18, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 18 – IV 402 (Blondel), N 916 puis section 60 parcelle 28 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jacques Steegmann, vers 1760


Aquarelle d’Albert Kœrttgé (publiée dans Strasbourg, éd. Contades)
La maison se trouve au premier plan à droite

Maison d’artisans, elle a en 1737 deux étages au-dessus du rez-de-chaussée où se trouvent un atelier de serrurier et une forge. Jean Jacques Steegmann la reconstruit dans la deuxième moitié du XVIII° siècle, sans doute avant 1763 puisqu’elle ne figuree pas dans les registres conservés des Préposés aux feux, comme en témoigne la façade caractéristique de l’architecture de l’époque (chaînage, bandeaux, fenêtres arquées à clé) telle que la montre l’aquarelle d’Albert Kœrttgé.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 188, rue des Chandelles et cour L

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations pour le plan-relief de 1830, la maison est la deuxième à droite du repère (e) : porte, arcade de boutique et trois étages dont chacun comprend deux fenêtres. La cour (L) à l’arrière de la maison permet de voir la façade arrière entre (1) et (2), le mur séparatif de la propriété au sud entre (2) et (3), un petit bâtiment accessoire entre (3) et (4) à l’avant d’un mur de la propriété voisine et une petite aile en retour entre (4) et (1).
La Ville achète la maison en 1903. Elle est démoliedébut 1907.

septembre 2013

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Wendelin Lauth, meunier, et (1638) Catherine Siebenhorn – luthériens
1689 v Jean David Schweinlé, ceinturier, et Marie Ester Finckin, puis (1690) Marie Marthe von Hipsheim et (1727) Marie Elisabeth Kolb veuve Spohr – luthériens
1699 v Etienne Gretzinger, mercier, et (1649) Anne Feygel puis (1666) Marie Madeleine Haan – luthériens
1701 v Balthasar Ziegler, tailleur, et (1691) Anne Reine Geiger puis (1697) Anne Madeleine Roth – luthériens
1714 v Jean Adolphe Werner, cordonnier, et (1672) Barbe Ehrlen puis (1689) Salomé Reisser – luthériens
1722 v Marie Cléophée Brand veuve du tonnelier Georges Guillaume Butz (1710) – luthériens
1727 v Jean Jacques Steegmann, serrurier, et (1722) Catherine Nœppel – luthériens
1740 h Jean Jacques Steegmann, serrurier, et (1751) Anne Marie Müller – luthérien converti, catholique
1803 v Henri Dietzel, cordonnier, et (1795) Marguerite Roussemeille veuve de Jean Waltz (1792) – luthériens
1838 v Louis Specht, tonnelier puis peintre, et (1810) Marie Hélène Gerlach
1857* Jacques Fey, serrurier, et Sophie Chaumont
1862 Georges Riehm, maréchal ferrant, et Madeleine Etlensperger
1899 Louis Philippe Landau et Emanuel Franck
1900 v Albert Lorentz, marchand de cigares, et Berthe Fritz
1903 v Ville de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) IV 402, Jean Jacques Steÿmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stechmann, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 916, Dietzel, Henri – maison, sol – 0,62 are – (puis) Fritsch Madeleine Hélène ½ et Specht Louis ½

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Protocole de tribus

1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Le propriétaire a chargé Jean Georges Kieffer de réparer la fosse d’aisances. Comme les murs n’en sont pas étanches, les eaux pénètrent dans la cave du voisin. Le maçon répond qu’il n’a pas touché à la partie défectueuse. Le conseil demande au propriétaire d’apporter la preuve que les réparations du maçon sont en cause

(f° 42) Dienstags den 21.t Aprilis 1722 – Salome Wernerin, Johann Adolph Werners schumachers vnd burgers alhier wittib Ihr c.v. secret gewölb seÿe Ihr eingefallen, welches sie Mr Johann Georg Küeffern Verdungen, der es auch gemacht. Ihr nachbar aber seÿ darmit nicht zufrieden, Indeme Ihm nunmehro das waßer in Keller lauffe, dahero sie Verlange Ihnen dahien anzuhalten, daß er es in guten hand setzen möge ohne Klag des nachbarn Indem er Völlig bezahlt.
Ille, daß waßer säuffze an einer maur heraus, an welcher er Keine haud angelegt, dan das gewölb noch sechs schuh tieffer, und nicht völlig, sondern nur so weit als es weich ware außgeführt worden, was Ihne Verdung worden, habe er gemacht, nemblich nur das gewölb, durch welches aber das waßer nicht komme, der nachbar habe dermahlen nicht geklagt über waßer, sonsten er die maur visitirt hätte schon im Januario 1721. gemacht worden, Und Er der nachbar erst dießen winter darüber geklagt, Er habe nicht wißen können, ob die maur schadhafft seÿe, indeme nur die weiche materie außgeführt worden, umb der frawen die ohnkosten zu schonen. Erkandt : Wan klägerin wird erweißen Können, daß der durchbruch des waßers an dem jenigen oder durch das Jenige geschieht, waß durch beklagten Verdungen und gemacht worden, daselbe vor allen Costen und schaden zu stehen schuldig, wo nicht aber derselbe der Klage absoluirt seÿe, indem in den accord von der maur nicht gemeldet.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, des chambres, une petite cuisine, deux vestibules dans l’un desquels se trouvent le fourneau et l’évier, une cave solivée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à 850 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule tout en longueur, un atelier de serrurerie à côté et la forge à l’arrière, une petite cour où se trouve le four à cuire, une cave solivée, le premier étage comprend un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le deuxième étage une alcôve et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, en outre deux chambres dans les combles, estimé avec ses appartenances et dépendances à 1 000 florins

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle (f° 22-v°)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Dietzel
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 263 case 1

Specht Louis à Strasbourg
Fey Jacques serrurier à Strasbourg (sub. p. 1857)

N 916, maison, sol, R. des Chandelles 5
Contenance : 0,62
Revenu total : 68,32 (68 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1013 case 2

Fey Jacques serrurier
1863 Tiehm Georges maréchal ferrant
1900 Landau Ludwig Philipp, Agent und Frank Emanuel
1901 Lorentz Albert, Cigarrenhändler und Ehefrau Bertha geb. Fritz in Gütergemeinschaft
1904 Straßburg die Gemeinde

N 916, maison, sol, Rue des Chandelles n° 18
Contenance : 0,62
Revenu total : 68,32 (68 et 0,32)
Folio de provenance : (263)
Folio de destination : Gb
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 388 case 3

Parcelle, section 60, n° 28 – autrefois N 916
Canton : Heiligelichtergasse Hs. N° 18
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,51
Revenu : 600
Remarques : VI, 10
B. V. II. 1907. 7

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle (p. 186)
(maison n°) 5
loc. Steichmann, J. Joseph, serrurier – Maréchaux
loc. Morand, Jean Bapt:, de Paris

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (p. 59)

(Haus Nr.) 18
Magazin Lorentz. 0
Bloch, Büglerin. 1
Dürrenberger, Plästerer. 1
Gebhardt, Maurer. 2
Gockel, Tagner. 3

Dossier du Service d’assainissement (cote 96 MW 95)

Le service d’assainissement de la Ville acquiert plusieurs maisons de l’îlot. Le propriétaire du n° 18 signe en janvier 1903 une promesse de vente. La vente elle-même est passée par acte administratif en juillet après que le Conseil municipal a ratifié la proposition de la Commission d’acheter quatre maisons contiguës. Le dossier comprend aussi les dénonciations de baux et les pièces relatives aux réparations des années suivantes.

