8, quai Saint-Nicolas
Quai Saint-Nicolas n° 8 – VIII 27 (Blondel), P 1362 puis section 10 parcelle 14 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Thierry Fahlmer, 1737
La maison en mars 2012, au premier plan
Longtemps maison noble des Müllenheim au XVII° siècle, elle se compose d’un bâtiment avant appelé Sigelmanns hoff (cour Sigelmann) puis à l’Homme de Pierre et d’un bâtiment arrière appelé Zur hohen Linden (au haut tilleul). Après la Capitulation, les Müllenheim qui habitent la maison se convertissent et deviennent catholiques. Le stettmestre Jean Jacques de Müllenheim projette de transformer sa maison et acquiert en 1737 du Magistrat deux bandes de terrain, l’une à l’avant, l’autre à l’arrière de la maison pour la rebâtir suivant l’alignement de l’église Saint-Nicolas et de la maison voisine à l’ouest (voir le plan). Ce n’est cependant pas lui qui reconstruira la maison mais Jean Thierry Falmer à qui il la vend avant les travaux (1737). De nouveaux travaux ont lieu en 1739 dans le bâtiment arrière (partie qui surplombe l’entrée de la maison voisine). La maison a alors un rez-de-chaussée surmonté de deux étages en maçonnerie. Elle est agrandie à l’exercice 1880. La surface du sol diminue à la fin du XIX° siècle en passant de 5,90 à 5,55 ares mais augmente de nouveau à l’exercice 1924 (5,94 ares). Jean Thierry Falmer et les propriétaires suivants sont des négociants avant qu’une compagnie d’assurances n’acquière la maison peu après l’annexion de 1871. Au début des années 1930, elle passe aux Hospices Civils. Des mascarons ornent les pilastres (tête d’homme et de femme d’âge mûr).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 247 (© Musée des Plans-relief)
La façade septentrionale qui donne sur le quai est représentée entre les repères (a) et (b). Une partie centrale, à trois ouvertures (porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages), surmontée d’un fronton est flanquée de part et d’autre d’une partie latérale à trois ouvertures. La partie orientale (à gauche) a trois fenêtres au rez-de-chaussée tandis que la partie occidentale (à droite) a trois arcades. La toiture abrite un étage mansardé et deux étages de greniers. La façade orientale forme l’extrémité d’une autre planche d’élévations, entre les repères non lisibles (d.V) et (a) : le rez-de-chaussée est aveugle tandis que chacun des étages a quatre fenêtres. Deux fenêtres s’ouvrent dans la façade arrière entre les repères (c.V) et (d.V) qui correspond au tiers oriental de la façade avant.
Les bâtiments entourent une petite cour (U) qui permet de voir la façade arrière du bâtiment sur quai entre (1) et (2), la façade orientale entre (2) et (3), la façade méridionale entre (3) et (4) et la façade occidentale entrée (4) et (1).
Les transformations ultérieures ont remplacé toutes les fenêtres du rez-de-chaussée par des arcades. Le fronton a été surélevé d’un étage.
Le quai Saint-Nicolas vers 1670, dessin de Jean Jacques Arnhardt
(publié dans Strasbourg aux éd. Contades)
La maison Müllenheim se trouve en avant de l’église
février 2012
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h).
noble Jean Régnard de Müllenheim et Marie Jacobée Zorn de Plobsheim, bourgeois en 1659 – luthériens | ||
h | noble Louis Henri de Müllenheim et (1697) Marie Anne Frédérique Bock de Blæsheim – catholiques | |
1731 | h | noble Jean Jacques de Müllenheim et (1730) Françoise Sidonie de Klinglin – catholiques |
1737 | v | Jean Thierry Fahlmer et (1718) Marie Salomé Kayser – luthériens |
1771 | h | enfants de Marie Salomé Fahlmer et (1739) Corneille Jacques Weyher remarié (1750) à Susanne Marguerite Bær – luthériens |
1790 | h | Chrétien Jacques Bäer, négociant |
1808 | v | Philippe Jacques Robert, négociant, et (1801) Catherine Salomé Alberti |
1820 | v | Jean Guillaume Müller, propriétaire, et Marie Louise Soehnée |
1829 | h | Chrétien Frédéric Stribeck, négociant, et Frédérique Dorothée Müller |
1842 | h | Victor Stribeck |
(1765, Liste Blondel) VIII 27, Jean Dietrich Falmer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Falmers Erben, 28 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Striebeck, Chrétien Frédéric, vice président de la commission administrative de l’Hopital civil, maison, sol, cour – 5,9 ares
Locations
1688, maison arrière à Jean Georges Hetzel, jardinier
1741, appartement à Frédéric Dagobert Wormser de Vendenheim à Sundhouse
Livres des communaux
1587 Livre des communaux (VII 1450) f° 354-v
Wider auß dem vorbesagten Gäßlin herauß vornen gegen der Preüschen nach Sanct Claus Kirchen Zu.
Junckher Georg Baumann Zu Offenburg hatt ane seinem Hoff, der etwann Herr Hanß Ingolds des Aëlttern was, darinnen Christoff Schäffler der fuhrmann wohnt, vndt ein Eckhauß gegen Sanct Claus Kirchen Ist, ein Vsstoß xxii= schu lang, v schu herauß, darüber ein Wettertach auch In der selben Lengen, Vnd für den Vsstoß noch Zwen schuh herauß, Item Über der Haußthür am Eckh ein Wettertach xj schu lang, iii= schuh herauß, Bessert für das Nießen, ix ß iiij d.
Hinder Sanct Claus Kirchen
Junckher Georg Baumann Zu Offenburg hatt auch hinder Sanct Claus ane Vorbeschriebenem seinem Hoff über der Kellerthüer einen Vsstoß x schu lang, iij schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß iiij d.
Derselb Hoff hatt auch dahinden im Winckhel über des hieuorgenandten Wernhern von Landtspergs In fahrt abermahlen ein Vsstoß xxviij schu lang, ij schu ix Zoll herauß, Bessert für das Nießen, ij ß. viij d.
(traduction) En ressortant de la ruelle, au-devant le long de la Bruche vers l’église Saint-Nicolas
Le noble Georges Baumann d’Offenbourg a une cour où habitait nagère le sieur Jean Ingold le vieux et où loge le voiturier Christoph Schæffer, c’est la maison d’angle vers l’église Saint-Nicolas qui comporte un encorbellement long de 22 pieds et demi en saillie de 5 pieds, au-dessus un auvent de même longueur mais l’encorbellement y fait une saillie supplémentaire de deux pieds, en outre au-dessus de la porte d’entrée à l’angle un auvent long de 11 pieds en saillie de 3 pieds et demi, doit pour la jouissance 9 schillings 4 deniers
(traduction) Derrière Saint-Nicolas
Le noble Georges Baumann d’Offenbourg a aussi derrière Saint-Nicolas au-dessus de la porte de cave de sa susdite cour un encorbellement de 10 pieds de long en saillie de 3 pieds, doit pour la jouissance 1 schilling 4 deniers
Dans le recoin au-dessus de l’entrée du susdit Vernier de Landsperg, ladite cour a encore un encorbellement de 28 pieds de long en saillie de 2 pieds 9 pouces, doit pour la jouissance 2 schillings 8 deniers
Livres des loyers communaux
Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 799-v
Herr Stättmr. Johann Jacob Von Müllenheim, modo Herr Johann Dietrich Falmer der Handelsmann soll Von eingezäunten Allmendt an seiner Eckbehaußung an St. Niclaus Kirch, fornen gegen dem Stadten 83. schuhe Lang an Fr. Schererin Hauß 2 sch. und An der Kirch 5. sch. hinden 26. schuhe Lang und 11. schuhe breit, Jahrs auf Ann: Mariæ und A° 1738 I.mo L. Erk. d. H. XV. Vom 16. Martÿ 1737 und Prot: 1737. f. 112-b, 2 ß
derselbe solle ferner Von einer staffel Vor seinem Laden allda jahrs auf Joh: Baptæ und A° 1741. I.mo, L. P. de 1740. fol: 22., 1 ß
1741
Neuzb fol 659-b
(traduction) Le sieur stettmestre Jean Jacques de Müllenheim, actuellement le négociant Jean Thierry Falmer, doit pour avoir clôturé le communal à sa maison d’angle à côté de l’église Saint-Nicolas, 83 pieds de long à l’avant vers le quai, 2 pieds vers la dame Scherer, 5 pieds vers l’église, à l’arrière 26 pieds de long et 11 pieds de large, chaque année à l’Annonciation, la première fois en 1738 selon la décision de Messieurs les Quinze en date du 26 mars 1737 et le protocole de 1737 folio 112 verso, 2 schillings
Le même doit en outre pour une marche devant son échoppe au même endroit chaque année à la saint Jean Baptiste, la première fois en 1741, selon le protocole de 1740 folio 22, 1 schilling
(Quittances)
Nouveau livre folio 659 verso
Livre des Loyers communaux VII 1472 (1741-1802) f° 656-b
alzb. 799-b
Johann Diet: Falmer der Handelsmann solle vom eingezäunten Allmendt an seiner Eckbehaußung an St Niclaus Kirch, vornen gegen dem Stadten 83. sch. lang an Frau Scheeren Hauß 2 sch. und an der Kirch 5. sch. hinden 26. sch. lang und 11. sch. breit, Jahrs auf Ann: Mariæ, id est 25. Martii, 2 ß
Ferner Von einer staffel vor seinem Laden allda Jahrs auf Joh: Bapt, 1 ß [in margine :] diese staffel ist nicht gemacht worden
[in margine :] 5. Germinal
(1741-an 10)
C. 288
modo H. Cornelius Jacob Weÿher
Christian Jacob Baer
(traduction) – (ut supra) cette marche n’a pas été posée
ensuite Sr Corneille Jacques Weyher – Chrétien Jacques Bær
Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Quinze
Préposés aux affaires foncières, VII 1393
Jean Jacques de Müllenheim répare l’encorbellement
(f° 205) Dienstags den 9.ten Aug. 1729. Herr XXI Johann Jacob von Müllenheim weg. Überhangs – Johann Michael Osteriet, der Zimmermann, berichtet Mghhn. daß Herr XXI. Johann Jacob von Müllenheim genötiget ist den an Seiner beÿ St. Niclaus Kirchen liegenden wohnung und den daran befindlichen hinterhauß sehr bawfälligen überhang, repariren zu laßen, Erk. Willfahrt, Er solle aber beÿ dem meß bleiben und nicht weiter gegen dem Allmend fahren.
Mardi 9 août 1729. Sieur Jean Jacques de Müllenheim, l’un des Vingt-et-Un, pour encorbellement – Le charpentier Jean Michel Osterriet communique aux préposés que le Sieur Jean Jacques de Müllenheim, l’un des Vingt-et-Un, a l’intention de faire réparer l’encorbellement en très mauvais état à sa demeure proche l’église Saint-Nicolas et à sa maison arrière. Décision, accord, à condition que les dimensions restent les mêmes et qu’on n’empiète pas plus sur le communal.
Plan du 11 mars 1737, signé par le chef du chantier des maçons Jean Pierre Pflug et le chef du chantier des charpentiers Jean Jacques Biermeyer (AMS, cote VII 26, 114)
Préposés aux affaires foncières, VII 1397
Jean Jacques de Müllenheim sollicite auprès de la Ville des terrains communaux pour reconstruire sa maison. Il la vend avant d’entreprendre des travaux dont se charge le nouvel acquéreur, Jean Thierry Falmer. La Ville autorise d’empiéter sur le communal et d’entreposer des matériaux pendant la construction.
(f° 107) den 23. Februarÿ 1737. Herr Stättmr. Johann Jacob Von Müllenheim – An Herrn Stättmeisters Johann Jacob Von Müllenheim Hauß beÿ der Kirch Zu St. Niclaus am Stadten, welcher umb erlaubnus angesucht, fornen mit seiner 83. schuhe Langen Hoffmaur, neben fraw Schererin umb 2. schuhe, und an dem Eck gegen St. Niclaus Kirch 5. schuhe gegen dem Stadten: und hinden in der Länge Von 26. schuhe auf einer seithen gegen Herrn Von Wormsers Hauß 11 schuhe und an dem gegen der Kirch stehenden Eck 11 schuhe auf das Allmendt zufahren.
