10, place Broglie


Place Broglie n° 10 – III 300 (Blondel), N 407 puis section 68 parcelle 46 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Philippe Beyckert – maître d’œuvre, Laurent Gœtz (1768)

Broglie 9-11 (avril 2015)Broglie 10, façades (août 2016)Broglie 10, étages (août 2016)
Place Broglie, n° 9 puis 10 et 11
Le n° 11, façades sur la place et sur la rue de l’Ecrevisse
Premier et deuxième étages, appuis de fenêtre galbés à garde-corps en ferronnerie

La maison forme l’angle oriental de la rue de l’Ecrevisse et du marché aux Chevaux. Elle appartient au milieu du XVII° siècle à des marchands aisés qui font partie des conseils de la Ville, Jean Christophe Richshoffer puis Daniel André Widt qui quitte la ville en abandonnant sa famille. La maison à encorbellement mal entretenue d’après une estimation de 1689 demande des réparations. Marie Ursule Theurer, veuve en secondes noces du marchand de bois Jean Georges Metzger, acquiert la maison en 1694 et la transmet à son petit-fils le notaire Jean Brackenhoffer en 1729. Il fait remplacer la marche usée devant sa porte en 1730 et fermer en 1736 par un mur léger garni de fenêtres l’encorbellement sous le toit, pourvu d’une balustrade à colonnes tournées. Selon l’estimation de 1742, la maison a un rez-de-chaussée, deux étages et deux niveaux de greniers dallés. Le professeur en théologie Jean Philippe Beyckert l’acquiert en 1768. Il est autorisé la même année à construire à l’aplomb de son encorbellement, il achète à cet effet un terrain communal et rebâtit la façade dans le goût du jour. Le maître maçon Laurent Gœtz rapporte aux Préposés aux feux en décembre 1768 les travaux intérieurs qu’il va y faire. La nouvelle façade comprend des chaînages à refends, des bandeaux entre les étages, des linteaux arrondis au premier en arc de cercle au deuxième, tous surmontés d’une moulure en tore. Jean Philippe Beyckert modifie en 1778 le portail et les fenêtres du rez-de-chaussée et ajoute un étage. Il cède la même année la moitié du pignon de sa maison à son voisin le limonadier Sébastien Lebrun.

58 Elévations u-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 68

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en pierre de taille. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers la place se trouve à droite du repère (a). Le rez-de-chaussée comprend trois fenêtres et la porte, chacun des trois étages quatre fenêtres. Les fenêtres du quatrième étage se trouvent derrière une balustrade, la toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade qui longe la rue de l’Ecrevisse est comprise entre les repères (v) et (a) qui forme l’angle de la place. Les seules fenêtres sont celles à chaque étage du bâtiment avant. La porte donne dans la cour S ; à droite la façade arrière (1-2) du bâtiment qui donne sur la place, à gauche le bâtiment arrière (3-4), au fond le bâtiment (1-4) qui relie les deux autres.
Sauf le rez-de-chaussée qui a été transformé, le bâtiment vers la place a son aspect actuel, ce qui laisse supposer que l’étage ajouté en 1778 est le quatrième en léger retrait derrière la balustrade.
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 10.

58 Cour SBeyckert (Bauherren 1769 f° 67-b)
Cour S, plan de l’îlot
Portion de terrain communal acquise en 1768 (Préposés au bâtiment, AMS cote VII 1413). L’ancien alignement représenté au plan Blondel devient l’alignement actuel.

Charles François Goll acquiert la maison et la transforme en 1863 en portant le nombre de fenêtres au troisième et au-dessus de 18 à 28. Si on se réfère aux dessins de 1830, on constate que c’est la partie qui donne dans la rue de l’Ecrevisse qui est transformée ; le mur qui séparait la cour de la rue devient un bâtiment. Il s’établit à Bayonne après 1870. Le boulanger Frédéric Lauck qui vient d’acheter la maison à quatre étages y installe en 1888 une boulangerie en couvrant la cour et en surélevant le bâtiment sur cour. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. On perce de nouvelles ouvertures vers la rue de l’Ecrevisse. Charles Zimpfer installe en 1910 un pétrissoir mécanique. Le boulanger Frédéric Scholler transforme son fournil et sa devanture en 1947 et 1948, fait aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers en 1947 puis transforme la devanture en 1950.
On transforme en 1957 un logement sous comble au cinquième étage et le deuxième étage en y établissant une loggia. Des planchers pourris sont remplacés lors des travaux. Les logements aux étages vers la rue de l’Ecrevisse sont à nouveau transformés en 1967. Outre la boulangerie du rez-de-chaussée, la maison abrite d’autres activités, notamment un coiffeur au premier étage (1918, 1967).

Broglie 10 (1888, 654 W 217)Broglie 10 (1967, façade, 654 W 217)
Façades sur la place et sur la rue de l’Ecrevisse, 1888
Elévation rue de l’Ecrevisse, 1967 (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Christophe Richshoffer, marchand, (1651) Marguerite Baur – luthériens
1667 h Daniel André Widt, marchand, (1667) Marguerite Baur veuve de Jean Christophe Richshoffer – luthériens
1678 v Henri Reuther, marchand, et (1666) Anne Ursule Erhard – luthériens
1694 v Marie Ursule Theurer et (1652) le marchand Jean Stædel puis (1658) le marchand de bois Jean Georges Metzger – luthériens
puis ses enfants Jean Christophe Stædel
Susanne Metzger femme (1685) d’André Brackenhoffer
Ursule Metzger femme de Jean Ulric Marheining
1729 h Jean Brackenhoffer, notaire, et (1719) Catherine Dorothée Schrag, (1727) Susanne Barbe Pantrion et (1743) Salomé Ungar, veuve de Jean Jacques Riedlé – luthériens
1768 v Jean Philippe Beyckert, docteur et professeur en théologie de l’Université, (1747) Susanne Madeleine Frœreisen – luthériens
1788 v Jean Laurent Blessig, professeur en philosophie, et (1780) Susanne Madeleine Beyckert – luthériens
1800 v Jean Daniel Ensfelder, licencié en droit, chef de bureau à la mairie, et (1793) Frédérique Madeleine Weiler – luthériens
1835 h Mathias Richard, docteur en théologie, pasteur de l’église réformée, et (1825) Pauline Ensfelder
1863* Charles François Goll
1889* Frédéric Lauck, boulanger, et Caroline Foy
1924* Charles Zimpfer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1693, 750 livres en 1742, 2 000 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) III 300, la veuve du Sr Brackenhoffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Beÿgert Wittib, 13 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 407, Richard, Mathis, professeur – maison, sol – 1,2 are

Locations

1691 (cave) Jean Jacques Richshoffer
1693, Jean Georges Fleischmann, bailli de Wolfisheim
1719, Jean Brackenhoffer (cohéritier)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le maçon Jean Philippe Biber demande au nom de Jean Brackenhoffer l’autorisation de remplacer la marche usée devant sa maison. Il y est autorisé à condition que la nouvelle marche ait les mêmes dimensions que l’ancienne

(f° 27) Dienstags den 21. Martÿ 1730. H. Johannes Brackenhoffer
Johann Philipp Biber der Maurer nôe Herrn Notarÿ H. Johannes Brackenhoffer bittet umb erlaubnus ane statt seiner außgetrettenen steineren staffelen Vor seinem Hauß auff dem Roßmarckt neüe Zulegen. Erkannt in Vorigem Meß Willfahrt.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Brackenhoffer est autorisé à fermer l’encorbellement, proche du toit, pourvu d’une balustrade à colonnes tournées par un mur léger garni de fenêtres

(f° 40) Sambstags den 26. May 1736. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden.
H. Not. Johannes Brackenhoffer – An Herrn Notarÿ Johannes Brackenhoffers Hauß an der Krebsgaß auf dem Roßmarck, welcher seinen Überhang Zu Oberst unter dem dach, so nur eine Lander mit gedrähten stollen hat, mit einem Leichten Mäuerlein Zu: und läden darein Zu machen Vorhat, umb deßen erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le professeur Beyckert demande en mai 1768 qu’on lui indique l’alignement auquel sa maison est soumise. Il est autorisé en juin à bâtir à l’aplomb de son encorbellement en conservant à la rue une largeur de 44 pieds et demie. Le menuisier André Lux est comdamné à supprimer à ses frais les volets non réglementaires qu’il a posés à la maison Beyckert

(f° 17-v) Dienstags den 3. Maÿ 1768
H. N.N. Beyckert – H. N.N. Beyckert S.S. Th. Dr. et P.P. bittet auch deßwegen [umb anweißung der flucht seines haußes] auff dem Roßmarckt. Erk. ut ante [Soll der H. baw: Inspector außstecken und und rapport darüber abstatten]
(f° 29) Dienstags den 28. Junÿ Anno 1768.
H. Proff. Beÿkert – H. Proff. Beÿkert ist erlaubt den überhang an seinem hauß gegen Broglie zu unterbawen, doch alß daß die gaß 44 ½ sch. breite behalte, und soll H. werner der einzuziehende Allmend außmeßen, damit der preiß angesetzt werden könne.
(f° 37-v) Donnerstags den 18. Augusti 1768
Andreas Lux – Andreas Lux dem Schreiner welcher Mghh. verordnung Zu wider neue außwärts auffgehende läden an H. Proff. Beÿckerts hauß auff dem Roßmarckt gemacht, wird anbefohlen solche auff seine Kösten innerhalb 14. tagen hinweg zu machen.

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
L’inspecteur des bâtiments présente un plan du terrain réuni à la maison Beyckert pour en déterminer le prix de cession

(f° 67-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. – H. Werner der baw: Insp.r producit 4. Abriß von Allmend plätzlen so folgende Vier Persohnen Zu jhren häußern eingezogen und löbl. Statt nach dem preiß deren Cantons zu bezahlen haben, als
(H. Prof. Beÿkert, dt. d. 10. May 1769) H. Prof. Beÿkert hatt auff dem Roßmarckt eingezogen 3 Claff.r 5 sch. 7 Z. ins quad. v. soll à 10 fl., 39 fl. 3 ß.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maçon André Müller est autorisé à modifier le portail et les fenêtres du rez-de-chaussée et à ajouter un étage à la maison Beyckert

(f° 143-v) Dienstags den 22. Septembris 1778.
H. Dr Beycké – Mr Andreas Müller, der Maurer nôe. Hrn. Dr Beycké, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Krebsgaß gelegen au Rez de Chaussée das Thor und Fenster zu verändern, und ein Stock darauf setzen zu laßen. Erkannt, Augenschein.
(f° 152) Sambstags den 26. Septembris 1778. In Præsentia Herrn Stättmeister von Hafner, Herrnn XV. Dorsner und Herrn XV. Lemp werden folgende Augenschein eingenommen
H. Dr Beÿcké – An H. Dr Beÿcké behausung an der Krebsgaß gelegen, woselbsten au Rez de Chaussée die Kreutzstöck und Thor verändert und um ein Stockwerck erhöhet werden solle. Erkannt, Willfahrt.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maçon Fessler demande l’autorisation de remplacer à la maison Beyckert le chenal de l’évier

(f° 176) Dienstags den 18. Novembris 1788. H. Doctor Beike
Weiland Mr Fäßler, des Maurers Wittib nomine Herrn Doctor Beike, bittet zu erlauben an deßen in der Krebs Gaß gelegenen behausung N° 11. einen neuen Waßerstein Naach an des alten Platz Zu setzen und eine blechene Rohr herunter Zu führen. Erkannt, Seÿe das Petitum durch Hrn. Werckmeister Kaltner zu examiniren

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Laurent Gœtz expose les travaux qu’il va faire dans la maison du docteur Beyckert au marché aux Chevaux : un poêle au rez-de-chaussée vers la place, à l’arrière une chambre à cheminée à la française posée sur la voûte du sous-sol, toujours au rez-de-chaussée à gauche du corridor une hotte contre ledit poêle, une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une cheminée au rez-de-chaussée dans l’aile droite et au premier étage ; une cheminée pourvue d’une voûte dans la pièce vers la place au premier et au deuxième étage à droite et à gauche.

