15, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 15 – VII 323 (Blondel), O 44 puis section 13 parcelle 32 (cadastre)

Maison dite zum Lindwurm (au Dragon)
Troisième étage ajouté après l’incendie du 29 Juillet 1867


La maison et ses voisines (mars 2018) – Vue en juillet 2007

La maison dite zum Lindwurm (au Dragon) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de la femme de Philippe Mœssinger. Le marchand Pierre Bürckel déplace en 1598 la porte de cave inclinée pour laisser la place au pilier entre les deux arcades neuves. Propriétaire de la maison pendant soixante ans (1659-1719), le tonnelier Martin Wolffender pose en 1685 un auvent en bois que le tonnelier Jean Georges Holdermann supprime en 1768. La boutique au rez-de-chaussée est louée pendant les foires comme en témoignent plusieurs baux (1594, 1669, 1691 et 1781).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (d) : porte, arcade puis fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun dont trois séparées par des meneaux, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 15.


Façade avant et après travaux – Plan du rez-de-chaussée (1990, dossier de la Police du Bâtiment

La maison appartient pendant vingt ans (1842-1863) à la femme du facteur de messageries François Meyer puis au commissionnaire Charles Bornmann. Elle est en partie détruite par un incendie le 29 juillet 1867. Le troisième étage doit dater de la reconstruction qui porte le revenu de 99 à 117 francs. Charles Bornmann loue la maison à l’aubergiste Charles Fix en 1863 puis le rez-de-chaussée aux marchands de fromage Wechsler en 1876. Les sœurs Françoise et Gertrude Drœsch, marchandes épicières, achètent la maison en 1892 et y exercent leur commerce. L’épicerie est tenue par René Frauenfelder (1936), Paul Weiss (1963) puis Paulette Kern qui fait remplacer la devanture en 1979. La société civile immobilière Les Tonneliers fait modifier en 1989 la façade (entrée du magasin, allège de la devanture) et le sous-sol. Le magasin Artémis fait poser en 1991 une enseigne éclairée au néon (Antiquités). L’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) du Temple-Neuf fait modifier en 1990 la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert). Le bâtiment a des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage datent du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. Les travaux sont terminés en mai 1991.

mai 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Diebold et (1557) Barbe Leimer, remariée (1578) avec Philipp Mœsinger – luthériens
1596* h Jacques Schilling et (1577) Chrétienne Diebold – luthériens
1598 v Pierre Bürckel, marchand, et (1596) Ursule Leitersperger, remariée (1608) avec Matthieu Schulter puis (1613) Jean Renger – luthériens
1643 adj héritiers de Jean Gambs et de Garnier Gambs
1644 v Thiébaut Güntzer, marchand, et (1634) Marguerite Merckelbach puis (1647) Anne Guthmann – luthériens
1659 v Martin Wolffender, tonnelier, et (1656) Marie Elisabeth Holdermann puis (1704) Marie Salomé Gesensohn, d’abord (1691) femme de l’aubergiste Jean Riehl – luthériens
1719 v Jean Thiébaut Holdermann, chaudronnier, et (1714) Marthe Fendrich d’abord (1711) femme de Jean Henri Zurlage, employé municipal – catholiques
1746 h Jean Georges Holdermann, chaudronnier, et (1746) Chrétienne Hardmann puis (1749) Marie Elisabeth Imbs – catholiques
1780 v Jean Gaspard Strœhlin, tonnelier, et (1773) Catherine Elisabeth Gross – luthériens
1801 v Jean Jacques Hubert, tonnelier, et (1795) Rosine Catherine Schmidt puis (1810) Julienne Elisabeth Barbe Gœpp
1817 v Sigismond Louis Steinheil, négociant, et (1816) Charlotte Madeleine Rehm
1826 v Jean Schnée, compagnon charpentier puis marchand de plâtre, et (1784) Anne Frey, d’abord (1761) femme de l’apprêteur de tabac Jean Michel Jehl puis (1780) du journalier Jean David Metzger, puis (1806) Catherine Salomé Keller, d’abord (1792) femme du marqueur de billards Jean Jacques Faudel
1833 h Jean Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications, et (1834) Caroline Zang
1836 v Ignace François, gantier, et (1826) Barbe Catherine Harion
1842 v François Meyer, facteur de messageries, et (1829) Marguerite Beck
1863 v Charles (Frédéric) Bornmann, commissionnaire, et (1853) Salomé Treuschel
1892 v Françoise Drœsch († 1899) et Gertrude Drœsch († 1914), marchandes épicières
1933 v Joseph Auguste Beyer, magasinier, et (1916) Mathilde Marie Hess
1948 v Marie Drœsch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1713, 800 livres en 1727, 500 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VII 323, Jean George Holdermann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Holterman, 3 toises, 1 pied et 8 pouces [interversion avec la parcelle 322]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 44, Schnee, Auguste – maison, sol – 0,64 are / Meyer François

Locations

1594 (boutique), Garnier Kemmerling de Spire
1669 (boutique), frères associés Mathieu et Guillaume Solad du pays de Liège
1691 (boutique), Henri Souverainpré
1691 (boutique), Dominique Pini et Compagnie, marchands italiens
1706, Joseph des Fauves
1730, Jean Schwartz, chaudronnier, et Anne Marie Stoll
1781 (boutique), Philippe Eyen et Compagnie de Berne
1798, Jean Jacques Hubert, tonnelier, (futur propriétaire)
1860, Frédéric Pflaum, relieur
1863, Charles Fix, aubergiste
1876 (rez-de-chaussée) frères Wechsler, marchands de fromage

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 228
La femme de Philippe Mœssinger règle 16 sols 6 deniers pour sa maison dite Zum Linckhwurm, à savoir une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de large, saillie de 6 pieds) et deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 3 pieds)

Küffergaßen Einseitten
Jetzgemelts Herrn Philips Mösingers haußfraw, hatt aller Erst ane disem noch ein Hauß genant Zum Linckhwurm, Daruor ein lehenete Kellerthüer vii+ schu breÿt, vj schu herauß, Mehr Zwen steinene Tritt iiij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß. vj d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 24-v
Le tonnelier Martin Wolffender doit 15 sols pour un auvent en bois, à verser pour la première fois en 1686. Le loyer revient ensuite à Jean Thiébaut Holdermann

Martin Wolvender, der Kübler, soll Von einem hültzern wetterdach an seiner behaußung an der Küeffergaß, Jahrs vff Ostern, und 1686. i.mo 15 ß
Protocoll: d. A° 1685. p. 30
Neuzb. fol. 573-b
Jetzt Johann diebold Holdermann der Kupferschmid A° 1721. I.mo
(Quittungen 1686-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 573-b
Même loyer dans le registre suivant. L’auvent est supprimé en 1768.

alzb. 24-b
Joh: Diebold Holdermanns Erben, sollen von einem höltzern wetterdach an Ihrer an der Kieffergaß behaußung, Jahrs auf Pasch: 15 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768 hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Le marchand Pierre Bürckel est autorisé à déplacer la porte de cave inclinée (5 pieds 3 pouces de large, saillie de 5 pieds) à sa maison sise à côté de celle dite à la Porte de fer (zur Isenen Thüren) à cause du pilier entre les deux arcades neuves.
Il est en outre autorisé à mettre deux soupiraux sur le communal, celui du haut ayant 2 pieds ½ de large et une saillie de deux pieds, celui du bas sous la porte deux pieds de large et une saillie de deux pieds, pour lesquels il devra régler 1 sou pour chaque soupiral. La mention marginale indique que le loyer est inscrit au folio 229 du registre D, où il ne se trouve pas.

(f° 251) Mittwoch 6. Xbr. 98 – Peter Bürckel handelsmann wonhafft in Kieffergaß. neben dem hauß Zur ÿsern thieren, dem Ist bewilligt word. sein ligende Kellerthier so 5 schuh vffs Allmend her auß ghet vnd 5 schuh 3 Zoll breit Ist, vmb anderthalben schuh besser die gaß hinab Zuverrucken vonweg. des Pfeilers den er Zwisch. zweien newen bög. gemacht hat, soll Allmend sein vnd bleiben.
Mehr ist Ihme gegönt worden 2 ligende Kellerfenster auch vffs Allmend heraus Zumachen, nemblich das ober ii+ sch. breit und 2 schuh herauß, So dann das vnderste vnder der haußthieren 2 schuh breit 2 schuh herauß vffs allmend Dauon soll er Alle Jar vnd Martini 99 Zum esten mal Allmend Zinß geben 2 ß d Ist von Jed. 1 ß dar hat Georg leutersperg sein schweh. bewilligt vnd angenommen, Actum durch h Jacob Kniebß. vnd Daniel von Molßh. Bawh. Conrad Bering. Johann Müllern vnd Georg Haß 3 des dths. Stattloh. vnd bede Werckmr. Zunstag 5.ten Xbris 98. vmb kellerthier. [in margine :] D fol 229.

1685, Préposés au bâtiment (VII 1371)
Martin Wolffender (ici Molvender) est autorisé à poser un auvent (21 pieds 3 pouces de long, 3 pieds ½ de large

(f° 28-v) Dienstags den 10. Aprilis. 25. 30. – Martin Molvender
Augenschein eingenommen beÿ Martin Molvenders deß Küblers behaußung inn der Küeffer Gaßen, An welcher er ein hültzerin Wetterdach auffzuhencken Verlangt 21 schuh 3. Zoll lang vnd 3 ½ schuh breith. Erk. bedacht.

(f° 30) Donnerstags den 12. Aprilis – Martin Molvender
p° eingenommenen Augenscheins beÿ Martin Molvenders behaußung inn der Küeffer gassen, ist demselben in seinem begehren willfahrt, und Jährlich 1. lb . zinß Gefordert worden, Er auff deßen anhaltten auff 15 ß. moderirt und Gehet der Zinnß an vff nechst Künfftige Ostern.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, atelier de chaudronnier où se trouve un creuset, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de chaudronnier, deux poêles, deux chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : nouveau N° / ancien N° : 18 / 23
Hubert
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 20 case 4

Meyer ; François à Strasbourg
Beck, Marguerite, épouse du Sr Meyer rue des tonneliers 23

O 44, Maison, sol, rue des tonneliers 23
Contenance : 0,64
Revenu total : 99,33 (99 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 337 case 2

Beck, Marguerite, épouse de François Meyer 1764
1864 Bornemann, Charles Frédéric
84/85 Droesch Franziska und Gertrud, Spezereihändlerinnen

O 44, Maison, sol, Rue des tonneliers 15
Contenance : 0,64
Revenu total : 99,33 (99 et 0,33)
Folio de provenance : (20)
Folio de destination : 337 Démolition partielle – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

O 44, Maison
Revenu total : 90,33 (99 et 0,33)
Folio de provenance : 337 Démolition partielle
Folio de destination : 337 Aug.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1868, Augmentations – Bornemann Charles Frédéric f° 337, O 44, Maison, revenu 90, Démolition partielle par suite d’incendie (portion non démolie), imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Bornemann Charles Frédéric f° 337, O 44, Maison, revenu 99, Démolition partielle par suite d’incendie le 29 Juillet 1867, supp. en 1868

O 44, Maison
Revenu total : 117,33 (117 et 0,33)
Folio de provenance : 337 Aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 19 page 149 case 10

Parcelle, section 13, n° 32 – autrefois O 44
Canton : Küfergasse Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 1000 – 1300
Remarques :

(Propriétaire), compte 324
Droesch Gertrud
1933 Beyer Auguste et son épouse Marie née Haess
1948 Droesch Marie sans profession
(1249)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers p. 405

23
Pr. Strählin, J. Chrétien, bacquetier – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite) 92

(Haus Nr.) 15
Droesch, Spez.-Hdlg. E 01
Droesch, Kaufmann. 2
Weingärtner, Bahnarbeit. 2
Bastian, Strbahn.-Arb. 3
Laugel, Rentnerin. 3
Strohmenger, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 294)

Rue des Tonneliers n° 15 (I, 1886-1990)

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le rentier Charles Bornemann (domicilié sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare avoir repeint la façade sept ans auparavant. La peinture ne reste pas propre longtemps à cause du marchand de charbons établi depuis peu dans le voisinage. Il devient aussi difficile de trouver des locataires, notamment au rez-de-chaussée où se trouvait un marchand de lait et de beurre. (En marge) La façade qui est effectivement sale doit être ravalée. Le propriétaire s’adressera au commissaire de police pour ce qui est du commerce de charbons voisin – La façade a été repeinte, octobre 1886.
  • 1902 – La société Maggi de Berlin demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire publicitaire au magasin de Jean Drœsch – Dessin – Autorisation – Dossier classé, mars 1902
  • 1904 – Le maire notifie les sœurs Drœsch (domiciliées sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1904
  • 1905 – Gertrude Drœsch demande l’autorisation d’aménager un cabinet d’aisance. Dessins – Dossier classé, juin 1905
  • 1906 – Le maire notifie Françoise Drœsch (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade – En marge, la façade est propre, décembre
    1909 – Le maire notifie Gertrude Drœsch (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade Travaux terminés, décembre 1909
  • Commission contre les logements insalubres. 1900. Propriétaire, Drœsch, demeurant sur place. Le cabinet d’aisance dans la cour est sombre. Les marches de l’escalier sont usées – Conclusions de la commission, réparer les marches, raccorder le cabinet d’aisance aux canalisations
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations. Il faudra plâtrer le plafond de la cuisine (octobre 1905) – Travaux terminés, octobre 1906.
    Commission des logements militaires, 1916. Réparer les marches de l’escalier entre le deuxième et le troisième étage, rénover la chambre du quatrième étage. – Travaux terminés, mai 1916
  • 1936 – L’épicier René Frauenfelder (demeurant sur place) demande l’autorisation de poser un store au-dessus de la devanture (4,20 mètres de long sur un mètre) – Autorisation – Le store est posé, juin 1936
    1939 – René Frauenfelder a fermé son commerce et déménagé 25, rue Séllénick. Les droits pour l’année en cours sont à régler.
  • 1957 – Le propriétaire Strohl (20, rue des Violettes à Lingolsheim) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1959 – La Police du Bâtiment constate que Meyer frères (épicerie en gros à Duttlenheim) a posé sans autorisation une inscription
    Meyer Frères (épicerie et vins en gros, fabrique de choucroute) demande l’autorisation de poser une enseigne Copal (2 mètres sur 50 centimètres) – Autorisation
  • 1960 – Courrier de la Division VIII à la Division V, concernant le ravalement des 13, 15, 17 et 19, rue des Tonneliers. Il serait souhaitable de modifier l’enseigne Copal au n° 15 bien que l’autorisation ait été délivrée dans les règles. – L’inscription a été modifiée d’après les instructions de Hans Haug.
  • 1963 – Paul Weiss, propriétaire du magasin, accorde à la Brasserie de l’Espérance, anciennement Ph. J. Hatt, à Schiltigheim, représentée par la société Eurétal (A. Hartz, 23, rue Jules Rathgeber au Neudorf, La publicité par l’étalage) l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1963
    1963 – La Brasserie Météor (à Hochfelden) est autorisée à poser des panneaux publicitaires devant l’étalage de fruits et légumes Weiss (Copal) – L’enseigne est posée, novembre 1963
    1964 – Le propriétaire Strohl (rue des Lilas à Lingolsheim) autorise la Société des vins de France (22, rue Georges Wodli à Strasbourg) à poser une plaque publicitaire émaillée sur la façade de son locataire Weiss. – Description de la plaque (Kiravi) – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre 1964
    1966 – La brasserie Météor dénonce l’enseigne
  • 1974 (février) – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri demande d’interrompre les travaux non autorisés. Il faudra décaper et non peindre les pierres et modifier l’enseigne. – Le maire envoie un courrier au propriétaire, Henri Strohl.
    1974 (janvier) – L’entrepreneur de peinture Robert Kapps (23, rue des Quatre-Vents à Hochfelden) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, mars 1974.
  • 1974 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la société Kiravi a posé sans autorisation une enseigne lumineuse double – La Société des vins de France (22, rue Georges Wodli à Strasbourg) dépose une demande. Dessin (Kiravi Vin de France)- Autorisation accordée par le propriétaire Strohl à son locataire Kern. – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri émet un avis défavorable pour l’enseigne perpendiculaire – Arrêté portant refus de pose d’enseigne (8 janvier 1975).
    1975 (février) – La Société des vins de France dénonce l’enseigne chez Kern Copal
  • 1976 – La Commission municipale des sites a désapprouvé lors de sa réunion du 18 mars l’enseigne Copal qui a été refaite récemment. – Le maire demande de supprimer l’enseigne non autorisée qui se trouve dans le secteur sauvegardé – La société Meyer Frères (Copal, à Duttlenheim, agissant par son président directeur général Guy Meyer) déclare avoir fait peindre une enseigne d’après les instructions de l’administration au lieu de poser des lettres détachées une dizaine d’années auparavant. – La Police du Bâtiment répond que l’enseigne a été repeinte après le ravalement de 1974. – La société objecte que la couleur de l’enseigne a été seulement rafraîchie. – L’architecte des Bâtiments de France E. During écrit que la société Meyer semble de bonne foi et qu’il ne compte pas donner suite à l’affaire (septembre 1976). – Extrait du procès verbal de la réunion tenue le 22 novembre 1976 par la Commission municipale des sites.
    1976 (mai) – La société Meyer Frères ferme sa succursale Copal chez Mme Kern qui continue à exploiter une épicerie. – Les enseignes sont toujours en place, 1978. Elles sont enlevées, février 1979.
  • 1979 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne Au Fin Tonnelier – Dessin (l’enseigne surmonte la porte et les arcades), photographie – Autorisation de poser une enseigne en lettre détachées – L’enseigne est posée, juin 1979
  • 1979 – Paulette Kern demande l’autorisation de remplacer la devanture sous la direction de Robert Soth (31, rue de l’Orme à Illkirch-Graffenstaden). Propriétaire, Strohl demeurant 20, rue des Violettes à Lingolsheim – Plan cadastral de situation – Elévation (enseigne Copal), dessin du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Equipement – Le préfet accorde le permis de construire (4 octobre 1979)
    Les travaux n’ont pas commencé (janvier 1980). Ils sont terminés conformément aux plans (mai 1980).
  • 1989 – Le notaire Jean-Paul Strœsser (16, boulevard Thiers à Sélestat) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Henri Strohl et son épouse Marguerite Niess demeurant à Lingolsheim
  • 1989 – Philippe Engel (demeurant 40, rue du Tivoli, Strasbourg) demande l’autorisation de modifier la façade (transformer l’entrée du magasin, refaire l’allège de la devanture) – Notice par Reiller et Graff (Illkirch, 2, rue du Vingt-trois-novembre) – Notice par Philippe Engel qui comprend aussi des travaux au sous-sol (poser des dalles en grès et un escalier en colimaçon en pierre, refaire l’escalier en bois à l’arrière) – La société Alisa Pierres, copropriétaire avec la société civile immobilière Les Tonneliers autorise les travaux.
  • 1989 – Les architectes d’intérieur Reiller et Graff transmettent une notice de renseignements (sécurité contre l’incendie) pour Marlène Pour, Céline
    1989 – Rapport de la Commission de sécurité, magasin d’antiquités et orfèvrerie d’art, exploité par la société civile immobilière Les Tonneliers (dont le gérant est Philippe Engel). 88 mètres carrés dont 85 accessibles au public (45 au rez-de-chaussée et 53 au sous-sol)
    1989 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis défavorable (les menuiseries doivent suivre le gros œuvre non être posées de biais)
    1989 (décembre) – Philippe Engel s’engage à verser une compensation de 25.986 francs pour défaut de place de stationnement.
    1990 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable
    1990 (février) – Le maire accorde le permis de construire (création de plancher, commerce) – Décompte des taxes
    L’aménagement du magasin est en cours (juin 1990) – Les travaux sont terminés, le magasin ouvert (septembre 1990). – Les travaux sont conformes aux plans, février 1991.
  • 1991 – La société M. Litewka (23, rue Saglio à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne éclairée au néon (Antiquités) pour le magasin Artémis – Dessin de l’enseigne en lettres détachées, dessin du rez-de-chaussée, photographie – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, août 1991

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 946 W 133)

Rue des Tonneliers n° 15 (II, 1990-1994)

L’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) du Temple-Neuf fait modifier en 1990 la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert, 12, rue des Poules). Le bâtiment a des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage datent du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. Les travaux sont terminés en mai 1991.

