22, rue du Vingt-deux-novembre


Rue du Vingt-deux-novembre n° 22 et rue de la Vignette n° 4, maison Huntzinger (1912)
Section 58 parcelle 136/19 (cadastre)

Voir auparavant 37, rue de l’Argile

Vingt-deux-novembre 18-24 (août 2014)Vignette 4 (oct. 2015)
Façade rue du Vingt-deux-novembre (maison rose) et rue de la Vignette
Vingt-deux-novembre 22 (déc. 1911)Vingt-deux-novembre 22 (mai 1912)Vignette 4 (déc. 1911)Vignette 4 (mai 1912)
Façade vers le Nouveau Boulevard et vers la rue de l’Argile selon le projet initial (décembre 1911) et le projet modifié (mai 1912)

Charles Huntzinger, propriétaire du commerce de tapisserie Ignard (54, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) acquiert le terrain par bail emphytéotique à courir du 14 décembre 1911 au 30 septembre 1983.
Les architectes Berninger et Krafft transmettent en janvier 1912 à la Police du Bâtiment un projet qu’ils modifient en mai suite à l’avis rendu par la Commission des façades. Le propriétaire obtient le 2 juin un permis de construire un bâtiment servant à l’habitation et au commerce dans des conditions dérogatoires (six étages au lieu de cinq, cour de 20 mètres carrés au lieu de 50, hauteur de 20 mètres au lieu de 13 vers la rue de l’Argile). L’entrepreneur Hug commence les travaux en juillet 1912, la réception du gros œuvre a lieu en novembre. Les travaux intérieurs sont terminés et la réception finale a eu lieu en octobre 1913. L’ascenseur et un monte-charge font l’objet d’une autorisation particulière en mai 1913.
La façade avant comprend un balcon central aux troisième et quatrième étages et un balcon courant à l’étage supérieur. Le premier étage parementé de grès se termine par une frise. Les étages supérieurs sont en partie crépis.
Bien que le bail emphytéotique énonce les conditions que doivent remplir les enseignes (lettres métalliques à surface dorée), l’adjoint au maire déclare en 1914 qu’il y a lieu d’appliquer au Nouveau boulevard les mêmes règles que pour les autres rues. La Commission des façades refusera cependant les enseignes qui ne répondent pas à ses critères

Vingt-deux-novembre 22 (Rez de chaussée, mars 1912) 2343Vingt-deux-novembre 22 (Plan mars 1912)
Plan du rez-de-chaussée (mars 1912) qui comprend un grand local commercial sur la gauche et un plus petit sur la droite
Plan de situation qui représente l’ancien tracé de la rue de l’Argile (Leimengasse) et l’alignement retenu (ligne rouge). Le terrain Huntzinger est délimité par les lettres abcd

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des emphytéotes

L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1911 v Charles Huntzinger, commerçant, et Marie Adam
1933* h Marie Adam veuve de Charles Huntzinger, Lucie Bumuller Huntzinger femme de Lucien Bumuller
1944* h Lucie Bumuller Huntzinger femme de Lucien Bumuller et cohéritiers

Cadastre

Cadastre allemand, registre 31 p. 348 case 5

Parcelle 136/19, section 58
Canton : Neue straße Nr 22 – Rue du 22 novembre – Straße des 19. Juni – Rue du 22 novembre
Désignation : Hf, E.B.R., Gebd.i. m. Bl. 4162 – 254/13, 888, Whs. E.B.R.
Contenance : 2,48
Revenu : 13 000
Remarques : 1915, Neubau

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Emphytéote), compte 4132
Hunzinger Karl, Kaufmann u. Efr. Maria geb. Adam
1933 Huntzinger Charles François sa veuve et Bumuller Lucien son épouse
1944 Bumüller Marie Josef Luzian Ehefr. u. Miterben

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 117)

Rue du Vingt-deux-novembre 22 (1912-1983)

