41, rue du Vingt-deux-novembre
Rue du Vingt-deux-novembre n° 41, anciennement Grande rue de la Grange n° 19 – IV 436 (Blondel), N 776 puis section 61 parcelle 54 (cadastre)
Le 19, Grande rue de la Grange à l’enseigne Myrtil Weill lors de la Grande Percée (vers 1912, AMS cote 1 Fi 23 n° 3)
Aspect actuel (mai 2013), l’emplacement de l’ancien n° 41 se trouve à l’arrière du palmier
La maison à encorbellement est occupée par divers artisans aux XVII° et XVIII° siècles : boutonnier, parcheminier, tricoteur de chausses, tailleur puis bouchers à partir de 1800. Composée d’un bâtiment sur rue et d’un bâtiment arrière, elle est estimée à environ 500 livres strasbourgeoises au cours du XVIII° siècle.
Sur les dessins préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la troisième à gauche du repère (c). Elle a une arcade et une porte à sa gauche au rez-de-chaussée, deux étages qui comportent chacun deux fenêtres, le tout surmonté de trois niveaux de greniers. Comme l’indique l’Atlas des alignements et l’état ultérieur, les étages sont en encorbellement. Les élévations de la cour (I) montrent l’arrière de la façade principale entre (3) et (4), le bâtiment arrière entre (1) et (2), entre (4) et (1) le bâtiment latéral qui relie les deux autres sur la gauche de la cour en sortant du bâtiment principal. La maison comporte depuis 1875 une devanture qui sera transformée en 1914. La cave est agrandie en 1894, le rez-de-chaussée transformé en 1906 pour les besoins de la boutique de boucher. Le premier étage est garni en 1929 de pans de bois qui n’existaient pas auparavant. Le bombardement du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Le terrain est occupé par une baraque où est exploitée une pharmacie avant qu’une compagnie d’assurances ne construise le bâtiment actuel sur plusieurs anciennes parcelles.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140
Cour I – Façade avant transformation (à gauche) et après transformation (à droite) en 1929.
La droite du dessin représente l’encorbellement et l’enseigne qui y est fixée (dossier de la Police du Bâtiment
mai 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Nicolas Weber, boutonnier et sergent à la chambre des Sept | ||
1694 | adj | Jean Georges Weber, parcheminier, et (1680) Elisabeth Rimbach – luthériens |
1720 | v | Jean Louis Leiss, tricoteur de chausses, et (1715) Barbe Lorentz – catholiques |
1762 | h | Jean Louis Leiss, secrétaire du consul, célibataire |
1769 | h | Jean Jacques Leiss, tricoteur de chausses, et (1756) Marie Eve Lender |
h | François Joseph Leis, tailleur d’habits, et (1794) Marguerite Barbe Fritz – catholique et luthérienne | |
1800 | v | Jean Théophile Harré, boucher et (1796) Catherine Dorothée Rebmann |
1819 | h | Charles Jacques Kühnlin, charcutier, et (1819) Elisabeth Fallot |
1863* | v | Félix Weill, commerçant |
1890* | Myrtil Weil, boucher, et Marie Mayer | |
1929* | h | indivision entre Félix Weill, commerçant, et (1914) Irma Gugenheim Gaston Seligmann Weill, commerçant, et (1920) Madeleine Ulmo |
1950 | v | Société Civile Immobilière des numéros 41 et 43 de la rue du 22 Novembre |
1953 | v | Compagnie d’assurances La Cité-Vie |
(1765, Liste Blondel) IV 436, Jean Louis Leiss
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 776, Kühnlin, Charles Jacques, maison, sol – 1,2 are puis 0,74
Locations
1720, Susanne Schætzel veuve de Jacques Wenner, coutelier et ancien concierge à la tribu des maréchaux
1805, Anne Marie Müller, originaire de Wittenweier en Bade
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés aux affaires foncières
1730 (VII 1394)
(f° 44-v) Dienstags den 23. Ejusdem [Maÿ 1730.] Johann Ludwig Leÿß – Hannß Georg Burger der Zimmermann nôe Johann Ludwig Leÿßen des Hosenstrickers ersucht Mghh. jhme Zuerlauben, einen Verfaulten Pfosten am Überhang deßen Haußes in der Stadtelgaß herauß: und einen neüen einzumachen. Erkannt Willfahrt, doch solle der Werckmeister nachsehen, daß nichts anders Gemacht werde.
(traduction) Jean Louis Leyss – Le charpentier Jean Georges Burger demande au nom du tricoteur de chausses Jean Louis Leyss l’autorisation de remplacer par un nouveau le pilier pourri à l’encorbellement de sa maison rue de la Grange. Décision, accord, le chef de chantier devra cependant vérifier que rien d’autre n’a été fait.
Description de la maison
- 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, au premier deux chambres dont une sert de chambre à soldats, un petit bâtiment arrière où se trouve un petit poêle et une chambre au premier, un bûcher, petite cour, puits et cave solivée avec toutes ses appartenances, estimée 950 florins
- 1762 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée, une cour et un puits, estimée 900 florins
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange (f° 24-v)
nouveau N° / ancien N° : 12 / 26
Harré
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 219 case 4
Kuhnlein Charles Jacques à Strasbourg
N 776, maison, sol, grande rue de la grange 26
Contenance : 0,74
Revenu total : 86,39 (86 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 959 case 1
Kuhnlein Charles Jacques à Schiltigheim N° 262
1863 Weill Felix, commerçant
1890/1 Weil Mÿrtil, Gr. Stadelgasse 19
N 776, maison, sol, Rue de la grange 19
Contenance : 0,74
Revenu total : 86,39 (86 et 0,39)
Année d’entrée : (219)
Année de sortie : Gb [Livre foncier]
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre allemand, registre 32 p. 425 case 4
Parcelle, section, 61 n° 54 – autrefois N 776
Canton : Neue Strasse N. 41 – Rue du 22 Novembre – Straße des 19. Juni
Désignation : Hf, Whs. u. NG – Hf, Whs
Contenance : 0,68
Revenu : 1500 – 1000
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 3699
Weill Mÿrtil Wwe
1929 Weill Gaston Seligmann pour ½ et copropriétaires
(4278)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 1783
Bass Lazarus Witwe
1924 Levy Julius Kaufmann Ehefr. Gabrielle née Bass
1925 Levy Jules commerçant et cohéritiers
1937 Weill Felix et son épouse et copropr.
(4277)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel (p. 162)
(maison n°) 26
Pr. Leiss, J. Jacques, bonnetier – Drapiers
loc. Baetsch, Marguerite, veuve – Mauresse
loc. Moÿses, Juif de Büschheim
loc. Lono*, Catherine, fille de bourg.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Grosse Stadelgasse. V. Rev. – G.H. 8.
vom Gerbergrabengr. Nrn. r., ungr. l. (S. 168-169)
(Nr.) 19
Weill, Fleisch- u. Wurstwarengeschäft E 0123
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 141)
Le boucher Myrtil Weil installe en 1875 une devanture qui sera transformée en 1914. Il fait creuser en 1894 une cave sous la sous la partie de la maison où il n’y en a pas encore. Le sous-sol servira à abriter des machines électriques de charcuterie qui font l’objet d’une autorisation en 1911. Le rez-de-chaussée est transformé en 1906 en agrandissant la boutique de boucher et en aménageant un bureau. On reconstruit en 1921 la toiture qui a été détruite par le feu. La façade est transformée en 1929, les dessins permettent de constater que le premier étage est garni de pans de bois qui n’apparaissaient pas auparavant. Le bombardement du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Le pharmacien Walther qui a établi un bâtiment provisoire sur le terrain est autorisé en 1948 à poser une enseigne.