Sommaire
  • 1990 – L’A.F.U.L. du Temple-Neuf, pour laquelle agit son président Maurice Stein (demeurant 30, quai des Bateliers) demande l’autorisation de modifier la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert, 12, rue des Poules) – Plan cadastral de situation – Elévation (existant et projet)
    1990 (janvier) Le cabinet Hervé Teisseire et associés (Conseils, études, assistance au maître d’ouvrage, rue du Palais Gallien à Bordeaux) transmet l’avis selon lequel l’A.F.U.L. du Temple-Neuf a accepté de nouveaux membres par acte passé devant M° Diener – Statuts de l’Association Foncière Urbaine Libre du Temple-Neuf
    Notice sur le bâtiment et les travaux projetés (rédigée par l’A.F.U.L.). Le bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages, cadastré section 13 n° 32, date de la fin du XVII° siècle et du début du XVIII° siècle. ll comprend des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage sont caractéristiques du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. – Description des travaux projetés.
    Conditions particulières suite à la visite des lieux par l’architecte des Bâtiments de France. Les encadrements en grès seront décapés, le meneau disparu au deuxième étage refait, les congés de la devanture remplacés, l’allège sera placée sous les congés, le couloir d’entrée sera dallé en grès, les menuiseries des fenêtres auront des petits bois.
    Dessin de la lucarne – Plan du rez-de-chaussée et de chaque étage (existant et projet)
  • 1990 (6 avril) – Le maire autorise les travaux
    1990 (2 juillet) – Le service départemental d’architecture donne un avis favorable à la réhabilitation du bâtiment
    Engagement des propriétaires des différents lots (Poirel, lot 6 – Becker, lot 5, Gærtner, lot 4 – Haguenauer, lot 3 – Gérard Engel représentant la SCI Le Tonnelier, lots 1,2 et 7)
    Extrait du procès verbal de l’assemblée générale des copropriétaires en date du 15 décembre 1989
    Acte d’adhésion passé le 15 décembre 1989 devant le notaire Martin Diener à Strasbourg. Philippe Engel et Gérard Engel, seuls associés de la société civile immobilière Le Tonnelier, d’une part, Maurice Gærtner et son épouse Elise Ludwiczak d’autre part, adhèrent l’A.F.U.L., avec l’intervention d’Yves Gilbert Haguenauer et sa femme Martine Françoise Cohen Rosa, demeurant à Neuilly-sur-Seine, de Robert Georges Eugène Becker et sa femme Evelyne Juliette Mathilde Daoulas, demeurant à Seuil d’Argonne, de Gabriel Marcel Roland Poirel et sa femme Chantal Renée Marie Paule Baujard demeurant à Mattaincourt
    Dessin de fenêtre, autre jeu de plans
    Suivi des travaux. Seuls les travaux au rez-de-chaussée sont exécutés, juin 1990. Les travaux sont en cours (septembre et novembre 1990). Les travaux extérieurs et le ravalement sont terminés (février 1991). La lucarne et le meneau sont réalisés selon les plans (mars 1993)
    Déclaration d’achèvement des travaux, mai 1991, attestation de conformité par Laurent Dalvy (janvier 1994)

Relevé d’actes

La maison au Dragon (zum Lindwurm) est inscrite au nom de la femme de Philippe Mœsinger dans le Livre des communaux (1587)

Originaire de « Reischfeld », Jacques Diebold épouse en 1557 Barbe, fille du consul Georges Leimer
Mariage, cathédrale (luth. p. 18)
1557. Auff den 29. Augusti Zum erst mal ausgeruffen Jacob Diebold von Reischfäld, Junckfrow Barbara Limerin Her Jerg Leimer alten Ammaist. dochter, ist eingesegnet den 6. septb. (i 12, ii 13)

Veuve, Barbe se remarie en 1578 avec Philipp Mœsinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 468)
1578. D. Jubilate. h. Philip Moesinger, f. Barbara Leimerin Jacob Theobald nachgelaßene wittwen. 13. Maÿ (i 205)

Léonard Meyer loue à Garnier (Wernhard) Kemmerling de Spire une boutique dans la maison de Philippe Messinger, jouxtant celle dite à l’Ours Noir

1594 (vts [2.t Augusti]), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 251
(Inchoat. fo: 322.) Erschÿnen Lienhart Meÿger der Burger Alhier
Hatt Inn gegensein Herr Carle Spielmans des Jüngern In namen Herrn Wernhard Kemmerling Handelßman vnd burger Zu Speÿr seines lieben Schwähers bekhandt das Er für sich v gedachtem Herrn Wernhard Kemmerling v. seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einand. vgdt. vnd vff Johannes tag Anfahen sollen nechstkhünfftig gelühen hab, Alles nemblich beÿde Straßburger S Johanß vnd die Wÿhenachten mess für Ein gewissen Zinß, nemblich 18 guldin Straßburger werung,
Einen Gaden, vnder Einer behaußung In der Khüffer gassen gelegen, ein seÿt Ein Eck behußung Zum Schwartzen Beeren genant, die Anderseyt neben Herrn Jacob Schilling dem Jüngern, Ist solche behußung herrn Philips Messingern Zuständig, vnd Ist Aber sonderlich bedingt, die weÿl der verlÿher, Zu underschlagung dises gadens, ettlich holtz gebraucht vnd verwendet hatt, das gedachter Entlehner Im für solche buw costen dreÿ Pfund Pfenning schuldig sein solle # (# wouern ouch In einer mess Im erliche voss vber Pliben, das er der Entlehner macht haben solle, solche steh. Zu lassen biß In ein Andere mess)

La maison revient à Chrétienne, fille de Jacques Diebold, qui épouse en 1577 Jacques Schilling le jeune

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 441)
1577. Do: XIX. Jacob Schilling der Jung vnd J. Christin Theboldin Jacob Theobalds seligen nachgelaßene tochter. 29. octob (i 183)

Jacques Schilling vend au marchand Pierre Bürckel la maison dite au Dragon (zum Lindwurm), sise entre celles à l’Ours Noir et à la Porte de fer (zur eisernen Thüren)

1598 (19. Augusti), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 82-v
Kauff Peter Birckels vber ein Behausung In Kieffergassen Zum Lindwurm genant
Erschienen herr Jacob Schilling vnd
hatt in gegenwertigkheit Peter Bürckel deß handelßmanns alhie (verkaufft)
Ein Behausung hoffestatt mit Ihren begriffen Weiten Rechten vnd Gerechtigkeit. gelegen alhie In der Kieffer gaß neben dem hauß Zur Eisern thüren genant, anderseit neb. dem Schwartzen Behren hind. vff dem Steinern Mann stoßend vornen in vorgemelte Kieffergaß gehend, (…) bekhant das der Kauff Zugang. und beschehen für vnd vmb 450 pfund
(…) die übrig. 250. lib d pleiben vff der behausung bestandig [in margine :] dißer Zinß Ist Extendirt in lib: Contractuum de hoc Anno fol. 89.)

La veuve de Pierre Bürckel se remarie en 1608 avec Matthieu Schulter. Ils hypothèquent en 1612 la maison en même temps que celle sise en face, à l’angle de la ruelle au Pied-de-Bœuf. Ursule Leitersperger épouse en troisièmes noces le procureur Jean Renger.

Les préposés aux feux infligent une amende à Jean Renger à cause d’une cheminée étroite qui a brûlé
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 15) Montags den 27. Jan. – Johann Renger. Brunst. Straff
Johann Renger, d. ist von den Fewrherren vmb 30 ß Erstrafft worden, weilen in seinem hauß ein eng Kemmet gebrant, darbeÿ Erkant, daß es soll erweitert werd. diese 30. ß seind. p. xv. knecht vf en Pfenningthurn geschickt 14. Februarÿ 1623.

Jean Renger dans les registres du Magistrat
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
H. Dr. Johan Rengers Wittib. 363. (umb Zinß)

Les héritiers de Jean Gambs et ceux de Garnier Gambs qui ont acquis la maison par adjudication judiciaire le 5 octobre 1643 vendent à Thiébaut Güntzer les droits qui leur reviennent à la maison zum Lindwurm. La moitié de la maison appartient aux enfants issus de l’acquéreur et de sa femme Marguerite Merckelbach

1644 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 580-v
Erschienen Weÿl. H Heinrich Gambß. dißer Statt geweßenen Zeugwarthß nunmehr seel. nachgelaßene Erb. mit nahmen H Paulus Gambß Kauffhauß Verwanther für sich selbst, H Frantz Camehl Schaffner im Bruderhoff alß Vogt Weÿl. H Johann Niclauß Gambß. geweßenen Schaffners St Nicolai in Vndis seel. nachgelaßener Zweÿer Kind. Johann Niclauß. und Annæ Felicitatis, Vnd H Philipß Jacob Kniebß. d. handelßmann alß Ehevogt Frawen Felicitatis Gambßin, alle weÿl. H Johann Gambßen deß geheimen Regiments der Herrn Treÿ Zehen Beÿsitzers seel. resp. Kind. und Enckhel, Ferners Herr Sebastian Gambß der älter für sich selbst., Weiters herr Johann Wernhardt Gambß. dreÿer der Statt stallß für sich selbst. und alß Gewalthaber H Johann Jacob Gambß. Fürstl. Heßen darmstatt. Rhats und alß Vogt Frawen Magdalenæ Gambßin, Weÿl. H Martin Brombachß Kleinen Rhats Verwanthens seel. Wittibin, seinen Bruders und Schwestern, alle treÿ Weÿl. H Wernhardt Gambß. seel. Kind.
haben in gegensein H Theobaldt Güntzers
cedirt alle die Rechte und Gerechtigkeit so Ihnen vermög deß am 5. Octobris a° 1643. vßgefertigt. und am 4. martÿ nechsthien durch beschehene würckliche Expulsion exequirt. Ganth Kauffbrieffs umb die helffte ahne 250. fl. Nachtragß Capital und davon de Michaelis a° 1629. verfallener Zinnß und vffgewanther Vncost. vff der Behaußung alhie in Küeffergaß geleg. und Zum Lindwurm genant, gebühren, daran die übrige helffte sein H Güntzers mit weÿl. Frawen Margarethæ Merckhelbachin ehelich erziehlt. Kindern Zustehen

Thiébaut Güntzer vend la maison au tonnelier Martin Wolffender pour 387 livres

1659 (27. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 937-v
(Prot. fol. 97.) Erschienen Theobald Güntzer Burger Zue Straßburg
in gegensein Martin Wolffenders deß Küblers alhie mit beÿstand Hn Michael Großmanns deß Paßmentmachers
Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in der küeffer gaßen, einseit neben H. Jacobs Schallern S.S. Theol. Doct. et Phil: pract. Profess. anderseit neben H. Georg Meÿern dem Handelßmann hinden Vff H. Johann Christoph Engelharden stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor vmb 125. fl. Nachtrags Capital sein deß Verkäuffers mit weÿl. fr. Margaretha Merckhelbachin nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern v.hafftet (übernohmen) – umb 262. lb.

Originaire d’Ulm, Martin Wolffender épouse en 1656 Marie Elisabeth, fille du boulanger Georges Holdermann d’Offenbourg. Le nom de Molventer dû à une erreur de lecture est en partie corrigé en Wolventer.
Mariage, cathédrale (luth. f° 56, n° XLVIII)
1656. Zum 2. mal Sonnt. 13. Trin. d. 31. Aug. Martin Wolventer [surcharge Molvender], der Kübler Von Vlm, Weiland Johann Molventer, der Burger vnd Schiffmann Zu Ulm hinterlaßener ehelich. Sohn vnd J. Maria Elisabetha Johann Geörg Holdermann der Burgers vnd Weißbecken Zu Offenburg Eheliche Tocht. – Mont. 8. 7.br. Encker, Münster, Ochsen (ii 60)

Martin Wolffender (ici aussi sous la forme Moluender) et Marie Elisabeth Holdermann acquièrent le droit de bourgeoisie quelques jours avant leur mariage.
1656, 3° Livre de bourgeoisie p. 953
Martin Moluender v. Vlm, der Kübler, Erkaufft d. Burgerrecht für sich vnd sein Verlobte Mariam Elisabetham, Hans Georg Holdermans des Becken zu Offenburg tochter, vmb 20. Goltt fl. welche er auff dem Pfenningthurn erlegt, Vnd will Zu den Küfferen dienen. Jurav. 21.° Aug. A° 1656.

Thiébaut Güntzer vend au syndic Jean Jacques Fried 62 florins de capital garantis sur la maison cédée à Martin Wolffender

1660 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 628
Erschienen Theobald Güntzer
deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Johann Jacob Frieden Icti. et Reipubl. patriæ Sÿdici
Erstlichen 62. lb. 10. ß uff einer alhier in der Küeffergaßen gelegener behaußung hafftenden Nachtragß Capitals so sein deß Verkäuffers mit weÿl. Fr. Margarethä Merckhelbachin deßen geweßenen ehelich. haußfrawen nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern zugestanden und Von denenselben Vermög einer durch H Johann Jacob Schatzen Notarium den 20. Aprilis Jüngsthin gefertigten attestati ahne Ihne den Vattern gelangt seÿe,
So dann 137 Pfund 10 Schilling. Von und ahne 237. lb. 10. ß in Krafft der am 27. 10.bris A° 1659. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgericheter Kauffverschreibung uff gemelter behaußung alß reservirtem Unterpfand, und beÿ Martin Wolffendern dem Küblern alß Käuffer, hinderstädigen Kauffschillingß rests – umb 175. lb
Hiebey seind persönlich erschienen Johannes und Christoph die Güntzer Gebrüder, deß Verkäuffers eheleibliche Söhne, und haben angezeigt, daß Sie ahne obg. behaußung Nachtragß Capital und Kauffschilling im geringsten nichts Zusprechen haben (…)

Martin Wolffender loue une boutique pendant les foires aux frères associés Mathieu et Guillaume Solad, du pays de Liège

1669 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 34
Erschienen Martin Wolff Ender der Kübler
in gegensein H Mathieu Solad für sich selbst und im nahmen H Wilhelm Soled seines eheleiblich. Bruders Gewerbs Gemaÿner aus dem lückhland
entlehnt, Einen Gaden mit Zwen Bögen und deßen Zugehördten wie auch eine Kammer über der wohnstuben mit Zweÿen außbraÿtet. Betten in sein deß Verleÿhers alhie im Küffer Gäß(lein) gelegener Behaußung, Neün Jahr lang in dißer weÿhenacht Meß anfangend, in dießer weÿhenacht Meß anfangend – für und umb einen gewißen Meß Zinnß, nemblich Jede Meß Eilff Reichßthaler

Martin Wolffender loue la boutique dont jouissait jusqu’alors Henri Souverainpré au marchand italien Dominique Pini pour le compte de la société Pini et Compagnie

1691 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 329
Erschien H. Martin Wolffend. d. Kübler
hat in gegensein ut supra [H. Dominico Pini, Italienisch. Handelßmann (unterzeichnet) Pini E Compa.]
verlühen, In seiner in d. Kieffergaß neb. Joh: Jacob Pfund d. Kübler und Ulrich Reinthalen gelegenen behaußung, Einen lad. wie solch. bißhero H. Henry Souverainpré eingehabt, auff vier jahr lang von Johannis Baptistæ diß jahrs an zu rechnen, umb jährlichen 20 pfund
Darbeÿ Verglich. d. dem entlehner erlaubt sein sollen ein Gadenstüblein darein Zu bauen, und solches beÿ seinem Außzug wid. mit nehmen, doch daß Er alßdan alles im vorig. stand setze

Le préposé à la caisse des Tonneliers rapporte que le fils de Martin Wolffender, Jean Martin Wolffender qui habite à Saint-Gall, travaille pour son père. Martin Wolffender déclare que son fils ne se trouve à Strasbourg que quelques semaines pour l’enterrement de sa mère.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 7) Sambstags den 8.ten Januarÿ Anno 1695
Friderich Cuntz der Kübler als Laden Meister erscheint und bringet vor daß H. Martin Wolffender Seinen Sohn, Johann Martin Wolffendern, welch. nicht hier wohnhaft, sondern Zu St. Gallen, beÿ Ihme hab, der Ihme arbeite, welches wider articul. H. Wollfend. sagt, weilen Er nicht umb arbeit willen hieher, sondern weilen Sein Sohns Mutter gestorben, so ist Er umb deßwillen herkommen und arbeite Ihme auch nicht soviel, dan wann die Hh. von St: Gallen wid. hinweeg gehen werden, so wird Er auch widerumb hinweg gehen. Erkannt alle ungelegenheit Zuvermeiden, so soll Ihme hiermit Zugesprochen seÿ. daß Er Ihn die 14 tag, so er noch hie seÿn wird, nicht mehr arbeiten laßen solle

Martin Wolffender demande l’autorisation de prendre un apprenti bien que le délai de carence de deux ans ne soit pas passé. L’enquête montre qu’il ne peut obtenir aucun compagnon, qu’il y a beaucoup de travail à faire pour le roi et que le précédent apprenti était son petit-fils selon une procédure qui n’aurait pas été nécessaire. Les Quinze accordent la dispense eu égard que Martin Wolffender a soixante-dix ans, que ses deux fils partis faire leur tour de compagnon n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis quatorze ans et la procédure du précédent apprenti n’était pas nécessaire.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 309) Sambstags den 24. Novmebr. – Martin Wolffender Ca. E.E Zunfft der Kieffer
G. nôe Martin Wolffenders des burgers und Küblers Cit. per Sched. E.E Zunfft der Kieffer Zunfftmr. Pplis ist willens einen Lehrjungen anzunehmen, welches aber Gegner, ursach weilen sein Imploranten Zeit noch nicht vorbeÿ laut habenden articuls nicht Zugeben wollen, als b. deputaônem et factâ relatione, Ihme dispensando den Jungen anzunehmen gn. Zu erlauben. Nemine comparente refert Nuntius, daß das gebott herren Rathh. Knörr in mund verkündet worden. Erk. Gebettene Deputâo, willfahrt. Ob. Hwerksherren

(f° 322) Sambstags den 1. Decembr. 1703. – Martin Wolffender Ca. E.E Zunfft der Kieffer
Obere Handwercks herren Laßen per herrn Friden proponiren, es habe Martin Wolffender burger vnd Kübler, in einen Gehaltenen Recess Ca. E.E Zunfft der Kieffer geklagt, daß sie ihme einen Jungen anzunehmen nicht erlauben wollen, weilen seine Zeit noch nicht vorbeÿ seÿe, anbeÿ umb Deputaôn gebetten, so ihme auch willfahrt worden, vnd alß man darauff die Parthen angehört habe, Implorant beditten, daß er N. Kuglers des bedellen Sohn, in die Lehr anzunehmen willens seÿe, (2) beÿ dießen Zeiten kein Gesind bekommen könne, (3) es zu des Königs dienst viel Zu thun gebe, vnd Er alt und blöd seÿe. In nahmen der Zunfft habe Joh: Ludwig Küchel, vermeldet, daß nach dem articul, einer Zweÿ jahr still stehen sollen und hierin die Zunfft nicht habe dispensiren können, allein habe es mit dem Imploranten dieße bewandtnus, deß er seinen letztern Lehrjungen hans Jacob Schmidt, der sein Enckel seÿe, und in febr. 1703. außgelernt gehabt, einschreiben und außthun laßen, so nicht nöthig geweßen, und Er also die 2. jahr lang still gestanden were. Worauff man ihne Küchel gefragt, Ob die Zunfft etwas vor ladt fordere ? welcher mit Nein geantworttet, vnd gesagt, daß man vor Ihne als einen Alten Mann Consideraôn habe. Weilen nun derselbe 70 jahr alt und nichts mehr verdienen könne (2.) Zween Söhn auff der Wanderschafft und in 14. jahren nichts mehr von ihnen gehört habe, die Meisterschafft auch nicht schwehr mache und Er den letztern jungen einschreiben Zu laßen nicht nöthig gehabt hette, alß stünde Zu Mghherren, Ob Sie demselben in seinem begehren dispensando willfahrten wollen. Erk. Bedacht Gefolgt.

Martin Wolffender se remarie en 1704 avec Marie Salomé Gesensohn, fille du maréchal ferrant Christophe Gesensohn, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Jean Riehl en 1691.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 23 n° 129)
1691. Dom Reminiscere Seind Zum 2. mahl außgeruffen Word. Johann Rhiel Würth auf der Gartner stub und Burger Jfr. Maria Salome, Weiland Christoph Geßensohns hueff: Schmidts und Burgers nachgel. T. Mitt. den 28.t Mart. ist die Copulation geschehen (unterzeichnet) Johannes Riehl Alß Hoch Zeiter, w der hochzeiterin Zeichen (i 23)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 145-v n° 684)
1704., Mittw. d. 10. Jul. wurd. nach Zweÿmahl. ord.tl. p.clam copul. Martin Wolffender d. kübler v. Burger alhier v. fr. Maria Salome, weil. Johann Riehlen des geweß. Würths Zum guldenen Karpen alhie nachgelaß. wittwe (unterzeichnet) Martin wolff Ender alß hochzeiter, x ist d f. Hochzeiterin Zeich (i 145)

Martin Wolffender et Marie Salomé Gesensohn font dresser l’inventaire de leurs apports. Le mari est propriétaire de deux maisons l’une en face de l’autre (celle qui porte ensuite le n° 22 est le plus souvent louée). Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1704 livres, ceux de la femme à 109 livres. Le mari a l’usufruit viager des biens de sa première femme Elisabeth Holdemann.