    Heiligenlichtergasse N° 18
    Sanierungsfonds – Abtheilung III.b, Litt. F, Tit. I – Angelegt Juni 1903, Abgeschlossen 1907

  • Promesse de vente, 17 avril 1903
    Verhandelt zu Straßburg i./E. am 17. April 1903 auf Bürgermeisteramte Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander
    Vor dem Genannten als Urkundperson sind erschienen
    1° Albert Lorentz, Cigarrenhändler, wohnhaft zu Strassburg, Gewerbslauben 49.I, handelnd in eigenem Namen, dem Beurkundenden durch den Wohnungsinspektor Gillmann bekannt gemacht,
    2° Beigeordnete Dominicus wohnhaft zu Straßburg, handelnd als gesetzlicher Vertreter der Gemeinde Strassburg i./E. dem Beurkundenden persönlich bekannt
    Herr Albert Lorentz erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 18 zu Straßburg, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, Speicher und Hof, einerseits der Stadt Strassburg, anderseits Eduard Böhler hinten die israelitische Schule auf Grund Kaufs von Notar Allonas geschlossen am 28. Juni 1900 mit Philipp Landau. Auf dem Grundstück ruht eine Hypothek im Betrage von 18 000 Mark. Gläubigerin ist Maria Anna Valette aus Marienthal. Weitere Hypotheken oder sonstige Belastungen sind nicht vorhanden.
    Ich erkläre mich hiemit bereit mein vorbenanntes Haus nebst allem Zubehör der Gemeinde Strassburg für den Preis von 19 000 Mark zu verkaufen. Der Preis soll am 1. Juli 1903 bar, jedoch unter Abzug der auf dem Hause lasteden Hypothek nach der beigebrachten Hypothekenfreiheit bezahlt werden. Mit diesem Tage tritt der Statt in besitz und Eigentum des Grundstücks.
    Ich verpflichte mich diese Verkaufsofferte aufrechtzuhalten bis zum ersten Juli 1903.
    Vorstehendes Protokoll ist vorgelesen von den beteiligten genehmigt und von ihnen igenhändig underschrieben worden. [unterzeichnet] A. Lorentz, Dominicus, Dr Schwander
  • Tableau comparatif des prix de différentes maisons voisines
    N° 18, (prix demandé) 19 000, (surface) 51 m², (prix au m²) 373, (prix d’estimation) 16 000
    N° 20, (prix demandé) 15 500, (surface) 52 m², (prix au m²) 298, (prix d’estimation) 14 000
    N° 22, (prix demandé) 30 000, (surface) 105 m², (prix au m²) 295, (prix d’estimation) 29 000
    N° 24, (prix demandé) 16 000, (surface) 45 m², (prix au m²) 356, (prix d’estimation) 13 000
    Pour comparaison
    N° 12 & 14, (prix demandé) 22 000, (surface) 225 m², (prix au m²) 27, (prix d’estimation) 33 000
    N° 16, (prix demandé) 20 000, (surface) 109 m², (prix au m²) 181, (prix d’estimation) 16 000
    N° 26, (prix demandé) 14 500, (surface) 37 m², (prix au m²) 392, (prix d’estimation) 12 000
  • (Enveloppe) Plan Heiligenlichtergasse N° 18 – Plan fehlt, 20. V. 06
  • Rapport de la Commission
  • 18 mai 1903 – Extrait des décisions du Conseil municipal
  • 26 mai 1903 – Le maire demande un extrait hypothécaire pour les maisons n° 18 (propriétaire Albert Lorentz), 20 (propriétaire Edouard Bœhler), 22 (propriétaire Edouard Kirrmann) et 24 (propriétaire Conrad Fecker)
  • Acte de vente (voir les relevés d’actes)
  • Juillet 1903. Correspondance avec la compagnie d’assurances Rhin et MosellePurgation de l’hypothèque
    Baux : cession, dénonciations
  • Réparations

Relevé d’actes

Le receveur de l’Hôpital bourgeois donne quittance d’un capital et d’une rente assise sur la maison d’après un titre de 1573 à Catherine femme de Wendelin Luth, meunier à la Spitzmühle

1672 (11 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 9
Herr Johann Friderich Raff alß underschreiber des mehrern Hospitals
in gegensein Catharinæ Wendling Luthen deß Spitzenmüllers mit beÿstand Hannß Balthasar Hahnen deß Düntzenmüllers ihres dochtermanns
bekannt, daß Sie Catharina dem Hospital 65. lb 12. ß 6. d in bahrem Gelt erlegt, und damit die Jenige 3. lb. 5. ß 7. d i. h. so dießelbe Von uff und abe ihrer alhier in der Liechtgaßen gelegenen behaußung iährlichen termino Annunciat. Mariæ Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßen ist, abgelößt
[in margine :] Vff Mont. 16. Martÿ a° 1675. hatt der mehrere Hospital, durch Hannß Martin Dieterlin alß deselben Vnderschreibern der hierinn bedeuteten Zinnßbrieff /:welche durch weÿl. herren Adam Mechler alß deß Bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Not. nunmehr seel. am 10.t 10.br: a° 1573. uffgerichtet worden ist:/ Zur Cancelleÿ Contractstuben eingeschickht, und weilen derselbe nunmehr Völlig abgelöst, so ist besagter Zinnßbrieff Ihro der Luthischen wittibin hierbeÿ mit abschneidung deß Insigels alß Cassirt extradirt worden.

Le compagnon meunier Wendelin Lauth, fils d’un boulanger de Langensoultzbach, a épousé en 1638 Catherine Siebenhorn, fille de meunier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42)

1638. Dominica VI. Post Trinit. Wendling Lauthen d. Mühlartz hannß Lauthen deß becken Zu Langen Sultzbach ehelich. Sohn, J. Catharina hannß Siebenhorns geweßenen Müllers allhie nachgelaßene dochter. 31. Julÿ.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 224) 1638. Wendling Lauth, der Mühlartz, hannß Lauthen becken Zu Langensultzbach Ehelicher Sohn, Jungfr. Catharina hannß Sibenhorns deß Müllers nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag 31. Julÿ Alt. St. Peter (i 230)

Les héritiers de Wendelin Luth et de Catherine Siebenhorn vendent 350 livres la maison au ceinturier Jean David Schweinlé

1689 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 357
H. Hanß Peter Reeb Not. alß Ehevogt Maria Salome Luthin Ferner Hannß Jacob und Hannß Balthasar Luth, beede ldige Müller, brüder, Mehr Hannß Daniel Hahn ingleichem Müller, alle dreÿ Majorennes Jedoch mit assistentz gemeldt Not. Reeben deren noch ohnentledigt. Vogts, Weither Hannß Balthasar Hahn, der Müller, Item Daniel Schmutz fischer alß Ehevogt Maria Salome Hahnin, So dann hannß Jacob müller der beck von Wolffsheim alß vogt Hannß Luth deß Müllers zu ged. Wolffsh. Seel. Söhnleins Hannß Philipp Luthen, alle alß Weÿl. Wendling Luthen geweßenen Müllers uff der Spitzmühl mit auch Weÿl. fr. Catharina Sibenhornin beed. Seel. hind.laßene Kinder und Enckel
in gegensein Johann David Schweinle deß Riehmen schneiders
Eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten allhier in der heÿlig Liechten Gaß einseit neben Weÿl. Jost Spindlers deß Grempen Seel. Wittib und Erben anderseit neben hannß Georg Jungen dem Kieffer, hind. uff die Fettichische Erben, stoßend gelegen – umb 350 Gulden