Sommaire
- 1875 – Le maître maçon Baldner demande au nom du boucher Weill l’autorisation de réaliser une devanture au 19 Grande rue de la Grange. Le rapport constate que le rez-de-chaussée est dans l’alignement de la rue mais que les étages sont en encorbellement. L’architecte de la Ville autorise les travaux
- 1884 – L’agent de police Niebling fait un rapport sur les boutiques de la petite et de la grande rue de la Grange. Il constate que les latrines de la manière n° 19 qui appartient à la veuve Rosalie Weil née Levy n’ont pas de tuyau d’écoulement et que l’humidité pénètre dans la maison 14 petite rue de la Grange – Visite des lieux, rapport – Juillet, le revêtement de la fosse a été refait, il est étanche
- 1886 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Rosette Weil née Levy, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade du 19 Grande rue de la Grange – Travaux terminés, octobre
- 1891 – Rapport de la Police du Bâtiment après un feu de cheminée : la charpente est trop proche de la cheminée – Travaux terminés, juillet 1891
- 1894 – L’architecte Wendling (4 quai Kellermann) demande au nom du boucher Myrtil Weil, propriétaire, l’autorisation de remplacer la fosse d’aisances par une nouvelle plus grande en la garnissant d’une cuvelle d’après le système Rogier Mothe, d’établir une cave sous la partie de la maison où il n’y en a pas encore et de démolir un mur – Autorisation – Septembre, la Police du Bâtiment constate que la réalisation diffère du projet, les poutres de soutien ne sont pas assez solides – Octobre, les travaux sont terminés, pas d’objection
- 1895 – L’entreprise Allgemeine Elektricitäts-Gesellschafft (bureau de Strasbourg 2 rue Kageneck) demande l’autorisation de poser un câble électrique provisoire entre le 15 rue Sainte-Barbe et le 19 Grande rue de la Grange – L’entreprise est autorisée à occuper la voie publique pour poser le câble électrique après avoir obtenu l’accord la direction générale des postes – Février 1896, le câble provisoire est retiré
- 1902 – L’entreprise L. Greiner et F. Peter (8 boulevard de la Porte blanche) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le 19 Grande rue de la Grange – Autorisation
- 1906 – L’entreprise L. Greiner et F. Peter (17 rue de Molsheim) demande l’autorisation de consolider la solive en bois par une pièce en fer pour que le propriétaire (Myrtil Weill) puisse agrandir la boutique de boucher et le bureau – Autorisation d’agrandir la boutique de boucher et d’aménager un bureau au rez-de-chaussée du 19 Grande rue de la Grange – Travaux terminés, septembre 1905 – Calcul statique
- 1907 – Rapport de feu de cave – Après vérification, seuls ont brûlé quelques chiffons qui retenaient un soupirail
1908, janvier, puis décembre – Nouveaux feux de cave. Le propriétaire est invité à tenir fermées les ouvertures de ramonage - 1911 – La veuve Myrtil Weill demande une autorisation concernant des machines électriques de charcuterie que son mari a installées en 1895 au sous-sol. Le rapport constate que le local n’est pas réglementaire et qu’il faut donc en retirer les machines. La propriétaire fait observer que le local de travail se trouve au rez-de-chaussée et qu’on n’utilise les machines du sous-sol que deux heures par jour tout au plus. La Police du Bâtiment accorde alors son autorisation – Autorisation d’installer des machines au 19 Grande rue de la Grange, plans de F.W. Kirchner (4 rue de l’Arc-en-Ciel) – Spécifications techniques
- 1914 – L’architecte G. Oberthür (7-9 place Kleber) demande l’autorisation de transformer la devanture du 41 rue Neuve – Autorisation – Plan
- 1920 – L’Inspection du Travail écrit à la Police du Bâtiment suite à une réclamation d’après laquelle un four à fumer dégagerait de la fumée. Il semble que le four et la couverture de la cour soient postérieures aux derniers travaux que la Police du Bâtiment a autorisés. – On ne constate aucun dégagement de fumée lors de la visite des lieux
- 1921 – L’architecte et entrepreneur Fernand Peter (17 rue de Molsheim) a fait poser un échafaudage d’urgence après l’incendie qui s’est déclaré dans la maison Myrtil Weill, 41 rue du Vingt-deux-novembre – Autorisation de reconstruire la toiture détruite par le feu – Plans – Avril 1922, l’architecte répond aux objections de la Police du Bâtiment – Dessin du monte-charge (Ad. Staub, Atelier de constructions mécaniques, Schiltigheim-Strasbourg 2 place de la Gare) – Affaire classée, avril 1924
- 1929 – L’architecte Vogel, Syndicat de la propriété bâtie (4 quai Kellermann) est autorisé à transformer la façade du bâtiment sis 41 rue du Vingt-deux-novembre, propriété de Myrtil Weill (domicilié sur place, section 61 n° 54) – Plans – Les travaux sont terminés sauf la peinture, juillet 1929. Réception finale, pas d’objection
- 1900 – Commission contre les logements insalubres. Observations sur la chambre des apprentis – Travaux terminés, septembre
1906 – La fosse d’aisances est raccordée aux canalisations
1925 – Commission des logements militaires. Rien à signaler - 1932 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée crevassée a été réparée, avril
- 1941 – L’entreprise Zavagno-Riegel (ravalements, 1 rue Saglio) est autorisée poser un échafaudage sur la voie publique devant le 19 rue du 19 Juin (Hiller)
- 1944 – Certificat de sinistré – MM. Félix et Gaston Weill pour les 41 et 43 rue du Vingt-deux-novembre après le bombardement du 25 septembre 1944 (courrier à envoyer chez Martin Tollemer, La Renaissance, Le Puy, Haute-Loire). Les deux bâtiments sont entièrement détruits
- 1948 – A. Walther (pharmacie Kleber) demande l’autorisation de poser une croix lumineuse à son officine sise 41 rue du Vingt-deux-novembre – Schéma – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
1945, MRU (424 D 39), rue du Vingt-deux-novembre n° 41 et 43
(Pièces concernant le 41 rue du Vingt-deux-novembre, section 61 n° 54)
Dossier consitué auprès du service de reconstruction après que le maison a été entièrement détruite par le bombardement du 25 septembre 1944
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Loi des 11 octobre 1940, 12 juillet 1941 modifiée les 8 novembre 1941 et 7 octobre 1942
Dossier n° NV 6455 Z
Dossier de destruction
Etat-civil du propriétaire, WEILL Gaston et Félix (voie annexe état civil) né le 4 juillet 1885 à Strasbourg, nationalité française, industriel, domicilié à Strasbourg 30 rue Oberlin actuellement le Puy (Hte Loire), veuf de CHADRAC Madeleine Emilie ULLMO décédé à Strasbourg le 14 avril 1940
Mandataire, CALEB, Raphaël, nationalité française, domicilié à Strasbourg 19 rue des Francs Bourgeois, mandataire en vertu d’un pouvoir signé à Lyon le 25 septembre 1945
Renseignements relatifs à l’immeuble sinistré. Adresse, Strasbourg No 41 Rue du 22 Novembre. Section 61 N° 54 cont. 68 cts sol et maison, L.F. feuil. 2287 sect. I
Date, cause et circonstances du sinsitre – Bombardement du 25 septembre 1944 sous le coup d’une bombe directe l’immeuble a été complètement démoli.
Modalités de règlement (…)
Croquis d’implantation
Strasbourg le 14 mars 1946
(feuille annexe)
Destination – Etablissement industriel avec magasins de vente
Origine de propriété – Vente et donation suivant acte dressé par Paul Kahn, notaire à Strasbourg le 31 Mai 1927
Droits réels – néant
Ancienneté – avant 1840 mais complètement remis à neuf
Locations – loué à la Maison Myrtil WEILL, S.A.R.L. insctrits au Registre du commerce b. 558. Le prix du loyer était en 1939 de frs 12.000 par an plus charges et impôts
Assurance. Le bâtiment était-il assuré contre l’incendie ? oui. A la compagnie Rhin & Moselle pol. No 138 813 du 8 juin 1937 pour Frs. 140.000. L’assurance ne couvrait pas les risques de guerre.
Subventions antérieures. Avez-vous déposé pour le même bâtiment une demande de subvention au titre de la loi du 5 août 1940 ou 9 février 1941 ou à tout autre titre ? non
Ville de Strasbourg. Extrait du registre des décès. N° 1620. Le 14 avril 1940 à deux heure est décédé à ([biffé] Strasbourg) Chadrac, Madeleine Emilie ULLMO, née à Lachaux de Fond (Suisse) le 10 septembre 1898 domiciliée à Strasbourg fille de Gaspard ULLMO et de Louise DREYFUS, négociant, domiciliés à Lachaux de Fond, épouse de Gaston WEIL.
Pour extrait conforme le 21 septembre 1945
Ville de Strasbourg. Extrait du registre des naissances. N° 2623 / 1885. Le 4 septembre 1885 à 6 heures est né à Strasbourg un enfant du sexe masculin qui a reçu les prénoms de Gaston Seligmann, fils de Myrtil WEILL, boucher, domicilié à Strasbourg et de Marie MAYER son épouse domiciliée à Strasbourg.
Marié à La Chaux de Fonds (Suisse) le 6 avril 1920 avec Madeleine Emilie ULLMA
Certifié conforme aux registres de l’Etat-Civil, Strasbourg le 17 septembre 1945
Description du bâtiment détruit
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Loi des 11 octobre 1940, 12 juillet 1941 modifiée les 8 novembre 1941 et 7 octobre 1942
État descriptif d’un bâtiment totalement détruit
Propriétaire – WEILL Gaston et WEILL Félix
Domicile, Le Puy (Hte Loire) La Renaissance
Mandataire, CALEB, Raphaël, 19 rue des Francs Bourgeois, Strasbourg
Renseignements relatifs au bâtiment détruit. Adresse, Strasbourg 41 Rue du 22 Novembre.
Cadastre sect. 61 N° 54 contenance 68 cts sol et maison, L.F. feuil. 2287 sect. I
Destination – Etablissement industriel avec magasins de vente
Ancienneté – avant 1840 mais complètement remis à neuf cave cimentée etc.
Date, cause et circonstances du sinsitre – Bombardement septembre 1944 sous le coup d’une bombe directe l’immeuble a été complètement démoli.
Description du bâtiment
Sous-sol ou caves – caves cimentées
Rez-de-chaussée – magasins de vente et laboratoires de charcuterie
1° étage – bureuax [sic] et emballage 2 chambres
2° étage – fabrique de Foie Gras 3 chambres
3° étage – buanderie avec chaudron à gaz
Combles ou greniers – oui
Caractéristiques de la construction
Murs – construites de pierres et bois, pierres dominants
Planchers – magasin dalé {sic]
Couverture – tuiles
Agencement moderne.
Y avait-il dans le bâtiment le chauffage central ? non, l’eau ? oui, le gaz ? oui, l’électricité ? oui, un ascenseur ? non, des salles de bains (nombre) ? non, des W.C. (nombre) ? deux, des fosses fixes ? des fosses septiques ? le tout à l’égout ? oui, un puits perdu ?
État de conservation et d’entretien. Grosses réparations et remise à neuf en 1935 (voir annexe)
Emplacement réservé aux croquis
Devis de destruction concernant l’immeuble sis No. 41 rue du 22 Novembre à Strasbourg
Propriétaire, Société Civile Immobilière 41-13 rue du 22 Novembre à Strasbourg
Plans et élévation (polycopie)
Plan conforme à celui de la police du bâtiment du 29/9/1921
Relevé d’actes
Le receveur de l’Aumôme de Saint-Marc donne quittance à Nicolas Weber, sergent à la chambre des tutelles, d’une rente de 5 sous assise sur sa maison Grande rue de la grange contre remboursement d’un capital de 5 livres
1668 (12. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 488-v
Erschienen H. Georg Rehm alß Schaffner deß Großen gemeinen allmosens Zu St Marx
in gegensein Niclaus Webers deß Vogteÿ Gerichts Botten
bekannt, daß Er Weber, besagtem Allmosen 5 Pfundt d in bahrem Gelt erlegt, und, damit, die Jenig. 5. ß d. welche derselbe Jährlichen termino Osualdi von seiner alhie in der großen Stadelgaßen gelegenen Behaußung ihme dem allmosen bißhero Zu zinß Zu raÿchen schuldig gewesen ist, abgelößt und widergekaufft
Le receveur de l’Aumôme de Saint-Marc donne quittance à Nicolas Weber, sergent à la chambre des tutelles, d’une rente assise sur sa maison Grande rue de la grange contre remboursement d’un capital de 50 florins selon un titre de 1544 et 50 florins selon un titre de 1602
1668 (12. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 489-v
Erschienen H. Georg Rehm alß Schaffner deß Großen gemeinen allmosens Zu St Marx
in gegensein Niclaus Webers deß Vogteÿ Gerichts Botten
bekannt, demnach Er Weber, Vermög eines pergamentinen lateinischen sub dato 4.t Calend. Julÿ A° 1544. mit des Bischoffl. hoffs anhangendem Insiegel, durch weÿl. H Theobaldum Hortulanum alß deßelben hoffs gewesenen Contractuum Notarium außgefertigten Zinnßbrieffs und deßelben transfixes sub dato 10. Martÿ A° 1565. 50. Gulden Straßburg. wehrung Jährlichen termino Petri & Pauli Apostolorum, So dann in Krafft eines teutschen Pergamentinen sub dato 29.ten Maÿ Anno 1602. mit der statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel durch weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß deroselben Contractuum Notarium auffgerichteten zinnßbrieffs 50. R. Straßburger wehr. Jährlichen termino Philippi Jacobi aptrm. Zinnß bahren Capitalien, uff seiner alhie in der großen Stadelgaßen gelegenen Behaußung, dem allmosen schuldig
Nicolas Weber hypothèque la maison au profit de la Grande Ecole. La maison est grevée d’une rente de 10 sous et d’un demi chapon au profit de la fondation Saint-Jean-à-l’île-verte. En marge, quittance par le propriétaire ultérieur, Jean Louis Leyss
1674 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 675-v
Niclaus Weber der Vogteÿ Gerichts bott
in gegensein herrn Johann Caspar Erhardts alß Schulschaffners – schuldig seÿe 25 pfund
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaßen, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig anderseit neben Samuel Ruepen dem Treÿerknecht, hinden uff – stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10. ß und einen halben Cappen ewigen erschätzigen aber nicht fürbietig. Zinnßes dem Stifft St. Johann Zum Grünen würth
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leÿß, des Hoßenstrickers, der hier Verpfändete behaußung erkaufft und die Zahlung ged. capitals übernommen (quittung) Actum den 19. Februarÿ 1735.