1704 (8. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) n° 161
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güettere, liegender vndt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrsame undt vorachtbahre hr. Martin Wolffendter, Kübler undt die Ehren und tugendsamme fr. Maria Salomea Riehlin gebohrne Geßensohnin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren Ehestand Zugebracht, undt sich daran Jeedes nach Inhalt Ihrer mit einand. auffgerichteten heüraths beredung für unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrenhafften und Achtbahren herrrn Johann Ernst Geßensohns, hoßenstrickers undt burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, ferner herrn Johann Reinhardt höllbecken genannt Böhm Knöpffmachers und Seidenhändlers alhier sein deß Ehemanns tochtermans, So dann seiner sambtlichen fünff frauen töchtern, Mittwochs den 5. 9.bris Anno 1704.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Kieffergaßen gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen vnd hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ahne Häußern. (M.) Erstlichen Hauß, Hoffestatt und Zweÿ Höfflein, sampt einem Gaden mit Zweÿen Schwibbögen, Wie auch die mit Hannß Philippßen Sachßen dem Pastetenbeckh habenden Gemeinschafft deß Bronnens, sampt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Weithen rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßb. in der Kieffergaß, einseit neben Herrrn Georg Gollen dem Handelßmann, anderseit neben weÿl. H Johann Carl Rothen der Statt Straßburg geweßenen Ganth Käufflers seeligen hinderlaßenen Kindern theils neben H. Philipp Jacob Büchel dem Handelßmann theils auch neben vorgedachtem H Joh: Philipp Sachßen, Hinden auf die Vormahlige Gastherberg Zum Rindsfueß genannt (…)
It: Hauß und Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffenn Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt straßb. ane der Kieffergaßen, einseith neben herrn Johann Ulrich Reinthaler dem Specirer, anderseith neben Johann Jacob Pfundten dem Kübler, Hinden auff weÿl. H Joseph Schönings deß Lederhändlers seel. Wittib und Erb. tochtern so gegen jedermannniglichen freÿ ledig und eigen und anhero durch niemand Zum nachtheil angeschlagen umb 350 lb. Darüber ist vorhanden ein Pergamenteber Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Innsigell Verwahret de dato 27. Decembris Anno 1659. mit N° 2 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 286, Sa. Werckzeug, Holtz Reÿff vnd band etc Zum Kübler handw. gehörig 203, Sa. Weins vndt Lähre Vaß 142, Sa. Frucht vndt Meels 54, Sa. Silbergeschmeidts 48, Sa. der baarschafft 269, Sa. Eigenthumb ahne häusern 625, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Summa summarum 1704 lb
Der Ehefrauen in dieße Ehe gebrachtes Nahrung, Sa. Haußraths 79, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Guldener Ring 24, Summa summarum 109 lb
Wÿdumb, Welche, der Ehemann geneißt davon das Eigenthumb seinen acht in erster Ehe erzeugten Kindern hienkünfftig anheimb fället. Vermög auffgerichteten Codicilli hatt weÿl. Fr. Maria Elisabetha Wolffenderin gebohrene Holdermännin deß dißorths Ehemann erstere Haußfrau seel. gedachtem Ihren Ehewürth Ihre samptlcihe Verlaßenschafft Salva tamen liberorum legitimæ die Zeit seines Lebens Zum lebtägigen Wÿdumb Verordnet, Welche sich nach anzeig der durch herrn Eliam Wincklern Notarium publicum auß deroselben in aô 1694 auffgerichtetem Verlaßenschaffts Inventario mit aufgerechneter Beßerung beschehenen ersuchung in Summa außträgt benantlich. 655 lb

Martin Wolffender loue la maison à Pierre Joseph des Fauves

1706 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 247-v
Martin Wolffender der ältere Kübler mit beÿstand Johann Reinhard Höllbeck des Seidenhändlers deß Tochtermanns und noch ledigen Kinder Vogts
in gegensein Hrn. Peter Joseph de Fauues des Handelsmanns (unterzeichnet) Pierre Joseph des Fauves
entlehnt, eine Behaußung mit allen gebäuen, begriffen und zugehörden nichts davon alß die Helffte des Kellers welche Und. schlagen ist ausgenommen gelegen in d. Kieffergaßen, einseit neben Ulrich Rheinthalern dem Specereÿ händler anderseit neben Jacob Pfund dem kübler hinten auf das Schönische Hauß stoßend – auff 3 Jahr lang von Joh. Bapt: 1706 angerechnet um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] auf 3 jahr lang continuirt haben anfangend auf Joh. Bapt: jüngst, Actum ultimo Julÿ 1710

Martin Wolffender meurt en 1713 en délaissant neuf enfants ou leurs représentants, dont deux fils dont on n’a plus de nouvelles. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 40 livres, celle propre aux héritiers de 2 712 livres. L’actif de la communauté s’élève à 391 livres, le passif à 652 livres

1713 (29. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 479
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenhaffte und Vorachtbahre Herr Martin Wolffender, der geweßene Kübler und burger alhier nach seinem den 12.ten 9.bris dießes Zu end lauffend. 1713. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbene seel. ab intestato hinderlaßener und an hernach folgendem folio benambster Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendbegabte Fr. Mariam Salomeam geb. Gößensohnin die dießorts Wittib, beÿständ. deß Ehrenhafften v. Achtbaren herrn Joh: Geörg Flechners Barchethändlers v. b. alhie Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum in der Königl. Statt Straßb. Mittwochs den 29.ten 9.bris Anno 1713.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. der Ehren und tugendbegabt. Fr. Susannæ geb. Wolffenderin mit auch weÿl. S.T. H. Joh: Reinhard Höllbeck genant Böhmen gew. Knöpffmach. v. Seidenhändlers burgers alhier ehel. erzeugten und hinderlaßenen 2. Kindern Nahmentl. die Viel Ehren v tugendbegabte Susannam Margaretham geb. Höllbeckin H Gottfried Röderers, Knöpffmachers v. Seidenhändlers v. b. alhier haußfr. vnd dann H. Joh: Philipp Höllbeck ledigen Knöpffmachern, in welcher beÿd. Nahmen H. Daniel Rohr vornehmer Nots. publ. b. berümter Practicus.
2. die Ehren v. tugendsame Fr. Mariam Elisabetham geb. Wolffenderin, deß Ehrsamen v. bescheidenen Meister Joh: Jacob Schmidts, Küblers v. b. alhier Ehefr. welche neben deroselben dem geschäfft abgewarthet hatte.
3. den Ehrenvesten H. Joh: Martin Wolffender, Handelßm. Zu Sulchen in der Schweitz v. b. daselbst welch. abwesend, und weilen d.selbe alh. ô Verburgert, als ist auß E. E. Kl. Raths Mittel Zu dießem geschäfft abgeordnet word. der Edel wohl Ehren veste H. Gehard v. Stöcken E. E. Groß. Raths alten E.E. Kl. Raths aber ahne Constofflers statt jetzmaliger wohlverdienter beÿsitzer so sich deß Geschäffts vnderzog.
4 (1. 2. 3. 4. 5.) Weÿl. der Viel Ehren v. tugendsamen Fr. Mariæ Ursulæ Wolffenderin, hinderlaßene 5. K. K. Nahmentlich Fr. Mariam Salomeam geb. Feiglerin, H. Joh: Frid. Schwingen Kieffers v. weinhänd. alhier Ehefr. ferner H. Joh: Jacob Feiglern, Gastgebers Zum Störckel v. b. alhie, Weiter H. Joh: Philipp Feiglern ledigen Küffer, Mehr Fr. Catharinam Margaretham Zieglerin geb. Feiglerin H. Joh: Jacob Zieglers Jun. Spec. v. b. alh. haußfr. dieße Vier Kinder hat die Verstorbene fr. Wolffenderin seel. mit weÿl. H. Joh: Jacob Feigler dem gew. Gastgeber Zur Goldenen Ganß v. b. alh. in erster Ehe ehel. erzeugt. So dann Joh: Wittmann welch. die verstorbene seel. mit H. Joh: Wittmann dem vormaligen Würth Zur Goldenen Ganß in Zweÿter Ehe ehelichen erzeügt, deß: geschworner Vogt ist der Edle, Wohl Ehren Veste H Joh: Frid. Kast, vornehmer Handelßm. v. E. E. Gr. Rath alter wohlverdienter beÿsitzer so zugegen.
5. 6. Friderich Wolffender ledigen Kübler vnd Daniel Wolffender ledigen Kieffer, welche beede schon lange Jahr sich auff der wandersch. befind. also daß mann nicht weiß, ob sie lebendig oder todt seindt, in deren Nahmen als geschworner Vogt erschienen ist, H. Joh: Wittmann vormahlig. Gastgeber Zur goldenen Ganß alhier so anwesend war.
7. die Viel Ehen v. tugendbegabte Fr. Annam Catharinam geb. Wolffenderin H. Joh. Georg Cuntz, Gastgebers auff die Weinsticher stub Ehewürthin, welche mit assistentz gdacht. Ihres haußwürths dem geschäfft abgewarthet hatt.
8. Herrn Joh: Wolffender leedig Knöpffmach. so Majorennis und also eigener persohn sich beÿ dem geschäfft gestellet v. demselben abgewarthet.
9. die Ehren v. tugends. Fr. Margaretham geb. Wolffenderin H. Joh: Georg Röderers Rothgerbers v. lederbereiters burgers alhier Ehewürthin, so mit hülff deßelben dem geschäfft beÿgewohnt hatt
Alle Neün Stamm Erben deß Verstorbenen seel. hinderlaßene respe. Kinder v. Enckele Zu gleich. portion v. Stammtheilen

In einer in der Statt straßb. ahne der Kieffergaßen gelegenen in dieße Verlaßensch. gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. Auff derr obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dieße Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem gemach, In der Wohnstub, In der Obern haußöhren, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ahne Häußern. Hauß hoffstatt und 2. höfflein, s. i. Gad. m. 2. Schwibbögen, in d. Kieffergaß (…)
It. hauß v. hoffstatt m. allen deren gebäuwen, begriffen, weith. rechten, zugehördten v. gerechtigkeith, gelegen in d. St. St. ahne der Kieffergaß. 1.s. neben H Joh: Ulrich Reinthaler dem spec: 2.s. ben. Joh: Jacob Pfundt dem Kübler, hind. auff weÿl. H Joseph Schönigs deß lederhändlers sel. Wittib v. Erben stoßendt, so gegen männiglich freÿ ledig und eigen, und auch dh. vorgemd. der St. St. geschwornen Werckleuthe Crafft vor allegirter Abschatzung æstimirt worden vor 750. Dar. ist vor. 1. perg. Kbr. m. d. St. St. anh. Contr. Ins: verwahrt de dato 27. Decembris Anno 1659. N° 2 signirt.
Ergäntzung der Kinder und Erben abgegangen Unveränderten vätterl. Guths. Vermög vorallegirten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ dh. auch eingangs genanndten Notarium in Anno 1704. gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Unverändert, Sa. haußraths 16, Sa. Silber und geschmeids 5, Sa. Goldener ring 13, Sa. baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 1, Summa summarum 40 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 156, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirr Zum Kübler Handwerck gehörig 9, Lähren faß 11, Sa. goldenen Rings 4, Sa. der baarschafft 86, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 267, Sa. Eigenthum ahne häusern 1475, Sa. Schuld 24, Sa. Ergäntzung 635, Summa summarum 2712 lb
Das Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. hausraths 26, Sa. Werckzeug Schiff und geschirr Zum Kübler Handwerck gehörig 9 ß, Sa. frucht 20, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der baarschafft 247, Sa. Schulden 95, Summa summarum 391 lb – Schulden 652 lb, Conferendo zeiget sich daß die theilbahre passiva die theilbare Activ Nahrung dem billigmäßigen werth nach übertreffen umb 261 lb
Verstallungs und Beschluß summa 2347 lb
Abschatzung den 29.ten Novembris 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn hannß Martin Wolffender Kübler seel. hinderlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Küeffer Gaßen gelegen, einseith neben herrn Johannes Rheinthaler dem Wurtz Krämer anderseith neben herrn hannß Jacob Pfundt dem Kübler hinden auff hern Paque dem Lederhändler stoßend, Welche behaußung, Laden, Gebälckter Keller, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein taußend und Fünff hundert Gulden.
Der Ander begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küeffer Gaßen gelegen, ein seith neben herrn Böhmen dem Schuemacher anderseit neben herrn Georg Gollen wittib, (…)
Bezeichnus durch der statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Martin Wolffender meurt à l’âge de 81 ans le 12 novembre 1713
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 155-v, XXXIII)
1713. Sonntag den 12.t Novemb. morgends Zwischen 2. und 3 uhren ist in seinem heiland und Erlößer Jesu Christi sanfft und seelig verschieden H. Johann Martin Wolffender der burger und Kübler allhier, ætat. 81. jahr 8 monat und 6. tag, ward Dienstag d. 14. ejusdem nach gehaltener leich predigt Zum Jung. S. Peter Zu seiner ruhest. nach St Helen. gebracht und daselbst Christlich Zu erde bestattet (unterzeichnet) Johannß Wolffeder alß Sohn, hanß Jackob Schmidt Alß Tochterman (i 161)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 4 700 florins. Le fils établi en Suisse doit en outre régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 56-v
(Kieffer, F. N° 1156) Weÿl. Martin Wolffenders geweßenen Küblers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger
Concl. fin. Inv. ist fol. 94-b, 2347. lb. 3 ß 8 d, die machen 4700. fl. verstallte nur 4000. fl. also Zu wenig 700 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf acht Jahr in duplo à 2. lb – 16 lb 16 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 1 lb 1 ß – 6 lb 6 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 1 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 10 ß 6 d – Summa 25. lb 13 ß 10 s
Auff bitten haben die Herren Dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, th. 6. lb, restirt 19. lb 7 ß 10 d
Abzug. Johann Martin Wolffender der Handelßmann zu Sulchen in der Schweitz soll von resp. Vätter und Mütterl. Erbe der 277. lb den abzug erlegen mit 27. lb
dt. omnia d. 23° X.bris 1713.

Les héritiers Wolffender vendent la maison au chaudronnier Jean Thiébaut Holdermann et à sa femme Marthe Fendrich moyennant 1 050 livres

1719 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 84
Susanna Marg: geb. Böhmin beÿständlich Gottfriedt Röderers Knöpfmachers ihres Mariti, Item Maria Elisabetha geb. Wolffenderin beÿständlich Joh. Jacob Schmidt sen: Küblers ihres Mariti, Item Joh. Georg Cuntz Gastgeber auf der Weinsticher stueb, Joh. Georg Röderer rothgerber und Joh: Friedrich Schwing kiefer nahmens Joh. Martin Wolfender handelsmanns, Item Maria Salome geb. Feiglerin beÿständlich obigem Schwing ihres mariti, Item Joh. Philipp feigler würt auf der Gartner stueb in Krautenau, Item Cath: Marg: geb. feiglerin beÿständlich obigen Schwing ihres Curatoris, Item Joh: Wolffender Knöpffmacher, Item Anna Cat: geb. Wolffenderin obigen Cuntzen haußfr: und dann Marg: geb. Wolfenderin obigen Röderers haußfr:
in gegensein Joh. Theobald Holdermanns kupferschmidts und Fr. Marthæ geb. fendrichin
ihre theil für unvertheilt ahn hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, weithen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Kiefergaß,einseit neben H. Rheinthalern anderseit neben H. Pfundt hinten auff H. Paquin, darvon gibt man 15 ß ane allmend zinß – so viel d. gantze hauß betrifft um 1050 pfund

Originaire d’Andlau, Marthe Fendrich épouse en 1711 le veuf Jean Henri Zurlage
Mariage, Andlau Saint-André (cath. p. 40) Hodie 4 Maÿ A° 1711 (…) matrimonialiter copulati sunt D. Joannes Heinricus Zurlayé viduus et civis Argentinensis et pudica virgo Martha Fendrichin D. Joannis Fendrich p.m. olim civis et Senatoris Andtlaviensis filia (signé) johann heinrich Zurlage, Marthana fendrichin (i 26)

Fils de Jean Georges Holdermann, Jean Thiébaut Holdermann épouse en 1715 Marthe Fendrich, veuve de Jean Henri Zurlage : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Theobald Holdermann, dem ledigen Kupfferschmid, des Ehrenvesten undt vorgeachte, Herrn Johann Georg Holdermann, Federhändlers und .E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelich erzeugtem Sohn, alß Breütigams ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Marthæ gebohrner Fendrichin, weÿland herrn Johann Heinrich Zurlagen geweßenen dreyen Knechts und Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin andern theils – Beschehen und verhandelt in Straßburg Dienstags den 14. Aprilis Anno 1716. – Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 146-v)
Hodie die 11 Maÿ Anno 1716 (…) sacro matrimonÿ Vinculo copulati Theobaldus Holderman Argentinensis et Martha Fendrichin vidua Joannis Georgÿ Zurlach coram testibus Dominis Joanne Georgio Gising quindecim viri hujus urbis et Joanne Georgio Holderman patre sponsi (signé) Johannß Teopoltuß holderman, Marthana fentrichin (i 149)

Jean Thiébaut Holdermann est admis chez les chaudronniers le 16 décembre 1715.
1715, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 12-v) Montags den 16. Decembris Anno 1715. – Auffnahm Zum Meisterrecht
Johann Theobald Holdermann, der Ledige Kupfferknab, Herrn Johann Georg Holdermanns des Federhändlers und Burgers allhier, auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn, bittet E: E: Meisterschafft mann wolle Ihn Vor einen ehrlichen Meister auf und annehmen, Verlangt sich mit E: E: Meisterschafft gebühren dermaßen abzufinden.
Erkandt, wann Er die gebühr gleich wie ein anderer Meister auch gethan, erlegen und dabeÿ angeloben wird, den gebotten und Verbotten gehorsam Zusein dauch des handwercks Nutzen Zu fördern und deßen schaden zuwenden, so soll Ihme in seinem begehren willfahrt werden. Hat hierauff angelobt und baar bezalt 1) Vor das aufflaggeld 5 ß, 2) Vor das Meisterrecht 2 lb 9 ß, 3) In die Meisterladt 5 lb, 4) vor die ohncösten nachzutragen 9 lb, 5) Vor den Meister Imbis 7 lb 10 ß, 6) dem Zunfftschreiber 4 ß d, Summa 24 lb 8 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au bas du Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 219 livres, ceux de la femme à 207 livres. L’épouse est débitrice de sa belle-fille Marie Elisabeth Zurlage.
1716 (23.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 36)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Johann Theobald Holdermann, Kupfferschmid und die Ehren: und tugendsame Fraw Martha gebohrne Fendrichin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, Crafft ihrer mit einand. auffgerichteter Eheberedung, alß ein unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth H Heinrich Kreßen rathsbotten und burgers alhier der Frawen geschwornen: und noch ohnentledigten Vogten, Dienstags den 23.ten Junÿ 1716.

In einer alhie Zu Straßburg vnden am Fischmarckt gelegen: von beed. Eheleuth. lehnungs weiße bewohnend. behausung ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer Mahlmühl Zu Andlaw. (Fr.) Ein fünffter theil vor ungetheilt von und ane einer Mahlmühl in der Statt Andlau beÿ dem Spital thor
Schuldt außder Ehefrauen unveränderten Nahrung Zubezahlend. Erstlichen soll dieselbe Mariæ Elisabethæ Zurlagin dero Stieff dochter, vermög des über weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ Zurlagin gebohrene Rappin Ihrer leiblichen Mutter seel. Verlaßenschafft in Anno 1709. auffgerichteten Inventary
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Zugebrachtes Guth, Sa. Haußraths 67, Sa. Gemachten: und ohnaußgemachten arbeit wie auch werckzeug Zum Kupffersch. handwerck gehörig 133, Sa. Silbers 10, Sa. der baarschafft 8, Summa summarum 219 lb
Der Frauen Zugebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 180, Sa. wein vnd vaß 53, Sa. Silbers 33, Sa. Guldenen ring 17, Sa. der baarschafft 17, Eigenthum ane einer Mahl Mühl Zu Andlau, Eigenthum ane ligenden Güthern, Sa. Schulden 141, Summa summarum 443 lb – Schulden 236 – Nach deren Abzug 207 lb

Jean Thiébaut Holdermann meurt en février 1727 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 800 livres. La masse propre à la veuve est de 465 livres, celle des héritiers de 249 livres. L’actif de la communauté s’élève à 861 livres et le passif à 505 livres.

1727 (17.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 402
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Johann Theobald Holdermann, der geweßene Kupfferschmid und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 27.ten Februarÿ dießes Lauffenden 1727.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichem hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren vest und großachtbahr, auch Weißen herrn Francisci Mathiä Zaepfels E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten Assessoris und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariä Marthä der Holdermännere, des Verstorbenen herrn seel. mit hernachbenanter seiner hinterbliebenen frau wittib ehelich erziehlter Kinder und beneben einem Posthumo ab intestato Zu vier gleichlingen portionen und antheilern verlaßener Erben inventirt durch die Viel Ehren und tugendsamen Frau Martham Holdermännin gebohrene Fendrichin die hinterbliebenee Frau wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Kreutzers, des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg, Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) So geschehen in Straßburg, auf Sambstag den 17. Maÿ Anno 1727.