Jean David Schweinlé hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Bœhler, diacre au Temple Neuf

1690 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 27
Johann David Schweinle der Riehmen schneider [unterzeichnet] Johan David Schweinlen
in gegensein H. M. Johann Jacob Böhlers Diaconj beÿ den Predigern, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behaußung, höffel, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, allhier in der heÿligen liechtergaß einseit neben weÿl. Jost Spindlers deß Grempen Seel. Hinderlaßener wittib und Erben, anderseit neben einer behaußung der Rothen Kich stoßend gelegen
hierbeÿ persönlich erschienen hanß Jacob Schweinle der Kübler und hannß Martin Eberlin der trreher deß Debitoris respe: leibl. bruder und Schwagern die haben sich Vor dießes Cap: Zinß und unkosten Verbürgt

Jean David Schweinlé vend 300 livres la maison au marchand de soie Etienne Gretzinger

1699 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 295
Johann David Schweinle der Riemenschneider mit beÿstand Johann Jacob Schweinle, des Küblers seines leiblichen bruders
in gegensein Hn Stephan Gretzingers, des Seidenhändlers
Eine Behaußung, Höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebaüen Und Zugehördten allhier in der Heÿligen Lichten gaß, einseit neben weÿl. Jost Spindlers des grempen seel. Wittib Und Erben, anderseit neben einem Hauß der rothen Kirch allhier gehörig hind. auff Hn andres Greühmen, dem jüngern Apothecker, stoßend gelegen, Welche behaußung beneben des Verkaüfers allhier in der Kuttelgaß gelegenen Wohnbehaußung annoch umb 225 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 75 pfund

Inventaire après le décès d’Etienne Gretzinger qui délaisse huit enfants de ses deux mariages. Il possède quatre maisons, deux contiguës au Marché aux poissons (VI 201 et 200, par la suite n° 61 et 62), une rue Sainte-Elisabeth (VIII 122) et la dernière rue des Chandelles. Quoique la masse de la communauté s’élève à 6 060 livres, les dettes réduisent la somme finale à 308 livres

Les héritiers d’Etienne Gretzinger vendent 350 livres la maison au tailleur Balthasar Ziegler et à Anne Madeleine Roth

1701 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 243
weÿl. H. Stephan Gretzingers gewesenen Seÿdenhändlers nun sel. nachgelaßene Wittib und Erben respect. Vogt, Ehevogt und Mandatarÿ H Jacob Christoph Pantrion Notarius Publ. alß vogt Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Hahnin ged. H. Gretzingers sel. hind.laßener Wittib und H. Johann Friderich Kauffmann der Seÿdenhändler alß Ehevogt Fraun Annæ Catharinæ geb. Gretzingerin, der altisten tochter, Sie beede H. Pantrion und H. Kauffmann auch, alß vermög eines von bereits gemeldter Fr. Wittib und übrigen Interessent. nahmentlich Fraun Elisabetha Tiessier geb. Gretzingerin, H. Johann Georg Gretzinger deß handelsmanns, Fraun Barbara Gretzingerin und deren Ehevogt Joh: Daniel Langen deß Knöpffmachers, Fr. Mariæ Magdalenæ Richshofferin geb. Gretzingerin und deren H. Ehevogt /:tit:/ Herrn Johann Jacob Richshoffers, XV.ners, Fr. Mariæ Salome geb. Gretzingerin und Ihres ehevogts H. Johann Mertzen deß Lederhändlers Fraun Dorothea Günzerin geb. Gretzingerin, Und Margaretha Gretzingerin so noch ledig. Standts aber Majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein Balthasar Zieglers deß Schneiders und Annæ Magdalenæ geb. Rothin deßen haußfrauen mit beÿstand Hn Johannis Zieglers E.E. großen Raths alt. beÿsitzers ihres Vatters respect. Schwehers
Eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und Zugehördt allhier in der Heÿligen Lichtergaß einseit neben Weÿl. Jost Spindlers deß Grempen sel. Wittib und erben anderseit neben einen Hauß der rothen Kirchen allhier gehörig, hinten auf H. Andres Greumen des jüngen Apothecker stoßend gelegen – um 350 pfund

Balthasar Ziegler épouse en premières noces en 1691 Anne Reine Geiger, fille d’un cordonnier de Fénétrange : célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26, n° 156)

1691. domin. 22. post Trin. Seind Zum II mahl außgeruffen Word. Balthasar Ziegler, Schneider, Hrn Johann Zieglers, EE Kleinen Raths alten Beÿsitzers ehel. Sohn, Jfr. Anna Regina, Weiland Matthiß Geÿgers gewesenen Schumachers und Burgers Zu Vinstingen, Vürstl. Nassaw. hannß nachgelaß. ehel. T. Seind Mittwoch den 12.ten 7.bris Copulirt Word. [unterzeichnet] baldthasar Ziegler Alß hochzeiter, o ist der hochzeiterin Zeichen (i 26)

1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 601
Anna Maria Geigerin von Finsting, weÿl. Mathiß Geigers gewesten schumachers daselbst nachg. tochtern empfangt das burgerrecht Von Balthasar Zieglern ihrem jetzmahlig. Verlobten gratis, ist noch ledig. standes, Vnd wird zu E.E. Zunfft er schneider dienen, Prom: d. 1. 7.br 1691

Inventaire des apports dressé dans la maison du père du marié rue du Pilot
1692 (5.7.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 18) n° 21

Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, so der Ehrengeachte H. Balthasar Ziegler, Schneider und die Ehren und tugendsahme fraw Anna Regina gebohrne Geigerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für unverändert vorbehalten haben – Actum In der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerem gegensein Hn Johann Aegidÿ Martensteges Schneiders, deß Manns Vogts, v. Hn. Johann Zieglers, E.E. Großen Raths alten beÿsitzers alß des Manns Vatters, Sambstags den 5.ten Julÿ Anno 1692.

In einer gegen dem Pfahlgäßl. In d. St. St. gelegen H. Johann Zieglern E.E. Kleinen Raths beÿsitzern gehörig. beh.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Deß Manns in den Ehestand gebracht Nahr., Sa. haußraths 40, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. der baarschafft 22, Summa summarum 67
der Fr. in die Ehe gebr. Guth, Sa. hausraths 78, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. Guldener Ring 7, Sa. der baarschafft 4, Summa summarum 94
Conclusio finalis Inventarÿ 162. lb

Anne Reine Geiger meurt en 1696 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Chandelles, peut-être celle que Balthasar Ziegler acquerra en 1701
1696 (22. 7.br), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 27) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Regina Zieglerin, gebohrne Geigerin, deß Ehrengeachten Meister Balthasar Zieglers, Schneiders und burgers alhier, geweßene geliebte haußfraw seel. nach Ihrem den 20. Augusti dießes fortlauffenden 1696.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welches auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß Ehrenvesten H. Geörg Philipp Wachters Schneiders v. burgers alhier, alß geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ, der verstorbenen frawen seel. mit vorgemeltem hinterpliebenen Wittiber ehelich erzeugter und nachgelaßenen töchterleins, inventirt – Actum inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Sambstags den 22. Septembris Anno 1696.

