister So dann vmb 550. lb, Daniel Sattlern dem Schneider (…) vff sich genommen geschehen per 240. lb

Originaire de Rumburk (Rumburg) en Bohême, le menuisier Christophe Hein épouse en 1630 Eve, fille du cultivateur Jonas Zimmer de Diemeringen et devient bourgeois le 9 novembre
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 24) 1630. 25. Trinitatis. Christoff Heÿn von Rumberg aus Bohmen der schreiner Christoff Heÿn des Müllers daselbst ehelich. sohn, vnd Jfr. Eva, Jonas Zimmers des Baursman Zu dümmering. im Westrich eheliche tochter (i 173)

1630, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 849
Christoph Heÿn d. Schreiner Von Romburg Auß Böhmen Khaufft d. Burgerrecht vmb 20 golttguld. wull beÿ den Zümmerlüth Zunfftig sein de 9. 9.bris 1630.

La maison revient à leur fille Catherine qui épouse en 1665 le menuisier Pierre Grauel originaire de Hambourg. Le nom est noté Gruble au mariage.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58)
1665. Eâdem [Dncâ Trinitatis d. 21. Maji] Peter Gruble der Schreiner Weiland Matthiæ Gruble des Schreiner vnd burger Zu Hamburg nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Catharina Christoph Heÿmen des Schreiners v burger allhier Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 1. Junii zu S. Thomæ (i 62)

Pierre Grauel devient bourgeois quelques jours plus tard par sa femme Catherine Hein (Heim)
1665, 4° Livre de bourgeoisie, p. 344
Peter Grawel Von Hamburg der schreiner, empfangt daß burger Recht von Catharina Christoph Heimen deß Schreiners und burgers alhie ehelichen dochter, umb 8. Goldt fl. so er in der Cancelleÿ erlegt, und Will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth dienen. Jur. den 10.ten Junÿ 1665.

Catherine Hein femme de Pierre Grauel fait dresser l’inventaire de ses apports (150 livres) en conformité de leur contrat de mariage (non conservé)
1665 (26.6.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 13) n° 7*
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Nahrung, so die dugendsame Catharina Heÿmin dem Ehrsamen Meister Peter Grawelen, Schreinern, vnd burgern alhie ihrem geliebten Haußwürth, für unverändert in den Ehestandt Zugebracht, Welches d. ursachen beschehen vndt aufgezeichnet worden, Weilen in beed. Ehepersonen auffgerichteten Heuraths verschreibung und. and.en per expressum versehen, f. beed. seits Zubringende vndt in werend. Ehe ererbende Güter iedem theil vndt seinen Erben unverändert sein vnd heißen – Act. Montag den 26. Junÿ 1665.
Weÿland herrn Notarium Johann Christoph Wintern Es. Ers. Großen Raths allten Beÿsitzern bereiths em 26.t Junÿ A° 1665 ordentlich consignirt mich unterzeichneten Notarium aber, alß dem Erst ehrengedachts Herren Rathherrn und Notarÿ Winters seel. hinderlaßene Protocolla und Notariat geschäffte von Unsßern Gnädig gebietend. Herren Räthen vnd 21. gnädig commirt und anvertrauwet auff beschehenes behegren volgender maßen expedirt worden den 20. Junÿ 1675.
Rubricen gegenwertig Inventarÿ, Haußrath 104, Silber geschirr und Geschmeidt 119, Guldene Ring 2, Baarschafft 25, Summa summarum 150 lb

Le tuteur des enfants de Pierre Grauel loue la maison au barbier Eric Schmidt

1677 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 516
hannß Georg Röhrer der Schreiner alß Vogt Peter Grawels deß Schreiners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Erich Schmidts deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, recht. und Zugehördten alhier in der Spitzengaß, ist einseit ein Eckh am gähgäßlein, anderseit neben dem Gambsischen hauß gelegen

Le tuteur des cinq enfants de Pierre Grauel dont l’un est pensionnaire à l’hôpital vend la maison 260 livres au menuisier Daniel Giesbrecht

1688 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 83-v
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner deß Waisenhaußes, so dann Georg Böhm der Schreiner alß Vogt weÿl. Peter Grauels gewesenen Schreiners 5. Kinder darvon der jüngste Knab in d. waisenhauß gekomm.
in gegensein hans Daniel Gießbrecht deß Schreiners mit beÿstand hans Jacob Gießbrecht auch Schreiner seines leiblich. bruders – Zwar Er H. Schaffner einen fünfften Er Vogt aber die vbrige Vier fünffte theÿl
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Spitzengaß so ein Eck am Gähgäßlein, anderseit und hinden auff eine behaußung Gemeiner Statt gehörig, so dieselbe zu Einlogirung gebraucht stoßend welche behaußung umb 75 lb Capital (verhafftet) umb 184 pfund

Daniel Giesbrecht hypothèque le même jour la maison au profit de la mineure Marguerite Wagner

1688 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 85-v
hans Daniel Gießbrecht, der Schreiner
in gegensein hans Georg Hildenbrand deß Schreiners, alß Vogts weÿl. hans Jacob Wagners auch geweßenen Schreiners jüngster tochter Margarethæ – schuldig seÿe 100 Gute Reichs guldner zu 9 ß 3 d, wie solche nach Jüngster Devaluation gewürdiget worden, Ihme Zu erkauffung nach beschriebenen unterpfands
unterpfand, Hauß und hoffstatt & perge auß vorstehend. verschreibung
[in margine :] Philipp Zeitler der Schreiner alß Ehevogt der hierinn ged. Margarethæ Wagnerin der Creditricis (quittung), den 30. Xbris 1697

Daniel Giesbrecht épouse en 1683 Anne Ursule Weckmann, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1683 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 456
(Eheberedung) Hannß Daniel Gißbrecht der Schreiner burger zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Jacob Gißbrechts deß Schreiners seines eheleiblichen bruders an einem
So dann Jungfr. Anna Ursula, weÿl. Melchior Weckhmanns, geweßenen schreiners und burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit assistentz Hannß Georg Hildenbrandts deß Schreiners ihres Vogts

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 119, n° 3)
1684. Zum 2 mahl Daniel Gißbrecht der Schreiner Weiland Adolph Gißbrechts gewesenen Schiffmanns u. Burgers allhie nachgelaß. ehel. S. Jfr. Anna Ursula Weiland Melchior Wackermanns gewesenen Schreiners u. Burgers alhier nachgelaßene ehel. T. Mont. den 24.ten Jan: Zun Predigern (i 120)

Daniel Giesbrecht porte devant le conseil de tribu la plainte engagée devant le Corps des charpentiers contre Michel Denninger et Frédéric Zimmermann qui lui ont pris un client sans lui demander permission. Le conseil de tribu ne prend pas en compte la déclaration du sellier Geoffroi Rœderer parce qu’elle n’est plus la même qu’au début de l’affaire.
1690, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 138-v) Dienstags den 14. Februarÿ 1690
In Sachen Daniel Gießbrecht Ca. Michel Dänninger und Friderich Zimmermann, erscheinet dießer mit assistentz deß herrn Ober meisters, widerholt beÿ Löbl. handwerckh eingeführte Klage, vom 17.ten 9.bris 1689. und bitt manutenentz damaligen bescheids. Beclagte widerhohlten Ihre Exceptiones.
Hirauff würd Gottfriedt Röderer der Sattler und burger alhier vernommen, der Sagte auß, daß Er in eines Glaßers Hauß, Zu Michel Dänning. gekommen, geklagt daß Er von seinem Schreiner nichts haben Könne, ob Er Ihme nicht auch arbeiten wolle, dieser geantworttet, Ja, Vnd Ihme Kleine Keller Zumachen Versprochen, so Er auch gethan, Er hätte dännicher im Nothfall angesprochen, vndt dießer Ihne nicht. Gleiche bewandnuß hat es auch mit Friderich Zimmermann, Er müße, wann er ein sache brauche, suchen, Wo Er sie haben kan.
Erkand, Weilen Röderer von anfang gantz anderster alß Jetzt geredet, und beede gleich wohl beÿ dem vorigen Meister nicht gefragt, und doch die arbeit verfertiget, mithin wider Articul gehandelt, alß bleib es beÿ der von vor E. E. Handwerck gesetzter straff da Jedem 5 ß nach dem Articul Zugeben aufferlegt worden.

L’inventaire de la succession d’Anne Ursule Weckenmann n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 2 700 florins. Les préposés réduisent l’amende de 18 à 14 livres

1726, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 552
Inventarium über Fr. Annä Ursulä Gießbrecht geb. Weckenmännin Hn Daniel Gießbrechts des Schreiners Ehefrau seel. Verlaßenschafft

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 66-v
Zimmerleüth F. N° 3953 – Weÿl. Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Weckenmännin Hannß Daniel Gießbrecht Schreiners und burgers alhie geweßene Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 57, 1362 lb 5 ß 10 d, die machen 2700 fl. verstallte allein 2200. fl. alo Zu wenig 500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Acht Jahr in duplo à 1 lb 10 ß macht 9 lb
und auff Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3 lb
Extat Stallgeltt pro 1726. mit 4 lb 13 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d – Summa 18 lb 7 ß 6 d
Auff bitten haben die herren dreÿ nachelaßen 2 Jahr in duplo und I. Jahr in simplo, th. 3 lb 15 ß – Rest 14 lb 12 ß 6 d.
dt. 5. Aug. 1726.