Nicolas Weber hypothèque la maison au profit de la Grande Ecole pour une nouvelle somme qui s’ajoute à cette de l’obligation précédente
1676 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 612
Niclaus Weber der Vogteÿ gerichtsbott
in gegensein herrn Balthasar Friderich Stößer alß Schulschaffners, bekannt, daß Er Weber besagter hohen schul über die am 21. 9.br. A° 1674. in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebener 25. lb noch ferners 25. lb bahr gelühenen Gelts
unterpfand, Eine behausung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig anderseit neben Samuel Ruopen den dreÿer Knecht hinden uff – stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10. ß und ½ Kappen ewigen erschätzigen aber nicht fürbietigen zinnßes dem Stifft St. Johann Zum grünen wörth
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leÿß des hoßenstrickers und proprietarÿ hier verpfändeter behaußung (quittung) den 19. Februarÿ 1735.
Nicolas Weber hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Georges Rehm, ancien greffier en chef à Saint-Marc
1679 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 590-v
Niclaus Weber der Vogteÿ Gerichtsbott
in gegensein herrn Johann Schmidts Schaffners des Großen Gemeinen Allmosens Zu St Marx alß Vogts weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers daselbst nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, ein Vorder und ein hinder hauß, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier in der großen Stadelgaßen, einseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig, anderseit neben Samuel Ruopen Treÿer Knecht des Pfenningthurns hinden uff Caspar Steiner den Kachler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 10 ß und einen halben Kappen dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier
Le boutonnier Jean Nicolas Weber hypothèque la maison au profit du receveur de la Grande Ecole pour régler à son frère Jean Georges Weber le prix qu’il lui doit de la maison paternelle
1680 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 259-v
Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher
in gegensein Herrn Balthasar Friderich Stößers alß Schuhl Schaffners – schuldig seÿe 100. R., damit Johann Georg Weber den Pergamantern seinen eheleiblichen bruder Wegen der Vätterlichen Verlassenschafft außzahlen undt befriedigen können
unterpfand, eine behausung mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaß, einseit neben eine behaußung dem mehrern Spittal gehörig, anderseit neben Samuel Ruopen dem dreÿer Knecht hinden uff – stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 10 ß undt ½ Cappen ewigen, erschätzigen aber nicht fürbietigen Zinnßes dem Stifft St: Johann zum Grünenwörth
Nicolas Weber, sergent à la chambre des Sept, hypothèque la maison au profit d’Agathe Ursule veuve du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune Elie Kolb
1680 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 458
Niclaus Weber der Sibengerichts bott
in gegensein Herrn Dominici Rincken Pfarrers zu Berstätt, alß Vogts Frawen Agathæ Ursulä weÿl. H. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers Zum Jungen St: Peter nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 30. lb
unterpfand, Eine behausung mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben einer behausung dem mehrern Spital gehörig, anderseit neben Samuel Rupen dem dreÿer Knecht, hinden uff stoßend gelegen, Davon gehendt Jährlichen 10. ß d und ½ Cappen ewigen, ehrschätzigen aber nicht fürbietigen Zinnßes dem Stifft St: Johann Zum Grünenwörth
Nicolas Weber, boutonnier et sergent à la chambre des Sept, hypothèque la maison au profit du marchand Jean Frédéric Zeissolff
1681 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 328
Niclaus Weber der Knöpffmacher undt Sÿbnergerichts bott
in gegensein herrn Johann Friderich Zeißolffs deß handelsmanns – schuldig seÿe 82. R.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben Samuel Ruopen dem dreÿer Knecht, anderseit neben einer behausung dem mehrern Hospital gehörig hinden uff – stoßend gelegen
Jean Nicolas Weber, sergent à la chambre des Sept, et sa femme Marie Madeleine hypothèquent la maison au profit de Jean Rodolphe Saltzmann, licencié en droit, avocat et procureur au Petit Sénat
1681 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 550, f° 514
Johann Niclaus Weber Sÿbnergerichts Bott und Maria Magdalena sein eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Daniel Ruosen und Herren Johann Saltzmanns beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputierter
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Rudolph Saltzmanns U.I. Ddi und wohlgedachten Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehörddten alhier in der großen Stadelgaß einseit neben Samuel Rupen dreÿer Knecht deß Pfenningthurns anderseit neben Einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig, hinden uff – stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Johann Ludwig Leiß des hoßenstrickers, als dermaligen proprietarÿ hier beschrienener und verpfändeter behaußung (quittung) Actum den 3.ten Martÿ 1729.
Les députés à la faillite de Jean Nicolas Weber, maître d’école à Romanswiller, vendent 339 livres la maison au parcheminier Jean Georges Weber
1694 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 381-v
H. Johann Paul Schübler, beed. Rechten Doctoris und H. Johann Jacob Hirschel, beede E.E. Großen Raths beÿsitzere alß zu distraction und außweißung Johann Niclaus Webers, Schulmeisters zu Rumelsweÿler allhier befindlichen Falliments Nahrung, insonderheit Deputirte
hans Georg Weber, deß Pergamenters
Hauß, höfflein, hind. haüßlein, samb dero hoffstätten, und allen übrigen deren gebaüen, Recht und Zugehördt. allhier an der Großen Stadelgaß, einseit neben H. Samuel Kueffen, alten dreÿern deß Pfenningthurns, and. seit neb. einer behaußung in d. Spitahl gehörig, hind. auff Hans Henrich Stäbler, den Maurer, stoßend geleg., darvon gehend jährlich 10 ß in geld und ein halb. Capaunen ewig erschätzig. Zinß dem Closter zu St Johann alhier, So seÿe dieselbe auch umb 50 lb Capital (Ferner umb 50 lb Capital, Item umb 50 lb Capital, So dann umb 50 lb Cap. verhafftet) – umb 139 – davon obgl. Niclaus Weber Kind. Erster Ehe /:deren Vogt hans Jacob Reÿmann der Kirschner hierbeÿ zugegen solches acceptirte:/ weg. dem mütterlichen. Guths
Jean Georges Weber a épousé en 1680 Elisabeth Rimbach, fille d’un préposé aux ventes
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 287-v)
1680. Festo eod. [Paschali d. 11. April:] Hannß Georg Wäber d. pergamenter, Weÿl: Niclaus Wäbers gewesenen Vogteÿ gerichts Botten alhier Nachgelaßener ehel: Sohn, Undt Jgfr. Elisabetha, Weÿl: Hr Joh: Rimmbachs geweßenen burgers Vndt Käufflers alhier nachgelaßene ehl: Tochter. Copulati Donnerst. 22.ten April.
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 78-v) 1680. VIII. Zum 2.mahl Hannß Georg Weber der Pergamenter Weiland Niclauß Webers gewesenen Vogteÿgerichts Botten alhier nachgelaß: ehel: S., Jgfr. Elisabeth Weiland Hr Johann Rimbachs gewesenen Käufflers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: T. Donnerst. den 22.ten April. J. St. Peter
Marie Salomé Weber, fille majeure, vend 350 livres la maison au tricoteur de chausses Jean Louis Leiss et à sa femme Barbe Lorentz
1720 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 109
(400) Maria Salome Weberin so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Marx Schätzel des Spenglers ihres geschwornen vogts
in gegensein Joh. Ludwig Leiß des hoßenstrickers und Barbaræ gebohrner Lorentzin
hauß höfflein hinterhäußlein sambt dero hofstätten und allen übrigen denen mit allen gebäuden, rechten und zugehörden ahn der großen stadelgaß, einseit neben H. Städel anderseit neben einer behausung in dem spithal gehörig hinten auff – davon gibt man 10 ß in geldt und einen halben Capaunen ewig ehrschätzigen zinß dem Closter zu St Johann, so dann its soche behaußung um 175 pfund /:so dann 12:/ verhafftet – um 162 pfund
Jean Louis Leiss, fils de maçon, épouse en 1715 Barbe Lorentz, fille d’un tricoteur de chausses de Ribeauvillé
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 7)
Die 9 mensis Junÿ anni 1715 (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Honesti adolescentes Joannes Ludouicus Leys Ciuis ac Magister tibialium textor nec non filius legitimus defuncti Joannis Ludouici Leys Cæmentarii et Ex assessoris minoris Senatus argentinensis et Maria Magdalena Foltzin, Et pudica virgo Barbara Lorentzin Rapschwillana ac legitima filia Joannis Lorentz ciuis ac tybilalium textoris Rapschwillæ et annæ Barbaræ Ballzerin (signé) Johann Ludwig Leüß, + signum sponsæ (i 7)
Barbe Lorentz devient bourgeoise par son mari
1715, 4° Livre de bourgeoisie f° 814
Barbara Lorentzin Von Rappolweÿer weÿl. Johann Lorentz gew: Hosenstrckers daselbst tochter, emp. das burgerrecht Von Jhrem Mann Joh: Ludwig Leuß p. 2. goldR. 16 ß wird beÿ den Tuchern dienen. P. d. 13. Dito [Julÿ] 1715.