(p. 178) Mittwoch den 21. Decembris 1768. – Hr Dr. Beÿkert will in seiner auf dem Roßmarckt gelegenen behaußung au rez de chaussée Vornen eine Stube gegen dem Roßmarckt, hinden daran eine Cammer mit einem frantzösischen Camin auf das Keller gewölb setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. In der neml. rez de chaussée an dem gang lincker hand ein Vor Camin an Vorher bemelter stube setzen das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt. Ebenfalls au rez-de-chaussée im rechten flügel im hof wie auch im ersten stock jedes mal eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten und Zweÿten stock jedesmal in deren Vordern Zimmer gegen dem Roßmarckt recht und lincker hand ein Camin mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – H. Götz

Description de la maison

  • 1689 (billet d’estimation traduit) la maison dont la galandure doit être réparée, le toit est en mauvais état de même que le chenal en pierre, est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 355 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine et vestibule, une cour, un puits et une buanderie, emplacement pour le bois, cave voûtée, au premier étage un poêle, petite chambre, vestibule où se trouve le fourneau, une galerie et un cabinet, au deuxième étage une chambre, vestibule et cabinet, une galerie, le comble ancien a deux greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Ensfelder
Rez de chaussée et 3 étages en pierre de taille
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 112 case 3

Richard Mathis (Mathias) à Strasbourg

N 407, maison, sol, marché aux chevaux 11
Contenance : 1,20
Revenu total : 288,62 (288 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 675 case 2

Richard Mathias
1860 Richard Mathias, Pasteur et ses enfants
1863 Goll Charles François veuve rue du dôme 21
1889/90 Lauck Friderich Bäckermeister und Ehefrau Karoline geb. Foy
(ancien f° 423)

N 407, maison, sol, Place du Broglie
Contenance : 1,20
Revenu total : 288,62 (288 et 0,62)
Folio de provenance : (112)
Folio de destination : 423
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

N 407, maison, Place du Broglie
Revenu total : 477,62 (477 et 0,62)
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 28 / 22
1865, Augmentations – Goll Ch.les F.çois veuve f° 423, N 407, maison, revenu 477, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Goll Charles F.çois veuve f° 423, N 407, maison, revenu 288, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 543 case 4

Parcelle, section 68, n° 46 – autrefois N 407, 446, 471
Canton : Broglieplatz Hs N° 10, Schiltigheimergasse ohne N°, Krebsgasse 27 – Adolf-Hitler-Platz – Place Broglie
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison
Contenance : 1,41
Revenu : 3100 – 4000
Remarques :

(Propriétaire), compte 2766
Lauck Frédéric et son épouse
1913 Lauck Frédéric les héritiers et la veuve
1924 Zimpfer Charles et son épouse
1952 Zimpfer Charles Jacques les héritiers de sa veuve née Brucker
(4470)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

(maison n°) 11
Loc. Hentschel, Jean Jacques Horloger – Marechaux
Loc. Edouard Huissier Sergt. de la Noblesse
De Guntzer, Charles
De Güntzer, frederic, Gentilhomme

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (f° 95)

11
Lo. Hentschel, Jean Jacques, Horloger – Marechaux
Lo. Edouard Huissier Sergt. de la Noblesse
Lo. de Güntzer, Charles – Noblesse
Lo. de Güntzer, frederic – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 10)

(Haus Nr.) 10
Lauck, Bäckermeister. E 02.
Dr Zschweigert, Rechtsanwalt (Bureau).=. 1.
Zimpfer, Bäcker. 2.
Concoski, Handlungsgeh. 3
Langheim, Kanzleidiener. 3
Kleinbeck, Pförtnerin. 4
Leroy, Rentner. 4
Leroy, Stickerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 217)

10, place Broglie, 1875-1990 (volume 1)

Le propriétaire de la maison, Charles François Goll, vit à Bayonne en France en 1885. Le boulanger Frédéric Lauck qui vient d’acheter la maison à quatre étages y installe en 1888 une boulangerie en couvrant la cour et en surélevant le bâtiment sur cour. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. Le projet est revu pour que la lumière du jour parvienne au rez-de-chaussée, au premier étage et à la cage d’escalier. De nouvelles ouvertures sont percées dans la façade rue de l’Ecrevisse. Le propriétaire et l’entrepreneur Saier sont condamnés à une amende de 30 marks en février 1889 pour avoir construit un étage dans la cour malgré les stipulations portées au permis de construire.
Charles Zimpfer installe en 1910 un pétrissoir mécanique. Le boulanger Frédéric Scholler qui souhaite transformer sa boulangerie demande en 1941 de plus amples informations avant de mettre son projet à exécution après avoir entendu dire qu’il était question de démolir les îlots anciens de la place Broglie. Il transforme son fournil et sa devanture en 1947 et 1948, fait aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers en 1947 puis transforme la devanture en 1950.
On transforme en 1957 le deuxième étage en y établissant une loggia et un logement sous comble au cinquième étage, en y installant des salles d’eau. Des planchers pourris sont remplacés lors des travaux. Les logements des étages qui donnent dans la rue de l’Ecrevisse sont à nouveau transformés en 1967, la partie supérieure de la coursive est conservée à la demande du directeur départemental de la construction.
Plusieurs habitants de la rue de l’Ecrevisse posent une enseigne sur la maison pour signaler leur activité, Hélène Marie Thumm (bureau de placement au n° 23, en 1895), Antoine Fuchs (coiffeur au n° 24, en 1910), Paul Kirste (horloger au n° 27, en 1910), Alfred Ubrig (fabricant de poêles au n° 12, en 1911).
La maison abrite d’autres activités que la boulangerie du rez-de-chaussée : compagnie d’assurances en 1897, commerce de pianos et brodeuse en 1901, spécialiste sanitaire en 1904, pelleterie Neumann en 1913, tailleur en 1921. Un coiffeur occupe le premier étage (Louise Speck en 1918, Berthe Reichert en 1922, Philippe Spielmann en 1932 et en 1945, Georges Klein en 1967).

Sommaire
  • 1875 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Goll propriétaire l’autorisation de réparer le crépi rue de l’Ecrevisse – Remarque de l’agent voyer : « Dieser Eigenthum steht im Alignement und hat keinen Ueberhang » (cette propriété suit l’alignement, elle n’a pas d’avance) – Accord
  • 1885 – Le maire notifie le propriétaire Goll de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. Mention en marge, le propriétaire Goll vit à Bayonne en France, son mandataire est l’ancien notaire Flach domicilié 5, place Kleber – Nouvelle notification adressée au notaire Flach
    1886 – Nouvelle notification, la première n’ayant pas eu d’effet
    1886 (mai) – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade du bâtiment qui appartient à la veuve Goll – Autorisation – La peinture est terminée, juillet 1886
  • 1888 – Note sur la clôture de chantier devant la maison Lauck 10, place Broglie
    1888 (novembre) – L’entrepreneur en bâtiment Saier (20-bis rue des Glacières) est autorisé à poser une clôture de chantier devant la maison Lauck 10, place Broglie – La clôture est retirée, fin novembre 1888
    L’entrepreneur Saier présente les travaux dans un mémoire du 22 octobre 1888. Le propriétaire Lauck a l’intention d’installer une boulangerie dans sa maison à trois étages en construisant deux étages dans la cour. Le cabinet d’aisance déplacé sera vidé par la rue de l’Ecrevisse. La cheminée sera transformée. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. La clôture provisoire aura 1,60 mètre de large, de sorte qu’il restera 80 centimètres pour les piétons.
    La Police du Bâtiment objecte le 30 octobre que le nouveau bâtiment prévu ôtera la lumière du jour au rez-de-chaussée, au premier étage et à la cage d’escalier.
    L’entrepreneur répond le 7 novembre qu’il prévoit de transformer la maison de quatre étages en surbâtissant entièrement le rez-de-chaussée mais qu’il restera au premier étage vers la rue de l’Ecrevisse un espace de deux mètres qui permettra à l’air et à la lumière de parvenir au fournil par un lanterneau. Le bas de la cage d’escalier subsistera tel quel en supprimant un mur et en aménageant un lanterneau.
    L’entrepreneur est autorisé le 9 novembre 1888 à transformer la façade au rez-de-chaussée de la maison Lauck à quatre étages place Broglie, à percer des ouvertures dans la façade rue de l’Ecrevisse, à surbâtir la cour d’un bâtiment à simple rez-de-chaussée et à ajouter un étage au bâtiment latéral à simple rez-de-chaussée. Le recouvrement de la cour est assorti de conditions qui permettent à l’air et à la lumière de parvenir aux pièces et à la cage d’escalier. Les cabinets d’aisance devront être conformes aux ordonnances du 4 novembre 1857 et du 2 octobre 1858. Les piliers en fer devront avoir la résistance voulue. – Plans préparatoires sur calque blanc, plans définitifs sur calque jaune
    Le gros œuvre de la boutique est terminé, on pose les poutres au premier étage dans la cour, décembre.
    La Police du Bâtiment demande le 7 décembre à l’entrepreneur et au propriétaire d’arrêter les travaux après avoir constaté qu’un bâtiment latéral à un étage est en cours de construction malgré les stipulations portées au permis de construire.
    Le maire signale la contravention au ministère public le 15 décembre.
    1889 (21 février) – Le tribunal condamne Frédéric Lauck et l’entrepreneur Saier à une amende de 30 marks
    1889 (mars) – La Police du Bâtiment constate que deux soupiraux réglementaires ont été aménagés. Le fournil et la cheminée sont terminés. Les droits ne sont pas encore payés pour le bâtiment de 5,50 mètres à simple rez-de-chaussée dans la cour, une fenêtre a été transformée rue de l’Ecrevisse
    1889 (août) – La Police du Bâtiment constate que la cheminée de la boulangerie est 1,50 mètre plus basse que celle du bâtiment avant mais qu’il est difficile d’y remédier. Le dossier est classé
    1889 (avril) – Le boulanger Lauck demande l’autorisation de poser un volet roulant de 5 mètres de long – Autorisation, la hauteur minimale est de 2,30 mètres, la saillie maximale de 2 mètres – Le volet roulant a été posé, mai, il peut descendre trop bas sur le trottoir. Dossier classé, octobre 1889
  • 1889 (février) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Laug l’autorisation de faire une prise pour environ 8 becs – Autorisation
  • 1895 – Hélène Marie Thumm qui va ouvrir un bureau de placement 23, rue de l’Ecrevisse, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’angle de la rue de l’Ecrevisse et de la place Broglie n° 10 – Autorisation – Une petite plaque est posée rue de l’Ecrevisse, l’autre enseigne ne sera pas posée parce que le propriétaire ne donne pas son accord
  • 1896 – Le maire notifie Frédéric Lauck de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. La propriétaire objecte que le dernier ravalement ne remonte qu’à 1889. La Police du Bâtiment estime qu’il suffirait de laver la façade place Broglie mais que celle rue de l’Ecrevisse demande des réparations urgentes. Elle accorde un délai jusqu’en juin 1897 – Travaux terminés, juillet 1897, mais il faudrait aussi repeindre les façades sur cour
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’assurances sur la vie Atropos de Leipzig a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’agent général Michel Bechtel demande l’autorisation – Autorisation
  • 1901 – Henri Grundloch, représentant de la fabrique de pianos d’Aschaffenbourg en Bavière, demande l’autorisation de poser une enseigne à la maison de Frédéric Lauck – Autorisation – Une grande enseigne plate sous verre en saillie de 50 centimètres a été posée ainsi qu’une petite enseigne plate
  • 1901 – La brodeuse F. Leroy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Une petite enseigne est en place, janvier 1902
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que Henri Grundloch (fabrique de pianos) a posé un miroir sans autorisation – L’objet est retiré, les droits ont été réglés
  • 1905 – Rapport d’incendie. Un feu a pris dans une pièce à cause d’une lampe qui a explosé. Dossier classé
  • 1904 – A. Wohlgemuth demande l’autorisation de poser une enseigne plate (A. Wohlgemuth, II. Stock, Sanitary-Electric) – Autorisation – Injonction de paiement – Réclamation – La Police du Bâtiment estime que les objections sont recevables puisqu’il s’agit d’une petite plaque posée à l’entrée, l’intéressé est exempté de droits
  • 1904 – Le maire notifie Frédéric Lauck de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. Le propriétaire demande un délai en arguant que le raccord aux canalisations a occasionné des frais. Le délai accordé est prolongé. Le ravalement est terminé, novembre 1907.
    1907 – Les peintres en bâtiment Griesbach et Grissmann (41, quai des Bateliers) demandent au commissariat de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise à la Police du Bâtiment – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, novembre 1907
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Alfred Haller (bureau de placement) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1908 – Les droits dus par la brodeuse Leroy et sa mère ne sont pas versés suite à leur mort. L’ayant droit est Aurore Wolff née Leroy, 9, rue des Hallebardes qui règle l’arriéré
  • 1910 – Le coiffeur Antoine Fuchs, 24, rue de l’Ecrevisse, demande l’autorisation de poser une enseigne à la maison Lauck, 10 place Broglie – Autorisation – L’enseigne est posée mais seulement à 2,75 mètres au lieu des trois mètres réglementaires – Elle a été rehaussée, juillet 1910
  • 1910 – L’horloger Paul Kirste (27, rue de l’Ecrevisse) demande l’autorisation de poser une horloge à double face en saillie de 98 centimètres sur le trottoir – Dessin de catalogue – Autorisation – L’horloge est posée à trois mètres de haut. Elle est ensuite retirée
  • 1910 – L’architecte Lucien Rapp (87, route de Colmar au Neudorf) demande l’autorisation d’installer un pétrissoir mécanique dans la boulangerie de Charles Zimpfer où sont employés un ouvrier et deux apprentis. La Police du Bâtiment transmet la demande à la préfecture. L’inspection du travail donne son accord en indiquant les conditions à remplir. La Police du Bâtiment demande de revêtir la cloison en bois entre l’atelier et l’escalier – Autorisation – Dessin – Dossier classé, décembre 1910
  • 1911 – Le fabricant de poêles Alfred Ubrig (12, rue de l’Ecrevisse) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à son nom au 10, place Broglie – Autorisation, croquis – L’enseigne est posée, juin 1911
  • 1913 – La veuve François Neumann (pelleterie, domiciliée 4, quai au Sable) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins (Pelz-Mode Salon – Fourrurs – Fr. Neumann – Furs – On parle français, Tel. 4205, English spoken) – Autorisation
  • 1918 – Louise Speck qui va ouvrir un salon de coiffure au premier étage demande l’autorisation de poser une plaque et une enseigne – Autorisation
  • 1921 – Le tailleur pour hommes André Riehl demande l’autorisation de poser deux enseignes dont l’une se trouvera à la balustrade de son atelier au troisième étage – Accord
  • 1922 – La coiffeuse Berthe Reichert demande une autorisation pour les trois petites enseignes qu’elle vient de poser au premier étage – Autorisation
  • 1924 – Le peintre en bâtiment Henri Kœhl (41, rue du Marais Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour le compte de Charles Zimpffer – La préfecture donne son accord – Fiche des droits perçus
  • 1927 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets est autorisée à occuper la voie publique devant la boulangerie Zimpfer
  • 1915 – Commission des logements militaires – Rien à signaler
  • 1932 – Le coiffeur Philippe Spielmann informe la Police du Bâtiment qu’il n’a plus qu’une enseigne au lieu de deux
    1934 – Louis Gerhard (8, rue Sainte-Hélène) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse de jour au-dessus de la porte d’entrée pour le compte de Philippe Spielmann (chez Philippe) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1938 (décembre) – Philippe Spielmann informe la Police du Bâtiment qu’il supprime son enseigne perpendiculaire
  • 1941 – Le boulanger Frédéric Scholler souhaite transformer sa boulangerie. Comme il a entendu dire qu’il était question de démolir les îlots anciens de la place Broglie (Adolf-Hitler-Platz), il demande de plus amples informations avant de mettre son projet à exécution.
    1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Kick (74, route de Brumath à Schiltigheim) informe la Police du Bâtiment qu’il a posé un échafaudage devant le 10, place Broglie et qu’il en posera un autre les jours suivants devant le n° 11
  • 1945 – Le coiffeur pour dames Philippe Spielmann qui a remis en place son enseigne sur verre demande l’autorisation correspondante – Accord
  • 1946 – Frédéric Scholler demande l’autorisation de transformer son fournil. La maison appartient à la veuve Charles Zimpfer
    « Le fournil actuel de la boulangerie est très sombre et la disposition ne permet pas de travailler sans lumière artificielle. L’aération aussi est très mauvaise. La reconstruction du four défectueux nécessite donc la transformation du fournil suivant le projet ci-joint. En somme il ne s’agit que de démolir une cloison, en déplacer une autre, agrandir les fenêtres, déplacer la porte d’entrée et le W. C. hors du service de boulangerie et supprimer l’escalier de service montant au premier étage. »
    Autorisation, architecte Ernest Andres (3, rue Saltzmann)
    Suivi des travaux. La démolition va commencer, octobre 1946. Elle continue (novembre). On consolide l’intérieur du fournil (décembre). On construit le four (janvier 1947). On transforme la façade (mars 1947). Le gros œuvre est terminé (avril). L’aménagement intérieur se poursuit (mai). Réception finale (juillet) – Dessins
  • 1948- L’entrepreneur Belling (5, rue de Thann au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir le socle du 10, place Broglie
  • 1947 – Le boulanger Frédéric Scholl demande l’autorisation d’aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers. Architecte, Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf). Les travaux consistent notamment à déplacer une cloison en briques et à percer une fenêtre vers la rue de l’Ecrevisse. Dessins – Autorisation
    Suivi des travaux. La démolition est en cours (juin 1948). La buanderie est terminée, (juillet). Certificat de réception finale (août)
  • 1950 – Frédéric Scholler demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de la maison Allain (66, rue de La Rochefoucauld à Paris IX) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Plan de situation, dessins – Autorisation – Travaux terminés, août 1950
    1950 (juillet) – L’entrepreneur Belling (5, rue de Thann au Neudorf) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
  • 1957 – Mme Scholler née Zimpfer, mandataire des héritiers Zimpfer, demande l’autorisation de transformer le deuxième étage, un logement sous comble au cinquième étage et d’y installer une salle de bains. Le maire transmet le dossier avec avis favorable au service départemental de l’Urbanisme et de l’habitation – Autorisation. Architecte, Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf), entrepreneur Nadler (21, rue des Orphelins) – Dessins, façade rue de l’Ecrevisse
    Suivi des travaux – Les poutres pourries devront être remplacées au troisième étage (novembre 1957). On remplace la dalle du plafond au premier étage (décembre). On établit une loggia au deuxième étage, aménage des salles d’eau aux 1°, 2°, 3° et 4° étages, rénove le logement au 5° étage
    1957 – La Police du Bâtiment constate que le crépi de la façade se détache rue de l’Ecrevisse
    1958 – Mme Scholler est autorisée à occuper la voie publique pour faire ravaler la façade – Le crépissage est terminé, mai 1958
  • 1967 – Le coiffeur Georges Klein demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire à son salon de coiffure au premier étage – Il demande ensuite de modifier l’enseigne – Autorisation de poser une enseigne J. Clein, Haute coiffure – L’enseigne est posée, décembre 1967
  • 1967 – Le pâtissier Frédéric Scholler, propriétaire de l’immeuble 10, place Broglie cadastré section 68 n° 46, est autorisé à occuper la voie publique
    L’architecte Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf) expose que les travaux consistent à transformer l’entrée des logements aux 3° et 4° étages, d’y installer des salles de bain et de les rénover, de transformer la façade en retrait rue de l’Ecrevisse en fermant les balcons, de raccorder les logements au chauffage central du rez-de-chaussée
    Le directeur départemental de la construction ordonne que la partie supérieure du balcon (coursive) devra rester libre – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, décembre 1967
    Certificat de conformité, juin 1969
  • 1983 – L’entreprise Yvan Wiedemann (4, rue du Traîneau à Gries) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, septembre
  • 1990 – J.-P. Scholler (fabrication et diffusion de pains biologiques, 12, rue Felsch à Ittlenheim) a vendu son magasin à M. Veltz (Natur’Ill)