(f° 112-v) Montags den 18. Martÿ 1737. Herr Stättmr. Johann Jacob Von Müllenheim – Herr XV. Kleinclauß Zeigt in gegenwahrt der Obern Bauherren in der XV. stub an, daß laut gnädiger Herren der XV. Erkantnus vom 16. huius, Herr Stättmeister Johann Jacob Von Müllenheim auf die am 23. februarÿ und 11. Martÿ Letzthin an deßen Hauß am Stadten eingenommene Augenschein wegen suchenden Allmends, in seinem begehren gratis Willfahrt, mithin erlaubt worden, fornen mit seiner 83. schuhe Langen Hoffmaur, an fraw Schererin Hauß 2. schuhe, und an der Kirch zu St. Niclaus 5. schuhe gegen dem Stadten: hinden aber in der Länge Von 26. schuhe umb 11 schuhe auf das Allmendt Zufahren, in soweit diese einziehung des Allmendts den fuhren nicht hinderlich und mit dem anhang, daß er jährlich in recognitionem Dominÿ Directi 2 ß. d. bodenzinß hiervon bezahlen solle
(f° 125-v), Dienstags den 30. Ejusdem. H. Joh: Dietrich Valmer – H. Johann Dietrich Valmer der Handelsmann bittet Unterthänig jhme Zuerlauben, Von der Stadtenmaur an der Claußbruck, Vor Herrn Stättmr. Von Müllenheim Hauß, welches er gekaufft und abbrechten und Zubauen willens, einige Quader außzuheben, einen diehlen Von dar in die Schiff Zulegen, die Materalien dardurch außzuladen mit dem Versichern, die Maur nach dem Gebrauch wieder auf seinen Kosten im guten standt Zusetzen. 2.do seine Steine biß Zu denen Vermauerung auf das allmendt Zulegen, 3.tio das Allmendt so Herrn Stättmr. Von Müllenheim accordirt worden, außstecken Zulaßen. Erkannt, in den Ersten Puncten Willfahrt, wegen des andern sollen die Werckmeister nachsehen, Ob ein bequemer Platz in dasiger gegend sich befinde die Materialien darauff zulegen, ohne daß es dem Passage hinderlich oder die Mauern in das Waßer trucke, drittens sollen auch durch die Werckmeister das allmendt, wie es Herrn Stättmeister Gegeben worden, außgesteckt werden
(f° 143 v°) Donnerstags den 18. Julÿ 1737. H. Joh: Dietrich Valmer – An H. Johann Dietrich Valmers neü erbauenen Hauß beÿ der Claußkirch, welcher umb erlaubnus gebetten, wegen eines in der Mitte seines gebäus formirenden 28. schuhe breiten pavillon, 4. zoll gegen der breüsch auf das Allmendt herauß Zu fahren, wie auch eine 50. schuhe Lang, und 10. schuhe breite hütt Vor der Clauß Kirch, Zwischen der bruck, und der unten daran gelegenen Pritsch, seine stein darunter hauen Zulaßen, auff Zuschlagen. Erkannt, in beedem Willfahrt, solle aber wegen der hütt 6 lb d geben, den Augenschein bezahlen und wann die Arbeit Vorbeÿ, die hütt wieder hinwegmachen und die Löcher Zupflästern Laßen.
Traduction – (23 février) Sieur stettmestre Jean Jacques de Müllenheim – Concernant la maison proche l’église Saint-Nicolas et appartenant au sieur stettmestre Jean Jacques de Müllenheim qui demande l’autorisation d’avancer sur le communal vers le quai son mur de cour, long de 83 pieds, de 2 pieds du côté de la Dame Scherer et de 5 pieds à l’angle vers l’église Saint-Nicolas, et celui de derrière, long de 26 pieds, de 11 pieds d’un côté vers la maison du sieur de Wormser et de 11 pieds à l’angle vers l’église
(18 mars) Sieur stettmestre Jean Jacques de Müllenheim – Le Sieur Kleinclaus, un des XV, rapporte en présence des préposés aux affaires foncières à la Chambre des XV que par décision en date du 16 courant les XV ont accédé à titre gratuit à la requête du sieur stettmestre Jean Jacques de Müllenheim concernant le communal en date du 23 février dernier et après visite des lieux le 11 mars, il est donc autorisé d’avancer sur le communal vers le quai son mur de cour qui a 83 pieds de long, de 2 pieds du côté de la Dame Scherer et de 5 pieds du côté de l’église Saint-Nicolas, et d’avancer de 11 pieds celui de derrière long de 26 pieds, à condition qu’il paie à ce titre 2 schillings de rente foncière en reconnaissance du domaine direct.
(30 avril) Sr Jean Thierry Valmer – Le marchand Jean Thierry Valmer demande humblement qu’il soit autorisé de retirer quelques pierres de taille au mur communal proche le pont Saint-Nicolas devant la maison Müllenheim qu’il a achetée et qu’il a l’intention de démolir et de reconstruire, de poser une planche jusqu’aux bateaux pour en décharger les matériaux, en promettant de remettre le mur en bon état après les travaux, 2, de poser sur le communal ses pierres jusqu’à ce ce qu’elles soient maçonnées, 3. que le communal qu’on a accordé au sieur stettmestre de Müllenheim soit délimité. Décision, accord pour ce qui est du premier point, pour le reste les directeurs des chantiers devront voir s’il y a dans les environs un endroit convenable pour y poser les matériaux sans entraver la circulation ou et sans risquer que les murs ne s’affaissent dans la rivière, en troisième lieu, les directeurs des chantiers devront délimiter le communal qui a été donné au sieur stettmestre.
(18 juillet) Sr Jean Thierry Valmer – Concernant la maison nouvellement construite, proche l’église Saint-Nicolas, du sieur Jean Thierry Valmer qui demande l’autorisation d’avancer sur le communal de 4 pouces vers la Bruche à cause du pavillon, large de 28 pieds, au milieu de son bâtiment, aussi de construire une baraque de 50 pieds de long et de 10 pieds de large devant l’église Saint-Nicolas, entre le pont et le lavoir en contrebas, pour y tailler ses pierres. Décision, accord pour les deux points, il devra cependant payer 5 livres pour la baraque et régler la visite des lieux, en outre faire enlever la baraque après les travaux et paver les trous.
XV (2 R 146)
Les préposés transmettent la demande de Jean Jacques de Müllenheim aux Quinze. L’affaire n’est en effet pas de leur compétence puisque le pétitionnaire souhaite devenir propriétaire de deux terrains communaux
(p. 139) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. (S.T.) Herr Stätt M. Johann Jacob von Müllenheim pt° 2. Allmend plätzlein – Iidem [Ober Bawherren] laßen ferner per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] Referiren, Es habe (S.T.) Herr Johann Jacob von Müllenheim Stätt Meister und XIII. beÿ Ihnen, Oberbawherren, ansuchung gethan, daß Ihme Zweÿ Allmend plätz an seiner am Staaden beÿ der Claus Kirch gelegenen Behaußung einzuziehen, und Zu über bawen erlaubt werden möchte. Und alß man mit Zuziehung der Herren dreÿ des Pfenningthurns, des Statt Lohners, und der beeden Werckmeister der Augenschein eingenommen habe man wahrgenommen daß hoch Edel gedachten Herrn Stättmeisters jntention dahien gienge, unden an dem Eck gegen gedachter Kirch über, umb 5. Schuh, und oben am end seiner behaußung, so an die Schenckische behaußung anstoßt, umb Zweÿ Schuh mit seiner Maur auff den Staaden hinauß Zu fahren, damit solcher gestalt seine behaußung, unden mit dem Eck der Claus Kirch, und oben mit dem Eck des der Adelichen Frau Von Linck Zugehörigen haußes in ein gerades allignement gebracht würde, Welcher platz über haupt 290. quadrat: Schuh ausmache, So dann Zweÿtens [p. 140] hinter deßen behaußung gegen dem Spiehlmännischen hauß hinüber einen platz 11. Schuh breit und 26. Schuh lang so, auch über haupt 286. quadrat Schuh betreffe, alles nach auß Weisung eines durch die beede Hh. Werckmeister Joh: Peter Pflug und Johann Jacob Biermeÿer Verfertigten und unter dem dato 11. hujus underschriebenen Abrißes. Weilen hoch Edel ged. Herr Stättmeister sothane Zweÿ Allmend plätzlein alß ein Eigenthumb Zu haben Verlange, so seÿe Von Ihme ein Memoriale eingelieffert worden, darinnen Vorgetragen wird, Welcher gestalten Er, herr Stättmeister, Vor etlich wochen umb Zweÿ ane seiner beÿ der Niclaus Kirchen gelegenen behaußung stoßende Allmend: plätzlein, so in einem von H. Pflug der Statt Werckmeister Verfertigten, undt beÿ Mgh. Protocoll befindlichen Riß beschrieben, und bezeichnet, beÿ denen hoch und Wohlverordneten Oberbawherren geziemende Ansuchung gethan, wieder Mgh. aus der Ihnen abzulegen habender relation, geneigt Zu Vernehmen sich belieben, Wann aber Er, Herr Stättmeister dermahlen gerne sehete daß Ihme obged. Allmendplätzlein proprietæt und Eigenthumb Zugestanden werden möchte, die Vereißerung aber des Allmendts Von Mghh. Competenz, solche auch nicht ohne dereselben hohen Consens geschehen Könne, alß gelange an dieselbe Sein dienstfreund. bitten die proprietæt und Eigenthumb ged. beeder Allmend plätzlein Ihme hochgeneigt Zu Zuerkennen. auff seithen der hochverordneten Oberbawherren Vermeine mann daß Hoch Edel gedachtem Herren Stättmeister mit dem Verlangten Eigenthumb dießer Obbeschriebenen Zweÿ allmend plätzlein aus besonderer Consideration und Zwar gratis zu willfahren, jedoch daß Er in Recognitionem Dominÿ directi Von beeden sammenthafft Zweÿ Schilling bodenzinß Gemeiner statt Pfenningthurn jährlich bezahlen und abrichten solle. Die Genehmhaltung zu Mgh. stellend, Herr XV. Güntzer erinnert in der Umbfrag, es Könte der Erkantnuß beÿgesetzt werden, in so weit dieße Erweiterung denen Fuhren nicht hinderlich. Erkannt, bedacht, mit Herrn XV. Güntzers Erinnerung gefolgt.
Traduction – Samedi 16 mars 1737 – Les mêmes (préposés aux affaires foncières) font savoir par l’intermédiaire du même (le secrétaire Kleinclaus) que le stettmestre et Treize Jean Jacques de Müllenheim leur a demandé à eux, préposés aux affaires foncières, l’autorisation d’enclore et de surbâtir deux terrains communaux situés à côté de sa maison près de l’église Saint-Nicolas. Lorsqu’on s’est rendu sur les lieux avec les Trois de la Tour aux Deniers, le directeur des Travaux et les deux maîtres de chantier, on a constaté que le sieur stettmestre avait l’intention d’avancer vers le quai son mur de 5 pieds en bas face à l’angle de l’église Saint-Nicolas et de 2 pieds en haut à l’extrémité de son bâtiment qui jouxte la maison Schenck pour que sa maison soit alignée en bas avec l’angle de l’église Saint-Nicolas et en haut avec l’angle de la maison qui appartient à la dame de Lenck, le terrain en question contiendrait en tout 290 pieds carrés, et d’autre part à l’arrière du bâtiment face à la maison Spielmann un terrain de 11 pieds de large et de 26 pieds de long qui contiendrait en tout 286 pieds carrés, le tout d’après le plan qui en a été dressé et signé le 11 courant par les deux maîtres de chantier, Jean Pierre Pflug et Jean Jacques Biermeyer. Mais comme le noble sieur stettmestre demande à devenir propriétaire des deux terrains communaux, il a transmis un mémoire où il expose que lui, sieur stettmestre, a demandé dans les règles il y a quelques semaines aux préposés aux affaires foncières deux terrains communaux, voisins de sa maison proche l’église Saint-Nicolas, dont la forme et les mesures sont indiquées sur un plan, dressé par le maître de chantier Pflug et joint au protocole de Messieurs du Magistrat, qu’il réitère sa demande auprès du Magistrat en les priant de donner leur accord selon le rapport qui leur sera soumis. Le sieur stettmestre qui se rend compte qu’on devra lui céder la propriété des terrains communaux en question, ce qui est de la compétence du Magistrat dont le consentement est donc nécessaire, les prie officiellement de lui accorder la propriété des deux terrains communaux. Les préposés aux affaires foncières sont d’avis que les deux terrains communaux pourraient être cédés par faveur spéciale à titre gratuit moyennant un cens annuel de deux schillings à la Tour aux Deniers qui détiendra le domaine direct. En demandant au Magistrat son approbation, le Quinze Güntzer fait remarquer que la décision pourrait être assortie de la condition que cette extension ne devra pas porter préjudice à la circulation des voitures. Décision, réflexion, en suivant la remarque du Quinze Güntzer.
(p. 144) Sambstag den 16. Martÿ 1737. Bescheid – In Sachen (S.T.) Herrn Johann Jacob von Müllenheim Stätmeisters und dreÿzeheners, Auff deßelben gethanes geziemendes Ansuchen, und bitten daß Ihme Zweÿ Allmend: plätz an seiner am Staaden beÿ der Claus Kirch gelegenen Behaußung einzuziehen und Zu überbawen erlaubt werden möchte, Eingenommenen Augenschein beÿ welchem man ersehen 1° daß derselbe unten an dem Eck gegen gedachter Kirch über, umb Fünff Schuh, undt oben am end seiner behaußung, so an die Schenckische anstoßt, umb Zweÿ Schuh mit seiner Maur auff den Staden hinaus Zu fahren willens seÿe, damit solcher gestalt seine behaußung unden mit dem Eck der Claus Kirch, und oben mit dem Eck des der Adelichen Frau Von Lenck Zugehörigen haußes in ein gerades Allignement gebracht würde, Welcher platz über haupt [p. 145] zweÿ hundert und Neuntzig quadrat: Schuh ausmacht, 2.do hinder deßen behaußung gegen dem Spielmännischen hauß hienüber einen platz Eilff Schuh breit, und Zwantzig und sechs Schuh lang, so, auch über haupt zweÿ hundert achtig und Sechs quadrat: Schuh betrifft, alles nach außweis eines durch die beede Werckmeister Johann Peter Pflug und Johann Jacob Biermeÿer Verfertigten, und unterm dato 11. hujus underschriebenen Abrißes, Eingelegtes Memoriale Juncto petito Ihme Herrn Stätt Meister der proprietæt und Eigenthumb ged. beeder Allmend plätzlein hochgeneigt Zu Zuerkennen, Ist, der Oberbawherren abgelegter Relation nach Erkandt, daß hoch Edelgedachtem Hrn Stättmeister mit dem verlangten Eigenthumb dießer obbeschriebenen Zweÿ Allmend plätzlein in so weit deren Einzieh- und Überbawung denen Fuhren nicht hinderlich, aus besonderer Consideration und Zwahr gratis zu willfahren seÿe. Alß Wie demselben besagter maßen willfahren, jedoch mit dem anhang daß Er in recognitionem Domini Directi Von beeden sammenthafft Zweÿ Schilling bodenzinß Gemeiner allhießigen Statt Pfenningthurn jährlich bezahlen und abrichten solle. Zu Mghh. stellend Ob Sie diesen Auffsatz also genehmhalten und dabeÿ erkennen wollen, daß selbiger in dießer form in der Cancelleÿ expedirt undt dem herrn Stattmeister Zugestellt werden solle.
