16, rue des Serruriers
Rue des Serruriers n° 16 – VII 292 (Blondel), P 1045 puis section 13 parcelle 61 (cadastre)
Maître d’ouvrage, François Georges Burgard (1773-1775) – démolie en 1936
Le n° 16 est à gauche de la ruelle, le n° 14 à droite (vers 1930)
Etat actuel, le bâtiment d’angle remplace le n° 16, la rue occupe l’emplacement du n° 14 et la ruelle de la Lie
La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral adossé contre la maison voisine et un bâtiment arrière. Tous les bâtiments donnent sur une cour qui s’ouvre sur la ruelle de la Lie.
La maison appartient au XVII° siècle à des juristes. Après la Capitulation, elle est occupée par différents locataires. A partir de 1690 la grande salle abrite un jeu de billard. L’aubergiste Claude Capitaine, natif du Dauphiné, l’achète en 1700 et y établit l’enseigne à la Ville de Lyon (auberge et hôtel dont les chambres sont placées sous le vocable de saints selon l’inventaire de 1728) qui subsistera jusqu’au XIX° siècle. Le propriétaire de la maison voisine ruelle de la Lie (n° 10, parcelle 307 du plan Blondel) passe une convention de mitoyenneté en 1710. L’enquête de 1907 signale que le bâtiment avant comprenait alors des vestiges du XVI° siècle et que l’aile a été transformée dans la deuxième moitié du XVIII° siècle.
Jean Georges Burghard achète l’auberge en 1773 et reconstruit la façade en deux temps, la même année en supprimant l’oriel et en 1775 en arrondissant l’angle vers la ruelle de la Lie. La photographie ci-dessus permet de voir la chaîne d’angle arrondie à refends et la coquille stylisée au sommet.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168
Les élévations de 1830 représentent la maison de part et d’autre du repère (n). Sur la gauche, la façade vers la rue des Serruriers comprend une porte cochère légèrement décalée sur la droite et trois étages à six fenêtres. La rue de la Lie se trouve à droite du repère (n). On voit d’abord le pignon du bâtiment avant (deux ouvertures à chaque étage), le mur à deux portes qui clôt la cour puis le bâtiment arrière à rez-de-chaussée et deux étages. Tous les bâtiments donnent sur la cour (V) : entre (1) et (2) la façade du bâtiment avant, entre (2) et (3) la partie en retour du même bâtiment. Cette aile est suivie du bâtiment arrière en L, à galeries, dont les parties entre (3) et (4) puis entre (5) et (6) forment la face sud de la cour, la partie entre (4) et (5) est orientée vers la ruelle. Entre (6) et (1) le mur à galerie relie le bâtiment arrière au bâtiment avant.
Le cadastre signale en 1858 des transformations qui portent le revenu de la maison de 639 à 750 francs. La Ville achète la maison en 1907 en prévision de la Grande Percée. Les bâtiments abritent notamment un commerce d’épicerie (1891), une menuiserie mécanique et un marchand de meubles. Ils sont démolis en 1936 selon le cadastre.
Le nouveau bâtiment forme un seul tenant avec les 5 et 7 rue de la Division-Leclerc.
décembre 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1658 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Ulric Constantin Geiger (Geyer), juriste, et (1624) Anne Madeleine Gambs, remariée (1649) au notaire Joseph Scherbaum – luthériens | ||
h | Henri Geyer, greffier, et (1672) Marguerite Beck, remariée (1684) à Jean Michel Weiss, chef du grenier à bois, veuf d’Anne Marie Walter – luthériens | |
1700 | v | Claude Capitaine, aubergiste, et (1695) Marguerite Escuyer du Pré veuve du confiseur Julien Maux – catholiques (Claude Capitaine marié en premières noces, 1688, avec Marie Vicat – Margueritte Lecuyer mariée en premières noces, 1686, avec Julien Maux) |
1740 | h | Jacques Philippe Capitaine, aubergiste, et (1735) Marie Madeleine Kœnig, remariée (1751) à Claude Vaquier, intéressé dans les affaires du Roy à Landau – catholiques |
1773 | v | François Georges Burgard, aubergiste, et (1768) Catherine Marguerite Raballiati puis (1795) Marie Madeleine Reinhard – catholiques |
1831 | v | Joseph Bader, aubergiste, et (1807) Marie Catherine Reinhard |
1836 | v | Charles Daniel Fischer, aubergiste, et (1833) Anne Flore Hummel |
1856* | Auguste Masson | |
1884* | h | veuve Auguste Masson pour 3/5, Lucien Masson, négociant pour 1/5, Paul Masson, substitut pour 1/5 |
1903 | v | Guillaume Weibel |
1907 | v | Ville de Strasbourg |
(1765, Liste Blondel) VII 292, M. Wacquier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Bourgard, 21 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1045, Fischer, Charles Daniel, aubergiste – maison, sol, cour, bât. – 5,6 ares
Locations
1660, David Beuther, huilier (caves)
1674, Paul Frédéric Kamm tondeur de drap
1688, Antoine Joly cartier (maison arrière)
1689, Luc Weinnemer, conseiller (maison avant)
1690, César le Fevre, directeur de la navigation pour le Roy (maison arrière)
1690, Henri Plohay, aubergiste, grande salle pour y installer un jeu de billard
1690, Elie de Gottesheim (logement)
1690, Pierre Chabot, marchand (autre logement)
1691, Elisabeth Feragu veuve de Henri Plohay (succède à Le Fevre)
1694, André Altenburger, orfèvre, (logement puis, 1695, boutique)
1694, Jean Mooch, aubergiste au Poirier (grande salle dont jouissait la dame Plohay)
1753, Jean Philippe Jamart de Libois, restaurateur
1760, Alexandre Brodard, aubergiste
1768, Antoine Genard et Marie Catherine Giffard veuve de Jean Baptiste Plautier
1809, Georges Antoine Bader, aubergiste, ensuite propriétaire de l’auberge
Pensionnaires de l’hôtel
1773, sieur Bouvy, conseiller de l’Electeur de Trèves
1782, Frédéric Auguste Starck natif de Saxe
1808, Marc Antoine Bacher, prêtre
1813, François Siméon, inspecteur du domaine extraordinaire de la Couronne de Hanovre et de Westphalie
1816, Hercule Blétry, négociant à Mulhouse
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
(f° 184-v) Dienstags den 20. Aprilis 177. Hr. Burckard – Mr Rottler, der Maurer, nôe. Hrn. Burckard bittet zu erlauben an deßen ane der Schossergaß gelegenen behausung à la Ville de Lyon genannt gegen Wegmachung des alda sich befindenden Erkers die façade zu verändern. Erkannt, Augenschein.
(traduction) Mardi 20 avril 1776. Sieur Burckard – Le maçon Rottler demande au nom du sieur Burckard l’autorisation de modifier la façade de sa maison appelée à la Ville de Lyon en en supprimant l’oriel. Décision, visite des lieux.
(f° 188-v) Montags den 26. Aprilis 1773, folgende Augenschein eingenommen. Hr. Burckard – In der Schloßergaß an der Gastbehausung à la Ville de Lion, alwo Hr. Burckard der jetzige Eigenthümer die façade verändern möchte. Erkannt, Willfahrt jedoch das der Ercker weg gemacht werden solle.
(traduction) Lundi 26 avril 1776, visite des lieux. Sieur Burckard – Rue des Serruriers, dans l’auberge à la Ville de Lyon dont le sieur Burckard propriétaire actuel souhaite modifier la façade. Décision, accord à condition d’enlever l’oriel.
1776, Préposés au bâtiment (VII 1417
(f° 15) Dienstags den 27. Januarii 1776. Georg Burckhard, Gastgeber – Mr Rottler, der Maurer nôe. Georg Burckhard, des Gastgebers à la Ville de Lion bittet zu erlauben an berührter Gastbehausung in der Schlossergaß gelegen die andere helfte de façade neu aufzuführen. Erkannt, Willfahrt jedoch daß das Eck am drusen Gäßel rund gemacht werde.
(traduction) Mardi 27 janvier 1776. Georges Burckhard, aubergiste – Le maçon Rottler demande au nom de Georges Burckhard, aubergiste à la Ville de Lyon, l’autorisation de construire à neuf la deuxième moitié de la façade de ladite auberge rue des Serruriers. Décision, accord, à condition que l’angle vers la ruelle de la Lie soit arrondi.
(f° 19) Dienstags den 5. Martii 1776. Georg Burckard, Gastgeber – Mr Rotter, der Maurer bittet ihme zu erlauben die Zu Georg Burckard behaußung à la Ville de Lion genannt benöthigte Werckstein auf den Thomans Plan zu legen. Erkannt, Auf den durch herrn Striedbeck anweisenden Platz willfahrt.
(traduction) Mardi 5 mars 1776. Georges Burckard, aubergiste – Le maçon Rottler demande l’autorisation d’entreposer place Saint-Thomas les pierres nécessaires à la maison de Georges Burckard, appelée à la Ville de Lyon. Décision, accord, à l’endroit qu’indiquera le sieur Striedbeck.
Description de la maison
- 1729 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, galerie latérale, poêle, salle d’aubergiste, bureau voûté, chambres, chambres à cheminée et garde manger, cuisine, vestibule, deux caves voûtées, cour et puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 700 florins
- 1750 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une cuisine à côté de l’entrée, une salle d’auberge et un garde manger à l’arrière, au premier étage deux chambres à cheminée à la française, une salle d’auberge, au deuxième étage trois chambres à cheminée à la française et une chambre de domestique, le comble a une double couverture de tuiles plates qui renferme un grenier dallé.
Il y a en outre un bâtiment arrière et un bâtiment latéral ainsi qu’une galerie latérale, le tout couvert de tuiles plates. Le bâtiment arrière comprend une grande salle et une écurie au rez-de-chaussée, trois chambres à cheminée à la française au premier étage, cinq chambres au deuxième étage, le comble a une double couverture de tuiles plates.
Le bâtiment avant a une cave voûtée, un puits se trouve dans la cour. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7 500 florins - 1831, Description rédigée par les experts
Atlas des alignements
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Serruriers (f° 31)
nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Bader
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 279 case 3
Fischer Daniel Charles, Auguste
1856 Masson, Auguste
P 1045, Maison, bat. et cour, sol, rue des Serruriers 5
Contenance : 5,60
Revenu total : 641,91 (639 et 2,91)
Folio de provenance :
Folio de destination : 379
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
P 1045, maison
Revenu total : 752,91 (750 et 2,91)
Folio de provenance : 379, Aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17
(Augmentations)
Masson Auguste f° 379, P 1045, maison, revenu 111, augmentation de construction, achevée en 1858, imposable en 1858, imposée en 1858
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 347 case 1
Masson Auguste
1884/85 Masson August Wwe 3/5, Masson Lucien Kaufmann 1/5, Masson Paul Substitut 1/5
P 1045, maison, sol, Rue des Serruriers 16
Contenance : 5,60
Revenu total : 752,91 (750 et 2,91)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 21
Cadastre allemand, registre 29 p. 152 case 7
Parcelle section 13, n° 61 – autrefois P 1045
Canton : Schlossergasse Hs N° 16 – Rue des Serruriers
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 4,88
Revenu : 6500 – 6000
Remarques : 1936, démolit.
(Parc. 1916)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1906), compte 807
Masson Lucien
clos 1906
(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos
(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 240 Rue des Serruriers (p. 389)
(maison n°) 5
Pr. Burchard, François Georg., Aubergiste – Fribourg
loc. Wendling, Louis, Sommelier
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schlossergasse (p. 152)
(Haus Nr.) 16
Masson, Kolonialwarenhandlung. 0
Pfäfflin, Wollwarenhdl. 0
Weibel. E 1
Dr. Reichardt, Rentner. 2
Osterried, Kaufmann. 3
Fritsch, Kaufmann. H 1
Dreyfuss, Kaufmann. H 2
Schweickardt, Wwe. H 3>
Relevé de 1907 (113 MW 999)
Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907 (N° 94)
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907, n° 94]
Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]
Haus : Schlossergasse N° 16 [Maison :]
a) Geschichtliches : Zu dem Hangisen 1405, gehört 1427 dem Schmied Johann dictus Hangisen. 1466 Frowe Clore Wetzelin, 1427 Hans Adolf Ellhart, 1466 Herr Melchior Hartmann, Schaffnern gegenüber der Frau Barbara Lindenfelssin und Bastian München Frau 1570. Herr Mathis von Gottesheim, steinerner Erker 1587, Zum Lyon 1701, 1732, Zur Stadt Lyon 1741, A la ville de Lyon hôtel 1854. Au Petit Chaperon Rouge, Mme Guegner, lingère, au rez-de-chaussée 1811
[Historique] (repris d’Adolphe Seyboth)
b) Zeitbestimmung : Vorderhaus mit Resten d. 16 Jh. Mit Flügel um 1760 umgebaut [plan schématique]
[Epoque] Vestiges du XVI° s. dans la maison avant, aile transformée vers 1760
c) Zeicheriche Aufnahmen : Der Treppe des Treppenhauses erforderlich
[Relevés sous forme de dessin] Indispensable de relever l’escalier dans la cage d’escalier
I. Das Äussere [Extérieur]
- 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Massiv, im 18 Jh. verändert
[Nature de la façade, pan de bois, grès, etc.] Massive, transformée au XVIII° siècle - 2. Anzahl der Geschosse – 3
[Nombre d’étages] Trois - 4. Kelleranlage – Sehr grosser gewölbter * Keller, unter Haus a. Drusengasse durchgehend
[Sous-sol] Très vaste cave voûtée sous la maison vers la ruelle de la Lie - 5. Dachstuhl – 18 Jh. liegend
[Comble] du XVIII° s. - 6. Dachdeckung – Biberschwanz
[Couverture] Tuiles plates - 8. Form des Dachgiebels – am Flügel a. Drusengasse flach 19 Jh.
[Forme du pignon] plat, du XIX° sur l’aile vers la ruelle de la Lie - 9. Erker – Des 16 Jh. ursprungl. am Hause, fehlt jetzt
[Oriel] du XVI° siècle dans l’état d’origine, manque - 10. Balkon – auf Westseite d. Hoffügels mit gegossenem Geländer d. 19 Jh.
