3, rue des Veaux
Rue des Veaux n° 3 – VI 344 (Blondel), O 514 puis section 21 parcelle 35 (cadastre)
Avant 1720, voir le 6, rue des Ecrivains
Maître d’ouvrage, Prudent Baron de Fregval (1753), maître maçon, Jacques Gallay
Façade et portail (février 2010 et février 2013
Le numéro 3 de la rue des Veaux forme au XVII° siècle la partie arrière de la maison zum Kalb sise au 6, rue des Ecrivains. Il en partage la destinée jusqu’en 1720. Le potier d’étain Frédéric Brantz reconstruit la partie arrière de la maison, c’est-à-dire le futur 3 rue des Veaux, mais meurt avant de l’achever. Ses héritiers vendent la maison inachevée à François Baron, conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace. Elle revient ensuite à son fils Prudent Baron de Fregval, lui aussi conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace, puis au fils de celui-ci, préteur royal de 1769 à 1781, François Baron d’Autigny qui achète en 1770 la maison voisine vers la rue des Sœurs (VI 345, actuel numéro 5). Il reconstruit les deux maisons en supprimant la ruelle qui les séparait comme on peut le voir sur le plan Blondel.
Prudent Baron charge en 1753 le maître maçon Jacques Gallay de réaliser des travaux, ce qui permet de dater la construction de la maison. La série de plans (AMS, cote C I, 37) dressés pour construire la nouvelle maison à la place de celle que son fils le préteur royal François Baron a achetée en 1770 (actuel n° 5) et les pièces portées devant de conseil des Maçons montrent que certaines parties de l’ancienne maison ont été transformées. Le tiers gauche du plan ci-dessous représente l’ancienne maison (actuel n° 3), sans le portail. Les frais de construction donnent lieu à de longues dissensions (1778-1780) au conseil des Maçons. La Ville achète les maisons quand François Baron quitte sa fonction de préteur. Elle les conserve jusqu’au début de la Révolution. Louis Wangen de Geroldseck, futur maire de la Ville, les achète en 1791 et revend peu après celle vers la rue des Sœurs (n° 5) en ne conservant que le n° 3. Achetée en 1806 par un receveur des douanes, Jean Charles Magnier Grandprez, puis par un professeur de musique, Jean Népomucène Jauch, elle appartient à partir de 1888 à une compagnie d’assurances.
Elévation fournie au maître maçon lors des travaux de 1770 ( AM, cote C I, 37)
Le propriétaire Jean Muller charge l’architecte Tim Helmlinger de transformer la la maison (de 1938 à 1940) : l’étage mansardé est transformé en étage normal, un logement est aménagé dans les combles, le bâtiment dans la cour est détruit et remplacé par un garage surmonté d’un logement.
Plans préparatoires au plan-relief de 1830
La maison se trouve à gauche du repère (b) : trois fenêtres de part et d’autre de la porte cochère et deux étages chacun à sept fenêtres, ce qui correspond à l’état actuel. On a depuis lors ajouté un étage sous combles un peu en retrait. Le dessin de la cour B représente entre les repères (1) et (6) la face arrière du bâtiment sur rue, entre (6) et (5) la façade orientale vers le n° 5, entre (5) et (2) le côté septentrional et entre (2) et (1) la façade occidentale vers le n° 1.
février 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1720 à 1952 (avant 1720, voir le 6, rue des Ecrivains). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1720 | v | François Baron, écuyer, conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace, et (1698) Claire Brunck – catholiques |
1727 | h | Prudent Baron de Fregval, écuyer, conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace, et (1730) Françoise de Regemorte Marie Anne Baron femme (1726) de François Marie Gayot, conseiller du Roi, commissaire ordonnateur des guerres – catholiques |
1764 | v | François Baron d’Autigny, préteur royal, et (1771) Adélaïde Flore de Parseval – catholiques |
1781 | v | Ville de Strasbourg |
1791 | v | Louis (Louis Gonzague François Dominique Léopold, baron de) Wangen de Geroldseck aux Vosges et (1786) Marie Anne Labbé de Briaucourt – catholiques |
1806 | v | Jean Charles Magnier Grandprez, receveur principal des douanes, et (1795) Marie Victoire Perot, puis (1828) les enfants |
1834 | v | Jean Népomucène Jauch, professeur de musique, et (1817) Marie Thérèse Adélaïde Hodel |
1872* | Pierre Eugène Thiebaut | |
1887* | Edouard Neubert, professeur au conservatoire | |
1889* | v | Compagnie d’assurances Alsatia |
1927* | Compagnie d’assurances contre l’incendie Alsatia | |
1937* | Jean Georges Marconnet et Henri Marconnet | |
1939* | Jean Pierre Muller et son épouse | |
1949* | Laiterie centrale de Strasbourg, société anonyme |
(1765, Liste Blondel) VI 344, M. le baron de Fregwald
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) hôtel de Mr le Preteur, 40 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 514, Jauch, Népomucène, musicien rue des Veaux 3, maison, sol – 4,8 ares
Locations
1731, Philippe Frédéric Hermanni, négociant
1768, Nicolas O’Brenan
1794, Jean Jacques Hürstel, garde magasin.
1829, Ferdinand Kolb et Elisabeth Antoinette Agathe Revel
Description de la maison
- 1720 (billet d’estimation traduit) La troisième maison se trouve aussi en cette ville de Strasbourg dans la rue des Veaux, c’est un bâtiment neuf qui n’est pas entièrement terminé, d’un côté une ruelle communale, de l’autre le revendeur Gauthier, derrière les héritiers eux-mêmes, cette maison a un toit à la Mansard au sol non dallé, au deuxième étage six chambres dont la maçonnerie entre les pans de bois n’est pas terminée, le troisième étage est en partie maçonné en partie ouvert, au quatrième étage les chambres et le mur coupe-feu sont en partie maçonnés, au cinquième les pans de bois ne sont pas maçonnés, dans la cave se trouve un puits à pompe, le tout avec cour, aisances et dépendances a été estimé à 2500 florins
- 1720 (clauses de la vente, traduites) le vendeur a en outre convenu que 1. toute la cour dans son état actuel appartient à présent et à perpétuité à la maison ci-dessus mentionnée, à la condition expresse que l’acquéreur et ses successeurs ne seront pas en droit de surbâtir le mur de pierre qui sépare la nouvelle maison à gauche de l’entrée dans la cour entre le bâtiment en pierre et le troisième corbeau du mur transversal à l’arrière pour ne pas intercepter le jour, c’est pourquoi toutes les fenêtres actuellement ouvertes dans ledit bâtiment en pierre subsisteront mais les fenêtres ou les ouvertures qui se trouvent actuellement au rez-de-chaussée seront grillagées, par contre 2. il faudra murer la porte qui donne du bâtiment en pierre dans la cour de la nouvelle maison, démolir la nouvelle cheminée qui donne dans la cour et la reconstruire dans la cour avant de l’autre côté du bâtiment en pierre, 3. l’acquéreur de la nouvelle maison est tenu de tolérer les deux chenaux d’évier qui permettent aux eaux du bâtiment en pierres de s’écouler dans la cour de la nouvelle maison et de faciliter l’écoulement des eaux à ses frais, 4. comme les deux tuyaux de latrines qui sortent du bâtiment en pierres et sont dirigés vers la nouvelle maison ne seront pas communs avec la nouvelle maison mais que les latrines appartiendront en totalité à la nouvelle maison, les deux ouvertures dans le bâtiment en pierres devront être murées, 5. si l’acquéreur de la nouvelle maison ou ses successeurs ne voulait pas tolérer le grand soupirail ou ouverture grillagée entre la cave du bâtiment en pierre et la nouvelle maison ou s’ils voulaient l’acquérir, ce qui empêcherait l’air d’entrer dans la cave du bâtiment en pierre, il serait tenu à ses frais de permettre au propriétaire du bâtiment en pierre de percer et de grillager un autre soupirail dans la cour de la nouvelle maison
- 1770 conventions de servitudes
Atlas des alignements, 1829
4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux
nouveau N° / ancien N° : 3 / 3 a
Magnier Grandpré
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Préposés aux affaires foncières (Bauherren
1719, Préposés aux affaires foncières (VII 1388)
Jean Frédéric Brantz demande en juillet 1719 un endroit où il puisse faire faire les travaux de charpente pour sa nouvelle maison : on lui attribue un terrain au Champ de tir (Schiessrain). En août, il demande l’autorisation d’ouvrir une porte dans la ruelle à l’arrière de la maison. On la lui accorde à la condition expresse de ne rien poser dans la ruelle sous peine de murer sa porte. Il est autorisé, après que les préposés se sont rendus sur les lieux, à étayer le pignon endommagé de son voisin Laurent Marsilly (maison à l’angle de la rue)
(f° 200) Dienstags den 4. Ejusd. [Julÿ 1719] Herr Johann Friderich Brantz umb ein Zimmerplatz – Herr Johann Friderich Brantz bittet Mghh. unterthänig Ihme einen platz anzuweißen, wo Er das Holtz Zu Seinem vorhabenden baw Könte Zimmern laßen. Erkand würd Ihme der platz auf dem Schießrein, längst der dielenwand ab herrn falckhenhawers Garthen darzu vergönt.
(f° 218) Mittwochs den 9.ten Aug. 1719. Herr Johann Friderich Brantz pt° bawens – Herr Johann Friderich Brantz ersucht Mghh. unterthänig, daß Ihme möchte vergönt werden, in die maur an dem in der Kalbsgaßen hinten an Seiner behaußung befindlichen Acht schuh breiten Allmend gäßel, eine thür so dreÿ schuh breit und Sieben Schuh hoch werden solle, brechen Zulaßen. Erk. soll ein augenschein eingenommen werden.
(f° 220) Mittwochs den 16.ten Aug. 1719. Herr Johann Friderich Brantz pt° einer thür – Augenschein eingenommen in Herrn Johann Friderich Brantzen behausung welche Er in der Kalbsgaß new auf bawen läßt, und Von Mghh. die erlaubnus begehrt, daß Er dörffe ein thür in die nebens maur an den dabeÿ befindlichen allmend gäßel, und die Er für Sein eigenthumb haltet brechen laßen, damit Er auf allen nothfall sich deren bedienen auch dadurch das Allmend gäßel sauber erhalten Könte. Erk. bedacht.
(f° 222) Dienstags den 22.ten Augusti 1719. H. Joh: Friderich Brantz pt° einer thür. Wegen des den 16. Aug. an herrn Joh: Friderich Brantzen in der Kalbsgaßen new erbawten behaußung eingenommenen Augenscheins, ist Erk. würd demselben in Seinem begehren willfahrt, mit dem expressen Verbott in das gäßlein nichts Zustellen oder legen Zulaßen, es habe nahmen wie es wolle, auch auf den fall Er dieser Erkandtnus Zu wieder handlen solte, schuldig sein, diese erlaubte Thür wieder Zumauren Zulaßen.
(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. 1719. Herr Johann Friderich Brantz pt° bawens – Johann Georg Zimmer nôie. Herrn Johann Friderich Brantzen berichtet Mghh. wie daß Seines Nachbarn, Laurent Marsily des Krempen steinere Gäbel, welcher mit Seinem Hauß Gemein ist, sehr schadhafft seÿe, also daß wegen deßen reparirung höchst nötig ist, daß mann selbigen in der gaßen spreisete, ersucht solchem nach Mghh. umb dero ged. erlaubnus. Erk. welches ein gangbare gaß, alß soll deßwegen ein augenschein eingenommen werden.
(f° 227) Montags den 11. Ejusd. [Sept. 1719] Herr Joh: Friderich Brantz pt° bawens – Augenschein eingenommen beÿ Herrn Johann Friderich Brantzen behaußung, welche Er in der Kalbsgaßen new aufbawen laßt, und alda gefunden, daß Laurent Marsilly des Krempen als Seines Nachbarn steinerer Gäbel so schadhafft, daß Er nothendiger weiß müßte gespreißt werden, wann dem selben, anietzo da Erbawete solte geholffen werden. Erk. würd demselben erlaubt die spreißen Zehen schuh vom hauß herauß Zusetzen, und solle als dann das pflaster durch Sie wieder in einem guthen stand gesetzt werden.
1720, Préposés aux affaires foncières (VII 1389)
Le maçon Berga est autorisé au nom du sieur Baron à établir une cheminée dans la ruelle à côté de la maison qu’il vient d’acquérir des héritiers de Frédéric Brantz.
(f° 111-v) Sambstags den 30.° Ejuds. [Nov: 1720] Monsieur Baron pto. Camins – Weiterer Augenschein eingenommen in der Kalbsgaßen, wo Herr Berga der Maurer, im nahmen herrn Barons von Mghh. die erlaubnus begehret, an der von herrn Friderich Brantzen seel. erkaufften behaußung V. außwendig derselben in das darneben befindliche Allmend gäßlein ein Camin aufführen Zu laßen. Erk. bedacht
1753, Préposés aux affaires foncières (VII 1405)
Le sieur Baron de Fregval souhaite enclore dans son terrain la ruelle en impasse à côté de sa maison. Quelques mois plus tard, le maître maçon Jacques Gallay demande en son nom l’autorisation (a) de pratiquer ves la ruelle deux ouvertures pour ses latrines, (b) de poser son fumier et (c) un tas de bois dans la ruelle et en outre (d) d’entreposer devant la lainerie (Wollhaus, à l’angle du Quai au sable) les pierres du bâtiment qu’il projette de construire. Les préposés aux affaires foncières accèdent à toutes ses demandes sauf à la troisième (tas de bois), contre un droit payé en une seule fois.
(f° 86) Samstags den 20. Januarÿ 1753. M. Baron de Frequal – An Mons.r Baron de Frequal Hauß an der Kalbsgaß, Zwischen welchem und H. François Lanfrey Hauß ein allmendt gäßel sich befindet, welches an dem andern ende Keinen Außgang hat, worvon Mons.r Baron in der Länge Von 52. schuhe 1. Zoll, an einem ende gegen der Stiffts: Damen Von Andlau Hoff 3. schuhe 4. Zoll, an dem andern ende der Kalbsgaß zu, soweit nemlich seine Maur gehet 4. schuhe 6. Zoll breit, Zu seinem Hoff Zuziehen um erlaubnus gebotten, welchenfalls das gäßel soweit Mr Baron Hauß od. Maur gehet noch 3. schuhe 6. Zoll breit bleiben würde.