Inn Einer In der Statt Straßburg In der heÿlichen Liechter gaß gelegenen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Hültz: und Schreinerwerckh. Wohnstub
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ Vber deß Wittibers und der Frawen seel. einander in den Ehestandt zugebrachter Nahrungen durch vorgemelten Notarium gefertiget
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Deß Erben Unverändert Vermögen, Sa. hausraths 39, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 3, Sa. der Ergäntzung 18, Schulden 20, Summa summarum 83 lb
deß Wittibers und die theilbarr Nahrung so under einer Massa begriffen, Sa. hausraths 21, Sa. silber geschmeids 1, Summa summarum 22 lb – Sa. Schulden 68 lb, Passiv Schulden 46 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 37. lb

Balthasar Ziegler épouse en 1697 Anne Madeleine Roth, fille du pasteur d’Eckartsweier près de Kehl : célébration, inventaire des apports dressé dans une maison rue des Fribourgeois
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75-v, n° 405)

1697. Mittw. d. 270. febr. Wurd. nach Zweÿmahl. außruffung copulirt Balthaßar Ziegler der B. v. Schneider allhier, J. Maria Magdalena, weil. Hrn M. Johann Carlen Rothen gewesenen Pfarrers zu Eckharts-weier Gräffl. Hanawischer Herrschafft nachgelaß. ehl. Tochter [unterzeichnet] balthasar Ziegler Alß hochzeiter, Anamagdalena rothin hochzeit., Johann Zeigler Als fater (i 75)

Inventaire des apports
1697 (7.6.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 28) n° 14
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen Haab undt Nahrung, so der Ehren Vndt vorgeachte Meister Balthasar Ziegler Schneider, undt die Ehren undt tugendsahme fraw Anna Magdalena Zieglerin gebohrne Rothin, beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Undt Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für unverändert vorhebalten haben – Actum In der königlichen freÿen Statt Straßburg Mittw. den 7. Junÿ 1697.

Inn Einer In der Statt Straßburg Inn der freÿburger gaß gelegenen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Deß Manns In den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 87, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 110. lb
Der Frawen In die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 48, Sa. Früchten 2, Sa. Silbers 2, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 55, Summa summarum 115. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 226. lb


Balthasar Ziegler et Anne Madeleine Roth hypothèquent la maison au profit de Jean Joachim Zentgraff, docteur et professeur en théologie

1701 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 244-v
Balthasar Ziegler der Schneider und Anna Magdalena geb. Rothin deßen haußfrau mit beÿstand Hn Philipp Jacob Rothen deß Silberarbeiters ihres leiblichen bruders und Christmann Scherers des Tabackbereiters ihres Schwagers [unterzeichnet] (lat.) Balthasar Ziegler, Annamagtalena Zieglerin
in gegensein Hn Johann Joachim Zentgraffen S. S. Theologiæ Doctoris & Professoris – schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit hernach beschriebene behaußung erkauffen und damit bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung, höfflein perge auß immediate vorstehender Verschreibung

Ils hypothèquent une deuxième fois le même jour la maison au profit de Jean Ziegler, père du mari

1701 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 245
ut supra [Balthasar Ziegler der Schneider und Anna Magdalena geb. Rothin deßen haußfrau mit beÿstand Hn Philipp Jacob Rothen deß Silberarbeiters ihres leiblichen bruders und Christmann Scherers des Tabackbereiters ihres Schwagers]
in gegensein Hn Johannes Ziegler deß Käufflers und E.E. großen Raths alt. beÿsitzers ihres leiblich. resp. Vatters und Schwehers – schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit den Rest Kauffschillings beÿ Erkaufffung hernach beschriebener behaußung haben erlegen können, auch würcklich erlegt haben
unterpfand, Eine behaußung, höfflein perge auff vorstehenden Kauffbrieff stoßend gelegen

Balthasar Ziegler hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Philippe Jacques Roth

1708 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 227
Baltasar Ziegler schneider
in gegensein Philipp Jacob Roth silberarbeiters – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der hellen Liechter gass, einseit neben Bernhard Strauß anderseit neben Clemens Schrepff maurer

Balthasar Ziegler et Anne Madeleine Roth vendent 500 livres la maison au cordonnier Jean Adolphe Werner et à Salomé Reisser

1714 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 300-v
(500) Balthasar Ziegler schneider und Anna Magd: geb. Rottin
in gegensein hanß Adolph Wörners schuemachers und Salome geb. Reißerin [unterzeichnet] Werner, wernerin
eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden und zugehörden in der heÿligen liecher gass, einseit neben einem hauß der rothen kirch gehörig hinten auff auf H. Greühmen – um 200 pfund verhafftet, geschehen um 300 pfund

Les acheteurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de Salomé Zeissolff née Kau

1714 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 301-v
immediate supra stehende käuffere [hanß Adolph Wörners schuemacher und Salome geb. Reißerin]
in gegensein S.T. H. Joh: Saltzmann Med: Dris und Professoris Publ. auch Canonici Cap: Thom: nahmens frn Salome Zeÿsolphin geb. Kauin – schuldig seÿen 300 pfund zu erkauffung immediate infra versetzten behausung
unterpfand, perge und immediate supra ibi eine behaußung usq. ad verhafftet

Jean Adolphe Werner meurt en 1714 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un fils du deuxième. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 90 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 304 livres, inférieur au passif de 432 livres.

1714 (26. 9.bris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 32)
Inventarium und beschreibung aller Haab Und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johann Adolph Werner, geweßener Schumacher und burger alhier seel. nach seinem Montags den 27.en Augusti Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen (…), durch die Ehren und tugendsame Fraw Salome, gebohrne Reisserin, die hinderlaßene wittib, mit beÿstand des Ehrenhafft. und vorachtbaren Herrn Andreæ Wagners Schuemacher und burgers alhier, ihres geordneten Vogts – So beschehen in Straßburg Montags den 26.ten 9.bris 1714.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. fraw Annam Mariam Müllerin gebohrne Wernerin, Daniel Müllers Seÿlers Und burgers allhier Haußfraw, vor einen dritten Stammtheil, 2. Mr Johann Friderich Wernern, Schuemachern und burgern alhier Vor dem andern drittentheil, dieße beede des abgeleibten seel. mit weÿl. Frawen Barbaræ Ehrlerin in erster Ehe ehelich erzeugter dochter und Sohn,
Und dann 3. Johann Wernern Schwerdfeger Gesellen der Zeit in frantzösischen Kriegs diensten begriffen und in Braband sich aufhaltend, deßen Geschworner Vogt der Ehrenhaffte Mstr Johann Georg Jung, Schuemacher Und burger alhier, so dießer Inventur Nomine seines Abweßenden Vogtssohns beÿgewohnet, vor den dritten Stammtheil, des verstorbenen seel: mit Vorernandter seiner hinderbliebenen wittwen ehelich erzeugter Sohn

