16, rue Prechter


Rue Prechter n° 16 – O 1078, O 1079 puis section 29 parcelle 8 (cadastre)

Démoli en 2001


La maison en 1998 (image Jean Maire). Les fenêtres du premier étage sont été agrandies en 1885 (comparer avec celles du bâtiment de gauche), le bas garni de moulures. Le garage date de 1951.
Nouveau bâtiment à parois de verre construit en 2003 (octobre 2011)

Les héritiers Haffner se partagent en 1835 les maisons Prechter dont ils sont propriétaires. Ils en vendent quatre au brasseur Charles Gautschi qui les réunit deux à deux en deux maisons distinctes, les futurs numéros 14 au nord et 16 au sud. Le cordonnier Geoffroi Krausz achète en 1841 la maison du sud qu’il conserve jusqu’à sa mort. Le tourneur Emile Rhein l’achète en 1864 et y fait l’année suivant des transformations qui en portent la valeur de 72 à 112 francs. Déjà propriétaire depuis 1858 du n° 14 où il a établi une maisons de tolérance, Pierre Massé acquiert la maison en 1868. Il achète ensuite aussi le n° 18 qui devient aussi une maison de tolérance mais le numéro 16 ne figure pas sur la liste de ces maisons avant 1921.

231 Elévations a-e
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 131 (Musée des Plans-relief) 1.
Arrière des maisonnettes

Dans l’Atlas des alignements (années 1820), les maisons Prechter ont un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les deux maisonnettes H et J (futur n° 16) correspondent à la partie du bâtiment qui se trouve de par et d’autres des quatrième et cinquième portes à gauche de (d).
La maison porte d’abord le n° 49 de la rue Neuve (1784-1857) puis le n° 16 de la rue des Pêcheurs.

Le premier étage avant et après transformation. Le cabinet d’aisance (Abort) n’a pas été réalisé (1885, dossier de la Police du Bâtiment)

Les ouvertures du rez-de-chaussée sont modifiées à plusieurs reprises (1865, 1867 et 1869). Pierre Massé fait déplacer et rehausser de quarante centimètres les fenêtres du premier étage en 1885 et construire une cage d’escalier dans la cour. Louis Leonardi fait construire en 1922 une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16 qui est une maison publique. Joseph Schmolka fait aménager un garage en 1951. La maison est démolie pour édifier (2002-2009) une annexe de l’École supérieure des arts décoratifs, devenue en 2011 la Haute École des Arts du Rhin.


Plan cadastral de situation (1987, dossier de la Police du Bâtiment) représente le bâtiment en aile ajouté en 1922.
Vue du nouveau bâtiment après démolition du n° 18 (août 2023)

L’Ecole Supérieure des Arts décoratifs a le projet d’étendre ses bâtiments en y adjoignant le sol de la maison sise 16, rue Prechter (mai 1996). L’architecte des Bâtiments de France ne s’oppose pas à la démolition mais ajourne son accord jusqu’à ce que le projet d’un nouveau bâtiment lui soit soumis (janvier 1997). Le maire accorde en janvier 2000 à l’Ecole des Arts décoratifs le permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter puis en décembre 2002 à la SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg) le permis de construire des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes, sous la direction de l’architecte Bodin et associés. La plus grande partie de la façade du bâtiment vers la rue Prechter (bibliothèque) sera vitrée, la façade arrière recouverte d’un bardage en aluminium laqué. Le gros œuvre commencé en août 2003 est terminé en juin 2004.


Vue après démolition, (janvier 2001)
Elévations, coupe, 2002 (dossier 1, rue de l’Académie)

novembre 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier 1, dossier 2 (1996-1997), dossier 3 (1999-2000), dossier 4 (2002-2009) – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1800 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

François Joseph de Haffner, colonel, et (1738) Anne Marie Madeleine Dupré de Birckenwald – catholiques
(puis ses héritiers) François Casimir de Haffner, officier, et (1792) Elisabeth Sichler
Louise Bartholomée Julienne baronne de Haffner et (1775) Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, capitaine, d’abord (1769) mari de Julienne Barbe Antoinette de Schauenbourg – catholiques
Pauline de Haffner, célibataire († 1815)
1835 v (Frédéric) Charles Gautschi, brasseur, et (1832) Marie Cléophée Bischoff puis (1854) Marie Frédérique Deguisne
1841 v Geoffroi Krausz, cordonnier, et (1818) (Marguerite) Salomé Mons
1855 h Louis Locker, tailleur, et (1846) Albertine Krauss
1857 v Jean Frédéric Nagel, pilote, et (1838) Caroline Hardelle-Vilvot
1864 v (Laurent) Emile Rhein, tourneur en bois, et (1855) (Julie) Amélie Trost
1868 v Pierre Massé, journalier puis propriétaire, et (1847) Catherine Elisabeth Christ puis (1874) (Amélie) Caroline Eberlé
1905 h Paul Adrien Massé, cuisinier à Molsheim, et (1901) Eugénie Zirn
1924* Louis Leonardi, commerçant, et Elise Jauneres*
1931* André Philibert, professeur, et Marie Valérie Collin
1938* Eugène Bœhm et son épouse
1951* Eugène Bœhm, menuisier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1078, Gautschi, Charles, brasseur quai des Pêcheurs 60 – maison, sol – 1,1 are / Grauss Geoffroi / barré
O 1079, Gautschi, Charles, brasseur quai des Pêcheurs 60 – maison, sol – 1,15 are / Grauss Geoffroi – 2,25 ares

Locations

1867, Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar
1869, Caroline Eberlé

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve (quai des Pêcheurs)

nouveau N° / ancien N° : 14 / 69
Maisons de Brechter appt. à cette fondation
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 360 case 4

Grauss, Geoffroi
1858 Nagel, Jean Frédéric, pilote

O 1079, maison, sol, maison, R. neuve
Contenance : 2,25
Revenu total : 73,17 (36 et 36 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 et 8 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1215 case 2

Nagel Jean Frédéric, pilote (1866)
1866 Rhein Laurent Emile
1870 Massé Pierre

O 1079, Maison, Maison, sol, Rue des pêcheurs 16
Contenance : 2,25 – 2,25
Revenu total : 73,17 (36 et 36 et 1,17)
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 1215, aug. de constr. de 1865 – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 et 8
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1868, Augmentations – Rhein Laurent Emile f° 1215, O 1079, Maison, revenu 112, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Rhein Laurent Emile f° 1215, O 1079, Maison, revenu 36, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868<
/p>

O 1079, Maison
Contenance : 2,25
Revenu total : 1133,17 (112 et 1,17)
Folio de provenance : 1215, aug. de constr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 page 73 case 8

Parcelle, section 29, n° 8 – autrefois O 1077 [sic]
Canton : Fischergasse Hs. Nr. 16
Désignation : Hf Whs u. NG – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,99
Revenu : 800
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 806
Massé Paul Adrien
1920 Massé Paul Adrien la veuve née (-)
clos 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4633
Leonardi Louis commerçant et son épouse Elise née Jauneres* en communauté de biens
1931 André Philibert professeur et son épouse Marie Valerie née Collin en c. d. b.
rayé 1938

(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 5264
Œuvre philanthropique des camps de vacances association inscrite à Strasbourg
1937 Boehm Eugène et son épouse
1951 Boehm Eugène menuisier
(891)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Fischergasse (Seite 38)

(Haus Nr.) 16
Evignoli, Privatier.1
Reiser, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 405)

16, rue Prechter (1865-1993)

