8, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 8 – V 43 (Blondel), N 1274 puis section 64 parcelle 13 (cadastre)


Le n° 8 est la maison au crépi vert (mai 2014)
Vue de la cour (1999, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière sous lequel se trouve une cave voûtée appartient au XVIII° siècle à des tailleurs : Joseph Guckeissen puis (1662) Nicolas Stœrtzer dont le gendre tailleur Augustin Brucker demande l’autorisation d’y établir des chambres garnies, ce que les Quinze lui refusent après avoir pris l’avis du voisinage. La maison appartient ensuite au tourneur Jean Ellès (1713-1747) puis à la fille d’un marchand, Agnès Strœhlin, qui la lègue au marchand Jean Frédéric Neubeck qu’elle a épousé un mois avant de mourir. C’est ensuite à nouveau un artisan, le tapissier Georges Sigefroi Heintz qui en est propriétaire (1787-1823). Il modifie en 1789 les trois croisées du deuxième étage et pose une corniche.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 66

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois en encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à gauche du repère (d’) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, trois fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (H’) représente l’arrière (1-5) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (3-4). Le côté droit de la cour est occupé par la remise (4-5), le côté gauche par deux petits bâtiments à simple rez-de-chaussée qui dépendent de la propriété voisine. Le rapport d’experts dressé lors de la vente de 1828 décrit avec précision les lieux.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour H’
Devanture en 1899 lors de son agrandissement (dossier de la Police du Bâtiment)

La fenêtre de gauche est devenue une porte de magasin quand le propriétaire agrandit la devanture en 1899 en renonçant à cause de difficultés réglementaires à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée dans la cour. Auguste Metzger transforme en 1928 le rez-de-chaussée et la devanture pour y exploiter une boulangerie en couvrant une partie de la cour d’un toit vitré. Pierre Scheid fait refaire la toiture en 1975 puis rénover les intérieurs en 1999-2000. La rénovation met au jour des peintures médiévales sur les murs et d’autres remontant au XVII° siècle autour d’une niche.


Bâtiment avant et cour en 1899, le bâtiment barré n’est pas construit – Elévation en 1999 (dossiers de la Police du Bâtiment) – Photographie prise vers 1943 (AMS, cote 1003 W 1 n° 417)

avril 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Joseph Guckeissen, tisserand, et (1632) Catherine Rauch, veuve du tisserand Georges Dœhler – luthériens
1662 v Nicolas Stœrtzer, tisserand, et (1654) Anne Barbe Ruff – luthériens
1681* h Augustin Brucker, tailleur, et (1681) Anne Barbe Stœrtzer, (1692) Sibylle Madeleine Gall puis (1709) Ursule Gross – luthériens
puis les deux enfants issus d’Anne Barbe Stœrtzer, (1) Anne Barbe et (2) Jean Christophe Brucker, farinier, et Marie Dorothée Mebus qui vendent (1710) leur moitié à Marie Elisabeth Habrechtin veuve du maçon Jean Martin Kirchmeyer
1713 v Jean Ellès, tourneur, et (1711) Anne Marguerite Reiff – luthériens
1747 v Agnès Strœhlin, épouse (1768) le marchand Jean Frédéric Neubeck – luthériens
1787 v Georges Sigefroi Heintz, tapissier, et (1777) Catherine Marguerite Hoffmann – luthériens
1823 v Georges Christ, étudiant en droit
1824 v Claude François Xavier Vienot, capitaine de gendarmerie, et (1813) Marie Henriette Christ
1828 v André Romain Momy, tapissier, et (1802) Joséphine Schauer
1857 h André Friederich, sculpteur statuaire, et (1829) Marie Anne Weber puis (1839) Marie Antoinette Momy
1891* Joseph Schweitzer
1901* Théophile Schweitzer, voyageur de commerce
1922* Emile Deckert et son épouse née Leimgruber
1929* Auguste Metzger entrepreneur et son épouse
1933* Charles Barth et son épouse Sophie née Huber à Colmar

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 220 livres en 1692, 800 livres en 1768.

(1765, Liste Blondel) V 43, 1701, les héritiers de M. de Strähling
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1274, Momy André – maison, sol – 1,65 are / Momy André Romain

Locations

1701, Chrétien Dautel, notaire
1709, Philippe Brüllenmeyer, faiseur de chausses

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1763, Préposés aux affaires foncières (VII 1410)
Jean Frédéric Neubeck est autorisé à étayer son encorbellement jusqu’à ce qu’il ait réparé sa porte et à réparer le crépi de l’encorbellement s’il tombe lors de l’étaiement

(f° 93) Mittwoch den 19. 8.bris 1763. – H. Johann Friderich Neubeck
Augenschein eingenommen in der Zimmerleuthgaß an H. Rathh. H. Johann Friderich Neubecks hauß, welcher umb erlaubnus gebetten unter seinen überhang sprießen Zu setzen, biß daß er eine Haußthür über welcher der Sturtz Zweÿmahl gespaltet und in gefahr stehet herab Zu fallen ingleichem die stüetz und gestelle Von den untern fenstern wieder wird reparirt haben und weilen durch die Sprießung der überhang erschüttert so daß Vielleicht der Stich an dem gemaur der Riegelwand herabfallen werde, als bittet er ferner Zu erlauben dießen schaden wieder außzubeßern, Erkannt willfahrt.

1781, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon Nagel est autorisé au nom du conseiller Neubeck à réparer le crépi et le chenal

(f° 287-v) Dienstags den 18. Septembris 1781 – H. Rathh. Neubeck
Idem [Hr. Nagel der Maurer] nôe. Herrn Rathherrn Neubeck bittet zu erlauben an deßen behausung an der Zimmerleuth Gaß gelegen den abgefallenen bestich ausbeßern und den Naach repariren zu laßen. Erkannt, Was sich unter dem überhang befindet zu repariren willfahrt.

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maître charpentier Vogt est autorisé au nom du tapissier Georges Sigefroi Heintz à modifier les trois croisées au deuxième étage et à poser une corniche

(f° 362) Dienstags den 17. Novembris 1789. Georg Sigmund Heintz, Tapezierer
Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. Georg Sigmund Heintz, des Tapezierers, bittet Zu erlauben an deßen behausung in der Zimmerleuth Gaß gelegen N° 12 im zweiten Stock drei Kreutzstöck Zu verändern und ein Gesims anmachen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, plusieurs chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
  • 1828, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Momy
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 378 case 4

Momy André Romain, propriétaire, rue des Charpentiers N° 12 à Strasbourg

N 1274, maison, sol, R. des charpentiers 12
Contenance : 1,65
Revenu total : 162,86 (162 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1249 case 1

Momy André Romain
1857 Friderich, André, sculpteur à Strasbourg, quai St Jean 12
1891/92 Schweitzer Josef
1901 Schweitzer Theophil, Geschäftsreisender
(ancien f° 997)

N 1274, maison, sol, Rue des Charpentiers 8
Contenance : 1,65
Revenu total : 162,86 (162 et 0,86)
Folio de provenance : (378)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 497 case 3

Parcelle, section 64, n° 13 – autrefois N 1274
Canton : Zimmerleutgasse Hs. N° 8
Désignation : Hf, Whs u N.G. / Hf, Whs
Contenance : 1,66
Revenu : 900 – 1300
Remarques :

(Propriétaire), compte 3447
Schweitzer Theophil
1922 Deckert Emile et son épouse née Leimgruber
1929 Metzger Auguste entrepreneur et son épouse
1933 Barth Charles et son épouse Sophie née Huber à Colmar
(661)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 146 des Charpentiers

(maison n°) 12
pro. Heinz Georges Siegfried Tapicier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers (p. 264)

12
Pr. Heintz Georges Siegfried Tapissier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 8
Müller, Gemüsehändl. 0
Schweitzer, E. Kaufm. 1.
Schweitzer, J., Pension. E 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 281)

Rue des Charpentiers 8 (1895-1993)

Le propriétaire renonce à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée dans la cour à cause de difficultés réglementaires en 1899 et se limite à agrandir la devanture. Auguste Metzger transforme en 1928 le rez-de-chaussée et la devanture pour y exploiter une boulangerie en couvrant une partie de la cour d’un toit vitré. Pierre Scheid fait refaire la toiture en 1975.
A. Heinrich transfère en 1919 son atelier de reliure et d’encadrement, du 27, rue de l’Ecrevisse au 8, rue des Charpentiers. Max Flury demande en 1920 l’autorisation de vendre de la bière et du vin dans sa pension de famille. Le tailleur pour dames Schnir pose une enseigne en 1924. Auguste Metzger n’est pas autorisé à ouvrir un débit de boissons en 1929 dans les locaux qui ne répondent pas aux prescriptions ministérielles de 1906. Lucie Seyler présente en 1932 une autre demande, elle aussi refusée. Le Crystal Bar, géré par Mme Vallot, pose des enseignes en 1938. Madeleine Renggli cesse d’exploiter son commerce de tricotage mécanique en janvier 1962. Le magasin Radio Schotter pose des enseignes en 1968. Le magasin de produits naturels La Source pose en 1979 une enseigne sur l’encorbellement. La même enseigne porte le libellé Livres d’occasion (librairie l’Insomniaque) à partir de 1987.