In einer alhie Zu Straßburg In der heÿligen liechten gaßen gelegenen, Und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. Wie volt.
Haußrath, In der Obern Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung. Item eine behaußung höfflin und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. Und Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg in der Heilig. liechtengaßen, eins. neben hannß Bernhard Strauß dem Schneider ands. neben einem hauß der Roth. Kirchen gehörig, hinden auff herrn Andream Greümen apoteckern stoßend. Davon gehen Jährliche, 8. lb. Zinß freauen Dorotheæ Rothin Wittibin, in Cap: lößig mit 200. lb. Sonsten eigen über Vorstehende beschwerd. durch die Geschworne Werckmeistere alhier angeschlagen. per 250. lb. Und besagt darüber i. t. Perg: Kauffbrieff mit der St. straßb. Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel Verwahrt, datirt den 3.t Maÿ 1714. Inhaltend welcher gestalten vorstehende behaußung von H. Balthasar Ziegler dem Schneider. erhandelt word.
Ergäntzung der Ehefrawen unveränderten Guths. Laut des durch H Johann Kitschen Notarium in Anno: 1689. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum. Der Wittib unverändert Guth, Guldene ring 2, Schuld 20, Ergäntzung 67, Summa summarum 90 lb
Dießemnach würd auch die übrige Verlassenschafft weilen die wittib in Consideratione der Erben starcken Ergäntzung, die sich laut Inventarÿ Zugebrachter nahrung, deductis Deducendis über 400. lb belaufft, auff die theilbahre Nahrung renuncirt under einer Massa und Titul alß d. Erben unverändert u. Theilbar beschrieben, Sa. haußraths 50, silber 2, baarschafft 18 ß, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 250 lb, Summa summarum 304 lb – Schulden 432 lb Übertreffen also die Passiva der Erben unveränderte und die Theilbare Nahrung Ins gesambt umb 128. lb
Eheberedung – (…)

La veuve et les héritiers de Jean Adolphe Werner vendent 600 livres la maison à Marie Cléophée Brand veuve du tonnelier Georges Guillaume Butz

1722 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 132-v
(600) Salome geb. Reißerin weÿl. Joh. Adolph Werners gewesten Schuemachers wittib so ohnbevögtigt beÿständlich Friedrich Werner Schuemachers ihres Stieffsohns und Daniel Müllers Seÿlers ihres tochtermanns
in gegensein Maria Cleophe geb. Brandtin weÿl. Georg Wilhelm Butzen gewesenen Kieffers wittib beÿständlich dero Curatoris Ambrosius Kornen kieffers
Eine behausung höfflein und hoffstatt in der heilgen Liechtergaß, einseit neben einer der Rothen Kirchen et modo dem Mehrern hospitahl alhier gehörigen behausung anderseit neben Strauß dem Schneider hinten auff Hn. André Greuhmen – um 400 pfund verhafftet, geschehen um 200 pfund

Marie Cléophée Brand meurt en 1726 en laissant pour héritières testamentaires ses deux sœurs. L’inventaire est dressé dans une maison que loue la défunte rue des Frères. Les experts estiment 425 livres la maison dont elle est propriétaire rue des Chandelles. L’actif de la succession s’élève à 702 livres, le passif à 359 livres.

1726 (25. 7.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 54)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Maria Cleophe Butzin gebohrne Brandin, Weÿl. des Ehrenhafften H. Georg Wilhelm Butzen, gewesenen Kieffers und burgers allh. zu Straßburg hinterlaßene Wittib, nunmehr seel. nach ihrem Mittwochs den 14.t aug. jüngsthin aus dießem mühesahmen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter der in Gott ruhenden Frauen seel. hinterlaßener beeder Schwestern u. so wohl ab intestato als per Testamentum instituirter Erbin – So beschehen in Straßburg Mittwochs den 25.t Septembr: A° 1726.
Die abgeleibte Frau Seel. hat so wohl ab intestato als per Testamentum zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1. die Viel Ehren und tugendreiche Mariam Salome Schottin gebohrne Brandin weÿl. H Carol Schotten gewesenen Raths Verwanthen Zu Eßlingen hinterlaßene Wittib, so diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Weilen dieselbe aber ohnverburgert, als ist der Ordnung gemäß der Ehrenvest und weise Herr Blasius Erhard EE Grosen Raths wohlmeritirter beÿsitzer, als aus wohlermelten Kleinen Rats Mittel hierzu insonderheit abgeordneter Deputatus zugegen gewesen, 2. die auch Ehren und tugendreiche Frau Mariam Felicitas Waltherin gebohrne Brandin, weÿl. H Johann Friderich Walthers gewesenen Kunst Mahlers u. burgers allh. hinterbliebene Wittib, so Zwar ohnbevögtiget dannach mit beÿstand oberwehnten H Ambrosÿ Kornen Kieffers und burgers allh. Beede der Verstorbenen Fraun seel. hinterlassene leibl. Schwester

In einer allhier zu Straßburg in der bruderhoffs Gaß gelegener behaußung, darinn die Verstorbene seel. Lehnungs weiß gewohnt ist befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen Weithen Rechten Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg in der heiligen liechter Gaß, eins. neben einem Stiffthauß dem Spitahl gehörig, 2.s neben Bernhard Strausen dem Schneider hinten auff H Andres Greumen den Apothecker stosend. Davon gehend jährl. uff Annunc: Mariæ 8. lb. d. zinß Fr. Dorotheæ Rothein Wittib allh. in Cap. ablösig mit 200. lb, It. 6 lb d Gelts H Joh: Saltzmann Med: Dri. et Prof. publ. auch auf annunc: Mariæ in hauptguth widerlösig mit 150 lb, It. 2 lb. d zinß H. Lic. Johann Daniel Gambsen Jahrs auf d. 28. Junÿ in Cap. ablösig mit 50. lb. it. 6. lb d Gelts à 4 pro Cento Fr. Salome Wernerin gebohrner Reÿserin der Käufflerin W. Jahrs auf d. 2. Martÿ, in Capit: lösig mit 150. lb, Thun Vorstehende beschwerden zusammen 550. lb Dargegen ist obbeschriebene behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere Vermög überschickten beÿ mein des Notarÿ Concept befund. den 23. Septembr. 1726. datirten Schatz Zeduls allein æstimirt worden pro 425. lb. Ist also selbige höher onerirt als sie angeschlagen worden 125. lb So hernacher den Passiv Circuit einverleibt zu befinden. Und bes. über Vorstehende behausung i. teutsch perg. Kffbr. m. d. St. Sraßb. C.C. Stub anh. Ins. verw. dat. d. 2. Martÿ 1722.
– Abschatzung d. 23.ten 7.bris ao. 1726. auff begehren Weÿland der Ehr und Tugendsamen Fraw Maria Cleva Büßinn seel. hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Höllengaßen geleg. einseits Neben einem stifft hauß Zum Prediger Kloster gehörig, anderseits Neben Bernhard Strauß Schneider, hinden auf herrn rathh. Greÿmen stosend, welche behausung Stuben Cammer, Küchel Zweÿ hauß Ehren Einne mit hert und waßerstein, bauch offen, und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg Geschworne Werckhleuth sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Acht Hundert und Fünffzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworenne Werckleuth [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 77, Sa. silbers 10, Sa. guldenen Ring 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 581, Sa. des Eigenthumbs ane einer behausung – Summa summarum 702. lb – Schulden 359 lb, Nach deren Abzug 343 lb
Davon hat die Fraw seel. prælegirt 321 lb, Solchem nach restiret 21. lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 396 lb
Wÿdumb So die abgeleibte Fr. seel. von Weÿl. H Georg Wilhelm Butzen gewesenen küffern u. burgern allhir ihrem hauß würth seel. ad dies vitæ zu geniesen gehabt
Copia testamenti – 1724, auff Donnerstag den 12. Octobris abends zwischen Sechs und Sieben uhren. beÿ zweÿen hellbrennenden liechtern die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Maria Cleophe Butzin gebohrne Brandin weÿl. des Ehren und vorachtbaren Herrn Georg Wilhelm Butzen, gewesenen Küeffers und burgers alhier seel. hinderlaßenen wittib (…) die wie Zwar unpäßlichen Krancken leibes auff einem bette ligend iedoch von dem gnaden gottes guten richtigen verstandes (…) – Jacob Christoph Pantrion Notarius juratus publicus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce qu’une des héritières doit régler le droit de détraction.