Le propriétaire Rhein charge en 1865 l’entrepreneur Reiner de convertir une porte d’entrée en croisée. Ferdinand Thomsen charge en 1867 le maître maçon Schmid de convertir une croisée en porte et d’ouvrir une croisée de chaque côté du rez-de-chaussée. Le propriétaire Massé charge en 1869 l’entrepreneur Reiner de convertir une devanture en fenêtre puis en 1885 de transformer l’intérieur du premier étage dont les fenêtres seront déplacées et rehaussées de 40 centimètres, de construire une cage d’escalier dans la cour.
La maison publique est rénovée en 1921. Le propriétaire Louis Leonardi charge en 1922 l’entrepreneur Pierre Ispano de construire une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16. La maison publique est tenue par Essig en 1942. Le préfet autorise en 1947 Antoine Nonnenmacher à exploiter un hôtel meublé aux 14 et 16, rue Prechter ; le n° 16 comprend 11 chambres (7 au premier étage, 5 au deuxième étage)[sic]. Le propriétaire Joseph Schmolka (42, quai des Bateliers) fait transformer en 1951 un dépôt en garage pour une camionnette. Les héritiers Schmolka aliènent l’immeuble en 1987. La société Semical et la Ville de Strasbourg déposent en 1993 une demande de permis de construire 14 logements pour accueillir des personnes défavorisées.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Reiner demande au nom du propriétaire Rhein l’autorisation de convertir une porte d’entrée en croisée dont l’encadrement sera en sapin, en fermant le dessous en planches. L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La largeur de la rue est fixée à dix mètres.
  • 1867 – Le maître maçon Schmid (23, rue de la Fontaine) demande au nom du propriétaire Ferdinand Thomsen l’autorisation de convertir une croisée en porte et d’ouvrir une croisée de chaque côté du rez-de-chaussée.
  • 1869 – L’entrepreneur Reiner (15, rue de l’Ail) demande au nom du propriétaire Massé l’autorisation de convertir une fermeture de magasin en fenêtre, le remplissage étant en torchis. L’agent voyer note que la porte en maçonnerie est en bon état. Les nouveaux poteaux et traverses seront en sapin.
  • 1884 – L’agent de police Arselt rapporte que la fosse d’aisances n’est pas réglementaire dans la propriété du sieur Massé (demeurant 17, rue Saint-Urbain) – Le commissaire de police transmet au maire – Le maire demande au propriétaire de transformer la fosse. – Travaux terminés, août 1884
  • 1885 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Massé l’autorisation de transformer l’intérieur au premier étage dont les fenêtres seront déplacées et rehaussées de 40 centimètres, de construire une cage d’escalier dans la cour et d’y établir un cabinet d’aisance. – Autorisation de percer une fenêtre au premier étage, d’en agrandir trois autres et de faire des transformations intérieures. – Le nouveau cabinet d’aisance n’est pas réalisé. – Travaux terminés, septembre 1885 – Note, le terrain est raccordé aux canalisations. – Plan du premier étage avant et après travaux, coupe
  • 1904 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande un rapport sur un incendie. La Police du Bâtiment rapporte que l’incendie est dû à un fourneau qui a dégagé de la fumée.
  • 1908 – Le maire notifie Jules Massin (demeurant à Molsheim) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1908.
  • 1912 – Le Service d’architecture informe la Police du Bâtiment que la veuve Massé prévoit d’établir un nouveau cabinet d’aisance au premier étage du n° 18 – Le maire écrit à la veuve Massé (demeurant à Molsheim), le cabinet prévu pour le n° 18 se trouvant dans la cour du n° 16. – La veuve Massé dépose une demande (entrepreneur, Paul Brion demeurant 5, rue de Rosheim). La Police du Bâtiment mentionne en marge qu’un cabinet suffirait puisque la maison n’a que cinq habitants. – Autorisation, septembre 1912 – Dessin (plan)
  • 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en deux points (le propriétaire doit réparer le plancher du logement Barthel au premier étage et fournir les plans des cabinets d’aisance aux étages)
  • 1922 – L’entrepreneur Pierre Ispano (40, route de Kronenbourg) demande au nom du propriétaire Louis Leonardi l’autorisation de construire une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, octobre 1922. La Police du Bâtiment demande que l’entrée de la cave soit pourvue d’un garde-corps et que la porte de la cuisine qui donne sur la terrasse au premier étage soit condamnée, convertie en fenêtre à moins que la terrasse ne soit pourvue d’un garde-corps – Dessin – Le permis d’occupation est délivré, mai 1923.
  • 1921 – Une rénovation générale a eu lieu (maison publique)
  • 1942 – Le tenancier de la pension Essig demande l’autorisation de poser un caisson portant le numéro 16. Mention en marge, il s’agit d’une maison publique, il n’y a pas lieu de donner suite à la demande
  • 1947 – Le préfet demande un rapport après qu’Antoine Nonnenmacher a demandé l’autorisation d’exploiter un hôtel meublé aux 14 et 16, rue Prechter.
    Rapport. Le n° 14 comprend 14 chambres (7 au premier étage, 7 au deuxième étage, un cabinet d’aisance à chaque étage). Le n° 16 comprend 11 chambres (7 au premier étage, 5 au deuxième étage [sic], un cabinet d’aisance à chaque étage).
  • 1950 – Rapport sur les conditions d’hygiène dans les pièces meublées au 16, rue Prechter (propriétaire, Bœhm, demeurant 7-a, quai de la Bruche). Le logement Martin est bien entretenu, le logement Serrez au deuxième étage est insalubre, de même que le logement Bonechi sur le même palier.
  • 1951 – Le propriétaire Joseph Schmolka (installateur sanitaire, demeurant 42, quai des Bateliers) dépose une demande de permis de construire pour transformer un dépôt en garage pour une camionnette. L’entreprise P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) fait les plans et réalise les travaux. – Arrêté portant permis de construire, droits de voirie au titre de l’aménagement d’une porte cochère – Travaux terminés, novembre 1951.
  • 1952 – Lucien Gachotte, propriétaire de l’hôtel meublé sis 18, rue Prechter, se plaint que la cheminée du n° 16 dégage des résidus de combustion qui entrent dans ses logements aux premier et deuxième étages – Le propriétaire Joseph Schmolka ne fait pas faire les travaux – Le maire prend un arrêté qui enjoint à Joseph Schmolka de faire faire les travaux dans le délai d’un mois, 16 juin 1953. – Nouvel arrêté, 19 juin 1953, avant de prendre des mesures coercitives le 15 octobre. – Madame Gachotte déclare à la Police du Bâtiment que le voisin n’a pas fait faire de travaux, mars 1954. – La Police du Bâtiment ne constate pas d’émanations de fumée, mai 1954, et classe le dossier.
    1958 – Même plainte – La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire demande à Joseph Schmolka de supprimer les conduits de fumée non réglementaires. – Travaux terminés, avril 1959.
  • 1958 – Charles Boneschi se plaint de son logement. L’aménagement de la nouvelle cheminée a laissé des trous dans le plafond. – La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un litige entre propriétaire et locataire.
  • 1987 – Le notaire Pierre Schaffar (29, place Kleber) demande un certificat d’urbanisme. Propriétaires, héritiers Schmolka – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest déclare que le terrain est constructible selon les règles du plan d’occupation des sols
  • 1993 – La société Semical et la Ville de Strasbourg déposent une demande de permis de construire 14 logements pour accueillir des personnes défavorisées

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 406)

16, rue Prechter (1996-1997, permis de démolir refusé)

L’Ecole des Supérieure des Arts décoratifs a le projet d’étendre des bâtiments en y adjoignant le sol de la maison sise 16, rue Prechter (mai 1996). L’architecte des Bâtiments de France ne s’oppose pas à la démolition mais ajourne son accord jusqu’à ce que le projet d’un nouveau bâtiment lui soit soumis (janvier 1997). Le conseil municipal approuve le 23 juin 1997 le projet d’extension et de restructuration de l’Ecole.

Sommaire
  • Dossier de l’Ecole des Arts décoratifs, intitulé Projet d’extension et de restructuration, service d’architecture, mai 1996
    L’école comprend deux bâtiments principaux, sis 1, rue de l’Académie (bâtiment principal dont la façade à oriel est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis le 18 décembre 1981) et 2, rue de l’Académie (bâtiment annexe). Le bâtiment principal de style Art Nouveau a été construit en 1892 par l’architecte municipal Ott. Une annexe y a été ajoutée en 1960. Le bâtiment sis 16, rue Prechter, propriété de la ville, est libre d’occupants depuis 1993 et pourrait servir à construire un nouveau bâtiment pour l’école. – Plans – Le bâtiment prévu rue Prechter aura 50 m² au sols-sol, 70 m² au rez-de-chaussée, 110 m² au premier et au deuxième étage, 100 m² au troisième étage, soit au total 440 m².
  • 1996 (novembre) – L’Ecole des Arts décoratifs (1, rue de l’Acaémie)), propriétaire du bâtiment sis 16, rue Prechter, transmet une demande de permis de démolir – Photographies des n° 16, 18 et 14)
    1997 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable de principe, à confirmer en fonction du projet
    1997 (février) – La présidente de la communauté urbaine émet un avis défavorable, aucun projet de remplacement n’étant présenté
    1997 (13 février) – Le maire refuse d’accorder le permis de démolir
  • Rapport au conseil municipal du 23 juin 1997 qui approuve le projet d’extension et de restructuration en créant un budget et en autorisant le maire à agir en son nom

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1539 W 167)

16, rue Prechter (1999-2000, permis de démolir)

La Ville de Strasbourg dépose en novembre 1999 au nom de l’Ecole des Arts décoratifs une demande de permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter. L’architecte des Bâtiments de France émet en janvier 2000 un avis favorable à condition de faire des fouilles archéologiques. Le maire accorde le permis de démolir (janvier 2000).

Sommaire
  • 1999 (novembre) – La Ville de Strasbourg dépose au nom de l’Ecole des Arts décoratifs une demande de permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter, section 29 parcelle 8 (218 m²) 300 m² de surface de plancher (dont rez-de-chaussée 140 m², premier étage 90 m², comble 70 m²). – La Direction départementale de l’équipement émet un avis favorable (décembre 1999) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de faire des fouilles archéologiques (janvier 2000) – Plan cadastral de situation, photographies des n° 16 et 18 (en photocopie, mêmes qu’au dossier coté 949 W 406)
    2000 (janvier) – Le maire accorde le permis de démolir

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1685 W 1844)

1, rue de l’Académie (2002-2009)

La SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg, office public d’HLM, société d’économie mixte) dépose en août 2002 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Bodin et associés (33, rue des Francs-Bourgeois), pour aménager des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes. La plus grande partie de la façade du bâtiment vers la rue Prechter (bibliothèque) sera vitrée, la façade arrière recouverte d’un bardage en aluminium laqué. Le maire accorde le permis de construire en décembre 2002. Le gros œuvre est terminé en juin 2004.

Sommaire
  • 2002 (août) – La SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg, office public d’HLM, société d’économie mixte), au nom de laquelle Robert Adjedj, dépose en août 2002 une demande de permis de construire. Terrains sis section 29 parcelles 8, 9, 10 et 12 (7080 m²) appartenant à l’Ecole Supérieure des Arts décoratifs, sous la direction de l’architecte Bodin et associés (33, rue des Francs-Bourgeois), pour aménager des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes.
    La bibliothèque à aménager vers la rue Prechter n’excède pas la hauteur maximale de dix mètres. La toiture au-dessus de la façade, qui aura un angle de 52°, ne dépasse pas la hauteur réglementaire de huit mètres. La plus grande partie de la façade sur rue sera vitrée (vitrage extérieur collé), les parties opaques seront en cuivre pré-oxydé. La façade arrière sera recouverte d’un bardage en aluminium laqué.
    2002 (décembre) – Le maire accorde le permis de construire
    2003 (mars) – Déclaration d’ouverture de chantier
    2005 (novembre) – Avenant au permis de construire
    Dessins, photographies (dont emplacement après démolition, 22 janvier 2001)
  • Suivi des travaux. Terrassement, reprise des fondations des bâtiments voisins, avril 2003. Gros œuvre en cours, août 2003, terminé, juin 2004. Aménagement intérieur, novembre 2004, mars 2005.

Autre dossier
Prechter n°: 16 (1998) cote 1198 W 1982, im 482 98 v 0054


Relevé d’actes

Copropriétaire des maisons Prechter, François Joseph Haffner de Wasselonne épouse en 1738 Marie Anne Madeleine Dupré de Bürckwald

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 131) Anno Domini 1738 die 15 Mensis Septembris una duntaxat proclamatione (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt prænobilis dominus franciscus josephi de haffner filius prænobilis francisci Renati de haffner in vivis directoris inferioris Alsatiæ nobilium ordinis et prænobilis dominæ Baronissæ de Boussey et prænobilis domicella Maria Anna Magdalena Dupré de Bürkeval filia prænobilis domini josephi Ludovici du pré de Bürkeval in vivis nobilium ordinis inferioris Alsatiæ directoris et prænobilis dominæ Mariæ cæciliæ de Truchses de Reinfeld (signé) Haffner de wasslenheim, Dupré de bürckwalt (i 68)

Le colonel François Joseph de Haffner institue par testament ses enfants pour ses héritiers. Voir ci-dessous l’inventaire Latouche (1819) qui expose les parts de la succession.
1792 (18. 7.br), Strasbourg 1 (3), Not. Lacombe n° 24
Inventaire de la succession de feu M de Haffner du 18. 7.br 1792 Boete 14
Testament le 1. 7.bre 1792, Je soussigné François Joseph de Haffner ancien colonel d’Infanterie demeurant a Strasbourg
3. Je nomme et institue mes chers trois enfants pour mes héritiers sçavoir François Antoine Louis Casimir, Julienne femme latouche et Pauline de Haffner, mon fils et Pauline jusqu’à concurrence de leur légitime seulement et (quantité l’excedent) j’institue les enfants de mon fils pour moitié et la fille latouche ou ses enfants et descendants pour l’autre moitié
le 10. sept. Sr Jean Nicolas Didier fondeur en qualité de mandataire par feu François Joseph de Haffner ancien colonel d’Infanterie en vertu de son testament mistique après que tant par le Sr Didier que par M Casimir de Haffer officier au service de France retiré fils du défunt que par Mde Louise Barthelemy Julien de Haffner femme de M de latouche de Cernay fille du défunt

Son fils François Casimir de Haffner épouse Elisabeth Sichler en 1792 : contrat de mariage, célébration. Les époux reconnaissent Marie Charlotte, âgée de cinq ans.

