5, rue des Veaux
Rue des Veaux n° 5 – VI 345 (Blondel) – O 515 puis section 21, parcelle 34 (cadastre) – 1770, maison Baron d’Autigny, détruite en 1944
Le bâtiment reconstruit en 1954 (vue en juin 2014)
La maison au début du XX° siècle – Grand escalier intérieur,
dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Jusqu’à sa réunion avec la voisine à l’ouest (actuel n° 3), les rues entouraient la maison de trois côtés : à l’ouest un cul-de-sac, au sud la rue des Veaux et à l’est la rue des Prêtres (actuelle rue des Sœurs) au-dessus de laquelle se trouvait un bâtiment en arcade qui faisait partie de la maison. Un dossier qui rassemble les titres relatifs à la maison que la Ville achète en 1781 comprend la traduction d’anciens titres dont le plus ancien date de 1381. Elle appartient au XVII° siècle à une branche des Bœcklin de Bœcklinsau et revient ensuite à la femme de Jean Henri Joseph de Flachslanden qui la vend en 1742 au marchand François Lanfrey. La Ville lui règle en 1769 le prix du bâtiment en arcade sur la rue des Sœurs et qu’on peut voir sur le plan-relief de 1725 : la rangée de maisons dans la partie gauche du plan comprend les actuels n° 1 et 3, le cul-de-sac puis l’actuel n° 5 dont la partie gauche a un toit légèrement plus bas que la partie droite. Le bâtiment suivant, plus bas, est celui qui surplombe la rue des Sœurs.
Plan-relief de 1725 (cliché Claude Menninger, © Région Alsace – Inventaire général)
François Lanfrey vend l’année suivante (1770) la maison au préteur royal François Baron d’Autigny qui la reconstruit en transformant la voisine qu’il possédait déjà. C’est à cette époque que disparaît la ruelle à l’ouest (voir les références des travaux à l’actuel n° 3). Un jeu de plans qui représente différents projets de reconstruction sont conservés aux Archives municipales (cote C I, 37). Les bâtiments arrière représentés sur le plan ci-dessous diffèrent de ceux qui figurent sur les plans ultérieurs. On peut remarquer un aqueduc souterrain qui suit au nord l’ancien tracé de la ruelle puis traverse la cour.
Plan de la nouvelle maison construite en 1770 (en rosé), ancienne maison à gauche
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 204 – Cour C
François Baron d’Autigny fait construire une maison assez simple, à deux étages et deux niveaux de combles, dont les éléments remarquables sont le chaînage d’angle et le portail. La vente d’une partie des bâtiments en 1792 comprend des conventions de partage. C’est la maison dont fait état l’Atlas des alignements (rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie) et que représentent les planches préparatoires du deuxième plan-relief : elle se trouve entre les repères (b-c) rue des Veaux et (c-e) rue des Sœurs. La cour (C) permet de voir la façade arrière (1-4) du bâtiment qui donne dans la rue des Veaux, le bâtiment (3-4) qui ferme la cour vers la rue des sœurs, l’aile nord (3-2) à droite de la cour et le mur (2-1) de la maison à l’ouest. Les bâtiments accessoires ont un rez-de-chaussée surmonté d’un étage et d’un niveau de greniers. Ceux que décrivent les procès verbaux après les bombardements de 1944 font état de deux étages, sans que le cadastre ne signale de modifications entre 1840 et la fin du siècle. Le plan du cadastre de 1840 représente les mêmes bâtiments que celui du plan-relief dix ans plus tôt. De nouveaux bâtiments, figurés en grisé, occupent une partie de la cour sur le plan cadastral de 1897. Le garage qui en occupe ensuite l’emplacement approximatif aurait été construit en 1920 d’après les procès verbaux d’après guerre, après que tous les bâtiments ont été entièrement détruits par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. Les plans des anciens bâtiments, joints au dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, ont été dressés d’après des photographies et les indications des propriétaires.
L’architecte Pierre Verdier reconstruit le nouveau bâtiment en suivant un nouvel alignement proposé rue des Sœurs, en retrait de l’ancien. Les travaux mettent au jour différents murs dont un « fossé romain ». On démolit en juin 1954 les vestiges des anciens bâtiments, le gros œuvre se termine en janvier 1955 dans la partie qui longe la rue des Veaux. Les bâtiments sont en partie occupés en avril 1956.
Plan cadastral de 1897, (Archives départementales, cote 3 P 243)
– La terrasse sur le garage dans la cour (dossier du M.R.U.)
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Pierre Winterthur et cohéritiers | ||
1381 | Raimbaut de Müllenheim | |
Jean d’Odratzheim et Salomé Hess | ||
1525 | comte Guillaume de Fürstemberg | |
1540 | François Frosch, docteur en droit et avocat de la ville de Strasbourg, et Felicité Schor | |
1566 | Henri Hess de Lauffen | |
1575 | h | Louis et Jean Ulrich Hess de Lauffen et Dorothée Hess de Lauffen, femme du lieutenant colonel Blaise de Fegersheim |
1578 | h | Blaise de Fegersheim et Dorothée Hess de Lauffen |
Philippe Bœcklin de Bœcklinsau | ||
1641* | h | Loup Louis Bœcklin de Bœcklinsau, bailli de Dachstein, et Marie Elisabeth d’Andlau |
1668 | h | François Ernest Bœcklin de Bœcklinsau et Marie Salomé de Flachslanden |
Jean Henri Joseph, baron de Flachslanden, et (1723) Josephe de Reinach Hirtzbach – catholiques | ||
1742 | v | François Lanfrey, négociant, et (1719) Catherine Capitaine et (1729) Marie Elisabeth Bittane – catholiques |
1770 | v | François Baron d’Autigny, préteur royal, et (1771) Adélaïde Flore de Parseval – catholiques |
1781 | v | Ville de Strasbourg |
1791 | v | Louis (Louis Gonzague François Dominique Léopold, baron de) Wangen de Geroldseck aux Vosges et (1786) Marie Anne Labbé de Briaucourt – catholiques |
1792 | v | Jean Joseph Nostitz d’Erlitz, maréchal de camp |
1797 | v | Jean Baptiste Prieur, commissaire ordonnateur des guerres, et Angelique Thérèse Hennet |
1804 | v | Chrétien Lotzbeck, négociant à Lahr, et Louise Kesselmeyer |
1829 | v | Jacques Joseph Heiligenthal, négociant, et (1823) Emilie Coulaux |
1891* | h | Marie Victor Alfred Hervé et Anne Hortense Heiligenthal |
1901* | v | Georges Kuhry, plâtrier, et Joséphine Beyer |
1927* | h | Georges Kuhry, plâtrier, et (1906) Marie Joséphine Eugénie Gœtz |
(1765, Liste Blondel) VI 345, au Sr Lanfreÿ
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 515, Heiligenthal, Joseph /Jacques/, rue des Veaux 3 bis – maison, sol – 9,85 ares
Locations
1793, Anne Catherine Chatin femme divorcée de Jean Marly
1824, Jean Chrétien Barth, docteur en médecine, et Marie Madeleine Franck
1827, Jean Joseph Heiligenthal, négociant (futur propriétaire)
1830, Félicie Henriette Stackler femme de Jean Chrisostome Louis baron de Müller, maire de Colmar
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
Livre des communaux de 1587 (cote VII 1450)
Anderseit Kalbßgaß Oben Von der Haasen Hoff ahn, Untz hinab nach dem Closter zu Sanct Steffan zue
Juncker Bläßi von Fegerßheim habe Von seiner Stall thüeren ein Steinerin Bencklin 6 ½ schu lang, 15 Zoll breÿt, Item mehr der schlupff so obwendig gegipßt 36 ½ schu lang und 16 schu breÿt, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen j lb xi ß viii d
Nota. Soll das Allmendtgaßlin Zwischen der alten Wormbserin und des von Fegerßheim hauß geöffnet werden
(traduction) L’autre côté de la rue des Veaux, du Haasen hoff en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le noble Blaise de Fegersheim a un gradin en pierre long de 6 pieds ½ et large de 15 pouces devant les portes de son écurie, de même la venelle plâtrée en haut et longue de 36 pieds ½ et large de 16 pieds, Est communal et doit le rester, doit pour la jouissance 1 livre 11 schellings 8 deniers
Directeurs fonciers (Bauherren), Chambre d’économie
1769, Chambre d’économie (4 R 43)
Le sieur Lanfrey vend à la ville une avance de sa maison – Le stettmestre de Berstett rappelle que le Magistrat a décidé d’établir un marché sur la Cour brûlée qui longe en partie la rue des Moines (actuelle rue des Sœurs). Cette rue devra être élargie, notamment à son débouché dans la rue des Veaux, surmonté d’un bâtiment qui appartient au sieur Lanfrey et dans lequel la veuve Bœclin de Bœcklinsau a assuré la jouissance viagère à la veuve Oswald et à ses trois enfants. Le stettemstre sollicite l’avis de la Chambre puisque le projet dépend d’un accord préalable avec les bénéficiaires de l’usufruit et le sieur Lanfrey qui en demande 1 200 livres. Le maître des rentes et les Trois de la Tour aux deniers sont d’avis d’arriver un accord avec les parties.
