25, rue de la Nuée Bleue
Rue de la Nuée Bleue n° 25 – III 259 (Blondel), N 513 puis section 68 parcelle 82 (cadastre)
Maison dite zum Wolckenberg puis (1733) hôtel d’Andlau, agrandi (1733) de la maison au sud, dite Zum Koch
Maître d’ouvrage, Antoine d’Andlau, maître maçon Jean Martin Pfundstein (1732 et suiv.)
Vue en avril 2025 – Oriel de gauche (mai 2015) – Partie centrale, mars 2012
Cour intérieure, tourelle du XVI° siècle – Escalier (vers 1930, Archi-wiki)
La maison qui appartient à Bernard Botzheim en 1587 a déjà deux oriels. Elle porte le nom de Zum Wolckenberg d’après un des propriétaires précédents, le barbier Jean Wolckenberg. Elle comprend trois bâtiments (bâtiment avant, bâtiment arrière et bâtiment latéral) d’après la vente en 1667 à Gérard von Stœcken, professeur à l’Université. Ses enfants la vendent en 1707 au chirurgien major des hôpitaux du Roi, Pierre Duconte, qui la cède en 1713 à Antoine d’Andlau. Le nouveau propriétaire construit un nouveau bâtiment en 1717 en passant un accord avec le propriétaire de la maison voisine sur le marché aux Chevaux (actuelle place Broglie, parcelle III 265 au plan Blondel). Antoine d’Andlau achète en 1730 un terrain et un bâtiment détachés de la même parcelle. Le maçon Jean Martin Pfundstein est autorisé en 1732 à remettre un oriel sur la façade en reconstruction et à employer autant de compagnons en surnombre qui seront nécessaires. Marie Anne de Klinglin, veuve d’Antoine d’Andlau et remariée au maréchal du Bourg, achète l’année suivante (1733) la maison voisine Zum Koch. La construction est achevée en 1734 lors du partage de ses biens auquel est jointe une estimation qui fait état des changements intervenus depuis 1730. Eléonor François d’Andlau achète en 1736 une écurie à la tribu des Gourmets, son voisin vers l’ouest (parcelle III 258). Le Grand Chapitre de la cathédrale acquiert en 1737 la maison qui devient la Grande Prévôté.
Bien national, l’hôtel est vendu en 1791 à Philippe Jacques Keller qui cède aussitôt ses droits au négociant Mayer Lazar, issu d’une famille juive aisée de Mutzig. Le propriétaire fait ériger en 1802 un bâtiment dans la cour vers la parcelle déjà citée III 265, ce qui contrevient à l’accord de 1730. Le voisin porte l’affaire devant le juge de paix. Meyer Lazar vend la partie qui jouxte la parcelle III 265 à son propriétaire Louis Balthasar Frédéric Prost, avant de vendre la maison aux départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et à la Ville de Strasbourg pour servir de résidence à l’Evêque. L’hôtel ne sera pas occupé par l’évêque mais par le Séminaire puis (1823) l’Académie (voir l’exposé sur la demeure de l’évêque et le Séminaire, lettre du préfet en 1818). La Ville le loue à partir de 1829 pour servir de poste aux lettres après y avoir fait faire des travaux.
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison avant transformation a déjà un oriel
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en pierre de taille, deux lanternes. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le fronton triangulaire au-dessus de trois travées et du portail est entouré de chaque côté par deux travées puis un oriel. L’oriel de droite suivi d’une dernière travée se trouve à l’emplacement de l’ancienne maison Zum Koch. La toiture comprend trois niveaux de greniers.
La cour R (voir le plan) s’ouvre à l’arrière de la façade sur rue. La première partie de façade sur la gauche (repères 1-2) occupe la partie méridionale de la cour, l’escalier à vis l’angle sud-ouest (repères 2 à 5). Au milieu de l’image, l’arrière de la façade sur rue (repères 5-6) est suivi par la façade de l’aile gauche (repères 6-7). La cour T à l’arrière de la partie qu’occupait la maison Zum Koch montre la façade sud (1-2), ouest (2-3), nord (3-4) et est (4-1). La petite cour S présente la même succession.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 25.
La parcelle est inscrite au cadastre au seul nom de la Ville de Strasbourg. Le litige sur la propriété se termine par une vente. Alfred Renouard de Bussierre fait des constructions (cadastre, exercices 1855 et 1857) et cède en 1872 l’hôtel au Génie militaire allemand pour le service et le logement de la garnison. Après le retour à la France, l’Etat par le commissariat général devient propriétaire de l’hôtel. Les façades et la toiture, trois pièces au premier étage de l’aile droite où se trouvent des lambris et des cheminées, ainsi que l’escalier d’honneur sont inscrits en 1921 à l’inventaire des monuments historiques. La direction du Port autonome de Strasbourg qui a pris possession des lieux en 1928 charge l’entreprise général de constructions P. Guri et E. Meyer de restaurer l’aile gauche. Les planchers en bois et la charpente principale sont remplacés par du béton armé. Les nouveaux planchers sont supportés par des piliers reliés par des poutres transversales. Le gros œuvre est terminé, février 1929. Le Port Autonome de Strasbourg est autorisé en 1930 à enlever le carrelage dans les combles pour alléger le bâtiment. L’aile latérale est démolie en 1932 et remplacée par un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte en chef du gouvernement Robert Danis.
Plan du rez-de-chaussée et de l’étage, fin XIX° siècle (publié par Adrien Weirich) – Plan de l’étage en 1949 (dossier de la Police du Bâtiment)
mai 2012, juin 2025
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Bernard de Botzheim, docteur en droit, et Marguerite Hœl – luthériens | ||
1600* | h | Jean Frédéric de Botzheim, et (1588) Appolonie Mueg – luthériens |
1626 | v | Jacques Schilling, marchand, et (1577) Chrétienne Diebold, (1595) Dorothée Ingold, d’abord (1573) femme de Jacques Mœssinger, puis (v. 1599) Ester Beuchter – luthériens |
1634* | h | Christophe Merckelbach, marchand, et (1601) Marguerite Kürn puis (1612) Véronique Schilling – luthériens |
1640 | v | Antoine Flach et (1640) Marguerite Roth, d’abord (1630) femme du receveur Jean Henri Zeyssolff – luthériens |
1667 | v | Gérard von Stœcken, docteur en droit, et (1666) Marguerite Kamm puis (1671) Elisabeth Kob, d’abord (1656) femme du marchand Tobie Stædel remariée (1685) avec Jean Balthasar Kraut – luthériens |
1707 | v | Pierre Duconte, chirurgien major des hôpitaux du roi, et Anne Françoise Willmann – catholiques |
1713 | v | Antoine d’Andlau, lieutenant-colonel, et (1700) Marie Anne de Klinglin, remariée (1731) avec Eléonor du Mayne comte du Bourg – catholiques |
1734 | h | François Eléonor d’Andlau, lieutenant général des armées du roi, et (1736) Marie Henriette de Polastron – catholiques |
1737 | v | Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg, pour la Grande Prévôté |
1791 | v | Philippe Jacques Keller, marchand vitrier, et (1781) Marie Dorothée Rœderer – luthériens |
1791 | v | Mayer Lazar, négociant, et (1770) Reitz Cerf Beer – juifs domiciliés à Mutzig, à Bischheim (1782), à Strasbourg puis à Paris, prennent en 1806 le nom de Mayer Lazar Dalmbert et Rosette Cerf Bert |
1806 | v | Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin et Ville de Strasbourg – inscrit au cadastre (1840) au nom de la Ville de Strasbourg |
1853 | v | Alfred Renouard de Bussierre, banquier, et (1825) Louise Mélanie de Cœhorn |
1872 | v | Génie militaire, en partie pour le service de la garnison, en partie logements pour le service de la garnison |
1922* | Etat par l’administration du Commissariat général | |
1952* | Port autonome de Strasbourg |
(1765, Liste Blondel) III 259, la Grande Prévoté, à Mrs les Comtes de la Cathédrale
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) au grand Chapitre, 16 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Strasbourg, la Ville – maison, sol – 12,1 ares
Locations
1771, Charles Frédéric, prince de Holstein Beck, maréchal des camps et armées du roi
1829, 1839, direction des postes
1849, Charles Rollin chef d’institution
1849, Marie Joséphine Antoinette Waghette veuve de Simon Routin limonadier
1870, Jean Baptiste Gaudiot, négociant
Livres des communaux
1587, Livre des Communaux (VII 1450) f° 263
Daselbst vmb das Eckh hienumb nach dem Jungen S: Peter hienab die Ein seÿtten
Herr Doctor Bernhard Botzheim der Statt Straßburg Atuocat hatt ane seinem hauß genandt Zum Wolckenberg ein steinerin Ercker vff Kepffern ix schu iij Zoll breit iij schu viij Zoll herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer vij schu ix Zoll breÿt, vj schu herauß, Item aber ein steinen Ercker mit dreÿen Liechtern vij schu breit iij schu herauß, Mehr Vnder dem selbigen Ercker ein ligende Kellerthüer viij schu breÿt, iiij schu ix Zoll heraus, Bessert für das Niessen, j lb. ij ß ij d.
(traduction) Après voir tourné au coin, d’un côté en descendant vers Saint-Pierre-le-Jeune
Le sieur docteur Bernard Botzheim, avocat de la Ville, possède la maison nommée Zum Wolckenberg laquelle comporte un oriel en pierre sur des corbeaux large de 9 pieds 3 pouces en saillie de 3 pieds 8 pouces, plus une porte de cave couchée large de 7 pieds 9 pouces en saillie de 6 pieds, plus encore un oriel en pierre à trois ouvertures large de 7 pieds en saillie de 3 pieds, plus au-dessous de cet oriel une porte de cave couchée large de 8 pieds en saille de 4 pieds 9 pouces. Doit pour la jouissance 1 livre 2 schillings 2 deniers
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue
nouveau N° / ancien N° : 6 / 23
Ancien Evêché
Rez de chaussée et 2 étages en pierre de taille et 2 lanternes
Description de la maison
- 1704 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière et des bâtiments latéraux, deux petites cour, un petit jardin, deux puits et toutes ses appartenances
- 1730 (convention Andlau-Francé traduite) Le sieur Francé, propriétaire de la maison sise marché aux Chevaux d’un côté en partie la maison noble des Stein et en partie l’acquéreur lui-même, d’autre M. le baron de Wangen, aboutissant par derrière en partie sur le même et en partie sur la tribu des Gourmets, cède une partie de jardin et une petite cour ainsi qu’un bâtiment arrière ou écurie et fenil y attenant, le terrain vendu qui part de l’angle de l’aile droite de la cour d’Andlau et aboutit en ligne droite au mur de la cour de Wangen mesure en ligne droite 46 pieds de France, d’un côté en ligne droite le long de la maison d’Andlau depuis ledit angle jusqu’à la tribu des Gourmets 46 pieds 9 pouces de France, de l’autre vers la cour de Wangen avec l’écurie 79 pieds 6 pouces de France de longueur, à l’arrière en partie à côté de la cour de Wangen en partie vers les Gourmets 45 pieds 3 pouces de France, pour 750 livres
1. il a été convenu qu’un mur d’un pied et demi mesure de France à poser sur le terrain du vendeur sera élevé à frais communs à la limite du terrain vendu en ligne droite depuis l’angle de la cour d’Andlau, ledit mur devra avoir des piliers en pierre du côté du terrain vendu et une porte qu’on pourra fermer à clé de chaque côté, chaque partie aura la clé pour entrer ou passer en cas d’incendie ou d’autre nécessité sans pouvoir s’en servir par ailleurs, ce mur sera et demeurera à jamais mitoyen entre les propriétaires des maisons actuelles d’Andlau et Francé, 2, il a été convenu que les acquéreurs d’une part et le sieur Francé d’autre part feront faire un aqueduc voûté pour assurer l’écoulement des eaux et que Monsieur et Madame les acquéreurs seront tenus de laisser couler l’eau et de la recueillir dans le puisard sur leur terrain, 3. aucune des parties ne sera autorisée à bâtir ou à poser sur le mur commun à édifier selon les mesures ci-dessus rien qui puisse ôter ou réduire l’air ou la lumière de l’autre partie, à l’exception d’une écurie et bûcher que le sieur Francé construira à son extrémité vers le mur Wangen, 4. Monsieur et Madame les acquéreurs sont autorisés à percer et à ouvrir un soupirail et deux fenêtres ou plus selon leur désir dans le mur ou pignon de l’aile droite de leur maison qui leur appartient en toute propriété, sans que le possesseur de la maison Francé soit jamais en droit d’en obscurcir les ouvertures par une construction ou tout autre obstacle, de même 5. les acquéreurs sont autorisés à édifier et à conserver pour toujours dans le jardin du vendeur un conduit de cheminée provenant de l’aile susdite, 6. le vendeur et ses successeurs n’auront pas le droit de poser dans leur cour arrière du fumier de cheval ni d’y élever de volaille, de cochons ou tout autre animal. - 1730 (billet d’estimation traduit) La maison est couverte de tuiles plates, les trois niveaux sous combles où se trouve un fumoir sont dallés, elle comprend des poêles, des chambres, une chambre à cheminée, un cabinet, un vestibule couvert de dalles en pierres, une cuisine voûtée, deux caves voûtées et solivées, plus un bâtiment latéral couvert de tuiles plates à main droite en entrant dans la cour où se trouve un poële, une chambre à cheminée, une garde-robe, une salle, une cave voûtée et un puits, de l’autre côté à main gauche un bâtiment couvert de tuiles plates où se trouvent plusieurs poëles, une chambre à cheminée, une buanderie, des petites salles à manger, une cuisine garnie d’un puits, une remise et des écuries, un passage transversal dans la cour, une vieille écurie et une cour avec toutes ses appartenances
- 1734 (billet d’estimation traduit) la maison est dans le même état qu’en 1730 et comprend un bâtiment avant et à main gauche et à main droite dans la cour deux ailes latérales qui ont été construites à neuf, un bâtiment arrière dans la cour où se trouve une écurie à la romaine et un bûcher surmonté d’un fenil, avec toutes ses appartenances. Depuis 1730 on a construit toute la façade de la maison avant sur la rue en y ajoutant une maison voisine acquise, le tout entièrement construit à neuf c’est-à-dire un bâtiment et de nouveaux combles
- 1736 (achat de l’écurie à la Tribu des Gourmets et convention, traduction) Une écurie à chevaux, surmontée d’un fenil, qui se trouve dans la cour avant du poêle de la tribu des Gourmets rue de la Nuée bleue et prend son entrée entre le logement de l’aubergiste et la porte des lieux secrets, ladite écurie donne par devant sur la cour de la tribu et l’aire de danse, des deux côtés et par derrière sur la maison du noble sieur acquéreur et mesure en longueur 27 pieds 6 pouces et en largeur 25 pieds et 6 pouces, avec ses appartenances et dépendances. Le caveau au-dessous de l’écurie restera cependant à jamais en toute propriété à la tribu venderesse comme par le passé, le mur qui ferme l’écurie et le fenil et les sépare de la tribu restera commun entre la tribu et le sieur acquéreur selon les conventions ci-dessous – moyennant 1000 florins
Il a aussitôt été convenu 1. que le conduit des lieux secrets qui traverse l’écurie vendue et le siège qui s’y trouve en partie seront supprimés et placés sur le sol et le terrain de la tribu, les ouvertures actuelles de l’écurie devront être fermées, 2. si le sieur acquéreur souhaite appuyer une nouvelle écurie ou tout autre bâtiment contre ledit mur, il est autorisé à y poser les poutres nécessaire à cet effet si on estimait que le mur est assez solide pour les supporter mais s’il ne l’était pas assez, le noble sieur acquéreur sera tenu de le consolider à ses frais et de prendre le terrain nécessaire à cette consolidation du côté de sa maison, sans cependant porter préjudice à la fosse d’aisances, 3. il lui est aussi permis de surélever ledit mur de la tribu à ses frais sans contribution de la tribu et de se servir du mur surélevé pour y poser sa construction, et 4. si le le bâtiment que construirait le sieur acquéreur devait prendre le jour du côté de la tribu, celle-ci l’autorise à ouvrir et à faire faire à ses frais une seule croisée vitrée garnie d’un treillis de fer à un endroit du mur qui ne sera pas préjudiciable à la tribu, on devra par contre murer définitivement toutes les fenêtres qui se trouvent dans l’écurie vendue et donnent au rez de chaussée vers la tribu, de même que les portes. - 1791 estimation dressée lors de la vente comme bien national
$$
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 144 f° 196 case 4
Strasbourg la Ville
Renouard de Bussier Alfred, banquier rue derrière S Nicolas (Sub. 1854) / rue de la nuée bleue 23
N 513, R. nuée bleue 23, maison, sol et cour
Contenance : 12,10 ares
Revenu total : 816,19
Folio de provenance :
Folio de destination : D[écisi]on du 30. 7.bre 1845
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 113 puis 90
fenêtres du 3° et au-dessus : – (augm. imposable 1855)
Maison
Contenance : 12,10 ares
Revenu total : 576,29
Folio de provenance : Reconstruction
Folio de destination : Reconstruction
Année d’entrée :1855
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 116 puis 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 puis 18 – (augm. Reconstr. achevée en 1854, imposable 1857)
Maison
Contenance : 12,10 ares
Revenu total : 1581,29
Folio de provenance : Reconstruction
Folio de destination :
Année d’entrée :1857
Année de sortie :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 625 case 1
Renouard de Bussières Alfred, Propriétaire
1873 Militär Fiskus
N 513, Rue de la nuée bleue 25, maison, sol
Contenance : 12,10
Revenu total : 1581,29
Folio de provenance : (144)
Folio de destination : 373 steuerfrei [non imposable]
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 116
fenêtres du 3° et au-dessus : 22
N 513
Contenance :
Revenu total :
Folio de provenance : 373
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
ancien f° 373
Cadastre allemand, registre 32 p. 550 case 5
Parcelle, section 68, n° 82 – autrefois N 513
Canton : Blauwolkengasse N° 25
Désignation : (11) Gouvernement u. N.G.