Sommaire
  • 1896 – Le maire notifie le sieur Schweitzer, domicilié sur place, de faire ravaler le rez-de-chaussée – Il a été repeint, octobre 1896
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Schweitzer d’observer le nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer les volets qui s’ouvent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1899 – L’entrepreneur de construction et fabricant de plâtre J. Hug (25, Faubourg Blanc) demande au nom du propriétaire E. Schweitzer l’autorisation de construire un petit bâtiment dans la cour et d’agrandir la devanture. Le service d’architecture énumère les conditions que le projet doit respecter dans la partie en encorbellement et dans la cour (le nouveau bâtiment ne doit pas prendre le jour des pièces existantes). Le propriétaire répond que le nouveau pilier en façade sera en bois, qu’il renonce au store prévu, et que le bâtiment à simple rez-de-chaussée prévu dans la cour n’obscurcira pas les pièces existantes – Novembre. Suite aux objections de la Police du Bâtiment, le propriétaire se limite à agrandir la devanture. Autorisation d’agrandir la devanture du bâtiment qui dépasse de l’alignement légal – Dessins (plan du bâtiment non réalisé dans la cour, devanture) – Travaux terminés, décembre
  • 1907 – Le maire notifie Joseph Schweitzer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    1907 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (18, rue des Sœurs) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, juillet
  • 1917 – Le ramoneur Anselme Geiser (4, place des Bouchers) informe la Police du Bâtiment que le propriétaire lui a donné congé et qu’il ne saurait être responsable d’un incendie. A la demande de la Police du Bâtiment, le ramoneur dresse un état des cheminées
    1919 – A. Heinrich (reliure et encadrement, anciennement 27, rue de l’Ecrevisse) déclare que la cheminée à la française a très peu servi et qu’il est disposé à faire une ouverture de ramonage le cas échéant
  • 1919 (décembre) – A. Heinrich transfère son atelier de reliure et d’encadrement, du 27, rue de l’Ecrevisse au 8, rue des Charpentiers et demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1920 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Max Flury demande l’autorisation de vendre de la bière et du vin aux heures des repas dans son restaurant. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler contre une pension de famille si les travaux énumérés sont faits (notamment établir un deuxième cabinet d’aisance)
  • 1924 – Le tailleur Schnir demande l’autorisation de poser deux enseignes (D. Schnir, tailleur pour dames, 1° étage, Damenschneider) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, février
  • Commission contre les logements insalubres – 1905 et suiv. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1911 – Deux observations en 1913. La locataire Schaber fait repeindre sa cuisine après que le propriétaire lui a déclaré que le loyer serait augmenté s’il s’en chargeait.
    1916, plainte contre le locataire Omphalius (deuxième étage) qui a enlevé le fourneau de la cuisine
    1921, rapport sur le logement Thomassi (premier étage) auquel le propriétaire a donné congé parce que le nombre de pièces n’est pas assez important pour une famille nombreuse
    1925, le propriétaire Deckert et les locataires se plaignent que le locataire Scheps et consorts élève 200 poules. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée quoique exagérée puisqu’il n’y a que de 10 à 15 poules qu’un boucher tue le matin et qui sont remplacées l’après-midi
  • 1928 – L’entrepreneur Schœttel et Compagnie (Auguste Metzger) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée et la devanture pour y exploiter une boulangerie. Le toit vitré de la cour ne devra pas dépasser 12,35 m². – Autorisation – Calculs statiques, plan de situation – Plan, façade sur rue
    Les travaux sont en cours (avril), sont terminés (juillet)
  • 1929 – Dossier suite à un courrier de la préfecture – Auguste Metzger (entrepreneur en bâtiment, 5, rue du Brochet à Schiltigheim) demande l’autorisation de débiter du vin. La Police du Bâtiment note que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1906 (hauteur des pièces, lieux d’aisances)
  • 1930 – Le propriétaire du n° 10 demande à la Police du Bâtiment si la cheminée sur le bâtiment arrière du n° 8 est réglementaire puisqu’elle se termine à hauteur de son logement mansardé. La Police du Bâtiment constate qu’une cheminé en zinc a été construite sans autorisation dans une cuisine et que le logement Bindseil au troisième étage n’est pas réglementaire – Le propriétaire promet de modifier la cheminée mais fait remarquer que les mansardes n’ont été louées que pour servir de chambre à coucher et qu’il en existe beaucoup d’autres dans le même état. Il donne ensuite congé à son locataire
  • 1932 – Lucie Seyler demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons alcooliques dans quatre petites pièces et une cuisine. Comme les trois pièces ne prennent pas la lumière directement de l’extérieur et qu’elles ont 2,80 de haut au lieu de 3,50, elles ne sont pas conformes aux prescriptions. – L’autorisation n’est pas accordée
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que le Crystal Bar a posé une lampe et deux enseignes – La gérante Mme Vallot demande l’autorisation – Autorisation
  • 1952 – Le service du logement demande à la Division V de faire un constat dans un logement mansardé – La visite conclut que les pièces sont impropres à l’habitation
  • 1961 – Madeleine Renggli informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse d’exploiter son commerce de tricotage mécanique au 1° janvier 1962 – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne est retirée
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Radio Schotter a posé sans autorisation une enseigne provisoire – Radio-télé-club demande deux autorisations, l’une rue des Charpentiers, l’autre rue de la Grossau – Demande – Autorisation
  • 1975 – Pierre Scheid demande l’autorisation de refaire la toiture (travaux ne ressortissant pas du permis de construire dans le secteur sauvegardé) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dossier classé, avril 1975
  • 1979 – La Police du Bâtiment conste qu’Alexandre Tehoval (magasin La Source) a posé sans autorisation une enseigne sur l’encorbellement – Demande accompagnée d’une photographie et d’une autorisation de la propriétaire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1980 – Le maire notifie Madeleine Scheid née Dirié, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade
    1981 (avril) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1981 – Le secrétaire général transmet un courrier de Pierre Scheid relatif aux 8, 10 et 12 rue des Charpentiers. Depuis que la rue du Dôme est fermée à la circulation, les camions prennent la rue des Charpentiers, heurtent souvent l’encorbellement du n° 12 et frôlent ceux des n° 8 et 10. Les services de la Ville prennent des mesures immédiates et envisagent des mesures à long terme – Pierre Scheid constate que ces mesures sont peu efficaces, le triangle de signalisation posé sur l’encorbellement a été arraché
    1981 (août) – Madeleine Scheid née Dirié demande l’autorisation de ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La propriétaire demande à bénéficier d’une subvention. Devis de l’entreprise Orth fils (27, rue de Belfort au Neudorf). Les travaux sont réalisés sous la direction de l’expert Lorentz
    1983 (septembre) – Les travaux sont terminés. Le remplissage des pans de bois est peint en gris-vert, les encadrements en bois sont peints en marron, le socle est beige foncé – La Ville verse la subvention
  • 1987 – Le gérant du magasin La Source a été mis en liquidation judiciaire par jugement du 29 septembre 1986. Les sommes dues par Hardayal Singh sont mises en non-valeur
    1987 – La Police du Bâtiment constate que le magasin de livres d’occasion l’Insomniaque a posé une enseigne sans autorisation – Demande accompagnée d’une autorisation de Mme Scheid à M. et Mme Wojtowicz. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en regrettant de n’avoir pu intervenir quant aux teintes – Autorisation
  • 1991 – Le maire notifie Madeleine Dirié, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade
    1992 – Note. La bordure du toit vers le n° 10 ne pourra être refaite que lorsque les travaux au n° 10 seront terminés – La bordure a été refaite, mars 1993

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1308 W 1694)

Le bâtiment est rénové, tant à l’extérieur (façades sur cour) qu’à l’intérieur où les différents appartements sont réaménagés. La façade et le sous-sol gardent leur ancien aspect (1999-2000). Un courrier de l’association les Amis du Vieux Strasbourg fait état des éléments anciens mis au jour lors des travaux.

Sommaire
  • 1999 – Rénovation d’un immeuble d’habitation avec commerce au rez-de-chaussée, Denis Wiest (18, rue du Maréchal Foch à Sarralbe) – Arrêté portant permis de construire – Plans – Les travaux ont lieu de juin 2000 à janvier 2001
    1999 (octobre) – Compte rendu de l’assemblée générale tenue par les copropriétaires, Gabrielle Bach domiciliée à Sarreguemines, M. et Mme Blæss à Handschhuheim, Jean-Claude Gœttelmann à Meistratzheim et Denis Wiest à Sarralbe
    2000 – L’association les Amis du Vieux Strasbourg écrit à l’adjoint au maire chargé de la Police du Bâtiment concernant la lucarne rajoutée, la galerie (poteaux délimitant des ouvertures en anse de panier) dont les écoinçons ont été supprimés.
    Autre extrait du courrier – Au premier étage avant sont apparus les éléments suivants. Sur le mur nord-ouest une niche de propriété entourée de volutes et lambrequins peints en noir du XVII° siècle. Sur le mur en refend en colombage, les panneaux de remplissage sont encadrés d’une bande grise rehaussée de lignes noires, également du XVII° siècle, démontrant que ce type de colombage intérieur était apparent au moins jusqu’à cette époque. Sur le mur sud-est sont apparues des parties de peinture murales médiévales (lambrequins ou feuillages rouges) et une ouverture ogivale rebouchée anciennement. Le dégagement complet de ces éléments aurait pu affiner la datation du bâtiment
    2000 (mai) – La demande d’avenant concernant le châssis du toit est refusée, notamment à cause de l’avis défavorable émis par l’architecte des Bâtiments de France

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1630 au tisserand Joseph Guckeissen.
Joseph Guckeissen et sa femme Catherine Rauch hypothèquent la maison au profit de Susanna Brehm veuve du pasteur Louis Isenheim. En marge, quittance remise au propriétaire suivant Nicolas Stœrtzer

1634 (20. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 714
Erschienen Joseph Guckeisen d. Leinenweber alhie, vnd Catharina Rauchin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt hanß Friderich Rauchen ihres brud. vnd Caspar Geigers, deß Schwartzferbers, auch burger alhie alß hierzu (Crafft ihr beeder eignen handschrifften so hiebeÿ eingesteckht) insonderheit erpetener negsten Verwanthen
haben in gegensein Fr. Susanna Bremin weÿ: H Ludwig Eisenheims geweßenen Pfarrers see. Zu Plobßheim nachgelaßener wittiben, mit beÿstand herrn M. Johann Georg Artopoei Pfarrers Zu S. Thoman alhie, ihres Vogts, wie auch Daniel Zipperers deß Kürschners ihrer Kindern Vogts – schuldig seÿen 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder: vnd hind.hauß, hoff, vnd hoffstat, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in d. Zimmerleütgaß, neben Nicolao Tornario dem Noto. & neben Dietrich Edlings see: Erben, hind. vf den Fleckensteinisch. garten stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet vmb 200. R. w. dem Mehrern Spital alhie, So dan vmb 200. R. Mattheo Bachstadio Noto.
[in margine :] Erschienen H Johann Baptista Börffenicht der handelßmann alß Ehevogt Fr. Catharina Schellin, hatt in gegensein Niclaus Störtzers deß Jüngern Leinenwebers alß ietzig Underpfants Innhabers (…) Act. 23. Jan. a° 1666.