1792 (7. 8.br), Strasbourg 1 (4), Not. Lacombe n° 11
Contrat de mariage – M François Casimir de Haffner ancien officier au service de France et De Elisabeth Sichler sa femme, Ils auroient fait celebrer leur mariage en face de l’eglise le 13. mars dernier en la paroisse de St Jean aux ondes sans avoir constaté par acte public leurs conventions civiles
enregistré le 8

Mariage, Saint-Jean-aux-Ondes (cath. p 6.)
Anno 1792 die 13 martii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Casimirus de haffner vulgô Capitaine des volontaires soldes du Bas Rhin et Elisabeth Sichler ambo parochiani nostri /:in instanti nobis præsentauit dominus haffner infanten quinquennium nomine Maria Carolina, quam suum proprium infantem et Elisabethæ Sichler nunc sponsâ suâ *se progenitam dixit (signé) Casimir Haffner, Elisabetha Sichler (i 17)

Jugement qui déboute Casimir de Haffner de ses prétensions à avoir seul droit aux fiefs provenant de son père.
1798, Strasbourg 2 (11), M° Knobloch
Pièces sur les fiefs Haffner à Ingenheim de la maison de Linange – Quittances – 11. feb. 1765 Bürckenwaldische Lehen (à François Joseph de Bürckenwald, samt schloss) – Gutachten 1655 Leiningen und Gabriel von Bürckenwald Gültguth zu Minversheim – Renovation, 9. feb. 1611 in Westhouen – Baux, Comptes – Inventaire M° Lacombe 18. sept. 1792 – Précis
Jugement au Tribunal de la Meurthe – 11, 15 et 17 Prairial an 6, le Tribunal Civil du Département de la Meurthé séant à Nancy a rendu le Jugement suivant, en la cause d’Entre les Citoyennes Louise Barthelemy Justinne Haffner femme de François henry Xavier Joseph Latouche residante a Cernay et Pauline Haffner fille majeure demeurant à Baden Baden appelantes d’un Jugement rendu au Tribunal Civil du département du Bas rhin le le 12 floreal 5, Et le C. François Antoine Louis Casimir Haffner résidant à Westhoffen jntimé, Et le C. felix Treitt homme de Loi à Strasbourg en qualité de Curateur des enfants mineurs dud. C. Haffner aussi intimé
sans s’arrêter a la demande jncidente (…) sans s’arrêter a la convention de sequestre jnsérée au Procès verbal des 20 et 22 septembre et 6. oct. 1792 non plus qu’au testament de feu François Hafner du 1. sept. de la même année pour autant qu’on voudroit l’étendre aux Biens ci devant feodaux en par conséquent l’a autorisé a en jouir comme vrai et unique propriétaire et a condamné les deffendeurs à lui rendre compte des fruits et révenues d’Iceux qu’ils ont perçus depuis la mort dudit François Joseph Hafner
– Le tribunal a remarqué dans le fait que par le jugement dont et appel L’jntimé est admis à recueillir à l’Exclusion de ses Cohéritiers les Biens féodaux de la succession du Pere commun en vertu des Loix feodales en vigueur à Strasbourg jusqu’à celles du 28. mars 1790 qui en les abrogeant ouvre une Exception en faveur des personnes mariées ou veuve avec enfants, Le Tribunal du Bas Rhin ne s’est décidé et n’a pu se décider d’appliquer a l’intimé cette exception contrairement aux dispositions testamentaires du pere commun une declaration comme il l’a fait dans ses motifs que L’intimé etoit marié entérieurement a la Loi precitée puisque la succession n’a été ouverte qu’en 1792 (v.s.)
(…) produit un acte s.s.p. en date du 20. mars 1787 par lequel il a prétendu constater la réalité de son mariage (le mariage aurait été contracté en pays étranger et protestant Hornberg à Guttach, mais les enfants nés ont été presentés en cachant l’identité du père, se sont présentés devant le ministre du culte catolique en 1792 comme concubinaires)
a débouté la partie de Chippel de la demande en conséquence ordonne l’exécution du testament de François Joseph Haffner en ce qui concerne la partie de Jacqueminot et les mineurs représentés par celle de Radés seulement faisant droit sur celle Incidente formée par celle de Jacqueminot condamne celle de Chippel a remettre dans les deux decades entre les mains du Notaire chargé de la liquidation de la succession commune tous les titres et documents qui concernent la même succession ainsi qu’a rendre compte des fruits des biens ci devant fiefs

François Antoine Louis Casimir Haffner meurt en 1800 en délaissant trois filles.
1800 (21 frimaire 9), Strasbourg 2 (14), M° Knobloch n° 546
Inventarium über weÿl. br.s Frantz Antoni Ludwig Casimir Haffner Retirirten Officier zu Straßburg Verlassenschafft, nach seinem den 16. frimair dieses lauffenden 9.t jahr erfolgten absterben, auf ansuchen Fraun Elisabetha geb. Sichler der hinterbliebenen Wittib beiständlich br. Leopold Marion gesetz verständigten wie auch auf begehren b.rs Felix Treit gesetz verständigten als Vogts des defucti mit der Wittib Erzeugten dreÿer Kinder und ab intestato hinterlassenen Erben Nahmenlich Maria Carolina so 14 jahr alt, Maria Julia so 7 Jahr et Maria Paulina so 3 jahr alt
Bericht zu gegenwärtigen Inventur, daß der verstorbene seel. schon vor einiger Jahren mit seinen beden Schwestern Louise Bartlélémi Julienne Latouche geb. Haffner und Pauline Haffner der leedigen majorennen wie auch seine kinder Vogt sowohl wegen annullirung seines vatters seel. Testaments vom 10. 7.br 1792 worin derselbe auf den Pflichttheil so ein drittel an drittel also ein neuntel an der gantzen Verlassenschafft ausmacht und seine Kinder zu denen andern zweÿ dritten (…) durch ein definitif urtheil von tribunal des Département der Meurthe vom 17. prairial 6.t Jahr mit seinem begehren abgewiesen
Auszug der vor Not° Lacombe sub dato 7. herbstmonat 1792 aufgerichteten Eheberedung
hausrath 766 fr, schulden in das Erb zu bezahlend 50 fr, summa summarum 816 fr, schulden 15 114 fr, übersteigen um 14 297 fr – (Liasse de papiers) – Renonciation n° 615 du 7 ventose
Enregistrement, acp 76 F° 115 du 28 frim. 9

Autre inventaire du même
1803 (25 nivose 11), Strasbourg 1 (24), M° Lacombe n° 3298
Inventaire de la succession de François Antoine Louis Casimir Haffner et Elisabeth Sichler – à la requête de Felix Treitt avoué au Tribunal Civil en qualité de curateur établi par la justice aux enfants mineurs de feu savoir Marie Caroline, Marie Julie et Marie Pauline Haffner, Jean Louis Knobloch notaire public mandataire de De Julienne Bartholomée haffner épouse du Cit. Henri Louis Xavier Latouche de Cernay, Jean Louis Rame homme de loi mandataire de Dlle Pauline Haffner majeure
Cit. Paul Louis Meyer homme de loi curateur de la masse de feu François Antoine Louis Casimir Haffner décédé ancien colonel d’Infanterie dénommés dans l’intitulé d’inventaire souss. 18. 7.br 1792
Partage de terres
Enregistrement, acp 86 f° 168 du 5 pluv. 11

Caroline de Haffner épouse en 1807 Joseph, baron d’Iffling de Granegg
1807 (6.5.), Strasbourg 14 (33), M° Lex n° 1329
Contrat de mariage – Joseph Baron d’Iffling de Granegg seigneur de Lackendorff et Händelbronn, domicilié a Lackendorff près de Rothweil royaume de Würtemberg, fils majeure de défunt Charles Alexandre d’Iffling de Granegg et Marie Joséphine née baronne de Rottenstein demeurant a Oberstad pres du Lac de Constance
Caroline de Haffner fille mineure de feu François Antoine Louis Casimir de Haffner, officier retiré du service de france demeurant à Strasbourg, et d’Elisabeth née Sichler
Enregistrement, acp 102 f° 134-v du 9.5.

Louise Bartholomée Julienne baronne de Haffner épouse en 1775 Henri Louis Joseph Xavier de Latouche : contrat de mariage, célébration

1775 (5.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 12
Contrat de mariage – Messire Henry Louis Joseph Xavier De la touche Chevalier Capitaine au Régiment d’Alsace seigneur du Marquisat de Willecomte, Vernant et de la ville de Cernay fils de Mess. Henri Frideric Chevalier de l’Ordre royal et Militaire de St Louis seigneur du Marquisat de Willecomte, Vernant et de la ville de Cernay et Vassal du fief de Zotten demeurant audit Cernay et deffunte D° Françoise Genevieve d’Anthes, de l’avis de De Elisabeth Hélène de la Touche sa sœur chanoinesse du Noble Chapitre d’alix
Dlle Louise Bartholomé Julienne Baronne de Haffner, dlle majeure de Messire François Joseph Baron de Haffner de Wasslenheim seigneur d’Engenheim et Krautergersheim Collonel à la suitte du Régiment d’anhald et l’un de Mess. les stettmesters de ladite ville de Strasbourg et de feu D° Marie Madeleine Dupré dortal de Bürckenwald
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 372)
Hodie 6. Junÿ 1775 unicâ duntaxat proclamatione in Ecclesia parochiali ad S. Ludovicum hujus civitatis unicaque etiam in Ecclesia parochiali in Sultz Diœcesis Basiliensis (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis Dominus Ludovicus Josephus Xaverius De la Touche Eques viduus prænobilis Dominæ Julianæ Barbaræ Antoniæ Baronissæ de Schaubourg, Capitaneus in Legione Pedestri Alsace nuncupatâ Dinastæ Marchionatus dicti Wilcomte Vernon, nec non urbis Cernay parochianus in Sultz in Superiori alsatiæ, et Prænobilis Domicella Ludovica Bartholomea Juliana Baronissa de haffner de Wasslenheim argentinensis, filia legitima et majorennis prænobilis Domini Francisci Josephi Baronis de haffner de Wasslenheim Colonelli Legione pedestri dictæ Anhalt uniti Equites ordinis militaris Sti Ludovici nec non unius ex Prætoribus hujatis Magistratûs et defunctæ prænobilis Dominæ Mariæ Magdalenæ Dupre dortal de Burckeval in vita conjugum in præfata S. Ludovici hujus urbis commorans. Testes aderant (…) Dominus Gabriel Nicolaus Adrianus Hüe Eques de Montaigu Sponsi Sororius (i 189)