[Balcon] du côté occidental de l’aile sur cour, à balustrade en for forgé du XIX° siècle - 11. Türeinfassungen – Im Erdgeschoss, Hof, Tür *, d. 16 Jh. mit einfachem Profil, rechteckige Türform
[Encadrement de porte] Au rez-de-chaussée, cour, porte, du XVI° s., porte rectangulaire à sculpture simple - 12. Fenstereinfassungen – Einfach rechteckig
[Encadrement de fenêtre] Simple, rectangulaire
II. Im Inneren [Intérieur]
- 1. Grundrissanlage – Vorn Zimmer a. Strasse mit Gang im Hof. Flügel mit innerner Gang
[Disposition générale] Dans la partie de devant vers la rue, passage dans la cour. Passage intérieur dans l’aile - 5. Galerie auf dem Hofe – vgl. I. 10
[Galerie sur cour] voir 10) - 7. Treppenhaus [Cage d’escalier], 8. Treppengeländer [Balustrades d’escalier] – c. 1760 mit schöneres Schmiedeis. Gitter in 3 Geschossen (*)
vers 1760, rambardes assez belles en fer forgé aux trois étages - 9. Fenstergitter – a. Schlossergasse (1760, schön *)
[Grilles de fenêtre] vers la rue des Serruriers (1760, remarquables *) - 12. Plafonds – I. Obg. *decke reich ornamentirt *) c. 1760
[Plafonds] Plafond très décoré au premier étage *), vers 1760 - 19. Kamine – I. Obg. schwarzes Marmorkamine *) – II. Obg. Flügelbau Steinkamine *) mit reicher Ornamentik – II Obg. Vorderbau schwarzes Marmorkamine *) *holz. Wandschrank m. Broncegriff a. * *)
[Cheminées] Cheminée en marbre *) au premier étage – Cheminée en pierre au 2° étage de l’aile, très décorée – Cheminée de marbre noir *) au deuxième étage du bâtiment avant – Placard en bois à poignée en bronze *) - 20. Oefen – II. Obg. Vorderhaus i. Schlafzimmer reicher farbiger Fayenceofen *)
[Fourneaux] Fourneau en faïence multicolore dans la chambre à coucher au 2° étage du bâtiment avant - 22. Kaminspiegel – Erdgeschoss i. * reich ornamentirt, D*lbildeinsatz *)
[Miroirs de cheminée] Rez-de-chaussée, à cadre très décoré *) - 25. Türbeschläge – vgl. unter II. 19/20
[Ferrures de porte] Voir ci-dessus II. 19 et 20
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 849 W 259)
La maison abrite un commerce d’épicerie (1891). Guillaume Weibel achète la maison en 1903, la fait ravaler avant de la vendre à la Ville (1907) qui l’achète dans le but de la démolir lors de la Grande Percée. Heidmann puis (1921) Th. Haas et G. Jung y exploitent une menuiserie mécanique, Moch une pension de famille au premier étage (1922). Le marchand de meubles Arnold Bernsohn fête le dixième anniversaire de son magasin en 1930.
On y trouve une chapellerie (Adolphe Meer en 1946 dans le baraquement de la Cité Commerciale Leclerc puis Victor Ruhlmann en 1958), le débit de boissons A la Petite caisse d’épargne en 1949, le magasin de tissus Ritter en 1957 jusqu’à sa liquidation en 1986. L’ARICAL modifie la façade en 1988 en posant un parement en pierre naturelle et des menuiseries en acier.
Sommaire
- 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du sieur Masson à faire deux prises de gaz pour environ 6 becs
- 1883 – Le chantier de construction Auguste Schlagdenhauffen (architecte-entrepreneur, 25 Faubourg blanc) demande au nom de la veuve Masson l’autorisation de reporter les travaux suite à la mort de son mari – Nebelung note au dos de la lettre que le crépi n’est pas encore en trop mauvais état sauf vers la rue de la Lie et qu’il accorde un délai pour les travaux portés dans la notification du 15 avril 1881 – Le crépi est refait au rez-de-chaussée (octobre 1883) terminé (juin 1884)
- 1891 – Mise en demeure de payer le droit d’enseigne, adressée à Arbogast, 16 rue des Serruriers. Le successeur du commerce signale que l’épicier Arbogast est domicilié depuis la Saint-Jean au 36 Faubourg blanc et qu’il a laissé son enseigne perpendiculaire
- 1903 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Masson de faire ravaler ses façades – Guillaume Weibel qui vient d’acheter la maison demande un délai qui lui est accordé jusqu’en 1904. – Le peintre en bâtiment L. Zugmeyer (6 rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique 16 rue des Serruriers et rue de la Lie – Autorisation – Travaux terminés, mai 1904
- 1907 – (Mai) Le propriétaire du 18 rue des Serruriers se plaint des infiltrations qui proviennent de la fosse d’aisances du n° 16 – (Juin) La ville vient d’acheter la maison pour la Grande percée mais n’entrera en jouissance qu’au premier octobre – (Novembre) Les infiltrations continuent précisément la fosse déborde. Les architectes Brion et Haug (7 rue Kageneck) informent au nom de la veuve Metzger, propriétaire du n° 18 la Mairie qu’ils vont lui faire parvenir une estimation des dommages – La Division V répond qu’elle a chargé l’entrepreneur Artzner des travaux
- 1905 – Suite à une carte anonyme, la Division III visite les lieux d’aisances et constate que ceux des étages sont en bon état et ceux du rez-de-chaussée « primitifs ».
1906 – Les lieux d’aisances ont été raccordés aux canalisations
1907 – Edouard Artzner, fabricant de foie gras, se plaint que des infiltrations qui proviennent du n° 16 parviennent dans la cave où il entrepose ses terrines
1909-1917, suivi des différentes vidanges - 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires – Tous les travaux ont été exécutés, septembre 1916
- 1922 – L. Moch informe la Division II qu’il vient d’ouvrir une petite pension de famille au premier étage du 16 rue des Serruriers
- 1922 La Police du Bâtiment constate que la menuiserie mécanique Th. Haas et G. Jung a posé sans autorisation une enseigne plate dont la saillie dépasse 16 centimètres. Les intéressés répondent qu’ils ne pensaient pas qu’une nouvelle autorisation soit nécessaire puisque leur prédécesseur avait les mêmes enseignes aux deux mêmes endroits. – Autorisation
- 1921 – Dossier. Th. Haas et G. Jung demandent l’autorisation de continuer à exploiter la menuiserie mécanique Heidmann au 16 rue des Serruriers et 10 rue de la Lie. Le dossier est transmis à l’inspecteur du travail qui ne formule aucune objection. Liste des prescriptions à observer – Autorisation du 2 septembre 1922 – Les travaux ne sont pas encore réalisés en mars 1923. Une note fait remarquer que la plupart des travaux reviendraient cher et qu’ils sont inutiles dans une maison qu’on prévoit de démolir. Les exploitants sont néanmoins invités à se conformer à l’autorisation et demandent une prolongation du délai. Le délai est accordé pour six mois en janvier 1924.
- 1926 – Le marchand de meubles Arnold Bernsohn demande l’autorisation de poser une enseigne en caisson
1930 – Arnold Bernsohn demande l’autorisation de poser pendant un mois un drapeau publicitaire à l’occasion du dixième anniversaire de son magasin – Accord - 1934 – A. Bernsohn a retiré le store de son magasin
- 1946 – Le chapelier Adolphe Meer (16 rue des Serruriers, Cité Commerciale Leclerc) est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – Inscription sur le baraquement, Chapellerie A. Meeer, Chapeaux – Casquettes
1946 – La veuve Charles Schmitt demande l’autorisation d’apposer une enseigne perpendiculaire à « l’entrée de la baraque sise au N° 16 de la rue des serruriers (baraquements Leclerc) » – Autorisation - 1949 – Dossier transmis par la préfecture : Albert Untereiner a demandé l’autorisation d’exploiter un débit de boissons (A la Petite caisse d’épargne) au 16 rue des Serruriers.
« Les locaux affectés au débit de boissons se composent d’une salle de consommation, d’une petite salle, d’une salle au I° étage, d’une cuisine, d’un W.C. pour femmes, d’un W.C. pour hommes et d’un urinoir. La hauteur de la petite salle n’est que de 2,75 m et celle de la salle du I° étage n’est que de 2,5 m au lieu de 3,50 m, hauteur prescrite. Par ailleurs les locaux sont conformes aux dispositions du règlement du 24 mars 1890. et de l’arrêté municipal du 1° décembre 1931. » - 1957 – Le décorateur Jean Kleefeld demande au nom de son client M. Bloch-Ritter l’autorisation de poser une enseigne au 16 rue des Serruriers (Copropriété Division Leclerc, 7 rue de la Division Leclerc) – Autorisation de poser deux enseignes fixes au néon en lettres détachées
1958 – Le chapelier Victor Ruhlmann demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son nom (dessin) au 16 rue des Serruriers – Autorisation
1960 – Joseph Bloch (Maison Ritter, tissus) est autorisé à poser une enseigne sur lambrequin au 16 rue des Serruriers – Le même demande l’autorisation de poser un store mobile au-dessus de la vitrine – Autorisation
1973 – Le même a fait poser un nouveau store sans inscription sur lambrequin
1986 – La Maison Ritter est autorisée à procéder à une liquidation pour cessation de commerce - 1988 – L’ARICAL, 16 rue des Serruriers, représentée par Claudine Schweyer, demande l’autorisation de modifier la façade : poser un parement en pierre naturelle, des menuiseries en acier. La même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Règlement de copropriété joint
- (suite non analysée)
Relevé d’actes
Au milieu du XVII° siècle, la maison appartient au juriste Ulric Constantin Geiger (Geyer) qui épouse en 1624 Anne Madeleine Gambs. Veuve, elle se remarie en 1649 avec le notaire Joseph Scherbaum
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37, n° 82)
1624 – Dom: 13. Trin. Herr Ulrich Constantinus Geig. Herren Philippi Geiger beeder Rechten Doctoris Ehelicher Sohn Undt J: Anna Magdalena Herrn Sebastian Gambßen Eheliche Tochter. Eingesegnet Montag 30. Aug. (i 20)
Mariage, Illkirch (luth.)
1649 die 23. Aprilis. Sind von mir copulirt worden auß erkandnus E.E. Groß. Rhats Herr Joseph Scherbaum Notarius der Stadt Straßburg Undt fraw Anna Magdalena Geigerin weÿland H Constantin Geigers Seelig. wittib. (i 51)
Anne Madeleine (Gambs), son gendre le notaire Philippe Henri Theus, son fils Henri Geyer et sa petite-fille Anne Sara Scherbaum louent la cave à l’huilier David Beuther
1660 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 815-v
Erschienen der Ehrenvest hochgelehrte H Carolus Römer V.I.D. & Advocatus alß Curator Fr. Annæ Magdalenæ Scherbaumin, wittibin, mit beÿstand deß Ehrenvest, hochgelehrt. H. Johann Melchior Bertsch, V.I.D. und E.E. groß. Rhats Advocatus & Procuratoris und H Philipß Henrich Thei Notarÿ, ihrer dochtermänner wie auch Henrich Geÿers dero eheleiblich. Sohns und H. Marx Philippß Haanen deß Barbierers ihres Enckhlen Annæ Saræ Scherbaumin Vogts
in gegensein David Beuthers deß Ohlmanns mit beÿstand Wolff Albrecht Wagenmanns deß Küeffers
verlühen, in ihrer alhie in der Schloßergaßen gelegenen wohn behaußung befindlich. vordern Keller sampt denen darinn ligend. siben stück faß. Zusammen ohngefährd ein und Zwantzig Fud. haltend, fünff Jahr lang von bevorstehend. Mich: angerechnet um einen jährlich. Zinß benantlich. 8. Pfund pfenning solch. Zinnß alle Jahr vff Mich: und a° 1661. zum erst. mahl ohnfehlbaht (…) abzurichten
La maison revient ensuite à son fils le greffier Henri Geyer qui épouse en 1672 Marguerite Beck
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 157-v, n° 42)
1672 – Zum 2. mahl Hr Heinrich Geiger der Schreiber Weiland Hn Constantin Geigers geweßenen Schirmgericht Schreibers alhier nachgelaßener ehel. Sohl, Jfr. Margaretha Weiland Hn Ulrich * Becken* geweßenen Musicanten Burgers alhier nachgelaßene eheliche T. Donnstags den 3.ten 8.bris Münster
Henri Geyer loue un logement au tondeur de drap Paul Frédéric Kamm qui pourra établir deux presses dans la cour. Le bail est prolongé jusqu’en 1682.
1674 (2 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 1
herr Heinrich Geÿer
in gegensein Paul Friderich Kammen deß duchscherers
Verlühen habe, in seiner alhier in der Schloßergaßen neben Herrn Johann Gumbrechten alten großen Rhats Verwanthen gelegener wohnbehaußung, in dem Vordern Stockh die Oberste Stub, Stub Kammer, den kleinen Speicher daran, und in dem haußehren ein Kämmerlein, in dem mittlern stockh ein stüblein und Kammer hart daran, unden den Gaden Zusambt dem Kleinen gewölb under der Steg unden im Hoff, wie auch den Gebrauch Zwo Preßen in dem Hoff uffzurichten, Item Platz im Keller für ein halb fuder wein, und gemeinschafft der gäng, uff Vier Jahr lang Vor Annunciationis Mariæ dießes Jahrs angerechnet um einen iährlichen Zinß benantlich 14. lb
[in margine :] Erschienen der Verleÿher, hatt in gegensein deß Entlehners bekannt, daß Er demselben Vorstehende Lehnung biß Annunciationis Mariæ A° 1682. prolongirt haben wolle, umb oben bestimpten hauß zinnß der 14. lb – Act. den 1. Febr. a° 1677
Henri Geyer hypothèque la maison au profit du conseiller Jean Jacques Scheidt
1675 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 692-v
Herr Henrich Geÿer
in gegensein deß Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herren Johann Jacob Scheidten E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, Hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Schloßer Gaßen einseit neben herren Johann Gumbrecht wohlgedachten Rhats beÿsitzern anderseit ist ein Eckh hinden uff – stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 500. fl. Straßburger wehrung dem Stifft Maurßmünster Verhafftet
Henri Geyer hypothèque la maison au profit du relieur Jean Jacques Meyer
1678 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 33
Erschienen H. Henrich Geÿer
in gegensein Hannß Jacob Meÿers deß buchbinders – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Hauß, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier in der Schloßergaß ist einseit ein Eckh, anderseit neben Herren Johann Gumbrecht dem ältern E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzern gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 500. fl. straßburg. wehrung dem Stifft Maursmünster, so dann umb 100 fl. weÿl. herrn Balthasar Scheidten SS. Theol. Doct. et linguar. Orientalium Profess. nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern Verhafftet
Henri Geyer meurt. Sa veuve Marguerite Beck se remarie avec le chef du grenier à bois Jean Michel Weiss, lui-même veuf : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1690, célébration
(f° 27) Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten undt Vorgeachten herrn Johann Michael Weißen, beÿ hiesiger Statt wohlverordnetem Haagmeister, alß hochzeitern an einem, so dann der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Margarethæ gebohrnen Beckin, weÿlandt herrn Heinrich Geigers geweßenen burgers alhier seeligen hinterbliebenen Wittiben alß Hochzeiterin andern theils, (in gegenwart)herrn David Andreßen deß Schiffmanns deß herrn Hochzeiters seiner Kind. wohlgeordneten Vogts (…) auff Ihr der fraw hochzeitherin seithen herrn hannß Caspar wolffen, lautenmachers Ihres wohlgeordneten Hn Curatoris Meister felix Niferle Schuhmachers, Ihrer Kindter geordneten Vogts undt herrn Johann Caroli Becken, Musicanten, Ihres leiblichen bruders, aller burgere allhier – Welches alles beschehen undt abgehandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg dienstags den 26. tags deß monats Septembris Stylo novo Anno 1684. Philipp Heinrich Theus Notarius
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126, n° 37)
1684. Zum 2. mahl Hr Johann Michael Weiß der Hagmeister und Burger allhier. Fr. Margaretha Weiland Hr Heinrich Geigers gewesenen Burgers alhier nachgelaßene W. Mont. den 9.t 8.bris Zur Predigern (i 127)
Inventaire des apports dressé dans le grenier à bois près du pont Saint-Guillaume
1684 (21. 9.br), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6058) n° 92
Inventarium über deß Ehren: und Vorgeacht. Herrn Joh: Michel Weißen Haagmeisters undt burgers alhier zu Straßburg Zu d. Ehren: undt Tugendreich. fr. Anna Margaretha Beckin seiner nunmahlig. haußfrawen inn den Ehestandt ohnverändert. Zugebrachte eÿgenthümbliche Nahrung – umb d. ursach. weilen inn d. Zwischen Ihnen beed. Eheleuth. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich. Versehen, d. eines Jed. inn d. Ehestandt Zubring.de Nahrung einem Jed. u. seinen Erb. ohnverändt seÿe – welches beschehen inn Straßburg dinstags d. 21. Novembris a° 1684.