L’orfèvre Samuel Œlinger cède à Jean Philippe Kuntzmann, secrétaire adjoint à la Tour aux Deniers, un capital que Joseph Guckeissen doit de sa maison d’après un acte de 1610. En marge, quittance remise au propriétaire suivant Nicolas Stœrtzer

1655 (6. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 246-v
Erschienen Samuel Öhlinger der Silberarbeiter Und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Johann Philipß Kuontzmanns Burgers Und Underschreibers deß Pfenningthurns alhie
diejenige 100. Pfund Capital Rest so an ietzo Joseph Guckheißen der Leinenweber Und Burger alhie Von Vff Vnd abe seiner alhie in der Bimbernants Gaßen gelegener Behaußung Zuthun ist, Vnd Jahrs vff Weÿhenachten Verzinnßet für ohnverhafftet ledig Undt eigen, gestalten solche Schuld, durch weÿl. Martin Hartmann seel. auch weÿl. H. Samuel Öhlingern geweßenen groß. Rhats v.wanthen sein deß Verkäuffers groß Vattern nunmehr seel. vermög der durch weÿl. H. Jacobum Küglern dißer Statt geweßenen Contractuum Notarium seel. am 29. novembr. Anno 1610. Verfaßter Verschreibung übergenen worden seÿen
[in margine :] (…) durch Niclaus Störtzen alß ietzigen Possessorem hiering. behaußung am 24. Junÿ abgelößt word. wie in weÿl. H Jacobi Küglers alß gewesenen Not: nunmehr sel. Reg. de A° 1610. fol. 286. mit mehrem Zubefind. ist

Catherine (Rauch), veuve de Joseph Guckeissen vend une maison composée de deux bâtiments au tisserand Nicolas Stœrtzer le jeune et à sa femme Anne Barbe

1662 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 361
(Prot. fol. 33. fac. 2.) Erschienen Catharina weÿl. Joseph Guckheisen geweßenen leinenwebers nunmehr seel: nachgelaßene Wittib, mit assistentz hannß Klingelmeÿers deß leinenwebers ihres Vogts
in gegensein Niclaus Störtzers, deß jüngern, leinenwebers, und Annæ Barbaræ seines Eheweibs, beede Eheleuthe mit beÿstand H Niclaus Störtzers deß ältern, alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres resp. Vatters und Schwägers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen und allen übrig. ihren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Zimmerleuthgaß. einseit neben weÿl. Nicolai Tornarÿ Notarÿ seel. Erben anderseit neben – hind. vff den Fleckhensteinisch. Garten stoßend geleg., davon gehend iahrs vff weÿhenacht. 4. lib. 4 ß lößig mit 105. lib. dem mehrern Hospital, Item 5. lib. vff gemelte Zeit widerkäuffig mit 100. lib H Johann Philipß Kuontzmann Underschreibern deß Pfenningthurns, Item 3. lib 10 ß vff Martini lößig mit 70. lib. H Johann Baptista Börffenicht dem Handelsmann (übernohmen) – umb 80 lib

Nicolas Stœrtzer épouse en 1654 Anne Barbe Ruff, native du margraviat de Durlach
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 560, n° XVI)
1654. Domin. Miseric: den 9. April. Nicolaus Störtzer der Leinenweber, herrn Nicolai Störtzers des burgers vndt Leinenwebers auch E. Ers. kleinen Raths beÿsitzers alhier, Ehelicher Sohn, vnndt J. Anna Barbara, weiland Valentin Ruffen des burgers und Gerichtschreibers Zu Narröth mühlberger Ambts vnder dem Margraffen von Thurlach hinderlaßene Eheliche dochter – Dienst. 18. Ap. Münster, Maurer stub, Tiergarten (i 308)

Nicolas Stœrtzer et sa femme Anne Barbe hypothèquent leur maison en garantie de 100 livres qu’ils doivent à la succession de leur père et beau père respectif dont ils sont héritiers pour un tiers

1671 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 461
Erschienen Niclaus Störtzer der Leinenweber und Anna Barbara sein eheliche Haußfrau, und Sie Anna Barbara mit beÿstand der Ehrenvest, fürsichtig und weÿsen herrn Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herren Mathis Schmidten beeder alß aus E.E. Großen Raths mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein frawen Susannæ weÿl. herrn Niclaus Störzers alten Kleinen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin ihre resp: eheleiblichen und Schwiger: Mutter mit assistentz deß Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen Herren Johann Christmann Merckhlins wohlgedachten Rhats beÿsitzers ihres Curatoris, wie auch in gegenwart Friderich Käuffers des Schneiders alß Ehevogts Agnes Störtzerin undt als Curatoris Lazari Kolben mit Susanna Störtzerin deßen Geweßenen Eheweib nun auch seel. ehelich erzeugter Kinder, bekannt, daß Sie beÿde Eheleuth ohnverscheidentlich in die Störtzerische Verlassenschafft daran eingangß gemelter Niclaus Störtzer Zur tertz participire – schuldig seÿen 100. Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen Zweÿ Häußer ein Vorders und Ein Hinders mit allen deren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Zimmerleüth Gaßen einseit neben herrn Johann Jacob Schötterlin Schaffnern Zu St Wilhelm anderseit neben-hinden uff den Fleckhensteinischen Hoff stoßend gelegen

La maison revient à leur fille Anne Barbe Stœrtzer qui épouse en 1681 le tailleur Augustin Brucker

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 91-v, n° 16)
1681. Fest. Paschalis. Zum 2. mahl Augustin Brucker der Schneider Weiland Augustin Bruckers gewesenen Schneiders und burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn. Jgfr. anna Barbara Niclauß Störtzers Leinenwebers und Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 14. Aprilis (i 92)

Augustin Brucker se remarie en 1692 avec Sibylle Madeleine Gall, fille d’un soldat de l’ancienne garnison
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 31, n° 195)
1692. Dom : 6. post Trin seind Zum ersten mahl außgeruffen worden, Augustin Brucker Burger und Schneider, Jfr. Sibylla Magdalena, Weiland Peter Gallen Soldat bei Voriger garnison T. Sind die 22.ten Julÿ Würcklich copulirt Word. [unterzeichnet] Ich Augustein Bruckert als hochzeÿter, o der hochzeiterin handzeichen (i 31)

Augustin Brucker demande aux Quinze l’autorisation d’exploiter la maison en chambres garnies en y transférant le droit attaché à une maison rue des Dentelles. Il exploitait jusqu’à présent des chambres garnies dans une maison de location dont le loyer élevé ne lui permettait pas de faire de bénéfice. La commission qui visite la maison occupée par un huissier royal estime qu’elle est bien bâtie mais n’est pas disposée au mieux. Elle prend l’avis du voisinage, notamment de la Ville qui vient d’acquérir la maison contiguë, et conclut que le pétitionnaire devrait trouver une maison dans une rue plus fréquentée. Le préteur royal déclare que les chambres garnies sont un repaire de mendiants et de vagabonds qui n’apportent que le désordre. Les Quinze n’accordent pas l’autorisation sollicitée.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Augustin Brucker pt° Schlafhaußes
(f° 223) Sambst. den 20. 8.bris – Augustin Brucker per dr. Gollen der will sein hauß in der Zimmerleuth gaß Zu einem Schlafhauß machen, bittet underth. Ihm die Gerechtig Keÿt des Schlafhaußes inn dem Spitzen gäßlein, so abgegangen auff sein hauß Zu transferiren.
Erk. Obere Umgeldts Herren bedenckens

(f° 237) Obere Umgeldts Herren laßen per Herrn Schragen referiren daß Sie Augustin Brucker, dem schneider, so umb erlaubnuß jnn d. Zimmerleuth gaß ein Schlaffhauß auff zu richten Angesucht, Ferners gehörd, Und er beditten habe, daß das hauß seinen Kindern gehöre, und er seithero inn dem Schlaffhauß auff dem Krauthmarck beÿm Lax gewohnd, Und alle Woch 2 ½ R. Zinnß gegeben habe, welches er beÿ dießen Zeiten da die onera sehr groß seind, nicht mehr auffbringen Könte, angesehen, er Von einer person mehr nicht als 4 d habe, und Umb 2 ½ R. Zu Wegen Zu bringen, er 75. personen logiren müße, die aber Nicht Kämen, Worauff mann sich in locum ipsum Verfügt, selbigen besichtige, und gefunden, daß die gelegenheit gut, und wohl gebauen seÿe, Auch hinden Keinen Anhang habe, allein habe mann Auch wahrgenommen, daß ein Königl. huissier sich darinnen Auffhalt, dabeneben d. bericht geschehen, daß es darinnen Nicht gar am allerbesten hergehe, Mann habe auch Von der Nachbarschafft gehörd, daß Sie gar nicht gern sehe, Wann dem Imploranten Willfahrd werden sollte, in specie herr Stett. Von Wickersh. die adel. Zornische und Herr XV.er Richshoffer, Neben dem seÿe auch bekandt, daß die Statt d. Schütterlische Hauß, so an d. hauß quæstionis stoßet, an sich Kaufft habe, und wann ein Unglück geschehe sie dabeÿ sehr leiden würde, darzu Noch dießes Komme, daß die Zimmerleuth gaß Nicht Frequent seÿe, dahero Zu besorgen daß etwas Anders als ein schlaffhauß daraus werden dörffte, allein Zu Mghh. stündte, Ob Sie Willfahren od. d. begehren Abschlagen wollen.
Herr prætor Regius sagt, Mann habe Nicht ursach, Zu auffrichtung d. Schlaffhäußer sie hand Zu biethen, alldieweilen sie ein Rechter Unrath, Und Zu Nichts Anders nutz weren, alß daß die vagabund und die bettelleuth sich darinnen auffhielten, und großen Unordnung Verübden, dahero Er dafür hielte, daß dem Imploranten Nicht Nur d. begehren abzuschlagen sondern Auch ihme Zuzusprechen seÿn werde, daß er seinem handwerck abwarthen solle. Gefolgd.

Augustin Brucker hypothèque la maison au profit d’Agathe Marie Weber née Gambs

1699 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 486-v
Augustin Brucker, der Schneider mit beÿstand Johann Christian Haubold, deß Mehlwägers, alß Vogt sein Bruckers zweÿer Kinder Erster Ehe
Fr. Agathä Mariæ Weberin geb. Gambßin wittib mit beÿstand Johann Daniel Rincken deß Kieffers Ihres tochtermanns, schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, zweÿ haüßer, ein vorderes und ein hinderes, mit allen dero Hoff, hoffstatt, bronnen, sambt allen andern Ihren übrig. Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, Recht. und gerechtigkeit., geleg. allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth gaß, einseit neben einer behaußung gemeiner Statt gehörig, anderseit neben Hans Georg Bertoledenmeÿer den Schneider, hind. auff Hn Johann Christoph Kellermann, XV. stoßend geleg.