Hr Lenfray Verkaufft Löbl. Statt Einen Uberhang an seiner behaußung, 55.b
(f° 55-v) Montagß den 7.t Augusti 1769. Herr stättmeister Von Berstett Refferirt, wie daß Löbl. statt, wie Mghh. bekand, den sogenanten Verbrannten Hoff Vmb Einen marckplatz darauff Zumachen, Erkaufft Habe, an diesen Platz nun stehe daß Pfaffengäßel, welches Umb den benöthigten durchgang, Unndt durchfuhr Zu haben ehe Umbgänglichen müße Erweitert, Unndt der an dem außgang des Pfaffengäßels in die Kalbsgaß befündliche Uberhang, so Ein theil Von deß alten H. Lenfreÿ behaußung außmachtet, abwerffen werden, welcher nebst andern Conditionen Zwölff Hundert Livres dafür fordert. Weillen* es auch* in ged. H. Lenfray Hoffstatt annoch Eine besondere wohnung, so an den bruderhoff, undt Verbrannden Hoff stoset, sich befinde, die der genant Verwittibten Oswal Von Weÿl. der Hochwohlgebornen Frau Maria Salome Von Flaxland Verwittibten Fr. Von Boeckel Von Boeckelinsau, per Codicillum Vom 23.ten Novembris 1729. art. 2.do lebtägig für sich Unndt Ihre dreÿ Kindter in genus gegeben worden, so daß Ehe Unndt bevor mann Von seithen Löbl. Statt waß weites mit quæst. Platz Unterfange, mit Einer Unndt der andern Parteÿ müße convenirt werden, welches Herr Stättmeister namens deren samtlichen oberbauherren, dieser Hochlöbl. Cammer, Vmb dero Hohe Intention darüber Zu Vernehmen, Zu remonstriren, nicht Umb hin wollen ? War auff nachgepflogener Umbfrag Er Rent: Geÿer* der hoch und wohl Verordnete oberbauherren, Umb Zum besten Löbl. statt, sowohl mit H. Lenfray, als Fr. oswald Unndt deren dreÿ Kindtern Zu tractiren, Unndt Zu Conveniren, bestens Zu Ersuchen, so daß diese sache Zu behöriger ratification, hier durch möchte Vorgelegt werden.
1769, Directeurs fonciers (VII 1413)
Les Trois de la Tour aux Deniers règlent au marchand Lanfrey la somme qui lui est due pour avoir vendu à la Ville un bâtiment rue des Sœurs (celui qui enjambait la rue)
(f° 97-v) Dienstags den 29. Novembris 1769. H. Lanfrey – Sr Granval nomine H. Lanfrey des handelsmanns allhier producirt quittung über Neun hundert Gulden, so H. Lanfrey wegen einem in dem Pfaffengäßlein am Eck der Kalbsgaß gelegenen Gebäuleins ane Löbl. Stadt Zu Erweiterung des Pfaffengäßleins abgetretten zu erfordern hat, bittet um Zalung, H: Prætor Regius sagt es wären H: Lanfrey Zu Schadloßhaltung diese 900 R verglichener maßen accordirt worden, seÿen ihme folglichen Zu Zalen. Erkannt solle, durch die Herren dreÿ bezalt werden.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux
nouveau N° / ancien N° : 5 / 3 bis
Lotzbeck
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 182 case 4
Heiligenthal Jacques rue des veaux N° 3-b
O 515, maison, sol, R. des veaux 3-b
Contenance : 9,85
Revenu total : 635,12 (630 et 5,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 102 / 82
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 22 case 1
Heiligenthal, Jacques Joseph
1871 Heiligenthal Jakob, Kinder
1891/92 Hervé Marie Victor Alfred Wwe. Anna Hortense Heiligenthal
1901 Kuehry Georg Gÿpsermacher
O 515, maison, sol, Rue des Veaux 5
Contenance : 9,85
Revenu total : 635,12 (630 et 5,12)
Folio de provenance : (182)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 102
fenêtres du 3° et au-dessus : 18
Cadastre allemand, registre 30 p. case
Parcelle, section 21, n° 34 – autrefois O 515
Canton : Kalbsgasse Hs N° 5 – Rue des Veaux – Kalbsgasse – Rue des Veaux
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG – sol deux maisons et bât. acc.
Contenance : 4,04
Revenu : 7600 – 4400 – 3100
Remarques :
(Propriétaire), compte 714
Kuhry, Georg
1927, Kuhry Georges fils et son épouse
(2522)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, Rue des Veaux (maison n°) 3
Pro. Maison de Mr le Breteur
lo. Le Cerf, Cuisinier – Fribourgeois
lo. Nicaise, Hubert, Concierge
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 189 des Veaux (p. 334)
(maison n°) 3
Pr. la Ville
lo. Le Cerf, Cuisinier – Fribourg
lo. Nicaise, Hubert, Concierge
Registres de population, 1795
Registres de population, 1798
4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 4, p. 156
Thomasin, Michel, Directeur du Timbre, 50 – Belfort
Mathieu, Eléonore, son épouse, 31 – Strasbourg
Thomasin, Louis, fils Employé à la D.on, 19 – id.
Clerc, Carle, Servante, 23 – Benfeld
Gmeinere* M. Anne, femme de chambre 25 – Ingweiler
Urbain, François, Timbreur, 54 – Metz, 25 ans
(6 personnes)
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kalbsgasse (S. 74)
(Haus Nr.) 5
Eigner, Büglerin. 0
Eigner, Wwe. 0
Lachappelle, Kartonfabr. 1
Kuhry, Gipsermstr. 1
Dovas, Wwe. 2
Hommaire, Damenschndrn. 2
Hommaire,Lithograph. 2
Viktori, Domherr. 2
Viktori, Rentner. 2
Faies, Tagner. 4
Kirsten, Pinsel- und Bürstenfabrik. H 01
Axt, Schauspieler. H 1
Ruff, Briefträger. H 1
Berauer, Maler. H 2
Sorg, Bureaubeamter. H 2
Zachmeyer, Liniierer. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment
Le dossier antérieur à 1953, consulté par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme au début des années 1950, n’est pas conservé. On dispose de la déclaration de sinistre en 1944 et du dossier qui s’ouvre lors de la reconstruction du bâtiment.
Déclaration de destruction (cote 233 MW 2263)
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 42
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Kalbsgasse 5
(Erben) Kuhny Georg
Quartier : Place de la Cathedrale
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Ums Münster
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 5
Register Nr. 42
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 5
Eigentümer : Erben Kuhny Georg
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Werkstattgebäude
2. Beschädigte Gebäudeteile : sämtliche
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Durch Sprengbombe
4. Art der Schäden : Vorderhaus total, Werkstattgebäude schwer, Hinterhaus und Seitenbau durch Splitter und Luftdruck
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen : 15, bewohnbar 5 (Dachschaden muss jedoch behoben werden, unbewohnbar 10
Geschäfte 2, benutzbar 1, unbenutzbar 1
Werkstätten : 2, benutzbar 1, unbenutzbar 1
Lagerräume ; 1, benutzbar 1 (teilweise)
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : Volltreffer Sprengbombe
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 17. August 1944
[unterzeichnet] Gutle
5, rue des Veaux (II [biffé]) 1953-1996, cote 947 W 26
L’architecte Pierre Verdier transmet en août 1953 le projet de reconstruction de la maison des héritiers Kuhry (habitation, locaux commerciaux, garages) d’après le nouvel alignement proposé rue des Soeurs, en retrait de l’ancien. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire en novembre, le préfet accorde en décembre la dérogation par laquelle les bâtiments à reconstruire pourront avoir une hauteur maximale sous corniche de treize mètres.
On démolit en juin 1954 les vestiges des anciens bâtiments. Les murs de cave sont finis en octobre, le gros œuvre se termine en janvier 1955 (dalles massives et maçonnerie en briques cellulaires) dans la partie qui longe la rue des Veaux. Le bâtiment en bordure de la rue des Sœurs en est au rez de chaussée en février, au premier en mars, les garages sont terminés. On règle en avril un litige concernant une ouverture d’un bâtiment voisin à l’arrière. Les bâtiments sont en partie occupés en avril 1956 alors que les travaux se terminent.
Sommaire
- 1953 – Charles Gutle, gérant d’entreprise mandataire des héritiers Kuhry, dépose une demande de permis de construire pour reconstruire un « ensemble immobilier habitation, locaux commerciaux, box à voitures » au 5, rue des Veaux. Terrain cadastré section 21 n° 34 et 73/33. L’architecte Pierre Verdier (13 quai Kléber) transmet son dossier en août
Plans, Association syndicale de Strasbourg-Ville, Ilot rue des Veaux propriété de M. Kuhry et cohéritiers – Jeu de plans portant mention Annulé, jeu de plans portant mention Valable
1953 (septembre) – Commentaires de la Police du Bâtiment, notamment que l’architecte devra solliciter une dérogation concernant la hauteur des façades. La Division I fait ses commentaires à la Division V « Le terrain en question se trouvant dans l’alignement légal de la rue des Veaux dépasse de près de 2,00 m jusqu’à près de 2,40 m l’alignement proposé de la rue des Sœurs. L’immeuble est projeté dans l’alignement légal de la rue des Veaux, respt. dans l’alignement proposé de la rue des Sœurs. (…) L’immeuble étant situé dans un périmètre bleu, les travaux de voirie sont de la compétence des Ponts et Chaussées. (…) »
(novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
(décembre) – Le préfet accorde la dérogation à l’article 3 du règlement sanitaire départemental. L’immeuble à reconstruire pourra avoir une hauteur sous corniche maxima de 13,00 m
1955 (octobre) – L’architecte fournit les plans rectifiés
1956 (septembre) – Certificat de maître ramoneur - Suivi des travaux (reconstruction de deux immeubles avec magasins et garage)
1953 (décembre) – Pas de travaux. L’architecte nous informe que l’adjudicataire pour attribution des travaux sortira seulement en janvier ou février prochain
1954 (juin) Les travaux de démolition sont en cours par Bendler. Enlèvement des décombres et transport des déchets
(août) L’implantation du bâtiment à reconstruire ne pourra pas encore être connue par VI.G, étant donné que mes murs de fondation ne sont pas encore *. Travaux de fouille des fondation, trous isolés avec refoulement des eaux de la nappe souterraine, les excavations sont partiellement hors eau
(octobre) – Les murs de cave sont confectionnés en béton entre coffrage. Une partie à l’avant a été maintenue. Des trous isolés pour piliers étaient inondés d’eau. La dalle hauteur de cave en béton armé (massive) est terminée. Les travaux de gros œuvre se poursuivent en élévation
1955 (janvier) – Le gros œuvre est de voie d’achèvement, dalles massives et maçonnerie en briques cellulaires des murs extérieurs, charpente de toiture et double couverture en tuiles plates. arrêt momentané des travaux par suite de gel
(février) L’immeuble en bordure de la rue des Veaux est achevé en gros œuvre. Double couverture en tuiles plates. Electricité en cours et sanitaires – Immeuble arrière. Le bâtiment en bordure de la rue des Sœurs est en confection au rez de chaussée avec cave en béton et dalle en béton armé, hourdis hauteur de cave. Briques cellulaires, encadrement. Confection des piliers de fondation de la partie postérieure.
