13, rue Sainte-Barbe
Rue Sainte-Barbe n° 13
IV 394 (a) (Blondel) – N 849 puis section 10 parcelle 36 (cadastre)
La maison vers 1912, entrée du cinéma Eldorado (AMS, cote 1 Fi 23 n° 15)
Le 13, rue Sainte-Barbe après les bombardements (AMS, 1 Fi 100, n° 8), façade dessinée en 1904 par l’architecte Armand Richshoffer
Bâtiment actuel construit en 1958 sur les plans de l’architecte Georges Haudenschild (vue du nord)
Jusqu’au partage de 1773, la propriété comprend les parcelles qui correspondent aux numéros 7 et 13 de la rue Sainte-Barbe (parcelles N 849 et 846 du cadastre, voir le plan), soit la parcelle IV 394 du plan Blondel à l’exception des deux maisons enclavées (9 et 11 rue Sainte-Barbe auxquelles le plan Blondel n’attribue pas de numéro). Le boucher Samuel Goldbach acquiert cette vaste propriété en 1675. Il la vend vingt ans plus tard à un marchand, Jean Philippe Zeyssolff, qui ne l’habite pas. On y trouve ensuite un moulin à tabac (1727) et des presses à tabac. Le billet d’estimation de 1738 décrit avec précision les différents bâtiments (maison principale, deux bâtiments latéraux, bâtiment arrière et bâtiment accessoire) qui sont estimés à la somme importante de 3 600 florins. Pour satisfaire au plan d’urbanisme de Blondel, le propriétaire cède en 1766 un terrain triangulaire qui dépendait du futur 13, rue Sainte-Barbe, ce qui doit l’avoir obligé à reconstruire les bâtiments sur rue.
La propriété reste une maison de rapport jusqu’à ce que Jean Mohr, un cocher catholique originaire d’Achenheim, l’acquière en 1772. Il revend quelques mois plus tard la moitié nord (partie [d] de la parcelle IV 394, futur 7, rue Saint-Barbe) en conservant la moitié sud (partie [a] de la parcelle IV 394, futur 13, rue Saint-Barbe).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 188
Partie IV 394 (a) – Après avoir demandé l’autorisation de percer deux portes face aux Petits Capucins en 1773, Jean Mohr est autorisé à faire une porte en 1774. Il fait repeindre la façade en 1778.
L’Atlas des alignements (daté de 1829) signale un rez-de-chaussée et un étage médiocres en maçonnerie que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 entre les repères (t) au nord et (u) au sud – le repère (a) marque l’angle de la rue Sainte-Barbe et de la rue de la Demi-Lune. La cour (C) se trouve derrière la porte cochère proche du repère (t) ; le bâtiment (1-2) est à gauche de l’entrée, le bâtiment (4-5) à droite, les ouvertures (2-3) donnent accès à la grande cour (H). La petite cour (A) se trouve à l’arrière de la porte proche du repère (u) ; le mur (3-4) dépend de la maison voisine à l’angle des rues. La cour (B) se trouve légèrement en arrière de la cour (A). On entre dans la grande cour (H) par la porte du bâtiment (6-1) sur la face sud. Le mur (1-2) forme l’arrière des maisons 9 et 11 rue Sainte-Barbe. Le bâtiment arrière (3-5, prolongé en 5-9) est presque parallèle à la rue. C’est ce bâtiment que représente la photographie prise vers 1908, quoique les ouvertures ne correspondent pas exactement au dessin. L’enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée signale que le rez-de-chaussée du bâtiment est en pierre à surfaces crépies, le premier étage en pans de bois, qu’il y a une porte de style gothique tardif millésimée 1508 au rez-de-chaussée, deux encadrements de fenêtre Renaissance sans le meneau central d’origine et que l’escalier extérieur comporte des balustrades sculptées.
Cours A, B, C et H
La grande cour vers 1908 (AMS, 118 MW 67)
Le cadastre signale une démolition partielle en 1868 suivie d’un agrandissement en 1869. Charles Hahn a l’intention de transformer le bâtiment et modifie entièrement son projet en 1904 après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Il est autorisé à construire un rez-de-chaussée à six arcades dans la rue Sainte-Barbe et à quatre arcades dans la rue de la Demi-Lune. Les anciens bâtiments sont démolis en mars 1904. La Ville décide ensuite de porter l’alignement en arrière de l’ancien. Le propriétaire fait alors construire sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune un bâtiment à trois étages dont le gros œuvre est terminé en octobre 1904. L’architecte Armand Richshoffer présente en juin 1904 un autre projet destiné à refaire la façade du 13, rue Sainte-Barbe. Les travaux commencent en juillet 1904, le gros œuvre est terminé en octobre 1904.
L’architecte Lucien Rapp est chargé d’aménager un théâtre cinématographique. La salle de projection se trouve dans le bâtiment sur rue (13, rue Sainte-Barbe), la salle des spectateurs dans la cour à la place du bâtiment arrière. Le permis de construire est accordé en septembre 1909 mais les travaux ne sont pas exécutés. Les rapports de 1913 permettent cependant de constater qu’une salle provisoire a été construite sur un terrain dont jouit la Ville jusqu’à ce que la nouvelle rue soit établie (octobre 1914, voir le plan de 1913).
Les locaux commerciaux sont occupés par un commerce de cigares (1909, 1911-1912). Charles Hahn vend en 1913 à la Ville la partie arrière du 13, rue Sainte-Barbe, ce qui oblige la Ville à aménager une sortie provisoire au locataire des bâtiments acquis jusqu à la fin de son bail. La réfection du toit de la remise commune entre Charles Hahn et la Ville prend du retard (1916) parce que Charles Hahn, proscrit, a quitté la Ville et que ses biens sont mis sous séquestre.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit la maison. Le terrain est remembré, le nouvel alignement reculé une troisième fois. Il sert de place de stationnement jusqu’à ce que le nouveau bâtiment soit reconstruit d’après les plans de l’architecte Georges Haudenschild. Le permis de construire est accordé en septembre 1955. Un avenant de juillet 1957 reconduit le permis après des retards dus au financement. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment en octobre 1957. Le gros œuvre est terminé en septembre 1958. Armand Anger qui a acquis le bâtiment est autorisé en janvier 1961 à aménager les combles. Le magasin de fournitures radio électriques Aschenbrenner occupe les locaux en 1963.
Remarque – Le 13, rue Sainte-Barbe désigne à l’origine la parcelle N 849 du cadastre. Comme la maison appartient au même propriétaire que la voisine 1, rue de la Demi-Lune (parcelle N 860) de 1904 à 1960, le 13, rue Sainte-Barbe désigne indifféremment l’un ou l’autre bâtiment, même après 1960.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Daniel Widt, médecin du prince évêque de Spire – luthérien | ||
1672 | v | Samuel Goldbach, boucher, et (1664) Marie Bær puis (1695) Salomé Merckel – luthériens |
1693 | v | Jean Philippe Zeyssolff, marchand, et (1675) Salomé Kau – luthériens |
1715 | h | Jean Thomas Zeissolff, marchand, célibataire – luthérien |
1728 | adj | Jean Saltzmann, docteur en médecine, et (1707) Marguerite Salomé Zeyssolff auparavant (1698) femme de Philippe Jacques Gambs – luthériens puis les héritiers a) Jean Henri Saltzmann, marchand célibataire – luthérien b) Jean Geoffroi Saltzmann, docteur en médecine, et (1740) Marie Salomé Brackenhoffer – luthériens c) Jean Charles Spielmann, juriste, et (1740) Marguerite Salomé Saltzmann – luthériens |
1772 | v | Jean Mohr, cocher, et (v. 1770) Barbe Wolbert -catholiques |
1801 | h | Michel Mohr, cocher, et (1801) Marie Anne Mathis |
1833 | h | Jean Pierre Mohr, cocher, célibataire |
1836 | v | Frédéric Théodore Porst, huissier, et (1830) Marie Caroline Schæffer puis (1845) Louise Weber |
h | Frédéric Théodore Porst | |
1902* | h | Henri Emile Heitz, sous-préfet, et Salomé Caroline Berthe Porst à Wissembourg |
1903* | Charles Emile Hahn, marchand, et Marie Louise Rosalie Hemmerlé | |
1943* | h | Charles Hahn et cohéritiers |
1950* | h | Laurent Agram et Marie-Louise Hahn |
1960* | h | Armand Anger |
(1765, Liste Blondel) IV 394, au Sr Saltzmann
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 849, Porst, Frédéric Théodore, huissier – maison, sol – 5,35 ares
Locations
1718, Jean Dolcher, cocher
1718, Philippe Chrétien Bœckel de Bœcklinsau
1718, 1721, (caves) Jean Nicolas Dietrich,
1721, Claude Barnier, ancien lieutenant de cavalerie
1773, Etienne Bataille, perruquier
1773, (caves) Jean Nicolas Lamas, brasseur
1790, Jean Louis Kopp, boutonnier en soie, et Marie Dorothée Fügner
1801, François Mourgeon, chandelier, et Catherine Nessin
1834, François Joseph Klein, cocher
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1766, Directeurs fonciers (VII 1412
La veuve de Charles Spielmann cède à la Ville un terrain triangulaire de deux toises, deux pieds 8 pouces carrés. D’après sa forme, il faisait partie de la maison qui portera ultérieurement le n° 13
(f° 53-v) Donnerstags den 18. X.bris 1766. H. Lt. Johann Carl Spielmanns Wb: – H. Werner d. baw Inspr. referiret, Es habe weÿl. H. Lt. Johann Carl Spielmanns hinterl: fr: Wittib an jhrem hauß in St. Barbaræ Gaß welches sie nach dem Neuen allignement hat bawen müßen 2 Claffter 4 sch. 8 Z. quadrat verlohren, wofür jhr ad 12 R. vom Claffter 33 R. 3 ß. 4 d. Zu verguthen. Erkannt Zahlung anbefohlen.
[feuille] daß von denen Wohlverordneten Herren Dreÿeren Löblicher Stadt Straßburg Pfenningthurn Empfangen habe, dreÿßig dreÿ Gulden dreÿ schilling Vier Pfenning Wegen dem platz so wir Verlohren haben in dem hauß in das Barbara Gaß gelegen Welches annoch gemeinschaftlich Zwischen mir und meines verstorbenenn Bruders Erben, welches hiemit quittirend bescheine. Straßburg. d. 24 Decemb. 1766 [unterzeichnet] Spielmännin Wittib. Johann Andreas Bruder der älter als Vogt des Enckelins und Erbin.
1773, Directeurs fonciers (VII 1415)
Le cocher Mohr demande l’autorisation de faire deux portes face aux Petits Capucins. Les Directeurs fonciers lui proposent contre rétribution de placer sur son terrain le puits communal qui se trouve devant les Petits Capucins (de l’autre côté de la rue)
(f° 165-v) Dienstags den 9. Martii 1773. N. Mohr der Kutscher – Mr. Wolf, der Maurer nôe. N. Mohr, des Kutschers, bittet zu erlauben an deßen behausung beÿ dem Kleinen Capuciner Kloster gelegen Zweÿ Thor Zu machen. Erkannt, Seÿe Hr. Bau Inspector abzuordnen das begehren zu untersuchen und einen Rapport dißorts abzustatten.
(f° 177-v) Dienstags den 30. Martii 1773. Johannes Mohr – Johannes Mohr, dem Kutscher wird eraubt an seiner behausung beÿ den kleinen Capucinen Zweÿ Thor durch zu brechen. Eben demselben werden Fünffzig Thaler angebothen, wann er zugeben werde den sich an dem Capuciner Kloster befindliche Allmend brunnen an sein haus und zwar in seinen hoff gerichtet, zu setzen.
1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Jean Mohr est autorisé de faire une porte à la maison face aux Petits Capucins
(f° 49-v) Dienstags den 26. Aprilis 1774. Johannes Mohr – Johannes Mohr, der Kutscher bittet ihme zu erlauben deßen behausung gegen dem Kleinen Capuciner Kloster ein thor zu machen. Erkannt, Willfahrt.
1778, Directeurs fonciers (VII 1418)
Le maître maçon Osterrieth est autorisé à peindre la maison du cocher Jean Mohr
(f° 113) Dienstags den 14. Julii 1778. Johann Mohr Lehn: Kutscher – Mr. Osterrieth, der Maurer nôe. Johann Mohr des Lehn: Kutschers, bittet zu erlauben deßen behausung ane der St Barbaræ Gaß gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux, un bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, un moulin à tabac, remise à carrosses, écurie, fenil, cellier, porcherie, deux caves voûtées et une solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
- 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une grande cour, un puits, une cave voûtée, le rez-de-chaussée comprend un poêle, des chambres, cuisine et vestibule, le premier aussi un poêle, des chambres, cuisine et vestibule, les greniers sont dallés. Le bâtiment latéral de droite comprend un poêle, petite cuisine, à l’étage une chambre, le comble est à demi-toit. Sur la gauche il y a une galerie sous laquelle se trouve le bûcher. Le bâtiment latéral de gauche renferme l’écurie surmontée d’un petit grenier. Le bâtiment arrière est ancien, le rez-de-chaussée comprend un magasin, le premier des chambres, au-dessus des greniers dallés et le toit. Le bâtiment accessoire comprend un vestibule, un poêle et une chambre, au premier se trouve le logement de l’officier et de son sergent, pôele, chambre, cuisine, vestibule, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins.
- 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments qui renferment poêles, chambres, cuisines et vestibules. Le comble est couvert en partie de tuiles creuses et en partie de tuiles plates. Il y a aussi une cave voûtée, une cour, l’écurie et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 32 000 florins
- 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments qui renferment des poêles, des chambres et des cuisines. Le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates. Il y a aussi deux caves voûtées, une cour et un puits, en outre plusieurs remises et des écuries, les combles sont couverts de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins.
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes (f° 23-v)
nouveau N° / ancien N° : 2 / 13
Mohr
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 196 case
N 849, maison, sol,
Contenance :
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 987 case 1
Porst Frédéric Théodore
1902 Heitz Heinrich Emil, Kreisdirektor, Ehefrau Salome Karoline Bertha geb. Porst in Weissenburg
1903 Hahn Karl Emil Kaufmann Ehefr. Marie Luise Rosalie geb. Hemmerlé
(ancien f° 735)
N 849, maison, sol, Rue Ste Barbe 13
Contenance : 5,55
Revenu total : 200,89 (198 et 2,89)
Folio de provenance : (243)
Folio de destination : 735, démolition partielle – (sol) 987 Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870 – (sol) 1905
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :
Maison
Revenu total : 157,89 (155 et 2,89)
Folio de provenance : 735 d. part.
Folio de destination : 987
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1870. Augmentations – Porst Frédéric f° 735, N 849, maison, revenu 155, démolition partielle en 1868
Diminutions – Porst Frédéric f° 735, N 249, maison, revenu 198, démolition partielle en 1868, supp. en 1870
maison
Revenu total : 247,89 (245 et 2,89)
Folio de provenance : 735 Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1876. Zugang – Porst Friedrich Theodor f° 987, N 849, Haus, Reinertrag 245, Haus, Reinertrag 373, Vergrößerung, vollendet 1879, steuerbar 1872, besteuert 1877
Abgang – Porst Friedrich Theodor f° 987, N 849, Haus, Reinertrag 155, Vergrößerung 1869, Zeit 1877
Hof
Contenance : 5,38
Folio de provenance : 987
Folio de destination : 1815, 987
Année d’entrée : 1905
Année de sortie : 1907
Hf
Contenance : 3,89
Folio de provenance : 987
Année d’entrée : 1908
Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 5
Parcelle, section 60, n° 36 – autrefois N 860.p (849.p)
Canton : St. Barbargasse Hs N° 13 – Rue Ste. Barbe
Halbmondgasse N° 1 – Rue de la Demi-Lune
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – (1267, 2327)
Contenance : 5,97 – 3,89
Revenu : 3700 – 4100 – 7700
Remarques : B. V. 1907.155
(Propriétaire 1932), compte 2352
Hahn Karl Emil Ehefrau
1943 Hahn Karl, Sohn von Karl Emil 2/8 u. Miteig.
1950 Agram Marie Joseph Laurent son épouse pour 10/18 et cohéritiers
(552)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 105 Rue de Ste Barbe (p. 185)
(maison n°) 13
Pr. Mohr, Jean, Cocher – Manant
loc. Pfister Thiebault, ouv. en tabac – Manant
loc. Kopp, J. Louis, boutonnier – Miroir
loc. Acker, J. Georges., cordonnier – Cordonniers
loc. Riehl J. Jacq relieur – Echasse
loc. Mourgeons, François, Chandelier – Moresse
loc. Grünwald, Ve de fondeur – Maréchaux
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
St. Barbaragasse S. 10
(Haus Nr.) 13
Hahn-Hemmerle, Weingrosshandlung. 0
Hahn, Kaufmann. E 1
Weltz, Wwe., Tagnerin. 2
Lavigne, Tager. 3
Sinn, Kaufmann. H 1
Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999), n° 80
Le rez-de-chaussée du bâtiment est en pierre à surfaces crépies, le premier étage en pans de bois. On trouve une porte de style gothique tardif millésimée 1508 au rez-de-chaussée, deux encadrements de fenêtre Renaissance sans le meneau central d’origine. Un escalier extérieur comporte des balustrades sculptées.
Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]
Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]
Haus : Barbaragasse N° 13 [Maison :] 13, rue Sainte-Barbe
a) Geschichtliches : Andres Voltz, Steinmetz 1587. Auf dem Thorbogen Skulptur Ochsenkopf und Datum 1673. Dr Salzmann 1737, 1743. Spielmännisches Haus 1753. Kutschenhof 1753. Kutscherhof 1754. Mohr loueur de voitures 1786, 1818. Ed. Weissandt cours de dessin 1859 [Historique] Repris d’Adolphe Seyboth
b) Zeitbestimmung : Spätgot. Theils Renaiss. [Epoque] Gothique tardif, Renaissance
c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]
d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]
I. Das Äussere [Extérieur]
- 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Erdgeschoß massiv. Steingewände, Putzflächen. I Geschoß Fackwerk
[Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Rez-de-chaussée en pierre massive, surfaces crépies, premier étage en pans de bois - 11. Türeinfassungen – 1 spät. got. [Zeichnung] Erdgesch. mit verdoppelt. Thür u. Thürknopf.
[Encadrement de porte] Porte [schéma] gothique tardif au rez-de-chaussée à double porte et boutons de porte - 12. Fenstereinfassungen -2 Renaiss. urspr. mit Mittelpfosten
[Encadrement de fenêtre] 2 encadrements Renaissance qui comportaient à l’origine un meneau central - 19. Inschriften – siehe 11. Jahreszahl 1508
[Inscriptions] Voir 11. Millésime 1508
II. Im Inneren [Intérieur]
- 7. Treppenhaus – Offene Treppe
[Cage d’escalier] Escalier extérieur - 8. Treppengeländer – Balluster aus dun* Brett geschnitten
[Balustrades d’escalier] Balustrades en planches sculptées
Dossier de la Police du Bâtiment (1891-1981), cote 739 W 203
Remarque – Le 13, rue Sainte-Barbe et le 1, rue de la Demi-Lune appartiennent de 1904 à 1960 au même propriétaire. Le dossier contient les pièces propres au 13, rue Sainte-Barbe mais aussi celles du 1, rue de la Demi-Lune, même après 1960. Les documents eux-mêmes permettent rarement d’établir s’ils se rapportent à l’une ou à l’autre maison, même s’il est raisonnable d’attribuer les pièces concernant le débit de boisson au bâtiment d’angle et celles concernant les autres commerces au 13, rue Sainte-Barbe. C’est pourquoi le résumé et l’analyse reprennent le dossier dans l’ordre chronologique sans distinguer les deux bâtiments.
Charles Hahn demande en 1902 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue Sainte-Barbe. Il projette de transformer le bâtiment et modifie entièrement son projet en 1904 après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Charles Hahn est autorisé à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée, à six arcades dans la rue Sainte-Barbe et quatre arcades dans la rue de la Demi-Lune. Les anciens bâtiments sont démolis en mars 1904. La Ville décide ensuite de porter l’alignement en arrière de l’ancien, ce qui oblige l’architecte, Armand Richshoffer, à revoir ses plans. Charles Hahn est autorisé en juin 1904 à construire un bâtiment à trois étages sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire. Le gros œuvre est terminé en octobre 1904. Le propriétaire est autorisé en décembre 1904 à remplacer l’escalier en pierre par un escalier en chêne. L’architecte Lucien Rapp dirige les travaux à partir du début 1905. Le certificat d’occupation est délivré en juin 1905
Le propriétaire charge l’architecte Lucien Rapp d’aménager un théâtre cinématographique. La salle de projection se trouve dans le bâtiment sur rue (13, rue Sainte-Barbe), la salle des spectateurs se trouve dans la cour à la place du bâtiment arrière. Les travaux commencent en juillet 1904, le gros œuvre est terminé en octobre 1904.
Les locaux sont occupés par un commerce de cigares (1909, Camille Pfister) puis Moïse Levy (1911-1912). Charles Emile Hahn est autorisé à exploiter un débit de boissons en octobre 1905 puis en mars 1906 après que des salles ont été aménagées au premier étage.
Des pierres se descellent au balcon à l’angle en 1908. Les réparations ne sont terminées qu’en août 1910.
Le propriétaire charge l’architecte Lucien Rapp de transformer le rez-de-chaussée en théâtre cinématographique. Le permis de construire est accordé en septembre 1909 mais les travaux ne sont pas exécutés. Les rapports de 1913 permettent cependant de constater qu’une salle provisoire a été construite sur un terrain dont jouit la Ville jusqu’à ce que la nouvelle rue soit établie (octobre 1914).
Plusieurs rapports, dont un de 1911, constatent que le mur commun avec le 3, rue de la Demi-Lune se fissure depuis qu’il a été mis à nu par les démolitions de la Grande Percée quatre ans auparavant. La situation ne semble cependant pas inquiétante.
G. A. Billet est autorisé en 1912 à exploiter un débit de boissons (Café Le Jardin d’hiver, Zum Wintergarten). Une autre autorisation est accordée la même année à Frédéric Fleig et en 1915 à Frédéric Schwenger, Charles Hahn rouvre son débit de boissons en 1919. Paul Herschel est autorisé à en continuer l’exploitation en 1922.
Le bureau du logement demande en 1916 de démolir ou de réparer une remise commune entre Charles Hahn et la Ville. L’affaire traîne parce que Charles Hahn, proscrit, a quitté la Ville et que ses biens sont sous séquestre.
Charles Hahn est autorisé fin 1913 à agrandir le débit de boissons. Les travaux ne sont pas réalisés mais l’architecte Czarnowsky reprend le projet en 1928 et le réalise. Le permis d’occupation est délivré en mars 1929.
Le restaurant aux Trois Roses est tenu en 1927 par Charles Ulsemer et en 1932 par Eugène Daub.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit la maison. Le terrain est remembré de sorte qu’une partie du terrain se trouve sur le domaine public, ce qui donne lieu à des différends entre la propriétaire et la Ville qui demande de protéger les passants de l’excavation. Le terrain sert provisoirement de place de stationnement.
L’architecte Georges Haudenschild présente en 1955 un projet pour reconstruire le bâtiment de Marie-Louise Hahn épouse de Laurent Agram. Après différents pourparlers avec le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et la Police du Bâtiment, c’est son projet initial qui sera retenu. Le permis de construire est accordé en septembre 1955. Un avenant de juillet 1957 reconduit le permis après des retards dus au financement. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment en octobre 1957. Le gros œuvre est terminé en septembre 1958. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1959.
Armand Anger qui a acquis le bâtiment est autorisé en janvier 1961 à aménager les combles et obtient une dérogation au règlement sanitaire parce que les pièces n’atteignent pas la hauteur réglementaire.
Le magasin de fournitures radio électriques Aschenbrenner pose une enseigne en 1963.
Joseph Schott, propriétaire du restaurant aux Trois Roses, cède en 1964 son fonds à Pétronelle Colonna à laquelle succéde en 1965 Paul Martin qui modifie l’enseigne (Le Paris).
Le 13, rue Sainte-Barbe et le 1, rue de la Demi-Lune se trouvent dans le coin supérieur droit de l’îlot. Le tracé de la future rue (Hoch Strasse, actuelle rue des Francs-Bourgeois) est figuré en lignes rouges discontinues.
Le cinématographe est le grand bâtiment rectangulaire à gauche de l’îlot. L’ancienne entrée aux bâtiments loués au marchand Frontera (hachures rouges) est figurée par la flèche noire, la nouvelle dans la cour du cinéma par la flèche rouge
Entrée du théâtre cinématographique Kosmos (1909, projet non réalisé)
Sommaire
- 1891 – L’entrepreneur Kirchmann (place Saint-Etienne) demande l’autorisation de ravaler (crépir) la façade – Autorisation – Les travaux en façade sont terminés mais se poursuivent dans la cour (juillet). Les travaux sont entièrement terminés (août)
- 1895 – Conformément au nouveau règlement, la Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Porst, de supprimer les volets qui s’ouvrent sur la rue et une trappe. – Les volets ont été transformés, la trappe existe toujours, décembre 1896 – Juillet 1898, courrier de rappel pour la trappe. Travaux terminés, janvier 1899
- 1904 – Le sieur Hahn transforme la maison. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de retirer immédiatement les décombres de l’ancien bâtiment qui occupent la voie publique. Il n’y a plus de décombres sur la voie publique, mai 1904
- 1904 – Joseph Bachert, marchand de fruits et légumes, demande l’autorisation de poser un étal fixé par ces charnières à la façade
- 1902 – Dossier. Charles Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue Sainte-Barbe. La Police du Bâtiment constate que les plans ne prévoient pas de cuisine
1904 – Nouveau rapport. Le propriétaire a entièrement modifié son projet après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Les locaux ne sont pas terminés mais correspondront aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. - 1904 (janvier) – L’entrepreneur Guillaume Koch (52, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le bâtiment du commerçant Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Accord du préfet. Autorisation de la Police du Bâtiment
1904 (mai) – L’entrepreneur de construction E. Matter demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le bâtiment Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. – Autorisation de poser une clôture – Prolongation, septembre. Travaux terminés, octobre
1904 (décembre) – Courrier à Georges Sinn à propos de la fosse d’aisances qui n’est pas bien couverte. Travaux terminés, avril 1905
1904 (mars) La Police du Bâtiment adresse un courrier à l’architecte Armand Richshoffer (21 rue de la Finckmatt) à propos de la nouvelle construction Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune en lui demandant de fournir un plan cadastral
Suivi des travaux. On démolit les anciens bâtiments, mars 1904. La démolition est terminée, les décombres occupent la voie publique, avril 1904
Charles Hahn est autorisé à construire un rez-de-chaussée et des cabinets d’aisances. Elévation du rez-de-chaussée rue Sainte-Barbe (six arcades) et rue de la Demi-Lune (quatre arcades) du futur débit de boissons, plan du sous-sol, coupe (nouveau bâtiment et ancien bâtiment à l’arrière. Plan du rez-de-chaussée, Elévation des bâtiments – Calcul statique. Commentaires de la Police du Bâtiment
L’architecte demande qu’on lui indique l’alignement à suivre puis écrit au propriétaire (juin 1904). La Ville demande au propriétaire de lui céder une bande de terrain de deux mètres de large, il est donc nécessaire de démolir l’ancien bâtiment
1904 (juin) – Charles Hahn est autorisé à construire un bâtiment à trois étages (commerce et habitation) sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Une saillie de 25 centimètre est autorisée rue Sainte-Barbe et de 15 centimètres rue de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire – Plan de situation, plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et des étages – Calcul statique
Suivi des travaux. On élève les murs du rez-de-chaussée (juillet 1904), du deuxième étage (août 1904), le gros œuvre est terminé, les locaux pour les ouvriers manquent (octobre 1904) – Réception du gros œuvre, octobre 1904 (elle ne comprend pas les escaliers qui ne sont pas encore commencés)
1904 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur E. Matter (3, rue de La Broque) n’a pas installé de local pour les ouvriers et le prie de se conformer immédiatement aux règlements. Affaire réglée, novembre. La Police du Bâtiment demande aussi à l’entrepreneur de couvrir les paliers du bâtiment en construction
1904 (décembre) – Le propriétaire souhaite remplacer l’escalier en pierre par un escalier en chêne. La Police du Bâtiment donne son accord. Les travaux de menuiserie sont en cours (décembre 1904, janvier 1905)
1905 (février) – L’architecte Lucien Rapp demande un certificat d’occupation qui est ajourné parce que le bâtiment n’est pas terminé. Les travaux de peinture sont en cours, mars 1905. Lors de la visite de réception finale (avril 1905), la Police du Bâtiment constate qu’il y a dans la cour une trappe à laquelle il manque un garde-corps. Le propriétaire fait remarquer que la porte une fois ouverte sert de garde-corps. Le certificat d’occupation est délivré - 1905 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que Charles Hahn a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation (octobre 1905)
- 1905 (octobre) – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
- 1904 (juin) – L’architecte Richshoffer transmet les plans des transformations rue Sainte-Hélène – Charles Hahn est autorisé à refaire la façade sur la rue Sainte-Barbe [concerne le 13, rue Sainte-Barbe d’après les plans] – Plan de situation, plans (rez-de-chaussée, premier et deuxième étages), élévations (vue de l’avant, du côté, coupe) – Calculs statiques
Suivi des travaux. Les travaux ont commencé (juillet 1904). On peut accorder la réception du gros œuvre (octobre 1904). Les travaux de menuiserie (décembre 1904) puis de peinture (mars 1905) sont en cours. Pas d’objection pour la réception finale (juillet 1906) - 1906 (mars) – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – Le rapport signé par l’inspecteur des bâtiments Nebelung constate que les locaux situés à gauche du passage (surface d’environ 15 mètres carrés) ainsi que six pièces à l’étage correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 du moment que les locaux de l’étage sont des annexes de ceux du rez-de-chaussée
- 1908 – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les bâtiments édifiés en 1904 n’ont pas été transformés
- 1909 – Camille Pfister (1, rue de Vendenheim) demande l’autorisation de poser une enseigne (Cigares et tabac) – Autorisation – L’enseigne a été posée
- 1908 – Dossier suite à une demande de la préfecture. La maison Hahn (13, rue Sainte-Barbe) comporte un balcon dont les pierres menacent de tomber. La Police du Bâtiment constate que la balustrade du balcon arrondi comprend des pierres non scellées et écrit au propriétaire. Après plusieurs rappels, les travaux sont terminés en août 1910
- 1909 (août) – L’architecte Lucien Rapp demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en théâtre cinématographique. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection mais le propriétaire devra s’entendre avec son voisin (11, rue Sainte-Barbe) qui sera privé d’une fenêtre – Autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée et d’aménager un théâtre cinématographique dans la propriété Charles Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune – Plans de la maison arrière à transformer – Calculs statiques – Le permis de construire est périmé sans que les travaux soient commencés (septembre 1910)
- 1910 – Dossier. Enquête sur le pignon commun. La Police du Bâtiment constate que le mur de 18 mètres de long sur 12,20 de haut était autrefois commun avec le 3, rue de la Demi-Lune, ce qu’on a pu établir quelques années auparavant lorsque Hahn a reconstruit la maison. Depuis que le n° 3 a été démoli, des fissures se sont formées dans ce mur. Il ne semble cependant pas qu’il y ait danger immédiat. Rapport de visite
1911 (mars) – L’entrepreneur Peter (17, rue de Molsheim) a exécuté les travaux d’après les souhaits de la Police du Bâtiment. Rapport de visite - 1911 – Moïse Levy (23, rue Sainte-Hélène) informe la Police du Bâtiment qu’il vient d’ouvrir un commerce de cigares et demande l’autorisation de poser une petite enseigne et deux vitrines – Autorisation – Il ferme son magasin le 1 juillet 1912
- 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 29 janvier 1912. G. A. Billet demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe et de servir de l’eau-de-vie – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
1912 (novembre) – G. A. Billet (Café Le Jardin d’hiver, Zum Wintergarten) demande l’autorisation de remplacer la lampe électrique par une lanterne portant l’inscription American Bar. La Police du Bâtiment demande un dessin qui ne lui parvient pas. L’affaire est classée - 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 4 septembre 1912. Frédéric Fleig demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, la hauteur de la salle n’a cependant que 3,10 au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
- 1913 (30 septembre) – Charles Hahn a vendu à la Ville la partie arrière du 13, rue Sainte-Barbe et a dénoncé le droit de passage par son terrain. La Ville devra donc assurer un passage pour le locataire des bâtiments jusqu’ la fin de son bail (voir le rapport du Bureau du logement). La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection qu’une porte provisoire soit aménagée pour le marchand de fruits méridionaux dont l’entrepôt se trouve dans le bâtiment que la Ville a acquis. La porte donnera sur le terrain occupé par le théâtre cinématographique provisoire édifié à l’angle de la rue de le Demi-Lune et de la rue des Chandelles.