(12) d. W. des Gouverneurs 2800
d. W. des Kommendanten 2300
Contenance : 12,34
Revenu : [supra]
Remarques : 1952 rect.
[N 513 et 2319]
compte 11
Deutsches Reich, Militärfisk. Garnisonsverwaltg.
1926 Etat français Ministère de la guerre
(6)
compte 12
Deutsches Reich, Militärfisk. Garnisonsverwaltg f. d. Wohnungen
1921 gelöscht
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 6670
Etat par l’administration du Commissariat général 1922
(-)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 4429
Port autonome de Strasbourg
(334)
Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 562-563
Ancien hôtel d’Andlau-Klinglin, direction du port autonome de Strasbourg : façades et toitures ; trois pièces au premier étage de l’aile droite qui ont conservé leurs lambris, leurs cheminées et leurs trumeaux ; escalier d’honneur (Cl. MH. 2 mars 1921 ; Cl. MH : J.O. 16 février 1930) ; escalier en vis dans la tourelle d’escalier sur cour et porte de 1516 signée Claus Berer au rez-de-chaussée ; fragment d’encadrement gothique au premier étage ; parquet marqueté du XIX° siècle dans la pièce située à l’angle gauche du premier étage sur rue ; escalier en bois avec garde-corps en ferronnerie dans l’aile gauche (Cl. MH 25 novembre 1991) ; vestibule d’entrée néo-classique au rez-de-chaussée de l’aile sur rue (Inv. MH 25 novembre 1991)
Les éléments les plus anciens de l’hôtel proviennent de cinq maisons établies sur ce site dès le XV° siècle. Un certain nombre de vestiges réutilisés dans l’édifice actuel évoquent ces constructions ; pour le Moyen Age et la Renaissance, on notera surtout la porte gravée « Claus Berer » et datée de 1516, ou la tourelle d’escalier en vis sur cour, de plan octogonal. Vers 1568, Bernard de Botzheim unifie des constructions disparates par l’édification d’une façade à deux oriels.
En 1713, l’hôtel passe au comte Antoine d’Andlau et à son épouse Marie Anne de Klinglin. Acquis aux nouveaux courants architecturaux, ils entament la modernisation des deux ailes sur cour et notamment de l’aile droite, dotée de trois salons richement lambrissés et d’un monumental escalier d’honneur à rampe ouvragée en ferronnerie. A la suite du remariage de la veuve du comte d’Andlau avec le maréchal du Bourg, gouverneur de la province d’Alsace (1731), c’est au tour de l’aile sur rue d’être mise au goût du jour. La nouvelle façade en grès rose réalisée par l’architecte Jean-Marie Pfundstein allie une élévation à la française à des réminiscences locales de la Renaissance germanique perceptibles dans la haute toiture comme dans ces balcons à l’allemande un peu anachroniques. L’un des deux, au nord, réutiliserait les consoles d’un oriel antérieur. A mettre au compte du classicisme, la scansion verticale de la façade par des pilastres et la présence de larges bandeaux déterminant trois niveaux d’inégale hauteur. Un fronton triangulaire coiffe les trois travées médianes ; jusqu’en 1872, on pouvait y identifier les armoiries du grand prévôt du chapitre de la cathédrale, le prince Henri-Oswald de La Tour d’Auvergne, à qui l’hôtel fut cédé en 1737.
Propriétaire des lieux sous le Second Empire, le baron Alfred Renouard de Bussière, homme d’affaires et politicien, apporte à l’hôtel quelques aménagements. Plus près de nous, la direction du port autonome de Strasbourg prend possession des lieux en 1928 et engage des travaux menés par l’architecte Robert Danis jusqu’en 1934. C’est alors que l’on transféra les lambris des trois salons dans l’aile sur rue, tout en créant une réception mieux adaptée à l’escalier d’honneur.
Au rez-de-chaussée de l’hôtel, une petite exposition permanente réunit le produit des fouilles gallo-romaines effectuées dans les sous-sols de l’hôtel avant 1939.
Adrien Weirich, Histoire d’une vieille demeure de l’époque gallo-romaine à nos jours (Port autonome de Strasbourg, MCMLXI, 160 pages)
L’auteur présente la rue et les habitants des anciennes maisons qui composeront ensuite l’hôtel d’Andlau en s’appuyant notamment sur les données réunies par Adolphe Seyboth. Il a lui-même fait des recherches d’archives et a trouvé un grand nombre d’actes. Le livre est illustré de photographies et de plans qui représentent l’état après 1872 et l’état actuel.
On y relève cependant des erreurs de lecture et de traduction, des faits inexacts et des hypothèses contredites par les documents. L’exposé doit donc être considéré avec circonspection.
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue p. 118
(maison n°) 23
lo: de Chénau Grand Baillif – Noblesse
lo: de Gelb General – Noblesse
lo: Pilot, François, Consierge – Moresse
lo: Hermann Secretaire du grand chapitre – Privilegié
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Blauwolkengasse (Ungr. nrn. I. Rev., gr. Nrn. V. R.) H 7
25
Gouvernementsbureau. 0
Exz. v. Mossner, General der Kavallerie und Gouverneur. 1
Exz. v. Pawlowski, Generalleutnant u. Kommandant. 2
Protocole des Quinze
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
La veuve et les héritiers d’Andlau obtiennent la permission de percer une porte de communication sur le jardin qu’ils viennent d’acquérir du sieur Francés. Les Quinze ratifient la proposition faite par les Directeurs du bâtiment (le renvoi de l’affaire n’est pas mentionné dans leurs registres).
(f° 26-v) Samstag d. 4. Februarÿ 1730. (S.T.) Weÿl. Herr Anthoni Von Andlaw Fraw Wb. und Hh. Erben pt° durchbruchs – Ober bawherren laßen durch Herrn Secretarium Kleinclauß proponiren [daß] weÿl. (S.T.) Herr Anthoni von Andlaw hinderlaßene Fraw [Wittib] und deßen hochadeliche Erben durch Johann Michael Erlacher den Werckmeister des Frawen Haußes berichten laßen, daß sie an ihre in der blauwolckengaß gelegener wohn behaußung, den hinden daran gelegenen Garthen dene sie Von Mr. Francin an sich erkaufft, und Welcher zu dem ehemahlig Reißischen auff dem Roßmarck gelegenen behaußung gehörig geweßen, durchbrechen, und eine thür Von 11 Schuh hoch undt 9. Schuh breit, darein machen laßen wolten, umb sothanen garten mit geröhr und Kieß außführen laßen Zu Können, damit derselbe mit deren Hoff in gleichlinge höhe gebracht werden Könne, Und alß Er, Herr Secretarius deme dieser bericht hinterbracht worden, hochged. Verwittibte Fraw von Andlaw, umb Von Ihro selbsten die eigentliche der Sachen beschaffenheit Zu erkundigen auffzuwarten die ehre gehabt, habe sie das nemliche Wiederhohet, mit dem beÿsatz, daß Sie erfahren, daß solches ohne Mghh. der Fünffzehen wißen und bewilligung nicht geschehen solle, deßwegen Sie sich hierumb anmelden, undt umb den nöthigen Consens bitten wollen. Er, Herr Secretarius, habe die ehre gehabt dießes alles den hocherordenten Oberbawherren zu communiciren, welche gefunden daß dem publico nichts daran gelegen, ob der platz quæstionis zu dem vorigen Hauß, so Weÿl. Herrn Ammstr. Reÿßen gehörig geweßen, nunmehro aber wie ged. H. Francin Directeur de l’Hospital du Roy Zuständig, oder aber Zu dießem gebraucht werde, dahero davor gehalten, daß in die Verlangte durchbrechung Zu consentiren seÿ, jedoch stehe Zu Mghh. was die erkennen wollen. Erkannt der hochverordneten Oberbawherren meinung gefolgt.
(Traduction) Samedi 4 février 1730. Veuve et héritiers du noble sieur Antoine d’Andlau, percement – Messieurs les Directeurs du bâtiment ont demandé au sieur secrétaire Kleinclauss d’exposer ce qui suit : la veuve et les héritiers du noble sieur Antoine d’Andlau ont chargé Jean Michel Erlacher, architecte à l’Œuvre Notre Dame, d’exposer qu’ils souhaitent fait percer une porte de 11 pieds de haut et 9 pieds de large dans le jardin, acquis du sieur Francin, qui se trouve à l’arrière de leur maison d’habitation sise rue de la Nuée bleue et qui faisait autrefois partie de la maison Reiss sur le marché aux Chevaux, pour en retirer des roseaux et du gravier et le mettre au même niveau que leur cour ; quand lui, secrétaire, l’a appris et a eu l’honneur que la dame veuve d’Andlau lui donne commission de s’informer si la chose était possible, elle a de nouveau formulé sa demande en ajoutant qu’elle avait appris que cela n’était pas possible sans le consentent de Messieurs les Quinze, elle en fait maintenant la demande en priant de lui accorder la permission nécessaire. Lui secrétaire a eu l’honneur de communiquer les faits à Messieurs des Directeurs du bâtiment qui ont estimé que l’affaire ne concernait pas le communal, soit que le terrain en question appartenait à la maison autrefois propriété de feu l’ammestre Reiss et aujourd’hui du sieur Francin, directeur de l’hôpital du Roi, soit qu’ils en aient eu la jouissance, et qu’il y avait lieu de permettre le percement sollicité, que cependant la décision était du ressort des Quinze. Décision, suivre l’avis de Messieurs des Directeurs du bâtiment.
Préposés aux affaires foncières
1732, Préposés aux affaires foncières (VII 1395)
(f° 40) Dienstags den 29. Aprilis 1732. Mad. La Marechale du Bourg wegen Andlauischen Hoffs – Meister Johann Martin Pfundstein der Maurer berichtet daß Madame La Marechale du Bourg an dem Andlauischen Hoff in der Blauen Wolcken Gaß, so Sie neü bawen Laßet Zweÿ Ercker Gehabt, und in Abbrechung des Haußes hinweg brechen Laßen, davon Sie einen wieder darein machen Laßen will, so er als burger, ehe und bevor er solches bewerckstelliget, an Zeigen wollen. Erkant Kan gemacht werden.
(Traduction) Mardi 29 avril 1732. Madame la Maréchale du Bourg au sujet de l’hôtel d’Andlau – Le maître maçon Jean Martin Pfundstein nous communique que Madame la Maréchale du Bourg fait actuellement reconstruire rue de la Nuée bleue l’hôtel d’Andlau, où se trouvaient deux oriels qu’elle a fait enlever lors de la démolition de la maison, et qu’elle souhaite rétablir l’un d’eux ; il tenait à nous en informer en bon bourgeois avant de passer à la réalisation. Décision, peut être exécuté.
1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
Le maçon Jean Martin Pfundstein obtient l’autorisation de percer le mur de la maison que vient d’acheter la maréchale du Bourg pour établir une communication avec sa maison voisine récemment construite
(p. 189) Sambstag d. 16. May 1733. pt° durchbruchs – Fuchs noe. Johann Martin Pfundtsein des b. und Maurers berichtet daß Ihro hoch gräfflich Gnad. Mad. La Mareschalle Du Bourg Zu Ihrem new erbawten hauß in der blaw wolckhen gaß allhier das daran gelegene ahne weyl H Schaffner Brieffen hinderlaßene wittib und Erben zugehörige hauß gekaufft habe in welches hochged. Graffliche gnad. neuen thieren einbrechen laßen wollen, weil aber Ppal. solches ohne Mgh. permission nicht thun darff alß bett Vnderth. Ime solches gl. Zu erlauben. Herr Secretarius Kleinclaus berichtet hierauff es gehe die Ordnung gehe [sic] dahien daß ohne Special Erlaubnuß Mgh. Keine Communication Von einem in das andere Hauß hier solle gemacht werden, welches dem deßem Pfundstein habe anlaß gegeben bey Mgh. einzukommen, und stehe die willfahr zu denenselben Erkannt Willfahrt.
(Traduction) Samedi le 16 mai 1733. Percement – Fuchs au nom de Jean Martin Pfundstein, bourgeois et maçon déclare que Madame la Comtesse Maréchale du Bourg a acheté la maison qui appartient à feu la veuve et héritiers de feu sieur receveur Brieff pour agrandir sa maison voisine récemment construite rue de la Nuée Bleue et que ladite noble Dame souhaite y faire percer de nouvelles portes. Comme le requérant sait qu’il lui est interdit de le faire sans la permission du Magistrat, il prie qu’on l’y autorise. Le secrétaire Kleinclaus rappelle à ce sujet que le règlement interdit en l’occurrence d’établir une communication entre maisons voisines sans permission spéciale du Magistrat, il a donc renvoyé ledit Pfundstein à Messieurs du Magistrat à qui il appartient d’accorder l’autorisation. Décision, autorisation.
1757, Préposés aux affaires foncières (VII 1407)
(f° 85-v) Dienstags den 27. Ejusdem [Septembris 1757]. M. Le Prince de Lorraine – H. Johann Martin Burger der Zimmermann noe. Monseign. Le Prince de Lorraine Grand Doyen de la Cathedrale bittet um erlaubnus die Barriere Vor deßen Hôtel an der Blau Wolckengaß, so Vor dießem den Herren Von Andlau gehörig geweßen, um etliche schuhe weiter in die gaß Vorzurucken, seine Zweÿ Vorstehende Kellerthüren dardurch Vor den fuhren Zubeschützen. Erkannt, weilen solches nicht wohl thunlich, wird Hingegen gerathen, abweißstein an die Kellerthüren Zusetzen.
(Traduction) Mardi 27 septembre 1757. M. Le Prince de Lorraine – Le charpentier Jean Martin Burger au nom de Monseigneur le Prince de Lorraine, Grand Doyen de la Cathédrale, demande l’autorisation d’avancer de quelques pieds dans la rue la barrière qui se trouve devant son hôtel rue de la Nuée bleue qui appartenait autrefois aux sieurs d’Andlau pour protéger des voitures les deux portes de caves en saillie. Décision, comme cela difficile à réaliser, on suggère de placer des pierres protectrices devant les portes de cave.