Le tuteur des deux enfants issus de Barbe Stœrtzer et d’Augustin Brucker loue la maison dont le veuf a la jouissance au notaire Chrétien Dautel

1701 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 29
Johann Christian Haubold der Meelwäger am Spitahlthor alß Vogt weÿl. Barbara geb. Stiltzerin nun seel. mit hernach gemeldtem Augustin Brucker, dem Schneider erziehlte Nachgelaßener zweÿ Kinder, mit beÿstand ged. Bruckers alß ged. Kinder leiblichen Vatters [unterzeichnet] Augustin Bruckert
hatt in gegensein Hn Christmann D’autels Not. Publici, daß Er Haubold vögtlicher Weiß Und Zwar mit belieben ged. Bruckers alß Usufructuarius ged. seiner Haußfrauen seel. Verlassenschafft
entlehnt, Eine Behausung bestehend in einem Vorder Vnd hindern Hauß, mit allen Gebaüen Vnd Zugehördten, nichts darvon ausgenommen, alß ein frucht Kasten od. bühn im hindersten stock so der oberste ist, Gelegen allhier in der Pimperantz: oder Zimmerleuth Gaßen einseit neben einem Hauß gemeiner Statt gehörig anderseit neben – dem Schneider hind. auff p. Hn. XV. Johann Christoph Kellermanns Gartten stoßend, auff dreÿ Jahr lang, Von Annunc. Mariæ dieses 1701.sten Jahres angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 32 pfund

Le tailleur Jean Chrétien Haubold rend compte de la tutelle des deux enfants d’Augustin Brucker et d’Anne Barbe Stœrtzer morte en 1692. La maison a été réservée en nature aux enfants et donnée en jouissance au père contre leur entretien jusqu’à la majorité

1704, Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 2)
Rechnung Weÿland Johann Christian Haubolds Schneiders und Mehlwiegers auch burgers alhier Zu Straßbur, als gewesenen Vogts Christoph Bruckers und Annæ Barbaræ Bruckerin, Mstr. Augustin Bruckers, schneiders und burgers alhie mit weÿl. fr: Anna Barbara Störtzerin seiner erstern haußfr. seel. ehelich erziehlter beeder Kindere, hinderbliebener Wittiben und Erben, jnnhaltend waß der vogt seel. von aô. 1692 alß dem Anfang dieser Vogteÿ biß in anno 1703. da Er dießes Zeitl. gesegnet, dießer Vogteÿ weg. eingenommen und außgegeben auch sonsten Verrichtet hatt. – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht dießer Rechnung. Zuwißen, demnach weÿl. die Ehren: und tugendsame fraw Anna Barbara gebohrne Störtzerin Mstr Augustin Bruckers schneiders und burgers alhie Zu Straßb. eheliche haußfr. seelig den 21.ten Januarÿ aô. & 1692. Zeitl. tods Verblichen, und 2. Kinder nahmentlich. Christoph und Annam Barbaram ab intestato Zu Erben verlaßen, ist darauff unßer geliebten haußwirth und Vatter Joh: Christian Saubold Schneid. und Meelwieg. am Spithalthor seel. denen selben Zum Vogt verordnet worden (…)
Eigenthumb ane einer behaußung anlangend. der Vogts Personen im Inventario fol. 29.a beschriebener ohnveränderte behaußung ist crafft Voran gemerckten V.trags denen selben in natura reservirt und hatt dero Vatter solche biß Zu jhrem erreichten 18. jährig. Alter Zu usufruiren

Sybille Madeleine Galla meurt en décembre 1704 en délaissant trois enfants. Le veuf déclare qu’il n’a pas passé de contrat de mariage avec la défunte. L’inventaire reprend le prix d’estimation de la maison (220 livres) de l’inventaire dressé en 1692 après la mort d’Anne Barbe Stœrtzer. La masse propre au veuf s’élève à 21 livres, celle des héritiers à 6 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 115 livres.

1705 (20.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 70) n° 628
Inventarium und beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Ehren und Tugendsahme Fraw Sybilla Magdalena Bruckerin gebohrene Galla des Ehrengeachten Mr Augustin Bruckers des Schneiders und burgers allhier geweßene eheliche haußfraw nunmehr seelige nach ihrem den 1. Xbris A° 1704. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten herrn Gall Wantzen, Gremp und burgers allhier als geschwornen Vogts Friderich Martins, Magdalenæ und Mariæ Salome der Brucker, aller dreÿ der abgeleibt. seel. mit Vorermeltem ihrem hind.bliebenen wittiber ehelich erziehlter Kind. und ab intestato verlaßener Erben, inventirt – So beschehen in Straßburg den 20.ten Martÿ 1705.
Bericht ane statt der Eheberedung. Zuwißen als mann Zu dießer Verlaßenschafft Inventation geschritten, daß gleich Zu anfang derselben der Wittiber berichtet, daß Zur Zeit der mit einander getroffenen heüraths Sie beede Eheleuth einige Eheberedung, insonderheit weilen die verstorbene Fraw seelige einige mittel nicht gehabt, oder in die Ehe gebracht, nicht auffgerichtet oder sich deßhalben verglichen hätten, dahero dann die gantze verlaßenschafft allhießiger Statt Straßburg Erbordnung und gebrauch nach inventiret, und was von eines jeden Ehegemächds in die Ehe gebrachten oder wehrender Ehe ererbter nahrung annoch in natura vorhanden, jedem derselben und seinen Erben wider or unverändert zugeschrieben, was aber davon verändert worden und alles übrige vor theilbahr und Zwar dem Wittiber Zum 2.ten und den Erben Zum 3.ten theil inventirt worden.

In einer in der Statt Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörig. behausung ist befunden worden wie folgt
Ane haußrath, Auff d. bühnen, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Wohnstub, In dem Haußöhren, In der Kuch., In d. Wohnstuben
Wÿdemb, welcher der Wittiber weg. seiner in Ersterer Ehe mit weÿl. Frauen Anna Barbara Bruckerin gebohrner Störtzerin seiner erstern haußfr. seel. erzeugter beeder Kind., gegen. d° alimentation, bießner genoß.
Solcher bestehet Erstlich in Zweÿen häußern, einem vorderen und einem hinderen sambt allen andern deren übrigen gebäuwen, begriffen weithen, Zugehörd. Recht. und gerechtigkeit. geleg. allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuthgaß einseit neben einer behaußung Gemeiner Statt gehörig, ans.seit neben weÿl. hannß durch den bach des gewesenen haffners seel. wittib etwan setzt (-) dem Schneidern und burgern allhier, hinden auff herrn Johann Christoph Kellermann XIIII.t des beständigen Regiments stoßend davon geh. Jahrs auff weÿhenachten 4. lb 4 ß Zinß à 4. pro Cento gerechnet dem allhießig. mehrern hospital wid. lößig in Cap. mit 105. lb. Mehr 5. lb. Zinß dem allhießig. weÿßenhauß jährlich auff (-) ablößig in hauptguth mit 100. lb, sonsten seind diße häußer freÿ ledig und eig. und werden selbige eine nur usufructuarie von dem Wittib beseß.werden über solche beschwährd. wid. wie in deren, über obgedacht. Fr. Annæ Barbaræ Bruckerin gebohrner Störtzerin des wittibers ersterer haußfr. seel. v.laßenschafft durch weÿl. hrn Johann Heinrich Merckeln gewesenen Notarium in A° 1692 auffgerichtetem Inventario fol: 30. fac. j.mo angeschlagen æstimirt pro 220. lb. die darüb. sagende brieffliche documenta seind in ermeltem Inventario fol. 30 et 31 mit meherern registrirt so dießmahlen beÿ vorig. N.is gelaßen
Eigenthumb ane Ligend. Güetheren so des wittibers Kindern erster Ehe gehörig davon aber nun vier Jahr hero der geringste nutz. nicht eingegang. Erstlich ein halb acker veldt im Neherets bann Mühlburger Ambts der Untern Marckgraffschaft (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert guth, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeug Zum Schneider handwerck gehörig 7 ß Summa summarum 21 lb
der Erben ohnverändert Nahrung, Sa. hausraths 4, Sa. goldener Ring 2, Summa summarum 6 lb
das Gemein verändert und theilbar guth, Sa. hausraths 8, Sa. Silbers 7 ßn Sa. Schulden 15 ß , Summa summarum 9 lb – Schulden 115 lb, Mehr theilbar Schuld. als theilbar guth 106. lb
Beschluß summa 286 lb

Augustin Brucker se remarie avec Ursule Gross, fille de boulanger
Mariage, Bischheim (luth. p. 103)
1709. d. 15. 8.br. Auß Erl. Hochadel. Obr. seind nach göttl. Ordnung & proclamation eingesegnet worden M. Augustin Bruckert der burger und Schneider Zu Straßb. und Ursula Johann Philipp Großen, weißbecken v. burgers Zu Straßburg hinderl. eheliche tochter [unterzeichnet] Augustin Bruckert als hochzeiter, + Ist der Hochzeiterin Handzeichen, Johan Michael Brucker Als brutter (i 55)

Les deux enfants issus du premier mariage d’Augustin Brucker hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Paul Reisseissen

1708 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 687
Joh: Michel Brucker schneid. alß vogt Augustin Bruckers auch schneiders Kinds Anna Barb: Item Joh: Christoph Brucker der ledige weißbr. majorennis u. unbevögtigt
in gegensein Joh: Paul Reißeißen goldarb:, der vogt 25 pfund, er Brucker 50 pfund
unterpfand, der Debitorum behaußung c. appert: allhier auf der Zimmerleuth gass, einseit neben einer behaußung der statt gehörig anderseit neben (-)

Le tuteur de la fille issue du premier mariage d’Augustin Brucker loue la maison au faiseur de chausses Philippe Brüllenmeyer

1709 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 1 [page abîmée côté reliure et en haut côté bord]
Joh: Michael Bruck[ert der Sch]neider alß vogt Augustin Bruckerts Tochter
in gegensein Philipp Brüllenmeÿers hoßenstrickers
entlehnt, in der Curanden behaußung all[hier a]hn der Zimmerleuth gass den vo[rdern] stock oben auf biß auf die Sold[aten] Cammer, Item den vordern Keller u. platz zuem holtz über den vordern Keller, auf i. jaahr lang anfangend auf [-] 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Le farinier Jean Christophe Brucker et Marie Dorothée Mebus vendent la moitié de la maison à Marie Elisabeth Habrechtin veuve [du maçon Jean Martin] Kirchmeyer

1710 (ut supra [21. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 402-v
(400) Joh: Christoph Brucker meelmann und Maria Dorothea geb. Mebusin
in gegensein Mariæ Elisabethæ Kirchmeÿerin wittib geb. habrechtin beÿständlich Samuel Zanger steinhauers ihres Curatoris
die helfte für unvertheilt ahn einer vorder u. hintern hauß hoff hoffstätt brunnen u. allen übrigen ihren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Zimmerleuth gass, einseit neben einer behaußung G. Statt gehörig, anderseit neben Johann Georg Bertoladenmeÿern Schneider, hinten auf Sebastian Scheitels Vogt zu Fegersheim stoßend – um 105, 100 und 50 pfund verhafftet woran die Käufferin 152 übernimbt, und 247 pfund