La société anonyme qui gère les terrains à bâtir (Süddeutsche Disconto-Gesellschaft A.-G.) cède le 14 décembre 1911 par bail emphytéotique qui court jusqu’au 30 septembre 1983 à Charles Huntzinger, propriétaire du commerce de tapisserie Ignard (54, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) 250 mètres carrés de terrain, agrandi d’un mètre vers l’ouest, avec garantie de pouvoir construire un bâtiment de 20 mètres de haut à l’arrière du terrain.
Les architectes Berninger et Krafft (4 Faubourg de Pierre) transmettent en janvier 1912 leur projet à la Police du Bâtiment. Le conservateur des monuments historiques Knauth et l’adjoint au maire Emmerich émettent des réserves d’ordre esthétique, notamment sur la façade arrière rue de l’Argile. Suite à l’avis rendu par la Commission des façades, les architectes transmettent de nouveaux dessins en mai 1912. Le permis de construire est accordé le 2 juin ; le bâtiment servant à l’habitation et au commerce pourra avoir six étages au lieu de cinq, la cour 20 mètres carrés au lieu de 50, le bâtiment une hauteur de 20 mètres au lieu de 13 vers la rue de l’Argile.
L’entrepreneur Hug creuse les fondations début juillet 1912, la réception du gros œuvre a lieu en novembre. Les travaux intérieurs sont terminés et la réception finale a eu lieu en octobre 1913.
Charles Huntzinger, les architectes Berninger et Krafft et l’entrepreneur Hammelsbeck de Cologne sont autorisés à installer un ascenseur et un monte-charge en mai 1913.
Bien que le bail emphytéotique énonce les conditions que doivent remplir les enseignes (lettres métalliques à surface dorée), l’adjoint Emmerich déclare en 1914 qu’il y a lieu d’appliquer au Nouveau boulevard les mêmes règles que pour les autres rues. La Commission des façades refusera cependant les enseignes qui ne répondent pas à ses critères. Les enseignes sont d’une part celles des deux commerces au rez-de-chaussée (Tapisserie et linoléum Ignard, cigares et cartes postales Mohr et Lütke, confiseur Schneider puis Raber, agencement de bureau Kist pendant la guerre, magasin Irko à partir de 1946) d’autre part les bureaux aux étages (dentistes Mangelsdorff et Deutsch, Assurances Victoria en 1915, gestion d’immeubles Muller en 1936, Literie d’Alsace en 1952, Syndicat des transporteurs routiers du Bas-Rhin, etc.).