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 301)
Rue de la Nuée Bleue n° 25 (1872-1980)
L’entrepreneur Jules Rauschert répare en 1886 le soubassement du siège du Gouvernement. Le commissaire général de la République prend en 1921 un arrêté qui inscrit à l’inventaire des monuments historiques les façades et la toiture, trois pièces au premier étage de l’aile droite où se trouvent des lambris et des cheminées, ainsi que l’escalier d’honneur.
L’entreprise général de constructions P. Guri et E. Meyer restaure en 1928 l’aile gauche. Les planchers en bois et la charpente principale sont remplacés par du béton armé. Les nouveaux planchers sont supportés par des piliers reliés par des poutres transversales. Le gros œuvre est terminé, février 1929. Le Port Autonome de Strasbourg est autorisé en 1930 à enlever le carrelage dans les combles pour alléger le bâtiment. L’aile latérale est démolie en 1932 et remplacée par un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte en chef du gouvernement Robert Danis.
L’entreprise de construction P. Guri et E. Meyer répare les pierres de la façade en 1953. Le Port Autonome est autorisé à surélever en 1970 le bâtiment arrière (garage) de trois étages pour y aménager des bureaux sous la direction de l’architecte Olivier de Lapparent ; les travaux n’ont pas lieu. Le directeur du Port Autonome présente en 1974 un projet de réaménager les caves en vestibule, bloc sanitaire, bar, cafétéria et cuisine).
Sommaire
- 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du général Hartmann que le plombier Woltz soit autorisé à faire une prise pour environ cinquante becs
- 1884 – Le commandant ingénieur vom Klotz retourne au maire un avis de paiement en en demandant le motif. Le commissaire faisant fonction de maire répond que le motif était joint à l’avis.
- 1886 – L’administration des fortifications a posé un échafaudage sur la voie publique (18 mètres carrés) courant juillet.
1886 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Jules Rauschert demande l’autorisation de réparer le soubassement du siège du Gouvernement – Droits payés
1886 – L’administration des fortifications demande l’autorisation de poser des mâts pour drapeaux – Le maire exonère l’administration de la taxe puisque la rue fait partie de la grande voirie. - 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’administration des fortifications l’autorisation de faire une prise – Autorisation
- 1887 (novembre) – La direction de la garnison retourne un avis de paiement pour deux lampes en arguant qu’elle n’occupe le bâtiment que depuis avril – Le maire répond que la somme est due pour occupation de la voie publique.
- 1888 – La direction de la garnison déclare que le raccord aux canalisations est reporté à l’exercice suivant par manque de moyens financiers.
1889 (mai) – Travaux terminés – Dessin
1888 (octobre) – Autorisation de raccorder le siège du Gouvernement aux canalisations - 1889 – Le Gouvernement impérial a réglé la taxe pour deux lampes
1893, idem - 1901 – Le maire notifie la direction de la garnison de faire ravaler la façade – L’entreprise de peinture Griesbach et Grossmann (quai des Bateliers) demande ao commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet
- 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
- 1921 – Le commissaire général de la République prend un arrêté qui inscrit à l’inventaire des monuments historiques les façades et la toiture, trois pièces au premier étage de l’aile droite où se trouvent des lambris, des cheminées et leurs trumeaux, l’escalier d’honneur de l’hôtel de Bussière, autrefois Prévôté du Grand Chapitre
- 1928 (août) – L’entreprise générale de constructions P. Guri et E. Meyer demande l’autorisation de restaurer l’hôtel de Bussière (aile gauche) en joignant des dessins
1928 (septembre) – La Police du Bâtiment écrit au Port Autonome de Strasbourg qu’elle n’a reçu aucune demande de travaux bien qu’ils soient en cours depuis deux mois – Les travaux peuvent continuer d’après les plans. – Croquis – Calcul des charges
Exposé des travaux prévus. Les planchers en bois et la charpente principale sont remplacés par du béton armé en veillant à décharger la maçonnerie. Les nouveaux planchers sont supportés par des piliers reliés par des poutres transversales. Les plafonds sont en hourdis creux pour assurer l’isolation sonore. – Procès verbal contradictoire de l’épreuve de résistance, avril 1929 – Compte rendu par la Police du Bâtiment (croquis)
Le gros œuvre est terminé, février 1929. Le plâtre est posé, juin. Les travaux intérieurs se terminent, septembre. Travaux terminés, avril 1929. Le dessous de l’escalier neuf en chêne entre le deuxième et le troisième étage n’est pas plâtré, mais une dérogation est accordée puisque l’escalier continue celui du XVIII° siècle non plâtré. Un logement a été aménagé au rez-de-chaussée et au troisième étage - 1930 – Adrien Weirich, ingénieur du Port Autonome de Strasbourg, demande l’autorisation de faire enlever le carrelage dans les combles pour alléger le bâtiment – La Ville autorise à titre exceptionnel l’enlèvement
- 1932 – Le Port Autonome dépose une demande d’autorisation de construire sous la direction de l’architecte en chef du gouvernement Robert Danis. Entrepreneur, Fernand Peter (35, route de la Fédération au Neudorf) – La Division VI note que l’immeuble se trouve à environ 50 centimètres à l’arrière de l’alignement légal de la route nationale n° 63. – Le maire n’a pas d’objection à formuler
Suivi des travaux – La démolition de l’aile latérale est en cours, mars 1921. Le plafond en béton armé au-dessus du rez-de-chaussée est terminé, avril. Les travaux se terminent, août 1933. Les façades sur cour sont en restauration, septembre 1933. Travaux terminés, novembre 1933
Calcul pour les travaux en béton armé, par l’ingénieur Henri Rudloff (8, rue Oberlin), mars 1932 – Dessins (les travaux ont lieu dans l’aile droite) par l’entrepreneur Fernand Peter - 1939 – L’essai d’étanchéité prévu n’a pas lieu
- 1929 – Le directeur du Port Autonome Hælling demande l’autorisation d’installer un dépôt de liquides inflammables – Le préfet établit l’annexe du récépissé de déclaration
- 1949 – Plan de la cave, du rez-de-chaussée, du premier étage
- Extrait du livre foncier, feuillet 3815
Der frantzösische Staat (Kriegsministerium), gez. Wehrung
(Laufende Nummer) 31, Kataster Flur 68, Nummer 92, Blauwolkengasse Nr. 25, Fläche 0.12.34, Hf, Gouverneurpalast u. NG.
(Eintragungen) 7. September 1925. Friedensvertrag von Versailles vom 28. Juni 1919 (Anl. 919)
(Lasten und Verfügungsbeschränkungen) 4. April 1921. Durch Verordnung des Generalkommissars der Republik in Strassburg vom 2. März 1921 sind folgende Teile des Grundstücks, das das Hôtel de Bussière (früher de la Prévôté du Grand Chapitre) bildet, unter die geschichtliche Denkmäler klassiert worden, die Fassaden und das Dach, die drei Zimmer im ersten Stock des rechten Flügels welche ihr Getäfel, ihre Kamine und ihre Pfeilerspiegel behalten haben, sowie die Ehrentreppe (Anl. 393) – Strassburg den 22. Mai 1941. - 1951 – L’entreprise de construction P. Guri et E. Meyer est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique (prolongation)
1953 – La même est autorisée à occuper la voie publique pendant deux mois pour réparer les pierres de la façade, prolongations jusqu’en juillet 1954. - 1954 – Le préfet autorise l’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, directeur du Port Autonome, à transférer sur le bateau de plaisance Strasbourg le fonds de commerce (débit de boissons) sinistré Zur alten Kisskütt installé 155, route du Polygone au Neudorf
- 1958 – Le directeur du Port Autonome demande l’autorisation de remplacer l’ancien réservoir souterrain (1000 litres) par un nouveau plus grand (2500 litres) – Récépissé de déclaration
- 1968 – Le maire notifie le Port Autonome de faire ravaler la façade. Réponse qui expose que les pierres de la façade ont été restaurées à grands frais en 1953 et les peintures extérieures refaites en 1962 puis en 1967. Le Port Autonome ne peut donc être tenu pour un propriétaire négligent.
1969 – Le Port Autonome prend contact avec le Service des monuments historiques qui prévoit de ravaler la façade au printemps suivant.
1970 – L’entreprise Albert Huber (28, rue de la Course) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Idem, entrepôt André Nonnenmacher (24-a, route de Strasbourg à Brumath) - 1970 – Le Port Autonome demande l’autorisation de surélever le bâtiment arrière (garage) de trois étages pour y aménager des bureaux (section 68, parcelle 82, 1234 m²) – Dessins par l’architecte Olivier de Lapparent, 22, rue Richard Wagner à Strasbourg
Le maire sollicite l’avis de l’architecte J.-J. Risch, chargé de rénover l’îlot Broglie, qui n’a pas d’objection à faire
1970 (juin) – Le maire accorde une dérogation en égard à la « configuration défavorable du terrain ». – Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable. La direction du travail n’a pas de remarque à faire
1970 (octobre) – Le maire délivre un accord préalable au permis de construire
1971 (juillet) – Le dossier est provisoirement classé sans que les travaux aient commencé - 1974 – Le directeur du Port Autonome Marchal présente un projet de réaménager les caves de l’hôtel d’Andlau. La cave n° 1 deviendra un vestibule, la cave n° 2 sera transformée en bloc sanitaire, la cave n° 3 en bar destiné aux cadres supérieurs, la cave n° 5 en cafétéria, la cave n° 6 en cuisine – Aucune demande de permis de construire n’est déposée
- 1980 (mai) – René Schmitt sollicite l’autorisation d’exploiter le débit de boissons sur le bateau Strasbourg. Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment.
1980 (juin) – Le préfet fait remarquer que comme la licence attachée au débit n’est plus exploitée depuis septembre 1972, le débit est réputé supprimé.
Autres dossiers
Rue de la Nuée Bleue n° 25 (1996-1997, ravalement) cote 1198 W 1836
Relevé d’actes
Baptême le plua ancien d’un enfant de Bernard Botzheim
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 26-v n° 380) 1552. Dnîca 16. D. Bernhardt Botzheim, Filius Hans Bernhardt (i 30)
(Lehr, L’Alsace noble p. 405, Jean Frédéric de Botzheim, fils de Bernard, docteur en droit, et de Marguerite Hœl de Haslach)
Fils de l’avocat municipal Bernard de Botzheim, Jean Frédéric de Botzheim épouse en 1588 Appolonie, fille de l’ancien consul Charles Mueg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 383, n° 13)
1588, Quinquagesima. Juncker Johann Friderich Botzheim, herrn Doctor Bernhartt Botzheims diser Statt Advocaten sohn vnd Jungfrau Appolonia Herrn Carle Migen alten Ammeisters seligen hinterlassene tochter. Eingesegnet Zinstag 5. Martÿ
La femme de Jean Frédéric de Botzheim est enterrée le 31 mars 1624
1624 Conseillers et XXI (1 R 106)
H Hans Friderich von Botzheim Stettmeisters fraw gestorben. 47.
(f° 47) Mittwoch den XXXI Martÿ – Reg. H. Amr. meldet d. Hrn Stett: Hans Friderich von Botzheim haußfr.heut h. media 2.da soll begraben werden, welcher Er derselben zu ehren erscheinen will das mag in Hn Stett. hauß Kommen.
Jean Frédéric de Botzheim est enterré le 5 septembre 1625
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Johann Friderich von Botzheim gestorben vnd begraben. 199.
(f° 199) Montag den v. Septemb. – d. Reg. H. Amr. (meldet) d. Stett: Jo. Frid. v. Botzheim gestorben vnd h. 2. soll begraben werden vnd vermög d. ordnung ein anderer 13. Zuerwehlen
Les enfants du préteur Jean Frédéric von Botzheim, à savoir Jean Frédéric von Botzheim, Jean Charles von Botzheim, Susanne Marie von Botzheim femme d’Eustache von Wülfen et Jean Bernard von Botzheim, vendent la maison à l’assesseur des Quinze Jacques Schilling, pour lequel acceptent ses gendres Henri Gambs et Christophe Merckelbach
1626 (14. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 592-v
(P. fol. 202.) Erschienen weÿ: deß Gest. woledlen vnd vesten Johann Friderich von Botzheim Alten Stetmeisters alhie see: nachgelaßene Erben, namens, die Auch Gest. woledle vnd veste Johann Friderich vnd Johann Carol von Botzheim gebrüedere für sich selbsten, wie auch die woledle, vielehren vnd Tugendreiche Fr. Susanna Maria von Wülfen gebohrne von Botzheim mit beÿstand deß auch Gest. woledlen vnd vesten Eüstachÿ von Wülfen, ihres Jrn. vnd Ehevogts So dann Jr: Johann Hartman von Botzheim Alß befehlhaber Jr. hannß Bernhardt von Botzheim Saxen weimarisch. Rahts, vnd hoffmarschallcken, crafft gewalts (…) datirt u Weimmar den 30.ten Septembris A 1625
haben in gegensein deß Ehrenvesten frommen vnd wohl weisen H Jacob Schillings XV.ers (…) mit beÿstand H Heinrich Gambsen Zeügwarten Alhie vnd H Christoff Merckelbachen deß eltern handelsmanns auch beeder burgern alhie seiner tochtermänner
Ein hoff mit 3.en heüßern alß eim vordern, Nebens vnd hindern hauß, mit deren hoffstäten, gängen, Ställen Vnd allen Andern & gnt. Zum Wolckenberg, Alhie vffm Roßmarckht, nit weit von der Kürch Zum Jung. S. Peter, neben der Weinstich. zunfftstub. ein v. 2. seit Daniel Strintz. Not: hind. vff deß Von Zillhardts seelig witib vnd Erben hoff, theils vnd theils vff weÿ: Jr hannß Simons von Brombach Alten Stettmeister see. witib vnd Erben stoßendt geleg. so freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen per 7700 gld
Jacques Schilling le jeune épouse en 1577 Chrétienne, fille de Jacob Diebold
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 441)
1577. Do: XIX. Jacob Schilling der Jung vnd J. Christin Theboldin Jacob Theobalds seligen nachgelaßene tochter. 29. octob (i 183)
Jacques Schilling le jeune, fils de Jacques Schilling l’aîné se remarie en 1595 avec Dorothée Ingold, veuve de Jacques Mœssinger : contrat de mariage, célébration
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, B n° 365)
Eheberedung herren Jacob Schillings vnd Frauwen Dorotheam Ingoldin f° 49
Eheberedungs Copeÿ Zwischen herren Jacob Schilling dem Jüngern handelßmann, vnndt frauwen Dorotheen Ingoldin vffgericht
zwischen dem Ehrenuesten fürgeachten herrenn Jacob Schilling dem Jüngern handelßmann burgern Zue Straßburg ane einem
So dann der ehren: und tugendreichen frauwen Dorotheen Ingoldin, weÿlandt herrn Jacob Mößingers seeligen hinderlaßenen Wittib, Am Andern theÿll
durch vnderhandlung Auch Inn beÿsein vnndt Persönlicher gegenwerttigkeit der Ehrenuesten, hochgelehrten Fürsichtigen Weißen Auch ehrenthafften vndt fürnehmmen herrn Jacob Schillings deß eltern fünffzeheners, deß herren hochzeiters Vatters, Herrenn Wolffgang Schütterlins Alten Ammeisters, herren Sebastian Schimpffen Ein vndt Zwantzigers, herren Paul graßecken, großen Raths bewanthen, vnndt herren Andreß Waldners, Waÿßenschaffners der Statt Straßburg, vff sein deß herrn hochzeitters, So dann vff Ihr der frauwen hochzeiterin seitten, herren Philippß Wörlins, Alten Ammeisters, herren Dÿdimj Obrechts, der Artzeneÿ doctoris, herren Joachim Müllers, aller Ihrer schwäger, vndt Verwanthen vnndt Georgÿ Stillkrauts Notarÿ Ihres geordneten Curatoris, Alß hierzue erpettener Saahs herren
So geben vndt beschehen Sambstags den 18. Monatstag Octobris Im Jahr Alß mann vonn der geburth vnnßers herrenn Jesu Christi Zaltte 1595.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39 n° 112)
1595. Dominica 18. Trinit. 19. Octob. H. Jacob Schilling d. Jünger d. handels Man, vnd fraw Dorothea H. Jacob Mösingers Nachgelaßene Witib, Eingesegnet Zinstag den 28. Octob. (i 41)
Jacques Mœsinger épouse en 1573 Dorothée, fille de Florent Ingold
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 71 n° 190)
1573. Dominica Quasimodogeniti. Jacob Mösinger J. Dorothea Ingoltin h Florentz Ingolts nachgelasne dochter. 6. Aprilis (i 73)
Jacques Schilling se remarie avec Ester Beuchter
1609, Chancellerie, vol. 380 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105
H Jacob Schilling alß Ehevogt Ester Beüchterin
La femme de Jacques Schilling meurt en octobre 1624. Le consul régent invite les conseillers à assister aux obsèques.