Inventaire après le décès d’une locataire, Susanne Schætzel veuve de Jacques Wenner, coutelier et ancien concierge à la tribu des maréchaux
1720 (11.3.), Me Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 33 [haut abîmé par l’humidité]
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen frawen Susannæ gebohrnen Schätzelin weÿl. deß auch Ehrsamen und bescheidenen Mstr. Jacob Wanners geweßenen büttels auff E: E: Zunfft der Schmid auch Meßerschmidts und burgers alhier zu Straßburg nunmehro auch seel. nachgelaßene Wittib nunmehro auch seel. Verlassenschafft – nach Ihrem Mittwochs den 6.ten dießes lauffend. Monaths Martii aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen hientritt hinter Ihro Zeitlichen verlaßen – Actum Montags d. 11.ten Martÿ Anno 1720
Die Verstorbene seel: hat per Testamentum zu Erben verlaßen, Erstlichen fr. Maria Elisabetha Schätzelin Hn Marx Schätzels deß Spenglers und burgers allhier eheliche Tochter, So dann Jungfr. Maria Salome Weberin weÿl. Johann Georg Webers geweßenen Pergamenters und burgers allhier mit weÿl. frawen Saræ gebohrner Schätzelin Ehelich erziehlt und nach tod Verlaßene Tochter
In einer allhier zu Straßb. In der großen Stadel gaßen Ludwig Leißen dem Hoßenstricker eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befund. wie volgt.
Norma hujus inventarÿ, Sa. hausraths 17, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 41, Sa. baarschafft 36, Sa. einer Activ Schuld 7, Summa summarum 66 lb – Schulden 12 lb, Nach deren Abzug 53 lb – Sa. præ und Legaten 4 lb, Nach defalcirung solcher 49 lb
Inventaire après le décès d’Anne Barbe Lorentz femme de Jean Louis Leiss. Elle délaisse six enfants. Les experts estiment la maison 475 livres. La somme taillable s’élève à 577 livres
1735 (7.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 38) n° 341 (1918)
Inventarium und beschreibung allerderjenigen liegend und fahrender haab und Nahrung, Schulden und Gegen schulden überall nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Barbara Leÿßin, gebohrne Lorentzin, des Ehrsamen und bescheidene Mrs Johann Ludwig Leÿß, hoßenstrickers und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen Ehel. Haußfrau nunmehro seel. nach ihrem den 9. Februarÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche heut daro zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften H Frantz Joseph Willmanns des Kiefers und burgers alhier als geordnet und geschwornen Vogts der Verstorbenen seel. mit erstged. hinterbl. wittib ehel. erzeugter Kindern und ab intestato zu gleichen stammtheilen Verlaßener Erben, nahmens Johann Ludwig, Johann Georg, Johann Jacob, Johann Martin, Mariä Agnes und Mariä Cleophe der Leÿßin – Actum alhier zu Straßburg Sambstags 7.ten Maÿ Anno 1735
Copia Testam. nuncupativi
In einer alhier zu Straßburg an der Großen Stadelgaß in dieße Verl. gehörige behaußung sich befund.
Eigenthumb an einer behauß. Nembl. eine behaußung und hoffstadt mit übrig. dero begriffen, weith. rechten, Zugehördt. und Gerechtig Keiten gelegen alhier zu Straßburg ane der großen stadelgaß, 1.s neben Simon Holländer dem huthmacher des. lehnungs weiß inhabender behaußung d. Spitahl alh. gehörig, 2.s neben Frau Finckin hinten auf 1. hauß in die Kleinstadelgaß ziehend, deßen possessor ohnbekandt, davon gibt man jährlich Zehn schilling d zinnß und einen halb. Capaunen Ewigen Ehrschatz dem Closter St Johann alhier gehörig th. den geldzinnß Zu doppelten Capital, den halben Capaunen aber zu 10. ß d gerechnet antreffen 20. lb 10 s d, Item 2. lb ad 4 pro Cento gerechneten zinnßes dem Stifft St. Marcks alhier auf petri und pauli abzulößen in Capital mit 500. ln, Summa 70. 10. Sonsten freÿ ledig und eigen und durch der Stadt straßb. geschwornen Werckmeister Vermög ihres ausgestelten scheins vom 28° April a. c. Vor leedig und eig. æstimirt und angeschlag. vor und umb 475. lb. Daß also noch abzugebihen an darauf hafftend. onerib. und Capitals hier annoch in Außwirck zu bring. 404. 10. Darüber besagt I. teutsch. pergament. Kauffbrieff mit hies. stadt C.C. stub anhang. größ. Insiegel verwahrt dedato 1. Martÿ 1720.
– Abschatzung dem 23. Aprill 1735. Auff begehren deß bescheitenen Johann Lutwig Leiß deß hoßen strickers, ist eine behaußung alhier in der statt Straßburg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seits Neben Simon hölandter dem huthmacher, ander seits Neben der frau finckin, hinden auff N.N. dem gremben stoßent welche behausung Stube, hauß Ehren worinen der herdt oben dar über 2. Cammern einer dar Von die soltaten Cammer hinderhäusell warinen ein Stübell und oben ein Cammern unden auff dem botten daß holtz hauß hofflein bronen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in deren besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Neun Hundert Vünffzig Gulten. bezeichnuß dero Statt Straßburg geschworen Wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
Series rubricarum, Sa. Haußraths 59, Faß und bütten 2, Waaren und werckzeug 79, Silbergeschirr 8 ß, Goldene Ring 1, Baarschafft 28, Eigent. an I.r behaußung 404, Summa summarum 577 lb – Beschluß summa 577 lb
Copia Testamenti nuncupativi – des ehrsam und bescheidene Meister Johann Ludwig Leÿß, der noch ledige Hoßenstricker von hier gebürtig Undt die Ehren und tugendsahme Jungfrau Anna Barbara gebohrne Lorentzin Von Rappolßweÿhr gebürtig beede ehelich verlobte hochzeit. Persohnen – Montagß den 18. Martÿ Anno 1715, Joh: Adam Ößinger
Jean Louis Leiss meurt à son tour en 1762. Il délaisse quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 425 livres. La somme taillable s’élève à 568 livres
1762 (21.5.), Me Haering (6 E 41, 1360) n° 175
Inventarium über weÿl. des Ehren und Vorachtbaren hrn Joh: Ludwig Leiß geweßenen hoßenstr. Verl., hr. Joh: Ludwig Leÿß, nach seinem Mittwochs den 28. apr. gegenwärtigen 1762.sten Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Von hinnen Schieden
der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. S.T. Herrn Joh: Ludwig Leiß wolbestellten secretarium bei J. G. des Jeweilig regierenden H. Ammeister hauß Audienz, 2. hrn Joh. Jacob Leiß hoßenstr. Mr, 3. Weiland Meist: Joh: Martin Leÿß gew. hoßenst: hinterl. Söhnlein Nahmens Ludwig Martin Leiß so ohngef. 5/4 Jahr alt und mit vorged. Mr Johann Jacob Leiß seines Vaters seel. bruder bevögtig (…) hr Frantz Joseph Willemann Weinsticher zum theil vogt gesetzt, 4. Jfr Maria Agnes Leißin volljährigen alters, Samtl. des Verstorbenen seel. Kind. u. Enckel
In einer an der großen Stadelgaß gelegen hiehero eigenthümlich gehörigen behßg.
Eigenthum an einer behßg. Neml. eine behaußung höfflein und hinterhaußlein samt dero hoffstätten und allen übrigen dero begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadelgaß einseit neben i. dem mehrern hospit. alh. zusn behßg. 2.s H. Jacob Moßeder dem Kiefer u. weinhdl. hinten auf N. Wurmen den tabacmacher ziehend, davon gibt man Jährl. 10 ß zins und Einem halben Cappaunen ewigen Ehrschatzes, dem Closter St Johann alh: (laut) abschatzg. zeduls vom 10. maÿ 1762 angeschlagen word. pro 900, Abgezogen obige beschwerd des ewigen Ehrschatzes der 10 ß ingl. der ½ Capaun 2 ½ ß gerechnet also sammenthafft 12 ß 5 antrifft zu dopm. Capital mit 50 R, So verbl. 850 R od. 425, Das Eigenthum dieser behßg. beweißt Kaufbrieff C.C. Stb d.d. 5. mart. 1720 Ferner Kfb: d.d. 27. maÿ 1694
– Abschatzung Vom 10.te Maÿ 1762, Auff begehren Weil: Joh: Ludwig Leiß Des Gewesenen Strumpff strickers Sel: hienderLasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der grose Stadell gaß gelegen Einseits Neben H: Mosetter dem Weinhändler Ander seits Neben Einer behausung einem Mehreren hoch Spidall und hienden auff H Wurm Dem thubach Macher, solche behausung bestet in einem Ferder und Hiender gebeÿ War jnen Dreÿ Stuben zweÿ Kichen Und Ettliche Kamern dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Keller hoff und brunnen, vor und umb 900 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, hausrath 50 lb, Weins u. derer Faß 18 lb, silbers 3 lb, baarschafft 86 lb, Eigenthum an einer behaußung 425 lb, Summa summarum 584 lb – Schulden 175 lb, Nach deren abzug 408 lb – Stall s.a 568 lb
Les héritiers cèdent pour 500 livres leurs parts de maison au fils aîné Jean Louis Leiss, secrétaire de l’ammestre
1762 (19.6.), Me Haering (6 E 41, 1360) Joint au n° 175 du 21.5.1762
Abtheil: und Erörterung Weÿl. des Ehren und Vorachtbaren hrn Joh: Ludwig Leiß geweßenen hoßenstr. Verl. – (f° 8) Cessio des Dominÿ utilis der in dieser Verlassenschafft gehörigen behausung
als zu weiland herrn Johann Ludwig Leÿß des im leben gewesenen hoßenstrickers seel. Verlassenschafft Inventur, erschienen hr Johann Jacob Leÿß hoßenstricker, ferner H. Frantz Joseph Willemann Weinstricher als geordneter theilvogt Ludwig Martin Leÿßen Weild. Mr Johann Martin Leÿß geweßenen hoßenstrickers seel. mit Fr Catharina Barbara geb. Maderhofferin seiner Wb. erzeugten Söhnleins, so dann Jgfr: Maria Agnes Leÿßin ihrer eigenen Rechte genißend mit H. Frantz Joseph Schuster Schneid. bevögtiget
ihres bruders und resp. des minderjährigen Kinds Oncle als Mit Erben T. H. Johann Ludwig Leÿß wolbestellten Secret.ÿ beÿ J. G: des Jeweilig regierenden H. Ammeisters hauß Audienz
eine behaußung höfflein und hinterhäßlein samt dero hoffstätten und allen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten an der großen Stadelgaß, einseit neben einer dem mehrern hospital alhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kiefer und weinhändler hinten auf N. Wurmen den tabacmacher ziehend, davon man Jährl. 10 ß zins und Einem halben Cappaunen ewigen Ehschatzigen zinßes der Commendureÿ St Johann zu geben pflichtig – dem Verstorbenen H. Vater und respe. Großvater seel. als ein den 5. mart. 1720 erkauftes Eigenthum zuständig – um 500 Pfund
Jean Louis Leiss, secrétaire de l’ammestre, meurt en 1769 en délaissant ses héritiers collatéraux, c’est-à-dire son frère, sa sœur et son neveu. La maison est estimée à la somme établie lors de l’inventaire de son père en 1762. Comme la maison est gréve d’un laudème au profit du monastère Saint-Jean qui en détient donc le domaine direct, la propriété est ici désignée comme domaine utile. La succession s’élève à 1 380 livres