Traduction – Décision. Concernant l’affaire du stettmestre et Treize Jean Jacques de Müllenheim. Considérant sa requête réglementaire et sa demande d’enclore et de surbâtir deux terrains communaux situés à côté de sa maison près de l’église Saint-Nicolas, considérant la visite des lieux au cours de laquelle on a constaté 1° qu’il avait l’intention d’avancer vers le quai son mur de cinq pieds en bas face à l’angle de l’église Saint-Nicolas et de deux pieds en haut à l’extrémité de son bâtiment qui jouxte la maison Schenck pour que sa maison soit alignée en bas avec l’angle de l’église Saint-Nicolas et en haut avec l’angle de la maison qui appartient à la dame de Lenck, le terrain en question contient en tout deux cent quatre vingt dix pieds carrés, 2° à l’arrière de son bâtiment face à la maison Spielmann un terrain de onze pieds de large et de vingt six pieds de long qui contient en tout deux cent quatre vingt six pieds carrés, le tout d’après un plan qui en a été dressé et signé le 11 courant par les deux maîtres de chantier, Jean Pierre Pflug et Jean Jacques Biermeyer, considérant le mémoire déposé avec la demande de lui accorder, à lui Sieur stettmestre, la propriété desdits deux terrains communaux, il a été décidé, sur le rapport des préposés aux affaires foncières, d’accéder à la demande du Sieur stettmestre et de lui accorder par faveur spéciale à titre gratuit la propriété desdits deux terrains communaux, du moment que la clôture et la construction ne portent pas préjudice à la circulation des voitures. Cette autorisation lui est cependant donnée à condition de verser pour les deux terrains un cens annuel de deux schillings à la Tour aux Deniers qui détiendra le domaine direct. Le dossier à été présenté à l’approbation du Magistrat pour décider de le transmettre sous cette forme à la Chancellerie et de le communiquer au Sieur stettmestre.
1739 (7.4.), Préposés aux affaires foncières (VII 1398), f° 96
Jean Thierry Valmer transforme son bâtiment à encorbellement au-dessus de l’entrée Wormser
H. Johann Dietrich Valmer – An Hn Johann Dietrich Valmers des Handelsmanns Neübauendem Hauß beÿ der St. Niclauss Kirch, welcher umb erlaubnis gebetten, sein gebäu über Herrn Von Wormsers einfahrt in deßen Hoff, so einen Überhang hat, an sein daran stehendes neüauffgebautes steineres Hauß anzurucken, und zu dem ende Zweÿ balcken einzulegen. Erkannt Willfahrt
Traduction – Sr Jean Thierry Valmer – Le marchand Jean Thierry Valmer qui construit la maison près l’église Saint-Nicolas demande l’autorisation d’adosser son bâtiment à encorbellement qui surmonte de l’entrée de la cour Monsieur de Wormser à son bâtiment adjacent nouvellement construit en pierre et d’y engager deux poutres à cet effet. Décision, accord.
1740 (28.4.), Préposés aux affaires foncières (VII 1399) f° 22
Jean Thierry Falmer abaisse le pavé du côté de l’église et le rehausse vers le quai. Il est autorisé à poser une marche sur le communal devant son échoppe. Le livre des loyers communaux montre qu’elle ne sera pas posée.
H. Johann Dietrich Falmer – An H. Johann Dietrich Falmers hauß beÿ St Niclaus Kirch über der Geistbruck, welcher gebotten das Pflaster Zwischen seinem Hauß, und gedachter Kirch umb ½ schuhe Zuerniederigen, jhme Hingegen Zuerlauben, das Pflaster Vor seinem Hauß dem Gouvernement Zu was Zuerhöhen dar durch den eingang in seinen Laden zu facilitieren Vor welchen er auch eine Staffel auf das Allmendt zu Legen willens. Erkannt, wird Imploranten auf seine Gefahr erlaubt, das Pflaster Vor seinem Hauß begehrter maßen machen Zulaßen, doch Ohne Versicherung, daß selbiges beÿ Vornehmender reparation daßiger schadhafften Stadtenmaur, nicht werde müßen geändert werden, wegen Verlangter Staffel Vor seinen Laden, ist jhme auch Willfahrt, gegen 1 ß jährlichen Zinß
Traduction – Maison à côté de l’église Saint-Nicolas au-delà du pont de l’Esprit, appartenant à Jean Thierry Falmer qui demande d’abaisser d’un demi pied le pavé entre sa maison et ladite église, de l’autoriser par contre à rehausser le pavé devant sa maison vers le Gouvernement pour faciliter l’entrée dans son échoppe devant laquelle il est intentionné de poser une marche sur le communal. Décision, le pétitionnaire est autorisé à ses risques et périls à transformer selon sa demande le pavé devant sa maison, sans lui garantir de ne rien changer quand il s’agira de réparer le mur du quai s’il est endommagé, pour ce qui est de la marche devant l’échoppe, accord contre versement d’un cens annuel de 1 schilling.
1787, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Corneille Jacques Weyher fait crépir et peindre la maison arrière
(f° 238) Dienstags den 6. Martii 1787. Hr Exsenat. Cornelius Jacob Weÿher, handelsmann – Herr Gruber, der Maurer, nôe. Herrn Exsenat. Cornelius Jacob Weÿher, des Handelsmanns, bittet zu erlauben deßen hinter Hauß hinter der St. Nicolai Kirch gelegen bestechen und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt
Traduction – Mardi 6 mars 1787. Le maçon Gruber demande au nom de l’ancien sénateur et marchand Corneille Jacques Weyher de l’autoriser à crépir et à peindre sa maison arrière, derrière Saint-Nicolas. Décision, accord
Atlas des alignements
Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Quai St Nicolas (f° 38 v°)
nouveau N° / ancien N° : 43 / 1
Robert
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Description de la maison
- 1762, (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, deux échoppes, deux comproirs et deux magasins, en outre plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines et dépenses, au-dessus combles couverts de tuiles doubles, encore une cave voûtée et solivée, cour et puits, estimée 9 000 florins
- 1763, Accord avec le voisin Wurmser au sujet de son entrée derrière Saint-Nicolas
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 406 case 1
Striebeck Chrétien Frédéric, Vice Président de la comm. adm. de l’hôpital civil
P 1362 maison, sol
Contenance : 5,90
Revenu total : 723,07
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 75 puis 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 puis 13
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 766 case 2
Striebeck Chrétien Frédéric
1859 Striebeck Victor
1877 Magdeburger Feuer Versicherungs Gesellschafft (durch Otto von Wallesdorf)
P 1362 maison, sol
Contenance : 5,90
Revenu total : 723,07
Folio de provenance : (406)
Folio de destination : Vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 75 puis 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 puis 13
P 1362 maison
Contenance : 5,55 (35 ab)
Revenu total : 1297,07
Folio de provenance : Vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 102 puis 82
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 puis 39
Cadastre allemand, registre 29 p. 124 case 4
Parcelle, section 10, n° 14 – autrefois P 1362.p
Canton : St. Nikolausstaden Nr. 8
Désignation : Hof, Whs c n a – sol, maison
Contenance : 5,60 – 5,94
Revenu : 10 000
Remarques : 1924 Zug. S. 126 F 6 [Augment. en 1924, p. 126 case 6]
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 91
Magdeburger Feuervers. Gesellsch.
1924 Compagnie franç. de Phénix, soc. an.
1927 Le Phénix soc. anonyme d’assurances
1934 rayé
(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue Quai de St Nicolas dep. l’Eglise de St. Nicolas jusqu’au vieux Gouvernement (p. 444)
(maison n°) 1
loc. Weÿer Chrét. Louis Marchand – Miroir
loc. Weyer Marie Marguerite
loc. De Beyer Sophie Elisabeth, veuve – Manante
loc. Lemp George Frédéric – Fribourg
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
St. Nikolausstaden (III. Rev.)
8
Magdeburger Feuervers.-Gesellschaft. E0
Kühn, Kaufmann. 0
Kühn, Pförtner. 0
Schlimm, Helene, o. Gew. 0
Dr. Baer. 1
Fellenius, Postschaffner. 1
Redslob, Wwe 1
v. Waltersdorff, Gen.-Ag. 2
Leburg, Kaufmann. 3
Steffen, Bekl.-Amt-Kontr. 3
Dr. phil. Winterfeld. 3
Relevé d’actes
Inventaire de la succession de Jean Régnard de Müllenheim, ancien stettmestre, assesseur des Treize. Il laisse deux fils et une fille, un bien à Dambach et la maison de Strasbourg qui reste indivise entre les héritiers. La maison de Strasbourg comprend deux bâtiments, celui de devant le Sigelmanns hoff et celui de derrière Zur hohen Linden (au haut tilleul).
1687 (24. 9.bris), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 12) n° 683
Inventarium v. Beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güettere, ligenden undt vahrenden, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland der Freÿ Hoch Edelgebohrne undt Gestrenge Herr Johann Rheinhard von Müllenheim, der Königl. Statt Straßburg gewesene ältiste Stättmeÿster, wie auch deß beständigen Geheÿmen Regiments der Herren XIII. hochansehnliche Assessor, beÿ seinem Freÿtags den 26. Julÿ deß abgeloffenen 1686.sten jahrs beschehenen seel. Absterben, Zeitlich. verlaßen – Actum v. Angefang. vff souiel die Inventation inn dambach bescheh. ahnlangt, d. 26. Aug: waß ab. Zu Straßb. Sich befund. ist notirt d. 24. tag Novembris st. n. A° 1687.
Der seelig Verstorbene Her Stettmeister hat ab intestato Zu Erben verlasen. 1. Herrn Melchior Friderich von Müllenheim welch. in Persohn dißer Inventation beÿgewohnet, 2. Herrn Ludwig Heinrich von Müllenheim, so auch Zu gegen gewesen, 3. Fräulein Sibillam Magdalenam von Müllenheim, welche gleichfalls Zugeg. gewesenen, Und ist in sein deß Jüngsten Sohnß undt der fräulein dochter Nahmen beÿ dießem Geschafft erschienen deroselben verordneten Vormundt, der freÿ hoch Edelgebohrnen undt Gestrenge Herr XV. Wolff Heinrich Zornen von Plobßheim
Erstlichen, So zu Straßb: in der behauß Gegen S: Nicolai Brucken, v. in dieße Verlassenschafft eingehörig, befunden worden wie volgt
Zuvorderist ane haußrath, In der Cammer A, In der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor der Cammer C, Inn d. gerümpel Cammer, Inn d. großen Stuben, Inn d. Wohnstuben, In d. Stub Cammer, Inn d. Speiß Cammer, Inn d. Kuch. Inn d. Mägd Cammer, Vor dießer Cammer, Inn d. Cammer im hindern hauß, Im Sommerhauß, Im obern haußöhren, Auff d. Strohbühn, Inn d. Undern stub, Inn d. Understen Kuch. Inn d. Holtz Cammer, Im Gewölb, Im Kleinen Keller, Im großen Keller, Im hind. hauß
(f° 26) Eÿgenthumb ane Häußer. I. behaußung sampt einem hoff, hoffstatt Scheür, Stallung v. einem daran ligend. reebgartt. geleg. in d. Statt dambach, inn d. Neüthoren gesellschafft geleg., Zum winckelburen genannt (…)
Item Hauß hoff hoffstatt inn d. Statt Straßb., von alters her d. Sigellmanns Hoff genant, geleg. gegen S: Nicolai Pfarrkirch, ist einseit ein Eckh, 2.s neben H: Dagobert wurmser V. Vendenheim Zu Sunthauß., Vornen uffs Allmend gegen S: Claußbruckhen, hind. uff ermelten wormbser Ziehend, sampt j. hind.hauß Zur hohen Lind. genant, Stallung v. gartten, j.s neben H. Stett. Jacob Christoph Böckels seel. wittib, 2.s neben dem wormbserisch. gartten Vornen vffs Vorderhauß v. hind. vff den H. prælaten Von Schuttern. Gefallt Von hind.hauß Zur hohen lind. jahrs 4. lb 4. ß in d. newe Corpus zu S. Marx stehet in Capital abzulöß mit 105. lb. d. Ist Über dies onus æstimirt 645: lb. Besagt üb. d. Vord. Hauß j Perg: brieff datirt. 4. Nonas Xbr. 1423. Ferner j. Perg. Kauffbr dat: 16. Calend: Julÿ 1485. Dabeÿ ein Perg: Vertrag v. gönnung. den weeg V. durchgang in dießem Hauß betreffend, dat: Sambstags nach S. Joh: V. Singicht 1351. ferner j. Perg: br: üb. dieß hauß sagend de A° 1346. alle mit altem N° 5. Üb. das Hauß Zur hoh. Lind. ab. ist vorhand. j. Perg: br: mit deß bischoff: hoffs Insigel dat: 2.s febr: 1555. Ferner j. Perg. vertrag br: weg. einig. geführt. baws Zwischen dießem v. dem And. hauß vff gericht d. 11. Julÿ 1567. dabeÿ 8. verschiedene perg: verschreibung üb. Cap: so uff dießem hauß gestand. besagend mit altem N° 29
Abzug in dies. Invent. haußes zu Straßburg, haußes zu dambach 716, Pferd v. rindvühe 73, Schiff und geschirr 17, wein v. vaß 151, Silb/ 378, Guld. ring v. geschmeid 72, baarschafft 134, Capitalia so gibig 1926, Gültt. V. Ligend. g. so giebig 1475, liegende güther 880, häuß 1395, Activa 70, Summa summarum 7290 lb – Sa. d. schulden 1551 lb, Pleibt solchem nach ane der gantzen massa übrig 5739 lb
Verkauff und Looß Register – Eÿgenth. ane Häußern belangend. Vermög Inventarÿ fol: 105.b & 106.a seind inn dieße V.lassenschafft eingehörig. 2. Häußer deren d. Eine in d. Statt Straßb: d. Andere inn der Statt dambach gelegen.
souiel nun Erstlich das Hauß in Straßb. betrifft, So ist daßelbe noch Zur Zeitt Zwischen denen Adelichen dreÿen Geschwüsterden ohnvertheÿlt ahnstehen geblieben
das Hauß Zu Dambach ab. anbelangend, Ist Selbiges sampt daran geleg. reebgartten Zwischen denen samlich. Geschwüsterden ahnzuschlagen verglich. vmb 750 lb.