Daniel Giesbrecht meurt en 1735 en délaissant les deux filles de son fils aîné et son fils cadet. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 372 livres, le passif à 13 livres. Le défunt a légué sa maison rue des Dentelles à son fils cadet Adam et la maison rue Saint-Jean aux filles de son fils aîné.

1735 (8.5.), Not. Mader (6 E 41, 689) f° 840
Inventarium über Weÿl. deß Ehren undt Vorgeachten Herrn Daniel Gießbrecht geweßenen Schreiners und burgers allhie zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1735. – nach seinem Mittwochs den 27. Martÿ dießes fortauffenden 1735.sten Jahrs beschehenen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benembßter Erben Inventirt – So beschehen in der Löblichen Statt Straßburg auff Montag den 8. Maÿ Anno 1735.
Der in Gott ruhende Herr hat per testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. des Ehrengeachten Meister Daniel Gießbrecht geweßenen Schreiners und burgers allhier mit frauen Maria Salome gebohrner Scheürin seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeügt und Nachgelaßener Zweÿ Kinder benantlichen Mariam Salome und Mariam Margaretham Gießbrechtin, Weilen dieselbe annoch minorennis, alß ist in dero Nahmen hiebeÿ erschienen er Ehrengeachte Meister Johann Adam Gießbrecht Schreiner und burger allhier, demnach aber derselbe selbst hiebeÿ interessirt, alß ist in dero Nahmen Zugegen geweßen der Wohl Ehrenveste und Rechtsgelehrte Herr Mathias Koch Notarius Publicus und Practicus deroselben geordnet und geschwohrne Theil Vogt, so dießer Inventation beneben dem Ehrengeachten Christian Erichsohn Schreiner und burger allhier dero selbige Stieffvater. 2. den Ehrengeachten Meister Johann Adam Gießbrecht Schreiner und Burgern allhier so auch in Persohn zugegen geweßen. Dieße deß Verstorbenen Herrn seel. mit Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Ursula Gießbrechtin gebohrner Weckenmannin seiner Haußfrauen seel. Ehelich erzeügt undt Nachgelaßener Sohn und Zweÿ Enckelin den Stammen nach Zu gleichen portionen und antheilen.

In Einer in der Königlichen Statt Straßburg ane der Spitzengaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Holtzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In dem Obern hauß Ehren, In der Cammer A, In der Kuchen, In dem Keller
Eigenthumb ane Haüßern. Erstl. eine behaußung undt Hoffstatt, mit allen deren übrigen gebaüen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und gerechtigkeiten allhier in der St: Straßburg ane der Spitzengaßen Eins: j Eck in das Gähgäßl. anders: undt hinten auff die gnädige Frau Von Rathsamhaußen stoßend geleg. so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen H. Werckmeister Crafft einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen beschehen su dato 5. Maÿ 1735. angeschlagen um 450. lb. Hierüber meldet eine in allh: C: C: stuben gefert. Kbr. m. dero anh. Inns: verwahrt datirt den 5. febr: Anno 1688.
It: eine behaußung und Hoffestatt, mit allen deren übrigen gebeüwen, begriffen, weith. rechten zugehörden undt gerechtigkeiten allhier in gemelter Sr St An der St; Johannis Gaßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 71, Sa. lärer Faß und bütten 5, Sa. Werckzeugs holtz dielen vnd Gemacht arbeit 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 17, Sa. Goldener ring. 5. Sa. der Pfenning Zins hauptgüther 355, Sa. Eÿgenthumbs ane behaußungen 810, Sa. der Schuld in ds Erben Zugeltendt 31, Summa summarum 1372 lb – Schulden 13 lb, Nach solchem abzug 1358 lb
Davon aber son wieder abzuziehen die Von dem Verstorbenen herrn seel. Vermög hievor inserirten Codicilli verschaffte prælegata (…) It : paragrapho Vor das Fünffte solle gedachter sein Sohn seine habende eÿgenthumbliche behaußung in der Spitzengaß umb 675 gulden, machen 337 lb 10 ß, Summa deßen, Was Meister Joh: Adam Gießbrecht dermahlen alß ein prælegat Zukombt ist 408 lb
deßgleichen hat der Seelige Herr auch in gedachtem seinem Codicillo paragrapho Sechstens geordnet daß Weÿland Meister Johann Daniel Gießbrecht geweßten Schreiners und burgers allhier seelig hinterlaßenen Zweÿen Töchtern, Nahmentlich Mariä Salome und Mariæ Margarethä die behaußung in der St: Johannis gaßen zu einem prælegat gedeÿen solle umb 335. lb
Summarum vorstehender prælegaten macht 743. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1358 lb

Le menuisier Jean Adam Giesbrecht épouse en 1718 Marie Elisabeth Frantz, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1718 (4.7.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 62
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Adam Gießbrecht Schreiner Vndt burger allhie deß auch Ehrengeachten herrn Daniel Gießbrechts Schreiners undt burgers allhier Ehelichen Sohn als hochzeiter, beÿständlich Herrn Johann Jacob Gießbrechts auch Schreiners Vnd burgers allhier Seines Vettern ane einem
So dann der Ehren vndt tugendsamen Jungfr. Mariæ Elisabethæ Frantzin deß Ehren vnd Vorgeachten H. Carl Frantzen Metzgers vndt burgers allhier Ehelich erzeugte Tochter als Jungfr. Hochzeiterin beÿständlich deß Estgedachten Ihres Vatters vndt deß Ehren vnd großachtbahren herrn Jacob Dürrningers Vornehmen Handelßmanns vnd E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers dero geschwornen herrn Curatoris andern theils
Welche alles dann Zugangen vnd geschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) Montags den 4. Julÿ Anno 1718. [unterzeichnet] Johann Adam Gießbrecht als Hochzeiter, Maria Elisabetha Frantzin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 205)
Mittwochs den 3. Aug. 1718. seind nach geschehener 2. maliger außrufung Dominica 7 et 8 Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Hans Adam Gißbrecht der ledige Schreiner v burger Daniel Gißbrecht deß Schreiners u. burgers V. Anna Ursula Wittmännin ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Elisabetha Carl Frantzen deß metzgers v. burgers vnd Annæ Mariæ Dürningerin Seel. eheliche dochter [unterzeichnet] hanß Adam Gieß brecht alß hochzeiter, maria Elisabetha Frantzin alß hochzeitern (i 212)

Jean Adam Giesbrecht devient tributaire chez les charpentiers le 9 août 1718.
1718, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 33-v) Dienstags den 9.ten Augusti – Neuzünfftiger
Mr Hannß Adam Gießbrecht der leed. Schreiner weißt auch Stallschein von d. dato 9.. Aug. 1718. Bitt wie vorige [das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen]. Willf. dt. 1 lb 10 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Pick Grand rue. Les apports du mari s’élèvent à 277 livres, ceux de la femme à 241 livres.
1719 (26.1.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 4) n° 94
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Adam Gießbrecht Schreiner undt die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Elisabetha gebohrne Frantzin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht Nahrung undt Vermög der Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten habe – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehrenvesten und vorgeachten herrn Johann Jacob Dürningers handelßmann undt E.E. Kleinen Raths alten wohlansehnlich beÿsitzers auch burgers allhier als der Ehefr. annoch ohnentledigten Vogts, Donnerstags den 26. Januarÿ Anno 1719.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen und Hrn Picken bären biersieder undt burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung hat sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermög. bet. Sa. haußraths 102, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 110, Summa summarum 231 lb – Darzu gelegt sein an den unten beschriebenen haussteuren gehörige helffte 46 lb, des Ehemanns völlig. Vermögen 277 lb
Der Ehefrauen Nahrung betr. Sa. haußraths 102, ß Silbers 11, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 71, Summa summarum 195 lb – Adde Ihr helffte haussteuren 46 lb, Solchem nach belaufft sich der Ehefr. völlige Nahrung 241. lb

Marie Elisabeth Frantz qui est malade et son mari Jean Adam Giesbrecht en bonne santé font leur testament dans la maison de Jean Georges Pick, brasseur à l’Ours noir Grand rue
1719, Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6)
Codicill – persönlich kommen und erschienen seind der Ehren achtbahre herr Johann Adam Gießbrecht Schreiner undt die Ehren undt tugendsahme Fraw Maria Elisabetha gebohrne Frantzin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg, Sie die Fraw Zwar sehr Kranck und schwachen leibs dahero vff einem bett liegend, Er der Mann durch Gottes gnad gesundt gehend und stehen leibs, beede aber Von Verleÿhung göttlicher gnad guter richtiger Sinnen und Verstandts
Welches alles Zugangen und beschehen in einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen herrn Joh: Georg Picken biersiedern Zum Schwartzen bähren Eÿgenthumb. Zuständigen behaußung der untern Stuben mit einem fenster in das gehgäßel vnd mit Zweÿen fenstern in ein höfflein außsehendt auff Donnerstag den 2.ten 9.bris Anno 1719. Nachmittag Zwischen 2 und 3 Uhren
[unterzeichnet] Johan Adam Gießbrecht, + der Codicillantin handzeichen

Jean Adam Giesbrecht loue la maison à Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul

1735 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 618
Johann Adam Gießbrecht der Schreiner
in gegensein H. Lt. Johann Ludwig Freund Procuratoris beÿ Löbl. Ammeister Audientz
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit ist ein eck am gähgäßel anderseit und hinten auff weÿl. des wohlgeb. H. Samson von Rathsamhausen zu Ehenweÿr Fr. wittib – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Adam Giesbrecht porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose au Conseil de tribu. Le registre endmommagé ne permet pas d’en connaître la suite
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
(p. 490) Sambstag d. 14. Xbris 1737. – Moss. nôe Joh: Adam Gießbrecht b. und Schreiner Cit. E. E. Handwerck der Schreiner Ober M. prod. Mem. Christ. Citatus setzt Zu Mghh. Erk. wird dem Impl. in seinem begehren willfahrt.
[Le registre suivant est abîmé]

Jean Adam Giesbrecht meurt en mars 1747 en délaissant pour unique héritiere sa veuve. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Les experts estiment la maison rue des Dentelles 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 512 livres, le passif à 38 livres.

