Jean Georges Albert, notaire et avocat, et (1756) Marie Barbe Œlinger – luthériens


Fils du tanneur et apprêteur de cuir Jean Georges Albert, Jean Georges Albert s’inscrit à la faculté de droit de Strasbourg le 14 juin 1754. Licencié en droit, il réussit l’examen du notariat le 30 mai 1754. Il est avocat au directoire présidial de la Noblesse de la Basse-Alsace en 1755. Il est nommé notaire le 1 décembre 1755, par dispense puisqu’aucun candidat catholique ne se présente et que l’alternative lui est défavorable. Il réussit le 18 mai 1756 l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Il est nommé rédacteur d’inventaires le 10 décembre 1759 après plusieurs requêtes infructueuses, malgré la recommandation de l’avocat général Hold.
Jean Georges Albert épouse en 1756 Marie Barbe Œlinger, fille de notaire. Le notaire Joseph Revoire lui vend son fonds le 5 février 1757.
Jean Georges Albert est nommé échevin à la tribu des Cordonniers en décembre 1785. Lors du recensement de 1789, Jean Georges Albert habite au 156 Grand rue (actuel 12 rue Gutenberg). Il meurt le 10 octobre 1794, secrétaire de la police correctionnelle.

Part de maison en propriété
Héritée de ses parents au Fossé des Tanneurs rue des Cheveux (VII 108, actuel 50, rue du Fossé des Tanneurs)

Albert (Jean Georges, 1787, 6 E 41, 849, n° 89)
Signature au bas d’un acte de 1787 (ADBR, cote 6 E 41, 849, n° 89)


Les préposés en chef de la Chancellerie reçoivent le 30 mai 1754 le licencié en droit Jean Georges Albert à l’examen du notariat. C’est le catholique Nicolas Jacques Herrenberger qui est nommé à la faveur de l’alternative.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Georges Albert notaire le 1 décembre 1755 pour remplacer Jean Daniel Lang, par dispense puisqu’il n’y a pas de candidat catholique auquel l’alternative est favorable. Il est admis à passer l’examen pour l’habiliter à dresser des inventaires qu’il réussit le 18 mai 1756. Les Conseillers et les Vingt-et-Un promettent à Jean Georges Albert l’un des prochains postes de rédacteur mai 1756. Malgré l’avis de l’avocat Hold, les Conseillers et les Vingt-et-Un l’invitent une nouvelle fois à prendre patience en mars 1757. Il est nommé rédacteur d’inventaires le 10 décembre 1759 après avoir représenté que la fonction de Jean Lobstein n’a pas été attribuée et que les notaires Herrenberger, Rumpler et Goll exercent fort peu.
Jean Georges Albert acquiert le 5 février 1757 le fonds du notaire Joseph Revoire.
Il est avocat (1755) puis avocat et procureur ordinaire au directoire présidial de la Noblesse de la Basse-Alsace (advocatus et procurator ordinarius beÿ eines hochöblichen Ritter Directorio præsidial des freÿunmittelbaren Adels im untern Elsaß, 1768, 1773 – S.T. H. Johann Georg Albert J.U.Ltus und beÿ E.E. Löbl. Ritter: Directorio des Untern Ellsaßes wohlverordneter Advocatus, 30 septembre 1755, acte n° 76, Georges Frédéric Nenter, cote 6 E 41, 960)

Jean Georges Albert, originaire de Strasbourg, s’inscrit à la faculté de droit le 14 juin 1754

Die alten Matrikeln der Universität Strassburg 1621 bis 1793, bearbeitet von Gustav C. Knod. Zweiter Band, Die Matrikeln der medicinischen und juristischen Facultät – Strassburg, Verlag von Karl J. Trübner, 1897.
Matricula Candidatorum juris (p. 597)
1754, Jun. 14 (1724) Johannes Georgius Albert, Argentoratensis

Fils du tanneur et apprêteur de cuir Jean Georges Albert, le licencié en droit, avocat du Directoire de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace et notaire de la ville épouse en 1756 Marie Barbe Œlinger, fille de notaire. Il ne nous est conservé aucun contrat de mariage, inventaire des apports et inventaire après décès.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 204-v, n° 19)
A° 1756. d. 25. Augusti. Seind in der Kirch Zu S. Wilhelm nachdem sie daselbst und zu dem A. S. Peter Dom. IX. et X. nach Trinit. Zu Zweÿen mahlen proclamirt wurden, Zur Ehe eingesegnet worden, H. Johann Georg Albert J. U. Licentiatus und burg. E. Hochlöblichen Unter Elsäßischen Ritter Directorio Advocatus u. Procurator ordinarius, auch Notarius publicus u. burger allhier, Weÿl. Johann Georg Albert, geweßten Rothgerbers Lederbereiters und burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Und Jungfrau Maria Barbara S. T. H. Johann Jacob Oelingers Notarÿ Jurati Publici und Practici allhier, und burgers, ehl. Tochter [unterzeichnet] H. Joh: Georg Albert Lt. ald Hochzeiter, Maria Barbara Oelingerin als hochzeiterin (i 209) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143) 1756 i 77

Leur fille Eléonore Louise épouse en 1785 le licencié en droit et secrétaire du Magistrat Jean Geoffroi Wild (acte joint à l’inventaire après décès dressé le 22 nivôse VII)

Strasbourg 7 (11), Me Stoeber, n° 1422
Eheberedung, ssp am 21. maÿ 1785 errichtet und am 27. junÿ daraufhin bei mir deponirten Eheberedung, zwischen H. Johann Gottfried Wild beeder Rechten licentiat und Secretario bei der Vingt. Stub dieser Stadt Straßburg weÿl. H. M. Joh: Michael Wild evangelischen Pfarr. zu Mietersholtz Ehenweiher und rathsamhausen und burgers dahier mit weÿl. Fr. Margaretha Agata geb. Faber und Jungfrau Eleonora Louisa Albert H. Joh: Georg Albert beeder Rechten Licentiat und Advocaten bei E. hochlöbl. Unter Elsassichen ritter Directorio auch geschwornen offentlichen Notarii mit Fr. Maria Barbara geb. Oelinger

Alors secrétaire de la police correctionnelle, Jean Georges Albert meurt le 10 octobre 1794 dans une maison rue des Pâtissiers (Fladergass, alors appelée rue de la Constitution)

Décès, Strasbourg (n° 113)
Cejourd’hui 21 Vendemiaire de l’an III de la République française une et indivisible (…) que Jean George Albert, Secrétaire de la Police Correctionnelle, agé de 65 ans, Epoux d’Anne Barbe Oelinger, est mort avant-hier à six heures en sa demeure ruë de la Constitution N° 18 (i 31)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.