Relevé d’actes

La maison appartient au marchand Jean Christophe Richshoffer qui épouse en 1651 Marguerite Baur, fille de conseiller

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 532)
1651. dom. Quinquages. Herr Joh. Christophorus Reichshoffer d. Handelsmann h. Joh. Reichshoffers, deß Handelsmanns vnd burgers allhier ehelicher Sohn, J. Margaretha, deß Ehrenvesten, Fürsichtig. Vnd Wolweisen Herr Jacobi Bauren deß beständigen Regiments der Herren 13. beÿsitzers eheliche tochter. Im Münster, Sonntag (i 281)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 9), 1651 Dnca. Quinquagesimæ d. 9. Febr. H. Johan. Christoph Reichshoffer der Handelsmann H. Johan. Reichshoffers deß Handelsmanns vnd burgers allhier Ehelicher Sohn, Vndt J. Margaretha, des Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Wolweisen Herrn Jacobi Bauren des allhiesigen beständigen Regiments der Herren dreÿ Zehn Eheliche dochter. Copulirt Dienstag d. 18. Febr. in dem Münster (i 10)

Marguerite Baur se remarie en 1667 avec Daniel André Widt, fils de conseiller
1667, Protocolle (64 not 5) f° 167
Eheberedung H Daniel Andreæ Widten Vndt Frawen Margarethæ Bawrin
(…) zwischen dem Edlen undt hoch Achtbaren herrn Daniel Andreß Widten, deß auch Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtig undt Wohlweißen herrn Johann Daniel Widten, Alten Großen Raths Verwandten und burgers allhier Ehelich geliebten herren Sohne, alß dem braütigamb ane einem,
So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Frawen Margaretha gebohrner Baürin, deß Weÿland Edlen, Ehrenvesten Fürsichtigen und Wohlweißen Herrn Johann Christoph Reichßhoffers Alten Großen Raths Verwandten Fraw Wittib andern Theils
Endlichen und Zum neündten so hat über dießes der herr braütigamb sich auch freÿwillig anerbetten, den von seiner Liebsten der Fr: Hochzeiterin mit Ihren Lieben Kindern erster Ehe auffgerichteten und beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Vertrag ebener masen anzunehmen (…)
Actum in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 19 Aprilis 1667.

Mariage, cathédrale (luth. f° 88 n° 20)
1667. (Dom. Misericardias) Zum 2 hr Daniel Andreas Widt, hr Johann Daniel Widt, E. E. großen Raths alten Beisitzers ehel. Sohn, undt Fr. Margaretha Weiland hr Johann Christoph Reißhofers E E großen Raths gewesenen Beisitzers nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 2.ten Maji, Münster (i 90)

Les héritiers de Jean Christophe Richshoffer sont autorisés à soustraire des sommes qu’ils doivent des arriérés de capitaux assis sur la Tour aux Deniers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 128-v) Sambstag den 23. Maÿ. H Johan Christoph Reichshoffers hinderlaßenen Erben Curatores p. Reißnern weilen selbige wegen abhandlung Groß Vätterlichen Inventarÿ beÿ E. E. Vogteÿ Gericht 19. lb 5 ß 2 d zu entrichten schuldig, als biten Sie Underthänig daß solche an ihren rückstendigen Pfenningth. Zünßen in ansehung sie sonsten die Statt gebühr mit barem Gelt entrichtet anietzo defalcirt werden mögen. Erkandt, wilfart

Le marchand Isaac Kummerell rend compte de la gestion de la masse ayant appartenu à la faillite du déserteur Daniel André Widt
1680 (5. 9.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 17
Rechnung Mein Isaac Kummerells, Handelßmanns undt Burgers zu Straßburg, alß von Daniel Andreæ Widten des von hier entwichenen handelsmann gesambten herren Creditoren, verordneten Cassirers, besagtend über alles das Jenige was gemeldten widten Falliments Geschäffts halben vom 15.ten Januarÿ Anno 1679. biß den 5.ten Novembris A° 1680. von mir eingenommen und hienwiderumb außgegeben word.

Marguerite Baur femme du marchand Daniel André Widt qui a déserté la Ville en abandonnant sa famille meurt en décembre 1688 en délaissant trois fils de son premier mariage et un du deuxième. La succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 3999 livres. Un éloge funèbre est annexé à l’inventaire

1689, Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 12) n° 1
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Margaretha Wÿdin gebohrne Baurin Herrn Daniel Andreæ Widten des von hier verzogenen handelßmann verlaßene haußfr. nun seel. nach ihrem den 19° Decembris jüngst zurückgelegten 1688.ten Jahrs beschehenen tödlich. ableiben zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen. freÿen St. Straßb. [-]. den 19. Januarÿ A° 1689.
Die in Gott ruhende Fraw hat per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Edel Wohl Ehrenvesten und hochachtbahren herrn Johann Jacob Reichßhoffern Vornehmen burgern in Straßb. welcher für sich selbsten dießem Gesch. persönlich beÿgewohnt, 2. den Edel Wohl Ehrenvesten und hochachtbahren herrn Johannem Reichßhoffern so Sich anietzo in der frembde aufhaltet, in deßen Nahmen beÿ in gegenwertigiger Inventation erschienen ist, der Wohl Ehrenvest, fromb, Fürsichtig und hochweiße Herr Daniel Reichßhoffer des beständig. Regiments der Hh. 15. allhier wohlmeritirter beÿsitzer alß fü- Anverwanther, v[-] Wohlgelehrter [-] Herr Wolffgang Reinha[rd Von Awenheim] Notarÿ Immatr[iculatus] und Practicus [-] alß des abwesend. [- admini]strator bonorum, 3. den Edel Vest [-] Johann Fran[ciscum] Reichßhoffer [-] J.U. Ctum welcher für sich selbsten dem Geschäft in Persohn abgewartet, dieße dreÿ der verstorbenen Fr. seel. mit dem Edel Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweisen Johann Christoph Reichßhoffern E.E. Großen Raths beÿ gemelter Löbl. St. St. geweßenen Wohlverdienten alten beÿsitzer, Ihrem Ersten Eheherrn ehelich erzeugte und hind. maßene herrn Söhn, So dann
4. Daniel Andream Widten der Schreÿbereÿ Zugethan, der fr. seel. mit H. Daniel Andreä Widten geweßenen und von hier verzogenen handelßmann in anderer Ehe erzeügten hind.laßenen Sohn, welcher weilen Er Seine Jahr erreicht sich zu bevögtig. zu laßen vermög hießig. Constitution nicht von nöthen hat, mit beÿstand des hoch Edel Vest, Fürsichtig hochweiß. und hochgelehrt. Herr Philipp Braunen des beständig. Regiments der H. 13. beÿ löbl. St. St. alte hochverdientenen beÿ löbl. St. St. alte hochverdienten beÿsitzer, beÿ dießem Geß. sich In Person eingefund. hat, Alle vier zu gleichen portionen und antheilen.
Publicatio Testamenti und Nach disposition. – das von frawen Margaretha Wÿdin gebohrneer Baurin in A° 1686. vor H. Joh: Philipp Schüblern Not. errichtete Testamentum Nuncupativum