1769 (7.3.), Me Haering (6 E 41, 1370) n° 371
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten herrn Joh: Ludwig Leÿß wohbestellten Secretarÿ beÿ J.G. des jeweilig Regirenden herrn AmMr. hauß Audienz Verlassenschafft, nach seinem Sontags den 21. Jenner lauffenden 1769 Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen von hinnen Scheiden, auf Ansuchen des abgeleibten am 24. apr. 1764 vor dem königl. Not° herrn Laquiante außgesprochenen testaments eingesetzter volljährigen Erben
der Verstorbene seelig hat zufolg seines Testaments zu seinen alleinig und allgemeinen Erben verlaßen seine Geschwüsterde und bruders Kind welche ohne hin seine Erben würden geweßen seÿe, I. den Ehrenachtbaren herrn Joh: Jacob Leÿß hoßenstricker Meister, II. die Ehren und tugendsame Jungfr: Maria Agnes Leißin vollbürtigen Jahren, beÿständlich Joh: Friedrich Straubing französ. becken zugegen, III. Ludwig Martin Leÿß weÿl. Mr Joh: Martin Leÿß gew. hoßenstickers m. fr. Catharina Barbara Leÿßin geb. Maderhofferin erzeugtes seit kurtzem 8. Jahr altes Söhnl. welches mit ebengemelten herrn Joh: Jacob Leÿß seines seel. Vaters bruder bevollmächtigt, herr Sigismund Mathis Metzger zum theil vogt ernannt
In einer in der großen Stadel Gaß in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung
(f° 3v) dominium utile en I.r behaußung. Neml. Ir. behaußung höflein i. hinterhausel, s. dero hoffstätten u. alle übrigen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadel Gaß einseit neben einer dem mehren hospital allhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kieffer und Weinhändler hinten auf andres Wurm den tabackbereiter ziehend, davon gibt man jährlich 10 ß zinß und einen halben Capaunen ewigen Ehrschazes dem Closter St. Johann allhier zu lieffern pflichtig – ingefolg zu Defuncti Vaters seel. weÿl. herrn Joh: Ludwig Leiß hoßenstrickers seel. Verl. Inventarÿ Concepto, das ich der Nots. vergriffen, geliefferten Abschatzung vom 10. maÿ 1762 angeschlagen pro 900 gulden od. 450 lb. Abgezogen obige beschwerden des ewigen Ehrschatzes deren 10 ß ingl. des halben Capaunen gerechnet zu 2 ß 6 also sammenthafft 12 ß 6, zu doppeltem Capital mit 25, so verbleibt auszuwerffen 425, solche behaußung hat d. H. secret. väterl. Ertheilt per Cessionem vom 19. junÿ 1763 an sich gebracht sonsten besagt Kaufbrieff aus C.C. Stub de dato 5. mart. 1720 und i. dergl. Kaufbrieff vom 27. junÿ 1694
Richtschnur gegenwärtigen Inventarÿ, hausrath 51 lb, bücher 6 lb, silbers 10 lb, baarschafft 180 lb, Erblehnung Gerechtigkeit einer behaußung 425 lb, Pfenningzinß hauptgüter 1075 lb, Summa summarum 1747 lb – Schulden 367 lb, Nach deren Abzug 1380 lb – Prælegat 309 lb, verbleiben 1070 lb
Copia Testamenti Nuncupativi, Sr Jean Louis Leiss Secretaire des Audiances de M L’Ammeistre dans un Poele du Second Etage du devant de la maison du Sr Paul Acker Marchand fayencier Potier de la Ville scize grand Ruë – le 24.avr. 1764
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 569)
Anno domini 1769 die 21 januarii mortuus est Dnus joannes Ludovicus Leÿs Secretarius dni consuli regentis hujus urbis, quinquaginta duorum annorum S. Sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ Et extremæ unctionis rite munitus, qui postridie a me subscripto sepultus fuit in cœmeterio ecclesiæ nostra contiguo (i 293)
Les préposés de la Taille inscrivent la succession dans leur registre puisque le défunt avait une fortune supérieure à l’assiette de son imposition.
1769, VII 1180 – Livres de la Taille, f° 83
(f° 83) Tucher N° 2307. Weÿl. H. Johann Ludwig Leÿß geweßenen Secretarÿ beÿ dem Jeweilig Regierenden H Ammsiter und burger Allhier Verlassenschafft jnvent. H. not. Häring.
Concl. final. jnvent. ist fol. 37. 1380 lb 3 ß 11 s die machen 2700 R. Verstallte 400 R. zu wenig 2300. R.
Wovon Nachtrag vor 5 Jahr a 3 lb 9 ß, 17 lb 5 ß
Ext. Stallgeldt und deßen schwester 1769, 1 lb 1 ß
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 2 lb. 4 ß 6 d. (zusammen) 20 lb 13 ß
dt. 18. Martÿ 1769.
Les héritiers cèdent pour 600 livres leurs parts de la maison à Jean Jacques Leyss, frère du précédent propriétaire
1769 (20.3.), Me Haering (6 E 41, 1370) Joint au n° 371 du 7.3.1769
Vergleich Abteil und Erörterung Register Weÿl. des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten herrn Johann Ludwig Leÿß wohbestellten Secretarÿ beÿ J: G: des jeweilig regirenden herrn AmMr. hauß Audienz
(f° 4v) zu weiland herrn Johann Ludwig Leÿß Verl. Inventur und Abteilung gezogenen Inventur Schreiber Jungfrau Maria Agnes Leißin vollbürtigen Jahren beÿständlich Joh: Friedrich Straubing französichen Weißbecken, ferner herr Sigismund Mattiß Metzger als geschwornene theil Vogt Ludwig Martin Leÿßen Jene des Schwester dieße deßelben Verstorbenen bruders Söhnlein
herrn Johann Jacob Leÿß hoßenstricker Meisters ihres Mit Erben
das Dominium utile oder die Erblehen Gerechtigkeit einer behausung höflein und hinterhausel, samt deren hoffstätten und allen übrigen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der großen Stadel Gaß, einseit neben unter einer dem mehren hospital allhier zuständigen behaußung anderseit neben H. Jacob Moßeder dem Kieffer und Weinhändler hinten auf andreas Wurm den tabackbereiter ziehend, davon gibt man jährlich 10 ß zinß und einen halben Capaunen ewigen Ehrschazes dem Closter St. Johann allhier, dem defuncti beÿ Väterlicher Erben theilung per Cessionem vom 19. junÿ 1762 überlaßen worden, damit Er nunmehr die Comparenten erblich gefället, die völlige behaußung samt zugehörden zu 600 pfund gerechnet wovon Cessionarius 200 für sich selbsten behaltet
Jean Jacques Leiss, tricoteur de chausses, a épousé en 1756 Marie Eve Lender, fille de maçon et concierge à la tribu des maçons : contrat de mariage, célébration
1756 (3.6.), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 60
Eheberedung – erschienen Mr Johann Jacob Leÿß leediger Hoßenstricker Herrn Johann Ludwig Leÿß des Hoßenstrickers und burgers alhier mit weiland Frau Maria Barbara gebohrner Lorentzin seel. ehel. erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Eva Lenderin weÿl. Johann Michael Lender geweßenen Maurers und büttels auf der Maurer Stub u. bs. alhier mit frau Maria Magdalena geb. Sturmin, dermalen Caspar Depart Sigristen in der der Pfarreÿ St. Lorentz alhier und hießig. burgers Ehegattin ehelich erzeugte tochter so unbevögtiget und Volljährigen alters, als Hochzeiterin an dem andern theil – [unterzeichnet] Johann Jacob Leis als hochzeiter, Maria Eua lenderin hochzeiterin
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 368)
Hodie 21 Junÿ Anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Leiss tibialium textor Argentinensis, filius Joannis Ludovici Leiss tibialium textoris hujatis et Mariæ Barbaræ Lorentz defunctæ olim Conjugum in parochiâ Sti Petri Senioris hujus urbis commorans, et Maria Eva Lender Argentinensis defuncti Joannis Michaelis Lender civis et Cæmentarii hujus urbis, et Mariæ Magdalenæ Sturmin in vivis Conjugum parochiana nostra (signé) Johann Jacob leis, maria eua lenterin (i 187)
La maison revient à leur fils François Joseph Leis, tailleur d’habits, qui épouse en 1794 Marguerite Barbe Fritz
1794 (30 vend. 3), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 176 – Enregistrement acp 28 f° 181 du 1 bru. 3
(Contrat de mariage) sont comparus le Citoyen François Joseph Leis, tailleur d’habits demeurant en cette Commune, fils de feu le Citoyen Jean Jacques Leis en son vivant Tricotteur de bas en cette Commune et de feu la citoyenne Marie Eve Lænder ses pere et mere majeur d’ans, usant et jouissant de ses droits, d’une part,
Et la Citoyenne Marguerite Barbe Fritz, fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits, de feu le Citoyen Simon Fritz de cette Commune et de feu la Citoyenne Catherine Lipp ses pere et mere, assistée du Citoyen Jean Daniel Ehrmann, Chandelier en cette Commune d’autre part – Fait et passé cejourd’hui 30 Vendemiaire l’An troisième de la République français une et indivisible (signé) Frantz Joseph Lesi, Margaretha Barbara Fritzin
(enregistrement) revenu de 60 livres
Marguerite Barbe Fritz meurt en 1799 en délaissant un fils naturel, Frédéric Antoine Schircks. Après déduction du passif, la masse active de la communauté s’élève à 1 860 livres
1799 (23 pluv. 7), Strasbourg 3 (21), Me Übersaal n° 579 – Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 149-v du 23 pluv. 7
Inventarium über der weÿl. bürgerin Margaretha Barbara Leis geb. Fritz des bürgers Frantz Joseph Leis Schneiders Ehefrau Verlassenschafft, angefangen den 14. pluviose VII, nach ihrem den 28 brumaire VIII erfolgten Absterben, auf Ansuchen des Wittwers und brs Joh: Daniel Ehrmann Lichtermachers lhres ernannten subrogirten Vogts des Friedrich Anton Schircks so geboren den 1. oct. 1784 folglich über 14 Jahr alt u. in erlernung des Schneider handwercks begriffen ist, in der ehemaligen Catholischen Pfarr: Kirche zum alten St Peter getauft worden und die Verstorbene auser der Ehe mit Friedrich Schircks dem ledigen Schneider von Magdeburg erzeuget habe, dieser Sohn nach dem Gesetz der Verstorbenen natürlicher Intestat: u. Uni: Erb
In einer an der grosen Stadelgaß gelegenen behaußung N° 26
Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare Massam gehoerig, Nämlich eine behaußung höflein bronnen und hoffstatt mit N° 26 bezeichnet samt zugehörden und Rechten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß einseit neben dem br. Joh: Jacob Schuhmacher Wittib anderseit neben N Pepin dem Porzellanhändler hinten auf N. Schatt den Nagelschmidt stoßend, wovon man ehemals jährlich 2 Francken in Geld und einen halben Capaun an ewig ehrschätzigen zinns dem ehemaligen Kloster zu St Johann allhie zu entrichten hatte, diese behaußung erträgt des Wittwers Declaration nach jährlich an zinns, Gottfried Müller des Chirurgi Wittib zahlt von einer kleinen Wohnung auf dem Rez de chaussée jährlich 30 francs, die Wohnung auf dem ersten Stock so der Wittwer besitzet evaluirt ad 60, Lipman Jachel der handelsmann enrichtet von dem zweÿten stock 48, in summa 139 fr, dies betragen in Capital mit 18 multiplicirt, 2484 francs, Obige behaußung hat der Wittwer von seinem Vater ererbet und in die Ehe gebracht, darüber Kaufbrieffe C.C. Stub von 27. maÿ 1694 und 5. mart. 1720