1748 (23.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1144) n° 541
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Adam Gießbrechts des geweßenen Schreiner meisters und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1748. – nach seinem Freÿtags den 24.ten Martÿ des abgewochenen 1747.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendgezierten Frawen Mariä Elisabethä Gießbrechtin gebohrner Frantzin, der hinterbliebenen Frauen Wittib des abgeleibten Herrn Gießbrechts seelig zufolg hernach copeÿlich eingetragenen Testamenti Nuncupativi verlaßener universal Erbin beÿständlichen des Ehren und wohlvorgeachten herrn Carl Frantz, Metzgers und burgers allhier, Ihres geleibten Bruders, inventirt – So beschehen Straßburg Freÿtags den 23. Februarÿ A° 1748.
Copia der Eheberedung
Copia des von dem nun in Gott ruhenden Herrn Gießbrecht selig Vor mir Notario und Gezeugen den 30.ten Martÿ A° 1745. gestiffteten Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg am Alten Weinmarck gegen dem Speÿerthor gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Haüßern. Nembl. I. Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß, so I. s. I. Eck ane dem gähgäßlein, 2. s. und hinten auf H. Von Rathsamhaußen stoßend gelegen. so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeister) Zufolg des Zu mein Notarÿ Concept geluefferten Abschatzung Zeduls Vom 21.ten dießes Monaths angeschlagen worden pro 500. lb. Darüber besagt I. teutscher perg. Kffbr. in allhies. C. C. Stb gefr. mit dero anhang. Ins: verw. datirt den 5. Februarÿ A° 1688.
Und denn die Erblehnung gerechtigkeit I.r behausung und hoffstatt ane dem alten Weinmarckh gegen dem Speÿerthor über (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 103, Sa. Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig 17, Sa. der Wein und Faß 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. goldener Ring 17, Sa. Eigenthum ane Häußern 1140, Sa. Eigenthumbs ane Reebgüthern 84, Sa. Activorum 63, Summa summarum 1512 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 1473 lb
Sa. Legata 210, Beschluß und Stall summ 1683 lb
Copia Testamenti nuncupativi – 1745 (…) auf Dienstag den 30. Martÿ der Ehren und Vorachtbahr herr Johann Adam Gießbrecht, Schreiner und burger allhier zu Straßburg mich ends unterschriebenen offenbahren geschwornen Notm (…) zu sich in die ane dem alten weinmarckt gelegenen Ihme eigenthümlich zuständig behaußung beruffen kommen und erbetten laßen, welchen wir in dero obern stub mit denen festern auf den alten wein Marck außsehende, war Kranck aff seinem stuhl sitzend, jedoch von verleÿhung göttlicher gnaden beÿ richtigen Sinnen guter Vernunfft und Verstand (…)
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4.ten Julÿ A° 1718. Johann Friderich Ölinger

Anne Elisabeth Frantz se remarie avec le prévôt de Kehl Jean Michel Flach qui avait épousé en secondes noces la Strasbourgeoise Anne Marguerite Boch, successivement veuve de l’aubergiste Jean André Lentz dont elle a eu deux enfants et du boucher Jean Jacques Winter. Contrat de mariage et proclamation du mariage en 1745 avec Anne Marguerite Boch

Copia der Eheberedung, Zwischen dem Wohlvorgeachten herrn Johann Michael Flach, dermahlig wohlverordneten gemeinschafftlichen Schuldheißen des dorffes Kehl, alß hochzeitern ane einem, Und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrneer Bochin, weÿl. herrn Johann Jacob Winter geweßenten burgers und Metzgers zu Straßburg hinterlaßener Wittib alß hochzeiterin andern theÿls – Geschehen Straßburg d. 8.ten Augusti 1745. [unterzeichnet] Johann Michael Flach alß Hochzeiter, Anna Margaretha winterin alß hochzeiterin

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. p. 106-b)
Anno 1745. Dom. IX post Trinit. wurden auf Vorgemeldter Erlaubnus in der Evangelischen Pfarrkirche Zu St. Nicolai, Zum ersten und andern mahl proclamirt und hernach zu Kehl copulirt Herr Johann Michael Flach, Schuldtheiß Zu Kehl, wittwer, und Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Johann Jacob Winter geweßten Metzgers u. burgers allhier nachgelaßene Wittib (i 109)

Anne Marguerite Boch meurt en 1749. L’inventaire est dressé dans une maison qui lui appartient rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 2 762 livres, le passif à 1 437 livres
1749 (20.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 41
Inventarium über Weÿl: des Viel Ehren und Tugendgezierte Frauen Annä Margarethä Flachin geb. Bochin, des Wohl Ehren Vest: und Großachtbahren Herrn Johann Michael Flachen, Wohlverordneten Ambt Schultheißen zu Kehl geweßene Frauen Eheliebstin als einer hießigen burgerin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1749. – als dieselbe Dienstags den 2.ten Septembris dießes lauffenden 1749.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenem tödlichem Ableiben hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 20.ten Septembris A° 1749.
Die Abgeleibte Frau Ambts Schuldheißin seel. hat ab intestato Zu Eben verlaßen wie folgt. 1. S. T. Herrn Joh: Martin Lentzen Entreprenneur und Burgers, allhier so in Persohn dem Geschäfft abwartete in den Ersten halben Stammtheil So dann 2. Frau Catharinam Magdalenam Pfeffingerin geb. Lentzin Hn Joh: Daniel Pfeffingers Metzgers und burgers allhier frau Eheliebstin, so mit beÿstand deßelben beÿ der Inventation Zugegen war, In den andern und letzten Stammtheil. Alßo beede der Verstorbenen Fraun seem. in erster Ehe mit auch weÿl. Hn Joh: Andreæ Lentzen dem Gastgeber und burgern alhier längst seel. ehelich erziehlter Hn Sohn und Fr. Tochter und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen portionen und Stambtheilen Verlaßene Erben.
Bericht in gegenwärtiges Verlaßenschaffts Inventarium gehörig. Es ist dißorths berichts weiße Zumelden, daß weilen die Verstorbene Frau Seelige in der mit dem hinterbliebenen H Wittiber errichteten Eheberedung die helffte ane der theilbaren Nahrung Zuerfordern hätte, so haben demnach die Erben auf die theilbare Nahrung wißend und wohlbedächtichen renuncirt und solche dem Hn Wittiber allein überlaßen, auch hat der hinterbliebene Hr Wittiber die Erben wegen Ihrer Zu erfordern habenden Guths Ergäntzung durch daß dem Hn Sohn behändigte Vätterliche Guth und gleich seiner Fr. Schwester gegebene Ehesteur, wie auch durch hernach beschriebenes Capital Zu frieden gestellt, und weilen die abgeleibte Fr. seel. in dem Vor Hn Joh: Winter Not° errichteten Codicill Ihme dem hinterbliebenen Hn Wittiber Ihre eigenthümliche hernach beschriebene Behaußung und Garthen jedoch mit der Condition Zu einem Lebtägig. wÿdum verschrieben, daß Er Ihren beeden Kindern und dißoths Erben Järl. 200 gulden lieffern solle, so hat derselbe sich dermahlen dahin erklähret, daß er den beeden Erben solche Behaußung und Garthen Zugenießen und Zubewohnen überlaßen, dannoch sich sein Recht Vorbehalten haben wolte, Im fall Ihme mit der Zeit solche behaußung und Garthen Zugenießen in Sinn Käme, Er die Erben deßen ein jahr lang Vorher berichten wolle, weilen nun durch sowolhl die Eheberedung als auch das errichtete Codicill aufgehaben als hat man auch solche beliebter Kürtze halben nicht copialiter allhier eintragen wollen.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden beschriebenen behaußung befunden worde wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. eine behaußung, hoff, bronnen Stallung und hoffstatt ane dem Metzger gießen (…)
Eigenthumb ane einem garthen und garthenhauß. Ein garthen ohngefähr anderthalben acker und ein halb vierzahl grund haltend, theils mit einem lebendigen haag und theils mit einer dielenwand umbgeben außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Spithal und Metzgerthor (…)
Abzug in gegenwärtiges Inventarum gehörig, Sa. haußraths 140, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 76, Sa. Guldener ring und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hptguths 250, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 2100, Sa. Eigenthums ane einem Garthen und Garthenhäußel 132, Summa summarum 2762 lb – Schulden 1437, Nach solchem abzug 1324 lb – Stall Summ 2724 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen Straßburg d. 8.ten Augusti 1745.