In einer in der Statt Straßburg ane der d. Gastherberg zum Geÿst nahe St. Clauß brucken gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befund. worden wie volgt.
Höltz und Schreinwerck. Auf dem mittlern Kasten, Auf dem Underst. Kast., In d. Cammer A, In d. Cammer B, Im nebens Cämmerl., In d. Cammer C, In dem obern h.öhren, In der obern Stuben, In d. Obern St. Cammer, Im obern Stübl. in den hoff sehendt, In der Cammer E, In dem obern h.öhren, Im Saal, In d. hindern hoffst., Auf dem Obern Gang, In den h.öhren, In der küchen, In d. Wohnstub Cammer
Eigenthumb ane Häußern. It. ein hauß, hoffst. v. höfflin, hinder der Kürschner Zunfft stuben und dem Ganthauß oben ane der hellen liechter gaß Zum großen Schläffer genannt (…)
– Besichtigung donnerstags d. 3. Martzi 1689. Auff begehren der Vill Ehr und Tugentsamen fraw NN Witten See: hinter laßene Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg hinder der Kirschner Stub Ein Eckh behaußung mit Einem Iberhang ist durch mich Zu Endes bemelter der Statt Straßburg geordneter Werckman besichtiget Worden darin befunden daß eß ein schlechtes hauß Und bawens Nöttig die Rigell Und Von Ein geschoben dillen daß dach schlecht Sampt denen Stein Nach döckhloß ist solche mit aller dero begriff recht und gerechtigkeit dem jetzigen preiß und Wehrt Nach angeschlagen Vor Und Umb dreÿhundert Vinfftzig Vinff Gulden. Bezeigts Joseph Lauttenschlager werckh Meister deß frawen werckhs
It. ein 8.ter theil für unvertheilt, von v. ane einer Gewerbs behaußung u. und.schied. Krem Laden, hoff, hoffstatt v. j. bronnen auch allen andern deroselben Gebäwen, begriffen, Weiten, recht. Zugehördt. und Gerechtigkeiten in d. St. St. under d. großen Erbis Lauben v. ane d. Spießgaßen gegen d. Pfaltz v. Müntz über gelegen 1.s j. Eckauß, and.s. neben H. David Meÿern speceriren, hind. uf. H Johann Georg Ehrlen d. lederhändlern v. EE groß. Raths beÿsitzer stoßend, so freÿ ledig eigen und ist dieße behaußung vermög Abtheilung Zwisch. den Reichßhofferisch. Hn Söhnen in A° 1681. weg. Ihres Vätter: v. großvätterlich guthsbesch. beÿ dem daselbst gesagten Anschlag geweß. word. v. hiehero Zusag. 2750. lb, thut der daran inn dieße Verlassensch. gehörige Achtetheil so außzuwerfen 343. lb. Die über solche behaußung besagende briefliche documenta Urkund. und andere beÿlagen so in 6. Pergamentenen brief und anderen documenten bestehen, hatt H. Wolffgang Reinhard Von Avenheim in gemeiner Verwahrung in hand.
It: ein achter theil für unvertheilt von: und ane 2. häusern j. vorders und j. hinders u. deren höffen, hoffstätten v. allen andern Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der St. Sr. beÿ St. Niclauß brucken Zum Augenstein gennant, 1.s neben d. Küeffer Zunfft stuben, and. s. neben d. Gastherberg Zum Geist herrn Lorentz. Bilgern zuständig. hinden auf weÿland H. Adam Schiffmanns seel. Erben (…)
Abzug dießes Inventar. Sa. haußraths 793, Sa. früchten 8, Sa. Wein und lähren Vaßen 107, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 261, Sa. Guldener ring und Geschmeids 652, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1050, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 806. Sa. Gültten von ligenden güttern 22, Sa. Activ-Schuld 260, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 3999 lb
Prælegata 1741. – Zweiffelhaffte Capitalien 265, Sa. der Vngewißen und Verlohrnen Activ Schuld ist 1000 lb – Endliche V.stallungs Summ 4749 lb
Wÿdemb dis Verstorbene Fr. see. von weÿl. H H. Christoph Reichßhoffern E.E. großen rahts beÿ löbl. St. St. geweßenen wohlverdienten beÿsitzern Ihrem Ersten Eheherrn seel. ad dies vitæ zu genießen gehabt, und und in dem Genuß der Reichßhofferischen am Gran gelegenen neben dem Geist behausung bestanden ist, s. Eigenth. aber denen Hh. Reichßhofferischen 2.en Gebrüdern Wiederumb freÿ anheim kommen. Vermög der Zwischen vor Wohlermelten H. Richßhoffern und der fr. seel. in Anno 1651. auffgerichten Heüraths Verschreibung §° 3.tio hat der verstorbene H Rathh. seel. seine damahlig. Jgfr. Hochzeiterin zu einem wÿdemb die Zeit lebens zu genieß. Versprochen 1500 fl.
Copia Testamenti Nuncupativi. Im Jahr 1686, Freÿtags den 26. Aprilis neuen Calenders – die Edlen Viel Ehren und tugendreiche Fraw Margaretha gebohrne Baurin, Herrn Daniel Andreæ Widten des von hinnen verzogenen Handelßmanns verlaßene Haußfraw, gesunden gehenden und stehenden leibs (…), Zum Vierdten, dem nach Daniel Andreas Widt Junior Ihr mit eingangs benandtem andern Haußwürth Ehelich erziehlter sohn seines Vatters üble Conduite und nichtige Administration deßen gehabter ansehnlicher von deßen geliebten Eltern und Groß eltern seelig er Erbtes mittel, auch gemachtes falliment und entweichung von hinnen in einen solchen Stand gesetzt worden, daß derselbe Von seinem Vatter künfftiger Zeit ane Nahrung oder Erbschafft nichts zu hoffen, und Sie die Frau Testirerin dannenhero billig auf deßen Alimentation und V.sorgung nach dero tödlichen hitritt zu providiren sich obligirt befindet (…) zu prosequi: und fortführung seiner studien und gebührend. sustentation und Alimentation (…), Zum fünfften, (zu ihren Erben instituirt und eingesetzt haben, herrn Johann Jacob Reichßhoffern, der Zeit Lieutenanten under deß Schwäbischen Creÿß Keÿßerlicher Auxiliar Armade, herrn Reichßhoffern und Herrn Johann Frantz Reichßhoffern, alle dreÿ noch ledigen Standts – Johann Philipp Schübler Notarius Regius
Copia Nach Dispositionis, den 28.ten Aug. 1688.
– Zuwißen seÿe hiermit demnach auf seeliges Ableiben der Weÿl. Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethä Wÿdin gebohrne Baurin herrn Daniel Andreæ Wÿden der von hinnen verzogenen handelßmann verlaßene Haußfrau nunmehr seel. (…), Waß nun beÿ solcher Separation und Abtheÿlung herrn Johann Frantz Reichßhoffern J.V. Candidato für ein vierdten theil durch das freÿe Ohnpartheÿische looß zugefallen auch sonsten Erkauflich angenommen und in andern Weeg abgehandelt und Verglichen worden – Mittwochs den 19° Januarÿ Anno 1689
In Nahmen Gottes Amen. Demnach Ich Daniel Andreas Widt Undt Ich Daniel Widt beÿde Vettern, Uns mit einander vereinigt und Verglichen haben daß wir eine handlung mit einand. anfangen, Und mit der hülff Gottes, nützlich führen wolten, haben wie beede einmüthiglich, Zu Verhütung aller Und Jeder streitigkeiten, so durch mißverständnus erstehen möchten, Uns entschloßen solchen Unserm Vertrag in folgente Articel schrifftlich Zu Verfaßen – P.mo Januarÿ 1670. .

[feuillet] fr. Margaretha wiedin geborne Baurin H Daniel Andres Widten Handelßmanns haußfr. nun mehro seel. ist gebohren in Straßburg Von Vornehmen Vnd Gottseelig Eltern Sonnt. d. 23. Januarÿ A° 1630. maß dero geehrt. V. geliebter H. Vatter geweß. der Weÿl. wohl Edel, Vest, fürsichtig V. Hochweiße, Herr Jacob Baur, deß beständig. Regiments der Herren XIII. damahlen hochmeritirter beÿsitzer V. die liebe Fr. Mutter die weÿl. wohl Edler Viel Ehren und tugendreiche fr. Margaretha Baurin gebohrne Ringlerin, beede in Gott Ruhendte welche Ihre geliebte Eltern Sie dann auch Sie bald nach leiblicher geburth Zur H. Tauff befördert, durch welche Sie in den gnaden bund Gottes auff genommen. V. Zu deß. Stehten anerinnerung Ihro obiger Nahmen Margaretha beÿgelegt worden.
Ihre Jungend hatt sich beÿ hochermelt. Ihren geehrt. lieb. Eltern (Von Welch. Sie zu allen gut. Christlich. tugenden Und dem Weiblich. geschlecht wohlanständig wißenschafft ahngehalt. word.) Wohl V. rühmlich in aller Gottseeligkeit V. frombkeit biß Zu Ihrer Verheürathung Zugebracht, welche Zum Erst. mahl beschehen in Anno 1651. d. 18. Febr. da sich die fraw seelig Göttlichem Willen nach auff geneigte einwilligung Ihrer geliebten Eltern mitt dem Weÿl. Wohl Edlen Ehren Vest Hochachtbar fürsichtig. V. wohl weÿß. Herrn Johann Christoff Reißhoffern E: E: Groß. Rhats geweß. wohlmeritirt. beÿsitzer verheÿrathet, mitt deme Sie in die 15. Jahr eine fridliche Und gesegnet ehe beseß. maßen Sie in ged. Ehe mitt dem selb. erziehlet Vier Söhne, nahmentlich H. J.J. Richßhoffer vornehmen burg. allhier, H. Joh: Richßhoffer, anjetzo Zu Werin sich auffhaltet und H Johann Frantz Richßhoffer U.J. candidatus annoch beÿ leben seind, der ältere H Sohn Joh: Christoph Richßhoffer aber vor 5 Jahren Gleichwie Seiner Fr. Mutter in den Tod vorgang. in dieser weltt nichts beständiges allso Ist auch diese fridliche Ehe, durch früh Zeittiges ableiben ged. Ihres ersten Ehe Herrn, so in A° 1666. beschehen, getrennet Vnd Vnser Seel. Verstorbene Fraw fruh Zeitig in den betrübt. wittwenstand gesetzt worden, warinn Sie Ein Jahr zu gebracht. hernacher aber in A° 1667. Zum andern mahl Sich wider Ver heurathet mit gedacht H. Daniel Andres Widt, mitt welchem Sie biß an Annum 1680. Ehelich. gelebt, V. In solcher Eh erziehlet eine töchterlin so aber auch wider Zeittlich in dem H. entschlaff. Und gegenwerttig auch hochberümmert. H. Sohn Daniel Andream Wÿden welcher der Schreibereÿ ergeben. Ihr Christenthumb betreffend, daß Sie in selbigem Wohl fundirt geweß. zu mahl. in häußlich sach eine fleißige Und getrewe haußmutter, daß ist männiglich bekandt, V. wird denen, so öffters mitt Ihro Umb gang. Zu melden überlaß. Ihre kranckheit anlangend, so haben neben ohnerachtet sie sonsten gesünder leibes Constitution inn Ihrer Jugend geweß., jedoch mitt dem alter auch die blödigkeit zugenommen, Und sonderlich. Vor fünff woch. da Sie sich mitt einem haupt fluß geleget, Und 8 tag hernach Sie ettliche gegichter ahngegriff. darauf Sich eine beschwerliche geschwulst Und auff blehung deß leibs erzeigt, dergestalt, daß ohneracht mann ahne applicirung herrlicher medicamenten nichts erwind. laß. solche weilen es der ällerhöchste anders Vorgehabt, nicht anschlag. wolle, und die kranckheit zum tod geweßen, wie dann Verwichenen Sambstag abends Sie abermahlen ein starck gegicht angestoß. davon Sie 24 stund ganz sprachloß geleg. Vnd endlichen darauff folgenden Sontag abends ein Viertel stund nach 7. Uhr Under dem gebett deß Umbstandts, sanfft V. Seelig entschlaff.
Ihres alters 59 Jahr 11. monat v. 7 tag.

(traduction de l’éloge funèbre) La défunte Dame Marguerite Widt née Baur, femme du marchand Daniel André Widt, est née à Strasbourg le dimanche 23 janvier 1630 d’honorables et pieux parents. Son cher père était feu le sieur Jacques Baur, honorable et éminent assesseur de la Chambre perpétuelle des Treize, et sa mère la très honorable dame Marguerite Baur née Ringler, tous deux défunts qui lui ont aussitôt fait donner le baptême en lui attribuant en souvenir perpétuel son nom de Marguerite en la mettant ainsi sous la protection de Dieu.
Elle a passé sa jeunesse auprès de ses dits honorables parents qui lui ont donné la bonne éducation chrétienne et vertueuse qui convient à son sexe. Elle s’est montrée pieuse et dévote jusqu’à son premier mariage qu’elle a contracté avec l’accord de ses chers parents le 18 février 1651 avec feu l’honorable et prudent sieur Jean Christophe Richshoffer, éminent ancien assesseur du Grand Sénat, avec lequel elle a vécu une union paisible et prospère dont sont issus quatre fils, savoir Jean Jacques Richshoffer honorable bourgeois de cette ville, Jean Richshoffer actuellement domicilié à Vienne (?) et Jean François Richshoffer, étudiant en droit, tous encore en vie, le fils aîné Jean Christophe étant mort comme sa mère il y a cinq ans. Comme rien dans ce monde n’est durable, cette union paisible s’est terminée en l’année 1666 avec la mort prématurée de son premier mari en laissant notre défunte dans l’affliction d’une viduité précoce qui a duré un an jusqu’à ce qu’elle épouse en deuxièmes noces en 1667 Daniel André Widt. Elle a vécu avec lui jusqu’en 1680 en donnant naissance à une fillette qui a été rappelée par le Seigneur peu de temps après et à son fils honorablement connu Daniel André Widt, ici présent, qui poursuit des études de greffier.
Quant à sa pratique religieuse, elle était solide, elle s’est par ailleurs montrée une ménagère habile et fidèle. Elle laissera le meilleur souvenir à tous ceux qui l’ont côtoyée. Quant à sa maladie, ses infirmités ont augmenté avec l’âge bien qu’elle ait toujours été en bonne santé dans sa jeunesse. Il y a cinq semaines un catarrhe s’est déclaré et une paralysie huit jours plus tard, puis une enflure douloureuse et des flatulences généralisées, bien qu’on lui ait administré des médicaments souverains. Le Seigneur avait cependant d’autres intentions, la maladie s’est terminée par la mort. Elle a eu samedi dernier en soirée un accès de paralysie qui l’a laissée incapable de parler pendant vingt-quatre heures. Elle s’est doucement endormie de son dernier sommeil le dimanche soir à sept heures un quart dans les prières de circonstance. Elle avait 59 ans, 11 mois et 7 jours.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. A 1687-1728, n° 48, f° 15-v)
1688 den 19. 10.br (-) Fr. Margaretha Wittin gebohrne Baurin der haupt pfluß und (-)ht alt 58 Jahr 10 Monat 17 Tag. Ist begraben Word. den 22.t dito Zu St Gallen [unterzeichnet] Joh: Frantz Reichshoffer alß Sohn, Daniel Andreas Widt alß d. jüngste Sohn (i 17)

Marguerite (Baur) femme de Daniel André Widt vend la maison 545 livres à Anne Ursule Erhard

1678 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 390
fraw Margaretha, Herrn Daniel Andres Widen burgers zu Straßburg eheliche haußfrau, mit beÿstandt erstgedachts ihres Ehevogts
in gegensein frawen Annæ Ursulæ Erhardin, mit beÿstand herrn Davidt Ösingers deß Jüngern Notarÿ, ihres Curatoris und herrn Johann Schmidts Schaffners deß Großen gemeinen allmosens Zu St. Marx ihres Schwagers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Roßmarckh ahn der Krebßgaß, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Verkäufferin selbsten hinden uff fraw Margaretham Mülbin gebohrne Heÿdlin, wittib stoßend gelegen, Vnd were dießer Verkauff und Kauff /:darinn auch die anietzo im Keller sich befindende sechs Stuckh faß mitbegriffen:/ geschehen umb 1090. fl.

