17, place Saint-Etienne
Place Saint-Etienne n° 17 – VI 121 (Blondel), O 428 puis section 24 parcelle 6 (cadastre)
Bâtiment principal, 1597-1598, maître d’ouvrage Philippe Thierry Bœcklin
Bâtiment arrière, 1897-1898, maître d’ouvrage Association militaire (Krieger Verein) de Strasbourg, architectes Richard Kuder et Joseph Müller
Façade en août 2017 – Façade peinte (maison au Chevalier, Association militaire, vers 1906, publié par Kiwior, infra) – Façade (vers 1922, Patronage de l’enfance et de l’adolescence)
Oriel de gauche – Portail (images Fabien Romary) – Oriel de droite (image Jean-Daniel Lohner), publiées sur Archi-wiki
La maison est inscrite au nom de la veuve Berstett dans le Livre des communaux (1587). Philippe Thierry Bœcklin, mari de sa petite-fille, construit en 1597 une nouvelle maison comprenant deux oriels à l’emplacement de l’ancienne chapelle Sainte-Croix après avoir obtenu de la Ville un terrain à l’angle de la place et de la rue de la Croix. Un litige s’élève entre le propriétaire et la Ville en 1599 sur les frais de pavage une fois le bâtiment terminé. Les enfants de Philippe Thierry Bœcklin conservent la maison en indivision et la vendent en 1673 au gentilhomme Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse. Le bailli de la Wantzenau Jean Frédéric de Wangen qui l’achète en 1681 la revend en 1685 au Directoire de la noblesse de la Basse Alsace pour remplacer la maison à la Haute-Montée. Jean André Lohr et François Joseph Stouhlen qui acquièrent la maison devenu bien national en 1795 cèdent leurs droits à l’aubergiste Laurent Fabian.
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), façade avant sur la droite – Façade arrière, bâtiments accessoires et cour
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 206 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie, deux lanternes (oriels) et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade principale (v-x) comprend un portail central, deux fenêtres et une porte de part et d’autre, une autre ouverture à l’extrémité, porte à gauche et fenêtre à droite. Un balcon surmonte le portail. Chacun des deux étages a sept fenêtres entre les oriels couronnés d’un petit fronton. Un grand fronton à volutes se trouve dans la toiture au-dessus du portail. Le pignon et les deux façades qui suivent (x-y) longent la rue de la Croix. La première façade a un rez-de-chaussée et deux étages à quatre fenêtres chacun, la deuxième façade une porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage. La cour A montre l’arrière (9-10) de la façade principale, la tourelle (6-9) sur la gauche, l’arrière (5-6) et le côté sud (2-3) du premier bâtiment rue de la Croix. Suivent l’arrière (1-2) et l’aile (partie de 1-13) du deuxième bâtiment rue de la Croix. Le petit bâtiment (11-13) occupe le côté est de la cour. La deuxième cour B montre la suite (3-4) du bâtiment à l’est et le demi-toit (1-2) du bâtiment donnant rue de la Croix. La disposition générale des bâtiments est la même que sur le plan-relief de 1727.
La maison porte le n° 17, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.
Cours A et B, plan
Façade d’origine restituée, Victor François Hugelin pour Frédéric Piton (publiée sur Archi-wiki) – D’après Daniel Gaymard (publiée dans le Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, p. 571) – Le fronton au-dessus du portail et les toitures des oriels ne figurent pas sur les dessins préparatoires au plan-relief de 1830
Le premier étage sert de café. Le premier bail conservé est celui que le cafetier Laurent Fabian consent en 1806 au limonadier Joseph Antoine Colnago qui reprendra un café place Broglie. Les cafetiers suivants sont Joseph Antoni (1811), Jean Frédéric Lefevre et son sous-locataire le Casino des étudiants de Strasbourg (1831).
L’architecte Eugène Petiti, propriétaire de l’immeuble fait aménager en 1862 trois arcades au rez-de-chaussée pour servir de devanture, abaisser l’appui des fenêtres au deuxième étage, ouvrir une porte cochère et une porte ordinaire rue de la Croix. Il ajoute un deuxième étage en bois rue de la Croix en 1864. L’Association militaire (Kriegerverein) achète l’immeuble en 1897. Elle fait aussitôt démolir le bâtiment arrière qui donne dans la rue de la Croix et reconstruire un nouveau sous la direction des architectes Kuder et Müller. Les nouvelles salles sont dans le même style Renaissance que les anciennes, non seulement pour des raisons esthétiques mais pour rappeler l’âge d’or de l’héroïsme allemand. Le nouveau bâtiment au Chevalier (zum Ritter) qui comprend une salle des fêtes et un atelier de photographie est terminé en 1898. Le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue est loué à différents commerçants, les devantures modifiées à plusieurs reprises. Le fresquiste Léon Schnug a décoré la façade en 1899 à la demande du restaurateur Schubert d’après l’ouvrage de Julien et Adrien Kiwior (Leo Schnug, un artiste de légende, Editions du Belvédère, 2017, pp. 48, 96 et 202).
Un cercle militaire français et une cantine remplacent en 1919 l’Association militaire dans le bâtiment sous séquestre. Les cinq devantures sont en partie murées et garnies de barreaux en 1923. L’Œuvre de prévoyance pour la Jeunesse catholique fait transformer en 1923 le troisième étage (quartier pour mineurs en détention préventive) sous la direction de l’architecte Auguste Hæntzler. Le Foyer de l’Etudiant catholique s’y établit ensuite. Le bâtiment principal est porté sur la liste des monuments historiques le 10 novembre 1927. La Fédération militaire national-socialiste de l’empire est propriétaire pendant la guerre, le Foyer de l’Etudiant catholique est inscrit au cadastre à partir de 1947.
Façade du nouveau bâtiment arrière (coupe longitudinale C-D) – Plan des nouveaux bâtiments (en rouge) – Plan de l’étage – Elévation rue de la Croix (dossier de la Police du Bâtiment)
Tourelle à angle nord-ouest (carte postale) – Porte (mars 2025)
Escalier (image Roland Burckel, Archi-wiki) – Figures de l’oriel droit et oriel gauche (Yves Clady, Archi-wiki)
Visite de la cour, en commençant à droite du portail en entrant. Tourelle du bâtiment d’origine – Bâtiment de 1898 (angle ouest, façade, angle est) – Deuxième cour au sud-est – Façade est en rouge, angle nord-est – Façade nord (arrière du bâtiment principal)
Façades rue de la Croix – Porte (image Jocelyne Bœs, Archi-wiki)
mars 2025
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1582 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Adam de Berstett et (1526) Véronique Marx d’Eckwersheim – luthériens | ||
1593* | h | Philippe Thierry Bœcklin et (1593) Anne Marie Zuckmantel puis (1603) Marie de Berstett – luthériens (les héritiers, dont) Philippe Louis Bœcklin et (1631) Eve Reine de Soultz – luthériens Loup Jacques Bœcklin de Bœcklinsau et (1640) Esther Truchsess de Rheinfelden – luthériens |
1673 | v | Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse et (1659) Françoise de Müllenheim – luthériens |
1681 | v | Jean Frédéric de Wangen de Geroldseck aux Vosges, bailli de la Wantzenau, et (1654) Claire de Wildenstein Wildbach – catholiques |
1685 | v | Directoire de la noblesse de la Basse Alsace |
1795 | v | (copropriétaires) Jean André Lohr, aubergiste, et (1788) Marguerite Elisabeth Blinder, d’abord (1775) femme de l’aubergiste Jean Stempfel – luthériens François Joseph Stouhlen, avocat et économe, et (1763) Marie Eve Goug – catholiques |
1795 | v | Laurent Fabian, aubergiste, et (1783) Anne Catherine Ebel puis (1798) Sophie Caroline Hartlaub (héritiers) Catherine Fabian et (1805) André Flamant, quartier maître de gendarmerie Marguerite Salomé Fabian et (1811) Pierre Marie Descaves, capitaine puis Louise Charlotte Augustine Descaves et (1835) Augustin Florimont Arsène Beurier, lieutenant Jean Pierre Fabian, capitaine, et (1824) Louise Eugénie Bœhm-Steinhilber |
1860 | v | Eugène Petiti, architecte, et (1839) Simonette Klotz |
1884 | h | Louise Simonette Marie Petiti et Marie Elisabeth Simonette Petiti |
1897 | v | Association militaire (Krieger Verein) de Strasbourg |
1922* | v | Œuvre de Prévoyance de la jeunesse catholique |
1943* | Fédération militaire national-socialiste de l’empire (Fédération du Kyffhäuser) – National Sozialistischer Reichskriegerbund (Kyffhäuserbund) | |
1947* | Foyer de l’Etudiant Catholique (F.E.C.) |
(1765, Liste Blondel) VI 121, Le Directoire de la Noblesse
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Directoir de la noblesse, 33 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 428, Flamand, place St Etienne 17 – maison, sol – 10,53 ares
Locations
1798, Jean Albert Frédéric Dietrich et Frédéric Kart
1801, veuve Raoul, commerçante
1806, Joseph Antoine Colnago, limonadier, et Madeleine Thaler
1810, Jean Pierre Lenoir, traiteur
1811, Joseph Antoni, marchand limonadier, et Jeanne Malarmé
1815, Marguerite Dorothée Glock veuve de l’employé à la poste aux lettres Jean Pierre Kourtz
1831, Jean Frédéric Lefevre, limonadier
1831, Casino des étudiants de Strasbourg
Fonds de cafetier limonadier
Les propriétaires Laurent Fabian puis sa fille Catherine Flamant ont aussi exercé le métier de cafetier (voir les registres de population, 600 MW)
1806-1811, Joseph Antoine Colnago et Madeleine Thaler (au premier étage)
1811-1816, Joseph Antoni et Jeanne Malarmé (au premier étage)
1831, Jean Frédéric Lefevre et Françoise Engelsbach (entré en juin 1826, registre domiciliaire 600 MW 62 p. 65)
1850-1864, Jean Georges Strœbel et Marie Adèle Diss (entré le 24 janvier 1850, registre domiciliaire 600 MW 210 p. 483)
1864-1894, Florent Heimburger et Léonie Hipp (annuaire d’adresses, 1894)
Jean Philippe Henny et Catherine Gærtner (annuaire d’adresses, 1895)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 85
La veuve Berstett aînée règle 2 sols 8 deniers pour sa maison, à savoir un encorbellement (34 pieds de long, saillie non mentionnée)
Beÿ Sanct Steffan und vff dem Plan
Die Altt Bärstetterin hatt vor Irem Hauß Oben ein Vsstoß 34 schu lang und (-) schu herausser, Soll & Bessert für das Nießen ij ß viii d
1598, Livre D des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D, 1562 sqq.) f° 174-v
Le gentilhomme Philippe Thierry Bœcklin doit 5 livres 16 sols suivant décision des Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment pour un terrain joint à sa nouvelle maison anciennement chapelle Sainte-Croix, à savoir 56 pieds de terrain triangulaire depuis l’angle de la rue de la Croix, soit 168 pieds carrés, en outre dans la rue de la Croix quatre pieds de large sur 32 pieds qui se terminent en pointe à l’angle, soit 64 pieds carrés, au total 232 pieds carrés. Le premier loyer est payable à la Saint-Jean 1598.
Item v lb. xvj ß d almend Zinß gibt Juncker Philips Dieterich Böcklin, der hat vf bewilligung Bawherren vnnd dreÿer obwendig ane Creützgassen, Zu seiner newerbawnen behausung von der Capellen Zum H Creütz genant, am eck seins hauß sechs schuh breit hinab gegen S Steffans Plan 56 schuh lang vnden vßgespitzt das macht 168 gevierter schuh, Item In Crützgäßlin an der alten behausung vier schuh breÿt, biß herfür ans Eck 32 schuh lang, auch am eck vßgespitzt, macht 64 geuierte schuh, thut zusammen 232 schuh, eingezogen soll Almend sein vnd bleiben, vnd soll der erste Zinß Johannis 98 gefallen Actum 27. t Aprilis 1598.
[croquis] vom q. schuh 6 d.
(rub.) Bleibt Neü 351.
1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 351-v
Le loyer est porté au premier registre qui porte les quittances, au nom des héritiers du gentilhomme Philippe Thierry Bœcklin
Junckher Philipp Dietrich Böcklins Erben, Sollen gemeiner Statt, Almend Zinß von der behaußung vfm Stephansplahn Jahrs Vf Johannis 5 lb 16 ß d
Alt. d. f. 173
New fol. 294
(Quittungen 1653-1670)
1672 Zalt fr. Äbtißin zu St. Stephan p. 1671 et 72
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 294
Report au registre suivant. Les contribuables sont ensuite Dagobert Wormser, Frédéric de Wangen et le Directoire de la noblesse de la Basse-Alsace
Jr. Philipp Dietrich Böcklins Erben, Sollen Allmend Zinß von der Behaußung vfm Stephans Plan vff Johan: Baptæ, 5 lb 16 ß
St. Zinnßb. p. 351
ietzt Jr. Dagobert Wormser
ietzt H. Baron Friderich von Wangen
ietzt der Ritterstandt in dem Undern Elsaß
(Quittungen, 1673-1741)
Neuzb fol 334-b
1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 334-b
Report au registre suivant
alzb. 294
E. Löbl. Ritter Directorium solle Allmend Zinnß von der behaußung auf dem Stephans Plan Jahrs auf Joh. Bapt: (id est 24. Junii) 5 lb 16 ß
(Quittungen 1741-1790)
Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze
1597, Préposés au bâtiment (VII 1312)
Philippe Thierry Bœcklin sollicite la cession d’un terrain à côté de sa maison. Les préposés au bâtiment se rendent sur place et renvoient l’affaire aux Conseillers et Vingt-et-Un.
(f° 85-v) Zinstags den 24. Maÿ – h. Stett. wormser anzeigt das Philips Dietrich Böcklin oben zu der 24 noch 6 schu thut 30 schuhig vnden am haus auch die überige breitte vnd platz sich mit Ihme Zuverglich. vmb ein allmend platz Zuuerlich. vnd soll Künfftig der augenschein Ingenommen vnd Ime ein allmend Zins als dan ernendt werden.
(f° 140) Donstags Natiuitatis marie den 8. Septemb. – Jr. Dietherich Böcklins behußung vff S. Steffans plan wider abmeß. Zulaß. durch die werckleüth. Ist Inen den Werckmeistern beuohlen worden den 10. 7.br.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un constatent d’après les dessins que le bâtiment projeté par Philippe Thierry Bœcklin embellira la ville. Ils l’autorisent à enclore un terrain et à construire deux oriels.
(f° 234) Mittwoch den XVIII Maÿ – Philip Thedrich Böcklin vmb Erlaubnus auf d. allmend Zu bawen und 2 Ercker Zumach.
Philip Thedrich Böcklin vbergibt supplô, * demnach er seine behausung auf dem Steffenplatz an der geweßenen Creutz Cappellen Zubawen willens, wie mhhn auß beden abrissen Zuersehen, vnnd d. es gegen dem platz Zu vnd auch in Kreutzgeßlin der baw schreg würde so er seiner gerechtigkeit nach bawen solte vnd doch der platz vnd gelegenheit wol leiden mag d. Im noch etwas weiters Zu seinem platz vergohnt so bitt er d. m. Hn Ime oben bey Stm. Kageneck haus auf dem plan Zu sechs schu die sich auf Im selbs vnden wid. verliehre, vnnd den am verlohrnen winckel im Creutzgaßlin 4 schu, so den oben vnd vnden am baw ein ärcker im undern gaden vergonnen vnnd Zulassen wolten Ist er erbiettig mHn. abzukauff. oder sonst gepuerlich Zuuergleich. vnd d. solches Zur Zierde gemeiner Statt dienet, getröstet er sich desto mehr einer willferig. antwort.
Bauw Hn meld. sie haben den augenschein eingenohmen vnd d. der begeren nit vber sich nehmen wollen sond. Ine Böcklin herein gewisen halten sonst dafür d. Ime wol Zuwillfahren dem es ohn einiglichs schaden geschehen Kan, vnd ein Zierlich baw werde seindt.
Erkant Man soll dem Junckern willfahren vnd sollen baw hn. vnd drey befelch v* gemeldt haben Zu bewilligen was Zu Zier d. Statt gereichen mag, d. etwas almend Zuverleyhen was aber m Hrn an dem vbrig halbentheil der Capell. eigenthümlich Zugehört auch* Zuverkauff. Buw hn vnd drey.
1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Les préposés établissent le loyer moyennant six sols le pied carré, soit 5 livres 16 sols. Ils communiquent le montant du loyer annuel au receveur Gall Luck en déclarant que le loyer a été établi suivant les règles communes.
(f° 105) Donstags 27.t Aprilis 98. – Philips Dieterich Böcklins Bawhalben so der * nach am eck 6 ß vnd 56 schuh In d. lenge doch vnden vßlaufft, das thut 168 geuierter schuh. Item ane der Creützgaß her hat er 4 schuh In d. gassen vnd 32 schuh In der lenge biß ans eck vßgeloffen, thut 64 schuh so geuiert, thut In Summa 232 schuh von dem Almend Ingezog. Ist der Almend Zinßhalben vmbgefragt was Ihme ab Zunemmen vnd Erkandt man soll Ihm vff den schuh 6 d. wie Bastian Schach. schlag. thut Järlich v h. 16 ß. d.
(f° 112-v) Sambstags 6.t Maÿ 98. – Philips Dieterich Böckels Schaffnern Gall Lucken Ist anzeigt sein Junckeren Zuuermelden das derselbe vonwegen des Ingezeünten Almends Järlich hinfüro, vnd vff Johannis abrichten vnd bezalen soll v h. xvj ß d. der hat sich erpetten sein Junckern solches Zu zuschreiben. Daneben Ihm antzeigt es seih gerechnet wie mans Andern burgern auch rechnet, d. er sich nit Zu beschweren habe. (D. fol. 173)
(f° 188) Zinstags 15.t Augusti 98. – Philips Dieterich Böckel richtet Almend Zinß ab von dem Almend so Ihme vff Steffan plan Zu seinem hauß von der Capel Zum heilg. Creütz In Zu Ziehn. bewilligt vff Johannis 98 verfallen, 5 h 15 ß d. Actum mitwoche den 16.t Augusti 98.
1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
La maison est terminée, les voisins se plaignent en mars 1599 qu’une partie du pavé est arrachée. Philippe Thierry Bœcklin déclare que les travaux n’ont arraché qu’une partie du pavé, une partie de l’emplacement de l’ancienne chapelle qui appartient à la Ville n’a jamais été pavée. Les préposés demandent un rapport au chef du pavage. Philippe Thierry Bœcklin fait réparer le pavé devant la maison. Les préposés statuent en mai sur le partage des travaux.
(f° 39) Sambstags 3 Martÿ 99 – Philips Dietrich Böcklin. Pflesterwerck od. Ostrichwerck
Gall Luck vnd Balthasar Junius Innamen J. Philips Dietrichs Böcklins bittet weil seine behausung vff Steffans plan nun mehr erbawen vnd das Pflaster Zerriß. vnd vffgebroch. dasselb. wider Zumach. dan die Nachbuwen drüber clagen.
Ist Ihm antzeigt d. nit bruchlich wan einer etwas vffb*ht, das die Statt mach. solt & der sagt hab gar ein klein wenig vffgebrochen, d. will er mach. aber von der Capellen seie ein platz vbrig, der nie besetzt gewesen, den seie die Statt schuldig. Erkandt man solls besichtig. lassen, was für ein costen erfordern würd als dan soll Im bescheid. werden. – Estrichmeister
(f° 103) Mitwochs den 9.ten Maÿ 99 – J. Philips Dieterich Böcklins weg. bitt Balthasar Junius das man doch vff Steffans Plan an seim hauß d. Pflast. wid. wöll besetz., er seie sein theil schuldig Zu besetzen vnd willig, bitt main h. wöllen d. vbrig auch mach. Ist ihm antzeigt er soll des seinig. mach. was er Zerriß. vnd vffgebroch. Als dan werd. mine h d.. vbrig aufwiß. Zumach.
(f° 104-v) Sambstags 12. Maÿ 99 – Philips Dietrich Böcklin hat vor seinem haus vfm Steffans Plan was er vffgebroch. wid. vßgebessert, aber wie die Capel gestand. seie es nit gemacht, vermeint d. Juncker die Statt seÿs schuldig, Ist bewilligt 3 schuh breit vom hauß vff d. Capellen Platz Zumach. die soll er Juncker betzalen. Als dann das vbrig soll er als dan auch mach.
1601, Protocole des Quinze (2 R 30)
Le receveur Balthasar Junius demande au nom de Philippe Thierry Bœcklin que la Ville lui fournisse contre paiement des planches, des pieux et des poutres en chêne.
(f° 30-v). Sambstag den 28.ten Februarÿ – J. Philips Dieterich Böcklin.
Balthasar Junius schaffner Jr. Philipß Dieterich Böcklins, begert vermög einer verzeichnuß die er fürlegt, für gedacht. seinen Junckern, dreÿ 30 schühige eichene schwöllen, Zween eichene pfäl, acht 70 schühige höltzer vnd ein durchzug, vom Zimmerhoff, vmb gebührliche betzalung. Erkandt, Ime willfahren vnd ein Zedel machen vermög d. ordnung volg. Zulaßen. B. Mr
1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Thierry Bœcklin a différentes pièces en chêne dans l’entrepôt du chef du pavé.
(f° 6) Dietherich Böcklin – M Niclauß sagt Jr böcklin vff Steffans Plan hab etlich eich. holtz In des Estrich Mrs scheür lig, Piets mein H. an Zuerkauffen Ihm angezeugt wir wöllen Ihm noch souil dran geben.
Protocole de tribus
1728, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Le maître maçon Zanger se plaint que le maître maçon Berga a travaillé au Directoire de la noblesse alors qu’il en est le maçon attitré. Le défendeur déclare que le syndic Schwend lui a commandé des travaux pour son compte dans son nouveau logement au Directoire. Les préposés demandent que le syndic fournisse un certificat.
(f° 268) Donnerstags den 19. Augusti 1728. – Hr Zanger Klagt Contra H Berga, daß derselbe im Ritterhauß, woselbsten Zanger maurer seÿe, gearbeitet habe ohngefragt seiner.
Beklagter, herr Syndicus Schwend in deßen hauß er maurer seÿe, habe nach Ihme geschickt, vnd Ihm Laßen beditten, daß weilen er nunmehro in das Ritterhauß Ziehe, vnd etliche gemach auff seinen Costen außweisen Laßen wolle, er solches thun solte, so er auch gethan.
Erkandt, solle H. Berga einen schein von herrn Syndico Schwenden beÿ bringen, daß derselbe soclhe gemach nicht aus der Ritterschafft Costen, sondern aus dem seinigen machen laßen, vnd bezahlt habe, alß dann ferner gehen solle, was recht ist.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Place St. Etienne
nouveau N° / ancien N° : Fabian
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie, 2 lanternes et 1 balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 153 case 3
Flamant, place St Etienne N° 17 / Flamant & Fabian, Laurent, hér. (Rectif. pr 1845)
O 428, Maison, sol, Place St Etienne 17
Contenance : 10,55
Revenu total : 779,49 (774 et 5,49)
Folio de provenance : (153)
Folio de destination : 114. aug. de Con. (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 99 / 79
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 114 case 1
Flamant et Fabian, Florent, les héritiers
1862. Petiti, Eugène, Architecte à Strasbourg
1885/86 Petiti Louise Simone Marie & Petiti Marie Elisabeth Simone
98/99 Krieger Verein Strassburg
O 428, Maison, sol, Place St Etienne 17
Contenance : 10,55
Revenu total : 779,49 (774 et 5,49)
Folio de provenance : (153)
Folio de destination : 114. aug. de Con. (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 99 / 79
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 428, Maison
Revenu total : 929,49 (924 et 5,49)
Folio de provenance : 114. aug.