Inn einer inn d. Statt Straßburg ahne d. Stephans bruck gelegenen gemeiner Statt gehörigen Haagmeister behaußung befund. word. wie volgt.
Summa summarum vorstehend. haußraths 254 lb
Marguerite Beck loue la maison arrière au cartier Antoine Joly
1688 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 164
Margaretha gebohrne Beckin mit beÿstand hans Michael Weißen deß hag meisters ihres ehevogts ([unterzeichnet] Johann Michäll weiß haag Meister, Margeda weisin
in gegensein Antoine Joly, deß Cartenmachers mit beÿstand Johann Frinber deß leinenwebers von Mumpelgard und ietzig. Pfrüders daß Spitahls allhier, alß seines hierzu gebrauchten dollmetsch (signé. A Joly)
verlüh., In Ihrer in der Schloßergaß einseit am drusengaßlein, anderseit neben H. Johann Gumbrecht E.E. großen Raths beÿsitzern gelegenen behaußung d. hinderhauß, darinn Zwo Stuben und dreÿ Cammern sambt allen so darüber, doch den Keller darunder außgenommen, hingeg. solle d. Entlehner den andern keller und. am Saal hab. und genüßen, auff ein Jahr lang, von Annunc. Mar. dißjahrs an zurechnen, umb 30 Reichsdaler od. 45 Gulden à 15. batzen
Marguerite Beck femme de Jean Michel Weiss loue la maison avant au conseiller Luc Weinnemer
1689 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 366
Fr. Margaretha gebohrne Beckin, H. hans Michael Weißin, deß hagmeisters eheliche haußfrau [unterzeichnet] Margaretha Weißin, Johan Michäll Weiß
in gegensein H. Gerhard Pick, im nahmen und alß seiner Anzeig nach mündlich bevollmächtigter mandatarÿ & Herrn Lucæ Weinemmers, deß beständigen Regiments der Herren XV. beÿsitzers
entlehnt, In deren in der Schloßergaß am trusengäßlein gelegenen behaußung den größern Vornen auff die gaß gehend. Keller, auff Vier jahr lang von Johannis Baptistæ diß Jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen zinß nunmehr 15 Pfund
Jean Michel Weiss meurt en janvier 1690 en délaissant six enfants issus de sa première femme Anne Marie Walter. L’inventaire, dressé dans le logement de fonction du chef du grenier à bois près du pont Saint-Guillaume, décrit la maison propre à la veuve. Son estimation est reprise de l’inventaire du premier mari.
1690 (9.3.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5976) n° 271
Inventarium über Weÿl. deß Ehrenvest. vorgeachten herrn hannß Michel Weißen gewesenen Haag Meisters burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlassenschafft – Inventarium undt beschreibung aller v. Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehren Vest vorgeachte Herr Hannß Michael Weiß, gewes. Haagmeister burg. alhier Zu Straßb. nach seinem d. 20. Januar. Jüngsthien bescheh.em tödlichen ableib. hind. Ihme v.laß., welche v.laß.schafft auf freundtliches ansuch., erfordern undt begehren, d. ane nachstehendem fol: benambßter deß verstorb. seel. nachgelß.er Kind. u. Erben, Vorgenommen, durch die viel Ehren: undt tugendreiche fraw Margaretham Beckhin die hind.laßene Wittib, d. geordnet: undt geschworener Vogt d. Ehrenvest undt rechtswohlgelehrte herr Johann Friderich Redtwitz Nots. publ. Juratus u. Vornehmer Practicus auch burg. alhier Zu Straßburg mit hülff u. Rath deßelb. u. herrn Johann Jacob Denßler, Scribent. beÿ d. Hagmeistereÿ – bescheh. inn Straßb. Donnerstags d. Neünt. Martÿ a° 1690.
Der verstorbene inn Gott ruhendte Herr Haagmeister seelig hatt ab intestato Zu Erb. v.laß. wie volgt. 1. Annam Mariam, hannß David Stieglers deß Schneids. eheliche haußfrau, so beede nicht alhier, d.entweg. d. Ehren Vest undt weiß H. hannß Jacob Hirschel EE Kleinen Raths nunmahlig. beÿsitz. alß auß wohlermelten Raths mittel Zugeg., 2. die Viel Ehren: und tugendsahme fraw Catharinam des Ehrenvest. wohlgelehrt. Herrn hannß Caspar Weickhardts Not. publ. eheliche haußfrau welch. ab. unpaßlichkeit halb. nicht selbst, sondern d. Ehrenvest undt Rechts wohlgelehrter herr Johannes Tromer Nots. publ. als erbettener Assistent neb. d. frawen Zugeg., 3. hanß Jacob ledig. Schloßer, 4. hanß Michel, ledig. Schuhmachern, 5. Johannen, So dieße 3. inn d. frembde, 6. undt Mariam Salome, alle 6. des verstorb. seel. mit fr. Anna Maria Waltherin, inn erst. Ehe ehelich erzeugte 6. Kind. u. ab intestato nachgelaßene Erb. deren geordnet und geschworener Vogt d. Ehrenvest u. Weiße herr David Andres, Schiffmann, auch E.E. Kleinen Raths nunmahlig. beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt.
Inn einer in d. Statt Straßb. ahne d. Stephans bruck gelegen: gemeiner Statt Zugehörig. Haagmeister behaußung hatt sich befunden wie volgt
Holtz undt Schreinerwerck, Inn d. Hoff Camm., Im Hoff, Im bad stübel, Im Keller – Inn d. Cammer C, Inn d. Magd Cammer, Inn d. Wohnstub
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung (W.) Item eine Behaußung alß ein forder und hinder Stock, sampt einem Stall, bronnen u. übrig. Ihren gebäwen, begriffen, Recht. u. Zugehörd. in d. Statt Straßburg inn der Schloß.gaß geleg. ist einseith ein eck am Trußengäßlein, and.seith neben herrn Johann Gumbrechten E:E: Großen Rhats beÿsitern hind. auff herrn Johann Allenschlag. handelsmann u. E.E. kleinen Rhats beÿsitzern, davon gehnt Jahrs auff Mariæ Verkündigung 20. fl. gelts Straßburg. wehrung, dem Closter u. Stifft Maursmünster in hauptgut ablößig mit 500. fl. bemelter wehrung, It. 2. lbd. frawen Anna Maria Meÿerin Weÿland hannß Jacob Meÿers buchbind.s seelig. nachgelaß. Wittib jährlich auff d. 17. Januarÿ lößig mit 100. fl. und hieh. üb. diese beschwerdt angeschlag. gleichwie in ao. 1681. beÿ weÿl. Hn Henrich Geÿers seel. v.laß. Inventaôn p. 600. lb. Hierüb. besagt ein teutsch. pergamenter Kauffbrieff mit d. statt Straß. anhang.dem Contract Insiegel Verwahrt datirt den 22.t Decembris Anno 1635. Ferner ein pergamenter Gantkauffbrieff mit der Statt gerichts anhang.dem Insiegel becräfftiget u. datirt d. 7.ten Februarÿ Anno 1633. wie auch ein papeÿrne Contract Verschreibung datirt den 13.ten Decembris Anno 1621.
Eÿgenthumb ahne Einem Garten. Item ein halb. theil für unverändert Von u. ahne einem garten sampt dem gartenhäußlein auch allen seinen begriffen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. geleg. in d. Statt straßb. auff dem grünenawel (…)
(f° 25) Ergäntzung d. fraw wittib ermanglend. ohnveränderten Guths. Auß dem üb. d.oselb. Zu dem verstorbenen Herrn seel. in die Ehe Zugebrachte Nahrung, durch Hn Philipp Heinrich Theum Notm. publ. d. 12. Xbris ao. 1684. aufgerichteten Inventario
(f° 27) Copia der Eheberedung – (…) Straßburg dienstags den 26. tags deß monats Septembris Stylo novo Anno 1684. Philipp Heinrich Theus Notarius
Copia Der Von dem Verstorbenen seeligen auffgerichteten Dispositio – Im Jahr 1690 (…) auff Mitwoch d. 21. Xbris, inn dieß. Königlich. Statt Straßburg u. einer am waß. ahne d. Stephansbruck gelegenen Zum haagmeist. dienst gewidmet. behaußung daselben und. Vord. wohnstub. auff die gaß u. inn d. hoff seh. d. Ehren u. Vorgeacht H. Hanß Michel Weiß haagmeist. und burg. alhie kranck u. unpaßlich auff einem beth sitzend – Johann Kitsch Nots. publ. Juratus
Ergäntzung. d. Erben abgang. ohnv.ändert Guths, auß dem üb. des verstorb. Hn seelig zu. d. hind.laß. fraw wittib inn die Ehe gebrachten Vermögens durch mich Notar. d. 21. 9.bris Anno 1684. aufgerichteten Inventario
Marguerite Beck veuve de Jean Michel Weiss loue la maison arrière à César le Fevre, directeur de la navigation pour le Roy
1690 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 181
Margaretha gebohrne Beckin, weÿl. Johann Michael Weißen, gewesenen haagmeisters hind.laßene wittib, mit beÿstand H. Johann Friderich Redwitzen, Notar. Publ. Ihres vogts
in gegensein Cæsar le Fevre, Directeur de la Navigation pour le Roy à Strasbourg
verlühen habe, in Ihrer in der Schloßergaß am Trusengäßlein gelegenen behaußung, d. gantze hind.hauß mit Keller, Kasten, und allen gemach. nichts darvon außgenomm. auff ein jahr lang vom 21. April. dießes gegenwärtig. jahrs anzurechnen, umb 30 Reichsthaler oder 45 gulden zu 15. batzen gerechnet
darbeÿ ist insonderheit angedingt word. Erstlich d. ein theil dem andern ein Viertal jahrs zuvor auffkünd. solle, Fürs andere ist insond.heit abgeredt, d. d. Entlehner kein holtz in hauß ehren sondern im hoff soll hauen laß., drittens soll der Entlehner und die seinig. nicht durch den steinen Schnecken, sondern durch die à part stiegen auff und abgeh., Endlich ob zwar under der lehnung keine Stallung begriffen, so will doch die Verleiherin demselb. zu weil. etwann auff ein od. zwo Väße plätz im Stall für ein pferd gönnen
Marguerite Beck veuve de Jean Michel Weiss loue une grande salle à l’aubergiste Henri Plohay pour y installer un jeu de billard. Le bail est confirmé quelques mois plus tard après la mort de la bailleresse
1690 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 254
Margaretha gebohrne Beckin, weÿl. H. Joh: Michael Weißen, gewesenen hagmeisters nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Friderich Redwitzen, Notar. Publ. Ihres Curatoris
in gegensein Henry Plohay, Aubergiste
entlehnt, In Ihrer in d. Schloßergaß gelegenen behaußung den großen Und. Saal, Zum Biliard spiel zu gebrauch. sambt den Zutritt zum s.v. profeÿ für sich und seinem marqueur, auff ein Jahr lang, vom 1.ten May jüngst anzufang. umb 50 Reichsthaler od. 75. fl. zu 15. batzen
[in margine :] Erschienen Felix Niverlin der Schuhmacher alß Vogt der hierinn gemeldter verleÿerin nunmehr Seel. Hind.laßener Kind. in gegensein deß Entlehners bekandt d. Er demselbe der Hierinn Verlühenen Sall uff dreÿ Jahr von den 1. Maio künfftig. 1691. Jars angehend weiter verlühen habe – den 3. 9.br. 1690. [unterzeichnet] felix Niefferlin
Marguerite Beck meurt quelques mois plus tard en délaissant deux filles de son premier mariage. L’actif de la succession s’élève à 1 933 livres, le passif à 212 livres
1690 (13. 7.br), Me Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 759
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt Güettere, so Weÿland die Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha gebohrne Beckin, auch weÿl: deß Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Johann Michael Weiß. geweßenen Haagmeisters und burgers alhier seel. hinterbliebene Fr. Wittib, nach Ihrem Sambstags den 2. Septembris diß Zur End gemelten Jahrs, aus dießer Zergänglich. welt genommenen seel: hinscheid. hind. Ihro v.laß. Welche Verlassenschafft auf fr. ansuch., erfordern undt begeren, deß Ehrengeacht. H. Felix Niefferle, Schuhmachers vnd burgers alhie deß Wohlgeordnet. v. geschwornen Vogts Jgf. Annæ Margarethæ und Annæ Magdalenæ Geigerin, Ihr der Jetzt abgeleibt. Fr. in Erster Ehe mit weÿl. H. Heinrich Geigen burgern alhier, Ihrem geliebten Ehelich. haußwürth seel. Ehelich erziehlter döchter v. ab intestato hind.laßener Erben, durch vorgemeltte Älttere Jgf. dochter wie auch Annam Heberin die dienstmagd dießes Orths auffzuvor her beschehenes Vorleßen (geäuget und gezeiget) – Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerem beÿsein deß Ehrenvest. Wohlvorgeacht v. Rechtsgelehrt. Herrn Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ publici und berühmt. Practici auch burgers alhier, Ihr der seel. Verstorbenen Frauen Wohlgeordnet. geweßenen noch ohnentledigten Herrn Curatoris, Wie auch H. Johann Carl Becken v. H. Joh: Phil. Becken beeder Musicanten v. auch burg. alhier alß der Fr. Seel. Brüder, Michaels den 13.ten tah deß Monaths 7.bris 1690.
In einer in der Statt Straßburg in der Schloßergaß. gelegenen hiehero gehörig. und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie volgt
Ane Haußrath. auf der hind. obern bühn, Im obern hind. Stübel, Auff d. obern vord.n bühn, In der Ercker: od. Wohnstuben, In der Stub Cammer, Vffm Gang, In der Kuchen, Im haußöhren, Im Hoff, Im Stall
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. Item Eine Behaußung als ein Vorder: undt hinderstock, sambt einen Stall, bronnen vnd Übrigen Ihren gebäwen, begriffen, Rechten undt Zugehördten, in der Statt Straßburg in der Schloßergaß gelegen, ist einseit ein Eck am Trußengäßlein, anderseith neben Herrn Johann Gumbrechten, E: E: Groß.en Rhats beÿsitern, hinden auf herrn Johann Ahlenschlagern, handelsmann undt E: E: Kleinen Rhats beÿsitzern, davon gehen Jahrs auff Mariæ Verkündigung 20. fl. gelts Straßburger Wehrung, dem Closter und Stifft Maursmünster in Hauptgut ablößig mit 500. fl. bemelter Wehrung, Item 2. lbd. Fr: Annæ Mariæ Meÿerin weÿl. hannß Jacob Meÿers deß buchbinders seelg. nachgelaßenen Wittib, jährlich auff d. 17. Januarÿ lößig mit 100. fl. undt hiehero Über dieße beschwerdten angeschlag. gleichwie in Anno 1681. beÿ weÿland Hn Henrich Geÿers der Jetzt seel: v.storbenen Fr. Erstern Haußwürths seel. V.laß.schafft Inventation benantlich. pro 600. lb. Hierüber besagt ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straß. anhangendem Contract Insigel Verwahrt, datirt d. 22.t Xbris, Anno 1653. Ferner ein p.gam. Gantkauffbr. mit deß Stattgerichts anhangendem Insiegel becräfftiget und datirt d. 7. febr: a° 1633. Wie auch i. pap.e Contract Verschreibung, datirt . 13.ten Xbris A° 1621.