1726, Livres de la Taille (VII 1176), f° 86
Kieffer F., N° 4001 – Weÿl. Mariæ Cleophe gebohrner Brandtin auch weÿl. Georg Wilhelm Butz gewesenen Kiefers und burgers alhirr hinderlaßener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion
Concl. Fin. Inv. ist fol. 49.b, 396 lb 15 ß 4 d
adde sie fol. 40. passivé eingebrachte 125. lb, Summa 521. lb 15 ß 4 d
die machen 1000 fl. Verstallte hiengegen 1500. fl..
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 17 ß 6 d, Summa 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Salome gebohrne Brandin weÿl. H. Carl Schotten gewesenen Raths Verwanthen Zu Eßlingen hinderlaßene Wittib soll von angefallenem Erbe der 148 lb 6 ß 9 d dem abzug erlegen mit 14 lb 6 ß 8 d
dt. omnia d. 12° Mart.1727

Les héritiers de Marie Cléophé Brand vendent la maison 600 livres au serrurier Jean Jacques Steegmann et à sa femme Catherine Nœppel

1727 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 183-v
weÿl. Fr. Maria Cleophe geb. Brandtin auch weÿl. Georg Wilhelm Butz Kieffers hinterlassenen wittib nachgelaßene Erben und Schwester nahmens Fr. Maria Felicitas geb. Brandtin H. Georg Nicolaus Beÿrath Chirurgii ehefrau, ferner im nahmen Fr. Maria Salome geb. Brandtin weÿl. H. Carl Schott gewesten Rathsverwanthen zu Eßlingen hinterlassenen wittib Ambrosius Korn der Kieffer
in gegensein Johann Jacob Steegmann des Schloßers und Catharinæ geb. Nöppelin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der heilgen Liechten gaß, einseit neben einem der Rothen Kirch modo dem Mehrern hospithal gehörigen hauß anderseit neben Bernhard Strauß dem Schneider hinten auff H. Andreas Greuhm apothecker – um 550 pfund verhafftet, geschehen um 50 pfund

Jean Jacques Steegmann a épousé en 1722 Catherine Nœppel originaire d’Entzheim : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
1722 (16. Xbr), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 84
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Jacob Steegmann, dem ledigen Schloßer, Herrn Johann Jacob Steegmanns des Schloßers Und burgs. alhier ehelichem Sohl als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Catharinæ Nöplerin, Weÿland des Ehrenhafften Diebold Nöpels, des gewesenen Ackermanns aus Ensißheim nun seel. hinderlaßener tochter als der Jungfrawen hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg (…) auff Mittwoch den 16.ten Xbris 1722. [unterzeichnet] Johan Jacob Stegmann als hoch Zäutter, Catharina Nöblerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 182 n° 1040)
Anno 1723 den 3 februarÿ seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Stegmann der Ledige Schloßer Johann Jacob Stegmann deß burgers und Schloßers alhie ehelich. Sohn und Jungf. Catharina weiland diebold Nepper deß gewes. burgers zu Enßheim hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Stegman als hoch Zäutter, Catharina nöpperin als hoch Zeiterin (i 185)

1723, 4° Livre de bourgeoisie f° 891
Catharina Gebohrne Nöppelin Von Enßisheim geb. weÿl. Diebolt Nöppel Gewesten Ackersmanns allda hinterlaßene eheliche dochter erhalt das burgerrecht Von ihrem ehemann Johann Jacob Steegmann dem burger undt schloßer allhier umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E: E: Zunfft der schmidt dienen Prom: d: 8.ten Maÿ 1723.

Inventaire des apports dressé dans une maison derrière le poele des pelletiers
1723 (17. Xbris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 13) n° 244

Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und güethere, so der Ehren und Wohlvorgeachte Meister Johann Jacob Steegmann, der Schlosser und die Ehren und Tugendsahme frau Catharina Steegmännin gebohrne Nöplerin, beede Eheleuthe und burger allhier zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in Ihr deeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 17.ten Decembris Anno 1723.

In einer allhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Stub gelegenen Und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 46, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 81, Sa. Silbers 3, Summa summarum 131. lb – helffte ane denen Haussteuren 10. lb, des Manns völligen in die Ehe gebracht guth 142.
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 83, Sa. Frucht 15, Sa. Schweins 4, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane Liegende güthern Nihil, Sa. Schulden 216, Summa summarum 320 lb – helffte ane denen Haussteuren 10. lb, der Fraw völlig in die Ehe gebracht guth 330 lb

Jean Jacques Steegmann meurt en 1737 en délaissant quatre enfants dont le cadet est mort après lui. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 451 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 543 livres, le passif de 950 livres.

1737 (13.12.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 47) n° 1098
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehren: und Vorgeachte Mr Johann Jacob Steegmann geweßener Schloßer und burger allhier Zu Straßburg, nun seeliger, als derselbe Mittwochs den 31.ten Julÿ dießes Zu End lauffenden 1737.ten Jahrs dießes Zeitliche in das ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des Ehren und wohl Vorgeachten Mr Joh: Caspar Graßers des Paßmentirers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Jacobs Joh: Daniels, Mariä Magdalenä und Mariæ Margarethæ Steegmännin davon aber die jüngste tochter nach dero Vatter seel: gestorben und von dero hinterbliebenen Wittib, ams Ihrer Mutter geerbet Worden, alle deß Verstorbenenn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato gelaßener Erben, welcher aber dieße Verlassenschafft anderer gestalten nicht als cum Beneficio legis et Inventarÿ anzutretten sich hiebeÿ austrucklichen erkläret, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahmen Frau Catharinam Steegmännin gebohrne Nöplerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Johann Daniel Faurbachs des Schuhmachers und burgers allhier, auff Zuvorhien an dieselbe beschehene genugsahme Erinnerung des gewohnlichen Articuls Äugens und Zeigens – So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 13.ten Decembris Anno 1737.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Heiligen Lichten gaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörign behaußung befunden worden Wie Volgt.
Eigenthumb ane Einer behaußung (E. et T.) i. behaußung Höffl. und Hoffstatt m. allen derselben Gebäwen, begriffen, weithen Zugehörd. Rechten und Gerechtigkeiten, geleg. allhier in Straßburg in d. heilig. Lichten Gaß, 1.s. neben I.m d. Rothen Kirch modo dem Mehrern Hospithal gehörig. Hauß, anderseit neben Mr. Bernhard Straußen dem Schneider, hinten auff die Schaffeneÿ so Zur Carthauß gehörig stoßend, so über die hernach specificirte und unter denen passiv schulden eingetragene auff der behaußung stehende Capitalien freÿ leedig eigen und dh. (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 11.ten Xbris 1737. angeschlagen pro 500. lb. Hierüber sagt i. teutscher pergam. Kb. m. d. St. Straßb. Anhang. Ins. Verwahrt dat. d. 16.ten Martÿ A° 1727. Dabeÿ ferner i. a. teutsch. pergam. Kb. m. d. St. straßb. anhang. Ins. corrob. dat. d. 2.ten Martÿ A° 1722.
– Abschatzung dem: 11 Decem: 1737. Auff begehren weilandt deß bescheitenen Meister Johann Jackob Stëgmann deß gewesenen schloßers seel: hinderlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg in der hellen Lichter gaßen gelegen ein seits Neben herrn Bernhardt Strauß dem schneiter, anderseits Neben einen Stiffts hauß so zur hohen schull gehörich, hinden auff die schaffneÿ so zue Cartauß gehorich welche behausung unden auff dem botten ein schmaleß hauß Ehren neben der an die schloßer wërckstatt hinden daran die Eß, Kleines höffell worinn der bachoffen getrëmbter Keller, aber dar über ihm Ersten Stock ein Stube, hauß Ehren worinnen der herdt und waßer stein ihm 2.ten Stock ein stuben Cammer hauß Ehren mit herdt und waßerstein, oben under dem tach zweÿ Cammern sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundt und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent Gulten. Bezeichnis der Statt Straßburg geschworne wërckleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug werck Meister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ (…) in Anno 1723. durch mich Notm. auffgerichtet
Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 6, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Schulden 125, Erg. Rest 319, Summa summarum 451 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Werckzeug und gemachter Wahr Zum Schloßer Handwerck gehörig 18, Sa. behaußung 500, Sa. Schuld 5, Summa summarum 543 lb – Schulden aus des Erben ohnverändert und theilbaren Nahrung Zubezahlen 950 lb, Passiv onus dem Stalltax nach 407 lb
Stall Summ 44 lb