Folio de destination : 114. aug.
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 116 / 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 42 / 34
1865, Augmentations – Petiti Eugène f° 114, O 428, Maison, revenu 924, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Petiti Eugène f° 114, O 428, Maison, revenu 774, Aug.on de C.on, supp. en 1865
O 428, Maison
Revenu total : 1005,49 (1000 et 5,49)
Folio de provenance : 114. aug. de Con
Folio de destination : 114. aug.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 131 / 105
fenêtres du 3° et au-dessus : 53 / 42
1868, Augmentations – Petiti Eugène f° 114, O 428, Maison, revenu 1000, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Petiti Eugène f° 114, O 428, Maison, revenu 924, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868
Cadastre allemand, registre 30 page 13 case 6
Parcelle, section 24, n° 6 – autrefois O 428
Canton : St. Stephansplan N° 16
Désignation : Hf, Whs und N.G.
Contenance : 10,46
Revenu : 13.000
Remarques :
(Propriétaire), compte 68
Kriegsverein
1923 Œuvre de Prévoyance de la jeunesse catholique
1943 N. S. Reichskriegerbund (Kyffhäuserbund)
1947 Foyer de l’Etudiant Catholique (F.E.C.) association inscrite
(183) corrigé en (205)
D’après le Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 571
La façade à onze travées comprend de part et d’autre un oriel rectangulaire dont le culot à ressauts est orné de godrons, de denticules et de motifs de ferronnerie à masque et putto. Un grand pignon à deux niveaux, flanqué d’obélisques et de volutes ornées, surmonte les trois travées centrales. La toiture en poivrière qui couvrait les oriels a été remplacée au XIX° siècle par des terrasses dont les porte-fenêtres se trouvent dans un pignon ressemblant au pignon central. Un balcon à ferronnerie à la française se trouve au-dessus du portail médian qui donne dans la cour où une tourelle d’escalier polygonale dessert les étages. Le garde-corps de l’escalier à vis s’enroule autour de colonnettes ioniques. Le portail comprend des pilastres tonconiques et un fronton comportant une niche. La grande salle à l’étage a un plafond à caissons de gypse dont les panneaux géométriques ont des formes variées décorées de motifs Renaissance (chute de fruits, ferronneries, cuirs découpés et grotesques à putti et masques). – D’après le Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, p. 571.
Porté à la liste des monuments historiques le 10 novembre 1927, J. O. 16 février 1930.
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 194 Place St Etienne p. 286
17
Pro: Le Directoire de la Noblesse
Loc: Schwend, Syndic de la Noblesse et Deputé à L.N. – Privilegié
Loc: Schwend, Felix, Prebende de la Cathédrale – Clergé
Loc: Ziegler, Pierre, suisse de L’hotel – Moresse
Registres de population
1795 (cote 600 MW 7)
7° section, Place Etienne N° 17
Laurent Fabian, 39, Rentier, Dettwiller, 1791
Catherine Ebel, 37, sa femme, Vasselonne, 1791
Catherine Fabian, 12, fille, Dettwiller, 1791
Caroline Trecherin, 24, Servante, Franconie, 1790
Jeanne Pupieres, 18, id., Strasb.
François Rozieres, 60, Professeur au Colege N.al, Herbeviller, 1781
M. Anne Louise, 55, Epouse, Dieuze, 1768
Catherine Rozieres, 17, Sa fille, Strasb.
M. Anne Rozieres, 13, Sa fille, id.
Jn. Andrés Lohr, 45, Sans Etat, Landau, 1788
Marguerite Blinder, 55, Sa femme, Strasb.
M. Catherine Lohr, 18, fille, id.
M. Barbe Lohr, 16, Sa fille mariée, id.
Caroline Louise Lohr, 12, fille id.
Marguerite Trauth, 67 Servante, Lerch, 1756
Elisabeth Immendorffer, 65, id., Chwand, 1756
Registres de population
1798 (cote 600 MW 19) p. 28
IV. Arrondissement, VII° Section, Place Etienne N° 17
Fabian, Laurent, Cultivateur, C.en actif, 42, Dettweiller – dep. 6 ans
Hartlaub, Sophie Caroline, son epouse, 24, Busweiller – 1 an
Fabian, Catherine, fille, 14, Dettweiller – 6 ans
Fabian, Laurent, fils, 11, Dettweiller
Fabian, Marguerite, fille, 10, Dettweiller
Fabian, Pierre, fils, 5, Strasbourg
Fabian, Georges, fils, 3, Strasbourg
Hartlaub, Salomé, soeure, 26, Busweiler – 9 mois
Merianne, Elisabeth, Servante, 17, Strasbourg
Galland, Jean Adolph, Marchand de vin, 35, Schwelin Wesph. – 3 ans
Nauer, Louise, son épouse, 26, Schlestadt – 8 ans
Galland, Louis, fils, 1, Strasbourg
Hailland, Madeleine, servante, 18, Saverne – dep. 6 mois
Gobelt, Charles, Garde Mag. du C. Dietrich, 33, Bergere Murte- dep. 12 ans
Hailland, Marie Anne, Servante, 22, Saverne – E. en g.al 7
Nestrich, Joseph, 84, Offenbourg – dep. 64 ans
Eckert, Eve, Blanchisseuse, 48, Strasbourg
Nestrich, Joseph, fils, 16, Strasbourg
Eckert, Thereze, Soeure, 54, Strasbourg
Schweighauser, Madeleine, Tante, 52, Strasbourg
Tieterich, Georges, Cordonnier, 24, Offenbourg – dep. 3 ans
Nestrich, Marguerithe sa femme, 19, Strasbourg
Nestrich, Georges, fils, 1 mois, Strasbourg
[verso] (22)
Rosiere, François, Instituteur, 62, Scherbevillé – dep. 40 ans
Louis, Marie, son épouse, 55, Dieuze – 30 ans
Rosiere, Marie, fils, 17, Strasbourg
Rosiere, Louise, fille, 11, Strasbourg
Blin, Commiss.re des Guerres adjoint à l’ordonnateur en chef de l’Armée – E. le 13 G.al 7
Dudouit, Pierre Louis, Caffetier, 55, Paris – depuis 31 ans
Peter, Mrie. Barbe, son epouse, 34, Strasbourg
Dudouit, M.rie Barbe, fille, 11, Strasbourg
Dudouit, Mrie. Louise, fille, 10, Strasbourg
Hürmelstein, Françoise, Servante, 22, Haguenau – dep. 1 ans
Petit, M.rie Louise, Enfant adopté, 13, Strasbourg
Goebel, Elisabeth, servante, 20, Strasbourg – E. en G.al 7
Quirot, J. Louis, Lieut. de la 60° ½ B.de, 34, Xyroncourt*
Adese, Rosalie, son epouse, 21, Saverne
(34)
Laugé, Joseph, Domestique, 32, Dep. du Pas de Calais – E. le 22 G.al 7
Bonnemain, Ferdinand, Commiss.re des Guerres, 26, Laré – 3 pluv. 7 – partis 10 G.al 7
Potin, Furcy*, son epouse, 35, id. – 3 pluv. 7 – partis 10 G.al 7
Soudhaire, Pierre, Domestique, 15, Montpellier – 3 pluv. 7 – partis 10 G.al 7
Stack, Jean, Charetier, 26, Sarbruck – 3 pluv. 7 – partis 10 G.al 7
Debacq, Sébastien, Employé du comm.re des Guerres, 19, Meaux – 3 pluv. 7
Carreau, Vincent, .le du Commiss.re ord.eur de l’armée, 17, Orleans – 3 pluv. 7
Fougereux, Jn. Baptiste, Commiss.re ord.eur de l’armée, 22, Orleans – 3 pluv. 7
Agé, Pierre, Domestique, 35, Sumeré, Dep. du Gard – 3 pluv. 7
Auvry, Simon, Charetier, 22, Paris – 3 pluv. 7
Gouberthe, Marie Anne, fille Ravaudeuse, 20, Strasbourg – E. le 13 G.al de la rue de la Fonderie 7
Hag, Anne Marie, femme, 26, Strasbourg
Mathieu, Jean Louis, Employé à l’Agence, 23, Ste Menou – E. le 27 G.al 7
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
St. Stephansplan (Seite 176)
(Haus Nr.) 17
Krieger-Vereinshaus.
Bokies, Zigarrengesch. 0
Nicot, Asph. Unternehm. 0
Bucher, Schankwirt. 2
Graul, Kaufmann. 2
Graul, Prokurist. 2
Graf, Photograph. 3
Schereschewsky, Kaufmann. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 19)
17, place Saint-Etienne (volume 1, 1862-1950)
L’architecte Eugène Petiti, propriétaire de l’immeuble, demande en 1862 l’autorisation (1) d’établir trois arcades pour servir de devanture, (2) d’abaisser l’appui des fenêtres au deuxième étage, (3) de surélever les deux tourelles d’un troisième étage, (4) d’établir cinq fenêtres aux mansardes du premier grenier et d’agrandir celle du milieu, d’autre part rue de la Croix (5) d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée, (6) d’ouvrir une porte cochère en abaissant le trottoir, (7) de faire cinq nouveaux soupiraux et (8) une porte à l’extrémité de la propriété, (9) de déplacer une fenêtre au deuxième étage. Les tourelles ne sont pas surélevés. Eugène Petiti est autorisé en 1864 à surélever d’un deuxième étage en bois, en retrait, une partie de la façade rue de la Croix. L’entrepreneur en asphalte A. Nicot fait percer en 1865 une fenêtre rue de la Croix.
L’Association militaire (Kriegerverein) demande en 1896 l’autorisation de construire une salle dans sa propriété au Chevalier (zum Ritter). L’entreprise Estand et Bein démolit en mai 1897 le bâtiment arrière qui donne dans la rue de la Croix. L’Association militaire est autorisée en juin 1897 à construire un bâtiment selon un projet modifié (la surface de la cour est plus importante, le bâtiment rue de la Croix est limité à une hauteur de dix mètres, les pans de bois des écuries et des remises sont remplacés par des murs massifs) sous la direction des architectes Kuder et Müller. Les nouvelles salles sont dans le même style Renaissance que les anciennes, non seulement pour des raisons esthétiques mais pour rappeler l’âge d’or de l’héroïsme allemand. Le nouveau bâtiment qui comprend une salle des fêtes et un atelier de photographie est terminé en février 1898, l’aménagement intérieur à la fin de l’année. Le passage couvert destiné à relier la nouvelle salle des fêtes au café et à l’ancienne salle du Directoire n’est pas réalisé (décembre 1898).
Le photographe Guillaume Feller est autorisé en 1898 à placer quatre vitrines sur la façade pour exposer des photographies. La Société strasbourgeoise de Construction pose en 1900 une devanture dans une des baies de la façade. L’Association militaire a en 1903 le projet non réalisé d’établir un pont entre la salle principale et la salle du café (salle du Directoire). L’Association militaire fait faire en octobre 1912 une devanture en façade. Le nouveau local est loué à la blanchisserie Ganss. L’entrepreneur Ess remplace en 1913 deux devantures qui auront le même aspect que les autres. L’Association militaire projette en mars 1914 d’organiser des exercices de tir. L’Etablissement strasbourgeois des clichés (Albert Burk) fait poser des machines dans son atelier en 1911.
Un cercle militaire français et une cantine se trouvent dans la maison en 1919. L’architecte entrepreneur E. Widmann perce en 1922 une imposte sur la porte rue de la Croix. L’entrepreneur Brendler transforme en 1923 les cinq devantures qui sont en partie murées et garnies de barreaux. L’Œuvre de prévoyance pour la Jeunesse catholique et l’architecte Auguste Hæntzler font transformer le troisième étage en 1923.
Ancien café Heimburger – Weber, tenancier du café au Chevalier (zum Ritter, 1897), restaurateurs Hoffmann (1898), Albert (1901), Jacques Kerth (1907), Henri Bodem (1908), Antoine Littel (1909-1916)
1900-1911 photographe J. Graf
1890, relieur Fr. G. Kœberlé
1895, débitant de tabac E. Oehrl
1907, cinématographe d’Aloïse Hilbert
1911-1913, buraliste Elisabeth Bockies, 1913 marchand de cigares B. Moeller Wund
1919, café de Joséphine Metz épouse divorcée Goldbach
1923, Fédération des Foyers du soldat et du marin (Foyer du soldat Jeanne d’Arc)
Sommaire
- 1862 – L’architecte Petiti, propriétaire de l’immeuble, demande l’autorisation (1) d’établir trois arcades pour servir de devanture, (2) d’abaisser l’appui des fenêtres au deuxième étage, (3) de surélever les deux tourelles d’un troisième étage, (4) d’établir cinq fenêtres aux mansardes du premier grenier et d’agrandir celle du milieu,
rue de la Croix (5) d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée, (6) d’ouvrir une porte cochère en abaissant le trottoir, (7) de faire cinq nouveaux soupiraux et (8) une porte à l’extrémité de la propriété, (9) de déplacer une fenêtre au deuxième étage.
L’agent voyer note que la maison suit l’alignement mais qu’elle a deux tourelles. Le pétitionnaire renonce à surélever les tourelles. La façade rue de la Croix dépasse de l’alignement, les encadrements devront donc être en sapin. - 1864 – Rapport de l’agent voyer suite à la demande d’Eugène Petiti de surélever d’un deuxième étage en bois une partie de la façade rue de la Croix. La façade en maçonnerie n’a pas d’avance. La hauteur prévue (10,62 mètres) dépasse la hauteur réglementaire (9,75 mètres). Le nouvel étage devra être en retrait pour que le comble soit à 45 degrés à partir du point de la hauteur réglementaire (9,75 mètres)
- 1890 (avril) – Le relieur Fr. G. Kœberlé demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
1890 (juin) – Kœberlé a quitté la Ville pour l’Autriche à cause de mauvaises affaires sans régler ses droits de voirie - 1891 – Le maire notifie Marie Petiti de faire ravaler la façade place Saint-Etienne
1892 – Nouvelle notification
L’entrepreneur G. Kirchmann demande un an de délai qu’accorde le maire – Travaux terminés, juin 1892 - 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des locataires Grossmuth et Trautmann l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892.
- 1894 (mars) – Charles Biehler demande l’autorisation de réparer le crépi sur le pignon qui donne ruelle Saint-Médard (n° 7)
1894 (mai) – Le même demande l’autorisation de réparer le crépi au 17, place Saint-Etienne et au 7, ruelle Saint-Médard – Autorisation - 1895 (février) – L’entrepreneur en asphalte A. Nicot demande l’autorisation de percer une fenêtre rue de la Croix – Dessin – Travaux terminés, mars 1895
- 1895 – Le maire notifie Marie Petiti de faire ravaler la façade place Saint-Etienne – Travaux terminés, novembre
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, à savoir à trois fenêtres et huit soupiraux. – Travaux terminés, novembre
- 1895 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac E. Oehrl a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – L’enseigne qui a été déplacée se trouve désormais à 3 mètres du sol, la saillie est de 90 centimètres.
- 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la demoiselle Petiti, propriétaire, l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs. – Autorisation
- 1896 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’Association militaire (Kriegerverein) demande l’autorisation de construire une salle. – L’architecte municipal demande de prendre des mesures pour que le voisinage ne soit pas incommodé par les bruits.
- 1897 – Mise en demeure de payer les droits (lanterne et enseigne sur balcon) au nom de Weber, tenancier du café au Chevalier (zum Ritter) – Le cafetier renvoie le paiement à l’Association militaire
- 1897 (décembre) – La Fabrique strasbourgeoise de parquets demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte et des matériaux sur la voie publique devant l’Association militaire, anciennement café Heimburger – Autorisation
- 1897 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du maire. L’Association militaire demande l’autorisation d’exploiter un restaurant – L’autorisation ne peut être accordée puisque l’aménagement intérieur n’est pas terminé. – L’aménagement est terminé, le local au rez-de-chaussée à l’angle de la rue de la Croix satisfait aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (29 décembre 1897)
- 1897 (juillet) – L’entrepreneur Ed. Stecher (demeurant 1, rue Déserte) demande l’autorisation de poser une clôture rue de la Croix devant la maison de l’Association militaire – Autorisation de poser des matériaux de construction sur la voie publique – Prolongation, septembre puis octobre 1897 – Litige sur le montant des droits à régler – Le crépissage est terminé, décembre 1897 – Notification de paiement
- 1897 (décembre) – Le gérant de l’Association militaire demande l’autorisation de poser au-dessus de la porte rue de la Croix une lanterne servant d’enseigne au restaurant.
- 1897 (avril) – L’Association militaire (68, Steinwallstraße), agissant par son président Muths, son secrétaire Rosenberg et son trésorier Frantz, transmet les plans et demande l’autorisation de faire les travaux – La Police du Bâtiment constate que la surface non bâtie est inférieure au cinquième réglementaire
1897 (mai) – L’entreprise Estand et Bein (3, rue des Pucelles) demande l’autorisation de démolir le bâtiment arrière – Les bâtiments sont démolis, mai 1897
1897 (mai) – L’Association militaire transmet un nouveau projet. La surface de la cour est plus importante, le nouveau bâtiment rue de la Croix est limité à une hauteur de dix mètres. Les pans de bois des écuries et des remises sont remplacés par des murs massifs. L’association argue que le bâtiment n’est pas destiné à l’habitation mais sert périodiquement à des fins patriotiques pour être autorisée à dépasser les 10 mètres réglementaires pour le bâtiment sur cour. Les nouvelles salles seront dans le même style Renaissance que les anciennes, non seulement pour des raisons esthétiques mais pour rappeler l’âge d’or de l’héroïsme allemand. – La Police du Bâtiment répond que le projet sera accepté s’il correspond au règlement. - 1897 (juin) – L’entrepreneur Estand demande l’autorisation de creuser le fond de la cave
1897 (juin) – L’Association militaire pour laquelle son président Muths (demeurant à l’ancienne Monnaie, bureau des Finances) est autorisée à construire une maison sur le terrain sis 17, place Saint-Etienne
Les architectes Kuder et Müller (22-24, avenue de la Forêt-Noire) déclarent que la démolition du bâtiment sis rue de la Croix a montré que le mur du 12, rue de la Croix dépasse de 50 centimètres sur la propriété de l’association. Ils demandent une visite des lieux. – Le mur est étayé – Le restaurateur Weber demande que son logement soit étayé, la Police du Bâtiment estime que sa demande est dénuée de fondement.
Les fondations et les murs du sous-sol sont en cours (juillet). Le voisin Stecher doit réparer les étais provisoires (août). Les murs du rez-de-chaussée sont presque terminés (2 octobre). Les murs du premier étage sont terminés, l’aménagement intérieur dans le bâtiment avant se poursuit (29 octobre). Les murs extérieurs sont presque terminés (novembre). On commence à poser les poutres en treillis (décembre). Les poutres en treillis et le comble sont posés. Le mur coupe-feu vers le voisin a seulement 25 centimètres d’épaisseur dans les combles alors qu’il a 36 centimètres sur les plans. L’atelier de photographie ne correspond pas non plus aux plans (février 1898). On pose les poutres en fer au-dessus de la salle. L’escalier de la cave (en grès) est terminé. Les escaliers qui partent de la salle de restaurant sont en bois (mars).
Les architectes répondent que les 36 centimètres portés sur les plans sont une erreur. La Police du Bâtiment constate que le comble tel qu’il est correspond au règlement. – Dessin rectifié (3 juin 1897)
1898 (mars) – L’atelier de photographie dépasse de 80 centimètres la hauteur réglementaire
1898 (avril) – L’escalier qui mène de la salle de restaurant à la cuisine au sous-sol est en bois, ce qui contrevient au règlement – La Police du Bâtiment demande de remplacer l’escalier par un nouveau en pierre. Le propriétaire objecte que la cuisine donne dans la cour par un souterrain et se réfère au règlement pour éviter de remplacer l’escalier. L’architecte municipal note en marge que l’escalier en bois peut être maintenu si on ne le considère pas comme un escalier de cave.
Les plâtriers et les stucateurs ont presque terminé leur travail, août 1898
1898 (septembre) – L’aménagement continue, la réception finale ne peut donc avoir lieu. Le cabinet d’aisance de l’atelier de photographie ne donne pas directement sur l’extérieur.
Les peintres continuent de travailler, octobre 1898. Le cabinet de l’atelier reçoit la lumière par le haut, novembre. - 1898 (janvier) – J. Hoffmann est autorisé à poser deux lanternes à son restaurant 14, rue de la Croix à l’angle du 17, place Saint-Etienne
1898 (février) – L’Association militaire argue que la troisième lanterne servira à l’éclairage public d’une rue mal éclairée – La Police du Bâtiment accorde à titre exceptionnel la permission de laisser la lampe en place.
La Police du Bâtiment demande au restaurateur Hoffmann de modifier les lampes pour que leur saillie ne dépasse pas 25 centimètres.
1898 (mars) – L’Association militaire déclare que les lampes brûleront jusqu’à minuit. - 1898 (avril) – Les architectes demandent au nom de l’Association militaire l’autorisation de maintenir l’atelier dans son état pour contribuer à la rentabilité de l’association patriotique. La partie supérieure de l’atelier est en verre, toute modification reviendrait cher au propriétaire. – L’architecte municipal note en marge que la hauteur du bâtiment qui communique avec le bâtiment avant pourra être de 18 mètres.
Le plafond en treillis métallique (système Rabitz) de la salle des fêtes est terminé, mai 1898. - 1898 (mai) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Stecher occupe sans autorisation la voie publique. L’entrepreneur répond qu’il n’a fait que réparer le crépi. La Police du Bâtiment objecte qu’il a posé un échafaudage sur la voie publique. – Autorisation
- 1898 (décembre) – L’Association militaire demande l’autorisation d’établir un passage couvert pour relier la nouvelle salle des fêtes au café et à l’ancienne salle du Directoire et pour faciliter l’évacuation – L’architecte municipal répond que le passage entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière (d’une largeur de 2,80 mètres) rapetisserait la cour, de sorte que la surface libre minimale serait trop petite. Le passage pourra avoir une longueur maximale de 1,50 mètre.
1899 (janvier) – La salle de restaurant et les cabinets d’aisance correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
1899 (janvier) – L’Association militaire demande l’autorisation de remplacer la lampe au gaz par une lampe électrique. – Autorisation – La nouvelle lampe est en place, février 1899, mais sa saillie est trop importante – Une nouvelle lampe est posée, l’affaire est classée, mars 1898.
1899 (juin) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La Police du Bâtiment confirme que les travaux sont terminés et qu’elle n’a pas d’objections à faire. - 1899 (octobre) – L’Association militaire transmet les plans pour modifier les pièces voisines de la salle des fêtes. – Devis pour transformer le passage entre la salle des fêtes et le bureau du président dans la maison de l’Association militaire dite Zum Ritter (au Chevalier), démolition, construction, établi par l’inspecteur du bâtiment Reupke. – Plan cyanotype – La Police du Bâtiment répond que les travaux ne correspondent pas aux prescriptions.
- 1898 – Le photographe Guillaume Feller demande l’autorisation d’établir sur la façade quatre vitrines pour exposer des photographies – Autorisation – Deux des vitrines ont une saillie trop importante. Le photographe modifie son projet parce que l’Association militaire n’a pas posé les tuyaux à l’arrière des vitrines – L’autorisation est périmée, janvier 1900.
- 1900 – La Société strasbourgeoise de Construction (Strassburger Baugesellschaft) demande l’autorisation de poser une devanture dans une des baies de la façade. – Autorisation – Travaux terminés, mai 1900 – Dessin
- 1900 (mai) – La Police du Bâtiment constate que l’Association militaire a fait poser sans autorisation une enseigne sur le balcon – La brasserie au Bois Vert (C. Prieur, à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser l’enseigne – Autorisation – L’enseigne modifiée est réglementaire.