- 1913 (septembre) – Charles Hahn demande l’autorisation d’agrandir le débit de boissons. Autorisation (architecte, Lucien Rapp, rue du Petit-Marais à la Montagne-Verte) – Calcul statique – L’autorisation est périmée avant que les travaux aient commencé (novembre 1914)
(Octobre) – Le conservateur des monuments historiques Knauth tente de s’opposer au projet de surbâtir la cour en faisant disparaître un témoin de l’ancienne architecture et demande si la Police du Bâtiment aurait un règlement à faire appliquer pour l’empêcher. – Le permis de construire est périmé, la question ne se pose donc pas - 1915 – Dossier. Frédéric Schwenger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
- 1916 – Le sieur Ritz signale que l’eau pénètre dans la cave du 7, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate qu’il semble que l’eau provienne de la fosse d’aisances du n° 13. Elle écrit au propriétaire. Travaux terminés, juin 1916
- 1916 – L’inspecteur du bureau du logement fait observer que Charles Hahn et la Ville doivent démolir la remise en pan de bois qui leur appartient en partie ou au moins la remettre en état – Le Bureau du logement répond en faisant observer qu’il ne s’agit pas d’une remise à pan de bois et que le toit en tuiles sera remplacé par une couverture en carton bitumé – Plan qui représente la limite entre la propriété Hahn et la propriété de la Ville, dessins de la remise – Charles Hahn qui doit quitter Strasbourg demande un délai pour vider la remise. Le délai est passé, Charles Hahn habite à Munich. Les tuiles endommagées sont retirées
- 1919 (juillet) – Dossier. Mme Destaville demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
1919 (octobre) – Dossier. Charles Hahn demande l’autorisation de rouvrir le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et demande d’exécuter des travaux - 1919 – On informe la Police du Bâtiment qu’il y a des transformations dans la maison. Elle constate qu’il s’agit de travaux intérieurs et que l’autorisation n’est pas nécessaire
- 1922 – Dossier. Paul Herschel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et demande d’exécuter des travaux
- 1923 – Un locataire, le gendarme Robert Grimm, se plaint qu’il pleut dans son logement et que le propriétaire rechigne à ordonner les travaux – Travaux terminés, novembre
- 1928 – L’architecte Czarnowsky demande au nom de Mme Hahn l’autorisation d’exécuter les travaux que la Police du Bâtiment avait autorisés en 1913 – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et la cave dans le bâtiment à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune (salle de restaurant qui communique avec la salle existante et cabinets d’aisances au sous-sol) – Calcul statique – Plan de situation, dessins
Les travaux intérieurs de gros œuvre sont presque terminés, décembre 1928 . Le permis d’occupation est délivré en mars 1929 - 1927 – Charles Ulsemer, tenancier du restaurant aux Trois Roses, se plaint que la pluie pénètre dans des chambres d’hôtel dont le toit est couvert de carton bitumé.
Charles Hahn répond que la partie du bâtiment en question était couvert d’ardoises avant la guerre et qu’il a subi le sort des proscrits. Quand la maison était sous séquestre, la couverture a été remplacée. Les tribunaux ont conclu à des dommages et intérêts qui n’ont pas encore été versés – La Police du Bâtiment accorde un délai - 1929 – Rapport des pompiers suite à un incendie dû à une cheminée défectueuse – Travaux terminés, janvier 1930
- 1932 – Le préfet répond à Eugène Daub qui souhaite séparer le débit de boissons en deux parties par un rideau qu’il n’a pas besoin d’autorisation
- Certificat de sinistré après le bombardement aérien du 11 août 1944 qui endommage fortement la maison : Madeleine Hahn pour sa maison, Joseph Schott pour son logement (l’immeuble en question a été complètement détruit)
- 1955 – L’architecte Georges Jacques Haudenschild répond en mars à un courrier de la Ville qui invite les héritiers Hahn à protéger les passants d’une excavation sur la parcelle remembrée de ses clients. Or l’excavation commence sur le domaine public. La Ville a d’ailleurs posé une protection. Il répond en août à un autre courrier concernant le soupirail qui se trouve sur la voie publique depuis le remembrement.
(Octobre) – La Police du Bâtiment autorise M. Agram (domicilié 2, rue Sédillot) à poser un échafaudage devant l’immeuble 1, rue de la Demi-Lune
1956 – M. Lohr est autorisé à poser un échafaudage devant l’immeuble à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune - 1957 – L’entreprise de construction Heiss et Resch (44, chemin du Heyritz) est autorisée à occuper la voie publique pendant la durée des travaux de gros œuvre du bâtiment à reconstruire
Note du 28 février 1957. Objet, terrain sinistré rue Ste Barbe en face du n° 8.
L’excavation plusieurs fois signalée et couverte récemment pendant quelques jours est à nouveau ouverte. A notre avis, il y aurait lieu de rechercher une solution plus efficace, soit en interdisant purement et simplement le stationnement des véhicules automobiles (dont des camions) sur le terrain sinistré, soit en comblant totalement les caves, après démolition de la voûte. Une autre solution éventuelle consisterait également dans la clôture du terrain par une palissade susceptible de recevoir de la publicité
(Juin) – Le concessionnaire de l’affichage municipal serait disposé à clôturer le terrain. La concession est accordée en août 1957 à la maison Schuler file et compagnie - Reconstruction du bâtiment
1955 – Le Groupement des Associations syndicales de reconstruction transmet le dossier de reconstruction de la propriété Agram-Hahn, établi par l’architecte Georges Haudenschild
Marie-Louise Hahn épouse de Laurent Agram dépose un permis de construire sur le terrain à remembrer de l’îlot 45 (section 60, parcelle 36), dossier NV 8 743 DS – Plan de l’alignement proposé – Comme la surface disponible ne permet pas de construire un bâtiment accolé d’après les règlements en vigueur, le mur pignon devra être aménagé en mur de façade. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme déclare en mai que la solution que propose la Ville ne peut être retenue et qu’il faudra suivre la solution approuvée par l’architecte conseil. Un nouvel examen reporte en juin l’implantation définitive. C’est finalement le projet initial de l’architecte qui sera réalisé
(Septembre) Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire (maison d’habitation et magasin) sous réserve de servitudes à convenir avec le voisin, le Nouvel Hôtel
1957 (juillet) – Avenant au permis de construire parce que des difficultés financières n’ont pas permis d’ouvrir le chantier dans le délai légal d’un an
(Septembre) – L’hôtel proteste contre l’ouverture du chantier en saison touristique à cause des bruits qui réveilleraient les clients. La Police du Bâtiment renvoie au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, seul compétent en reconstruction de bâtiments sinistrés
Suivi des travaux. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment (octobre 1957). Après un arrêt des travaux pour raisons financières, on construit les fondations et les murs de cave (juin 1958). Le gros œuvre est terminé (septembre 1958). Les installations électriques et sanitaires sont terminées, le carrelage n’est pas posé, l’escalier non plus (août 1959)
Certificat du maître ramoneur Albert Dorn (mars 1960) - 1960 (novembre) Armand Anger (rue du Chanoine Speich à Koenigshoffen) dépose une demande de permis de construire pour aménager les combles – Plan de situation, élévations, plan de chaque niveau. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis (janvier 1961). La Police du Bâtiment délivre son autorisation – Le gros œuvre est terminé (juin 1961). Le propriétaire demande une dérogation au règlement sanitaire départemental pour les pièces auxquelles il manque une hauteur de 8 centimètres. Il argumente que la solution retenue est la seule réaliste à moins de démonter entièrement la toiture. La dérogation est accordée en janvier 1962. La Ville délivre un certificat de conformité pour le logement dans les combles
- 1963 – Aschenbrenner (fournitures radio électriques) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
- 1964 – Joseph Schott, propriétaire du restaurant aux Trois Roses, informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds à la société François Pieri à compter du 1 janvier 1964
(Février) Pétronelle Colonna (domiciliée 18, rue Sainte-Hélène) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Aux Trois Roses – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes au règlement – Le préfet autorise Pétronelle Colonna née Pieri, gérante de la société Aux Trois Roses, à exploiter le fonds
1965 – Paul Martin (domicilié 26 rue de la Charmille à Kœnigshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Des réfections sont en cours. La Police du Bâtiment n’a rien à objecter. Le préfet autorise Paul Martin à exploiter le débit de boissons Le Paris, anciennement Aux Trois Roses - 1966 – Mma Agram qui a aliéné en 1960 la maison 13, rue Sainte-Barbe est restée propriétaire de la maison voisine 1 rue de la Demi-Lune dont une fenêtre s’ouvre vers le n° 13. Le voisin a fait fermer cette fenêtre qui existe au moins depuis 1928 par une épaisse vitre et voudrait la faire murer. Elle demande à la Police du Bâtiment de procéder à une inspection après l’incendie qui s’est déclaré au n° 13 – La Police du Bâtiment relève que le jour de souffrance s’ouvre dans une remise et qu’il s’agit par ailleurs d’une affaire de droit privé. Il n’y a pas non plus de travaux en cours au n° 13.
Le magasin endommagé est en cours de réfection. - 1966 – La Brasserie de l’Espérance demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire sur le bâtiment à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune
Relevé d’actes
Jean Daniel Widt, médecin du prince évêque de Spire, vend 650 livres la maison au boucher Samuel Goldbach et à sa femme Marie
1672 (15. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 431
(Prot. fol. 37) Herr Johann Daniel Wÿd Med. Doct. auch fürstl. Bischofflicher Speÿerischer Leib Medicus mit assistentz herren Johann Rheinhardt Wÿden deß Fechtmaÿsters seines eheleiblichen Bruders
in gegensein Samuel Goltbachs deß Metzgers und Mariæ beÿder Eheleuth
Hauß, Hoff, Hoffstatt Zwen bronnen darinn, mit allen übrig. deren Gebäwen begriffen weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Barblen gaßen einseit neben H. Georg Sigmund Fettichen alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Michael Raitzmann dem Schreiner hinden uff die Aggerische wittib undt Erben wie auch andere mehr stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 300. lb herren Johann Philipp Ursino der Statt Renthmaÿstern /:hierbeÿ zugegen:/ Verhafftet – umb 650 Pfund pfenning, nach abzug aber erwehnter beschwärdt 300. lb
Samuel Goldbach, fils de préposé aux enchères, épouse en 1664 Marie Bær
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 6)
1664. Domin: Jubil. et Cantate d 1. u. 8. Maÿ seind Vor beede mahl auß geruffen word. Samuel Goldbach der Metzger, weÿl. Christophori Goldbachs deß gewesenen Burger Und Käuffler alhie hinterlassener Ehelicher Sohn, Und Jungfr: Maria weÿl. Johann Matthißen Bären gewesenen Burger U. und.händler alhie hinterlaßene Eheliche tochter. Copul. 9. Maÿ im frühgebett Zu St: Cl: (i 288)
Inventaire de leurs apports, dressé dans la maison qu’ils habitent près de la Porte Neuve à la Krutenau
1665 (6.2.), Me Oesinger (David, 37 Not 18) n° 1
Inventarium und beschreibung aller Vndt Jeder Haab, Nahrung Vndt Güeter so der Ehrengeachte H. Samuel Goldtbach burger v. Metzger alhie Zu Straßburg, So dann die Ehren und Tugendtsame Fr. Maria Behrin beede Eheleuth, ein ander in die Ehe zugebracht (…) Crafft der Zwischen Ihnen auff gerichteten Eheberedung Zu Verhüetung Künfftiger Mißverständt, Vndt vmb beßerer Richtigkeit Willen Inventirt – So bescheh. In beÿsein der Ehrenhafften vndt vornehmen H Christoph Goldtbach deß Würtz händtlers vndt Mathis behren deß Küeffers beder burgere alhier obgedachter beeder Ehegemächt respectivé bruders vndt vnerledigten vogts Montags den 6. Februarÿ Anno 1665.
In Einer In der statt Straßburg In der Grauttenaw nahe beÿ dem Newen thor gelegenen behaußung Isrt befunden worden wie volgt.
In der Cammer A, Auff der Hindern bien, In der Vnschlitt Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der stuben Cammer, Im Hauß Öhren
Eigenthumb ahen Häußern (M.) j. beh: mit allen d.en gebawen, begriffen, weithen Zugehörden alhie beÿ d. brud. hoff in biergeßlin (…)
(M.) It. j. Halber theil ane Einer behaußung Hoffstatt höfflin vndt gärtlin im thomanloch
Eigenthumb an Einem Metzger banckh (M.) Itel ein Metzg.banck Vnd d. Kleinen Metzig (…)
Abzug In dießes Inventarium. Sa. des Mannß Haußraths 137, Sa. Kößel, Waag V. Gewicht auch andern Schiff und geschirrs 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 104, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 250, Sa. deß Metzger banckhs 100, Sa. der Güldten 10, Sa. Schulden 59, Summa summarum 961 lb – Sa. der Schulden 75, Nach solchem abzug 886 lb
Sa. der Fraw Vnveränderten Haußraths 122, Sa. Silbern geschmeids 19, Sa. Guldenen ringen 11, Sa. baarschafft 147, Summa summarum 423
Veuf, Samuel Goldbach se remarie en 1695 avec Salomé Merckel, fille du maître d’école et chantre de l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34, n° 4)
Montags den 14. Mertz st. n. 1695. seindt nach erlangter erlaubnuß von herrn Räth und XXI. alhier, nur einmahl in der Pfarrkirchen zu St Niclauß in Straßb. außgeruff. und daheim im hauß copulirt und eingesegnet worden, H. Samuel Goldbach, der Metzger und burger alhie, und Jungfraw Salomen weÿl. H. Mag. Sebastian Mercklinß, geweßenen Cantors und Schulmeisters Zum jungen St Peter alhie, nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Samuel goldtbach alß hochzeiter, Salome Mercklerin als hoch zeichterin (i 37)
Salomé Merckel, veuve de Samuel Goldbach, meurt sans enfant en 1717 dans une des maisons de la fondation Prechter
1717 (7.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 20 (20)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab: und Nahrung so weÿland die Ehren und tugendreiche frau Salome Goldbachin gebohrne Mercklerin weÿl. H. Samuel goldtbach geweßenen Metzger: V. burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib so nunmehr auch seel. hinterlaßene Wittib so nunmehr auch seel. nach Ihrem d. 5.to Jan. dieses instehend. 1717.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableib. Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der Viel Ehr V. tugendbegabten Fr. Cunigundæ Wöllnerin gebohrner Mercklerin deß Ehrengeacht. v. bescheidenen Mr Bertram Otto Wöllner, Schreiner v. burger allh. Zu Straßb. Eheliche haußfr. beÿständl. ged. Ihres Ehemanns als der Verstorbenen seel. rechte Schwester und ab intestato hinterlaßene eintziger Erbin – Act. Straßburg Donnerstags d. 7.ten Jan: 1717
In einer allhier zu Straßburg in der Neugaß gelegenen und zu den brechter häußlen Genant. behaußung sich folgender maßen befunden
Summa summarum 34. lb
Samuel Goldbach et le tuteur de ses trois enfants issus de Marguerite Bær vendent la maison 1 600 livres au marchand Jean Philippe Zeyssolf. En marge sont portées des quittances de 1726 (Jean Thomas Zeissolff) et 1728 (Jean Saltzmann)
1693 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 108-v
H. Samuel Goldbach, der Metzger für sich selbsten und Michael Maul de Kunst treher, alß Vogt Sein Goldbachs mit weil. Margaretha gebohrner Bährin, ehelich erzielter dreÿ Kinder, mit beÿstand Daniel Bähren, des Courtiers
H. Johann Ulrich Reinthalers des Specirirers alß vermög eines (…) Gewalds constituirten mandatarÿ Hn Johann Philipp Zeisolffs, deß handelßmanns
hauß, hoffstatt, hoff, zween bronnen darin, mit allen deren übrig. gebaüen, Begriffen, Zugehördt, Recht und Gerechtigkeitn allhier an St. Barben Gaß, einseit neben weil. Hn Georg Sigmund Fettichs E.E. Kl. Raths großen beÿsitzers sel. Wittib Erben, and. seit neben Michael Dennichen, den Schreiner, hinden auff Hn Johann Christoph Kellermann XV. Tobiam Burckard d. Küffer, auch Andres Härlen d. Paßmentirer stoßend gelegen – umb 1600 Pfund
[in margine :] Samuel und Abraham Hannßmetzger, beede gebrüdere und Metzgere denen ahn hiegegen bemeldten Kauffschillings rest 166 lb als Enckeln hie gegen benahmsten Samuel Goldbach des Verkäufers hier verkauffter behaußung gebühren dieselbe haben in gegensein S.T. H. Johann Saltzmann, Med. D. et prof. auch Cap. Thoman. Sen. als mandatarÿ des jetzigen Eigenthums besitzers erwehnten haußes Hn Johann Thomas Zeÿßolff ledigen handelmanns
alldieweilen aber H. Johann Schäffer, als Vogt Annæ Salome gebohrne Ihringerin ahne sothaner Zahlung die haupt: summ von 166 Pfund (vorgestreckt), den 6. sept. 1726
[in margine, f°109-v:] bemelter H. Johannes Schäffer, Knöpffmacher, als Vogt Annæ Salome gebohrne Ihringerin (hat in gegensein) S.T. Hn Johannes Saltzmann, Med. D. et anatomies prof. publ. alß dermahligen proprietarÿ hier verpfändteter Von ihme ahne der Ganth erkauffter behaußung (Quittung), den 26. junÿ 1728
Jean Philippe Zeyssolff, fils de l’un des Treize, épouse en 1675 Salomé Kau, fille d’un autre des Treize : contrat tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen Juniori dem ledigen Handelsmann, des wohl Edlen Vesten fürsichtigen und hochweisen Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen des ältern wohlmeritirten dreÿzehners des beständigen geheimen Regiments beÿ dießer des heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg eheleiblichem Sohn, So dann der Edlen und viel tugendreicheen Jungfrauen Salome Kauin des auch wohl Edlen Vesten, Fürsichtigen und hochweisen Herrn Johann Thomann Kawen senioris des geheimen beständigen Regiments der Herren dreÿzehen beÿ wohlermelter Statt Straßburg hochverdienten Assessoris, Vielgeliebten Tochter – Straßburg Montags den 8. Monats tag Novembris im Jahr 1675 [unterzeichnet] Hannß Philipps Zeÿßolff der Jünger, Johann Philipp Zeÿßolff der Älter alß Vatter
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 295)
1675 n° 42. Dom: 1. Adventus i. vin. Herr Johan: Philippis Zeißolph, der handelsman und Burger alhie: deß Edel Vesten, fürsichtig und hochweisen Hrn: Joh: Philippi Zeißolphen deß geheim. Regiment der herrn XIII hochmeritirt. beÿsitzers, ehelicher sohn, v. Jungft. Salomen deß Edel Vest, fürsichtig v. Wolweise Herrn Joh: Thomæ Kauwen, deß geheimen Regiment d. Hr: XIII. beÿsitzers, ehelich Tochter Copulirt as s. Nicol: 9 Decembr. (i 315)
Salomé Kau femme de Jean Philippe Zeissolff meurt en 1715 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison Grand rue. Les experts estiment la maison rue Sainte-Barbe 1 150 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 11 561 livres, celle du veuf et des héritiers 17 886. L’actif de la communauté s’élève à 17 886 livres
1715 (21.5.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die wohl Edle viel Ehren und tugendsame Fraw Salome Zeÿsolffin gebohrne Kawin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen, vornehmen handelsmanns und burgers alhier gewesene eheliche haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Mitwochs den 10.en Aprilis Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben, genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der in Gott ruhenden frauen seel. hinderlaßenen Herrn Söhn und Frauen döchter inventirt, durch Ihne den hinterlaßenen Wittwer, wie auch H. Johann Jacob Beßner den handelßdiener von Colmar gebürtig, welcher umb die handlung gute Wißenschafft hat (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg den 21.ten Maÿ 1715.