Accord entre les héritiers collatéraux de Marie Elisabeth Flach et le veuf d’après l’inventaire après décès dressé à Kehl en mai 1770

1771 (16.2.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 408-b
Vergleich und Abteilung auch Erörterung Register über Weÿland der Viel Ehren und Tugenbegabten Frau Mariä Elisabethä Flachin geb. Frantzin des Ehren Vesten und Wolvorgeachten herrn Johann Michael Flachen Amt Schultheißen der dörffer Kehl, Mitteldorff und Sundheim geweßter Eheliebste seel. Verlaßenschafft, Nach Anleitung des darüber in dem dorff Kehl den 10.den Maÿ 1770 durch den Inventir und Gericht Schreiber daselbst Tit° H Johann Heinrich Jahreiß auf 65 bl. außgefertigten Invÿ Verfertiget und angefangen (-) A° 1770 geendiget aber (-) – So geschehen Straßburg Sonntags den 16. Februarÿ 1771
(f° 6) vor einer an dem alten Weinmarck gelegen dahier gehörigen Eckbehaußung
(f° 13-v) Anno 1776 den 7. Februarii, sind vor mir del hernach zu End unterschriebenen geschwornen Notario, als dermaligen besitzern nun weiland H. Notarii Johann Richard Häring seel. Notariats Acten, persönlich erschienen der Verstorbenen Fr. Erblaßerin durch Ihr vor dem Gerichtschreiber des dorffs Kehl den 16. Januarii A° 1770 errichtetes Testament eingesetzte Erben, außer H. Johann Carl Frantz, des Metzgers und burgers zu Straßburg, welcher vermög obenstehende Ausweisung der Verstorbenen seel. unveränderten Guts Ergäntzung und annectirten actis vom 12. Novembris dicti anni seines Erbtheils halben völlig ausgewiesen, ist, benandlichen 1. H. Mag: Johannes Schweighäußer, der Weltweißheit adjungirter offentlcicher Lehrer beÿ hieseigen Universitæt (…) constutuirter Mandatarius Fr. Annä Mariä Sachßin gebohrner Frantzin weil. H. Joh: Adam Sachs, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier hinderlaßener Wittib, als Erben dermalen für zwen siebende theil, 2.do Fr. Anna Maria Rödererin gebohrne Frantzin, H. Philipp Jacob Röderer des Metzgers und burgers alhie Ehegattin, von demselben hierzu verbeÿstandet, als Erbin auch für zween siebende Theil, 3° Fr. Maria Barbara Blindin gebohrne Frantzin, modo H. Johann Niclaus Blind, des Wollenwebers und burgers dahier Ehefrau, unter dessen Autorisation agirend, gleichfalls als Erbon für zween siebende theil Und 4. Fr. Maria Salome Grießin gebohrne Dürrin, H. Johann Georg Grieß des Metzgers und burgers hieselbst Ehefrau, beÿständlich desselben, als Erbin für& einen siebenden Theil, Alle der Verstorbenen seel. hinterlassene Schwestern, Bruders und Schwester Kinder.
Es ist nämlich in dieser Erbschaft dermalen unvertheilt und ohnausgewiesen vorhanden, Erstlich eine behaußung alhier zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt gelegen, wie solche in dem durch dem Inventir und Gerichtschreiber des dorffs Kehl den 10. maÿ 1770 über gegenwärtige Vléé auffgerichteten Inventario fol. 49.b mit meherern beschrieben, Ferner (…)
(Schema genealogicum) (I) H. Joh: Carl Frantz metzger davon 1. Fr. Maria Elisabetha geb. Frantzin H. Joh: Jacob Rothbachs Ehefrau (tochter : Jgfr. Maria Elisabetha Rothbachin modo verheurathet), 2. Fr. Margaretha Salome geb. Frantzin H. N. heÿd des Schneiders Ehefrau, (II) Fr. Anna Maria Sachßin geb. Frantzin Wittib, (III) h. Joh: Daniel Frantz gew. Metzger (davon Fr. Anna Maria Rödererin geb. F an H Philipp Jacob T hiernächst gedacht), (IV) defuncta, (V) Fr Maria Barbara geb. F vormals H Phil. Jacob Röderer modo H. Joh: Niclaus Blind Ehefrau (davon Fr. Maria Barbara geb. Rödererin modo Joh: Michael Krauschers Ehefrau, Fr. Maria Margaretha geb. Rödererin Johannes bierle Ehefrau, H. Philipp Jacob Röderer Metzger, H. Johann Carl Röderer, Fr. Anna Maria geb. Rödererin diebold Schöfters Ehefrau), (VI) Fr. Maria Salome Dürrin geb. Frantzin (davon Fr. Maria Salome Grießin geb. Dürrin H. Joh: Georg Grieß des Metzgers Ehefrau, hr. Friedrich Dürr), (VII) H Joh: Niclaus Frantz
Allegata und producta

Les héritiers de Marie Elisabeth Flach vendent la maison 700 livres au précepteur Chrétien Herdeeg et à sa femme Marguerite Salomé Thierbach

1770 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 568-v
H. Not. Johann Richard Häring als mandatarius Johann Carl Frantz des metzgers mündlich bevollmächtiget, ferner Nicolaus Blind der wollenweber als mandatarius Anna Maria Saelßin geb. Frantzin, mehr Fr. Maria Barbara geb. Frantzin, gedachten Blind Ehefrau, Anna Maria geb. Frantzin, Philipp Jacob Röderer des metzgers Ehefrau, Fr. Maria Salome geb. Dürrin Georg Jacob Grieß des metzgers Ehefrau
in gegensein Christian Herdeeg des Informatoris und Margarethæ Salome geb. Thierbachin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, gebäuden, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit ist ein Eck ane dem Gähgäßlein, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten – als ein von ihrer respectiven schwester und tante Maria Elisabetha Flachin geb. Frantzin ererbtes guth – um 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de Marie Elisabeth Bœll

1770 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 570
Christian Herdeeg der Informator und Margaretha Salome geb. Thierbachin mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Thierbach des schumachers und Johann Sebastian Stoltz des schneiders beede ihren nächsten
in gegensein Jgfr. Mariæ Elisabethæ Böllin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spitzengaß, einseit ist ein Eck ane dem Gähgäßlein, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten

Fils d’un maçon de Weissach dans la juridiction de l’abbaye de Maulbronn en Wurtemberg, le maçon et tailleur de pierres Chrétien Herdeeg épouse en 1767 Marguerite Salomé Thierbach, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1764 (28.7.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 37
Eheberedung – persönlich erschienen Christian Heerdeeg, der Leedige Maurer und Steinhauer, weiland Johann Georg Heerdeeg, gewesenen ebenmäßigen Maurers und Steinhauers auch burgers Zu Weißach, Maulbronner Closter Ambts, Hochfürstlich Würtenbergischer Herrschaft, mit auch weiland Mariæ Dorotheæ gebohrner Hoschin, ehelich erziehlt und nach todt gelaßener Sohn, so großjährig zu seÿn hiebeÿ affirmirte, mit beÿstand herrn Johann Christoph Schneiders, des Maurers und steinhauers allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Margaretha Salome Thierbachin, Meister Lorentz Thierbachs, des Schuhmachers und burgers dahier, mit weiland Frauen Anna Margaretha gebohrner Klencknerin ehelich erzeugte Tochter, so ebenfalls anzeigte großjährig zu seÿn, unter verbeÿstandung vorgemeldten ihres Vaters, als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg den 28. Julÿ Nachmittag Im Jahr 1764. [unterzeichnet] Christian Heerdeeg Als Hochzeiter, Margaretha Salome Thierbachin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28 n° 60)
1764 Mittwoch den 17. Weinmonath sich nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai offentlich ehelich eingesegnet worden, Christian Heerdeeg, der ledige steinhauer und burger alhier, weÿland Johann Georg Heerdeeg, gewesenen steinhauers und burgers zu Weißach im Würtenbergischen, und weÿland Fraun Maria Dorothea gebohrner Hoschin, hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Margaretha Salome Lorentz Thierbach des schuhmachers und burgers alhier und weÿland Fraun Anna Margaretha, geborner Klencknerin eheliche tochter, [unterzeichnet] Christian Heerdeeg als Hochzeiter, Margaretha Salome Thierbachin als hochzeiterin (i 30) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 321, i 168)

Né le 27 mars 1739 à Weissach de Jean Georges Heerdeg et de Marie Dorothée Hosch, le compagnon Jean Chrétien Herdeeg qui travaille à Strasbourg depuis cinq ans et demi chez le maître maçon Jean Christophe Schneider obtient une promesse d’admission à la tribu des Maçons où il est reçu le 18 décembre après être devenu bourgeois
1764, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239) f° 160-v
(f° 160) Mittwochs den 12.ten Septembris 1764 – Zunfftschein
producirte Christian Herdeg Steinhauer vnd maurergesell, gebürtig von Weÿsach Closter maulbronner oberambts im Würtenberg. tauffschein von H. M. Johannes schluhter vicario allda den 4.ten Januarÿ 1763. außgestellt, Krafft deßen derselbe von Johann Georg Herdeg burger vnd Steinhauer allda und Maria Dorothea gebohrner hoschin in rechtsmäsige Ehe den 27.ten Martÿ anno 1739. gebohren und allda getaufft worden, so dann attestat von Mr Johann Christoph schneider maurer vnd Steinmetzen allhier vom 8. huius, vermög welchen derselbe über sechs halb Jahr beÿ ihme in arbeit stehet, vnd sich Ehrlich vnd fromm auffgeführt hat, welcher sich mit Jungfrau Margaretha Salome dürrbachin Mr (-) dürrbach burger und schuhmachers allhier tochter Zu Verheüathen gesinnet ist, dem auff befehl hochgebietenden herrn oberherrn ein schein, daß wan Ein hoch Edle Magistrat denselben vorderistens zu einem burger angenommen haben wird, so dann beÿ dißeitiger Ehrsamen Zunfft alß Ein Zünfftiger auffgenommen werden solle, mitgetheilt worden.