La veuve meurt trois ans plus tard. L’inventaire dressé par le notaire Stœber n’est pas conservé. La maison revient au fils Jean Jacques Steegmann

1740, Me Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) f° 53
Inventarium über Catharina Steegmännin geb. Nöpplerin Weÿl. Meister Joh: Jacob Steegmann gew. Schloßers Wittib zurückgelaßener Nahrung

Jean Jacques Steegmann se convertit et épouse Anne Marie Müller native d’Obernai : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie à titre gratuit

1750 (9.12.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 163
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen H. Johann Jacob Stegmann, Schloßer und burgern allhier als Hochzeitern ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Weÿl. Meister Urban Müller gewesenen Schneiders undt burgers Zu Ober Ehnheim hinterlassener ehel. tochter als Hochzeiterin andern theÿls – so beschehn Straßburg den 9.t Decembris Anno 1750 [unterzeichnet] Johann Jacob Stägmann, Anna Maria Müllerin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 156)
Hodie primo mensis februarii anni 1751 duabus cum dispensatione unius proclamationibus in ecclesia nostra publice factus et totidem in ecclesia prochialis ad st. petrum seniorem (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes jacobus Stegmann civus faber serarius huiatis commorans in parochia ad St petrum seniorem, filius defunctorum nicolai joannis jacobo stegmann civis huiatis dum viveret fabri serarii et Catharinæ gebneplerin conjugum legitimus et neo conversus, et anna maria müllerin es oberenheim filia defunctorum urbani müller civis dum viveret in oberenheim et Catharinæ folsin conjugum legitima per septem annos parochiana nostra (signé) Johann Jacob Stägmann, Anna Maria müllerin (i 81)

Conversion par les Jésuites (1 AST 305, p. 325)
Joannes Jacobus Stegmann, 1750 mart 23

1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 472
Anna Maria Müllerin Von Oberehneheim gebürt. Johann Jacob Stegmanns des burgers und schloßers Ehefrau, erhalt das burgerrecht wohlverhaltens wegen gratis, will beÿ EE. Zunfft der Schmid dienen. prom. d. 22. 9.bris 1751.

Jean Jacques Steegmann et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Geoffroi Gambs

1762 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 220-v
Johann Jacob Steegmann der schloßer und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand Benedict Bapst des schreiners und Pierre Réné des fleckenwaschers, [unterzeichnet] stägmann
in gegensein H. Georg Gottfried Gambß des handelsmanns innahmen seines bruders H. Johann Christian Gambs des handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Heiligen lichtengaß einseit neben einer zur hohen schul gehörigen behausung anderseit neben H. M. Strauß hinten auff den Carthaus

Jean Jacques Steegmann et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Frantz veuve du marchand Jean Daniel Fettich

1789 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 287
Johann Jacob Steegmann schloßermeister und Anna Maria Müllerin beÿständlich Johannes Kohlmann des haffners und Frantz Antoni Braun der Säcklers
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ Fettichin geb. Frantzin weÿl. Johann Daniel Fettich des handelsmanns hinterlassenen wittib, in dero nahmen dero tochter Jungfer Catharina Magdalena Fettichin – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden mit N° 5 bezeichnet ane der heiligen Liechtergaß gegen dem holländischen Caffehauß über gelegen

Les deux filles et héritières vendent 4 000 francs la maison au cordonnier Henri Dietzel et à sa femme Marguerite Roussemeille

1803 (14 pluviose 11), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 4067, 6086 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 3-v du 23 pluv. 11
bürgerin Rosina und Maria Odilia beede Steegmann unter verbeÿstandung burgers Johann Christian Hengel Schneiders
in gegensein bürgers Heinrich Diezel Schumachers und Margarethæ geb. Rossmell
Eine behausung höflein mit allen deren zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der heiligen Lichtergaß mit N° 5 bezeichnet gegen dem holländischen Caffee hauß über, einseit neben b. Strauß ehemalichen Religions Lehrer in heiligenstein anderseit neben einer behausung so dem Stifft der neuen Kirche gehörig und hinten auf Collin gewesten Kutschers Wittib und Erben – als ein ererbt vätterlich Gut – um 4000 francs

Anne Marguerite Roussemeille, originaire de Montbéliard, a épousé en premières noces le postillon Jean Waltz (contrat de mariage, célébration) en 1792 puis Henri Dietzel, cordonnier originaire de Marbourg en 1795.
1792 (25.2.), Strasbourg 4 (3), Me Schaaff n° 70 (75)
Eheberedung – erschienen Johannes Waltz lediger Postillion Von Knittlingen bei Bretten im Würtembergischen gebürtig, auf der hiesigen Pferd Post in diensten stehend, weil. Georg Waltz geweßten Ackersmanns Zu ermeltem Knittlingen, mit auch weil. Fraun Catharina gebohrner Wetzlerin ehelich erzeugt nachgelaßener seiner aussag nach großjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann die Tugendsame Jungfrau Anna Margaretha Roussemeille weil. Johann Adam Roussemeille, gewesenen burgers und Zimmermanns Zu Mümpelgard mit fraun Judith Margaretha gebohrner Siegmeure ehelich erzielte ihrer Aussag nach auch Großjährige tochter, dermalen alhier in diensten sich befindend, beiständlich H H. Marschall des hiesigen burgers und Schuhmachers, als Hochzeiterin, am andern theil – Straßburg auf Samstag den 25. Februarÿ 1792. [unterzeichnet] Johannes Waltz, Anne Marguerite Roussemeille