- 1900 (décembre) – J. Graf qui a repris l’atelier de photographie demande l’autorisation de poser trois vitrines sur la façade au rez-de-chaussée – Autorisation – Les vitrines sont posées, décembre 1900
- 1901 (février) – Rapport du service des incendies suite à un feu de cheminée
- 1901 (juillet) – Le receveur municipal met le restaurateur Albert en demeure de régler la taxe pour l’enseigne et la lampe électrique
1901 (mars) – L’enseigne sur balcon, supprimée sans en avertir la Police du Bâtiment, est soumise à la taxe pour l’année en cours. - 1903 (juillet) – L’Association militaire demande l’autorisation d’établir une liaison (pont) entre la salle principale et la salle du café (salle du Directoire). En marge, l’architecte Müller transmettra les plans – Dessin – Pas de travaux, janvier 1904.
- 1904 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’association d’Alsace-Lorraine pour l’élevage des volailles, des oiseaux et des lapins demande l’autorisation d’organiser une exposition dans le restaurant au Chevalier – L’inspecteur de la Police du Bâtiment énumère les conditions à respecter.
- 1907 (octobre) – Décompte des droits dus par le restaurateur Jacques Kerth. Le montant doit être réparti entre l’aubergiste et Aloïse Hilbert pour le cinématographe
1907 (août) – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Jacques Kerth a posé une lampe sans autorisation – Autre courrier adressé à l’horloger Aloïse Hilbert
1907 (août) – La brasserie Kronenbourg demande l’autorisation de poser une lampe électrique au nom d’Aloïse Hilbert, ancien orfèvre maintenant propriétaire de cinématographe. - 1908 – Le commissaire de police autorise le restaurateur Henri Bodem à entreposer quatre bouteilles d’acide carbonique
- 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Antoine Littel sollicite d’autorisation d’exploiter le restaurant et le débit de boissons – Les locaux satisfont aux prescriptions ministérielles de 1890, excepté certaines portes qui s’ouvrent vers l’intérieur
- Commission contre les logements insalubres. 1901. Une pièce au rez-de-chaussée entre le jeu de quilles et la salle de restaurant ne doit plus servir de chambre à coucher
Commission des logements militaires, 1915 – Remarques en deux points - 1911 – Décompte des droits dus par la buraliste Elisabeth Bockies. La taxe lui a été imputée par erreur
- 1911 – Le photographe Jacques Graf déclare qu’il a transféré son atelier et les vitrines au 9, allée de la Robertsau depuis début avril – Autorisation de poser une vitrine au 9, allée de la Robertsau
- 1911 (février) – Hermann Burk demande au nom d’Albert Burk et l’Etablissement strasbourgeois des clichés (Strassburger Cliché-Anstalt) l’autorisation de poser un moteur électrique et une scie circulaire – Dossier – La Police du Bâtiment demande de nouveaux dessins de la chambre noire dans l’étage sous combles
1911 (mars) – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter
1911 (juillet) – L’Association militaire avance des arguments financiers pour refuser de transformer les lieux – La Police du Bâtiment impose des conditions sous lesquelles l’autorisation peut être délivrée (quantité et emplacement des produits)
1911 (septembre) – Albert Burk est autorisé à poser des machines pour exploiter une fabrique mécanique de clichés – Dessin – Les machines sont en place, janvier 1912
1912 (février) – Le maire fait part au commissaire de police que les conditions ont été remplies
1914 (juillet) – Albert Burk sollicite l’autorisation de modifier les machines
1915 (juin) – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter
1915 (juillet) – Autorisation. Description due à Frédéric Guillaume Kirchner (52, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons)
1917 (février) – Le commissaire de police demande où en est l’affaire. La Police du Bâtiment se réfère aux communications de 1915 - 1912 – L’entrepreneur E. Ess (51, rue du Faubourg de Pierre) transmet les dessins et le calcul statique pour faire des transformations dans la maison de l’Association militaire (modifier les arcades des fenêtres) – Le conservateur des monuments historiques Knauth émet un avis défavorable – La Police du Bâtiment répond à l’entrepreneur que le projet soumis a été refusé par la Commission des Beaux-Arts – L’architecte municipal Beblo accepte le projet n° 2 – L’Association militaire est autorisée en octobre 1912 à établir une devanture en façade – Dessin – Calcul statique et croquis – L’entrepreneur demande en novembre l’autorisation de ne pas prolonger la solive au-dessus du local commercial de gauche parce que son locataire élèverait des difficultés. La Police du Bâtiment accède à sa demande. L’entrepreneur transmet des dessins qu’approuve la Police du Bâtiment
1913 (janvier) – Le nouveau local est loué à la société Ganss (blanchisserie à vapeur). La Police du Bâtiment rappelle à l’entrepreneur qu’il doit satisfaire à la clause 12 de l’autorisation, d’après laquelle le magasin doit disposer d’un cabinet d’aisance distinct. L’Association militaire expose les raisons qui rendent le cabinet superflu. – La Police du Bâtiment accepte les arguments.
1912 (novembre) – L’entrepreneur Ess demande l’autorisation d’occuper la voie publique pendant dix jours – Autorisation – Les droits sont payés, mars 1913 - 1913 – La teinturerie Gans (21-a route du Polygone au Neudorf) demande l’autorisation de poser quatre enseignes plates – Autorisation – Les enseignes sont posées, mars 1913 – Dessin de l’enseigne
1913 (octobre) – La même, représentée par Charles Klotz, demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation accordée à Charles Klotz -Travaux terminés, avril 1914 – Dessin (Färberei Ganss, Chem. Waschanstalt) - 1913 – L’entrepreneur Ess demande l’autorisation de remplacer deux devantures qui auront le même aspect que les autres – Dessin – Calcul statique – Travaux terminés, juillet 1913
1913 (mai) – Dossier ouvert suite à la demande de l’entrepreneur Ess d’occuper la voie publique pendant deux jours – Autorisation - 1913 (avril) – E. Bockies déclare qu’elle cesse d’exploiter son commerce de cigares
- 1914 (mars) – Le commissaire de police sollicite l’avis du maire suite à la demande de l’Association militaire d’organiser des exercices de tir. – L’architecte municipal Nebelung n’a pas d’objections à faire tant que la sécurité des personnes est assurée.
- 1916 – Décompte des droits dus par le restaurateur Littel (deux lampes électriques) qui a cessé son activité
1917 – L’Association militaire informe la Police du Bâtiment que les deux lampes électriques sont démontées – La Police du Bâtiment déclare que les droits restent dus pour l’année 1916. - 1913 – La Police du Bâtiment constate que deux enseignes plates ont été posées sans autorisation à la maison au Chevalier
Le fabricant d’enseignes sur verre Léopold Schillio (8, rue du Dragon) demande l’autorisation au nom du marchand de cigares B. Moeller Wund, dessin – B. Moeller Wund demande l’autorisation de poser quatre enseignes publicitaires plates (Zuban, Waldorf-Astoria, Garbaty, Job) – la Police du Bâtiment demande à Léopold Schillio de supprimer certaines enseignes pour des raisons esthétiques. – B. Moeller Wund commente les décisions de la Police du Bâtiment – L’Association militaire s’entremet en faveur de son locataire (août 1913) – La Police du Bâtiment autorise à titre exceptionnel l’enseigne au-dessus de la devanture mais demande d’en supprimer deux autres (septembre 1913). – Nouvel échange de courriers
1915 (janvier) – B. Moeller Wund demande l’autorisation de conserver ses enseignes après que les peintures murales ont été supprimées au début de la guerre
1915 (novembre) – Le maire autorise les enseignes jusqu’à la fin de la guerre - 1919 – Dossier ouvert suite au courrier de la Division II. Joséphine Metz épouse divorcée Goldbach demande l’autorisation d’exploiter un café à côté du magasin de cigares – Rapport sur le local qui satisfait aux prescriptions ministérielles, le deuxième cabinet d’aisance étant superflu puisqu’il s’agit d’un petit commerce.
- 1919 – Le commandant du génie, le général Cernesson demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Cercles-Cantines – Le vice-président de la commission municipale donne son accord en rappelant le règlement – L’enseigne est posée, mars 1919. – Dessin
- 1922 – Le service des incendies informe la Police du Bâtiment qu’un feu de cheminée s’est déclaré dans la propriété du Cercle catholique – La cheminée défectueuse est réparée, février 1922
- 1922 (mai) – L’architecte Auguste Haentzler demande l’autorisation de décalquer les plans à la Police du Bâtiment (propriétaire, Œuvre de prévoyance pour la Jeunesse catholique) – Les calques ont été levés, mai 1922.
1922 (août) – L’architecte entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de percer une imposte sur la porte rue de la Croix – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1923 – Dessin - 1923 – La Police du Bâtiment constate que la Fédération des Foyers du soldat et du marin (Foyer du soldat Jeanne d’Arc) a posé sans autorisation une enseigne – Demande de poser une enseigne sous le balcon – Autorisation
- 1921 – La Police du Bâtiment note que la maison, anciennement au Chevalier, a mauvais aspect à cause des anciennes peintures décoratives allemandes. L’administrateur séquestre est Gustave Weber (demeurant 7, rue de la Mésange). – Travaux terminés, juin 1923.
1923 – L’architecte entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Accord - 1923 (août) – L’entrepreneur veuve Brendler (5, quai Freppel, anciennement 4, rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer les cinq devantures. Elles seront en partie fermées par un mur de briques parementées de pierre de tailles. Les baies seront garnies de barreaux – Autorisation – Dessin
1923 (mars) – Le peintre en bâtiment Jean Barthelmé (21, rue du Barrage à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade. – Accord
1923 (septembre) – L’entrepreneur Ernest Diebold (5-a rue des Mineurs) est autorisé à occuper la voie publique. - 1923 (septembre) – Le Foyer du soldat Jeanne d’Arc demande l’autorisation de poser une antenne de radio (T.S.F.) jusqu’au 12, rue des Pierres (à l’angle de la place Saint-Etienne) – Croquis – Autorisation – L’antenne est suspendue, janvier 1924.
- 1923 (avril) – L’architecte Haentzler a présenté les plans de la partie surélevée de la maison
1923 (mai) – L’Œuvre de prévoyance pour la Jeunesse catholique et l’architecte Auguste Haentzler (26, rue de la Grossau au Neudorf) sont autorisés à transformer le troisième étage (note sur les dortoirs qui devront communiquer avec un escalier ouvert sur l’extérieur). – Dessins d’un quartier pour mineurs en détention préventive. - 1926 – L’entreprise Guri et Meyer est autorisée à occuper la voie publique
- 1930 – La Police du Bâtiment constate que le Foyer de l’Etudiant catholique a posé sans autorisation une enseigne sous le balcon – La direction du Foyer de l’Etudiant Saint-Vincent demande l’autorisation – Autorisation accordée au Foyer de l’Etudiant catholique
- 1941 – Clémentine Eder demande l’autorisation de rouvrir le restaurant – Les locaux correspondent aux prescriptions. La salle de débit (66,80 m²) a 3,60 mètres de haut, la salle accessoire (32,00 m²) 3,50 mètres, la cuisine 3,50 mètres. Liste de travaux à faire.
- 1950 – L’entreprise de peinture A. Fetsch (25, rue de Zurich) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade
Autres dossiers
17, place Saint-Etienne (volume 2, 1942-1989) cote 735 W 20
17, place Saint-Etienne (ravalement, 1983-1993) cote 735 W 21
17, place Saint Etienne (réhabilitation du Foyer de l’Etudiant Catholique, 2000-2005) cote 1625 W 680
17, place Saint-Etienne (relais de radiotéléphonie, 2011-2013) cote 1689 W 13
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de la vieille veuve Berstett dans le Livre des communaux (1587).
Adam de Berstett épouse Véronique Marx d’Eckwersheim en 1526 (Lehr, L’Alsace noble, p. 69)
Dalles funéraires d’Adam de Berstett, mort en 1572, et de son épouse Véronique, née Marx d’Eckwersheim, décédée en 1587, église de Berstett (notice Palissy IM 67 009 835)
La maison revient à Philippe Thierry Bœcklin qui épouse successivement deux petites-filles d’Adam de Berstett, Anne Marie Zuckmantel, fille de Marie de Berstett en premières noces, et Anne Marie de Berstett, fille d’Ernest en secondes noces.
Le gentilhomme Philippe Thierry Bœcklé épouse en 1593 Anne Marie, fille de feu le gentilhomme Walraff Zuckmantel de Brumath.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 41, n° 26)
1593. Misericordia. Juncker Philips dietrich Böckle, vnd Jungfraw Anna Maria weÿland Juncker Waltraff Zuckmantels von Brumbd hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag nach Cantate den 14. Maÿ (i 23)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le tuteur d’Anne Marie Zuckmantel et Philippe Thierry Bœcklin au règlement en refusant qu’ils tiennent une grande fête lors de leur mariage.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72)
(f° 31-v) Mittwoch den XVII. Januarÿ. Philips Thiederich Böcklin vmb Dispensation der Hochzeit Ordnung
Derg. Jr Hug Sturm als vogt Jfraw, Annæ Mariæ Zuckmanttlerin Er*t Jr Adam von Barstätt v Hr walraff Zuckmantel für sich vnd wegen Philips Thiederich Böcklin vbergeb. p. D. Stett. ein supplôn, darin sye vermelten wie Jr Philips Thietrich sich mitt wyß vnd willen der freundschafft mitt Jungfrau Anna Maria Zuckmantlerin ehelicher verlobet, thut* willens in Künfftigen solche mitt dem Kirchgang Zubestättig. weil da die freundschafft groß vnd vermög Mg ordnung die geschwisterig kind nicht waren darzu Laden mögen *t sye* Inn Zuerlauben das sye mögen fünff Tisch Laden, dreÿ tag hochzeytt haltten auch ein Zechtags Ehrlichs tänzlen thun, wöllen sich sunst aller bescheidenhaÿtt verhalt. vnd kein vber fluß anwenden. Erkandt Weil Mh ein ordnung gemacht so soll mans Lassen dabeÿ pleib. vnd Ime abschlagen. H. Kips, h Grienwaldt.
Marie Zuckmantel née Berstett fait un codicille le 28 octobre 1596 dans la maison Berstett au Marché aux Chevaux (rue de la Mésange).
1596, Testaments 1593-1596 (KS 288) 582
Codicill der Edeln Ehrentreÿchen Frauwen Marien witwe Zuckmantlin gebornen von Berstett
1596. vff Donnerstag Sanct Simon vnd Judas der heiligen Zwölffbetten tag den 28. des Monats Octobris (…) persönlich erschienen die Edell Erentreÿch Frauw Maria witwe Zuckmantelin geborne vonn Berstett wiewol etwas krancks vnd Schwachen Leÿbsblödigkeit halben Zu Bett gelegen Aber doch dabey vonn der gnaden Gottes gesundts verstandts, sinnen vnnd vernunfft (…)
Beschehen sind dise ding Inn der Statt Straßburg Inn der Edeln vonn Berstett hoff vff dem Roßmarckt & gelegen Inn der vordern großen Stuben gegen der gassen
Philippe Thierry Bœcklin et sa femme Anne Marie Zuckmantel font un codicille alors que la femme est alitée, dans la maison Berstett au Marché aux Chevaux
1593, Testaments 1593-1596 (KS 288)
f°154 25. Maÿ 1594 Codicill des Edeln vesten Philips Dietherich Böckle vnnd frouwen Annen Marien seiner Ehegemahln
(…) persönlich erschÿnen sind der Edell vest Philips Dietherich Böckle So dann die Edell Ehrentreÿch Frouw Anna Maria Böcklin gebohrne Zuckmäntelin von Brumpt sein eheliche gemahell Ehrengemelter Junckher Gesund gendes vnd stondes Aber die Frouw etwas krancks leÿbs vnnd Zu Bett gelegen doch glÿchwol gutter verstendtlicher sinn vnd vernunfft (…) Ire letste willen vnd Codicills Inn der aller besten wÿß form vnd gestalt (…) verordnet und gemacht, Alles luth einer schrifft vf Papÿr begriffen die Ehrengedachter Juncker Philips dietherich Böckle, Inn seinen handen hielte vnnd mir Notarien vbegab mitt bitt den Innhalt derselben den beruffen gezeügen Vorzulesen vnd Zueröffnen
(…) Zum Andern, Alls Zwüschen vnns beÿden vorgenanten Ehepersonen vff dem Tag vnnserer vermählung vor beschehenem handts*ch. heüraths abrend geschlossen In welcher wir beÿde einander mit Bruttlouff wÿdemen versehen
(…) Solches alles ist beschehen Inn der Statt Straßburg Inn der Edlen vonn Berstett hoff vff dem Rossmarck & gelegen Inn dem vordern Stock der Kammer, gegen dem Hoff
Marie Zuckmantel née Berstett a déclaré avant sa mort un supplément de fortune au bureau de la Taille pour que sa fille et unique héritière soit dispensée de faire dresser un inventaire. Les Quinze objectent que l’augmentation d’impôts na pas été versée et qu’il s’agit d’une fraude d’après le règlement. Ils ordonnent de faire dresser un inventaire. Philippe Thierry Bœcklin demande le 26 novembre que sa femme soit dispensée du droit de détraction ; l’affaire est renvoyée aux Conseillers et Vingt-et-Un
1597, Protocole des Quinze (2 R 26)
(f° 17-v) Sambstag den IXI Februarÿ – J. Philips Dieterich Böcklin Ca Stall
Von wegen J. Philips Dieterich Böcklins erscheint sein schaffner Balthasar Junius übergibt p. Lt. Bittlinger ein Splôn so verlesen darin begert er, nach dem sein Fraw Schwiger selige Maria Zuckmäntelin geborne von Berstett, beÿ Ihren leb Zeitten vnd lang vor Ihrem absterben, Ihr das groß Stallgeltt Zuschreiben laßen, Inn hoffnung dieweil sÿ nur ein eintzige dochter und Erbin, es werde keiner teilung nöttig, vnd sÿ des beschwerlichen Inuentierens überhaben vnd erlaßen seÿn, Nach dem aber die dreÿer des Stalls ein solches nicht über sich nehmen wöllen, das meine herren Ihme beÿm alten herkommenn günstig verpleiben vnd sein haußfraw auß allerhandt sonderbaren beweglichen vrsachen des Inuentierens erlaßen &
Erkand, die dreÿ vffm Stall über die Splôn hören wann und Zu ettlicher Zeitt das groß Stallgeltt angebotten, darnach weitter daruon reden, Ime sag. es seÿ zu bedacht gezog. B. Mr.
(f° 36-v) Mittwoch den XXIII Martÿ – Philips Dieterich Böcklin Ca Stall
J. Philips Dieterich Böcklins Splôn den 19.ten Februarÿ Jüngst übergeben, vnd daruff der dreÿer vffm Stall bericht, ist verlesen, vermelden, das des Junckern Fraw Schwiger selige, kurtz vor Ihrem absterben Nemlich den 25.ten Septembris 96. durch Johann Budler Ihren schafffner Zu Ihrem vorigen Zusatz, bitz vff den großen Zusatz noch weitter 18 lib. 15 ß vff diß gegenwerttig 97. Jar Zuschreiben laßen, Welches dann vff einen sonder Vortheil beschen, wie leicht Zuerachten, der groß Zusatz seÿ aber noch nicht abgericht, sonder sÿ drüber verstorben. Dieweil es dann In Fraudem fisci vnnd Ihren ordnung gar Zu wider, könn dem Junckern Inn seinem begeren nicht Willfahrt werden.
Erkandt, die dreÿ beÿ Ihrer ordnung pleiben laßen, das er soll Inuentiren wie herkommen vnd gebreüchlich ist Will er forthien das groß Stallgeltt geben vnd burger werden, So laßt mans geschehen.
(f° 113) Sambstag den XVII Sptmbrs – Philips Dieterich Böcklin
Philips Dieterich Böcklins schaffner Balthasar Junius p. Lt. Bittlinger, begert Zweÿ 70 schuhige höltzer vom Zimmeroff vmb bahre betzalung, Zu seins Junckern baw. Erkandt, Ime Willfahren so fern vorhanden vnd Zuentbehren. B. Mr
(f° 155) Sambstag den XXVI Novembris – J. Philips Dieterich Böcklin, Abzug von f. Maria von Berstett erbfall
J. Philips Dieterich Böcklin astante Gall Lucken p. Ulrich dieterich, demnach Fraw Maria Zuckmäntlin geborne von Berstett mitt todt abgang. hatt er gewünscht, das daß Inventarium hett vollkommlich mög. beschloß. werden, dieweil es aber wegen herren Hug Sturmen Stettmeisters leibs blödigkeitt verpliben, seÿ der Juncker verschinner tag vor dem Cleinen Rhat Immittiert worden, alß er aber ein Zedel vom Cleinen Rhatschreiber begert, hab ders bedenckens gehabt, Ihne für meine Hn XV gewißen, ehe des abzugs halb vergleichung beschehen. Wann aber er Vnd sein haußfraw hieuor Inn andern fällen Schorpischen, Mülnh. so hie verburgert, vnd Ihr erbschafft hie, geerbt vnd Jed. Zeitt die erclärung geschehen, das die hieig. burger beÿ Ihnen den Junckern abzugs freÿ, hoff Er, mann werdt kein neüwerung für nehmen, übergibt derweg. Urkhundt vnd Reuers, mitt erbiethen künfftig dabeÿ bewenden Zulaßen, Bitt sich beÿ dem alten herkommen (.weÿl es Im Bistumb gelegen.) pleiben Zulaßen, vnd schein vff den Stall mitt Zutheillen. Ist die eingeben vrkundt vnd Reuers (.so Ime wider Zugestellt.) verlesen.
Erkandt, Ime anzeig. das er beÿ Rhät vnd xxj sein ansuchen thun od. fürpringen möge. B.Mr
Philippe Thierry Bœcklin déclare que les successions de Rust et de Bischheim-au-Saum sont dispensées du droit de détraction d’après une décision rendue en 1570 au profit de Philippe Bœcklin. L’assemblée estime que la demande est recevable mais demande au pétitionnaire de transiger relativement à la taille.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76)
(f° 572) Montag den XXIIX Novembris – Philips Dietherich Böcklin vmb Nachlass Abzugs angefallenen Erbfalls.
Philips Dietherich Böcklin vbergibt p. Dieth eine supplôn dorin er vmb erlassung abzugs seiner hausfraw von Irer Mutter Zugefallenen Erbfalls bittet, vbergibt auch* 3 vrkunden deren die ein, mit Lit. A. auß der Kleinen Rhats vrkund. buch fol. 230 außzogen deß Inhalts d. in A° 1570 30. octob. die Bocklin für sich vnd den deß vormünder d. Reg. Stettmeister Hans Philip Bocklin darumb d. gedachtem Hanß Philipp Bocklin seiner Mutter Clara Anna v. Brandeck Erbschafft frey unverhindert vnd ohn einigen abzug gefallen word. mit m Hn verglichen vnd es nachwit* d. sie hienfüro alle die Erbfell so m Hrn burger auß Bischen am Saum vnd Rust Zufallen mögen freÿ ohn abzug wollen folgenlassen. Doran er auch für sich selbs nit allein die freylassung in beiden obgemelten dorffern sonnder auch andere Ime in gemeinschafft Zugehörigen Obrigkeiten erbiettet vnd verspricht.