In einer allier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammern In der Soldaten Cammer, In der Obern Stub, In dero Stub Cammer, In der Magd Cammer, Im Haußöhren, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung Und Hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß einseit neben weÿl. H N. Reinthalers des geweßenen Specirers seel. hinderlaßener Wittib anderseit neben Anthoni Friderich Müller dem Kiefer, hinden auf Hn Pacquay, den Lederhändler stoßend, davon gehen Jährl. Von einem Wetterdächl. gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn ane Bodenzinß 15 ß d Wÿdembs Zinß à Vier pro Cento Jährl. auf Martini Frauen Salome Wolffenderin wittib, redimibel in Capital so finito usufructu auf Ihro der Wÿdemß Nießerein Stieff Kinder eigenthumbl. anheim fället mit 250. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schriffticher Abschatzung Vom 23.ten Aprilis Anno 1727. angeschlagen pro 250. lb. Darüber Vorhanden I. teutscher perg. Kauffbrieff, in alhießiger Contract Stub gefertigt und mit dero anh. Ins. corroborirt de datis 16.ten Februarÿ et 25.ten Maÿ Anno 1719. Dabeÿ ferner j. alter teutscher perg. Kauffbrieff, auch in allhießiger C. Contract Stub gefertiget, datirt den 27.ten X.bris Anno 1659 mit alten N° 2 beede aber mit jetzigem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guth. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1716. durch herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion gefertiget
Wÿdemb Welchen die Wittib von Weÿland Herrn Johann Heinrich Zurlagen dem geweßenen dreÿer Knechts und burgern alhier Zu Straßburg Ihrem Erstern hauswürth seel. mit gewißer Condition Zugenießen, Inhalt des beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht den 28.ten Februarÿ Anno 1714 confirmirten Kindervertrags (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 95, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (584, Abzug 2, verbleibt) 582, Summa summarum 759 lb – Schulden 294, Nach solchem abzug 465 lb
Der Erben Ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Schulden 115, Sa. Ergäntzung (109, Abzug 1, verbleibt) 108, Summa summarum 274 lb – Schulden 251, Detrahendo verbeibt 249 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. haußraths 53, Sa. Werckzeuge Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 153, Sa. Wein und Lährer Vaß 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldengeschmeids 10 ß, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 520, Sa. Schulden 30, Summa summarum 861 lb – Schulden 505, Nach solchem abzug 55 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 827 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in Straßburg Dienstags den 14. Aprilis Anno 1716. – Jacob Christoph Pantrion, Notarius
Abschatzung d. 23.t april aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren herrn Johann Leopold holdermann gewesenen Kupferschmidts seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behausung alhier in der Stadt Straßburg in der Küeffergaß gelegen, einseit neben der Fraw Rheinthalerin, anderseits Neben herrn Adam Müller Küffer und Weinhändler hinden auff herrn Baquay Lederhändler stosend, welche behausung Stuben Cammern, Küchen, Kupfferschmid Werckstatt worinnen Eine schmid Eß und gebälckter Keller, sambt aller gerechtig. wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Sechß Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 1 600 florins
1727, Livres de la Taille (VII 1176) f° 137-v
(Schmitt, F. N° 4210) Weÿl. H. Johann Theobald Holdermann gewesenen Kupfferschmidt und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. fin. Inv. ist fol. 108, 827. lb. 6 ß, die machen 1600. fl.. verstallte nur 1100. fl. also Zu wenig 500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 1. lb 10 ß 3 d – 9 lb
und auff vier Jahr in simplo à 15 ß – 3 lb
Extat das Stallgeltt pro 1727 mit – 3 lb
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d – Summa 16. lb 4 ß 6 d
Weilen der überschuß von den im Andlauer bann gelegenen und wehrender he Verkaufftten güthern herrühret, alß haben die Herren dreÿ nachgelaßen 6 lb – Rest 18 lb 4 ß 6 d
dt. 28° Junÿ 1727

Autres mentions dans les registres des Chaudronniers
1716 – Obermeister, Schreiben von Heÿdelberg ca Mr Johann Theobald Holdermann, 15-v
Frau Sara Grasserin, die alte Äxt würthin ca Mr Holdermann, 18-v
1717 – Christoph Heuchel, Seÿffensieder, ca Mr Johann Theobald Holdermann, 29
1718 – Mr Johann Theobald Holdermann, Junckern Geschirr, 33-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johannes Kugler, senior, 49-v
1719 – Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Lorentz Leÿtel, 50-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Gottfried Kugler, Kupffer Knab, 55
1720 – Mr Johann Theobald Holdermann, Einschreibung Jean Claude Bartell zum Lehrjungen, 57-v
1721 – Mr Johannes Kugler meldet Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Johann Georg Rüeger, 63
Rechnung Mr Johannes Kügler, junior, Neuer Obermeister Mr Johann Theobald Holdermann, 66
1722 – Auf Absterben Mr Johann Friderich Zeÿßolffs ist Mr Johann Philipp Füesel zu einem Schultzen und Mr Johann Theobald Holdermann zu einem Gerichtsmann erwöhlt worden, 72-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johann Friderich Dürbach, 76
1723 – Mr Johann Theobald Holdermann ca Johann Christmann Süß, Kupffer Knab, 77-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Christoph Christian, 77-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Meisterschaft, 79-v
Rechnung Mr Johann Friderich Dürbach, Neuer Obermeister Mr Johann Theobald Holdermann, 83
1724 – Mr Lorentz Leÿtel ca Mr Johann Theobald Holdermann, 84
Mr Johann Theobald holdermann, Jean Claude Bartell ausgethaner Lehrjung, 86-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johann Friderich Barbones, 89
1725 – Mr Johann Theobald Holdermann und Mr Michael Schwartz, Beÿsitz Meister beÿ der Gesellen Lad ca Michael von Straßburg, 89-v
1726 – H Johann Theobald Holdermann ca Mr Christian Sauß, Obermeister, 97

Marthe Fendrich meurt en avril 1730 en délaissant une fille de son premier mariage avec Jean Henri Zurlage, employé municipal, et trois enfants du deuxième avec Jean Thiébaut Holdermann. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 905 livres, le passif à 344 livres.

1730 (13.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 30) n° 281
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendreichen Frauen Marthæ Holdermännin gebohrener Fendrichin, auch weÿl. des Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmids und burgers allhier seel. hinterbliebener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – (…) nach deme dieselbe Mittwochs den 26. nächst verwichenen monats Aprilis dieses lauffenden Jahres von dem lieben gott aus dieser welt abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 13.ten Maÿ 1730.
Die verstorbene Frau Holtermännin hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt 1. Jungfr. Mariam Annam Zurlagin Ihre mit weÿl. herrn Johann Heinrich Zurlage, gewes: 3.er Knecht und burgern allhier, Ihrem erstern Eheherrn längst seel. erzeugte tochter, deren geschworner vogt H Joh: Caspar Holtermann schuhmacher und burger allhier, welcher mit und beneben seiner Curandin dem geschäfft Persönlichen beÿgewohnt,
2. Mariam Catharinam, 3. Johann Georg und 4. Mariam Marthan die Holtermann Dieße 3 mit eingangs gedachtem Herrn Johann Theobald Holtermann, ihrem letstern Ehe herrn Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner Vogt der wohl Ehrenveste großachtbahre und weiße herr Franciscus Mathias Zäpffel EE. großen raths alter wohlansehnlcher beÿsitzer v. vornehmer burger allhier, welcher dem geschäfft noê seiner vogts Personen Persönlichen beÿgewohnet. Also alle 4 der seel. verstorb. Fr. Holtermännin in Zween Ehen ehel. erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen antheilern hinderlaß: Erben

In einer allier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen in diese Verlaßen. gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (vätterliche Erben Zwo tertzen und Mütterliche Erben Eine tertz) Eine Behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß eins. neben weÿl. Herrn Reinthalers des Specirers seel. hinderlaßener wittib anders. neben Anthoni Friderich Müller dem Küfer, hinden auf Herrn Pasquet, den lederhändler stoßend davon gehen Jährl. von i. wetter dächl. gemeiner Statt Straßb: Pfenningthurn ane bodenzinnß 15 ß d. Ferner reicht man davon Fr. Salome Wolffenderin wittib allhier, Jährlichen auff Martini 10 lb d. zu 4 pro C° gerechneten wÿdembs Zinnß, redimibel in haubtgut so nach geendigtem wÿdumb auf Ihro der Wÿdemß nießerein Stieff Kinder Eÿgenthumblichen anheim fället mit 250. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über diese beschwärde beÿ eingangs gedachtem herrn Johann Theobald Holdermanns seel. Verlaßenschafft Inventation in anno 1727 beschehen durch der Statt Straßburg geschwornen werckleute æstimirt so dermalen wiederumb ohnpræjudicirlichen dabeÿ gelaßen werden, nemblichen pro 520. lb. Deßwegen Vorhanden eine teutscher Pergamentiner Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangendem. Innsiegel verwahret de dato 16.ten Februarÿ anno 1719 deme à tergo annectiert eine fernere particular Kauffverschreibung vom 25.ten Maÿ 1719. Dabeÿ und quittung vom 5. Junÿ anno 1721.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 165, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 139, Sa. Wein und Vaß 63, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 32, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 117, Sa. Eigenthumns ane einer behaußung 260, Sa. Eigenthumns ane liegenden güthern 85, Sa. Schulden 37, Summa summarum 905 lb – Schulden 344, Nach deren Abgang 561 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 926 lb
Wÿdemb Welchen die Verstorbene seelige wegen Jhfr. Mariæ Annæ Zurlagin deroselben tochter erster Ehe lebtägig genossen (…)
Wÿdemb Welchen die Abgeleibte sel. wegen Mariæ Catharinæ, Joh: Georgs und Mariæ Marthæ der Holdermann deroselben 3. Kinder letster Ehe lebtägig genoßen

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 800 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 90-v
(Schmidt, F. N° 5432) Weÿl. Fr. Marthæ gebohrner Fendrichin auch Weÿl. H. Johann Theobald Holdermann gewesenen Kupfferschmidts und Burgers alhier Wittiben Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang
Concl. fin. Inv. ist fol. 82, 923. lb. 2 ß 3 d, die machen 1800. fl. verstallte nur 1600. fl. also Zu wenig 200 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 12 ß – 3 lb. 12 ß
und vier Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt pro 1731 mit – 2 lb 8 ß
Gebott – 3 ß 4 ß
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d – Summa 8. lb 9 ß 10 d
Auf bitten Haben die Herren dreÿ nachgelaßen 2 lb 8 d – Rest 6 lb 1 ß 10 d
dt. 9° Julÿ 1731

Le maître de la tribu constate que l’atelier de feu la veuve de Jean Thiébaut Holdermann est encore ouvert
1730, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 123) Dienstags den 2.ten Maÿ Anno 1730 – Meister Johannes Kugler der Obermeister proponirt, wie daß E: E: Meisterschafft bekant ist, waß maßen weÿland Johann Theobald Holdermanns, des Kupfferschmidts vnd burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, dießes Zeitliche gesegnet, nun aber ist dero Laden annoch allezeit offen, da dioch weder Sohn noch tochter da ist, die das handwerck forthtreiben Können, glaube alßo nicht daß man dem gesellen, welcher annoch in der Werckstatt arbeitet, erlauben kann, daß Er das handwerck forth treibe.
Erkandt, mann soll sich deßhalben beÿ Ihro Weißheit dem Herrn XV.er Leÿtersperger als hochgebietendem Oberherrn Raths erhohlen.

Les héritiers louent la maison au chaudronnier Jean Schwartz et à sa femme Anne Marie Stoll

1730 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 253
H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. großen Raths alter beÿsitzer als vogt weÿl. H. Johann Diebold Holdermann des Kupfferschmidts mit auch weÿl. Martha geb. Fendrichin hinterlaßener dreÿer Kinder Mariæ Catharinæ, Johann Georg und Marthæ der Holdermann, so dann ged. verstorbene Holdermännin in erster ehe mit weÿl. Johann Heinrich Zurlage gewesten dreÿerknecht noch lebenden einigen Kindts Mariæ Annæ Zurlagin geschworner Vogt H. Johann Caspar Holdermann der schuemacher
in gegensein Johannes Schwartz des Kupfferschmidts und Annæ Mariæ geb. Stollin
entlehnt, Eine den holdermännischen dreÿen Kindern zu 11. 12.te theile Zurlagischem Kindt aber zu übrigem 12.t theil eigenthümlich zuständige Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Kieffergaß einseit neben den Reinthalerischen Wittib und Erben anderseit neben Anthoni Friedrich Müller dem Kieffer hinten auff H. Pacquay den Lederhändtler stoßend, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von heutigem dato, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel dreÿer hiesigen Pftenninghurn als vogt Holdermänischen dreÿer Kinder und Mariæ Annæ geb. Zurlagin Nicolaus Lamprecht des Jüngern schuemachers ehefrau, in gegensein Annæ Mariæ geb. Stollin Johannes Schwartz des Kupfferschmidts ehefrau auff nächst kommenden Joh. Baptistæ zu end lauffene Lehnung auff fernere nacheinander folgenden 9 jahren prolongirt haben, den 13. mart. 1736

Cession de Marie Elisabeth Zurlage à sa demi-sœur Marie Anne Zurlage
1730, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Verzeichn. derjenigen Posten. so H. Georg Heinrich Dölscher der Schwerd feger als gewes. Vogt Jgfr. Mariä Elißab. Zurlagin. an H. Joh: Caspar Holdermann den Schuhm. als Vogten Mariæ Annæ Zurlagin jhrer halb. Schwester außgelüffert

Compte de tutelle des enfants
1731, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Rechn: H. Joh: Caspar Holdermanns, Schul: als Vogts Mariæ Annæ Zurlagin, Von Ao. 1730. biß Mich: 1731.

1731, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 36) n° 335
Rechnung Mein Frantz Matthiæ Zäpffels, E. E. großen Raths alten beÿsitzers, inhaltend alles dasjenige was Ich wegen Weÿl. Hn. Joh: Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmidts und burgers allhier seel. hinterlassener 3.r noch lebender Kinder, nahmens Maria Catharina, Johann Georg und Maria Martha von Joh: Bapt. 1730 biß Mich: 1731 Vögtl. weiße eingenommen und hienweiderumb außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Marie Anne Zurlage, femme du cordonnier Martin Nicolas Lambrecht, cède sa part de la maison à ses trois demi-frère et sœurs Holdermann

1737 (14.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 30) Joint au n° 281 du 13 mai 1730
Zuwißen seÿe Hiermit, daß vor mir unterschriebenem als Zu Weÿl. Frauen Marthæ Holdermännin gebohrener Fendrichin, auch weÿl. H. Johann Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmids und burgers allhier seel. hinterbliebener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario, persönlich erschienen Frau Maria Anna Lambrechtin gebohren Zurlagin, Martin Niclauß Lambrechts, des Schuhmacherß und burgers allhier, Ehegattin, derselben in erster Ehe mit weÿl. H. Johann Heinrich Zurlage, gewesenem Bedienten auff allhießiger Stadt Pfenningthurn und burgern allhier längst seel. ehelich erzeugte tochter, mit beÿstand solch ihres Ehemannn ane einem,
So dann Herr Frantz Mathias Zäpffel E.E. Großen Raths alter wohlansehnlicher beÿsitzer und besagten Pfenningthurns alter wohlmeritirter dreÿer, als geschworner Vogt Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariæ Marthæ der Holtermann, deroselben in letster Ehe, mit obgedachtem H. Johann Theobald Holtermann seel. erzeugter dreÿer Kinder, ane dem andern Theil, anzeigend und bekennende (…)
Nemblichen und Zum Ersten so cedirt gedachte Frau Maria Anna Lambrechtin gebohrene Zurlagin, beÿständlich Ihres Ehemanns deroselben dreÿen einbändigen Geschwüsterden Mariæ Catharinæ, Johann Georg und Mariæ Marthæ der Holtermännin insgemein
den Iro Frauen Lambrechtin vor ohnvertheilt gebührigen achten Theil ane einer Behaußung und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß einseith. neben weÿl. H. Reinthalers des Specirers allhier hinderlaßener Wittib, anderseith. neben (-) hinden auf H. Pasquay, den Lederhändler stoßend, wovon die übrige Sieben Achte theil Ihnen diesen dreÿen Holdermännischen Kindern ins gemein vorhin vor vätter und Mütterlich Guth gebührig sind, von welcher gantzen Behaußung (…)
So beschehen in Straßburg auff Montags den 14. Aug. Anno 1737

Compte de tutelle que rend François Mathias Zæpffel de la tutelle des biens appartenant aux enfants Holdermann. La maison louée à Jean Schwartz y est mentionnée.

1738, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 66) n° 578
Rechnung Mein Frantz Mathiä Zäpffels, Eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers als geschworenen Vogts, Jungfrauen Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariæ Marthæ, der Holdermännin, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, geweßenen Kupfferschmidts und Burgers allhier, mit auch weÿland frauen Martha gebohrener Fendrichin, seiner geweßenen Ehewürthin nun seelig erzeigter dreÿer Kinder, Innhaltend alles das jenige, was ich von Michaelis 1731. als dem Schluß meiner ersteren Rechnung, biß den 30.ten Aprilis A° 1738. Ihrentwegen eingenommen und hienwiederumb außgegeben, auch sonsten vögtl. weiße verrichtet habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Eigenthumb ane einer Behaußung concernirend. Die allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, einseith. neben weÿland Herrn Rheinthalers des Specirers seeligen hinderlaßener Wittib, anderseith hiebevor neben Anthoni Friedrich Müller dem Kieffer gelegenen hinden auf Herrn Pasquay, den Lederhändler stoßende behaußung, waran meinen dreÿen Curanden vor Vätter: und Mütterlich Guth ins gemein Sieben Achte Theil und Frauen Mariä Annä Lambrechtin gebohrene Zurlagin, dero einbändiger Schwester ein achter Theil Vor Mütterlich Guth zuständig ware, berührend, ist selbige Zwischen samtlichen Erben biß den 14.ten Augusti 1737. gemeinschaftlich verblieben und ane Meister Johannes Schwartzen, den Kupfferschmidt und burgern allhier umb 50 Pfund pfenning Jährlichen Zinnßes Verlühen geweßt (…) Dicto14.ten Augusti 1737. aber thate Sie Frau Lambrechtin mit Genehmhaltung ihres Mariti sothane dero Achten Theil haußes Vermög hievorn Allegirten Erbsvergleich sub Lit. G. paragrapho primo die gantze behaußung nach abzug 15 ß d darneben hafftender Allmend Zinnßes 2u 1500. lb. d. gerechnet meinen dreÿen Curanden ins gemein (cedirt)

1746, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 87) n° 745
Rechnung mein Frantz Matthiæ Zäpffels, dermaligen XXI.gers des beständigen Regiments, als geschwohrenen Vogts Johann Georgs und Jungfrauen Mariæ Marthæ, derer Holdermann weÿl. herrn Johann Theobald Holdermanns, geweßten Kupfferschmidts und burgers allhier, mit auch weÿl. frauen Marthæ gebohrener Fendrichin, beede längst seelig, ehelich erzeugten Sohns und jüngeren Tochter, inhaltend alles das Jenige, was Ich vom 30.t. Aprilis Anno 1738. als dem Schluß meiner Zweÿten Rechnung biß Johannis Baptistæ 1746. Ihrentwegen eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtl. weiße Verhandelt habe. – Dritte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Marthe Holdermann cède la moitié de la maison à son frère Jean Georges

1746 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 1002
Jgfr. Martha Holdermännin mit beÿstand ihres ehemaligen vogts S.T. H. XXI Frantz Mathias Zäpffel
ihres bruders Johann Georg Holdermann des kupferschmidts – erbscesion
die unvertheilte helffte einer behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Kieffergaß, einseit neben N. Carli dem Italienischen handelsmann, anderseit neben Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff Jacob Pasquay den lederhändler – um 500 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund

Jean Georges Holdermann épouse en 1746 Chrétienne Hardmann, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Hardmann : contrat de mariage, célébration
1746 (5.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 231
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Johann Georg Holdermann, ledigem Kupfferschmid, weÿland des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Theobald Holdermanns gewesten Kupfferschmidts und burgers allhier, mit auch weÿl. der Ehren und tugendbegabten gebohrener Friederichin seiner gewesenen Ehegattin, beeder längst seel. ehelich erzeugtem und nach todt hinderlaßenem sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrau Christina Hardmännin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Hardmanns, Kieffers Weinhändlers und burgers allhier mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Martha gebohrener Gerhardin deßen gewesener Ehegattin seel. ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in mehr erwehnten Herrn Hardmanns behausung ane der Langen Straß ohnfern der Blindengaß gelegen auff dienstag den 5. Aprilis Anno 1746. (unterzeichnet) H.georg holderman als hochzeiter, Christina Hardtmänin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 233)
Hodie 3. Mensis Maÿ Anni 1746 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Joannes Georgius Holdermann Civis et æri faber Argentinensis filius defunctorum Joannis Theobaldi Holdermann Civis et æri fabri hujatis et Marthæ fendrich Conjugum Et pudica Virgo Maria Christina Hartmännin filia Joannis Hartmann Civis et Vietoris hujatis et defunctæ Marthæ Gerhardin Conjugum (signé) Johann georg holderman, Christina Hartmänin (i 120 – proclamation Saint-Louis p. 291)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari

1746 (20. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 87) n° 750
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Holdermanns Kupfferschmidts, wie auch der Ehren und tugendreichen Frauen Christinä Hartmännin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1746. (…) in Ihrer den 5. Aprilis dießes Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung paragrapho 6.to sich Vor ohnverändert vorbehalten haben – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein und persöhnl. Gegenwarth des Hoch Edel Vest fürsichtig und hochweißen H. Frantz Mathias Zäpffels hochverdienten XXI.rs des beständigen Regiments allhier des Ehemanns Hochzuehrender H. Uncle und geweßten Curatoris auff deßelben, So dann des Ehren und Vorgeachten H. Joh: Hartmanns, Kieffers weinhändlers und burgers allhier, der Ehefr. eheleibl. Vatters, auß deroselben Seithen, Dienstags den 20.ten Septembris Anno 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen dem Ehemann Zur helffte Zuständigen u. hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.