(mars) Les travaux de plâtrerie se poursuivent à l’image en bordure de la rue des Veaux. A l’arrière, la dalle hauteur le rez-de-chaussée est confectionnée à l’immeuble donnant sur la rue des Sœurs, maçonnerie en briques cellulaires en cours au premier étage. Les garages sont confectionnés, les piliers en béton armé du dépôt sont coulés. Les travaux exécutés ne correspondent plus aux plans approuvés (…)
(mai) Le 29 avril passé, le chef de la Police du Bâtiment a convoqué en assemblée l’organe reconstructeur de l’immeuble sus visé pour discuter les possibilités constructives qui devraient être envisagées quant au maintien d’une marge latérale d’au moins 5 m séparant le pignon de l’immeuble à reconstruire 5, rue des Veaux, des fenêtres nécessaires du logement dans le comble du petit lycée, occupé par le sous intendant de cet établissement. (…) L’esquisse présentée par M. Verdier ne pouvait pas être approuvée du fait que la croupe projetée sur la mitoyenneté ne répondait pas à la loi des 5 m. de marge latérale. A cet effet, nous proposions d’adaptation d’un toit à faible hauteur, c’est-à-dire e dépassant pas le chéneau du petit lycée (sur 1,00 m) recouvert de matériaux supportant la faible pente. Cette toiture large de 5 m verrait naître une croupe telle qu’elle fut projetée primitivement sur le mur mitoyen
(juin) Les travaux de gros œuvre touchent à leur fin. Le bâtiment arrière donnant sur le côté du bâtiment municipal du petit collège a été conçu d’après notre proposition (…)
(novembre) Le bâtiment en bordure de la rue des Veaux est terminé à l’exception du crépi sur façade. Les boxes de garage dans la cour sont utilisables. Le bâtiment arrière est terminé quant au gros œuvre, les travaux d’installation intérieure également. Plâtrerie en cours
1956 (avril) Les travaux de reconstruction touchent à leur fin. Les immeubles respectifs sont partiellement occupés et exploités - 1957 – Mme Chapp et Jules Meyer demande l’autorisation d’employer les indemnités de la pension de familles sinistrées 5 rue des Veaux pour acquérir des locaux dans les bâtiments préfinancés dans la Grande Percée Kléber
- 1968 – A. Arnot demande au nom de l’Office Universel du Livre demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
- 1968 – La Police du Bâtiment notfie Marguerite Kuhry et ses copropriétaires de faire ravaler la façade
- (suite non consultée)
Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
ADBR, cote 424 D 427
Analyse et extraits
Relevé d’actes
Les héritiers Winterthur vendent la maison à Raimbaut de Müllenheim. Le titre est le plus ancien de ceux du dossier qui rassemble les titres relatifs à la maison du préteur royal que la Ville achète en 1781. Les actes conservés par les parties sont donnés en traduction, collationnée par le notaire royal Humbourg lors de l’achat par François Baron en 1770
(1381, N° 1) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le premier Vendredy avant la Ste Agathe de l’an 1381, pendant la Regence de Jean Zorn dit Lappe Stettmeistre, Pierre de Winterture, Nicolas de Winterture fils de feu Lauwelin et Dame Catherine fille dud. Pierre pour Elle et en son propre nom, du Consentement de Rüfelin Lumbart son mary Et Jean Pfaffenlapp l’ainé en qualité de tuteur de Petermann, Walter et Agnès aussi Enfans dud. Pierre de Winterture, du consentement du même Pierre de Winterture, led. Pfaffenlapp établi en Sad. qualité de tuteur desd. trois Enfans par les Preteur et Magistrats de la Ville de Strasbourg, ont vendu
à Reimbold de Mulnheim dit Surer Bourgeois de cette ville pour Luy ses hoirs et ayans cause,
La maison, Cour, terrein, grange et le terrein Sur lequel Elle est batie, avec tous les Droits, Bâtimens appartenances et Dépendances située en cette ville de Strasbourg Ruë des Veaux, Lauwelin de Winterture L’ainé fils de feu Jean d’une part, de l’autre part un orchus dans la Ruë dite Rinckendorffes gass, et aboutit par la Cuisine et l’avance à la maison du Sr Jean de Schiltinckeim, et par derrier sur le maison de la main violette.
La vente a été faite moyennant 79 Pfunds ou Livres et 10 Schillings de Strasbourg, faisant 318 livres tournois. Le prix a été payé. Lad. maison, cour, grange et Dépendances sont chargés des Rentes annuelles cy après, Sçavoir 4 Pfunds et demy et trois Schillings de Strasbourg envers Jean Diemeringen à qui appartient le Domaine directe de lad. Maison et dont trois Pfunds et demy seulement Sont Cens emphyteotique, auqueld. Jean Diemeringen Sont reservés tous les Droits. Et led. Jean Diemeringen consenti à cette vente à Condition qu’autant de fois qu’il y aura mutation de propriétaire de lad. Maison L’on payera aud. Jean de Diemeringen et à ses hoirs le Laudemium, cependant seulement pour raison desd. Deux Pfunds et demy de Cens annuel. Plus quatre Pfunds de Strasbourg de rente envers la Prieure et le Convent de Ste Catherine situé au dehors de notre ville rachetable moyennant 80 pfundts. Et cinq pfunds de rente envers la Chapellenie fondée par feu Hartliep Babert dans l’Eglise Cathedrale de Strasbourg aussi rachetable moyennant Cent Pfunds, lesquelles Rentes doivent être acquittées moitié à la St Jean d’Eté et l’autre moitié à Noel Suivant les Regelemns et usages
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Jean d’Odratzheim et Salomé Hess vendent la maison au comte Guillaume de Fürstemberg. L’acte mentionne le bâtiment en arcade au-dessus de l’actuelle rue des Sœurs
(2° 7.bre 1525, N° 2) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le deuxième septembre 1525, Jean d’Odratzheim L’ainé Bourgeois de Strasbourg et Salomé Hess sa femme ont vendu
à Monsieur le comte Guillaume de Fürstemberg Landgrave de Bore Barr Seigneur de Husen dans la vallée de la Kintzig et Landvogt de l’Ortnow ortenau
leur Cour avec ses maisons, terreins et petit jardin, tous ses Batimens, appartenances, Droits et dépendances, située à Strasbourg dans la rue des veaux entre les deux Ruës communales, L’une desquelles maisons forme une arcade Sur la ruelle dite Ringendorffs gässlin, aboutit par derrier Sur l’Hotel de M. le Comte René de Hanau, Chanoine Custos du grand Chapitre de la Cathédrale et sur une maison dud. grand Chapitre appellée hohe vyelant. La vente a été faite moyennant 1200 florins du Rhin en Especes d’or payés comptant
Scellé du Sceau du vendeur et de celuyde Luc Meninger Beau frère de la venderesse laquelle l’en a requis
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Le comte Guillaume de Fürstemberg constitue le même jour une rente au profit des vendeurs
(2° 7.bre 1525, N° 3) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le deuxième septembre 1525 le comte Guillaume de Fürstemberg Landgrave de Bare Seigneur de Haussen dans la vallée de la Kintzig, Landvogt de l’Ortenau a constitué
au profit de Jean d’Odratzheim L’ainé Bourgeois de Strasbourg et Salomé Hessin sa femme
une rente annuelle de 32 florins du Rhin en especes d’or à prendre sur la cour avec ses maisons terreins et petit Jardin qu’il a acquise desd. Conjoints située à Strasbourg dans la ruë des veaux entre Deux Ruës communales, L’une desquelles maisons forme une arcade Sur la ruelle dite Ringendorffs gässlin, aboutit par derrier Sur l’Hôtel de M. le Comte René de Hanau, Chanoine Custos du grand Chapitre de la Cathédrale et sur une maison dud. Chapitre appellée Hohe vyelant, lad. Rente payable annuellement à la nativité de notre Dame huit septembre. Cetet constitution a été faite moyennant 800 florins du Rhin que M Le Comte de Furstemberg a reconnu avoir reçu comptant. Ladite rente de 32 florins est rachetable en entier moyennant 800 florins ou en deux fois moyennant quatre cent florins pour le rachat de 16 florins de rente en especes ayant cours a Strasbourg.
Il y a, au dos, mention du Rachat de 16 florins faisant la moitié de lad. Rente. Cette mention est du 29. 8.bre 1539.
L’original n’ayant plus de sceau et ayant une entaillade d’un coup de canif, cela prouve que la moitié qui restoit de lad. Rente a aussi été rachetée et que ce titre est quittancé
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Le comte Guillaume de Fürstemberg cède par échange la maison à François Frosch, docteur en droit et avocat de la ville de Strasbourg, et à Felicité Schor
(N° 4, 21 ° fevrier 1540) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le 21° fevrier 1540 le Comte Guillaume de Fürstembergk Landgrave de Bar et Seigneur de Haussen dans la vallée de la Kintzig, a cedé, transporté et delaissé à titre d’échange
à François Frosch Docteur en Droit et avocat de la ville de Strasbourg et à Felicité Schor son Epouse
la maison Scituée en cette ville Ruë des veaux, entre deux Ruës communales, dont un bâtiment a une arcade au dessus de la ruelle dite Ringendorffs gässlin, aboutissant par derrier Sur l’Hotel cy devant de feu M. le Comte René de Hanau à présent M le Duc de Brunschweig et sur une maison appartenante au grand Chapitre appellée Hohe Vylandt, telle qu’il l’a acquise le deux septembre 1525 de feu Jean d’Odratzheim L’ainé et de Salomée Hess son épouse moyennant 1200 florins d’or du Rhin.