1624, Conseillers et XXI (1 R 106)
(f° 211) Sambstag den 11. Octobris. – H. Jacob Schillings XV.er fraw gestorben.
Reg. h. Amr. meldt wie h. Jacob Schilling sein haußfrau in Gott entschlaffen vnd morgen h. 1.a soll begraben werd. Also welcher m. Hhn begleitten will der soll in sein haus komen.
L’assesseur des Quinze Jacques Schilling meurt en février 1634. Les Quinze évoquent que la famille n’a pas obtenu d’éloge funèbre de la part de l’université
1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
(f° 44) Sambstag den 26. Februarÿ – Herren Jacob Schillingen XV.ers see: leichbegängniß.
Ward Erinnert, das nechst verschinen Sambstag beÿ herrn Jacob Schillings fünf Zehners sel. leichbegängniß von dem Notario, so die abdenckung verrichtet, offentlich vermeldet worden, es hette die freundschafft vor der Universitet Rectore ein Programma gesucht aber nicht erhalten können ob deren für dießmal Zu reden (…)
La maison revient à son gendre Christophe Merckelbach dont les enfants Marguerite Merckelbach, femme du marchand Thiébaut Güntzer, et Jacques Merckelbach, vendent la maison à Marguerite Roth, veuve du receveur Jean Henri Zeyssolff
1640 (16. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 30-v
(Protol. fol. 26) Erschienen Herr Theobald Güntzer der handelßmann alhie, alß Ehevogt Margarethæ Merckelbachin wie auch Alß gevollmächtigter Befelchaber seines Schwagern H Jacob Merckelbachen (v.kaufft)
Margreth Rothin, weÿ: hannß Heinrich Zeißolffs gewesenen Schaffners Zu S. Margrethen alhie nachgelaßener witiben, so zugeg. mit beÿstand H Hannß Rothen kleinen Raths verwanthen ihres Vogts, wie auch H hannß Jacob Hasen handelßmanns, alß ihres hierzu v erortenen nechsten v.wanthen
Einen hoff, mit dreÿen häußern, alß Einem Vordern, Nebens vnd hinderhauß, mit deren hoffstäten, gängen vnd Ställen, auch Allen ad.en ihren gebäwen & Zum Wolckenberg gent. gelegen alhie vffm Roßmarckt nicht weit von der Kürchen zum Jungen SS. Peter, neben der Weinsticher Zunfftstuben, & neb. Daniel Strintzen dem Nots. hind. Zum theil vff Jrn. Hannß Sigmundts von Brumbachs Alten Stettmeisters see: witib vnd Erben und Zum theil vff Fr. Jacobe Thune Ein von Newburg stoßend, welche Behausungen noch v.hafftet vmb 500. lb. H Adam Schiffman Großen Rhats Verwanth, sonst ledig, eigen, dann obschon mehrgedachte häußer auch noch verpfändt sein vmb 948. Reichsthaler od. waß sich in guter Rechnung mehr od. weniger befinden würdt weÿl. Simon Kucken see: Zu Franckfort Erben solche beschwerd vf ihnen behalten ([in margine :] Diße Beschwärdt ist abgelegt, vermög der quittung der obligation beÿgezeichnet in registr. de a° 1637. fol. 710.) – umb 2500 Pfund
Fils du receveur Jean Louis Zeyssolff, Jean Henri Zeyssolff épouse en 1630 Marguerite, fille du jardinier Jean Roth
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 81, n° 18)
1630. den 22.ten Novembris Seind nach ordentlicher ausrufung Ehelichen Eingesegnet worden H Johann Heinrich Zeissolff der Schaffner Zu St. Margareten H Johannis Ludwigs Zeissolffs gewesenen Schaffners Zu St Margarethen hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt J. Margareta H Hans Rothen des gartners alhie eheliche docher (i 42)
Fils de Sigismond Flach, Antoine Flach épouse en 1640 Marguerite, veuve de Jean Henri Zeyssolff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 251-v)
1640. Eâdem [Domin. Trinit. 31. Maÿ] H Anthoni Flach H. Sigismundi Flachen, Burgers Alhie nachgelaßener Sohn, Margaretha, Hannß Heinrich Zeÿsolffen Schaffners Zu St: Margaretha nachgelaßene wittib. Eingesegnet Dienstag d. 9. Junÿ St. Thoman (i 258)
Antoine Flach fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de Jean Georges Flach près du pont Saint-Thomas
1640 (16.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 9) n° 15
Inventarium Vber Des Ehrenvesten vndt Wohl Ehrengeachten Herrn Anthoni Flachen, Zue der Wohl Ehren: vndt viel tugendreichen Frawen Margaretha Rothin & in den Ehestandt bringende nahrung auffgerichtet 1640.
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder haab Nahrung vndt Güetter, Ligender vndt vahrender, so der Ehrenuest vndt Wohl fürgeachte Herr Anthonius Flach, weÿland deß Ehrenvestes vndt Hochgeachten herrn Sigismundi Flachen vornehmen burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßener Eheleiblicher Sohn, Zue der Wohl Ehren: vndt viel tugendreichen Frawen Margarethæ Rothin, weÿl. deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Johann Heinrich Zeÿsolphs geweßenen Schaffners Zue S. Margrethen vndt Agneßen, burgers alhie seeligen nachgelaßener fraw wittwen, seiner geliebten fraw hochzeiterin in die ehe Zubringen thutt, Welche Zubringende nahrung ehrengedachter herr Anthoni Flach Inn beÿsen Jhr frau Margarethæ Rothin selbsten geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen vff Sambstag den 16. Maÿ A° 1640.
Inn einer in d. Statt Straßburg über S. Thomans bruckhen gelegenen behaußung, so H. Joh: Georg Flachen burgern alhie Zuständig, Ist befund. word. wie volgt
Oben auff dem 2. Casten, Inn der Obern Stubkammer, Inn der Obern Stuben, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Inn d. Mittlern stuben, Inn d. vnd. Stuben, Vor dießer Stuben, Im kleinen Kuchl.
Inn H. Augusti Frid.rich Fettichs behaußung in d. Straßen, Inn d. Kleinen Stuben, Inn d. vnd.n Kuch. Oben in i. Cammer
Sa. haußraths 576, Sa. der Guldenen Ring und Ketten 70, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 2915, Sa. der Gültten 151, Sa. der Eÿgenthümblichen Liegenden Gütter 333, Sa. der Schulden 732, Summa summarum 4779 lb
Antoine Flach meurt à l’âge de 54 ans en 1663
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 34, n° 30), 1663 – Hr Anthonius Flach, Patricius Argentoratensis Vndt Maioris Senatus assessor ætatis 54. Annorum (i 22)
La veuve et les enfants d’Antoine Flach vendent pour 4 750 florins (soit 2 375 livres) la maison comprenant trois bâtiments (avant, arrière et latéral) à Gérard von Stœcken, docteur en droit, professeur et doyen de l’université, chanoine à Saint-Thomas.
1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 323–v
Erschienen Fr. Margaretha weÿl. H. Anthoni Flachen E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. hinterlaßene wittib mit assistentz des Ehrenvest fromm und wohlweÿßen H Johann Michael Zeißolffs des beständigen Regiments der HH. XV. ihres H. Curatoris und H. Anthoni Flachen E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers ihrer, mit Vorernannten H. Flachen seel. ehelich erzeugter Kinder Vogts
in gegensein des Edel hochgelehrten H. Gerhardt von Stöckhen U.I.D. Inst. Imp. Professoris auch pro tempore löbl. Juristischen Facultæt Decani und E.E. Collegiat Stiffts Zu St: Thoman Canonici
Einen hoff mit treÿen häußern, einem Vordern neben und hinderhauß, auch ihren hoffstätten, brönnen, gängen und ställen und allen übrigen gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten Zum Wolckhenberg, alhie am Roßmarckh ohnfern der Kirchen Zum Jungen St: Peter einseit neben der weinsticher Zunfftstuben, anderseit neben H. Christoph Schüblern Notario ehvögtlicher weiße, hinden Vff dem adelich Brombachischen Hoff, Zum theil und theilß Vff fr: Jacobe Thumbin Von Newburg stoßend gelegen – umb 4750 gulden – Actum in ædbus venditricis den 6.t Junÿ Anno 1667
Gérard von Stœcken, docteur en droit originaire de Rendsburg en Holstein, épouse Anne Marguerite Kamm en 1666 et devient bourgeois quelques jours après son mariage
Mariage, Saint–Nicolas (luth. f° 275, n° 11), 1666 – Domin: Rogat: u. Exaudi. Her Gerhardus von Stöcken beed. rechten Doctor u. Profess: publ: alhier weÿl. H. Heinrich von Stöck: Königlich dannenmärckischen V. Hochfürstlichen Hohlsteinisch. Zollverwadten v. Rahtsherrn in Krenßburg, ehelicher Sohn hinterlassen Vnd Jungfr. Anna Margaretha, weÿl. Herrn Petri Kammen Vor nehmen Burger alhier hind.lassene Eheliche Tochter. Copulirt ad D. Nicol. 31. Maji (i 293)
Proclamation, Saint–Thomas (luth. f° 60–v), 1666 – Dncâ Rogationum d. 20. Maji. H. Gerhard von Stöcken V.J.D Institutionum Professor beÿ hiesig. Universität Weiland H. Heinrich von Stöcken, Königl. dannen Marckischen V. Hochfürstlicher Holsteinischer Zollverwalter v. Rahts Verwandten in Renspurg, Ehelicher Sohn hinterlassen vnd J. Anna Margaretha weiland H. Petri Kammen Vornem. burger alhier hinderlassene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerstag d. 3. Maji zu St Nicolaus (i 65)
4° Livre de bourgeoisie, p. 350
Herr Gerhardt Von Stöcken, J.V.D. und Instit. Prof. beÿ alhießiger Universität, empfangt das burgerrecht von Frauen Anna Margaretha Kammin seiner Haußfrauen gratis, und Würdt beÿ E.E. Zunfft der Steltzen dienen. Jurav. den 4. Junÿ Anno 1666.
Veuf, Gérard von Stœcken se remarie avec Elisabeth Kob veuve de Tobie Stædel
Mariage, Temple–Neuf (luth. f° 145–v, n° 48), 1671 – Dom: 14 post Trin. Zum 2 mahl Hr Gerhard Von Stöcken B. undt Witt. der Universität allhier [–]rer Inp. PP. auch des Collegiat Stiffts Zu St Thoman Canonicus, Fr. Elisabeth, Weiland Hr.Tobiæ Städels Gewesenen Handelßmanns u. Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Dienstag den 5.t. 8.bris Münster (i 148)
Proclamation, Saint–Thomas (luth. f° 23) XIV et XV Trin. den 24. septembr v i octobr. H. Gerhardus Von Stöcken U.I. D. beÿ löblicher Universität allhier professor institut. Imperial. v. dieses Stiffts Zu St Thomæ Canonicus, Fr. Elisabetha weÿl. H.Tobiæ Städels gewesenen burgers vndt Handelßmanns hind. lassene wittib. Eingesegnet im Münster den 5. octobr.
Jean Balthasar Kraut loue (au nom de sa femme Elisabeth Kob qui en a la jouissance) la maison à Jean Michel Brackenhoffer, bailli au bailliage d’Illkirch, représenté par Christophe Jacques Mockel l’un des Treize
1691 (7.7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 711–v
H. Elias Winckler, Notar. Publ. im nahmen und alß seiner anzeig nach mündlich constituirter befehlhaber /:tit:/ Herrn Johann Balthasar Krauten deß beständigen regiments der herrn XV. beÿsitzers
in gegensein /:tit:/ herrn Christoph Jacob Mockels, deß beständigen Regiments der Herrn XIII. beÿsiters, als auch mündlich constituirten mandatarÿ Hn Johann Michael Brackenhoffers, Ambtmanns der Pflegd Illkirch
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen und zugehördt, nichts davon alß die beede Obere Kammern im Vordern Stock sambt denen Frucht Kästen und Keller in demselben darin deß Hn Verleihers haußfr. Stieffkinder denen d. hauß gehörig mobilien, Frucht und wein haben, außgenommen, allhier in der blauen wolckengaß, einseit neben der weinsticher Zunnftstuben, anderseit neben Hn Johann Philipp Schübler Notar. Publ. hinden auff die Brumbachische behaußung stoßend geleg. und weÿl. H. Gerhards von Stöcken JU Doct. & Professoris sel. Kind. gehörig, auff zweÿ Jahr lang, von instehend. Michaelis dießes 1691.sten jahrs anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 45 pfund pfenning iedes Jahrs auff Michaelis und A° 1692. zum ersten mahl richtig abzustatt.
[in margine :] Eod. 7. 7.br. ist dießer Lehnungs Contract hierinn gemeldten H. XV. Krauten und Fr. Elisabetæ gebohrner Kobin deßen ehelich. haußfrauen alß usufructuariæ solch. haußes vorgelesen und von denen selb. beed. durchauß ratificirt word.
Inventaire après le décès d’Elisabeth Kob veuve en premières noces du marchand Tobie Stædel, en deuxièmes de Gérard von Stœcken et en troisièmes de Jean Balthasar Kraut. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et deux de son deuxième qui sont les héritiers de la maison par leur père Gérard von Stœcken, soit Jean Gérard von Stœcken et Marie Elisabeth von Stœcken femme de Paul Geofroi Gambs. Les maisons citées dont la défunte avait la jouissance proviennent toutes de Gérard von Stœcken. La succession s’élève à 14 635 livres.