Augustin Brucker demande à être admis comme pauvre pensionnaire à l’hôpital. Le préteur royal expose qu’il y a lieu de prendre en compte (1) sa personne puisqu’il semble encore bien portant et en état de gagner sa vie et (2) l’infirmité dont il justifie sa demande. Il estime scandaleux d’admettre à l’hôpital quelqu’un en état de travailler d’autant qu’il peut s’adresser à l’aumône Saint-Marc pour obtenir une aide. Les Quinze refusent d’accéder à la demande d’Augustin Brucker
1717, Conseillers et XXI (1 R 200)
(p. 38) Sambstags den 27.ten Martÿ 1717 – Augustin Brucker vmb auffnahm in die arme Prund.
Saltzm.Ersch. Augustin Brucker burger vnd Kremp allhier prod. undth. Memoriale vnd bitten mit beÿlag sub N. 1 vnd 2 vmb auffnahm in die arme Prund daß mehrern Spitahls.
herr Prætor Regius sagt, es weren beÿ deß Imploranten begehren in sonderheit Zween vmbständ Zu vndersuchen, der Erste die inspection seiner persohn, so noch frisch Zu sein scheine, der andere, daß Er keine andere ursach einwende, alß einen habend. leibsschaden. Was den ersten vmbstand belange, so were es eher dann daß eine persohn wann Sie noch nicht im hohen alter seÿe, ohnachtet Sie einen leibsschaden habe, gleich wohlen der arbeit noch führen, vnd etwas verdienen könne, vnd were es scandalen, wann einem persohn so nicht im krancken stand seie, so leichterdingen in dem Spittahl auffnehmen solte, es were das Stifft Zu St. Marx Zur beÿstewr für den gleich. persohn fordert, vnd hetten die Oberherren der Zünfften alle 6 Jahren ein schein oder verzeichnuß ihrer armen Zünfftigen beÿ E. Löbl. Magistrat Zu vergeben vmb zusehen, welche auß liedlichkeit dahin gekommen, vnd welche einiger Commiseration würdig. Erk. Wirdt Implorant noch Zur Zeit mit seinem behegren abgewießen.
H. XXI. Nauendorff vnd H. Rathherr Bruder deputirt.

La fille d’Augustin Brucker et l’ayant droit de son fils Jean Christophe vendent la maison composée de deux bâtiments au tourneur Jean Ellès et à sa femme Anne Marguerite Reiff

1713 (ult. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 489-v
(850) Joh: Michel Brucker schuemacher alß vogt Augustin Bruckers tochter, Item Maria Elisabetha Kirchmeÿerin wittib geb. habrechtin beÿständlich Samuel Zangers maurer und Steinmetz ihres Curatoris
in gegensein Johann Elles hohldrehers und Annæ Margarethæ geb. Reifin
zweÿ häußer, ein vorderes und ein hinteres mit dero hoff hofstatt brunnen und allen übrigen ihren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der zimmerleuth gass, einseit neben einer behaußung gemeiner Statt gehörig anderseit neben Joh: Georg Bertoledenmeÿer hinten auff. Sebastian Scheitel – um 850 pfund

Les acquéreurs hypothèquent immédiatement la maison au profit du pelletier Jean Jacques Wallner pour en régler le prix d’achat

1713 (ult. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 490
immediate supra stehende kaüffere [Johann Elles hohldreher und Anna Margaretha: geb. Reifin] und zwar die frau beÿständlich Clemens Reiff holtzhändlers und Joh. Georg Dörfer Kiefers
in gegensein Joh: Jacob Wallner Kürßners – schuldig seÿen 650 pfund zu erkauffung immediate infra stehende behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi zweÿ häußer usq. ad eigen

Fils de marchand de légumes, le tourneur Jean Ellès épouse en 1711 Anne Marguerite Reiff, fille du marchand de bois Clément Reiff. La date de décès figure en marge, le mari est mort le 8 octobre 1746, la femme le 13 septembre 1760.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 170-v)
1711. Festo Paschalis et Dom. Quasimodogeniti proclamationi sunt, Johann Elles der ledige hohldräher H. Niclauß Elles deß Fastenspeiß händlers und Burgers allhier ehl/ Sohn und Jgf. Anna Margaretha H. Clemens Reiff deß holtzhändlers und Burgers allhier ehl. Tochter. Copulati sung d. 15.t Aprilis [unterzeichnet] Johannes Elles als hochzeitter, Anna Margretha Reiffin als hochzeitterin ([in margine :] Johann Elles † 1746, Sambs. d. 8. 8.bris, Anna Margaretha Reiffin † 1760 Sambst 13. 7.br) i 197

Jean Ellès hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Heupel, receveur de l’Orphelinat

1746 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 368
Johannes Elles der holdreher
in gegensein des stiffts Waÿßenhaußes schaffners Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿe 225 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben einem zur einquartirung stub gehörigen hauß, anderseit neben Frantz Schenckbecher dem kieffer, hinten auff Nicolas Michel den traiteur

Anne Marguerite Reiff veuve de Jean Ellès, assistée de son fils secrétaire Jean Georges Ellès, vend 1 750 livres la maison à Agnès Strœhlin

1747 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 99-v
Fr. Anna Margaretha geb. Reiffin Johannes Elles des holdrehers wittib mit beÿstand ihres sohns H. Johann Georg Elles des scribenten
in gegensein Jungfer Agnes Ströhlinin mit beÿstand H. Jacob Dürininger Junioris des handelsmanns E. E. großen Raths beÿsitzers auch dreÿers der Stadt Stall
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Zimmerleuth gaß einseit neben einem zur Einquartirungs stub gehörigen hauß, anderseit neben Frantz Schenckbecher dem kieffer, hinten auff Nicolas Michel des traiteur garten – der verkäuferin zufolg eines von H. Not. Johann Jacob Oelinger ertheilt attestati als ein von ermelten ihrem sohl in guths ergänzung erhaltenes guth – mit dem kupffernen bauchkeßel und tränckstein – um 1750 pfund

Fille de l’administrateur du sel Jean Strœhlin, Agnès Strœhlin épouse en janvier 1768 le marchand Jean Frédéric Neubeck, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration dans la maison de la femme

1768 (28.1.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 79
Eheberedung – zwischen S: T: Herrn Johann Friderich Neubeck, vornehmen handelsmann E: E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzern und burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland herrn Johann Philipp Neubeck, geweßenen burgers Zu Landau, mit auch Weÿland fraun Sibilla, gebohrner Claußin seiner geweßenen Ehefrauen, Ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn braütigam an einem,
So dann S: T: Jungfrauen Agnes Ströhlin, Weÿland S: T: Herrn Johann Ströhlin, E: E: Großen Raths alten wohlmeritirten Assessoris und Saltzverwalters allhier, mit auch Weÿland S: T: Frauen Susanna Margaretha gebohrner Friderici, seiner geweßenen Eheliebstin, ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 28. Januarÿ Nachmittag Anno 1768. [unterzeichnet] Johann Friderich Neubeck als hochzeiter, Agneß Ströhlinin als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 86-v, n° 122)
1768. wurden auf obrigkeitliche schriftliche Erlaubnus des Regirenden Herrn Ammeisters de die 29. Januarÿ (…) in der Jgfr. Braut Behausung, ehelich copulirt und Christlich, abends gegen sechs Uhr, eingesegnet, Herr Johann Friderich Neubeck, E. E. großen Raths allhier alter beÿsitzer und dreÿer auf hiesiger Löbl. Stadt Pfenningthurn, auch Handelsmann und burger allh. Weiland H. Johann Philipp Neubecks, gewes. burgers in Landau, und auch weiland Frauen Maria Sibÿlla gebohrner Clausin beeder Eheleuthe nachgelaßener lediger Sohn, und Jgfr. Agnes Stroehlinin, weiland Herrn Johannes Ströhlins, gewesenen Saltzvewalters und E. E. großen Raths beÿsitzers, auch burgers allhier und weiland Frau Susanna Margaretha geb. Fridericiin deßen Ehegattin nachgelaßene ledige Tochter, [unterzeichnet] Johann Friderich Neubeck als breitigam, Agneß Ströhlin as brauth (i 94)

Jean Frédéric Neubeck devient bourgeois en 1749 à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 401
herr Johann Friderich Neubeck erhalt das burgerrecht wegen hoher recommandation umb den alten burgerschilling, und will beÿ E E Zunfft der tucher dienen, prom. den 4.ten Decembris 1749.

Agnès Strœhlin meurt un mois et demi plus tard de fièvre consomptive à l’âge de 50 ans après avoir institué son mari légataire universel. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 962 livres, le passif à 600 livres

1768 (26.7.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 531) n° 245
Inventarium über Weÿland S: T: Fraun Agnès Neubeckin gebohrner Ströhlin, S: T: Herrn Johann Friderich Neubeck Vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg geweßener frau Eheliebstin seeligen Verlassenschaft auffgerichtet Anno 1768. – nach ihrem den 9. Martÿ dießes fortlauffenden 1768. Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg auf dienstag den 26. Julÿ Anno 1768.
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Weilen die frau Rathherrin Neubeckin seelig in der Vorher eigetagennen Eheberedung Articulo quarto, ihrem Eheherrn und respectivé Wittiber dero gesambtes Zeitliche Vermögen fals sie ohne Kinder mit todt abgehen werden, Zum wahren Eigenthumb hinterlaßen als hat man, umb verhütung größerer Weitläuffihkeit Willen, deroselben Verlaßenschafft und sein es herrn Wittibers besitzende eigenthümliche Vermögen über einer Masa beschrieben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß gelegenen in diesortige Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung allhier Zu Straßburg gelegen. Nembl. eine behaußung, bestehend in Vorder: und hiterhauß, hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth Gaß einseit neben H. Ambmann Hofmann, anderseit neben H. Frantz Schenckbecher dem Kiefer hinten auf H. Not. Härings und Leÿdeckerischer Erben Garthen stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen dieße behaußung ist vermög einer, Zum concept gelieferten schrifftl. Abschatzung d. d. 14. Jul. 1768. von der Stadt Straßburg geschwornenn Hh. Werckmeistern angeschlagen worden Vor 800. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamenteber Kaufbrief in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget mit deroselben anhangendem Größern Insiegel bekräfftiget datirt Vom 16. febr. 1747.
Abschatzung Vom 14.ten Julÿ 1768. Auff begehren H. Joh: Friderich Naÿbeck ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Zimmer Leuth gas gelegen, Ein seits Neben H. Ambtman Hoffman ander seits Neben dem schenckbecherischen Erben und hienden auff den so genanten thirgen Stoßend gelegen solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben, Kammeren und eine Kuchen Dar jber seind die dach Stühl mit breitziglein belegt hat auch ein gewolbten Keller hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Ein Thausent Sechs Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 400, Sa. Wein und Faß 42, Sa. der Bibliothec 45, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 88, Sa. Goldenen Ring 289, Sa. baarschafft 150, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 800 lb, Sa. Antheils ane jährl. fallenden beden Zinnßes Zu Preuschwickersheim 1, Sa. Activ schuld 143, Summa summarum 1962 lb – Schuld 600, Nach solchem abzug 1362 lb
Copia der Eheberedung – zwischen S. T. Herrn Johann Friderich Neubeck, vornehmen handelßmann E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzern und burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland herrn Johann Philipp Neubeck, geweßenen burgers Zu Landau mit auch Weÿland Fraun Sibilla gebohrner Claußin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn braütigam an einem, So dann S. T. Jungfraun Agnes Ströhlin, Weÿland S. T. Herrn Johann Ströhlin, E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten assessoris und Saltzverwalthers alhier, mit auch Weÿland Fraun Susanna Margaretha gebohrner Friderici, seiner geweßenen Eheliebstin ehelich erzeugten tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 28. Januarÿ Nachmittag Anno 1768. – Johannes Euth, Notarius mit paraphes. Collationirt Euth Notarius