Cette maison été donnée en échange d’une mine que led Docteur Frosch avoit cydevant cedée à mondit Sieur le Comte de Furstemberg qui en a fait Don au Roy de France.
Ce titre est signé W. de Furstenberg et scellé de son sceau
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Felicité, femme de Jean Winther, donne quittance à Henri Hess de Lauffen, sans que la maison soit décrite
(N° 5, 5° 8.bre 1556) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Quittance du Cinq° octobre 1556 par laquelle Felicité Winther a reconnu avoir reçu du Sr Henry Hasz de Lauffen 350 florins valleur de Strasbourg, outre les mille florins qu’il avoit cy devant envoyés d’andernach au Docteur Jean Winther son mary, et qu’au moyen de ce Elle et Sond. mary n’avoient plus que 20 florins à toucher pour le prix de la maison dans la Ruë des Veaux qu’ils Luy avoient vendue moyennant 2370 florins. Lesquels vingt florins resteroient en suspens jusqu’à ce que l’on auroit dressé un Contrat de vente en Regle et que l’on se seroit accordé Sur certains points dans lesquels il se croyait lezé.
Cette quittance n’est ni signée ni scellée, Sans doute qie led. Felicité Winter l’a écrite elle même
La maison dont s’agit n’est aucunement détaillée dans l’allemand
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Louis, Jean Ulrich et Dorothée Hess de Lauffen donnent quittance à Albert de Lamersheim et à Amélie Hess de Lauffen pour le prix de la part de maison qu’ils leur ont cédé
(N° 6, 6° Juillet 1575) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le sixieme juillet 1675 Louis et Jean Ulrich Hesz de Lauffen freres et Dorothée Hes de Lauffen sœur ont reconnu
devoir à Albrecht de Lamersheim Et amalie Hes son Epouse leurs Beau frere et sœur la somme de 300 florins pour restant des 600 florins à quinze Batzes qui font le prix du quart de la maison à Strasbourg que led. Sr. de Lamersheim et son Epouse leur ont vendu, Lesquels d. 300 florins restans ils ont promis de payer aux fetes de noel prochaines. En foy de quoy ils ont apposé leur Cachet dud. Louis Hess de Lauffen.
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Albert de Lamersheim et Amélie Hess de Lauffen cèdent leurs parts à leurs cohéritiers Louis et Jean Ulrich Hess de Lauffen et à Dorothée Hess de Lauffen, femme du lieutenant colonel Blaise de Fegersheim
(N° 7, 6° Juillet 1575) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le sixieme juillet 1575 Albrecht de Lamersheim et Amalie née Häsz de Lauffen son Epouse ont vendu
aux Sr Louis et Jean Ulrich Häs de Lauffen freres et à leur sœur Dorothée née Häs de Lauffen Epouse de M. Blaise de Fegersheim Lieutenant colonel d’un Regiment d’Infanterie allemande au Service d’Espagne dans les Pays bas leurs freres sœur et Beau frere,
La Part et portion appartenante à lad. Amalie Häs de Lauffen provenante de la succession de ses pere et mere et faisant un quart indivis de la Cour avec ses maisons terreins et jardin et tous autres Batimens appartenances Droits et Dépendances à Strasbourg dans la Ruë des veaux, fait d’un côté le Coin de la petite Ruelle du grand Prevôt de la Cathedrale, et fait de l’autre côté le Coin de la ruelle dite Rinckendorff gässlin ayant une arcade et un Bâtiment au dessus jusqu’à la maison de Jean Schmitt Notaire, aboutissant par derrier sur un Hôtel du Chanoine du grand Chapitre occupé actuellement par M. George de Sein Comte de Wittgenstein en qualité de Chanoine dud. Chapitre. De laquelle Cour et Dépendances les trois autres quarts appartiennent aux acquéreurs aussi par indivis comme provenans de lad. succession. La vente a été faite pour 600 florins de quinze Batzes. Ce Contrat porte qu’ils ont été payés.
il y avoit deux Sceaux, celuy du vendeur l’autre de Valentin Adam Cuntz docteur en Droit, la Venderesse l’ayant requis. Ces Sceaux sont arrachés tous deux.
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Claire Appolonie Hess de Lauffen née Schenck de Winterstetten cède sa part de la maison à Blaise de Fegersheim et à Dorothée Hess de Lauffen
(N° 8, 25° Xbre 1578) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le 25° Decembre 1578, Claire Appolonie Häs de Lauffen née Schenck de Winterstetten veuve a vendu
à Blaise de Fegersheim et Dorothée Häs de Lauffen son Epouse ses Beau frere et Belle sœur, la part et portion de la venderesse faisant un tiers du tiers de la totalité de la maison à Strasbourg Ruë des veaux avec toutes ses appartenances, Droits et Dépendances telle qu led. part est échue à la venderesse par le Decès de Louis Has son époux, Les autres portions appartenantes aux autres frere et soeurs du Defunt. La vente a été faite moyennant 250 florins du Rhin à quinze Batzes, qui ont été payés.
Ce titre est scellé du Sceau de Bernard de Lutzelbourg Bailly du Duc de Lorraine à Sarrebourg amy de la venderesse Laquelle l’en a requis.
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Philippe de Weittersheim donne à son beau frère Jean Christophe Boecklin de Boecklinsau quittance du prix de la maison rue des Veaux (non décrite)
(N° 9, 16° Xbre 1641) VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
Le Premier Decembre 1641. Philippe de Weittersheim a donné
à Jean Christophe Boecklin de Boecklinsau Lieutenant colonel Son Beau frere quittance de la somme de 300 florins
pour le quart revenant à l’Epouse dud. Weitersheim dans le prix le la Maison dans la Ruë des veaux.
Pour Precis Collationné et trouué conforme en sens et substance à son Original allemand rendu à l’instant Par le soussigné Notaire Royal à Strasbourg le 26° janvier 1770. (signé) Humbourg
Loup Louis Bœcklin de Bœcklinsau, bailli de Dachstein, et Marie Elisabeth d’Andlau meurent en délaissant trois enfants dont l’aîné n’a plus donné de ses nouvelles depuis 19 ans. La maison rue des Veaux provient de Philippe Bœcklin de Bœcklinsau dont l’inventaire a été dressé en 1641. Une partie du mobilier se trouve dans le château de Wibolsheim (Eschau). La succession comprend aussi une maison à Bergbieten et une autre à Irmstett. L’actif de la succession s’élève à 4 860 livres, le passif à 2 231 livres
1668 (1.3.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 105
Inventarium und beschreibung aller vndt Jeden Haab, Nahrung undt güetern, so weÿlandt der Freÿ Reichß wohledel gebohrene v. gestrengen H Wolff Ludtwig Böckle von Böckhlinsaw gewesener wohlbestelter Amptmann der Pfleg Dagstein, wie auch die Freÿ Reichß wohledel gebohrene Viel ehren und tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Böckhlin von Böcklinsaw gebohrne von Andlaw beede adeliche ehegemächd nach ihrem beschehenen seeligen ableÿben verlaßen, So uff erfordern v. begehren deß auch freÿ Reichß wohledel gebohrenen undt gestrengen Herrn Frantz Ernsten Böckhle von Böckhlinsaw: inngleichem der auch Freÿ Reichß wohledel gebohrenen viel ehren: und tugendreich. Jungfrawen Mariæ Ursulæ Böckhlin von Böckhlinsaw, vor Edel gemeldter beÿder adelich. Ehepersohnen hinderlaßenen Herrn Sohns undt dochtern, inventirt – Actum und beschehen in beÿsein undt gegenwarth der auch Freÿ Reichß wohledel gebohrenen v. gestreng. Herrn Wolff Jacob Böckhle von Böckhlinsaw v. H. Ferdinand Zornen von Bulach E. löbl. Ritterschafft des vndern Elsaßes jetzig. H directoris Räth v. außschützern, wie auch deß wohl Edel Vest v. hochgelehrten Herrn Johann Heinrich Wieland J: V: D: Com: Palat: Cæs. vnd erstgedacht. löbl. Ritterschafft wohlverdienten Sÿndici, Wohlermeldter löbl. Ritterschafft hiezu insonderheit deputirt v. abgeordnet word. Auff dienstag den 31. martÿ s. v. A° 1668.
Beÿde Adeliche eingangs ermelte Ehepersohnen haben Zu Erben verlaßen wie volgt.1. Wilhelm Ignatium, so ab. beÿ ohngefehr 19. Jahr außer landen v. seithero von Ihne einig. bericht nicht erhalten worden, ob Er im Leb. od. todt seÿe, 2. Frantz Ernst, 3. Mariam Ursulam, Alle dreÿ obvermeldt. Adelich. Ehepersohnen hinderlaßene Kind. v. ab intestato Erben
Inn einer inn d. Statt Straßb. ane Kalbgaß gelegenen inn diße verlassenschafft gehörig. v. hernach beschriebenen Behaußung ist befund. word. wie volgt.