1704 (22.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Gütere, Liegender und vahrender, überal nichts davon außgenommen, so Weÿland die hoch Edle und hoch Tugendbegabte fraw Elisabetha Krauthin gebohrne Kobin, auch weÿl. des wohl Edlen, Vesten, fromb fürsichtig und wohlweißen herrn Johann Balthasar Krauten geweßenen XV.ers des beständigen Regiments alhier zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene fr. Wittib, nun auch seel. nach ihrem Dienstags den 1.en Aprilis Jüngsthin aus dießem Zeitlichen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum in fernerer gegenw: des Hoch Edel gestreng fürsichtig und hochweißen herrn Johann Reinbold Friderici der Statt Straßburg alter Ammeisters der fraw seel. geweßenen herrn Vogts, dienstags den 22.en Aprilis 1704:
Die abgeleibte Fraw XV.in seel hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt, Johann Christoph Städel, so bewußter Ursachen sich von hier schon lange Zeit absentirt, weilen aber der Fraw Mutter seel. Disposition gemäß bereits ein weit mehrers Vor ihm bezalt worden, alß deßen respe. vätter und Müterliche Erbs portion antrifft, So hat derselbe dißmahlen auch der billichkeit nach nichts zu prætendiren, sondern es ist der frau XV.ein seel. Verlassenschafft dermahlen und übrige hernachgemelte dero Hh. Söhn Und fraw dochter Zu Separiren, H: Tobiam Städeln, Vornehmen handelßmann Vnd burger alhier so dießer Inventation selbsten Zugeg. war, H: Johann Ludwig Städeln, J.U: Lic: So ebenmäßig Zugeg. Vorstehende der fraw XV.rin seel. mit weÿl. Herrn Tobia Städeln geweßenen Vornehmen handelßmann und burgern alhier in erster Ehe ehelich erzeügte herren Söhn,
H. Johann Gerhardem von Stöcken, J. Cand: so ebenmäßig Majorennis und vor sich selbsten Zugeg, Und dann Fraw Mariam Elisabetham Gambßin gebohrne von Stöcken, auch weÿl. H. Paul Gottfried Gambßen J.U. Ddj und des hochlöbl. Collegÿ der herrn XIII. alhier geweßenen Wohlverdienten Secretarÿ seel. fraw wittib, mit beÿstand des Wohl Edlen und hochgelehrten Herrn Gustavi Philippi Fabers J.U. Ddi Und der Statt Straßburg Policeÿ gerichts Wohlverdienten Actuarÿ Ihres geordneten H. Curatoris so benebens der frauen Curandæ dieser Inventation In Person beÿgewohnt, Und Nächstgemelte beede der Fraw XV.rin seel. mit S.T. Herrn Gerhardo von Stöcken J. Cto und beÿ alhießiger Löbl. Universität d. Juristen Facultät hochberühmbten Professore und des Collegiat Siffts Zu St. Thomæ wohlverdienten Canonico längst seel. in 2.ter Ehe ehelich erzeÿgter herr Sohn und fraw dochter, Und also alle der fraw XV.rin seel. inn Zwo ersten Ehen ehelich erzielhte Kind. und ab intestato verlaßene Erben
(f° 3) Ane Hültzen: und Schreiner werckh. –, Cammer C, Im underm haußöhren, bibliotheck Cammer, In der fr. Gambß gem:, Auff dem undersn gang, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der newen stub, In der newen stub Cammer, Unter hauß Cammer, In dem inneren haußöhren, In dem außern Haußöhren
(f° 47) Eigenthumb ane Haüßern. (Stöck: Wÿd:) Item i. hoff mit 3 Haüßern, alß einem vordern: neben: und hinder hauß, auch ihren hoffstätten, brönnen, Stallung, und allen andern ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörd. Und Gerechtigkeiten, Zum Wolckenberg genandt, Am Roßmarckt ohnfern der Kirch. Zum Jung. St. Peter eins: neben der Weinsticher Zunfft anders. neben H. Johann Philipp Schüblers des Notarÿ seel. hinderlaßener Wittwe, hinden auff Hern Ameister Reÿßen zum theil und Zum theil vff hrn Baron Von Steinen seel. Erben stoßend so allerdings freÿ ledig und eig. durch die Geschworne Werckmeister alhier vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatz Zeduls æstimirt p. 3000. lb. Über dieße behaußung sagt ein teutscher Perg: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigel verwahrt, deßen datum den 6. Junÿ anno: 1667. Dabeÿ ferner 3 Perg. und.schiedene Kauffbrieff s. ii abgelößten Zinßbrieff. So dann weg. eines Laden, so in der Schaffneÿ Zum Jung St. Peter Garten gehend, ein Umbständlicher bericht, wie es damit Zuhalten, datirt den 28. Martÿ Anno: 1680. Und andern Scripturen mehr zu find.
(Stöck: Wÿd:) Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehörden Ane dem Roßmarckt, eins. neben Jungfr. Cleophe Böllerin, anderseit neben Frantz Scheibels Creditoren gelegen, Und Zum blohen Wolcken genannt (…)
(Stöck: Wÿd:) Item dreÿ häußer neben einand. sambt hoff, und hoffstätt. mit allen ihren Gebäwen, begriffen, weilt. rechten Zugehörd. vnd Gerechtigkeit. geleg. alhier Zu Straßburg in der Krautenaw ane der Newen gaßen (…)
(Städelisch. Wÿd) Item hauß und hoffstatt, in dem Thomanloch (…)
– Abschatzung den 3. Julÿ ao. 1704. Weÿland der Ehr undt Tugendsahmen fr. XV. Elisabetha Kraudtin seel. hinder laßene Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der blauen Wolcken gaßen gelegen, einseits Neben der Weinsticher Stub, anderseits Neben Herrn Johann Scheiblers seel. Erben, hinden auff H. Am Meister Reiß stosendt Welche behausung hindergebaw Nebens gebawe Zweÿ höff gärtel und Zweÿ brünnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworener Werckleuthe sich in der besichtigung befudnen undt Jetzigem Preiß Nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Sieben tausendt Gulden. (…)
bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworner Werckleüthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister des Zimmer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia Codicilli clausi
In einer alhie Zu Straßburg in der Obern straßen gelegener denen Krautischen Interessenten eigenthümlich gehöriger behaußung darinnen die Frau XV. seel. ihren lebtägigen Wÿdembs sitz gehabt ist befund. worden wie folgt.
Sa. Haußraths 564, Sa. der Früchten 133, Sa. der Wein und Vaß 591, Sa. des Silber geschirr und Geschmeidts 400, Sa. der Guldenen Ringen, Kettlein, Armband und dergleichen Geschmeids 710, Sa. baarschafft 106, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4280, Sa. des Eigenthumbs ane Reeben und einen Guth in der Ruprechtsau 400, Sa. Gülth von eigenthümlich. güthern 188, Sa. der Schulden 325, Summa summarum 7699 lb – Schulden 7799 lb – Übertreffen also die Schulden aus dem erbe zu bezahlend die gantze Verlassenschafft dem Stall anschlag nach umb 99 lb
Beschluß summa Inventarÿ. Wann nun der Jenige Wÿdumb So dei fraw XV.in seel. von Weÿl herrn Tobiæ Städeln dem ältern geweßenen vornehmen handelßmann ihrem ersten eheherrn seel. Zeit lebens genoßen und hernach fol. sub lit. A. thut 3783 lb
Und dann auch der von weÿl. herrn Gerhards von Stöcken J.U.Dre et Professore publico ad dies vitæ zu genießen gehabte usufructus so hernach fol. – sub lit B. macht 10 851 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 14 635 lb
Estat des Stöckischen Activ: Massa
Elisabeth Kob épouse en première noces Tobie Stædel en 1656 et en troisièmes noces Jean Balthasar Kraut en 1685
Mariage, Temple–Neuf (luth. f° 59–b), (4. 9.br, Spiegel, Münster, Spiegel) 1656 – mehr Zum 2 mal. Sonnt. 21. 8.bris, Herr Tobias Stædel der handelsmann alhie Weiland des Edler Ehrenvesten from fürsichtig und hochweisen Herrn Christoph Stædels alten herrn Ameÿsters alhier hinter lasenen ehelicher Sohn, und J. Elisabeth des Ehrenvesten fürsichtig und weisen herrn Johann Ludwig Koben des Beständig. Regiment der H. XXI Beÿsitzers Eheliche Tochter. (i 61)
Mariage, Temple–Neuf (luth. f° 136)
1685 – Zum 2 mahl der Wohledle, Fromm, Fürsichtig und wolweÿße H. Joh. Balthasar Kraut des beständigen Regiments der Herren XV. Beÿsitzer,
Fr. Elisabeth, Weiland Hr. Gerhardi Von Stöcken U. J. D. Königl. Majestät in Dennemark geheimen Raths, beÿ löbl. Universität alhier Pand Prof. u. beim Collegiat Stifft Zu St Thomn Canonici Wb. Donnerstag den 18.t. 8.bris N. Kirch
Proclamation, Saint–Thomas (luth. p. 119, n° 704), 1685 – Dom. XVI, XVII. Trin. d 7 & 14 Octobr. Der Wohl Edel Vest, Fromm Fürsichtig und Wolweiß Herr Johann Baltasar Kraut des beständigen Regiments der Herren Fünffzehen Beÿsitzer
Fr. Elisabetha, weÿl. H. Gerhardi Von Stöcken J.U. Doctoris Jhr Königl. Majestät in Dennemark geweßenen geheimen Raths und beÿ löbl. Universität Professoris Pandectarum auch des Stiffts Zu St Thomæ Canonici hinterlaßene Wittib. Cop. Zun Predigern. (i 61)
Inventaire dressé après la mort de Jean Gérard von Stœcken, assesseur des Quinze, et de sa femme Anne Rosine Huen qui délaissent trois enfants et deux maisons. La somme finale s’élève à 2 798 livres.
1737 (29.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 62) n° 552
Inventarium über Weÿl. des hoch Edel Vest, Fromb, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen herrn Johann Gerhard Von Stöckken, des beständigen Regiments derer Herren XV. geweßenen hoch verdienten Assessoris und beÿ der Evangelischen Gemeinde zum alten St. Peter hochverordneten Obern Kirchenpflegers wie auch Weÿl. der hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Annæ Mariæ Rosinæ von Stöckken gebohrner Hüenin deßelben geweßter Frauen Eheliebstin beeder nun seeliger Verlassenschafft – nach deme die Frau XV.in den 14.ten Novembris des Verwichenen 1736.ten Jahrs, der Herr XV. aber den 21.ten dießes Jetzt lauffenden Monats augusti Von dem lieben Gott nach seinem ohnerforderlichen Heÿl. Rath und Willen auß dießem Vergänglichen Welt wesen in die immerwehrende seelige Ewigkeit versetzt worden, Zeitlichen verlaßen hinder sich verlaßen haben – So beschehen in der königl. Statt Straßb. auff donnerstag den 29. Aug. et seqq. A° 1737.
Der in Gott ruhende herr XV.r und deßen seelige Frau Eheliebstin ins gemein haben ab intestato zu Erben verlaßen wie Volgt. 1. S.T. Herrn Johann Gerhard Von Stökken vortrefflichen Juris Consultum und beÿ löbl. Freÿen Reichs Statt Speÿr hochbelobten Syndicum und Raths Consulenten, welcher sich ohnlängsten ane S.T. Frau Margaretham Catharinam Feinin, S.T. Herrn Ernst Friderich Feinen vornehme Banquier und hochfürstl. Marggräfflich Baden durlachischen Hofffactors frau Tochter ehelich Vermählet, deme aber der beÿ an*gene fehler des Verheÿrathens ratione deßen allhießigen Civilegÿ Vermög Extractus allhießigen Großen Raths Memoriali Von 28.ten aug. 1727 ex speciali gratia dispensando condoniret und erlaubt worden, die Inventurt dißer Verlassenschafft wie beÿ anden burgern üblich, Vorzunehmen, Jedoch mit dem beding daß Er Hr. Syndicus Von Stökken sich übrigens denen hießigen Ordnungen in allen stücken submittiren solle, welcher dann mit und beneben obwohlernanndter deßen Fr. Eheliebstin persönlich zugegen geweßen, 2. T. Frau Mariam Elisabetham Hoffmännin gebohrne Von Stökken S.T. Herrn Philipp Christian Hoffmanns Vornehmen handelsmanns in Löbl. Freÿen Reichs Statt Wormbs Frau Eheliebstin, deren auß Erkandnus E.E. Großen Raths alhier Vom 27.ten Maji A° 1737 das burgerrecht ex speciali gratia dispensando und ohne præjudiz auff ein Jahr gegen Verspruch des angegebenen bürgen, Herrn Johann Daniel Unselts, wohlmeritirten Schaffners des Collegÿ Wilhelmitani undt Ambtschaffners des ambts Dorlißheim continuiret worden, der auch den 28.ten augusti und alßo gestrigen tages die behabung gethan, welche ältere frau tochter mit und beneben Ihrem Herrn Eheliebsten dem geschäfft persönlich beÿgewohnt, und dann 3. S.T. Jungfrau Mariam Salome Von Stökken, die jüngere noch ledige tochter, deren S.T. Herr Johann Daniel Wetzel Vornehmer Handelsmann und E.E. Großen Raths alter wohlmeritirter Assessor auch Jetziger Wohlverordneteer dreÿer des llhießigen Pfenningthurns und Vornehmer burger allhier zu einem Vogt constituirt worden, auch Von Ihro Gnaden dem Jetzig Wohl regirenden Herrn Ammeister Krafft Extractus deßen Hauß memorialis Vom heutigen dato, die Erlaubnus erhalten hat, daß mit dem angestellten Inventations Geschäfft fortgefahren werden möge (…), Alßo alle dreÿ eingangs hoch Edelerwehnten H. XV.rs und deßen fr. Eheliebstinin beeder nun seel. ehelich mit einander erzeugte H. Sohn, frau und Jgfr. Tochter auch ab intestato Verlaßene Erben
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung befund. worden wie volgt
(f° 12–v) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der Cammer A, Im obern Haußöhren, Auff der Truckeneÿn In der seel. H. XV. Stuben, In der Jgfr. Tochter Stuben, Im mittl. haußöhren, In der Küchen, In der wohnstub, In der Cammer darneben, In der hindern Stub, Im unterebn Haußöhren, In der untern Stub, (f° 7) Ferner Holtzwerrckh. In der bauch Küchen, In der Magd Cämmerl., Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen Eine behaußung ane dem alten Weinmarckt (…)
Item, eine behaußung in der Vorstatt Crautenau ane der überzwerchen neuen Gaß, beÿ der neuen Cazern gelegen (…)
(f° 30) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Herrn XV.ern selbsthändig geschrieben und unterschriebener letzten willens Disposition, Straßburg den 19.ten Junÿ Anno 1737
(f° 31) Sa. hausraths 233, Sa. Weins und leerer Faß 49, Sa. silber geschirr und Geschmeids 127, Sa. Goldenen Geschmeids 18, Sa. baarschafft 75,Sa. Pfenningzinß hauptgüter 795, Sa. Gülthen von liegende güthern 88, Sa. Eigenthums ane häußern 2800, Sa. Schulden 3, Summa summarum 4191 lb – Sa. Schulden 1392 lb, Verbleibt 2798 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2798 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 50, Zweiffelhaffte und ungewiße Schulden 92 lb
Les deux enfants von Stœcken vendent la maison pour 5 000 livres à Pierre Duconte, chirurgien major des Hôpitaux du Roi
1707 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 227–v
Hr Johann Gerhard von Stöcken jurium Candidatus, Item fr. Maria Elisabetha Gambßin wittib geb. von Stöcken beÿständlich S.T. H. Jeremiæ Adam Leiterspergers XV.ners ihres Curatoris
in gegensein H. Pierre Du Conte Chirurgien major des Hospitaux du Roy icy
einen Hoff mit dreÿen haüßern einem vorder, neben u. hinterhauß auch ihren Hoffstätten bronnen gängen und Ställen samt übrigen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zuem Wolckenberg genant allhier ahm Roßmarckt ohnfern der Kirchen zuem Jungen St Peter, einseit neben der weinsticher zunft Stueb anderseit neben Joh: Philipp Scheüblers Not: publ: wittib hinten auf H. Amstr. Reiß stoßendt gelegen – um 5000 pfund (5000)
Anne Françoise Willemann femme de Pierre Duconte, chirurgien major de l’hospital de Strasbourg rédige son testament et meurt quelques mois plus tard.
1712 (30.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Testament – Anne Françoise Willemann espouze du Sr Pierre du conte Chirurgien major de l’hospital de Strasbourg
28. juill. 1721 au mandemant de Pierre du conte cy devant Chirurgien Major de l’hopital royal
De et enfants dud. Sr Duconte et de lad. Dlle deffunte qui sont M Jean Philippe du Conte Prestre et chanoine de l’Eglise Collegiale de Lautenpach en hautte alsace, De Marie Elisabeth du Conte épouse de MM François Bernard Schuilgué Conseiller du Roy en Son Conseil souverain d’Alsace et Mr Alexandre du Conte pareillement Conseiller du Roy en Son Conseil souverain d’Alsace et M Jean Ignace Marin du Conte Docteur en Medecine a la faculté de Montpellier et pouruu du Roy de la charge de Chirurgien Major de l’hopital Royal a Strasbourg, De Elisabeth du Conte épouse de M François Joseph Grau directeur general des domaines de cette prouince d’alsace, M. Jacques François De fresney directeur general des postes de cette prouince d’alsace veuf de deffunte Jeanne Françoise du Conte comme exerçant les droits de Bernard Balthazar Defesnay son fils unique
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 22)
Die 28 Novembris Anno 1712 pie in domino obdormivit domina Anna Francisca Willeman, expertissimi domini petri du conte chirurgi Maioris Xenodochio Regiorum Argentinæ coniux legitima nec non die 29 eiusdem mensis honorifice sepulta fuit in ambitu nostræ Ecclesiæ (i 77)
Pierre Duconte meurt lui–même en 1728 rue de la Nuée Bleue. Il est inhumé dans le cloître de Saint-Pierre-le-Jeune.