(f° 108) Samstags den 5. May 1753. Mr Baron de Frequal – Sr Jacques Gallay der Maurermeister, nôe. Mons.r Baron de Frequal, welcher Von seiner ehemahls gefaßten Idée in das gäßel hinder seinem Hauß an der Kalbsgaß Zubauen abstehet, bittet um erlaubnus 1. Zweÿ Löcher jedes 2. schuhe in das gevierte, Zu Außführung der S. V. priveten, in das gäßel machen, und mit steinernen platten Zudecken, 2.do seine Beßerung in das gäßel legen Zulaßen, so er alle 14 tag will laßen hinwegführen, 3.tio einen stoß brennholtz in das gäßel Zulegen, und 4.to die Stein Zu seinem Vorhabenden gebäud an des Wollhauß Zulegen. Erkannt, in dem 1. 2. und 4. Puncten mit dem beding Willfahrt, daß er wegen der Zweÿ Löcheren für ein und alle mahl 12. lb geben und die beßerung alle acht tag abführen laßen solle. der dritte Punct wegen dem brennholtz abgelaint
1755, Préposés aux affaires foncières (VII 1406)
Le sieur Baron de Fregval est autorisé à placer un petit poulailler dans la ruelle à condition qu’une pompe à incendie et un chariot destiné à vider la fosse d’aisances puissent passer au-dessous.
(f° 85-v) Eodem die 2. Sept. 1755. Mr Baron de Frequal – Ferner in dem Kleinen Gäßel Hinder Monsr. Baron de Frequal Commissaire des guerres et Reveceur des finances en alsace Hauß an der Kalbsgaß, in welches gäßel er ein Hünerställel in die höhe an seiner Maur will machen laßen. Erkannt Willfahrt, solle aber wengistens 7 ½ schuhe Vom boden in die Höhe kommen, damit sowohl eine feüer spritz, als auch ein Karch Zu außführung der priveten darunter durchgehen Könne.
1770, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Le préteur royal Baron d’Autigny qui vient d’acheter la maison voisine vers l’est demande l’autorisation d’enclore la ruelle qui se trouve entre les deux maisons. Il y est autorisé à titre gratuit. En septembre, on l’autorise à fermer par une porte la ruelle communale qui se trouve entre la maison des Dames d’Andlau et l’auberge au marché Gayot pour éviter que des gens ne s’y battent la nuit, en remettant la clé à l’aubergiste.
(f° 5) Dienstags den 23. Januarÿ 1770. M. Baron d’Autigny Prætor Regius allhier – Ihro Excellenz H. Baron d’Autigny Prætor Regius berichten, daß Sie gesonnen seÿen ihre zweÿ in der Kalbsgaß liegende häußer dießes jahr Zusamen bawen Zu laßen, weilen aber zwischen denenselben ein enges Allmend gäßlein das fornen geschloßen ist sich befindet, welches niemanden als Ihnen allein dienet, als bitten Sie Ihnen solches einzuziehen und Zu verbauen Zu kommen Zu laßen. Erkannt wird H. Praetori Regio in seinem begehren gratis willfahrt.
(f° 39) Dienstags den 4. 7.bris 1770. Allmend gäßlein hinter dem Andlauischen hoff – H. Prætor Regius referirt es seÿ hinter dem Andlauischen hoff und Stoll des würths hauß au Marché Gayot ein schmales Allmend gäßel, in welchem beÿnächtlicher weil öffters schlägereÿen und sonstige unfugen entstehen und begangen werden, weßhalben er davor hielte solches fornen mit einer thür Zu schließen, und den schlüßel dazu ged: Stoll Zu Zu stellen. Erk: fiat.
Protocole des Treize
1781, Protocole des Treize (3 R 125)
Les Treize enregistrent dans leur protocole la lettre de remerciements que leur a envoyé l’ancien préteur Baron d’Autigny
(p. 326) Sambstag den 18.ten augusti [1781] H. Prætor. reg. berichtet sein wohlgefallen über der nunmehro beschloßene ankauf des d’autignischen hauses – H. Stättmeist. H Neuenstein übergibt ad protocollum ein von H Præt. reg. an ihn qua præsidenten der von Ghh. de dreÿ geheimen Stuben pt° des ankauffs des d’autignischen Hotels abgelesenes Schreiben, welches ad acta zu nehmen erkannt worden folgenden innhalts,
A Porentruy le 12. août 1781, A M. le Baron de Neuenstein, M.M. les Magistrats deputés pour l’acquisition de la Maison de M. d’autigny.
Messieurs,
J’ai recu la lettre par laquelle vous avés bien voulu m’annoncer l’acceptation que Mr D’autigny a faite des offres du Magistrat pour la vente de sa maison. Receves je vous prie, tous mes remerciemens de cette attention et des soins que cette affaire vous a deja causés et va vous causer encore, pour terminer les arrangemens qui restent à prendre pour la consommer entièrement.
Je vous prie d’être persuadés, que Je suis très sensible à la bonne Grace avec laquelle le Magistrat et vous, Messieurs personnellement, vous êtes prêtés à une acquisition qui vous repugnait à plusieurs égards. Si quelque chose eut pû dépendre de Moi personnellement dans cette affaire, jaurois et le pl[(tache) ]sement à concourir aux arrangemens [(tache) ] pû lui être les plus agréables [(tache) ]. Je vous remercie, Messieurs, de l’ord[re que vous avés] bien voulu donner au Sr Boudhors [(tache) ] nécessaires. Je lui a recommandé la plus gr[ande (tache) ] en me bornant a de très légers arrangemens et j’espère qu’il se sera conformé à mes intentions. J’ai l’honneur d’être &c &c. Signé Gerard.
Lectum folgendes Schreiben, welches nach vorläufiger anmerkung daß wirklich schon an H. Præt. reg. copia des in der zwischenzeit erhaltenen Schreibens H. de Segur zugeschickt worden, in erwartung einer ferneren antwort ad acta Zu nehmen erkannt.
[in margine :] H. Præt. regius berichte den empfang der unterm 30.t julii an ihn communicirten Schreiben die isles des Epys betreffend.
J’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 30 du mois passé en m’envoyant Copie des lettres que vous avés Ecrites tant à Mr le M.is de Segur qu’à M. F* Concernant la propriété et autres droits des alluvions de l’Isle des Epis (…)
Protocoles des tribus
François Baron D’Autigny demande que des experts estiment les travaux de construction de son nouvel hôtel. L’affaire commencée en octobre 1778 se terminera en avril 1780.
Le 31 octobre 1778, le préteur François Baron demande la nomination d’experts chargés d’établir la rémunération du maçon Antoine Klotz qu’il juge trop élevée. Antoine Klotz conteste la nomination d’un des experts en février 1779. En mars 1780, le conseil des maçons se propose d’ouvrir le rapport d’expertise dès que les parties (le représentant du préteur et l’entrepreneur) auront déposé les 1 660 livres tournois qui serviront à rémunéter les experts. Le représentant du préteur demande qu’on lui présente un décompte des frais avant de déposer sa moitié de la somme. On ouvre ensuite le rapport de 89 pages qui estime l’hôtel du Préteur à 36 683 livres. En juin 1780, Antoine Klotz objecte que l’estimation est incomplète parce qu’elle prend seulement en compte les travaux pour le nouveau bâtiment en excluant ceux exécutés sur l’ancien bâtiment avant. Les experts répondent que le crépissage en question est de peu d’importance. Le conseil décide que les experts devront rectifier leur rapport qu’ils remettent au conseil en septembre en demandant un paiement supplémentaire. En décembre, le représentant du préteur et Antoine Klotz consentent à ce qu’on remette aux experts leur rétribution. La tribu des maçons et celle des charpentiers nomment en avril 1781 de nouveaux experts pour estimer l’hôtel du préteur royal qui sera vendu à la Ville quelques mois plus tard.
1778, Tribu des Maçons (XI 240)
(p. 406) Samstags den 31.ten Octobris 1778. Experten Ernennung – S.is T.is Herrn François Baron D’Autigny Hochwohlbestellten Prætoris Regii dieser Löblicher Stadt Straßburg, Mandatarius Herr Jean Baptiste Lionnet, Caissier des Finances d’Alsace alhier wohnhaft, in deßen Namen aber Herr Lt. Johann Niclaus Wilhelm, Procurator et Advocatus ordinarius beÿ E: E: Großen Rath und andern hohen Gerichtsstellen alhier erschienen, ließ citiren Meister Antoni Klotz den Maurer und Steinhauer hieselbst, Klagt wider denselben, daß er wegen Auferbauung Hoch Edelbesagten Herren Prætoris neuen Hotels ane der Kalbsgaß alhier gelegen, in seinem den 8.ten dieses Monats significirten Memoire allzuviel fordere und anrechne, weilen aber Citatus in seinem an ebensolchem Tag in Antwort ertheilten Acte consentirt und sich submittirt, daß seine Arbeit dem Clafter nach angemeßen und abgeschätzt werde, als will Herr Kläger qualitate qua um deßen Verzeichnus gebetten und sich gleichfalls zu solcher Ausmessung verstanden haben, mit fernerer bitte, für Hochgedachten seinen Herren Mandanten ein: oder Zween Experten ex officio zu ernennen, anbeÿ Citatum anzuhalten seines Orts ebenfalls ein: oder zween Experten zu erwählen, in Mangel deßen dieselben ebenmäßig ex officio für ihn ernannt werden möchten, welchen Experten als dann, wann sie werden beeidigt werden seÿn, nur allein dasjenige, was die Ausmessung und den Tax der verschiedenen Gattungen Arbeit und gelieferten Materialien betrift, nicht aber die in obgemeltem significirten Antworts acte befindliche Nebens Umstände, als Interesse Reparationen und dergleichen aufzutragen seÿ.
Citatus præsens sagt, Er consentire in die Ernennung vier Experten für beede theil und wolle für die Seinige hiebeÿ nominirt und erwählt haben Meister Bernhard Rottler und Meister Johann Michael Gruber, beede Maurer und Steinhauer alhier, bitt deren Verzeichnus.
Hierauf wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, Seÿe Citati Einwilligung, daß des Herrn Prætoris neuerbautes Hotel dem Clafter nach abgemeßen und abgeschätzt werde, auch Er Citatus seines Orts als Experten hierzu obgedachte Mstr Rottler und Gruber nominirt habe, gerichtlich Zu Verzeichnen, demnach ex officio für Hochbesagten Herrn Prætorem als Experten zu ernennen Meister Michael Nagel, Maurer und Steinhauer E. R. und Meister Andreas Müller, Steinmetz und Maurer alhier C. R., Welche samliche vier experten Zu dem Hochgebietenden Herren Oberherrn Zu berufen um Hochdemeselben in beÿseÿn derer Parthen und des Zunftschreibers den Experten Eid abzugelen – Vid. infra pag: 411.
(p. 411) Eodem nachmittags um zweÿ Uhr seind beÿ dieser Ersamen Zunft hochgebietendem Herrn Oberherrn die vorher ernannte vier Experten erschienen und haben in beeder Parthen Gegenwarth den gewohnlichen Eid abgeschworen, da ihnen denn vorermelte Außmeß und Abschatzung aufgetragen werden, so Sie auch gewissenhaft zu verrichten und ihren Rapport darüber schriftlich zu verfassen versprochen haben.
(p. 442-v) Kauffgericht Sambstags den 27.ten Februarÿ 1779. Ernennung eines anderwärtigen Experten – Mstr: Antoni Klotz, der Maurer und Steinhauer alhier, stehet Vor und meldet, daß Meister Johann Michael Gruber, welcher Er den 31.ten Octobris jüngst wegen Abschatzung SS. TT. Herrn Baron d’Autigny, des Herrn Prætoris Regii alhier Hotals Zu seinem Experten ernennet hat, weilen derselbe zugleich auch Kalkmeßer ist, solcher Expertise nicht gehörig abwarten könne, des wegen wolte Er unterthänig gebetten haben, einen andern Experten, in der Person Meister Johann David Osterrieths, an deßen Stelle zu nominiren.
Nachdeme Mstr. Gruber hierüber angehört worden und abetretten, so wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, daß ohnpræjudicirlichen auf künftige Fälle, besagter Mstr. Gruber von seiner Qualitæt als Expert los zusprechen, und an deßen Stelle Meister Johann David Osterrieth als Expert Zu ernennen seÿe. – vid: pag: seq.
[in margine :] Kaufgericht 1 lb 10 ß, Ansaggebühr 6 ß, Feur 6 ß (zusammen) 2 lb 2 ß. Accepit Zunftmeister
(p. 499) Den 7.ten Martii 1780. Depositio eines Experten Rapport. Herr Lt. Johann Niclaus Wilhelm, Procurator et Advocatus ordinarius beÿ E: E: Großen Rath allhier, nomine Sis. Tis. Herrn François Baron D’Autigny, hochbestellten Prætoris Regii alhier, Herrn Mandatarii ane einem, Und Meister Antoni Klotz der Maurer und Steinhauer alhier, andern theils.
Welchen Hoch Edelbesagter Herr Fünffzehner Oberherr angezeigt, daß die am 31.ten Octobris 1778. und 27.ten Februarii 1779 ernannte Experten wegen Abmeßung und Abschatzung Hochgedachten Herren Prætoris neuerbauten Hotel ihren schriftlichen Rapport verschloßen beÿ Ihme hinterlegt mit den Ansuchen, daß selbige weder in den Parthen ausgeliefert noch eröfnet werden möchte, bis die für ihre Diæten Zu fordern habende 1660. lb werden bezahlt seÿn, worüber hoch Edelbesagter Herr Oberherr derer Parthen Erklärungen vernehmen wollte.
Da dann Herr Lt. Wilhelm nomine quo agit meldete, daß Er keine Gelder von hocherwehntem Herrn Prætoris Regio in handen haben aher$$ Er vordersamst Hochdenenselben hievon Nachricht ertheilen müße, Meister Klotz abder verwilligte sich, seine Hälfte der Unkösten nächter tagen Zu erlegen, übrigens consentirten beede Theile, daß ermelter Rapport bis zu derer Experten Befriedigung in hoch Edelgedachten Herren Oberherren Verwahrung bleiben solle.
(p. 501) Samstags den 18.ten Martii 1780. Eröfnung eines Rapports – In Sachen S.is T.is Herrn François Baron D’Autigny, hochbestellten Prætoris Regii alhier Herrn Mandatarii, contra Meister Antoni Klotz, den Maurer und Steinhauer hieselbst.