des Erbs unverändert vermoegen, Kleidung und weiß Gezeugts 51 lb
theilbare Massa, hausrath 339 lb, silbers 12 lb, behausung 2484 fr, summa summarum 2835 – Schulden 975, Nach deren Abzug 1860
Extrait des registres de baptême, Frédéric Antoine fils [naturel] de Frédéric Schircks menuisier célibataire natif de Magdebourg et de Marguerite fritz veuve de Strasbourg né ledit jour
Frédéric Antoine Schircks est fils de deux luthériens, le menuisier Frédéric Schircks natif de Magdebourg et de Marguerite Fritz, veuve de Strasbourg
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 123-v)
Hodie die prima octobris anni 1784 (…) baptizatus est fridericus Antonius filius /:prout infra scripta Maria Elisabetha Lez ex declaratione matris sibi in partus doloribus facta nobis sub fide officii sui retulit:/ friedrici Schircks Scriniarii Soluti oriundi es magdenburg et margaretha frizin argentinensis vidua amborum Lutheranorum natus eodem die (i 131)
François Joseph Leis meurt quelques mois plus tard en délaissant pour héritiers ses deux cousins
1799 (8 frimaire 8), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Me Dinckel n° 455 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 125 du 9 fri. 8
Inventarium über weÿl. burgers Frantz Joseph Leis gewesenen Schneiders Verlassenschafft, Auf ansuchen burgers Ludwig Martin Leis Juwelierers sowohl für sich und in eigenen Namen das auch als Gewalthabers Frantz König des handelsmanns zu Bonn, so dann des burgers Johann dominic heschmann dermaligen Sergenten unter dem 5.t frantzösischen Artillerie Regiment zu Fuß, so hiebeÿ durch den burger Frantz heschmann deßelben Vater, als sich stelleden präsumptiv Erben weiland des burgers Frantz Joseph Leis Schneiders ihres nahen anverwandten und zwar der erstere als des Defuncti Vaters bruder Sohn, der zweÿte als deßelben Vaters Schwester Sohn und der dritte als seiner Mutter auch verstorbenen halb schwester Sohn (si fr hechman)
in einer an de grosen Stadelgaß gelegen zum theil hieher gehörigen mit N° 26 bezeichneten behausung
mobiliar masse 805 fr
Eigenthümlicher Anteil an einer behausung. Nämlich die hälfte für unvertheilt von und ane einer behausung höflein bronnen und hoffstatt samt alle deren übrigen zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß N° 26, einseit neben dem burger Johann Jacob Schumacher Weinhändler anderseit neben dem bürger Pepin Porcellanhändler und hinten auf den burger Schott Nagelschmidt stoßend, davon soll man 2 francken in Geld und einen halben Cappaun die man ehehin dem vormaligen Kloster St Johann an ewig und ehrschätzigen zinnß jährlich entrichten hatte, der Erben declaration nach, da die behausung wircklich völlig ohnbewohnt, des Jahres und Wohnungs zinß ertragen kann, nämlich die kleine wohnung auf dem boden 30 fr Zins, auf dem ersten Stock 60 Und die auf dem dritten Stock 48, zusammen 138 fr, hiesige Hälfte 69 fr in Capital 142 fr. Über die völlige behausung welche der Verstorbene von seinem Vater ererbet besagt Kaufbrieffe in der C.C.Stub de datis 27. maÿ 1694 und 5. mart. 1720 und davon die andere hälfte weÿl. Margaretha Barbara geb. Fritz des Defuncti gewester Ehefrau hinterlassenen unehelichen Kind da sie in ihrer Eheberedung ein zusammengeworfen und zur hälfte teibares Gut stipulirte als ererbt mütterlich guth zuständig
gesamte Activ Verlassenschafft 2047 fr, passiv schulden 897 fr, Nach deren hinwegrechnung 1150 fr
Les héritiers de François Joseph Leiss et de Barbe Fritz vendent 4 900 francs la maison au boucher Jean Théophile Harré et à Catherine Dorothée Rebmann
1800 (11 floreal 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 707 – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 156 du 12 flo. 8
burger Ludwig Martin Leiß Juwelirer, sowohl für sich als auch Namens Frantz König des handelsmanns zu Bonn, ferner Frantz heschmann als Kraft durch den Verwaltungs rath des 5. frantzösischen Artillerie Regiments zu fuß unterm 7. gedachten Monats brumair gewaltsbrief als Mandatarius seines sohns Johann dominic Heschmann, dermaligen Sergenten unter ged. 5. Artillerie Regiment, (alle) in der qualitæt als Intestat Erben weÿl. Frantz Joseph Leiss Schneiders, so dann der b. Johann Daniel Ehrmann Lichtermacher als gesetzlich bestellter Vormund weÿl. Margaretha Barbara geb. Fritz erstgedachtes Frantz Joseph Leiß gewesten Ehefraun hinterlassenen ausser der Ehe erzeugten Knabens Namens Frantz Antoni Schircks
in gegensein des burgers Johann Gottlieb Harre, Metzgers, und Catharinæ Dorotheæ geb. Rebmann
auf voran gegangene bei dem Friedens richter des hiesigen 2. Gerichts bezircks mehrmalige öffentliche Versteigerung und in Gefolg des beÿ dem Civil Tribunal des Niederrheinischen departements am 29. germinal letzthin homologirtes Adjudication Procès verbal, eine behausung höflein bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß N° 26, einseit neben Johann Jacob Schumacher Weinhändler anderseit neben burger Pepin Porcellanhändler hinten auf den burger Runtz Nagelschmidt, außer zween francken in geld und einem halben Cappaunen dem vorrmaligen Closter St Johann allhier zu entrichten gewesen Erblehenzinß, wovon die eine hälfte aus ged. burgers Frantz Joseph Leiß, die andere hälfte aber ais deßen vor ihm verstorbenen Ehefrau Margaretha Barbara geb. Fritz verlassenschafften, die gantze behausung aber ursprünglich vom erstern allein herrührig – um 4900 fr
Jean Théophile Harré a épousé en 1796 Catherine Dorothée Reebman : contrat de mariage, célébration
1796 (18 prai. 4), Strasbourg, Me Saltzmann n° 400, (rép. 6 E 41 449-5) et Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 151 du 18 prai. 4
(Contrat de mariage) Theophile Harré garçon Chaircuitier
Catharina Dorothée Reebmann
(enregistrement, revenu industriel 160 li)
Mariage, Strasbourg (n° 493 f° 48-v)
Cejourd’hui 9 Messidor l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Théophile Harré agé de 39 ans, Saucissier, domicilié en cette Commune depuis 16 ans, natif de Dirmetstett au Duché de Wirtemberg fils de feu Pierre Harré, Institueur audit lieu, & de feüe Anne Linck, de l’autre part Catherine Dorothée Reebmann agée de 38 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Frédéric Reebmann, boucher, & de feu Catherine Dorothée Dollinger, (…) Acte de notoriété dressé par Léonard Marchand Juge de paix du second arrondissement de cette commune, qui constate que le futur est né (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 19 avril 1758, (signé) Johann Gottlieb Harré, Catharina Dorothea Rebmännin (i 53)
Inventaire des apports des précédents, dressé dans la maison dont ils sont propriétaires
1805 (6 mess. 13), Strasbourg 12 (7), Me Wengler n° 1286 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 2-v du 7 mess. 13
Inventaire des apports de Jean Théophile Harré charcutier et Catherine Dorothée Reebmann – Contrat de mariage devant Me Saltzmann le 17 prairial 4 – (signé) Johann Gottleib harre
dans la maison appartenante auxd. conjoints sise grande rue de la Grange n° 26
le mari : meubles, numéraire, 885 fr
la femme : meubles, argenterie, numéraire (2400 fr), total 3388 fr
Inventaire après le décès d’une locataire, Anne Marie Müller
1805 (19 fruct. 13), Strasbourg 12 (8), Me Wengler n° 1385 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 114-v du 20 fruct.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Müller célibataire décédée le 12 thermidor 13 – à la requête de Georges Abraham Schoepf cordonnier à Strasbourg et Marie Elisabeth Müller femme de Georges Liermann de Lahr au dela du Rhin et Marie Elisabeth Müller fille majeure, héritiers de leur tante
sur l’indication de Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théophile Harré charcutier chez laquelle la défunte a logé et est décédée – dans la maison mortuaire grand rue de la grange n° 26
meubles 1437 fr, passif 291 fr
(Joints) Attestation Philipp Jacob Müller weÿl. Johann diebold burgers und taglöhner dahier mit weÿl. Susanna Katharina bauerbachin, den 18 mart. 1765 geboren
auszug vom 16. 8.bre 1762, Maria Elisabetha
Extract aus dem taufregister der Gemeinde Wittenweyer vom Jahr 1731 den 28. apr. 1731 Anna Maria, Parentes hans Müller und Anna Ursula geb. herrenbrechtin – den 24. mart. 1729 Johann Diebold – den 18. jan. 1722 Andreas – den 21 hornung 1718 Maria Ursula
Maria Elisabetha geb. Müllerin des Maurermeisters Georg Liermann ehefrau den 14. jänner 1765 geboren weÿl. Andreas Rebmann und Anna Ursula Spulerin tochter
(Tableau)
Testament Me Wengler, Anne Marie Müller fille native de Witttenweÿer au dela du Rhin demeurant depuis de longues anées a Strasbourg dans la Grand rue de la Grange ci devant de Stadel maison n° 26 dans une chambre sise au premier étage de ladite maison ayant vue dans ladite rue – le 25 floreal 3
Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théodore Harré, fait donation de la maison à son neveu Charles Jacques Kühnlin lors de son contrat de mariage
1819 (22.10.), Strasbourg 8 (28), Me Roessel n° 6772 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 199 du 23.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Jacques Kühnlin, chaircutier, fils de feu Jean Jacques Kühnlin, géomètre à Nagold (royaume de Würtemberg) et de feu Marie Anne Wurster
Elisabeth Fallot fille majeure de feu Georges Fallot, tanneur à Montbéliard, et de Sophie née Fallot femme actuelle de Louis Geib, facteur d’orgues à Schiltigheim
art. 6, Donation par Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théodore Harré, charcutier tante du futur époux
aux futurs époux, de la maison et de ses dépendances sise en cette ville grand’rue de la Grange n° 26, d’un côté le Sr Jacques Schumacher marchand de vin, d’autre les enfants Pepin, derrière el cloutier Kuntz, évaluée 3000 francs
la donatrice se réserve l’usufruit viager du second étage de lad. maison ainsi que ceux des meubles qu’elle jugera à propos de destiner à son usage – en la demeure de la veuve Harré rue de la Grange n° 26
Inventaire des apports des précédents
1821 (13.12.), Strasbourg 8 (33), Me Roessel n° 8197 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 57-v du 15.12.