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de l’aumône Saint-Marc. En marge, quittance accordée à Marie Ursule Theurer veuve de Jean Georges Metzger

1678 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 414
Anna Ursula gebohrne Erhardin, mit assistentz Herrn Davidt Ösingers deß Jüngern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein herrn Johann Schmidts alß Schaffners deß Großen gemeinen allmosens zu St Marx – schuldig seÿe 375. lb, daß dieselbe nach beschriebene behaußung erkauffen und völlig bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh ahne der Krebsgaß einseit ist ein Eckh anderseit neben herrn Daniel Andres Widen, hinden uff fraw Margaretham Mülbin gebohrne Heÿdelin wittib stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Theurin weÿl. H. Johann Georg Metzgers Exsenator. sel. wittib mit beÿstand H. Johann Friderich Theurers Schaffners der fabric deß Münsters ihres leiblich. Bruders und vogts, angezeigt und bekandt, demnach die hierin gemelte debitrix Fr. Anna Ursula Ritterin gebohrne Erhardin bereits am – A° 1679 auff abschlag der hierinn verschriebenen 375. lb 75 pfund pfenning abgestattet, so habe nunmehr Sie Metzgerische Fr. wittib alß ietmahlige besitzerin deß unterpfands auch die restirende 300. lb abgestattet – Act. den 30.ten 7.bris 1694.

Fille de conseiller, Anne Ursule Erhard épouse en 1666 le marchand Henri Reuther
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 77, n° 29)
1666. Dom : 3. post Trin. Zum 2 mahl hr Heinrich Reüter der ledige Handelßmann Weiland hr Heinrich Reüters, gewesenen handelßmanns v. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn. und Jfr. Anna Ursula des Edlen, Ehrenvesten Fürsicht: und Wohlweißen ht. Johann Jacob Erhardts deß beständigen Regiments der Hh. XIII. ehel. T. Donnerstag den 12.t Julÿ. Münster. (i 79)

Anne Ursule Erhard veuve du marchand Henri Reuther loue une cave à Jean Jacques Richshoffer

1691 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 825-v
H. Philipß Jacob Erhard, Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen alß Vogt Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Erhardin, weil. Henrich Reuthers gewes. handelßmanns hindl. wittib
in gegensein /:tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers, XV.ers
entlehnt, Und. Ihme am Roßmarck an d. Schildsgaß gelegenen wohn behaußung, den größten auff die gaß gehenden Keller, auff sechs jahr lang von Michaelis dieß jahrs anzurechnen umb ein jährlich. zinß nemblich fünff pfund
darbeÿ zu wißen daß Zweÿ im Keller ligend. Faß deren iedes ohnfegähr 60. biß 70. ohm. haltetn dem H. XV. auch mit verlehnt seÿn

Anne Ursule Erhard meurt en 1693 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 222 livres, le passif à 426 livres.

1693 (2.4.), Me Winckler (Elie, 61 Not 15) n° 5
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendreichen Frawen Annæ Ursulæ gebohrner Erhardin, auch weÿland herrn Heinrich Reuter deß vor längst von hier verzogenen handelsmanns nunmahliger wütib seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1693. – nach ihrem Dienstags den 18. Monatstag Martÿ Jüngst aus dießem mühesamen trauer und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren deß Ehrenvest und rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ Jurati und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts herrn Heinrich Reütters, der verstorbenen frawen seel. vndt gedachten Ihren haußwürth Ehelich Erzeugten Sohns und ab intestato einigen Erben ersucht, durch den Ehrenvest und Großachtbahren herren Philipp Jacob Erharden Wohlverordneten Schaffnern deß Closters St. Margarethæ et Agnetæ und burgers alhier der Verstorbenen frawen seeligen Eheleiblichen Bruders und geschwornen Curatoris deßgleichen den Erben selbsten, nicht weniger Annam Mariam Kammin von hier die dienst Magd – Actum Straßburg Donnerstags den Andern Monatstag Aprilis Newen Calenders Anno 1693.

In hernach eingetragen in der statt Straßburg am Roßmarckt gelegenen behausung sich befunden worden wie volgt
Holtz und Schreinerwerck. Auf dem fruchtkasten, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dies C., Wohnstub
Eigenthumb ane einer behausung. Item hauß höfflin hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten geleg. in d. St. St. an dem Roßm: einseit ist ein Eck ane d. Krebsgaß, ands. hanß Martin küntzel d. Zimmerm: hind. auf H. Joh: Kecken Ehevögtlicher weiß, so freÿ ledig und Eigen, und inhalt d. beim Concept gegenwertig. Inventarÿ befindlicher Abschatzung sub dato den 2. Aprilis Anno 1693. dh. der St. Str: geschworne Werckmeistere angeschlagen worden für 800. lb. Wie u. welchergestalt die verstorbene fr. seel. die behaußung an sich gebracht besagt ein pergamen Kauffbrieff mit der St. Str. anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt den 14. Maÿ Anno 1678. mit N° 2. notirt. Ferner ein pergamen Kauffbrieff mit deß Kleinen Raths alhier anhangenden Insiegel datirt den 26. Octobris Anno 1584. Dabei noch 7. alte pergamen repe: Kauf u. abgeloßte Zinßbrieff und andere schrifftliche bericht gebund. Zu befunden alles mit alten N.is 41 et 10. Signirt und nach beschehener Vorlegung dabei gelaß.
– Abschatzung donnerstag den 2.ten Aprill 1693. Auff begehren, deß Ehrhafften vnd beschaidenen H Johann Friderich Redtwitz als geordtneter Vogt fraw Anna Ursula Reiterin, geborene Erhardtin See. hinterlaßenen Erben behausung, llhier ind er statt straßburg auff dem Roß Marck, Ein Eck neben der Krebsgaßen, ein seits Neben Meister hanß Martin Küntzel dem Zimmerman, hinten auff H Johannes Köck dem Kieffer stoßent welche behaußung sampt hinter gebeÿ Klein höfflein, Vnnd ein geschälter bronnen, Auch Überige begrieff, Recht Vnd Gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befunden, Vnd dem jetzigen preiß Vnd werth nach angeschlagen, Vor Vnd Vmb Ein Taußent sechs hundert gulden. bezeigens der Statt Straßburg geschworne werckhleuthe. [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werck Meister des Maur hoffs.
Sa. Haußraths 153, Sa. Früchten 13, Sa. Silbergeschmeidts 14, Sa. Guldiner Ring 13, Sa. der baarschafft 42, Sa. Lehren Faß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 178, Sa. Eÿgenthumb abe einer behaußung 800, Sa. Schuld 35, Summa summarum 1222 lb – Schulden 426 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 796 lb
Wÿdembs Verfangenschaft die Verstorbene fraw seelig oder nunmehr ser Sohn und Erb yß Frawen Mariæ Ehrardin gebohrner Eisiniußin Ihrer Stieff Mutter so lang dieselbe im Leben sein wird ane25 pfund (…)

L’héritier Henri Reuther loue la maison au bailli de Wolfisheim, Jean Georges Fleischmann

1693 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 428
H. Henrich Reuther, mit beÿstand H. Philipp Jacob Erhard Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen seines Vettern und H Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ. deßen noch ohnentledigt. Vogts
hatt in gegensein Herrn Johann Georg Fleischmanns hoch Gräffl. hanauischen Ambtschaffners Zu Wolffsheim
Verlühen, Eine behaußung, mit allen deren Gebaüen begriffen und Zugehördt außerhalb deß größern an p H. XV. Johann Jacob Richshoffern verlehnten Keller, allhier am Roßmarckt an der schilts gaß gelegen auff ein Jahr lang von Johannis Baptistæ dieß Jahrs an zu rechnen umb einen Zinß nemblich 30 pfund

Le précepteur Henri Reuther hypothèque la maison au profit de Jean Schmid, receveur à la fondation Saint-Marc. En marge, quittance accordée par la propriétaire suivante

1693 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 650-v
H. Henrich Reutters, Præceptor privatus
hatt in gegensein H. Johannis Schmids, Schaffners der großen Allmosens Zu St Marx – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. recht. und gerechtigkeit. alhier auff dem Roßmarck an der Krebsgaß einseit ist ein Eck an d. Krebsgaß, and. seit neben ans Martin Kintzem dem Zimmermann, hind. auff Johann Kecken den Kieffer stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrne scheurerin, weil. H. Johann Georg Metzgers, E.E. großen Raths gewesenen beÿsitzers sel. nachgelaßene Wittib, alß jetzmahliger Besitzerin deß Underpfands (Quittung) den 30. 7.bre 1694

Henri Reuther vend la maison à Marie Ursule Theurer veuve du conseiller Jean Georges Metzger

1694 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 436
H. Heinrich Reuther, Præcepr. privatus
hatt in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Theurerin weÿl. Hn Johann Georg Metzgers E.E. Großen raths alten beÿsitzers nun seel. hinterlaßener Wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der Fabric deß Münsters allhier ihres leiblichen Bruders und vogts
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, allhier vff dem Roßmarckh ahne der Krebsgaß, einseit ist ein Eck anderseit neben Hans Martin Küntzel dem Zimmermann hinten auff weÿl. Hn Johann Kecken gewesenen Kieffers nun seel. hinterlassener Wittib stoßend gelegen, welche behaußung zu Vorhin umb 300 lb Capital dem Stifft St. Marx, Mehr umb 75 capital (So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – umb 375 pfund

Marie Ursule Theurer épouse en premières noces le marchand Jean Stædel en 1652 puis le marchand de bois Jean Georges Metzger en 1658  contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenuesten Vndt Vorgeachten Herrn Johann Georg Metzgern, Holtzhändlern Vndt burgern alhie Zu Straßburg ane einem, So dann der Wohl Ehren Vndt tugendreichen Frawen Mariæ Ursulæ Theürerin Weÿland deß Ehrenvesten Vnd Fürgeachten, Herrn Johann Städels Kauffhauß beambten Vndt burgers alhie seel. hinderlaßener Fraw wittwen, am andern theil – So geschehen und verhandelt un der obermelter statt Straßburg auff Montag d. 3. Tag des Monaths Maÿ Im Jahr des herren als mann Zalte 1658. (Original joint)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 543, n° 6)
1652. Festo Paschatos den 18. Aprilis. H Johann Städell der handelßmann, weiland des Ehrenvesten, fromm fürsichtigen vnndt weißen herren Christophori Städels dißer Statt Altenn herren Ammeisters hinderlaßener Ehelicher Sohn vndt J. Maria Ursula, herrn Johann Theürers burgers vnd dißer Statt Stall Eheliche dochter – Dienst. 27. April in der Ruprechts Auw, Weinsticherstub (i 291)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120, n° 21)
1658. Eod. [Dncâ Rogat 16. Maii] H: Johann Görg Metzger der Holtzhändler H Johann Ludwig Metzgers deß holtzhändlers ehl. nachgel. Son, Fr. Maria Ursula H Johann Städel deß Kauffhauß Verwanten hinterlaßene Witt. Dienst. 25. ex p.mission vff die Maurer Stub (121)

Jean Georges Metzger meurt en 1683 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons au quartier des Charrons

Marie Ursule Theurer dresse plusieurs testaments où sont citées ses filles Susanne Brackenhoffer et Ursule Marheinicke

1705, cote 63 not 1 (Pièces éparses), C. J. Pantrion
(Fragment de protocole) Nachdisposition […] in einer ane der obern Straßen gelegener mir Notario Zuständigen behaußung auff Montag den 2. Monats Julÿ Im Jahr als mann Zahlte 1703 – Ich Jacob Christoph Pantrion
Testament – Ich Maria Ursula Metzgerin, gebohrne Theurerin, urkunde und bekenne hier mit und in krafft dießes, demnach Ich eine so wohl in meinem den 20. Decembris 1702. Vor Notario und gezeugen auffgerichteten Testamentum nuncupativum auß in der den 2. Julÿ 1703. Vorgenommenen Nach Disposition, änder: minder: und mehrung nach meinem wohlgefallen per expressum Vorbehalten, als will Crafft solchen beschehenen reservats (…)
ferners geordnet und meinen beeden döchtern, Frawen Susanna Brackenhofferin und frawen Ursula Marheiningin Zu einem Andencken legirt und Vermacht haben, denjenigen Antheil Von einem Gültguth Zu Ingenheim – beschehen in mein Notarÿ in der Straßen, ohnfern dem Spiegelgäßlein gelegenen behaußung deren Schreibstuben mlit den fenstern auff die gaß stoßend (…) Dienstag den 30. Junÿ Anno 1705.
Testament – die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Ursula Metzgerin, gebohrne Theurerin, weÿland Herrn Johann Georg Metzgers E. E. Großen Raths geweßenen Beÿsitzers seel. nachgelaßene Fraw Wittib (…) auß damahlen gehabten wichtigen Vrsachen frawen Mariæ Salome Strintzin gebohrner Städelin Ihrer Enckelin in dem dritten paragrapho deßelben, allein, 100 Reichßthaler Zu einem legat verschafft, und damit Von übriger Ihrer Verlaßenschafft gäntzlichen excludirt und außgeschloßen

L’inventaire après décès (non conservé) de Marie Ursule Theurer est dressé en 1709. Une part des biens revient aux enfants de son fils Jean Christophe Stædel lors du partage