Im vord. stock, inn d. Cammern A, Inn d. Cammer B, Vor diß. Cammer, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Vor dieß. Cammer, Inn d. Cammern E, Inn d. Cammer F, Inn d. wohnstueben, Vor der Wohnstuben, Im Saalstübel, Im Stub Cämmerlin, Im Saal, Inn d. Kuch., Inn dem Hindern Stock Im Kind. stub Cämmerlin, Inn dem Nebens Cämmerlin, Im Stüebel darneb., Inn d. wohnstuben deß hindernstocks, Inn d. hind. groß. Stub Cammer, Inn d. Stub. darneb. Inn dem Obern bühnen Cämmerlin, Vor d. Wohnstub. deß hind. stockhs, Im Hoff
Inn dem Schloß Zu Wÿbolßheim (…)
Eÿgenthumb ane Häußern. Ein Vorder: Vndt hind. hauß sampt einer hoffstatt v. gartten, auch allen übrig. begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen inn der Statt Straßburg ane Kalbßgaßen, einseit ein Eckh ane eim gäßel, 2. auch ein Eckh, mit einem Schwÿbbog. v. Vbergebäw, darauff am Rinckendorff gäßel, stost hind. vff den Thumbprobsthoff & Ist beÿ diß Inventation jetziger Zeit Werth nach æstimirt p. 1250. lib. Über dießes haus ist nach besag Jr Philipp Böckhle v. Böckhlinsaw v.laßenschfft Inventarÿ, so in A° 1641. durch H Notarium Medtlern Notarium uffgerichtet worden. fol: 67.b vorhanden gewesen j. perg. brieff mit deß Bischofflich. Hoffs Zu Straßb. Insigel de dato 11. Julÿ A° 1558. sampt mehr andern pergamentinen brieff v. schrifftlichen documentis, so mit N° 108 notirt ab. beÿ diß. Inventation nicht producirt word.
[biffé] It. j. häußel im dorff Irmstett
Ohnvergerifflich. Anschlag Böckhlisch. Nahrung. Sa. hausraths ist 716, Früchten 19, Silber 10, Capital uff dem Pfenningth. so thut 687 lb ist wie es etwann Zuuerkauffen were dafür außgeworffen 343, Capital uff Epffig 1250, s. hauß inn Straßburg ane Kalbs gaß 1250, d Hauß Zu Bergbieth. 112, s. hauß Zu Irmstett 75, d. Zweitel gartt. Zu Irmstett 4, die 13 ½ A. Zu Irmstett 94, die helffte deß wäldels im Nartz bann 5, d. gülttgutt Zu Stützheim 195, d. gülttg. zu hochfeld. 28, d. gülttg. zu bergbieth. 107, s. wein Zinß zu Wolxh. 20, d. Eberßh. dinckhoff 33, Martin Mann Zu Irmstett soll 5, Pfenning Zinnß hind.stehnd 75, beÿ dem Ampt Epffig hind.stehet 93, Summa 4437 lb
Summarische designation, Summarum haußraths 716, früchten 19, Silbers 10, Capitalien 1937, Gültt. v: liegenden güthern 383, Häußer, gärtten, veld v. rebstück 1541, Schulden ins Erb zugeltend 252, Summa summarum 4860 lb – Passivorum 2231, Conferendo pleibt 2629. lb
Sa. d. Zweiffelhafften Capitalien 3169 lb
François Ernest Bœcklin de Bœcklinsau et sa sœur Marie Ursule se partagent la succession. Marie Ursule cède ses droits à son frère contre son entretien viager
1668 (1.3.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 106
(N° 106) Vergleich und gepflogene Abredt vb. dieße Böcklische Verlassenschafft. (weÿlandt H Wolff Ludtwig Böckle von Böckhlinsaw gewesener wohlbestelter Amptmann der Pfleg Dagstein,und Fraw Maria Elisabetha Böckhlin von Böcklinsaw gebohrne von Andlaw)
(…) Nemblichen vnd Zum Ersten, Alldieweilen Jr. Wilhelm Ignarius Böckel v. Böckhlinsaw der ältiste Sohn, bereits beÿ 18. Jahren inn frembd. landen, vndt von ihme Klein eygentliche nachricht noch Zur Zeit einkommen, ob Er tod od. noch im leben seÿe, deßentweg. ist wohlbedächtlich abgeschiedet, daß alle vorhandene mobilia, alß hausrath, früchten, Silb. und waß darund. gehörig. v. verstanden würdt, nichts im geringsten außgeschloßen, inn 3. gleiche theil separirt v. vertheilt werden, daran den einen dritten theil obedelgemelte Jfr. Maria Ursula Böckhlin v. Böckhlinsaw: die übrige Zwo tertz ab. so Jr Wilhelm Ignatio v. Frantz Ernst Böckhle von Böckhlinsaw: Zuständig, Er Jr Frantz Ernst Zu seinen handen nemmen, haben v. behalten solle.
Zweÿtens so solle voredelgedachte Jfr. Maria Ursula Böckhlin v. Böckhlinsaw:, inn dem hauß ane Kalbßgaßen inn Straßb. im hind.en stock das so genante Kindtsstüebel vnd beÿde Cammern darneben, ihr leben lang, nach belieben, ohngehindert v. freÿ zuwohnen mög. v. macht haben.
Fürß dritte, hat erstgemelte Jgf. Maria Ursula Böckhlin v. Böckhlinsaw: uff alle übrige Vätter: v. mütterliche verlassenschafft, Sie möge nahmen haben, wie Sie wollen allerdings renuncÿrt vnd freÿ willig verzüg gethan, dergestalten, ob gleich Jr. Wilhelm Ignatius ihr bruder nicht mehr im leben sein solte, v. also ane deßelben antheil, ihro von rechtsweg. die helffte erblich Zu vnd heimgefallen were, So will Sie iedoch solches Erbratum hiemit ihrem brud. Jr: Frantz Ensten gentzlich entschlag. cedirt v. übergeben haben. (…), Nicht wenig. vndt Zum fünfften so soll Jr. Frantz Ernst Böckel, ihro Jfr. Mariæ Ursulæ seiner Schwester, wegen solch. freÿwillig. beschehenen übergab, alle jahr, so lang Sie im leben sein würdt, zu ihrer alimentation und vnderhalttung 70 gulden (…) so uiel in gelt, sampt 14 fiertel weitz. et Rocken beneben Zehen ohmen wein, abzustatten v. zu behändig. verbund. sein. (…)
Actum vnd beschehen inn d. Statt Straßburg (…) Freitags den 17/27. Aprilis A° 1668.
François Ernest Bœcklin de Bœcklinsau hypothèque la maison au profit d’André Brand, lieutenant de la Ville
1671 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 38-v
Erschienen der Freÿ Reichß wohl Edelgebohrne H. Frantz Ernst Böckhle Von Böcklins aw, so viel dießen Contractum und deßen Execution betrifft, der Statt Straßburg Jurisdiction gutwillig prorogierend
in gegensein H. Andreas Branden statt Lieutenant – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Kalbßgaß, einseit ist ein Eckh am Pfaffengäßlin, anderseit neben dem Straÿffischen hoff, hinden uff eine behaußung dem Bruderhoff gehörig stoßend gelegen
François Ernest Bœckin de Bœckinsau meurt en 1710 (à 73 ans selon l’acte) et veuve Marie Salomé de Flachsland en 1738 (à 92 ans selon l’acte). Tous deux sont inhumés dans l’église conventuelle de Sainte-Madeleine.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 106)
Die Sexta Septembris hujus anni 1710 circa horam quartam postmeridianam in Domino pie obÿt Ecc.æ SS Sacramentis devoté susceptis prænobilis Dmus Dmns Franciscus Ernestus Beckel a Becklinzau conjux legitimus prænobilis dominæ Mariæ Salome Flaxland ætatis suæ septuaginta trium annorum Corpus ejus in Ecclesiam monialium stæ magdalenæ hujusce urbis die 10 sequenti ejusdem mensus ibiq. honorifice sepultum ac patribis suis appositum fuit, Cujus anima in pace requiescat. (i 112)
Sépulture, Saint-Etienne (cath.)
Anno 1738 die vero 21 Januarÿ devote Ecclesiæ sacramentis Mortua est Nobilis dna Maria Salome de Flaxland duorum supra Nonaginta Annorum nata uxor defuncti Nobilis dni Francisci Ernsti Bocklin de Bocklinsau dum vivebat directoris nec non consiliarÿ tribunalis dicti Directoris Nobilitatis inferioris Alsatiæ, Et die 23. dicti mensis in Parochia S Stephani præsentata, deinde sepulta fuit in Ecclesia monialium S Magdalenæ. Præsentibus dnîs joanne Baptista Dutruc et joanne jacobo Bauer canonicis Regularibus S. Antonii
Testament par lequel Marie Salomé née de Flaxlanden veuve de François Ernest Bœcklin de Bœcklinsau assure après sa mort l’habitation dans sa maison d’une part à son cocher Ignace Oswald et à sa femme Madeleine Bittermann, d’autre part à son domestique François Mendel
1729, VII 582 / 18 (hôtel prétoral) et Me Rith
(N° 10) Zuwißen Kund und offenbahr seÿe hiermit Jedermänniglichen in Crafft gegenwärtigen offenent Instruments daß in dem Jahr als mann zahlte nach unßers Einigen Erlößers und seeligmachers Herrn Jesu Christi gnaden reichen geburtt und Menschwerdung 1729 (…) auff Mitwoch den 23. Monats tag Novembris nach mittag zwischen fünff und sechß uhr die Hochwohlgeborne Frau Maria Salomea gebohrne Von Flaxlandt, Weÿland des auch hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Ernst Böcklin von Böcklinsaw seeligen ahndenckens nach tod hinterlaßene Frau Wittib mich Endes bemelten Notarium Zu sich in ihre allhier in der Kalbsgaßen gelegene Hochadeliche wohn behaußung Erforderern undt Kommen laßen (…) in dero oberen stuben mit den fenstern in gedachter gaß außsehend, auß der gnade gottes gesund gehend und stehenden leibes, auch guter verständliglicher sinnen und vernunfft (…)
Zum anderen ordne, und wolle sie ferners, daß nach ihrem tödlichen hientritt Ignatio Oßwald ihrem dermahligen Kutscher, wie auch Frauen Magdalena Bidtermännin seiner ehefrauen, und allen ihren Kinderen, so lang eines deroselben im leben sich befinden wird, in dero würcklich bewohnenden allhier in der Kalbsgaß gelegenen behaußung in dem untern stock die stub, Cammer, und Kuchen wie er und die seinige dießes alles würcklich genißen, freÿ und ohne Einige entgeldtung zu bewohnen gestattet werden solle, jedoch und mit dem beding, daß dieselbe über den bauch Kößel, baach offen und daß darbeÿ gelegenen badstüblein wie auch die Zweÿ Kleine Kößelein im badöffelein nichts zu befehlen, sondern aller dings von dießer hiermit beschehener Vergünstigung außgeschloßen seÿn sollen, mit fernerem dießen ahnhang, daß auch dieselbe Keines anderen Ein und außgangs, als Zum Vorderen hoffthor sich zu bedienen berechtiget seÿn sollen noch mögen.
zum dritten, setzet, ordnet und wolle wohlgedachte fraw disponentin ferners daß auch nach dero tödtlichem hientritt Frantz Mendel sambt seiner Haußfrauen Keines weegs auß ihrer über dem gang gelegener wohnung Vertrieben, sondern derselben mit Einander und ein jedes Insonderheit die Zeit lebens freÿ ohne einige entgeldung Zu genießen berechtiget seÿn sollen ohngehindert Männiglichen, und bestet sothane ihre wohnung, wie die dieselbe dermahls würcklichen besitzen, in einer stub, stuben Cammer, Küchel noch einer anderen Cammern und bühnel, der getrösten hoffnung lobend, es werden dero hochadeliche Herren Erben Künfftiger Zeit nichts hierwider einzuwenden haben (…) [unterzeichnet] Rith, Not.