Die in Gott ruhende Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. S.T. Fraw Margaretham Salome Saltzmännin gebohrne Zeÿsolffin S.T. Herrn Johann Saltzmanns hochberümbten Med Doctoris et Anatomiæ Professoris Publici ordinarÿ et Capituli Thomani hochverdient. Canonoci fraw Eheliebste, 2. S.T. Fraw Mariam Magdalenam Schusterin gebohrne Zeÿsolphin, S.T. Herrn Wolffgang Sebastian Schusters handelßmanns und burgers alhier Eheliebstin, 3. S.T. Georg Friderich Zeÿsolff, Vornehmen handelßmann und burgern alhier, 4. et 5. H. Johann Jacob und H. Johann Thomas Zeÿsolphen, beede noch ledige handelß verständige /:darund. der erste abwesend, der andere aber gegenwärtig war:/ beede mit beÿstand herrn Martin Jacob Eüthen handelßmanns und burgers alhier, dero geschwornenen Theilvogts, und also alle der in Gott ruhend. frawen seel. mit obernanten ihrem hinderlaßenen H. wittwer ehelich erzeugter hind.laßener Hn Söhn
In einer alhie zu Straßburg In der obern Straßen gelegener und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. wie volgt.
Hültzenwerck. In dem Stübel oberhalb dem Saal, In der Cammer darneben, In der dieners Cammer, In d. Mägd Cammer, In d. Schwartz tuch Cammer, In dem haußöhren Neb. diesem Gem., Im Saal, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In d. Küchen, Im undern Haußöhren, Im Laden, Im Kl. Neben Contor, Im Contor, Im Keller, In Hn Schusters hauß
(f° 28-v) Eÿgenthumb ane Haüßern. Item Hauß, Hoffstatt hoff, Zwen bronnen, mit allen ihren rechten, Zugehörden rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. in St. Barbaræ Gaßen, einseit neben denen Fettischen Erben, zum theil v. zum theil neben Mr Fricken dem Schneider, anderseit neben Michael Dennichen dem Schreinern, hinden auff herr Andream Greümen, Apoteckern stoßend, davon gehen Jährlich. 25. lib s Zinß à 5. pro Cento Weÿl. Samuel Goldbachs geweßenen Metzgers vnd burgers alhie seel. Erben, in hauptgut ablößig so in Kauffschillings rest, mit 500. lb. Item 10. lb d gelts à 4. pro Cento herrn Johann Saltzmann Med. Doctori et Professori Publico in Capital lößig mit 250. lb. Sonsten ledig vnd eig. durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, vermög überschickten Schatz Zeduls vom 19.t Junÿ A° 1715. æstimirt p. 1150. lb. Und besagt über hievorgeschriebene behaußung ein t. Perg: Kbr. mit der Statt Straßb. anhang: Cancellleÿ Contract Insigel de dato. 12° Februarÿ. 1693. Darbeÿ ferners i. alt. t. Perg: Kauffbr: datirt den 15.ten Aug: 1672.
Item ein vorder: und hinder hauß mit allen deßen gebaüwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Obern Straßen, einseit neben E.E. Zunfft der Schmid Zunfft stuben anderseit neben H. Frantz Heinrich Städeln, E.E. Großen raths beÿsitzern, hinden auff herrn Eliam Brackenhoffern Cancelleÿ Verwanthen stoßend. Davon gehen Jährlichen 20 lb Zinß herrn Johann Saltzmann Med. Doctori et Professori Uxorio Nomine ablößig in Capital mit 400 lb, Item 1 lb d allmend Zinß von eines wehrend Ehe gemachten newen Wetterdachs. Sonsten freÿ, ledig und eigen durch vorerwehnte Herrn Werckmeistere angeschlagen, wie dero auß gestellter Schein beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich mit mehrern außweißet, 2810 lb. Und besagt über vorstehende behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel datirt den 2.en Junÿ 1640. Inhaltend welcher Gestalten selbige Von Weÿl. denen hochadel. Prechterisch. Erben, durch auch Weÿl. herrn Friderich Wohlfahrten XXI.ern des beständig. Regiments alhier des herrn Wittwers Großvattern erhandelt wor.
Item eine behaußung Geleg. vor dem Flecken Barr auff der Steeg (…)
Series Rubricar. Der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 421 lb, Sa. Guldenen Ring 346, Sa. baarschafft 174, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 489, Sa. Schuld Per Se, Ergäntzung (13 026, davon abzuziehen 3047, Detrahendo) 9979, Summa summarum 11 561 lb
des Herrn wittwers und die theilbar Guth, weilen die Erben vff dieses letztere tam active quam passive de Meliori et in optima forma renuncirt sub una Massa et titulo beschrieben, Sa. hausraths 461, Sa. Leere Vaß 171, Sa. Pferds 35, Sa. Gewerbs Wahren 9938, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 129, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 199, Sa. Guldene ring 77, Sa. baarschafft 69, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1370, Sa. Eigenthum ane häußern 4305, Sa. Schulden 1129, Summa summarum 17 886 lb, Schulden
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg Montags den 8. Monats tag Novembris im Jahr 1675
Pro Nota. Es hat zwar beÿ solcher Außweißung einige Schwierigkeiten setzen wollen, Angesehen fraw Schusterin Ihre Ehesteur waß des Geld von 500. R. betrifft weeg. nach ihrer Verehelichung und Zwar allererst in A° 1708. empfang. und dahero billich den Zinß vom dem hochzeit tag biß Zur Zeit der Liefferung rechtsmäßigen Zuerfordern hätte, Sie hat aber nicht allein auß höfflichkeit, sondern auch in Consideration deßen daß der Herr Vatter ihro et Marito freÿe Wohnung In dem hauß in St. Barbaræ Gaßen versprochen, nichts fordern wollen, sondern haeratione darauff renuncirt. der Herr wittwer und Vatter aber herentgegen solches anfangs negiret undt die Zinß freÿe wohnung disputiret. Endlichen aber alß mann beederseits prætensiones pro forma et fine præjudicio calculirt und gefund. daß H Schuster Zwar noch wegen geforderten hauß Zinßes über abzug deßen waß er wegen retardirten Ehesteür pro Interesse gefordert 118. lb heraußer bliebe, selbiger aber herentgegen Und Vor angewendete baw Cost. noch weit ein mehrers fordern Könte, als hat der Herr Vatter vff besagten hauß Zinß gäntzlich renunciret (…)
(Joint, mémoire imprimé) Mémoire Concernant le Procés qui est par-devant Messieurs du Grand Senat de la Ville de Strasbourg Entre Dlle Jeanne Baptiste Roumette veuve du Sr. Jean Claude Bressand Marchand a Besançon, Contre les Enfans & Heritiers du Sr. Jean Philippe Zeisolf Marchand à Strasbourg (…)
Jean Philippe Zeissolff cède à son fils Jean Thomas Zeissolff la maison où se trouve une vinaigrerie et deux presses à tabac
1715 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 627
Joh: Philipp Zeÿßolff handelsmann
in gegensein Johann Thomæ Zeÿßolff seines sohns
d. in St Barbara gass sehende hauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten wie Er es bis dato beseßen sambt deren in dem Essighauß befindlichen 4 Vassen und zweÿen tabacmühlen
Worbeÿ verglichen, daß der vatter die zween gantze stöck im hinterhauß auf dem brenden wein Keller, der kleinen mühl in der tamissier stueben neben der Essig Cammer hoff sambt dem darunter stehendem kleinen kellern dem kleinen stall neben der heubühn zeith lebens von Mich: 1715 hin gegen bezahle 100 lb jährlichen zinß – um 500, 250 Capitalien verhafftet, geschehen und 3000 pfund
Jean Thomas Zeissolff hypothèque la maison au profit de l’ancien ammestre Jacques Wencker
1715 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 634
Joh: Thomas Zeÿsolff handelsmann so majorennis und unbevögtigt
in gegensein S.T. H. Jacob Wencker alten Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in St Barbara gass, einseit neben Denninger dem schreiner anderseit neben dem Fettischen hauß hinten auff H. Greum und auf die Beckerknecht herberg
Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au cocher Jean Dolcher
1718 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 21
Johann Thomas Zeÿsolff handelsmann
in gegensein Johann Dolcher gutschers
in seinem hauß in St. Barbara gass gelegen, eine stueb und Cammer, eine Kuch, eine Stallung vor zweÿ Pferdt, die heubühn, ein bühn, ein plaz im Keller und ein platz im hoff vor seine gutsch, vor 4 jahr deß jahrs um 22 lb
Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au noble Philippe Chrétien Bœckel de Bœcklinsau
1718 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 290-v
H. Johann Saltzmann Med. Doct. et Professor wie auch Canonicus Capituli Thomani im Nahmen Johann Thomas Zeisolffen des handelsmanns seines schwagers, welcher blödigkeit halber hierbeÿ nicht erscheinen können
in gegensein /:tit:/ Jr. Philipp Christian Böckel von Böckllnsau
In sein Zeÿsolffs allhier ane St. Barbara gaß liegenden hauß, nachfolgendt. gemach und gelegenheiten, Erstlich eine Stueb, Kuchen, haußehren, Camin Cammer und dreÿ Cammeren und noch ein Cämmerlin, alles auf einem bod., alles im Vordern stock, Ferner zweÿ Fruchtkästen über ged. Stuben, Item einen a parten keller unter ged. Stueben, alles auf 4 Jahr Lang anfangend auff Joh. Bapt. 1718 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
Il loue le même jour une autre partie de la maison (un magasin, la cave à vinaigre) au marchand Jean Nicolas Dietrich
1718 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 291
ut immediate supra usq. ad bonorum [H. Johann Saltzmann Med. Doct. et Professor wie auch Canonicus Capituli Thomani im Nahmen Johann Thomas Zeisolffen des handelsmanns seines schwagers, welcher blödigkeit halber hierbeÿ nicht erscheinen können]
in gegensein H Johann Niclaus Dieterichs handelsmanns
In sein Zeÿßolffs allhier ane St. Barbara gaß liegendem hauß, ein Magazin, einen großen geträmbten keller sambt dem darin liegend. großen Faß, Item die so genandte Essig Stueb samb dreÿ große Faßen darinn, So dann einen kupfernen Sut Keßel – alles auf 4 Jahr lang auff Annunciationis Mariæ 1718 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund
Jean Thomas Zeissolff hypothèque la maison au profit de son beau frère Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas
1720 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 523
Johann Thomas Zeÿßolfff der ledige handelsmann, so majorennis und unbevögtigt
in gegensein /tit:/ herrn Johann Saltzmanns Med. Doct. ejudem Profess. et Canonici Cap. Thomani seines hrn Schwagers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, sein des debitoris behausung ahn St Barbarä Gaß, einseit neben dem alt Fettischen hauß theils neben hrn M Fricken S.S. Theolog. Studioso anderseit neben – denniger dem Schreiner hinten auff das greümisch: und rheinthalerische hauß
Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au manant Claude Barnier, ancien lieutenant de cavalerie
1721 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 276-v
h. Georg Friedrich Zeÿßolff handelßmann, im Nahmen Johann Thomas Zeÿßolff auch handelsmann seines leiblichen bruders
in gegensein Hn Claude Barnier Schirmsverwanthen und vormahligen Lieutenant de Cavallerie
entlehnt, in obiger Johann Thomas Zeÿßolffs allhier in St. Barbara gaß liegende behausung folgende gemach Vnd gerechtigkeiten, Nemlich in dem ersten stoßend auff der rechten seiten, wann mann zu der haußthür eingehet od. fahret, den gantzen Untern keller, ferner eine steeg hoch droben den gantzen bod. Und alle gemach welche sich allda befind., Ferner eine Camin Cammer auff d. lincker hand allda, oberhalb d. Kutscherin Kuchen, Mehr platz im hoff ohngefähr beÿ dreÿ fuder holz zu legen, So dann die Erlaubnus in ged. Kutscherin Kuchen die wasch zu bauchen und Endlich soll ihme Entlehner erlaubt sein, im fall keine würckliche Logierung im hauß ist, seine pferdt im Logirung stall zu haben – auff 9 jahr lang anfangen anfangend auff Joh. Bapt. 1721 – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund
Jean Thomas Zeissolff loue à Jean Nicolas Dietrich les même localités qu’en 1718
1721 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 596-v
H. Georg Friedrich Zeÿßolff handelsmann als mandatarius Hn Johann Thomas Zeÿßolff seines bruders
in gegensein Hn Johann Niclauß Dietrich Exsenatoris und handelsmanns
In ged. Hn Johann Thomas Zeÿßolffs in St Barbara gaß gelegener behausung Einen Eßig Stub sambt darinn liegenden dreÿ großen Faßen und einem kupffernen Sutt: Keßel, Ein Taback: Magazin und endlich einen geträmten Keller beneben einem darin liegenden großen Faß, alles auff 9 jahr lang anfangend von Annunciationis Mariæ 1722 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
Jean Thomas Zeissolff meurt célibataire à Vendenheim chez le barbier Michel Hasslauer en 1726. Les experts estiment la maison 1 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 698 livres, le passif à 2 331 livres
1727 (1.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 60
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Activ: und Passiv: Nahrung so Weÿland der Wohl Ehren und Vorachtbahre herr Johann Thomas Zeÿßolff geweßener Leediger Handelßmann und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den – Decembris des zurückgelegten 1726. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – in fernerem beÿsein Hn Johann Heinrich Heitzen, buchtrucker und burgers Allhier des verstorbenen seel. geweßten geschwornen Curatoris fleißig inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in hernach Edel ernanndten Hn D Johann Saltzmanns bewohnenden behaußung auff dienstag den 1.ten Julÿ nachmittags Anno 1727.