Natif de Cernay en Haute-Alsace, Henri Louis Joseph Xavier de Latouche épouse en 1769 Julienne Barbe Antoinette de Schauenbourg, native de Luxembourg
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 274)
Anno domini 1769. die 9. mensis maii (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Henricus Ludovicus Josephus Xaverius de Latouche eques, centurio in legione regiâ pedesti alsace nuncupata, oriundus ex Cernaÿ diœcesis Basiliensis, dinasta de Villecomte Vernant et vrbis Cernaÿ filius Legitimus et minorennis prænobilis Dni Henrici Friderici de La Touche equitis ordinis regii ac militaris sancti ludocivi equitis prædictorum Locorum dinastæ in dictâ urbe de Cernaÿ commorantis et defunctæ prænobilis Dnæ Franciscæ Genovefæ D’anthes conjugum a septem mensibus in parochia ad Stum Laurentium ecclesiæ cathedralis hujatis commorans, ex unâ, et prænobilis Dnâ Dnâ Juliana Barbara Antonia Baronissa de Schawenbourg ex Civitate Luxemburgensi diœcesis Trevirensis oriunda Dnâ Canonissa et Comitissa Insignis ac prænobilis Capituli de Bouxiere aux Dames in Lotharingia, filia legitima et minorennis prænobilis Dni Antonii Renati Josephi Baronis de Schawenbourg in dictâ civitate Luxemburgensi commorantis dinastæ in Geisbach Bervast et Bastogne, vice marescalli Trium ordinum Regionis ac ducatus Luxemburgensis ac comitatus de Chinÿ et prænobilis Dnæ Antonæ Elisabethæ Baronissæ de Zuckmantel de Brumath conjugum, Dnæ Crucis Stellatæ sacræ maiestatis imperialis Regiæ hungariæ et Bohemiæ, a sex mensibus in parochia nostra commorans ex altera partibus (signé) Latouche, Schawenbourg (i 140)

Louise Bartholomée Julienne de Haffner meurt à Dijon en 1812. Charles Joseph Louis de Latouche meurt à la Robertsau en 1818 en délaissant quatre enfants de sa femme et deux enfants naturels reconnus

1819 (3.4.), Strasbourg 11 (26), M° Thurmann n° 4229
Inventaire de la succession de Charles Joseph Louis de Latouche, ancien lieutenant de cavalerie à demi solde à la Robertsau, décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Joseph Heim, négociant, au nom Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, propriétaire à Cernay, 2. Marie Anne Joséphine Antoinette née d’Anthès veuve de M Adrien Marie Joseph Jean Népomucène de Latouche, propriétaire à Strasbourg, mère et tutrice naturelle de ses deux enfants Marie Amélie et Auguste Adolphe de Latouche, en présence de Jean Baptiste de Kentzinger, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, vice président du Tribunal Civil subrogé tuteur, 3. Marie Françoise Julie Henriette Joséphine de Latouche veuve de M Philibert Darbois, propriétaire à Dienay, 4. Cécile Elisabeth de Latouche épouse de M Jean Baptiste Mortureux, propriétaire à Dijon, le premier père le second neveu les autres sœurs, en présence de 1. Dlle Jeanne Marie Lucas fille majeure à la Robertsau tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Charles Jean Baptiste Antoine & Jeanne Angélique Joséphine Antoinette de Latouche issus d’elle et feu Sr Charles de Latouche et par lui légalement reconnus, 2. Jacques Lehardy, propriétaire, subrogé tuteur
Testament, Not. Schorn und Monten für das groshertzogthum Berg angestellte Notarien der ersten klasse in Düsseldorff (…) der Demoiselle Johanna Maria Lucas tochter der eheleuthe Abraham und Maria Elisabetha Metzger aus Elberfeld, den 22 April1813 – (…) à mon épouse Jeanne Marie Lucas

dans une maison sise à la Robertsau vis à vis l’église n° 164
mobilier dans la chambre d’habitation, pièce à côté, cusine 178 fr
vacation du 5 octobre (acp 144 F° 166-v du 6.10.) Biens immobiliers. En cet endroit il a été fait les observations suivantes nécessaires pour l’intelligence du présent inventaire. M de Haffner colonel d’infanterie et ancien stetmeistre de la ville de Strasbourg décéda en 1792 laissant un fils et deux filles savoir M Casimir de Haffner, Mlle Pauline de Haffner pensionnaire au couvent du St Sépulcre à Bade, Mde Julienne Louise Barthelemie de Haffner épouse séparée de Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, propriétaire à Cernai. Par son testament M de Haffner père avait réduit M. Casimir et Mlle Pauline à la légitime ce qui fesait à chacun un 9° dans la succession dudit M Haffner père en assurant néanmoins à chacun l’usufruit viager de l’excédent de la légitime. Quant à la propriété dudit excédent il en avait disposé en faveur 1. des enfants de M Casimir en ce qui concernait la portion de leur père & 2. des mêmes enfants pour moitié et de Mde de Latouche pour l’autre moitié en ce qui concerne la portion de Mlle Pauline. M Casimir de Haffner est décédé en laissant trois enfants. Mme de Latouche est décédée à Dijon le 20 janvier 1812, inventaire a été dressé de sa succession par M° Joliet à Dijon le 5 février 1812, Mlle Pauline de Haffner est décédée au couvent du St Sépulcre à Bade le 28 novembre 1815, par son testament elle a institué pour ses légataires à titre universel les trois enfants de son frère. En conséquence les représentants de Mme de Latouche ont à prétendre depuis cette époque les 4/9 au lieu des 3/9 qui leur compétaient dans les rentes emphythéotiques. Quant aux biens fonds de la succession de M de Haffner père comme ils provenaient d’anciens fiefs M. Casimir de Haffner prétendit y avoir seul droit. De là un long procès qui fut terminé en 1798 par un jugement du Tribunal d’appel de Nancy qui débouta M Casimir de ses prétentions.
Fondation dite Prechterhäusler à Strasbourg. 1. le 9° indivis dans la Fondation dite de Prechter. Cette fondation se compose de neuf maisonnettes sises en cette ville dans la rue neuve & destiné au logement de pauvres veuves, chacune de ces maisonnettes rapporte un loyer annuel de 32 fr, en capital 640 fr
le 24° dans la forêt de Burckwald 3472 fr, droits litigieux, rentes emphythéotiques, rente de vin 13 fr, total des immeubles 4125 fr – dettes certaines 709 fr, dettes incertaines 1588 fr, total de l’actif 6601 fr, passif 11.336 fr
Enregistrement, acp 142 f° 146-v du 14.4.

Julienne de Haffner cède à sa sœur Marie Pauline sa part dans les maisons Prechter

1829 (30.5.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Licitation – Julienne de Haffner fille majeure
à sa sœur germaine Marie Pauline de Haffner
neuf 108° qui lui appartiennent dans neuf maisons indivises dépendant de la succession de leur père faisant partie de douze maisons dite Prechter sises en cette ville rue Neuve n° 69 pour les réunir à pareile quotité qui appartient déjà à l’acquéreuse au même titre que la venderesse – moyennant 400 francs
Enregistrement, acp 195 F° 3 du 6.6.

Les héritiers Haffner partagent en quatre lots les maisons Prechter

1835 (10.12.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Partage en 4 lots sans soulte ni mieux value de neuf maisons sises à Strasbourg rue Neuve n° 69 quai des Pêcheurs dites Praechters Haeusslen appartenant aux copartageants ci après nommés dans des proportions inégales et leur provenant de la succession de François Joseph Antoine Haffner, ancien Stettemeister de Strasbourg, décédé en 1792 entre
Entre 1° Françoise Henriette Joséphine Delatouche veuve de Philibert Darbois domicilié à Dienai (Côte d’Or), Jean Baptiste Mortureux, propriétaire à Dijon, en qualité de mandataire de Julienne Cécile Elisabeth Philippine Joséphine de Latouche sa femme, Marie Anne Amélie Delatouche, majeure domiciliée à Strasbourg, et Adolphe Auguste Delatouche, propriétaire domicilié à Strasbourg, tous quatre ayant droit à 48/108 et qui reçoivent quatre maisons à prendre du côté de celles appartenant à la famille de Rathsamhausen sans autre désignation,
2° Elisabeth Sichler veuve de François Antoine Louis Casimir de Haffner, domiciliée à Strasbourg, ayant droit à 3/108 qui lui sont assignés, à prendre cette quotité dans la 5° des neuf maisons comprises au partage,
3° Marie Caroline de Haffner femme de Joseph Charles baron d’Ifflinger de Granegg domiciliée à Rothweil (Württemberg) ayant droit à 19/108, elle reçoit les 3° et la 5° des neuf maisons,
4° Marie Pauline de Haffner, majeure demeurant à Strasbourg, ayant droit à 38/108 qui lui sont fournis par abandonnement des première, deuxième et quatrième maisons en venant du quai et 2/108 à prendre dans la 5°
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 f° 79 du 16.12.

Adjudicataires des quatre maisons au sud (portant les lettres F, G, H et J), les héritiers Latouche les vendent au brasseur Charles Gautschi moyennant 6120 francs (les quatre maisonnettes sont réunies par deux, les futurs n° 14 et 16, Charles Gautschi vend le n° 14 en 1841)

1835 (14.12.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Adjudication préparatoire, 12 décembre 1835 – Adjudication définitive, 16 décembre – à la requête de D° Françoise Henriette Joséphine De Latouche, veuve de Philibert Darbois demeurant à Dienay (Côte d’Or), de Jean Baptiste Mortureux, propriétaire domicilié à Dijon, comme mari de Julienne Cécile Elisabeth Philippine Joséphine de Latouche, e Marie Anne Amélie Delatouche et d’Adolphe Auguste Delatouche, des deux derniers propriétaires demeurant à Strasbourg
à Charles Gautschi, brasseur à Strasbourg
quatre maisons sises à Strasbourg rue Neuve quai des Pêcheurs n° 69 – moyennant 6120 francs
acp 236 (3 Q 29 951) f° 79-v du 16.12.