Inn solchem Anschlag hat H. Melchior Friderich der ältiste Sohn solches Hauß Käufflich angenommen v. behaltten
Le défunt est devenu bourgeois en 1659 avec sa femme Marie Jacobée Zorn de Polbsheim, sans apporter d’enfant
3° Livre de bourgeoisie f° 961
Juncker Johann Reinhard von Müllenheim Erkaufft für sich Vndt sein Haußfr. Maria Jacobe Zornin von Plopßheim d. Burgerrecht Vmb 4. GoltR. die er Vff der Pfe: thurn erlegt, Hatt noch kein Kind. Jurav: den 5.ten 10.bris 1659.
Jean Régnard de Müllenheim est inhumé selon l’ancienne coutume à l’église de la Toussaint dont il est le bienfaiteur
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 106-b), 1686 n° 33. Die Freÿtag 26/16. Julÿ Vor mitag umb 9 Vhr ist Juncker Johann Reinhard von Müllenheim Stettmeister und XIII.er alhier, ad ætat. 74. septiman. 49. d: 5 selig gestorben und nach gehaltener Leichpredigt zu St. Claus in der Kirchen zu den genannten Allen Heiligen (alß dero selben Patronis) nach Vhraltem gebrauch u. gewohnheit, begraben worden. (i 109)
Loup Henri Zorn de Plobsheim tuteur des enfants mineurs de Müllenheim loue la maison arrière Au haut tilleul au jardinier Jean Georges Hetzel
1688 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 180
/:tit:/ Herr Wolff Henrich Zorn von Plobßheim deß beständig. Regiments der HH. XV. beÿsitzer alß Vormund weÿl. /:tit:/ H. Johann Reinhards von Müllenheim gewes. Stättm. und XIIIers sel. hind.laßener Fr. tochter und jüngst. H. Sohn, mit beÿstand H. Johann Jacob Böhlers Not. Publ. und Adel. Müllenheimisch. Schaffners
in gegensein Johann Georg Hetzeln deß Gartenmanns
enlehnt, An der Adel. Müllenheimisch. jenseit d. Claus brucken Gelegene behaußung d. hind.hauß Zur hohen lind. genadt sambt allen deß. Gebäuen, Zugehördt. Gartt. zwen höff. und stallung, einseit neben H. Dagobert wormbßers Gart. and.seit zum theil auffs allmend, theilß weÿl. H. Stättm. Jacob Christoph Böckels sel. adel. Erb. theilß auch auff diebold Ammel d. weinsticher theilß auff Isaac Heltzig, hind. auff Friderich Fruth deß Metzgers behaußung stoßend, alles auff Neun jahr lang von annunc. Mariæ nächstkünfftig an Zu rechnen, umb 15 pfund jährlich Zinßes
Darbeÿ insonderheit angedingt word. daß so offt die H. Verleiher deß Stalls bedürffig sein werd. solcher ihme solle reservirt und vorbehalt. sein fürs eins, Fürs andere behalt sich derselbe auch im Gart. ein paar ländlein Zu Ihrem lust bevor, drittens soll d. entlehner, die lehnungs Zeit über bronnen und Camin in seinen costen saubern zu laßen
Le curateur des enfants Müllenheim et le receveur remboursent au Corps des pensions un capital assis sur la maison d’après une obligation de 1534
1688 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 574
/:salv. titt:/ H. Johann Leonhard Fröreisen alter Ammeister und dreÿ Zehener alß Pfleger, mit beÿstand H Philipp Jacob Erhards alß Schaffners deß Corporis der Pensionen beÿ dem stifft st Marx an einem,
So dann /:salv. titt:/ H. Wolff Henrich Zorn von Plobßheim deß beständigen Regiments der Hn XV. beÿsitzer alß Vormund weÿl. Hn Johann Reinhards von Müllenheim gewesenen Stättmeisters und XIII.ers sel. hinderlaßener Adelicher Erben mit beÿstand H. Johann Jacob Böhlers Notar. Publ. und Adel. Müllenheimischen Schaffners am andern theÿl
haben angezeigt und bekandt, demnach ob erst ged. Müllenheimische Adeliche Erben vorged. corpori der pensionen beÿ St Marx von einem auff der ohnweit der Pfarrkirchen zu ged. St. Nicolai gelegenen Müllenheimischen behaußung stehenden Capital à 100 lb Straßburger wehrung an verfallenen Zinßen biß 1687 inclusive gerechnet 92 pfund auffrichtig und redlich schuldig worden, Alß hätten Sie Adel. Erben auch ged. Corpori baar erlegt und bezahlt 26 pfund 10 schilling, und wegen der restirenden summ verfallener Zinß mit gebührender wehrschafft denselben eÿgenthümblich übergeben ein pfund Straßb. wehrung jährlichen zinnßes, welche Weil. H. Eliæ Brackenhoffers gewesenen XIII.ers sel. hind.laßener Fr. Wittib und Erben ab einer an der Kalbsgaßen gelegenen und zum Kindlein genandten Behaußung, inhalt einer pergamentinen brieffs, mit deß bischofflichen hoffs allhier anhanhenden Insiegel verwahrt subdato 13. Calend. VII.bris 1534. und demselben durchgezogenen transfix zu reich. schuldig ablößig mit 20 lb ged. wehrung sambt 3. lt. 10 ß darin verfallenen und auß ständigen Zinßen (…)
Le fils cadet Louis Henri de Müllenheim, propriétaire de la maison, l’hypothèque au notaire Jean Jacques Bœller
1694 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 287
/:tit:/ herr Ludwig Heinrich von Müllenheim, Capitaine under der Nieder Elsaßischen Milices
in gegensein H. Johann Jacob Böller, Not. pub. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, schuldig seÿe 375 pfund
unterpfand, die Helffte an einer vordern behaußung, allhier von alters her der Sigelmanns hoff genandt, gegen St Niclaus Kirchen über, einseit ist ein Eck, anderseit neben /:tit:/ Jr Dagobert Wormbsern von Vendenheim vornen auff das Allmend gegen die St Niclaus brucken, hind. auff Edelged. H. Wormbsern stoßend gelegen, sambt der helffte eines Hinderhaußes von alters her zu der hohen linden genandt, darbeÿ ein gartten, einseit neben /:tit:/ weÿl. Jf Jacob Christoph Böckel von böcklinsau gewesenen Stättmeisters nunmehr seel. hinterlassener fr. wittib und Erben, and. seit neben mehr Edelged. H. von Wormbsers Gartten vornen auff obenged. vorderes hauß hinten auff Hn Prælaten Von Schutteren ziehend, welches hindere hauß umb 500 lb Fr. Ursulæ Susannæ geb. Von Müllenheim rosenburg, weÿl. Hn Melchior Friderich von Müllenheim des H. debitoris Hn bruders seel. hinterlaßener Fr. Wittib, So dann umb 105 lb Capital (…)
[in margine :] Pro nota dieße Verschreibung ist auff begehren deß H. Creditoris wid. cassiert, und eine andere vnder dem 24. Aprilis 1694. auffgerichtet word
Louis Henri de Müllenheim, devenu catholique, épouse Marie Anne Frédérique Bock de Blæsheim.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 105)
Hodie 25 febr. Anno 1697 coniuncti sunt matrimonio Præ Nob. Dnus Ludowicus Henricus de Müllheim Capitaneus sub D Colonello de Bernold cum Præ Nob. Dominicele Maria Anna Fridericâ de Bock, p.sentibus (signé) Ludwig Henrich von Mühlenheim als Hochzeider, Marie Anne friderica von bock als Hochzeiterin, Jacob Friderich Bock de blesheim Argent., Maria Ursula de bock née Zorn de boulach la mere
Hæc conjunctio matrimonialis de speciali mandati Revt. Dnu Vicarÿ Generalis Argentinensis de Camilli nullâ factâ proclamatione, nulloq. reperto Canonico Vel Seculi impedimento rite accedenter facta est coram me infra scripto in Oratorio ad Omnes Sanctos, Vitus de La Valle ad. S. Petrum Juniorem Arg. Decanus (i 56)
Contrat de mariage devant le notaire royal
1697 (24.2.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Contrat de mariage – Mre Henry de Mullenheim gentilhomme de cette prouince d’alsace et cap.ne au régiment de Milice de lad. prouince fils de deffunt Mre Jean Renard de Mullenheim preteur de cette ville de Strasbourg et de deffunte dame Marie Jacobé Zorn de Plobsheim son espouze ses pere et mere pour loy et en son nom et d’une part
et Mre Jacob Friderich de boch seig. de Blesheim et de gerstheim aussy gentilhomme de lad. prouince et Cons. au presidial de la Noblesse et Madame Marie Ursulle de Boch néé Zornn de Boulach son espouze stipulans pour damlle Marie Anne Frederich de boch leur fille presente et de son consentement d’autre part (…) ont promis de se prendre Lun lautre en foy et loy de mariage et d’en faire faire la celebration en face de notre mere Ste eglise Le plustost que fre. se pourra
passé aud. Strasbourg en la maison desd. sieur et Dame de Boch ce jourdhuy 24. feburier 1697. (signé) Ludwig Heinrich von Müllenheim, Marie Anne Friderica de boch
Louis Henri de Müllenheim hypothèque la maison à la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes
1695 (1.4.), Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace, E 759
Herr Johann Silberrad Not: Publ: und Adel. schaffner Zu Straßburg, alß gevollmächtigter mandatarius des freÿhochwolhgebohrnen und Gestrengen Herrn Ludwig Heinrich von Müllenheim, Cap: beÿ der Nider Elsäß. miliz, vermög eines (…) Gewalts de dato den I. apr: 1695., Zeigte ahn,
wie daß Herr Johann Jacob Herberling alß schaffner des Stiffts S. Nicolaj in Vndis Zu Straßburg im nahmen, Auch mit vorwißen und bewilligung der Herren Pfleger Ged. Stiffts (…) dargeschoßen habe benantlichen 375 Pfund Straßburger Wehrung
unterpfand, die Ihme Herren Debitorj eigenthümlich zustehende helffte ahn dem gantzen Müllenheimischen Vorder und Hinderhauß zu Straßburg Jenseith der Breüsch, so ein Eckh an der Gaß gegen St nicolaus Kirchen, darvon das vorder hauß der Siegelmanns Hoff und das hinder hauß von alters hero zur hohen Linden genannt ist, welches hinderhauß weÿl. hern Melchior Friderich von Müllenheim seel. Fraw Wittib umb 1000. fl. Cap: in den newen Corpori umb 210. fl. verhafftet
Item Acht fiertel roggen Gülten Zu Herth han. Jurisdiction (…)
[in fine :] Quittung, den 27.ten februarÿ 1719.
Louis Henri de Müllenheim hypothèque la maison et des biens ruraux à François Régnard Haffner de Wasselonne
1719 (13.4.), Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace E 762
der wohlgeborne H. Ludwig Heinrich von Müllenh: löbl. Statt Straßburg hochmeritirter Stättmeister, zu abtilgung nachspecificirte Capitalen (von) 750 gulden, 400, 800, 600, 600 gulden
in gegensein H. Frantz Reinhard Haffner von Waßlenh. löbl. Ritter Directorÿ Rath und vice ausschuß – schuldig seÿe 6000 gulden
unterpfand, die dem selben eigenthümlich gehörig adel. behausung gelegen in allhiesigen Stadt Straßburg am Staaden gegen St Nicolai Kirch hinüber vornen auf die gaß hinten auff Michael Hirschländer einseit neben H. Scherer Actuarÿ auff der Pfaltz wittib anderseit neben einem Allmend gäßel
Item ein gült guth im bann Ehrstein (…), in bann Mittelhausen (…)
Accord entre les frères Müllenheim, fils de Louis Henri. Ils ont recueilli la succession de leur tante Sybille Madeleine qui a épousé le capitaine irlandais David Stapleton après s’être faite catholique. Ils sont seuls héritiers de leurs père et mère après que leurs deux sœurs ont renoncé à la succession, Marie Thérèse chanoinesse à Ottmarsheim et Marie Louise Frédérique chanoinesse à Andlau. La maison de Strasbourg revient à Jean Jacques de Müllenheim qui a épousé Françoise Sidonie de Klinglin.