1709, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr: Maria Ursulä geb. Theurerin auch weÿl. H. Rathh. Joh: Georg Metzgers hinterbl. Wittib Verl. samt deren Abtheilung und Subdursion weÿl. H. Joh: Christoph Städels hinterl. 3. Kind. daher ererbten Großmütterlichen Guths de 1710

Le tuteur des enfants de Jean Ulric Marheinicke loue la moitié de la maison à Jean Brackenhoffer (cohéritier et futur propriétaire)

1719 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 n° 213
hr. Caspar Schmidt Exs: alß vogt Joh: Ulrich Marheinicken 3 KK lezter ehe beÿständlich Maria Ursula der altesten Curandin
hatt in gegensein H. Joh. Brackenhoffers
entlehnt, ihre halbe theil ahn einer eckbehausung ahn der Krebsgaß auf dem rossmarckt anderseit neben La Bastille hinten auff die hornische E. E, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 lb

Lors de son mariage avec le boutonnier Jean Jacques Hæckel, Marie Ursule Marheinicke apporte le tiers de la maison marché aux Chevaux qui provient de sa grand-mère

1721 (16. Xbris), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) n° 776
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenhafft und Vorachtbahre Herr Johann Jacob Häckel, Knöpffmacher und Seidenhändler und die Viel Ehren und Wohl tugendhaffte Frau Maria Ursula gebohrner Marheinickin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren angefangenen Ehestand zugebracht und sich nach außweiß ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert eigenthümlich Vorbehalten hatt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeit (-)

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne der Neuen brucken gegen dem Rooßenbad gelegenen Weÿl. Herrn Johann Niclaus Wittmars deß gewesenen Paßmentirers und Seidenhändlers sel. hinderlaßenen Erben Zuständigen Von beeden eingangs erwehnten Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behausung ist befunden worden Wie folgt.
Eigenthumb ane antheil Häußern (F.) Erstl. den dritten theil ane der hälffte Vor unvertheilt das ist der sechßte theil Von und einem hauß, höfflein und hoffstatt, mit allen übrigen andern Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg auff dem Roßmarck ahne der Krebßgaß einseit ist ein Eck ahne gedachter gaßen anders. neben Mons. La postille Directeur à la Candine, hint. auff weÿl. Joh: Jacob Hornen dem schneider stoßend, ist freÿ Ledig und eigen und ist solcher sechßten theil hiehero ohnpræjudicirlich Zu æstimirt vor 150. lb. Darüber bes. i. teutsch. pergamenteer Kauffbr. mit d. C. C. Stub anhangendem Ins. Verwahrt dat. d. 5.to Julÿ 1694.
(F.) It. den dritten theil von dreÿ achten theilen Von und ahne einer behaußung allhier Zu Straßb. ahne der Waßersupp gaß (…)
Des Ehemanns Vermögen. Sa. Haußraths 262, Sa. der Wahren und Werckzeug Zum Knöpffmacher und der Saidenhandlung gehörig 2151, Sa. der Wein und Lähren Faß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. der goldenen Ring 23, Sa. der baarschafft 31, Summa summarum 2533 lb – Sa. der Pfenningzinß hauptgüter auß deß Ehemanns Nahrung zubezahlend 1934, Nach solchem abzug 598 lb – dazu gelegt die Ihme gebührige helffte ahne denen haußsteuren so thur 22, Welchem nach deß Ehemanns sambtlichen eigenthümliches Vermögen in allem außmacht 621. lb
der Ehefrauen eigenthümliche Nahrung, Sa. haußraths 128, Sa. der Wein und Lähren Faßen 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49 Sa. der Goldenen Ring 52, Sa. der baarschafft 50, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 333, Sa. Eigenthums ane antheil häußern 160, Sa. der Gülth von liegenden güthern 19, Summa summarum 815 lb – dazu kombt der Ihro gebührige halbe theil ahne denen haußsteuren 22, der Ehefrauen samptliche eigenthümliche Nahrung 837 lb

Une autre partie de la maison revient à Susanne Metzger, femme d’André Brackenhoffer, au nom de laquelle elle est citée dans les actes concernant les maisons voisines. André Brackenhoffer meurt en octobre 1702 en délaissant deux fils issus de son premier mariage avec Susanne Dorothée Engel et deux enfants du deuxième mariage avec la veuve

Jean Brackenhoffer devient seul propriétaire de la maison le 24 octobre 1729 en acquérant les parts de ses cohéritiers dans la succession de leur grand-mère Marie Ursule Theurer. La cession annexée à l’inventaire n’est pas conservée mais figure parmi les titres allégués lors de l’inventaire dressé en 1754. Les experts estiment alors la maison 750 livres

Les héritiers testamentaires de Jean Brackenhoffer, les trois fils de sa dernière femme, vendent la maison 2 750 livres en 1766 à Jean Philippe Beyckert, docteur et professeur en théologie de l’Université et chanoine du Chapitre Saint-Thomas. L’acte comprend en annexe un état des titres remis à l’acquéreur

1768 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 478, not. royal Humbourg, 1 juillet 1766 (6 E 41, 123)
auf Ansuchen H. Johann Philipp Beÿkert S.S. Theol. Dr. & Prof. und des Capituls zu St. Thomä canonici und H. Johann Georg Riedlin gnäd. H. derer XV. Botten (wurde nachfolgendes Contract einverleibt)
Sr Jean Georges Riedlin sergent de la Chambre de MM. les XV. de cette ville tant en son nom qu’en celuy Jean Jacques Riedlin et Jean Riedlin ses frères chirurgiens
à Mr Jean Philippe Beyckert Docteur et professeur en théologie de l’Université et chanoine du Chapitre de St. Thomas
la maison scituée en cette ville au coin à droite en entrant dans la rue de l’Ecrevisse vis à vis la Place de Broglie, d’une part vers le Broglie, N.N. d’autre part dans la rue de l’Ecrevisse un serrurier, avec petite cour et toutes ses appartenances et dépendances – aux vendeurs comme héritiers testamentaires de Jean Brackenhoffer notaire juré public – à commencer sa jouissance au jour du décès de De Marie Salomé née Unger mère des vendeurs veuve en premières noces de Jean Jacques Riedlin chirurgien et en secondes noces du Sr. Brackenhoffer notaire laquelle a l’usufruit pendant sa vie durante – moyennant le prix de 11 000 livres
[Joint] Specificatio dererjenigen Documenten welche die herren Riedlin Gebrüdere Mir zufolg vor herrn Humbourg Königl. Notario den 1. Julÿ jüngsthin in Gunst meiner Vorgegangenen Verkaufs der aufm Roßmarckt an der Krebs gaß gelegenen behaußg. eingehändigt 1. Einen pergamentenen Kaufbrief dedato 14. maÿ 1678 laut welch Anna Ursula Erhardin besagtes haus erkauft hat, 2. Einen andern pergamentenen Kaufbrief dedato 5. Julÿ 1694 laut welchen Maria Ursula geb. theurerin weÿl. H. Joh. Georg Metzger seel. hinterlassenen Wittib gedachtes haus käuflich an sich gebracht, 3. Ein Extract aus dem den 24. 8.bre 1729 über ged. Fr. Metzgerin geb. Theurin Verlassenschafft durch H. Not. Pantrion aufgerichtete Abtheilung Concept aus welchem erhellet, daß ged. haus H. Not. Brackenhoffer eigenthümlich im Loos zugefallen, 4. Ein Extract Inventarÿ über weÿl. H. Not. Brackenhoffers seel. Verlassenschafft durch herrn Not. Häring den 22. Januarÿ et seqq. 1754 aufgerichtet, beweißend 1. die benennung des verstorbenen H. Not. Brackenhoffers seel. Erben, 2. i. Auszug des erstged. H. Not. aufgerichtete, testamenti die Erb Einsatzung betreffend, 3. die beschreibung des durch mich erkauften haußes – Straßburg den 1. Augusti 1766

Fils de tonnelier, le professeur à l’université et prédicateur dominical Jean Philippe Beyckert épouse en 1747 Susanne Madeleine Frœreisen, fille d’un docteur en théologie : contrat de mariage, célébration
1747 (28. Augusti), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 377.b
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdigen und wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Beÿckert, Treufleißigen Præceptori Superioris Gÿmnasÿ und nunmahligen Sonntäglichen Mittags Prediger, weÿland des Ehren und wohlachtbaren Herrn Johann Beÿckert, gewesenen Kübler und burgers allhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsamen Frauen Susanna Sabina gebohrner Frantzin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Herrn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Susanna Magdalena Fröreißin des hoch Ehrwürdig, hochachtbaren und hochgelehrten Herrn Johann Leonhard Fröreißen, der heiligen Schrifft hochberühmten Doctoris und Professoris publici ordinarÿ, Capituli Thomani Canonici, Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents hochmeritirten Præsidis und Pastoris in der neuen Kirchen und vornehmen burgers allhier mit der Wohl Edlen hoch ehr und Tugendbegabten Frauen Susanna Magdalena gebohrneen Mühlbergerin ehelich erzeugten Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – Welche Ehepacta abgehandelt worden, in der königlichen Statt Straßburg auf Montag den 28. Augusti 1747. [unterzeichnet] Joh: Philipp beÿckert als Hochzeiter, Susanna Magdalena Fröreisin als Hochzeiterin
Hrn M. Joh: Philipp beÿckers Eheberedung. demselbe ist das zweÿte Exemplar nebst dem Inventarium illatorum durch mich überlüfert worden den 29. Octobris Anno 1749.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 263-v, n° 1013)
1747. Mittw. d. 13. Sept. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden, H M. Johann Philipp Beickert lehrer beÿ Hießigen Obern Gymnasio, Sonntäg. Mittags Prediger u. b. allhier, weÿl. H Johannes Beickert gewesenen Küblers u. b. allhier nachgelass. Ehl. Sohn, u. J. Susanna Magdalena S. T. H Johann Leonhard Fröreißen SS. Theol. Doct. u. Prof. P. O. Capituli Thom. Canon. Conventus Eccles. Præsidis u. Pastoris Primarii bey dieser Ev. Prediger Gemeinde Ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] L. Joh: Philipp Beÿckert als Hochzeiter, Susanna Magdalena Fröreisin als Hochzeiterin (i 269)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1748 (6.8.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 42) n° 891
Inventarium über Herrn Johann Philipp Beÿckert Professoris Poeseos publici ordinarÿ et Ecclesiastæ und Frauen Susannæ Magdalenæ gebohrner Fröreißin beeder Ehepersohnen und burgere einander Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1748. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in beÿsein herrn Johann Samuel Fingado Courtier, des Eheherrn Stieff vatters und der Ehefrauen geehrten Eltern auf Dienstag den 6. Augusti Anno 1748.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. haußraths 88, Sa. Anschlags der Bibliothec. 250. Sa. Silbers 14. Sa. Goldenen Rings 6, Summa summarum 419 lb Wann darzu gerechnet wird die Ihme dem Eheherrn ane hernach beschriebenen haußsteuren gebührige helffte antreffend 235 lb, so beträgt des Eheherrn in die Ehe begrachtes eigenthümliches Vermögen 654 lb
diesemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe Gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 239, Sa. Silbers 61, Sa. Goldener Ring und geschmeids 185, Sa. baarschafft 89, Sa. Schulden 750, Summa summarum1326 lb – darzu gerechnet die Ihro ane den haussteuren gebührige helffte außwerffend 235 lb, So belaufft sich der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte eigenthümliche Nahrung auf 1561. lb

Jean Philippe Beyckert devient tributaire chez les Tonneliers dont son père fait partie
1748, Protocole des Tonneliers (XI 394)
(f° 511) Dienstags d 12. 9.bris 1748 – Hr Professor Joh: Philipp Baickert erhalt auff producirten Stall schein vom 31.t Julÿ jüngst das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen Sohn 1 lb 1 ß pro feur eÿmer 10. ß pro protoc. 5 ß

Jean Philippe Beyckert vend la moitié du pignon de sa maison à son voisin le limonadier Sébastien Lebrun

1778 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 155
SS.TT. H. Johann Philipp Beÿckert SS. Theologiæ doctor und professor auch Presidial vicarius conventus ecclesiastici
in gegensein H. Sebastian Lebrun des marchand limonadier
die helffte des dem H. verkäuffer biß anher gantz eigenthümlich zugehörigen gäbels wie solche sich zwischen ihnen parthen ane dem Roßmarckt gelegenen häußern befindet
wobeÿ ankaufendem H. Lebrun verbunden seÿn soll sothanen gäbel auff seinen kösten gantz allein soweit fort zu führen als erforderlich seÿn wird nun das durch des neuen gebäudes so er H. Lebrun anjetzo auffbauen läßt völlig zu zumachen, solcher gestalten der gantze gäbel von unten bis oben hinaus unter ihnen parthen immer gemeinschafftlich seÿn und bleiben, es verspricht weiters kauffender H. Lebrun auff seinen kösten das durch si* auff verkäuffer H. Dr Beÿckert behausung stehet und zwar denjenigen theil deßelben so auff sein H. Lebrun haus stoßet dergestalten einzurichten werde, deren die einte auff die straß gerichtet werden muß, der andere aber verpflichtet sich H. Lebrun in seine gerechtigkeit auff zu nehmen, diese känlen selbsten aber mit bleÿ oder mit kupffer zu belegen – um 50 gulden

Jean Philippe Beyckert meurt en 1787 en délaissant un fils médecin à Lutringhausen qu’il réduit à la part légitime en lui substituant ses éventuels enfants et une fille. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 124 livres, celle des héritiers à 2 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 350 livres, le passif à 4 796 livres.