(f° 161-v) Dienstags den 18. Decembris 1764 – Neu Zünfftiger
Christian Herdeeg burger vnd nicht meister stehet vor vnd producirt löbl. statt Cantzleÿ vnd Stallschein vom j.ten Huius mit bitt derselben als einen Zünfftig. auff vnd anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 2 lb 15 ß, Einschr gebühr 4 ßn zusammen 3 ln 15 ß – Find. hauß 1 ß)

Chrétien Herdeeg devient bourgeois le premier décembre 1764
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 52
Christian Herdeeg, Steinhauer und Maurer von Weisach Würtemberg. herrschafft erhalt das burger recht von seiner Ehefr. Marg. Salome Lorentz dürbachs des Schum. u. burgers allhier ehel. dochter umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Maurer, Jur. eod. [1. Dec. 1764]

Lors du baptême de ses enfants, Chrétien Herdeeg est maçon jusqu’en 1767 et précepteur à partir de 1769
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° n° 18) 1766, den 4. Mertz, Margaretha Salome, derVatter ist Christian Heerdeg, Steinhauer Maurermeister, die Mutter ist Margaretha Salome geborne Dürrbächin (i 209)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 410 n° 701) 1767, den 6. October, Maria Barbara, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Maurer und Steinhauer, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 209)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 533 n° 825) 1769, den 2. Augusti, Johann Christian, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 272)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 667 n° 961) 1771, den 8. Brachmonats, Johann Christian, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 339)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 28 n° 56) 1773, den 21. Novembris, Margaretha Elisabetha, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 31)

Chrétien Herdeeg figure au registre de la Taille pour une somme de 2 livres 2 sols, réduite en 1787 à 1 livres 10 sols. Il n’est plus porté dans les registres des années suivantes. Il habite dans une tour rue du Noyer d’après la liste des contribuables dressée en 1789
1786, Registres annuels de la Taille (VII 1279) f° 467
Maurer – Herdig Christian, Inform. jur. 1. Dec: 1764, 2 lb 2 ß
(rub.) dt. 27. Mart: Herdeeg, auf prod: Schein fict 87. 1 lb 10 ß

1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Maçons
Herdeg, Chrétien, précepteur (rue du Noyer dans la tour)

Le précepteur Chrétien Herdeeg hypothèque la maison au profit du maître maçon Christophe Schneider

1771 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 540
Christian Herdeeg der Informator
in gegensein H. Christoph Schneider des Maurer meisters – schuldig seÿen 200 pfund vor maurer arbeit ane der verlegten behaußung
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spitzengaß einseit ist ein eck ane dem Gähgäßel, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten – alß ein von verschiedenen particularen in Anno 1770 den 10. Decembris erkaufftes haus

Précepteur et comptable Chrétien Herdeeg vend la maison au menuisier Jean Georges Buck et à sa femme Chrétienne Wilhelmine Holtzberger

1775 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 133
Christian Herdeeg der informator und rechen meister
in gegensein Mr Johann Georg Buck des schreiners und Christianæ Wilhelmine geb. Holtzbergerin unter assistentz H. Jacob Ludwig des meelmanns und Mr Johann Daniel Irrmann des schreiners
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit ist ein eck ane dem Gäckgäßlein, anderseit und hinten auf Johann Peter Martzloff d. tabackfabricanten – alß ein von mehreren particularen unterm 10. Decembris 1770 erkaufftes haus – um 400 lb und 300 verhafftet, (geschehen um) 200 pfund

Fils de menuisier, Jean Georges Buck épouse en 1771 Chrétienne Wilhelmine Holtzberger, fille de l’ancien pasteur de Zutzendorf près d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1771 (21.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 64
Eheberedung – der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Georg Buck, leediger Schreiner und burger alhier, des Ehren und Vorachtbaren Meister Johann Heinrich Buck ebenmäßigen Schreiners und Er En Zunft der Zimmerleute Hauptkanten auch burgers alhier mit Weil: Fraun Maria Barbara gebohrner Kieferin in erster Ehe ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgemelten seines Vaters als hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendsame Jungfr. Christiana Wilhelmina Holtzbergerin, Weil. Hn Johannes Holtzberger, gewesenen treueiferig vnd wohlverdienten Pfarrherrn Zu Zutzendorf soch adel: Geÿlingischer herrschafft mit auch Weil. Frauen Catharina Wilhelmina gebohrner Hoffherrin ehelich erzeugt nach tod verlaßene tochter beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Jacob Ludwig des Meelhändlers und burgers allhier als die Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen alhier zu Straßburg (…) Montag den 21. Octobris Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Georg Buck als Hochzeiter, Christiana Wilhelmina Holtzbergerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 216-v)
Im Jahr Christi 1772, Dienstags den 18. Februarii morgens nach gehaltener Achten Predigt umb neun uhr wurden allhier (…) ehelich mit einander copulirt und eingesegnet, Johann Georg Buck, lediger Schreiner von hier, Johann Heinrich Bucken, Schreiners und Büttels auf der Zimmerleut: Stub auch burgers allhier, mit weÿl. Frau Barbara gb. Kieferin ehl. erzeugter Sohn, und Jgf. Christiana Wilhelmina Holtzbergerin, weÿl. Hn Johannes Holtzbergers, gewesenen Evangel. Pfarrers in Zutzendorf und weÿl. Fr. Christian Wilhelmina gb. Hoffherrin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Buck als Hochzeiter, Christiana Wilhelmina Holtzbergerin als hochzeitin (i 226)

Jean Georges Buck devient tributaire chez les Charpentiers le 8 janvier 1772
1772, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 108-v) Mittwochs den 8. Januarÿ 1772 – Neuzünfftiger
Erschienen Mr Joh: Georg Buck der Schreiner producirt Stallschein de dato 7. Januarii 1772 mit Bitte ihne vermög deßelben beÿ dieser Erhs. Zunft als einen Zünftigen auf und anzunehmen unter dem Anerbietens præstanda zu præstiren.
Erkannt, Willfahrt gratis, Juravit

Jean Georges Buck et ses trois filles vendent la maison 1200 francs à leur fille et sœur respective Sophie Marguerite Buck et à son mari menuisier Georges Jacques Blatt

1807 (31.12.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2840, 8207
Jean Georges Buck menuisier, Wilhelmine Buck, Barbe Buck et Elisabeth Buck les trois filles assitées dudit Sr Buck leur père
à Georges Jacques Blatt menuisier et Sophie Marguerite Buck
Une maison située en cette ville rue des Dentelles n° 27, d’un côté le coin de la rue dite gaehgaesslein n° 1 y ayant une sortie, d’autre le Sr Mathis boucher, aboutissant sur le même Sr Mathis – acquis par le Sr Buck et Chrétienne Wilhelmine Holzberger le 28 mars 1775 – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 98 du 21.1.

Fils d’un menuisier de Pirmasens en Palatinat, Georges Jacques Blatt épouse en 1798 Sophie Marguerite Buck
1798 (1 brumaire 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus n° 147
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der bürger Georg Jacob Blatt, lediger Schreiner alhier, Weiland bürgers Peter Blatt geweßenen Schreiners zu Pirmasens mit auch weiland Fraun Wilhelmina gebohrner Graff, Ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Sophia Margaretha Buck, des bürgers Johann Geörg Buck, Schreiners allhier mit weiland Fraun Christiana Wilhelmina gebohrner Holtzberger ehelich erzeugte Tochter unter assistentz ihres Vaters ams Hochzeiterin andern Theils
Zu Straßburg den ersten Brumaire im VIII. Jahr der Francken Republick [unterzeichnet] Gorg Jacob Bladt, Sophia Margaretha Buckin
Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 183 du 7 bru 7

Georges Jacques Blatt fait donation de sa part de maison à son fils qui est déjà propriétaire de la moitié comme seul héritier de sa mère, lors du contrat de mariage avec Sophie Schwing, fille de blanchisseur.