1731 (7. 7.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 114) varia
Zuwißen und Kund seÿ hiermit, Vor mir unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornenen Notario persönlich erschienen der hochwohlgeborne Herr Johann Jacob Von Müllenheim, höchst Verdienter Stättmeister wohlermelter Statt Straßburg, wie auch der hochwohlgeborne Herr Herr Frantz Ludwig Von Müllenheim, hochmeritirter Lieutenant unter dem Königl. Reitter Regiment de Rosen deßelben herr bruder, anzeigende was maßen alle und Jeede Von weÿland des hochwohlgebornen Herrn, Herrn Ludwig Heinrichs Von Müllenheim, obwohlbesagter Statt gewesenen höchst verdienten Stättmeisters und XIII.rs wie auch Von Weÿland der hochwohlgebornen Frauen Frauen Mariæ Fridericæ Von Müllenheim, gebohrner Bockin Von Gerst: und Bläßheim beeder dero hochgelehrter Eltern nun seeligen, ingleichen Von weÿl. der hochwohlgebornen frauen Frauen Mariæ Sybillæ Von Stapleton gebohrner Von Müllenheim auch Weÿl. des hochwohlgebornen Herrn, Herrn Davids Von Stapleton, gewesenen höchst meritirten Obrist Lieutenant eines Königlichen Dragoner Regiments seel. hinterbliebener Frau Wittib, deroselben Herrn Vatters eheleiblicher Frawen Schwester nun auch seel. Verlassenschafften herrührende rubricen und Posten, Zwischen Ihnen beeden Herren Gebrüdern, wie auch der hochwohlgebornen Frauen, Frauen Mariæ Theresiæ Von Müllenheim des hochadelichen Stiffts Von Ottmarsheim Stiffts frauen und der hochwohlgebornen, Fräulein, Fräulein Maria Ludovica Friderica Von Müllenheim, des freÿweltlich hochfürstlichen Stiffts Andlau Stiffts fräulein, beeden dero Frauen und Fräulein Schwester, biß anhero ohnvertheilt gelaßen word. nunmehro aber Sie die beede hochadeliche Herren Gebrüdere solcher Vätter und Mütter auch Von dero frauen Tante seel. herrührender Erbschafften halber, sich mit dero hochadelichen Frauen Schwester der Stiffts frauen Zu Ottmarsheim Vermög einer in nechtverwichenen Monath Augusti Vor Herrn Humbourg Königlichen Notario passirten actus, so dann mit dero hochadelichen fräulein Schwester der Stiffts Fräulein Zu Andlau, nach besag einer Vor mir Notario heutigen tages passirten Cession gebührend abgefunden, alßo daß solche Erb und Verlassenschafften Ihnen beeden hochadelichen Herren Gebrüdern nunmehro alleinig gehörig, dahero dieselbe und in specie die darein gehörige allodial Güethere ordentlich consignirten æstimirten und darauff in Zwen, der Müglich Keit nach gleiche theil absondern laßen, folgendts das ohnpartheÿische Looß darumb gezogen, warbeÿ dann nach besag sonderbahren durch S.T. Herrn Frantz Niclaus Gelben E.E. Großen Raths allhier alter wohlansehnlichen Assessoren und nunmahligen fermier wohlermelter Statt Straßburg Ein künfften und Gefälle den 18. augusti jüngsthin darüber dressirten Estat und abtheilung Von Ihnen und denen beeden hochadelichen Herren Gebrüdern Von Müllenheim eigenhändig unterschrieben, Herr Stättmeistern Johann Jacob Von Müllenheim Vor deßen helffte das erste Looß und in demselbigen, Item ein Acker Matten in dem bann Kestenholtz (…) Und weilen dann nach außweiß obermelte Von herrn Rathherrrn Gelben dressirten Estat und gemachter æstimation, das zweÿte Looß Zuviel erhalten und deßwegen dem erstern Loß hinaußzugeben schuldig 155 Liures oder 77 gulden, Als hat obged. Edelgedacher Herr Frantz Ludwig Von Müllenheim welcher das Zweÿte Looß erhalten, auch ob hochedelberühmtem Herrn Stättmeister Von Müllenheim deme das erste Looß zugefallen, silche 155. Liures (…) behändiget
Anlangend nun die behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Staden jenseith der Niclaus bruck gegen der Kirche Zu St. Niclaus wie auch den Garthen außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Fischerthor zu anfang der Ruprechtsau ane der Aubruck gelegen, mit allen deßen weithen, begriffen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, als welche beede stück gleichfalls in Ihr der beeden hochadel. Herren Gebrüderer gemeine Vätter: und Mütterliche Erbschafft gehören, so hat selbige mehr hoch edelberührter Herr Stättmeister Johann Jacob Von Müllenheim Vor sich und deßen hochadeliche Erben und Zwar die behaußung mit deren Zugehörden ane dem Staden allhier umb 12 000 Liures oder 6000 gulden, den Garthen außerhalb der Statt ane der Aubruck mit deßen Zugehördten aber umb 4000 Livres oder 2000 Gulden, also Zusammen vor 16 000 Liures oder 8000 gulden hießig courrent geld Käuff und eigenthümlichen angenommen. (…) Actum dicto 7 Septembris 1731.
Sibylle Madeleine de Müllenheim se convertit à l’Oratoire de la Toussaint et épouse le même jour le capitaine irlandais David Stapleton
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 16)
Die 26 Julÿ anni 1700 prænobilis domina supradicta Dna Sybilla Magdalena de Mileheime argentinensis et prænobilis Dnus D. David Stapleton Hibernus, dux in Legione de Berwick concessa prius proclamationum trium dispensatione matrimonio in onmium sanctorum Ecclesiâ Juncti sunt coram R.mo D. vicario generali benedictionem nuptialem impertiente Et testibus plurimum reuerendo et amplissimo Dno Vito de la Valle insignis Ecclesiæ Collegiatæ Sti Petri Juniorem Decano et R.do D. Joanne Ryane ejusdem Ecclesiæ summissario ad hunc actum specialiter vocatos Et requistis [sans signature] (i 10)
(p. 15) Die 26 Julÿ anni 1700 prænobilis domina sybilla Magdalena de Mileheim Argentinensis lutheranam hæresim in Ecclesiâ omnium Sanctorum coram frequenti populo et infra scriptis testibus ejurauit et Catholica ap.licæ ac Romanæ fidei professionem ad manus Reverendissimi dni Francisci de Camilli hujus Diœcesis Vicarÿ generalis emisit, Testes Christophorus Franciscus Larondy Canonicus Neouillerensis, Joannes Ryane summissarius apud S. Petrum Juniorem, Joannes Josephus Larondy plebanus et Canonicus Sancti petri Junioris (i 9)
Jean Jacques de Müllenheim épouse Françoise Sidonie de Klinglin, fille du préteur royal
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 1)
Hodie 31 mensis augusti anni 1730 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis ac generosus dominus Joannes Jacobus A Müllenheim Magistratus Argentinensis Prætor ex parochia St. Ludouici et Prænobilis Dominicella Francisca Sÿdonia a Klinglin, Perillustris ac Excellentissimi domini D. Francisci Josephi A Klinglin supremi Alsatiæ Senatus Consiliarÿ Equitis, Urbis Argentinensis Prætoris Regÿ et Prænobilis Dominæ Mariæ Franciscæ Deshons filia (signé) joannes jacobus de Müllenheim, françoise sidonie de Klinglin, françois joseph de Klinglin, marie françoise de Klinglin née deshons (i 3)
Le stettmestre Jean Jacques de Müllenheim vend pour 4 500 livres au négociant Jean Thierry Falmer et à Marie Salomé Kayser la maison et les terrains communaux qu’il vient d’acquérir pour la transformer
1737 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 279
der hochwohlgeborne H. Johann Jacob von Müllenheim Stättmeister und dreÿzehner allhier
in gegensein H. Johann Dietrich Fallmer des handelsmanns und Fr. Maria Salome geb. Keÿßerin
Eine Behausung bestehend in Vorder und hindergebäuden, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseith St Nicolaus Bruck am Staden, einseit ist ein eck gegen St Nicolaus Kirch anderseit neben Fr. Maria Salome geb. Roßenzweigin weÿl. H. Johann Daniel Scheerer gewesten J.V.Lti und registratoris hiesigem archivi seel. wittib, hinten theils auf S.T. H. Frantz Jacob Wormßer von Vendenheim zu Sundhaußen theils auff das allmend gegen H. Lt Johann Ernst Spielmann Cancellariæ Oeconomj hauß über
Ferner zweÿ allmendplätzlein deren eines unten am eck gegen ged. Nicolaus Kirch über umb 5 schuh und oben am Scheererischen hauß umb zweÿ schuh auch gegen dem Staden erstrecket und 290 quadrat: Schuh in sich begreifft, das ander aber hinder besagter behausung gegen dem Spielmannischen hauß über Elff Schuh in der breitte und 26 schuh in der länge haltet mithin 286 schuh ausmachet, von dießen beeden Almendplätzlein (soll mann) hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitione domini directi 2 ß ane allmend oder ane bodenzinß, derselbe verkauffte behausung vermög vor H. Not. Johann Daniel Lang ertheilt zugestelleten attestati am 7. sept. 1731 in elterlichen verlassenschafft abtheilung käufflich übernommen, die Allmendplätzlein, in soweith deren einzieh: und überbauung denen Fuhren nicht hinderlich, von Unßern H. denen Fünffzehen krafft deren am 16. mart. jüngst ergangenen Erkanntnus – um 4500 pfund
Jean Thierry Falmer, négociant natif de Michelstadt près de Darmstadt, épouse Marie Salomé Kayser et devient bourgeois quelques mois plus tard.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 311, n° 1329), 1718 – Mitwoch d. 19. 8.bris sind nach 2. maliger Proclamation ehelich copulirt worden H. Joh: Dietrich Fallmer Von Michelstatt der Lediger Handels Mann v. burger alhier, H. Mathias benjamin Fallmers hochgräffl. Erbach v. Fürstenawischen Zentgraffen ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Salome, H. Antonÿ Käÿsers burgers v. handelsmanns alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Dieterich fahlmer als Hochzeiter, Maria Salome Käÿserin als hochzitrin, MB Fahlmer alß Vatter des Hochzeÿters, Anthoni Kaÿser alß Vatter (i 310)
4° Livre de bourgeoisie f° 839
Joh: Dietrich Fallmer Von Michels statt der Handelsmann Mathiæ Benjamin Fallmers bedienten daselbst Sohn emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Salome Keÿserin pro 2. gold fl. 16. ß. wird um Spigel dienen. Jur: d. 20. dito [May] 1719.
Jean Thierry Falmer loue un appartement au noble Frédéric Dagobert Wormser de Vendenheim à Sundhouse
1741 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 88
H. Johann Dietrich Falmer der handelsmann
in gegensein Wohlgebornen H. Friedrich Dagobert Wormßers von Vendenheim zu Sundhaußen des rittmeisters
entlehnt, eine in sein des verlehners eigenthümlich beÿ der St Nicolaus Kirchen gelegener behausung befindliche Wohnung, nemlich in dem zweÿten stock neben Fr. Dr Schererin eine Camin Cammer, Stub, Stüblein, Cammer und Kuche, in der mansarde zweÿ cammern neben und zweÿ bühnen übereinander, ein holtzhauß auf dem boden mit einer gitter thür samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen ostern, um einen jährlichen Zinß nemlich 8 pfund
vor der unterschrifft ist ferner verglichen worden, daß dem H. entlehner einen Fuderkasten vor seine tauben an dem hindern fenster der mansarde zu haben erlaubt auch zum freÿen ein: und ausgang sowohl von der vorden als hinderthür die schlüßel gegeben
Inventaire après le décès de Jean Thierry Fahlmer. La somme taillable s’élève à 12 500 livres strasbourgeoises, ce qui en fait un riche négociant. Ses héritiers sont les quatre enfants délaissés par sa fille défunte Marie Salomé et son mari Corneille Jacques Weyher.