Eigenthumb ahne Einem Gartten. Item ein halber theil für unverändert, Von undt ane einem Gartt. sambt dem Garttenhäußlein, auch allen seinen begriff., Zugehördten rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßb. auff dem Grünen Äwel (…)
Sa. haußraths 135, Sa. Früchten 4, Sa. Lehren Vaßen 23, Sa. Silbergeschirrs 38, Sa. guldinen Ring. 12, Sa. Pfenningzinß hauptguths 820, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 600, Sa. Eigenthumbs ane einem Gartten 150, Schulden o, das Erb Zugeltend 43, Summa summarum 1933 lb – Schulden aus dem Erb Zubezahlend 212 lb, Restirende Verlassenschafft 1720. lb
Wÿdemb, So die hinderbliebene nunmehr sellig von Weÿl. H Heinrich Geigern usufructuarie genoß. hat. Vermög deß über Weÿl. H Hannß Michael Weißen geweßenen Haagmstrs. V. Burgers alhier in der Königl. Freÿen Statt Straßb. seine Verlassenschafft aich allbereit diß 1690.t Jahrs Und. Notario H Johann Kitschen auffgerichtet. Inventarÿ, Wie fol. 131. fac. 2.da darinne befindlich, hatt Fr Margaretha gebohrne Beckin Von ihrem Erst. Ehelich. Hauß Würth H. Heinrich Geigern seel. biß in ihr seeliges hienscheiden Wÿdembs weiß genoßen nemblich 1149 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1330 lb – Ungewiße Schuld 168 lb
N° 760 Verkauff und Löß Registerlein – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. den 14. 15. Und 16. 7.bris Anno 1690.
Félix Niefferlin, tuteur des deux enfants de Henri Geyer loue un logement à Elie de Gottesheim
1690 (19.7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 506
Felix Niverlin, der Schuhmacher alß Vogt weÿl. Joh: Henrich Geigers gewesenen Scribenten nachgelaßenee 2. Kind.
in gegensein H. Elias von Gottesheim
verlüh., In d. seiner Vogts Kind. gehörig. in d. Schloßergaß gelegenen behaußung die Oberste Stub sambt hauß öhren und 2. Cammern im hindern Stock, Mehr ein Klein Stüblein und 2. Cammern im hindern stock, sambt der Fruchtbühn darüber, So dann den halben Und.schlag deß Mittlern Kellers, alles auff dreÿ Jahr lang von instehen. Michaelis anzurechnen, umb 12 Pfund pfenning jährlich. Zinß
Félix Niefferlin loue le même jour un autre logement au marchand Pierre Chabot
1690 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 477-v
Erschienen Felix Niverlin der Schuhmacher alß Vogt Weÿl. Johann Henrich Geigers gewesenen Scribenten nachgelaßener Kinder [unterzeichnet] felix Niefferle
in gegensein H. Pierre Chabot, deß handelßmanns [unterzeichnet] Chabot
entlehnt, In ged. Vogts Kind. behaußung in der Schloßer gaß einseit neben Hn Johann Gumbrecht and. seit ist Ein eck am Trusen gäßlein gelegen, die auff die gaß sehende Ärcker Stube sambt den beeden Cammern daran, und darbeÿ gelegenen Küchen, Mehr die helffte deß Kellers an der Stiegen, darvon die andere Helffte H. Elias von Gottesheim in Lehnung genomm., So dann die vnderste Fruchtschütte im vordern Stock, auff zweÿ Jahr lang auff nächstkünfftig Michaelis anzufang. umb 25 Pfund pfenning Straßburger, oder 500 livres tournois
Félix Niefferlin, tuteur des deux enfants de Henri Geyer loue à Elisabeth Feragu veuve de Henri Plohay les localités dont jouissait auparavant le sieur Fevre
1691 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 697
Erschienen Felix Niverle, der Schuhmacher alß vogt weÿl. Henrich Geigers, gewesenen Scribenten nachgelaßene Zweÿ Kinder
in gegensein Fr. Elisabeth Feragu Weil. Henrich Plohay, gewesenen würths nachgelaßener Wittib, mit beÿstand H. George le Bégue, chirurgien [unterzeichnet] issabelle feragut
entlehnt, In seiner Vogts Kind. an d. Schloßer gaß gelegenen behaußung /:darin dieselbe d. Saal Zum billard ohne dem in lehnung hat:/ d. gantz hind. hauß in d. trusengäßel gehend, wie solches bießhero Mons. Febre der Schantzmeister bewohnt, Ferner den vordern lad. auff die gaß gehend, samt übriger bequemlichkeit die seiltero N. Dion der Stücker ingehabt, alles auff so lang alß Ihre lehnung weg. deß Saals annoch wehret d. ist biß d. 1. May 1694. umb 50 Reichsthaler jährlich. Zinß, alßo sambt dem Saal umn 100 Rdl.
darbeÿ ist insond.hait angedingt word. Erstlich daß dieße lehnung vom 1.ten 7.bris nächstkünfftig Ihren anfang wehren solle
Félix Niefferlin, tuteur des deux enfants de Henri Geyer loue un logement à l’orfèvre André Altenburger
1694 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 53-v
Erschienen Felix Niverlen d. Schuhmacher, alß Vogt weil. Heinrich Geigers gewesenen Scribent. sel. nachgelaßene 2. töchter [unterzeichnet] felix Niefferlin
in gegensein H. Andres Altenburgers, deß Silberarbeiters
In seiner Vogtstöchter in d. Schloßergaß gelegener behausung, Erstlich auff den Vord. hauß, im zweÿten Stock, Stub, Stub Cammer, und Nebens Cämmerlein, sambt den hauß öhren, und noch einen kleinen Stüblein, wie auch im hind. hauß zwo Cammern und ein Fruchtboden, So dann ein halb. Keller und. mittlen hauß, alles auff Ein jahr lang Von Annunc. Mar. dieß jahr anzurechnen, um einen jährlichen Zinß nemlich 16 pfund
Félix Niefferlin, tuteur des deux enfants de Henri Geyer loue la grande salle dont jouissait la dame Plohay à Jean Mooch, aubergiste au Poirier
1694 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 105
Erschienen Felix Niverle, der Schuhmacher alß Vogt weil. Henrich Geigers, gewesenen scribent sel. nachgelaßener Kind. [unterzeichnet] felix Niefferlin
in gegensein Johannis Moocken deß würths zum Bierbaum [unterzeichnet] Johannes Mock
verlühen, In einer Vogts Kinder hauß an der Schloßergaß geleg. den Saal und. auff d. lincken seit deß Eingangs, auff dreÿ jahr lang Von Philippi Jacobi dieß jahr an Zu rechnen, umb einen jährlich. Zinß, nemblich 37 Pfund
Paulo post ist ferner verglich. daß weilen Er Moock alßobald heut dato den Saal bekommen, in den Er von Madame Plohay, welche solche vorhin in lehnung gehabt und biß auff d. 1. May diß jahrs den Zinß bezahlt, die affterlehnung jemandt und in Ihr recht gestand. Er d. Verleiher an ged. Mad.me Plohay alle Ansprach erlaß.
Félix Niefferlin, tuteur des deux enfants de Henri Geyer loue différentes localités de la maison, dont la boutique, à l’orfèvre André Altenburger
1695 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 88
Erschienen Felix Niverle, der Schuhmacher alß vogt weÿl. Heinrich Geiger gewesenen Scribenten seel. nachgelaßener zweÿ töchter [unterzeichnet] felix Niefferlin
in gegensein Hn Andres Altenburgers, des Silberarbeiters
entlehnt, In seiner Vogts Töchter an der Schloßergaß gelegenen behaußung Nachfolgende bequemlichkeitenen Nunmehr Erstlich Einen Laden, unden am Eck auff die Schloßergaß am trusengäßlein, Ferner auff dem Vorderhauß um zweÿten Stock, Stuben, Stub Cammer und Nebens Cämmerlein, sambt dem haußöhren, und noch ein klein Stüblein, wie auch im hindern hauß Zwo Cammeren und ein Fruchtboden, So dann ein halben Keller underm mittlern hauß, alles auff zweÿ jahr lang von Annunc. Mariæ dieß jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 26 Pfund
Anne Marguerite Geiger femme de l’orfèvre Daniel Braun hypothèque sa moitié de la maison au profit de la fondation ottonienne
1695 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 483-v
H. Daniel Braun der Silberarbeiter und fr. Anna Margaretha geb. Geigerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Felix Niverlen deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts und Johann Carl Becken, alß Musicanten ihrer Mutter bruder
in gegensein herrn Franciscj Reißeisens, dieser Statt ietzmahls Regierend. Hn Ammeisters und dreÿ Zeheners, alß Pflegers und Hn Ernst Friderich Mollingers, des Müntz verwalthers, alß Schaffners des Ottonianischen Stipendÿ, schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, die helffte ahne einer behaußung, Hoff, Hoffstatt, sambt übrgen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Schloßergaß, einseit neben H. Johann Gumbrecht Exsanat. anderseit ist ein Eck in d. Trusengäßlein hinten auf H. Peter Kornmann, den handelßmann stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Claude Capitaine, deß würths alß jetzig. besitzers deß Und. pfands (Quittung) den14. maÿ 1700
Anne Marguerite Geiger femme de l’orfèvre Daniel Braun et sa sœur Anne Madeleine vendent la maison à Claude Capitaine, aubergiste au Pied de bœuf, et à Marguerite Escuyer du Pré moyennant 2 000 livres strasbourgeoises
1700 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 115-v
Anne Marguerithe née Gueiger femme du Sr Daniel Braun, Orfèvre et bourgeois de cette ville, Plus le Sr Felix Niverle, maistre cordonnier, aussy bourgeois de cette ville en qualité de Curateur d’Anne Madeleine Gueiger, sœur de ladte. Anne Marguerithe
au Sr Claude Capitaine, hoste au pied de bœuf et Mad. Marguerithe Escuyer du Pré assistée de Mons. Jacques Vannem, hoste au Lyon d’or et de Mons. Pierre Grateloup, Chirurgien François
Une Maison, consistante en trois corps de logis, basse cour et leurs places, droits, bastiments, appartenances & dependances, sans reserue, Scize en cette ville rüe des Serruriers /:Schloßergaß:/ faisant d’un costé le coin d’une petite rüe appelée Trousengassslein, tenant d’autre costé au Sr Frideric Spielmann, Assesseur du Conseil privé de Messrs. les Quinze, aboutissant par derriere à la maison de Mons. Jean Pierre Kornmann, marchand, chargée d’une rente annuelle, Sçavoir 20 florins ancienne valeur de Strasbourg /:Straßburger wehrung:/ payables chaque année à la feste de Nostre dame à la fondation du Cloitre de Marmoutier racheptables par 500 florins, plus 300 livres de Strasbourg, Ce Contrat de vente /:auquel sont aussy compris tous les tonneaux estant dans la cave, Suivant l’inventaire des biens de feu Mad. Marguerithe Weiss, mere des Venderesses, page 22-b & suivant:/ fait moyenant le prix et somme de 8000 livres tournois faisant 2000 livres de Strasbourg
Claude Capitaine, originaire de Notre-Dame de Villette près de Saint-Laurent-du-Pont en Dauphiné épouse en premières noces en 1688 Marie Vicat, elle aussi originaire du Dauphiné : contrat de mariage, célébration
1688 (16.7.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 11)
mariage, 16 juillet 1688 – furent present Claude Capitand aubergiste demt. a present a Beffort fils de deffunt Ennemond Capitand en son vivant habitant de de la parroisse de Nostre dame de villette Mandement de St Laurent du pont et Marguerite Jacquette Sa femme ses pere et mere pour luy et en son nom et d’une part,
Et Marie Vicca fille d’anthoine Vicca Maistre tailleur a Valence en dauphiné et de Catherine Roueure sa femme ses pere et mere assitée de Jean Jacques Vicca Me tailleur en cette ville de Strasbourg son frere Stipulant pour sad. soeur d’autre part
(signé) Claude Capitene, + marque de lad. marie vicca, Vicat
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 6)
Anno 1688. die 21 Julii nulla facta proclamatione obtenta dispensatione â d. vicario G.nal mihi inhibita nulloque legitimo impedimento detecto Ego Infra scriptus Joannes Clement Administrator huius parocciæ sti Ludovici Claudium Capitaine Gratianopolinatæ diœcesis Et Mariam Vicart diœcesis ualentinensis in delphinatu habito mutuo consensu per uerba de præsenti in faccie et iuxta ritum sanctæ Romanæ in Matrimonium Coniunxi, (signé) Claude capitene, + (i 4)
Marie Vicat meurt en 1695 en délaissant deux enfants. L’inventaire dressé dans l’auberge au Pied de Bœuf s’élève à environ 3 500 livres strasbourgeoises
1695 (4.5.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Inventaire de la succession de deffunte Marie Vicat femme de Claude Capitaine – Cejourd’huy quatrie. Maÿ 1695 a la Requete de Claude Capitaine hoste de L’hostellerie ou pend pour enseigne le pied de bœuf en Cette ville de Strasbourg, et bourgeois delad. ville a esté fait bon et fidel Inventaire (…) ensemble de tous les biens fonds delaissez et qui estoient Communs entre luy et deff. Marie Vicat sa femme, Le tout pour la conservation des droits de Marie Claude Capitaine et Jean Claude Cap.ne enfants mineurs et en bas aage de lad. deffunte et dud. Capitaine
Meubles. 1re chambre en haut, Chambre au dessus de lescurie, Chambre sur le devant au dessus du grand poëlle, Chambre tapissée, Chambre vert du devant, P.re chambre a cheminée, Chambre du milieu du grand poëlle, Second cabinet, Petit cabinet du deuant, Chambre au dessus de l’Escurie, meubles de la cuisine – total de la masse 13 938 livres
Claude Capitaine se remarie avec Marguerite Lescuyer dit Dupré, veuve du confiseur Julien Maux : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois quelques jours avant son remariage
1695 (1.6.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Mariage, 1.er Juin 1695 – furent presens Claude Capitaine Marchand de vin en lad° ville fils de deffunt Ennemond capitaine habitant de la parroisse de St Laurens du pont en dauphiné et de deffunte Marguerite Jacquier sa femme ses pere et mere pour Luy et en Son nom d’une part, Led. Claude Capitaine veuf de deffunte Marie Vicat
Et Margueritte Lescuyer fille de deffunt François Lescuyer dit dupré Marchand confiseur en cette ville de Strasbourg et de deffunte Marie Anne Mareschal sa fe. ses pere et mere, Lad. Margueritte Lescuyer veufve de deffunt Jullien Mau aussy marchand confiseur d’autre part
(…) Seront Les futurs espoux uns et communs en tout biens (…) Et d’autant que Led. futur espoux a deux enfans viuans de son premier mariage et Lad. future espouze aussy deux enfants de son premier mariage (signé) Claude capitene, Marguerite les cuir
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 151)
1695 – Die secunda Junÿ solemniter ac in facie Ecclesiæ matrimonio iuncti sunt D Claudius Capitaine Viduus Ciuis Argentinensis et Margareta l’Ecuyer Juliani Meaux defuncti relicta vidua obtenta dispensatione de duabus (signé) Claide Capitene, Marguerite les cuier
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1156
Claude Capitaine Gastgeber Zum Rindsfuß allhier, Von St. Laurent du pont en Dauphiné, weÿl. George Capitaine gew. fischers daselbst hind. El. sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl.. 16. ß so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, mit seinen 2. Kindern ist es beÿ ordnung Gelßen Worden, Vnd Wird Zu E.E. Zunfft der Freiburger dienen. Jur. d 7. Dito [Maÿ] 1695
Margueritte Lecuyer a épousé en premières noces Julien Maux, confiseur natif de Baslieux-les-Fismes : contrat de mariage, célébration
Mariage 26° octo. 1686 – furent pnt. le Sr Julien Maux Marchand Confiseur demeurant en cette ville fils de Daniel Maux Habitant du Village de Baillieux prés de Fismes Et de Marguerite ferdenne sa femme ses Pere et Mere d’une part