Frédéric Charles Gautschi épouse en 1832 Marie Cléophée Bischoff
1832 (22.12.), Strasbourg 12 (127), M° Noetinger n° 4747
Contrat de mariage – Frédéric Charles Gautschy, brasseur, fils de Daniel Gautschy, propriétaire, et de Marie Salomé Zuflicht
Marie Cléophé Bischoff, fille de Jean Philippe Bischoff, ancien brasseur, et de Catherine Elisabeth Otto
régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
art. 5, en considération de ce mariage les Sr et D° Gautschy font donation entre vifs par avancement d’hoirie au futur époux d’une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers au dessus avec petite cour et maison de derrière, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg sur quai des Pêcheurs n° 60, d’un côté le Sr Zabern vers le rempart, vers le quai Sr Grunder, devant le quai, derrière la rue du rempart dite des Pêcheurs, évaluée à 12.000 francs -les époux donateurs se réservent la jouissance gratuite aussi longtemps qu’ils seront en vie de deux chambres au second étage de la maison donnée n° 2 et 3
Enregistrement, acp 214 f° 155-v du 31.12.

Marie Cléophée Bischoff meurt en 1852 en délaissant une fille
1852 (16.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Célophée Bischoff vivant épouse Charles Frédéric Gautschi, Marchand de bois à la Robertsau, décédée le 21 avril 1852 et de la communauté de biens qui a existé entre entre la défunte et son mari survivant, dressé à la requête du veuf, agissant 1) comme commun en biens en vertu du contrat de mariage reçu Noetinger notaire le 22 décembre 1850, 2) comme usufruitier de la moitié de la succession, 3) comme père et tuteur de Cléophée Caroline Amélie Gautschi sa fille mineure
acp 413 (3 Q 30 128) f° 40-v du 22. 7.bre succession 20. 8.bre 1852 N° 1190) Communauté, un mobilier estimé 1956, argent comptant 150

Frédéric Charles Gautschi se remarie en 1854 avec Marie Frédérique Deguisne
1854 (2.12.), M° Noetinger
Contrat de mariage – 1) Frédéric Charles Gautschi, propriétaire à la Robertsau, veuf avec enfant de Marie Cléophée Bischoff d’une part
2) Marie Frédérique Deguisne, fille de feu François Simon Deguisne, sous lieutenant en retraite & Marie Ursule Hess, rentière à Schiltigheim, d’autre part
acp 435 (3 Q 30 150) f° 61 du 6.12. stipulation de régime de séparation de biens
Les apports de la future consistent en une valeur de 21.000 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit du quart de toute sa succession et la jouissance viagère d’un logement dans sa maison à la Robertsau, quartier rouge N° 174, la future épouse au futur de la pleine propriété de toute sa succession

Frédéric Charles Gautschi meurt en 1864 en délaissant sa fille issue de sa première femme
1864 (16.3.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédéric Charles Gautschi, propriétaire à la Robertsau, décédé le 12 janvier 1864. Dressé à la requête de 1) Marie Frédérique Deguine veuve séparée quant aux biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger notaire le 2 décembre 1854
2) Caroline Cléophée Amélie Gautschi, épouse de Jacques Edouard Franck, propriétaire à la Robertsau
acp 531 (3 Q 30 246) f° 11 du 18.3. succession 13 juillet 1864) Il dépend de la première communauté qui a existé entre entre le défunt et Marie Cléophée Bischoff un mobilier estimé à 1120
Succession, mobilier 499, argent 30, garde robe 144
acp 534 (3 Q 30 249) f° 15 du 1.7. (vacation du 27 juin) Il dépend de cette succession
moitié d’une maison à la Robertsau rue Saltzmann N° 92
moitié d’une maison quartier rouge N° 74
43 ares 90 terres à la Robertsau

Frédéric Charles Gautschi et Marie Cléophée Bischoff vendent la maison au cordonnier Geoffroi Krausz moyennant 3 000 francs

1841 (9.1.), Strasbourg 12 (153), M° Noetinger n° 12.973
Vente – Ont comparu le sieur Frédéric Charles Gautschi, brasseur, et sous son autorisation et assistance Dame Marie Cléophée Bischoff, son épouse demeurant à la Robertsau, commune de Strasbourg, lesquels ont parr ces présentes vendu (…)
au sieur Geoffroi Krausz, cordonnier demeurant à Strasbourg
1° Une petite maison avec un jardin, remise, appartenances et dépendances, située rue neuve quai des pêcheurs à Strasbourg dépendant des maisons dites Prechterhaeusser sous le numéro général 69 d’un côté le sieur Schneider, de l’autre la maison ci après, devant la rue et par derrière le jardin botanique
2° Une autre petite maison avec un jardin, avec appartenances et dépendances, le tout situé en la même ville et rue dépendant desdites Prechterhaeusser, d’un côté la maison ci-dessus désignée de l’autre et par derrière propriété du sieur Gautschi vendue à M. Leclerc par devant la rue, ainsi que le tout se poursuit et se comporte en ce moment (…) Les vendeurs en sont devenus propriétaires suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lange, notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835, les vendeurs déclarent que le prix d’adjudication se trouve entièrement payé et ils s’obligent d’en justifier à l’acquéreur à sa première réquisition, quant à l’établissement antérieur de la propriété comme la désignation en est trop longue les parties déclarent s’en rapporter à celle contenue au procès verbal d’adjudication susrelaté – moyennant 3000 francs
acp 284 (3 Q 29 999) f° 41-v du 14.1.

Jean Geoffroi Krausz épouse en 1818 Marguerite Salomé Mons en légitimant une fille née en 1816.
Mariage, Strasbourg (n° 366)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 3 novembre 1818. Jean Geofroi Krauss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 août 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Jean Geoffroi Krauss, cordonnier décédé en cette ville le 30 Floréal sept et de feu Marie Dorothée Schuhmann, décédée en cette ville le 7 Germinal an cinq
Marguerite Salomé Mons, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 septembre 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Mons, menuisier en cette ville et d’Anne Dorothée Dürrbach, ci présente et consentante (…) Lesdits époux ont déclaré reconnaître Dorothée Sophie Krauss, née d’eux en cette ville le 17 août 1816 et inscrite dans nos registres le 19 subséquent (signé) Johann Gottfried Krauß, Margaretha Salome Muntz (i 1)

Geoffroi Krausz et Salomé Muntz hypothèquent la maison au profit de l’agent de police Vendelin Hornecke

1848 (30.5.), Strasbourg 12 (174), M° Noetinger n° 20.285
Obligation, 30 Mai 1848 – Ont comparu le sieur Geoffroi Krausz, cordonnier & Dame Salomé Muntz son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M.M. Vendelin Hornecker, agent de police demeurant à Strasbourg, ci présent & acceptant, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent spécialement Une propriété consistant en maison de devant, de derrière, avec un jardin, remise appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue neuve du quai des pêcheurs n° 49 tenant d’un côté au sieur Schneider, de l’autre à M. Leclerc & par derrière au jardin botanique.
Les conjoints Krausz déclarent s’être rendus propriétaires de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’ile en ont faite de M. Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & dame Marie Cléophée Bischoff, conjoints de la Robertsau suivant contrat passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 9 janvier 1841

Geoffroi Krausz et Salomé Muntz meurent successivement en 1855 en délaissant une fille Albertine, épouse du tailleur Louis Locker

1856 (6.6.), M° Noetinger
Inventaire des successions de Geoffroi Krausz, vivant cordonnier à Strasbourg, décédé le 11 décembre 1855 et de Marguerite Salomé Muntz, sa femme décédée le 23 décembre 1855, dressé à la requête d’Emilie Albertine Krausz, épouse de Louis Locker, tailleur d’habits à Strasbourg
acp 451 (3 Q 30 166) f° 14-v du 9.6. (succession déclarée le 9 juin 1856) Communauté, meubles 72, garde robe de M. Krausz 29, de Mde Krausz 20
Une Maison rue neuve quai des pêcheurs n° 69
une maison même rue, estimées à 4000
créances 3068
Masse passive 3681

Louis Locker et Emilie Albertine Krausz vendent la maison au pilote Jean Frédéric Nagel et à sa femme Caroline Hartel Vilvot moyennant 4 000 francs

1857 (8.1.), Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 667 (2815) n° 84
Ont comparu M. Louis Locker, tailleur & sous son assistance & son autorisation D° Emilie Albertine Krausz, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes déclaré avoir vendu, cédé & abandonné en toute propriété & jouissance (…)
à M. Jean Frédéric Nagel & sous son assistance & son autorisation D° Caroline Hartel Vilvot, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires à ce présents & acceptant, ledit Nagel, pilote de profession
1° Une petite maison avec un jardin, remise, appartenances & dépendances, située rue neuve, quai des pêcheurs à Strasbourg dépendant des maisons dites Prechterhaeusser sous le numéro général 69 d’un côté le sieur Schneider, de l’autre la maison ci après, devant la rue & par derrière le jardin botanique
2° Une autre petite maison avec jardin situé entre les deux maisons, appartenances et dépendances, située en la même ville & en la même rue dépendant également des maisons dites Prechterhaeusser, d’un côté le numéro précédent, de l’autre la veuve & les héritiers Leclerc, par derrière le jardin botanique & par devant la rue. Telles que ces maisons se trouvent, se poursuivent et se comportent (…) D° Locker née Krautz a recueili ses immeubles dans les successions de ses père et mère M. Geoffroi Krautz, en son vivant cordonnier à Strasbourg & de D° Marguerite Salomé Muntz, sa femme, décédés en ladite Ville le premier le 11 décembre 1855 & la deuxième le 23 du même mois, ainsi que le tout est constaté en l’inventaire des dites successions, dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 6 juin 1856. Les époux Krautz étaient devenus propriétaires desdites maisons pour les avoir acquises de M. Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & de D° Marie Cléophée Bischoff, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Noetinger sus-dit le 9 janvier 1841, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois Volume 366 Numéro 55 moyennant un prix quittancé au contrat. Le époux Gautschi avaient eux mêmes acquis les deux maisons ci-dessus désignées suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lange, notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835, moyennant un prix du paiement duquel il a été justifié – Cette vente est faite moyennant le prix de 4000 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 80-v du 19.1.