Sommaire
  • 1912 (30 mars) – Ch. Huntzinger demande par l’intermédiaire des architectes Berninger et Krafft l’autorisation de construire un bâtiment servant à l’habitation et au commerce sur le Nouveau boulevard
    Suivi des travaux. L’entrepreneur Hug creuse les fondations (début juillet). On établit les fondations et on construit les murs du sous-sol (mi juillet). On pose les poutres du sous-sol (fin juillet). On construit le rez-de-chaussée (début août), le premier étage (mi août), l’entrepreneur n’a pas encore posé les panneaux qui signalent les travaux. On construit le deuxième étage (début septembre), l’étage supérieur (fin septembre). Les échafaudages ne sont pas couverts selon le règlement (début octobre). On pose la charpente des combles et la couverture (mi octobre). L’entrepreneur démonte les échafaudages (novembre). Les travaux intérieurs sont en cours, les portes et fenêtres ne sont pas encore posées (mi décembre), ce qui contrevient au règlement de voirie en date du 3 juin 1899. Les travaux intérieurs se poursuivent. L’entrepreneur Rossi et Leja pose des échafaudages (avril 1913). Le bâtiment est entièrement terminé, la réception finale a eu lieu (octobre 1913).
  • 1911 (2 décembre) – La société anonyme qui gère les terrains à bâtir (Süddeutsche Disconto-Gesellschaft A.-G.) informe le maire que Ch. Huntzinger, propriétaire du commerce de tapisserie Ignard (54, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) a acquis par bail emphytéotique 250 mètres carrés de terrain, agrandi d’un mètre vers l’ouest, avec garantie de pouvoir construire un bâtiment de 20 mètres de haut à l’arrière du terrain. Plan de situation sur calque
  • 1912 (janvier) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent leur projet à la Police du Bâtiment. Plan de situation, dessin de la façade vers le Nouveau boulevard et vers la rue de l’Argile
    1912 (mars) – Ch. Huntzinger (commerce de tapisserie, 54 rue du Vieux-Marché-aux-Vins) dépose une demande de permis de construire. La façade sera en pierre de taille rouge crépie, la couverture en ardoises. Architectes Berninger et Krafft, 4 Faubourg de Pierre. La demande est transmise aux différents services : commission des façades, Police du Bâtiment. Courrier interne suite au souhait de Ch. Huntzinger que le trottoir devant les parcelles voisines ne soit pas occupé par des tables de restaurant.
    1912 (avril) – Avis du conservateur des monuments historiques Knauth qui n’a pas d’objection de fond mais souhaite que les devantures aient une « stabilité esthétique » et que la façade arrière soit moins simple
    Emmerich fait remarquer que la hauteur de 20 mètres vers la rue de l’Argile n’a été autorisée que pour des raisons esthétiques qui ne lui semblent pas remplies
    1912 (mai) – La Police du Bâtiment fait part de ses observations aux architectes (dimensions de la cour et de la buanderie à l’étage supérieur, disposition d’un des cabinets d’aisance, surfaces des chambres à l’étage mansardé), avec réserve d’observations d’ordre esthétique
    Les architectes demandent une réponse à leur dossier déposé plus d’un mois auparavant
    Première version non ratifiée de l’autorisation datée du 2 juin
    Plan du rez-de-chaussée établi par le Service d’architecture en janvier 1912 – Plan sur calque par Berninger et Krafft en mars 1912
    1912 (mai) – Les architectes écrivent au maire que la réunion des fenêtres centrales aux deuxième, troisième et quatrième étages vers la rue de l’Argile est tenue pour impossible même par la Commission d’architecture. Ils joignent un croquis où figurent la proposition de la Commission d’architecture et la leur. Le maire prie les architectes de donner une meilleure unité à la façade arrière.
    (30 mai) Les architectes transmettent à l’architecte municipal Eisenlohr les dessins des façades modifiées. La commission de la Grande Percée n’a rien à objecter au nouveau projet.
    1912 (6 juin) – Ch. Huntzinger est autorisé à construire un bâtiment servant à l’habitation et au commerce sur son terrain le long du Nouveau boulevard et de la rue de l’Argile. Le bâtiment pourra avoir six étages au lieu de cinq, la cour 20 mètres carrés au lieu de 50, une hauteur de 20 mètres au lieu de 13 vers la rue de l’Argile. L’autorisation est assortie de conditions particulières relatives aux murs intérieurs du sous-sol, aux piliers de la façade et des étages, à la cage d’ascenseur – Dessins des façades modifiées – Calcul statique
  • Extrait du bail emphytéotique consenti par la Ville à Charles Huntzinger et à sa femme Marie
  • 1912 (juin) – L’entrepreneur de construction J. Hug (25, Faubourg Blanc) déclare qu’il commencera les travaux le 10 juin. Le service d’architecture vérifie l’alignement légal (août) – Suivi partiel de la construction
    1912 (novembre) – Les architectes demandent réception du gros œuvre puis l’autorisation de commencer à crépir le sous-sol avant les délais réglementaires étant donné que le propriétaire n’a pas l’intention d’occuper les locaux avant juillet 1913. La Police du Bâtiment n’a rien à objecter après réception du gros œuvre.