1762 (27.7.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 400) n° 951
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Dietrich Fahlmer des geweßenen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seeligen Verlassenschafft – nachdeme derselbe Mittwochs den 9. Junÿ dießes lauffenden 1762. Jahrs durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden – auf Ansuchen, Erfordern und begehren der wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Fahlmerin geb. Käÿßerin der hinterlassenen Frau Wittib mit assistentz des Edlen und Wohl achtbahren herrn Johann Abraham Thiebaud ledigen handelsmanns ihren erbettenen herrn beÿstands
Der in Gott seeligen entschlaffene Herr Fahlmer hat zu sinen Erben sowohl ab intestato als per Testamentum verlaßen wie folgt, 1. Herrn Cornelium Jacob Weÿher den jüngern ledigen Handelsmann, so Majorennis und ohnbevögtigt, 2.do Jungfrau Sophiam Salome Weÿherin, welche ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtiget mit zuziehung Herrn Cornelii Jacob Weÿhers vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier ihres Herrn beÿstands, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham Weÿherin, So dann 4.to Jungfrau Cleopheam Magdalena Weÿherin dießer beeden geschworner Vogt ist Herr Niclaus Heinrich Schneider, vornehmen handelsmann und burger allhier, alßo alle Vier Weÿland Frauen Mariæ Salome Weÿherin geb. Fahlmerin seeligen hinterlassenen mit Wohl Edelgedachtem Herrn Cornelio Jacob Weÿher dem ältern vornehmen Handelsmann und Burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber erziehlte Kinder alß dißorts Enckel
Copia Heuraths Verschreibung
Coipa Testamenti solemnis
In einer allhier ane dem Staden beÿ St. Niclaus Kirch gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck – In der Meelkammer, In der Kammer darneben, In Herrn Thiebaud Zimmer, In des Jungen Kammer, Auff dem Ersten Stock Im Zimmer N° 31, Im Stübel N° 23, In der Kammer N° 24, In der Stub N° 27, Im Camin Zimmer N° 28, In der Mittlern Stub, In der Wohnstub, In der Schlaff Kammer, Im Camin Zimmer neben der Schlaff Kammer, In der Garde Robe, In der hintern Stub N° 24, In der Küchen
Eigenthumb ane einer behaußung – Neml. eine behaußung bestehend in Vorder und hinder gebauden, Hoff, brunnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg jenseit St. Niclaus bruck am Staden Einseit ist ein Eck gegen St. Niclaus Kirch anderseit neben Herrn Philipp Jacob Franck den Banquier und E.E. großen Raths altem beÿsitzern uxorio nomine hinden theils auf H. Oberst von Wormser und theils auf das Allmend gegen H. Lt. Johann Ernst Spielmanns Ex Senatoris haus über stoßend, davon und zwar von zweÿen Allmendplätzlein so zufolg einer von G. H. XV. am 16.t Martÿ 1737 ertheilter Erkandnus zu solcher behaußung gegeben worden, gibt man Jährlichen der Stadt Straßburg Pfenningthurn in recognitionem Dominii directi 2. ß ane Allmend oder bodenzinnß, (laut) Abschatzung vom 27. Julÿ 1762 angeschlagen vor 4496, Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger CCStub aufgerichtet de dato 17. April. A. 1737, Dabeÿ ein Extractus aus E. E. Kl. Rath der Stadt Straßburg Memoriali de dato 7. Dec. 1748 in Sachen des Freÿ hochwohlgeb. H. Frantz Jacob Wurmser von Vendenheim zu Sundhaußen herrn Erben als Klägern contra den seelig Verstorbenen H. Fahlmer als beklagten über das hiehero gehörige und zuerkante Eigenthum des thors und thorgestells oder Portals wo durch denen H. Klägern nur allein die Einfarths gerechtigkeit zugesprochen besagend. So dann verschiedene andere briefflich und schrifftliche Documenta
– Abschatzung Vom 27.ten Julÿ 1762, Auff begehren H. Joh: Diterich Falmer Des Gewesenen Handells Man Seil. hiender Laßener Fr: Witib Und Erben ist eine behausung Allhier in der statt Straßburg An dem Clauß Staden, Gelegen einseits Neben H. Franck dem banckeg ander seits ein Eck Auff das allment und hienden auff H: Oberst Von Wurmtzer stosent Gelegen, solche behausung bestet in einem Forder Nebens Und hiender Gebeÿ Worinen Zweÿ Läden Zweÿ Contor Und Zweÿ Mageciner Ferner in ettlichen stuben frantzesche Camin Camern Kichen Und hauß Kamern Dar jber ist der dach stuhl mit breid ziglein belegt hat auch Einen Gewelbten und Getrembten Keller Hoff und brunen, Von Uns Unterschriebenen Der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren Wert Nach æstimirt Und Angeschlagen Worden Vor und Umb Nein Thausent Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Eigenthumb ane einer Papier Mühl, auf dem Nußbach thüringheimer [Türckheimer] banns gelegen
Wÿdembs Verfangenschafft, Welche Herr Johannes Eschenauer der Handelsmann und burger allhier von Weÿland Frauen Maria Elisabetha Eschenauerin geb. Fahlmerin seiner geweßenen Erstern Ehegattin und beeder Fahlmerischen Ehepersohnen erzihlter tochter nunmehr seel. lebtägig zu genißen hat – in der am 9.ten julÿ 1753 aufgerichteten Eheberedung, so Ihme auf deroselben den 21. julÿ A. 1755 erfolgten selige Absterben (…)
Bericht und respectivé Vergleich wegen dießer Verlassenschafft
Series rubricarum hujus Inventarÿ, beschreibung der Verlassenschafft in Krafft vorhere eingetragenen Berichts unter einer Massa ane und vor sich selbsten, Sa. hausraths 163, Sa. Gewerbs waren auch Schiff und geschirrs zur handlung gehörig 4738, Sa. Weins und Lähre Faß 118, Sa. Silbergeschirrs 187, Sa. Goldener Ring 61, Sa. baarschafft 2315, Sa. Eigenthums an einer behaußung 4496, Sa. Papÿr Mühl 1630, Sa. Schulden 3493, Summa summarum 17 203 lb, Schulden 4702 lb, Detrahendo verbleibt 12 500 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 12 500 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 17 639 lb
Les ayant-droit Fahlmer passent un accord avec leur voisin Sigismond Dagobert Wurmser de Vendenheim à Sundhausen au sujet de son entrée derrière Saint-Nicolas
1763 (30.8.), Me Humbourg (6 E 41, 111)
Dle Marie Salomé Keyser veuve du Sr Jean Thierry Fahlmer a son deceds Negociant bourgeois de cette ville assistée du Sr Jean Jacques Gochnat aussi negociant Et le Sr Corneille Jacques Weyher, De Sophie Salomé Weyher mineure mais émancipée agissant neanmoins sous l’autorité du Sr Corneille Jacques Weyher leur pere Banquier et le Sr Nicolas Henry Schreider Negociant bourgeois de cette ville curateur établi en justice à Marie Elisabeth Et Cléophé Madeleine Weyher, tous quatre enfants et seuls et uniques héritiers dudit Défunt Sr Fahlmer leur ayeul maternel, lesquels ont dit que M. Sigismond Dagobert Wurmser de Vendenheim à Sundhausen comte du St Empire General major au Service de Sa Majesté l’Imperatrice Reine Apostolique
ayant le passage dessous la maison desd. veuve et héritiers fahlmer pour entrer dans la sienne derrière L’Eglise de St Nicolas et desirant elever cette Entrée à laquelle cependant Il ne peut faire aucun Changement sans le consentement des propriétaires de lad. Maison lesd. veuve et héritiers fahlmer pour facilier à M de Wurmser L’exécution de son projet ont Consenti a ce qu’il fasse elever L’arcade Intérieure de lad. Entrée au moyen d’une poutre traversante très solide et fasse construire le tout de façon que lad. maison n’en souffre aucun dommage en la moindre chose par le Changement et la Construction dont s’agit mond. Sr le Comte de Wurmser ses hoirs ou ayant cause le repareront a quel prix que ce soit, Plus les veuve et héritiers fahlmer ont consenti a ce qu’il fasse plafonner la partie à main droite en entrant et la partie supérieure de lad. Entrée le tout à ses frais
Inventaire après le décès de Marie Salomé Kayser veuve de Jean Thierry Fahlmer. Ses héritiers sont ses quatre petits-enfants. La somme taillable est de 7 562 livres
1771 (20.2.), Me Saltzmann (6 E 41, 594) n° 145
Inventarium über Weiland der Wohledeln und tugendreichen Fraun Mariä Salome Fahlmerin gebohrner Kaÿserin, des weiland Wohl Edel und großachtbaren Herrn Joh: Dietrich Fahlmer, gewesenen vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg, geweßener Frau Wittib Verlassenschafft – nach ihrem den 12. Novembris des leztverfloßenen 1770.ten Jahrs aus dießer welt genommenen sel. Abschied zurückgelaßen hat – So geschehen in hieisger Stadt Straßburg in hienachinventirter an St. Niclaus staden gelegene Sterb behausung auf Mittwoch den 20. Februarii Anno 1771
Benennung derer Erben. Die selig verstorbene Frau Fahlmerin hat sowohl ohntestirt als auch Testamentsweis Zu Erben hinterlassen, wie folgt. 1. Herrn Cornelium Jacob Weÿher den jüngern angesehenen Handelsmann und burger allhier so anwesend, 2. Frau Sophia Salome Rothin gebohrne Weÿherin, des S.T. H. Joh: Jacob Roth der Arzneikunst hocherfahrenen Doctors, wie auch hochfürstl. Nassau- Saarbrückischen Hofraths und daselbst wohnhaften Leib- Medici auch burgers hieselbst, Frau Eheliebstin, deren Nuzen ihr Hr Vater, Hr Cornelius Jacob Weÿher der ältere, vornehmer Handelsmann und E.E. grosen Rahths dahier alter wohlverdienter beisitzer, 3. Jungfrau Maria Elisabet Weÿherin, So dann 4. Jungfrau Cleophe Magdalena Weÿherin, Welche bede nach hiesigen Stadtrechten grosjährige und unbevögtigte Jungfrauen mit beihülf ihres Vorgenannten H. Vaters diesem Geschäft persönlich beiwohneten, Also alle vier weil. Fraun Mariæ Salome gebohrner Fahlmerin mit ofterwähntem H. Rathh. Weÿher ehelich erziehlte Kinder
Vorbericht. Sintemal die selige Frau Fahlmerin einen grosen Theil ihrer Mobilien annoch bei ihrem Lebzeiten unter ihre Vorgenannte Enkel vertheilen lassen, man anbei, auf ihren mündlichen befehl, ihre gesamte hinterlaßene Kleidung und Weisgezeug nebst etwas an Geld, bett und Getüch der dienstmagd Salome Griesbachin von Lahr gebürtig geschencket hat, darum hat ein mehrers, als hienach zu lesen, deßfalls nicht inventirt werden können, welches man vorläufig hier hat melden wollen
(f° 6) Eigentum ane einer Behaußung – Nemlich eine zum steinernen Mann genannte Eckbehaußung, bestehend in Vorder: u. Hinter: Haus, Hof, Hofstatt und Bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen in allhiesiger Stadt an St. Niclaus: Staden, ein Seit ist ein Eck gegen St. Niclaus Kirch über, ander Seit neben SS. TT. Herrn Ammeister Philipp Jacob Franck, dem Vornehmen Banquier ehevögtlicher weis, hinden theils auf Ihro hochadeliche Gnaden H. General von Wurmser von Vendenheim und theils auf das Allmend stosend. Von zweÿen zu dieser Hofstatt so zufolg Ghh. der XV. den 16.t Martii A° 1737 ertheilter Erkandnus gegebenen Allmendplätzlein reicht man jährlich auf den 25. Junii in recognitionem Dominii directi auf hiesigen Pfenningthurn 2 ß an Allmend: oder Bodenzinnß, sonsten ist diese behausung gegen männiglich frei, eigen und über gedachte Real: beschwerde durch (die Werckmeister) den 27. Julii A° 1762. bei des seligen H. Fahlmers Verlassenschaft: Inventur der Stall Ordnung gemäs geschätzt und mit derer Wohlverordneten HH. drei hiesiger Stadt Stalls Erlaubnuß anjetzo gelaßen worden bei dem Anschlag derer 4496. Darüber bes. i. in hies. CCSt. verf. u. m. der anh. Ins. verw. teutsch. perg. Kbr. vom 17. Aprilis A° 1737. Dabeÿ i. Extractus aus E. E. Kl. Raths alh. Memoriali vom 7. Dec. 1748. in Sachen des Freÿ hochwohlgeb. H. Frantz Jacob Wurmser von Vendenheim zu Sundhausen H. Erben, als Klägern, wider den nun selig verstorb. H. Fahlmer, als beklagten, üb. das hieher gehörige u. also zuerkante Eigenthum des Thors und Thorgestells oder Portals, wodurch denen H. Klägern nur die Einfarths: gerechtigkeit zugesprochen, erteilet. So dann unterschiedliche andere briefflich und schrifftliche Documenta.
Eigentum an einer Papirmmühl, Thüringheimer banns gelegen
Beschreibung gegenwärtiger Verlassenschafft, Sa. hausraths 58, Sa. baarschafft 2000, Sa. Weins 59, Sa. Waaren 7130, Sa. Eigentums an i. behausung 4496, Sa. Eigentums an i. Papiermühl 1630, Sa. Schulden 2056, Summa summarum 17 431 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezalen 7754 lb, Nach deren Abzug 9677 lb – Summa Legaten 787 lb – Stall summ 7562 lb
Abschrift der Verstorbenen den 17.ten Januarii A° 1757. gestifteten verschlossenen Testaments. Ich Maria Salome Fahlmerin, gebohrne Kaÿßerin, herrn Johann Dietrich Fahlmers des handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Ehegattin
Abschrift der Nachverordnung vom 16. Sept. 1770
Parts de la succession Corneille Jacques Weyher et de Marie Sophie Fahlmer.
Inventaire après le décès de Corneille Jacques Weyher qui a recueilli une part de la maison Fahlmer qu’il habite. Les héritiers cèdent leurs parts à Chrétien Jacques Bäer, seul petit-enfant survivant issu de ses enfants en premières noces.