Et François Lecuyer dit duprés aussi Marchand Confiseur en cette ville stipulant pour Margueritte Lecuyer sa fille, Et de deffunte Anne Marie Mareschal sa femme lad. Margueritte ecuyer pnte. et de son consentement d’autre part (signé) Jullien maux, Marguerite Le cuier, François Le Cuier
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 46)
1686 – Tertio novembris cum permissione pastoris Sti Laurentii coram me matrimonium contraxerunt Julianus maux et margareta Lecuyer presentibus Francisco lecuyer patre dictæ uxoris (signé) Jullien Maux, Marguerite Le cuier (i 27)
Convention entre Claude Capitaine et sa femme
1699 (18.5.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Déclaration, 18° may 1699 – sont comparus claude capitaine Hoste de l’hotesllerie ou pend pour enseigne Le pied de boeuf en cette ville de Strasbourg et Margueritte Lescuyer dupré sa femme qu’il authorise a leffet des presentes
Lesquels ont declaré que des acquisitions qu’ils ont faits Scauoir Led. Sr capitaine en diuers Lieux de la France et en alsace et lad° Lescuyer dupré conjointement auec feu le Sr Jullien Maux Son premier Mary pendant qu’ile demeuroient en la ville de Landau Il* ont constitué a Leur proffit deux contrats sur l’hostel de ville de paris sous le nom de l’un et de l’autre des L’annéé 1694 en rente au denier quatorze (…)
Pierre Kornmann (propriétaire de la maison voisine ruelle de la Lie, n° 10, parcelle 307 du plan Blondel) passe une convention concernant un pignon mitoyen, des fenêtres et une gouttière avec Claude Capitaine, aubergiste à la Ville de Lyon
1710 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 2
H. Peter Kornmann der ältere Handelßmann einßen Und anderentheils hn Claude Capitaine Würth zu der Statt Lion genannt
Haben angezeigt und bekannt, dem nach Vor alters her der Göbel an hrn Claude Capitains Hauß Zum halben stein gegen hrn Kornmanns seinem herüber gesetzt word. Und nachgehends da Er H. Kornmann sein Hauß erhöhen laßen, sich solches so Weiter es erhöhet hat, bedienet, da aber Wann solcher halbe stein nicht wäre herüber gebauet gewesen Er die Maur hätte alßo in seinen Kosten aufführen müßen, deroweg. Ist dem hrn Capitaine Vor solches 15 Gulden erlegt word., Und ist dadurch hiermit der gantze Göbel gemein Und dafern einer od. der andere hin künfftig mit solchem Göbel noch höher hinauff fahren wolte, Muß ein Jed. nur auff seiner Helffte bleiben, So dann Waren in Hn. Capitains behaußung Fenster ahne einer freÿen Maur, welche aber in hrn Kornmanns Hauß giengen, Hingegen War ein Secret Von besagten hrn. Kornmanns Mitten in dem ersten Stock sein Hn. Capitains behaußung, Und Weilen daselbst einige Gäng auffgebauet word. Hat mann sich verglichen, solches secret gantz hinweg Zu thun, hingeg. hat Er hr Capitain verwilliget seine fenster so zu zu Mauren, daß Keines so weit der obere Gang reichet mehr in hrn Kornmanns Hoff sehen, sond. allein den tag Und d. Liecht anders nicht alß Vor oben herab durch Stich fenster haben solle Wie es bereits dato in solchen stand gesetzt Und gebauet Word. Auch Keiner dem andern davor nichts zu ersetzen habe, so Vor Sie Ihre Erben Und Nachkommende also verglichen sein Und bleiben solle, Ferner hat hr. Claude Capitaine verwilliget, daß d.jenige steinerne Nach Zwischen Zweÿen zusammen stoßend. Tächern so in hrn Kornmanns Hauß seinen ablauff gehabt auff hn Kornmanns Kosten auff gehebt Und d. waßer in hn. Capitains behaußung geleitet werd. solle, welches dann also Verfertiget word. ist weilen aber hr. Claude Capitaine umb d. waßer in seinen Hoff Und auff seine seite zu leiten benöthiget gewesen ein stück kupffer noch an seinen Nach machen zu laßen, welches 14 Livres und 10 sols gekostet, alß hat hr Kornmann solches auch übernommen und Ihme hrn Capitaine bezahlt
(traduction) le sieur Pierre Kornmann le vieux, négociant, d’une part et le sieur Claude Capitaine, aubergiste à la Ville de Lyon d’autre part, ont dit et déclaré que depuis un temps immémorial le pignon de la maison du sieur Claude Capitaine et celui du sieur Kornmann qui lui fait face sont mitoyens pour moitié, que par la suite le sieur Kornmann l’a surélevé quand il a surélevé sa maison, qu’il aurait dû construire le mur à ses frais s’il n’y avait pas eu de mur mitoyen, qu’il a réglé en conséquence au Claude Capitaine 15 florins pour rendre mitoyen la totalité du pignon, que si lui ou ses successeurs voulait le surélever davantage à l’avenir, il devra s’en tenir à sa moitié. Le mur libre de la maison du sieur Capitaine comportait des fenêtres qui donnaient vers la maison du sieur Kornmann, par contre un des cabinets d’aisances du sieur Kornmann se trouvait au premier étage de la maison du sieur Capitaine ; comme on y a construit des galeries, les parties ont convenu, pour elles, leurs héritiers ou leurs successeurs de supprimer entièrement ledit cabinet, par contre le sieur Capitaine a consenti à murer ses fenêtres de manière qu’il n’y en ait plus aucune qui donne dans la cour du sieur Kornmann aussi loin que s’étend la galerie supérieure et que la lumière ne pourra entrer que par le haut à travers des lucarnes comme c’est déjà le cas actuellement suite à des modifications, sans qu’aucune des parties ait à verser d’indemnité à l’autre. En outre le sieur Claude Capitaine a consenti à supprimer aux frais dudit Kornmann le chenal en pierre qui se trouvait à la jonction des deux toitures adjacentes et s’écoulait dans la maison du sieur Kornmann et de diriger les eaux dans la maison du sieur Capitaine, ce qui a été réalisé. Mais comme le sieur Claude Capitaine a dû faire ajouter un morceau de cuivre à son chenal pour que les eaux s’écoulent de son côté dans la cour et régler à cet effet 14 livres 10 sols, le sieur Kornmann les a pris à sa charge et a remboursé le sieur Capitaine.
Claude Capitaine, aubergiste à la Ville de Lyon, et Marguerite Lescuyer dit Dupré hypothèquent la maison au profit de Marie Ester Deuchler veuve du pasteur réformé André Hey
1723 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 252-v
H. Claude Capitaine E.E. großen Raths alten Beÿsitzers und gastgeber a la ville de Lion und Fr: Margaretha Escuyer du pré beÿständlich ihres sohns H. Claude Capitaine Estudiant en Droit und H. Dominique de St Quentin procureur de l’officialité de l’Eveché de Strasbourg ihres tochtermanns
in gegensein Fr. Mariæ Esther geb. Teuchlerin H. Andreß Heÿ Pfarrers der reformirten Gemeinde allhier wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Andreas Altenbürger des silberarbeiters – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßer gaß, einseit ist ein eck ahne dem Trueßengäßlein anderseit neben denen Spielmännischen Erben H. Eberhard Capaun und Consorten hinten auff H. Fünffzehner Kornmann
Claude Capitaine et Marguerite Lescuyer hypothèquent l’auberge à la Ville de Lyon et une maison à Ostwald au profit de Jean Denis de Regemorte, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune
1725 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 73
H. Claude Capitaine Exsenator und gastgeber a la ville de Lyon und Fr. Margaretha geb. Escuyer beÿständlich ihres sohns erster ehe H. François Mau Commis de M Grisellemeau und H. François Lanfrey Marchand Epicier ihres tochtermanns
in gegensein S.T. H. Jean Denys de Regemorte Canonici des Collegiat Stiffts zum Jungen St Peter von ged. Stiffts bevollmächtigten – schuldig seÿen 1250 pfund oder 5000 livres Tournoises
unterpfand, Erstlich die Gastherberg a la ville de Lyon bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßergaß, einseit neben den Spielmännischen Erben anderseit ist ein eck ahm Trußengäßlein hinten auff H. Fünffzehner Kornmann
Ferner Eine behausung Scheur Stallung zween gärtten und hof samt dero hoffstatt so alles mit einem graben umbgeben im dorff Illwickersheim,
ferner erschienen obged. H. Capitaine in erster ehe mit weÿl. Fr. Marie geb. Vicard ehelich erzeugt und noch lebende Kinder nahmens Fr. Anna Maria Claude geb. Capitaine H. Dominique de St. Quentin procureur a l’officialité ehefrau, H. Jean Claude Capitaine burger allhier so majorennis und ohnbevögtigt weiter der Capitainischen Ehefrau in erster ehe mit weÿl. Julien Mau gewesten Confiseur einiger Sohn obbenannter François Meau (ihre prætensionen cediren)
Claude Capitaine meurt en 1728 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Marie Vicar et trois du second mariage avec la veuve.
1729 (3.1.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59)
Inventaire et Description de tous les biens meubles et jmmeubles que le feu Sieur Claude Capitaine en son vivant Traitteur et ancien Assesseur du grand Senat de cette ville de Strasbourg lequel est decedé le 30° Aoust dans l’année derniere, a delaissés apres sa mort, fait a la requisition de Dam.lle Marie Claude Capitaine Epouse du Sieur Dominique de St quantin Procureur de Leueché de Strasbourg, laquelle n’est pas bourgeoise par rapport de son mariage, C’est pourquoi auec l’assistence du Sr Jean Estienne Des georges Assesseur tres Celebre au Petit Senat de cette ville exprssement deputé dud. Senat pour elle et en son nom, Plus Sr Jean Claude Capitaine Estudiant en Droit agissant pour sa personne Comme Majeur, Ces deux Nées en premier Mariage du susdit Sieur deffunt auec la feue Dame Marie Viccars. Plus Dam.lle Salomé Capitaine fille Majeure, n’ayant aucun Tuteur, Plus Sr Jacques Capitaine qui est absent et aux Voyages, En son nom et fut present le Sr Jean Baptiste Ruffier marchand Confiseur et bourgeois dicy en qualité de commissionaire pour obserer les droits de son Principal, Plus le Sr Longo Marchand Italien et bourgeois dudit Strasbourg en qualité de tuteur, comme il declaroit, de Claude Henry Esprit François et Catherine Helene, Enfans de deffunte Dame Catherine Capitaine engendrés auec le sieur François venfrey marchand et bourgeois audit Strasbourg fille du susdit Sr trespassé, Ces trois derniers nées en second mariage auec la Vertueuse Dame Marguerithe Lescuyer, presentement Veuvue, Enfin le Sr François Maux fils de la d° veufue né en premier Mariage auec le deffunt Sr Julien Maux marchand Confiseur et Beau fils du Trespasséé Institué par son Testament en qualité de cohéritier avec des petit fils comme il et à voir cy après – Monstréz enseignéz et mis en evidence par la susdite veuvue assistée du sieur Josephs Broncal Peruquier et bourgeois de cette ville – a Strasbourg ce 3. Janvuer 1729.
Dans une Maison Scise en cette ville rüe serruriere, appartenant a la succession susde. il s’est trouvé comme suit
Meubles. Au Grenier dans la Maison derriere, Dans la chambre marqué St Louis N° 13, Dans la chambre de St Mathias N° 3, Dans la chambre de St Thomas N° 12, Dans la chambre de St Barnaba N° 7, Dans la chambre de St Jean Baptiste N° 15, Au Poil de St Michel N° 16, A la chambre de St Simon N° 9, A la chambre de St Jude N° 10, A la chambre de St Bartholomy N° 8, Au Poil de St Jacque N° 8, Dans la chambre de St Pierre N° 6, A la chambre de St André N° 11, A la chambre de St Pierre N° 1, A la chambre de St Claude N° 14, A la chambre de St Paul N° 2, Dans la sale en bas, Dans la cour, Dans le grand Poile a Costé de la Cuisine, Dans la Cuisine ordinaire
Propriété d’une Maison. Une Maison consistante en trois Corps de logis basse cour et leurs places, droits, bastiments, appartenances et dependances Sans reserve Scise a la Ville de Strasbourg rüe des serruriers, Faisante d’un Costé le Coin d’une petite rüe appelée Trousengässlein, tenant d’autre costé au Sr Eberhard Cappaun officier de l’umbgelt, aboutissante par derriere a la Maison de Messieurs les Kornmanns, Ladite maison est encor chargée auec 80 liures de rente payable annuellement a Madame Marie Esther Hey née Deicher Veuvue du deffunt Sr André Hey ministre de Leglise reformée demeurante ict, racheptable par la somme de 2000 lt. Plus 250. lb de rente annuelle a la fondation de St Pierre le Jeune racheptable par la somme de 5000 lb. Outre ces deux charges tout pour franche et libre. Estimée par les Experts et Maistres jurés de cette ville en Vertu de leur taxation donnée par escrit, dattée la 4° Janvier 1729 p. 400. lb. Sur la susd. maison se présente une lettre d’achapt escrite à pergament passée dans la chambre de Contrat en cette ville auec le Sceau d’icelle attaché dattée le 18 febrier 1700. Er encore plusieurs autres Scriptures anciennes qui ne sont pas Nécessaires a specifier
– Abschatzung d. 4.t Januarÿ 1729. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Claude Capitaine gewesenen beÿsitzers E. E. grosen Raths seel. hinter laßene frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßer gaßen gelegen ein seits neben einem Eck am Trusen gäßel, anderseits Neben H Eberhard Capaun, buchhalter im Umbeld anderseits um gäßel auf die Kornmännische Erben stoßend welche behaußung, hinder Nebens gebäu Nebens gang, Stube, gast Stube, Contor so gewölbt, Cammren Cammin, und Speiß Kammer, Küche, hauß Ehren, Zweÿ gewölbte Keller, hoff und bronnen, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Dreÿ Tausend und Sieben hundert gulden. bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Total des Meubles 1538, Cheval et Chaise 80, Vins et Tonneaux 145, L’argenterie 551, Propriété d’une maison 400, Somme des terres labourables 1400, Dettes actives 5095 – Dettes passives 2933 lb, Apres la Deduction des Dettes Passives il reste encore à la Masse active 2142.
Somme des Pretensions que la Veuve et les Enfants des premiers lits de l’un et l’autre costé encor forment 15 377. Compensée auec la somme active restante ci devant il se trouve qu’elle ne sera pas capable de payer les dettes et qu’il y a perte 13 235 lb
Copie du Contract de Mariage – (…) Fait leu et passé audit Strasbourg le premier Juin 1695, Bidier Dutil, not.re
Copie du Testament – Je Claude Capitaine hoste ou pend pour Enseigne la Ville de Lyon Bourgeois de Strasbourg estant actuellement malade et allité dans un poele du premier estage dans le fond de Ma Maison scise Rue des serruriers et prenant jour dans la cour d’icelle, sain toutefois d’esprit – fait à Strasbourg le 24 Aoust 1728. Sensuit l’acte de depot, Aujourd’hui 24 Aoust 1728
Les héritiers obtiennnent dispense de dresser l’inventaire des biens de leur mère qui ne possède plus rien suite aux transactions mentionnés ci-dessous
1743 (30. Xbr), VII 1179 – Livres de la Taille f° 239
1743 – Mont. den 30. Decembris. Weÿl. Fr. Margarethæ auch Weÿl. H. Claude Capitaine geweßenen Gastgeber und E.E. Großen Rahts alten beÿsitzers hinderlaßener Wittib Erben produciren transaction Zwischen ihre und deren Kindern getroffen und bitten weilen dieselbe nichts hinderlaßen umb befreÿung der Inventur. Erkannt willfahrt.