Der Abgeleibte seeliger hat /:S.is ubiq.T.is/ ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volget. 1. Frau Margaretham Salome Saltzmännin gebohrne Zeißolffin, herrn Johann Saltzmann, Med: D. Anat. et Chir. P. P. O. Capituliq. Thomani Canonici Vornehmen burgers allhier Fr. Eheliebstin, so Zwahr mit assistentz deselben der Inventation beÿgewohnt, 2. H. Johann Jacob Zeißolff, handelßmann undt burger allhier, 3. Frau Mariam Magdalenam Schusterin gebohrne Zeißolffin, Hn Wolffgang Sebastian Schuster, auch handelßmann und burgers allhier Ehegattin, So dann 4. H Georg Friderich Zeißolff, ebenfalls Handelsmann und burgern alhier
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Benantlich eine behaußung, Hoff, Hoffstatt sambt zweÿen nebens und hinter Gebäwen, mit allen übrigen dero begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaßen, einseit ein ein Eckh neben Johann Michael Dänninger dem ältern Schreiner, 2.s neben Ihro Herrlkt. herrn Ammeister Johann Reinbold Friderici, hinten auff weÿl. H. – Kammen geweßenen Metzgers und E.E. Großen Raths beÿsitzers seel. Erben stossend, und ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere Vermög der beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 15.ten Maji Anno 1727. æstimirt worden pro 1650. lb. Darüber besagt j. teutscher pergam. Kauffbr. m. d. St. Straßburg anh: C. C. Insigel verwahrt datirt den 30.ten Augusti 1715. m. N° 1 notirt, Mehr i. a. teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. Contract Stub verfertiget und mit dero anhangendem größerm Insiegel corroborirt sub dato 12. Februarÿ Anno 1693. sub N° 2.
Activa. Auff denen Einwohnern Vorher inventirter behaußung stehet ane Hauß Zinnß biß Johannis Baptæ 1727. Verfallen, auß, als von Mr Bernier 18 lb, von H. Fechot 7 lb, N.N. dem Gutscher 6 lb, in Summa 32. lb
– Abschatzung d. 15. May ao. 1727. Auff begehren Weÿland hern Johann Thoma Zeysolph hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ein Eck hauß in der höllen gaßen gelegen, einseits Neben Johann Michael denning dem Ältern Schreiner, anderseits Neben herrn Ammeistyer Fridericy hinten auf H. Rathh. Kammen stosend, welche behausung Zweÿ Nebens hindergebäw und Nebens gang Stuben Cammern, Kuche hauß Ehren Taback Mühl, Kutschen schopff, stallung, hewboden, fruchtboden, /s. h./ schwein stall, zweÿ gewölbt. und ein gebälckter Keller seindt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Dreÿ Tausend und dreÿ Hundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Pro Nota ! es hat zwahr der verstorbene seel. sein übrige haußräthliche Effecten leistentheils nacher Vendenheim in Michael Haßlauers des barbierers allda, beÿ deme Er sich auffgehalten, behausung transportirt, weilen aber derselbe davon nicht allein nichts zurückgegen sondern annoch Zimmlich starcke prætensiones, wiewohl unbefugterweiße formiret, als hat man dißorts nichts einbring. sondern solches nur bechts weiß anmercken wollen.
Summa summarum gantze Verlassenschafft 1698 lb, Schulden 2331 lb, In Compensatione 633 lb – Mann Lehen, 107 lb
Sépulture, Vendenheim (luth., p. 208)
Sambstag den 14. decembris 1726 abendt zwischen 3 und 4 Uhr, ist in Gott seelig Verschieden (s.t.) Herr Johann Thomas Zeisolff der ledige Handelsmann und burger Zu Straßburg, (s. t.) weiland Herrn Johann Philipp Zeisolffen geweßten Vornehmen handelsmanns und burgers zu Straßburg Ehelich erzeügter Sohn, Seines Alters 31 jahr, 9 monat und 4 tag. an einer schwachen und langwierige Kranckheit, und ist den 17. Ejusdem mit christgewohnlichen Ceremonien begraben worden, der leichentext War 2. Tim. IV 7, 8 Ich hab mein guthen Kampff gekämpffet, Ich hab den lauff Vollendet &c. [unterzeichnet] Georg Friderich Zeÿßolff als brutter, Johann Saltzmann D & PP., Wolffgang Sebastian Schustern alß Schwager, Johann Heinrich Heitz s Vogt (i 108)
Comme l’indiquent les actes ultérieurs, Jean Saltzmann, beau frère du défunt, acquiert la maison par adjudication judiciaire le 26 mai 1728 et la loue quelques mois plus tard au marchand Daniel Bœhler
1728 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 434
S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et prof: Publ: auch Capituli Thomani Canonicus
in gegensein H. Daniel Böhler handelsmanns
In seiner allhier ahne Sr Barbara gaß einseit neben einer den Sporrischen Kindern gehörigen behausung einseit neben Heinrich Greiff dem Schreiner gemeinschafftliche Behausung, Einen neben dem gutschenschopff unter dem großen sogenannten Neuen hültzernen gebäu rechter handts befindlichen Keller und ein über selbige liegendes Magazin wie solches der H. entlehner seith geraumer zeith in lehnung gehabt – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährend – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
A l’inventaire après décès de Jean Saltzmann en 1738, les experts estiment la maison 1 300 livres. L’estimation est de 1500 livres à l’inventaire après décès de la veuve, Marguerite Salomé Zeyssolff
Le marchand Jean Henri Saltzmann meurt célibataire en 1765 dans la maison du marchand Kuhn rue des Serruriers en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur. Il est propriétaire du tiers indivis de la maison rue Sainte-Barbe. La maison est estimée d’après la valeur portée à l’inventaire de sa mère avec l’autorisation des Trois de la Taille. L’actif de la succession s’élève à 5 911 livres, le passif à 1 657 livres
1765 (7.6.), Me Zimmer (6 E 41, 1406) n° 103
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Heinrich Saltzmann, gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach seinem d. 10.ten Januarii dieses 1765.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen der gleich nach diesem Eingang gemelten ab intestato hinterbliebenen Herren und Frauen Erben inventirt durch Frau Margaretham Salome Spielmännin, gebohrne Saltzmännin, die persönlich zugegen geweßte Frau Erbin hernach benannt und Jgf. Catharinam Salome Dambachin die dienstmagd von hier gebürtig (…) geäugt und gezeigt – So geschehen alhie Zu Straßburg auf Freÿtag den 7. Junii Anno 1765.
Der seelig Verstorbene hat ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben hinterlassen, wie folgt. 1.mo S.T. H. Johann Gottfried Saltzmann, Med: Doct: et Pract: auch vornehme burgern alhier, In deßen Namen Hr Joh: Daniel Saltzmann, Not. publ. et pract. alhier deßelben zufolg (…) Procuration consituirter Hr Mandatarium persönlich zugegen gewesen und deßelben Interesse bestend besorget hat. So dann 2.do Fr. Margaretham Salome gebohrne Saltzmännin S.T. H. Johann Carl Spielmann, J.U. Lti und E.E. großen Raths alhier dermaligen wohlmeritirten Assessoris Fr. Eheliebstin, welche unter assistentz gedachten Ihres Eheherrns diesem Geschäfft in Person abgewartet hat. Beede des seelig Verstorbenen nach tod Verlaßene Vollbändige Geschwisterde und Zweÿen gleichen Antheilen hinterbliebene Erben.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegen H. Kuhn dem Handelßmann und burgern alhier eigenthümlich zuständigen und von dem Verstorbenen Zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt.
(f° 8.) Antheil ane einer behaußung. Neml. ein dritter Theil Vor unvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen ihren Nebens: und Hinter: Gebäuden, auch übrigen Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaß einseit ist ein Eck neben Heinrich Greiff des Schreiners Wittib, anderseit neben weÿl. Fr. Drin Barthin seel. Erben, hinten zum theil auf das Schaffneÿhauß der Stifftung Carthauß und Zum theil auf weÿl. Johannes Bühler des Einspännigers seel. Erben stoßend, so freÿ ledig und eigen. Und ist diese behaußung in Anno 1751. beÿ weÿl. Fr. Margarethæ Salome Saltzmännin, gebohrner Zeÿßolffin Verlassenschafft Inventur durch die damalige Hh. Werckmeistere æstimirt worden ad 1500 lb. beÿ welchem Anschlag diese behausung, nach vorher beÿ denen wohlverordneten Hh. Dreÿ löblicher statt Stalls gesucht und erhaltener Erlaubnuß Zulaßen beliebet wurde, macht also der hieher gehörige eine dritte theil 500. Die übrige zwee dritte theil sind H. Doct: Saltzmann und Fr. Rathh. Spielmännin denen dißortigen Erbs Interessenten gebührig. Hierüber soll besagen ein teutscher pergamentener Ganthkauffbrieff de dato 26. Maji A° 1728. mit. E.E. kleinen Raths anhangenden Insiegel verwahrt. So dann 2. zween teutsche pergamentene Kaufbrieff in allhiesiger C.C. Stub gefertiget, deren der eine datirt d. 30. Aug. 1715. und der andere d. 12. febr: A° 1693. Welche vorherige Documenta aber sich nicht vorgefunden.
(f° 9-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 86, Sa. Waaren 170, Sa. silber Geschmeid 77, Sa. goldener Ring 86, Sa. baarschafft 245, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2882, Sa. Antheils ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 861, Summa summarum 5911 lb – Schulden 1657 lb, Nach deren Abzug 4253. lb – Schluß und Stall Summa 3721. lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 3716 lb – Constitution de rentes 87 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres)
1765, VII 1180 – Livres de la Taille f° 8-v
den 31.t. augusti. – Spiegel N° 1493. Weÿl. H. Johann Heinrich Saltzmanns geweßenen hinterlassens und burgers allhier Verlassenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
concl. final. jnvant. Ist fol. 51. 4253 lb 3 ß 8 davon gehet Aber wieder ab wegen den a 4 pro Cento angelegter Capitalien, so der Verstallung nicht unterworffen 531. lb 15 ß 9 d. Verbleibt 3721. lb 7 ß die machen 7500. R. Verstallte 6700. Zu wenig 800. R.
Wovon Nachtrag 6 jahrr in duplo à 2 lb 8 ß, 14 lb 8 ß
und 4 Jahr in simplo a 1 lb 4 ß, 4 lb 16 ß
Ext. Stallgeldt 1765, 11 lb 8 ß
geb. 2 ß
abhandlung 7 lb 12 ß 6 d (Summa) 38 lb 6 ß 6 d
das simplex ane dem Nachtrag nachgelaßen
dt 12.t aug. 1765.
Le juriste Jean Charles Spielmann épouse Marguerite Salomé Saltzmann en 1740. il meurt en 1765 en délaissant pour héritiers les enfants du demi-frère de sa mère. L’inventaire est dressé dans sa maison derrière Saint-Nicolas. La maison rue Sainte-Barbe y est décrite puisque la veuve en est propriétaire pour moitié. La masse propre à la veuve s’élève à 10 103 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 6 611 livres, le passif à 4 678 livres
1766 (10.3.), Me Schumacher (6 E 41, 1390) n° 27
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Carl Spielmann J.U. Lti und E.E. Grosen Raths allhier Wohverdienten würcklichen beÿsitzer Verlassenschafft – nach seinem Freÿtags den 29. 9.br des 1765 Jahrs erfolgten Ableben durch die Fr. Wittib S.T. Frau Margaretham Salome Spielmännin geb. Saltzmännin mit beÿstand S.T. herrn Johann Daniel Saltzmann Notarÿ publici und berühmten Practici
der Verstorbene herr Rathher seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. S.T. Frau Agnes Faustin geb. Weßnerin S.T. herrn Johann Friedrich Faust J.Cti und hies. löbl Stadt Straßburg hochvedienten dermalen wohl Regirenden Ammeister auch dreÿzehners && Fr. Ehe Gemahlin in die eine hälfte In deren Namen aber ihr herr Sohn erster Ehe S.T. herr Jacob Wencker J.Ctus und Wohlgedachter Stadt Straßburg hochmeritirten Rath und Advocatÿ, So dann 2. S.T. herrn Daniel Andreas Gambs den handelsmann mit zuziehung S.T. herrn Johann Euth Notarii publici und berümten practici Also beede des herrn Rathherrn Spielmann seel. längst verstorbene Frau Mutter weÿl. Frauen Salome geb. Weßnerin halbbändigen bruders Frau Tochter und gedachter seiner Fr. Mutter auch halbbändigen Schwester H. Sohn alß deßen im 4.ten Grad in linea collaterali (…) ab intestato verlaßene erben
In einer hinter der St Niclaus Kirche gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auf der bühn, In der Stuben auf dem zweÿten Stock, Im Zimmer darneben, In der neuen Stuben, Im Zimmer darneben, Im hauß Öhren, In der Wohnstuben
(f° 31) Eigenthümlicher Antheil ane einer behaußung der Fr. Wittib unverändert. Neml. die helfte für unvertheilt von und ane einer behaußung hoff u. hoffstatt mit allen ihren Nebens u. hintergebäuden auch übrigen Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der St Barbara Gaß einseit ist ein Eck neben Heinrich Greiff des Schreiners Wittib, anderseit neben weil. Fr. Dr bartin erben hinten zum theil auf das Schaffneÿhaus der Stiftung Carthaus u. zum theil auf weil. Joh: Bühler des gewesenen Einspennigers Erben, welche völlige behausung (durch die Werckmeistere laut) Abschatzungs Zeduls vom 16. mart. 1766 angeschlagen worden pro 2000 R, macht zu der dißortigen helfte 1000 R oder 500 lb. Gedachte völlige behaußung rühret aus weÿl. S.T. Fr. Margaretha Salome Saltzmännin geb. Zeÿßolfin auch weÿl. S.T. herrn Doctoris et Professoris Johann Saltzmann hinterlassenen seel. Fr. Wittib Erb: und Verl. her, davon die dißortige Fr. Wb. als Tochter vermög theil: Registrer de ao. 1751 durch weÿl. Notarium Joh: Philipp Lichtenberger ausgefertigtet, wie fol. 46 a et b in demselben zu sehen, einen dritten theil, H. Dr Joh: Gottfried Saltzmann u. nun auch weÿl. H. Joh: Heinrich Saltzmann der geweste handelsmann deroselben bede leibl. H.H. brüder aber die 2. übrige terzen als mütterl. Guth geerbet, Und nach sein H. Joh: Heinrich Saltzmann im ledigen Stand ao: 1765 erfolgtem Absterben ist Ihro der disortigen Wittib an dessen zuständig gewesener terz wieder die helfte oder an der völligen behaußung ein 6.t theil i. Edeleged. H. Dr Joh: Gottfried Saltzmann auch so viel erbl. zugefallen wie die über sothane des S.T. H. Joh: Heinrich Saltzmanns Erb: und Verl. in ged. 1765 Jahr durch H. Notarium Zimmer für die dißortige Fr. Wittib expedirte designation fol. 29 et 30 zu erkennen gibt, daß also an erwehnten völligen behaußung der dißortigen fr. Wittib nunmehro einte u. mehr Edelged. H. Doct. Saltzmann die andere helffte eig. als unverändert gehörig, Und solle über solche völlige behaußung besagen Ganthkfbr. dd. 26. maÿ 1728 So dann zweÿ Kaufbrieff C.C. Stub deren einer datirt den 30. aug. 1715 u. der andere den 12. feb. 1693, Welche samtl. documenten aber sich nicht vorgefunden
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert u. theilbar, Neml: eine behaußung hoff u. hoffstatt auch bronnen maü deren mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten hinter der Pfarrkirche zu St Niclaus einseit neben H. Gochnat dem handelsmann anderseit neben Fr. Streicherin Wittib geb. – gelegen vornen u. hinten auf das Allmend stoßend, davon gibt man jährl. auf Martini gemeiner Stadt Pfenningthurn wegen des Überhangs 12 ß Allmend zinß sonsten ist diese behausung (durch die Werckmeistere laut) – Abschatzungs Zeduls vom 16. mart. 1766 abgeschätzt worden um 3000 R und nach abzug des ges. allmend zinß so zu doppeltem Capital à 5 p.c° gerechnet thut ohnpræjudicirlich 48, 2952, die helffte 1476 lb. Gedache behausung welche der verstorbene H. Rathh. seel. beÿ vätterl. Verl. Abtheilung + angenommen hatte der selbige nach Ausweiß Inventarÿ Illatorum de ao: 1741 durch weÿl. H. Not. Joh: Philipp Lichtenberger aufgerichtet für unverändert in die Ehe gebracht in welchem Document sur ihme fol. 92-a et seqq. behörig zugeschrieben zu ersehen (+ d. 11. julÿ 1739), Und Besagt darüber Kaufbrieff mit der Stadt Straßburg anhangenden C.C. Insiegel verwahret datirt den 28. feb. 1711, ferner 3 andere in besagter C.C. Stube Kaufbrieff de datis 26. junÿ 1705, 3. julÿ 1623 und 17. mart. 1588, Weiter befindet sich beÿ diesen Kaufbrieffen eine Erkantnuß von Ober feuerherren unterm 5. maÿ 1714 ergangen u. von H. Kniebs unterschrieben, desgl. ein Augenscheins Procès verbal unterm 26. julÿ 1730 aus veranlaßung der zwischen Defuncti H. Vater und H. Christoph Sommer dem Banquier als dermaligen Eigenthums zuhaben der ietzigen Gochnatischen Nebens: behaußung vorgewaltener Streitigkeiten vorgenommen u. von H. Michael Erlacher Werckmeister des Münsters H. Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des Zimmerhofs so dann von H. Joh: Peter Pflug Werckmeister des Maurhofs unterschriben
Ergäntzung H. Johann Philipp Lichtenberger ao: 1741 aufgerichtet
(f° 45 v) Wÿdum Welchen Fr. Agnes Spielmännin geb. Breßlerin weÿl. H. Johann Ernst Spielmann handelsmanns hinterbliebenen Fr. Wittib von gedacht ihrem verstorbenen Eheherrn lebtägig zu geniesen, (f° 49) Eigenthum ane einer beh. It. eine behaußung hoff hoffstatt u. hinterhauß samt der Gemeinschafft eines bronnens u. allen übrigen deren mit Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der Obern oder langen Straße gegen der Kirch zum alten St Peter hinüber einseit neben der Gastherberg zum rothen Löwen anderseit neben weÿl. H. Nicolai Ottmanns gew. Spitzmüllers seel. Erben hinten auff H. Schape den Amlungmacher, davon gibt man jahr auf Joh. Bapt. et Martini dem Stift Waisenhaus alhier 1 lb und 3 Cappen zu zinns so dann der Stadt Straßburg Pfenningthurn wegen zweÿer Kellerfenster Jahrs auf Martini 4 ß allmend zinß, ohnpræjudicirlich ausgeworfen pro 2250, darüber besagt Kaufbrieff C.C. Insgel datirt den 18. aug. 1628, ferner meldte über die helfte solcher behaußung Kaufbrieff d.d. 21. apr. 1733 dabeÿ weiter 10 alte pergam. Ganth: Kauf: Spruch: Hüttel: u. abgelößte zinsbriefe
– Abschatzung Vom 16.ten Martz 1766, Auff begehren Weil H Joh: Carrell Spillman eines EE Grosen Raths alter beÿsietzer seilig hiender Laserer Fr : Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg hienter Sant Claus gelegen Einseits Neben herrn Cochnarth ander seits und hienden auff das allment stosent gelegen, solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seint Die dach stühll mit breitziglein belegt hat auch ein getrembtem Keller hoff und brunnen, vor und umb 3000 gulden
der zweite Begrieff ist Auch alhier in der Statt Strasburg in derer berbra Gas gelegen Einseits Neben N: N: Schmitt ander seits Neben Fr: Graffen Witib Und hienden H. Johannes dartien dem gutscher stosent gelegen, solche behausung besteht in Unter schiedliche gebeÿen Warinnen Ettlichen Stuben Kamern und Kichen Dar jber seint Die dach stühll mit holl und breitziglein belegt hat auch zweÿ Gewolbte Keller hoff und bronnen, Ferner befindet sich Ettliche Remisen und Stallungen war jber die dach stuhl mit hohl und breitziglein belegt, vor und umb 2000 gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
(f° 53) Copia der Eheberedung – Copia der vor Not. Joh. Philipp Lichtenberger am 27. junÿ 1754 aufgerichteten Codicilli
der Dr Wittib ohnveränderten Vermögens, silbers 151 lb, goldene ringe 201 lb, behaußung 500 lb, Pfenningzinß hauptgüter 3688 lb, schulden 1025 lb, ergäntzung 4537 lb, summa summarum 10 103 lb
die übrige Nahrung und Verlassenschafft und zwar weilen die Fr. Wittib auf das theilbare tam active quam passive verzug gethan unter eine Mass beschrieben, dieser, weilen er die Verstallung nicht unterwürffig, ist hier nur überhaupt einzubringen beliebet worden 502 lb, Bibliothec 20 lb, Wein und Faß 153 lb, silbers 98 lb, Gold. Ring 109 lb, baarschafft 640 lb, behaußung 1476 lb, Pfenningzinß hauptgüter 2076 lb, gülten von liegenden güthern 82 lb, schulden 1453 lb, Summa summarum 6611 lb – Schulden 4678 lb, Nach deren Abzug 1924 lb – beschluß summ 12 027 lb – Stall summ 10 404 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Fr. Wittib ohnverändert 1000 lb, zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Erben unverändert 140 lb, zweiffelhaffte und verlorne schulden in der Fr. Wittib unverändert Nahrung zugeltend 650 lb, zweiffelhaffte und verlohrne schulden in der Erben ohnverändert und theilbaren Nahrung 85 lb
(Documenta) Catalogus librorum
Eheberedung, zwischen Johann Carl Spielmann Juris Utriusque Licentiato weÿl. H. Johann Ernst Spielmann J.U. Doctorandi beÿ Löbl. Cantzleÿ Oeconomi mit auch weÿl. Fr. Salome geb. Weßnerin So dann der Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Margaretha Salome ehelichem Sohn Saltzmännin weÿl. H. Johann Saltzmann auf hiesiger Universitæt hochberühmten Medicinæ Doctoris et Professoris publici ordinarÿ und senoris ejusdem Facultatis wie auch des Collegiat Stiffts zu St Thomä hochansenlichen Decani mit Fr. Margaretha Salome geb. Zeÿßolffin eheliche Tochter – den 22. sept. 1740 (sans not.)