1790 (14.1.), Me Saltzmann (6 E 41, 612) n° 654
Inventarium, Abteilung und Eroerterung über weÿl. H. Cornelius Jacob Weÿher angesehenen handelsmanns Vermögens-Nachlassenschafft – nach seinem den 9. Wintermonats des zurückgelegten 1789. jahrs aus dießer welt genommenen seligen abschied
Benennung der Erben, in seinem Testament zu Erben eingesetzt wie folgt, 1. weÿl. Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Weÿherin mit H. Johann Daniel Bäer dem mittleren hdlms: ehelich erzeugten nach todt hinterlassenes d. 1. maÿ 1777 gebohrenes einziges Söhnlein Christian Jacob Schüler der 4.ten classe, dessen Nutzen sein Oheim H. Johann Friedrich Bäer der jüngere Galanteriearbeiter als verpflichteter Vogt, 2. weÿl. H. Johann Dietrich Weÿher hdlsm. mit tod zurückgelassenen d. 6. julÿ 1789 das 10.te jahr seines Alters zurückgel. einz. Frl. Friderika Luisa Weÿherin vor welches sein vorgenannten H. Oheim Johann Daniel Bäer als beeidigter Vormund, 3. Jfr. Maria Magdalena Weÿher großjährigen Alters beiständlich ihres Oheims H. Karl Ludwig Süeß des hdlms, und 4. Herrn Christian Ludwig Weÿher hdlms. Alle 4 des abgelebten aus 2. Ehe und zwar Christian allein aus 1. Ehe von weÿl. Fr. Maria Sophia geb. Fahlmerin die 3 übrige aber aus zwoter und letzter Ehe mit weÿl. Fr. Susanna Margaretha Bäerin herstammende respe. Kinder und Enckel, der erste aber nur in den Pflichttheil die andere aber (…) zu gleichen teilen in den Rest eingesetzte Erben
in hienach inventirter ane Sanct Nicolausstaden gelegener Sterbbehausung
Eigentum an Häusern. C N° – Näml. 1. zum Rappenkopf genante an der vormal: sogenannt: grosen Vieh- jetzigem Dauphine-gaß (…)
It: 1. beh: hfst: hof Gewölb und bronnen an dem Metzger giesen u. dessen kl: Viehgaß od: sogenannt: Ochsengäßlein (…)
It: 2/15 vor unvert: an 1. zum steinern: Mann genannt: Eckbeh: welche in Vorder- u. hinterhs. hofst: hof u. bronnen besteh: m: alle übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Niclausstaden 1.s ist 1 Eck geg: St Nicolaus Kirche üb: 2.s neben H. Raht Thomas Wachter hinten auf weÿl. H. Philipp Jb. von Franck gewesten Banquier Erben zum theil zum theil d. Allmend – von 2. dies: hofst: zufolg vormal: H. der XV d. 16. mart. 1737 erteilt: Erk. ggeb: Allplätzl: reicht man f. d. 25. junÿ in recognitione domini directi hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 ß allmend oder ane bodenzinß, 20 000 fl. folglich zu 2/25 2666 fl. – der H. Erb-las: hat von seinem verstorbenen mitleren Sohn zweÿter Ehe weÿl. H. Johann Friedrich Weÿher gewesten med: Studioso ererbt, was dieser von seiner abgelebt: einbänd: Fr. Schwester weÿl. Fr. Dr Sophia Sal: Rothin ebenso erhalt, hatte näml. 1/15 an ¼ das sind 12/240 Und von sein: jüngst: Tr. 1. Ehe weÿl. Jfr. Cleophe Magdalena Weÿher 1/12, das sind 20/240, An dem überrest haben Teil der Bärische Enckel 127/240, Jfr Weyeherin 27/240, H. Ludwig 27/240, d. Enckelin Luisa 27/240
hausrath 147 fl. 127, 246, 220, 199, 216, 41, 158, 31, silber 386, 275, gold 212 fl. baarschafft 6 fl. fässer 76, 18 und 43 fl. schulden 11 602, 56 und 25 429, pfenningzinß hauptgüter 9986 fl. häuser 12.666 fl. schulden aus der Nachlassenschafft 21 860 fl. (f° 14) Summa vorersichtlicher Activmaß 52.661 fl. passiva 21.912 fl, nach deren abzug 30.749 fl.
Cession de part à Chrétien Jacques Bäer qui devient seul propriétaire de la maison
1790 (30.4.), Me Saltzmann (6 E 41, 612), Joints au 654 du 14.1.1790
f° 20, Ueberlassung des Hauses an Niklausstaden
Erörterung weÿl. H. Cornelius Jacob Weÿher angesehenen handelsmanns Nachlassenschafft Geschäft, H. Johann Daniel Bäer als verpflichteter vogt Friderika Luisa Weÿherin, Ferner Jfr. Maria Magdalena Weÿher so großjährig beÿständlich H. Karl Ludwig Süeß des handelsmanns, H. Herrn Christian Ludwig Weÿher alle hendesleuth
in gegensein H. Johann Friedrich Bäer des jüngern Galanteriearbeiters als beeidigten vogts Christian Jacob Bäer
erstlich, die der diese respe. vätterlichen und groß vätterlichen Nachlassenschafft gehörigen 2/15 so dann die aus Roth- und jung- Cornelius Weyher-schen Erbschaften herrührenden 27/80 ster an einer zum steinernen Mann genannten in Vorder- u. hinterhaus. hofstatt hof u. bonn bestehendene Eckbehausung mit allen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Niclausstaden einseit ist ein Eck gegen St Nicolaus Kirche über, 2.s neben H. Thomas Wachter dem Banquier hinten auf weÿl. H. Philipp Jacob von Franck gewesten Banquier Erben zum theil zum theil auf dem Allmend – (davon gibt mann) 2 schilling hiesige- Stadt Pfenning Thurn jährlich am 25. junÿ, die übrige 127/240 theil sind dem Christian Jacob Bäer selbst Erbsweise zuständig – um 2666 gulden
Le négociant Chrétien Jacques Bäer vend pour pour 44 444 francs la maison au négociant Philippe Jacques Robert
1808 (11.4.), Strasbourg 10 (49), Me Zimmer n° 2439, 3554 – Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 68 du 11.4.
Chrétien Jacques Baer négociant
à Philippe Jacques Robert négociant
Une maison dite à l’homme de pierre consistant en bâtiments sur le devant et sur le derrière avec cour Puits appartenances et dépendances scise à Strasbourg quay Nicolas n° 1, d’un côté vers l’église de St Nicolas d’autre une des maisons Franck sur le quay derrière en partie l’autre maison Franck et en partie le communal – grévé de 40 centimes de rente foncière pour concession de communal au Magistrat des Quinze le 16.3.1737 – échu en plus grande partie dans les succession de Marie Elisabeth Weyher sa mère épouse de Jean Daniel Baer son père négociant, Inventaire Me Saltzmann le 22 juil. 1778, plus de feue Sophie Salomé Weyher sa tante maternelle veuve de Jean Jacques Roth Docteur en médecine liquidation Me Saltzmann 14 fev. 1780, Plus de feu Corneille Jacques Weyher son ayeul maternel négociant Inventaire et partage Me Saltzmann 14 jan. 1790, acquis le surplus par acte devant led. notaire Me Saltzmann le 30 avril 1790 – remis cession de 113/240 indivis dans ladite maison par acte dressé par Me Saltzmann le 30 avril 1790, 2. par le Stettmeister Jean Jacques de Müllenheim au profit de Jean Dietrich Fallmer negociant et Salomé née Kayser bisaieux maternels du vendeur le 17 avril 1737, 3. Extrait de partage des immeubles echus audit Sr de Müllenheim et à son frère dans les successions paternelle et maternelle et d’une tante par Me Jean Daniel Lang le 7 sept. 1731 par lequel il appert que ladite maison a été abandonnée aud. Jean Jacques de Müllenheim en toute propriété, 4. Extrait des Registres de la Chambre des XV consentant la concession de deux terrains communaux faite au Sr de Müllenheim 16 mars 1737 contre une redevance annuelle de deux schillings faisant 40 centimes, 5. Trois conventions sur parchemin concernant la porte cochère établie pour servir de passage dans la maison Franck ci devant Wurmser de 1351, du 11 avril 1551 et du 25 juin 1689, 6) Expédition de l’acte de consentement a l’Elevation de ladite porte cochère passé entre les veuve et héritiers Fallmer au profit de Dagobert Wurmser de Vendenheim par Me Humbourg le 31 août 1763, 7. Sentence du ci devant Petit sénat de la ville le 7 dec. 1748 qui deboute M François Jacques Wurmser de Vendenheim de sa demande a afficher ses armoiries sur ladite porte cochere et le condamne aux dépens et adjuge l’exercice de ce droit exclusivement au Sr Fallmer propriétaire de ladite porte cochère, 8. Quatre vieux contrats de vente des années 1346, 1423, 1447 et 1485, 9. Mémoire instructif du 29 nov. 1763 signé Cornelius Jacob Weÿher concernant l’infection des eaux du puits de la maison vendue arrrivée par les latrines établies dans la maison Franck et comment il y a été remédié – pour 44 444 francs
Philippe Jacques Robert épouse Catherine Salomé Alberti en 1801, contrat de mariage, inventaire des apports
1801 (15 vend. 10), Strasbourg, Me Lung n° 187 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 46 du 15 vend 10
(Eheberedung) der bgr. Philipp Jacob Robert, lediger Handelsmann alhier, des bgrs. Johann Friederich Robert, ehemaligen hiesigen Handelsmanns mit auch weiland bfrin. Catharina Margaretha gebohrner Kamm ehelich erzeugter Sohn, so majorennis als bräutigam an einem,
Und Jungfrau Catharina Salome Alberti, weiland bgr. Jacob Heinrich Alberti, gewesenen Silberarbeiters dahier, mit der bgrin. Catharina Salome gebohrner Emmerich ehelich erzeugte und hinterlassene großjährige Tochter als braut, beiständlich ihres Oncle bhgr. Johannes Schöttel Handelsmanns dahier ane dem andern Theil
So geschehen auf Seithen des bräutigams bgr. Friderich Wilhelm Robert Handelsmanns deßen bruders und auf der Jgfr. braut Seithen bgr. Joh: Michael Emmerich Lehrers an hiesigen Ober Gymnasio ihres Oncle – Straßburg den 15. Vendemiaire im Zehenden Jahr der Fränckischen Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Robert, Catarina Salome Albertÿ
Inventaire des apports
1802 (9 nivose 10), Strasbourg 15 (3), Me Lung n° 308, 670 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 50 du 17 nivose 10
Inventarium über der bgrin Catharina Salome Robert geb. Alberti zu ihrem Ehegatten bgr Philipp Jacob Robert dem handelsmann in ihrem den 18. vend. jüngst angetrettenen Ehestand, Welche sie sich in ihrem den 15. ejusdem vor mir Notario errichteten Ehe Contract für unveränderte vorbehalten haben, in beisein der bgrin Catharina Salome Alberti geb. Emmerich Wittib der Ehefraun Mutter
hausrath 2161 fr, hausräthlich mobilien durch beede Eheleuthe gemeinschaftlich in die ehe gebracht 899 fr, der Ehefrau helffte 449 fr
goldene ringe 814 fr, baarschafft 8000 fr, summa 11 425 fr
Inventaire après le décès d’un locataire, l’horloger Jean Michel Wegler
1811 (11.11.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 420 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 80-v du 12.11.
Inventaire de la succession de Jean Michel Wegler horloger décédé le 12 mai dernier – à la requête de Jean Müssel marchand parfumeur établi en cette ville sous la raison des frères Müssel en qualité de mandataire de Laurent Waldbauer commissaire en chef des vivres demeurant à Anspach royaume de Bavière tuteur de Marie Catherine Wegler fille mineure seule et unique héritière
en la demeure de Philippe Jacques Robert négociant quai St Nicolas n° 1
effets dans une caisse 480 fr, passif 3149 fr
Extrait des registres de la justice de paix, Jean Michel Wegler mécanicien demeurant habituellement à Anspach royaume de Bavière décédé en cette ville
Inventaire après le décès de Catherine Salomé Alberti qui habite la maison voisine de celle qu’elle a vendue avec son mari
1846 (16.4.), Strasbourg 9 (94), Me Becker n° 3056
Inventaire après le décès de De Catherine Salomé Alberti, en son vivant épouse de Mr Philippe Jacques Robert ancien négociant à Strasbourg où elle est décédée le 31 Janvier 1846. – À la requête 1° De Mr Philippe Jacques Robert ancien négociant demeurant à Strasbourg, agissant 1) En son nom personnel tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et son épé défunte qu’en qualité de donataire en usufruit d’une partie de la succession de cette dernière eux termes de leur contrat de mariage (…), 2) Et en qualité de mandataire de de Mad. Julie Clémentine Robert sa fille, veuve de Mr Louis Auguste Fischer, en son vivant Notaire à la résidence de Lingolsheim demeurante à Strasbourg,
2° De De Adèle Mélanie Robert épouse de Mr Mathias Moerlen ancien négociant, Lesdites De veuve Fischer & De Meorles habiles à se dire & porter seuels & uniques héritières chacune pour moitié de laur mère défunte
(…) dans un logement que Mr & Mad Robert occupaient à titre de locataires dans une maison sise à Strasbourg quai St. Nicolas N° 3 où Mad. Robert est décédée le 31 Janvier dernier
Garde robe de la défunte propre à ses héritiers 203
Meubles meubleants & objets mobiliers de la Communauté 2443, Deniers comptants 1930
(N° 3075, 29 Avril, continuation) Titres et papiers, cote première, Contrat de mariage passé devant Le Lung le 15 Vendemiaire an dix
Cote deux, Inventaire des apports dressé par ledit Me Lung le 9 Nivose an dix
(N° 3076, 30 Avril, continuation) Cote trois, Reprises de Mr Robert
Cote quatre, Reprises de Mad. Robert à raison de la succession de sa mère
Cote cinq, Reprises de Mad. Robert à raison de sa part dans la succession de de M. Emmerich – Mr Jean Geofroi Emmerich, en son vivant négociant à Strasbourg oncle de feu Mad. Robert
Cote six, Créance sur Mr Renouard de Bussière
Cote Sept, Créance sur Mr Moerlen
Cote huit, Créance sur MM de Dietrich et consorts
Cote neuf, Créance sur les hospices civils de Strasbourg et Immeubles au ban d’Eckbolsheim
Cote dix, Tuilerie et dépendances au ban d’Eckbolsheim
Cote onze, Prés au ban d’Eckbolsheim
(N° 3078, 4 Mai, continuation) Cote douze, Immeubles à Strasbourg et à la Robertsau – Sept pièces sont la première est une expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par ledit Me Zimmer le 28 Mai 1845 et d’une déclaration de command du même jour, précédés d’une expédition du cahier des charges de ladite adjudication, le tout transcrit audit bureau des hypothèques le 18 juin 1845 volume 430 N° 83. Par ces actes M Robert comparant a acquis des syndics de la faillite du Sr Jean Geyelin fils entrepreneur de travaux publics à Strasbourg les immeubles ci après indiqués savoir,
1° Une maison avec cour écurie, hangards, buanderie et autres appartenances sise à Strasbourg rue Sainte Elisabeth N° 2 moyennant le prix de 55 000 francs
2° et une pièce de jardin servant de chantier avec maison le tout d’une superficie d’environ 45 ares 75 centiares situés à la Robertsau banlieue de Strasbourg et connus sous le nom de Wasserzoll moyennant le prix de 6800 francs
Cote treize, Assurances sur la vie de Mr Robert
Cote quatorze, Rapports des héritiers, Mme Moerlen 18 000, Mme Fischer 18 000 francs
1846 (9.7.), M° Becker
Renonciation par Philippe Jacques Robert, ancien Négociant à Strasbourg, à l’effet de la donation en usufruit faite à son profit par Catherine Salomé Alberti son épouse aux termes de leur contrat de mariage reçu Lung, notaire le 15 vendémiaie an X
acp 350 (3 Q 30 065) f° 35 du 11.7.