Jean Georges Holdermann fait son apprentissage chez le chaudronnier Jean Jacques Dannewald de 1735 à 1738
1735, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 162-v) Montags den 28.t Novembris Anno 1735 – Eingeschriebener Lehrjung
Meister Johann Jacob Dannewald, der Kupfferschmid stehet vor und bitt man wolle Ihme seinen Jungen Johann Georg Holdermann, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen Sohn in die Lehr einschreiben, gehen die Lehrjahr an auf Martini 1735. und endigen sich auf besagte Zeit 1738. gibt 90 fl. Lehrgeld, daran ist die helffte gleich baar bezahlt worden, die andere helffte aber soll mittler Lehrzeit geführt werden, warauf seithen des Jungen zugegen herr Frantz Matthia Zäpffell, E. E. großen Raths alter wohlverdiente beÿsitzer und nunmahliger dreÿer des allhießigem Pfenningthurns, des Jungen herr vogt. Erkandt gegen erlegung der gebühr willfahrt. dt. 1. lb 16 ß 6 d.

(f° 188) Montags den 17. Novembris 1738. – Ausgethaner Lehrjung
Meister Johann Jacob Dannewald, stehet vor und bitt mann wolle Johann Georg Holdermann, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen ehelichen Sohn beÿständlich Herrn Frantz Matthiä Zäpffels, E. E. Großen Raths alten wohlverordneten beÿsitzers und burgers allhier seines geschwornen Vogts, seiner Lehr halben austhun, die Zeit hat sich geendet auf Martini 1738. siend beede theil mit einander content und Zufrieden,
Erkand, gegen erlegung der Gebühr willfarth. dt. 1. lb 16 ß 6 d.

Jean Georges Holdermann est admis parmi les maîtres en janvier 1746
(f° 223-v) Montags den 3.ten Januarÿ 1746 – Meisterrecht
Johann Georg Holdermann, der ledige Kupfferschmid Von hier gehörig, Weÿland Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und bitt mann wolle Ihne vor einen ehlichen Meister auf : und annehmen.
Erkand, gegen erlegung der Gebühr willfahrt. dt. 24. lb 9 ß.

1748 – Mr Johann Georg Holdermann, Einschreibung Alberth Ragotz zum Lehrjungen, 230

Testament de Jean Georges Holdermann et de sa femme Chrétienne Hardmann
1747, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 110)
Testament n° 382 Johann Georg Holdermann Kupfferschmidt
Testament n° 383 Christina Hardtmännin Johann Georg Holdermann Kupfferschmidts Ehegattin

Jean Georges Holdermann se remarie en 1749 avec Marie Elisabeth Imbs, fille du commissaire priseur Thiébaut Imbs : contrat de mariage par lequel le futur époux donne à la future épouse la jouissance viagère de sa maison, célébration
1749 (20.7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 247
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren: und Vorachtbaren herrn Johann Georg Holdermann, dem Kupfferschmid Meister, Wittwern und burger allhier Zu Straßburg ane Einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Imbßin, herrn Diebold Imbßen, des geschwohrnen Ganth Käufflers und frauen Mariæ Ottiliæ gebohrener Ruckgräffin, beeder Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
Vor das achte, die Wÿdumb betreffend, so will der Herr Hochzeiterer abermalen auß sonderbarer Neugung gegen ohri seiner Jungfer braut, deroselben seine eigenthümliche Kupfferschmid behaußung gelegen allhie Zu Straßburg ane der Kieffergaß, einseit neben Georg Rothhaan, dem thuchscherern, anderseit neben N. dem Italiænern, hinden auff Herrn Jacob Pasquay dem Lederhändlern stoßend, davon mann jährlichen Löbl. Stadt Pfenningthurn 15. ß d Von einem wetterdächlein Zu geben Pflichtig, sonst seÿe dieselbe auch seiner des herrn hochzeiters geliebter Schwester umb ein Passiv Capital verhafftet (…)
So geschehen allhier Zu Straßburg a auff Sambstag den 20. Septembris anno 1749.
(unterzeichnet) Johann Georg Holderman Als hoch Zeiter, Elisabetha Imbßin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Hodie 20 mensis Octobris anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Holdermann vasorum aerorum faber et civis Argentinensis, commorans in supra dictâ Parochia ad Stum Ludovicum, viduus defunctæ Christinæ Hartman uxoris ejus legitimæ et pudica virgo Maria Elisabeth Imbs filia Theobaldi Imbs civis Argentinensis et Gandmeister et Odiliæ Rugraff conjugum Parochiana nostra (signé) Jean George holderman, Elisabeth Imbsin (i 26)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1332 livres, ceux de la femme à 442 livres.

1749 (27.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 413
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare und vorgeachte Meister Johann Georg Holdermann, der Kupfferschmid und die Ehren: und tugendsahme Frau Maria Elisabetha gebohrene Imbßin, beede Eheleute v. b. allh: Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, und in Crafft der auffgerichteten Ehebered. §° 4.to sich vor unverändert vorbehalten haben, (…) So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Donnerstag den 27.ten Novembris Anno 1749. In præsentia des Wohl Ehrengeachten H. Johann Diebold Imbßen, des geschwornen Ganth Käufflers und burgers allhier, der Ehefr. lieben Vatters.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen dem Ehemann eigenthümlich Zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nehm: eine Beh. und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Kieffergaß, j.s. neben H. N. Carli, dem Italiänischen handelsmann, 2.s. neben H. Joh: Georg Rothhan dem Thuchscherer, hinden auf Hn Jacob Pasquay, den Lederhändler stoßend, welche beh. außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Cap. ledig eigen und dißorts jedoch ohnpræjudicirlich angeschlagen Vor und umb 1700 lb. Darüber Vorhanden I. teut. perg. Kffbrieff v. respê. Erbs Cession in alhies. C. C. stub gef. v. mit dero anh. Ins. v.wahrt, de dato 17. Xbre A° 1746.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Guth berührend, Sa. haußraths 249, Sa. verfertigter Kupfferwaaren und werckzeug 268, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Goldener ring und geschmeid 12, Sa. baarschafft 58, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1700, Sa. Schulden 214, Summa summarum 2551 lb – Haussteuren 46, Summa 2597, Schulden 1265, Nach deren Abzug 1332 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. Goldener ring und geschmeid 22, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 396 lb – Haussteuren 46, Summa 442 lb

Elisabeth Imbs meurt en 1768 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 93 livres, celle propre aux héritiers de 487 livres. L’actif de la communauté s’élève à 306 livres, le passif à 574 livres

1768 (1.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1131
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, So weÿl. die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Elisabetha gebohrene Imbßin des Ehrenvesten Großachtbahren und weisen Herrn Johann Georg Holdermanns, des Kupfferschmids E. E. Kl. Rhats alten wohlverdienten beÿsitzers fr. Eheliebstin nunmehr seeligen, nach ihrem den 18.ten Decembris des letztabgelwichenen 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenachtbahren Herrn Diebold Imbßen des geschwornen Ganth Käufflers, und B. allh. zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts und respectivé Großvatters der Verstorbenen fr. seel. mit vorgemeldeten ihrem Hn Wittibern ehelich erzeugte sieben Kindern mit Nahmen 1. Jungfr. Margarethä Elisabethä 2. Jungfr. Marthä Catharinä, 3. Georg Theobald, 4. Mariä Christinä, 5. Frantz Antonÿ und 6. Georg Michael, So dann 7. Johannes Matthiä derer Holdermann, alle minorennes und ab intestato Erben, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den ersten Decembr. A° 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maßen sich befunden als
Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Neml. I. eine behaus. v. Hoffstath m. allen der begr. Weith. Zugehörd. Recht. v. Gerechtig. geleg. allh. ane der Kieffergaß, 1.s. neb. H. N. Carli dem Handelsmann, 2.s. neb. Meist. Joh. Georg Rothhaan dem Tuchscheerer hinten auf weÿl. H. Jacob Pasquay des gewes. Lederhänd. v. b. allg. seel. nachgel. W. v. Erb. seel. welche beh. auser denen darauf hafftend. Passiv Capit. leedig und dißorts zufolg der H. Werckmeistere eingesch. schrifftlicher Abschatzung de dato 25.t Januarÿ 1769. æstimirt und angeschlagen pro 500 lb. Darüber vorhanden ein teutscher pergamentener Kffbr. und respectivé Erbs Cession in allhies. Cantzleÿ Contract stub gef. v. m. der. anhangend. Ins. v.wahrt, dat. den 17.ten Xbris Aô 1746.
Ergäntzung des H. Wittibers ermanglenden unveränderten Guths. Vermög des über beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1749. geferigten Inventarÿ Illatorum
Series rubricarum. Des Herrn Wittiber unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 49, Sa. Werckzeugs Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. guldenen Rin 8 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Guths Ergäntzung 161, Summa summarum 731 lb – Schulden 82 Compensado 93 lb
Der Erben unveränderten Guth, Sa. haußraths 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. guldener Ring 3, Sa. Schulden 75, Sa. Guths Ergäntzung 377, Summa summarum 487 lb
Das Verändert und theilbahren guth, Sa. haußraths 70, Sa. waaren Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 180, Sa. Weins und leerer Faß 37, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 8, Summa summarum 306 lb – Schulden 574, In Compensatione 268 lb – Stall Summa 125 lb
Copia der Eheberedung (…) Frantz Heinrich Dautel, Notarius juratus
Abschatzung Vom 25.ten Jenner 1769. Auff begehren H Joh: Georg Holderman des Statt Kupfferschmiets ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Kieffer gaaß gelegen, Einseit Neben H. N N Saum anderseit Neben H Georg Rothan und hienden auff Fr. Backe witib stosend gelegen, solche behausung besteht in einer Cupffer schmids werckstatt Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kamren und eine Kuchen dar jber der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Käller. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent gulden (unterzeichnet) Werner

Jean Georges Holdermann meurt en 1776 en délaissant sept enfants dont une religieuse. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 749 livres, le passif à 1 399 livres.

1776 (6.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) n° 1392
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weiland der Wohl Ehrenfeste Großachtbare und Weiße Herr Johann Georg Holdermann, der geweßene Stadt Kupferschmid E. E. Großen Raths Wolverdienter beisitzer und burgers allhier in Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24. Jenner dieses lauffenden 1776.sten Jahrs Aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seeligen mit auch Weiland der Viel Ehren und Tugendgezürten Fraun Mariæ Elisabethä gebohrener Imbßin seiner geweßenen Eheliebstin seelig ehelich erzielter und nach Tod verlaßener Kinder geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Diebold Imbß, des geschwornen Ganth Käufflers und Burgers allhier, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 6.ten Maii A°1776.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Herr Rathherr seelige hat Zu Erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1. Jungfer Mariam Elisabetham Holdermännin, in die 25. Jahr, die in Gott andächtige Jungfer Martha Catharina, nunmehr Frau Johanna Angelica genand, so sich Zu Baar le Duc in dem Closter de Notre Dame befindet, welche aber hier ihres Clostergelübdts halben des Erbs nicht fähig ist, 2. Herr Georg Theobald, Löbl. Stadt Kupferschmid meister und burger allhier, dato unverheurathet, 3. Jungfer Maria Christina, in die 21 Jahr alt, 4. Herr Frantz Antoni, Abbé, 5. Herr Georg Michael, Studiosum Philosophiæ in der 18. Jahr alt, So dann Johannes Matthias in die Zehen Jahr alt, alle samt des verstorbenen Herrn Rathherrn seelig mit Weiland der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Maria Elisabetha gebornener Imbßin seiner geweßenen Eheliebstin seeligen erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maßen sich befunden als
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine behaußung und Hoffstadt mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Weithen, gebäuden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier inn Straßburg ane der Kieffergaß, ohnfern dem Rindsfuß gäßchen über, einseit neben Meister Jacob Starck dem Schneider, Anderseit neben Herrn Johann Georg Rothhaan dem Tuchscheerer und E. E. Großen Raths dermaligen beisitzer hinten auf Weiland Herrn Jacob Pasquay des geweßenen Lederhändlers und burgers dahier hinterlaßener Wittib und Erben stoßend, so außer denen darauf hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen und wie dieße behaußung in gefolg derer Herren Werckleute d. 25.t Januarii 1769. eing. beÿ absterben dießeitiger Ehegattin seel. Verlaßenschafft eingeliefferten schrifftlich Abschatzung Zedul, mit großgünstiger Erlaubnuß derer herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls hier wieder in Auswurf gebracht mit 500 lb Hierüber besagt ein teutscher perg. Kffbrief und respê Erbst Cession in allhießiger C C Stub gef. und mit deren Vorgedtruckten Insiegel verwahrt, datirt den 17.ten Xbris 1746.
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 135, Sa. Waaren und werckzeug Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 181, Sa. Wein und leerer Faß 17, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 19, Sa. gold. Ring 6, Sa. baarschafft 364, Sa. Behaußung 500, Sa. Schulden 523, Summa summarum 1749 lb – Schulden 1399 lb – Nach deren Abzug 350 lb – Stall Summa 550 lb
Wÿdemb, welchen der Herr Defunctus seel. Zeit lebens genoßen hat. Nemblichen nach deme nun längst weÿl. Fr. Christina geb. Hardmännin dißorts erstere Ehegattin seel. den 29.ten Martÿ anno 1749. dieses Zeitliche gesegnet und in ihrer mit dißortgen ihrem hinderlaßenen Ehegatten errichteten Eheberedung de dato 5.ten Aprilis A° 1746. vor weÿl. Herrn Notario Johann Daniel Langen errichtet §° 4.to deme selben Zu einem vor wÿdumb 200. fl. Verordnet hat

Jean Georges Holdermann est élu échevin à la tribu des Maréchaux
1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
H Joh: Georg Holdermann wird beÿ E: E: Zunfft der schmid schöff. 238.

(Répertoire de Kammerer, n° 2337) François Antoine Holdermann
vicaire à Reichshoffen (1780-1793) – émigré (EE IV, 41 – FR 137)
de Strasbourg, c. Wallerstein 1800-1843 (Thorr)

Les héritiers Holdermann vendent la maison au tonnelier Jean Gaspard Strœhlin et à sa femme Catherine Elisabeth Gross

1780 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 321
H. Frantz Riet der sattler meister als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. exsenatoris Johann Georg Holdermann des Statt kupfferschmidts seel. minderjährigen kinder nahmentlich Georg Michael, notariatus candidati und Johann Matheus derer Holdermann, mehr derßelbe vor und innahmen H. Franz Anton Holdermann der zu Richßhoffen sich auffhaltenden vicarii und Jfr. Margaretha Elisabetha Holdermännin so sich auch zu besagten Richßhoffen auffhaltend, beede großjährigen alters, Jfer Maria Christina Holdermannin großjährig jedoch unter assistentz besagten H. Riet, Johann Theobald Holdermann großjährig aber auch vor kurtzem sich entfernete kupffer schmidt
in gegensein Johann Caspar Strehlens des kübler meisters und Catharina Elisabetha geb. Großin unter assistentz H. Johann Daniel Lung des seidenhändlers und H. M. Johann Daniel Beÿkert des lehrers im obern gÿmnasii – (unterzeichnet) Ströhlen
eine behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß ohnfern dem Rinds fußgäßlein über einseit neben Mr Starck dem schneider, anderseit neben H. Exsenatori Johann Georg Rothaan dem tuchscherer, hinten auff weÿl. Jacob Pasquaÿ den lederhändler – als ein anerstorben elterliches guth zu einem 6.ten theil – um 1000 fl, und 500 fl. verhafftet, geschehen um 1500 gulden

Originaire d’Ebermergen, Jean Gaspard Strœhlin qui est fiancé à la fille d’Abraham Gross demande en septembre 1772 à la tribu des Tonneliers de présenter son chef d’œuvre avant la fin de l’année
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 307) Dienstags den 22. Septembris 1772
Johann Caspar Ströhle der leedige kübler gesell Von Ebermergen producirt Lehrbrieff de dato Harburg den 25. Augusti 1772 auch Extractus aus deßen mit Jungfraun Catharinä Elisabethä Großin, weÿl. Mstr. Abraham Groß gewesenen Küblers und burgers allhier seel: hinterlaßener tochter auffgerichteten Eheberedung durch herrn Notarium Zimmer gefertiget de dato 21. Septembris 1772. bitten Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben, sofort Zuerlauben daß er daßelbe noch dießes Jahr Verfertigen darff, dargegen auf das Künfftige Jahr Kein frembder darzu zulaßen seÿe.

Jean Gaspard Strœhlin présente sa demande aux Quinze qui rendent leur décision le 12 décembre. Il sera le premier à présenter son chef d’œuvre l’année suivante.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 503) Sambstags den 26. Septembris 1772
Rang nôe Johann Caspar Ströhle des ledigen Kiefer Knechts Vor haarberg im Schwäbischen gebürtig cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmr. producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. N° 1 puncto admissionis Zum Meisterstück. Osterrieth bitt Cop: et T.O. obt.

(p. 576) Sambstags den 28. Novembris 1772
Rang nôe Johann Caspar Ströhle in aîs Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmr. in aîs erholt Memoriale vom 26. 7.bre j. und bitt Deput. Osterrieth prod. Exceptiones juncto petito, bitt similiter Deput. Erkandt, Deputatio.

(p. 615) Sambstag den 12. Decembris 1772
Obere Handwercks Hhn laßen durch H. Secretarium Stäedel referiren, es habe Johann Caspar Ströhle, der ledige Küblers gesell Ca. E. E. Zunft der Kieffer H. Zunfftmeister den 26. 7.bre ein unterth. Memoriale prod. juncto petito sub beÿl. N° 1 dahin gehend, daß Er in soweit nöthig dispensando von der Ordnung noch dieses jahr Zu dem Meisterstück Zu laßen seÿe.
Von seiten Imploratischen H. Zfftmrs habe man in Exceptionibus vom 28. 9.bris gebetten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an den ergangenen Gerichts bescheid zu verweißen.
Auf geschehene weißung habe der Implorant præsens sich auf contenta Memorialis bezogen.
Nôe Imploratischer Zunfft seÿen erschienen H Johannes Schätzel als Zunfftmeister, Johann Lebermann Johann Lucas Schaaf, Daniel Baldner und Johann Gottfried Bader, alle 4 Küblermstr. welche die in Exceptionibus fürgebrachte motiva widerholet.
Nach deme die Hhn Depp: in erwegung gezogen, daß des Imploranten begehren, annoch dieses jahr das meisterstück Zu verfertigen, wegen der noch so Kurtzen Zeit Von sich selbst gefallen, derselbe aber Künfftiges jahr ohne widerrede Zu demselben admittiret werde, als würde nichts übrig als zu entscheiden, ob derselbe als erster dazu gelangen könne, die von dem Imploranten allegirte motiva hätten würcksam genug geschienen, daß ihme darinnen willfahrt werden könne, umb deßwegen der meinung Zu seÿn, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der Uncosten Künftiges jahr als der erste Zum Meisterstück der Kübler Zu admittiren seÿe. Erkandt, Bedacht confirmirt.

Jean Gaspard Strœhlin présente le 25 janvier 1773 son chef d’œuvre auquel les examinateurs trouvent de nombreux défauts. Il est admis au nombre des maîtres mais ne pourra former d’apprenti pendant les deux années qui suivent.
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 479) Montags en 25.t Januarÿ 1773 ist Johann Caspar Ströhlin des Leedigen Küblers Meisterstück zum dritten und Letztenmal besichtiget worden und referirten die Herren Schaumeister daß die bitt oben etwas Zu breit und unten in der Länge beÿ einem Viertel Zoll Zu Kurtz, auch der boden ein wenig zu schmal seÿe, und in denen Ecken einfugen haben der Eÿmer seÿe oben Zu starck & unten ein wenig zu breit, die Kugel nicht rund und unsauber ausgemacht, der bogen an der Gölt seye ohnsauber eingemacht, der bogen auf dem Gölten decke, stünde nicht gradt, wegen welcher fehlern ihme zweÿ Jahr einen Jungen Zulernen untersagt und Verbotten wird, übrigens erkennten Sie Ime vor einen Rechten Meister, und Gratulirten Ihme, so auch also Von Ihro weißheit dem herrn XV. Obmann Confirmirt worden, unterschrieben Frantz Xaveri Specht, Georg Caspar Häußler und Johannes Lämmermann.