La maison revient à Antoinette Josèphe de Reinach, femme de Jean Henri Joseph de Flachslanden qui vendent en 1742 par contrat passé devant le greffier du baillage de Saverne la maison grevée d’un droit d’habitation au profit de la dame Bœcklin au marchand François Lanfrey.
Jean Henri Joseph, baron de Flachslanden, épouse Josephe de Reinach Hirtzbach le 5 juillet 1723 à la chapelle Notre Dame de Grünenwald de Friesen (référence, Bernard Scheppler). Ila habitent ensuite Saverne
Baptême, Saverne (cath. p. 155)
Anno Dni 1734 die 25. mensis Junÿ baptizatus fuit Joannes Franciscus Henricus pridie natus parentes eius sunt prænobilis et Gratiosus Dominus Joannes Henricus Josephus L. B. de Flachsland præses Regiminis Episcopatus Argentinensis et Vice domius et prænobilis Domina Josepha L. B. de Reinach ab Hirtzbach coniuges. Patrinus prænobilis Dominus Conradus Josephus Antonius de flachsland infantis baptizati frater, matrina prænobilis Domina Maria Beatix L.B. de Wangen Ecclesiæ Romarici montis canonissa
Jeanne Françoise Josephe Antoinette de Reinach Hirtzbach fait une donation à ses deux fils Jean François Henri de Flachslanden et Jean Baptiste Antoine de Flachslanden
1764 (28. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Dame Jeanne Françoise Joseph Antoinete née Baronne de Reinach de hirtzbach Douairiere de Messire Jean henry Simon Baron de flachslanden seigneur de Stitzheim, Träenheim, Düppigheim, Dürmenach et autre lieux vicedom de l’Eveché de Strasbourg l’un des adjoints du corps de la noblesse de la Basse alsace demeurant en cette ville assistée de Messire Jean Conrad Beat Celestin François baron de Wangen de Geroldseck aux vauges seigneur de Willwisheim et L’un des Directeurs du corps de la noblesse demeurant en cette ville
Et Messires Jean François henry Baron de flachslanden seigneur de Schaffhaussen et Mackenheim, Mestre de camp de cavallerie conseiller assesseur au directoire presidial de la noblesse et Jean Baptiste Antoine Baron de flachslanden chevalier de l’ordre de St Jean de Jerusalem freres tous deux seigneurs de Stitzheim, Träenheim, Düppigheim, Dürmenach et autre lieux et Majeurs d’ans
la baronne douairière abandone auxdits barons de flachslanden ses deux fils (tous droits dans la communauté avec son époux)
charges, plus lesd. Sr Barons de flachslanden freres laissent à lad. Dame leur mere pour sa vie durante et pour Elle seulement l’habitation dans l’appartement qu’elle occupe présentement dans la maison scituée en cette ville Grand: rue (ou 300 livres)
François Lanfrey cède à la Ville le bâtiment en arcade au-dessus de la rue des Moines (rue des Sœurs) Les pièces non datées ont été dressées en 1769 d’après la quittance des directeurs fonciers.
VII 582 / 18 (hôtel prétoral)
A Messeigneurs Les Preteur Magistrat et directeur des Baptiments de la Ville de Strasbourg
Messeigneurs, Lanfrey Pere suppliant ayant apris que pour L’embellissement de la Ville, La cour Brulée et le Bruderhoff deuoit être employer a un marchez, qua cet effet la Rue dite phaffgäslin sera Elargie, il prenoit que pour donner Louverture convenable a cette petite rue, il seroit nécessaire de demolir le Baptiment du Suppliant qui la couvre et qui fait partie de sa maison, jl a l’honneur Messeigeurs de nous faie la proposition Suivante
En conséquence du codicile cy Joing de feu Madame De Pöckle elle a legué a l’article 2° un logement a la Veuve Oswal et ces trois enfans leurs Vie durante dans la maison du suppliant, jl consent a L’ouverture de la Rue par la demolition dud. Batiment qui la Couvre pour et moyennant
1° de decharger le suppliant du droit d’habitation qu’a la veuve oswal dans sa maison en leurs donnant dans une de leurs maison de la Ville le même droit qu’ils onts equivalent et pour la même durée de tems
2° qu’il sera payer au supliant en argent comptant une somme de 1200 livres, prix bien modique pour Equivalent d’utilitée et propriétée du Baptiment a demolir
3° qu’en demolissant lad. maison par les ouvriers et aux frais de la Ville S’il estoit ocasioné quelques domages a la grande maison restante ils seroient reparés egallemenrt aux fraix de la Ville
4° que tous les materiaux charpente &ca restera au supliant
(Traduction) Projet d’une cession entre la Ville de Strasbourg le Sr Lanfrey et la veuve Oswald, relativement à la démolition d’un petit bâtiment Sur la petite rue des Moines
Sont comparus le Sr François Lanfrey Bourgeois negotiant de cette Ville d’une part et le Sr Denner l’un de la Chambre des Quinze pour et au nom des Magistrats de cette ville delegué à l’effet des présentes par la Chambre d’Oeconomie suivant le Decret qu’il en a produit, d’autre part, lesquels ont declaré etre convenus entre eux de ce qui s’ensuit pour etre tenus et observé irrevocablement en la meilleure forme de Droit Savoir
Ledt. Sr Lanfret S’engage pour luy, ses héritiers et ayant cause, à ceder, transporter et abandonner en toute propriété à la ville ainsi qu’il cede, abandonne et transporte sur ces présents une partie de sa maison située pres de la ruë des veaux consistant en un petit Bâtiment d’un Etage avec son comble sous les conditions
Que la Ville fera demolir à ses frais ledt. Bâtiment pour pouvoir par là eclaircir et elargir le rüe des moines, que les Materiaux provenant de cette demolition demeureront en propre au dt. Sr Lanfrey pour par luy en disposer ainsy et comme il avisera et que si contre toute attente au moyen de cette demolition il en resultoit des troux ou dommages aux maisons attenantes la Ville les fera reparer à ses fraix.
De plus que la veuve Oswald née Bitdermannin et ses Enfans renonceront au droit qu’ils ont en vertu du Codicille du 23. 9.bre 1729 fait en leur faveur par feu Mad. Marie Salomée née de Flachslanden veuve de M. François Ernest Böcklin de Boecklinsau de loger leur vie durant gratuitement dans la maison du dt. St Lanfrey, de la perte duquel droit la Ville les dédommagera. A l’encontre ledt. Sr Commissaire au nom de la Ville promet de remplir et satisfaire aux conventions cy dessus, et faire jouir lad.e veuve Oswald pendant son vivant et après sa mort celuy du dernier de ses Enfans qui demeurera en cette ville de la somme de 72 lb de rente sur le pied de 4. pr. Ct. de la somme principale de 1800 lb qui ne pourra jamais etre redemandée (…) (signé) Lanfrey pere (non daté)
François Lanfrey vend la maison 3 800 livres strasbourgeoises au préteur royal François Baron d’Autigny qui la réunit à la maison voisine.