1728 (19.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
Inventaire en la maison mortuaire de défunt le Sr Pierre Duconte vivant Chirurgien Major des hopitaux du Roy en cette ville scize rue de la nuée bleue furent présents Mre Jean Philippe Duconte Prestre Chanoine de St Pierre le Jeune, Mons. Mre Alexandre Duconte Conseiller du Roy au Conseil souverain d’Alsace, Sr Jean Marin Ignace Duconte Docteur en medecine de la faculté de Montpellier et Chirurgien major des hopitaux du Roy audit Strasbourg, De Marie Elisabeth Duconte veuve de Mons. François Bernard Schwilgué Conseiller du Roy au Conseil souverain d’Alsace, De Elisabeth Duconte épouse de François Joseph Grau Conseiller de la Regence de l’Eveché de Strasbourg Directeur géneral des Domaines d’alsace autorisée à la poursuite de ses droits et de Sr Jacques François de fresnet Directeur des Postes d’Alsace demeurant aussy en cette ville tuteur naturel de Bernard Balthasar de fresney son fils mineur de deffunte Jeanne Françoise Duconte son épouse en en premières noces tous enfants et héritier de défunt Sr Pierre Duconte Que par Testament dudit défunt leur pere et beau père en date du 30. aout 1726 ; tuteur M Bernard Duconte leur oncle paternel prestre Chanoine et Senior de l’Insigne église collegiale dud. St Pierre le jeune
Inventaire des biens de Pierre Duconte et de De Anne Françoise Willman aussy défunte son épouse ; deces arrivé le 28. may de la présente année – (les biens) situés dans le ban de la ville de Türckheim, de celle de Colmar et autres lieux de la haute alsace ayant esté inventoriés le 15. juin dernier
Premierement ledit Sr. Pierre Duconte ayant par son testament donné légué et prélégué audit Sr Jgnace Duconte son fils Docteur en médecine en toute propriété et par forme de donation pour cause de noces : La maison par Luy délaissée située en cette ville rue des Juifs acquise du Sr Saur Marchand Banquier par Contrat du 28. dec. 1722 moyennant la somme de 16 000 liures
(Joint Inventaire de Türckheim : maison, moulin, etc.)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 145)
Anno Domini 1728. die 28 Maji Mortuus est prænobilis Dominus Petrus Du Conte olim Regiorum Xenodochiorum chirurgus Major argentinæ Sacramentis eucharistiæ et extremæ unctionis munitus et Die sequenti 29 ejusdem mensis et anni a me infra scripto plebano honorifice sepultus est in claustro nostræ Ecclesiæ ambitu (i 77)
Pierre Duconte vend pour 6 500 livres la maison à Marie Anne de Klinglin, femme d’Antoine d’Andlau, lieutenant-colonel et assesseur au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace
1713 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 243–v
(6500) die frau frau Maria Anna geb. Von Klinglin deß auch Wohlgebohrnen H. H. Anthoni von Andlau Obrist Lieutenant und Commandant auf dem obern Rhein auch jetzmahligen außschußes beÿm Löbl. Ritter directoris deß untern Elßaßes fr. Ehegemahlin für sich und nahmens ihres H. Ehegamahls einßen und andern theils hr. Peter Du Compte Chirurgien major de L’Hopital Royal, daß er H. Du Compte
ihnen beeden hochadelischen andlauischen Ehegemahlen
einen hoff mit dreÿen häußeren einen Vorder: und zweÿen nebens haußer auch ihren hofstätten brunnen gängen und Ställen sambt übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zuem wolckenberg genant allhier ahm Rossmarckt ohnfern der Kirchen zum Jungen St Peter, einseit neben der Weinsticher zunfftstueb anderseit neben H. Joh: Martin Brief Not: publ: hinten auf H. Ammeister Reiß stoßend – um 6500 pfund
Antoine d’Andlau épouse Marie Anne de Klinglin en 1700
Mariage, Saint–Etienne (cath. f° 50), Tertio martÿ Anni 1700 sacro matrimonii vinculo Copulati fuerunt ad Stum Stephanum nulla proclamatione facta (…) prænobilis dnus Antonius de Andtlau et prænobilis dominicella Maria Anna Klinglin prænobilis dni Joannis Baptistæ Klinglin syndici Regii civitatis Argentinensis filia legitima, coram testibus requisitis Prænobili dno Georgio Francisco ludano de Kageneck et Prænobilis dno Francisco Ernestus Böckel de Böcklinsau, Joannes Paulus Jacobi Rector in westhaussen prope Benfelden et V. Capituli Benfeldensis definitor (signé) antonius ab Andlau, Anna Maria Klinglin (i 51)
Accord passé entre Antoine d’Andlau et son voisin le consul Jean Thiébaut Reiss, propriétaire de la maison numérotée III 265 au plan Blondel quand Antoine d’Andlau fait construire un nouveau bâtiment.
1717 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 346
Mr Antoine d’Andlau Lieutenant Colonel Commandant sur le haut Rhin et Conseiller de la Noblesse de La basse Alsace d’une part
Mr Jean Thiebaud Reis Amêtre d’icy
Lesquels ont convenu de la manière qui s’ensuit du bâtiment que Mr d’Andleau fait faire actuellement dans sa maison sçituée dans la ville de Strasbourg joignant d’un côté La maison de Mr L’Amaistre Reis au sujet du pignon de la Maison de Mr d’Andleau qui donne sur le jardin de Mr L’Amaistre Reis
Premierement Mr L’Amaistre Reis consent que Mr d’Andleau fasse ouurir et faire deux croisées qui auront veue sur son jardin sçavoir une croisée dans le cabinet de Madame d’Andleau sans être grillée et une dans la garde robe Laquelle sera bien grillée partie la seureté de trois parties et que les tablettes des dites croissées soient à fleur du mur sur le jardin de Mr L’Amaistre Reis à condition toute fois que cela ne portera aucun préjudice a Mr L’Amaistre Reis et qu’au cas que ses héritiers et successeurs voulussent batir cela ne leur préjudicie en rien dans leurs desseins, et comme le mur mitoyen se trouve aujourd’hui faible Mr d’Andleau se rend garant de tous les accidens qui pourroient arriver audit mur (…) Mr d’Andleau s’engage de faire mettre une tres bonne gouttiere de fer blanc pour empecher que les eaux du toit ne tombent point dans le jardin de Mr L’Amaistre Reis
il est à remarquer que les présentes conventions ne regardent point la croisée qui sera au bout du corridor de l’étage qui sera au dessus de l’appartement de Madame d’Andleau parce que de touts temps la dite croisée a été faite et que les precedents possesseurs de la maison dont jouit presentement Mr d’Andleau ont jouy aussi de lad. croisée qui existe actuellement
Jean Claude Fauste Bataille sieur de Francés, entrepreneur des Hôpitaux et des fourrages du Roi en Alsace (successeur de Jean Thiébaut Reiss, maison III 265), cède à Antoine d’Andlau une portion de jardin, une petite cour et un bâtiment servant d’écurie et de fenil. Les parties s’accordent sur leurs droits respectifs
1730 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 7–v
H. Jean Francés Entrepreneur des Hopitaux et des Fourrages du roy en Alsace
in gegensein des wohlgebohrnen Herrn Anthonj d’Andlau Lieutenant colonel de la Cavallerie du Roy Commendanten am Obern Rhein und Assessoris beÿ hochlöblichen Ritter Directorio des Undern Elsaßes und deßen fr. Ehegemahlin der auch wohlgeb. Fraun Mariæ Annæ gebohrner von Klinglin
von sein francés allhier am Roßmarckt einseit neben dem adelischen Steinischem hauß zum theil theils neben denen H. Käuffern selbst anderseit neben H. Baron von Wangen hinten theils auff eben denselben theils auff E.E. Zunfft der Weinsticher stoßend gelegenen behausung, Ein Stück des garttens und kleinen hoffs wie auch des hinden daran liegenden hindergebäu oder stallung und haubühn, welcher Verkäuffte platz von dem Eck des rechten Flügels des Andtlauischen hoffs angehet, und in einer Flucht biß an die Maur des Wangischen hoffs sich erstrecket, in grader linie 46 frantzösischen werckschuh einseits in gerader linie von seithen vorgedachten ecks längst dem Andlauischen hauß hin biß an die Weinsticher Stueb 46 schueh 9 zoll frantzösischen meßes anderseit neben auff seithen des Wangischen hoffs sambt dem Stall in der länge 79 frantzösischen werckschuh 6 zoll hinten theils neben wangischen hoff theils neben der Weinsticher zu 45 frantzösischen werckschuh und 3 zoll haltend – um 750 pfund
Wobeÿ verabschiedet worden, daß in der scheide des verkaufften platzes von dem eck des Andlauischen hoffs in grader flucht biß aus dem boden dritthalben frantzösischen werckschuh haltend in gemeinsamen cösten auffgeführt die breitte oder dicke der maur auff des verkäufers grund und boden gesetzet, ebensolche maur auff seithen verkaufften platzes mit steinernen pfeilern versehen und in ged. schiedmaur eine thür, so auff beeden seithen beschlüßig auch jeder theil einen schlüßel darzu habe umb sich deren durch und eingangs in feuers: oder andern nöthen, sonsten aber nicht bedienen zu können, verfertiget werden auch selbiges nebst der maur zwischen denen jeweiligen eigenthümer besitzern des Andlauischen und Franceischen haußes zu allen zeithen gemeinschafftlich sein und verbleiben solle, 2. wurde verglichen, daß die hochadelsichen Käuffer ihrer seits H. Francés aber seiner seiths zu abführung des waßers einen gewölbten aquæduct machen zu laßen und H. und Fr. Käuffer solches waßer in ein in ihrem erkaufften platz befindliches senckloch fallen und lauffen zu laßen pflichtig sein sollen, 3.tio soll an der gemeinschaftliche vorgedachter maßen zu machen habende maur außer einem Stallung holtzhauß, so H. Francés zu end derselben auff seithen der Wangischen Maur aufführen zu laßen berechtiget ist, keiner seits nichts so dem andern lufft oder liecht benehmen oder schwächen könnte, gebauen oder gesetzt werden, 4.to sind die adelischen käuffer befuegt, in den Rechten Flügel ihres haußes deßen maur oder giebel denen käuffern eigenthümlich zugehört, ein kellerloch und zweÿ oder mehrere fenster so viel ihnen beliebet durchzubrechen und zu eröffnen, ohne daß die besitzer des Franceischen haußes keine zeith berechtiget wären deßen liechter zu verfinstern zu verbauen oder zu verstellen, gleichermaßen 5. sind die Käuffer befuegt außerhalb ihres erstbemeldten flügel sein in des verkäuffers garttens stehendes Camin Rohr aufführen zu laßen und allda zu allen zeithen zu haben, 6. ist der verkäufer und deßen nachkommende nicht bemächtiget in ihrem hindernhoff einigen Roßmist, geflügel, schwein oder anderes vieh zu halten
Antoine d’Andlau meurt e, 1730 en délaissant cinq enfants, une maison à et un jardin à Strasbourg, des biens à Andlau et dans différentes autres localités. La somme finale est de 57 800 livres de Strasbourg
1730 (21.3.), Not. Courtz (6 E 41, 458) n° 34
Inventaire Contenant tous et chacuns les biens et Effets qui se sont trouvés après le decès de feu Messire Antoine d’Andlau Chevalier du st Empire Romain, Seigneur de Valff, Reichsfeld, Dubolsheim, Duttlenheim et autres lieux, Doyen au Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace et Lieutenant colonel de Cavalerie – à la requête de Dame Marie Anne D’Andlau, née de Klinglin veuve dudit defunt, assistée de Monseigneur Christophe de Klinglin, Chevalier et Preident du Conseil souverain d’Alsace, Plus à la requête de Dame Marie Eleonore Françoise Ursule née d’Andlau Epouse de Messire Charles Philippe Ignace comte du Dressier, Conseiller, Chevalier d’honneur au Parlement de Besançon par luy autorisée fille dudit defunt, Plus de Messire François Antoine d’Andlau stettmestre de la Ville de Strasbourg et Capitaine au Regiment de Cavallerie de Helmstett fils dudit defunt, Plus Dame Marie Salomé Louise Madeleine d’Andlau Epouse de Messire Gabriel François de Preaux, Major au regiment de la Sarre par luy autorisée, fille du defunt, Plus de Messire Armand Gaston felix d’Andlau, Chanoine de St Pierre le jeune à Strasbourg fils dudit defunt, Et de Messire Eleonor François d’andlau, Capitaine au regiment Cavallerie de Helmstett et Gentilhomme de S.M. le Roy Stanislas de Pologne, les dits deux messires encore mineurs, assistés de Messire Jean Jacques de Millenheim, assesseur du College privé de Messieurs les treize de ladite ville de Strasbourg leur tuteur élu – Fait en commencé en ladite ville de Strasbourg le 21° Mars 1730 et fini le 3° Avril
Ensuivent les meubles et effets qui se sont trouvés dans la maison de feu Messire d’Andlau à Strasbourg située à la rue de la née bleue
1. Les tapisseries chauses tables armoires et lits qui se trouvent dans la Chambre de feu Messire d’andlau, 2. Dans l’antichambre, 3. Dans la Chambre de Messire l’abbé d’andlau, 4. Dans le Cabinet, 5. Dans l’antichambre, 6. à Coté deux lits de domestiques, 7. dix lits de domestiques de différentes pieces parmi lad. maison 8. Dans la Chambre de Messire de Chevalier, 9. Dans le Cabinet, 10. Dans la Chambre de Messire le stettmeister d’Andlau 11. Dans la Cabinet, 12. Dans la garde meubles, 13. Dans l’antichambre de l’appartemt. neuf, 14. Dans l’appartement neuf ou grande chambre, 15. Dans le Cabinet, 16. Dans la garderobe, 17. Dans le grand poile en haut, 18. Dans l’antichambre de l’appartemt. de Madame, 19. Dans la Chambre de Madame, 20. Dans le Cabinet de Madame, 21. Dans le poile de l’antichambre de Madame, 22. Dans le poile du linge ou vestibule, 23. Dans la Chambre du maitre d’hostel, 24. Dans la grande sale en bas, 25. Dans la Cabinet joignant, 26. Dans la Chambre de Madame à côté du Cabinet
Estimation des maison, vigne, prez, vergers et bois de chataigne à Andlau
(p. 54) Calcul sommaire de ce présent Inventaire, 1. Meubles 11 804, 2. Linge 2704, 3. Miroirs 2610, 4. Tableaux 1140, 5. Batterie de Cuisine et étain 541, 6. Carosse et Chevaux 1345, 7. Vin et tonneaux 7700, 8. Grains 2174, 9. Argenterie ou vaisselle d’argent 16 881, 10. Argent comptant 3660, 11. Maisons et jardins 60 300, 12. Capitaux, 13. Rentes annuelles en grains 25 077, 14. Un quart de la dixle de Bronbach 4895, 15. Rente en vin à Epffig 750, 16. Bergerie à Landau 700, 17. Les biens en fonds à Andlau, provenants de la famille de Haan 13 599, 18. vignes 480, somme totale 283 289 livres
dont il est à deduire, Premierement (pour) une messe basse dans la chapelle domestique en la ville d’Andlau 1000, Plus on doit à Mr François pour l’acquisition d’un bâtiment et d’un petit jardin situés derrière la maison mortuaire la somme de 3000. Plus on compte pour les frais à construire une écurie, remise, greniers et autres bâtiments suivant le calcul et projet qui en a été fait 3000, somme 7000, En deduction reste 231 289 livres
dont il faut encore deduire 43 587, Deduction faite il reste 187 702 livres
(p. 36) Maisons et Jardins tant en la ville de Strasbourg que dehors. Premierement une maison à la rüe nommée la nuë bleüe dans la ville de Strasbourg avec les appartenances et dependances, laquelle a été estimée par (…) tous trois maîtres jurés de ladite ville, la somme de 28 000 li. mais Madame d’Andlau veuve avec son assistant ayant trouvé cette estimation trop basse ils l’ont estimé à 40 000.