Jean Gaspard Strœhlin devient tributaire chez les Maréchaux le 8 juin 1773
(f° 316) Dienstags den 8.ten Junÿ 1773 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Caspar Ströhlin der Kübler stehet Vor und producirt Stall und Cantzleÿ Schein Vom 20.ten Martÿ jüngst, bittet ihme als einen Leibzünfftigen auf Zunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro receptione als ein frembder, so eines Zünfftigen tochter geheÿrathet 2 lb 1 5 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 1 ß

Fils de meunier, originaire de Harburg (dont Ebermergen fait partie) dans le compté d’Œttingen, Jean Gaspard Strœhlin épouse en 1773 Catherine Elisabeth Gross, fille du tonnelier Abraham Gros : contrat de mariage, célébration
1772, (19.7.bris), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 115
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Caspar Ströhlen, der ledige Kübler Gesell, Von Haarburg in der Grafschaft Ödingen gebürtig, Johann Gottfried Ströhlen des Müllers und Burgers daselbst, mit Weiland Frauen Elisabetha geborner Schneiderin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigamb an einem
Und Jungfrau Catharina Elisabetha Grosin, Weiland Meister Abraham Gros, des gewesenen Küblers und burgers alhier Zu Straßburg mit aich Weiland Frauen Anna Maria geborner Ulrichin ehelich erzeugt Tochter als Hochzeiterin, ane dem andern Theil (…) mit Genehmhaltung H. Johann Daniel Lung, des Seiden Händlers und burgers alhier, ihres geordnet und geschworenen Vogts
auf Sambstag den 19. Septembris Anno 1782. (unterzeichnet) Johann Caspar Ströhlin als Hochzeiter, Catharina Elisabetha Großin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 237 n° 975)
Im Jahr 1773 Montag den 15. Februarÿ sind nach zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung Zu St. Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Caspar Strählin, der ledige Kübler und burger allhier, Johann Gottfried Strählin des Müllers und burgers in Harburg Wallensteinischer Herrschafft ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Elisabetha großin, weiland Johann Abraham Groß, gewesenen Küblers und burgers allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Caspar Ströhlin als hochzeiter, Catharina Elisabetha Großin als Hochzeiterin (i 241

Jean Gaspard Strœhlen devient bourgeois par sa femme à l’ancien tarif sept mois après son mariage : registre d’inscription, et traitement des demandes
1773, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 78-v
Johann Caspar Ströhlin der Kübler von Harburg wallensteinischer herrschafft geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Cat. Elisabeth weÿl. Johann Abraham groß gewesenen Küblers und burgers allh. hinterl. ehel. Tochter vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft der Kieffer. Jur. den 20. sept. 1773.

(p. 460) Küffer. N 9 d. 8. Hornung 1773.
Joh: Caspar ströhlen des ledigen Küblers Von Ebermergen gebürtig, wei. Gottfried ströhlen, geweßenen drutscherdisch. Soldners daselbst Ehelich. sohns, Verlobt ane Jgfr. Catharina Elisabetha Großin, wei. Abraham Groß, geweßenen Küblermeisters und burgers alhier hinderlaßener Eheliche tochter, Erweiset durch seine Vorgelegte schein daß Er Ehelich gebohren augsbourgs Confession Zugethan geleistete statt stall Caution wie nicht weniger auch ihres sponsæ stall gebühr in richtigkeit.
500 fl. baaren geldt hatt der selbe dargewießen und als dero wehren Eigenthumb mit Eÿdts Erhöret auch 100 fl. beÿm burger Protocol deponirt. Implorant bittet E. G. unterthänig ihne a Sponsa um d. A. b. ß des burger rechts gnädigst Zuvertösten.
Receptus um d. A. B. ß

Etat des biens apportés en mariage
1775, Not. Zimmer (6 E 41, 1420) n° 362
Notanda über Mr Johann Caspar Ströhler des Küblers und Fr. Cath: Elis. geb. Großin beeder Eheleuthe u. b. alhie in die Ehe gebrachte Nahrung
Jur. d. 6. April. 1775, d. 16. febr. 1773 ihre Verlobnuß
die Verl. Geschäfter weil. Fr. Annä Mariä Grosin geborner Ulrichin und weiland H. Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns wie auch ihr Fr. Ströhlerin gewesten Vogts letzte Rechnung
In einer alhier Zu Straßburg ane der Kiefer-Gaß gelegener hiehero nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt

Jean Gaspard Strœhlen loue une boutique à Philippe Eyen et Compagnie de Berne pendant les foires

1781 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 29
Bail de 9 années consecutives ou 18 foires a commencer à celle de St Jean Baptiste prochaine – Sr Jean Gaspard Ströhlen bacquetier
au Sr Philippe Eyen et compagnie bourgeois négociant de Bern
scavoir la boutique a plein pied et Compoire au rez de chaussée dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville rue des Tonneliers aboutissant d’un côté au Sr Starck maître tailleur, de l’autre au Sr Rothann Conseiller, Plus un poel et une chambre au second étage de la même maison dans lesquels le bailleur placera deux bons lits et fournira les meubles nécessaires avec linges draps pour couvrir les lits, serviettes et autres choses requises pour la propreté, enfin il fournira au preneur les bois pour chauffer les comptoir et appartenances susdits pendant l’hiver. Le luminaire étant à la charge du preneur enfin il tiendra lesd. comptoir Cabinet et chambre pretes 8 jours avant chaque foire afin que le preneur ne soit pas arreté, les tablars pour y poser les marchandises seront fournis – moyennant 300 livres tournois

Jean Gaspard Strœhlen et Catherine Elisabeth Gros hypothèquent la maison au profit du tourneur de perles Jean Jacques Rapp

1784 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 369
Johann Caspar Strehlein der kübler meister und Catharina Elisabetha geb. Großin unter assistentz H. Johann Daniel Baickert des schullehrers des obern gÿmnasii ihres bruders und Johannes Contusch des bratwurstmachers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Jacob Rapp des corallenmachers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Kieffergaß, einseit neben H. Rath. Rothhaan anderseit neben Meister Starck dem schneider, hinten auff H. Hetzel den lederhändler

Catherine Elisabeth Gros veuve de Jean Gaspard Strœhlin loue la maison au tonnelier Jean Jacques Hubert en s’y réservant un logement. Le preneur s’engage à apprendre le métier au fils de la bailleresse.

1798 (30 pluviose 6), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 374 du 18 févr. 1798
Lehnung – die bürgerin Catharina Elisabetha geb. Gros des weil bürgers Johann Caspar Stroehlen gewesenen Küblers hinterbliebenen Wittib beiständlich des bürgers Johann Daniel beÿckert Lehrers am hiesigen obern Gymnasium
der bürger Johann Jacob Hubert Kübler als entlehner
ihre an der Kiefergaß allhier gelegene mit N° 23 bezeichnete behaußung nur mit ausnam ihrer besitzenden Wohnung auf dem zweÿten Stock bestehend in einer stuben und Kuche wie auch einer Kammer auf dem dritten Stock so sie sich ausdrücklich zinnsfrei vor sich und ihre erben zu besitzen und zu geniesen vorbehalten hat, auf 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auf den 5. Germinal dieses laufenden Jahr oder den 25. martii 1798
1. ist der Entlehner verbunden während jeder Meß in der dauer der Lehnung den Laden und die Stube auf dem zweÿten stock zu räumen, damit die Verlehnerin diesen Laden und Stube an jemand anders wenn ihr gefallig verlehnen kan, den zinns davon für jede Meß hat die Verlehnerin allein zu besitzen
verpflichet der Verlehnerin Sohn Philipp Carl Stroehlen während 5 Jahr anfangend den 5. germinal das Kübler handwerck getreulich gratis zu lehren – um 156 livres jährlich
Enregistrement, acp 58 F° 90-v du 1 vent. 6

Catherine Elisabeth Gros meurt en 1801 en délaissant deux fils. L’actif s’élève à 4329 francs, le passif 3 241 francs

1801 (6 therm. 9), Strasbourg 15 (3), M° Lung n° 293, 559
Inventarium über weÿl. bgrin Catharina Elisabetha Stroehlin geb. Groß auch weÿl. bgr Johann Caspar Stroehlen gewesten Küblers hinterbliebenen Wittib Verlassenschafft, welche nach ihrem den 17 pluviose jüngst beschenenen Absterben (hinterlassen hat), auf ansuchen des bgrs Joh. Friedrich Lauth Rechtsgelehrten als Mandatarii des bgrs Johann Daniel Stroehlen ehemaligen handelsmanns alhier nun mehr zu Nanzig wohnhaft und majorennis wie auch bgrs Johann Caspar Lambacher des Silberarbeiters als Vogts von Joh. Carl Stroehlen so 16 Jahr alt und der Kübler Profession erlernet, beede der Verstorbenen erzeugte Kinder und ab intestato verlaßenen Præsumtif: Erben
in einer ane der Kiefergaß gelegen, vorhin in der defunctæ Ehemanns Nahrung gehörig gewesenen behausung mit N° 23 bezeichnet
Copia der Eheberedung (…) den 19. sept. 1772, Zimmer Notarius
hausräthlichen mobilien 579 fr, baarschafft 4 fr, schulden in die Verlassenschafft zugeltend 3745 fr, Summa 4329 fr – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezalend 3241 fr, Nach deren Abzug 1087 fr
(Joint : location Übersaal, 30 pluviose 6)
Enregistrement, acp 79 F° 53 du 6 therm. 9

La maison est adjugée le 9 germinal 9 à Jean Jacques Hubert par adjudication devant le juge de paix du troisième arrondissement (voir les actes suivants)

Originaire de Louisbourg en Wurtemberg, Jean Jacques Hubert épouse en 1795 Rosine Catherine Schmidt, native de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 286) Cejourd’hui 25 pluviose an trois de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Hubert, âgé de 28 ans, baquetier, domicilié en cette commune depuis vingt sept ans et demi, natif de Ludwigsburg, pays de Wurtemberg, fils de feu Thomas Hubert, musicien et de cléophée Bameyer, de l’autre part Rosine Catherine Schmidt, âgée de 24 ans, servante en cette commune depuis dix ans, native de Wissembourg département du bas Rhin, fille de feu philippe etienne Schmidt, cordonnier audit lieu et de feue Eve Catherine Klauer (…) 1° l’acte de notoriété dressé par Wild juge de paix du troisième arrondissement de cette commune le 11 du présent mois de pluviose qui constate que le futur est né (…) et qu’il a l’âge requis par la loi pour contracter mariage, 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 11 janvier1771 (signé) Jean Jacques Hubert, Rosina Catharina Schmittin (i 148)

Catherine Schmitt meurt en 1809 en délaissant deux enfants

1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), M° Übersaal n° 1167, 5280
Inventaire de la succession de Catherine Schmitt femme de Jean Jacques Hubert, baquetier, décédée le 24 septembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur naturel de Catherine Rosine, Jean Jacques âgé de 14 ans, Philippe Jacques âgé de 11 ans – en présence de Jacques Vogel perruquier subrogé tuteur – mariés le 3 février 1795 sans contrat de mariage
dans une maison située rue des tonneliers n° 23 faisant partie de la présente succession
meubles 1018 fr, argenterie 36 fr, ustensiles de métier 350 fr, créances pour mémoire
Propriété d’une maison. Savoir une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des tonneliers n° 23, d’un côté celle du Sr Proesamlé baquetier, de l’autre celle du Sr Reutsch tondeur de drap, derrière la propriété de Joseph Bernheimer commerçant – provenant de Jean Gaspard Stroehlin baquetier après le décès duquel elle a eté exposée aux enchères devant le Juge de paix du troisième arrondissement le 9 germinal 9, adjugée au Tribunal Civil le 26 du même mois, estimée 10.000 francs
Propriété de deux terrains hors la porte d’Austerlitz 150 fr, total 11 554 fr
passif 6133 fr, reste 5421 fr
le veuf s’est remarié avec Juliene Elisabeth Barbe Goepp suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 5 février courant
Enregistrement, acp 114 F° 57 du 2.3.

Jean Jacques Hubert se remarie en 1810 avec Julienne Elisabeth Barbe Gœpp
1810 (5.2.), Strasbourg 3 (40), M° Übersaal n° 597, 5244
Contrat de mariage – Sr Jean Jacques Hubert, baquetier, veuf de feue Catherine Rosine Schmidt
Dlle Julienne Elisabeth Barbe Goepp, fille majeure du Sr André Goepp, instituteur demeurant à Rothau au Ban de la Roche, procréée avec Susanne Barbe Schroeder
Enregistrement, acp 114 F° 24-v du 5.2.

Inventaire des apports
1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), M° Übersaal n° 1168, 5281
Inventaire des apports de Juliene Elisabeth Barbe Hubert née Goepp épouse de Jean Jacques Hubert, baquetier, suivant contrat de mariage devant le notaire soussigné le 5 février courant
le mari, inventaire dressé ce jour de la communauté de biens avec Catherine Rosine Schmitt
la femme : meubles, bijoux, numéraire 1059 fr
Enregistrement, acp 114 F° 57 du 2.3.

La maison vendue par les créanciers de Jean Jacques Hubert est acquise par Charlotte Madeleine Rehm, femme du négociant Sigismond Louis Steinheil

1817 (29.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 97, n° 111
Tribunal Civil de de Première Instance, vente par adjudication d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23 réellement saisie sur Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goepp.
Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué de D° Charlotte Madeleine Rehm épouse de Sigismond Louis Steinheil, négociant, créancier de Jean Hubert par obligation passée à la Chambre des contrats le 4 octobre 1787, M° Dinckel le 10 ventôse 6 et M° Ubersaal le 5 novembre 1810
le 11 septembre 1817, Adjudication définitive à M° Klauhold pour 5100 francs
Déclaration de command, le 12 septembre, M° Klauhold déclare avoir acquis ledit immeuble pour D° Charlotte Madeleine Rehm épouse de Sigismond Steinheil
Désignation de l’immeuble et mise à prix, une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté la maison de derrière du Sr Kock, de l’autre le Sr Auguste Rentsch – ladite maison consistant en rez de chaussée, deux étages et grenier au dessus, – mise à prix 2000 francs
Cahier des Charges, le 22 avril 1817 – Adjudication préparatoire du 10 juillet

Originaire de Ribeauvillé, Sigismond Louis Steinheil épouse en 1816 Charlotte Madeleine Rehm (d’autres actes à leur propos seront présentés dans la notice d’une autre maison)
1816 (26.8.), Strasbourg 10 (53), M° Zimmer n° 569, 7368
Contrat de mariage – Sigismond Louis Steinheil, commis négociant à Strasbourg, né à Ribeauvillé le 23 juillet 1790, fils de Frédéric Jacques Steinheil, rentier, et de Louise Cunégonde Imlin à Ribeauvillé
Charlotte Madeleine Rehm, née le 13 pluviôse 3 (4 février 1795) fille de feu Louis Rehm, négociant, et de feu Marie Madeleine Antoni

Régime de communauté d’acquets partageable par moitié
(joint) apports du mari : mobilier 1765 fr, argenterie 681 fr, créances 3000 fr, total 5446 fr
de la future épouse : mobilier 8156 fr, vin 1378 fr, argenterie 1829 fr, numéraire 2840 fr, créances hypothécaire 52 320 fr, créances chirographaires 33 876 fr
Maison à Strasbourg, savoir une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, communauté de puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des tonneliers n° 27 entre la maison Grasselli et celle du Sr Hartschmidt confiseur, par derrière l’auberge de la vieille poste, estimée 16.000 fr, acquise par ses père et mère à la Chambre des Contrats 26 février 1790
magasin, Savoir un magasin avec dépendances situé à Strasbourg quay des bateliers cul de sac dit Traenckgaessel n° (-) entre le Sr Huck batelier et le Sr Löb, derrière l’enclos de Ste Madeleine, estimé 4000 fr, du chef de ayeux maternels, il ne s’est trouvé aucun titre
la moitié indivise d’un étal de boucher, Savoir la moitié par indivis d’un étal de boucher situé à Strasbourg aux grandes boucherie, le cinquième sur la gauche en entrat par la grande porte vis à vis la Douane, entre le Sr Benedic Gerhard et Philippe Jacques Heinold les deux bouchers et dont l’autre moitié indivise appartient à Marie Madeleine Builan née Lindner, estimé 2000 fr, avenu à la mère de la future épouse et à la D° Builan en qualité d’héritières universelles et testamentaires de Marie Marguerite Reb veuve Reinhard, suivant testament olographe du 4 juillet 1807 déposé pour minute en l’étude de M° Zimmer le 11 septembre 1812 après que la D° Reinhard née Reb en avait fait acquisition à la Chambre des Contrats le 15 octobre 1782
total général 122.401 francs
Enregistrement, acp 131 f° 63 du 27.8.

Sigismond Louis Steinheil et Charlotte Madeleine Rehm vendent la maison au marchand de plâtre Jean Schnée et à sa femme Salomé Keller

1826 (28.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), M° Hickel n° 2156
Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlotte Madeleine Rehm
à Jean Schnée, marchand de plâtre, et Salomé Keller
une maison située à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté la propriété des vendeurs, de l’autre celle du Sr Rensch, derrière le Sr Hammer boucher – acquise par Mde Steinheil dans l’expropriation forcée poursuivie à sa requête contre Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goepp, suivant adjudication définitive au Tribunal civil le 11 septembre 1817, transcrit au bureau des hypothèques vol. 97 n° 111 – pour 6000 francs
Enregistrement, acp 178 F° 79-v du 28.4.

Jean Schnée épouse en premières noces Anne Frey, successivement veuve de Jean Michel Jehl et de Jean David Metzger
Fille du journalier manant Jean Frey, Anne Frey épouse en 1761 l’apprêteur de tabac Jean Michel Jehl, originaire de Breuschwickersheim.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 224-v)
1761. Dom. d. II. et III Trinit. proclam. d. 10. Junÿ copulati in nostra Ecclesia Joh: Michael Jehl lediger tubak bereiter v. schirmer allhier des weÿland Johannes Jehl burgers v. ackersmanns Zu breischwickersheim hinderlaßener Ehelicher Sohn v. Jgfr. Anna Freÿin des Johannes Freÿ schirmers b. taglöhners allhier eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Michael Jehl als hoh Zeider, Anna Freÿin Alls hochzitin (i 228)

Le charretier Jean Michel Jehl meurt en 1772 en délaissant deux fils. Le peu de biens qu’il a laissé n’ont pas couvert les frais de maladie et d’enterrement.
1777 (20.2.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1465) n° 374
ist erschienen Frau Anna geborene Freÿin weÿland Johann Michael Jehl geweßenen Karch Ziehers und Schirmers allhier hinterlaßene Wittib, anzeigend wie daß erstgedachter deroselben Ehemann den 12.ten dieses Monaths das Zeitliche mit dem ewigen verwechselt, und zu Beneficial Erben, Zweÿ mit derenselben ehelich erzeugte minderjährige Kinder namens Johann Georg und Johann Michael, ane Vermögen aber außer der um und ane seinen Leib gehörig gewesten Kleidung und weißem gezeug, auch einigen geringen Hausraths Posten, deren Werth zu bestreitung der Kranckheit, Leichen und anderer Kösten nicht hinreichend seÿe(…)
So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿsein Johann Georg Altherr des tagners und Schirmers allhier obgedachter Kinder geordneten Vogts den 29. Februarii 1777.