Erkannt diweil die vrkundt clar soll man Ime freÿlassen d. aber mit dem Stallgelt durch Gall Lucken vrtheil gebraucht sein soll, soll er Boecklin sich mit den dreyern des Stalls in demselben gepüerlich vergleichen, das er den hie wohnt vnuerburgert, soll man Ime sagen sich mit mhn. Zuverglichen vnd in disser handlung Gall Lucken nit vergessen so sich der urtheil befindt. H. Buchsner
Philippe Thierry Bœcklin se remarie en 1603 avec Anne Marie, fille d’Ernest de Berstett et d’Esther de Westhouse en assurant à la future épouse la jouissance viagère de sa maison (contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire)
Copia Eheberedung – zwischen dem Edle, Vesten Philips Dieterich Böcklin & Ane eim, So dann der Edlen, Ehrtentreichen vnd Züchtig. Jungfrawen Annæ Mariæ gebohrner von Berstett, weÿland deß Edlen Vesten, Ernsten von Berstett mit weÿland der auch Edlen Ehentrriche Frawen Esthern geborner von Westhaußen seiner Ehelichen gemahlin seelig. Ehelichen erzeugter vnd nachgelaßener dochter am andern theil
Zum vierdten hatt Ehrgenanter Juncker Philips Dieterich Böcklin der hochzeiter Ihr Jungfraw Annæ Mariæ von Berstett seiner Künfftigen lieben Gemahlin /:vff den fall Er vor Ihr tods verfahren sollte:/ Zum Wittibsitz verschafft vnd verordnet, Sein behaußung vnd hoff mit allen weiten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, in der Statt Straßburg, vff Sanct Stephans plan gelegen, oder Jährlich dafür 50 gulden (…)
darzu freündlichen vnd mit vleiß gebetten (…) Balthasar vnd Hannß Ludwig Böcklin beede meine freundliche liebe Brüder (…) Item Joachim von Berstett meinem freündlich. lieben Brudern (…) So geben vnd beschehen in Straßburg den 18. Monatgstag Julÿ Als man Von der geburth vnsers lieben Herrn vnd heÿlandts Jesu Christi Zahlte 1603. Jahr.
Baptême du premier enfant Philippe Louis en 1604
Baptême, cathédrale (luth. f° 257-v, n° 25)
1604. Mehr den 14 Augusti. P. d. Philips dietrich Böcklin, M. Anna Maria, d. Philips ludowig, Compatres Juncker Adam von Berstedt, J Hans ludowig Böcklin, f. Margretha J Balthasar Böcklin haußfraw, Junckfraw Magdalena von westhausen (i 265)
Ernest de Berstett épouse en 1579 Esther, fille du gentilhomme Jean Joachim de Westhouse
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 264-v)
1579. Dominica XVI. Juncker Ernst von Berstett vnnd Jungfraw Esther von Westhausen, weÿland Juncker Joachim von Westhausen selige tochter. Eingesegnet Montag nach Luce den 19. Febr. (i 139)
Philippe Thierry Bœcklin demande aux Quinze le montant de la taxe à acquitter pour ses séjours à Strasbourg. Il est fixé à 20 livres. Philippe Thierry Bœcklin estime la somme trop élevée et propose dix livres, d’autant qu’il règle cinq livres pour deux oriels. Les Quinze ramènent la somme à quinze livres en rappelant que les cinq livres ne sont pas dus pour les oriels mais pour un terrain communal enclos. Philippe Thierry Bœcklin trouve la nouvelle somme encore trop élevée, d’autant qu’il séjourne à l’auberge pendant ses séjours. Les Quinze confirment la somme de 15 livres.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 66) Mittwoch den XI. Aprilis. – J. Philipß Dieterich Böcklin.
Idem [Lt. Rebel] weg. J. Philipß Dieterich Böcklins begert Ime auch ein billich Satzgeltt Zu ernennen, Woll er sich einstellen, fidelitatem versprechen, der Zeitt vnd bescheids erwartten.
(f° 66) J. P. D. Böklin
J. Philipps Dieterich Böcklins halb auch red gehaltten was Ime Zubestimmen und vff was Zihl. Erkandt, Ime 20. lb ernennen, Soll auch vff quasimodo angehen.B. Mr.
(f° 67) Sambstag den 14. Aprilis. – J. Philips Dieterich Böcklin
L. Reblin von weg. J. Philipß Dieterich Böcklins, dem seÿ ein bescheidt ertheilt 20. lb Schatzgeltt Zuerlegen, beschwer sich seÿ Zu hoch belegt, dieweil er der Statt weitt entseßen, von Rust nicht vihl hie auß vnd einziehe, So seÿ auch sein hieige wohnung weg. der Zweÿen Erckern Jährlich mitt 5 lb Zinß belegt, Bitt der weg. Ihne beÿ dem halben Schatzgeltt der 10 lb. verpleiben Zulaßen. Wöll er sich alßdann einstellen vnd fidelitatem versprechen.
Erkandt Ihne beÿ 15 lb pleiben laßen vnd Ime anzeig. die 5 lb gehen nicht von den Erckern, sonder vom Allmendt so er eingezog.B. Mr.
(f° 78-v) J. Philips Dieterich Böcklin
Idem [Lt. Rebel] von weg. J. Philipß Dieterich Böcklins der seÿ mitt den xv lb Zu hoch belegt, Bitt weÿl er mehrertheils Im Württhshauß einzeücht, vmb etwas nachlaß. Was nuhn meine Hn für bescheidt ertheilen werden, wöll er beeden Junckern anmelden.
Erkandt J. Böcklin beÿ den xv lb pleiben laßen, aber dem von Landenberg viij lb vffleg. Soll alles vff quasimodo angehen. B. Mr.
Philippe Thierry Bœcklin demande une nouvelle fois une réduction de sa taxe de séjour. Les Quinze s’en tiennent à leur décision. Ils mettent ensuite la décision aux voix, il en résulte un nouveau montant de treize livres. Philippe Thierry Bœcklin prête serment.
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 5-v) Mittwoch den 16. Januarÿ – J. Philips Dieterich Böcklin. J. Wolff Böcklin
J. Philipß Dieterich Böcklin von Ruest, mitt beÿstandt Lt. Reblins vnd demnach er vorgangens Jahrs durch Ihne Reblin vmb vergleichung seiner beÿwohnung halb ansuchen lassen vnd Ime ein Satzgeltt Zubenennen, seÿen Ime xv lb bestimmet, deßen er sich grauiert befinde, dieweil er dann die Statt nicht vill brauch, auch von seinem hauß der Statt 5 lb. geben muß, Hab er vmb milterung bitten laßen, Seÿ Ime aber angezeigt, das mans beÿm ersten Satzgeltt verpleiben laß, daruff erschein er widerumb vnd bitt auß vorangzeogenen Ursachen Ihne beÿ 12. lb pleiben Zulaßen, Seÿ auch Wolff Böcklin vorhanden, wöll sich stellen vnd fidelitatem versprechen, seÿ des Satzgelts so Ime benannt Zufrieden.
Erkandt, beÿ vorigem bescheidt verpleiben laßen, den Junckern anzeig. die 5 lb so er geb, seÿ ein Zinß von dem Almendt so er eingezogen, vnd soll er fidelitatem versprechen. B. Mr.
Alß Ime d. bescheidt vor d. Stuben angezeigt, beschwert er sich, vnd bitt nochmalen vmb milterung, das ist Ime abgeleint, seÿ mein Hn nicht reputierlich von Ihrem Zwifachen bescheidt Zuweichen, Wann der termin herumb, könn er vmb milterung bitten, Er bitt wie vor, vnd es widerumb hienen Zupring. Also haben es B. Mr. referiert. hatt man wider ein Umbfrag gehaltten vnd Erkandt, Ime 13 lb vfflegen das ist Ime angezeigt, vnd seindt Ime daruff wie auch J. Wolff Böcklin die articuli fidelitatis durch mich vorgelesen, die haben Sÿ beÿde Inn d. Cleinen Rhatstuben versprochen allein J. Wolff Böcklin da er vernimbt, das es vff quasimodo angangen, vermeint er, es sollt erst auff Galli angehen, das ist Ime aber angeleint, vnd vermeldet, das es nitt allen vom Adel durchauß vff Quasimodo angangen.
Philippe Thierry Bœcklin qui a l’intention de transporter son domicile en ville propose d’acquitter 70 ou 80 florins au lieu de la taxe de séjour de 26 florins (les 13 livres ci-dessus) et de lui accorder le statut de bourgeois forain (Ausburger). Les Quinze renvoient l’affaire à la compérence des Conseillers et Vingt-et-Un. Une note en marge rend compte de la décision, il doit acheter le droit de bourgeoisie et sera exempté de siéger aux Conseils.
1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
(f° 3-v) Sambstag den 18. Januarÿ – J. Philips Dieterich Böcklin.
Wegen Philipß Dieterich Böcklin erscheint Balthasar Junius sein Schaffner p. Lt. Bittlinger, übergibt ein Schrifftlich begeren so verlesen, darinn erpeütt er sich wafern er ein bestendige haußhaltung allhie anrichten möge, entweder 70 oder 80 gld. anstatt der 26. fl. verglichenen saltzgelts Zugeben vnd anderer beschwerden Zuerstatten, oder wa solches nicht seÿn mag, So bitt er Ime das außburgrecht großgünstig widerfahren Zu laßen. C. daruff ist der außburger art. Inn der Statt Rechtbuch so meine Hn die xv hinder Ihnen haben fol. 122. gelesen.
Erkandt weÿl die 13. 15 vnd 21 Jetzo ohne das Zusammen kommen vnd das begeren für die xxi vermög articuls gehörig, so soll mans hierin bringen, vnd den artl. ablesen lassen, Ime sagen es seÿ Zubedacht gezogen. B. Mr.
NB. den 20. diß Ist beÿ den XXI. Erkandt soll das burgerrecht erkauffen, dabeÿ aber daß Er nit in Rath erkoßen w.den, befreÿt sein, darauf Er den 8. Maÿ burger und Zum hohensteg Zünftig worden.
Décision que les Conseillers et les Vingt-et-Un rendent le 20 janvier 1606.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85)
(f° 9) Montag den XX Januarÿ – Philip Dietherich Böcklin vmb Außburg. recht.
H. XV lassen ein supplôn so Philip Dietherich Böcklin bey denselben am Sambß. vbergeben, herin bring. so angelesen, dorin er begert d. er Zum Außburg. möge angenohm. werden vnd erbeit sicjh dazu Zugeben 70 od. 80. fl. d. aber der eydt vnd ordnung des ausbürgens vermag d. es bey den xxi soll anbracht vnd verhandelt werd. Also hetten die Hn XV. solcher hierinn bring. wollen. Dorauf Erkant d. in d. vmbfrag gemeldt d. er gern d. burg.recht Kauffen würde wan er allein ferner ohn vermogligkeit halb des Rhatssitz würdt geubrigt sein mög. d. Ime soll angezeugt werd. d. burgrecht für wol zu kauff. vnd auf dem Stall sein nahrung angeben mit der vertröstung des Raths sitz geubrig Zu sein. H. xv. befohlen anzuzeug.
Philippe Thierry Bœcklin achète le droit de bourgeoisie, il devient tributaire à la Haute Montée.
1606, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 712
der Edel vnnd Vest Philipp Dieterich Böckle, Kaufft das Burg: vnnd will Zur Ritterschafft Zum Hohen steg Zünfftig sein, Act. 8 Maÿ Anno & 606.
Autres mentions de Philippe Thierry Bœcklin dans les registres du Magistrat. Il est élu conseiller des Quinze en 1625 mais décline l’offre en se référant à la décision du 20 janvier 1606
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Philipps Dietherich Böcklin Zum XV. erwöhlt entschuldigt sich versprochener erlassung vom Rhatsitz den 20. Jan. A° 1606 beschehen. 220. 221. Philipps Dietherich Böcklin will die Ehre eines xv.ner nit annehmen behulff sich seiner befreyung A. 1606 20. Jan, 222. Philipps Dietherich Böcklin bey seiner freyheit des Rath sitzes gelassen 224.
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Philip Dietherich Böcklin contra Ursulam Graberin [als vogt Christoph Mundt mit Ursula Graberin erzielter Kinder]. 103. 104.
1621 Conseillers et XXI (1 R 103) Hans Kamm [der Metzger] contra Philip Dietherich Böcklin. 220.
1621 XV (2 R 49) Jr Philips Dieterich Böcklin. 112. (wegen Metzigern)
1626 XV (2 R 54) Jr Philipp Dieterich Böckell. 133. (Stallgelt)
Philippe Louis Bœckel et sa femme Eve Reine de Soultz hypothèquent la maison au profit de Susanne Krauch, veuve du pasteur Samuel Schallesius
1639 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 566
Erschienen der Woldedel Gestreng und Vest Philipps Ludwig Böckel E. E. großen Rhats alhie beÿsitzer, Vnd beneben ihme Fr. Eva Regina Böcklerin geborne von Sultz ein Ehegemahlin
haben in gegenwärtigkeit Fr. Susanna Krauchin, Weÿl. herrn M. Samuelis Schalesÿ geweßenen Pfarrers seel. zum Jungen S. Peter hind.laßener witiben mit beÿstand H. Wolffgang Ultzen deß Handelßmanns ihres geordneten Vogts – schuldig seÿen 200. Stättische Reichßthaler
dafür in spê. Und.pfand sein soll Ein Behaußung sampt dem Hoff und garten mit allen andern ihren gebäwen, der Böckelische hoff genannt, alhie vff Sanct Steffans plan, ist einseit ein Eck an der Creutz gaßen, anderseit neben hannß Peter Gündel dem Notario hinden vff den Wildspurger hoff stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich benantlich von den beeden Erckern 5. lb 12. ß Allmend gelts der St. Str.
Philippe Louis Bœcklin, fils de Philippe Thierry Bœcklin, épouse en 1631 (voir Lehr, p. 102) Eve Reine de Soultz. Leur fille aînée naît en 1632.
Baptême, cathédrale (luth. f° 503-v)
1632. Eodem [H. Xtag 25. 10.bris] Paren: philips ludiwig böcklin vnd Eua Regina von Sultz. Inf. Susanna Maria (i 510)
Anne Marie de Berstett, veuve de Philippe Thierry Bœcklin, meurt en délaissant huit enfants (1) Marie Simburge, abbesse de Saint-Etienne, (2) Philippe Louis, (3) Loup Jacques, (4) les enfants d’Esther femme de Jean Régnard Voltz d’Altenau, (5) Marie Véronique, femme de Jean Louis de Kippenheim, (6) Marie Sibylle, (7) Marie Ursule, femme de Jean Jacques Bernholdt et (8) Marthe Salomé femme de Philippe Henri Gaylings d’Altheim. L‘inventaire est dressé dans la maison Bœcklin place Saint-Etienne.
1652 (17.9.), E 814 (Not. Jean Jacques Redwitz)
Inventarium über Weÿland der Wohl Edelgebornen Viel Ehren und Tugendsamen frauen Anna Maria von Berstett des auch Weÿland Wohl Edelgebornen Gestrengen Herrn Philip Dieterich Böckle nachgelaßener Wohl Edelicher Wittib seeligen Verlaßenschafft vffgericht Im Jahr 1652.
Inventarium vnd Beschreibung aller und Jeder Liegender vnd Vahrender haab, Gütter vnd nahrung, so Weÿland die Wohl Edelgeborne, Viel Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria von Bärstett des Weÿland Wohl Edelgebornen, Gestrengen, Herrn Philip Dieterich Böckle seeligen nachgelaßene Wittib, nunmehr auch seelige, nach Ihrem am 19. Junÿ nechsthien aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, wie solche vff beschehen erfordern vnd ansuchen 1. der hochwürdigen in Gott andächtigen, auch Wohl Edelgebornen, Gestrengen, Viel Ehrn: vnd Tugendsamen Frawen Mariæ Simburg der Adelichen Freÿ Weltlichen Stifft Zu St Stephan in dießer deß H. Reichs Freÿen Statt Straßburg erwöhlter Abbatißin für einen, 2. Herr Philip Ludwig Böckle deß beständigen geheimen Regiments der herrn Fünffzehn Wohlverordneten Beÿsitzer, für den andern, 3. Juncker Wolff Jacob Böckle für den dritten,
4. Frauen Esther Böcklin mit herrn Johann Reinhard Voltzen von Altenaw, dieser Statt Wohlverordneten Stettmeistern vnd deß beständigen geheimen Regiments der herren dreÿzehen ansehenlich Beÿsitzern, erziehlter vnd nach tod verlaßener neün Kinder, namens Juncker Henrich Dieterichs, Reinhard Friderichs, Philip Jacobs, Annæ Veronicæ, Esther Sophiæ, Susannæ, Salome, Mariæ Ursulæ, Wolff Rudolphs, vndt Hannß Ludwigs, aller Voltzischen Geschwisterden mit beÿstand erst hoch Edelbesagts Ihres herrn Vatters, vnd dero geordneten vnd geschwornen vormunds, auch Wohl Edelermelts herrn Fünffzehener Böckle, für den vierdten,
5. Frawen Mariæ Veronicæ Böcklin Juncker Johann Ludwigs von Kippenheim, ehrengeliebte haußfrauen, mit beÿstand erstermelts Ihres Ehevogts für den fünfften,
6. Jungfrawen Mariæ Sibÿllæ Böcklin mit beÿstand Herren Wolff Dietrich Zornen von Plopßheimb, dieser Statt Wohlansehnlichen Stettmeisters vndt Beÿsitzers deß beständigen geheimen Regiments der herren Dreÿzehen, für den Sechsten,
7. Ferner Frawen Mariæ Ursulæ Böcklerin Herren Johann Jacob Bernholdts Rittmeisters ehrengeliebten, haußfrawen, mit assistentz erst Edelbenants Ihres Ehe Junckern für den Siebenden
8. vnd dann endlichen Frauen Marthæ Salome Böcklin, Juncker Philip Henrich Geÿlings von Altheimb ehelichen Gemahlin, in Crafft vorgelegten, Zu Babenhaußen den 24. Augusti Anno 1652. datirten (…) Gewalts bestelten Mandatarÿ, wohl Eelgedachts herren Rittmeister Bernholdt, aller der abgeliebten Frawen seeligen respectivé herren Söhn, Frawen vnd Jungfrawen döchter vnd Enckelin, vnd zu Acht gleichen Sttammtheilen ab intestato nachgelaßener Erben (…)
So beschehen vnd angefangen in deß H. Reichs freÿen Statt Straßburg in der Adelichen Böcklischen behaußung vf dem Stephans plan, Freÿtags den 17/27. Septembris Anno 1652. – Johann Jacob Redwitz, Notarius Cæs: Jur:
(rub.) 41. lb 8. ß. 6. d.. Lect. vff der Statt Stall den 28. Junÿ Aô 1653.
Copia Eheberedung (…) Straßburg den 18. Monatgstag Julÿ Als man Von der geburth vnsers lieben Herrn vnd heÿlandts Jesu Christi Zahlte 1603. Jahr.
In dem Adelichen Böcklischen In der Statt Straßburg vff dem Stephansplan gelegenen, vnd den Adelichen Erben eigenthümlich zuständigen Hoff ist befunden wordenn wie volgt
Haußrath ii C Liii lb Silbergeschmeid xLij lb, liegende güther b lb, Fruchtgülten vj C vj lb, Pfenningzinß Hauptgütter j M iii C Lxi lb, Schulden ins Erbe xxxiiii lb, Summa summarum ii M iii C viij lib.
Schulden aus dem Erbe (…) Item Wohlermelter Statt Straßburg soll man, weg. der adelihen Erben unveränderter behaußung vff dem Stephansplan, so die Fraw seelig ad dies viduitatis Zugenießen gehabt, für Allmend Zinnß für Johannis Anno 1651. et 1652. â 5. lb 16 ß. (…) Summa iiii C xxi lb., Gegen einander abgezogen verbleibt nch j lb viii C Lxxxvj lb. Darzu kommen ferner (…) Mehr wegen deß Adelichen Böcklischen hoffs vff dem Stephans plan, welchem die Fraw wittib seeliger gleichfals ad dies viduitatis Zu geniesen gehabt, Wie solcher in dem über Weÿland Juncker Philipp Dieterich Böckle seeligen Verlaßenschafft in anno 1632. durch weÿland herren Hilarium MeÿernNotarium vffgerichtetem Inventario fol: 21.a et 132.b angeschlagen ii M v C lb
Conclusio finalis Inventarÿ v M iii C Lxxxvi lib.
Pfenningzinß Haupt Gütter, so zweiffelhafft vnd vngewiß iiii M Lxxiiii lb
Le registre de partage (ici celui de Marie Simburge) mentionne que la maison est restée indivise entre les héritiers
1654, E 828
Theilbüchlein, Inhaltendt Was in abtheilung Weÿland der Wohl Edelgebornen Viel Ehrn, Tugendsammen Frauen Annæ Mariæ von Beerstätt, des auch Weÿland Wohl Edelgebohrnen Gestrengen Juncker Philip Dieterich Böckle Von Böcklinsaw nachgelaßener Wittib seeligen Verlaßenschafft, deren Frau dochter, der hochwürdigen in Gott andächtigen, auch Wohl Edelgebornen, Gestrengen, Viel Ehrn: vnd Tugendsamen Frawen Mariæ Simburg, der Adelichen Freÿweltlichen Stifft Zu St Stephan, in dießer deß H. Reichs Freÿen Statt Straßburg erwöhlter Abbatißin, durch das ohnparteÿische Looß Erb: vnd Eigenthümlich Zu: vnd angefallen, Anno 1654.
(f° 10) Behaußung. Die vff dem Stephansplan alhier gelegene Behaußung, ist noch Zur Zeit Zwischen den Adelichen Erben ins gemein Unvertheilt außgesetzt, Vnd haben sie sich, wegen deren Von theils Interessirten bewohnenden gemächer freundtlich Vnder einander Zu Vergeichen
Loup Jacques Bœcklin de Bœcklinsau meurt en 1672 en délaissant sept enfants. L’inventaire décrit la maison place Saint-Etienne à l’angle de la rue de la Croix. Le titre de propriété mentionné date du 2 juillet 1562. Les biens du défunt s’élèvent à 1488 livres, ceux de la communauté, après défalcation des dettes passives (379 livres), à 262 livres
1675 (8.3.), E 821 (Jean Jacques Boeller)
Inventarium über Weÿland deß Freÿ Reichß, Hoch Edel Gebohrnen undt Gestrengen Herren Wolff Jacob Böcklins von Böcklinsaw nunmehr seeligen Zeitliche Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1672.