Codicill (pap. dom. Simon Lupus Haeichele Augsb.) herr Johann Carl Spielmann Juris Utriusque Licentiatus, den 4. dec. 1765 Not. Joh. Daniel Saltzmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 50 n° 15)
1740. Mittwoch d. 12. Octobr. seind nach zweÿ mahl geschehener proclamation (…) eingesegnet word. H Johann Carl Spielmann J. U. Lt. weil. Hn Johann Ernst Spielmanns geweßt. Oecomoni beÿ löbl. policeÿ allhier hinterlaßener ehl. Sohn, u. Jungfr. Margaretha Salome, weil. Hn Johann Saltzmanns geweßt. Med. D. u. P.P.O. allhier u. Decani beÿ E. löbl. Stifft Zt St. Thomä hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Carol Spielmann als Hochzeiter, Margaretha Salome Saltzmännin alß Hochzeiterin (i 52)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres)
1766, VII 1180 – Livres de la Taille f° 26-v
Becker N° 1668 – Weÿl. H. Johann Carl Spielmann J.V. Lt und b. Verlassenschafft jnventirt H. Not. Schuhmacher.
Concl. final. jnv. Ist fol. 250. 12 027 lb 18 ß ¾ d davon gehet aber wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 1623. lb 14 ß 8 d. Verbleibt 10 404 lb 3 ß 4 9/20 d, Ferner Vermög beÿgelegter Notta Ist ab Zu Ziehen 1906. lb, Verbleibt allßo ane der bisherigen Verstallungs summ übrig 8498 lb 3 ß 4 2/20. d, die machen 17 000 R. Verstallte 15 700 R. zu wenig 1300. R.
Wovon Nachtrag 8. Jahr in duplo, 23 lb 4 ß
und 6. Jahr in simplo, 11 lb 14
ferner Vor ein Jahr, 1 lb 16
Ext. Stallgedt 1765, 19 ß 7
Marz. 1 lb 7
geb. und abhandlung, 18 lb 9 ß 6 (zusammen) 76 lb 7 ß 6 d
ane dem nachtrag 13 lb 19 ß nachgelaßen, restirt 62 lb 8 ß 6 d
dt. 4.ten junÿ 1766
Jean Geoffroi Saltzmann, docteur en médecine, meurt en 1766 en délaissant une petite fille. L’inventaire est dressé dans la maison mortuaire Grand rue. Le défunt possédait la moitié indivise de la maison rue Sainte-Barbe. La masse propre à la veuve s’élève à 25 877 livres. L’actif du défunt et de la communauté est de 11 893 livres, le passif de 17 386 ivres.
1767 (28.4.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 92
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Gottfried Saltzmann geweßenen Med: Doct: und berühmten Practici, auch burgers alhie Zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlassenschafft -nach seinem den 24.ten Novembris des letzt verfloßenen 1766.sten Jahrs aus dießer welt genommenen seel. Abschied hinterlassen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen sowol der hoch Edlen und tugendreichen Frau Mariä Salome gebohrner Brackenhofferin, der hinterbliebenen Frau Wittib beiständlich H. Johann Rudolph Dinckel des geschwornen Notarii und burgers dahier, als auch des wohl Ehren vest großachtbar und Wohlweisen herrn Johann Andreas Bruders des älten vornehmen burgers und Es. En. großen Raths alhie alten wohlverdienten beisitzers, als beeidigten Vogts seuiner Enckelin Jungfraun Margarethä Salome Bruderin, des herrn Johann Andreas Bruder des jüngern ebenmäßigen vornehmen handelßmanns und burgers alhie in erster Ehe mit weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Saltzmännin erzeugten einigen töchterlins, alß dißortige Enckelin und einiger Erbin, fleisig inventirt und ersucht – Si geschehen in Straßburg in hernach inventirter in der langen Straß gelegener Sterb behaußung auf dienstag den 28.ten Aprilis Anno 1767.
(f° 27) Ergäntzung der Frau Wittib manglenden unveränderten Vermögensn Nach Anleitung des durch nun weiland Herrn Notarium Johannes Brackenhoffer A° 1740
aufgerichteten und durch H. Notarium Johann Richard Häring allhie ausgefertigten Inventarii illatorum
(f° 39) Copia der Eheberedung – Erkannt Willfahrt dem Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Johann Gottfried Saltzmann, berühmten Medicinæ Doctori und Practico, Weÿland des hoch Edel Vest hoch erfahrenen und hochgelehrten herrn Johann Saltzmann, auch hiesiger Universitæt geweßenen hochberühmten Medicinæ Doctoris et Professoris publici ordinarii und senioris ejusdem Facultatis wie auch des Collegiat Stifts Zu St: Thomæ hochansehnlichen Decani, mit der Ehren hoch Edlen und tugendbegabten Frauen Margaretha Salomea gebohrnen Zeÿsolffin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam an einem, so dann die Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Mariä Salomeä Brackenhoffein des Wohl Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweisen Herrn Philipp Jacob Brackenhoffer, vornehmen Apotheckers und E.E. hroßen Rhats alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers, mit weÿland der wohl Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Margaretha gebohrnen Hahnin nun längst seel. ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin ane dem anden theil – Welche Ehepacta abgehandelt in der königlichen freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 12. Julii in dem Jahr als man nach Christi Geburth zahlte 1740. – Johann Philipp Lichtenberger Notarius
(f° 42) Apotecker: Corpus so der Frau wittib unverändert (W.) Nemlich die unvertheilte Hälfte an allen Zur Spies: Apotheck gehörigen Gefäsen, Instrumenten, Materialien, Medicamenten sowol Simplicibus als auch Compositis (…)
Nemlich die Hälfte ae einer Apotecker behausung, zum Stauf genannt an der Spießgaß (…)
(E & T.) Nemlich eine behausung, Hof, Neben Gebäuden, Gärtlein, Hofstatt und Gemeinschafft des bronnens, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörten und Gerechtigkeiten gelegen in alhiesiger Statt an de mittlern langen Stras (…)
(E & T.) It. die Hälfte vor unvertheilt ane einer behaußung, Hof und Hofstatt mit allen ihren Neben: und Hinter: Gebäuden, auch übrigen Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in alhiesiger statt an St. Barbarä Gaß ein Seit ist neben Heinrich Greif des Schreiners, Wittib, ander Seit zum theil neben H. Georg Michael Kraus den buchbinder, und zum theil neben Abraham Schmid dem Schuhmacher, hinten sowol auf das ehemalige Schaffneihauß der Stifftung Cartaus, welches Johann Chartel der Kutscher erkauft hat, als auch auf weiland Johannes Bühler, des gewesenen Einspännigers, Erben stosend, so frei, ledig, eigen und durch die (Werckmeistere) bei weil. H. D. u. Rathh. Joh: Carl Spielmanns Verl. Inventur den 16. Martii 1766. angeschlagen worden um 500. lb. An solcher behausung hat der selige Hr Dr eine Terz bei mütterl. Verl. Abteilung und einen sechsten Theil von weil.. H. Joh: Heinrich Saltzmann, seinem H. bruder, ererbt. Die übrige Hälfte ist deßen Frau Schwester der Verwittibten Frau Rathherrin Margarethä Salome Spielmännin geb. Saltzmännon eigenthümlich zuständig, die darüber bes. briefschafften in gemeinschaftlicher Verwahrung hat benantlich. i. teutsch. perg. Ganthkauffbrieff de dato 26. Maji 1728. Ferner zween teutsche perg. Kbr. in allh. C.C. St. gef. de datis 30. Aug. 1715. und 12. febr: 1693.