Producirten S.T. Herrn Fünffzehner Johann Heinrich Gangolf, der Hochgebietende Herr Oberherr, denjenigen Rapport, so die unterm 31.ten Octobris 1778. und 27.ten Februarii 1779 Zu Abmeß: und Abschatzung Hochwohlgedachten Herrn Prætoris Hotel ernannte vier Experten beÿ Hochedelgedachtem Herrn Oberherrn verschloßen hinterlegt haben, unter der bedingung, daß beÿ Eröfnung ihre Diæten mit 1660. Livres bezahlt werden möchten, wovon Hochderselbe die Parthen bereits unterm 7.den hujus benachrichtiget hatte.
Nachdeme nun die hierzuberufene Experten samtlich die dreÿ Pittschaft, womit besagter Rapport versiegelt und verschloßen, nebst der Enveloppe für gantz und unversehrt befunden. So erschiene im Namen des Hochwohlgedachten Herrn Prætoris constituirten Herrn Mandatarii Herr Lt. Johann Niclaus Wilhelm, Procurator et Advocatus ordinarius beÿ E: E: Großen Rath allhier ane einem, und oberwehnter Meister Antoni Klotz der Maurermeister andern Theils, welchen vorgedachter Rapport ebenfalls vorgelegt wurde, um sich darüber und derer Experten gemachte Forderung zu erklären.
(p. 502-v) Depositum von ½ 830 Livres – Herr Lt Wilhelm nomine quo agit, meldete daß ehe und bevor derselbe in die Zalung der Experten gemachten Forderung einwilligen könne, dieselben anzuhalten seÿen, einen ordentlichen specificirten Conto darüber Vorzulegen, jedoch seÿe Er erbietig in deßen, unter Vorbehalt des Taxes sein ratum an obigen geforderten Diæten beÿ dießortigem Zunftschreiber zu hinterlegen, Er protestire aber wider die Depositions: und andere desfalls verursachenden Kösten in gefolg deßen Er sogleich die Summ von Acht hundert dreÿsig Livres beÿ diesem Protocoll hinterlegt hat.
Meister Klotz sagte, Er unterwerfe sich dem Gutachten E: E: Gerichts, nur begehre Er, daß die Sache nicht in die Länge verzögert werde, hinterlegte demnach ebenfalls in instanti sein ratum mit Acht hundert und dreÿsig Livres unter vorbehalt seiner Rechten. Hierauf erklärten sich die Experten folgender maßen als :
Meister Bernhard Rottler, daß Er gleich wie die übrigen Siebenzig Zween und ein halbentag mit der Expertise Zugebracht, welches Er eidlich erhärten könne.
Meister Michael Nagel sagte, daß sie Zwar ihre Diæten nicht aufgezeichnet, allein Er glaube, daß ein jeder von ihnen in die Sechzig tag angewendet habe, und solches wolle er eidlich affirmiren.
Meister Johann David Osterrieth stehe der Meinung, Er habe gleich wie Meister Rottler Siebenzig und Zween Tag gearbeitet.
Und Meister Andreas Müller erklärte sich gleicher maßen mit der beÿsatz, daß Er jedoch die Täge nicht so accurate bestimmen könne.
Herr Lt. Wilhelm begehrte demnach replicando daß die Experten dahin angehalten werden möchten, eidlich Zu erhärten, so viel Täge angewendet Zu haben, als deren Zu Sechs Livres gerechnet, die geforderte Summ von 1660. lb ausmachen, bat übrigens nebst Mstr. Klotz um Eröfnung des Rapports.
Erkannt, seÿe besagter Rapport auf die beschehene Deposition der Experten geforderten Sechs zehnhundert sechzig Livres hin, Zu eröfnen, und das Depositum bis Zu Austrag der Sachen beÿ diesem Protocollo in des Zunftschreibers Handen verwahrlich aufzubehalten.
Als nun solcher Rapport eröfnet war, bat Herr Lt. Wilhelm nomine qua agit, um dessen Entschlagung. Mstr. Klotz consentirte in dieselbe auf Zehen tag, um als dann selbigen ebenfalls erhaben zu können.
Erkannt, wird mit begehrter Entschlagung willfahrt, jedoch solle der Rapport durch den Zunftschreiber ne varietur paraphirt und dabeÿ angemerket werden, daß sich derselbe, außer dem Titulblatt auf 89. Seiten geschrieben und die Abschatzung des Hotels auf Sechs und dreÿsig Tausend sechshundert achzig dreÿ Livres neun Sols und ½ denier berechnet befunden hat, welchem nach solcher Rapport denen Parten gegen revers auszuliefern seÿe.
[in margine :]
(p. 508) Dienstag den 13. Junii 1780. Klag – Meister Antoni Klotz, der Maurer und Steinhauer alhier, welcher dieses Gericht erkaufet und mit 1. lb 16. ß bezahlt hat, ließ anhero berufen, S.is T.is Herrn François Baron D’Autigny, Prætoris regii alhier Mandatarium Herrn Jean Baptiste Lionnet, Caissier des finances d’Alsace, und mit Ihme Herrn Lt. Johann Niclaus Wilhelm, Procuratorem et Advocatum ordinarium beÿ E: E: Großen Rath dahier, alß deßen Herren Assistenten wie auch die den 31.ten Octobris 1778. und 27.ten Februarii 1779 Zu Abmeß: und Abschatzung Hochwohlgedachten Herrn Prætoris Hotel ernannte vier Experten.
Auf derer Parthen erscheinen meldete Meister Klotz, daß die beschehene Expertise unvollständig, und wie Er von Herrn Lt. Wilhelm vernommen habe, in dem Rapport viele Rechnung: und andere Fehler sich befinden solle, bat demnach,
Primo, die Experten anzuhalten den rauhen und abgeriebenen bestich annoch abzumessen und zu æstimiren.
Secundo, zu erkennen, daß besagter Repport durch die Experten nochmalen zu examiniren und die darinn befindliche Irrungen zu rectificiren seÿen. So dann
Tertio für beede Theile Zween Experten zu ernennen, um die ane dem Vorder gebäu gemachter durch Herrn Prætorem reservirt und daher den vorigen Experten Zue Untersuchung nicht übergebene Arbeit annoch abzumeßen und abzuschätzen, maßen er darüber keinen besondern Zedul liefern könne.
Herr Lt. Wilhelm mit Herrn Lionnet Zugegen sagte, quoad 1.um daß Er sich noch zur Zeit nicht darauf einlaßen könne, sondern Zuerst die Experten darüber anhören müße.
quoad 2.um setze Er zu E: E: Gericht die begehrte Verification zu verordnen, nur bitte Er, daß solche in seiner Gegenwart geschehen möge, damit Er denen Experten die Irrungen anzeigen könne, und ad 3.um erwiederte Er, daß ein jeder Handwercksmann über seine Arbeit einen Conto vorlegen kan, daher Meister Klotz auch hierzu anzuhalten seÿe.
Die hiebeÿ erschienenen dreÿ Experten als Meister Andreas Müller, Meister Osterrieth und Meister Nagel, declarirten, daß der rauhe bestich mit im Tax begriffen, der abgeriebene bestich aber in wenigen bestehe und daher vergeßen worden seÿe.
Worauf Herr Lt. Wilhelm sich erklärte, daß also Klägern begehren wegen dem rauhen bestich unstatthaft folglich Er damit abzuweisen seÿen, in ansehung des abgeriebenen bestichs aber, wolle Er dem Gutdünken E: E: Gerichts überlaßen, ob die Experten denselben ihrer Abschatzung annoch nachbringen sollen.
Meister Klotz replicirte ad art: 3.um daß Er zwar alles in seinen übergebenen Zedul gebracht habe, weilen aber die ernannte Experten nur das neue Gebäu abzuschätzen hatten, so seÿe die Arbeit am alten gebäu ohnerörtert übrig, welche mit jener untereinander geschrieben ist, und Er dermalen nicht mehr unterscheiden könne.
Nach deme nun die Parten consentirten, daß der letztere Puncten, wegen ferneren Zweÿ Experten dermalen annoch ohnerörtert ausgesetzt zu laßen seÿen und Herr Johann Michael Bertsche der eine beÿsitzer dieses Ehrsamen Gerichts, weilen Er mit dem Kläger nahe verwanth ist, abgetretten, so wurde in gehaltener Umferag auf die Zweÿ erster petita Erkannt, daß nur der abgeriebene bestich durch die Experten annoch abzumeßen und der Abschatzung beÿzusetzen auch deren Rapport durch dieselbe mit Zueiehung der Parthen nochmalen zu Verificiren und die sich verfindende Fehler zurectificiren seÿen.
[in margine :] ded: Kfgerichtgeb. 1 lb. 10. ß, büttel accep. 6 ß
(p. 514-v) i 463 Dienstag den 26. Septembris 1780. Petitum – Meister Antoni Klotz, der Maurer und Steinhauer alhier, ließ anhero berufen SS. TT. Herrn François Baron D’Autigny, Hochwohl verordneten Hern Prætoris Regii alhier Mandatarium, Sieur Jean Baptiste Lionnet, Caissier des Finances d’Alsace alhier wohnhaft, wie auch Meister Michael Nagel, Meister Johann David Osterrieth und Meister Andreas Müller, als die zu Abschatzung Hochgedachten Herrn Prætoris Hotel ernannte nochlebende dreÿ Experten.
In deren Gegenwarth brachte Meister Klotz vor, was maßen ihme berichtet worden, daß die Experten die unterm 13.den Junii jüngst erkannte fernerer Abschatzung des abgeriebenen Bestichs nebst der Rectification ihres erstern Rapports Zu dießortigen Protocollo geliefert hätten, Er bitte daher um deßen Communication, anbeÿ wiederholte derselbe sein letzthin gethanes begehren, daß für beede Theile Zween Experten ernannt werden möchten, um seine Anno 1771 ane dem alten Vorder gebäu gemachte, durch Herrn Prætorem reservirt und daher in erster Abschatzung nicht begriffene Arbeit ebenfalls abzumeßen und zu æstimiren.
Vorgedachter Herr Lionnet beneben Herrn Lt. Wilhelm Procuratori et Advocato beÿ E.E. Großen Rath, als seinem Herrn Assistenten, hat desgleichen um Communication bemelten Rapports, auf die begehrte Experten Ernennung aber, daß Kläger damit solang abgewiesen werden möchte, bis Er ein Specificirtes Memoire über gedachte Arbeit werde übergeben haben, welches dann Meister Klotz in vierzehen Tagen Zu liefern nunmehr Zugesagt.
Besagte dreÿ Experten begehrten demnach, daß Ihnen nunmehr die beÿ diesem protocollo deponirte 1660. Livres für ihre Diæten entschlagen und die Parthen Zur Zahlung der ihnen ferner gebührigen 36. Livres angehalten werden möchten.
Warauf nach gehaltener Umfrag Erkannt worden, 1.mo daß beeden Parthen mit gebettener Communication des Rapports Zu willfahren. 2° daß Meister Klotz seinem gethanen oblato gemäs vordersamst anzuhalten seÿe, ein Specificirtes Memoire über vorermelte Arbeit Zu liefern, So dann 3° seÿen die Experten mit begehrte Zahlung noch Zur Zeit Zur Geduld Zu verweisen.
(p 535) Donnerstag den 21.ten ejusdem [Decembris 1780] Klag – Meister Michael Nagel, Steinhauer und Eines Löblichen Collegii der Herren Schöffen dermaliges Mitglied, ferner Mstr. Johann David Osterrieth und Meister Andreas Müller, beede Steinmetzen alhier, ließen citiren, Sis. Tis. Herrn François Baron D’Autigny, Prætoris Regii alhier Mandatarium Herrn Jean Baptiste Lionnet, Caissier des Finances d’Alsace alhier, und mit Ihme, Herrn Lt. Johann Niclaus Wilhelm, Procuratorem et Advocatum beÿ E.E. Großen Rath alhier, so dann Meister Antoni Klotz, den Maurer: und Steinhauer hieselbst, Klägere widerholen das schon am 26.ten Septembris jüngst gethane Begehren, daß Ihnen die den 18.d Martii laufenden Jahrs beÿ diesem Protocollo deponirte Sechzehnhundert sechzig Livres für ihre mit dem seither verstorbenen Meister Bernhard Rottler wegen Abschatzung Hoch Edelgedachten Herrn Prætoris Hotel gehabte Diæten entschlagen und die Herren Citati nominibus quibus agunt Zur Zahlung der ihnen fernerer gebührigen dreÿsig und sechs Livres angehalten serden möchten.
Herr Lt. Wilhelm nomine des Herrn Prætoris Herrn Mandatarii Zugegen, sagt, nachdeme die verordnete Verification der Expertise vollbracht, so consentire Er, daß den Herren Experten die hinterlegte Gebühr verabfolgt werden bitt declarationis Verzeichnus und protestirt wider alle Kösten.
Desgleichen consentirte auch Meister Klotz in die entschlagung der deponirten Gelder.
Worauf nach gehaltener Umfrag Erkannt worden, daß klagenden dreÿen Experten nur ihre dreÿ Quart ane den deponirten Geldern und das übrige Quart weiland Meister Rottlers hinterlassenen Erben auszuliefern, Klägere aber mit ihrer weitern Forderung von dreÿsig und sechs Livres für die Abschatzung des abgeriebenen Bestichs, so sie in erstem Rapport vergeßen hatten, gäntzlich abzuweisen seÿen.
(p. 549) Dienstags den 10.den Aprilis 1781 – Experten Ernennung. Herr Amtmann Anton Celestin Weinborn, der sitzende Rathherr und dißjährige Zunftmeister, trug vor, daß zufolg producirt: und abgelesene Erkanntnus Gnädiger Herren der dreÿ geheimen Stuben dieser Löblicher Stadt, vom 7.den hujus, aus dem Mittel der Zünftigen Maurermeister zween Experten Zu ernennen seÿen, um gemeinschafftlich mit den, von E.E. Zunftgericht der Zimmerleut auf gleiche Weise beÿzusendenden Zimmermeistern, und den von H. Brunck nomine Herrn Baron D’Autigny ehemaligen Herrn Prætoris Regii, vermög Procuration Zu ernennenden Experten nachdem sie von E: E: Großen Rath in Eid und Pflicht werden genommen seÿn, Zur Abschatzung der, dem hochgedachten Herrn Baron D’Autigny Zuständigen behaußung und Gebäude in der Kalbsgaß, nach ihrem jetzigen wahren Werth Zu schreiten, und ihren Rapport und Procès verbal beÿ vor hocherwehnten dreÿ geheimen Stuben einzugeben.