Inventarium undt Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Ligender undt fahrender, verändert undt unveränderten Keinnerleÿ außgenommen, So weÿland der Freÿ: Reichß, Hochedelgebohren undt Gestrenge Herr Wolff Jacob Böckle von Böcklinsaw, einer löblichen Ritterschafft deß Vndern Elsaßes wohlverordnete Rath und Außschutz, beÿ seinem gleich Zu Eingang diß lauffenden jahrs, nemblich den 2. Januarÿ beschehenem seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, So vff erfordern undt begehren hernach gemelter seiner hinderlaßenen hochadelichen Erben, inventirt, durch die Freÿ Reichs wohledelgebohrene Hoch Tugendbegabte Fraw Esther Böckhlin von Böcklinsaw, gebohrene Truchseßin von Rheinfelden die hinderpliebene hochbetrübte Fraw Wittib (…) in gegenwarth deß Freÿ: Reichß, Hochedelgebohrnen herren Hieronymi Christoph Bapsten von Bolßenheim, Ihres geordneten Curatoris – Actum undt ahngefangen Straßburg vff Freÿtag den 8. Martÿ Stÿli veteris Anno 1672. – Johann Jacob Böller, Nots : Cæs : pblus :
Der Seelig Verstorbene Juncker hat Zue Erben verlaßen, wie volgt
1. die hochwürdig auch Reichs Freÿ hochedelgebohrene Fraw : Fraw Mariam Sÿmburg Böcklin von Böcklinsaw, deß Fürstlichen Freÿweldtlichen Stiffts Zu St. Stephan inn Strassburg erwöhlte Äbtißin,
2. die Reichs Freÿ hochedelgebohrene Fraw Mariam Sÿbillam von Glaubitz wittib, gebohrene Böckhlin von Böcklinsaw,
3. die Reichs Freÿ hochedelgebohrene Fraw Magdalenam Ursulam Bernoldin wittib, gebohrene Böcklerin von Böcklinsaw,
4. die Reichs Freÿ hochedelgebohrene Fraw Martham Salomeam von Gähling, gebohrene Böcklerin von Böcklinsaw, deß Freÿ Reichß, Hochedelgebohrnen Herrn Philipp Heinrich Gählings von Altheim & Ehelibste mit beÿstand deßelben,
5. der Reichs Freÿ hochedelgebohrenen Frawen Esther Völtzin von Alttenaw, gebohrenen Böcklerin von Böcklinsaw, seeligen, mit weÿlandt dem Reichß, Freÿ Hochedelgebohrnen Herrn Johann Reinhard Voltzen von Alttenaw, geweßenem Stättmeister Zu Straßburg ehelich gezeügte Herrn Söhn und Döchtere, nahmentlich 1. & Herrn Heinrich Dietrich Voltzen von Alttenaw, XXI.gen deß beständigen Regiments alhier, so persönlich Zugegen war, 2. & Herrn Reinhard Friederich Voltzen von Alttenaw, Fürstlich Marggräffischen Oberjäger Meisters Zu Aspach, 3. & Herrn Philipp Jacob Voltzen von Alttenaw, Lieutenant under herrn Obristen Rosen Regiment, 4. & Jungfrauw Annan Veronicam Völtzin von Alttenaw, 5. & Jungfrauw Esther Sophiam Völtzin von Alttenaw, 6. & Jungfrauw Susannam Salomeam Völtzin von Alttenaw, 7. & Jungfrauw Mariam Ursulam Völtzin von Alttenaw, In deren Nahmen der Reichs Freÿ hochedelgebohrene Herr Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw, Stettmeister Zu Straßburg, alß erbettener Assistent, ingleichem der Wohl Ehrenveste, Fürstlich und weiß Herr Johann Philipp Schmidt, E: E: Großen Raths beÿsitzer, alß dißorths noch ohnentledigter Vormund dem Geschäfft beÿgewohnt,
6. der Freÿ Reichs hochedelgebohrenen Frawen Mariæ Veronicæ Völtzin von Kippenheim, gebohrener Böcklin von Böcklinsaw, in Zween Ehen ehelich gezeügte Fraw dochter undt Herr, Söhn mit nahmen 1. & Frau Susannam Mariam Von Fleckenstein gebohrene von Landsperg deß wohlgebohrnen Herrn, Herrn Heinrich Jacoben, Freÿ herren Von Fleckenstein Eheliebste, in deren Nahmen erst hochgedachter Ihr Eheherr Zugegen gewesen, 2. & Herr Friderich Ludwig, 3. & Herrn Wolff Wilhelm, 4. & Herrn Geörg Eberharden, 5. & Herrn Philippß Jacoben von Kippenheim,
7. deß Freÿ Reichs hochedelgebohrenen Herren Philipps Ludwig Böcklins von Böcklinsaw, gewesenen Fünffzeheners alhier, hinderlaßenen Adelichen Sohn und& döchtere nahmentlich 1. & Fraw Mariam Reginam Gölerin von Raverspurg wittib, gebohrene Böcklin von Böcklinsaw, 2. & Jungfraw Sophiam Magdalenam Böcklin von Böcklinsaw, 3 & Herrn Philipp Friderich Böcklin von Böcklinsaw, Welche der Verstorbene Juncker seeliger in sieben gleiche Stammtheil Zu Erben eingesetzt undt Verlaßen
Copia auffgerichter Eheberedung – zwischen dem Wohl Edlen Gestrengen Wolff Jacob Böckle von Böcklinsaw ahn Einem, So dann der wohl Edlen, Ehren, undt Tugendreichen Jungfrawen Ester Truchsessin von Rheinfeldin, deß auch Wohl Edelen Gestrengen Sebastian Truchseß von Rheinfelden eheleiblichen Tochter Anderen Theils (…) darbeÿ auch Zu mehrer Bekräfftigung mit vleiß gepetten undt erbetten, Alß nemblichen Jch Wolff Jacob Böckle von Böcklinsaw die Wohledlen, Gestrengen Hannß Ludwig Böckle von Böcklinsaw, Philipps Ludwig Böckle von Böcklinsaw, Hannß Reinhardt Voltz von Alttenaw und Hugo Wÿrich von Berstett, Meine freundliche liebe Vetteren, Bruder undt Schwägere, Vndt Ich Sebastian Truchseß von Rheinfelden, die auch Wohledlen, Gestrengen Frantz Truchseß von Rheinfelden, Philipps Streuffen von Lawenstein, Anthoni von Lützelburg vnd Hanß Hamman von Müllenheim, Meine freundlichen lieben Sohn, auch Vettern undt Schwägere – Geschehen und Geben Zinstags den 24. Novembris Im Jahr deß herrn 1640 gezehlet
(f° 12-v) Copia Testamenti – Ich Wolff Jacob Böckle von Böcklinsaw Vnd Ich Esther Böcklin von Böcklinsaw geborne Truckhsessin von Rheinfelden (…) So geschehen in Bischheimb am Saum, Sambstags den 3. Tag Monathß Februarÿ, Alß man Zahlt, nach Christi Unsers Einigen Erlößers Heilwerthigen Geburth 1655. – (f° 19-v) Copia Instrumenti
(f° 23) Bericht wegen der Fraw Wittib unveränderten Nahrung
(f° 24) So inn dem Adelichen Böcklinischen Hoff ane Stephans Plahn in Strassburg gelegen, sich befunden wie volgt
Anfänglichen Ane Haußrath. Vor der Rauch Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Haußöhrin vor dem Saal, Im Haußöhrin vor der Obern Stuben, In dem Undern Haußöhrin, In der Undern Stuben, In der Kuchen, In der Stuben beÿm Thor, In der Stub Cammer, Im Stall, Uber dem Keller, Im Keller, Sa. iij C xxb Lib., Silber so der Erben unverändert xxv Lib, Guldene Ring ix
(f° 58-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung, so der Erben unverändert. Item ane dem Adelichen Böcklichen hoff vff St Steffans Plan alhier gelegen, mit sampt seinem vordern und hinderen hauß, auch Gartten undt andern ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten undt Zugehördten so einseith ein Eck ist am Creützgäßel, anderseith neben herrn Johann Paul Reicherden, hinden vff Sebastian Goldbachen den wachtmeÿster Ziehend, davon jahrs Gemeiner Statt Straßburg Eÿlff gulden sechs schilling Allmendt geld, von der Vßladung der beeden Ercker Zu Zinß gefallt welches hoff über dieße beschwärd angeschlagen per 2250. lb d. Daran ist inn dieße Erbschafft ein achter theil gehörig, thut benantlichen ij C Lxxxj lb. Darüber soll sagen ein Kauffbrieff mit der Statt Straßburg größern Innsigel verwahret vom 2. tag Julÿ Anno 1562.
(f° 60) Eÿgenthümbliche Gültten von Liegenden güethern ij C, Matten xxij, Ergäntzung der Erben unveränderten Gutts, Summa summarum j M v C xxiij lib. – Schulden auß dem Erbe Zugelttend xxv, Solchem nach bleibt j M iiii C Lxxxxviii Lib
(f° 69) Hierauff nun würdt endlichen die Theilbare Errungenschafft beschrieben. Erstlichen Bericht wegen deß Theilbaren Haußraths – Kutsch xviij, Viehe xviij, Früchten j C xix, Frücht Extanzen xxv,Wein undt Lähre Vaß j C x lib, Silber geschirr und Geschmeidt j C xiij, Baarschafft ij C, Pfenningzinß Haupt Güetter j C xviij, Gülth von liegenden güthern j C xxxiiij, Ligend Güth xx, Schulden ins Erbe – Schulden auß dem Erbe iij C Lxxix, Rest ii C Lxii lib
Conclusio finalis Inventarÿ i M viii C Lxx lb. – Ungewiß und zweiffelhaffter Pfenningzinß hauptgüter ij C xi lib.
(…) So lang auch Zehendens die Adeliche Böcklische Behaußung auff dem Stephans Plahn alhie nicht verkaufft würdt, ist der Frau wittib die bißher inngehabte Gemach ohn einige entgeltt oder beÿtragen Ercker Zinnß undt Baw Cösten Zubewohnen undt Zugebrauchen vergönnt und Zugelaßen (…) So geschehen Straßburg den 24. Julÿ 1672.
Les héritiers de Philippe Thierry Bœcklin vendent la maison à Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse
1673 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 639
(Prot fol. 45. fac. 2.da) /:ubiq. præmissis titulis:/ fraw Maria Sÿmburg Böckhlin Von Böckhlinsw deß fürst. freÿweltlichen Stiffts Zu St. Stephan erwöhlte Äbbtisin, ferners herr Philipp Henrich Gaÿhling Von Altheim Gräffl. Hanawischer Rhat und Amptmann Zu Pfaffenhoffen im nahmen Frawen Mariæ Sÿbillæ Von Glaubitz Wittibin gebohrner Böckhlin Von Böckhlinsaw, derentwegen Er de ratihabitione stipulata manu cavirte, Mehr fraw Magdalena Ursula Bernholdin, wittibin, gebohrne Böckhlin Von Böckhlinsaw, mit assistentz Edelgedachts herren Von Gaÿling, Weiters fraw Martha Salome Von Gaÿling gebohrne Böckhlin Von Böckhlinsaw, mit beÿstandt edelgemelts Herren Von Gailing ihres herren Ehevogts, Item Herr Henrich Dietrich Voltz Von Altenaw deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig für sich selbsten und im nahmen herrn Henrich Dietrichß, Rheinhard Friderichs, Philipp Jacobs, Jungfr. Annæ Veronicæ, Ester Sophiæ, Susannæ Salomeen, und Mariæ Ursulæ der Voltzen, seiner eheleiblichen Geschwisterd (…), Item herr Hÿeronimus Christoph Bapst Von Bolsenheim und herr Philipp Friderich Böckhel Von Böckhlinsaw alß frawen Mariæ Reginæ Gölerin Von Ravenspurg, Wittibin gebohrner Böckhlin Von Böckhlinsaw, und Jungfr. Sophiæ Magdalenæ Böckhlin Von Böckhlinsaw beÿd. Schwestern, Vermög eines sub dato Straßburg den 4.ten Junÿ A° 1672. außgestellt. (…) Gewaltscheins hierzu Constituirte Mandatarÿ, Item Edelbesagter Herr Philipp Friderich Böckhel für sich selbsten, Item herr Henrich Jacob freÿherr Von Fleckhenstein alß Ehevogt frawen Susannæ Mariæ Von Fleckhenstein gebohrner Von Landtsperg, So dann endlichen herr Friderich Ludwig und Herr Wolff Wilhelm die Kippenheim, beede für sicht selbsten und im nahmen herren Georg Eberhardts und herren Philipp Jacobs der Kippenheim ihrer adelichen Brüder, alle alß weÿl. herren Wolff Jacob Böckhel Von Böckhlinsaw der freÿn Reichß Ritterschafft im Undern Elsas geweßenen Rhats und Außschus nunmehr seel. nachgelaßene Erben
in gegensein herrn Dagobert Wormbsers Von Vendenheim Zu Sundhaußen, mit beÿstand Herrn Johann Georg Gradten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris – zumaßen derselbe dann uff herren Rhät und XXI. bereits am (-) April jüngsthien ertheilten Obrigkeitlichen Consens festiglich gekaufft Zuhaben
Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an St. Stephans Plan, einseit ist ein Eckh, anderseit neben herren Paul Reichardten E.E. Großen Rhats beÿsitzern ehevögtlicher weiße, hinden auch uff derselben Zum theil und theils uff herren Johann Philipp Lungen Pfarrern Zu Sunthaußen stoßend gelegen, davon gehendt iährlichen termino Joh. Bapt: 5. lb. 16. ß Ärckher Zinnß der Statt Straßburg – umb 430 Pfund pfenning
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à Dagobert Wormser
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(f° 103) Mittwoch d. 2.t Aprilis aô 1673. – Jr. Wolff Böcklins EE.
Weÿl. Jr. Wolff Böcklins Erben bitten per Reüßnern vmb Obrigkeitlichen Consens dero Auff dem Stephans Plan Alhie stehende behausung ahn Jr. Dagobert Wormbsern Verkauffen Zu dörffen. Erk. Willfahrt.
H. XV.Phil. von Kippenheim, H. Würtz.
Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse épouse en 1659 Françoise, fille du gentilhomme Blaise de Müllenheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 260 n° 18)
1659. Montags den 20. Junii Wurde auff g. erlaubnuß deß Regirenden Herrn Ammeisters privatim copulirt Juncker Dagobertus Wormser von Vendenheim Zu Sundthausen Vnd Jungfraw Francisca, Junckern Blasÿ von Müllenheim, dieser Statt bestellten Majors eheliche Tochter. Mont. 20. Junÿ (i 278)
Françoise, femme de Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse, meurt le 28 mai 1691, son corps est inhumé à Vendenheim
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1687-1704, f° 31 n° 23)
Auff heuth Mittwochs den 30. Maÿ St. N. Aô Christi 1691. ist die Hoch Edelgebohrne Fr. Francisca, (tit.) Hn Dagobert Wurmsers von Vendenheim Zu Sundhaußen hoch Adeliche liebe Haußfrau, nach dem selbige Montags den 28. Maÿ d vormitag Zwischen 8 v 9 uhr aaô ætat. 57. sep* d. Selig gestorben, Zu Vendenheim begraben worden [unterzeichnet] Dagobert wurmsser von Vendenheim Zu Sundhhaußen wittwer, Frantz Jacob Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen als sohn (i 34)
Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse meurt le 23 novembre 1706, son corps est inhumé à Vendenheim
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1704- 1735 f° 21-v n° 58)
Dinstags abends den 23. Nov: 1706. starb der Wohlgebohrne Herr Dagobert Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaussen Einer Konigl. Frey ohmittelbaren Ritterschafft im Untern Elsaß geweßener hochmeritirter Director, Rath vnd Außschuß, seineß alterß 77 jahr 8 Monath und 3 wochen und 2 tage Und ist Ihme sambstags den 27. in der Pfarrkirchen Zu S. Niclauß in Straßb. parentirt, deß andern tags drauf sein leichnam gen Vendenheim geführet vnd in seine ruhstätte daselbst geleget worden, davon auch Zeugen [unterzeichnet] Frantz Jacob Wurmßer Von Vendenheim Zu Sundhaußen als hinderlahßener Sohn (i 25)
Dagobert Wormser de Vendenheim Sundhouse vend la maison à Jean Frédéric de Wangen, baron de Geroldseck aux Vosges
1681 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 447
der freÿ ohnmittelbahre Hoch Edelgebohrne Herr Dagobertus Wormbser Von Vendenheim zu Sunthaußen
in gegensein deß Wohlgebohrnen herrn, herrn Johann Friderich Von Wangen freÿherren Zue Geroltseckh am Waßichen, Ihro fürstl. Gnd. deß herren Bischoffs Von Straßburg Rhats und Vicedumbs wie auch Ehren Ritters in dem Provincial Rhat zu Breÿsach – und zwar uff herrn Rhät und XXI. Obrigkeitlich ertheilten consens
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier ahne St. Stephans Plan, einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herren Paul Reichardts geweßenen XXI. nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe zum theil, und theils uff herren Johann Philipp Lungen Pfarrern zu Sunthaußen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Joh. Bapt: 5. lb 16. ß d Ärckher Zinnß der Statt Straßburg – umb 1000 dublonen
Jean Frédéric de Wangen, bailli de la Wantzenau, demande à être exempté de l’accise
1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 55) Sambstag d. 14 Martÿ – Johan Friderich Von Wangen Um die Ungeldts befreÿung
Johan Friderich von Wangen, Amptman in Wantzenau berichtet, daß Er 100 * wein, so beÿ diebolt Raÿsen dem schaffner allhie legen, erkaufft, bitt dieselbe für dißmal, wie auch was Er künftig ane früchten und weinen von hier Zu seiner haußhaltung ein und auß führen werde, Zollfreÿ passiren Zu laßen. Erk. für die verordnete erren Zu bedencken gewisen.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Jean Frédéric de Wangen le droit de manance. Il déclare vouloir habiter la maison du docteur Kieffer près de celle dite zum Seidenfaden
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 380) Sambstag den 22. Aug. 1674 – H. Johann Friderich von Wangen begert den Schirm vnd H. Dr. Küffers behaußung beym seidenfaden Zu bezihen.
Lect. Schreiben Herrn Johann Friderich von Wangen der bericht, daß Er sein haußweesen anderwerts vnd Zwar in Herrn D. Küffers beÿ dem Seienfaden gelegene behaußung Zu verändern gewillt were bitt sowohlen vmb deßen erlaubnus, alß auch von fernerer aufnemmung in den Schirm
Erk. Wird Ihme wegen des Schirms in seinem begehren willfahrt, vnd deßwegen die sach ahn Mghhn die XV. gewießen, das andere begehren aber solle gleichfalls abgelaint werden.
Même requête chez les Quinze.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 210-v) Sambstag den 12.t Septembr. – H Johann Friderich von Wangen
H Graseck thate auch das Antwort Schreiben an Hn Johann Friderich von Wangen, des Oberamptmanns in der wantzenaw, in pctô des Schirmbs, ableßen, stelts Zur Gr belieben. Erkandt, placet vide Missivarium fol. 145. und ist darauf Mont. in der großen Stuben auch abgelesen Undt also auszufertigen befohlen worden, so ingleichem geschehen.
Jean Frédéric de Wangen de Geroldseck aux Vosges, ancien président du Directoire de la noblesse immédiate, meurt inopinément le 11 octobre 1688 en délaissant deux fils de sa femme Marie Claire de Wildenstein Wildbach, devenue folle. La succession comprend trois maisons à Haguenau. L’actif s’élève à 15 236 livres, le passif à 34 490 livres.
L’acte contient copie du contrat de mariage passé le premier juin 1654 à Wiversheim entre le défunt, fils de Jacques Christophe de Wangen, et sa femme, fille de Jean Christophe de Wildenstein Wildbach et de Claire Anne Wormser de Schæffolsheim.
1688 (27.10.), E 1222 (Jean Frédéric Redwitz)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Allodial Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, keinerleÿ außgenommen, So weÿland der Wohlgebohrne Herr Johann Friderich Freÿherr von Wangen Zu Geroltz Eck am Wassichen, dero Königlichen Majestät in Franckreich und Zu Navarra, gewesener Præsident, deß Königlichen Freÿ ohn Mittelbahren Ritter Directorÿ im Vndern Elsaß nunmehr wohlseelig, nach seinem am Eilfften huius Mensis genommenen Zwar vnverhofften vnd Uhrplötzlichen doch seeligen tödtlichem hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solches, auf gnädiges ansinnen und erfordern, der Wohlgebohrnen Herren, Herren Johann Josephs und Herrn Zachariæ Hermanns, beeder Freÿherren von Wangen Zu Geroltz Eck am Wassichen & als deß Hochseelig verstorbenen Freÿherren mit auch Wohlgebohrnen Frawen Mariæ Claræ, Freÿfrawin von Wangen Zu Geroltz Eck am Wassichen, gebohrener von Wildenstein Zu Wildbach & der hinderbliebenen ietzo Leider in statu miserabili, alß Furiosa sich befindlichen Frawen Wittib, ehelich erzeugter Herren Söhn und rechtmäsiger Erben, mit beÿstandt und anwesenheit, des Freÿ Hoch Edelgeborhnen Gestrengen Herrn Frantz Ludan von Kageneck, auß Mittel hochgedachter Nieder Elsaßischer Ritterschafft Zu dießer Inventur, besonders erbettenen und abgeordneten Herren Deputati (…) durch Frau Magdalenam gebohrene Böckin und Jungfer Martham gehohrene Rissin, alß dißorths geweßene Haußhälterin, vnd beschließerin, wie auch Martin Zimmermann der Cammerdiener (…) gezeigt
So beschehen unnd angefangen, in ernerem beÿsein, des Freÿ Hoch Edelgebohrenen Gestrengen Herren Frantz Ludwigen Ichtertzheim, Herren Zu Hochvelden, alß pro vidua furiosa von offthoch Edelgemelter Niederelsaßischer Ritterschafft constituirten Curatoris, wie auch deß Ehrenvesten und Rechtsgelehrten Herrn Georg Christoph Reichenbergers, beÿ der Landvogteÿ und Statt Hagenaw Procuratoris ordinarÿ, alß dißorths adhibirten Gezeügen, in dem Freÿherrlich Wangischen Schloß oder Insul Fiat, ohnfern Hagenaw gelegen, den 27. Octobris und volgenden Tagen und oerthen continuirt vnd beschloßen den 4. Decembris Anno 1688. Johann Friderich Redwitz, Nots.
Copia Heüraths Verschreibung – zwischen dem Freÿ Reichß Hoch Edelgebohrnen Gestrengen Herren Johann Friderich von Wangen Zu Geroltseck am Wassichen & an einem, So dann der Wohl Edelgebohrnen Hoch Ehrenn, vnnd Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Claræ von Wildenstein, Zu Wildbach, deß Freÿen Reichß Hoch Edelgebohrnen und Gestrengen Herren Johann Christoph Wildenstein Zu Wildbach, des Fürst. durch. Herrn, Herrn Leopoldt Willhelmen Ertz Hertzogen Zu Österreich & in dero hohen Stifft Straßburg, wohlverordneten Rath, Amptmann der Pflegt Kochersperg und Oberschutheißen Zu Elsaß Zabern, mit der auch Hoch Edelgebohrnen, Fraw Clara Anna Wurmbßerin von und Zu Schäffoltzheim ehelich erziehlten dochter, andern theils
(…) Welche 1000 Reichsthaler Heürathsguett der Freÿ Reichs Hoch Edelgebohren Gestrenge Herr Jacob Christoph von Wangen Zu Geroltseckh am Wassichen obhöchstermelter Ertzfürstlich durch. Rath und Amptmann beeder Pflegten Wantzenaw und Reichshoffen, des Juncker Hochzeiters Herren Vaters – (f° 11) herrn Johann Georg und Herren Hermann von Neüenstein alß sein des Junckher Hochzeiters herren Brüederen
So beschehen Zu Wiuerßheim, den ersten tag des Monats Junÿ, alß man nach des gnadenreichen geburth vnßers Einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gezalt, 1654 Jahr
(f° 12) Copia Instrumenti Declarationis juncta Protestatio ne ac reservatione Beneficÿ Legis et Inventarÿ. 1688, Dienstags den 9. Novembris, Neuen Calenders in dießer Königlichen Freÿen Statt Straßburg, der Bachischen, ane der Kalbsgaß gelegenen Behaußung, deren Mittlern auff bemelte Kalbßgaß außsehenden wohnstuben
(f° 19) Haußrath, In dem Insul Hauß Fiat, (f° 34) Zu Minuerßheim in dem Freÿherrlichen Wangischen Hauß, (f° 35) Zu Straßburg im Bachischen Hauß, Sa. haußraths ix C Lxxx lib, (f° 76) Vaß und Wein iij C xxxij lib, (f° 80-v) Fisch in den Weÿern xxx lb, (f° 81) Pferd, Rindt und ander Viehe, Hew, auch Gutschen, Schiff und geschirr Zum Fuhrwerckh und sonsten gebrauchlich j M j C Liiij lib, (f° 85-v) Bibliotheca iij C lib, (f° 86-v), Silber geschirr und Geschmeid xxxviij lib
(f° 88) Eigenthumb ane Adelichen Häußern, Güttern, Weÿhern, Meÿerhöffen und Schäffereÿen. Ein Adelicher Hoff, oder Behaußung gelegen inn der Statt Hagenaw am Landweeg, (f° 91) Item ein Schlößlein oder Insul Hauß, Fiat, genant, und gelegen ohnfern der Statt Hagenau, vor dem Rüsterhaußer Thor, (f° 94) Item ein Hoff, genannt der Greiffische Hoff in der Statt Hagenaw Burgbann vor dem Kießelsteiner Thor, (f° 97) Item ein Weÿer so vormahls daß Grieß Allmend geweßen, in der Gemeind Surburg Zuständig war (…) Summa xj M viij C xLj Lib, (f° 100) Schulden iij C Lxxxxvij lib, Summa summarum xv M ij C xxxvi lib – Schulden auß der Verlaßenschafft Zugeltendt xxxiv M iiij C Lxxxx lib, Die Passiva übertreffen die Verlaßenschafft umb xix M ii C Liii lib
Jean Frédéric de Wangen meurt d’apoplexie à Minversheim en octobre 1688. Son corps est transporté dans sa maison à Haguenau et inhumé dans l’église des Dominicains.