Deux transactions (non conservées, citées à l’inventaire de 1750) passées devant le notaire Revoire les 2 décembre 1739 et 29 février 1740 attribuent la maison au fils en deuxièmes noces Jacques Philippe Capitaine qui a épousé en 1735 Marie Madeleine Kœnig, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1735 (29.1.), Me Humbourg (6 E 41, 53)
Contrat de mariage – Copia der Eheberedung – furent presens Le Sieur Jacque Philippe Capitaine fils majeur d’ans de feu le Sr Claude Capitaine, vivant Conseiller au Magistrat et hote de l’hotellerie ou pend pour Enseigne La ville de Lion Scize rue des serruriers en cette ville, et damle Marguerite L’Ecuyer a present sa veuve, de laquelle ledit Sieur Capitaine fils a declaré avoir pouvoir et consentement suffisent à l’Effet des présents, faisant, stipulant et agissant pour Luy et en son nom et d’une part
Et demoiselle Marie Madeleine König fille de feu le Sieur Michel Koenig vivant Bourgeois Me Brasseur et de defunte dam.le Marie Françoise Roethaber a son deces Epouse du Sr Jean Joseph Krafft hote au sauvage aussy Bourgeois de cette dite ville faisant, stipulant et agissant pour Elle et en son nom et d’autre part, (…) du consentement de leurs parens respectifs, Sçavoir de la part dudit Sieur Capitaine fils des Sieurs Claude Capitaine son frere Consanguin huissier Sergent Royal, du Sr François Meaux son frere uterin Employé au Bureau du tresor Royal, du Sr François Lanfrey Marchand bourgeois son beau frère du Chefd e defeunte dem.le Catherine Capitaine Son Epouse aussy tous de cette s. ville et de celle de ladite dem.le König fille de Dam.le Marie Joiret son ayeule paternelle veuve en premières noces de Pierre Krafft a présent du Sr Jean Georges Durrenberger – en présence de Servais Krafft son oncle paternel brasseur, Sr François Joseph Schlosser son oncle du chef de damle Marie Madeleine Roethaber – fait lû et passé audit Strasbourg le 29° Janvier 1735. Humbourg Not.re Royal
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 306)
Hodie die 7 Mensis februarii anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus adolescens Jacobus Philippus Capitaine filius defuncti domini claudii Capitaine in vivis magistratus Argentinensis senatoris et pudica virgo maria Magdalena Königin filia Michaelia König civis et Cerevisiæ coctoris et def.æ Mariæ Franciscæ Riedhaberin in vivis conjugum præsentibus testibus (…) domino Claudio Capitaine fratre sponsi (signé) jacobus philippus Capitaine, Magdalena Königin (i 160) – Proclamation, Saint-Louis (cath. p.47) i 26
Jacques Philippe Capitaine et Marie Madeleine Kœnig hypothèquent la maison au profit d’Abraham Wittmar
1741 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 316-v
H. Jacques Philippe Capitaine der gastgeber und Fr. Maria Magdalena geb. Königin mit beÿstand ihres oncle H. Frantz Joseph Schloßers Oberschreibers beÿ hiesigen Einquartirungs stub und ihres schwagers H. Pierre Moureau des Tapezirers
in gegensein H. Abraham Wittmar – schuldig seÿen 2250 pfund
unterpfand, eine behausung zur Stadt Lyon genandt bestehend in vorder und hinder hauß, nebens gebäu, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Schloßergaß, einseit ist ein Eck am Drußengäßlein einseit neben H. Eberhard Capaun Controlleur hinten auff H. XV Kornmann – als ein vätterlichen erb theils von ihren miterben ihme cedirtes guth
Jacques Philippe Capitaine meurt en 1750 en délaissant une fille de sa veuve et un enfant posthume. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Bouclier. Les experts estiment la maison 3 750livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 517 livres, celle des héritiers à 688 livres. L’actif de la communauté est de 3 436 livres, le passif de 5 093 livres.
1750 (5.6.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 372) n° 392
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Philipp Capitaine, geweßenen ehemahligen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel: Verlassenschafft – als derselbe dienstags den 21.ten Aprilis dießes Lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch. seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Paul Grandval, handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Mariä Elisabethä Capitaine des seelig Verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter Tochter, so Eilff Jahr alt und ab intestato beneben dem annoch erwartenden unter Mütterlichem hertzen Verborgenen Posthumo Verlaßener Erben, ersucht und inventirt durch die Wohl Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Capitaine gebohrne Königin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des wohl Edlen Ehrenvesten und Wohlvorachtbahren herrn Frantz Joseph Schloßers, wohlbestellten Secretarÿ allhießiger Einquartirung und Vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstand – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 5.ten Junÿ Anno 1750.
In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Schildsgaß Ligenden in dieße verlassenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden Wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine behaußung, besthend in vorder: hinder: und Nebens gebäu, sambt hoff, hoffstatt, bronnen und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß Zur Statt Lyon genand, einseit ist ein Eck ane dem trußengäßlein, anderseit neben herrn Lazaro Christiano Sahler, J.U.L.to und der hochlöbl. Ortenauischen Ritterschafft Consulenten, hinden auf weÿland herrn Peter Kornmanns des beständigen geheimen Regiments der herren fünffzehen geweßenen hochansehnlichen beÿsitzers seel. nachgelaßene Erben stoßend, so Vor freÿ Ledig und Eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Junÿ 1750. angeschlagen pro 3750. lb. Welchergestalten dem seelig Verstorbenen dieße behaußung von seiner Frau Mutter und vätterlichen Mit Erben im Vätterlichen Erb eigenthümlichen beneben einigen Mobilien cedirt und überlaßen worden, besagt eine vor herrn Revoire Notario allhier aufgerichtete auf Pergament expedirte frantzösische Transaction de dato 2° Decembre 1739. et 29° feurier 1740. so den 31.ten Martÿ 1740. beÿ E.m Löbl. Vogteÿ gericht als prsrvelich* unterschrieben und den 6.ten Augusti ejusdem Anni beÿ E: E: großen Rath allhier confirmiret worden. Wie aber herr Claude Capitaine des seelig Verstorbenen Herr Vatter und frau Margaretha gebohrne Escuyer du Pré deßen Frau Mutter dieße behaußung erkaufft, ist vorhanden ein frantzösischer pergamentene Kauffbrieff, m. allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insigel corroborirt de dato 18. feurier 1700.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnverändert Guths. Inhalt Designation über dasjenige was der hinterbliebener Frau Wittib beÿ Vergleich und Abtheilung Weÿland Frauen Mariä Franciscä Krafftin gebohrner Redhaberin, herrn Johann Joseph Krafft Gastgebers Zum wildenmann und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin Ihrer geliebten Frau Mutter nunmehr seeligen verlassenschafft (…) durch Herrn Johann Daniel Langen Notarium publicum und berühmbten Practicum den 10.ten februarÿ et sequentibus Anno 1735. aufgerichtet
– Abschatzung Vom 11. Junÿ 1750. Auff begehren Weÿland Herrn Jacque Capitaine deß geweßenen Aubergisten à la Ville de Lÿon Hinterlaßener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßergaß, einseit neben Herrn Licentiat Sahler, anderseit neben fraw Karbin undt hinten auff die Kornmannische herren Erben stosend, gelegen. Es hat diese behaußung unten neben der Einfarth die Küchen hinten daran eine Gaststube und Gard manger auff dem Erstenstockh seind Zwo französische Camin Cammern, und ein Gaststube, auff dem Zweÿen Stockh sind dreÿ französische Camin Kammern und ein Knechts Kammer darüber ist der tachstuhl mit breitziegeln doppelt gedeckt, Worunter eine besetzte bühne. Ferner befindet sich ein Hinter und nebens gebäw, wie auch ein nebens gang alles Mit breit Ziegeln bedeckt das hinter gebäw hat in der Rez de Chaussés Ein großen Saal und Stallung auff dem Ersten Stock dreÿ französische Camin Kammern, in dem zweÿten stock fünff Kammern, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, das Vorder gebäw hat einen gewölbten Keller und im hoff ist auch ein bronnen. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Sieben Tausend Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Werckmeister
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Joseph Krafft der Gastgeber und E.E. großen Raths Jetzig wohlverdienter Beÿsitzer, von Weÿland Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Redhaberin seines geweßenen Erstern Ehegattin und der dißortigen Frau Wittib eheleiblicher Frau Mutter seeligen Lebtägig zugenießen hat. Vermög Ihro Frauen Krafftin den 26.ten Octobris anno 1734. auffgerichteten Codicilli paragrapho Decimo (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 16 ß, Sa. Goldener Ring 8, Sa. Schud 575, Erg. Rest 1933, Summa summarum 2517 lb
Dießenmach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugs 41, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3750, Summa summarum 3791 lb – Schulden 3103 lb, Nach deren Abzug 688 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. hausraths 229, Sa. Wein und Lährer Faß 415, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 112, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. Schulden 2678, Summa summarum 3436 lb – Schulden 5093 lb, Theilbares Passiv onus der Stall æstimation nach 1662 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2517 lb – Stall summ 1544 lb
Constitution de rentes prepetueles so der Frau wittib ohnverändert 23 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden so der Frau Wittib ohnverändert 26 23 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in das Erbe zugeltend 1654 lb
Copia der Eheberedung (…) fait lû et passé audit Strasbourg le 29° Janvier 1735. Humbourg Not.re Royal
La veuve Marie Madeleine Kœnig se remarie en 1751 avec Claude Vaquier, intéressé dans les affaires du Roy à Landau, lui aussi veuf : contrat de mariage, célébration
1751 (22.5.), Me Humbourg (6 E 41, 85)
Contrat de mariage – Sr Claude Vaquier intéressé dans les affaires du Roy demeurant ordinairement à Landau fils de feu Sr Fulcrand Vaquier bourgeois de Montpelier dem. a Gelly et De Madeleine Dericome, veuf en premières noces de De Marie Rochette
De Marie Madeleine Koenig veuve en premières noces de Sr Jacques Philippe Capitaine bourgeois de cette ville et fille de feu Michel Koenig brasseur bourgeois de cette ville et feu Marie Françoise Rethaber
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 416)
Anno domini 1751 die 24 mensis maii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ copulati fuerunt Dominus Claudius Vacquier, Landavii diœcesis spirensis pro rege occupatus, viduus defunctæ Mariæ Rochette, Et domina Magdalena Koenig vidua defuncti D. Jacobi Capitaline dum viveret Civitatis argentinensis Civis et Cauponis parochiana nostra (signé) Cvaquier, Marie Magdeleine Koënig (i 212)
Marie Madeleine Kœnig femme de Claude Vaquier loue la maison au restaurateur Jean Philippe Jamart de Libois
1753 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 351-v
H. Fuleran Vaquier als mandatarius Fr. Magdalenæ geb. Königin H. Claude Vaquier des intéressé dans les affaires du roy zu Landau wonhafft eheliebstin, H. Paul Grandval der handelsmann als vogt ged. Fr. Vaquier in erster Ehe mit weÿl. H. Jacques Capitaine des traiteur tochter Elisabethæ Capitaine
in gegensein Jean Philippe Jamart de Libois des traiteur
entlehnt, die gastbehausung zur Stadt Lyon genannt mit allen deroselben zugehörden und rechten ane der Schloßergaß – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 800 lit.
Marie Madeleine Kœnig femme de Claude Vaquier loue la maison à l’aubergiste Alexandre Brodard
1760 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 137
Fr. Maria Magdalena geb. Königin H. Claude Vaquier des entrepreneur des vivres eheliebstin, H. Paulus Grandval des handelsmanns als vogt ihr Fr. Vaquier tochter erster Ehe Jfr. Elisabethæ Capitaine, sie Fr. Vaquier wÿdumsweis
in gegensein H. Alexander Brodar des gastgebers [unterzeichnet] brodard
verlühen, die gastbehausung zur ville de Nancy mit allen übrigen deren begriffen und rechten ane der Schloßergaß – auff 6 nacheinander folgenden jahren auf verfloßenen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 225 pfund
Marie Madeleine Kœnig femme de Claude Vaquier et sa fille Elisabeth Capitaine femme de Fulcrand Vacquier louent l’auberge à la Ville de Lyon à Antoine Genard et Marie Catherine Giffard veuve de Jean Baptiste Plautier
1768 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 72-v
H. Claude Vacquier entrepreneur des vivres als ehevogt Mariæ Margarethæ geb. Königin und als mandatarius Fr. Elisabethæ geb. Capitaine H. Fulcrand Vacquier des inspecteur des poudres et salpetre de la Basse Alsace eheliebstin von derselben bevollmächtigter
in gegensein Antoni Genar des aubergiste /:und Maria Catharina geb. Giffard weÿl. Johann Baptist Plautier des emploié dans les vivres wittib [unterzeichnet] Genard
verlühen, die gastbehausung zur Ville de Lyon genanndt mit rechten und gerechtigkeiten, ane der Schloßergaß – auf 6 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Annunc. Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 250 pfund
1771 – Inventaire de faillite d’Antoine Genard, locataire de l’auberge à la Ville de Lyon
Inventaire après décès du sieur Bouvy, conseiller de l’Electeur de Trèves, pensionnaire de l’auberge
1773 (28.4.), Me Beguin (6 E 41, 1459) n° 138
Inventarium über Weiland Herrn N: Bouvy des allhier zu Straßburg verstorbenen Chur fürstlich trierischen Hof Raths zu Straßburg hinterlassene Effecten – nachdeme derselbe den 26. dieses Monats allhier zu Straßburg die Welt quittirt, durch Salome Wachenheimin die dienst: Magd welche dem defuncto in seiner letzern Kranckheit abgewartet
Bericht wegen der erben, Ob der verstorbene Erben, es seÿe ab intestato oder per Testamentum hinterlaßen habe, hat disorts noch zur zeit nicht anezeigt werden können
In einer ane der Schloßer Gaß gelegenen und zur Statt Lyon genannten Wirths behaußung befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 12 lb, silbers 13 ß, Golden: Geschmeids 20 lb, baarschafft 63 lb, Summa summarum 96 lb – Schulden 161 lb, Compensando Passiv onus 65 lb
(Joint) Extractus ex Libri mortuali ecclesiæ parochialis ad Stum Ludovicum Inta Argentina pagina 330 registro quarto, Anno 1773 die 26 mensis aprilis mortuus est Dnus Bouuille cujus nomen baptismale ignoratur extraneus annorum ut putatu. circiter 36 natus
Marie Madeleine Kœnig femme de Claude Vaquier et sa fille Elisabeth Capitaine femme de Fulcrand Vacquier vendent 2 250 livres l’auberge à la Ville de Lyon au marchand de vin François Georges Burgard et à sa femme Catherine Marguerite Raballiati
1773 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 124-v
H. Claude Waquier inspecteur des Poudres et salpêtres de la Province d’Alsace zu Landau wohnhafft und Maria Magdalena geb. Königin, Fr. Maria Elisabetha Capitaine dero tochter H. Fulcran Waquier intéressé dans les affaires du Roy Ehegattin beÿständlich H. Franz Antoni Krafft capitaine du regiment de housard d’Esterhasi et Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis
in gegensein H. Franz Georg Burgard des weinhändlers und Catharinæ Margarethæ geb. Raballiati unter assistentz H. Sebastian Huber des stattwerkmeisters und H. Johann Georg Pick des goldarbeiters
eine zur statt Lyon geschildete gastbehausung in dreÿen gebäuden, hoff und hoffstatt mit allen denen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, wie H. Genar der würckliche lehn beständer dieselbe genießt und benutzet, ane der Schloßergaß einseit ist ein Eck ane dem Drußengäßlein anderseit neben H. baron von Haindel hinten auff H. Dr. Dolde – um 4500 gulden verhafftet, geschehen um die capital summ
L’aubergiste François Georges Burgard, fils d’aubergiste, épouse en 1767 Catherine Marguerite Raballiati fille de maître maçon : contrat de mariage, célébration
1767 (9.4.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 140
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren: und vorachtbahren herrn Frantz Georg Burgard, dem leedigen Gastgeber und b. alhier zu Straßburg Weil. S.T. Herrn Frantz Jacob Burgard gewesenen ebenmäßigen Gastgebers und E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn und der viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrau Catharinæ Magdalenæ Rabaliatti, Weil. herrn Caspar Theodor Rabaliatti gewesenen Kunsterfahrenen Steinmetzen und Maurers auch wohlangesehenen burgers dahier ehelich erziehlt naco tod verlaßener Jungfer tochter mit Herrn Johann Georg Pick dem kunstberühmten Goldarbeiter und vornehme burger hieselbst bevögtiget (…) die Jungfrau braut annoch unter besonderer Verbeÿstandung S.T. Herrn Frantz Wilhelm Rabaliatti Churfürstl. pfältzischen wohlbestellten bau: Meister ihres dermalen hier anwesenden hochgeehrter H. Oncle – So beschehen (…) auf donnerstag de, 9. Aprilis anno 1767 [unterzeichnet] Frantz Georg Burgardt als Hochzeiter, chatarina magdalena Rabaliatti hohz.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 250)
Hodie 28 aprilis anni 1768 factis in ecclesiæ nostræ tribus proclamationibus ac totidem in Ecclesia S. petri junioris (…) conjuncti fuerunt franciscus Georgius Burgard ciuis et caupo filius legitimus francisci Jacobi Burgard civis Etiam olim Et cauponis et mariæ Saræ pflug conjugum Defunctorum commorans in parochia dicta S. petri junioris et Catharina Magdalena rabaliati filia Legitima defuncti caspari theodori rabaliati ciuis olim et cæmentarii et Mariæ Magdalenæ Schrœterin in vita conjugum in hac parochia, adfuerunt testes D. Burgard sponsi auunculus Et magistratus consiliarius assessor (…)
François Georges Burgard hypothèque la maison au profit du chef du chantier des charpentiers Sébastien Huber
1777 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 3-v
H. Franz Georg Burgard der gastgeber
in gegensein H. Sebastian Huber des werckmeisters gemelter Statt Zimmerhoffes – schuldig seÿen 2000 gulden, zum bau nachbeschriebener behausung
unterpfand, oberwehnte behausung daß ist eine zur Ville de Lyon geschildete gast behausung mit allen deren begriffen ane dem Schloßergaß einseit ist ein Eck ane dem Drußengäßlein anderseit neben H. baron von Haindel hinten auff H. Dr. Dolde
Inventaire de biens d’un pensionnaire de l’hôtel, Frédéric Auguste Starck natif de Saxe
1782 (30.9.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 472
Designatio dererjenigen Mobilien und Effecten, welche Friderich August Starck aus Sachsen gebürtig, so allhier in dem Gasthaus à la Ville de Lyon verstorben ist, hinterlassen hat, welche Zufolg Ihro Gnaden des Regirenden Herrn Ammeisters Erkantnus vom 27. Hujus, auf Ansuchen Herrn Frantz Georg Burckard des burgers und Gastgebers alhier – Montags den 30. Septembris 1782.