Anne Frey se remarie en 1780 avec le journalier manant Jean David Metzger.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109 n° 8)
In dießem 1780. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation den 2. Maj dienstag morgens um sieben uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann David Metzger, lediger schirmer und tag. alhier weÿl. Philipp Jacob Metzgers geweß. schirmers und tabacbereiters alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit frau Anna Jelin gebohrene Freÿin weÿl. Johann Michael Jel geweß. schirmers alhier und Karchziehers hinterlaßener Wittwe (unterzeichnet) + Johann David Metzgers handzeich., Anna echin Als hochzeiterin (i 112)

Anne Frey se remarie en 1784 avec Jean Schnée, originaire d’Ensisheim en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration (qui déclare que l’épouse est veuve de Michel Jehl)
1784 (23.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 180
Eheberedung – persönlich erschienen Johannes Schnee led. Zimmermann, so majorennis weil. Johannes Schnee, gew. br. u. Akerm. Zu Ensisheim mit Fr. Salome geb. Freisin seiner ehelich erzeugter Sohn, welcher den müttel. Consens hierzu haben versicherte, als hochzeiter ane einem
Und Fr. Anna Metzgerin geb. Freÿin weil. Joh: David Metzger gew. Tagners u. Schirmers allh. hinterbliebenen Wb. beiständlich Joh: Michael Halter des Schuhmachers u. vertrösteten brs allh. als hochzeiterin am andern theil
Strb. Mittwochs den 23. Junÿ A° 1784 (unterzeichnet) Johannes schnee als hochzieder, Anna mertzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176-v n° 15)
In dem Jahr 1784. Montags den 18. Julii Vormittags um Zehen Uhr wurden nach Zweÿmaligen Dominica V. et VI. post Trinitatis Zu S. Nicolai und beÿ uns geschehener Proclamation ehelich eingesegnet Johannes Schnee lediger Zimmergesell u. Schirmer allhier des weil. Johannes Schnee, gewesenen Ackermanns u. burgers in Enzheim u. Frauen Salome geborner Freisin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Frau Anna geborne Freÿin des Weil. Michael Jehle gewesenen tabakbereiters und Schirmers alhie nachgelaßene Wittib (unterzeichnet) Johannes schnee als hochzeider, Anna Jehlin Als hochzeiterin (i 180 – proclamation, Saint-Nicolas f° 94)

Le compagnon charpentier Jean Schnee qui a appris son métier à Strasbourg et qui y travaille depuis qu’il a fini son tour de compagnon est admis à la manance d’autant que sa femme est veuve de manant.
1784 Conseillers et XXI (1 R 267)
(p. 225) Sambstag den 10. Julius 1784. – In den schirm werden aufgenommen.
Johannes Schnee der zimmergesell von Entzheim, so allhier deßen Profession erlernet hat, seit 2 Jahren aber, da er von der wanderschafft Zurückgekommenen *ÿ deßen burg in arbeit stehet, und also ferner [-] will, auch laut Scheins 262 f. in fahrenden Güteren in Vermög. hat verlobt mit Anna [-] einer Würckl. Schirmers wittib dahier, welche bißher ihre Gebühren ordentlich entrichtet, Stellt Zur Caution Mr Johann Conrad Dippel, den Zimmermann und br. beÿ welchem ebenfals hr. Gâl adv. Soldt auf die annahmn angetragen, angesehen sponsa ein schirmers wittib, welche ihr gebühr jederzeit ordentlich entrichtet und sponsus ein guter Gewerck hat.

Etat sommaire de la fortune du brocanteur Jean Schnee qui a quitté la ville et de sa femme, dressé dans une maison Grande rue de la Grange
1788 (22.9.), Not. Mayer (6 E 41, 441) n° 184
Notanda über Johannes Schnee gümplers und Schirmers und Fraun (-) so von hier abwesend activ und passiv Nahrung inventirt durch Hn Jacob Diemer Käufler den 22° 9.bris 1788.
Syndicus Creditorum H. Michael Andreas Stierling anwesend so handtreu gegeben, Christian Schiederich burger und Weebers Ehefraun Barbara geb. Meÿer, so keine Kentnis von nichts habe
Jacob Mühleisen burger und Schneidermeister und dessen Ehefrau Anna Maria geb. hofgütnerin declarirt der Ehemann das die abwesende Ehefrau (…)
in Einer behausung an die grose Stadelgaß N° 28 gelegen hiehero nicht gehörigen behausung geschehen

Jean Schnee se remarie en 1806 avec Catherine Salomé Keller, veuve du marqueur de billards Jean Jacques Faudel : contrat de mariage, célébration
1806 (26.7.), Strasbourg 9 (26 n.c.), M° Bossenius n° 235
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Jean Schnée, charpentier à Strasbourg veuf d’Anne Frey d’une part
Et Dame Catherine Salomé Keller, veuve de Jean Jacques Fautel vivant marqueur de billards à Strasbourg, y demeurante d’autre part
ce 26 juillet 1806
Enregistrement, acp 100 F° 88-v du 31.7.

Mariage, Strasbourg (n° 325)
L’an 1806 le 26° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Schnée, agé de 52 ans, charpentier domicilié en cette ville depuis 24 ans, né à Entzheim, département du haut-Rhin le 10 décembre 1753, majeur, fils de feu Jean Schnée, cultivateur audit lieu et de feu Salomé Freys, veuf d’Anne Marie Frey décédée en cette ville le 20 nivôse an onze,
et Catherine Salomé Keller, âgée de 38 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Woerth sur Sauer, Département susdit, le premier septembre 1767, majeure, fille de feu Valentin Keller, drapier en cette ville et de feu Catherine Barbe Ballis, veuve de Jean Jacques Faudel, blanchisseur décédé en cette ville le 8 vendemiaire an trois (signé) Johannes schnee, Salomea faudel (i 166)

Marqueur au café des Quatre Cantons, Jean Jacques Faudel, fils du cordonnier du même nom, épouse en 1792 Catherine Salomé Keller, fille du tisserand Valentin Keller : contrat de mariage, célébration
1792 (25. 7.br), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 271
Eheberedung, 25 Septembris 1792. – persönlich kommen und erschienen Hr Johann Jacob Faudel der marquirer im hiesigen Caffée hauß Zu denen dreÿ Zehen Cantonen, Hrn Johann Jacob Faudels des schuemachers und unds allhier mit weiland frauen Maria Elisabetha gebohrner Walterin ehelich erzeugter großjähriger sohn als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Catharina Salome Kellerin, Hrn Johann Valentin Kellers des hiesigen burgers und wollenwebers mit Catharina Barbara gebohrner Ballißin ehelich erzielte minderjährige tochter Von dießem ihrem Herrn Vatter Verbeÿstandet als hochzeiterin am andern theil
So geschehen (…) zu Straßburg den 25.ten Septembris 192. (unterzeichnet) Johann Jacob Faudel hochzeitter, Catharina Salomea Kellerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72 n° 83)
Im Jahr 1791. wurde Domin. Trinit. 17. und 18. förmlich proclamirt und den 8. Octobris ehelich eingesegnet der bürger Johann Jacob Faudel, marqueur allhier des Jacob Faudel Schuhmacher und bürgers allhier mit weÿl. Frau Elisabeth Faudelin geborner Waltherlin ehelich erzeugter lediger Sohn und Jungfrau Catharina Salome Kellerin, des Johann Valentin Keller Wollenwebers und burgers allhier mit weÿl. Frau Catharina Barbara Salosin erzeugte tochter, 24. Jahr alt, der Bräutigam hat 26 Jahr (unterzeichnet) Johann Jacob Faudel hochzeitter, Catharina Salomea Kellerin Als hochzeiderin (i 160)

Inventaire des apports
1808 (27.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), M° Bossenius n° 371, 3544
Inventaire des apports de Catherine Salomé Keller femme de Jean Schnee charpentier, suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 26 juillet 1806, mariés le 26 juillet suivant
Propriété d’une maison, Savoir une maison petite cour écurie & jardinet avec autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg fauxbourg Krautenau près le pont Ste Catherine n° 167, d’un côté le coin a la ruelle appelée Klapper-Gaesslein, de l’autre la veuve Trier, devant comme derrière lad. Ruelle, chargée d’une rente foncière de 1 franc envers la commune de Strasbourg, estimée 2400 frands – par acte reçu Anrich notaire le 12 juin 1806 la femme Schnee née Keller a acquis de ses frères et sœurs quatre 5° par indivis comme provenant de la succession de Valentin Keller, drapier dans laquelle il lui compete le 5° restant, sans titre d’acquisition 2400 francs
meubles 1299 fr, numéraire 2235 fr, dettes actives 2464 fr, total 2398 fr
Enregistrement, acp 105 F° 8 du 7.3.

Le marchand de plâtre Jean Schnée meurt en 1830 et Catherine Salomé Keller en 1829 en délaissant deux enfants

1830 (22.10.), M° Hickel
Invention en forme de déclaration des successions de Jean Schnée, Marchand de plâtre décédé le 25 avril 1830 et de Catherine Salomé Keller sa femme décédée le 14 juin 1829, tous demeurant à Strasbourg, fait à la requête de leurs enfants nommés Auguste Schnée, tailleur de pierres et Caroline Salomé Schnée femme de Jean Frédéric Ballis, tonnelier, les deux demeurant en cette ville
La masse active mobilière se monte à 1000 francs, les loyers à 262
Deux maisons près du pont Ste Catherine N° 165 et 166 en cette ville, 1950 francs
Moitié d’une maison rue des Tonneliers N° 23, 2000 francs
Total, 2736 francs – Le passif est de 3736 francs
Lesdits enfants de chargent réciproquement des loyers courus jusqu’au 29 septembre dernier, des logements qu’ils occupent dans une des maisons ci-dessus désignées
Ledit Schnée reconnaît que la somme de 1200 francs que sa sœur lui devait pour rapport suivant acte notarié est réduite à 700 francs par suite du décompte, que les intérêts son décomptés jusqu’au 25 courant
acp 201 (3 Q 29 916) f° 66 du 23.10.

Jean Schnee loue la maison au relieur Frédéric Pflaum

1830 (8.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 123-v
du 25 mars 1830, Bail – Jean Schnée et les héritiers propriétaires de la maison située rue des Tonneliers n° 23
à Frédéric Pflaum, relieur
la susdite maison pour 5 ans à dater d’aujourd’hui, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Lors du partage, la maison rue des Tonneliers revient au fils Jean Auguste Schnee

1833 (17.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), M° Hickel n° 4454
Partage – Jean Schnée, marchand de plâtre et charpentier, et Catherine Salomé Keller, le premier décédé le 25 avril 1830, la femme le 14 juin 1829, l’actif et le passif sont constatés par un acte reçu M° Hickel le 22 octobre 1830 – à la requête des deux enfants Auguste Schnee, ci devant tailleur de pierres actuellement commis de l’entrepreneur des fortifications, et Caroline Salomé Schnee épouse de Jean Frédéric Ballis, tonnelier et brasseur
Masse active. art. 2. une maison consistant en deux bâtiments avec un petit jardin, cour et autres appartenances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 167 près le pont Ste Catherine, d’un côté le canal du Rhin, de l’autre la maison ci après désignée sous l’article 3, derrière la rue du Caquet pour 6000 fr, depuis le décès des conjoints Schnée la D° Ballis et son mary ont fait faire différentes grosses réparations mais comme cet immeuble sera abandonné à la D° Ballis les parties n’auront pas de comptes à se rendre – la D° Schnée née Keller a recueilli un 5° dans la succession de Valentin Keller, drapier son père et acquis de ses frères et sœurs le restant par acte reçu M° Anrich le 12 juin 1806
art. 3. une maison sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau près du Pont Ste Catherine n° 166 , d’un côté la maison ci dessus désignée, de l’autre celle désignée sous l’art. 4 ci après, devant la rue de la Krutenau, derrière la rue du Caquet, estimée 2000 fr – les conjoints Schnée ensont devenus propriétaires par adjudication sur les héritiers Joseph Trier, employé, suivant adjudication définitive à la barre du Tribunal Civil et déclaration de command du 11 mai 1806, transcrit au bureau des hypothèques vol. 54 n° 2
4. une maison avec cour, puits commun et autres appartenances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau près du Pont Ste Catherine n°165 d’un côté la maison ci dessus désignée sous l’article 3, de l’autre le Sr Werner,devant la rue de la Krutenau, derrière la rue du Caquet, estimée 4000 fr – les conjoints Schnée l’ont acquis de Jean Jacques Lauff, cordier, et Madeleine Schwebel par acre reçu M° Bossenius le 16 décembre 1816 transcrit au bureau des hypothèques vol. 158 numéro 19
5. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté le Sr Maurer, de l’autre le Sr Schott, devant la rue, derrière le Sr Krentz, évaluée 5000 fr + acquise de Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlotte Madeleine Rehm par acte reçu M° Hickel le 28 avril 1826 transcrit au bureau des hypothèques 177 numéro 156
à Auguste, les maisons art. 4 et 5 (n° 165 et rue des Tonneliers)
à Catherine : les maisons 2 et 3 (maisons 167 et 166)
Enregistrement, acp 217 F° 151-v du 20.5.

Commis de l’entrepreneur des fortifications, Jean Auguste Schnee épouse en 1834 Caroline Zang, fille du faiseur de chappes Jean Paul Zang
Mariage, Strasbourg (n° 58)
Du 22° jour du mois de février l’an 1834 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Auguste Schnée, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 décembre 1806 à Strasbourg, Commis de l’entrepreneur des fortifications, fils de feu Jean Schnée, charpentier décédé en cette ville le 25 avril 1830 et de feu Catherine Salomé Keller, décédée en cette ville le 14 juin 1829
et de Caroline Zang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 octobre 1807 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Paul Zang, faiseur de chappes, domicilié en cette ville, ci présente et consentante, et de feu Catherine Barbe Wohrer, décédée en cette ville le 8 juin 1833 (signé) Jean Auguste Schnée, Caroline Zang (i 30)

Jean Auguste Schnee meurt en 1845 en délaissant deux filles
1845 (3.2.), Strasbourg 8 (67), M° Zeyssolff n° 2575
Inventaire de la succession de feu Mr Jean Auguste Schnée, vivant employé de l’Entrepreneur des fortifications de cette ville de Strasbourg où il est décédé le 6 janvier 1845 – L’an 1845 lundi le 3 février à neuf heures du matin en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du Jeu de Paume N° 53. A la requête de D° Caroline Zang, veuve de feu Mr Jean Auguste Schnée, vivant employé de l’entrepreneur des fortifications de cette ville de Strasbourg où elle demeure, agissant tant en son nom à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a exsité entre elle et son défunt mari, comme usufruitière de ses enfants en vertu du testament qui sera ci-après transcrit et encore comme usufruitière légale de ses deux enfants mineurs 1° Julie Caroline Elise Schnée âgée de 10 ans 2 mois 2° Caroline Pauline Schnée âgée de 4 ans, lesquelles mineures sont habiles à se dire et porter héritières de feu M’ Schnée leur père chacun pour moitié. En présence de Mr Jean Frédéric Ballis, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de subrogé tuteur lesdites mineures

acp 332 (3 Q 30 047) f° 59. La communauté se compose 1° de meubles et objets mobiliers estimés 1417 francs, 2° de créances montant à 11.400 francs. La garde robe du défunt est estimée 406, celle de la veuve à la même somme et retirée par elle en compensation des effets de même nature attribués en propriété aux héritiers
acp 333 (3 Q 30 048) f° 39-v Remplois dus à la succession 1° la somme de 4000 francs due d’un immeuble propre au défunt vendu par les époux Schnée à Ignace François rentier à Strasbourg suivant contrat reçu Guillaume Grimmer le 22 novembre 1838, ledit immeuble consistant en une maison rue des tonneliers N° 23
2° La somme de 5000 francs due pour aliénation d’une autre maison à Strasbourg rue de la Krutenau N° 165 propre au défunt et vendue à Auguste Eugène Masské homme de lettres à Strasbourg suivant contrat reçu Noetinger le 19 avril 1848, Total 9000 francs
Quant aux indemnitée qui pourraient être dues à la communauté par la successionn tant pour réparations et constructions faites aux maisons vendues que pour dettes payées, la veuve déclare y renoncer. Elle renocne également aux droits que lui donnent les art. 1465 et 1481 du code civil contre la succession.
La veuve déclare en outre qu’au décès de son mari il existait en argent comptant une somme de 315 francs. Cette somme ainsi que le produit de la vente de la majeure partie de la garde robe du défunt a servi à éteindre les dettes privilégiées de la succession et à payer au Sr Ballis subrogé tuteur et comparant la somme de 80 francs
Dettes acquittées se montent en bloc à 417 francs

Testament, 1845, M° Zeyssolff
28 décembre 1844 – Testament par lequel Jean Auguste Schnee, employé aux fortifications de la ville de Strasbourg, lègue à Caroline Zaug sa femme l’usufruit viager de la totalité des biens qu’il délaissera, ledit usufruit réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 331 (3 Q 30 046) f° 19-v du 8.1. (décédé le 6 janvier 1845)

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
Schnee, Jean Auguste, 1806, Strasbg. com. chez l’entrep. des fortifications, marié, (auparavant) arc en ciel 7, (entré) 14 Janv. 35, (sorti) 14 Janv. 39, (ensuite) Krutenau 165
id. née Zang, Caroline, 1807, Strasbg. épouse
id. Julie Caroline Elise, 1834, Strasbg. fille, 26 9.bre

Auguste Schnee et Caroline Zang vendent la maison au gantier Ignace François et à sa femme Barbe Catherine Harion

1838 (22.11.), Strasbourg 8 (68), M° G. Grimmer n° 6669
Auguste Schnee, commis de l’entrepreneur des fortifications de la ville de Strasbourg, et Caroline Zang
à Ignace François, gantier, demeurant à Strasbourg, et Barbe Catherine Harion
une maison avec appartenances & dépendances situé Strasbourg rue des Tonnneliers n° 23 d’un côté le Sr Fritsch, marchand de vin, de l’autre le Sr Schott, devant la rue, derrière le Sr Krentz – attribué à la liquidation et partage de la succession de Jean Schnee, marchand de plâtre & charpentier, et Catherine Salomé Keller dressé par M° Hickel le 17 mai 1833 – Le Sr; Schnee l’avait acquise sur Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlottte Madeleine Rehm par acte reçu M° Hickel le 28 avril 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 177 numéro 56, ledit Steinheil l’a acquis sur Mde Steinheil par expropriation à sa requête contre Jean Hubert, baquetier, et Justine Elisa Barbe Goepp, suivant jugement par adjudication définitive au tribunal civil le 11 septembre 1817 et déclaraion de Command, transcrit au bureau des hypothèques volume 97 n° 111 – pour 4000 francs
Enregistrement, acp 264 F° 4 du 1.12.

Enfant trouvé à Nancy, Anne Ignace François épouse en 1826 Catherine Barbe Henrion, fille naturelle reconnue par son père
Mariage, Strasbourg (n° 58)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 16 février 1826. Anne Ignace François, majeur d’ans, Enfant trouvé exposé à Nancy (Meurthe) le 7 Thermidor an 10 alors âgé d’environ deux ans, domicilié à Strasbourg, gantier, et Catherine Barbe Henrion, majeure d’ans, née hors le mariage le 17 prairial en Onze à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Jean Casimir Henrion, Journalier, et de Catherine Schmitten, ci présente et consentante (signé) anne Ignace François, Catherine barbe Harion (i 32)

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
François, Ignace, 1800, Nancy, Meurthe, g. gantier, marié, (à Str. depuis) 13 avril 1823, (carte de sûreté) 8553, (auparavant) bain aux plantes 20 (entré) 17 avril 39, (sorti) 27 mai 43, (ensuite) Grand rue 55
id. née Henrion, Catherine Barbe, 1803, Strasbourg, épouse
id. Célestine, 1828, Strasbourg, fille
id. Louise Emilie, 1830, Strasbourg, fille
id. Véronique Eugénie, 1832, Strasbourg, fille
id. Catherine Emilie 1833, Strasbourg, fille
id. Marguerite Adèle 1835, Strasbourg, fille
id. Thérèse Mathilde 1839, Strasbourg, fille, 7 janvier 39

Catherine Henrion vend son fonds à Théophile Léon François
1870 (16.5.), Strasbourg 14 (176), M° Emile Ritleng jeune n° 18.826
Vente – A comparu Catherine Henrion veuve du Sr Ignace François, gantier demeurant à Strasbourg, laquelle & par ces présentes vendu
à M. Théophile Léon François gantier demeurant à Strasbourg ici présent et acceptant,
les marchandises suivantes, savoir 1. 3354 paires de gants de peaux fabriquées évaluées à 8329 francs
2. quatre boîtes de boutons à 24.
(…) 8. 1320 pièces chevreaux 4812 (…) total 13.447 francs

Ignace François et Barbe Catherine Harion vendent la maison à Marguerite Beck, femme de François Meyer, facteur de bateau à vapeur

1842 (22.2.), Strasbourg 8 (63), M° Zeyssolff n° 1074
ont comparu Le Sieur Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à D° Marguerite Beck, épouse de Mr François Meyer, facteur de bateau à vapeur, demeurant ensemble et domiciliés en la dite Ville
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg, rue des tonneliers N° 23, tenant d’un côté au sieur Fritsch, marchand de vins, de l’autre au sieur Schott, par devant la rue, par derrière le sieur Krentz. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) Dans la vente sont compris six fourneaux tant murés que non murés, les jalousies et les contrevents. Les vendeurs sont propriétaires de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg et D° Caroline Zang, son épouse aux termes d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et un collègue le 22 novembre 1838 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 décembre suivant vol. 340 N° 107 et inscrit d’office volume 290 N° 114. Elle appartenait à Mr Schnée pour lui avoir été abandonnée et attribuée par la liquidation et partage des successions de ses auteurs Sr Jean Schnée, vivant marchand de plâtre et charpentier, et Catherine Salomé Keller conjoints à Strasbourg, dressé par M° Hickel lors Notaire en la dite ville le 17 mai 1833 enregistré. Feu les conjoints Schnée s’en étaient rendus acquéreurs sur le sieur Sigimismond Louis Steinheim Négociant et D° Charlotte Madeleine Rehm, époux à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant ledit M° Hickel le 28 avril 1823, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 8 mai de la même année Volume 177 N° 156 et inscrit d’office Volume 190 N° 27.
Mme Steinheil en fit l’acquisition à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie à sa requête contre le sieur Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goeppn conjoints à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication définitive en date du 11 septembre 1817 et déclaration de command du lendemain, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 29 du même mois volume 97 N° 111. – moyennant la somme de 5500 francs
acp 295 (3 Q 30 010) f° 57-v