Hierauf wurde Erkannt, seÿen Zu dem Ende Herr Michael Nagel, unsers Löblichen Schöffen Collegii Mitglied und des Gerichts beÿsitzer, und Mstr. Andreas Müller, beede Maurer und Steinhauer meister alhier, als Experten Zu nominiren.
1781, Tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 10) Dienstags den 10. Aprilis 1781. S.T. Herr Frantz Joseph Nicart hochverdienter Ammeister und XIII. unser hochgebietender Herr Oberherr, referirte Em. En. Gericht, wie daß in Gefolg producirter Erkantnus gnädiger Herren drei geheimen Stuben hiesig löblicher stadt Strasburg vom 7.den Aprilis 1781 von disortigem Ehrsamen Gericht aus dem Mittel der dahier Zünftigen Zimmerleute zwei als Experten zu ernennen seÿen, um in Gemeinschafft der von Seiten Er En Zunft Gericht der Maurer als denmäsiger Experten, und denen von Herrn Brunck Nomine Herrn Baron d’Autigny, ehemaligen Herrn Prætoris regii alhier zu ernennenden Experten, Zur Abschatzung der dem hochgedachten Herrn Baron d’Autigny zuständigen behausung und Gebäude in der Kalbsgaß nach ihrem itzigen wahren Werth zu schreiten, und ihren rapport und Proces: verbal zum XIII. Protocollo zu lieferen. Auf sothanen hochansenlichen Vortrag nun wurden in Anschlag gebracht :
Mr Johann Leonhard Haas Sen. und Mr Jacob Paul Arnold, beede E.R. wie auch Mr Johannes Sundheim und Mr Bartholome Gras, beede C.R. und sodann zu obgedachtem Geschäft als Experten nach gehaltener Umfrag unanilmiter erwählt :
Mr Johannes Sundheim und Mr Jacob Paul Arnold.
Maisons de manants
1726 (AA 2418, manance)
Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
Sçavoir, Le Sr Baron (le meme) – Nombre du canton, 6 – Nombre, 77 – Rue des veaux
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 182 case 3
Jauch Népomucène maître de musique rue des veaux N° 3
O 514 maison, sol, Rue des Veaux 3
Contenance : 4,80
Revenu total : 398.50 (396 et 2,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 50 puis 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 puis 8
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 21 case 2
Jauch, Jean Népomucène, Professeur de Musique
1872 Thiebaut, Peter Eugen
1887/88 Neubert Eduard Professor am Conservatorium
1889/90 Alsatia Lebens Versicherungs-Gesellschaft
91/92 Alsatia Feuer-Versicherungs-Gesellschaft in Straßburg
O 514 maison, sol, Rue des Veaux 3
Contenance : 4,80
Revenu total : 398.50 (396 et 2,50)
Folio de provenance : (182)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 50 puis 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 puis 8
Cadastre allemand, registre 30 p. 266 case 4
Parcelle, section, 21 n° 35 – autrefois O 514 p
Canton : Kalbsgasse N° 3
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG – sol, deux maisons et bât. acc.
Contenance : 4,04
Revenu : 3400
Remarques : 1947 c.n.
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 75
Alsatia (Feuerversich. Gesellschaft)
1927 Compagnie d’assurances contre incendie » Alsatia «
(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 1909
Brandner Josef u. Ehefrau
1921 Brandner Joseph négociant veuve Marguerite née Dietrich
1927 Alsatia Compagnie d’assurances contre l’incendie
1941 Alsatia Feuerversicherungsgesellschaft
1927 Alsatia Compagnie d’assurances contre l’incendie s.a.
(79)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 2881
Marconnet, Ferdinand Alfred u. Ehefrau
1937 Marconnet, Jean Georges & Marconnet Henri
(2800)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 5925
Muller Jean Pierre & son épouse
clos
(Propriétaire à partir de l’exercice 1949), compte 4425
Laiterie centrale de Strasbourg société anonyme à Strasbourg
(275)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 189 des Veaux
(maison n°) 3
Pr. la Ville
lo. Le Cerf, Cuisinier – fribourg
lo. Nicaise, Hubert, Concierge
Registres de population
(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 3 (registre 600 MW 7) – légende
(N.B. Le numéro comprend les deux maisons VI 344 et 345 au plan Blondel)
Jn Joseph Nortitz, 36, M.al de Camp retiré – Bresslau, 1792
Anne Catherine Chatin, 36, femme divorcée – Havredegrace, 1792
François Chatin, 26, Soldat congédié – Strasb., 2 mois
Therese Cornelis, 37, Veuve – Vevelgem 1792
Simon Rott, 38, homme de confiance du Citoyen Nortitz – Ruffach, 1795
Joseph Sponni, 41, Portier de la maison – Leimen, 1795
Françoise Jacob, 57, cuisiniere – St diéz, 1792
M. Elisabeth Hürstel, 90, Veuve – Strasb.
Jean Caspar Hürstel, 66, sans profession – Strasb.
M. Barbe Hürstel, 63, sa femme – Strasb.
Jn Jacques Hürstel, 48, Gde. magasin de la douane – Strasb.
M. Madeleine Hürstel, 17, sa fille – Strasb.
M. Madeleine Herrmann, 44, Veuve – Haguenau, 1774
Therese Colonelle, 28, Servante – Andlau 1783
Jn Bapt. Glesesse, 40, Negotiant, – Porentruy, 29 frim. 4
Louis Wangen, 36, Negotiant – Strasb.
M. Anne Briaucourt, 27, Epouse – Strasb.
Jean Stutz, 41, Peintre Et Négot. – Strasb.
Françoise Rudhardt, 27, Sa femme – Strasb.
M. Anne Fournier, 19, Servante – Strasb.16 Brum. 4
Joseph Fischer, 60, Menuisier – Strasb.
Marguerite Gleich, 50, sa femme – Strasb.
Louis Fischer, 12, son fils – Strasb.
(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 3 (Registre 600 MW 19)
Wangen, Louis, Negociant, 38 – Haguenau, 18 ans
Briaucourt, M.ie Anne, son épouse, 28 – Chaumont Hte marne, 11 ans
Oswald, Christine, Servante, 21 – Haguenau, 2 ans (délogée le 22 vent.)
Wangen, Chrestien, Cousin, 24, de Strasbourg
Stuntz, Jean, Negociant, 44 – Arlesheim, 3 ans
Rothart, Françoise, spn epouse, 30 – Porentruy, 3 ans
Stuntz, Fanny, fille, 9 – Arlesheim, id.
Stuntz, Hartmann, fils, 8 – dud. lieu, id.
Stuntz, Baptiste, fils, 7 – dud. lieu,
Stuntz, Elutrind, fille, 18 mois – Strasbourg
Glesesse, Jn Baptiste, Negociant, Célibataire, 42 – Porentruy, 4 ans
Fischer, Jean, Menuisier, 60 – Strasbourg
Fischer, Louis, fils, 14 – id.
Goetz, Mie. Anne, Servante, 70 – Strasbourg
(total) 14
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kalbsgasse
1. Rev. – K. 8, Von Schreiberstubgasse gr. Nrn. r, ungr. l.
3
Fehrenbach, Schuhmm. 0
Grotzinger, Pensionär. 0
Laege, Rentner, 0
Bohn, Wwe. 1
Litsch, Bankenkassierer. 1
Jung, Rentnerin. 3
Kriegbaum, Steurinsp. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)
On pose en 1900 une plaque commémorative en l’honneur de Pasteur. Une pension est ouverte au premier étage en 1908 et fait l’objet de plusieurs demandes d’exploitation jusqu’en 1921.
Le propriétaire Jean Muller charge l’architecte Tim Helmlinger de transformer la maison pour satisfaire aux besoins de confort moderne (1938 à 1940). Le bâtiment dans la cour est détruit et remplacé par un garage. L’architecte fournit de nouveaux plans en 1939 suite à des dissensions avec le voisin (lycée qui appartient à l’Œuvre Notre Dame à l’arrière de la maison) et les souhaits des services de la Ville. L’étage mansardé est transformé en étage normal, un logement est aménagé dans les combles et au-dessus du garage. Au cours de travaux en 1990, les fondations s’affaissent, les habitants sont évacués par précaution pendant un mois.
Sommaire
- 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Tibaut l’autorisation de faire une prise de gaz pour deux becs
- 1888 – Le maître maçon Emile Widmann (rue Saint-Louis) demande au nom de la Compagnie d’assurances Alsatia l’autorisation de ravaler la façade (réparer le crépi) – Autorisation
- 1891 – La Police du Bâtiment constate que le sieur D.M. Bodenheimer a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation – L’enseigne est en place, novembre 1891
- 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Anton l’autorisation de faire une prise de gaz pour dix becs – Autorisation
- 1896 – La Police du Bâtiment notifie la Compagnie d’assurances Alsatia de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1896
- 1895 – La Police du Bâtiment demande à la Compagnie d’assurances Alsatia de faire en sorte que les volets de six soupiraux ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, octobre 1898
- 1899 – Dossier, la veuve Auguste Kuff (vente en gros de vins, 6 rue de la Nuée-bleue) demande l’autorisation d’apposer une plaque commémorative en l’honneur de Pasteur – Autorisation du propriétaire, la Compagnie d’assurances Alsatia – La plaque a été posée, mars 1900
- 1900 – La Police du Bâtiment notifie la Compagnie d’assurances Alsatia de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1900
- 1908 – Dossier, Charlotte Mayer née Weber demande l’autorisation d’ouvrir une pension et de servir des repas au premier étage. Elle y est autorisée à cause de la nature particulière de l’activité bien que la hauteur des pièces soit inférieure à celle réglementaire. – Plan
1908 – La Compagnie d’assurances Alsatia demande l’autorisation d’installer des toilettes au deuxième étage – Plan (pension Meyer) – Travaux terminés et certificat, août 1908 - 1912 – Rapport sur un feu de cheminée au 3 rue des Veaux, propriété de Rhin-et-Moselle
- 1913 – Dossier, Fanny et Berthe Grethel demandent l’autorisation d’exploiter une pension aux premier et deuxième étage – Les transformations que demande la Police du Bâtiment sont terminées, janvier 1914
- 1915 – Rapport de la commission des logements militaires, travaux à exécuter
- 1919 – Dossier, Antoine Striegel demande l’autorisation de continuer à exploiter la pension
1921 – Dossier, Adam Woehl demande l’autorisation de continuer à exploiter la pension - 1922 – L’architecte H. Krebs demande l’autorisation d’installer une charcuterie mécanique pour le compte d’Adam Woehl – Transformations à faire pour pouvoir obtenir l’autorisation – Autorisation après que les travaux ont été réalisés – Description, « La salle de machine se trouve au fond de l’immeuble au rez-de-chaussée, accessible de la grande cour ». – Plan – L’intéressé est dispensé de satisfaire aux conditions exigées (seul le demandeur se sert des machines, il cherche un local plus grand), l’autorisation lui est accordée pour une année
- 1923 – L’entrepreneur E. Widmann (1 rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade du bâtiment qui appartient à la Compagnie d’assurances Alsatia – Autorisation
L’entreprise Kaufmann et Lévy est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique - 1936 – La Police du Bâtiment notifie la Compagnie d’assurances Alsatia (5 rue du Maréchal-Joffre) de faire ravaler la façade – Demande de délai – Travaux terminés, juin 1939
1938 – L’entrepreneur Serafini Bianchi (24 rue de Metzeral au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord et prorogation du délai - 1938 – Charles Grunewald (17 rue des Hallebardes) charge l’architecte Tim Helmlinger (7 place d’Austerlitz) de dresser des plans de la maison
- 1938 – Le négociant Jean Muller (Villa Anne à Wolfisheim) demande l’autorisation de transformer le bâtiment. « La transformation a pour objet l’aménagement suivant les besoins modernes d’une maison patricienne à 1) rez de ch. 1 appart. d’une pièce cuis. WC, 1 appart de 3 pièces cuis WC, 2) aux 3 étages 1 appartement de 6 pièces cuisines et bain, WC. L’étage mansardé restera tel quel sauf que la mansarde sera remplacée par un mur de briques de 25 cm. Le reste du logement sera aménagé comme les autres étages » – Autorisation (pétitionnaire, Jean Muller, architecte Tim Helmlinger, entrepreneur E. Schalck à Eckbolsheim) d’aménager l’intérieur de la maison, de reconstruire l’étage mansardé et de bâtir un garage dans la cour – Plans (14 juin 1938)
Août, le bâtiment arrière a été démoli, l’aile latérale est en cours de transformation. Novembre, le premier étage du bâtiment au fond de la cour est en cours de construction, les travaux ne correspondent pas aux dessins – Différend avec le voisin, la fondation de l’Œuvre Notre Dame propriétaire du lycée du Petit Château, au sujet de quatre fenêtres munies de barreaux. Le propriétaire du 3 rue des Veaux renonce à réaliser le dernier étage du bâtiment arrière, ce qui préserve les jours litigieux.