    1913 (septembre) – Les architectes demandent réception finale du bâtiment. La Police du Bâtiment n’a rien à objecter si ce n’est que les devantures ne comportent pas de barres de protection et que manque un certificat de ramoneur. Certificat du ramoneur Brunck (20, rue des Bouchers). Certificat concernant l’évacuation des eaux usées
  • 1913 (mai) – Charles Huntzinger, les architectes Berninger et Krafft et l’entrepreneur Hammelsbeck de Cologne sont autorisés à installer un ascenseur et un monte-charge – Description – Calcul des éléments porteurs – Extrait du règlement de voirie relatif aux ascenseurs
  • 1913 (mars) – L’installateur sanitaire P. Siehr demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    L‘entrepreneur Rossi et Leja (40, rue Geiler) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    1913 (décembre) – Le propriétaire Charles Huntzinger fait observer au maire qu’il reçoit par erreur de nombreux courriers concernant une enseigne alors qu’il serait plus judicieux que les efforts portent sur l’aspect général du Nouveau boulevard et sur l’éclairage.
  • 1914 (février) – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom du propriétaire l’autorisation de poser une enseigne (Tapisserie et linoléum Ignard, Ch. Huntzinger gérant) – La Commission des façades donne son accord
    1914 (mars) – L’éditeur de cartes postales Mohr et Lüdke demande l’autorisation de poser une enseigne – La Police du Bâtiment refuse de donner l’autorisation parce qu’il existe déjà une enseigne mais constate qu’elle a déjà été posée. L’éditeur réitère sa demande. La Division VI estime qu’il n’y a pas lieu d’autoriser l’enseigne puisqu’il serait possible de modifier la lanterne, l’enseigne et la vitrine qui sont déjà en place. L’adjoint Emmerich déclare que le maire a autorisé les enseignes et les inscriptions et qu’à l’avenir il y a lieu d’appliquer au Nouveau boulevard les mêmes règles que pour les autres rues
  • 1915 – Les dentistes Mangelsdorff et Deutsch (deuxième étage) demandent l’autorisation de transférer leurs enseignes du 19, rue Kuhn – L’enseigne est autorisée après accord de la commission des Beaux-Arts
    1915 – L’entrepreneur de peinture Adolphe Zilly est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1915 – La société anonyme de cinématographie et de location de films (Aktiengesellschaft für Kinematographie und Filmverleih) demande l’autorisation d’entreposer des films. Le préfet (Polizeipräsident) ne voit pas d’objection après que le Bureau du commerce a visité le dépôt. La société est autorisée en septembre à transférer provisoirement les films au sous-sol du cinéma Olympia (79, Grand rue)
    1915 – La succursale des Assurances Victoria demande de transférer ses enseignes de 15, rue Apffel au 22, Nouveau boulevard. Comme les enseignes sur verre ne correspondent pas aux critères esthétiques retenus pour le Nouveau boulevard, l’autorisation est refusée.
  • 1913 – Mohr et Lütke (cigares et cartes postales) demandent l’autorisation de poser une enseigne (cigarettes Job) et une inscription au-dessus de la vitrine. La Commission des façades oppose un refus. Croquis, maquettes de l’enseigne. La Commission autorise une enseigne sur verre mais refuse la lanterne. – Mohr et Lütke sont autorisés à poser une enseigne lumineuse perpendiculaire (mars 1914) – L’enseigne est posée, mai
  • 1919 – La fabrique de cigares Job (Plaine des Bouchers) est invitée à retirer son enseigne
    1919 – La Police du Bâtiment constate que le détective Harry a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation, juin 1920
    1921 – La Police du Bâtiment demande au détective Harry de retirer les enseignes qui ne correspondent pas au bail conclu entre la Ville et les propriétaires des bâtiments le long de la rue du Vingt-deux-novembre (lettres métalliques à surface dorée)
    1921 – Le confiseur et chocolatier Joseph Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne. Le commerce change de propriétaire, le projet n’a pas de suite
  • 1923 – Les frères Sigel demandent l’autorisation de poser une lanterne au-dessus de la devanture du magasin Ignard – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette (Papiers peints Ignard Linoléum)
    1929 – La Police du Bâtiment notifie Gaston Maguin, propriétaire du magasin Ignard, de supprimer l’éclairage intermittent qu’il a fait installer à son enseigne
    1930 – Le confiseur Raber demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’un simple changement de propriétaire – La Police du Bâtiment constate en février 1938 que Raber Noeppel a posé une enseigne sans autorisation, l’intéressé la retire
    1935 – Alfred Werdenschlag demande l’autorisation de poser une enseigne. Le croquis montre qu’elle se trouvera au milieu du premier étage entre deux fenêtres – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au-dessus de la porte d’entrée – Maquette du ferronnier Auguste Fauser (4, rue de Pâques)