Plus une maison et jardins hors de la porte des Juifs avec les batiments qui en dependent dont les maisons et batiments ont eté estimés par les Maîtres cy dessus nommés et les jardins par deux jardiniers jurés ensemble à la somme de 16 500.
Plus la maison à Landau en haute alsace avec les batimens et jardins en dependans est estimée à 1800
Plus la tuillerie à Strasbourg portant une rente annuelle frais faits de 100 lb, fait en capital 2000 ([in margine] Hombourg Tuillerie
– Abschatzung d. 20. Marty 1730. Auff begehren Weÿl. Ihro Hoch Adeliche Gnad. Herr Von Andlau weel. hinter lassene Hoch: Adeliche Fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blauen Wolcken gaßen gelegen, einseits Neben E.E. Zunfft Stube der Weinsticher anderseits Neben H. Johann Martin Brief Schaffner, hinden auff den Herren Von Wangen stosend, welche behausung mit breit Zieglen gedeckt, der erste biß 3.te boden unter dem dach ist besetzt, worauf eine Rauch: Kammer, Ferner Stuben, Cammren, Camin Kammer, Cabinet, hauß Ehren mit steinern plättlein belegt, Küchen so gewölbt zweÿ gewölbte und ein gebälckter Keller, Ferner ein Nebens gebäu rechter hand des ein gangß in den hoff, so mit breit Zieglen gedeckt, wurunter Stube, Camin Kammer, Garderob, Sale, gewolbter Keller und bronne, Anderseits linckter handt befindet sich ein gebäw so mit breit Zieglen gedeckt worunter Stuben Cammern, Camin Kammer bauch Küchen, Spieße Kämmerlein Kuche worinnen ein bronne remise stallung, Zwerch: gang in denn hoff, eine alte stallung und hoff, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlag wird Vor und Umb Vier Zehen Tausendt gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier Vor der Statt Straßburg vor dem Judenthor (…)
bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister des Maurhoffs
Testament – présenté et produit au Directoire de la Noblesse le 27° avril 1729. – Aujourd’hui 23 Avril 1729 par devant le soussigné Greffier et Notaire de la Ville d’Andlau, fut présent Messire Anthoine d’Andlau (…) a remis audit Greffier Notaire le présent Cahier clos à soye noire et cacheté se ses armes dans lequel jl a dit et declaré estre son Testament et Intention de derniere volonté
Estat Des meubles et Effets qui se trouvent dans la maison de Madame La Mareschalle Du bourg du 20° janvier 1734.
Du Testament clos et olographe d feüe très haute et très puissante Dame Madame La Comtesse du Bourg Marechalle de France &c présenté a sept témoins Le Seiz° Janvier 1732, ouvert et publié Le 17 du présent mois d’aoust 1734, est extrait ce qui suit, 2. Je desire que mon Corps soit jnhumé auec le moins de Pompe que faire se pourra dans L’Eglise de St Pierre le Jeune ma Paroisse à côté de La sepulture de Monsieur Le Marquis du Bourg et j’ordonne qu’jl soit fait et dressé un mausolé joignant et attenant celuy qui sera fait pour Monsieur Le Marechal mon très cher et très honoré Epoux à L’Effet de quoy je donne et legue une somme de quinze Cens Liures pour une fois payer
(Contrat de mariage) Il est à Sçavoir qu’aujourd’hui 25 feurier 1700 Messire Anthoine d’Andlau, Cheualier Seigneur d’Andlau, Valff, Richsfelden, Dupolsheim, Duttlenheim, Bertschueyler, Landau, Hombourg, Eschertsueyler, Zimmersheim, Wittenheim, Kunguersheim et plusieurs autres lieux, Conseiller du Presidial de la Noblesse de la Basse Alsace, cy deuant Capitaine d’une compagnie d’Infanterie pour le service du roy et Commandant à Marckolsheim et Demoiselle Marie Anne Klinglin fille de Monsieur Jean Baptiste Klinglin, conseiller du Roy et la Ville de Strasbourg et de feu Dame Dorothée Guinter sa mere. Fait à Strasbourg le jour mois et au que dessus
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 3)
Anno Domini 1730. Die 14. Januarÿ mortuus est prænobilis ac generosus Dominus ab Andlau sacri Romani Imperÿ Eques, dominus in Andlau, Landau, Hombourg etc Magister Equitum Locum tenens, ordinis Equestris inferioris alsatiæ Director, Sris Sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis Munitus et Die sequenti Andlaviæ in sepulchro familiæ ub Ecclesiâ principali Dominarum Dicti Loco Honorifice fuit sepultus (i 3)
Marie Anne de Klinglin se remarie en 1731 avec Léonor Marie du Mayne comte du Bourg, maréchal de France, commandeur des Ordres du Roi, gouverneur général des provinces de Haute et Basse Alsace. Contrat de mariage, bénédiction nuptiale
1731 (18. 8.br), Not. Humbourg (6 E 41, 49)
Contrat de mariage – trés haut et trés puissant Seigneur Monseigneur Leonor Marie du Mayne Comte du Bourg marechal de France Commandeur des Ordres du Roy Gouverneur général des Provinces de haute et basse alsace et Gouuerneur particulier des ville et Chateau de Belfort demeurant en son hotel rue de la nuée bleuë Paroisse St Pierre le jeune
De Marie Anne de Klinglin veuve douairiere de Monsieur Antoine d’andlau vivant Chevalier du St Empire Romain Président du Directoire de la Noblesse de la Basse Alsace demeurant aussy en cette ville rue susdite même Paroisse – aucune communauté
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 17)
Anno Dni. 1731 die 20 Octobris, nullis prævie factis bannorum proclamationibus, super jlliis enim Eminentissumis et Sar.mus princeps Armandus Gasto S.R.E. Cardinalis Episcopus et princeps Argentinensis sub data die 17.a hujus mensis dispensauit, a nobis infra scripto Episcopo parensi, suffraganus Vicario Generalis et officiali Argentinensis Recepto prius mutuo consensu (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Illustrissumus Dominus Dnus Leonorus du Maÿne, Comes Du Bourg, Franciæ Marechallus, Regii Ordinis Sti Spiritus Commendator, Alsatiæ Gubernator Generalis, Et perillustris Domina Maria Anna de Klinglin, vidua perillustris Dni antonii ab Andlau, præsentibus (…) (signé) Le Mareschal Du Bourg, la Marecheâlle du bourg de Klinglin (i 11)
Partage de la succession de Marie Anne de Klinglin, maréchale comtesse du Bourg. La maison et le jardin hors les murs reviennent à Eléonor François d’Andlau
1734 (17.11.), Not. Humbourg (6 E 41, 52)
Partage de la succession délaissée par feue Madame La Mareschalle Comtesse du Bourg entre ses quatre enfants et héritiers de feu Messire Antoine d’Andlau viuant Chevalier du St Empire Romain savoir Messire François Antoine Baron d’Andlau Exempt de la première Compagnie des Gardes du Corps du Roy, Messire Armand Gaston d’Andlau aumonier du Roy grand doyen de la Cathedrale et vicaire général de l’Eveché de Toul, De Marie Eleonore Françoise Ursule d’Andlau épouse de Messire Charles Philippe Comte d’Udressier Con.er Chevalier d’honneur au Parlement de Besançon et Messire Eleonore François Chevalier d’Andlau absent pour lequel Messire Jean Jacques de Mullenheim Es.er Stetttmestre de cette ville son curateur établi
(intitulé du prélegs d’Udressier – héritière de très haute et très puissante De Madame Marie Anne de Klinglin sa mere a son decés épouse de très haut et très puissant Seigneur Monseigneur Leonor du maine Comte du Bourg Maréchal de Fance Gouuerneur général des Provinces de haute et basse alsace auparavant veuve douairiere de feu Messire Antoine d’Andlau Chevalier héréditaire du St Empire Romain et Directeur de la Noblesse de la Basse Alsace)
(f° 22) L’hotel d’andlau situé en cette ville ruë de La nuée bleuë attendu les augmentations réparations et Améliorations qui y ont été faites depuis et postérieurement à l’inventaire de 1730 estimé de nouveau par les experts à 44 000 li pour le quart 11 000 li
et pour la nouvelle façade sur ladite ruë auec la Maison de feu le Sr Brief laquelle y est entrée et en fait à présent partie la somme de 16 000 livres le quart 4000 livres, total à Mde d’Udressier
– Abschatzung dem 9: Nov: 1734, Auff begehren Ihro hoch Atelischen Exelentz herrn Presidenten von Klingling, ist eine behausung alhier in der Stat Straßburg in der blauen wolcken gaß gelegen so der sel: frauen Marschalin hoch Atelischen Erben gehörig einseit neben Einer Ehrsamen Zunfft der weinstiger anderseit neben dem herrn Lecont Eines Ehrsamen großen Raths alter beÿ sitzer hinten auff dem Gnädigen herrn Paron von wangen auch zum theill auff herrn fansing und zum theil auff die weinsticher stuben stoßent, welche behausung wie selbe 1730 ihm standt geweßen mit vorter gebau sambt zweÿen nebens fluglen in dem hoff Lincker und Rechter seiten welche gantz neü auff gebauen worden mit hinder gebäu im hoff worinnen Römischen Stall und holtzhauß oben dar auff die hau bienen sambt aller gerechtig Keidt wie sochen turch der stat Straßburg geschworne werckleuth in der besichtigung befunden um Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und umb 22 000 gulden
ferner befindet sich daß seithero 1730 an dem fortren hauß die gantze fatschaten gegen der gaßen sambt einen dar zu geKaufften Nebenß hauß alleß gantz neü auff gebauen worden mit einem gebau und Neuen tach stull welches zu samen von unß Estimierdt vor und umb 8000 gu wie sich die gantze behausung an Jetzo befindet zusammen vor und umb 30 000 gu [unterzeichnet] Rondoüin, Michael Ehrlacher werckmeister des Meinsters, Johann Jacob Birrmeÿer werckmeister deß zümerh., Johann Peter Pflug werckmeister deß Mauerhofs
Partage, bergerie de L’andlau, tuilerie de hombourg, total des biens 273 353 lb
– f° 19, 15. nov. 1734, Sr François Antoine Baron d’Andlau, Armand Gaston félix abbé d’Andlau aumonier du Roy, Charles Philippe Ignace Comte d’Udressier et De Marie Eleonore Françoise Ursule d’Andlau
(biens de messire Eleonore François Chevalier d’Andlau absent, 1 mars 1735 liasse 53)
Me Eleonore François Chevalier d’Andlau leur frère et beau frère absent par forme de licitation acceptant pour lui Messire Jean Jacques de Mullenheim son curateur établi
lesquels ont dit que la maison avec tous ses bâtiments appartenances et dépendances Le grand jardin contenant environ 37 arpens et le jardin d’En haut contenant environ 8 arpents le tout sis et situé hors la porte des Juifs dans la Banlieuë de cette ville de Strasbourg et a eux echu des successions desd. défunts leur Père et mère n’ayant pû ne ne pouuant être commodement partagé et divisé en quatre parts et portions égales – pour 20 184 liures
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 102)
Anno Domini 1734. Die 11. Augusti mortua est Illustrissmia ac Excellentissima Dna Maria Anna nata De Klinglin uxor Illustrissimi ac Excellentissimi d. dni comitis du bourg mareschali franciæ Regis ordinum commendatoris, superioris et inferioris alsatiæ proregis, civitatis ac arcis belfortensis commendantis, SS Sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis Munita, Die vero sequenti 12.a ejusdem mensis et anni in choro Ecclesiaæ nostræ fuit sepulta (i 53)
Acte de cession
1735 (16.11.), Not. Humbourg (6 E 41, 54)
Messire François Antoine d’Andlau Chevalier exempt de la première Compagnie des Gardes du Corps du Roy fille majeure d’ans et héritier de feu Messire Antoine d’Andlau Chevalier du St Empire Romain directeur de la noblesse de la Basse Alsace et de De Marie Anne de Klinglin a son deces Comtesse du Bourg marechalle de france
que l’hotel d’Andlau situé en cette ville rue de la nuée bleue a Costé du Poele des vignerons dont et duquel hotel le tiers luy appartient en propriété ne pouvant commodément se partager entre luy et Mess. Armand Gaston Felix d’Andlau aumonier du Roy Grand Doyen de la Cathedrale et vicaire généal de l’Eveché de Toul et Eleonore François d’Andlau Mestre de Camp a la suitte du Régiment du Roy Stanislas de Pologne, héritiers propriétaires pour les deux autres tiers
audit Sr Eleonore François d’Andlau son frere absent acceptant pour luy Messire Jean Jacques de Müllenheim Ecuyer Stettmeister de cette ville son curateur établi par la justice
ledit tiers ou la troisième part et portion du susdit hotel d’andlau situé rue de la nuée bleue avec tous ses droits appartenances et dépendances et que ledit tiers est échu et avenu audit Sr cedant tant des successions de mesdits Sr et De ses Père et mère que d’acquisition faite conjointement avec lesdits Sr ses freres de De Marie Eleonore Françoise Ursule d’Andlau épouse de Messire Charles Philippe Comte d’Udressier Con.er Chevalier d’honneur d’épée au Parlement de Besançon (plus meubles) – pour 7409 livres
Eléonor François d’Andlau épouse à Versailles en 1736 Marie Henriette de Polastron (notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)
Mariage, Versailles, Notre-Dame (f° 46-v)
L’an 1736 le 17° jour du mois d’octobre (…) ont été fiancés et mariés le même jour après voir pris leur consentement mutuel et ont reçu la bénédiction nuptiale des mains de Messire Armand Gaston Félix D’andlau aumonier du Roy et vicaire general de Toul (…) dans la chapelle du Roy (…) Messire Eleonord François Dandlau maistre de Camp de Cavalerie, fils majeur des deffunts Messire Antoine Dandlau premier Chevalier hereditaire du St Empire, directeur de la Noblesse de la basse Alsace et dame Marie Anne de Klinglin, de la paroisse de st Pierre le jeune de la susdite Ville de Strasbourg d’une part, et demoiselle Marie Henriette de Polastron, fille mineure de haut et puissant seigneur Jean Baptiste Compte de Polastron, marechal des camps et armées du Roy et gouverneur de Monseigneur le dauphin et de haute et puissante dame Jeanne Françoise yolant de Mirman de cette paroisse d’autre part (i 52)
La Tribu des gourmets cède une écurie à son voisin Léonor d’Andlau. Les parties s’accordent sur leurs droits respectifs
1736 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 277–v
H. Rathh. Johann Ignatius Hügel und H. Jean Milhau Chirurgus und Zunfftmeister beÿ Einer Zunfft der Weinsticker aus Löbl. derer dasiger H. Schöffen H. Commissarÿ
in gegensein des adelischen Andlauischen Schaffners H. Frantz Ludwig Vogel dem hochwohlgebornen H. Leonor von Andlau des heiligen Römischen Reichs Erb Rittern, Obristen von der Königlichen Cavalarie und Directori Löbl. Nieder: Elsaßischer Ritterschafft
Einen in dem vordern hoff besagter in der Blauwolcken gaß liegender Zunfftstub der weinsticher befindlichem, zwischen des dasigen würths wohnung und der Profeÿ thür seinen eingang habend: vornen auff der zunfft hoff und Tantzplatz, zu beeden seithen wie auch hinden neben und auff des hochwohlgebornen H. Käufers Behausung stoßend gelegen, in der länge 27 werckschuh 6 zoll in der breitte aber 25 dergleichen schuh und 6 zoll haltenen Pferdt: stall und darüber befindliche haubühn samt deren weithen und zugehördenden Jedoch soll das unter dem stall befindliche gewölb wie bißher alßo auch in das künfftige verkauffender zunfft zu allen zeiten eigenthümlich verbleiben – hingegen aber die Maur so besagten Stall und haubühn beschließet und dieselbe von der Zunfft unterscheidet zwischen der Zunfft und dem H. Käuffer unter hernach gemeldten bedingnußen gemeinschaftlich sein – um 1000 gulden
Zugleich wurde verabschiedet, Erstlich daß die durch verkaufftem Stall geleitete Profeÿträchter und der darinn zum theil sich befindende Profeÿsitz von dar hinweg gethan, auff der Zunfft grund und boden gerichtet und deren bißherig öffnungen in verkaufftem Stall zugemacht werden sollen, Zweÿtens ist der H. Käuffer befuegt, dafern er eine neue Stallung oder anders gebäud, an besagter zu Maur aufführen wollte, die hierzu benöthigte Balcken in dieselbe zu legen, auff den fall die Maur zu deren Ertragung starck genug erfunden wird, Falls aber selbige hiezu zu schwach wäre, ist Edelgedacher H. Käuffer pflichtig, selbige auff seine cösten zu verstärcken und den zu dießer verstärckung erforderlichen grundplatz auff seithen seines haußes zu nehmen, jedoch ohne verletzung obbesagten Profeÿ gewölbs. Gleich wie Ihme drittens erlaubt ist erwehnte der Zunft Maur ohne der Zunfft schaden auf seine Unkosten zu erhöhen und sich der erhöheten maur zu seinem vorhabenden Bau zu bedienen, Wofern vierdtends beÿ aufführung des H. Käuffers gebäuds die nothwendigkeit erforderte auff seithen der Zunfft einiges Liecht zu nehmen, so will besagte Zunfft erlauben daß er an denjenigen orth der Maur wo es der Zunfft keinen schaden zufüget einen einzigen mit eißernen grembßen wohl versehenen und verglaßten Creutzstock auff seine Unkosten sitzen und verfertigen laßen – dahingegen alle übrige in verkaufftem Stall seither unden auff dem boden sich befundene in die Zunfft sehende Fenster, beneben den thüren zugemaurt werden und verbleiben sollen.