1787 (11.12.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1487) n° 131
Inventarium über Weiland des Hoch Edelgebohrnen Hoch: Ehrwürdig und Hochgelehrten H. Johann Philipp Beykert, S.S. Theol. geweßten Doctoris et Prof. publ. Ord: Cap. Thom. Can. und Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Vice Præsidis auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1787. – nach seinem Mittwochs den 26. 7.bris dieses Zu End laufenden 1787. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geziemedes Ansuchen S. T. Frauen Susannæ Magdalenæ gebohrner Fröreißin, der dißorts hinterbliebenen Frau Wittib unter assistentz H Johann Friderich Greiß, Notarii publici et practici auch burgers allhier – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 11. ten Decembris 1787.
Der Verstorbene Herr Doctor seel. hat mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib nachbenandte Zweÿ Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben instituirt und verlaßen als 1. Herrn Philipp Jacob Beÿkert Medicinæ Doctorem und Physicum Zu Lutrinshausen auch burgern allhier, seinem Sohn, jedoch nur für die Ihme Vom Rechtswegen gebührige Legitimam. Für alles übrige aber was nach abzug des Ihme erblich gebührenden Legitimæ ane dem ersten Stammtheil, nach abzug derer præ: und Legaten uebrig Verbleiben wird, unter Vorbehalt jedoch besagten Sohns davon habenden lebtägigen Genußes erstgedacht seines Sohns etwa ehelich erzeugtende Kinder, mit substituirung nachbenandter seiner Frauen tochter und dißorts mit Erbin, wie auch dero etwa ehelich erzeugenden und verlaßenden Kinder, falls besagter Sohn ohne Verlaßung ehelicher Leibs Erben versterben solte, In den Ersten Stammtheil. In welch abweßenden H Sohns Namen H Johann Friderich Müller der Handelsmann und burger allhier als Zufolg (…) Procuration sub dato 13. Novembris 1787. hierzu in specie constituirter H Mandatarius, dieser Inventur persönlich abgewartet. Namens obbemelten H. Sohns etwa ehelich erzeugenden Kindern, als für das residuum ane dem ersten Stammtheil instituirter Erben aber ist beÿ diesem geschäff Erschienen S. T. Herr Johann Leonhard Froeresien, Juris Consultus und E. E. Kleinen Raths hochverdienter Referendarius auch vornehmer burger allhier als deroselben vermög (…) constituirt und geschworner Vogt, welcher deren Interesse hiebeÿ bestens observirte,
So dann 2° S. T. Frau Susannam Magdalenam Bleßigin gebohrne Beÿkertin, des hoch Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Mag: Johann Lorentz Bleßig, S. S. Theologiæ Professoris publici ordinarii auch vornehme burgers dahier Frau Eheliebstin welche unter assistenz erstbesagt Ihres Eheherrn dieser Inventur persönlich beÿgewohntn In den Zweÿten Stammtheil.
(Procurations) den 23.sten Octobris 1787, Philipp Jacob Beÿckert. Medic. Doctor legalis in Luttringhaußen

Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Nemlichen Eine Behaußung, höflein und hoffstatt, sambt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben H Lebrun dem Caffé sieder anderseit ist ein Eck ane der Krebsgaß, und hinten auf gedachten H Lebrun stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch H. Valentin Boudhors löbl. Stadt Bau Inspectoren, H Joseph Kaltner Werckmeister des Maurhofs und H Klotz Werckmeister löbl. Stiffts Frauenhauses laut deren zu dieses Inventarii concepti gelieferten schrifftlichen Abschatzungs Zeduls,Vom 3. Januarÿ 1788 angeschlagen worden pro 2000 lb. Darüber besagt einer, Vor H Humbourg Notario regio allhier unterm 1. Julÿ 1766. gefertigter und den 12. Julÿ 1768. in Löbl. C. C. Stub enregistrirter und mit dero aufgedrucktem größern Insigel verwahrter frantzösischer pergamentener Kauffbrieff. Dabeÿ befinden sich Zween alte teutsche pergamente Kauffbrief in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de datis 5. Julÿ 1694. und 14. Maÿ 1678.
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögen, Zufolg des über beeder geweßener Ehepersonen einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch nun Weiland H Johann Philipp Lichtenberger den 6. Augusti Anno 1748. auffgerichteten Inventarii (…)
Eigenthum ane einer behaußung und garten (W.) Nemlichen Eine behausung (…) gelegen in den Flecken Dorlißheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia des abgeleibten Herrn Doctoris see. errichteten Testamenti in scriptis solemnis Clausi
der hinterbliebenen Frau Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 56, Sa. Eigenthums an einer behausung und garten 188, Sa. der Schuld 150. Summa summarum 401 lb – Schulden 277 lb, Nach deren Abzug 124. lb
dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. des ohnveränderten Guths 2746, Summa summarum 2782. lb – Schulden 152, Deducendo verbleibt 2632. lb
Endlichen folget auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 133, Sa. der Bibliothec 75, Sa. Wein und Faß 275, Sa. Silbers 64, Sa. Goldener Ring 13; Sa. baarschafft 84, Sa. der Pfenningzinß und deren hauptgüthere 3125, Sa. Eigenthums ane einer behausung 2000, Sa. derer Schulden 578, Summa summarum 6350 lb – Schulden 4796 lb, Deducendo verbleibt 1543. lb
Stall Summa 3745 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Montag den 28. Augusti 1747.
Copia Testamenti in scriptis solemnis Clausi. Demnach Ich Johann Philipp Beÿckert (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 17. Martÿ Anno 1775. – Actus depositionis. Freÿtags den 17. Martÿ Anno 1775, Langheinrich, Not. juratus
Index Librorum (joint, catalogue imprimé de vente)

Susanne Madeleine Frœreisen meurt l’année suivante après avoir légué sa part de maison à sa fille. L’inventaire dressé l’année précédente est révisé.

1788 (12.7.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1488) n° 135
Rectificatio Inventary über Weiland S.T. Herrn Johann Philipp Beÿckert, S.S. Theologiæ gewesenen Doctoris et Professoris publici ordinarii Capituli Thomani Canonici und Eines Ehrwürdigen Kirchen Convents Vice Præsidis auch burgers allhier zu Straßburg seel. Verlassenschafft, so durch mich unterschriebenen Notarium den 11.ten Decembris 1787 errichtet und ohnlängst auf Löbl. Stadt Stall abgehandelt worden ist.
Summarischer Calculus über Weiland S. T. Fraun Susannæ Magdalenæ Beÿckertin gebohrner Fröreisin des vorbenahmbsten Weiland S. T. Herrn Doctoris et Professoris Johann Philipp Beÿckert seel. hinterbliebener und den 6. Meÿ 1788 auch verstorbenen Frauen Wittib Verlaßenschafft

Nach anleitung des durch mich unterschriebenenn Notarium über besagten dero Eheherrn seel. Verlaßenschafft den 11. Decembris 1787. errichteten und ohnlängst auf löbl. Statt stall abgehandelten Inventarii wie auch der Vorstehenden darüber gefertigten Rectification gezogen
Der Frau Wittib Eigenthümlich belauffet sich laut obangeregten Inventarÿ folio 206 auf 649 lb
deme ist anjezto beizufügen deroselben hinterlassenes an Ihrem Lein gehörig geweste Kleidung 30 lb. Thut beedes 679 lb
Vergleich, Ausweiß und Erörterungs Register über Weiland S.T. Fraun Susannæ Magdalenæ Beÿckertin geb. Froereißin auch weiland S.T. H. Johann Philipp Beÿckerts
(Cession der behausung zu Dorlißheim)
Copia Testamenti Clausi. Demnach Ich Susanna Magdalena Beÿckertin gebohrne Fröreißin (…). Drittens so prælegire ich dieser meiner tochter Susannæ Magdalenæ Beÿckertin noch ferner meinen dritten theil ane der wehrender meiner Ehe erkaufften behausung gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt einseit neben N Dijon, anderseit ein Eck ane der Krebsgaß, hinten auf einen schloßer stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen, vor und um 2000 gulden hiesig currentgeld, Welche 2000. fl.diese meine tochter gegen beziehnung des dritten theils obgedachter behausung in meine künftige Verlaßenschafft einzuschiesen obligirt, aber auch ihren antheil daran wieder zu beziegen berechtiget seÿn solle – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14. Martÿ Anno 1775.
Actus Depositionis. Dienstags den 14. Martÿ Anno 1775. / T Johann Daniel Langheinrich

La maison revient d’après le testament précédent à Susanne Madeleine Beyckert qui a épousé en 1780 Jean Laurent Blessig, qui est fils de poissonnier et professeur en philosophie : contrat de mariage, célébration

1780 (26.4.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
(Eheberedung) entzwischen dem hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn M. Johann Lorentz Bleßig, Philosophiæ Professoris publico extraodinario und dermalig wohlbestelltem Amtprediger beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St. Nicolai auch vornehmen burgers alhier, des Vorachtbaren Herrn Johann Lorentz Bleßig, Fischkäufers und burgers allhier mit Frauen Susannæ Belßigin gebohrner Sigwaltin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam ane einem,
So dann der Hoch Edlen Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfraun Susanna Magdalena Beÿkertin, des Hoch Edel gebohrnen Hoch Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn Johann Peter Beÿkert S.S. Theologiæ Doctoris et Professoris publici ordinarii Capituli Thomani Canonici und Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents vice Præsidis auch vornehmen Burgers allhier mit S. T. Frauen Susanna Magdalena gebohrner Fröreisin ehelich erzielten Jungfer tochter als der Jungfer braut ane dem andern Theil
So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch dem 26. Aprilis Anno 1780 [unterzeichnet] Johann Lorentz bleßig, Prof. Publ. Extr. als bräutigam, Susanna Magdalena Beÿckertin als Braut
(…) Attestirt mit eigenhändiger Nahmens unterschrifft und mit gedrucktem gewohnlichen Notariat Insiegel Straßburg Anno et die ut supra.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 15, n° 17)
Im Jahr 1780 Montags den 8. Maji sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen dominicâ Rogate et Exaudi, Abends um fünf Uhr in offentlicher Kirche ehelich eingesegnet worden S. T. H. Johann Lorentz Bleßig Profesor Philosophiæ Extraordinarius, Sonntäglicher Amtprediger Zu St Nicolai und burger allhier Hrn Johann Lorentz Blessigs Fischhändlers und burgers allhier und Frauen Susanna gebohrner Sigwaldin ehelich lediger Sohn, Und Jgfr. Susanna Magdalena Beÿckertin S. T. Hrn Johann Philipp Beÿckerts S. S. Theologiæ Doctoris, Professoris Publici Ordinarii Canonici zu St. Thomæ , E E Kirchen Convents Vice-Præsidenten Gymnasiarchæ und Pastoris beÿ unserer Prediger Kirchen und fraun Susanna Magdalena gebohrner Froereisin ehelich erzeugte Jgfr tochter [unterzeichnet] Johann Lorentz Blessig, Prof. Publ. Extr. als Hochzeiter, Susanna Magdalena Beÿckertin als Braut (i 17)

Jusqu’alors professeur extraordinaire en théologie, Jean Laurent Blessig est nommé en 1785 professeur ordinaire de philosophie à l’Université
1785, Conseillers et XXI (1 R 211)
H. Johann Lorentz Blessig Prof. extraord. Theol. wird zum Professore ord. Philosophiæ nominirt. 237.
(p. 237) Samstag den 12. November 1785. – H. XIII Hennenberg Namens der Hochverordneten Herren Scholarchen trägt vor, daß voriger Donnerstag als den 10. dieses in conventu academico H Johann Lorentz Bleßig Professor Theologiæ extraordinarius zu einem Professore ordinario Philosophiæ erwählet worden, welche Wahl er Mghh. zut obrigkeitlichen Confirmation Vorzutragen die Ehre habe.
Nachdem hierauf H. Generaladvocat Mogg sich vernehmen laßen, daß H Professor Bleßig durch seinen bisher bewiesenen Fleiß und Eifer, wie auch seine übrigen Verdienste sich dieser beförderung würdig gemacht
als Wurde auf den Antrag des auf der Obern banck vorsitzenden Herrn Stättmeister von Bulach Erkannt, daß die bei dem den zehnten dieses gehaltenen academischen Convent geschehene Wahl Obrigkeitlich zu confirmiren, sofort H Johann Lorentz Bleßig als ordentlicher Lehrer der Philosophie beÿ allhiesiger Universität anzuerkennen seÿe.