1841 (23.1.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1284
Contrat de mariage – Ont comparu Le Sr Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Georges Jacques Blatt, aussi fabricant de billards en la même ville & de défunte De Sophie Marguerite Buck, Ledit Sr comparant agissant en présence & de l’agrément du Sr Blatt son père ici intervenant en outre à cause de la donation dont il sera parlé ci après, d’une part
Et Dlle Sophie Schwing, fille majeure sans profession de feu le Sr Erhard Schwing & de De Marguerithe Scheer sa veuve survivante, propriétaire demeurant à Strasbourg, Ladite Dlle Schwing agissant sous l’assistance & de l’agrément de la Dame sa mère avec laquelle elle demeure et intervenant en outre ladite Dale à cause de la constitution de dot ci après d’autre part

L’apport du futur consiste dans la moitié inivise d’une maison à Strasbourg rue des Dentelles N° 27 et en divers objets mobiliers non estimés
Donation par Mr Blatt père au futur époux son fils qui accepte de la seconde moitié indivise de la maison sus désignée, évaluée pour la dite moitié à un revenu annuel brut de 150 francs, capital au denier vingt 3000, à charge par le donataire de loger, nourrir et entretenir le donateur sa vie durant et de lui payer en outre une somme de huit francs par semaine.
L’apport de la future consiste dans la moitié indivise dans la succession de son père non encore liquidée.
Donation par la Ve Schwing à la future sa fille qui accepte en avancement d’hoirie d’un trousseau de 2000 francs
Donation par le futur époux à la future épouse d’une somme de 2000 francs à titre de don matutinal à prélever sur le plus clair de sa succession. Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant, sauf réduction à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 284 (3 Q 29 999) f° 79-v

Le fabricant de billards Auguste Edouard Blatt dépose devant notaire un marché qu’il a passé avec l’entrepreneur en maçonnerie Jean André Weyer et l’entrepreneur en charpentes Jacques Frédéric Schlagdenhauffen. Le marché stipule que les entrepreneurs devront démolir l’étage et les combles et les remplacer par un étage en maçonnerie, deux étages en pans de bois et un nouveau comble.

1841 (25.4.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1391
Marché – Ont comparu Mrs Jean André Weyer & Jacques Frédéric Schlagdenhauffen, entrepreneurs de travaux, demeurant à Strasbourg, patentés (…) d’une part
Et M. Auguste Edouard Blatt fabricant de billards & propriétaire demeurant en la même ville & De Sophie née Schwing son épouse de lui autorisée, d’autre part

Lesquels ont fait le marché qui suit. Mrs Weyer & Schlagdenhauffen s’obligent envers les Sr & De Blatt a faire la démolition & la reconstruction de leur maison sise à Strasbourg rue des Dentelles N° 27, en conformité du devis arrêté entre les parties ce jourd’hui sur une feuille de timbré séparé ci représenté & qui à leur réquisition est demeuré ci annexé (…). Tous les travaux indiqués au dit devis devront être faits suivant les règles de l’art, au dire d’ouvriers & gens qui en aient la connaissance, sous la responsabilité prévue par l’article 1792 du Code civil. Ils devront être achevés d’ici au premier juillet prochain, hormis les ouvrages de platre pour l’achèvement desquels il n’est point fixé d’époque déterminée, sans que cette latitude puise depasser un mois.
Les travaux seront faits pour le prix et moyennant la somme de 7792 francs dont 4279 francs reviendront à M. Weyer pour les ouvrages de maçonnerie & 3513 francs à M. Schlagdenhauffen pour les ouvrages de charpente. Laquelle somme totale de 7792 francs M & Madame Blatt s’obligent solidairement de payer en l’étude de M° Keller l’un de notaires soussignés de la manière suivante, savoir 1000 francs dès après la réception des ouvrages soit au premier juillet prochain et le surplus par paiement de 1000 francs à pareil jour des années subséquentes sauf le dernier paiement qui ne sera que de 792 francs (…)
A la sureté de cet engagement M & Mme Blatt obligent affectent & hypothèquent spécialement sous leur prédite solidarité La maison sus indiquée sise à Strasbourg rue des dentelles N° 27 avec toutes ses appartenances & dépendances, ensemble les constructions qui seront faites en exécution des présentes. Lequel immeuble appartient aux époux Blatt du chef du mari, pour moitié par succession de feue De Sophie Marguerite Buck sa mère & pour l’autre moitié au moyen de la donation que lui a faite le Sr Georges Jacques Blatt son père aux termes du contrat de mariage passé entre les Sr et De Blatt devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 23 janvier 1841.

(Joint) Maison de Monsieur Blatt fils rue des Dentelles N° 27.
Démolition du comble et de l’étage et reconstruction d’un étage en maçonnerie et de deux étages en galandure.
Devis descriptif des maçonneries et de la charpente, Savoir
Le comble et l’étage de la maison actuelle seront démolis, les matériaux en provenant seront nettoyés et empillés sur un emplacement dans le voisinage que le propriétaire indiquera et à une distance moyenne d’un relai* ou environ trente mètres, les briques dalles et tuiles seront reemployées dans les travaux en régie que le propriétaire se propose de faire pour l’appropriement du rez de chaussée et de la fosse d’aisances.
Tous les bois provenant des démolitions et bons a être reemployés seront destinés pour faire les cloisons de l’intérieur et ceux* de la charpente du comble, les vieilles planches sont destinées pour les planches d’entrevous des trois solivages.
Sur les salles du rez de chaussée actuel on construira un étage en maçonnerie de briques de trois mètres de hauteur sur 0,36 centimètres d’épaisseur, dix baies de croisées seront établies dans les deux faces, chaque baie sera garnie d’un appui, 2 jambages et 1 linteau en pierre de taille de 0,20 d’épaisseur taillés au ciseau large, chaque croisée aura 1 mètre 70 centimètres de hauteur sur un mètre 50 centimètres de largeur dans œuvre.
Les faces du second et troisième étages seront en galandure les pans maçonnés en briques a plat de 0,10 d’épaisseur, la charpente p. les faces en bois neuf ainsi que les 2 solivages, l’écarissage [sic] des solives sera de 18 à 22 centimètres.
Les cloisons principales du 1° et 2° étage auront 13 centimètres d’épaisseur, celles des refends 8 centimètres, les pans maçonnés avec briques sur champ, les faces de la petite cour a briques à plat sur onze d’épaisseur. Le troisième solivage sera soutenu par un manteau d’une sous poutre et deux poteaux.
Les pannes du comble disposées de manière à ce qu’on puisse établir sur les entraits un second grenier.
Les albaletriers [sic] auront un écarissage de 0,16 c sur 0,25 moyen d’épaisseur, les entraits sous entraits de 13 c sur 16 Centimètres les chevrons 10 sur 12 ainsi que les fiches et contrefiches. Tous les plafonds des pièces formant les logements du 1. et 2. étage seront enduits en platre sur voliges. Les murs seulement en plâtre uni sur un centimètre d’épaisseur, des frises profilées contourneront les plafonds des deux salons.
Le 1. et 2. étage auront une cuisine avec atre, manteau de cheminée, évier, le pavé en briques de carrelage.
Deux cheminées pour le service des cuisines seront établies de manière a ce qu’on puisse chauffer à chaque étage trois pièces, Une troisième cheminée se trouvera à gauche de l’escalier et engagée dans une armoire destinée pour chauffer la chambre à coucher et la salle à manger.
Les faces des deux rues seront crépies en mortier hydraulique poli au lissoir, les étages en galandure sur bourre et fil, la peinture sera à la détrempe, nuance au choix du propriétaire.
Conditions particulières
1° La distribution du 1° et 2° étage sera conforme aux plans et d’après les dimensions indiquées, le 3° étage ne formera qu’une seule salle.
2° Tous les travaux que le propriétaire desirera de faire au rez de chaussée ou en plus de ceux compris dans le devis ci-dessus seront à sa charge et concédés par régie.
3° Les pignons a droite et à gauche appartenant en entier au voisin, le propriétaire sera obligé d’en acheter la mitoyenneté.
4° Le plancher du 3° étage sera brut à joints plats, celui du 1° et 2° grenier a recouvrement et exécutés par l’entrepreneur de la charpente.
5° Les escaliers aux étages seront en sapin, marches et contremarches sur 1,10 de largeur, fuseaux et main courante en chêne.
6° La couverture sera en tuiles en double rangée, le comble étant disposé avec arêtes vers la rue et nouë vers la cour.
Et enfin tous les autres travaux tant menuiserie, serrurerie, vitrerie et peinture resteront à la charge du propriétaire.
acp 286 (3 Q 30 001) f° 91-v

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit du pasteur de Dossenheim Jean Théodore Ensfelder

1846 (5.1.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2971
Obligation – Ont comparu Mr Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards & De Sophie Schwing son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Théodore Ensfelder, Ministre du culte protestant demeurant et domicilié à Dossenheim, pour lequel est isi présent, stipule et accepte Mr Henri Oertel son beau frère, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à rez de chaussée & trois étages, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Dentelles N° 27, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre & par derrière à la propriété du sieur Siegfried, par devant la rue des dentelles. Les époux Blatt déclarent que cet immeuble appartient en toute propriété au mari débiteur savoir, la moitié pour lui être échue dans la succession de De Sophie Buck vivante épouse de M. Georges Jacques Blatt, ci devant fabricant de billards à Strasbourg dont il est l’unique héritier & l’autre moitié pour lui avoir été constituée en dot par ledit sieur Blatt son père au termes de son contrat de mariage passé devant Me Keller & son collègue, notaires à Strasbourg le 23 janvier 1840 enregistré, à charge par le Sr Blatt fils de loger, nourrir et entretenir son père sa vie durant et de lui payer en outre une somme de huit francs par semaine.
Les débiteurs déclarent en outre que ladite maison n’est grevée d’aucune dette & charge que d’une somme de 13.000 francs reposant hypothécairement sur cette maison & due à Mr Jean Jacques Stotz propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg en vertu des titres qui vont être allégués (…)