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 199-v, reg. XI 1756-1769, n° 630)
Im Jahr Christi 1768. Mittwoch den 9. Martÿ nachts umb eilf Uhr starb ane einer auszehrenden Kranckheit, weiland Frau Agnes Neubeckin, gebohrner Ströhlinin, Herrn Johann Friderich Neubecks, Handelsmanns und E. E. grosen Raths alten Beÿsitzers auch burgers allhier gewesene Ehe Liebste Ihres Alters 50 Jahr und 12 Tage, Sambstag den 12. Martÿ wurde dieselbe nach gehaltener Leichen Predigt in der Prediger Kirch auf dem Gottes Acker St. Helenä mit Christlichen Ceremonien Zu ihre Grabes ruhe gebracht
Parentes Def. weil. H. Johann Stroehlin, Exsenator und Saltzverwalter und weil. Frau Susanna Margaretha Fridericiin. Avus paternus, weil. H. Georg Fridr: Stroehlin Apoth. und Exsenator et uxor ejus Frau Maria Barbara geb. Saledinin. Avus maternus weil. S. T. H. J. Reinbold Friderici Ammeister XIII Scholarcha und Oberkirchenpfleger beÿ dieser Kirch et uxor Frau Susanna geb. Richshofferin. Defuncta copulata 1768. d. 31. Januarÿ. Domicilirt mittel in d. Zimmerleuth Gaß, in propria domo. (i 202)

Jean Frédéric Neubeck hypothèque la maison au profit du conseiller Œsinger et du licencié Georges Frédéric Engelhard

1769 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 259
H. Rathh. Johann Friedrich Neubeck
hatt in gegensein H. Rathh. Oesinger und H. Lt. Georg Friedrich Engelhard – schuldig seÿe 500 pfund und 700 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben H. Hoffmann dem amtmann, anderseit neben Franz Schenckbecher dem kieffer

Jean Frédéric Neubeck vend des meubles dans la maison qui appartient au tapissier Heitz (celle dont il a été propriétaire)
1787, Me Schaaff (6 E 41, 916) n° 77
Verkauff und Erlöß Register Über S. T. Herrn Johann Philipp Neubeck, Es. En. Grosen Raths alten Wohlverdienten beisitzers und bestmeritirten dreÿers auf Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurns, auch wohl angesehenen burgers dahier eigenthümlicher haußräthliche Mobilien (…), obgenanntem Herrn Rathherren Vormals gehörig geweßten, dermalen aber H. Heitz dem Tapezierer und burger dahier eigenthümlich zuständigen ane der Zimmerleuthgaß gelegenen behausung offentlich versteigert und verkaufft – Montags den 13.ten Augusti 1787

Jean Frédéric Neubeck meurt en 1792 en délaissant pour héritiere testamentaire Catherine Dorothée Strœhlin (sa belle-sœur). L’inventaire est dressé dans la maison de Catherine Madeleine Dürninger au Vieux-Marché-aux-Poissons
1792 (19.3.), Strasbourg 3 (15), Me Übersaal n° 336
Inventarium über Weÿl. herrn Johann Friedrich Neubeck des gewesenen handelsmanns Verlassenschafft, nach deme derselbe den 3. diesen Monats das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt – auf Ansuchen Jungfrau Catharina Dorothea Stroehlin so großjährig weÿl. herrn Johann Stroehlin des Saltzverwalters hinterlassenen ehelichen tochter in seinem den 19. Jänner 1791 verschlossen aufgerichteten den 19. ejusdem mir Notario deponirt testament eingesetzt und hinterlassenen Universal und Beneficial Erbin beiständlich herrn Johann Leonhard Röderer des Fridens Richters des 4. Cantons dieser Stadt
in einer an dem Fischmarckt gelegenen Jungfrau Catharina Magdalena Dürninger zuständigen behaußung N° 110
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 1912 L, silbers 241 L, golds 136 L, baarschafft 1260 L, summa summarum 3550 L, schulden 1431 L, Nach deren Abzug 2118 L
enreg. 20.3.

Jean Frédéric Neubeck vend la maison 5 400 florins au tapissier Georges Sigefroi Heintz et à sa femme Catherine Marguerite Hoffmann

1787 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 323
H. exsenator Johann Friedrich Neubeck
in gegensein Georg Siegfried Heintz des tapecirers und Catharinæ Margarethæ geb. Hoffmännin beÿständlich Johann Jacob Baÿer des kieffer meisters und Johann Georg Wagner des thurnhüters
eine behausung, bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben ihre excellentz H. Graffen von Monjoie, anderseit neben Philipp Ruder dem schreiner, hinten auff Sr Rivage den employé in allhiesiger müntz garten um 10 800 livres

Georges Sigefroi Heintz produit en février 1776 son certificat d’apprentissage auprès du tapissier Gœbel et demande l’autorisation de présenter son chef d’œuvre bien que son tour de compagnon n’ait duré que deux ans. Le conseil refuse en le renvoyant au règlement
1776, Protocole du corps des Tapissiers XI 303 (1748-1791)
Georg Sigfrid Heintz. 74, 75.b, 76, 83.b, 85.b, 88.b, 99.b, 104.a
(f° 74) Mittwochs den 14. Februarÿ 1776 – Vorbescheid
In Sachen Georg Sigfrid Heintz, des von hier gebürtigen ledigen Tapezierergesellen, imploranten, auf vorgelegten, diesorts ausgefertigten Lehrbrief vom 18. Julii 1771. vermög deßen er das Handwerck bei H. Göbel, dem hiesigen Mit meister, ordnungsmäsig erlernet hat, mit beigefügtem bitten, ihn zu der Meisterstücks- Verfertigung gelangen zu laßen, ist auf des Imploranten Geständnis daß er mehr nicht als Zwei Jahr lang gewandert seÿe, nach eingesehenem producto und der ehrsamen Meisterschaft ertheilten Gutachten
Erkannt worden, daß der Implorant mit seinem Begehren ab- und an der Artickel der Wanderjahre zu verweisen seÿe.

Georges Sigefroi Heintz s’adresse aux Quinze pour être admis à régler une certaine somme à la caisse des Tapissiers au lieu de présenter son chef d’œuvre en arguant que les meilleurs maîtres ont obtenu ce genre de dispense et que le fauteuil qu’il devrait faire pour son chef d’œuvre est invendable. Il obtient une dispense pour l’année de tour qui lui manque mais est renvoyé au règlement quant aux autres points.
1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
Georg Siegfrid Heintz Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer
(p. 112) Sambstags den 2.ten Martii 1776. – Wilhelm nôe Georg Siegfrid Heintz des Tapezierergesellen und hießigen burgers sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer Obermr. producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1-9 incl. umb gnädige admission Zum Meisterstück, Claus bitt Cop. et T. O., obt.

(p. 142) Sambstags den 16.ten Martii 1776. – Idem [Wilhelm] nôe Georg Siegfrid Heintz in actis Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer Obermr. in actis, erholt Memoriale vom 2.ten hujus und bitt Deput. Claus prod. Exceptiones juncto petito bitt similiter Deput. Erkandt. Deputatio.

(p. 222) Sambstags den 4.ten May 1776. – Idem [Ober Handwercks herren] laßen per Eundem [Herrn secretarium Widt] referiren, Es habe Georg Siegfrid Heintz der hießige burgers sohn und Tapezierer gesell Contra E. E. Meisterschafft der Tapezierer Obermeister den 2.ten Martii Jüngsthin ein unterthäniges Memoriale mit beÿlagen sub N° 1 bis 9 inclusive übergeben daß der Implorant dispensando vom artickel Zum Meisterstück und Meisterrecht dergestalten Zu admittiren seÿe, daß er statt des zu verfertigende fauteuil, die gewohnliche gebühr in die Meisterlad Zu erlegen habe.
Hiewider und diesem entgegen habe Imploratischer Meisterschafft Obermeister in exceptionibus vom 16.ten gemelten Monaths gebetten Zu erkennen und auszusprechten, daß Imploratische Meisterschafft beÿ Ihren wohl hergebrachten articklen die Wander: Muthjahr und das Heutige Meisterstück betreffend, allerdings zu Schützen, einfolglichen der Implorant mit seinem e diametro darwider lauffenden begehren ab: und dahin Zu verweißen seÿe, refusis expensis.
Auf geschehene weißung habe der Implorant præsens, seinem memoriali annoch beÿgesetzt, daß die Weiseste derer hiesigen tapezierer Meistere weder wanders noch muthjahre verarbeitet sondern grösten theils davon dispensirt worden, so seÿe auch die verfertigung des Zum Meisterstück dienenden fauteuils à la Reine eine arbeith so dreÿ Monath Zeit erfordere, große kösten verursachen, und gantz unverkäufflich, wolle alßo sein in memoriali enthaltenes petitum widerhohlt haben.
Noê Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden Etienne laurent lefevre, als ober: und Philippe Ignace Bonnet, als untermeister, welche sich auf Ihre exceptiones beziehend, manutenentz derer artickel gebetten.
Nach geschehener untersuchung dieses geschäffts hätten die herren Deputirte gefunden, daß der Implorant, ohne anführung einiger gegründeten motiven, auf einmahl dreÿerleÿ dispensationen begehre, was die erstere betrifft, weilen die Imploraten selbst eingestanden, daß er Zweÿ Jahr gewandert und ein jahr hier gearbeitet, so könne Ihme mit begehrter dispensation pt° des manglenden wanders jahrs willfahrt werden, pt° der übrigen Zweÿ petitorum aber derselbe refusis expensis abzuweißen seÿe. Erkant, bedacht confirmirt.