1770 (5.1.), Me Humbourg (6 E 41, 137)
Sr François Lanfrey pere Negotiant et ancien assesseur au Sénat de cette ville
à Messire François Baron d’Autigny preteur royal de cette ville
La maison dud. Sr Lanfrey avec ses appartenances droits et dépendances Scituée en cette ville rue des veaux faisant coin d’un côté a celle des moines et de l’autre côté a une ruelle communale non pratiquée qui est entre ladite maison et celle de mond. Sr acquéreur et aboutissant par derrière sur des Bâtiments et emplacements appartenans cy devant aux P.P. Jesuites à présent au seminaire episcopal qui en a fait l’acquisition de MM. Les magistrats de cette ville à laquelle MM les Administrateurs du college Royal de cette d. ville en avoir fait la vente – acquis de De Antoinette Joseph de flachslanden née Baronne de Reinach Epouse de M Jean henry Joseph de Flachslanden Vicedom et president du Conseil de la regence de l’Eveché de Strasbourg par Contrat passé devant le notaire et greffier du baillage de Saverne le 19 aout 1742
et à la charge du droit d’habitation dont la maison est affectée par le codicil de feue la De de Boeckel et dont est déjà fait mention dans le susdit Contrat de vente du 18 aout 1742 – pour 15 200 livres
La reconstruction de la maison que le préteur royal a acquise en 1770 est traitée avec les transformations apportées à l’ancienne maison. Les deux forment une seule propriété jusqu’en 1792, quand Louis Wangen de Geroldseck en vend la partie occidentale au maréchal de camp Jean Joseph Nostitz d’Erlitz. L’acte porte des conventions sur la séparation des deux propriétés
1792 (24.3.), Strasbourg 6 (1), Me Laquiante n° 64 – enregistré le 26
M Louis Wangen vice president du Directoire du District de Strasbourg et De Marie Anne Labbé de Briaucour
à M Jean Joseph Nostitz d’Erlitz Marchal de camp ez armées du Roy de Strasbourg
les Bâtiments neufs de la maison cour Ecuries pour huit chevaux cinq remises avec une pompe et tous les autres dépendances et appartenances situés en cette ville de Strasbourg rue des Vaux aboutissant d’un côté a la Rue des moines dont lad. maison fait le coin d’autre au pignon qui Separe lad. maison de celle que les Sr et De Vendeurs conservent pour eux et en partie au Sr Widt fabriquant de tabac parderrière a la basse cour du seminaire, laquelle maison etoit ci devant occupée par le Preteur roial de Strasbourg et tels qu’il a acquis par Enchere de la commune de Strasbourg suivant contrat passé en la Chancellerie de lad. ville le 26 octobre dernier – que dans trois jours il sera procédé a un procès verbal qui constatera et justiffiera les servitudes reciproques des deux maisons et qui devront continuer d’avoir lieu, et que les portes de communication qui existoient entre les deux maisons seront fermées dans la huitaine aux frais des vendeurs – moyennant 31 000 livres
[Joint] Cejour d’huy 14 may 1792 d’après les dires et déclarations des Experts choisis par les parties intesessées soussignées en exécution de la convention arretée dans le contrat d’acquisition du 24 mars dernier il a été convenu ce qui suit
1. outre les sept jours qui existeront dans le mur propre de M de Wangen après que lad. pte porte sera murée, il sera permis a M de Wangen d’y pratiquer une huitieme fenetre lesquelles huit fenêtres seront barrées et grillées en maille de fer a la première requisition de M de Nostitz
2. M de Wangen fera pratiquer a ses frais le long du toit de son mur qui regne et degoutte dans la Cour de M de Nostitz une goutiere de fer blanc qui reunira les eaux de son toit vers le coulant qui descent près des commodités dans l’angle des deux maisons et qui vuide les eaux du toit dans un Egout souterain qui traverse la Cour de M de Nostitz a condition que M de Nostitz suprimera la petite portion du coulant qui reunit les eaux de son toit à l’angle a celle du toit de M de Wangen qui entretiendra a ses fins les goutiers de son toit et son coulant a l’angle
3. M de Nostitz ne pourra ainsi que des ayant cause offusquer les jours du mur de M de Wangen par quelque Bâtiment mur ou hangard a moins qu’ils ne soyent eloignés de 10 pieds du mur de M de Wangen
4. Comme dans la cave de M de Nostitz il se trouve pour les commodités de M de Wangen une espece de voute masqué par un mur couvert de pierres de taille, M de Wangen sera toujours obligé de l’entretenir et d’empecher le mal qui pourroit arriver par la filtration des imondices dans la cave de M de Nostitz le tout suivant les usages de cette ville
5. Le mur qui separera les deux maisons de la rue des Vaux a la Cour derrière la salle a manger de M de Nostitz est et restera toujours mitoyen entre les parties lequel mur est le mur de Pignon, mais quant à la cheminée dans laquelle le tuyau du Poel de la salle a manger de M de Nostitz elle sera murée et fermée du Côté de M de Wangen qui renonce a toute pretenion sur lad. cheminée, laquelle sera appartenante a M de Nostitz qui sera chargeé seul de son entretien
6. Les portes de communication qui viennent d’être condamnées selon le desir de chaque propriétaire ne pourront jamais à l’avenir être rouvertes sous pretexte que le partage du mur mitoyen n’avoit pas été partout également observé sans le consentement expres des deux propriétaires desd. maisons [signé] Gruber mr. maçon, Müller
Jean Joseph de Nostitz loue une partie de la maison à Anne Catherine Chatin femme divorcée de Jean Marly
1793 (23.3.), Strasbourg 6 (4), Me Laquiante n° 48 bis – enreg. le 26
Cit. Jean Joseph de Nostitz Mareschal des camps retiré demeurant a Strasbourg
à la Cit. Anne Catherine Chatin femme divorcée de Jean Marly pour elle seulement
le second et troisième étage ainsy que l’entresole avec la cave la cuisine et le Poulailler dans la maison du Cit. bailleur scise rue des Veaux N° 3 paroisse St Laurent le tout aux clauses et conditions suivantes (…)
3. la preneuse meublera les appartements de ses meubles et a ses frais, elle sera tenue de céder une chambre du second Etage au Cit. Belong et d’avoir soin que ce malade soit bien soigné et entretenu quant au garde meuble du second étage à la gauche du passage par le grand Escalier il restera réservé au Cit. Bailleur qui se reserve également les deux chambres de domestique qui sont au troisième étage a droite et a gauche du petit Escalier, 4. la preneuse sera aussy tenue de mettre en état une chambre pour le logement des trouppes soit pour officier ou soldat elle aura pareillement soin que le premier étage et la salle a manger du rez de chaussée composant l’appartement du Cit. bailleur soit toujours entretenu propre et en bon etat – moyennant un loyer annuel de 250 livres
Jean Joseph Nostitz d’Erlitz vend la maison à Jean Baptiste Prieur, commissaire ordonnateur des guerres
1797 (19 germ. 5), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 54 f° 10-v du 14 fruct. 5 – Strasbourg 1 (13), Me Lacombe n° 21, dépôt de l’acte du 14 fru 5 (enreg. 14 fruct. 5)
Entre Jean Joseph Nostitz d’Erlitz marechal de camps retiré demeurant à Strasbourg d’une part
Et Jean Baptiste Prieur pere commissaire ordonnateur general a Strasbourg
La maison Cour Ecuries remises pomoe appartenances et dépendances qui lui appartiennent en cette ville rue des Veaux N° – abboutissant d’un côté à la rue des moines dont la maison vendue fait le coin d’autre au pignon qui sépare lad. maison d’avec celle du C. Vangen et en partie au C. Vidt fabricant de tabac, par derrière la basse cour du seminaire, ainsi que ladite maison se contient et se comporte et que le vendeur l’a acquise des conjoints Vangen par Contrat devant Me Laquiante le 24 mars 1792 et qu’elle existe d’après le partage et la convention faite entre led C. Wangen et le vendeur le 14 mai 1792 – moyennant 38 000 livres
remis 1. grosse du Contrat d’acquisition devant Laquiante cy dessus relaté, 2. copie de l’acte et convention relaté ci dessus, 3. copie de l’adjudication faite en faveur du Sr Vangen portant vente de la maison par la ville et commune de Strasbourg le 26 8.bre 1791, 5. Copie du contrat d’acquisition faite par la ville de Strasbourg sur le C. Baron d’autigny à la Chambre des Contrats le 16 aout 1781
Comme le montre le mariage de son fils César Louis Nestor en 1792, Jean Baptiste Prieur est originaire de Paris
1793 (23.8.), Strasbourg 6 (6), Me Laquiante, n° 43 – enreg. le 24
Contrat de mariage – Cit. Caesar Louis Nestor Prieur, Commissaire des Guerres a la résidence de Strasbourg, fils Majeur du C. Jean Baptiste Prieur Commissaire ordonnateur de L’armée du Rhin et de la Cit. Angelique Thérèse Hennet
Cit. Josephe Dorothée Cunégonde Wimpffen fille majeure du C. François Lieutenant Général des armées de la Republique demeurant a Strasbourg et de la C. Marie Madeleine Cunegonde Goy
Mariage, Strasbourg (n° 456)
Cejourd’hui 3 septembre 1793 (…) pour contracter mariage, d’une part, césar louis nestor prieur, commissaire es guerres, agé de 22 ans, domicilié en cette ville depuis neuf mois, natif de paris, fils de jean baptiste prieur, commissaire ordonnateur et d’angelique thérèse hennet, de lautre part josephine dorothée cunégonde wimpfen, agée de 24 ans, domicilié en cette ville, native de stuttgardt pays de Würtemberg, fille de François Louis Wimpfen, lieutenant général des armées de la République et de marie madeleine cunégonde Goy (…) 1° de l’acte de naissance de césar louis nestor prieur, portant qu’il est né à paris le 3 juin 1771 (…), 2° de l’acte de naissance de josephine dorothée cunégonde wimpfen, portant qu’elle est née à stuttgardt le 24 janvier 1769 (signé) Nestor Prieur, J. D. C. Wimpffen (i 19)
Jean Baptiste Prieur vend la maison à Chrétien Lotzbeck, négociant à Lahr, et à sa femme Louise Kesselmeyer
1804 (8 floréal 12), Strasbourg 1 (27), Me Lacombe n° 4396 – Enregistrement de Strasbourg, acp 91 f° 60-v du 10 flo. 12
Cit. Martin Dillemann en qualité de mandataire du Cit. Jean Baptiste Prieur commissaire ordonnateur demeurant a Colmar
à Monsieur Chrétien Lotzbeck négociant a Lahr demeurant présentement a Strasbourg et De Louise née Kesselmeyer
La maison cour écuries remises pompe appartenances et Dépendances qui appartient au Cit. Prieur dans la ville de Strasbourg rue des Veaux N° 3, aboutissant d’un côté à la rue des moines dont cette maison fait le coin d’autre au Pignon qui la sépare d’avec celle du Cit. Wangen et en partie au Cit. Witt fabricant de tabac derrière la basse cour du cidt. Seminaire présentement le Cit. Witt devant lad. rue des veaux, acquise de M Nostitz d’Erlitz par acte sous seing privé le 19 germinal 5 enregistré à Strasbourg le 4 fructidor suivant déposé Me Lacombe notaire soussigné même jour, M Nostitz d’Erlitz l’avoit acquise des conjoints Wangen par acte Me Laquiante le 4 mars 1792 – moyennant 40 000 francs
remis convention et partage faits entre M Nostitz d’Erlitz et les conjoints Wangen le 14 mai 1792, aucune inscription sur les Cit. Prieur, Nostitz d’Erlitz et Baron d’Autigny propriétaires antérieurs
Jean Henri Lotzbeck, frère du propriétaire domicilié à Lahr, meurt dans la maison en 1818
1818 (2.1.), Strasbourg 11 (24), Me Thurmann n° 3857 – Enregistrement de Strasbourg, acp 137 f° 71 du 12.1.
