Jardin du 12 rue des Poules


Terrain détaché de la parcelle Blondel X 140 (14 rue des Poules) à l’arrière de la maison X 141 (12 rue des Poules) pour servir de cour et de jardin (1795-1832).
La veuve du potier Joseph Hügelin acquiert en 1795 le terrain, marqué X 140 sur le plan Blondel, à l’arrière de sa maison. Elle en rétrocède une partie en 1805. Les deux voisins passent un contrat se servitude (1823). Jean Baptiste Joseph Huguelin acquiert définitivement le jardin derrière sa propriété en 1832.


Jacques Perrin et Catherine Cheneaux vendent à leur voisine la veuve Hügel la partie de cour et de jardin qui se trouvent derrière sa maison

1795 (15 floréal 3), Strasbourg 2 (3), Me Mayer n° 476 – Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 38-v du 15 flo 3
le citoyen Jacques Perrin preposé des subsistances militaires et la Cit. Catherine Barbe née Chenaux
à la Cit. Marie Anne née Kuhnemann Veuve de feu Joseph Hugel potier assistée du Cit. Jean Adam Schüttig employé à la douane
une petite cour et jardin situé audit Strasbourg rue de la Poulle derrière la maison qu’occupe la Cessionnaire provenant de la succession de feu Hügel son Mari d’un côté des Cedents d’autre du Cit. Haas charpentier tonnant derrière à la Maison des Cit. Lascha et fleisch marcards, ledit jardin et cour contiennent en largeur de l’entrée de la maison 37 ½ pieds au millieu du jardin 32 pieds en bas du jardin 29 ½ pieds et 2. pouces en longueur la cour ÿ comprise 109 et demi pieds – pour 1200 livres

Marie Anne Kuhnmann veuve de Joseph Hügelin revend à Casimir Robin une partie de la cour qu’elle a achetée en 1795

1805 (27 ventose 13), Strasbourg 14 (27), Me Lex n° 4758 – Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 29 du 30 vent. 13
Marie Anne Kuhnmann veuve de Joseph Hügelin Potier de terre assitée du Sr Jean Claude Besson homme de Lettres
à Casimir Robin Ingénieur des Ponts et Chaussées du Département du Bas Rhin
Un jardin situé en cette ville rue de la poule N° 48 qu’elle a acheté avec une petite cour de feu M Jacques Perrin preposé des Subsistances militaires & Catherine Barbe née Chenaux par acte passé devant Me Meyer le 15 floréal 3, d’un côté M Robin acquéreur d’autre le Sr haas charpentier devant la propriété de la venderesse et derrière la maison du Sr Latschat & Fleisch marcards formant lesd. aboutissants justement* Le contenu dudit Jardin ci présent vendu a quoi il echoit d’ajouter ce que dans le contrat ci dessus mentionné, il est question de la description entière dud. jardin, les réserves que ladite venderesse se fait qui ne font pas partie de la présente vente & qui forment le jardin de la venderesse qui etoit autrefois une cour & a été transformée en jardin, Lesdites reserves suivant Savoir en largeur au midi aboutissant sur la propriété du Sr acquéreur 33 pieds 9 pouces ou 10 m 35 cm a prendre de la cour du Sr hös vers le Bâtiment du Sr acquéreur au levant le long de sa propriété du Sr acquéreur 42 pieds 9 pouces ou 14 m 56 cm jusqu’à la maison de ladite venderesse au Nord le long de la maison de ladite venderesse 41 pieds 6 pouces ou 13 m 81 jusqu’à l’angle de la maison du Sr Burger & a l’occident Le long de la maison du Sr hös 40 pieds 6 pouces ou 14 m 15 cm de sorte que les aisances au devant de la maison du Sr Robin sont de 5 pieds 9 pouces au Nord & 3 pieds au midi de longueur sur 42 pieds 9 pouces de longueur savoir nouvelle mesure au Nord 1 m 87 au midi 1 m 27 mm sur 14 m 56 cm de longueur, Plus il a été arreté que le mur de séparation ou la paroi que l’acquéreur seroit intentionné d’y mettre doivent reposer sur son acquisition de son long, Enfin que le Sr acquéreur n’établira aucune goutiere & bâtiment qui pourroient nuire a La propriété de la venderesse – moyennant 1000 francs

Madeleine Louise Tinchant et les héritiers Hügelin passent une convention relative aux servitudes de leurs propriétés voisines

1823 (9.3.), Strasbourg 14 (74), Me Lex n° 446 – Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 5-v du 11.3.
Convention – Marie Madeleine Louise Tinchant épouse d’Adolphe Malachowsky de Petrowsky, offiier retiré propriétaire de la maison rue de la Poule n° 47
Louis Jean Baptiste Joseph Hügelin, poelier, Catherine Hügelin épouse de Joseph Imbs, Anne Marie Hügelin majeure, Barbe Hügelin épouse de Sébastien Weinling boulanger, se portant fort de Jean Baptiste Hügelin poelier momentanément absent, propriétaires de la maison rue de la Poule 48