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 171-v, n° 47)
Im Jahr 1792 sind (…) dienstags den 23. Octobris in der Prediger Kirche allhier copulirt und ehelich eingesegnet worden Johannes Waltz der ledige postillon von Niedlingen im Würtenbergischen gebürtig, weÿland Johann Georg Waltz gewesenen Küblers daselbst und weÿland Frau Annä Catharinä gebohrner Wetzelin hinterlassener ehelicher Sohn, 39. Jahr alt und Jungfer Anna Margaretha Rusmeel von Montbelliard weÿland Johann Adam Rußmeel gewesenen Zimmermanns daselbsten und Frau Margarethä gebohrner Zieglerin eheliche tochter, 35. und ein halb Jahr alt [unterzeichnet] Johannes Waltz alß Hozeier, Anne Marguerite Roussemeille epouse (i 163)

Mariage avec Henri Dietzel
1795 (23 nivose 3), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 181 – Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 124-v du 23 niv. 3
(Eheberedung, 12 Januarii 1795) erschienen der burger Heinrich Dietzel, lediger Schuhmacher, des weiland Conrad Dietzel auch gewesenen Schuhmachers zu Marburg, mit auch weiland Anna Margaretha gebohrner Fischer ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem,
Und die bürgerin Anna Margaretha gebohrne Roßmeel, des weiland bürgers Johann Waltz gewesenen Postilions dahier hinterbliebene Wittib beiständlich des bürgers Johann Marschall, auch Schuhmachers hieselbs, als hochzeiterin an dem andern theil – So geschehen alhier zu Straßburg den 23. Nivose Vormittal ind em dritten Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick
Unterpfand sein soll Heinrich Dietzel, Anne Marguerite Roussemeille
(enregistrement, revenu industriel 120)

Les deux enfants et héritiers Dietzel vendent 6 900 francs la maison au peintre Louis Specht

1838 (27.6.), Strasbourg 9 (73), Me Hickel n° 5948 – Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 74-v du 28.6.
1. Jean Georges Fritsch, serrurier, mandataire de Jean Louis Dietzel, employé dans le commerce demeurant à Mulhausen et 2 Marguerite Hélène Dietzel femme dudit Sr Jean Georges Fritsch
à Louis Specht, peintre à Strasbourg
une maison avec petite cour, échoppe, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des chandelles n° 5, des deux côtés l’acquéreur lui même déjà propriétaire des maisons marquées 4 et 6, derrière la propriété Sr Grosse success. du Sr Collin – avec divers objets mobiliaires sans rien réserver si ce n’est un poele en fayence que se réserve la De Fritsch qui se trouve dans le logement qu’elle occupe au premier étage – les vendeurs ont recueilli la maison dans la succession de Jean Henri Dietzel, cordonnier, et Marguerite Rousmell dont ils sont seuls héritiers pour moitié chacun selon acte de notoriété passé devant Me Hickel ce jourd’hui – les conjoints Dietzel ont acquis la même maison de Rosine Steegmann et de Marie Odile Steegmann majeures par acte Me Stoeber le 14 pluviose 11, les Dlles Steegmann l’ont recueilli dans la succession de Jean Jacques Steegmann, serrurier, et Anne Marie Müller, l’immeuble vendu est constaté par acte apssé à la Contrat à la Chambre des Contrats le 6 mars 1727 – pour 6900 francs
(hypothèque d’autres maisons)

1903 (24.6.), Dossier rue des Chandelles n° 18 (96 MW 95)
Acte d’achat administratif par lequel Albert Lorentz et Berthe Fritz vendent la maison 19 000 marks à la Ville de Strasbourg pour élargir la rue

24. Juni 1903. Kauf (Reg. N° 753. Lagerbuch Bl. 145 N° 13 am 1.7.03)
Vor dem unterzeichenten Emil Bosch Beigeordneten der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, als Urkundperson ist in dessen Amtszimmer zu Strassburg am 24. Juni 1903 zwischen
der Gemeinde Strassburg, vertreten durch den hier gegenwärtigen der $keit nach benannten Dr Rudolf Schwander wohnhaft zu Strassburg, handelnd auf Grund der im Auszuge beigehefteten Gemeinderrathsbeschlusses vom 18. Mai 1903 einerseits
und herrn Cigarrenhändler Albert Lorentz sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Berta geb. Fritz, dem Beurkundenden Herrn Gillmann bekannt gemacht, und beide hier ebenfalls anwesend, beisammen wohnhaft zu Straßburg Gewerbslauben 49.I anderseits, ist nachstehender Kaufvertrag geschlossen worden.
Die Eheleuth Lorentz verkaufen hiermit zu vollem Eigentum unter Gesamthaftung gegen Störungen, Hypotheken, Nießbrauch und sonstige Rechte an die dies annehmende Stadt Strassburg zum Zwecke der Erbreitung der Heiligenlichergasse das nachbezeichnete Anwesen.
Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Heiligenlichtergasse 18, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, Speicher und Hof, begrenzt einerseits von Eigenthum der Stadt Strassburg, anderseits von dem Anwesen Eduard Böhler, vorn besagter Gasse hinten die israelitische Schule. Dieses Anwesen ist im Kadaster folgender massen eingetragen, Flur N Nr 916, Fläche 62. qm. Wohnhaus & Hof, Nutzungswert 600 M. Im Eigentumsbuche der Stadt Straßburg steht das Anwesen auf Blatt 304. auf Eheleute Lorentz in Gütergemeinschaft mit der bezeichnung Flur N, Nr 916, Heiligenlichtergasse 18, Hof & Wohnhaus mit 62 qm Fläche. Auf dem beigefügten Plan der Städt. Bauamte ist daselbe rot angelegt. Das Anwesen soll in jetzigem zustand, Umfang und Begrenzung mit Ausschluß jeder Haftung für Beschaffenheit und Flächenmess, jedoch ausschließlich sämtlichen den Eheleuten Lorentz gehörigen Zubehört übergehen.
Eigentumsnachweis. Die Eheleute Lorentz, lebend in Gütergemeinschaft haben das Anwesen von den Eheleuten Landau und Franck, wohnhaft zu Straßburg, laut Urkunde vor Notar Allonas, hier, am 28. Juni 1900 gekauft. Letztere haben dasselbe erworben von 1. Fräulein Margaretha Riehm, großjährig in Strassburg, 2. Caroline Riehm, Witwe von Wilhelm Münch in Verdun, und 3. Georg Riehm, Oktroibeamter in Strassburg auf Grund Kaufvertrags vor genanntem Notar vom 22.4.99, überschrieben iim hiesigen Hypothekenamt den 29. dess. Mts. Band 2977, N° 71, die drei Geschwister Riehm haben selber Anwesen ererbt von ihrem Eltern Georg Riehm, Hufschmids, gestorben zu Straßburg am 10. Juli 1698. und Magdalena Etlensperger gestorben daselbst am 30. Juli 1883., als deren einige Erben. Letztere hatte die nämliche Liegenschaft erkauft von den Eheleuten Jacob Fey, Schlossern und Sofie geb. Schaumont in Strassburg laut Urkunde vor dem früheren Notar Flach daselbst vom 3. Juni 1862. überschrieen am 13. dess. Monats
Bedingungen. 1) Mit dem 1. Juli 1903. tritt die Käuferin in Besitz und Genuß des Anwesens (…). Kaufpreis. Dieser Kauf beschieht um den Preis von 19 000 M.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.