Inventaire des apports de Charles Jacques Kühnlein, charcutier, et de Sophie Elisabeth Fallot – contrat de mariage devant Me Roessel le 22 oct. 1819
suivant l’art. 6 dudit contrat Catherine Dorothée Reebmann veuve de Jean Théophile Harré, charcutier et tante du Sr Kühnlein a fait donation aux comparants,
1. d’une maison avec appartenances & dépendances située en cette ville grand rue de la Grange n° 26, d’un côté Jacques Schumacher marchand de vin, d’autre les enfants Pepin, derrière le cloutier Kuntz – et de mobilier pour 1619 francs
apports du mari, ceux de la donation – apports de l’épouse, la moitié de la maison et 5395 fr
Voir les extraits du cadastre qui mentionnent les propriétaires suivants
La maison a été entièrement détruite par les bombardements de 1944 (voir plus haut les extraits du dossier). Félix Weill et son frère Gaston Seligmann Weill ainsi que les filles de ce dernier vendent à la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, la maison, sa voisine le numéro 43 et la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation
1950 (4.1.), Me Taglang (Louis) à Oberschæffolsheim, dossier du MRU (424 D 39)
I. Monsieur Jean Weill, industriel, demeurant à Strasbourg, rue Charles Gradt n° 22, agissant au nom et comme mandataire de
1. Monsieur Félix Weill, industriel, et dame Irma Gugenheim son épouse demeurant ensemble à Lyon, rue Vendôme n° 7 (…),
2. Monsieur Gaston Seligmann Weill, négociant demeurant à Bordeaux, rue Théodore Ducos n° 17, veuf non remarié de dame Madeleine Ulmo,
3. Madame Raymonde Weill, épouse de Monsieur Jean-Claude Lévy, industriel avec lequelle elle demeurant également à Bordeaux à la même adresse (…),
4. Madame Jeannine Weill, sans profession, épouse de Monsieur Robert Meyer, agent de maîtrise, avec lequel elle demeurant à Colombes, rue Marc Bachet n° 14 (…), d’une part
II. Monsieur Alfred Walther, fils, pharmacien demeurant à Strasbourg, rue Beethoven n° 11, agissant en leur qualité de gérant de la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, créée en vertu d’un contrat de société sous seing privé en quatre originaux, en date du 30 décembre 1950, dont un original reste ci-annexé, après mention, lequels sera enregistré avec les présentes. Le siège social de ladite Société Civile immobilière est à Strasbourg rue Beethoven n° 11, d’autre part
Lesquels, préalablement au contrat de vente faisant l’objet des présentes, ont exposé ce qui suit. Les époux Félix Weill, Monsieur Gaston Seligmann Weill et les dames Lévy et Meyer sont propriétaires en indivision de l’immeuble suivant,
Ville de Strasbourg. Feuillet 2287 du livre foncier. Section 61 n° 54, rue du 22 Novembre n° 41, 68 centiares sol, maison,
Feuillet 1387 du livre foncier, Section 61 n° 53, rue du 22 Novembre n° 43, 66 centiares sol, maison, comprenant le terrain avec une maison partiellement endommagé et l’autre maison entièrement sinistrée par faits de guerre.
Les dommages afférents à ces immeubles ont fait l’objet d’un dossier qui a été déposé au Service de la Reconstruction du Département du Bas-Rhin sous N° 6454 Z et NV 6455 Z.
Origine de la propriété. La maison N° 41 – Section 61 n° 54 – appartient aux deux frères Messieurs Félix Weill et Gaston Seligmann Weill, sus-nommés, et provient de l’héritage de leurs parents décédés.
La maison N° 43 – Section 61 n° 53 – provient de l’acquisition qui a été faite par lesdits frères Félix Weill et Gaston Seligmann Weill, de Monsieur Isidore Hagenauer, suivant acte de vente passé devant Me. Kahn, notaire à Strasbourg, les 31 mars et 11 juillet 1936, Rep N° 11 866, enregistré à Strasbourg A.C. le 20 juillet 1936 sous vol. 1356 fol. 65 N° 1132. L’épouse du co-propriétaire Monsieur Gaston Seligmann Weill est décédée à Chadrac près Le Puy (Haute-Loire), son domicile, le 14 avril 1940, laissant son époux survivant comme commun en biens de la communauté d’acquêts et ses deux filles, les nommées Jeannine Weill, épouse Meyer, et Raymonde Weill, épouse Lévy, pour ses héritières chacune pour la moitié, sauf le droit d’usufruit d’un quart revenant à l’époux survivant, conformément à l’article 767 du Code Civil, ainsi qu’il est justifié par un acte de notoriété dressé par ledit Me Chambarière, notaire à Bordeaux, le 7 novembre 1950.
Ceci exposé, il est passé à la vente en question comme suit. Monsieur Jean Weill, en sa dite qualité, vend en s’obligeant à toutes les garanties ordinaires et de droit en pareille matière, mais toutefois sans autres garanties que celles de ses mandants en leur qualité de sinistrés en ce qui concerne le droit à la participation de l’Etat, à la Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre, ce accepté par le gérant, les immeubles et la participation de l’Etat suivants.
I. Immeubles. La propriété des immeubles Section 61 N° 64 et N° 53 rue du 22 Novembre N° 41 et N° 43, ci-dessus désignés, avec tout ce qui s’y trouve comme immeubles par nature et par destination, en tant que ces objets sont la propriété des vendeurs, endommagés pour partie. Étant expliqué que les vendeurs ont fait à la Délégation Départementale du Bas-Rhin du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme à Strasbourg la déclaration du fait qui a entraîné les dommages subis par les maisons sus-désignées. Et qu’ils ont commencé, comme il est indiqué ci-dessus, à constituer le dossier administratif prescrit par l’Etat.
II. Droit à la participation de l’Etat. Tous les droits des vendeurs, sans exception, à la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation des bâtiments endommagés ou détruits quelles qu’elles soient, participation résultant des lois du 11 octobre 1940, 12 juillet 1941, 7 octobre 1942, 8 septembre 1945, 16 mai 1946 et 28 octobre 1946, comme de toutes lois à venir concernant les dommages de guerre subis par les maisons ci-dessus désignées et susceptibles d’être cédés à des tiers.
Remarque spéciale sur l’occupation. Il est porté à la connaissance de la Société acquéreuse qu’un nommé Colmer occupe dans la maison N° 43, qui existe sans toiture, au premier étage, deux bureaux avec local vers l’arrière-maison et deuxième étage de l’arrière-maison deux autres pièces, dont il fait usage non autorisé par les propriétaires, En outre un nommé Yvel-Levy tenait dans la même maison un magasin qu’il a quitté volontairement après la libération en 1945 et qui, depuis lors, est occupé par un Monsieur Brun. (…) Une autre partie du terrain est déjà occupé par Monsieur Alfred Walther, sus-nommé, avec un baraquement de pharmacie. (…)
Prix de vente. 9 000 000 francs, lequel prix s’appliquera 1. pour les deux immeubles à 3 500 000 francs dont il revient à l’immeuble sinistré N° 43, exempt de la taxe complémentaire, ma somme de 2 000 000 de francs, 2. pour le droit à l’indemnité de reconstruction à 5 500 000 francs. (…)
Etat-civil. Monsieur Jean Weill, comme mandataire des vendeurs, déclare qu’ils sont nés savoir Monsieur Félix Weill à Strasbourg le 7 août 1884 et son épouse à Kolbsheim le 22 juin 1891, Monsieur Gaston Seligmann Weill à Strasbourg le 4 septembre 1885, Madame Raymondé Lévy à Strasbourg le 8 juin 1925, Madame Meyer à Strasbourg le 22 mars 1922, qu’ils sont de nationalité française, qu’ils ne sont pas actuellement et ne sont pas susceptibles d’être ultérieurement l’objet de poursuites pour profits illicites ou indignité nationale pouvant entraîner la confiscation totale ou partielle de leurs biens, le tout dans les termes des ordonnances des 26 décembre 1944 et 6 janvier 1945.