François Georges Burgard (seul héritier testamentaire de sa première femme Madeleine Rabaliati comme il est dit à son inventaire après décès) épouse en seocndes noces Marie Madeleine Reinhard
1795 (8 floréal 3) Mariage, Strasbourg (f° 64 n° 425)
Cejourd’hui huitième floreal L’an trois de la République française une et indivisible (…) d’une part François George Burgard agé de 58 ans, aubergiste né et domicilié en cette commune, fils de feu François Jacques Burgard, aubergiste, et de feue Marie Sara Pflug, veuf de Madeleine Rabaliaty, de l’autre part Marie Madeleine Reinhard agée de 23 ans, cuisinière, domiciliée en cette commune depuis six ans, native de Sultz, département du bas Rhin, fille de Joseph Reinhard, vigneron audit lieu, et de Dorothée Kreuter (…) 1° de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette commune le 14 février 1737 (…), 2°de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Sultz le 10 novembre 1771 (…), 3° de l’acte de décès de Madeleine Rabaliaty épouse en premières noces du futur portant qu’elle est morte en cette commune le 13 mai 1791 vieux stile, 4° de l’acte de naissance de François Georges enfant né hors le mariage des susdits François George Burgard et Madeleine Reinhart, portant qu’il est né en cette commune le 6 mai 1793, duquel enfant les dits futurs conjoints reconnoissent La Légitimité par le présent acte, (signé) François Georg Burghars, Magdalena Reinhardt (i 67)
Contrat de mariage dressé après célébration
1801 (9 pluv. 9), Strasbourg 11 (5), Me Anrich n° 334 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 5 du 11 pluv. 9
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der bürger Frantz Geörg Burgard Gastgeber in der Zur Stadt Lyon geschildeten Gastherrberg dahier eines,
und die bürgerin Maria Magdalena gebohrne Reinhard deßen Ehefrau
wie daß beÿ angetrettener ihrer Ehe Sie Zwar ihres Vermögen halben, wie es damit beÿ eräugnendem Fall gehalten werden solle, Unterredung gepflogen, darüber aber bißhero Keinen Ehe Contract passiren, noch weniger eines jeeden Zubringen inventiten laßen – So beschehen (…) Straßburg den 9. pluviose im neunten Jahr der ein: und untheilbaren Francken Republick. [unterzeichnet] Frantz Georg Burgard, Magdalen burgart geborne Reinhard
Inventaire après décès d’un pensionnaire de l’auberge, le prêtre Marc Antoine Bacher
1808 (17.10.), Strasbourg 15 (8), Me Lacombe n° 592 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 73 du 27.10.
Inventaire de la succession de Marc Antoine Bacher pretre conventuel de l’ordre de Malte décédé à Strasbourg le 13 octobre courant – à la requête d’Anne Marie Bacher veuve de François Joseph Bacher Capitaine de cavalerie retiré demeurant à Kientzheim mère et tutrice naturelle de Marie Joséphine, Marc François Joseph, Jean Baptiste Germain et Anne Marie les quatre enfants mineurs seuls et uniques héritiers de leur oncle
dans la chambre qu’il occupoit n° 22 a l’hotel de la ville de Lyon
meubles 564 fr et Contrats de rente viagère
François Georges Burgard loue l’auberge à la Ville de Lyon à Georges Antoine Bader
1809 (26.7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 27, f° 86, n° 1521 – ssp du 22 mars dernier
Bail pour 6 ans par Sieur Georges Burgard de Strasbourg
à Georges Antoine Bader
une Maison à Strg. rue des Serruriers Connue sous le Nom de la ville de Lyon pour 2400 francs
Inventaire après décès d’un pensionnaire de l’auberge, François Siméon, inspecteur du domaine extraordinaire de la couronne de Hanovre et de Westphalie
1813 (27.10.), Strasbourg 8 (7), Me Roessel n° 1516 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 151-v du 28.10.
Inventaire de la succession de François Siméon inspecteur du Domaine extraordinaire de la couronne au Hanovre et Westphalie décédé le 22 courant – à la requête de François Siméon charron et Marguerite Hugueny à Senones père et mère du défunt, Jeanne Siméon, Anne Siméon filles majeures à Senones, Christophe Siméon charron, Marguerite Siméon femme de François Thirion maçon demeurant au Pair de Moyenmoutier, Marie Siméon fille majeure à Senones
en l’hôtel de la ville de Lyon appartement n° 26
mobilier 887 fr, numéraire 1510 fr, créances 19 238 fr, passif (non additionné)
Inventaire après décès d’un pensionnaire de l’auberge, Hercule Blétry, négociant à Mulhouse
1816 (3.8.), Strasbourg 15 (21), Me Lacombe n° 4350 – enreg. manquant F°
Inventaire de la succession de Hercule Blétry négociant à Mülhausen frère décédé à Strasbourg le 26 juillet dernier – à la requête de Charles Blétry, négociant à Belfort tant pour lui que mandataire de Marie Thérèse Catherine Artus veuve de Hercule Blétry négociant à Mülhausen, Frédéric Louis Félix Bremsinger notaire royal nommé pour représenter Joseph Agatte Blétry épouse de Henri Chapuis propriétaire des verreries à Thorrens, royaume de Sardaigne y demeurant, Victoire Blétry épouse de Léopold Felmez négociant à Marseille, Jean Baptiste Blétry demeurant aussi à Marseille, héritiers pour un quart de leur époux et
à l’hôtel de la ville de Lyon à Strasbourg où il était logé
actif 918 fr, passif 391 fr
L’aubergiste François Georges Burgard meurt en 1818 en délaissant quatre enfants issus de son deuxième mariage avec Marie Madeleine Reinhard. Il est devenu seul propriétaire des biens acquis en premières noces en qualité de seul héritier testamentaire de sa première femme. Sont annexés des actes qui établissent les droits des héritiers Rabailliati. L’actif de la succession se monte à 73 372 francs, le passif à 20 773 francs
1819 (28.1.), Strasbourg 8 (25), Me Roessel n° 6170, vacation du 5.2. (acp 141 F° 191-v du 8.2.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 166 du 1.2.
Inventaire de la succession de François Georges Bourgard, propriétaire, ancien aubergiste à l’hôtel de la ville de Lyon décédé le 7 novembre dernier – à la requête de Marie Madeleine Reinhard la veuve mère et tutrice légale de Marie Sophie 19 ans, Catherine Caroline 15 ans, Caroline Thérèse 12 ans, 2. Jacques Goerger, maître de poste à Stollhoffen, grand duché de Baden, mandataire de son épouse Marie Madeleine Bourgard, héritiers pour un quart – en présence de Barthélémy Rebouillat, instituteur, subrogé tuteur
Contrat de mariage, Me Anrich le 9 pluviose 9
propriété d’une maison, par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1773 le défunt a acquis conjointement avec Catherine Madeleine Rabaliaty sa première femme la maison ayant pour enseigne la Ville de Lyon sise en cette ville rue des Serruriers n° 5, d’un côté celle de M Zollikoffer négociant, derrière la propriété du Sr Hurstel marchand de vin, d’autre part le coin de la rue de la Lie – titre plus ancien à ladite Chambre le 18 février 1700. Cette maison est louée au Sr Bader aubergiste moyennant un loyer annuel de 200 francs, en capital 40 000 francs. Quoique ladite feu De Bourgard née Rabaliaty ait été coacquéreuse ses héritiers n’y ont à exercer aucun droit attendu qu’elle a institué son mari légataire universel de sa succession par testament mystique en date du 28 mars 1791 déposé chez Me Anrich le même jour
dans une maison rue des Serruriers n° 5 au coin de la rue de la Lie et portant pour enseigne la Ville de Lyon. Meubles 1796 fr, argenterie 1546 fr, garde robe 158 fr, numéraire 1255 fr
mobilier loué au Sr Bader avec l’auberge, dans la salle à manger au rez de chaussée, au premier étage chambre n° 1, n° 2, n° 3, n° 4, n° 5, n° 6, dans le corridor, chambre n° 7, n° 10, n° 12, n° 13, n° 14, n° 16, n° 18, n° 19, n° 20, n° 21, n° 22, n° 23, n° 11, n° 24, n° 31, corridor au troisième, chambre n° 28, n° 29, corridor au second étage, chambre des domestiques au second, chambre n° 26, n° 27, chambre des domestiques, chambre des servantes, au corridor du troisième, dans la cour et le garde manger, dans la cave 8695 fr
dot de la De Goerger 8449 fr, meubles au grenier 667 fr, créances 10 775 fr, ensemble 73 372 fr – passif 20 773 fr
[Joint :] Extractus e libris parochialibus Baptizatorum et defunctorum ecclesiæ catholicae ad Stum Stephanum Mannheimii Sequentes sunt liberi legitimi Dni Francisci Raballiati architecti camer electoral qui sepultus est 24. mart. 1782 et Dominae Maria Theresia Antonia Naus quae sepultae est 6. mart. 1773, 1) Maria Antonia Franc. baptiz. 7. julÿ 1749 et sepulta 7. mart. 1753, 2) Johannes Franciscus Antonius baptiz. 11. sept. 1750 et sepult. 12. apr. 1758, 3) Maria Theresia Josepha baptiz. 29. jan. 1752 et sepulta 20. mart. 1805, 4) Johannes Nicolaus baptiz. 19. sept. 1753 et sepult. 11. mart. 1754, 5) Sebastian Caspar baptiz. 20. jan. 1755 est adhuc in vivis, 6) Frantz Joseph baptiz. 18. julÿ 1756, 7) Maria Francisca Brigitta baptiz. 24. aug. 1758 et sepulta 21. apr. 1759, 8) Maria Anna Philipp. baptiz. 23. aug. 1762 sepult uxor Speck sep. 26. junÿ 1786, 9) Frantz Antoni Joseph baptiz. 19. nov. 1764 et sepulta 23. nov. 1764, [sign.] Pazzi, 25 Aprilis 1819
[Joint :] Je soussigné Sébastien Rabaliati demeurant à Rastatt, 22 mai 1819
[Joint :] der tod meines bruders Joseph (…) In dem Jahren 1803 und 1804 erhielt ich von meinem bruder die letzen briefer aus Alexandie en Piemont (…) daß das 102.t linien Infanterie regiment bei dem mein bruder Capitaine war mit Murat nach Neapel gekommen wäre, Rastatt den 1 martÿ 1819
[Joint :] H. Ignatz Speck zu München 18. junÿ 1819
Contrat de mariage de Jacques Gœrger et de Marie Madeleine Burgard
1816 (15.6.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 700, 7006
Contrat de mariage — Sr Jacques Goerger Maître des postes aux lettres aux chevaux domicilié a Stollhoffen au Grand Duché de Bade fils majeur de feu Anselme Goerger, Maître des postes audit lieu, avec feu Dame Régine Klein
Demoiselle Marie Madeleine Burgard fille de Monsieur François Georges Burgard, cidevant assesseur au grand Sénat de l’ancien Magistrat de la ville de Strasbourg et propriétaire de hotel à l’enseigne de la ville de Lyon, avec Marie Madeleine Reinhard
Sophie Burgard apporte sa part de l’auberge quand elle se marie avec Aloïse Moppert
1827 (20.11.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 413 – Enregistrement de Strasbourg, acp 186 f° 145 du 21.11.
Inventaire des apports – Aloïse Moppert, aubergiste, et Sophie Burgard à Baden Grand duché du même nom, Contrat de mariage devant M Saltzger commissaire aux partages audit Baden en juin 1825
le quart indivis dans la propriété d’une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, écurie, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Serruriers n° 5 d’un côté la rue de la Lie d’autre M Julien Couleaux – de la succession de son père François Georges Burghard dont elle est héritière pour un quart, grevé d’usufruit en faveur de Madeleine Reinhard
Sophie Burgard femme d’Aloïse Moppert, aubergiste à Baden-Baden, vend son quart de maison à Joseph Bader, locataire de l’auberge
1828 (6.10.), Strasbourg 12 (109), Me Noetinger n° 909 – Enregistrement de Strasbourg, acp 191 f° 118-v du 9.10.