Inventaire de la succession de Jean Henri Lotzbeck, rentier décédé le 26 décembre dernier – à la requête de 1. Charles Louis baron de Lotzbeck demeurant à Lahr, grand duché de Bade, 2 Guillaume Lotzbeck, propriétaire à Strasbourg, 3. Henriette née Lotzbeck veuve d’Auguste Sander bailli à Carlsruhe grand duché de Bade, en présence de François Lacombe notaire commis pour représenter les héritiers présomptifs absents nommés 1. Chrétien Lotzbeck demeurant à Lahr ayant son domicile à Strasbourg rue des Veaux n°3, 2. ladite De Sander, 3. les enfants descendants de Charlotte née Lotzbeck épouse de de Jean Martin Lamy, négociant à Bordeaux, lesquels sont (1) Auguste Lamy juge de paix à Munster, (2) Louis Lamy négociant à Bordeaux, (3) Mde Piquot née Lamy à Commercy, (4) Wilhelmine Lamy à Commercy, (5) les trois frères Lamy négociants à la Guadelouppe, (6) feu Charlotte née Lamy épouse de M Kleinmann pasteur à Boenigheim près Stuttgard royaume de Wurtemberg représentée par ses enfants, frères et sœurs et neveu et nièces du défunt – Liquidation partage, Elise Frédérique Lamy épouse de Claude Théophilie Piquot négociant à Commercy, les enfants Kleinmann a) Charles Guillaume, b) Adolphe, c) Albert, d) Albertine, e) Charlotte, Jacques Maurer marchand de vin à Böningheim subrogé tuteur, actif 921 722 fr, passif 23 759 fr
en une maison rue des Veaux n° 3
mobilier poele d’habitation, chambre à coucher, chambre aux mansardes, cuisine, cave 2501 fr, argenterie, ouvrages de littérature 2087 fr -voitures 2500 fr, numéraire 10 062 fr, créances 666 942 fr, passif 2983 fr – obligations de 160 000 florins ainsi qu’il appert de la correspondance
Décès, Strasbourg (n° 2103)
Déclaration de décès, le 27 décembre 1817, Jean Henri Lotzbeck agé de 60 ans né à Lahr (Grand Duché de Bade), Rentier, non marié, est mort en cette mairie le 26 du mois courant à onze heures du matin dans la maison située n° 3 Ruë des Veaux, fils de feu Chrétien Samuel Lotzbeck, rentier, et de feue Salomé Schick. Premier déclarant, Frédéric Guillaume Lotzbeck agé de 57 ans, Rentier, frère du décédé (i 69)
Louise Kesselmeyer veuve de Chrétien Samuel Lotzbeck loue la maison au docteur en médecine Jean Chrétien Barth
1824 (27.1.), Strasbourg 14 (77), Me Lex n° 1740 – Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 120-v du 4.2.
Bail de 6 ou 9 années à commencer à la St Jean – Louise Kesselmeyer veuve de Chrétien Samuel Lotzbeck, négociant à Lahr, Grand duché de Bade
à Jean Chrétien Barth, docteur en médecine
la maison, cour, écuries, remises, pompe, appartenances & dépendances dont elle est propriétaire en cette ville de Strasbourg rue des Veaux n° 3, d’un côté la rue des Moines dont cette maison fait le coin d’autre M Magnier-Grand-pré derrière M Ehmann négociant devant la rue des Veaux – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Charges, clauses et conditions, 2. ne sont pas compris dans ce bail six appartemens au second étage & les deux au troisième occupés par M Letz commissaire de police ni la cuisine une chambre donnant par la cour, une petite cave & une échoppe, lesquels sont également réservés à l’usage de M Letz ; 5) quant à ladite chambre au troisième étage qui sert de logement militaire (…)
Marie Madeleine Franck veuve de Jean Chrétien Barth cède son droit au bail au négociant Jean Joseph Heiligenthal
1827 (3.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54 – acte sous seing privé du 4 octobre dernier
Entre les soussignés Marie Madeleine Franck veuve de Jean Chrétien Barth Docteur en medecine d’une part
et Jean Joseph Heiligenthal négociant d’autre part, Les deux demeurant à Strasbourg a été fait la Convention suivante
Madame veuve Barth cède et transporte avec la garantie de fait de son mari au sieur Heiligenthal ce acceptant tous les droits acquis par le bail de la maison & dépendances sise en cette ville rue des veaux N° 3 consenti au profit de feu le Sr Barth par Madame veuve Lotzbeck née Kesselmeyer suivant acte passé devant lex et son collègue notaire en cette ville le 29 janvier 1824. Ledit Bail fait pour l’espace de 6 ou 9 années qui ont Commencé à courir à la St Jean 1824 Le sieur Heiligenthal entrera en jouissance de la maison à partir de la noel prochaine cependant madame Barth s’oblige à mettre de suite à sa Disposition un emplacement dans ladite maison pour y loger convenablement les meubles et effets qu’il voudroit y faire transporter de suite et même y loger si bon lui semble
Louise Kesselmeyer veuve de Chrétien Lotzbeck vend la maison au négociant Jean Joseph Heiligenthal
1829 (11.8.), Strasbourg 1 (56), Me Rencker n° 6843 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 f° 186-v du 12.8.
Charles Vogel, ancien négociant, mandataire de Louise Kesselmeyer veuve de Chrétien Lotzbeck, négociant à Mannheim
à Jacques Joseph Heiligenthal, négociant
une maison cour, écurie, remise, maison de derrière, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 3 bis, d’un côté rue des Sœurs dont la maison vendue fait le coin d’autre M Magnier Grandpré et M Ehrmann devant la rue des Veaux, derrière un batiment dépendant de la maison Ehrmann – acquis de Jean Baptiste Prieur, commissaire ordonnateur demeurant à Paris par acte Me Lacombe le 8 floréal 12, ledit Prieur avait acquis ladite maison de Jean Joseph Nostitz, maréchal de camp retiré le 14 fructidor 5 déposé chez Me Lacombe le même jour, le Sr Nostitz l’a acquis sur Louis Wangen et son épouse par acte Me Laquiante le 24 mars 1792. Par convention du 14 mai suivant annexé audit contrat M Wangen et Nostitz ont réglé entre eux les servitudes dont la maison vendue et celle que M Wangen s’est réservé sont respectivement grevées – Mde Lotzbeck seule propriétaire par Testament olographe de son mari légataire universelle, déclaration au bureau de l’enregistrement de Strasbourg 11 octobre 1821, testament Me Lacombe le 8 floreal 12 – pour 41 000 francs
Jacques Joseph Heiligenthal, négociant originaire de Landau, épouse en 1823 Emilie Coulaux, fille de l’entrepreneur de la manufacture d’armes blanches de Klingenthal
1823 (26.4.), Strasbourg 15 (33) , Me Lacombe n° 6473 – Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 174-v du 5.5.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques Joseph Heiligenthal, négociant à Strasbourg fils majeur de feu François Joseph Heiligenthal et d’Elisabeth Wagner propriétaires à Landau
Emilie Coulaux fille majeure fille de Julien Coulaux, entrepreneur de la manufacture royale d’armes blanches de Klingenthal Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Marguerite Françoise née Sidel domiciliés à Klingenthal mairie de Boersch
en la maison des Sr et De Coulaux
Jacques Joseph Heiligenthal loue une partie de la maison à Félicie Henriette Stackler femme de Jean Chrisostome Louis baron de Müller
1830 (8.9.), Strasbourg 15 (48), Me Lacombe n° 9018 – Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 177 du 16.9.
Bail de 6 années à commencer le 29 courant – Jacques Joseph Heiligenthal, négociant
à Félicie Henriette Stackler épouse de M Jean Chrisostôme Louis baron de Müller, ancien maire de la ville de Colmar officier de la Légion d’Honneur
le logement au premier étage de la maison qui appartient à M Heiligenthal située à Strasbourg rue des Veaux n° 3 bis composé de six pièces contiguës, une cuisine, deux chambres y attenantes, deux autres chambres au dessus le tout formant l’appartement à la gauche du pallier de l’escalier donnant vers le coin de la rue des Veaux et de celle des Sœurs, une cave éclairée par un soupirail sous l’appartement du rez de chaussée, place au grenier et à la buanderie et un bucher au dessous de la cuisine près de la buanderie, l’usage des latrines près de la cuisine. A cet égard il est expressément convenu que l’usage commun de ces latrines ne pourra appartenir qu’aux maitres personnellement qui habiteront l’appartement du premier étage à droite et ce exclusivement sans que leurs domestiques puissent s’en servir ni pour leurs personnes ni pour faire leurs vianges habituels pourquoi les maitres seuls pourront avoir une clef de ces latrines auxquelles il ne pourront arriver que par le dehors sans jamais oser traverser le logement de Muller – 700 francs
Propriétaire de la maison détruite en 1944, le plâtrier Georges Kuhry, natif de Hœnheim, épouse en 1906 Marie Joséphine Eugénie Gœtz
Mariage, Strasbourg (n° 1187)
Strassburg am 9. Oktober 1906. Vor dem unterzeichneten Standesbeamte erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Gipser Georg Kuhry, katholischer Religion, geboren am 8. Juni des Jahres 1882 zu Hönheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft in Strassburg, Kalbegasse 5, Sohn des Gipsermeisters Georg Kuhry wohnhaft in Straßburg und seiner verstorbenen Ehefrau Josefine geborenen Beyer, zuletzt wohnhaft in Straßburg,
die Marie Josephine Eugenie Goetz, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 22. Januar des Jahres 1883 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Bahnhofring 14, Tochter des Schreinermeisters Michael Goetz und seiner Ehefrau Katharina geborenen Kilhoffer, beide wohnhaft in Strassburg