1939, janvier – La Division VI écrit à la Division V que les transformations portent atteinte au cachet local de la rue des Veaux mais qu’un nouveau crépi remédierait à la situation. « Inspection sur place a eu lieu en présence du propriétaire et de l’architecte. (…) Il prévoira notamment un bandeau à hauteur des banquettes de fenêtres du 1° étage de la façade et des appuis de main en fer forgé aux fenêtres donnant sur la rue. La monture de la corniche principale sera reprise. (…) ». – Autorisation (avenant à la première autorisation) d’aménager l’intérieur du bâtiment, de transformer l’étage mansardé en étage normal et de construire un garage dans la cour à quoi s’ajoute l’autorisation d’aménager un logement dans les combles et au-dessus du garage – Plans transformés, 2 mars 1939
1939, avril, le gros œuvre est terminé, les travaux intérieurs continuent en 1940
1941, janvier, la réception finale est retardée à cause des fenêtres de la cage d’escalier et des cheminées qui ne sont pas réglementaires – Mars 1943, les travaux sont reportés par manque de main d’œuvre - 1962 – Le propriétaire, la Laiterie Centrale de Strasbourg, est autorisée à occuper la voie publique pour ravaler la façade – Travaux presque terminés, octobre
- 1978 – L’entreprise Tomat (78 route de Colmar) demande l’autorisation de ravaler la façade. Un avis défavorable est donné pour l’enduit tyrolien – Septembre, avis favorable pour les travaux prévus – Travaux terminés, août 1980
- 1980 – L’entrepreneur Kratzeisen (9.a rue des Roses à Brumath) demande au nom de MM. Steiner-Martin l’autorisation de peindre la façade et les menuiseries extérieures, de poser un échafaudage – Autorisation
- 1985 – Le notaire Guy Ruhard (à Ostwald) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Immobilière Stahl – Esquisse extraite du cadastre (section 21 n° 35)
- 1990 – L’Immobilière Halles informe que les travaux de chaufferie sont à l’origine d’un tassement et qu’elle a convenu avec les services municipaux qu’il était indispensable d’évacuer les habitants par mesure de prudence. Les habitants sont autorisés à revenir sur les lieux et la circulation rétablie dans la rue. Les services de la Ville font un rapport daté du 9 août : « Suite aux inondations du début de l’année un effondrement du sol s’est produit. Au moment du début des travaux de consolidation, les fondations de l’immeuble se sont mises à s’enfoncer de 2 cm environ à l’heure dans le sol (…) ».
- 1996 – Le copropriétaire Eric Mayer Schaller demande l’autorisation de remplacer des fenêtres – Plans de situation, photographies – Les fenêtres en PVC posées sans autorisation devront être remplacées d’après l’ancien modèle – Juillet, la Ville informe le copropriétaire qu’elle va faire procéder au procès verbal d’infraction – Octobre, les fenêtres ont été remplacées par de nouvelles en bois
Relevé d’actes
Frédéric Brantz hypothèque la maison qu’il est en train de faire construire
1719 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 593 n° 462
Friedrich Brantz der zinngießer
in gegensein Joh: Georg Strohl des meelmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, sein neuerbautes hauß c. appert: in der Kalbsgaß einseit neben ihm debitore anderseit neben ein allmendt gäßel hinten auff den Andlauer hoff
Les héritiers de Frédéric Brantz vendent pour 1 300 livres la maison en construction à François Baron, écuyer, conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace
1720 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 544-v
(2605) weÿl. Friedrich Brantzen gewesten zinngießers wittib Fr. Susanna Margaretha Richshofferin mit beÿstand dero vogts Daniel Vogten des holtzhändlers, Ferner gedachten Brantzen nachgelaßene vier Kinder nahmens Maria Magdalena beÿständlich dero mariti Johann Georg Treuttels Paßmentirers, Item Maria Elisabetha mit assistentz ihres Ehemanns Johann Bochen weinhändlers, Item Emanuel Brantz Knöpffmacher und endlichen H. Emanuel Brantz Chirurgus als vogt Johann Friedrich Brantz des ledigen goldarbeiters
in gegensein H. Francisci Baron Ecuyer Conseiller du Roy et Receveur des Finances en alsace
eine ahne der Kalbs: gaßen gelegene zu bauen angefangene behausung hoff und hoffstatt mit allen deroselben zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, einseit neben einem engen allmend: gäßlein anderseit neben lorentz Marsili dem frantzösischen grempen hinten theils auf die Verkäufer selbsten theils auff den Andlauischen hoff
wobeÿ von den Verkäufer ausdrucklichen bedungen worden 1° daß zwar der gantze hoff wie selbiger anjetzo würcklichen beschaffen ist zu oben erwehnter behausung gehörig seÿe und dabeÿ verbleiben solle, jedoch mit dem expressen anhang, daß der H. Käuffer und seine Nachkommende nicht macht haben solle, auff der seiten lincker hand im eingang des hoffs gegen dem steinern stock langs her biß ahne den dritten köpffer der hindern zwerchmaur etwas zu bauen auff dem steinern stock, so von dem Neun hauß separiret wird, daß das liecht nicht benommen werde, zu welchem ende dann in berührtem steinern stock alle sich bereits befindende fenster offen verbleiben, doch aber die im untern stock würcklich vorhandene fenster oder liechter vergremßet werden sollen, dahingegen soll 2. die aus dem steinern stock in dem hofff des neuen haußes gehende thür zugemauret und das außwendig im hoff neu auffgeführte Camin wieder abgebrochen und auff der andern seithen des Steinernen stocks im vordern hoff frisch auffgeführt werden, 3. solle der Käuffer des neuen haußes verbunden sein, die zween aus den Steinern stock bereits in den hoff des neuen haußes gerichtete beede waßerstein: näch zu dulden und den ablauf des waßers nach seinem besten beduncken auff seinen cösten zu leÿden, 4.to anbelangend die beede profeÿ: trächter, so aus dem steinernen stock in das neue hauß würcklichen gerichtet seind, sollen ins künfftige mit dem neuen hauß keinen gemeinschaft haben, sondern die gantze profeÿ zu gedachtem neuen hauß allein gehören, derowegen die zween zugäng durch derselben von dem steinernen stock zugemaurt werden sollen, 5.to wann der Käuffer des neuen haußes oder seine Nachkommede das große vergrembßte Keller: oder Lufftloch zwischen dem Keller des steinerenen stocks und dem neuen hauß nicht leiden oder selbiges verlangen wollte, wodurch dem Keller des steinern stocks der durchgehende lufft benommen würde, solle derselbe gehalten seÿn dem Eigenthumbs: besitzer des steinern stocks zuzulaßen, daß selbiger ein anders Keller: loch auff seinen costen in den hoff des neuen haußes einbrechen und vergrembßen, hierüber ist annoch bedungen worden, daß H. Käuffer alle Unkosten in specie aber auch den Pfundzoll allein ohne der Verkäufer zuthun zu entrichten pflichtig sein solle – 2605 pfund
François Baron, conseiller du Roi et receveur des impositions en Alsace, épouse Claire Brunck en 1698 : contrat de mariage, célébration
1698 (17.3.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Contrat de mariage – Sr François baron Co.er du Roy receuuer des Impositions d’alsace au bureau de brisack fils de M Prudent Baron Co.er du Roy president ancien au grenier a sel a Joinuille en champagne et Dlle Marie Le Comte
Dlle Clair Brunck fille de deffunt Geruais Brunck bourgeois de la ville de Brisack et de Dlle Marie Marguerite Kiefferine
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 114-v)
Die 17. Martÿ Anni 1698 Honestus Juuenis Dominus Franciscus Baron Barroducensis filius Legitimus domini prudentÿ Baron et Mariæ le Comte, conjugum, et domina Clara Brunckin filia Legitima domini Basilÿ Brunck Ciuis Brisacensis et Mariæ Margarethæ Brunckin coniugum, nulla factâ proclamatione, etiam tempore quadragesimali cum speciali licentiâ et dispensatione à Reuerendissimo Domino Vicario generali Diœcesis constantiensis obtentâ (…)
Acte dressé dans la maison saisie rue des Veaux où habite le sieur Bellivet. Un acte de 1728 relate que François Baron demeurant à Paris a cédé la maison à ses enfants. Elle appartient pour moitié à Prudent Baron de Fregval et pour moitié à Marie Anne Baron femme de François Marie Gayot
1726 (5.3.), Me Humbourg (6 E 41, 44)
Inventaire à la requête de Mre François Baron Es.er demeurant a Paris, cession aux Sr Prudent et François Barons ses fils
en la maison ou demeure le Sr Belivet Chevalier de St Louis Lieutenant de l’artillerie de france rue des Veaux appartenant aud. Sr Baron père
Sr François Latti marchand commissaire etabli a la Saisie reelle de Lad. Maison lequel ayant les Clefs des appartemens du premier Etage prennant jour sur ladite rue auroit fait ouverture tant de la porte du grand poele en entrant que de celles des deux grandes chambres L’une a droit et l’autre a La gauche dans lequel on entre par led. poele et des petits Cabinets attenans
5. avr. 1728 a la requisition de M Prudent Baron de fregval Es.er Con.er du Roy receveur particulier des finances d’alsace au Bureau de Strasbourg, en la maison dudit Sr Baron de fregval scize rue des Veaux, que Mre François Baron Es.er demeurant a Paris son pere Luy ayant fait et a défunt Sr François Baron son frere a chacun d’eux pour une moitié Cession et délaissement et abandonnement de Lad. maison et des Meubles y existant par acte passé devant Berruyer et son confrere notaire au Chatelet de Paris le 15 avril de l’année derniere 1727 et Ledit défunt Sr François Baron son frere ayant par son testament fait a Paris et reçu par le même Berruyer le 24. nov. de l’année derniere légué l’usufruit et la jouissance de tous les biens audit Sr. Baron leur pere aud Sr Baron de fregval comparant la propriété de la moitié de l’office de Conseiller du roy et la propriété de ses meubles et immeuble à De Marie Anne Baron épouse de Mons. Gayot et dlle Marguerite Baron fille majeure ses sœurs
Prudent Baron de Fregval, écuyer, conseiller du Roi et receveur des finances en Alsace , épouse en 1730 Françoise de Regemorte : contrat de mariage, célébration sans proclamation préalable dans la chapelle épiscopale de Saverne
1730 (16. Xbr), Me Lhanneur de Chantelon (6 E 41, 985)
Contrat de mariage – Messire Prudent Baron de Fregval Ecuyer Cons. Du Roy Receveur des finances d’Alsace demeurant rue des veaux paroisse St Etienne fils majeur de Mess. François Baron Ecuyer demeurant a Paris et de defunte De Claire Brunck
De Jeanne pellot veuve de Messire Jean Baptiste de Regemorte vivant directeur General du Canal de Loin demeurant au Cloitre et paroisse de St Pierre le Jeune au nom de Demlle Françoise de Regemorte sa fille
(promettent de se prendre devant l’église catholique) communauté partageable par moitié
Le futur époux déclare qu’il possede de en toute propriété l’Office de conseiller du Roy Receveur particulier des finances d’Alsace en vertu de l’acte de cession qui Luy en a été faite par Messire François Baron son frère par devant le Not. Berruyer à Paris le 15 avril 1727 et encore en vertu du testament du défunt François Baron son frère devant Me Berryuer le 24 novembre 1727
Plus en vertu de lad. cession appartient au Sr futur époux la moitié d’une maison sise rue des veaux ensemble la moitié des meubles le tout estimé aud. acte de cession à 24 000 livres
Mariage, Saverne (cath. p. 353)
Anno Domini 1730 die 19 Decembris a me subscripto Plebanô Tabernensi ad hunc actum specialiter delegatô nullis factus proclamationibus super quibus uti etiam super tempore clausô Emss.mus episcopus Argentinensis gratiose dispensavit (…) sacro Matrimonii vinculo in Capellâ Palatÿ sæpa fati emin.ssimi in hâc civitate siti juncti fuerunt prænobilis ac præcellens Dominus Prudentius Baron de Fregval prænob. Dni Francisci Baron de Fregval et def.tæ Dnæ Claræ Brunck Conjugum filius Redemptionum sub prærogativâ Regiâ Argentinæ Receptor, vulgo Receveur des Finances, et prænobilis D.cella Francisca de Regemort def.ti Joannis Baptistæ de Regemort Viarum publicarum inspectoris ac Dnæ Johannæ Pellot quondam Conjugum filia ambo Argentinæ commorantes (signé) Baron Defregval, francoise de Regemort (i 180)
Prudent Baron de Fregval loue la maison au négociant Philippe Frédéric Hermanni
1731 (13.6.), Me Humbourg (6 E 41, 49)
Bail pour 6 années qui commencent au jour et fete de la St Jean Baptiste 1724 dudit présent mois – Mre Prudent Baron de fregval Con.er du Roy Receveur des finances d’alsace demeurant en cette ville prés de St Pierre le jeune tant en son nom qu’en celui de Me François Baron son pere Es. Con.er du Roy aussy Receveur des finances d’alsace demeurant actuellement a Paris
au Sr Philippe Frédéric Hermanni bourgeois négociant de cette ville
La maison appartenante propriétairement auxdits Sr Baron pere et fils chacun pour une moitié scize et située en cette ville dans la rue des veaux avec toutes ses appartenances et dépendances de fond en comble devant lad. rue des Veaux et derrière sur le jardin de l’hotel d’andlau joignant la veuve Gauthier d’une part et la ruelle vers la maison de la De de Böckel d’autre – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois
Inventaire après le décès de Marie Anne Baron femme de François Marie Gayot, conseiller du Roi, commissaire provincal des guerres, ordonnateur et subdélégué général à l’Intendance d’Alsace
1748 (16.5.), Me Humbourg (6 E 41, 79)
Inventaire à la requête et réquisition de M François Marie Gayot Conseiller du Roy Commissaire Provincal des Guerres ordonnateur et Subdelegué General a l’Intandance d’alsace demeurant en son hotel scis en cette ville ruë Brandgass Paroisse St Pierre le Jeune tant ensemble à cause de la communauté de biens qui a été entre luy et défunte De Marie Anne Baron son épouse, tuteur de Dmle Louise et du Sr Felix les Gayot – en présence de Me Nicolas Garnier ci devant Grand Maître des Eaux et Forets de l’Eveché de Strasbourg subrogé tuteur – décédée le 5 juillet 1737
L’hôtel, Les Sr Jean Rondouin Me Charpentier et Georges Michel miller Mr Masson tailleur de pierres ayant vû visité et examiné les bâtiments et toutes les parties de l’hotel susdit de mond. Sr Gayot scis rue Brandgas (…)
Titres et papiers, Contrat de mariage par devant le souss. le 29. oct. 1726
Contrat d’acquisition par feu Me Louis Gayot pere de l’office de conseiller du Roy, par devant Savalette à Paris le 7. juin 1704