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit de Louis Munschina, ancien conservateur de forêts

1847 (21. 7.br), Strasbourg 11 (42), Not. Keller n° 3937
Obligation – Ont comparu 1° M. Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et De Sophie Schwing son épouse de lui dûment autorisée, demeurant ensemble rue des Dentelles N° 27
2° De Marguerite née Scheer, propriétaire, veuve du Sr Erhard Schwing en son vivant blanchisseur, demeurant à Strasbourg hors la porte nationale
3° De Caroline Frédérique née Schwing Veuve sans enfant de M. Jean Henri Mercklé en son vivant architecte, elle propriétaire demeurant à la Robertsau
4° Et Dlle Sara Schwing, célibataire sans état demeurant à Strasbourg hors la porte nationale, Lesquels conjointement entr’eux ont reconnus par les présentes devoir légitimement à titre de prêt savoir les conjoints Blatt comme débiteurs principaux et les Des veuve Schwing, veuve Mercklé & Sara Schwing comme cautions solidaires
à M. Louis Munschina, ancien conservateur de forêts demeurant à Strasbourg rue du vieux marché aux Vins N° 91, Une somme de 6000 francs
hypothèquent savoir Les époux Blatt & la De Veuve Schwing née Scheer
1° Une maison servant de demeure aux epoux Blatt, composée d’un rez de chaussée & trois étages, avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue des Dentelles N° 27, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre & par derrière à la propriété du sieur Siegfried, par devant la rue des dentelles. Cet immeuble appartient en toute propriété aux conjoints Blatt du Chef du mari savoir, pour une moitié par succession de de feu De Sophie Buck sa mère dont il est seul héritier & pour l’autre moitié au moyen de la donation que lui en a faire le sieur Georges Jacques Blatt son père au termes du contrat de mariage passé entre les débiteurs devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 23 janvier 1840 transcrit aux hypothèques vol. 394 n° 27 (…)
2° Un établissement de banchisserie consistant en deux maisons d’habitation, granges, écuries, hangards, buanderie, cour, jardins, vergers, terres labourables, appartenances & dépendances, le tout formant un enclos d’environ cinq hectares situé au ban de Strasbourg hors la porte nationale sur le chemin de la Montagne Verte N° 1 (…)
La De Veuve Mercklé
1° Une maison avec bâtiment y attenant, cour, jardin & dépendances d’une superficie d’environ 15 ares, le tout situé à la Robertsau ban de Strasbourg au lieu dit beym Wasserzoll (…)
2° Une pièce de terre au susdit canton Wasserzoll (…)
La Dlle Sata Schwing
1° Environ 20 ares de terres au ban d’Illkirch canton dit Steinloechel & Oswinckel (…)
2° Environ 15 ares de terre au même canton

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit de Jacques Gougenheim

1848 (28.4.), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3823
Obligation – Ont comparu Mr. Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et De Sophie Schwing son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Jacques Gougenheim, propriétaire demeurant audit Strasbourg – la somme principale de 1259 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent, Une maison sise à Strasbourg, rue des Dentelles marquée du N° 27, des deux côtés la propriété de M Rasp, donnant par devant sur la rue des dentelles. et par derrière sur le rue escarpée – Les conjoints Blatt déclarent être propriétaires incommutables et irrévocables de l’immeuble ci-dessus hypothéqué. Mr Gougenheim déclare avoir parfaite connaissance tant de la situation hypothécaire que de la valeur de la propriété présentement affectée et dispenser formellement Mr Striffler notaire soussigné de prendre de plus amples informations

Auguste Edouard Blatt s’associe avec un marchand de Kehl et un rentier de Paris pour faire commerce de vins du Rhin en France
1858 (22.1.), Me Grimmer
Acte de société – entre 1) Jean Otto, négociant à Kehl, 2) Auguste Edouard Blatt, ancien marchand de vins à Strasbourg, 3) Laurent Daunes, rentier à Paris
Ladite société sera en nom collectif pour le commerce de vins du Rhin en France
La durée de la société sera de cinq années du premier courant.
La siège de la société est fixé à Bercy près Paris. La raison sociale sera Otto et Compagnie. Le Sr Otto aura seul la signature sociale. Le fonds social se compose d’une somme de 45.000 francs qui a été fournie en numéraire par tiers
Les autres stipulations sont purement réglementaires.
acp 466 (3 Q 30 181) f° 42 du 23.1.

Jean Théodore Ensfelder, créancier nommé ci-dessus, acquiert le 14 septembre 1849 la maison par adjudication judiciaire

1849 (6. 8.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 492 (2717), 51, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant à Strasbourg au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication sur surenchète ci après énoncé.
Cahier des charges, clauses et conditions de la vente des immeubles saisis à la requête de Jean Théodore Ensfelder ministre du culte protestant domicilié à Dossenheim sur les conjoints Auguste Edouard Blatt fabricant de billards et Sophie Schwing sa femme demeurant ensemble à Strasbourg.
Me Frédéric Traut exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg chargé d’occuper pour le Sieur Ensfelder domicilié à Strasbourg déclare que ledit sieur Ensfelder est créancier desdits conjoints Blatt parties saisies d’une somme de 10.000 francs de principal, secondement celle de 350 francs restant des intérêts echus du 5 juillet dernier depuis le 5 janvier 1846, les frais et dépens suivant obligation passée devant Me Zeyssolff et son collègue notaire à Strasbourg en date du 5 janvier 1846, qu’en conséquence il a fait faite commandement aux conjoints Blatt de lui payer ladite somme principale les interets et frais par exploit signifié par l’huissier Lincourt de Strasbourg le 8 décembre 1848, que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé la saisie des immeubles ci après désignés par exploit dudit huissier Lincourt en date du 26 janvier dernier (…)
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg faisant l’angle de la la Rue escarpée et de la rue des Dentelles portant dans cette dernière le n° 27 composée d’un Rez de chaussée en maçonnerie et pierres de taille et de trois étages dont le premier est également en maçonnerie et les deux autres en pans de bois et briques, le tout est surmonté d’un grenier pouvant servir de séchoir et couvert en tuiles, la dite maison ayant une entrée sur chacune des Rues contient aun Rez de chaussée cinq baies de croisées du côté de la rue des dentelles et trois du côté de l’autre rue, chacun des étages contient six baies de croisées du côté de la première rue et quatre de l’autre, ladite Maison sise dans la commune de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas Rhin d’un côté le Sieur Henry Rasp aubergiste de l’autre mon dit sieur Rasp, du côté de la rie Escarpée se trouve en entrant dans le corridor à droite une pompe à une distance d’environ un metre les lieux d’aisances, vis à vis la porte d’entrée dudit corridor se trouve une porte conduisant à la cave, ladite maison est dépendances appartient en toute propriété aux conjoints Blatt parties saisies.
Conditions de la vente (…), Mise à prix, le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs. Strasbourg le 11 juin 1849.
Adjudication, (…) audit Me Traut pour la somme de 12.000 francs
Adjudication sur surenchère. L’an 1849 le 14 septembre (…) crier l’immeuble surenchéri pour la mise à prix de 14.000 francsn ecnhéri pendant plusieurs bougies et enfin par Me Engelhardt avoué à la somme de 15.000 francs (…)
Déclaration de command. L’an 1849 le 15 septembre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Henry Engelhardt avoué près ledit siège lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jean Théodore Ensfelder ministre du culte protestant domicilié à Dossenheim arrondissement de Saverne

Fils de boulanger, Jean Théodore Ensfelder épouse en 1838 Louise Albertine Taubert, fille de baquetier
1838 (28.4.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5904
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Théodore Ensfelder, ministre du culte protestant à Dossenheim canton de la Petite Pierre arrondissement de Saverne, fils de Jean Ensfelder, boulanger à Strasbourg, et de Catherine Salomé Zeys
Louise Albertine Taubert, fille de Philippe Chrétien Taubert, baquetier, et de Susanne Albertine Voigt
Enregistrement de Strasbourg, acp 259 F° 34-v du 5.5.