(W.) It. ein hauß, Stallung, Scheur, Schopf u. die halbe hoffstatt in der Ruprechtsau in der obern Au ohnfern der Kirch gelegen (…)
(W.) It. Stallung und Schöpf ebenfalls in der obern Au gelegen (…)
(f° 53) Series rubricarum. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen. Sa. Saatfrüchten 64, Sa. Silbergeschirrs 190, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 31, Sa. Eigentums ane Häusern 2084, Sa. lig. & 901, Sa. beßerung o, Sa. Apothecker Corporis 750, Sa. Pfenningzins 4369, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 17 114, Summa summarum 25 877 lb
Demnach wird lles übrige Gut, nach Maasgab des oben fol – einverleibten Verzugs auf die Errungenschaft unter einem einigen Titel, so der Erbin unverändert und theilbar beschrieben, Sa. Haußrahts 474, Sa. bibliotheck 50, Sa. Weins und lärer & 50, Sa. Silbergeschirrs 203, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 431, Sa. Eigentums an Häusern 1750, Sa. Pftz. 5470, Sa. Schulden 8176, Sa. der Kutsch 37, Summa summarum 11 893 lb – Sa. Schulden 17 386, In Vergleichung 3692 lb – Stall summ 17 409 lb
Zweiffelhaffte Capital, so der Frau Wittib unverändert 50, Zweiffelhaffte Capital, so der Erbin unverändert und theilbar 1545 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden 591 lb
Jean Geoffroi Saltzmann a épousé Marie Salomé Brackenhoffer en 1740
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 13) 1740. Mittwoch d. 10. Aug. seind nach Zweÿmahl geschehene proclamation in der Evangelischen Pfarr Kirch Zue St. Nic. in den Ehestand eingesegnet word. H. Joh: Gottfried Saltzmann Med: D. u. Pr. alhier weil; Hn Joh: Saltzmanns Med. D. ejusd. P.P. u. E.E. Ehrw. Cap. Thom. Decani hinterl. ehel.Sohn u. Jgfr. Maria Salome Hn Phil. Jacob Brackenhofers deß Apotheckers u. E.E. groß. Raths alten Beÿsitzers ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Saltzmann, Maria Salome Brackenhofferin (i 52)
Marguerite Salomé Spielmann meurt en l’an IV en délaissant pour héritière sa petite nièce. L’inventaire est dressé dans une maison derrière Saint-Nicolas
1795 (8 nivose 4), Strasbourg 3 (18), Me Übersaal n° 474 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 134-v du 9 niv. 4
Inventarium über der weiland bürgerin Margarethæ Salome Spielmann geb. Saltzmännin des auch weÿl. bürgers Johann Carl Spielmann, gewesenen Rechtslehrten, hinterbliebenen Wittib Vermögens Nachlassenschafft – angefangen den 30. fructidor 4, nach ihrem den 23. vendemiaire jüngst erfolgten Absterben
auf Ansuchen des burgers Joh: Daniel Ensfelder öffentl. Notarii alhier als Curator Jungfrau Margaretha Salome Bruder des weÿl. burgers Andreä Bruder jüngern gewesenen handelsmanns und weÿl. der bürgerin Margaretha Salome geb. Spielmann großjähriger tochter, der Verstorbenen Petite Niece und als nächster Collateral: Anverwannten Universal Erbin ab intestato
in einer hinter der Niclaus: Kirche gelegen behaußung N° 25 dem 30. Frimaire (21. dec. 1795)
Mobilien 2717 li, silbers 345 li, baarschafft 86 li, Capitalien 25 786 li, Activ schulden 2100 li, Summa summarum 31 036 li
Mobilien und effecten In der Wohnstuben, In dem Schaf Zimmer darneben, In der Kammer darneben, In der Küche, In denen beÿden Zimmern auf dem ersten Stock rechter hand, In der Soldaten: Kammer darneben, Im haußehren, Auf dem zweÿten Stock, Auf der Bühne
Copia des von der Verstorbenen den 23. Jänner 1793 aufgerichteten Testament, Copia actus præsentationis et Depositionis den 29. Januarii – Copie du Jugement arbitral concernant cette succession 4 frimaire IV
(Documenta) Arbre généalogique
Rechnung – Untersuch: berechn: und Auslieferung des von weÿl. bürgerin Margaretha Salome Spielmann geb. Saltzmännin Wittib von ihrem Ehemann weil. bürgers Johann Carl Spielmann gewesenen Rechtslehrten genossenen lebtägigen Widums, zufolg Abtheil: Erörterung und Widums: Aufrichtung des bürgers Spielmanns Verlassenschafft durch Not. Tobiam Schumacher im Jahr 1766 aufgerichtet
La petite-fille de Geoffroi Saltzmann et Marguerite Salomé Saltzmann veuve de Charles Spielmann vendent la maison 7 020 livres au cocher Jean Mohr qui revendra en janvier 1773 la moitié nord de la maison en conservant celle du sud
1772 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 191-v
H. Exsenator Johann Andreas Bruder als geordneter und geschworener vogt weÿl. Fr. Margarethæ Salome Bruderin geb. Saltzmännin hinterlassenen minorenner tochter dißortige Enckelin, mehr Fr. Margaretha Salome geb. Saltzmännin weÿl. H. Lt. Carl Spielmann gewesten Exsenatoris hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Johann Daniel Saltzmann notarii publici ac jurati
in gegensein H. Johann Mohr des schirmers und kutschers – als letzt und meistbeitenden
eine behausung, hoff, bronnen, hoffstatt und stallung mit deren seiten: und hinter: gebäuden auch mit allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St. Barbarä gaß, einseit neben Johann Christoph Schmidt dem schuhmacher zum theil theils N. Grauß dem buchbinder, anders. neben N. Greiff des schreiners wittib, hinten auf Johann Jardel den lehnkutscher theils Allmend gäßlein darin diese behausung einen außgang hat – als eine zu gleichen theilen ererbte behausung – um 7020 pfund
Le cocher catholique Jean Mohr apparaît à Strasbourg quand il loue une maison rue du Faisan en 1769. Il fait baptiser son fils Jean Pierre en 1771
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 160-v)
Hodie octavâ julii anni 1771 a me infra scripto baptisatus est joannes petrus filius joannis Mor tutelaris et Rhedarii et barbaræ volbert Conjugum in hâc parochina Commoranium pridie natus (i 164)
Comme l’indique son acte de décès en 1803, Jean Mohr est originaire d’Achenheim
Décès, Strasbourg (n° 839)
Du 18° jour du mois de Pluviose l’an an XI de la République française. Acte de décès de Jean Mohr, décédé hier 17 Pluviose vers neuf heures du matin, agé de 73 ans, cocher, demeurant rue Barbe vers la Place N° 13, natif d’Achenheim, département du Bas Rhin, fils légitime de feu Jean Mohr, laboureur, et de feue Barbe Suhr, veuf de Barbe Wolbert, Sur la déclaration à moi faite par Michel Mohr agé de 30 ans, cocher (…) fils du défunt [in margine:] Pulmonie ((i 14)
Jean Mohr loue une partie de la maison au perruquier Etienne Bataille
1773 (5.7.), Me Lacombe (6 E 41, 151)
Bail à commencer à la St Michel prochaine – Jean Mohr cocher
au Sr Etienne Bataille Perruquier privilégié
savoir un appartement dans la maison appartenant au bailleur en cette ville rue Ste Barbe, d’un côté la veuve d’un menusier d’autre N. consistant led. appartement 1. en une boutique au Red de Chaussée qui est celle a côté de l’Entrée, 2. en une partie de cave séparée par des lattes et qui est en face de l’escalier, 3. en deux pièces au premier étage donnant sur la rue de Ste Barbe et une cuisine attenante auxd. deux appartemens, 4. en une chambre au grenier donnant pareillement sur la rue Et en une place au dessus de lad. Chambre pour y placer le bois, 5. Et enfin l’usage commun de la buanderie et des greneirs de lad. maison – moyennant un loyer annuel de 120 livres
Jean Mohr loue des caves au brasseur Jean Nicolas Lamas
1773 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 268-v
H. Johann Mohr der lehnkutscher und schirmer
in gegensein H. Johann Nicolaus Lamas gewesten bierbrauer
lehnungsweis, sein Mohr eigenthümlich zuständig beÿ denen kleinen Capuciner oder deßen kleinen Closters in der Barbarägaß gelegenen behausung befindlichen keller deßen lager in dem hoff welcher keller würcklich bloß und lehr und in varia 700 ohmen faß in sich begreiffen kann auff sieben nacheinander folgenden jahren von verwichenen Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 126 gulden
Inventaire après décès d’un locataire, le boutonnier en soie Jean Louis Kopp
1790 (4.12.), Me Übersaal (6 E 41, 660) f° 293
Inventarium über des Wol: Ehren: und Vorachtbaren H. Johann Ludwig Kopp, Seiden: Knopfmachers und der Viel Ehren: und tugengbegabten Frau Mariæ Dorotheæ gebohrner Fügnerin, beeder Ehepersohnen und bürger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen – einander in ihrer den 4 Octobris jüngst angetretenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf deroselben Ansuchen und zwar die Ehegattin mit beÿstand Hn. Johann Michael Fügner des ältern, Glaßermeisters und burgers dahier, ihres leiblichen Vaters, (…) aus der Ursache, weil dieselbe in ihrem vor mit den 4.ten Augusti dieses Jahr aufgerichteten Ehe: Contract und deßelben 3.tem Punkt ihr bederseits zusammengebrachtes Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben – So geschehen alhier zu Straßburg in einer an St. Barbarä: Gaß gelegenen, N. Mohr dem Kutscher zuständigen behausung auf Samstag den 4. Decembris im Jahr 1790.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. hausraths 106 R, Sa. Waar und Werkzeugs zur knopffmacher kunst und zum Seidenhändel gehörig 849 R, Sa. silbers 22 R, Sa. goldenen Rings 43 R, Sa. activ schulden 21 R, Summa summarum 1043 R – haussteur 67 R, Des Ehemanns Vermoegen 1110 R
Diesemnach wird auch der Ehrenachtbar zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 297 R, Sa. silbers 39 R, Sa. goldenen ringe 69 R, Sa. der baarschafft 636 R, Summa summarum 1042 R – Haussteur 67 R, der Ehegattin Mittel 1110 R
Inventaire après décès d’un locataire, le chandelier François Mourgeon
1801 (24 prairial 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1972 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 149 du 27 prai. 9
Inventaire de la succession de François Mourgeon chandelier décédé en cette ville dans le courant de germinal dernier – à la requête de Catherine Nessin la veuve
meubles que le défunt a délaissés dans la maison du cit. Mohr cocher rue Ste Barbe n° 13 : 330 fr
Michel Mohr épouse en 1801 Marie Anne Mathis originaire de Weyersheim. Le père du marié fait donation de sa partie de maison à son fils
1801 (2 germ. 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1760 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 f° 145 du 6 germ. 9
Contrat de mariage – Michel Moor demeurant à Strasbourg fils de Jean Moor et de Barbe Wolbert
Marie Anne Mathis fille majeure de Joseph Mathias, cultivateur, et de Catherine Stupfel
art. 6, en considération du présent mariage Jean Moor pere du futur donne et cede en avancement d’horie et en toute propriété à Michel Moor son fils La moitié de la maison qui lui appartient en cette ville rue Ste Barbe N° 13 d’un côté cit. greiff meunier d’autre Cit Oberlé, Il est convenu et arreté entre le futur époux et son pere que les futurs conjoints occuperont dans ladite maison scavoir Le Rez de chaussée de la maison de derrière consistante en un poele une chambre une cuisine La cave sous la maison de devant l’usage commun du grenier de la maison le tout sans aucune retribution (estimée à 5160 francs)
Mariage, Strasbourg (f° 206, n° 408)
Du 19° jour du mois de thermidor l’an IX de la République française. Acte de mariage de Jean Michel Mohr, agé de 27 ans, cocher né en cette ville le 9 septembre 1773, y domicilié, fils légitime de Jean Mohr, cocher, etd e feüe Barbe Wolbert, Et d’Anne Marie Mathias, agée de 30 ans, née à Weyersheim à la Haute tour, fille légitimee de Joseph Mathias, cultivateur audit lieu et de Catherine Stupfel (signé) michel mohr, Marianna Mathias (i 207)
Le cocher Jean Pierre Mohr vend sa moitié de maison à son frère Jean Michel Mohr qui devient ainsi propriétaire de la totalité
1803 (18 germ. 11), Strasbourg 3 (48), Me Übersaal n° 1089, 1834 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 115 du 19 germ. 11
der bürger Johann Peter Mohr ledige großjährige Kutscher
in gegensein bürger Johann Michael Mohr verheuratheten Kutschers
die dem br. Johann Peter Mohr eigenthümlich zuständig von seinen Eltern dem weÿl. bgr. Johann Mohr Kuscher und auch weÿl. Barbara geb. Wolff ererbte hälfte für ohnvertheilt von und ahne einer behausung samt hof Stallung bronnen der hoffstatt auch allen mit allen übrigen gebäuden, zugehörden und Rechten an der Barbara gaß N° 13, einseit neben br. Greiff schreiner anderseit neben br. Oberlin Professor hinten auff br. bieth Kutscher, wovon die übrige ohnvertheilte helfte dem Cessionario als ein ererbt elterliches Gut bereits eigenthümlich zuständig – um 6418 francs oder 6500 livres tournois
Marie Anne Mathias meurt sans enfant. La maison propre au mari figure à l’inventaire
1828 (2.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger n° 718 – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 158-v du 5.6.
Inventaire de la succession de Marie Anne Mathias femme de Michel Mohr, loueur de carrosses décédée le 20 mai 1828, à la requête de 1. Régine Mathias épouse de Jacques Schmitt, tanneur, 2. Catherine Mathias épouse de Martin Acker, laboureur à Weyersheim, 3. Thérèse Mathias épouse d’Engelhard Klein, laboureur à Weyersheim, 4. Gertrude Mathias épouse de Jean Osswald, laboureur à Reichstett, 5. Beatrix Mathias épouse de Georges Ulrich, brasseur à Weyersheim, 6. Michel Mathias, laboureur à Weyersheim, 7. Marie Anne Mathias majeure à Strasbourg, 8. Martin Mathias, brasseur en la même ville, 9. Georges Mathias, boulanger à Weyersheim, 10. Amand Mathias, garçon laboureur à Weyersheim, les cinq derniers seuls et uniques héritiers de Joseph Mathias leur père décédé laboureur à Weyersheim, tous susdits représentés par Martin Acker, laboureur à Weyersheim et Georges Ulrich, brasseur leur mandataire, 11. Amand Mathias, laboureur à Weyersheim, 12. Béatrix Matter femme de François Joseph Georger, cultivateur à Roppenheim, 13. Thérèse Matter épouse de Xavier Weinhard, laboureur à Cessenheim, seuls et uniques représentants de Madeleine Mathias épouse de Pierre Matter, laboureur à Cessenheim leur mère représentés par Amand Mathias leur oncle, héritiers dans la succession de leur sœur et tante décédée ab instestat, 14. le veuf
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
créances 834 fr, récompenses dues à la communauté 5000 fr, total de l’actif 9798 fr ; passif 3335 fr, prélevement du défunt 1614 fr, total du passif 7131 fr, terres à Weyersheim, Bietlenheim
fortune du veuf, une maison dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schoop serrurier, d’autre la veuve Vehrung devant la rue et derrière le M Wengler – la moitié héritée de Jean Murr et Barbe Wolbert ses père et mère, acquis la moitié de son frère Jean Pierre Murr par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11
reprises de la défunte 12 957 francs – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe
Michel Mohr meurt à son tour en 1833 en laissant pour héritier son frère Jean Pierre Mohr
1833 (31.10.), Strasbourg 12 (131), Me Noetinger n° 5840 – Enregistrement de Strasbourg, acp 221 f° 20-v du 6.11.
Inventaire de la succession de Michel Mohr, loueur de carrosses décédé le 22 août dernier – à la requête de Jean Pierre Mohr à Strasbourg son frère assisté d’Eugène Lederlin, avoué près le Tribunal Civil son conseil judiciaire, seul et unique héritier
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schopp, d’autre la veuve Vering et M. Wengler devant la rue et derrière la veuve Colin – hérité la moitié dans la succession de Jacques Mohr et de Barbe Wolff ses père et mère, et acquis l’autre moitié de Jean Mohr [sic] le requérant par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11, estimée 8000 francs
meubles 2079 fr, argent comptant 10 fr, dettes actives 37 fr – passif 6821 francs
Jean Pierre Mohr loue une partie de la maison au cocher François Joseph Klein
1834 (4.3.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6188 – Enregistrement de Strasbourg, acp 223 f° 141 du 10.3.
Bail de 6 ou 9 ans à partir du 25 du présent – Jean Pierre Mohr sans état assisté d’Eugène Lederlin, avoué son conseil judiciaire nommé par Jugement du Tribunal Civil du 25. 8.bre dernier
à François Joseph Klein, cocher de louage à Strasbourg
les localités ci après désignées de la maison lui appartenant consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schoop d’autre la veuve Verong & M. Wengler devant la rue derrière la veuve Cloin, savoir : la maison située dans l’intérieur de la cour consistant en un rez de chaussée qui ne se compose que d’une grande salle à décharge & passage pour aller à l’écurie, un premier étage où se trouve une cuisine, un poele & deux chambres & un grenier où il y a également une chambre, une écurie à six chevaux, un grenier à foin, deux remises dont l’une sous toit & l’autre à droite en entrant dans la maison, un grenier à paille au dessus de la grande remise, une fosse à fumier & la cave près de la petite remise & enfin la cour entière – moyennant un loyer annuel de 500 francs
Jean Pierre Mohr meurt sans descendant en 1835 en délaissant ses héritiers collatéraux
1835 (1.10.), Strasbourg 12 (137), Me Noetinger n° 7599
Inventaire de la succession de Jean Pierre Mohr, sans état décédé sans postérité le 22 septembre 1835 – à la requête des héritiers collatéraux I. les représentants de Barbe Mohr veuve de Georges Kuntz qui sont 1. Barbe épouse de Nicolas Hetzel, cultivateur à Osthoffen, 2. Antoine Kuntz, laboureur à Achenheim
II. le représentant d’Antoine Mohr, Antoine Mohr, laboureur à Achenheim
III. les représentants de Marie Wolbert femme de Jacques Lienhart qui sont 1. Jean Georges Lienhart, cultivateur à Wolfisheim, 2. Salomé Lienhart veuve de Jacques Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim
IV. les représentants de Georges Wolbert Jacques Wolbert, tonnelier à Oberschaeffolsheim
V. les représentants de Jean Wolbert, Marie Wolbert veuve de Laurent Mehn, cultivateur à Oberschaeffolsheim héritiers comme cousins issus de germain pour 1/7
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
Immeuble. Une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, entre le Sr Schopp, la veuve Verung & M. Wengler devant la rue, derrière la veuve Colin – hérité dans la succession de son frère Michel Mohr, loueur de carrosses, selon l’inventaire dressé par Me Noetinger le 31 octobre 1833 – Michel Mohr est devenu propriétaire de ladite maison comme héritier pour moitié dans la succession de Jacques Mohr et de Barbe Wolff ses père et mère, et a acquis l’autre moitié de Jean Michel Mohr par acte Me Ubersaal le 18 germinal 11 – louée à François Joseph Klein de Strasbourg par bail passé devant Me Noetinger le 4 mars 1834 pour 500 fr – estimée 10 000 francs
Les héritiers de Jean Pierre Mohr vendent la maison à l’huissier Frédéric Théodore Porst
1836 (16.2.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 7842 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 f° 53-v du 22.2.
Cahier des Charges du 29 décembre 1835 – à la requête de 1. Sébastien Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim, mandataire de 1. Jean Georges Lienhard, laboureur à Wolfisheim, 2. Salomé Lienhard veuve de Jacques Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim, 3. Jacques Wolbert, laboureur à Oberschaeffolsheim et Marie Wolbert veuve de Laurent Mehn, laboureur aussi à Oberschaeffolsheim, 2. Antoine Kuntz, laboureur à Achenheim, en son nom et mandataire de 1. Barbe Kuntz épouse de Nicolas Hetzel, laboureur Osthoffen, et 2. Antoine Mohr, cultivateur à Achenheim, tous en qualité d’héritiers chacun pour 1/7 de Jean Pierre Mohr sans état, suivant l’inventaire dressé par Me Noetinger le 1 octobre dernier
à Frédéric Théodore Porst, huissier, moyennant 13 000 francs
Description de la maison à vendre, une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schopp, d’autre la veuve Verung et M. Wengler, devant ladite rue, derrière la veuve Colin – Etablissement de la propriété, de la succession de Jean Pierre Mohr, hérité dans la succession de son frère Michel Mohr, loueur de carrosses, selon l’nventaire dressé par Me Noetinger le 31 octobre 1833, Michel Mohr a hérité la moitié dans la succession de Jacques Mohr et Barbe Wolf ses père et mère et acquis l’autre moitié de Jean Pierre Mohr par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11
n° 7917, le 21 janvier mise à prix 12 000 fr – pour 13 650 fr à Georges Michel Callenberger
n° 7918 surmise par Marx Meyer, propriétaire à Oberschaeffolsheim de 1850 fr – le 16 février retrait
Frédéric Théodore Porst épouse en 1830 Marie Caroline Schæffer
1830 (21.9.), Strasbourg 12 (117), Me Noetinger n° 2285 – Enregistrement de Strasbourg, acp 201 f° 7-v du 27.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Frédéric Théodore Porst, huissier à la résidence de Strasbourg, fils de Marie Madeleine Porst patissière
Marie Caroline Schaeffer fille mineure de Nicolas Schaeffer, propriétaire, et de Salomé Muckenfus
Mariage, Strasbourg (n° 343 f° 172)
Du 29 septembre l’an 1830. Acte de mariage de Jacques Frédéric Théodore Porst Majeur d’ans, né hors le mariage le 22 floréal an Douze à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, huissier, fils de Marie Madeleine Porst, non mariée, domiciliée à Strasbourg, et de Marie Caroline Schaefer mineure d’ans née en légitime mariage le 14 Mai 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Nicolas Schaefer, Cordonnier, et de Marie Salomé Muckenfuss, conjointss domiciliés en cette ville (signé) Jacques Frédéric Porst, Marie Caroline Schaefer (i 19)
1830 (28.9.), Strasbourg, Me Noetinger, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 8-v du 28.9.