Jean Laurent Blessig meurt dans une maison près du Temple-Neuf en délaissant ses neveux pour héritiers
1816 (26.6.), Strasbourg 4 (46), Me Stoeber aîné n° 3653 – enreg. manquant F° 182 du 6.7.
Inventaire de la succession de Jean Laurent Blessig, docteur et Professeur en théologie – à la requête de Susanne Madeleine Beykert la veuve, commune en bien suivant contrat de mariage dressé par Me Heuss le 26 avril 1780
Jean Laurent Isler, gainier, tant en son nom qu’en qualité de mandataire de Jean Thimothé Isler menuisier son frère, plus mandataire d’Elisabeth Salomé Isler fille majeure à Strasbourg sa sœur et Georges Geofroid Isler pasteur à Dorlisheim son père comme tuteur de Philippe Théodore Isler, plus à la requête de de Rosine Dorothée Isler épouse de Jean Théophile Pfenning sous lieutenant de la légion royale étrangère domicilié Dorlisheim, lesdits Isler héritiers pour moitié chacun pour 1/10 du défunt leur oncle par représentation de Anne Rosine Blessig leur mère sœur germaine du défunt et à la requête de Marie Barbe Blessig épouse de Jean Michel Kaesbohrer boucher héritière de l’autre moitié du défunt son frère

dans les lieux ci après désignés faisant partie d’une maison sise à Strasbourg près du Temple Neuf n° 15
au premier étage dans la chambre à gauche sur le devant, dans la chambre à coucher, dans la chambre au milieu, dans le corridor, dans une chambre donnant dans la cour, au grenier
immeubles à la veuve à Ittenheim et Handschuheim
Dépouillement, propres à la veuve, créances 20 975 fr, don matutinal 800 fr, remplacement 26 626 fr, total 48 401 fr
biens propres du défunt garde robe 212 fr, bibliothèque 1800 fr, argenterie 174 fr, remplacement 2212 fr, ensemble 4398 fr, déduire don matutinal 800 fr, reste 2598 fr
communauté meubles 1704 fr, tonneaux et vin 1423 fr, argenterie 643 fr, or 184 fr, créances 23 780 fr, total 27 704 fr, passif 29 539 fr, déficit 1834 fr

Susanne Madeleine Beyckert meurt en 1828 après avoir institué ses héritiers par testament
1828 (16.5.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 294 – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 112-v du 19.5.
Inventaire de la succession de Susanne Madeleine née Beykert, veuve de Jean Laurent Blessig, décédée le 3 avril 1828. Testament olographe du 2 novembre 1826, déposé le 3 avril 1828 en l’étude du notaire soussigné, en la demeure du défunt rue du Dôme n° 17
à la requête des seuls et uniques héritiers tetstamentaires 1. les cinq enfants de Jean Frédéric Hermann, doyen à la faculté de droit Chevalier de la Légion d’Honneur et Caroline Dorothée Froereisen, pour une moitié chacun pour 1/10, 1. Frédérique Caroline, 2. Charles Frédéric, avocat près le Tribunal Civil de Première Instance de Strasbourg, 3. Sophie Eugénie, 4. Auguste, sous lieutenant au 43° régiment de ligne deuxième bataillon 2° compagnie actuellement en garnison à Montpellier (Hérault) représenté par Charles Hermann son frère, 5. Ferdinand Herrmann avocat né le 23 août 1807, représenté par sa mère et tutrice légale et Frédéric Louis Hammer, professeur honoraire des sciences,
2. les quatre enfants de Jean Daniel Beykert, régent au gymnase pour l’autre moitié 1/8 chacun, 1. Philippe Charles, négociant à Paris rue Lepelletier n° 20, 2. Philippine Louise veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, représentée par Philippe Auguste Eissen, jurisconsulté avoué près les tribunaux, 3. Frédérique Sophie épouse de Henri Ruth, conseiller d’éducation, 4. Charlotte épouse divorcée de Jean Guillaume Schübler les conjoints Ruth et femme divorcée Schübler demeurant à Hanau, Grand duché de Bade
objets légués 1511 fr, garde robe 484 fr, boiserie 324 fr, literie 198 fr, linge 609 fr, cuisine 47 fr, porcelaine poterie 195 fr, argenterie 611 fr, tonneaux et vins 203 fr, argent 847 fr, fonds rentrés 6685 fr, créances hypothécaires 42 001 fr, créances chirographaires 7492 fr, immeubles Handschuhheim, Ittenheim, Ballbronn, Truchtersheim, Wickersheim totalité meubles immeubles 70 935 fr

Susanne Madeleine Beyckert assistée de son mari Jean Laurent Blessig vend la maison à Jean Daniel Ensfelder, chef de bureau à la mairie

1799 (9 vendemiaire 8), Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 492, 1. oct. 1799 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 3 du 11 vend. 8
die bürgerin Susanna Magdalena geb. Beÿckert des bürgers Johann Lorenz Blessig Professoris allhier wohnhaft Ehegattin, unter fernerer Assistentz des brs Johann Leonhard Fröreißen, Rechtsgelehrten Richters des Tribunals gesagten départements dermaligen Directoris des Gswn: Gerichts und Präsident des Zucht: Polizei: Gerichts des Straßburger bezircks
in gegensein bürgers Johann Daniel Ensfelder Chef de bureau des Travaux Publics et Forêts bei der Municipal Verwalung des Cantons Straßburg
Eine behaußung bestehend in Vorder und Hinter: haus samt einem höflein bronnen und der hoffstatt auch aller übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 11 bezeichnet gelegen dm Gleichheits: Platz, einseit ist ein Eck an der Krebsgaße anderseit neben dem Caffehaus zur frantzösischen Comedie geschildet, so dem br Lebrun zuständig, und hinten auf eben dieses Caffehaus
Würde aber der Käuffer deßen Erben und Nachkommen vor Verfließung dieser 5 Jahre die Zahlung der Verkäuferin leisten oder auf dringen wolle, so ist dieselbe berechtiget diese verkaufte behaußung um den vorherstipulirten Kaufpreis wieder eigenthümlich an sich zu ziehen, in welchem Fall sich die Verkäuferin das Wiederkaufs Recht et Pactum de retroverendi (Faculté de rémeré ou rachat) ausdrücklich vorbehaltet – um 20 000 Francken

Jean Daniel Ensfelder, licencié en droit et adjoint à la Chancellerie, devient tributaire chez les Fribourgeois en 1790
1790 (27.1.) Protocole des Fribourgeois (XI 169)
(f° 45-v) Mittwoch den 27. Januarii 1790 – Herr Johann Daniel Ensfelder J.U.Ltus und Cancellariæ Adjunctus ersuchet E. E. Gericht Ihne dißorths als einen Zudiener leibzünfftig anzunehmen, producirt löbl. Stadt Stall Schein vom 20. Jan. 1790. woraus erhellet, daß er sich nach Ordnung gemeldet, und Zu E. E. Zunfft der Freÿburger dienen Will. Worauff
Erkandt worden, seÿe dem Comparenten in seinem behegren und zwar ob favorem Studiorum gratus Zu willfahren, folglich derselben als ein Zudiener leibzünfftig anzuehmen. Promis auf die Ordn.

Fils de notaire, Jean Daniel Ensfelder épouse en 1793 Frédérique Madeleine Weiler, fille de médecin
1793 (5 frimaire 2), Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder – acp 19 f° 86 du 27. 9.bre (7 fri. an 2)
(Eheberedung) zwischen dem burger Johann Daniel Ensfelder, Secretario in dem Forst und bau Bureau der hiesigen Municipalitæt, burgers Johann Daniel Ensfelders Notarii publici alhier mit Weiland der burgerin Catharina Elisabeta gebohrner Tromer ehelich erzeugtem Sohn als bräutigam an eineù
uee der burgerin Friderika Magdalena Weiler des burgers Johann Friderich Weiler Medicinæ Doctoris dahier mit der burgerin Maria Magdalena gebohrner Baldner ehelich erzeugter Tochter unter berathung und autorisation ihres erstgedachten Vaters als braut am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg den 5. des Monaths Friamire im Zweÿten Jahr der in Einheit und Untzetrennlichkeit bestehenden Fränckischen Republick [unterzeichnet] Daniel Ensfelder, Friderika Magdalena Weiler als braut

(Enregistrement, acp 19, f° 86) il n’y a pas de désignation d’apports sinon que Ledit Weyler pere et Marie Madeleine Baldner sa fe. donnent à la future leur fille 12000 livres
Les futurs se donnent au survivant la Jouissance de 6000 livres
plus le futur fait don matutinal a la future de 1200 livres
est comparu le Cit. Jean Daniel Ensfelder Ne. à Strasbourg pere du futur se portant fort pour ce dernier lequel a déclaré que le revebu de sondit fils n’excède pas 1500 livres par an

Jean Daniel Ensfelder et Frédérique Madeleine Weiler font dresser l’inventaire de leurs apports neuf ans après leur mariage
1802 (1 pluviose 10), Strasbourg 3 (24), Me Übersaal n° 718, 1205 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 73-v du 2 pluv. 10
Inventarium über des Bürgers Johann Daniel Ensfelder Rechtsgelehrten und Chef des Bureau der öffentlichen Arbeiten und Waldungen der allhiesigen Mairie und Frau Fridericae Magdalenae geb. Weiler einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, daß sie sich den 17. Frimair des zweÿen republikanischen Jahrs geheurathet, vor Notario Johann Daniel Ensfelder den 5 gesagten Monats errichteten Ehe Contracts
des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 1362 fr, silber 262 fr, goldene ringe und Sackuhren 749 fr, baarschafft 6900 fr, liegende güther 300 fr
des mans mütterliches und von seiner Tante ererbtes Gut betreffend, Nach ausweis der über weÿl. Fraun Catharina Elisabetha geb. Tromer des brs Notarii Johann Daniel Ensfelder Ehegattin des Ehemanns Mutter Verlassenschafft den 18. dec. 1784 durch weÿl. Not. Schweighäußer aufgerichteten summarischen berechnung
Aus weÿl. Fr. Margaretha Salome geb. Tromer des auch weÿl. brs Johann Heinrich Zinck Wundartzts Ehegattin des Ehemanns Tante 19 280 fr, bibliothec, summa summarum 28 854 fr, haussteur 487 fr, des Ehemanns vermögen 29 342 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 2122 fr, silber 407 fr, gold. Rng 1899 fr, baarschafft 210 fr, angelegte Capitalia 12 000 fr, summa summarum 16 639 fr, haussteur 487 fr, der Ehegattin gut 14 110 fr

Les trois enfants de Jean Daniel Ensfelder et Frédérique Madeleine Weiler se partagent les biens de leurs parents. La maison reste dans l’indivision

1832 (4.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4185 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 147 du 9.6.
Liquidation et partage – 1. Louise Frédérique Ensfelder épouse de Louis Chrétien Reuss, négociant, 2. Pauline Ensfelder épouse de Mathias Richard, professeur à la faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg et pasteur à l’église réformée de la même ville, 3. Emilie Ensfelder majeure, héritiers de Jean Daniel Ensfelder, adjoint au maire de la ville de Strasbourg, décédé le 7 mars 1826 et de la succession de sa femme Frédérique Madeleine Weiler décédée le 16 novembre 1831

Quatrième observation, inventaire Me Hickel le 14 juillet 1826
Cinquième observation, décès de Mde Ensfelder, sans Inventaire, communauté établie par contrat de mariage passé le 5 frimaire 2 devant Me Ensfelder, les parties conviennent de réunir en une seule masse les biens
meubles 4683 fr, argenterie 3101 fr, deniers 2655 fr
immeubles de la communauté. 4. une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits et autres appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 11 évaluée 24 000 fr – acquis de Susanne Madeleine Beyckert épouse de Jean Laurent Blessig suivant acte reçu Me Ubersaal le 9 vendemiaire 8
5. une campagne consistant en jardin de la contenance d’environ 60 ares (3 arpents) avec maison de maitre et de jardinier, située à la Robertsau, à gauche de la route n° 3, évaluée 9000 fr – acquis le terrain en partie de Jean Pierre Martzloff fils, fabricant de tabac, et Salomé Zein et en partie de Jean Georges Schertz, négociant, et Marie Madeleine Wittmann, par actes reçus Me Ubersaal les 12 floréal 7 et 27 vendémiaire 8
à Oberschaeffolsheim – succession de M Ensfelder, biens à la Robertsau, Gimbett, Gougenheim, de la succession à Hohatzenheim, Wingersheim, Waltenheim, Bossendorf, Mennolsheim, Ernolsheim canton de Saverne
totalité de l’actif 136 214 fr, passif 328 fr
à Mde Reuss, la campagne

La fille cadette meurt en 1835. Son frère et sa sœur se partagent les biens restés indivis. La maison au Marché aux Chevaux revient à Pauline Ensfelder femme de Mathias Richard, professeur à la Faculté de théologie et pasteur à l’église réformée

1835 (18.11.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5437 – Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 13-v du 23.11.
Déclaration tenant lieu d’inventaire & Liquidation avec Partage – 1. Louise Frédérique Ensfelder épouse de Chrétien Louis Reuss, négociant, 2. Pauline Ensfelder épouse de Mathias Richard, professeur à la Faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg & pasteur à l’église réformée de la même ville, de la succession d’Emilie Ensfelder leur sœur germaine décédée le 11. 7.br 1835 – lesdits biens proviennent de la succession de Jean Daniel Ensfelder vivant adjoint au maire de cette ville et de Frédérique Madeleine Weiler suivant inventaire dressé par Me Hickel le 4 juin 1832
1. De Richard la maison
masse, immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière petite cour, puits & autres appartenances, droits & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 11, y compris les poeles & glaces estimée 24 000 fr
biens avec moulin à Oberschaeffolsheim ; Wingersheim

Fils d’un pasteur bernois, Mathias Richard épouse Pauline Ensfelder en 1825
1825 (20.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 49), Me Hickel n° 1833 – Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 196-v du 21.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Mathias Richard, docteur en théologie, professeur à la faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg pasteur à l’église réformée de la même ville demeurant place d’Armes n° 13 à Strasbourg, fils majeur de Pierre Richard, pasteur à Niederbipp canton de Berne et d’Anne Kielmann
Pauline Ensfelder, fille majeure de Jean Daniel Ensfelder, adjoint de M le maire de Strasbourg, membre du Directoire du Consistoire général de la confession d’Augsbourg des départements des Haut et Bas Rhin, et de Frédérique Madeleine Weiller demeurant place du Broglie n° 11

Pauline Ensfelder meurt en 1858 en délaissant un fils et une fille

1858 (26.6.), Me Zeyssolff, (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mathias Richard, professuer à la faculté de théologie à Strasbourg et Pauline Ensfelder sa femme & de la succession de cette dernière décédée le 12 janvier 1858, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Hickel le 20 avril 1825
2) Valérie Richard, majeure à Strasbourg, agissant tant en son nom que comme mandataire de Paul Théodore Richard, chimiste à Mulhouse
Communauté. Un mobilier estimé 1445
1 ha 37 a 75 terre ban de Mænnolsheim
Succession. 2 ha 29. 97 terre ban de Gouguenheim
86. 9 terre ban de Wintzenheim
1 ha 26. 42 terre à la Robertsau
4 ha 62 30 terre ban de Mænnolsheim
Une maison à Strasbourg Place du Broglie N° 11
Remploi du à la succession 17 516
acp 470 (3 Q 30 185) f° 44-v du 29.6.
Succession déclarée le 29 juin 1858


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.