(p. 233) Sambstags den 4. Maÿ 1776. Wilhelm nôe Georg Siegfrid Heintz in actis Contra E. E. Meisterschafft der hiesigen Tapezierer Obermeister in actis bitt communicationem sententiæ. Erkandt Communicatio.

(p. 309) Sambstags den 22.te, Junii 1776. Wilhelm nôe Georg Siegfrid Heintz des hießigen burgers sohns und Tapezierer gesellen Ca. E. E. Meisterschafft der Tapezierer Ober meister producirt memoriale und bitten Juncto obmato nebst beÿlag N° 1 pto Dispens von der übrigen Muthzeit. Claus gegnerisches petitum ist wider artickel und dißortig neuen bescheid, jedoch aber ohne nachhteil und unter gegnerischem oblato setzt daßelbe Zu E. G.
Erkandt, wird dem Imploranten gegen ersetzung der uncosten unter dem anerbieten dreÿsig gulden in die Meisterlads zu erleben und ohne præjuditz der E. E. Meisterschafft der Tapezierer ertheilten artickel, mit behebbener dispens von dem angesetzten muthjahr willfahrt.

Les examinateurs donnent à Georges Sigefroi Heintz le sujet de son chef d’œuvre le 2 juillet
1776, Protocole du corps des Tapissiers XI 303 (1748-1791)
(f° 75.b) Dienstags den 2. Julii 1776 – Mutjahr erlaßen
Vielgemelter Heintz der Tapezierergesell, stehet vor, producirt Ghh. der XV. d. 22. Junii jüngsthin ertheilten bescheid, vermög deßen erkannt worden, daß dem Implorant gegen Ersetzung der Unkosten unter dem Anerbieten 30 Gulden in die Meisterlad Zu erlegen, und ohne præjudiz diesortiger Artickel mit gebetener dispens von den angesetzten Muthjahren Zu willfahren, bittet um deßen Verzeichnus, sofort ihn zu der Meisterstücks Verfertigung gelangen zu laßen.
Nach gehaltener Umfrag Erkannt, Verzeichnus, und ferner gegen Erlag der bestimten Dispensations-gelts in befolgung producirt Zu Verfertigung des Meisterstücks gelaßen. Und soll Petent das Meisterstück nach den neuen Riß und in conformität vorallegirten bescheids vom 4. Maji H. Obermeisters Haus innerhalb drei Monaten vom achten dieses Monats an gerechnet, verfertigen. Anbeÿ hat man ihn die hierüber besagenden Artickel Vorgelesen.

Il présente son chef d’œuvre le 3 août. Les examinateurs relèvent de nombreux défauts bien que le travail soit plus facile selon le nouveau règlement que selon l’ancien. Le travail est néanmoins acceptable. Georges Sigefroi Heintz est reçu maître, il choisit de ne pas former d’apprenti pendant un an plutôt que de régler une amende.
1776, Protocole du corps des Tapissiers XI 303 (1748-1791)
(f° 76) Sambstags den 3. Augusti 1776. Meisterstückschau in Gegenwart S. T. Herrn XV. Streicher als Obmanns, durch die Geschwornen vorgenommen.
Oftgedachter Heintz der Tapezierergesell weiser sein nunmehr Verfertigtes Meisterstück vor, bittet im deßen besichtigung.
Woraufhin dasselbe untersuchet worden, da sich dann befunden, ohngeachtet der Umbhang nach dem Riß in Zwölf blattern oder Zwicklein eingetheilt seÿn solte, daß derselbe dannoch in Vorliegendem Stück nur Zehen blätter habe, mithin Zwei daran fehlen, anbei derselbe lincker Seite, wenn man davor stehet, ein Zoll Zu wenig Vom boden stehe, mithin auf dieser Seite ungleich seÿe.
An dem Sessel habe der Rücken nicht seine gehörige Ründe nach dem Holz, ebenso wenig die erforderliche gleichlinge dicke, solche bekleidung seÿe verjüngt, an statt daß sie in gerader Höhe gegen den Näglen stehen solte, die bekleidung der Ärm seÿe ein halber Zoll breiter als das Holz, und an beden Enden nicht genug Verjüngt. Der Sitz seÿe in der Mitten nicht genug ausgefült, Zu beden Seiten stehe der Zeüg über die Nägel vier Linien heraus. Überhaupt seÿe das Rund schnürlein nicht wohl aufgenähet. Das Futteral aber seÿe passirlich. Welcher Vielen Fehler ohngeachtet, die Stück danoch als ein Meisterstück gelten.
Daher noch an gehörten Gutachten der Geschwornenn durch den Hn Obmann Erkannt worden weil das jetzige Meisterstück in Ansehung des Sessels, Viel leichter ist, als das Vormalige und gleichwol an beden Stücken zehen Fehler sich befinden, daß der Stückmeister entweder Vor Verfliesung eines Jahrs keinen Lehrjung annehmen darf, oder seine Unachtsamkeit mit sechs und dreisig Livres büsen soll. Zu welcher Wahl dem Stückmeister acht Tag, Von heut an gerechnet, anberaumbt worden. Welchemnach man denselben, nach dem er handtreulich versicherte, die Stück mit eigener hand verfertiget Zu haben, gegen Erlag Zwanzig Livres als einen ehrlichen Mitmeister angenommen hat.
Nach Verfloßener bestimter Zeitfrist erschiene besagter Junge Meister Heintz bei diesem Protokoll und Zeigte frei offentlich an, daß er vor seine Straf, vor verfliesung eines Jahrs keinen Lehrjung annehmen will. Signatum den 9. gedachten Monats. Georg Siegfried Heintz.

Fils de l’ancien boulanger Georges Frédéric Heitz, fermier au Jægerhof, le maître tapissier Georges Sigefroi Heintz est reçu tributaire au Miroir
1776, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 158) Dienstags, den 17. Decembris 1776 – E. Leibzünfftiger
Georg Sigfrid Heintz, des Georg Friderich Heintz, hies. b: u. vormaligen Schwar[tz]bäckers aber jetzigen beständers auf dem untern Jägerhof, jüngerer ehl. Sohn, ist auf vorgelegten Stallschein Vom 30. jüngsthin gegen Erlag 2. lb. 13. ß 4 d leibzünfftig als Tapezierermeister angenommen worden. prom. (dt. 2. lb, 13 ß 4 d – 16. 8. Findl.)

Georges Sigefroi Heintz épouse en janvier 1777 Catherine Marguerite Hoffmann, fille de perruquier : contrat de mariage, célébration

1776 (12. christmonat), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 154
Eheberedung – erschienen Herr Georg Siegfried Heintz, der ledige Tapezierermeister und burger alhier, des H. Georg Friderich Heintz, Schwarzbeckers und Fraun Maria Cleophe geb. Alingerin, beder hiesiger burger und Eheleut, jüngere großjährige Sohn, als Hochzeiter an einem theil,
Sodann die Tugendsame Jungfrau Katarina Margareta Hoffmännin, des Weiland H. Philipp Jacob Hoffmann gewesenen Peruckenmachers und burgers alhier, mit deßen hinterbliebenen Wittwe Frau Maria Katarina geb. Endresin ehelich erzeugte und nach tod hinterlaßene einzige Tochter, als Hochzeiterin an dem andern Theil
eigenhändig unterschrieben in Straßburg auf Donnerstag den 12. Christmonats vormittags in dem Jahr 1776. [unterzeichnet] Georg Siegfried Heintz als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hoffmännin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 27-v)
Im Jahr 1777 Montag den 27. Januarÿ seind (…) ehelich copulirt und eingesegnet worden Georg Siegfried Heintz, der ledige Tapezirer und burger allhier, Georg Friderich Heintz des Schwartzbecken und burgers allhier ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Catharina Margaretha Hoffmännin, weiland Philipp Jacob Hoffmann gewesenen Peruquenmachers und burgers allhier hinderlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Georg Siegfried Heintz als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hoffmännin als hochzeiterin (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les biens du mari ont une valeur de 127 florins, ceux de la femme de 756 florins.
1777 (24.2.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 598) n° 280
Inventarium über Herrn Georg Siegfried Heintz des Tapezierers und Fraun Katarina Margaretha gebohrner Hoffmännin, beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, aufgerichtet in Anno 1777. – in ihrer den letzt verfloßenen 27. Jänners mit einander angetrettenen Ehestand gebracht und Zufolg des Vierten Artickels der deb 12. Christmonats kurz Zuvor vor mit Notario aufgerichteten Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg auf Montag den 24. Hornungs nachmittag in dem Jahr 1777 in der des Weiland H. Röderer gewesenen Versilberten Zinnen- Knopf- und Pferdzeug- machers Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen, diesorts Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung in fernerem beiseÿn der Ehefrau Oheims und annch ohnentledigten Vogts H Johann Jacob Baÿer des hiesigen burgers und Kiefers als deren hierzu erbettenen beistands, wie auch deren Mutter
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen. Hoelzenwerk, Silber 53, Haussteuren 8 und 65, Summa summarum 127. R.
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes Gut beschrieben, Sa. Haußraths 293, Sa. Silbers 36, Sa. goldner Ringe 60, Sa. Baarschafft 300, haussteuren 65, Summa summarum 756. R.