Monsieur Walther, gérant de la Société acquéreuse, est de nationalité française, étant né à Strasbourg le 17 novembre 1913. (…)
Condition suspensive. La présente vente est faite sous la condition suspensive qu’elle reçoive l’agrément du Tribunal de Première Instance de Strasbourg, prescrit par l’article 33 de la loi du 28 octobre 1946, mais seulement en ce qui concerne la cession de la participation de l’Etat. Toutefois les parties n’entendent pas suspendre l’effet du présent contrat à cette homologation et demandent l’enregistrement définitif de la présente mutation immobilière et de la cession de droits aux dommages de guerre.
Annexes (Acte de notoriété) (…) déclarent avoir parfaitement connu Madame Madeleine Ulmo en son vivant sans profession née à Chaux de Fonds le 10 septembre 1898 épouse de Monsieur Gaston Seligmann Weill, industriel, demeurant actuellement à Bordeaux rue Théodore Ducos n° 17, ladite dame ayant été domiciliée à Chadrac près le Puy (Haute-Loire), et ils ont attesté pour vérité et comme étant de notoriété publique, à savoir, 1) que Madame Weill née Ulmo qui était autrefois domiciliée à Strasbourg avait transféré son domicilié à Chadrac près le Puy (Haute-Loire) où elle est décédée le 14 avril 1940, 2) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, 3) qu’elle était mariée en premières et uniques noces avec Monsieur Gaston Seligmann Weill depuis le 5 avril 1920 sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts à défaut de contrat d’option fait avant le 1 janvier 1925 de la loi d’introduction du code civil en Alsace et Lorraine du 1 avril 1924, 4) qu’elle a laissé pour seuls héritières à défaut de testament et conformément à la loi ses deux enfants issus du mariage avec Monsieur Gaston Seligmann Weill, à savoir a) Madame Jeannine Weill, née à Strasbourg le 24 mars 1922, épouse de Monsieur Robert Meyer, industriel, demeurant ensemble à Colombes (Seine),pour la moitié de la succession de, b) et Madame Raymonde Weill née à Strasbourg le 7 juin 1925, épouse de Monsieur Jean-Claude Lévy, industriel, demeurant ensemble à Bordeaux 17 rue Théodore Ducos pour) l’autre moitié, sauf les droits d’usufruit du quart revenant à l’époux survivant conformément à l’article 767 du code civil (…)
(Extrait du registre de l’état-civil de la commune de Chadrac) Décès. Le 14 avril 1940 est décédée à Chadrac, lieu dit la Renaissance, Madeleine Emilie Ulmo domiciliée à Strasbourg, 30 rue Obalise, née à Lachaux de Fonds (Suisse) le 10 septembre 1898, sans profession, fille de Gaspard Ulmo et de Louise Befus, négociants domiciliés à Lachaux de Fonds, épouse de Gaston Weill.
(Acte de constitution de la société civile immobilière)
La Société Civile Immobilière des N° 41 et 43 de la Rue du 22 Novembre vend sous condition suspensive à la compagnie d’assurances La Cité-Vie les objets ci-dessus acquis, c’est-à-dire la maison, sa voisine le numéro 43 et la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction et de réparation
1953 (25.6.), Me Hiff (René) n° 4414, dossier du MRU (424 D 39)
Acte de vente (sous condition suspensive)
(I) 1) Monsieur Alfred Walther (père) industriel demeurant à Strasbourg, rue Jean Hultz n° 2, 2) Monsieur Alfred Walther (fils), pharmacien demeurant à Strasbourg, rue Beethoven n° 11, agissant en leur qualité d’associés et Monsieur Alfred Walther (fils) en outre en sa qualité de seul administrateur statutaire de la Société Civile immobilière des numéros 41 et 43 de la rue du 22 Novembre, ayant son siège à Strasbourg rue Beethoven n° 11, constituée aux termes d’un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 30 décembre 1950, enregistré à Schiltigheim, bureau des actes civils, le 5 janvier 1951 volume 431, folio 8 n° 2 dont un original demeure annexé à l’acte de vente reçu par Me Taglang, notaire à Oberschaefolsheim, le 4 janvier 1950 (…) vendeurs
(II) Monsieur Daniel Freysz, directeur de société, demeurant à Strasbourg, avenue de la Paix n° 33, agissant en sa qualité de président directeur général, au nom et pour le compte de la société La Cité-Vie, compagnie d’assurances sur la Vie, Société anonyme au capital de 37 500 000 francs, ayant son siège social à Paris, 36. rue de l’Arcade, et son siège administratif à Strasbourg, avenue de la Paix n° 29-31 (…) ladite société comme acquéreuse
Désignation des biens vendus. A. Immeubles. Ville de Strasbourg 1° Section 61 n° 54 – rue du 22 Novembre n° 41 – 68 centiares sol, maison . Cette parcelle ne comporte actuellement qu’un terrain sur lequel se trouvait autrefois la maison n° 41 qui a été totalement sinistrée par faits de guerre
2° Section 61 n° 53 – rue du 22 Novembre n° 43 – 66 centiares sol, maison. Sur cette parcelle se trouvent encore aujourd’hui des vestiges de constructions (rez-de-chaussée, premier étage et une partie du deuxième étage) en partie actuellement encore utilisés, mais destinés à être démolis, le surplus des bâtiments ayant été sinistrés par faits de guerre.
B. Créances pour indemnité de dommages de guerre. La totalité des créances contre l’Etat, auxquelles la société venderesse a droit au titre d’indemnité de dommages de guerre, en raison du sinistre par faits de guerre, des deux immeubles ci-dessus désignés, telle que ces créances résultent des dossiers de sinistres ouverts auprès de la Délégation Départementale du Bas-Rhin du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme sous les numéros
NV 6454 Z pour l’immeuble n° 43 pour un montant de 65 263 francs,
NV 6455 Z pour l’immeuble n° 41 pour un montant de 206 474 francs.
Ces montants s’entendent en valeur de 1939, toute vétusté déduite.
II. D’autre part, Monsieur Alfred Walther fils, susnommé, vend, par les présentes, sous la même condition suspensive, à ladite Société La Cité-Vié, pour laquelle Monsieur Freysz accepte, la construction provisoire (baraque) à démolir, se trouvant actuellement sur le terrain de l’immeuble rue du 22 Novembre n° 41 et dans laquelle est exploitée actuellement une pharmacie. (…)
Origine de propriété, – I. Concernant les immeubles et les créances d’indemnités de dommages de guerre y attachés. Les immeubles ci-dessus désignés ainsi que créances d’indemnités de dommages de guerre y attachés appartiennent à la société venderesse au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite des consorts Weill aux termes d’un acte de vente reçu par Me Taglang, notaire à Oberschaeffolsheim le 4 janvier 1950 (…). Les immeubles sont actuellement inscrits au livre foncier de Strasbourg-Ville, feuillet 2287, au nom de la société venderesse.
Origine antérieure. a) L’immeuble Section 61 n° 54 avait été recueilli par les consorts Weil, vendeurs, dans la succession de leurs père et mère.
b) L’immeuble Section 61 n° 53 avait été acquis par les consorts Weill de Monsieur Isidore Hagenauer aux termes d’un acte reçu par Me Kahn, notaire à Strasbourg les 31 mars et 11 juillet 1936. Pour plus de détails sur l’origine de propriété antérieure, il est référé aux annexes du livre foncier
II. Concernant la baraque. Cette baraque appartient à Monsieur Alfred Walther, fils, vendeur, pour avoir été édifiée par lui déjà antérieurement à l’acquisition du terrain par la société.
Propriété, jouissance. La société acquéreuse sera propriétaire des biens présentement vendus à compter qu jour de la réalisation des conditions suspensives ci après stipulées, auxquelles se trouve subordonnée la validité du présent contrat, et elle en aura la jouissance avec effet à compter du même jour.
Charges et conditions. I. En ce qui concerne les immeubles et baraque vendus (…) les parties contractantes déclarent qu’il a été remis par la société venderesse à Monsieur Daniel Freysz, représentant de la société acquéreuse, qui le reconnaît, un état des locations se trouvant actuellement en cour ainsi que des locations qui existaient avant le sinistre dans les bâtiments détruits et dont le bénéficiaires pourraient éventuellement faire valoir le droit de report de leur bail sur les bâtiments reconstruits. En conséquence les comparants renoncent à l’analyse de ces baux et location dans le présent acte.
Toutefois, il est fait observer spécialement par les représentants de la société venderesse et le représentant de la société acquéreuse reconnaît avoir connaissance
a) qu’un nommé Colmer occupe dans la maison n° 43 qui existe sans toiture au premier étage : deux bureaux avec un local vers l’arrière-maison et deuxième étage de l’arrière-maison : deux autres pièces, dont il fait usage non autorisé par les propriétaires,
b) qu’en outre un nommé Yvel Levy tenait dans la même maison un magasin qu’il a quitté volontairement après la Libération en 1945 et qui, depuis lors, est occupé par Monsieur Brun. (…)
Condition particularités. Obligation de démolir les constructions. La présente vente a lieu sous la condition formelle, acceptée par la société acquéreuse, de démolir aussitôt après que le présente vente sera devenue définitive, et dans le plus bref délai, les restes des constructions se trouvant encore sur les terrains vendus et d’enlever la baraque se trouvant sur le terrain de l’immeuble numéro 41. (…)
Prix. 1° pour les immeubles proprement dits 8 000 000 francs,
2° pour les créances d’indemnités de dommages de guerre des deux immeubles 4 000 000 francs,
3° et pour la baraque, 1 000 000 francs, soit au total 13 000 000 francs. (…)
Condition suspensive. Conformément aux prescriptions de la loi du 28 octobre 1946, modifiée par la loi du 24 mai 1951, la présente vente d’immeubles sinistrés et des créances d’indemnités des dommages de guerre y attachées demeure soumise à l’agrément par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. De convention expresse entre les parties, le présent contrat en entier (…) se trouvent affectés de la condition suspensive de l’obtention de cet agrément par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
Déclaration pour l’enregistrement. (…) Enfin la société acquéreuse déclare que les bâtiments résiduels actuellement existants sur les terrains, objet de la présente acquisition, seront incessamment démolis après réalisation définitive de la vente, et que le terrain en son entier est destiné à être surbâti, dans un délai de trois ans au plus tard, d’un immeuble dont les trois quarts au moins de la surface seront affectés à l’habitation et qui offrira des capacités de logement au moins deux fois plus importantes que celle des bâtiments à démolir et qu’elle d’engage à effectuer ces travaux de démolition et de reconstruction dans le délai de trois ans prescrit par l’article 1371 sexiès du Code Général des Impôts (art. 10. du Décret du 6 mai 1953).