1. le mur de la maison de Mad. Malachowsky contre lequel aboutit la propriété de MM Hügelin sera mitoyen depuis et y compris les fondemens jusqu’au toit dans une longueur de 7 m 796 mm ou 24 pieds à partir de la rue de la Poule pour par les propriétaires de la maison Hügelin y avoir à perpétuité et sur ladite étendue tous les droits que la loi assure au propriétaire d’un mur mitoyen. Le surplus de ce mur continuera à rester la propriété exclusive de la maison Malachowsky,
2. Les croisées actuellement percées dans le mur ci dessus rendu mitoyen savoir une au rez de chaussée, une au premier et une autre au second étage de la maison de Mad. Malachowsky seront condamnées et murées par le propriétaire de la maison Hügelin ou a leurs frais pour rester murées et supprimées,à perpétuité,
3. Pour raison des concessions ci dessus faites par Mad. Malachowsky en faveur de la propriété Hügelin il a été convenu que dès qu’un propriétaire de cette dernière établira contre le mur ci dessus rendu mitoyen un bâtiment dans lequel il construiroit une cheminée adossée à ce mur, le propriétaire de la maison Malachowsky aura le droit de faire passer dans cette cheminée les tuyaux de deux poeles servant à chauffer les appartements au premier et au second étage de la maison Malachowsky dans lesquels sont les croisées dont la suppression est stipulée ci dessus. Ces tuyaux devront en sortant de la propriété Malachowsky entre dans la cheminée et leurs prolongement s’il y a lieu devront être conduits dans l’extérieur de la propriété Malachowsky,
4. La maison Malachowsky aura à perpétuité le droit de laisser subsister telles qu’elles sont maintenant les deux croisées percées dans son mur donnant sur la propriété Hügelin et éclairant l’escalier de la maison Malachowsky. Le propriétaire de la maison Hügelin ne pourra jamais établir aucune construction qui réduiroit ou prendroit entièrement le jour de ces deux croisées sauf celles qu’il fera contre le mur mitoyen. Lesdites deux croisées ne pourront cependant jamais être ouvertes et le propriétaire de la maison Hügelin pourra exiger qu’elles soient garnies de treillis de fer tel que le dit l’art. 676 du Code civil,
5. Les eaux pluviales de la maison Malachowsky continueront à s’écouler sur la rue comme actuellement au moyen d’un canal en fer blanc établi sur le mur mitoyen dont l’entretien sur la longueur de ce mur sera supporté par moitié par chaque propriétaire – cette concession évaluée pour le droit d’enregistrement à 3 francs

Madeleine Louise Tinchant vend un jardin à son voisin Jean Baptiste Joseph Hügelin

1832 (23.10.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7801 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 90-v du 2.11.
Marie Madeleine Louise Tinchant épouse d’Adolphe Emile de Malakowsky de Petrowsky, officier en retraite & propriétaire
à Jean Baptiste Joseph Huguelin, fabricant de poeles
5 ares environ de jardin situés à Strasbourg rue des Poules, ce jardin fait partie de la propriété de la venderesse sise en ladite rue marquée du n° 47, d’un côté l’acquéreur, d’autre les Sr Speisser & Schneegans, derrière le Sr Kieffer – Pour délimiter la partie de jardin vendue l’acquéreur fera faire à ses frais une séparation qui partira de l’angle gauche de son écurie en ligne directe & aboutira à la propriété du Sr Kieffer de manière que le grand pommier qui est vers la propriété de Kieffer restera quant à son tronc sur la partie du jardin restant à la venderesse. Les branches de cet arbre qui pendent sur la partie vendue ne pourront être coupées mais les fruits que ces branches produiront appartiendront à l’acquéreur. Il ne pourra à l’avenir être planté de part ni d’autre des arbres ou arbustes le long de cette séparation les arbres ou arbustes qui s’y trouvent en ce moment ne pourront être remplacés s’ils périssent par l’âge ou de toute autre manière. Cette séparation sera établie en maçonnerie & en lattes, la maçonnerie ne devra avoir qu’une hauteur d’un mètre, cette séparation sera constamment la propriété du Sr Huguelin & entretenue à ses frais. Sur cette ligne séparative il ne pourra être construit ni adossé de part ni d’autre aucun bâtiment de quelque nature qu’il soit qui peut intercepter l’air le jour & la vue – acquis de Casimir Robin, ingénieur de première classe des Ponts et Chaussées, et Catherine de Muller, par acte Me Lex le 18 juillet 1812 – moyennant 1000 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.