Georges Sigefroi Heintz est nommé maître adjoint au corps des tapissiers en janvier 1781
1776, Protocole du corps des Tapissiers XI 303 (1748-1791)
(f° 83.b) Dienstags den 30. Januarii 1781. – Aufdingung
Hr Georg Sigfrid Heintz, der diesjährige Untermeister (…)

Catherine Marguerite Hoffmann meurt en 1804 en délaissant trois enfants

1805 (17 messidor 13), Strasbourg 2 (23), Me Knobloch n° 2581
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hoffmann, épouse de Georges Sigefroi Heintz, tapissier, décédée le 25 brumaire dernier
Dénomination des héritiers, 1. Sr Jean Sigefroi Heintz, tapissier majeur, 2. Barbe Heintz majeure, 3. Madeleine Sophie 19 ans au nom de cette dernière Frédéric Schneider batelier tuteur et Elie Becker Passementier tuteur subrogé
Contrat de mariage reçu Me Saltzmann le 12 décembre 1776
propres de la défunte, remploi 1502 fr
propres du veuf, remploi 255 fr
communauté, meubles 1659 fr, garde robe 185 fr
immeuble, Une maison cour Puit appartenances Dépendances scize en cette ville rue des Charpentiers marquée n° (-) d’un côté (-) d’autre le Sr Philippe Bender menuisier derrière jardin du Sr Rivage Employé, devant la rue des charpentiers, évaluée à 10 800 francs
total général 12 644 fr, passif 11 169 fr, reste 1475 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 19 du 19 mess. 13

Les trois enfants Heintz vendent la maison à l’étudiant en droit Georges Christ

1823 (25.10.), Strasbourg 2 (55), Me Weigel n° 2647
1. Jean Sigefroi Heintz, tapissier, 2. Barbe Heintz, célibataire majeure, 3. Madeleine Sophie Heintz épouse de David Winter, sommelier
à Georges Christ, étudiant en droit, fils de M Georges Christ de Colmar ci aprés et stipulant pour lui
Désignation de l’immeuble, une maison, cour, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Charpentiers marquée du n° 12, d’un côté la propriété du Sr Freyss peintre, autre celle du Sr Momy rentier, derrière lesdites propriétés – ledit immeuble fait partie de la communauté de Jean Sigefroi Heintz et de Catherine Marguerite Hoffmann, suivant inventaire dressé par Me Knobloch le 17 messidor 13 – 9500 fr
(n° 2647) sont compris savoir premièrement toutes les avant fenêtres, plus au premier étage sur le devant un poele en fer de fonte, plus au même étage sur le derrière un autre poele en fer de fonte plus au second étage plus et enfin au rez de chaussée un trumeau
[autres actes] Cahier des charges n° 2574, adjudication préparatoire du 30 septembre mise à prix 9000 francs personne ne s’est présenté, le 14. 8.bre n° 2632
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 49-v du 29.10.

Georges Christ vend la maison à Henriette Christ veuve du capitaine Claude François Xavier Viénot

1824 (1.11.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2220
Georges Christ, étudiant en droit majeur de Georges Christ de Colmar
à Henriette née Christ veuve de Claude François Xavier Viénot capitaine de gendarmerie
une maison, cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 12, d’un côté le Sr Freysz peintre, d’autre le Sr Momy rentier, derrière les Sr Freysz et Momy
sont compris dans la présente vente les objets mobiliers ci après désignés, 2) au premier étage sur le derrière un poele en fer de fonte non engagé dans le mur, estimé 30 fr, 3) au même étage sur le devant un autre poele en fer de fonte non engagé dans le mur, estimé 35 fr, 5) au second étage un poele en fer de fonte non engagé dans le mur, estimé 28 fr, total 160 francs – le vendeur a acquis ledit immeuble de 1. Jean Sigefroi Heintz, tapissier, 2. Barbe Heintz célibataire, 3. Madeleine Sophie Heintz épouse de David Winter sommelier, par adjudication devant Me Weigel le 25 octobre 1823, provient de la succession de Jean Sigefroi Heintz et Catherine Marguerite Hoffmann son épouse, les autres vendeurs seuls et uniques héritiers, Jean Sigfroi Heintz présumé mort le (…) – pour 11 840 francs et meubles, 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 99-v du 6.11.

Claude François Xavier Vienot épouse en 1813 Marie Henriette Christ
1813 (11.9.), Strasbourg 11 (17), Me Thurmann n° 2498
Contrat de mariage – Claude François Xavier Vienot, natif de Besançon département du Doubs, lieutenant de gendarmerie à Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur fils majeur de Jean Joseph Vienot et de Françoise Mougin
Marie Henriette Christ fille majeure de Jean Georges Christ, maire et propriétaire à Brumath, et de Marie Madeleine née Christmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 89 du 14.9.

Marie Henriette Christ meurt en 1826 en délaissant un fils

1827 (11.6.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3315
Inventaire de la succession de Marie Henriette Christ veuve de Claude François Viennot, capitaine de gendarmerie, décédée le 12 décembre 1826 – à la requête de Jean Georges Christ l’ainé, propriétaire, ayeul maternel et père et tuteur légal de Henri Joseph Xavier Napoléon Viennot seul enfant de la défunte
immeuble, une maison, puits, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite des Charpentiers n° 12, d’un côté le Sr Freysz peintre, d’autre le Sr Momy rentier, devant la rue, derrière les propriétés des Sr Freysz et Momy. Provenant d’acquisition qu’elle a faite devant Me Schreider le 1 novembre 1824 estimée 10 000 francs
garde robe 82 fr, meubles 329 fr, total 411 fr, créances 1300 fr, totalité 11 711 fr, passif 18 782 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 57-v du 12.6.

Le tuteur de l’héritier expose la maison aux enchères. André Romain Momy, propriétaire, et Joséphine Schauer se portent acquéreurs. Un rapport d’experts est joint à l’acte de vente

1828 (30.6.), Strasbourg 3 (78), Me Schreider n° 3751, Adjudication définitive ; adjudication préparatoire du 14.6. n° 3732, Cahier des Charges n° 3690 du 1.5.
Jean Georges Christ l’ainé, propriétaire, ayeul maternel et père et tuteur légal de Henri Joseph Xavier Napoléon Vienot, fils mineur seul et unique héritier bénéficiaire de Marie Henriette Christ sa mère, veuve de Claude François Vienot, capitaine de gendarmerie d’élite au service de France, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédée à Strasbourg, Philippe Frédéric Berger, officier en retraite subrogé tuteur. La De Vienot née Christ est décédée à Strasbourg le 12 décembre 1826, l’inventaire de ses biens a été dressé par Me Schreider le 11 juin – jugement du 10 avril dernier, rapport d’experts du 22 avril
à André Romain Momy, propriétaire, et Joséphine Schauer
Désignation de l’immeuble vendu. Une maison à rez de chaussée et à deux étages composée d’une maison de devant et d’une maison de derrière avec une galerie intermédiaire, cour, puits, autres droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg dans la rue des Charpentiers marquée du n° 12, d’un côté la propriété du Sr Freysz peintre, d’autre celle du Sr Momy rentier, derrière celles des Srs Freysz et Momy, estimé 7500 francs
Justification de la propriété, acquis de Georges Christ, étudiant en droit, par acte rçu par le notaire soussigné le 1 novembre 1824, ledit Christ l’a acquis 1. de Jean Sigefroid Heintz, tapissier, 2. Barbe Heintz, célibataire, 3. Madeleine Sophie Heintz épouse de David Winter, sommelier, par acte de vente reçu Me Weigel le 25 octobre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 163 n° 19, appartenait originairement à la communauté Jean Sigefroid Heintz et de feu Catherine Marguerite Hoffmann – moyennant 9250 francs
Dépôt n° 3691 du 1 mai. Rapport d’experts, Philippe Jacques Hennenberg, architecte (…) cet immeuble consiste en une maison et dépendances sise en cette ville rue des Charpentiers n° 12 (…) en prenant le détail des bâtiments en commençant par celui donnant sur la susdite rue & ai reconnu que le rez de chaussée sans cave construit en murs contient un corridor d’entrée à gauche une chambre avec cheminée vers la rue et une autre chambre vers la cour, la cage d’escalier avec galerie de communication est dans une petite aile à droite dessous une petite chambre, une cuisine & deux lieux d’aisances, premier étage une chambre vers la rue et une autre avec une cuisine & passage vers la cour, deuxième étage une chambre vers la rue & une autre avec alcove, une décharge & le passage vers la cour. Ces étages construits en galandures et en saillie vers la rue sont surmontés d’un comble uni contenant trois greniers dont la moitié du côté de la rue de celui inférieur est divisée en deux chambres, les deux greniers supérieurs sont partagés en longueur par des cloisons en planches. La couverture est en tuiles plates doubles.
Le bâtiment au fond de la cour contient au rez de chaussée deux magasins ou buchers avec un escalier descendant dans la cave voutée divisée en deux parties par des lattis, premier étage une chambre vers la cour & une autre avec alcove derrière donnant sur le jardin d’un des voisins avec une décharge, passage, le deuxième étage est semblable et contient en outre un escalier pour monter au comble uni contenant deux greniers sans séparation, la couverture est en tuiles plates doubles. La cour contient un puits avec sa pompe & auge, estimée 7500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 48-v du 5.7.

André Romain Momy hypothèque la maison au profit de Joseph Marie Louis Théophile de Buffevand

1847 (6. Xbr), Strasbourg 1 (102), Me Rencker n° 19 772
Obligation – a Comparu Mr André Romain Momy propriétaire domicilié à Strasbourg, lequel a reconnu devoir
à Monsieur Joseph Marie Louis Théophile de Buffevand conservateur des Eaux & forets à Alençon domicilié à Rouffach haut rhin, pour lequel Mr Eugène Schwartz, gradué en droit demeurant à Strasbourg – la somme de 4000 francs
hypothèque, 13/24 appartenant indivisément à M Momy avec Madame Friederich et Mademoiselle Elisabeth Désirée Momy des deux enfants propriétaires des 11/24 de deux maisons contiguës sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 11 & 12 avec leurs bâtiments latéraux appartenances & dépendances d’un côté le Sr freÿss par derrière M. Predelys.

Lors du partage de 1857, la maison au 12, rue des Charpentiers est attribuée à Marie Antoinette Momy femme du sculpteur statuaire André Friederich

Natif de Ribeauvillé, André Friederich épouse en 1829 Marie Anne Weber puis en 1839 Marie Antoinette Momy
1829 (30.6.), Strasbourg 7 (79), Me Stoeber n° 11 804
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Friederich, sculpteur statuaire en cette ville natif de Ribeauvillé fils de Xavier Friederich, propriétaire sculpteur à Ruffach, et de feue Thérèse Ruhlmann
Marie Anne Weber fille majeure de feu Philippe Weber, cultivateur, et de Christine Busam à Ober-Achern (Grand duché de Baden)
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 85-v du 4.7.

1839 (13.2.), Strasbourg 4 (88), Me Hatt n° 11 194
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – André Friederich, sculpteur statuaire à Strasbourg veuf avec deux enfants de Marie Anne Weber
Marie Antoinette Momy fille majeure d’André Romain et de feue Marie Joséphine Schauer
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 F° 25 du 18.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1840 (10.1.), Strasbourg 4 (90), Me Hatt n° 11 901
Inventaire des apports – ont comparu André Friederich, sculpeur statuaire, et Marie Antoinette Momy, mariés suivant contrat de mariage passé devant Me Hatt le 13 février dernier
Enregistrement de Strasbourg, acp 274 F° 94 du 17.1.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.