Le garçon batelier Jean Frédéric Nagel épouse en 1838 Caroline Hardelle-Vilvot en légitimant trois enfants
Mariage, Strasbourg (n° 92)
Du 19° jour du mois de Mars 1838 à dix heures du matin, Acte de mariage de Jean Frédéric Nagel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 décembre 1807 à Strasbourg, garçon Batelier, fiils de Jacques Nagel, pêcheur domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Madeleine Lienhardt, décédée en cette ville le 29 juin 1837
et de Caroline Hardelle-Vilvot, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 mars 1807 à Hesdin /Pas de Calais/ domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Hardelle-Vilvot, Commandant d’Armées à Hesdin, y décédé le 19 novembre 1808 et de feu Jeanne Catherine Zumbach décédée à Haguenau / Bas Rhin/ le 17 décembre 1816 (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Caroline Mélanie Hardelle-Vilvot, née d’eux en cette ville le 18 octobre 1833, inscrite le 19 sur les registres de l’Etat civil de cette ville, Marie Caroline Louise Hardelle-Vilvot, née d’eux len cette ville le 27 novembre 1834, inscrite sur lesdits registres le 29 en suivant, et Jean Pierre Charles, né d’eux en cette ville le 4 septembre 1837 inscrit sur lesdits registres le même jour
Sur la première expédition de l’acte de naisance de Marie Caroline Louise Nagel est inscrit Enregistré à Strasbourg le 21 février 1856 f° 96 (…)
La première expédition de l’acte de naisance de Jean Pierre Charles Nagel est inscrit Enregistré à Strasbourg le 4 juillet 1867

Registre de population 600 MW 369 (i 109)
Nagel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., cath., français, (à Str.) d.s.n.
id. née Nuss, Caroline, Strasbourg 07, f.m. , cath., français, (à Str.) d.s.n.
id. Caroline, f. , cath., français, (à Str.) d.s.n.
Saller, Elisabeth, Strasbourg 36, f. couturière, cath., français, (à Str.) d.s.n
R. neuve q. des pêcheurs 49 / 16

La reconnaissance de Marie Caroline Louise Nagel est enregistrée en 1856.
1856, Officier de l’état-civil
Officier de l’état civil, 22 novembre 1834 – Reconnaissance par Jean Frédéric Nagel, Garçon batelier à Strasbourg, de Marie Caroline Louise Nagel née le 27 novembre 1834 de Caroline Hardelle Vilvot
acp 447 (3 Q 30 162) f° 96 du 21.2.

Consentement au mariage de ladite Marie Caroline Louise Nagel
1860 (4.4.), M° Momy
Consentement par Jean Frédéric Nagel, garçon batelier, et Caroline Hardelle Vilvot sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Marie Caroline Louise Nagel, lingère à Paris, avec Paul Félix Delchaux* employé à Paris
acp 487 (3 Q 30 202) f° 5 du 4.4.

Naissance, Strasbourg (n° 1277) Déclaration faite à l’hotel de ville de Strasbourg (…) le 4 septembre 1836 de la naissance d’un enfant qui a été reconnu du sexe masculin né hors le mariage cejourd’hui à une heure du matin et nommé Jean Pierre Charles – déclarante Joséphine Geng, sage femme – mère de l’enfant, Caroline Hardelle-Vilvot âgée de 29 ans, native de Hesdin /Pas de Calais/ fille légitime non mariée de feu Jacques Hardelle-Vilvot, ancien militaire et de feu Jeanne Catherine Zumbach
[in margine :] Cet enfant a été légitimé par le mariage subséquent de Jean Frédéric Nagel garçon batelier et de Caroline Hardelle-Vilvot ses père et mère contracté à l mairie de Strasbourg le 19 mars 1838
Enregistré à Strasbourg le 2 juillet 1867

La reconnaissance de Jean Pierre Charles Nagel est enregistrée en 1867.
1867 (4.7.), Maire
Légitimation par suite du mariage d’entre Jean Frédéric Nagel garçon batelier et Caroline Hardelle Vilvot à Strasbourg de Jean Pierre Charles Nagel né le 4 7.bre 1836
acp 564 (3 Q 30 279) f° 21 du 4.7.

Consentement au mariage dudit Jean Pierre Charles Nagel
1867 (4.7.), M° Momy
Consentement par Jean Frédéric, Nagel éclusier et Caroline Hartel Wilvot sa femme à Strasbourg au mariage de Jean Pierre Charles Nagel, chapelier à Bâle avec Anne Nicolet, couturière à Avenches
acp 565 (3 Q 30 280) f° 5 du 5.7.

Jean Frédéric Nagel et Caroline Hardelle-Vilvot vendent la maison au tourneur en bois Laurent Emile Rhein et à sa femme Amélie Trost moyennant 10 800 francs. Une police d’assurance est annexée à l’acte.

1864 (14.11.), Strasbourg 6 (94), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4747
Vente du 14 novembre 1864. Ont comparu M. Jean Frédéric Nagel, batelier, & Dame Caroline Hardelle-Vilvot son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à M. Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et à Mad° Amélie Trost, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires présents & acceptant,
Désignation. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique. Sont compris dans cette vente quatre poêles en fonte avec les tuyaux et un chaudron à lessive. Ainsi que le tout se trouve, se poursuit et se comporte (…)
Origine de la propriété. L’immeuble présentement vendu dépend de la communauté qui existe entre les vendeurs. Cette communauté en est devenue propriétaire au moyen de l’acquisition que les vendeurs en ont faite au Sr Louis Locker tailleur et de Dame Albertine Krautz son épouse, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de laldite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 841 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 178. Cette acquisition a eu lieu pour le prix principal de 4000 francs (…) Les époux Locker étaient devenus propriétaires du même immeuble pour la femme Locker née Krausz l’avoir recueili dans les successions de ses père et mère Geoffroi Krausz, cordonnier & Marguerite Salomé Muntz, conjoints les deux décédés à Strasbourg le mari le 11 décembre 1855 & la femme le 23 du même mois, desquels elle était la seule et unique héritière ainsi que cette qualité d’héritière se trouve constatée par l’intitulé de l’inventaire après le décès des époux Krausz par M° Charles Noetinger déjà nommé le 6 juin 1856. Les époux Krausz étaient eux mêmes devenus propriétaires pour l’avoir acquis de Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & de Dame Marie Cléophée Bischoff, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Charles Noetinger le 9 janvier 1841, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois Volume 366 Numéro 55 moyennant un prix entièrement quittancé. Enfin le Sr Gautschi avait acquis lui-même le même immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Lange, alors notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835. Une origine de propriété plus régulière présentant des difficultés faute de titres, les acquéreurs déclarent se contenter de celle qui précède et déchargent les notaires soussignés de toute responsabilité à cet égard (…) Prix 10.800 francs (…) Etat civil des vendeurs. Déclarent les vendeurs sous les peines du stellionat Qu’ils sont les deux mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui ait précédé leur union
Police d’assurance. La Nationale, du 20 janvier 1857 N° 37.868, durée dix ans – Monsieur Jean Frédéric Nagel, Pilote demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue neuve Quai des Pêcheurs & portant les deux le N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles

Laurent Emile Rhein épouse en 1855 Julie Amélie Trost
Mariage, Strasbourg (n° 191)
Du 26° jour du mois de Mai l’an 1855 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Laurent Emile Rhein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 septembre 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de Laurent Rhein, ancien boulanger et de Marie Salomé Kess, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants
Et de Julie Amélie Trost, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 mai 1831 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de Chrétien Ferdinand Trost, potier d’étain et de Marguerite Salomé Meyer, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 21)

Registre de population 600 MW 344 (1850 sqq)
Rhein, Emile, Strasbourg 22, h.m., tourneur, luthérien, français – p.p. Nancy 1858, de retour 25 mai 64, v. plus bas
id. née Prost, Amélie, Strasbourg 31, sa femme, luthérienne, française
id. Emma, Strasbourg 55, sa fille
Liebrich, Madeleine, 39, servante, catholique (à Str. depuis) 56 – dél. faub. de pierres 27
Grand rue 133, délogé 30. 7.bre 56
r. du Chaudron 4, délogé 30 Xbre 57
r. du tonnelet rouge 4 / 8
r. der Serruriers 13, délogé 14 juillet 1865
r. des pêcheurs 16, délogé 25 mars 1868
r. Milit. de l’hôpital 6

Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit de Michel Grille

1865 (23.5.), Strasbourg 6 (95), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4887
Obligation du 23 Mars 1865 – Ont comparu M. Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, & D° Amélie Trost, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires présents & pour tout ce qui suit, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
à M. Michel Grille, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 4000 francs (…)
Garantie hypothécaire. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botannique. Ainsi que le tout se trouve, se poursuit et se comporte (…)
Origine de la propriété. Les époux Rhein sont devenus propriétaire de l’immeuble dont la désignation précède pour l’avoir acquis du Sr Jean Frédéric Nagel, batelier, et de Dame Caroline Hardelle Vilvot son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant Contrat passé devant M° Roessel, l’un des notaires soussignés, le 14 novembre dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 novembre de la même année vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 88 N° 155. Cette vente a eu lieu pour le prix de 10.800 francs (…) Les époux Nagel étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Louis Locker tailleur & Dame Emilie Albertine Krausz son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 841 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 178. (…)
Les débiteurs déclarent sous les peines de le loi 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage

Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit de Marguerite Madeleine Spreng veuve du boulanger Jean Georges Kratzeisen, du boucher Frédéric Haas ainsi que des rentières Wilhelmine Caroline Diebolt et Sophie Madeleine Diebolt

1866 (11.10.), Strasbourg 8 (78), M° Gustave Edouard Loew n° 2002
Obligation de 8500 f. du 11 Octobre 1866 – Ont comparu Mr Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, & D° Amélie Trost, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien et légitimement à titre de prêt
à D° Marguerite Madeleine Spreng veuve de M. Jean Georges Kratzeisen, vivant boulanger à Strasbourg la somme principale de 3000 francs
à M. Frédéric Haas boucher la somme principale de 4000 francs
Et à Dlle Wilhelmine Caroline Diebolt & Sophie Madeleine Diebolt majeures vivant de leurs revenus la somme principale de 1500 francs, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg présents & acceptant, ensemble 8500 francs (…)
Garantie hypothécaire. Un corps de bâtiments composé autrefois de deux maisons à rez de chaussée, étage & mansardes réunis aujourd’hui en une seule maison, hangard, petit jardin, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique.
Etablissement de propriété. Les époux Rhein ont fait l’acquisition du dit immeuble de Mr Jean Frédéric Nagel, batelier, & D° Caroline Hardelle Vilvot époux à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel et son collègue, notaires en cette ville, le 14 novembre 1864, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 22 novembre de la même année vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Déclaration. Les époux Rhein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale
Police d’assurance. La Nationale. Date 10. octobre 1866 – Monsieur Laurent Emile Rhein, Tourneur en bois demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue des Pêcheurs N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles. Mr Rhein déclare que le la Cie l’Urbaine lui assure déjà une somme de 8000 francs sur les susdites maisons

Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit du rentier Marie Louis Villard, de Paris