Consentement – Marie Madeleine Porst, pâtissiere, au mariage de son fils Frédéric Théodore, huissier, avec Marie Caroline Schaeffer
Marie Caroline Schæffer meurt en 1835 en délaissant trois enfants
1835 (27.6.), Strasbourg 12 (136), Me Noetinger n° 7428 – Enregistrement de Strasbourg, acp 232 f° 54 du 1.7.
Inventaire de la succession de Marie Caroline Schaeffer épouse de Frédéric Théodore Porst, huissier, décédée le 14 janvier 1835 – à la requête de 1. Frédéric Théodore Porst père et tuteur légal de 1) Madeleine Caroline 3 ans, 2) Emilie Louise 2 ans 6 mois, 3) Frédéric Théodore Porst 7 mois, 2. Nicolas Schaeffer, propriétaire, grand père maternel subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 5
immeubles, le 10° par indivis d’environ 15 ares de jardin avec maison et dépendances sise à la Robertsau à la vieille Schiffmatt n° 11, d’un côté Beck & Schuler, à l’est audit Schuler & à l’ouest le Sr Capaun, la portion indivise estimée à 15 francs – acquis de Frédéric Charles Porst, greffier de la Justice de Paix du canton de Truchtersheim, par acte sous seing privé en date du 1 décembre 1833 enreg. à Schiltigheim le 5 février 1834 F° 52 transcrit au bureau des hypothèques le 3 mars 1834
Contrat de mariage, Me Noetinger le 21 septembre 1830
Frédéric Théodore Porst se remarie avec Louise Weber. Le contrat de mariage contient un état de sa fortune
1845 (26.3.), Strasbourg 12 (166), Me Noetinger n° 17 587
Contrat de mariage – M. Frédéric Théodore Porst, huissier à la résidence de Strasbourg y domicilié, Veuf en premières noces avec un enfant de feue De Marie Caroline Schaeffer
Et Med.lle Louise Weber, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, fille de feus M. Jacques Weber, propriétaire et de De Madeleine Eisenbeis conjoints décédés à Strasbourg
Etat des biens meubles & immeubles apportés par M Frédéric Théodore Porst, huissier à Strasbourg
Immeubles. 1. Une maison & dépendances, sise à Strasbourg rue Ste Barbe N° 13. Acquise suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger, Not. à Strasbourg le 16 février 1836. Sur le prix d’acquisition le Sr Porst est encore débiteur envers M. Noetinger d’une somme principale de 6000 francs.
2. Une maison et dépendances, sise à Strasbourg rue Ste Barbe N° 10. Acquise suivant contrat de vente passé devant M Boersch, Not. à Strasbourg, le 12 avril 1844. La totallité du prix avec 24 000 francs est encore dû audit M. Noetinger & à ses enfants mineurs.
3. Les 1183/1920 d’un jardin de la de la contenance d’environ 15 ares, une maison & dépendances, situé à la Robertsau, canton Schiffmatt. Acquis en partie du vivant de la Dame Porst née Schaeffer suivant acte sous seing privé en date du 1 décembre 1833 enregistré à Schiltigheim le 5 février 1834 fol. 52. R° C. 4 à 6 (…) & en partie après le décès de ladte Dame Porst suivant contrat passé devant medit Not. Noetiger le 23. avril 1836.. Les autres 77/1920 du jardin susdésigné appartiennent à Frédéric Théodore Porst fils mineur du futur époux
Meubles. L’office d’huissier audiencier près le tribunal civil de Strasbourg, estimé à 15 000
Frédéric Théodore Porst vend une portion de terrain à son voisin Claude Séguin
1845 (13. 8.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 94 (31 593)
37, ssp du 16. 9.br 1840
Vente – Entre les Sr. Frédéric Théodore Porst huissier propriétaire de la maison, terrain et bâtiment en dépendances sis rue Ste Barbe N° 13,
Et Claude Séguin, confiseur, les deux domiciliés à Strasbourg
Le Sr Porst Vend et abandonne en toute propriété au Sr Seguin qui accepte 1° Un espace de terrain d’environ trois mètres 13 centimètres carrés de superficie, formant un réduit oblong situé entre les propriétés des Srs Séguin et Schleisinger des deux côtés, et du Sr Porst (qui en est propriétaire) * par devant et par derrière. Cet espace non compris le sol des trois murs qui le concernent a intérieurement une longueur de 2 mètres 90 centimètres et une largeur sur le devant un mètre 13 centimètres et au fond d’un mètre 3 centimètres.
2° les trois pignons en briques qui l’entourent en tant qu’ils appartiennent au Sr Porst mais aussi seulement en tant qu’ils entourent ce réduit (le Sr Séguin déclare être intentionné d’abattre, après l’avoir ainsi acquis le pignon qui sépare actuellet. cet espace de sa propriété). Pour que le Sr Séguin puisse à partir de ce jour en jouir user et disposer des espace et murs ainsi à lui vendus comme bon lui semblera la présente vente est faite et acceptée pour le pris de 440 francs (…)
Et attendu que le Sr Séguin est intentionné d’élever un nouveau pignon ou mur mitoyen entre sa propriété et celle du Sr Porst, les deux parties ont arrêté les conventions et conditions suivantes qu’ils promettent d’exécuter fidèlement. 1° Mr Séguin s’engage à faire construire et élever à ses frais sur son sol, entre et sur toute la largeur de sa propriété, et celle du Sr Porst, un mur mitoyen, Pignon, depuis le sol jusqu’à une hauteur qui devra depasser au moins d’un mètre le fait du toit de la maison du Sr Porst.
2° Ce mur devra avoir au sol et jusqu’à une hauteur d’environ huit mètres une épaisseur d’environ 30 à 40 centimètres, cette épaisseur demeurera en proportion jusqu’en haut, sans pouvoir être au haut, de moins de 16 centimètres,
3° Ce mur devra être construit solidement en bonnes grosses briques bien faites et avec de bon mortier ainsi qu’on les emploi en cette ville pour ces sortes de travaux.
4° Avant de commencer à élever ce mur, au lieu où le réduit ou espace ainsi vendu et ouvert actuellet. dans la propriété du Sr Porst, les parties placeront un piquet pour bien déterminer la limite future de leurs propriétés, et les fondements du mur à élever ne pourront être posés qu’en leur presence.
5° Cette limite sera prise en sorte qu’elle formera une ligne droite avec l’ancienne propriété du Sr Séguin, en prenant pour base la ligne de son pignon tel qu’il existe encore et qu’on le voit à travers un trou du pignon du Sr Porst derrière la cheminée ou grenier de ce dernier.
6° Ce mur devra être grépi en tant que cela pourra ce faire.
7° Mr Séguin fera faire a ses frais les travaux nécessaires pour joindre le fait du toit du Sr Porst à ce nouveau pour qu’il n’y ait pas d’espace où les eaux pluviales pourraient entrer ou filtrer. Au dessous d’un mètre du toit du Sr Porst, il sera permis au Sr Séguin de percer des fenêtres dans le mur mitoyen dont il est question à telle hauteur ou dimension qu’il voudra, mais seulement a titre de simple tolérance et sans que jamais cette tolérance puisse dégénérer en servitude ou encore moins se prevoir* ou devenir un droit acquis.
9° Ces fenêtres ou ouvertures devront être grillées et garnies de barres de fer.
10° Le Sr Seguin s’abstiendra et défendra à ses locataires de jeter des ordures ou autres matières quel qu’elles soient sur le toit, cour ou propriété du Sr Porst sous peine de tous dommages intérets et d’être obliger de murer ses ouvertures sur ce côté.
11° Si dans l’avenir Mr Porstt voulait, par des réparations ou de nouvelles constructions, changer l’état actuel des lieux ou même élever la partie de maison attenant à la propriété du Sr Séguin, il pourra le faire sans être obliger de respecter les ouvertures que le Sr Séguin aurait pu pratiquer dans le mur dont il est question et sans avoir besoin de l’indemniser. Même droit est réservé aux ayants droits du Sr Porst.
12° Les bois et tuiles provenant de la partie du toit qui couvre le réduit ou espace ci-dessus vendus seront restitués au Sr Porst.
13° Tous les cas fortuits qui pourraient arriver par le fait de la démolition de l’ancienne cloison, d’autres changements extérieurs ou intérieurs dans la propriété du Sr Séguin, soit par le construction du nouveau pignon, enfin tout ce qui peut arriver par le fait du Sr Séguin ou des ouvriers qu’il emploiera resteront à sa charge et il en est responsable envers le Sr Porst sauf au Sr Séguin à s’en prendre à ses ouvriers
Dossier de la Police du Bâtiment (extraits)
Rapport de visite qui constate l’état du mur mitoyen après la démolition du 3, rue de la Demi-Lune
Die etwa 18,00 m lange und 12,20 m hohe Giebelmauer bildete früher die gemeinschaftliche Brandmauer zwischen den Häusern an der St. Barbaragasse Nr 13, Ecke Halbmondgasse Nr 1 Eigentum Hahn und Halbmondgasse Nr. 3 früheren Israelitische Gewerbeschule, jetzt abgebrochen. Im Jahre 1904 wurde bei der Errichtung des Neubaues Hahn an der Halbmondgasse Nr 1 auf die bestehende Brandmauer ein etwa 5,00 m langer u. etwa 10,00 m hohe Teil aufgemauert. Der bauliche Zustand der Giebelmauer konnte damahl nicht festgestellt werden, da die Israelitische Gewerbeschule noch nicht abgebrochen war. Der jetzige bauliche Zustand ist, soweit sich durch Augenscheinnahme beurteilen läßt, nicht derart, daß ein sofortiger Abbruch der Giebelmauer als erfordelich erachtet wird. Die vorhandene Risse sowie die in der beiliegenden Skizze angegebenen, von dem Lot abweichenden Stellung der Maurhöhe scheinen älteren Datums zu sein. Es würde sich empfehlen die Mauernischen und sonstige Löcher auszumauren, die Risse mit Cementmörtel auszugießen und den noch etwa 50 cm in die Straß schwingenden Teil zu beseitigen. Außer den Gipsbändern, welche an der Außenseite der Mauer über die Risse gelegt wurden, sind im Innern ein Ausschluß der Decken an die Giebelmauer Papierstreifen aufzukleben und ist das Ganze weiter zu beobachten.
Die weiter im Innern des Grundstücks stehende Giebelmauer des hinterhauses St. Barbaragasse Nr 13, welche baufällig ist, ist möglichst bald abzubrechen – Kl. 15/3. 13
Mesures prises pour remédier aux fissures dans le mur après la démolition du 3, rue de la Demi-Lune
[1911] Abschrift. Strassendurchbruch freier Platz Heiligenlichtergasse
Gelegentlich der Ausführung von durchaus nötige Ausbesserungensarbeiten am Giebel des Hauses Barbaragasse 13. Eigentum Hahn, macht der Unternehmer Peter auf den baufälligen Zustand des ganzen Giebels aufmerksam. Der neue Giebel wurde auf den alten Giebel des früheren Hauses Halbmondgasse 3, israelitische Gewerbeschule, aufgesetzt, resp. dieser benutzt. Die Hälfte des alten Giebels gehört noch der Stadt. Dadurch dass der Platz nun schon seit 4 Jahren freigelegt ist, konnte der Regen pp. in die vorhandene Fugen und Risse eindringen, sodass der Giebel z. T. feucht und beschädigt wurde, es müsste m. E. sofort eine genaue Aufnahme des Giebels vorgenommen werden, und derselbe nach Feststellung des Befundes gründlich reparirt werden, die Kosten wären evt. zwischen der Stadt und Herrn Hahn zu halbieren. (23/2, gez. G.)
Strassendurchbruch freier Platz Heiligenlichtergasse. III.b. 106
Die vorgenommene Ablotung des Giebels hatte das aus der beigefügten Skizze ersichtliche Resultat, danach ist der Giebel auf die Tiefe des Neubaues Hahn noch ziemlich Lotrecht und ohne starke Ausbauchung, dagegen zeigt sich an dem dahinter gelegenen Mauerwerk ausser einem Überstehen von 15-17 qm. auf eine Höhe von ca. 12 m. auch in Höhe von ca. 3 m über dem Boden eine starcke Ausbauchung im Maurwerk. Letzteres ist an einzelnen Stellen stark beschädigt und, wie aus der Skizze ersichtlich, mit klaffenden Risse durchzogen. Die Löcher der ehmaligen Balkenauflager sind nirgends ausgemaurt. Auf der Seite des Anwesens Hahn, wurden Risse nicht festgestellt. Die Ablotung im Treppenhaus ergab die gleiche Neigung. Es wurden nun Gipsbänder über die bestehenden Risse gelegt, um feststellen zu können, ob das Maurwerk noch weiter schafft, falls sich das ergiebt, müsste m. E. unbedingt zum Abbruch geschritten werden. Sollten jedoch die Bänder halten, so könnte von dem Abbruch abgesehen werden, es dürfte sich jedoch empfehlen, alsdann sofort die Risse schliessen die Balkenlöcher vermauern und das Mauerwerk gründlich ausbessert zu lassen. Durch Anbau des prov. Kesselhauses für die Fernheizung der neuen Strasse wurde dem Giebel eine weitere Stutze gegeben. Unabhängig von dieser Angelegenheit, wäre das vor dem Fachwerk des der Stadt gehörenden Hinterhauses noch hängende Mauerwerk, das einzustürtzen droht sofort bis auf Erdgeschosshöhe abzubrechen, ebenso wäre des noch über den Neubau Hahn in die Halbmondgasse vorstehende arg beschädigte Mauerwerk, von dem einzelne Teil schon losgebrochen und auf die Strasse gefallen wind, sofort wenn irgend möglich ganz zu beseitigen, sonst gründlich auszubessern. Es wird hierzu die Aufstellung eines Stangengerüstes nötig werden. Kosten ca 200-300 M. (2/3.11, gez. G.)
Rapport de 1913 sur le droit de passage à assurer au locataire
Wohnungs-Amt. Strassburg i. Els.n den 23. September 1913.
Ich nehme Bezug auf die gestrige Ortsbesichtigung des Oberstadtbauführers Klein mit dem Wohnungs-Inspektor Greiner und übersende anliegend eine Skizze über den geplanten Durchgang für das von der Stadt erworbene Hinterhaus Barbaragasse 13 über das Grundstück an der Ecke Halbmondgasse-Heiligenlichtergasse. Ich merke hierbei, daß der Eigentümer Hahn der Stadt das Durchgangsrecht durch die Einfahrt des Hauses Barbaragasse rechtsgültig gekündigt hat. Da der Mieter des Hinterhauses noch einen festen Mietvertrag bis zum 1. Oktober 1914 hat, so bleibt keine andere Lösung übrig, als demselben einen Ausgang über das ebenfalls städt. Nachbargrundstück zu geben. Um die Öffnung im alten Giebel nicht zu groß machen zu müssen, sollen die Wagen der Firma Frontera auf dem Platz des Kinematographen unter einer zu errichtenden Verdachung untergebraht werden. Die Lage derselben ist aus der beigefügten Skizze ebenfalls ersichtilich. Zum Schlusse sei noch bemerkt, daß es sich bei allen diesen Änderungen nur um ein Provisorium für ein Jahr handelt, da die Stadt bertraglich verpflichtet ist, die Hochstrasse zwischen Kleberplatz und Langstrasse bis zum 1. Oktober 1914 durchgebrochen zu haben. Der Betrieb des Kinos wird in keiner Weise gestört, für die Notausgänge desselben bleibt überall genügend Raum. Ich bitte um Einverständinserklärung zur Ausführung der Arbeiten – Der Bürgermeister I.A.