Contrat d’acqusition faite par le Sr Gayot d’une place contenant 11 094 Pieds quarrés ensemble une Ecurie et ancien bâtiment sur lad. place au Luxhoff dans cette ville Chambre des Contrats 19. fev. 1746
Partage et Règlement de la succession du Sr François Baron frere germain de la défunte passé avec le Sr François Baron pere, Mre Prudent Baron de fregval, ladite défunte et le tuteur de Marguerite Baron devant Berruyer à Paris le 7. juin 1737, A noter que par le susdit partage la jouissance des biens délaissés par le susdit François Baron fils a été par luy donnée au Sr François Baron son pere sa vie durant, lequel néanmoins a cédé et abandonné au Sr et De Gayot la jouissance du quart d’une maison scituée en cette ville ruë des Veaux et ss par led. Sr Baron de fregval frere du défunt lequel quart évalué sur le pied de 6000 livres, lesdits Sr et De Gayot ont ensuite vendu et aliéné aud. Sr Baron de fregval suivant acte passé à Paris au mois de juin 1737 pour 5000 livres de principal
Récapitulation, dans la cave (vins) 3989 lb, dans le bucher 336 lb, la feraille 144 lb, Baterie de cuisine 367 lb, Vstensiles d’office 2024 lb, Porcelaine et Fayance 2317 lb, Meubles de Tapisserie &c. 25 068 lb, habits et hardes 4460 lb, bagues et bijoux 4991 lb, linges de la garde robe 7105 lb, linge de lit et de table 1950 lb, vaisselle d’argent 11 659 lb, tabelaux 2724 lb, Voitures et harnois 8239 lb, Chevaux 4180 lb, Orangers 1757 lb, Especes d’or 18 336 lb, meubles au Jardin 787 lb, hôtel 65 000 lb, Bibliotheque 10 522 lb, total 175 998 lb, passif 122 181 lb, pensions viageres 733 lb
François Marie Gayot, conseiller du Roi, commissaire ordonnateur des guerres, a épousé en 1726 Marie Anne Baron : contrat de mariage, célébration
1726 (29. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 44)
Contrat de mariage – Sr François Marie Gayot Conseiller du Roy Commisaire ordonnateur des Guerres fils de Mre Louis Gayot Ecuyer Conseiller du Roy Commissaire prouvincial des guerres subdelegué General de l’intendance d’alsace et De Anne Louise Raisin sa mere (procuration devant Tartre notaire à Paris)
Dlle Marie Anne Baron fille de Mre François Baron Ecuyer demeurant a Paris quay d’Orleans dans l’Isle St Louis et de feu De Marie Claire Brunck
le futur époux assisté de Mess. Felix Anne Gayot de Belombre son frere et Pierre Gerard de la Ruë son cousin paternel, la future épouse de Mess. Nicolas Garnier Ecuyer Grand Me des Eaux et Forets de l’Eveché de Strasbourg son oncle paternel de De Marguerite Baron son épouse, Pierre François Belivet Ecuy. Chevalier de l’Ordre de St Louis Lieutenant d’artillerie de France son oncle maternel du chef de Marie Anne Brunck son épouse, François Gervais Brunck Conseiller du Roy receveur particulier des finances au bureau de Landau son cousin germain
Procuration, De Anne Louise Raisin épouse de Mre Louis Gayot Ecuyer Conseiller du Roy (…) seigneur de Belombre et Escoliues en Bourgogne
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 220-v)
Hodie 29 octobris Anni 1726 unicâ proclamatione in hac Ecclesia (…) et totidem in Ecclesÿs ad Stum Petrum Juniorem hujus civitatis et ad Stum Ludovicum in insula parisÿs publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dominus Franciscus Maria Gayot rei militaris in Alsatia commissarius provincialis prænobilis ac illustris domini Ludovici Gayot Judiciorium ac ærarÿ praefecturæ in Alsatia â Rege subdelegati generalis et dominæ Annæ Ludovicæ Raisin filius, et prænobilis dominicella Maria Anna Baron, prænobilis domini Francisci Baron equitis et dominæ Mariæ Claræ Brunck defunctæ filia parochiana nostra (signé) Gayot, Marie Anne Baron (i 225)
Prudent Baron de Fregval cède la maison à son fils François Baron d’Autigny
1764 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 299, et Not. royal Humbourg, 31.3.1764 (6 E 41, 113)
auff ansuchen H. François baron d’Autigny ecuyer conseiller du roy commis ordinaire des guerres, nachstehender contract
Messire François Marie Gayot Conseiller d’Etat preteur royal en cette ville y demeurant en son hôtel rue Brulée paroisse Saint Pierre le Jeune au nom du Sr Prudent Baron de Fregval Ecuyer conseiller du roy Receveur des finances d’Alsace au bureau de Strasbourg demeurant ordinairement en cette ville rue des Veaux paroisse St Etienne
au Sr François Baron d’Autigny Ecuyer Conseiller du roy commissaire ordinaire des guerres au département de cette ville fils majeur d’ans et mancipé par Mondit Sr baron de Fregval son père par acte d’émancipation faite au Baillage de Joinville le 26 de present mois
(cession de charge)
Plus la maison appartenante dud. S Baron Scituée en cette ville rue des Veaux, une petite maison appartenant à la veuve Klentsch dite housser d’une part, un cul de sac communal non pratiqué d’autre part par derrière l’hôtel d’Andlau et par devant la rue vis à vis une autre maison à lad. veuve housser avec toutes ses appartenences, droits et dépendances
(et les meubles selon l’inventaire joint) dans la cave sous la salle à manger, dans la chambre a coucher sur l’écurie, dans la cuisine, dans l’office, dans le bureau, dans la chambre a côté du Bureau, dans la salle à manger – Chapitre 2 au Premier étage, dans la chambre dite de Compagnie, dans l’antichambre, dans la chambre a coucher, dans le Cabinet de toilette, dans la garde robe, dans la chambre a côté de la garderobe, dans la chambre au dessus de la Cuisine, dans le Cabinet de lad. Chambre – Chapitre – au Second étage, dans le cabinet de Biblioteque, dans l’antichambre, dans la garderobe, dans la chambre a coucher, dans le Cabinet a côté, dans la chambre a côté de la garderobe, dans la chambre a côté, Garderobe – Chapitre 4 Entre sol, dans l’appartement de l’entresol, dans la chambre de Domestique dépendante de l’entresol, dans la première chambre de Domestique, dans la deuxième chambre de Domestiques – Chapitre 5 dans le garde meubles – Jointes pièces justificatives – pour pour 30 272 livres
François Baron, dit Baron d’Autigny, préteur royal de 1769 à 1781, épouse en (1771) Adélaïde Flore de Parseval, laquelle consent à la vente de 1781
D’après l’annuaire de la noblesse de 1900, p. 230, famille Hercule (cité sur Généanet), Adélaïde Flore de Parseval est née le 9 août 1750 à Paris,fille de Philbert de Parseval, secrétaire du roi, et d’Elisabeth Françoise Ferrand. Elle a épousé le 20 juillet 1771 à Paris François Baron et est morte à Paris le 2 septembre 1831
François Baron d’Autigny loue la maison à Nicolas Ô Brenan
1768 (26.2.), Me Humbourg (6 E 41, 129)
Bail pour 6 ou 9 années qui commencent à la St Jean Baptiste 24. juin prochain – Messire Jean Pierre Romain Wilmann ecuyer cons.r du Roy commissaire ordinaire des guerres au département de Strasbourg Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis au nom et comme fondé de procuration de Messire François Baron dautigny Ecuyer conseiller du Roy commissaire ordinaire des guerres au dépendances de Paris et Receveur des finances d’alsace au Bureau de Strasbourg
à M Nicolas Ô Brenan
La maison du Sr bailleur Scituée en cette ville dans la Rue des veaux vis à vis la De veuve Klentsch dit housser avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception – moyennant un loyer annuel de 1200 livres
Etat des effets restans dans la maison de M D’autigny et dont M obernan doit se charger, Savoir, Au rez de chaussée Poele des domestiques, Salle à manger, Cave sous la Cuisine, Cave sous la salle à manger, Buanderie, remise,
Au 1° étage, Antichambre, chambre de compagnie, chambre à coucher, Passage au Cabinet de toilette, Cabinet de toilette, Sur la cour, passage chambre à coucher, chambre a côté, Garde robe,
Au 2° étage, Antichambre, Bibliotheque, chambre à coucher, chambre a côté, Sur l’escalier,
Au 3° étage, chambre à coucher, Passage a la chambre a côté, Garde robe
François Baron d’Autigny passe un accord de servitudes avec le syndic des Abbesses d’Andlau, propriétaires de la maison voisine (parcelle VI 341 au plan Blondel)
1770 (30.5.), Me Humbourg (6 E 41, 138)
Messire François Baron d’autigny Preteur royal de cette ville y demeurant d’une part
Et le Sr Jean frideric Keppler Conseiller sindic de Mesdames les abbesses princesse et chanoinesse du chapitre Princier d’andlau
Lesquelles parties sont convenus de ce qui suit sçavoir
led. Sr Keppler au nom desd. Dames abbesses et chanoinesse d’andlau consent et permet que mond. Sr d’autigny fasse adosser le Bâtiment qu’il fait construire dans la rue des veaux au mur des écuries de l’hotel desd. Dames et ce dans toute l’Etendue et jusqu’aux limites de l’emplacement qu’il a acquis de la ville, par laquelle construction la porte de lad. Ecurie et les jours du grenier a foin du côté du bâtiment de mond. Sr d’autigny seront bouchés
plus mesd. De d’Andlau feront construire et entretenir à leurs frais le long d’une partie de leur Toit une gouttiere solide Soit de pierre de taille soit de cuivre de la longueur de 30 pieds et au dela s’il est nécessaire et ce pour empecher que les eaux de pluye ne tombent dans l’enclos de mond. Sr d’autigny
Par contre mond. Sr d’autigny fera construire a ses frais un aqueduc ou Cloaque repondant aux latrines dud. hotel d’Andlau et assés grand pour recevoir en emporter toutes les eaux et immondices qui tomberont tant de leur maison que dans la ruelle commune qui sera et restera toujours pavée, lequel aqueduc se dechargera au travers du fonds de mond. Sr d’autigny et sera quant à l’entretien et aux réparations même pour la reconstruction entièrement à la charge de mond. S’ d’autigny
Les servitudes constituées par les présentes seront perpetuelles
[Joint en deux colonnes, première] Le Sr de flachslanden s’etant transporté avec Mons. d’Autigny Preteur de la ville de Strasbourg sur le terrain attenant aux écuries de l’hotel d’Andlau et faisant partie d’une commune rédré* pour la ville recemment a mr le Preteur, et vû que d’après le plan de maison entrepris par M d’Autigny il seroit dans le cas de fermer une porte de l’écurie de l’hotel et de boucher du même côté les jours d’un grenier a foin, d’après l’incommodité et la lésion qui en resulteraient pour cette maison de la perte de ces jours et issuës nous sommes convenus que M le Preteur les compenseroit pour des choses qui Equivaudraient au sacrifice que feraient ces dames; En conséquence M d’Autigny s’offre de faire un Aqueduc répondant au latrines de l’hotel d’Andlau et se déchargeant au travers de sa propre maison, dans celui qu’il fera pour ses propres commodités cet Aqueduc emportant toutes les eaux, vuidanges et immondices de la maison en même temps toutes celles qui tomberont dans la ruelle, que pour la propreté de sa maison il est interessé à faire arranger et paver
Ce qui a causé la plus grande difficulté c’est une longueur d’environ 30 pieds du bâtiment de l’hotel qui donnera sur l’écurie et la cour de M d’Autigny et qui se trouvant sans gouttieres laisseroit tomber chez lui les eaux du toit. M le Preteur desiroit que cette gouttiere qui est évaluée à 60 lb se fit aux frais de l’abbaïe et ce n’est qu’avec beaucoup de peine qu’il a consenti la faire faire aux siens, bien entendu que la chose une fois faite l’abbaïe entretiendra dans le fond, ce dernier article est une misere
M d’Autigny s’engageant aux choses ci dessus mentionnées l’abbaïe consentira qu’il appuie ses bâtiments sur ceux de l’hotel jusqu’aux limites du terrain qui a acquis ce qui sera réglé par une transaction par devant Notaire
Mde le Princesse d’Andlau voudra bien mettre en marge ses reflexions et son consentement si elle le donne [deuxième colonne, consentement, dans les termes de l’acte]
François Baron d’Autigny vend la maison entière, ou hôtel, 24 250 livres à la Ville de Strasbourg
1781 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 328
M. Rich. Fran. Philippe Brunck de Freudeck, commis des guerres et receveur des finances d’Alsace, agissant pour et au nom de Mre. François Baron ecuyer seigneur d’Autigny, conseiller d’Etat ancien preteur royal de la ville de Strasbourg (procuration, Me Arnould et Deherain au Châtelet à Paris le 13. mars dernier)
à la ville de Strasbourg au nom de laquelle M. Philipp Léopold André baron de Neuenstein, stettmeistre, M. François Joseph Engelmann ancien Ammeistre, M. Elie Brackenhoffer XII, M. François Jacques Flach XV et M. Mathias Ambroise Mogg XXI, en vertu du décret des trois chambres secrètes du 13 du présent mois
l’hôtel appartenant en propre à M. d’Autigny avec toutes appartenances, droits et dépendances rue des Veaux faisant le coin, d’un côté celle des Moines, d’autre côté les héritiers de feu M. de Stoll, derrière l’hôtel d’Andlau en partie et en partie le Séminaire épiscopal, dont mondit Sr d’Autigny a acheté la majeure partie de M. son père et l’autre de feu Sr Lanfrey négociant le 31 mars 1761 et 5 janv. 1770 par devant Me Humbourg à l’exception de deux servitudes dont la première a pour objet les égouts de deux éviers qui sont dirigés dans la cour de la maison neuve à charge par le propriétaire dudit hôtel de faire écouler les eaux à ses frais ainsi qu’appert par une lettre d’achat du 28 nov. 1720 confirmée par une sentence du Petit Sénat du 14 nov. 1740, l’autre un aqueduc ou cloaque qui réponde aux latrines de l’hôtel d’Andlau pour recevoir et emporter toutes les eaux et immondices qui tomberont tant de leur maison que dans la ruelle commune qui est et restera toujours pavée, lequel aqueduc se déchargera au travers du fond dudit hôtel vendu et sera quant à l’entretien et aux réparations même pour la reconstruction entière à la charge du propriétaire, conformément à l’acte passé entre M. d’Autigny et le Sr Kepler conseiller syndic des Des. les abbesses, princesse et chanoinesses du Chapitre princier d’Andlau par devant les Not. Laquiante et Humbourg 30 may 1770 – pour 97 000 livres tournois – la vente dudit hôtel a laquelle De Adélaïde Flore de Parseval épouse de mondit Sr d’Autigny a consenti par devant Me Perin et Rouer au bailliage et principauté de Joinville le 29. juil. dernier
François Baron d’Autigny règle les sommes qu’il doit à Antoine Klotz (voir le procès au conseil des maçons)