Sépulture, Haguenau, Saint-Georges (cath.)
1688. in dießem Jahr vnd Monat Octobris ist auch ihr genaden Johann friderich von Wangen durch einen schlagfluß in Minfersheim gestorben vndt in Sein hauß in dem Landtweg gefürt worden, vndt durch das Creitz der anderen Pfar Zum Alten spithal in die H. Prediger Kürch bekleyt worden. (i 46)
Mentions de Jean Frédéric de Wangen dans les registres du Magistrat
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) Johan Friderich Von Wangen. 138. 193.
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) Johan Friderich Von Wangen wegen d. Von Schellenberg. 224.
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Johan Friderich Von Wangen. 39. (Reversalien) 99. (Zollbefreyung) 116.
1658 XV (2 R 76) Hr. Johann Friderich von Wangen wegen Wantzenawer Silbergelts. 42. wegen Wiwerßheimer gülthguth. 201.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) H. Von Wangen. (Frantz Christoph vnd Johann Friedrich von Wangen wegen Lorentz Moßetters von Flexburg) 3. (Frantz Christoph von Wangen wegen d. von Newenstein) 134. 212. (Johann Friedrich von Wangen ambtmann, in d. Wantzenau, Fr. Reichardin ca. die Wormßer) 155.
1660 Conseillers et XXI (1 R 143) Jr. Johann Friderich von Wangen. 184. 197.
1660 XV (2 R 77) H. Joh: Friderich Von Wangen. 162 [Ambtmann in der Wantzenauw wegen Bier außlaßung]. 191.
1661 Conseillers et XXI (1 R 144) Johann Friderich von Wangen. 25. 117. 138.
1662 Conseillers et XXI (1 R 145) Johan Ludwig Von Wangen. 8. 21. 45.
1662 XV (2 R 79) H. von Wangen [Ambtmann] wegen Wantzenawer Fuhren. 25.
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) Joh: Friderich Herr von Wangen wegen Zollbefreÿung. 20. wegen Pfenningthurns Capital. 34.) 133. 221.
1663 VII 1358 Bauherren – Juncker Johann Friderich von Wangen puncto Stein fuhren. 117. 135.
1663 XV (2 R 80) H. Joh: Friderich von Wangen. 45. [Abloßung]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Joh: Friderich von Wangen. 17. 27. 70. 164. 170. 174. [94.]
1664 XV (2 R 81) H. Johann Christoph von Wangen. 36 [pt° Fuhren]. 81 [H. von Wangen Amtmann in der Wantzenaw]. 170.
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Joh: Friderich von Wangen. 27. 65. 128.
1665 XV (2 R 82) Freÿ Herr Johann Friderich von Wangen. 154. [Zinß]
1666 Conseillers et XXI (1 R 149) Joh: Friderich von Wangen. 201. 251.
1667 Conseillers et XXI (1 R 150) Johann Friderich von Wangen. 42. 136. 164. 175.
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Joh: Friderich von Wangen Et H. von Elsenheim. 266. 320. 420. 469.
1673 Conseillers et XXI (1 R 156) Johann Friderich von Wangen. 124. 436. [p° Capitals]
Jean Frédéric de Wangen vend la maison au Conseil de la noblesse de la Basse Alsace. L’acquisition est réglée sur le prix de vente de la maison à la Haute-Montée.
1685 (5.10.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 2)
fut present Mre Jean Frederic baron de Vanguen ch.er con.er d’honneur au Conseil souverain d’Alsace, Lequel confesse auoir vendu, cedé, quitté, transporté & delaissé par les présentes des maintenant et a Tousiours (…)
a Jean Nicolas Kempfer sindic de la noblesse de la Basse Alsace au nom et comme fondé de procuration des president et Con.ers de lad. noblesse en datte du xxvii° Sep.bre dernier (…) acceptant aud. nom et pour led. Conseil de lad. Noblesse
une maison scituée en lad° ville concistante en plusieurs bâtimens, chambres, greniers au dessus, grande cour cave appartenances et dependances, faisant face a place St estienne tenant d’un costé a la maison qui apartenoit Cy deuant a deffunt le Sr Richard viuant bourgeois de laditte ville et a present au Sieur œrtel medecin de l’autre faisant le coin de la rue de la Croix par derriere en partie au Jardin dudit Sr œrtel et en partie la maison du Sr Jean Philippes Long ministre de Sunthausen, ainsy quelle se poursuit et comporte sans en rien retenir ni reserver, Et ce pour tenir les sceances dud: conseil au lieu de celle de hohensteg fief de sa Majesté, franche de Touttes debtes generallement quelconque aud. sieur vandeur apartenant au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de Messire Dagobert Wormbser seigneur de Vendenheim et autres lieux suivant les contracts d’acquisition en datte des 16° septembre 81 et 17. janvier 16. C 82 passés a la chambre des contracts delad. ville, et pretendue chargée par les magistrats de lad° ville de 23 livres 4 sols par chacune année payable la St Jean d’esté pour certains droits de balcon qu’ils ont exigé auant la reduction de la ville a l’obeiss.ce de Sa majesté – moyennant le prix somme de 15.000 livres (…) led. S.Kempfer a declaré provenir de partie du prix de la vente de laditte maison de hohensteg fief de sa majesté par luy vendue en conséquence de la procuration du conseil de lad. noblesse speciale pour la vente de lad. maison de hohensteg et pour l’achapt de la maison dud. seigneur baron de Vanguen cy dessus laquelle procuration est demeurée annexéé a la minute du contract de vente de laditte maison de hohensteg pssé pardevant ledit No° ce Jourdh’uy (signé) Jean federic Baron de Wangen
La maison du Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace est vendue comme bien national. Les acquéreurs sont André Lohr, adjudant de la place, et François Joseph Stouhlen
1795 (2 vend. 4), Q 1120
Première enchère de biens nationaux situés dans la commune de Strasbourg, provenant de la ci devant Corporation de la Noblesse de la Basse Alsace, du cy devant Chapitre de St Pierre le Vieux et du patrimoine de la commune. L’an 3 de la République française une et indivisible, le 22 du Mois de fructidor
Dans la Commune de Strasbourg. Provenant de la ci devant Corporation de la Noblesse de la Basse Alsace
(Cit. André Lohr, adjudant de la place de cette commune et François Joseph Stouhlen)
La maison, Cour et dépendances où se tenoit ci devant le Présidial de la Noblesse, sise Place St Etienne n° 17, dont le Denier 75 quintuple de la Contribution foncière de 1792 monte à la somme de 105.856 Livres, ce qui fait le montant de la Soumission, La susdite Maison n’ayant pas été louée en 1790.
Sur lesquels Biens personne n’a fait de mise à la première enchère
Adjudication définitive. Et Le second du mois de vendemiaire L’an quatre de la République française une et indivisible (…) avons en conséquence fait allumer un premier feu pendant la durée duquel il a été offert par le Citoyen Müller 200.000 livres, par plusieurs autres pendant les 23 feus suivant à la somme de 810.500 livres par les Citoyens Lohr & Stouhlen comme derniers Echérisseurs, 25° bougie allumée sur la mise desdits Cn. Lohr & Stouhlen s’étant éteinte sans qu’il ait été fait aucune sur Enchère, le Directoire a adjugé auxdits Citoyens André Lohr Adjudant de la place de cette Commune & François Joseph Stouhlen de ladite commune la maison & dépendances désignée en l’affiche au présent procès verbal pour la somme de 810.500 livres
Enregistré, acp 37 f° 52-v du 2 vend. 4)
Extrait de la Matrice de Role de la Contribution foncière de la commune de Strasbourg de 1792. – Article GG. 144. La maison du cidvt. Directoire de la Noblesse sise place St Etienne N° 17 estimée à 1200. Revenu net 900
dont le denier 75 quintuple monte à la somme de 105.856 liv. faisant le prix d’estimation de lad. maison.
Fils de Wolfgang Thomas Lohr, chaudronnier à Landau, l’aubergiste Jean André Lohr épouse en 1788 Marguerite Elisabeth Blinder, veuve de l’aubergiste Jean Stempfel : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés lors de l’étude d’une autre de ses maisons)
1788 (28.10.), M° Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 118
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen Herr Johann Andreas Lohr, leedigen Stands aber großjährigen Alters, und seiner Rechten geniesend, Mstr Wolfgang Thomas Lohr, Kupferschmids und burgers Zu Landau mit Fraun Anna Johanna gebohrner Schüßlerin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem
sodann Frau Margaretha Elisabetha gebohrene Blinderin weiland H. Johann Stempfels gewesenen Gastgeber und b. dahier seel. hinterbliebene Wittib unter Berathung und Assistenz Herrn Johann Michael Stoll des alhier verburgerten Gastgebers als braut ane dem andern theil
So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg (…) auf Dienstag den 28. Octobris Anno 1788 [unterzeichnet] Andreas Lohr als Braÿtigam, Margaretha Elisabetha Stempferin alls braut
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n°15)
Im Jahr 1788, Montag den 17. Novembris wurden nach Zweimal. Proclamation in dieser Kirchhe copulirt H. Johann Andreas Lohr, der ledige Gastgeber und Burger allh. Wolffgang Thomas Lohr des Kupfferschmidts u. Burgers in Landau, mit Fr. Anna Johanna geborner Schüßlerin ehel. erzeugter Sohn und Fr. Margaretha Elisabetha Blinderin, weil. H. Johannes Stempffel, geweßenen Gastgebers u. Burgers allh. nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Andreas Lohr als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Stempferin alls hochzeiterin (i 9)
L’aubergiste Jean Stempfel épouse en 1775 Marguerite Elisabeth Blinder, fille du boulanger Jean Blinder : contrat de mariage célébration
1775 (19.1.), M° Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 23
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind der Wohl Ehren und Vorachtbare Herr Johannes Stempfel der ledige Wirth, längst Weiland Herrn Johann Jacob Stempfel gewesenen Schneiders und burgers alhier mit auch Weiland Frauen Margaretha Barbare gebohrner Kellerin ehelich erzeugt nach tod hinterlassener Sohn, so majorennis als hochzeiter ane einem,
so dann die Tugendgezierte Jungfrau Margaretha Elisabetha Blinderin, Weiland Johann Blinder gewesenen hiesig verburgerten Schwartzbecken seel. mit frauen Maria Catharina gebohrner Schwartzauerin letztmahls Weiland H Johann Georg Schmids gewesenen ebenmäßigen Schwartzbecken und burgers hieselbst seel. hinterbliebener Wittib ehelich erzielte Tochter ebenfalls großjährigen Alters beÿständlich herrn Johann Jacob Koch des Gastgebers Zum goldenen Sternen auch burgers zu Straßburg als Jungfer hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg den 19. Januarÿ im Jahr nach Christi Geburth 1775 [unterzeichnet] Johannes Stempffel als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Blinderin als hochzeiteri,
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 176-v n° 7)
1775, Montags den 27. hornung sind (…) ehelich eingesegnet worden H. Johannes Stempffel lediger Gastgeber und burger alhier weÿland Johann Jacob Stempel gewesenen burgers und Schneider Meisters alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Margaretha gebohrner Kellerin hinterlassener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Margaretha Elisabetha Blinderin, weÿland Johannes Blinder gewesten burgers und Schwartzbecken alhier mit deßen hinterlaßen wittib Frau Maria Catharina gebohrne Schwarzauerin ehelich erzeugte tochter, [unterzeichnet] Johannes Stempffel als hochzeitern Margaretha Elisabetha Blinderin als hochzeiterin (i 180)
Marie Elisabeth Blinder fait dresser l’inventaire de ses apports en 1800 à l’auberge au Cygne aux Ponts Couverts
1800 (28 frimaire 9), Strasbourg 5 (10), M° F. Grimmer n° 595
Inventarium über bürgerin Maria Elisabetha Lohr geb. Blinder des burgers Andreas Lohr ehefrau in die ehe eingebrachtes vermögen, in ihrem schon längst angetrettenen ehestand zugebracht und in ihrer vor Notario Ensfelder den 28. oct. 1788 errichteten Eheberedung
in der im quartier der ehemalig gedeckten, brucken gelegenen zum Schwahn geschildeten bierbehausung
Manuductiio hujus inventarii, hausrath 1895, baarschafft 2400 fr, activ schulden 500 fr, summa summarum 4745 fr
Enregistrement, acp 76 F° 120 du 2
Fils du receveur épiscopal Jean Pierre Stouhlen de Molsheim, François Joseph Stouhlen, avocat au Conseil souverain d’Alsace et économe à Haguenau, épouse en 1763 Marie Eve Goug, fille de l’économe Georges Guillaume Goug de Haguenau
Mariage, Bernolsheim (cath. f° 164-v)
Hodie 8. mensis novembris anni 1763 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus franciscus josephus Stouhlen Supremæ alsatiæ curiæ advocatus civitatis hagenoensis œconomus filius defunctorum domini joannis petri Stouhlen reddituum Episcopalium in molsheim receptoris et defunctæ d. Mariæ Franciscæ focart conjugum olim in molsheim et nobilis et præclara domicella Maria Eva goug filia præclari domini georgi wilhemi goug præfecturæ hagenoënsis œconomus et dominæ Annæ Mariæ Koenig conjugum hagenoensium (i 169, proclamation Haguenau, Saint-Georges f° 92 n° 341)
François Joseph Stouhlen devient bourgeois (le registre de bourgeoisie de l’année manque) puis tributaire chez les Maçons : promesse d’admission le 8 novembre, inscription le 24 novembre
1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 594) Donnerstags den 8.ten Novembris – Zunfftschein
Herr Lt. Frantz Joseph Stouhlen von Molsheim gebürtig, weiland H. Peter Stouhlen, gewesenen Syndici Löbl. Stifts Haßlach und Schafners I. E. Herrn Cardinal von Rohan hinterlaßener ehelicher Sohn, hat sich beÿ dieser Ehrsmen Zunft behörig angemeldet, um leibzünfftig Zu werden, dem auch versprochen worden, wann Er wird Præstanda præstirt und von Gnädiger Hoher Obrigkeit das Burgerrecht erhalten haben, Ihn dißorts Zu einem Zünftigen auf: und anzunehmen, in Urkund deßen Ihme auf Befehl des Hochgebietenden Herrn Oberherren der Benöthigte Schein Zugestellt worden.
(p. 595) Sambstags den 24.ten Novembris – Neuzünftiger C. R.
Herr Lt Frantz Joseph Stouhlen, advocatus beÿ Einem hohen Königlichen Rath Zu Colmar, von Molsheim gebürtig, stehet vor, producirt Cantzleÿ: und Stallschein vom 14.den Novembris Jüngst, bitt Ihne als einen leibzünfftigen Zudiener beÿ dieser Ehrsamen Zunfft anzunehmen.
Erkannt, seÿe demselben gegen Erlag der Gebühren zu willfahren (Kaufgericht 1 lb 10 ß, pro recept. 12, Zusammen 2 lb 2 ß – Zunfftrecht 2. 11., Pfenningthurn 1, Einschreibgeb. 4 ß zusammen 3 lb 15 ß – vnd Findlinghauß 2 d 8 ß)
François Joseph Stouhlen résigne son inscription chez les Maçons
(p. 633) Sambstags den 23. ejusdem [1782] – Resignations Schein
Herr Lt Frantz Joseph Stouhlen, Advocat beÿ Einem hohen Königlichen Rath Zu Colmar, hat beÿ dieser Ehrsamen Zunfft sein bisher gehabtes Zunfftrecht gebührend aufgesagt, deßen derselbe auch erlaßen, mithin Ihne erlaubt worden, sich auf einer andern Zunft Zünfftig Zumachen, daher Ihne auf Befehl des Hochgebietenden Herrn Oberherrn gegenwärtiger Schein mitgetheilet wurde.
François Joseph Stouhlen s’inscrit à la tribu des Boulangers
1782, Protocole de la tribu des Boulangers (VII 1295)
Donnerstags den 12.ten Decembris
Neuzünfftiger Hr Lt Frantz Joseph Stuhlen Advocatus
André Lohr vend sa moitié indivise de la maison à Laurent Fabian
1795 (1 brumaire 4), Strasbourg 7 (33), M° Stoeber n° 638
br. Andreas Lohr allhier wohnhaft
an br Lorenz Fabian allhier wohnhaft
die helfte für unvertheilt an der allhier zu Straßburg am Stephansplan N° 17 gelegene behaußung 1.s ist ein Eck an der Creuzgaß 2.s neben einem ehemal. Marggräfl. badischen haus, hinten auf Daniel Hesis* und vornen auf dem Stephansplan, welche behaußung b. Lohr in gemeinschafft des b. Stouhlen, dem die andere helfte gehörig+ den 22. vendemiaire jüngst in hies. district als ein nations hauß an sich ersteiget – um 405.250 livres
Enregistrement, acp 37 F° 143-v du 4 brum. 4
François Joseph Stouhlen vend deux ans plus tard l’autre moitié au même
1797 (30 frimaire 6), Strasbourg 1 (14), M° Lacombe n° 33
Cit. François Joseph Stouhlen
et Laurent Fabian
qu’ils auroient eu et possédé Jusqu’icy l’ancien hotel de la cidevant noblesse a Strasbourg place St Etienne par indivis sur le pied de la moitié Chacun, qu’il y a même eu proces entre eux pour raison de la division et partage de cet Immeuble mais que Le Cit. Stouhlen ayant cédé sa moitié au Sr Fabian ainsi que par les présentes il luy cède moyennant le prix et somme de 12.000 livres
Enregistrement, acp 56 f° 104-v du 30 frimaire 6
Laurent Fabian loue une partie de la maison à Jean Albert Frédéric Dietrich et à Frédéric Kart
1798 (17 nivôse 6), ssp, Enregistrement, acp 57 f° 69 du 24 nivôse 6
Bail de 3 ans – Laurent Fabian
à Jean Albert Fred. Dietrich et Fred. Kart
partie de sa maison Place St Etienne pour 480 livres
Originaire de Dettwiller où il est aubergiste au Cerf, Laurent Fabian épouse Anne Catherine Ebel de Wasselonne. Leur fille Anne Catherine naît à Dettwiller en 1784. Le contrat de mariage cité à l’inventaire est dressé en 1783, la célébration n’a pas lieu à Dettwiller, ni à Wasselonne ni à Strasbourg.
Baptême, Dettwiller (luth. p. 239)
Anno 1784. den 15.ten Hornung wurde Lorentz Fabian dem becker und Gastgeber Zum Hirsch, und Anna Katharina Ebelin seiner Ehfrau eine Tochter getaufft und Anna Katharina genannt, welche den Abend zuvor um 10 Ur an die welt kommen (i 172)
Catherine Ebel meurt en 1796 en délaissant cinq enfants. L’inventaire mentionne la maison place Saint-Etienne.
1798 (5 pluviose 6), Strasbourg 1 (14), M° Lacombe n° 32, 22 nivôse 6
Inventarium und beschreibung aller derjenigen liegende güther und fahrenden haabs so weilandt Catharina Ebel des bs. Lorentz Fabian des Ackersmanns Gattin nach ihrem den 7. Vendemiaire 5 Jahrs erfolgten hinscheiden
Denominatio haeredum, die verstorbene hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen erben hinterlassen ihre mit dem Wittwer erzeuge Kinder 1. Catharina so 14 jahr alt, 2. Lorentz so 11 jahr alt, 3. Margaretha Salome so 10 jahr alt, 4. petter so 5 Jahr 5 und Georg Fabian so 3 Jahr alt, deren Streitvogt der burger Conradt Schwahn Chirurgus
Bericht, eine den 8. maÿ 1783 unter Privat Unterschrift passirt und den 15. junÿ unterlegte Eheberedung
In der Wohnstube, im cabinet darneben, im Kamin Zimmer, in deren 3. hinteren schlafzimmern, in der Kuchen – Summa der Mobiliar Masse 6700
Liegende güther. Ein zu Straßburg am Stephans plan N° 17 gelegene behaußung hoff scheuer stallungen und Remisen 1.s ist ein Eck an der Creutz Gaß, anderseit neben Joseph Huter, vornen der stephans plan hinten gemelten huter, so das ehemalige Ritterhauß genannt war, von welcher behaußung der wittwer die hälfte von burger Lohr erkauft vermög einer vor dem Notario Stoeber den 1. brumaire 4. Jahrs passirte Kauffverschreibung, die andere helfte aber von Joseph Stouhlen laut Kauffverschreibung vor Not. Lacombe vom 30. Brumaire 6
Mehr feld Straßburger banns, Mimpfersheimer banns, Grasendorfer bans, Ohlunger banns, Rumesheimer banns, Truchtersheimer banns, Ergersheimer banns
Enregistrement, acp 57 f° 135 du 6 pluviôse 6
Catherine Ebel, fille du tailleur de pierres Pierre Ebel de Wasselonne, muert à l’âge de 38 ans en 1801
Décès, Strasbourg (n° 520)
Cejourd’hui 9° Ventôse l’an V de la République française une et indivisible (…) que Laurent Fabian, âgé de 40 ans et Jean Fabian, âgé de 36 ans, tous deux Négocians et domiciliés en cette municipalité le premier époux, le second beau-frère de la défunte sont comparus par devant ledit commissaire et lui ont déclaré que Catherine Ebel, âgé de 38 ans six mois native de Wasselonne, Département du bas Rhin, fille légitime de Pierre Ebel, tailleur de pierres ausit lieu, et de feüe Marie Catherine Güttig épouse en légitime mariage dudit Laurent Fabian est morte hier 8 ventôse à Sept heures du matin en sa demeure située à la place Etienne N° 17 (i 137)
Laurent Fabian se remarie en 1798 avec Sophie Caroline Hartlaub, native de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1798 (11 pluviôse 6), Strasbourg 1 (14), M° Lacombe n° 19
Contrat de mariage – Cit. Laurent Fabian Cultivateur en cette ville, veuve de Catherine Ebel
et Sophie Caroline Hartlaub fille majeure de Georges Frédéric Hartlaub, Mecanicen à Bouxwiller et de Marie Madeleine Schneider
Enregistrement, acp 58 f° 50-v du 21 pluv. 6
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Cejourd’hui 12° Pluviôse l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Laurent Fabian agé de 42 ans, Cultivateur domicilié en cette Cummune depuis six ans, natif de Dettwiller Canton de Saverne Département du Bas Rhin, fils de feu Laurent Fabian, Laboureur audit lieu de feuë Marie Marguerithe Huss, Veuf de Catherine Ebel, de l’autre part Sophie Caroline Hartlaub agée de 24 ans, née et domiciliée à Bouxwiller Chef lieu de canton, Département susdit, fille de Georges Hartlaub, mécanicien audit lieu & de Marie Madeleine Schneider (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 11 août 1755 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 juin 1773 (…), 3° de l’acte de décès de Catherine Ebel portant qu’elle est morte en cette Commune le 8 ventôse dernier (signé) L Fabian, Sophie Carolin Hartlaub (i 125)
Le cafetier Laurent Fabian donne congé à son locataire, la veuve Raoul, commerçante
1801 (8 fructidor 9), Justice de paix U 1915 p. 302
Lorentz Fabian, kafesieder das er laut vorgelegt vorladung ceduls vom 4. dieses
M Raoul wittib die handelsfrau
die bey ihme inhabende wohnung und laden und die dazugehörige (…) bis zu ende des lauffenden trimestre zu raumen
Le cafetier Laurent Fabian loue le café au limonadier Joseph Antoine Colnago et à sa femme Madeleine Thaler
1806 (28.1.), Strasbourg 1 (30), M° Lacombe n° 5380
Bail de trois années qui commencent à courir le 1 février prochain – Laurent Fabian marchand caffetier
à Joseph Antoine Colnago limonadier et Madeleine Thaler
tout le premier étage sans réseve ni exception que le bailleur occupe présentement et où il tient son caffé dans la maison qui lui appartient en cette ville place St Etienne n° 17 avec deux billards outils et ustensiles du caffé
Plus place dans la cave suffisante pour serrer 8 à 10 cordes de bois dans la cour fermant a clef, Place pour le charbon l’usage commun de la cour, de la pompe, de la buanderie et des greniers pour la lescive – Spécification des objets – moyennant un loyer annuel de 3000 francs
Enregistrement, acp 98 f° 135-v du 6.2.
Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Pierre Lenoir, traiteur
1810 (9.5.), Strasbourg 14 (44), M° Lex n° 4327
Inventaire de la succession de Jean Pierre Lenoir, traiteur décédé le 28 avril dernier – dressé à la requête d’Anne Lenoir, épouse de Michel Froereisen tabletier demeurant à Paris rue Greneta n° 3 Division des Amis de la patrie fille, seule et unique héritière ab intestat de son père – en présence de Madeleine Parmentier ménagère du défunt
dans la maison du Sr Laurent Fabian propriétaire du caffé Colnago place St Etienne n° 174 dans le logement qu’il occupait au rez de chaussée
mobilier 4338 fr, numéraire 1806 fr, dettes actives 995 fr, dettes douteuses 327 fr, total 7467 fr, passif 3872 fr et autres (environ 2500 fr)
Enregistrement, acp 114 F° 156-v du 18.5.
Laurent Fabian loue le café tenu par Colnago au limonadier Joseph Antoni et à sa femme Jeanne Malarmé
1811 (29.10.), Strasbourg 15 (14), M° Lacombe n° 2239
Bail de 6 années à commencer le 1 février 1812 – Laurent Fabian propriétaire
à Joseph Antoni, marchand limonadier à Haguenau, et Jeanne Malarmé
tout le premier étage sans réserve ni exception de la maison qui appartient au Sr bailleur en cette ville place St Etienne n° 17 lequel étage est présentement occupé par le Sr Colnago, caffetier, et est loué aux conjoints Antoni tel que ledit Cornago l’a occupé, plus une place suffisante dans la cave qui devra etre séparée en lattes mais de la même étendue qui celle qu’occupe le Sr Colnago
plus la même place fermée qui servait au Sr Colnago à serrer son bois et le charbon, l’usage commun de la pompe, de la buanderie et des greniers pour les lescives, plus deux billards, les meubles et ustensiles servant à l’état de caffetier et garnissant les salles – moyennant un loyer annuel de 3500 francs
(Joint :) Désignation des meubles et ustensiles – grande salle, salle des billards, cuisine, chambre à coucher
Enregistrement, acp 118 F° 67-v du 30.10.
Joseph Antoni quitte son local place Saint-Etienne qu’il estime trop cher
1818 (25.5.), Strasbourg 15 (23), M° Lex n° 4450
Joseph Antoni limonadier, lequel a dit que la stagnation des affaires qui se fait plus reconnaître dans une place de guerre de première ligne sans une forte garnison que dans une ville de commerce paralyse depuis longtemps la prospérité de son établissement, que le prix exhorbitant du loyer de la maison qu’il occupoit place St Etienne l’avoit déterminé à porter cet établissement dans le lieu où il est maintenant, que les dépenses extraordinaires auxquelles il a été entraîné pour donner à son local une forme plus fraîche et plus agréable l’ont jetté dans une gene telle que les moyens de faire honneur à ses engagemens lui sont enlevés
[état des créanciers, qui déclarent que la situation] n’a pas pour seules causes celles rappelées dans son exposé, qu’il en est encore d’autres telles sont en premier lieu des traités consentis avec trop de legereté, en second lieu trop de faiblesse dans l’administration de ses affaires et en troisième lieu une tendance trop prononcée à la prodigalité qui s’oppose à ce qu’il apporte dans tout ce qu’il fait la réflexion qu’on a droit d’attendre d’un homme mûri par l’age et l’expérience – Sr Antoni et de Jeannette Mallarmé
(nouveau domicile depuis 1816, maison Noël rue de l’Arc-en-Ciel)
Laurent Fabian et Sophie Caroline Hartlaub font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (30.11.), Strasbourg 15 (16), M° Lacombe n° 2808
Inventaire des apports de Laurent Fabian, propriétaire et de Sophie Caroline Hartlaub, suivant contrat de mariage reçu Lacombe père, notaire à Strasbourg, le 11 pluviôse 6
la femme, meubles 794 fr, biens hérités 460 fr, aliénés, une maisons à Bouxwiller 1480 fr, 2734 et 1778 fr, apports ensemble 4512 fr
Enregistrement, acp 121 F° 38 du 7.12.
Laurent Fabian loue une partie du rez-de-chaussée à Marguerite Dorothée Glock veuve de l’employé à la poste aux lettres Jean Pierre Kourtz
1815 (26.10.), Strasbourg 14 (55), M° Lex n° 1162
Bail pour 6 années entières et consécutives qui commencent à courir du 1 avril prochain – Laurent Fabian propriétaire
à Marguerite Dorothée Glock veuve de Jean Pierre Kourtz, employé à la poste aux lettres
Dans la maison appartenant à mondit Sr Fabian et où il demeure présentement sise place St Etienne n° 17, Le rez de chaussée a gauche en entrant par la porte cochère consistant en trois pièces, une cuisine, une boutique voutée avec les comptoirs et tiroirs qui s’y trouvent, une cave, au dessous dudit logement, une chambre pour le linge sale, une chambre de domestique. La première des trois remises pour le bois, une petite chambre de derrière sous le toit dans le petit bâtiment dans la cour et enfin la jouissance en commun avec les autres locataires demeurant dans ladite maison – moyennant un loyer annuel de 720 francs
acp 129 (3 Q 29 844) f° 1 du 27.10.
Contrat de mariage de Jean Reyth, fils de la locataire ci-dessus
1818 (4.6.), Strasbourg 10 (34), M° Zimmer n° 597, 8194
Contrat de mariage – Jean Reyth, distributeur en chef au bureau des postes aux lettres demeurant place St Etienne n° 17, né le 15 juin 1793 fils de feu Jean Paul Reyth, marchand épicier, et de Marguerite Dorothée Glock actuellement veuve Kourtz et Madeleine Caroline Brunck, fille majeure née le 25 frimaire 5 (15 décembre 1796) fille d’André Brunck, tailleur d’habits, et Agnès Elisabeth Weitersheim
apports de la future épouse 639 fr
Enregistrement, acp 139 f° 54 du 5.6. – communauté d’acquets réserve d’apports
Laurent Fabian meurt en 1820 en délaissant trois enfants de sa première femme Catherine Ebel.
1820 (22.7.), Strasbourg 14 (65), Me Lex n° 2177
Inventaire de la succession de Laurent Fabian, cultivateur à Strasbourg décédé le 17 juillet 1820 – dressé à la requête de Sophie Caroline Hartlaub la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 11 pluviôse 6 et à la requête de 1. Anne Catherine Fabian épouse d’André Nicolas Flamant, officier en retraite, chevalier de la légion d’Honneur, Marguerite Salomé Fabian épouse de Pierre Marie Descaves, officier en retraite chevalier de la légion d’Honneur, Jean Pierre Fabian, capitaine d’artillerie en retraite, héritiers chacun pour un tiers de leur père, procréés avec feu Catherine Ebel sa seconde femme
dans une maison place St Etienne n° 17
communauté mobilier dans la chambre à coucher, dans le salon, dans le corridor, dans la cuisine, dans la chambre de la servante, dans la chambre n° 2, chambre n° 4, chambre n° 3, chambre n° 1, dans le logement de M Hoog
Titres et papiers, inventaire de la succession Ebel, M° Lacombe le 22 nivôse dernier, immeuble 1. une maison, cour, grange, écurie et remise le tout situé à Strasbourg place St Etienne n° 17 d’un côté formant le coin de la rue de la Croix, de l’autre Joseph Hutter, devant ladite place, derrière le Sr Hutter. Cette maison existe encore en nature mais pendant la dernière communauté il a été fait des réparations considérables qui en ont augmenté la valeur, que les parties n’étant pas d’accord sur le montant de l’augementation elles se sont réservé réciproquement le droit de la faire estimer par des experts,
acp 148 (3 Q 29 863)
acp 149 (3 Q 29 864) f° 87 du 26.9. – vacation du 21 septembre – garde robe 346 fr –
mobilier estimé 5551 fr, dettes actives 47.369 fr, total 52.921 fr
une maison à Strasbourg place St Etienne N° 17 évaluée à un revenu de 4000 francs y compris les meubles
40 ares de vignes à Ergersheim non estimées – dettes passives 46.148 fr
tonneau à Ergersheim 60, plus une procuration par les héritiers à Charles Georges Müller étudiant en droit de faire la déclaration de succession
Laurent Fabian meurt d’asthme le 17 juillet 1820 à l’âge de 64 ans
Décès, Strasbourg (n° 1059)
Déclaration de décès faite (…) le 18 juillet 1820. Laurent Fabian âgé de 64 ans 11 mois 6 jours né à Dettwiller (Bas Rhin), Propriétaire, veuf en premières noces de Catherine Ebel et Epoux en secondes noces de Sophie Caroline Hartlaub, mort en cette mairie le 17 du mois courant à onze heures du soir dans la maison située N° 17 Place St Etienne, fils de feu Laurent Fabian, Cultivateur et de feu Marie Marguerite Huss. Premier déclarant Jean Pierre Fabian, âgé de 27 ans, Capitaine d’artillerie, fils du décédé, deuxième déclarant André Nicolas Flamant, âgé de 46 ans, officier retiré, Chevalier de la Légion d’Honneur, gendre du décédé [in margine :] Asthme (i 18)
Catherine Fabian épouse en 1805 André Flamant, quartier maître de gendarmerie
1805 (23 brumaire 14), Strasbourg 1 (29), M° Lacombe n° 5257
Contrat de mariage – André Flamant, quartier maître de la Gendarmerie du Département du Bas Rhin, membre de la Légion d’Honneur, en résidence à Strasbourg, fils majeur de Jacques Laurent Flamant et de feue Catherine Hainchelin
Catherine Fabian, fille majeure de Laurent Fabian, marchand caffetier et de feue Catherine Ebel
Enregistrement, acp 98 f° 11-v du 2 frimaire
Marguerite Salomé Fabian épouse en 1811 le capitaine Pierre Marie Descaves
1811 (24.12.), Strasbourg 15 (14), M° Lacombe n° 2313
Contrat de mariage – Pierre Marie Descaves, capitaine au troisième régiment d’infanterie de ligne étant en dépot du régiment de Strasbourg, fils de Nicolas Descaves, rentier à Rozieres (Haute marne) et de Marie Charlotte Villefranche décédée
Marguerite Salomé Fabian, fille majeure fille de Laurent Fabian propriétaire et de feu Catherine Ebel
Enregistrement, acp 118 F° 145-v du 30.12.
Le capitaine Jean Pierre Fabian épouse en 1824 Louise Eugénie Bœhm-Steinhilber
1824 (23.8.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 660, 9913
Contrat de mariage – Jean Pierre Fabian, capitaine au premier bataillon des pontonniers en garnison à Strasbourg né le 24 février 1793, fils de feu Laurent Fabian, propriétaire, et de feu Catherine Ebel
Louise Eugénie Boehm-Steinhilber née le 12 juillet 1807 fille de Louis Antoine Boehm-Steinhilber, chevalier de la légion d’Honneur capitaine en retraite, et de Madeleine Steinhilber
Etat des apports de la future épouse 5491 fr
acp 169 acp (3 Q 29 ) f° 130-v du 24.8. – communauté d’acquets partageable par moitié
Le limonadier Jean Frédéric Lefevre loue une partie de la maison au comité du Casino des étudiants de Strasbourg
1831 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 2 ssp du 28.2.
Bail d’un an à commencer le 6 courant – Jean Frédéric Lefevre, limonadier
des membres du comité du Casino des étudiants de Strasbourg
les localités ci après indiquées dépendant d’une maison sise à Strasbourg place St Etienne n° 17 savoir 1. une grande salle de billard éclairée en partie sur la rue de la Croix
2. deux cabinets ayant vue sur la rue de la Croix dans l’un desquels se trouve une cloison que le St Lefevre devra abattre
3. une pièce donnant également sur ladite rue
4. une autre pièce ayant vue sur la cour
Art. 2, le Sr Lefevre s’engage à chauffer et éclairer convenablement ledites localités de 7 heures du matin à 11 heures du soir pendant tout le temps du présent bail
Art. 3, Le Sr Lefevre s’engage en outre à meubler les pièces désignées de la manière qu’il convient à un casino notamment la pièce donnant sur la cour d’une table de lecture, d’une bibliothèque fermant à clef. Il fournira les jeux suivants gratuitement savoir Echecs, Dames, Dominos, Gamon et Cartes
Art. 4, le Sr Lefevre placera deux billards dans la grande salle du casino (…)
Art. 5, le Sr Lefevre entretiendra un garçon attaché spécialement au service du casino (…) ; Art. 6, le casino se charge personnellement et à ses frais de l’abonnement aux journaux et de l’achat des brochures et autres ouvrages que les membres désireront avoir – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Louise Charlotte Augustine Descaves (unique héritière de Marguerite Salomé Fabian) épouse en 1835 le lieutenant Augustin Florimont Arsène Beurier
1835 (8.12.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 417
Contrat de mariage – Augustin Florimont Arsène Beurier, Chevalier de la Légion d’Honneur, lieutenant en premier au bataillon des Pontonniers à Neuf Brisach fils de feu Nicolas, pensionnaire de l’Etat, et Françoise Cahon à Chaulnes
Louise Charlotte Augustine Descaves fille de Pierre Marie, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine en retraite et de défunte Marguerite Salomé Fabian
4. apports de la future épouse 13/48 indivis d’une maison sise à Strasbourg place St Etienne n° 17 avenus dans succession de sa mère et celle de ses 3 frères et sœurs Charles Auguste Laurent Descaves, Pauline Mathilde Descaves et Louis Alexandre Maximilien Descaves
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 73 du 15.12 – communauté d’acquets
Jean Pierre Fabian institue pour son héritière universelle sa femme
1858 (13.9.), Strasbourg 15 (99), M° Momy (Hippolyte)
Dépôt du testament olographe de Jean Pierre Fabian, colonel d’artillerie en retraite, décédé à Strasbourg le 22 août 1858. Ledit testament en date du 22 août 1858 enregistré aujourd’hui
acp 472 (3 Q 30 187) f° 34 du 14.7.br
Le 22 septembre – Dépôt d’une ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 17 septembre 1858 portant envoi en possession au profit de Louise Eugénie Boehm Steinhilber, veuve de Jean Pierre Fabian colonel d’artillerie en retraite à Strasbourg, de la succession délaissée par ledit Sr Fabian
acp 472 (3 Q 30 187) f° 51-v du 23.9. –
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 16-v du 14.9.
26 avril 1858 Testament – Je soussigné Jean Pierre Fabian, colonel d’artillerie en retraite, lègue en toute propriété à mon épouse Louise Eugénie Böhm Steinhilber à Strasbourg tout ce que la loi m’autorisé à lui léguer
Adèle Fernkæs, femme du teinturier Jean Pierre Appell, meurt dans la maison.
1843 (19.4.), Strasbourg 15 (73), M° Lacombe n° 3863
Inventaire de la succession d »Adèle Fernkaesz épouse de
L’an 1843, cejourd’hui mercredi 19 avril à heuf heures du matin en la maison place St Etienne N° 17. A la requête de Mr Jean Pierre Appell, teinturier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 2° pour lui personnellement et en son nom à cause de la communauté de biens légale (à défaut de contrat de mariage) qui a existé entre entre lui et Dme Adèle Fernkaesz sa défunte épouse, 2° en qualité de père et tuteur légal de A. Jean Pierre Adolphe Appell, né le 4 juillet 1835, B. Joséphine Adèle Appell née le 16 avril 1840, C. Charles Auguste Appell né le 19 avril 1852, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec sa défunte épouse Adèle Fernkaesz. Lesdits trois mineurs Appell susdénommés habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de la défunte dame Appell leur mère décédée ab intestat à Strasbourg le 22 décembre 1852, Chacun de de ses enfants participant pour un tiers à ladite succession. En présence de M. Georges Fernkaesz teinturier demeurant et domicilié à Bischheim au Saum, subrogé tuteur des enfants mineurs Appell
acp 309 (3 Q 30 024) f° 24-v. La succession se compose 1° de la garde robe de la défunte évaluée 350 francs
Meubles de la communauté estimés à 2336 francs. Argent comptant et créances 1611 – Passif 1554
Jean Pierre Appell se remarie en 1852 avec Elisabeth Müller. De leur mariage est issu Paul (Emile) Appell, né dans la maison comme l’indique la plaque apposée sur la façade (Dans cette maison est né le 27 septembre 1855 Paul Appell illustre savant et grand citoyen)
Mariage, Strasbourg (n° 173)
Du 25° jour du mois d’avril 1853 à dix heures du matin, Acte de mariage de Jean Pierre Appell, majeur d’ans, né hors la mariage le 7 juin 1807 à Cologne (Prusse rhénane) domicilié à Strasbourg, Teinturier, veuf d’Adèle Fernkäss, décédée en cette ville le 22 décembre 1842, fils d’Agnès Appell épouse actuelle de Gabriel Monpert sous Lieutenant des douanes domicilié à Lomerange Moselle) ci présente et consentante
et Elisabeth Müller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 mai 1820 à Ottrott le Bas (Bas Rhin) domiciliée à Klingenthal Mairie de Boersch (Bas Rhin) fille d’Ignace Müller, Boucher et de Françoise Bisch, conjoints domiciliés à Kingenthal, ci présents et consentants (i 41)
Les héritiers de Laurent Fabian vendent la maison à l’architecte Eugène Petiti et à sa femme Simonette Klotz
1860 (6.10.), Strasbourg 15 (103), Me Momy n° 6670
Vente du 6. 8.bre 1860 – Sont comparus 1° Dame Anne Catherine Fabian épouse de M. André Nicolas Flamant, officier en retraite, 2° Dame Laure Charlotte Augustine Descaves épouse de M. Augustin Florimond Arsène Beurier, Lieutenant colonel d’artillerie retraité, officier de l’ordre impérial de la Légion d’Honneur, 3° Dame Louise Eugénie Boehm-Steinhilber, Veuve de M. Jean Pierre Fabian, colonel d’artillerie en retraite, officier de la Légion d’Honneur, tous trois demeurant à Strasbourg (vendent)
à Monsieur Eugène Petiti, Architecte, & à dame Simonette Klotz son Epouse qu’il autorise, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires, ici présens et acceptant, l’immeuble dont la désignation suit.
Désignation. Un immeuble sis à Strasbourg, Place Saint-Etienne N° 17 formant le coin de cette Place et la rue de la Croix, Lequel immeuble était antérieurement l’Hôtel du Directoire de la Noblesse d’Alsace. Il se compose d’un bâtiment principal formant façade à Porte Cochère sur la place Saint Etienne, d’un bâtiment adjacent formant retour sur la rue de la Croix, dans laquelle il existe une issue, cour, bâtiment à rez de chaussée & un étage au fond de la cour, atelier de teinturerie, jardinet, remises et écurie, le tout formant un enclos, attenant sur la place Saint Etienne à une maison occupée par les Sœurs du divin Rédempteur, dans la rue de la Croix à la propriété de M. Weingand, par derrière à la maison des Sœurs du divin Rédempteur & à d’autres particuliers.
Sont compris dans la vente les objets mobiliers dont le détail va suivre.
1. Dix grandes glaces en deux pièces chacune, à cadres peints et dorés, estimées ensemble à 900 francs
2. Deux tables en marbre gris, aux pieds en bois de chêne peints en gris perle, ensemble à 780 francs
3. Un comptoir en bois de chêne peint en gris perle, à 80 francs
5. Une grande armoire vitrée peinte en couleur bois et fermant à clef, à 50 francs
6. Un grand moulin à café en bois de chêne avec deux tiroirs à 20 francs
7. Treize poêles en fayence dont quatre ronds et neuf carrés et qui se trouvent dans les divers appartements occupés par des locataires, à 130 francs
8. Une chaudière à lessive qui se trouve dans la buanderie et deux marmittes estimées à 20 francs
9. Divers chantiers qui se trouvent dans les caves, à 10 francs
Total de la prisée des objets mobiliers compris dans la vente 2100 francs.
Etablissement de la propriété. L’Immeuble vendu était l’Hôtel où siégeait le Présidial de la Noblesse de la Basse Alsace. Il fut soumissionné par un Sieur Jean Georges Fuchs de Strasbourg comme bien national, exposé aux enchères le 22 Fructidor de l’an trois devant les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg. Aucune mise n’ayant été faite lors de cette première enchère, ouverte sur une mise à prix de 105.856 livres, il fut de nouveau exposé aux enchères le second Vendémiaire l’An quatre et adjugé aux Sieurs André Lohr, Adjudant de la Place de Strasbourg et François Joseph Stouhlen, de la dite Ville, pour la somme de 810.800 livres (assignats) ainsi qu’il résulte du Procès verbal dressé par les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg en présence di Procureur syndic, d’un Officier municipal & d’un notable de la Commune, enregistré le même jour par Gallimard.