Jean Théodore Ensfelder se remarie en 1841 avec Caroline Henriette Œrtel après la mort de Louise Albertine Taubert dont l’inventaire a été dressé par le notaire de Neuwiller le 2 avril précédent : contrat de mariage, célébration
1841 (9.1.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 572
Contrat de mariage – Ont comparu Mr. Jean Theodore Ensfelder, Ministre du culte protestant, demeurant et domicilié à Dossenheim (canton de la Petite Pierre) veuf de feue De Louise Albertine Taubert avec laquelle il a procréé un enfant, Procédant en son propre nom comme futur époux d’une part
Et Delle Caroline Henriette Oertel, majeure fille légitime de feu Mr Jean Henri Oertel, orfèvre et de De Françoise Madeleine Buob vivants conjoints à Strasbourg, où elle demeure et est domiciliée, stipulant en son nom personnel comme future épouse

régime de communauté d’acquets
L’apport du fonction consiste 1° en sa part dans la succession de sa mère Catherine Salomé Zeiss constatée en un inventaire reçu G. Grimmer le 4 avril 1819, 2° en une somme de 2500 francs formant la moitié d’un capital de 5000 francs, 3° dans une somme de 200 francs en numéraire, le tout grevé d’une somme de 800 francs par lui due à Jean Ensfelder son père pour argent prêté, 4° en meubles et objets mobiliers évalués 1146 francs, 5° dans la part à lui avenant dans la communauté de sa première femme suivant inventaire reçu Chollet notaire à Neuwiller le 2 avril dernier
L’apport de la future épouse consiste en une somme de 23.000 francs a elle due par Henri Oertel négociant à Strasbourg, 2° en une somme de 400 francs en numéraire, 3° et en objets mobiliers estimés 3000 francs.
donation par le futur à la future son épouse en cas de prédécès 1° en cas d’existence d’enfant dui premier lit ou des descendans de lui du quart de tous les biens meubles et immeubles qui composeront sa succession et en 2° en cas de non existence d’enfant du premier lit mais du second, l’usufruit de la moitié de des biens et 3° en cas de non existence d’enfants de l’usufruit de la totalilté des mêmes biens
et donation le la future au futur en cas de prédécès de 1° en cas d’existence d’enfant de l’usufruit de la moitié de toute sa succession et 2° en cas de non existence d’enfant de l’usufruit viager de toute la succession y compris le capital de 23.400 francs du quel les héritiers auront à lui servir les intérêts a 3 pour cent
acp 284 (3 Q 29 999) f° 30-v

Mariage, Strasbourg (n° 15)
Du 9° jour du mois de janvier 1841. Acte de mariage de Jean Théodore Ensfelder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 thermidor an XIII à Strasbourg, domicilié à Dossenheim (Bas Rhin) pasteur à Dossenheim veuf de Louise Albertine Taubert décédée à Dossenheim le 12 novembre 1839, fils de Jean Ensfelder, boulanger domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Salomé Zeys décédée ne cette ville le 4 janvier 1829, et de Caroline Henriette Oertel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 Prairial an X fille de feu Jean Henri Oertel, orfèvre décédé en cette ville le 9 janvier 1813 et de feue Susanne Buob décédée en cette ville le 17 février 1830 (signé) Théodore Ensfelder, C. Henriette Oertel (i 9)

Jean Théodore Ensfelder meurt accidentellement à Schiltigheim le 4 novembre 1867 sans enfant en 1867 : actes de notoriété puis inventaire
1868 (23.10.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Jean Théodore Ensfelder, pasteur à Dossenheim, a laissé pour unique héritier Albert Théodore Ensfelder, horticulteur à la Robertsau
acp 578 (3 Q 30 293) f° 4-v du 2.11.

1868 (28.12.), Me Stromeyer
Notoriété constatant que ledit Jean Théodore Ensfelder est décédé à Schiltigheim le 4 novembre 1867 laissant pour héritier Albert Théodore Ensfelder, horticulteur à Schiltigheim
(même page, Stromeyer 30 Xbre 1867, acceptation au profit de Caroline Henriette Oertel veuve de Jean Théodore Ensfelder)
acp 565 (3 Q 30 280) f° 153 du 7.1.1868

1869 (18.12.), Me Stromeyer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Théodore Ensfelder, pasteur à Dossenheim, et Caroline Henriette Oertel sa femme et de la succession du Sr Ensfelder décédé accidentellement à Schiltigheim le 4 novembre 1867, dressé à la requête 1) de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zeyssolfff le 9 janvier 1841, 2) Charles Ensfelder, propriétaire à Strasbourg, 3) Frédéric Edouard Ensfelder, propriétaire à Strasbourg, 4) Julie Louise Taubert épouse de François Xavier Schaller, docteur en droit à Cincinnati

Communauté, mobilier 194, une rente foncière de 2. 52. 16, créances 29.215
41.90 terre à Haguenau, 40.08 prés à Kriegsheim, 21.30. prés à Niederschaeffolsheim, argent 150
Succession, maison et garde robe 1099, passif 23.400
acp 589 (3 Q 30 304) f° 11 du 28.12.
(vacation du 9.4.) Communauté, mobilier 298, Succession mobilière 1107
acp 592 (3 Q 30 307) f° 82 du 19.4.
(vacation du 4.6.) Communauté, créances 23.077, créances sur la De Schaller 1336. Passif de la communauté 7026
Supplément de l’actif de la succession 6038, supplément de passif 3917
acp 594 (3 Q 30 309) f° 22-v du 11.6.

Jean Théodore Ensfelder et Caroline Henriette Œrtel vendent la maison 12 000 francs au vitrier Chrétien Frédéric Dannwolf et à sa femme Marie Gantzhorn

1865 (7.9.), Me Stromeyer
Jean Théodore Ensfelder pasteur et Caroline Henriette Oertel sa femme à Dossenheim
à Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier, et Marie Gantzhorn a femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Dentelles n° 11 moyennant 25.000 francs dont 12.000 francs payables le 25 décembre 1865 et 13.000 francs après un avis de six mois, jouissance et intérêts du 29 septembre 1865, impôts du 1 octobre 1865 – Origine, jugement d’adjudication du 14 septembre 1849
acp 546 (3 Q 30 261) f° 10 du 15.9.

Originaire de Böblingen en Wurtemberg, Chrétien Frédéric Dannwolf épouse en 1845 Caroline Schuhmann, native de Hangenbieten
1845 (26.5.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 626
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Georges Dannwolf, vitrier, & De Chrétienne Sara Schlotterbeck sa femme demeurans ensemble à Böblingen, royaume de Wurtemberg, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Et Mademoiselle Caroline Schuhmann, sans profession, fille majeure légitime de feu Frédéric Schuhmann, fabricant de platre à Hangenbiethen, de Dame Catherine Fuchs sa veuve survivante demeurante à Strasbourg, d’autre part

régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en argent comptant montant à 1000 francs et en ustensiles et marchandises évaluées à 850, total 1850 francs
Les apports de la future consisitent en divers objets mobiliers évalués à 1042 francs que la future déclare provenir d’un don à elle fait par sa mère non présente
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 300 francs caduque en cas de survie
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession
acp 336 (3 Q 30 051) f° 58-v

Caroline Schumann meurt en 1858 en délaissant quatre enfants
1858 (5.6.), Me Roessel Aîné
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Frédéric Dannwolff vitrier à Strasbourg et et Caroline Schumann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 27 juin 1857 et de celle de Laetitia Dannwolff décédée mineure le 9 octobre 1857
dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son, contrat de mariage reçu Roessel Aîné le 26 mai 1845 et comme père et tuteur de 1) Catherine Caroline, 2) Marie Louise, 3) Frédéric Emanuel, 4) Emilie Dannwolff
Communauté, mobilier estimé à 660, créances 550
Succession, garde robe 61, reprises de la défunte 1042
reprises du veuf 1850
acp 470 (3 Q 30 185) f° 9-v du 15.6. (succession déclarée le 24. Xbre 1857, succession déclarée le même jour)

Jean Georges Dannwolf se remarie en 1858 avec Marie Caroline Gantzhorn, fille d’un chaudronnier de Cannstatt en Würtemberg, consentements, contrat de mariage
1858 (5.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 38 du 25.10.
Consentement par Jean Georges Dannwolf, maître vitrier et Chrétienne Sara Schlottenbeck sa femme les deux à Böblingen (Würtemberg) au mariage de leur fils Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier à Strasbourg, avec Marie Caroline Gantzhorn de Cannstatt (Würtemberg)
Consentement par Chrétien Gantzhorn chaudronnier à Cannstatt (Würtemberg) au mariage de sa fille Marie Caroline Gantzhorn avec Chrétien Frédéric Dannwolf maître vitrier à Strasbourg

1858 (10.11.), Strasbourg 10 (137), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.791
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier travaillant comme simple artisan sans faire acte de commerce, demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf en premières noces avec quatre enfants de dame Caroline Schuhmann, né à Boeblingen (Wurtemberg) le 8 avril 1814 du légitime mariage de Jean Georges Dannwolf et de Chrétienne Sara Schlotterbeck conjoints domiciliés à Boeblingen, futur époux, d’une part
II. Mlle Marie Caroline Gantzhorn, sans état demeurant à Strasbourg née à Cannstatt (Wurtemberg) le 2 février 1823 du légitime mariage de Jean Chrétien Gantzhorn, chaudronnier domicilié à Cannstatt, et de feue Wilhelmine Beaté Eberlaender, future épouse d’autre part

stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur sont constatés par l’inventaire reçu Roessel Aîné le 5 juin 1858., ceux de la future consistent en une valeur de 1529 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit de la moitié de sa succession et par la future au futur de l’usufruit de toute la succession
acp 473 (3 Q 30 188) f° 71 du 11.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.