Philippe Jacques Robert, négociant, et Salomé Alberty vendent pour 60 000 francs la maison au négociant Jean Guillaume Muller
1820 (2.12.), Strasbourg 15 (28), Me Lacombe n° 5783 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 58 du 6.12.
Philippe Jacques Robert, négociant, et Salomé Alberty
à Jean Guillaume Muller, négociant demeurant à Paris rue de la Ville l’Eveque acceptant pour lui M Frédéric Stribeck négociant
une maison dite à l’Homme de Pierre consistant en bâtiment sur le devant et sur le derrière avec cour, puits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 1 faisant le coin d’une part vers l’Eglise St Nicolas d’autre une des maisons Franck présentement Sr Germain Samuel devant quai l’autre maison Franck et en partie sur le communal – que ladite maison était grevée d’une rente foncière de 40 centimes envers la ville de Strasbourg rachetée 8 francs selon quittance de rachat à la mairie du 20 mai 1815 enreg. le 24 mai 1817, acquis de Chrétien Jacques Bäehr, négociant, pour 44 444 francs ou 45 000 livres par acte Me Zimmer le 11 avril 1808, ledit Baehr a acquis 127/240 en sa qualité d’héritier partiaire de Marie Elisabeth Weyher sa mère, De Sophie Salomé Weyher sa tante maternelle et 113/240 acquis de ses cohéritiers par acte Me Saltzmann le 30 avril 1790 – pour 60 000 francs
Inventaire après le décès de Jean Guillaume Müller Soehnée, propriétaire et chevalier de la Légion d’Honneur, décédé à Altenstadt où il possède une ferme. La succession s’élève à104 000 francs
1828 (4.3.), Strasbourg 15 (43), Me Lacombe n° 8108 – Enregistrement de Strasbourg, acp 188 F° 118-v du 13.3.
Inventaire de la succession de Jean Guillaume Müller Soehnée, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur décédé à Altenstadt le 19 sept. – à la requête de I. Marie Louise née Soehnée domiciliée quai St Nicolas n° 1 la veuve mère et tutrice légale de Louis Frédéric, 19 ans, Charles Guillaume Müller Soehnée 9 ans, II. en présence de Charles Louis Müller, substitut du procureur du roi près le Tribunal Civil de l’arrondissement de Wissembourg subrogé tuteur
en la maison sise quai St Nicolas n° 1
(meubles) au premier étage petit salon sur le devant, dans un cabinet à côté à côté de la chambre à coucher, dans une autre chambre à coucher, dans une chambre à gauche de la première pièce, au salon, chambre à coucher à gauche du salon, dans différents cabinets sur le retour, dans la chambre des domestiques, dans leurs chambres à coucher, dans une autre chambre, dans la cuisine, 3913 francs, second étage occupé par M. Denis locataire
à Altenstadt dans la salle à manger au rez de chaussée, dans une pièce en face, cuisine, Au premier chambre à coucher, cabinet à côté, au salon, chambre à coucher, cabient à côté, Second étage chambre mansarde, une seconde mansarde, dans une petite chambre sur la remise, dans une autre chambre des domestiquancs
immeuble Cote A, une maison située à Strasbourg quai St Nicolas n° 1, d’un côté une rue communale d’autre le Sr Sauvage devant en partie le communal en partie la succession Franck – acquis par acte Me Lacombe le 2 dec. 1820 – estimée 45 000 fr
ferme dite Gutheleuthhoff à Altenstadt 36 000 fr, terres 8000 fr, maison de campagne à Altenstadt 15 000 fr, total 104 000 fr – pas de passif
Les héritiers vendent la maison pour 60 000 francs au négociant Chrétien Frédéric Stribeck
1829 (24.3.), Strasbourg 15 (45), Me Lacombe n° 8494 – Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 3-v du 25.3.
Philippe Jacques Strohl, marchand pelletier, mandataire de Marie Louise Soehnée veuve de Jean Guillaume Müller Soehnée, négociant Chevalier de la Légion d’Honneur elle demeurant à Altstadt près Wissembourg, et au nom ses enfants Louis Frédéric Soehnée et Charles Guillaume Soehnée
à Chrétien Frédéric Stribeck, négociant
la maison située à Strasbourg quai St Nicolas n° 1 dite à l’Homme de pierre consistant en bâtiment sur le devant sur le derrière et des deux côtés avec cour, puits, appartenances et dépendances faisant le coin d’une part vers l’église St Nicolas, d’autre le Sr Sauvage auparavant Samuel et Franck, derrière en partie le communal en partie la maison des héritiers Franck – acquis de Jean Guillaume Müller, alors négociant à Paris, de Philippe Jacques Robert et son épouse née Alberty par acte Me Lacombe le 2 dec. 1820 transcrit – pour 60 000 francs
Inventaire après le décès de Chrétien Frédéric Stribeck et de sa femme Frédérique Dorothée Müller qui délaissent trois enfants. Outre la maison, ils possèdent une campagne hors la porte d’Austerlitz
1841 (18.12.), Strasbourg 15 (70), Me Lacombe n° 3173
Inventaire de la succession de M. Chrétien Frédéric Stribeck Négociant et de Frédérique Dorothée Müller – À la requête 1° de Mademoiselle Eugénie Stribeck, célibataire, majeure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 2° M. Victor Stribeck, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg Agissant pour lui personnellement et encore au nom et en qualité de mandataire générale et spéciale de son frère M. Charles Frédéric Emile Stribeck, Employé à Alger où il demeure momentanément, domicilié à Strasbourg (…) habiles à se porter seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers 1° de M. Chrétien Frédéric Stribeck leur père, Négociant, Vice président de la Commission administrative des Hospices civils réunis de la Ville de Strasbourg, Président de l’administration de la Caisse d’Epargne, Membre du consistoire de Saint Thomas et de St. Nicolas, décédé ab intestat à Strasbourg le 14 novembre 1841, 2° de Frédérique Dorothée Müller, épouse dudit Chrétien Frédéric Stribeck, leur mère, décédée ab intestat à Strasbourg le 17 août 1843
tant dans la Maison qu’ils occupaient à Strasbourg quai St Nicolas N° – que dans la Campagne appartenant aux dites Successions et située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte de l’hôpital de cette ville
Mobilier, Bureau, Loge du portier, Buanderie, Logement de M Victor Stribeck, Corridor au 1°, Cuisine, Grande salle à manger, Chambre à coucher d’amis, Salon, Chambre à coucher de Mr Stribeck, Cabinet au deuxième, Chambre d’habitation, Bibliothèque, Chambre de Mademoiselle Stribeck, Chambre aux armoires, Petite salle à manger, Cuisine, Antichambre, Logement de Mme Flach – Au deuxième étage, Logement de M Denois, Chambre de servantes, Chambre au linge sale, Mansardes, Cave (total du mobilier 5339 francs)
Continuation du 14 Décembre 1841 – Continuation du 17 Janvier 1842. total de l’estimation des chanvres 33.971, marchandises diverses 170, total des effets en porte feuille 5406 – Continuation du 16 Février
Immeubles. Une Maison située à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 1 anciennement connue sous le nom de Maison à l’homme de pierre consistant en bâtiment Sur le devant, ailes latérales et bâtiment de derrière, avec cour, pompe appartenances et dépendances, faisant coin d’une part vers l’eglise St. Nicolas, tenant de l’autre à la propriété de M. Sauvage, donnant par derrière en partie sur le communal et en partie sur les héritiers Franck /Renouard de Bussieres/, Cet immeuble déclaré d’un produit actif annuel de 3000 francs est évalué à 60 000 francs – Origine de la propriété, M Stribeck défunt a fait l’acquisition de cet immeuble de Mad. Marie Louise Schnée veuve de M. Jean Guillaume Müller-Schnée en son vivant Négociant, Chevalier de la Légion d’Honneur tant en son nom personnel qu’aux noms et comme s’étant portée fort de ses deux enfants Louis Frédéric Müller-Schnée et Charles Guillaume Müller-Schnée alors encore en age de minorité. (…) Le contrat d’acquisition a été passé devant Me François Lacombe le 24 Mars 1829 et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant Volume 222 N° 9. M.M. Louis Frédéric Müller-Schnée et Charles Guillaume Müller-Schnée ont approuvé et ratifié la vente de cet immeuble faite à M. Stribeck par leur mère par acte passé devant Me Jean Jacques Roquebert et son collègue notaires à Paris les 1 et 3 octobre 1841. Cette maison acquise par M. Stribeck du vivant de sa femme avec laquelle il était marié sous le régime de la communauté appartenait déjà pour une moitié aux enfants Stribeck requérans, cette moitié leur étant échue dans la succession de Mde leur mere décédée en l’année 1833, ils en sont aujourd’hui propriétaires pour la totalité par l’événement du décès de leur père. Le contrat de vente qui vient d’être relaté contient la filiation antérieure de la propriété.
Grosse d’un acte passé devant Me François Lacombe le 2. décembre 1820 par lequel M. Philippe Jacques Robert négociant et dame Salomé Alberti son épouse ont vendu la Maison dont s’agit à M. Jean Guillaume Müller Négociant demeurant à Paris moyennant le prix de 60 000 francs
II. Campagne dans la banlieue de Strasbourg. Un bien de campagne situé dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz de cette ville sur la route du Polygonne N° 46
Continuation du 21 Février, bijoux 1460 francs
Les héritiers cèdent leurs parts au négociant Victor Stribeck
1842 (15.3.), Strasbourg 15 (71), Me Lacombe n° 3295
Mad.elle Eugénie Stribeck, célibataire, majeure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, Agissant 1° pour elle personnellement et en son nom, 2° Au nom et en qualité de mandataire générale et spéciale de M. Charles Frédéric Emile Stribeck, commis Négociant son frère demeurant à Alger (Afrique) domicilié à Strasbourg, Laquelle a par les présentes Vendu par voie de licitation à l’amiable et avec la garantie de droit
à M. Victor Stribeck son frère, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg
les deux tiers indivis d’une Maison consistant en bâtiment Sur le devant, ailes latérales, bâtiment de derrière, avec cour, pompe, écurie, droits, appartenances et dépendances, Sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 1, d’un côté formant le coin d’une ruelle communale vers l’eglise St. Nicolas, de l’autre tenant à la propriété de M. Sauvage, pardevant le quai, parderrière en partie M. Renouard de Bussiere et en partie communal. Les deux tiers de cette maison dont le dernier tiers appartient à M. Victor Stribeck l’acquéreur sont vendus dans l’état où cet immeuble se trouve actuellement – Origine de la propriété, Cette maison appartient indivisément à M.M. Victor et Emile Stribeck età Mad.lle Eugénie Stribeck dans la proportion d’un tiers à chacun pour l’avoir recueilli dans les successions de leur père et mère M. Chrétien Frédéric Stribeck en son vivant Négociant, Vice président de la Commission administrative des Hospices civils de Strasbourg et de dame Frédérique Dorothée Müller son épouse desquels ils furent les seuls héritiers pour un tiers chacun ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par Me Lacombe l’un des Notaires soussignés en date au commencement du 13 Decembre 1841. M Stribeck défunt a fait l’acquisition de cet immeuble de Mad. Marie Louise Schnée veuve de M. Jean Guillaume Müller-Schnée en son vivant Négociant, Chevalier de la Légion d’Honneur aux termes d’un contrat de vente passé devant Me François Lacombe le 24 Mars 1829 et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant Volume 222 N° 9. Mad. la veuve Müller-Schnée a consenti à cette vente tant en son nom personnel qu’aux noms et comme s’étant portée fort de ses deux enfants alors encore en age de minorité Louis Frédéric Müller-Schnée et Charles Guillaume Müller-Schnée, Ces derniers approuvèrent et ratifièrent cette vente par acte passé devant Me Roquebert et son collègue notaire à Paris les 1 et 3 octobre 1841. M. Jean Guillaume Müller-Schnée avait lui-même acquis cette propriété de M. Philippe Jacques Robert, Négociant et de dame Salomé Alberti son épouse suivant acte reçu par ledit Me Lacombe le 2 Decembre 1820. Prix de Vente, 40 000 francs