1867 (25.5.), Strasbourg 1 (181), M° Alfred Ritleng (fils) n° 5226
Obligation de 1000 f. 25 Mai 1867 – Ont comparu Mr Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et dame Amélie Trost, son épouse de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir solidairement
à M. Marie Louis Villard, rentier demeurant à Paris pour lequel M. Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg ci présent stipule et accepte la somme principale de 1000 francs
Affectation hypothécaire. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue Neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien N° 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique.
Origine de la propriété. M. et Mad. Rhein sont propriétaires de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Nagel batelier et de dame Caroline Hardelle Vilvot son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel et son collègue, notaires à Strasbourg, le 14 novembre 1864, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 22 novembre 1864 vol. 998 N° 880 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Déclaration. Les époux Rhein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale
Police d’assurance. La Nationale. Date 10. octobre 1866 – Monsieur Laurent Emile Rhein, Tourneur en bois demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue des Pêcheurs N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles. Mr Rhein déclare que le la Cie l’Urbaine lui assure déjà une somme de 8000 francs sur les susdites maisons
Police d’assurance. L’Urbaine, N° 25.636 du 3 Mai 1865, durée 10 ans. 1° 8000 francs sur une maison d’habitation sise en cette ville rue des pêcheurs N° 16 élevé sur cave, de rez de chaussée, un étage, mansardes et greniers. Monsieur Rhein déclare que la Compagnie d’Assurances La Nationale couvre une somme de 7000 francs sur la susdite maison suivant police N° 37.628 en date du 27. janvier 1857.
2° 3000 francs sur meubles meublants, linge, lits, literie effet d’habillement, glaces, pendules, et autres ornements, bois de chauffage; ustensiles et provisions de ménage
3° 500 francs sur outillages ayant servi à la fabrication des pipes. Les susdits objets sont renfermés dans la maison d’habitation assurée par l’article premier
4° 1000 francs propre garantir l’assuré de toute action que ses voisins pourraient exercer à son encontre pour communication d’incendie en vertu des articles 1382, 1383 et 1384 du code Napoléon

Laurent Emile Rhein loue la maison à Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar

1867 (28.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 5-v du 14.12.
du 28 septembre 1867. Bail entre les soussignés Laurent Emile Rhein tourneur propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue des pêcheurs N° 16 d’une part
Et Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar d’autre part
a été conclu le bail suivant. Le sieur Rhein donne à titre de bail pour trois, six ou neuf ans consécutifs au sieur Thomsen la susdite maison, composée d’un rez de chaussée à trois ouvertures, un premier étage à quatre ouvertures et des mansardes. Le preneur se réserve de pouvoir faire au rez de chaussée une devanture de magasins et la démolition de la cloison à droit en se conservant les matériaux sans que le propriétaire puisse s’y opposer et sans pouvoir exiger de dommages intérêts – le loyer annuel étant de 1000 francs

Laurent Emile Rhein et Amélie Trost vendent la maison à Pierre Massé et à sa femme Catherine Elisabeth Christ (Pierre Massé est propriétaire depuis 1858 de la maison voisine n° 14 dans laquelle il est autorisé la même année à exploiter une maison de tolérance de premier ordre, semblable à celle qu’il occupait rue de Schiltigheim 15, ADBR cote 3 M 929)

1868 (20.6.), Strasbourg 1 (183), M° Alfred Ritleng aîné n° 5928
Vente pour 11.000 francs. 20 Juin 1868. Ont comparu Monsieur Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et dame Amélie Trost, son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes vendu avec la garantie solidaire de droit
à Monsieur Pierre Massé propriétaire et à Dame Catherine Elisabeth Christ son épouse de lui autorisée domiciliés &et demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires pour lesquels M Massé comparant se portant fort
une maison située à Strasbourg Rue Neuve quai des pêcheurs n° 16 (ancien Numéro 49) autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, composée de deux corps de bâtiments à rez de chaussée, surmonté d’un étage, avec hangard, jardin, puits, aisances, appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Trautmann, de l’autre à M. Massé lui-même, donnant devant sur la rue Neuve quai des pêcheurs et derrière sur le jardin botanique, ainsi que tous les poêles et cors qui s’y trouvent & la chaudière à lessive.
Origine de la propriété. Monsieur et Madame Rhein sont devenus propriétaires de la dite maison pour en avoir acquise de Monsieur Jean Frédéric Nagel batelier et de dame Caroline Hardelle Vilvot sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg, le 14 novembre 1864, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 22 novembre 1864 vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Les époux Nagel avaient acquis cet immeuble de Madame Albertine Krauss épouse de M. Louis Locker tailleur d’habits demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Charles Noetinger notaire susdit le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 84 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 278. (…)
Il a été déclaré dans cette dernière vente que Madame Locker née Krauss avait recueili cette Propriété dans les successions de M. Geoffroi Krauss, cordonnier et de Dame Salomé Muntz, son épouse dont elle était la seule et unique héritière. Les époux Krauss avaient fait l’acquisition de cet immeuble de Monsieur Frédéric Charles Gautschi, Brasseur et de Dame Marie Cléophée Bischoff son épouse de la Robertsau suivant contrat passé devant ledit notaire Charles Noetinger le 9 janvier 1841. Conditions de la vente (…) La présente vente est en outre consentie moyennant le prix de 11.000 francs à compte desquels les acquéreurs ont à l’instant payé comptant la somme de 1000 francs
acp 574 (3 Q 30 289) f° 13-v du 24.6.

Originaire d’Izon dans la Gironde, Pierre Massé épouse en 1847 Catherine Elisabeth Christ native de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 265) Du 17° jour du mois de juillet l’an 1847 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Massé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 octobre 1819 à Izon (Gironde), domicilié à Strasbourg, Journalier à l’arsenal, fils de Pierre Massé, vigneron, et de Marie Chantereau, conjoints domiciliés à Izon
et de Catherine Elisabeth Christ, majeure d’ans, née hors le mariage le 21 septembre 1816 à Wissembourg (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feue Catherine Christ, veuve de Philippe Bergmann, faiseur de bas, décédée à Wisembourg le 13 décembre 1818 (signé) pierre Massé, Cathrina Christ (i 17)

Inventaire dressé suite à la séparation de corps entre Pierre Massé et Catherine Christ
1869 (17.7.), Strasbourg 1 (185), M° Alfred Ritleng aîné n° 6524
Inventaire de séparation entre Pierre Massé et Catherine Christ
L’an 1869 le 17 Juillet à deux heures de relevée en la maison située rue de la Massue n° 2. En présence et à la requête de Monsieur Pierre Massé propriétaire & de dame Catherine Christ son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg, ladite Dame Massé commune en biens avec son dit mari à défaut de contrat de mariage et autorisée à poursuivre la séparation de corps contre son dit mari aux termes d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal de première instance de Strasbourg en date du 21 juin dernier, Enregistré et ayant acquis cette qualité et adéquate l’y autorise l’article 270 du Code Napoléon (…)
Estimation des objets mobiliers. Salon, Chambre à coucher N° 6, Chambre n° 9, Chambre n° 5, Chambre n° 8, Corridor, Chambre n° 10, Chambre n° 11, Chambre n° 12, Chambre n° 13, Corridor, Chambre n° 14, Chambre n° 1, Chambre n° 2, Chambre n° 3, Cuisine, Cave
Titres. Le titre d’acquisition de la maison sise rue de la Massue n° 2 dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 14 mai 1860
et le titre d’acquisition de la maison rue neuve quai des pêcheurs dressé par M. Ritleng notaire soussigné le 20 juin 1868
acp 585 (3 Q 30 300) f° 50 du 19.7. mobilier 3032
Une maison à Strasbourg rue de la Massue n° 2

Pierre Massé loue la maison à Caroline Eberlé (qui deviendra sa femme en 1874)

1869 (13.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 152 (3 Q 31 651) f° 14 du 16.7.
13 juillet 1869 – Bail. Le soussigné Pierre Massé, propriétaire à Strasbourg donne par ces présentes à baim pour trois, six ou neuf années entières et consécutives qui ont commencé le 24 juin 1869
à Melle Caroline Eberlé majeure d’ans, sans état au dit lieu
Une maison sise à Strasbourg rue des pêcheurs N° 16 (…) moyennant un loyer annuel de 600 francs

Catherine Elisabeth Christ meurt en 1874 après avoir fait plusieurs legs. Son mari hérite de ses biens à défaut d’héritiers proches. La succession comprend plusieurs maisons, celle que la défunte habitait rue de Schiltigheim, les deux maisons contiguës rue des Pêcheurs et une autre rue de la Massue.

1874 (12.2.), Strasbourg 7 (143), M° Edouard Stromeyer n° 8902
Inventar nach Ableben von der Frau Catharina Elisabeth Christ, Ehefrau von H. Pierre Massé Im Leben gewesener Eigenthümerin zu Straßburg, wo sie gestorben ist den 18. Dezember 1873.
Auf Ersuchen des H. Pierre Massé, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, handelnd 1. wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche weil keine Eheberedung vorhanden ist, zwischen Ihm und seiner verstorbenen Ehefrau Catharina Elisabeth Christ, bestand. 2. als Rechtshaber die gantze Hinterlassenschafft von seiner Ehefrau herrührend laut dem Artikel 767 des gesetzs Buches, früher code napoléon, heute code civil weil dise letztere keine Verwandten in einigen *fähigen Graden, keine Kinder weder Ascendenten noch Descendenten noch Geschwistern hat, so bestätigt durch Notorietätsact durch notar Stromeyer (…)
alles sich im ersten Stock in einem Hause Schiltigheimergaßen in Straßburg gelegen, befunden

Abschrift des Testaments durch Frau Masse vor unterschriebenem notar Strometer den 20. Mai 1873 errichtet. Je revoque tous les testaments que je puis avoir fait avant le présent. Je donne et lègue à la mineure Caroline Pierrette Eberlé et au mineur Pierre Alexandre Eberlé tous deux demeurant à Strasbourg à chacun une somme de 10.000 francs (…) De plus je lègue en toute propriété à l’hospice des orphelins de la Ville de Strasbourg la somme de 50 francs
Gütergemeinschaft, Erster Stock, Keller, Chambres garnies, Stube N° 4, Stube N° 5, Stube N° 7, Stube N° 10, Stube N° 6
Ligenden Güter. 1. Eine Wohnbehausung Schiltigheimegaß N° 15 (…)
2. Eine Wohnbehausung à rez de chaussée und drei Stock hoch, in Strassburg gelegen, rue des pecheurs, ancien Numéro 69, nouveau numéro 14, erkauft von Marguerite Geistdoerffer (…)
3. Eine Wohnbehausung in Strassburg gelegen rue des pecheurs n° 16, erkauft von Laurent Emile Rhein, tourneur und Amélie Trost, Eheleuten in Straßburg laut Kauffbrieff vor H. Rittleng in Straßburg unter den 20. Juni 1868 errichtet, verlehnt laut privat Rechnung datirt von Strassburg vom 13. Jully 1869, registrirt den 16. Julli 1869 folio 14 (…) an Caroline Eberlé de Strasbourg pour un loyer annuel de 60 francs et pour une durée de trois, six neuf ans qui ont commencé le 24 juin 1869
du 13 février 1874. N° 8903. Cloture d’inventaire – Vorsetzung der liegenden Gütern
4. Eine Wohnbehausung gelegen rue de la Massue N° 3 (…)
acp 626 (3 Q 30 341) f° 2-v n° 831 du 19.2. (S. d N° 1240, 1/5.75 erklärt) Gemeinschaft. Mobilien 1488
Ein Haus Schiltigheimergasse N° 1, Ein Haus Fischergasse N° 14, Ein Haus Fischergasse N° 16, Ein Haus Kolbengasse N° 2
Pachtzinse 26 – Passiv Masse 39.970
Nachlass, Kleidung 84, Passiv 388

Acte de notoriété mentionné à l’inventaire ci-dessus
1874 (20.1.), M° Stromeyer
Notorietätsact, bestätigend dass Frau Catharina Elisabeth Christ, Ehefrau von Pierre Massé, Eigenthümer in Straßburg, daselbst wohnhaft gewesen, am 18. December 1873 daselbst gestorben ist, und dass sie keine Kinder weder in der Ehe noch ausser der Ehe gezeugt und hinterlassen hat
acp 622 (3 Q 30 337) f° 83-v n° 359 du 20.1.