Le premier brmaire de l’An quatre, suivant contrat passé à cette date devant le Notaire public Stoeber, enregistré le 4 du même mois, André Lohr vendit sa moitié indivise dans l’immeuble au Sieur Laurent Fabian moyennant le prix de 405.250 livres (…). Le 24 Frimaire An quatre, le solde du prix d’adjudication fut payé par le Sieur Laurent Fabian pour le compte des Sieurs Stouhlen et Lohr entre les mains du receveur du District de Strasbourg, ainsi que les vendeurs le déclarent. Le 30 Frimaire de l’an six, suivant contrat passé à cette dave devant François Antoine Lacombe, notaire à Strasbourg, enregistré du même jour, François Joseph Stouhlen vendit par forme de licitation sa moitié indivise dans l’immeuble à Laurent Fabian, son communiste, moyennant le prix de 12.000 livres (…)
L’acquisition faite par le Sieur Laurent Fabian avait eu lieu durant son mariage avec Catherine Ebel, avec laquelle il avait procréé cinq Enfants nommés Catherine, Laurent, Marguerite Salomé, Pierre et Georges Fabian et suivant l’inventaire dressé par François Antoine Lacombe le 22 Nivôse de l’an six, après le décès de la dame Fabian née Ebel, arrivé le 7 Ventoise An cinq, l’immeuble dont s’agit appartenait pour deux tiers au veuf et pour un tiers à ses cinq Enfants. Le 22 juillet 1820. M° Lex, lors Notaire à Strasbourg, dressa l’Inventaire de la succession de délaissée par M. Laurent Fabian décédé en cette ville à la requête des héritiers qui étaient Madame Anne Catherine Fabian, mariée à M. Flamant, partie à la présente vente, Marguerite Salomé Fabian, mariée à M. Pierre Marie Descaves, les deux décédés & représentés par Mad° Beunier partie aux présentes, issue de cette union, Enfin M. Jean Pierre Fabian, qui lui-même est décédé à Strasbourg le 22 août 1858 sans délaisser d’enfants et qui a institué pour sa légataire universelle en toute propriété Dame Louise Eugénie Boehm-Steinhilber, sa veuve partie aux présentes, ainsi qu’il résulte d’un testament fait olographe à Strasbourg par mondit Sieur Jean Pierre Fabian le 25 avril 1858, enregistré à Strasbourg le 14 septembre même année & déposé au rang des minutes de M° Momy l’un des notaires soussignés au rapport d’un acte de son ministère en date du 13 dudit mois de septembre conformément à l’ordonnance rendue le même jour par M. le pendant du tribunal de ce siège. Madame veuve Fabian ayant été envoyée en possession de ce legs par l’ordonnance de Monsieur le Président du même Tribunal en date du 17 septembre 1858, dont une copie en forme exécutoire a été mise au rang des minutes de M° Momy, l’un des notaires soussignés, suivant acte dressé par lui le 22 du même mois. De sorte qu’aujourd’hui l’immeuble dont s’agit appartient indivisément et par tiers à Mad. Flamant, Madame Beunier & Mad° veuve Fabian comparans.
Situation hypothécaire (…), Charges, clauses et conditions (…) Prix, 85.000 francs (…) Etat civil des vendeurs. Les dispositions civiles du mariage entre M & Mad° Beunier ont été établies suivant contrat reçu par M° Charles Lacombe notaire à Strasbourg le 8 décembre 1835. Les dispositions civiles du mariage entre M. & Mad° Flamant ont été établies suivant contrat reçu par M° François Antoine Lacombe notaire à Strasbourg le 3 brumaire XIV.
acp 492 (3 Q 30 207) f° 25 du 9.10.
Eugène Petiti épouse en 1839 Marie Joséphine Simonnette Klotz
1839 (21.11.), Strasbourg 12 (151), M° Noetinger n° 11.806
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Jean Jacques Eugène Petiti, entrepreneur de travaux de construction, fils de Jean Baptiste Petiti, aussi entrepreneur, et de feu Madeleine Beyde
Marie Joséphine Simonnette Klotz fille de Jean Louis Klotz, propriétaire, et de Marie Simonette Meye
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 f° 30-v du 27.11.
Le tuteur des enfants du limonadier Jean Georges Strœbel et de sa femme Marie Adèle Diss cède au restaurateur Florent Heimburger le fonds de cafetier limonadier sis 17, place St Etienne et le bail verbal passé avec Eugène Petiti.
1864 (10.3.), Strasbourg 15 (111), Hippolyte Momy n° 9511
Vente du 10 Mars 1864 – A comparu Monsieur Antoine Diss, boulanger demeurant à Wasselonne, agissant en sa qualité de tuteur et comme se portant fort de Auguste Adolphe Stroebel et Louis Edmond Jules Stroebel, enfants mineurs nés du mariage de Mr Jean Georges Stroebel, limonadier, et de dame Marie Adèle Diss, les deux décédés, au termes de la délibération du conseil de famille (…), lequel a par ces présentes vendu (…)
à Mr Florent Heimburger, restaurateur et débitant de vins demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant
Un fonds de cafetier limonadier que feu Mr Stroebel et après lui sa veuve ont exploité jusqu’au moment du décès de cette dernière, arrivé le 26 février dernier, dans la maison appartenant à Mr Eugène Petiti, place St Etienne n° 17 à Strasbourg, ensemble l’achalandage y attaché. Le fonds industriel proprement dit consiste dans les choses et objets mobiliers décrits sous un chapitre particulier à l’inventaire dressé par M° Momy notaire soussigné, après le décès de Lad° veuve Stroebel et dont les procès verbaux en date des 4 et 5 Mars courant seront soumis à la fomalité de l’enregistrement avant ou en même temps que les présentes.
Désignation du fonds industriel. Grande salle. Sept tables à dessus de marbre et pieds en sapin estimés à 175 francs (…). Vestiaire (…), Cuisine (…), Petite salle (…) Total de l’estimation des objets ci-dessus détaillés 6494 francs
La présente vente est faite sous les charges et conditions suivantes que Mr Heimburger d’oblige à exécuter. Savoir (…) 2. de se substituer à compter du 25 mars courant aux époux Stroebel dans la location du Café et du logement qui en dépend, dont ces époux s’étaient rendus verbalement locataires de Mr Petiti moyennant un loyer annuel de 2500 francs (…) La présente vente est en outre faite moyennant le prix de 12.000 francs
acp 531 (3 Q 30 246) f° 14-v du 19.3.
Jean Jacques Eugène Petiti meurt en 1883 en délaissant cinq enfants.
1883 (28.12.), Strasbourg 1 (224), Alfred Ritleng aîné n° 12.282
Inventar des Nachlasses des Hn Jean Jacques Eugène Petiti zu Strassburg verstorben am 1 November 1883 – Inventaire de la succession de Mr Jean Jacques Eugène Petiti décédé à Strasbourg le premier novembre 1883
L’an 1883 le 28 décembre à neuf heures du matin, en la Maison située à Strasbourg place St Etienne N° 17 où est décédé le premier novembre 1883 Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti en son vivant architecte demeurant à Strasbourg. A la requête 1° de Mademoiselle Louise Simonette Marie Petiti, célibataire majeure demeurant à Strasbourg, ici présente, 2° de Madame Louise Eugénie Petiti, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Denis dit Laroque, chef d’escadron d’artillerie à l’état major particulier de l’artillerie d’Amiens, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Amiens, représentée par Monsieur Marie Eugène Gustave Petiti son frère (…), 3° de Monsieur Marie Eugène Gustave Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, ici présent, 4° de Madame Julie Henriette Petiti, épouse autorisée de Monsieur Louis Jules Morin, Banquier demeurant à Paris 3 rue Rossini, représentée par mondit sieur Petiti son frère (…), 5° et de Mademoiselle Marie Elisabeth Simonette Petiti, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg (…) agissant en qualité de seuls et uniques héritiers, chacun pour un cinquième de feu Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti leur père, par suite de la renonciation à la succession de ce dernier par Madame Marie Sophie Mathilde Petiti sa fille, en religion sœur Marie du Christ demeurant à Tournai, renonciation consentie au greffe du Tribunal civil de Strasbourg le 21 novembre 1883
Immeubles dépendant de l’ancienne communauté de biens qui avait existé entre feu Mr Jean Jacques Eugène Petiti et Madame Marie Joséphine Simonette Klotz son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 21 novembre 1839
I. Maison située à Strasbourg Place St Elisabeth N°17. Un immeuble situé à Strasbourg place St Elisabeth N°17, formant l’angle de la dite place et de la rue de la Croix. Cet immeuble qui était antérieurement l’Hôtel du Directoire de la Noblesse d’Alsace (Ritterhaus) se compose d’un Bâtiment principal formant façade avec porte cochère sur la place Saint Etienne et d’un bâtiment adjacent faisant retour sur la rue de la Croix dans laquelle il existe une issue, cour, bâtiment à rez de chaussée et un étage au fonds de la cour, hangards, remises, écuries, le tout formant un enclos donnant par devant sur la place Saint Etienne, par derrière à la maison des Sœurs du divin Rédempteur, de M. Weingand et d’autres particuliers, d’un côté la propriété de la susdite Congrégation, de l’autre la rue de la Croix, inscrit au cadastre sous les n° 428 et 428 de la section O pour une contenance de 1055 mètres carrés.
Origine de la propriété du Chef des Epoux Petiti. Cet immeuble a été acquis par feu Monsieur Eugène Petiti et par Madame Simonette Klotz son épouse défunte de Madame Anne Catherine Fabian épouse de Monsieur André Nicolas Flamant, de Madame Laure Charlotte Augustine Descaves épouse de Monsieur Augustin Florimond Arsène Beurier, lieutenant Colonel d’artillerie et de Madame Louise Eugénie Boehm-Steinhilber, veuve de Monsieur Jean Pierre Fabian, colonel d’artillerie tous trois de Strasbourg, en vertu d’un Contrat de vente dressé par M° Momy notaire à Strasbourg le 6 octobre 1860 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 15 du même mois d’octobre volume 826 Numéro 118.
II. Maison située à Strasbourg place aux foins N° 2 (Gerbe d’or) (…)
III. Maison située à Strasbourg rue des Balayeurs N° 46 actuellement N° 3 (…)
IV. Chantier rue des Bestiaux (…)
V. Prairie dans la banlieue de Strasbourg, canton dit Gross Roedig section M 152, 153, 741, 742, 743, 744 (…)
Immeubles dépendant de la Succession de Mr Petiti
I. Maison située à Strasbourg rue des Sœurs N° 16 (…)
II. Prairie. Une prairie au canton dit Gross Roedig section A [sic] 154
Objets Mobiliers. Meubles meublants – Salle à manger, Chambre, Salon, Petit salon, Chambre à coucher, Cabinet de toilette, Chambre à coucher, Deuxième chambre, Chambre à coucher, Corridor, Cuisine
acp 745 (3 Q 30 460) f° 20-v n° 3559 du 3.1. (Sterbfall Erklärung vom 22 Januar 1884 Bd. 434, 493) Massen Aufführung. Liegenschaften zur bestandenen Gemeinschafft gehörend (supra)
Liegenschaften zum Nachlasse gehörend (supra)
Weitere Nachlaßenschaft. Mobilien gerechnet zu 4352. und zur bestandenen Gemeinschaft gehörend, Forderung an Simon Blinder laur Urkunde Noetinger vom 5/12 1866, 2400
durch Luise Simone Marie 24.000, Marie Elisabetha Simone 24.000, Frau Morin 20.000, Kasse verwaltet durch Gustave Petiti 129.522, durch Notar Ritleng 588, (Zusammen) 198.110.
Obligation der Stadt Paris 1397, 10 Aktien der Zeitung L’Union über 160 M, 80, Kontocurrent bei Schaeffer in Ruprechtsau 160, Zinsen der Forderung Berner 105, verfallenen Pachtzinsen 400, Mietzinsen für October 1292, Anwesen Schwestergasse 200, Werthlose Forderung Schmitt inn Hagenau 5333, Joseph Simon 3830
Lors de la liquidation, la maison revient aux deux filles célibataires Louise Simonette Marie Petiti et Marie Elisabeth Simonette Petiti.
1884 (2.2.), Strasbourg 1 (224), Alfred Ritleng aîné
Liquidation und Theilung der Nachlässe von Herrn Jean Jacques Eugène Petiti, bei Leben Architect wohnhaft in Strassburg & dessen Ehegattin Frau Marie Josephine Simonette Klotz aus besagter Stadt
Liquidation et partage des successions de Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti, en son vivant architecte demeurant à Strasbourg et de Madame Marie Josephine Simonette Klotz son épouse de la dite ville
à la requête 1° de Mademoiselle Louise Simonette Marie Petiti, célibataire majeure demeurant à Strasbourg, ici présente, 2° de Madame Louise Eugénie Petiti, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Denis dit Laroque, chef d’escadron d’artillerie à l’état major particulier de l’artillerie d’Amiens, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Amiens, représentée par Monsieur Marie Eugène Gustave Petiti son frère (…), 3° de Monsieur Marie Eugène Gustave Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, ici présent, 4° de Madame Julie Henriette Petiti, épouse autorisée de Monsieur Louis Jules Morin, Banquier demeurant à Paris 3 rue Rossini, représentée par mondit sieur Petiti son frère (…), 5° et de Mademoiselle Marie Elisabeth Simonette Petiti, célibataire, majeure demeurant à Strasbourg (…) agissant tous les cinq en qualité de seuls et uniques héritiers, chacun pour un cinquième de feu Monsieur et de Madame Petiti-Klotz leurs père et mère susnommés, ainsi que cela va être établi plus loin
Observations préliminaires. 1° Observation. Décès de Madame Petiti. Madame Marie Josephine Simonette Klotz épouse de M. Jean Jacques Eugène Petiti est décédée le 12 septembre 1970 en délaissant pour seuls et uniques héritiers six enfants nés de son mariage avec Monsieur Petiti, dont les cinq dénommés en tête des présentes et Mademoiselle Marie Sophie Mathilde Petiti, en religion sœur Marie du Christ demeurant à Tournai (Belgique). La succession de Madame Petiti-Klotz n’a pas été liquidée et est demeurée indivise jusqu’à présent entre ses héritiers.
2° Observation. Renonciation par la sœur Marie du Christ à la succession de sa mère. La sœur Marie du Christ a renoncé à la succession de sa mère aux termes d’une déclaration faite au greffe du Tribunal civil de Strasbourg le 11 décembre 1883 dont une expédition est demeurée ci-annexée. Par suite de cette renonciation la succession de Madame Petiti-Klotz écheoit par cinquième à ses cinq enfants dénommés en tête des présentes.
3° Observation. M. Jean Jacques Eugène Petiti est décédé à Strasbourg le premier novembre 1883 en laissant pour seuls et uniques héritiers ses six enfants nés de son mariage avec feue Madame Petiti Klotz, dont cinq sont dénommés en tête des présentes et la sixième est la sœur Marie du Christ.
4° Observation. Renonciation par la sœur Marie du Christ à la succession de son père. La sœur Marie du Christ a renoncé à la succession de son père aux termes d’une déclaration faite au greffe du Tribunal civil de Strasbourg le 21 novembre 1883 dont une expédition est demeurée annexée à la minute de l’inventaire ci-après relaté. Par suite de cette renonciation la succession de Monsieur Petiti père comme celle de Madame Petiti-Klotz écheoit par cinquième à ses cinq enfants dénommés en tête des présentes.
5° Observation. Contrat de mariage de Madame Denis Laroque née Petiti (…) dressé par M° Momy notaire à Strasbourg le 21 août 1865 (…)
6° Observation. Contrat de mariage de Madame Morin née Petiti (…) dressé par M° Momy notaire à Strasbourg le 7 août 1869 (…)
7° Observation. Contrat de mariage de Mons. Gustave Petiti (…) dressé par M° Momy notaire à Strasbourg le 11 mai 1872 (…)
8° Observation. Inventaire – Après le décès de M. Petiti père Inventaire de sa succession et de celle de Madame Petiti Klotz a été dressé par le ministère de M° Ritleng aîné notaire soussigné le 29 décembre 1883. Il résulte succinctement de cet inventaire que les dites successions se composent des valeurs ci-après énumérées. Savoir, Actif. Immeubles
1° Une maison située à Strasbourg Place St Elisabeth N°17.
2° Une maison située à Strasbourg place aux foins N° 2
3° Une maison située à Strasbourg rue des Balayeurs N° 46
4° Une maison située à Strasbourg rue des Bestiaux N° 3
5° Une maison située à Strasbourg rue des Sœurs N° 16
6° Une prairie située à Strasbourg banlieue
Valeurs mobilières )
9° Observation. établissement de la Caisse Commune administrée par Monsieur Petiti fils pour le compte de la masse
II. Immeubles. Chantier situé à Strasbourg rue des Bestiaux
Etablissement de la masse générale partageable. Une maison située à Strasbourg Place St Etienne N° 17. Un Immeuble situé à Strasbourg place St Etienne N° 17 formant l’angle de la dite place et de la rue de la Croix, évalué en capital à 148.000 Marks ou 185.000 francs, anciennement l’Hôtel du Directoire de la Noblesse d’Alsace (Ritterhaus) se compose d’un Bâtiment principal formant façade avec porte cochère sur la place St Etienne et d’un bâtiment adjacent faisant retour sur la rue de la Croix dans laquelle il existe une issue, cour, bâtiment à rez de chaussée et un étage au fonds de la cour, hangards, remises, écuries, le tout formant un enclos donnant par devant sur la place St Etienne, par derrière sur les propriétés de la Congrégation des Sœurs du divin Rédempteur, de M. Weingand et d’autres particuliers, d’un côté la propriété de la susdite Congrégation, de l’autre la rue de la Croix, inscrit au cadastre sous les n° 428 et 428 de la section O pour une contenance de 1055 mètres carrés.
Origine de la propriété du Chef des Epoux Petiti-Klotz. Cet immeuble a été acquis par feu Monsieur Eugène Petiti et par Madame Simonette Klotz son épouse défunte de Madame Anne Catherine Fabian épouse de Monsieur André Nicolas Flamant, de Madame Laure Charlotte Augustine Descaves épouse de Monsieur Augustin Florimond Arsène Beurier, lieutenant-colonel d’artillerie et de Madame Louise Eugénie Boehm-Steinhilber, veuve de Monsieur Jean Pierre Fabian, colonel d’artillerie tous trois de Strasbourg, en vertu d’un Contrat de vente dressé par M° Momy notaire à Strasbourg le 6 octobre 1860 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 15 du même mois d’octobre volume 826 Numéro 118.
Origine de Propriété antérieure. L’Immeuble en question ci devant Présidial de la Noblesse de la Basse Alsace fut soumissionné comme bien national et exposé aux enchères le 22 Fructidor de l’an trois devant les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg mais sans résultat, il fut de nouveau exposé aux enchères le deux Vendémiaire l’An quatre et adjugé auu sieur André Lohr adjudant de Place et François Joseph Stouhlen de Strasbourg pour le prix de 810.800 livres. André Lohr revendit sa moitié indivise à Mr. Laurent Fabian de Strasbourg pour le prix de 405.250 livres aux termes d’un contrat passé devant M° Stoeber notaire à Strasbourg le premier brumaire an 4. M. François Joseph Stouhlen vendit sa moitié indivise dans l’immeuble au susdit sieur Laurent Fabian moyennant le prix de 12.000 livres (…). L’acquisition de l’immeuble par Mr. Laurent Fabian avait eu lieu pendant son mariage avec Madame Catherine née Ebel, laquelle mourut le 7 vendose an V. Aux termes de l’inventaire dressé après son décès par M° Lacombe le 22 Nivôse de l’an six, l’immeuble dont s’agit appartenait alors pour deux tiers à M. Laurent Fabian le veuf et pour un tiers à ses cinq enfants nés de son mariage avec feue Mad° Fabian née Ebel. Au décès de Monsieur Laurent Fabian inventaire de sa succession fut dressé par M° Lex notaire à Strasbourg le 22 juillet 1820 à la requête de ses héritiers qui étaient alors 1° Madame Flamant née Fabian sa fille susnommée, 2° Madame Marguerite Salomé Fabian sa fille épouse de M. Pierre Marie Descaves, 3° et M. Jean Pierre Fabian chacun pour un tiers. Les époux Descaves sont décédés tous deux en laissant pour seule et unique héritière de leur tiers Madame Beurier née Descaves ler fille. M. Jean Pierre Fabian est décédé à Strasbourg le 23 août 1858 sans délaisser de descendance en instituant pour sa légataire universelle Madame Louise Eugénie Böhm-Steinhilber, sa veuve ci-dessus nommée aux termes de son testament fait en la forme olographe à Strasbourg le 26 avril 1858, enregistré & déposé au rang des minutes du dit notaire Momy suivant acte dressé par ce notaire le 13 dudit mois de septembre. Cest ainsi que l’immeuble en question est devenu la propriété des trois vendeurs des Epoux Petiti-Klotz.
Attributions 1. à Mademoiselle Louise Simonette Marie Petiti (…) il lui est attribué 2° la moitié indivise de la maison située à Strasbourg place St Etienne N° 17 (art. 1. de la masse) au prix d’estimation de 74.000 Marks
V. à Mad.lle Marie Elisabeth Simonette Petiti (…) il lui est attribué 2° la moitié indivise de la maison située à Strasbourg place St Etienne N° 17 (art. 1. de la masse) au prix d’estimation de 74.000 Marks
acp 745 (3 Q 30 460) f° 84 du 5.2.
Louise Simonette Marie Petiti et Marie Elisabeth Simonette Petit hypothèquent la maison au profit du Crédit foncier et communal d’Alsace-Lorraine
1891 (26.3.), Strasbourg 1 (250) Alfred Ritleng aîné n° 14.818
26. Maertz 1891. Obligation – erschienen Fräulein Luise Simonette Marie Petiti und Marie Elisabeth Simonette Petiti, beide großjährige, ledige Rentnerinnen in Straßburg wohnhaft, Welche hiemit bekennen solidarisch untereinander
der Aktiengesellschaft für Boden und Kommunal Kredit in Elsass-Lothringen, mit dem Sitze zu Straßburg, für welche hier gegenwärtig sind stipuliren und annehmen Herr Doctor juris Johann North & herr Eugen Herr, beide in Straßburg wohnhaft, Eine Hauptsumme von 140.000 Mark zu schulden
Hypothekenbestellung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg St Stephansplan N° 17 gelegenes die Ecke dieses Platzes und der Kreutzgasse bildendes Besitzthum, section O Nr 428 & 428 Fläche Zehn Ar 55 Centiar.
Eigenthumsherkunft. Die Schuldnerin Fr. Petiti erklären, daß die dieses Anwesen ererbt haben im Nachlasse ihrer Eltern der Eheleute Johann Jacob Eugen Petiti, Architekt, & Marie Josephine Simonette Klotz in Strassburg, laut Theilung des unterzeichneten Notars vom 2. Februar 1884. Die Eheleute Petiti-Klotz haben dasselbe Anwesen erworben von 1. Frau Anna Catharina Fabian, Ehefrau von Andreas Nicolas Flamant, 2. Frau Laura Charlotte Augustine Descaves Ehefrau Augustin Florimond Arsène Beurier, Artillerie Obrist, 3. Frau Luise Eugenie Böhm-Steinhilber, Wittwe Johann Peter Fabian, Artillerie Obrist, alle in Strassburg wohnhaft, laut Kaufvertrage des vormalihen hiesigen Notars Momy vom 6 October 1860, überschrieben im Hypothekenamte Strassburg am 15 desselben Monats Bd. 826 N° 118.
Louise Simonette Marie Petiti et Marie Elisabeth Simonette Petiti vendent la maison à l’Association militaire (Krieger Verein) de Strasbourg
1897 (11.3.), M° Ritleng aîné n° 18.551
1. Luise Simonette Marie Petiti geb. den 10 Januar 1849, Rentnerin, 2. Marie Elisabeth Simonette Petiti geb. den 19. Novembris 1849, Rentnerin
an dem Krieger Verein Straßburg, juristische Persönlichkeit
Stadt Strassburg. O 428. 428, 10 a. 55, Ein groses Besitztum zu Straßburg, St Stephanplan N° 17 Ecke dieses Platzes und der Kreuzgasse, inbegriffen alles darin befindliche Mobilien, mit Ausnahm des Haushalts der Verkäuferinnen
Der Verkäuferinnen anerfallen in Theilung des amt. Notars vom 2. Februar 1884
Genuß & Steuren vom 25. Dezember 1896 ab.
Verkäuferinnen behalten sich das Recht vor die durch sie zur Zeit bewohnten Lokalitäten während 6 Jahren vom 25. Dezember letzthin ab für einen jährlichen Mietzins von 600 M. witer zu bewohnen
Preis 172.000 Mark, baar bezahlt 12.000
acp 923 (3 Q 30 638) f° 41-v n° 5845 du 15.3.