    1936 – Jean Muller (gestion d’immeubles et de fonds de commerce) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre, l’une en français, l’autre en allemand – Autorisation
  • 1942 – Abry-Arnold (linoléum et tapis) retourne à la Police du Bâtiment la demande de régler le droit d’enseigne du magasin qui appartient désormais à la société Kist
    1941 – La société Henri Weyers de Mannheim (confection pour dames) demande l’autorisation de poser une enseigne réalisée par les frères Sigel (10, rue de l’Arc-en-Ciel). Le propriétaire de la maison est Charles Huntzinger (2, Faubourg de Pierre) . La Police du Bâtiment refuse l’enseigne placée entre deux fenêtres – Autres demandes en 1941 et 1942, accordées (propriétaire Baumüller, rue du Marché) – Autorisation – L’enseigne sur verre et l’inscription sont posées
    1942 – Charles Kist (articles de bureau) est autorisé à poser une enseigne sur verre. L’enseigne est installée par l’entreprise Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) – Travaux terminés mars 1943 – Photographie
    1942 – La Société d’organisation commerciale en Alsace (Elsässische Handelsaufbau-Gesellschaft (32-34 allée de la Robertsau) demande pour son magasin de souvenirs Zum Gänseliesl l’autorisation de poser une enseigne (propriétaire veuve Huntzinger et Mme Bumüller) – Accord – La Police du Bâtiment constate en septembre qu’au lieu de la teinte orange autorisée l’enseigne est jaune – La teinte a été changée, janvier 1943
  • 1945 – La Police du Bâtiment demande à Lucien Bumuller (10, rue d’Ingwiller) de faire enlever les inscriptions en allemand. Les inscriptions ont été retirées
  • 1946 – Les ateliers Splendid décor (19, route de Brumath à Schiltigheim) demandent l’autorisation de poser une enseigne au néon pour le magasin Irko – Dessin
  • 1946 – L. Bennion (fourrures au quatrième étage) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – Maquette signée Ott Frères – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1952 – Marcel Vogel (Literie d’Alsace, premier étage) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1954 – Marcel Vogel demande l’autorisation de poser deux enseignes entre les fenêtres du premier étage – Maquette – Autorisation de poser deux enseignes plates munies de lampes et d’une flèche
  • 1953 – Le peintre en bâtiment Linck (Schiltigheim) demande l’autorisation de repeindre l’enseigne du Syndicat des transporteurs routiers du Bas-Rhin – Croquis de la façade – Pas de travaux
  • 1968 – Georgette Skorochod (avenue de la Paix), gérante majoritaire du magasin Irko, est autorisée à occuper la voie publique pour transformer le magasin – Formulaire de permis de construire (parcelle 136/19 de la section 58) – Extrait du plan cadastral – Gérard Albres (décoration intérieure) demande une autorisation correspondante en joignant une description des travaux, dont démolition de l’ancienne vitrine, et un devis
    Copie de l’avenant au bail commercial consenti par Lucie Bumuller née Huntzinger, Marie Schœpf veuve de Georges Kranner et Albert Kranner à Georgette Skorochod – Autorisation (Arrêté portant permis de construire), septembre 1968 – Travaux terminés, fin septembre
    (Août) – La même demande l’autorisation de poser une enseigne Boutique Irko – Devis par Gérard Albres – Autorisation
  • 1968 – Rapport de feu de cheminée
  • 1966 – La Police du Bâtiment demande au bailleur emphytéotique (Mme Bumuller et cohéritiers) de faire ravaler la façade – La Police du Bâtiment accorde un délai – L’Association pour la Sauvegarde des Intérêts des propriétaires de la Grande Percée (A.S.I.P.) présidée par M. Bumuller constate que la Ville n’a pas tenu compte du ravalement de certains bâtiments. L’adjoint constate que certains architectes de la Ville ont estimé qu’un ravalement n’était pas nécessaire et que ce manque de coordination est préjudiciable à la Ville.
    1969 – M. Bumuller est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler le bâtiment – Travaux terminés, mai
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que le Syndicat des transporteurs routiers du Bas-Rhin a posé sans autorisation deux enseignes plates – Le secrétaire répond qu’elles sont en place depuis trente ans – Autorisation de poser des enseignes
  • 1976 – La Division II constate que le locataire des premier et troisième étages rénove les appartements et demande que ces travaux soient suivis puisque le bail emphytéotique consenti le 14 décembre 1911 prend fin le 30 septembre 1983 et que la Ville a le droit de contrôler les travaux exécutes au cours des dix dernières années du bail.
  • 1975 – La S.A.R.L. Nussbaum demande l’autorisation de transformer la magasin – Formulaire de permis de construire – Extrait du plan cadastral où figurent les dates d’expiration des baux emphytéotiques
    (suite non consultée)

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.