Ancien canonnier originaire d’Otterswiller près de Saverne, François Meyer épouse en 1829 Marguerite Beck, native de Griesbach près de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 401)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 26 octobre 1829. François Meyer, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 ventôse an neuf à Otterswiller (Bas Rhin) domicilié de droit à Otterswiller, Canonnier congédié du premier Régiment d’artillerie à cheval fils de feu Antoine Meyer, Journalier décédé à Otterswiller le 27 février 1827 et de feu Catherine Haegenauer, décédée au même lieu le 27 février 1822 et Marguerite Beck, majeure d’ans née en légitime mariage le 3 Floréal an cinq à Griesbach (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Beck, Journalier décédé à Bouxwiller (Bas Rhin) le 22 janvier 1822 et de Catherine Schirm domiciliée à Griesbach ci présente et consentante (signé) Frantz Meÿer, l’épouse a dit ne savoir signer (i 45)

Marguerite Beck loue une boutique à Jeannette Antoinette Cartin

1845, Enregistrement de Strasbourg, ssp 94 (31 593) f° 39-v du 11. 8.br
7 octobre 1845, Bail ainsi conçu. Entre les soussignées D° Marguerite née Beck épouse de François Meyer ancien facteur de Messageries et de ce dernier, la femme dument autorisée, domiciliés à Strasbourg
et Delle Jeannette Antoinette Cartin majeure d’ans, aussi domiciliée à Strasbourg
a été fait le bail qui suit. La D° Meyer assistée et autorisée comme il est dit ci-dessus loue à Dlle Cartin la boutique au rez de chaussée de sa maison rue des Tonneliers n° 23 tenant d’un côté au Sr Fritsch de l’autre au Sr Schott, le bail est fait pour une durée de deux ans à partir de la St Michel dernière et pour un loyer annuel de 180 francs

Marguerite Beck et François Meyer, ancien facteur des messageries, actuellement commissionnaire, font dresser un inventaire de séparation de biens
1846 (5.2.), Strasbourg 1 (98), M° Rencker n° 18.780
Inventaire de séparation – L’an 1846 le Jeudi 5 février à neuf heures du matin. A la requête et en présence de Dame Marguerite Beck, femme de François Meyer, ancien facteur des messageries, actuellement commissionnaire, avec lequel elle demeure à Strasbourg & dûment autorisée à la poursuite de ses droits en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 26 janvier dernier sur la conclusion du ministère public & dont le dispositif sera donné ci après Et du Sieur François Meyer, ci-dessus dénommé & équalifié agissant comme ayant un intérêt opposé à celui de la requérante sa femme
acp 345 (3 Q 30 060) f° 3-v – Les remplois à exercer par la femme Meyer pour les immeubles propres aliénés s’élevant à 1200 francs,pour indemnité due à la communauté 968 francs

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
Meyer, François, 1801, Otterswiller, facteur de messagerie, M, (à Str. depuis) 23 août 1829, (carte de sûreté) 286-1838, (auparavant) r. tonneliers 20, (entrée) 1 ms* 42
id. née Beck, Marguerite, 1799, Griesbach, Ep, (à Str. depuis 23 août 1829), (carte de sûreté) 286-1838, (auparavant) r. tonneliers 20, (entrée) 1 ms* 42, 27 mars 50 décédée
id. Françoise Henriette, 1836, Strasbourg, fille
(autre inscription p. 235)
Meyer, François, 1801, Otterswiller, commissionnaire, marié, (à Str. depuis) 23 août 1829, (carte de sûreté) 286-35, (auparavant) Vx. m. aux poissons 107, (entré) 23 août 39, (sortie) 29.8.40, (ensuite) même rue 20

Marguerite Beck lègue à son mari la jouissance viagère d’un logement dans sa maison
1850, M° Noetinger
26 février 1850 – Donation par Marguerite Beck épouse François Meyer commissionnaire à Strasbourg, à son dit mari
1° de la jouissance viagère d’un logement dans une maison à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, deuxième étage
2° d’une rente annuelle et viagère de 120 francs
acp 392 (3 Q 30 107) f° 47-v du 1.7. – décédée le 27 mars 1850, Déclaration du 27 7.bre 1850 N° 299

Marguerite Beck meurt en 1850 en délaissant une fille

1850 (25.6.), Strasbourg 12 (179), M° Noetinger n° 22.262
Inventaire après le décès de Dame Marguerite Beck, épouse séparée de biens du Sr François Meyer, commissionnaire à Strasbourg où elle est décédée le 27 mars dernier
L’an 1850 mardi le 25 juin à trois heures de relevée en la demeure du Sr Meyer ci après nommé. A la requête & en présence 1. du Sr François Meyer, commissionnaire demeurant Strasbourg, rue des tonneliers N° 23, agissant 1) comme donataire en usufruit de la D° Marguerite Beck sa femme défunte aux termes d’une donation entre époux passée en présence de deux témoins devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 26 février dernier (…) 2) en qualité de père et tuteur légal de Dlle Françoise Henriette Meyer sa fille mineure qu’il a procréé en légitime mariage avec ladite défunte
2. du St Edouard Jaysser, épicier demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…) le Sr Meyer a déclaré qu’il n’existait point de communauté entre lui et sa femme défunte, attendu qu’ile étaient séparés de biens
Immeuble. Une maison d’habitation à trois étages sur rez de chaussée avec droits, aisances et dépendances, située à Strasbourg dans la rue des tonneliers N° 23 tenant d’un côté au Sr Frédéric Fritsch, de l’autre à Louis Schott, devant la rue & derrière au Sr Christmann Grün, estimée à un revenu annuel de 300 francs cy en capital à 6000 francs pour l’enregistrement seulement.
acp 392 (3 Q 30 107) f° 48
Il dépend de la dite succession 1. un mobilier estimé à 2734 francs
Une Maison à Strasbourg rue des Tonneliers
Passif 5000 francs

François Meyer meurt en 1851.
1851 (25.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par François Meyer, commissionnaire à Strasbourg décédé le 16 septembre 1851, dressé à la requête de François Jeysser, épicier à Strasbourg en qualité de tuteur de Françoise Henriette Meyer, fille mineure du défunt et de feu Marguerite Beck
acp 403 (3 Q 30 118) f° 67-v du 29.9. (Décès f° 114 n° 167, succession déclarée le (-) Le mobilier appartenant à la mineure du chef de sa mère est estimée à 406
Garde robe du défunt 77
Passif 165 francs

Françoise Henriette Meyer et Henri Frantz passent une obligation au profit du rentier Edmond Auguste Trawitz. Françoise Henriette Meyer hypothèque sa maison.

1859 (10.1.), Strasbourg 7 (113), M° Edouard Stromeyer n° 1437
Du 10 janvier 1859. Obligation – Ont comparu Mademoiselle Françoise Henriette Meyer, majeure, célibataire, jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, et Monsieur Henri Frantz, majeur d’ans, garçon sellier domicilié à Diemeringen, en ce moment ouvrier sellier au troisième d’artillerie en garnison à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
A Monsieur Edmond Auguste Trawitz, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme de 7500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent, Mlle Meyer. Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages, cour, puits, droits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Tonneliers N° 15 nouveau d’un côté M. Fritsch & d’autre M. Abel, devant la rue, derrière Monsieur Richert
Et M. Frantz, tous les Biens généralement quelconques (…) situés au ban de Diemeringen canton de Drulingen et dans l’arrondissement de Saverne
Les débiteurs déclarent être les vrais propriétaires de ces biens, de la manière suivante, savoir Mlle Meyer de la maison décrite sous l’article premier pour l’avoir héritée dans la succession de sa mère Dame Marguerite Beck, vivante veuve séparée de biens de François Meyer, vivant facteur de diligences à Strasbourg où ils sont tous deux décédés, comme étant la seule et unique héritière de feue sa mère susdite ainsi que sa qualité et des droits se trouvent constatés en l’intitulé d l’inventaire dressé sur la succession de sa mère susdite par M. Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 25 juin 1850, enregistré. Mad° Meyer était elle-même propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise de M. Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion conjoints demeurant & domiciliés à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M. Zeyssolff et son collègue notaires à Strasbourg le 22 février 1842 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 mars même année volume 381 N° 50 inscrite d’office le même jour vol. 361 N° 74, ladite vente eut lieu pour le prix de 5500 francs (…) Les époux François étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise de M. Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg & D° Caroline Zang, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg suivant vente passée devant M. Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg le 22 novembre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 décembre même année volume 340 N°& 109 & inscrite d’office le même jour vol. 290 N° 148.
Et M. Frantz des immeubles (…) recueillis dans la succession de son père feu M. Georges Frantz en son vivant cultivateur à Diemeringen
(Police d’assurance) Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas Rhin, N° 4172-B, du 25 juillet 1857. Somme assurée 14.000 pour Mlle Henriette Meyer à Strasbourg
Strasbourg, Rue des Tonneliers, 23. Maison d’habitation
(enregistré le 12.1. f° 40-v)

Françoise Henriette Meyer vend la maison au commissionnaire Charles Frédéric Bornmann moyennant 10 500 francs

1863 (22.1.), Strasbourg 10 (148), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.954
Vente, délégation et acceptation, 11 janvier 1863. – A comparu Madlle Françoise Henriette Meyer, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquele a, par les présentes, vendu (…)
à Mr Charles Frédéric Bornmann, commissionnaire demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 15 tenant d’un côté à Mr Fritsch, de l’autre à M. Abel & par derrière à M. Richert. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement (…) y compris cinq poêles en fayence avec leurs tuyaux et pierres.
Etablissement de propriété. Ladite maison appartient à Mad. Meyer pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marguerite Beck décédée veuve de M. François Meyer, en son vivant facteur de diligences à Strasbourg, sa mère dont elle est la seule et unique héritière ainsi que le tout se trouve constaté dans l’inventaire de la succession Mad. veuve Meyer dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg le 25 juin 1850. Mad° Meyer était elle-même propriétaire de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M. Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 22 février 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 mars suivant volume 381 N° 50 inscrite d’office le même jour volume 361 N° 74. Le prix de cette acquisition était de 5500 francs (…) Les époux François étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise du Sr Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg & de Dame Caroline Zang, sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 22 novembre 1838 transcrit au bureau des hypothèques le 20 décembre suivant volume 340 N° 109. Ladite maison appartenant au Sr Schnée pour lui avoir été attribuée par le partage de la succession de ses père et mère, Sr Jean Schnée, marchand de plâtre et charpentier & D° Catherine Salomé Keller, décédés époux à Strasbourg, dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 17 mai 1833. Les époux Jean Schnée avaient acquis ledit Immeuble de M. Sigismond Louis Steinheil négociant et Dame Charlotte Madeleine Rehm son épouse les deux demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel le 28 avril 1826, transcrit au bureau des hypothèques le 8 mai suivant Volume 177 N° 156 et inscrit d’office le même jour Volume 190 N° 27. Enfin M. Steinheil en avait fait l’acquisition à la barre du tribunal séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie à la requête de ce dernier contre le St Jean Hubert, baquetier, et D° Julienne Elisabeth Goepp sa femme demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive en date du 11 septembre 1817 et d’une déclaration de command du lendemain le tout transcrit audit bureau des hypothèques le 29 du même mois volume 97 N° 111.
Etat hypothécaire. La Dlle Meyer certifie sous les peines de droit que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque, à l’exception d’une somme de 7000 francs due à Edmond Auguste Trawitz (…) – Prix délégation et acceptation 10.500. Aux présentes est intervenu ledit M. Edmond Auguste Trawitz (…)
acp 518 (3 Q 30 233) f° 37 du 23.1.

Fils du mécanicien Albert Wolffgang Bornemann, Charles Frédéric Bornemann épouse en 1853 Salomé Treuschel, originaire de Wangen
Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 30° jour du mois de juillet l’an 1853 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Bornemann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 mars 1825 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commisionnaire, fils de feu Albert Wolffgang Bornemann, Mécanicien décédé encette ville le 8 août 1836 et de feu Marie Elisabeth Goenner, décédée en cette ville le 6 mars 1853
et de Salomé Treuschel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 janvier 1827 à Wangen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Laurent Treuschel, vigneron décédé à Wangen le 27 décembre 1845, et d’Anne Barbe Wickersheim domiciliée à Wangen, ci présente et consentante – il n’y a pas et de contrat (i 23)

Registre de population 600 MW 382 (1850 sqq)
Bornemann, Charles, Strasbourg 24, h.m, Commissionnaire, luthérien, a refusé de signer la déclaration de français
id. née Drenschel, Salomé, Wangen, 27, sa femme, luthérien
Wissenbach Eugénie, 54, f. en pension, Catholiq. p.p. le Neuhof, rentrée 9* diél r. austerlitz 17
Rue des frères 5 (délogé) 25 juin 56
r. des hallebardes 35 / 40 (délogé) 25 mars 63
r. des orfèvres 20 (délogé) 25 mars 63
r. des tonneliers 15

Charles Bornemann loue sa maison et l’auberge à l’aubergiste Charles Fix.

1863, Enregistrement de Strasbourg, ssp 138 (3 Q 31 637) f° 57-v du 19.11.
4 septembre 1863. Bail – Le Sr Charles Bornemann, propriétaire de la maison rue des tonneliers n° 15 à Strasbourg, loue pour trois, six et neuf années à partir du 29. 7.bre 1863
au Sr Charles Fix, aubergiste à Strasbourg
la maison d’auberge située à Strasbourg. Le Sr Fix s’oblige de payer 50 francs de loyer par mois chaque mois d’avance, en cas de non paiement à l’avance le présent bail est résilié de plein droit. En outre le Sr Bornemann cède au Sr Fix 6 chaises à siège de paille pour le prix de 22 francs.

Charles Bornemann loue le rez-de-chaussée aux frères Wechsler, marchands de fromage

1873, Enregistrement de Strasbourg, ssp 159 (3 Q 31 658) f° 33-v n° 2487 du 31.10.
27. September 1872. Miethvertrag wodurch Karl Bornemann Eigenthümer dahier
an Gebrüder Wechsler, Käsehändler allda
das Erdgeschoß eines Hauses Küfergasse N° 15 mit dem darunter befindlichen Keller & eine Kammer im 1. Stock auf die Dauer von vier Jahren vom 29. September 1872 um den jährlichen Miethzinß von 322 frcs

Charles Frédéric Bornemann et Thérèse Salomé Treuschel vendent la maison aux marchandes épicières Françoise Drœsch et Gertrude Drœsch

1892 (29.9.), M° Keller
Verkauf – Karl Friderich Bornemann, Rentner, und dessen Ehefrau Therese Salome Treuschel hier
an Franziska Droesch und Gertrud Droesch, beide großjährige Spezereihändlerinnen hier
ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß über Keller 3 Stockwerken und Mansarden, Rechten und Zugehörden dahier Küfergasse N° 15 section O N° 44 & 44 mit 0,64 Ar Fläche, erworben laut Kauf Zimmer hier vom 22. Jan. 1863. Besitz, Genuß und Steuren vom 25 Dezember 189 ab. Kaufpreis 21.000 Mark wovon baar bezahlt 2000
acp 863 (3 Q 30 578) f° 86 n° 3277 du 6.10.

Originaire de Hüttendorf près de Haguenau, Françoise Drœsch meurt en novembre 1899 dans sa maison rue des Tonneliers
Décès, Strasbourg (n° 2744)
Strassburg am 17. November 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute (…) die ledige Krämerin Gertrud Droesch, wohnhaft zu Straßburg Küfergasse 15, und zeigte an, daß die ledige Krämerin Franziska Droesch, 58 Jahre alt, Katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Hüttendorf, Unter Elsaß, Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Droesch, Tagner, und Maria geborenen Wendling, zuletzt in Hüttendorf wohnhaft, zu Strassburg in der Anzeigerin Wohnung am 16. November des Jahres 1899 nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 56)

Françoise Drœsch a institué pour ses héritiers ses deux frères et donné à sa sœur Gertrude la jouissance viagère de ses biens.

1900 (26.4.), M° Keller n° 15.264
Erbverzeichniss über den Nachlass der dahier am 16. November 1899 verstorbenen Franziska Droesch, ledig Spezereihändlerin, auf Anstehen deren Geschwister Gertrud Droesch, Spezereihändlerin hier, Nikolaus Droesch, Ackerer in Wittersheim, Frantz Droesch, Milchhändler in Schiltigheim.
acp 968 (3 Q 30 683. III) f° 48-v n° 170 du 1.5. – Durch Testament Keller vom 20. Oktober 1899 vermachte die Erblasserin 1. ihrer genannten Schwester Gertrud Droesch die lebenslängliche Nutznießung ihres Nachlasses, 2. ihren beiden Brüdern Nikolaus & Frantz Droesch das nackte Eigenthum desselben mit der Auflage, ihrem Patenkinde Melanie Droesch nach dem Tode der Schwester Gertrud Droesch 800 M. herauszuzahlen
Nachlass A. Kleider der Erblasserin 21 M
B. die ungetheilte Hälfte folgender Vermögenswerthe I. Waaren 347, II Laden-Einrichtung 200, III Mobilien 226, IV Geschäftsausstände, nicht einzeln aufgeführt 200, V. Baares Geld 400, VI. Forderung an Johann Adam Niess, Pensionär hier & Genossen lt. Obligationen Schmitz hier 28/2 93 & Keller hier 8/8.92, 1100
VII. folgende Liegenschaften. Stadt Straßburg O 44, 44 – 0,44 a Wohnhaus mit Keller, Erdgeschoß, 3 Stockwerken, Mansarden, Rechten, Zubehör, Küfergasse N° 15
Bann Wittersheim, B 171 40 a. Feld im Preisterpfad, lt. Kauf Weber in Hagenau 28/4 92, VII. Mietzinsforderung 63
C. Einlage beid er Sparkassehier einschl. Zinsen 97
Schulden des Nachlasses a) ½ der Geschäftsschulden mit 529 b) Leichenkosten 375
Eid nicht geleistet. Zeitaufwabs 4 Stunden
Keller, 21. Oktober 1899 n° 14.567 – Testament durch Franziska Droesch (…)
acp 961 (3 Q 30 676. II) f° 51-v du 17.11.

Notoriété constatant que Françoise Drœsch n’a laissé aucun héritier réservataire.
1900 (6.2.), M° Keller n° 14.950
Offenkunde woraus hervorgehet, daß Frl. Franziska Droesch im Leben Spezereihändlerin zu Straßburg ledig am 16. November alda verstorben ist und keine Vorbehaltserben hinterlassen hat
acp 963 (3 Q 30 678. II) f° 71-v n° 4909 du 7.2.

Gertrude Drœsch meurt à l’âge de 67 ans le 4 décembre 1914.

Décès, Strasbourg (n° 2890)
Strassburg am 5. Dezember 1914. Vor dem Standesbeamten erschienen heute (…) die Ordensschwester Maria Perrot, wohnhaft in Straßburg Stelzengäßchen 1, und zeigte an, daß die ledige gewerblose Gertrud Droesch, 67 Jahre alt, Katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Hüttendorf /:Unter Elsaß:/ Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Droesch, Ackerer, und Maria geborenen Wendling, beide zuletzt in Hüttendorf wohnhaft, zu Strassburg Stelzengäßchen 1 am 4. Dezember des Jahres 1914 nachmittags um ein einhalb Uhr verstorben sei (i 99)

Ficher domiciliaire, 602 MW 144
Marie Gertrude Droesch, Spezereihandel († 1.14) 2.12.47 Hüttendorf, Kath.
Spital in Dienst
20.9.79 Meisengasse N° 7, Vigaro
St Louisgasse 6
20.2.76 Langestraße 65, A. Bilger
9.3.76 Ludwigsgasse 14, Bilger
ver. Judengasse 12
25/11 79 alter Fischmarkt 15, Burger
25.3.81 Domplatz 13, Hummel
28/3.82 Küfergasse 15,Bornemann
19.9.10. Stelzengäßchen 1, Aloysa

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1933, le magasinier Joseph Auguste Beyer épouse en 1916 la servante Mathilde Marie Hess

Mariage, Strasbourg (n° 866)
Strassburg am 21. Dezember 1916. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Lagerist Joseph August Beyer, katholischer Religion, geboren am 2. September des Jahres 1893 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Neue Straße 27, Sohn des Maurermeisters August Beyer und seiner Ehefrau Maria Antoinette gebornen Bruckert wohnhaft in Strassburg
2. die Putzmacherin Mathilde Maria Hess, katholischer Religion geboren am 28. August des Jahres 1894 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Neudorf Alte Schulgasse 23, Tochter des Bäckemeisters Frantz Joseph Hess und seiner Ehefrau Maria Katharina gebornen Saner in Straßburg
[in margine :] ehelicher Sohn August Beyer geb. am 28.2.1920 in Strassburg (Nr 725/1860) geheiratet 6.6.1942 in Straßburg (N° 652) i 474


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.