Sophie Burghard épouse d’Aloïse Moppert, aubergiste à Baden (Grand duché de ce nom)
à Joseph Bader, aubergiste à la ville de Lyon demeurant à Strasbourg
le quart par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Serruriers n° 5 connue sous le nom d’hôtel de la ville de Lyon, d’un côté la rue de la Lie dont elle fait le coin, d’autre la propriété de Julien Coulaux, derrière la veuve Rosette – recueilli dans la succession de son père François Georges Burghard, aubergiste, qui l’a acquis à la Chambre des Contrats le 31 mars 1773 durant son premier mariage avec Catherine Madeleine Rabaliatty laquelle l’institua légataire universelle, Inventaire de François Georges Burghard par Me Roessel le 28 janvier 1819 – moyennant 10 000 francs
Joseph Bader, originaire de Kaisheim en Baviere, épouse en 1807 Marie Catherine Reinhard de Soultz (sœur de Madeleine Reinhard)
1807 (26.3.), Strasbourg 13 (26), Me Bremsinger n° 3708 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 81-v du 6.4.
Contrat de mariage – Joseph Bader, aubergiste a la Ville de Lion, fils de Joseph Bader, aubergiste a Keisersheim en Baviere, et de feue Marianne née Doerr
Marie Catherine Reinhard fille majeure de feu Joseph Reinhard et de Thorothée Kreiter demeurant à Soultz
Madeleine Reinhard veuve de Georges Burghard, usufruitière de l’auberge, la loue à Joseph Antoine Bader et à Catherine Reinhard
1829 (14.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 81-v – ssp du 20.1.1827
Bail pour 6 années à commencer le 25 décembre 1826 – Madeleine Reinhard veuve de Georges Burghard propriétaire de l’auberge à l’enseigne de la ville de Lyon rue des Serruriers n° 5 en qualité d’usufruitière
à Joseph Antoine Baader, aubergiste actuellement par bail, et Catherine Reinhard
ladite maison auberge moyennant un loyer annuel de 3000 francs
Marie Madeleine Reinhard veuve de François Georges Burghard et ses enfants exposent la maison aux enchères.
1831 (11.4.), Strasbourg 12 (119), Me Noetinger n° 2752
Cahier des Charges du 11 avril – 1. Marie Madeleine Reinhard veuve de François Georges Burghard, aubergiste à la ville de Lyon, usufruitière d’une partie des biens, 2. Catherine Caroline Burghard épouse de Jean Claude Louis Besson, droguiste, 3. Caroline Thérèse Burghard épouse d’Amédée Besson, commissionnaire de roulage, 4. Joseph Bader, aubergiste à la ville de Lyon à Strasbourg, 5. Jacques Joseph Momy, avocat, mandataire de Marie Madeleine Burghard veuve de Jean Jacques Georger, maître de la poste aux chevaux à Stollhoffen, les De Besson, Georger et le Sr Bader propriétaires, sur la demande formée par Caroline Thérèse Burghard, jugement du 28 décembre, rapport d’experts du 28 mars
Description de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée et trois étages composée d’un bâtiment principal sur le devant, d’une cour, d’un pavillon à gauche, d’un arrière bâtiment au fond avec une petite galerie à droite de la cour, pompe, écurie, fosse à fumier. Le tout situé à Strasbourg rue des Serruriers n° 5 ayant pour enseigne à l’hôtel de la ville de Lyon, d’un côté Julien Coulaux d’autre la rue de la Lie devant la rue des Serruriers derrière le Sr Hirstel – Origine de la propriété, la De Besson et la De Georger propriétaires d’un quart recueilli dans la conjointement avec Marie Sophie Burghard épouse d’Aloise Moppert, aubergiste, dans la succession de François Georges Burghard leur père aubergiste à la même ville, inventaire dressé par Me Roessel le 28 janvier 1819. Ladite Moppert a vendu le quart qui lui competoit dans ladite maison au Sr Bader par acte Me Noetinger le 6 octobre 1828, feu le Burghard père l’a acquis durant la communauté avec Catherine Madeleine Rabaliatty par acte passé à la Chambre des Contrats en 1773, légataire universel par testament mystique du 28 mars 1791 déposé chez Me Anrich le même jour, ouvert 13 juillet de l’année suivante – mise à prix 36 000 francs
[Joint original du bail enreg. le 14 août 1829 F° 81]
Dépôt du raport d’experts n° 2734 du 6 avril – ce 28 mars Jean Chrétien Arnold, Philippe Jacques Hennenberg & Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes – nous avons reconu qu’il est composé d’un bâtiment principal sur le devant, d’une cour, d’un pavillon à gauche & d’un arrière bâtiment au fond avec une petite galerie à droite de la cour. Le bâtiment principal construit à rez de chaussée en maçonnerie surmonté de trois étages également en maçonnerie sur la droite & en galendure du côté de la cour contient au rez de chaussée sous lequel se trouve une cave voutée la salle d’auberge l’entrée de la maison & l’emplacement servant de remises, le premier étage contient 7 chambres & un sallon & le second & troisième étage chacun 9 chambres. Ce bâtiment est couvert d’une toiture ordinaire sous laquelle se trouvent deux étages de greniers. Le pavillon à gauche de la cour construit à rez de chaussée & deux étages en galandure contient sous une partie du rez de chaussée une petite cave voutée & au rez de chaussée au premier & second étage les escaliers sous l’inférieur desquels se trouve un garde manger, il est couvert d’un comble uni avec un petit grenier. L’arrière bâtiment au fond de la cour constuit à rez de chaussée surmonté de deux étages partie en maçonnerie & partie en galendure contient au rez de chaussée deux grandes écuries, une buanderie & une grande cuisine sous laquelle se trouve une cave voutée. Au premier étage il s’y trouvent trois chambres dont l’une avec alcove & garde robes ainsi que des latrines & au second étage cinq chambres & des latrines. La toiture de ce bâtiment contient deux étages de greniers dont la partie attenant au pavillon au dessus des écuries sert de grenier à foin. Dans la cour à droite se trouve un puits avec sa pompe ainsi qu’une fosse à fumier avec latrines & en dessus entre le bâtiment sur le devant & l’arrière bâtiment une petite galerie en galendure aboutisante par une toute petite cuisine à l’arrière bâtiment. Les toitures de tous les bâtiments susduts sont couverts en tuiles doubles. Estimée 36 000 francs
Joseph Bader, déjà propriétaire du quart, se rend acquéreur des trois autres quarts
1832 (5.1.), Strasbourg 12 (123), Me Noetinger n° 3588 – Enregistrement de Strasbourg, acp 207 f° 155 du 12.1.
1. Marie Madeleine Burgard veuve de Jean Jacques Geörger, maître de la poste aux chevaux à Stollhoffen, 2. Catherine Caroline Burgard épouse de Jean Claude Louis Besson, droguiste, Caroline Thérèse Burgard épouse d’Amédée Besson, commissionnaire de roulage
à Joseph Bader, aubergiste de la ville de Lyon
les trois quarts par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Serruriers n° 5 ayant pour enseigne l’hôtel à la ville de Lyon, d’un côté Julien Coulaux d’autre le coin de la rue de la Lie devant la rue des Serruriers derrière la propriété du Sr Hürstel marchand de vins – de la succession de leur père François Georges Bürgard, aubergiste, dont les vendeurs sont héritiers pour trois quarts, inventaire dressé par Me Roessel le 28 janvier 1819, M. Burgard a acquis la maison par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1773 durant le premier mariage avec Catherine Madeleine Rabaliatty qui l’a instituée par testament son héritier et légataire universel. (Clauses) 5. de laisser jouir gratuitement la mère Marie Madeleine Reinhard veuve de François Georges Bürgard mère des venderesses aussi longtemps qu’elle vivra de la chambre n° 8 au premier étage moyennant un loyer annuel de 20 francs – pour 45 000 francs
Antoine Joseph Bader, hôtelier à la Ville de Lyon, meurt en 1834 en délaissant quatre enfants.
1834 (30.12.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 6904 – Enregistrement de Strasbourg, acp 229 f° 97-v du 5.1.
Inventaire de la succession d’Antoine Joseph Bader, maître de l’hôtel de la ville de Lyon décédé le 6 octobre 1834, à la requête de la veuve Marie Catherine Reinhard, commune en bien par Contrat de mariage passé devant Me Bremsinger le 26 mars 1807, et des quatre enfants Joseph Antoine Bader, maitre d’hôtel, François Xavier Bader, étudiant en droit, Marie Antoinette Catherine Bader femme de Laurent Louis Bizet, pharmacien, et Albert Xavier Bader, mineur émancipé sous l’assistance de Jean Georges Dierstein, propriétaire, son curateur, héritiers chacun pour un quart de leur père
dans l’hôtel de la Ville de Lyon rue des Serruriers n° 5
meubles, 1. dans le salon au rez de chaussée, une chambre à côté du salon, chambre n° 3, 1, 4, 5, 13, 14, 15, 16, 18, 19, 22, 21, 22, 23, 24, 6, 9, 26, 27, chambre de domestique, chambre de servante, n° 25, garde manger, chambre n° 7, 28, 29, 30, 31, 17, grenier à foin, grand grenier, au corridor au premier, cave
immeubles, une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Serruriers n° 5 ayant pour enseigne l’Hôtel de la ville de Lyon, d’un côté Julien Coulaux d’autre le coin de la rue de la Lie devant la rue des Serruriers derrière la propriété du Sr Hürstel, exploitée par les veuve et héritiers, estimée 48 000 francs – acquis de François Georges Burgard, aubergiste, par acte Me Noetinger le 6 octobre 1828, inventaire du sr Burgard Me Roessel le 28 janvier 1810, propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1773 durant le premier mariage avec Catherine Madeleine Rabaliatty qui l’institua par testament héritier et légataire universel
Valeurs soumises au droit de mutation, mobilier propriété, mobilier 7967 fr immeubles 24 000 francs
La veuve Bader loue les services du tapissier Schæffer pour assurer la décoration de la salle d’auberge
1836 (30.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 67 F° 92 – ssp du 20.5.1836
Bail – la veuve Bader
à J. P. Schaffer, tapissier
1. Schaeffer s’engage à garnir à titre de locataire la grande salle à manger de l’hôtel de la ville de Lyon à 40 francs par mois
art. 2, ces garnitures consistent en une tenture de papier avec accessoires y compris la façon
Marie Catherine Reinhard veuve d’Antoine Joseph Bader et ses enfants exposent la maison aux enchères. L’acquéreur est l’aubergiste Charles Daniel Fischer
1836 (20.9.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger n° 8545 – Enregistrement de Strasbourg, acp 243 f° 98 du 21.9.
Adjudication définitive, Cahier des Charges n° 8360 du 25 juin – 1. Marie Catherine Reinhard veuve d’Antoine Joseph Bader, en son vivant maître d’hôtel à la ville de Lyon à Strasbourg, 2. Joseph Antoine Bader, maître d’hôtel, 3. François Xavier Bader, étudiant en droit, 4. Marie Antoinette Catherine Bader épouse de Laurent Louis Bizet, pharmacien actuellement à Strasbourg, 5. Albert Xavier Bader, sans état – ils se sont opposés à la saisie immobilière pratiquée sur eux le 11 mai dernier, à la requête de Catherine Salomé Schlenacker veuve de Jean Jacques Grün, aubergiste, que sur cette opposition il a été rendu au Tribunal Civil le 13 ce mois jugement contradictoirement
(Procuration, Bizet) momentanément à Paris rue des Capucins n° 3, le 25 août 1836
Georges Frédéric Rathgeber, huissier moyennant 65 000 francs – Déclaration de command, pour le compte de Charles Daniel Fischer, aubergiste
Description de la maison à vendre, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Serruriers n° 5 et ayant pour enseigne à la ville de Lyon, d’un côté M. Julien Coulaux d’autre faisant le coin de la rue de la Lie devant la rue des Serruriers derrière la propriété du Sr Hürstel marchand de vins – Titres de propriété, la moitié à la veuve Bader, l’autre moitié aux autres comparants héritiers de père, inventaire dressé par Me Noetinger le 30 décembre 1834 – acquis un quart Sophie Burgard épouse d’Aloise Moppert, aubergiste à Baden (Grand Duché de Baden) par acte Me Noetinger le 6 octobre 1828 et trois quarts de Marie Madeleine Burgard veuve de Jean Jacques Geörger, maître de la poste aux chevaux à Stollhoffen, 2. Catherine Caroline Burgard épouse de Jean Claude Louis Besson, droguiste, 3. Caroline Thérèse Burgard épouse d’Amédée Besson, commissionnaire de roulages par acte Me Noetinger le 5 janvier 1832 – La De Geörger, Louis Besson, Amédée Besson & Moppert recueilli dans la dans la succession de leur père François Georges Burgard, aubergiste, dont ils sont héritiers pour un quart, inventaire dressé par Me Roessel le 28 janvier 1819 – M Burgard a acquis la maison par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1773 durant le premier mariage avec Catherine Madeleine Chabaliaty qui l’institua par testament héritier et légataire universel
Adjudication préparatoire n° 8502 du 5 septembre mise à prix 50 000 francs
Charles Daniel Fischer et Anne Flore Hummel hypothèquent la maison au profit de Catherine Eve Hebersperger veuve du capitaine d’artillerie Jean Jacques Sattler
1845 (22. 7.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5855
Obligation – M. Charles Daniel Fischer, aubergiste et De Anne Flore Hummel son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à De Catherine Eve Hebersperger rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Jacques Sattler, vivant capitaine au corps royal d’artillerie trésorier du bataillon des pontonniers en garnison à Strasbourg, la somme de 8000 francs
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue des Serruriers n° 5, ayant pour enseigne l’hôtel à la ville de Lyon, tenant d’un côté à Mr Julien Coulaux, de l’autre faisant le coin de la rue de la Lie, par devant la rue des Serruriers, par derrière propriété du Sieur Hürstel marchand de vins. Mr Fischer a acquis cette maison des veuve et héritiers de Mr Antoine-Joseph Bader, en son vivant maître d’hôtel à la ville de Lyon demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 20 septembre 1836.
Charles Daniel Fischer et Anne Flore Hummel hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Friedel
1847 (27. 8.br), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6835
Acte de crédit – 1) Monsieur Charles Friedel, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de seul gérant de la maison de commerce établie à Strasbourg sous la raison Jean Jacques Friedel cadet,
2° Monsieur Charles Daniel Fischer, aubergiste & De Anne Flore Hummel sa femme demeurant et domiciliés à Strasbourg
Monsieur Friedel pouvre par les présentes à M & Mme Fischer qui acceptent un crédit à découvert de 4000 francs à compter de ce jour. Ce crédit aura une durée de cinq ans à partir d’aujourd’hui
hypothèque, Une maison consistant en batimens de devant, latéraux, cour, pompe, appartenances et dépendances, ainsi que bâtimens de derrière, le tout situé à Strasbourg rue des Serruriers n° 5, ayant pour enseigne l’hôtel à la ville de Lyon, tenant d’un côté à Mr Julien Coulaux de l’autre faisant le coin de la rue de la Lie, par devant la rue des Serruriers, par derrière propriété du Sieur Hürstel marchand de vins. Mr Fischer a acquis cette maison des veuve & héritiers de Mr Antoine Joseph Bader, en son vivant maître d’hôtel à la ville de Lyon, suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 20 septembre 1836.