1781 (4.8.), Me Lacombe (6 E 41, 183) n° 11
Arrangement – Antoine Klotz maître maçon, arrête définitivement décompte
avec M Brunck de Freudeck commissaire des guerres et receveur des finances d’Alsace agissant au nom de M. Baron d’Autigny ancien Preteur Royal de la ville de Strasbourg
pour raison de ce que ledit Sr Klotz a et peut avoir a prentendre jusqu’à ce jour envers mond. Sr Dautigny tant pour la batise et Réconstruction en son hotel rue des Veaux et pour les réparations qu’il a faites a l’ancienne maison, appointements, gratifications, mains d’œuvre, salaire d’ouvriers et fourniture quelconque que pour frais d’expertise – moyennant 28 369 livres
La Ville de Strasbourg vend pour 12 650 livres les deux maisons, ancien hôtel prétoral, à Louis Wangen de Geroldseck aux Vosges et à sa femme Marie Anne Labbé de Briaucourt, soit la nouvelle maison à l’angle de la rue des Sœurs et l’ancienne maison
1791 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 318 enreg. 27.9. F° 13
namens der gemeinen statt Straßburg H. Hyacinth Johann Baptist Herve der municipalitäts beamte und finantz verwalter ; H. Lt Jacob Friedrich Brackenhofffer der municipalitäts beamter und verwalter der domaines, H. Lt. Frantz Lorentz Xaverius Levrault procurator gedachter gemeinde
in gegensein H. Ludwig Wangen inwohner zu Oberschäffolsheim – zu vollziehung der von dem gemeinde rath den 22. sep. 1790 und 27. julÿ jüngsthin wie auch von dem Niederrheinischen departement den 11. Januarÿ dieses jahrs ertheilt worden schluße, processus verbalis den 16. August. jüngsthin vorgenommenen versteigerung (approbation du 26. oct., enreg. 26, par De Marie Anne Labbe de Briaucourt)
1. + (+ das neue) behausung, hoff, hoffstatt, stallung für acht pferd, fünf remisen und gumpbronnen samt allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kalbsgaß, einseit ist ein Eck ane dem Pfaffengäßlein, anderseit neben der scheidmauer des hiernach beschriebenen hauses theils H. Widt dem taback fabricanten, hinten hünerhof des Seminarii, so vorhin durch den ehemaligen Prætorem regium bewohnt gewesen,
2.do. das alte gebäu vorbesagten ehemaligen Prätorat hotel nebst hoff, hoffstatt, neben gebäuden und bronnen, einseit theils neben H. Dettling, theils neben H. Dietrich dem spengler, anderseit neben obgemeleten neuen gebäude, hinten auff H. Widt den taback fabricanten, mit allen deßen übrigen rechten und gerechtigkeiten, den 16 aug. 1781 erkauft um 50 600 livres tournois
Louis Gonzague François Dominique Léopold Baron de Wangen de Gerolseck aux Voges a épousé en 1786 Marie Anne Labbé de Briaucourt
1786 (3.1.), Me Lacombe (6 E 41, 201) n° 4
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M. Louis Gonzague François Dominique Léopold Baron de Wangen de Gerolseck aux Voges, Gendarme de la Garde ordinaire du Roy, Gentilhomme de S.A.S. et Em. Mgr le Cardinal prince de Rohan fils majeur de M. Dominique Jean Jacques Baron de Wangen de Gerolseck aux Voges, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis et ancien capitaine du Régiment Royal Wairraux Baron de Wittersheim, seigneur de Minversheim, Achenheim, Oberschaeffolsheim et autres Lieux, et de Mde Marie Dorothée de Günderode, représentée par Mre Philippe Lépold baron de Günderode Chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis et ancien capitaine commandant du Régiment de Hesse darmstat son frère (procuration à Haguenau)
Mademoiselle Catherine Pelagie de Pons demeurant à Haguenau, en qualité de mandataire de M Joseph Labbe de Briaucourt, baron de Langres et seigneur de Marault et autres Lieux, demeurant a Chaumont en Bassigny et de Mde Jeanne Marie Dureville et encore Dlle Marie Anne Labbe leur fille mineure par leur pouvoir donné au chateau de Marault le 22. sept. dernier (Joint exemplaire sur parchemin)
Maire de Strasbourg, député, Louis Wangen de Geroldseck meurt en 1836 inventaire après décès
1836 (5.12.), Strasbourg 15 (60), Me Lacombe n° 876 – Enregistrement de Strasbourg, acp 245 F° 84-v du 6.12.
Inventaire, dressé dans la maison mortuaire rue des Mineurs n° 17, de la succession de Louis de Gonzague François Dominique Léopold baron de Wangen comte de Geroldseck, Chevalier de St Louis, Officier de la Légion d’Honneur ancien député du Bas Rhin et ancien maire de la ville de Strasbourg décédé le 16. 8.b dernier – à la requête de I. Marie Anne Labbe de Briaucourt, commune en bien par le contrat de mariage dressé devant Me Lacombe le 3 janvier 1786, II. Emile baron de Wangen de Geroldseck, capitaine au 14° régiment de chasseurs à cheval en garnison à Limoges, III. Eugène de Wangen de Geroldseck, propriétaire
Immeubles, 1. une maison avec cour, jardin, écurie, remise, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Mineurs n° 17, d’un côté les héritiers de M. Fischer, d’autre M. Zorn de Plobsheim, devant la rue, derrière la rue appelée Maygaessel, acquise par acte devant Me Lacombe le 23 mars 1812 transcrit au bureau des hypothèques vol. 65 n° 4 sur Herrmann Benjamin Engel, négociant, et Eugénie Cannstadt
2. une maison avec deux cours, appartenances et dépendances anciennement connue sous le nom de Kleingütterhoff sise à Strasbourg rue des Echasses n° 8, acquise à la Barre du tribunal civil sur licitation entre héritiers bénéficiaires de François de Sales Vaultrin de St Urbain, Philippine Culti, par adjudication définitive le 21 mars 1817, et déclaration de command le 24 du même, transcrit vol. 92 n° 100
biens aux bans d’Eschau, Gries, Weyersheim, Wittersheim, Achenheim, Oberschaeffolsheim, Souffelweyersheim, Wolfisheim – Domaine de la Wangenhardt à Rosenwiller, Urmatt et Gresswiller
Louis Wangen loue la maison à Jean Jacques Hürstel, garde magasin. La maison à l’angle de la rue des Sœurs a été vendue en 1792 à Jean Joseph Nostitz d’Erlitz
1794 (26 prai. 2), Me Laquiante, acp 24 f° 22 du 28 prairial 2
Bail pour 3 ans par Louis Wangen dem. à Strasbourg
à Jean Jacques Hürstel garde magasin de l’Entrepot des Douanes à Strasbourg
d’une maison à Strasbourg rue des Veaux N° 2 et 3 avec des meubles compris en un Etat joint, Moyennant 1400 livres par an
Louis Wangen de Geroldseck, maire, et Marie Anne Labbé de Briaucourt vendent 38 557 francs la maison qu’ils se sont réservée en 1792 à Jean Charles Magnier Grandprez, receveur principal des douanes, et à Marie Victoire Perot
1806 (6.6.), Strasbourg 14 (30), Me Lex n° 465 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 4-v du 12.6.
M Louis De Wangen de Geroldseck maire de la ville de Strasbourg et Marie Anne Labbé de Briaucourt
à Jean Charles Magnier Grandprez receveur principal des douanes impériales a Strasbourg et Marie Victoire Perot
une Maison cour écurie remise appartenances et dépendances sans en rien excepter ni réserver Scize rue des Veaux N° 3, d’un côté le Sr Chrétien Lotzbeck négociant d’autre les Sr Gradwohl et Dietrich derrière frères Wiedt devant rue communale aussi les meubles meublants – remis contrats passés à la Chambre des Contrats le 16 août 1781 par M François Baron d’Autigny ancien preteur de Strasbourg au profit de la ville, 2) Chambre des Contrats le 26 octobre 791 par la ville de Strasbourg au profit de M de Wangen, 3) Me Laquiante le 24 mars 1792 vente de la moitié de la maison appartenant actuellement a M Chrétien Lotzbeck, 4) Convention ledit notaire le 14 mai 1792 entre les maisons du Sr de Wangen et de Nostitz pour raison des servitudes qui peuvent exister et des changements a faire pour la séparation desdites deux maisons
2. les vendeurs évacueront dans la huitaine la totalité du second étage, au 30 juin ils évacueront la cuisine au rez de chaussée la chambre y attenant, la buanderie les remises la partie du premier Etage donnant sur la rue comme aussi les deux caves de devant à l’exception du petit magasin a porte grillée, au 30 juillet ils évacueront l’Ecurie le grand grenier le logement des mansardes a l’exception de la première pièce qui se trouve au haut de l’escalier et le cabinet à porte vitrée ensemble le restant du premier étage donnant sur la cour, à l’exception cependant encore cas de nécessité du dernier cabinet aux archives, au 30 aoust ils évacueront la totalité des caves enfin au 30 septembre ils évacueront le restant des mansardes du petit grenier et a totalité de la maison à la réserve du rez de chaussée donnant sur la rue lequel sera évacué dans le courant de novembre – moyennant 45 000 livres, réduites à 44 444 fr savoir pour la maison 38 557 fr et meubles 6287 francs
Jean Charles Magnier Grandprez, contrôleur des douanes, a épousé en 1795 Marie Victoire Perot
1795 (21 nivose 3), Strasbourg 6 (11), Me Laquiante n° 6, (10.1.1795) – Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 145-v du 28 niv. 3
Contrat de mariage – Cit Jean Charles Magnier Grandprez Controlleur des Douanes nationales à la résidence de Strasbourg fils majeur du C. Christophe Charles Magnier, Cultivateur a Belval, et de feue C. Marguerite Charlotte Rousselet, du conseil de son pere représenté par le C. Georges Magnier ci devant Directeur des Douanes de la Vente des sels demeurant a Colmar son oncle paternel
Cit. Marie Victoire Perot fille majeure du C. Joseph Philippert Perot Négociant et de feue Marie Catherine Rey
Inventaire des biens et possessions de la Cit. Victoire Perot, 46 832 livres
(enregistrement, revenu industriel 1200 livres)
(Procuration) Charles Magnier Cultivateur à Belval canton de Chatillon district d’Epernay département de la Marne etant de présente à Paris logé rue Martin au petit Martin N° 330 Section des Amis de la Patrie
Les héritiers Magnier Grandprez exposent aux enchères deux maisons rue des Veaux, le numéro 3 et le numéro 1, ancienne maison que les héritiers Brantz se sont réservée en 1720 et que Jean Charles Magnier Grandprez a achetée en 1810 en reconstituant ainsi l’ancienne propriété Joham de Mundolsheim.
1827 (1.9.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1490
Jean Charles Magnier Grandprez, propriétaire, Marie Caroline Sophie Magnier Grandprez épouse d’Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé, capitaine d’artillerie à cheval Chevalier de la Légion d’Honneur, Marie Clémentine Magnier Grandprez épouse de Désiré Joseph Véjux, substitut de M le procureur général près la Cour royale de Besançon, Marie Georgette Célestine Magnier Grandprez, majeure
Désignation des immeubles mis en vente, deux maisons sises à Strasbourg la première rue des Veaux n° 1, d’un côté l’hôtel d’Andlau appartenant à M Ehrmann négociant, d’autre la maison du Sr Guérin, devant la rue des Veaux, derrière la maison ci après
la seconde située dans la même rue n° 3, d’un côté la maison de M.Guérin, d’autre celle des héritiers Lotzbeck, devant la rue des Veaux, derrière l’hôtel d’Andlau
Ces deux maisons consistent savoir la première en un bâtiment sur le devant, corps de logis en aile, bâtiment de derrière, cour, puits et dépendances et une petite cave qui se trouve sous la terrasse au fonds de la cour, la grande cave voutée qui est sous le bâtiment du fonds fera partie de l’autre maison.
La seconde en un corps de bâtiment sur le devant, corps de logis en aile, cour, puits, écurie, une remise, buanderie et une grande cave voutée sous le bâtiment du fonds de la maison ci dessus désignée
Dans la vente de cette dernière seront compris les objets mobiliers dont la désignation suit savoir, Au rez de chaussée, Dans l’antichambre en face de la cuisine un buffet – Dans la chambre du portier un poele en fayance – Dans la cuisine un atre, un dressoir et des rayons. Dans la salle à manger un poele en fayence dans l’office une armoire et des rayons, Au premier étage sur le palier une grande armoire peinte en gris. Dans le salon un poele de fayance. Dans le cabinet ayant vue sur le balcon un petit poele.
Dans le corps de logis en aile, Dans le salon un poele, dans la seconde pièce également un poelle. Au second étage dans le salon poele de fayance et dans la chambre à coucher aussi un poele de fayance. Dans la chambre de la servante un poele, Aux mansardes deux poeles. Dans la buanderie une chaudière. Dans l’écurie des rateliers
Etablissement de la propriété, la maison n° 1 (…)
la maison n° 3, cette maison faisait originairement partie de celle dépendant aujourd’hui de la succession du Sr Lotzbeck elle appartenait à M François Baron d’Autigny ci devant preteur de la ville de Strasbourg, M le Baron d’Autigny l’a vendue à la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des Contrats le 16 août 1791 [sic], la ville a revendu la maison à Louis Wangen, propriétaire, et Marie Anne L’abbé de Briaucourt par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 octobre 1791, Mde de Wangen a vendu une partie de cette maison celle qui apparient aujourd’hui aux héritiers Lotzbeck à M Joseph Nostitz d’Erlitz, maréchal de camp, par acte Me Laquiante le 24 mars 1792 et l’autre partie qui forme actuellement la maison n° 3 à Jean Charles Magnier-Grandprez et Marie Victoire Pérot par acte Me Laquiante le 6 juin 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 30 n° 132, Charges et servitudes réglées par l’acte devant Me Laquiante le 14 août 1792
si la vente a lieu séparément l’adjudicataire de la maison n° 1 sera tenu de faire murer à ses frais les portes qui ouvrent tant sur la cour que sur le balcon de la maison n° 3 ainsi que la communciation entre la grande cave voutée réservée à la maison n° 3 et les caves qui restent à la maison n° 1. Il se conformera quant aux jours qui donnent sur la rue de la maison n° 3 aux dispositions des art. 676 et suivants du Code Civil. En outre l’adjudicataire de la maison n° 3 aura la faculté de faire ouvrir à ses frais une porte qui communiquera de la grande cave voutée dans la cour de lad. maison. L’adjudicataire de la maison n° 3 maintiendra la location verbale faite à Mde Perot jusqu’au 25 mars 1828 à raison de 300 francs par an
mise à prix, la maison rue des Veaux n° 1 pour 12 000 fr, celle rue des Veaux n° 3 pour 30 000 fr, par Réné Pierre Flamant, docteur en médecine professeur à la faculté de médecine, 31 000 francs
Nouveau projet de vente
1828 (28.8.), Strasbourg 6 (51), Me Triponé n° 1720, retrait n° 1737 du 25 sept.