Pierre Massé se remarie avec Amélie Caroline Eberlé : contrat de mariage sans communauté, célébration
1874 (21.12.), M° Holtzapffel
Ehevertrag – Peter Massé, volljähriger Gutsbesitzer zu Straßburg wohnhaft
Amalia Caroline Eberlé, volljährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft
acp 635 (3 Q 30 350) f° 80 n° 4848 du 29.12. Bedingungen die ganze Gütergemeinschaft gehört bei Auflösung der Ehe ausschließlich dem Bräutigam bezw. seinen Erben, mit Vorbehalt zu Gunsten der Braut und deren Erben der Vorausnahme des von Seiten der Braut in die Gemeinschaft geflossene Vermögens und Kapitalien
Dagegen hat die Braut im Falle ihres Ueberlebens für alle ihre Rechten der Gütergemeinschaft Anspruch auf eine jährliche und lebenslängliche Rente von 1800 franken, Rente anfangend vom Todestage des Hochzeiters an. In keinem Falle kann sich der Bräutigam oder seine Erben von Zahlung dieser Rente befreien.
Die Braut erklärt daß die das Grundstück welches sie zufolge Akt vor Notar Holtzapffel vom 30. September 1873 erkauft, entliegenschaftet erkläre und in die Gütergemeinschaft einwerft gegen einem von der Gütergemeinschaft zu zahlenden Kaufpreis von 2000 Franken
Bei Auflösung der Ehe behält die Braut in vollem Eigenthum ihre Kleider Weißgezeug und Schmucksachen, sowie das Silbergeschirr welches ihr Zeichen trägt

Mariage, Strasbourg (n° 859) De, 22. December 1874 um zehn Uhr des Morgens. Heiraths-Urkunde von Peter Massé, Wittwer von Catharina Elisabeth Christ, zu Strassburg gestorben (…) den 18. December 1873, geboren zu Izon (Frankreich) den 27. October 1819, Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg volljähriger ehelicher Sohn von weiland Peter Massé, Rebmann zu Izon gestorben nach dem vorgelegten Sterbeact den 10. Februar 1866 und von Maria Chantereau, ohne Gewerb, zu Izon wohnhaft
und von Amalie Caroline Eberle, geboren zu Straßburg den 7. November 1840 (…) ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von weiland Jacob Eberle, Zimmermann zu Paris (Frankreich) gestorben nach dem vorgelegten Sterbeact den 29. Juni 1864 und von Anna Maria Schwing ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 4. December dieses Jahr von Herrn Brochet, Notar zu Libourne (Frankreich) wohnhaft errichtete Eheeinwilligung seiner mutter (66)

Caroline Eberlé figure sur la fiche de sa mère Marie Schwing, femme abandonnée de son mari, avec son fils naturel Louis Alexandre Pierre
Registre de population 600 MW 399 (1850 sqq) im 165
Eberlé née Schwing, Marie, Strasbourg 05, fm. m., luthériens, français, femme abandonnée, le mari à Paris, del. r. polygone 5/9
id. Marie (Madeleine), Strasbourg 35, sa fille, tailleuse, luth., franç., pp. Paris 28 Juin 1861
id. Jn Jacques, Strasbourg 35, son fils cordonnier, luth., franç., pp. Paris 25 Juin 68
id. (Fred. Gge.) Guillaume, Strasbourg 42, son fils, luth., franç., pp. Paris 25 Mars 57
id. Caroline, Strasbourg 41, sa fille, luth., franç.
id. Emile, Strasbourg 39, son fils, luth., franç., pp. Paris 25 Juin 58
id. M. Caroline Eugénie, Strasbourg 57, fille de Marie, luth., franç.
id. Louis Alexandre Pierre, Strasbourg 1860 fils de Caroline, luth., franç.
(demeure) rue des dentelles 26, délogée 30. 7.bre 86
rue du Vent 13, délogée 30 7. 1857
Quai des bateliers 39 / 12, délogée 30 7.b68
rle baquet à poissons, délogée 30 Xbr 58
r. des 7 hommes 12
r. des pêcheurs 16, délogée 30 Juin 59
pl. St Nicolas 4, délogée 24 Xbre 59
rue du fort 5, délogée 29 7.b 60
rue Kageneck 3, délogée 30 7.br 1861
r. du polygone o, délogée 25 Juin 62
[biffé] r. du polygone , délogée 26 7.b 63

Amélie Caroline Eberlé meurt à Molsheim en 1902 en délaissant un fils de son mari (Paul Adrien Massé) et trois enfants naturels (Pierre Louis Alexandre Eberlé, cuisinier à Londres, Pierrette Eberlé, femme du comptable Auguste Lauffenburger, et Arthur Dieudonné Eberlé, musicien à Oran en Algérie)
1902 (11.4.), M° Allonas n° 20.285
Inventar nach Ableben von Amalie Karoline Eberlé Ehefrau Peter Massé, Eigenthümer früher hier jetzt in Molsheim gestorben daselbst am 18. Oktober 1901, auf Anstehen des genannten Wittwers als einziger Erbe seiner Frau laut Schenkung Allonas vom 29. III 1899 reg. zu Molsheim Band 282 Blatt 68 Nr 1967, bestätigt durch einen Erbschein des Amtsgerichts Molsheim vom 5. November 1901.
Pflichtteils berechtigte sind 1. der Sohn Paul Adrian Massé Koch in Molsheim, 2. die unheliche Kinder a) Peter Ludwig Alexander Eberlé, Koch in London, b) Pierrette Eberlé, Ehefrau August Lauffenburger, Buchhalter hier, c) Arthur Dieudonné Eberlé, Musiker in Oran (Algerien)
Ehevertrag ohne Gütergemeinschaft vor Notar Holtzapffel hier vom 21. XIII 1879
acp 997 (3 Q 30 712. III) f° 17-v n° 381 du 15.4. – Gütergemeinschaft. Mobilien 1880
Forderung auf Eheleute Georg Bürgen hier Akt Mossler vom 1 IV 1896, 16.000 Zins 32
Liegenschaften. Bann Molsheim, F 210. 210. 211 ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und einem Stockwerk, Sankt Martinsgasse
Stadt Strassburg Ein Anwesen aus Erdgeschoß 2 Stockwerken & Mansarden, Fischergasse N° 18
Nach der Bestimmungen des Ehevertrags gehört dieses Vermögen dem Ehemann allein
Nachlaßwerthe, Garde robe 120, Schulden 222

Pierre Massé meurt à Molsheim en 1905 en délaissant pour héritiers testamentaires son fils Paul Adrien et ses deux petits-enfants Albert Paul et Berthe Alexandrine Massé

1905 (3.8.), M° Allonas n° 23.182
Inventar Peter Massé
auf Ansuchen von Paul Adrian Massé, Koch und Eigenthümer in Molsheim, über den Nachlass seines zu Molsheim am 30 April 1905 verstorbenen Vaters Peter Massé
Vorbemerkungen. Der Erblasser war in erster Ehe verheiratet mit Elisabeth Christ. Diese starb hier am 18. Dezember 1873 kinderlos und wurde beerbt von ihrem Ehemann dem Erblasser. In 2. Ehe war der Erblasser verheiratet mit Amalie Caroline Eberlé laut Ehevertrag vom 21. II. 1874. Letzere starb am 18. X 1901 in Molsheim und hat gemäß Schenkung v. Not. Allonas vom 29. III. 1899 ihrem Ehemann als Alleinerben eingesetzt.
Der jetzige Erblasser starb zu Molsheim am 30. April 1905 und wurde beerbt auf Grund Testament Allonas vom 14. XII 1903 von seinem Sohn Paul Adrian Massé obengenannt, den beiden Enkeln Albert Paul Massé und Bertha Alexandrine Massé hat der Erblasser ein Legat von je 8000. M. vermacht. Laut Legatauslieferung vor amt. Notar vom 3. August 1905 wurden den beiden g. Enkeln diese Legate ausgeliefert.
acp 1044 (3 Q 30 759. I) f° 100 du 21.8. – Masse. Aktiv. I. Mobilien 2098, II baares Gelt 3700, III Mietzinsen für die Zeit vom 1.4.1905-30.4.1905, 735, IV. Forderungen 16.053
V. Werthpapiere 1) 3946, 2) 3911, 3) 5867, 4) 2005, 5) 1002, 6) 7020
Liegenschaften. Gemarkung Strassburg 1) Flur N 432, 6,71 Hf, Whs Schiltigheimergasse N° 1, St. W.; 1200
2) Flur 29 N° 7, 1,88 Hf Whs Fischergasse N° 14 aus Erdgeschoß St. W. 2300
3) Flur 29 N° 8, 1,99 Hf Whs Fischergasse N° 16 St. W. 800
4) Flur 29 N° 9, 2,01 Hf Whs Fischergasse N° 18 St. W. 1500 Wohnhaus mit 2 Stockwerken und Mansarden
Gemarkung Molsheim 5) Flur 5 N° 210, 2100 Ein zu Molsheim S. Martingasse N° 10 gelegenes Wohnhaus mit Erdgeschoß einem Stockwerken
Passiva. Beerdigungskosten 426.

La maison revient à Paul Adrien Massé, cuisinier à Molsheim, qui épouse en 1901 Eugénie Zirn.

Mariage, Molsheim (n° 17)
Molsheim am 21. August 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Koch Paul Adrian Massé, evangelischer Religion, geboren am 18. April 1887 zu Straßburg, wohnhaft in Molsheim, Sohn des Rentners Peter Massé und seiner Ehefrau Amalie Karoline gebornen Eberlé, wohnhaft in Molsheim
2. die gewerblose Eugenie Zirn, katholischer Religion, geboren an 16. Oktober des Jahres 1880 zu Molsheim, wohnhaft in Molsheim, Tochter des Ackerers Florenz Zirn und seiner Ehefrau Luise gebornen Kompf wohnhaft in Molsheim (i 20)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.