Jean Charles Magnier-Grandprez, propriétaire, Marie Caroline Sophie Magnier-Grandprez épouse d’Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé, capitaine d’artillerie à cheval Chevalier de la Légion d’Honneur, Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit, mandataire de Marie Clémentine Magnier-Grandprez épouse de Désiré Joseph Véjux, conseiller à la Cour royale de Besançon, Marie Georgette Célestine Magnier-Grandprez, majeure
Désignation des immeubles mis en vente 1. une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 1, d’un côté M. Ehrmann négociant, d’autre la maison du Sr Guérin, devant la rue des Veaux, derrière la maison ci après
2, une maison sise également à Strasbourg rue des Veaux n° 3, d’un côté la maison de M.Guérin, d’autre les héritiers Lotzbeck, devant la rue des Veaux, derrière l’hôtel d’Andlau. Ces deux maisons consistent savoir la première en un bâtiment sur le devant, corps de logis en aile, bâtiment de derrière, cour, puits & dépendances & une petite cave qui se trouve sous la terrasse au fonds de la cour – la grande cave voutée qui est sous le bâtiment du fonds fera partie de l’autre maison.
La seconde en un corps de bâtiment sur le devant, corps de logis en aile, cour, puits, écurie, une remise, buanderie et une grande cave voutée sous le bâtiment du fonds de la maison ci dessus désignée
Dans la vente de cette dernière seront compris les objets mobiliers dont la désignation suit savoir, Au rez de chaussée, Dans l’antichambre en face de la cuisine un buffet – Dans la chambre du portier un poele en fayance – Dans la cuisine un atre, un dressoir et des rayons. Dans la salle à manger un poele en fayence dans l’office une armoire et des rayons, Au premier étage sur le palier une grande armoire peinte en gris. Dans le salon un poele de fayance. Dans le cabinet ayant vue sur le balcon un petit poele. Dans le corps e logis en aile, Dans le salon un poele, dans la seconde pièce également un poelle. Au second étage dans le salon poele de fayance et dans la chambre à coucher aussi un poele de fayance. Dans la chambre de la servante un poele, Aux mansardes deux poeles. Dans la buanderie une chaudière. Dans l’écurie des rateliers
3. une campagne à Hangenbieten (…)
Etablissement de la propriété, la maison n° 1 (…)
la maison n° 3, cette maison faisait originairement partie de celle dépendant aujourd’hui de la succession du Sr Lotzbeck elle appartenait à M François Baron d’Autigny ci devant preteur de la ville de Strasbourg, M le Baron d’Autigny l’a vendue à la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des Contrats le 16 août 1791 [sic], la ville a revendu la maison à Louis Wangen, propriétaire, et Marie Anne L’abbé de Briaucourt par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 octobre 1791, Mde de Wangen a vendu une partie de cette maison celle qui apparient aujourd’hui aux héritiers Lotzbeck à M Joseph Nostitz d’Erlitz, maréchal de camp, par acte Me Laquiante le 24 mars 1792 et l’autre partie qui forme actuellement la maison n° 3 à Jean Charles Magnier-Grandprez et Marie Victoire Pérot par acte Me Laquiante le 6 juin 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 30 n° 132, Charges et servitudes réglées par l’acte devant Me Laquiante le 14 août 1792
mise à prix, la maison rue des Veaux n° 1 pour 12 000 fr, celle rue des Veaux n° 3 pour 35 000 fr, 1 et 2 en bloc pour 47 000 fr ; enchéris par Réné Pierre Flamant, docteur en médecine professeur à la faculté de médecine pour 48 000 francs
Les deux maisons reviennent aux enfants lors de la liquidation et partage de la succession de Marie Victoire Perot femme de Jean Charles Magnier Grandprez
1828 (10.11), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1761 – Enregistrement de Strasbourg, acp 192 F° 29-v du 19.11.
Liquidation et partage de la succession de Marie Victoire Perot femme de Jean Charles Magnier Grandprez décédée le 21 avril 1823, entre Jean Charles Magnier Grandprez ancien receveur des douanes et ancien membre de la Chambre des Députés commun en biens par contrat de mariage passé par devant Me Laquiante le 20 nivose 3, donation en usufruit par acte passé devant Me Thurmann les 8 et 15 octobre 1808, Marie Sophie Caroline Magnier Grandprez épouse d’Amand Constant Marie Fidèle Charles chevalier Hervé, capitaine d’artillerie Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et de l’ordre de la Légion d’Honneur, Marie Clémentine Grandprez épouse de Joseph Désiré Véjux, conseiller à la Cour royale de Besançon, Marie Georgette Célestine Grandprez, fille majeure
art. 8 de la communauté, possèdent deux maisons contiguës sises à Strasbourg rue des Veaux n° 1 et 3, elles sont estimées 50 000 francs
le père aux enfants : deux maisons rue des Veaux n° 1 et & 3 portées à l’article 8 de la communauté
Marie Georgette Célestine Magniez Grandprez apporte sa part des maisons à son mariage avec Jean François Louis Auguste Marande
1829 (25.2.), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1829 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 145 du 7.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean François Louis Auguste Marande, substitut du procureur du Roi près le Tribunal Civil de Colmar, fils de Jean Baptiste Marande, pensionnaire de l’Etat à Schlestatt, et Marie Louise Graeff
Marie Georgette Célestine Magniez Grandprez fille majeure de Jean Charles Magniez Grandprez, ancien receveur principal des douanes et ancien membre de la Chambre des Députés et de feu Marie Victoire Pirot
art. 3, le futur époux apporte une maison à Schlestadt
art. 4, la future épouse apporte en toute propriété 1. le tiers indivis de deux maisons situées à Strasbourg rue des Veaux n° 1 et 3
Les copropriétaires Magnier Grandprez louent la maison à Ferdinand Kolb et à Elisabeth Antoinette Agathe Revel
1829 (16. Xbr), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 148-v – cate ssp du 3.10. dernier, Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 29 sept. dernier
Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé, chevalier de St Louis et de la Légion d’Honneur, capitaine au corps royal d’artillerie, tant en son nom et que maitre des droits de Caroline Magnier Grandprez son épouse, et se portant fort de ses beau frère et belles sœurs
à M. Ferel Kolb père et Elisabeth Antoinette Agathe Revel
une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 3 composée d’un corps de bâtiment à rez de chaussée et un étage avec cour, remise, buanderie, aisances et dépendances, le bucher servant à la grande maison louée et qui est située sous le bâtiment de la maison n° 1 – la grande cave voutée qui existe sous les bâtiments de la petite maison n° 1 n’est pas comprise dans le présent bail – moyennant un loyer annuel de 1500 francs
Les copropriétaires Magnier Grandprez vendent les deux maisons, Le numéro 3 est acquis par Jean Népomucène Jauch, professeur de musique
1834 (15.2.), Strasbourg 1 (68), Me Rencker n° 10 184, Adjudication ; préparatoire n° 10 154 du 1.2. – Cahier des Charges du 20.12.1833 n° 10 050 – Enregistrement de Strasbourg, acp 223 f° 43-v du 20.2.
I. Caroline Magnier Grandprez épouse d’Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé, capitaine d’artillerie Chevalier de la Légion d’Honneur, II. mondit Sr Hervé mandataire de 1. Célestine Magnier Grandprez épouse de Louis Marande, conseiller à la Cour Royale de Colmar, 2. Désiré Joseph Véjux, conseiller à la Cour royale de Besançon père et tuteur légal de Marie Victoire Véjux sa fille issue du mariage avec feue Marie Clémentine Magnier Grandprez, III. Ignace Batiston, licencié en droit, mandataire de Jean Baptiste Augustin Maurice, premier avocat général près la Cour royale de Besançon, subrogé tuteur de Marie Victoire Véjux, Jugement du Tribunal Civil de Première Instance du 10. dec. courant, Jean Louis Klotz, Christophe Goerner et Philippe Jacques Hennenberg tous trois architectes experts estimation la maison rue des Veaux à 10 000, même rue n° 3, à 21 000 par leur rapport du 27 novembre dernier, jugement entérinant le rapport du 3 décembre
maison rue des Veaux n° 1 à Jean Jacques Célestin Spinner, relieur, et Adèle Caroline Voegtli moyennant 10 100 fr
maison rue des Veaux n° 3 à Jean Népomucène Jauch, professeur de musique moyennant 21 100 fr
Désignation des maisons à vendre, 1. une maison à rez de chaussée, deux étages, greniers et caves voutées, buanderie, magasin, cour et un puits avec pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 1 d’un côté M. Ehrmann d’autre Mde Kirn division la rue des Veaux derrière la maison ci après
art. 2, une maison à rez de chaussée, deux étages, mansardes, greniers, caves voutées et sous solives, remises avec puits et pompe en bois, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux d’un côté M. Heiligenthal d’autre M de Kirn devant la rue des Veaux derrière M Ehrmann
Titres de propriété, abandonnée en nue propriété et usufruit lors de la liquidation de la communauté de Jean Charles Magniez Grandpré, ancien receveur principal des douanes, et Marie Victoire Pérot leurs père et mère grand père et grand mère devant Me Triponé le 1 nov. 1828, la maison rue des Veaux n° 1 acquise de Jean Georges Dietrich, ferblantier, et Marie Dorothée Roemer Me Lacombe 22 juin 1810, Dietrich acquis de Frédéric Kuntz, négociant, Chambre des Contrats 17 mars 1786
la maison rue des Veaux n° 3 acquise de Louis de Wangen de Geroldseck, maire, et Marie Anne Labbe de Briaucourt, Me Lex 6 juin 1806
Charges, clauses et conditions, 1. la maison rue des Veaux n° 1, 1. l’acquéreur de cette maison sera tenu de faire griller par des barres en fer égales à celles existantes à l’une des croisées ayant vue dans la cour de la maison n° 3 toutes les croisées de la maison du fonds donnant dans cette cour sans exception, 2. il devra aussi entretenir en bon état les chenaux ou conduits d’eau qui donnent dans ladite cour et il lui est interdit d’y jeter ni eau ni balayures qui quoi que ce puisse être, 3. feront partie de la vente tous les poeles, 4. l’adjudicataire percevra les loyers à partir de la St Michel mais attendu que les vendeurs ont compris dans le bail de M. Kolb locataire de la maison n° 3 un bucher et une pièce au rez de chaussée de la maison du fonds n° 1, l’acquéreur ne pourra prendre possession de la partie louée à M. Kolb qu’à Pâques 1834
Jean Népomucène Jauch, professeur de musique, a épousé en 1817 Marie Thérèse Adélaïde Hodel
1817 (9.4.) Strasbourg 12 (67), Me Wengler n° 10 124 – Enregistrement de Strasbourg, acp 133 f° 132 du 10.4.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Népomucène Jauch, professeur de musique fils majeur de Philippe Nerius Jauch, fabricant de forte pianos, et d’Anne Marie Kleinlogel
Marie Thérèse Adélaïde Hodel fille mineure de 19 ans de François Maurice, huissier audiencier près le tribunal civil de Première Instance et de Marie Rose Lienhard
du consentement de Marie Rose Braendlé sa grand mère maternelle veuve en premières noces de Maurice Lienhard épouse en secondes noces d’Antoine Witterkehr propriétaire et conseiller municipal demeurant ensemble à Soultz, Haut Rhin
Jean Népomucène Jauch, professeur de musique, et Marie Thérèse Adelaide Hodel hypothèquent la maison au profit de M. Jean Baptiste Husson
1845 (22.5.), Strasbourg 11 (39), Me Keller n° 3003
M. Jean Népomucène Jauch, professeur de musique demeurant à Strasbourg rue des Veaux N° 3, et Dame Marie Thérèse Adelaide Hodel son épouse
devoir à M. Jean Baptiste Husson, Courrier en retraite, demeurant à Strasbourg rue du jeu de paume n° 53, une somme de 12 000 francs
hypothèque, Une maison ayant porte cochère, cour, bâtiments lateraux, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 3, d’un côté la propriété de M. Jacques Joseph Heiligenthal de l’autre celle de Mad. Veuve Kirn, pardevant la rue des Veaux & par derrière la propriété de M. Frederic Ehrmann. Cet immeuble appartient aux debiteurs au moyen de l’acquisition que M Jauch en a faite durant le mariage sur 1° Mme Caroline Sophie Magnier Grandprez épouse de M. Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé colonel d’artillerie domicilié à Strasbourg, 2° Mme Celestine Magnier Grandprez épouse de M. Louis Marande Conseiller à la Cour royale de Colmar 3° et de Mlle Marie Victoire Vejux fille mineure issue du mariage de feu De Marie Clementine Magnier Grandprez avec M. Désiré Joseph Véjux conseiller à la Cour royale de Besançon et Député du Doubs, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication definitive reçu par Me Rencker notaire à Strasbourg commis à cet effet sous date du 15 fevrier 1834 transcrit aux hypothèques le 26 du même mois Volume 278 N° 125 (…), Ledsites Dames Hervé, Marande & Vejux etaient propriétaires par indivis dudit immeuble aux termes d’un acte de liquidation de la communauté qui a existé entre M. Jean Charles Magnier-Grandprez ancien receveur principal des Domaines à Strasbourg et De Marie Victoire Pérot son epouse lers père & mère, grand père & grand mère, tous deux décédés, ledit acte dressé par Me Triponé le 10 novembre 1828. Enfin feu M. & Mme Magnier Grandprez l’avaient acquis de M. Louis de Wangen de Geroldseck alors maire de la ville de Strasbourg & de De Marie Anne Labbe de Briaucourt son épouse suivant Contrat reçu par Me Lex le 6 Juin 1806.