Leonor François d’Andlau vend la maison au Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg. La référence est donnée à l’acte suivant
1737 (18.12.) Not. Bapteste, notaire à Paris
Quittance que donne Leonor François d’Andlau au Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg pour le prix d’achat de la maison
1738 (28.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 59)
Quittance – Messire Leonor François Cte d’Andlau mestre de camp de cavallerie par Messire Armand Gaston Felix d’Andlau son frere aumonier du Roy (déclare) avoir touché et reçu de leurs Altesses et Excellences Messeigneurs les grand Prevot, grand Doyen, Chanoines Capitulaires et Chapitre de l’Eglise Cathedrale de cette ville la somme de 37 500 livres pour l’entier et parfait payement de L’acquisition qu’ont fait mesdits seigneurs du Grand Chapitre de L’hotel ou maison d’Andlau scize en cette ville rue de la nuée bleue tenant d’une part au Poele des vignerons d’autre au Sr de Dürckheim par contrat passé devant Bapteste et son confrere au Chatelet de Paris le 18. dec. de l’année derniere
L’hôtel de la Grande Prévôté est louée à Charles Frédéric, prince de Holstein Beck, maréchal des camps et armées du roi
1771 (9 octobre), Not. Lacombe (6 E 41, 144)
Bail – Mr. Georges Nicolas Hermann, conseiller et secretaire du grand Chapitre de L’illustre cathédrale de Strasbourg fondé de pouvoir de S.A.S. Monseigneur le Prince Ferdinand Maximilien Mariadec Prince de Rohan archeveque de Bordeaux Primat d’aquitaine abbé commandataire de l’abbaye royale de Mouzon chanoine et grand prevot de l’église cathédrale de Strasbourg, pour 9 années consécutives qui commenceront à courir au 1. janvier prochain
à haut et très puissant Prince et Seigneur Monseigneur Charles Frédéric Prince de Holstein Beck maréchal des camps et armées du Roy Mestre de camp du Régiment Royal allemand cavallerie demeurant à Strasbourg
scavoir L’hotel de la grande prevoté de lad: cathéralle sis rue de la Nuée bleue, d’un côté le poel des vignerons, de l’autre le Sr Rondouin tapissier, devant la rue de la Nuée bleue, derrière la la cour de M le Baron de Wangen – moyennant un loyer annuel de 1500 livres
Philippe Jacques Keller acquiert pour 70 100 livres l’hôtel de la Grande Prévôté devenu bien national. La vente est assortie d’un rapport d’estimation
1791 (17.3.), Q 882 Enregistrement de Strasbourg, acp 31 f° 131–v du 16 ventose 3
Strasbourg, Adjudication définitive de 9 maisons et 2 hotels ci devant dépendant de St Pierre le Jeune, Grand Chapitre de St Pierre le Vieux, Abbaye d’Altorf et Couvent de Ste Marguerite à Strasbourg
à Philippe Jacques Keller citoyen de cette ville
ci devant dépendant du Grand Chapitre à Strasbourg – N° 4 un hotel avec cour ci devant dépendant de la Grande Prévoté situé rue de la Nuée Bleue n° 23 attenant d’un côté au poele des Vignerons et d l’autre à la maison du Sr Bertaut ainsi qu’elle est détaillée dans le procès verbal d’expertise du Sr Arnold architcte expert à ce nommé par les administrateurs du Directoire du district de Strasbourg suivant expertise qui est ci jointe sous n° 4, estimée par Arnold à 44 000 livres – pour 70 100 livres
PV N° 4. Ce jour d’hui 4 janv. 1791, Jacques Paul Arnold me suis rendu à la Grande Prévoté située rue de la Nuée Bleue n° 23 attenant d’un côté au poele des Vignerons et d l’autre à la maison du Sr Bertaut (…) où m’étant j’ai fait le toisé de l’étendue superficielle du terrain partagé entre l’emplacement du corps de logis, des ailes latérales, une grand cour, une petite, une basse cour contenant 383 toises quarrées 3 toises pieds. J’ai ensuite visité les bâtiments et ai trouvé dans le corps de logis une cave voutée sur toute son étendue en communication avec la cave voutée dans l’aile droite. Au rez de chaussée de ce corps de logis en entrant à main gauche par la porte cochère deux pièces donnant sur la rue et une autre sur la cour et à main droite de l’entrée quatre pièces y compris la cuisine, un escalier à vis du rez de chaussée, au grenier et un passage conduisant à la petite cour. Dans l’aile droite au rez de chaussée la cage du grand escalier en pierre qui renferme encore un puits, un passage conduisant à la petite cour et aux lieux d’aisances, deux pièces, les archives, un bucher et magazin à charbon. Dans l’aile gauche une buanderie, cuisine, cage d’escalier, une chambre, deux remises et un bucher. Dans la basse cour à main droite un bucher en forme d’appentis et un grand volaillier à main gauche un bucher deux remises et une écurie à 20 chevaux et au dessus de l’écurie, un grénier à foins au premier étage du corps de logis cinq pièces sur le devant dont deux chambres avec une avance séparée au premier étage de l’aile gauche six pièces dont l’une à alcove, une cuisine, la cage d’escalier et un corridor conduisant aux lieux sécrets et au dessus double grenier renfermant quatre pièces, au premier étage de l’aile droite quatre pièces dont l’une prend son jour sur la cour de M de Dietrich les lieux secrets et deux pièces dans la petite cour. Au second étage du corps de logis six pièces sur la rue et deux pièces éclairées du corridor qui règne le long de l’arrière façade et au dessus un triple grenier. Au deuxième étage de l’aile quatre pièces et une cuisine et derrière ces pièces un corridor éclairé tant de la petite cour que de celle du Sr de Dietrich et trois pièces sur la petite cour et au dessus double grenier. Comme toute la maison et ses parties sont en très bon état, estimée 44 000 livres
Le vitrier Philippe Jacques Keller a épousé en 1781 Marie Dorothée Rœderer, fille de teinturier : contrat de mariage, bénédiction nuptiale et inventaire des apports dressé dans la maison des parents Keller rue des Veaux.
1781 (28.12.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 126
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Philipp Jacob Keller ledigen Glasermeister, weiland Herrn Philipp Jacob Keller gewesenen Glaßers und burgers alhier mit Fraun Barbara geb. Schottin seiner hinterlassenen Wittib erzeugtem sohn, so großjährigen alters jedoch beÿständlich deßen Schwagers herrn Johannes Moßeder des Zinngiesers
So dann der tugendreichen Jungfer Mariä Dorothea Rödererin weiland Herrn Johann Jacob Röderer gewesenen Schwartz und Schönfärbers und auch weiland Fraun Susannä Margarethä Schläberin burgere allhier hinterlassener tochter unter autorisation ihres Oncle herrn Johann Philipp Röderer des ältern Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170, n° 13)
1782 (…) den 16. Aprilis copulirt worden Hr. Philipp Jacob Keller lediger Glaser weil. Hn Philipp Jacob Kellers gewesenen Glasers und burgers allhie und Fr: Barbaræ gebohrne Schettin ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Dorothea weil. Hn Johann Jacob Rödterers gewesenen Färbers und burgers allhier und weil. Fr. Susannä Margarethä gebohrner Schleberin hinterlassen eheliche tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Keller als bredigam, Maria Dorothea Rödererin als braut (i 174)
Inventaire des apports
1782 (12.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1244) n° 292
Inventarium über des Ehrengeachten H. Philipp Jacob Keller Glasermeister und Fr. Maria Dorothea Kellerin geb. Rödererin beder Ehegatten einander in die ehe zugebrachte Nahrungen ; in ihrem den 16. apr. diesen Jahrs in die ehe zugebracht haben, vor mir Notario den 28. Xbr. vorigen Jahrs errichteten Eheberedung
in der an der Kalbsgaß gelegenen des Ehemanns Mutter Wÿdums weise geniesenden und dißorts zum theil bewohnenden behausung, in gegensein Fr. Barbara geb. Schottin weÿland H. Philipp Jacob Keller des Glasers Wittib als des Ehemanns mutter
Antheil an einem häuslein. M. Nemlich der dritte theil für unvertheilt eines kleinen häußleins mit allen deßen Begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Kalbsgaß (…)
Norma hujus inventarii, des M. vermögen, hausrath 60 lb, Werckzeug und Waaren 564 lb, wein und faß 43 lb, baarschafft 10 lb, silbers 25 lb, häußlein &&, activ schulden 1730 lb, summa summarum 2435 lb, haussteur 71 lb, des Ehemanns gesamtes inferirtes Vermögen 2507 lb, schulden 581 lb, des M. Eingebrachte Gut 1926 lb
der Ehefrau eingebrachte Gut, hausrath 204 lb, silbers 25 lb, golds 36 lb, baarschafft 1696 lb, summa summarum 1962 lb, haussteur 71 lb, der Ehefrau gesamtes vermögen 2034 lb
Philippe Jacques Keller meurt en décembre 1791 en délaisant un fils. L’inventaire après décès n’est pas achevé.
1793 (28.1.), Strasbourg 2 (2), Not. Mayer n° 376
Inventarium über Weÿl. Philipp Jacob Keller des gewesenen burgers und glaßers zu Straßburg Verlassenschafft, nach seinem den 19. dec. letzthin erfolgten absterben hinterlaßen hat, auf Ansuchen Fraun Maria Dorothea geb. Röderer der hinterbliebenen Wittib verbeÿstandet mit dem burger – Gosset Employé dahier
Benamßung des Erben, der Defunctus hat ab intestato zu seinem wahren und ohngezweifelten einigen Erben hinterlaßen, Philipp Jacob Keller so – jahr alt, deßen geordnet und geschworener vogt ist der burger – Feßenmeÿer Schreiner dahier
So angefangen in einer unten an der Kalbsgaß gelegenen mit N° – bezeichneten hieher aber nicht gehörigen behaußung auf Montag den 28. jan. 1793
Cet acte n’est point achevé
La veuve meurt quatre ans après son mari
1796 (23 mess. 4), Strasbourg 3 (18), Not. Übersaal, n° 492 – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 F° 56-v du 23 mess 4
Inventarium über der weiland bürgerin Mariæ Dorotheæ Kellerin gebohrner Roederer des auch weiland bürgers Philipp Jacob Keller Glasers hinterbliebenen Wittib Nachlassenschafft, angefangen den 2. Messidor IV, nach ihrem den 30 prairial 4. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des bürgers Johann Fessenmeÿer Schreiners als vogts der verstorbenen Eheleute erzeugt einigen Söhnleins und Universal Erbs Philipp Jakob Keller, so 8 Jahr alt
in einer an der Kalbsgaße gelegen hieher nicht gehörigen behaußung N° 14
(f° 13) Eigenthum an einer behaußung zu Straßburg, Nämlich eine Eck behaußung hoffstatt u. bronnen samt hälftigem gemeinschafftlichem altan zwischen diesortiger und der bierbehausung zur hoffnung mit N° 15 et 16 bezeichnet (…)
Philippe Jacob Keller, marchand vitrier, et Marie Dorothée Rœderer cèdent leurs droits à Mayer Lazar, négociant
1791 (11. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1123) n° 15 – enregistré f° – du 14.11.
Déclaration et subrogation – Sr Philippe Jacob Keller marchand vitrier et Marie Dorothée Roederer assitée du Sr Jean Louis Hatt brasseur et Pierre Graff brasseur et Anne Barbe Schott veuve du Sr Philippe Jacob Keller marchand vitrier leur mère et belle mère assitée de son fils lesquels ont déclaré que des le 2. mars dernier
le Sr Mayer Lazar negotiant demeurant à Strasbourg leur a donnné pouvoir d’acquerir pour luy en son nom et de ses deniers
La maison cy devant hotel de la grande prevoté de Strasbourg situé rue de la nuée bleue maison nationale suivant procès verbal d’adjudication du 17 mars pour 70 100 livres – reconnoissent que c’est le Sr Lazar qui depuis y a fait faire et payé les réparations et les ameliorations qui y ont été faites Jusqu’à ce jour
L’acquéreur est issu d’une famille juive aisée de Mutzig. Il a épousé en 1770 Reitz fille de Cerf Beer. Il demeurant d’après à Mutzig et ensuite (1782) à Bischheim. Il prendra en 1806 le nom de Mayer Lazar Dalmbert
1770 (2.11.), Bailliage de Mutzig, 6 E 48 15 n° 209
(depot du Contrat de mariage de Meyer Lazar) Anno 1770 den Zweÿten dises monaths Novembris Erschien Vor mir den unterschriebenen Notario, und Statt schreibern der Statt Mutzig Herr Lazar Aron der Handels Jud alhier und Herr Hertz Beere Vornehmer Banquier Zue Bischheim, beÿde producirend dreÿ gleichlautehende Hebraische Schrifften und dem Vermelten, daß solche Meÿer sein Lazar Aron mit beßla Ehelich Erziehlten Sohn, undt Reitz sein Hertz Beeren mit Judel Erzihlte Ledige tochter auffgerichtete Ehe Contract Enthalten, mit dem requiriren, daß solche in hießiger Stattschreibereÿ Insinuirt, ad acta auff und angenohmen werde, mit weiterm begehren auff beÿden producirten Copies Copias Vidimatas dises Proces Verbals gesetzt werden [unterzeichnet] Cerf Berr (et hébreu), Lazar Aron (et hébreu)
Erschienen vor mir dem geschwornen Notario und stattschreiber, allhier, in beÿsein der Zu Endt benambter gezeugen, H. Meÿer Hn Lazar Aron des Handels Juden alda Sohn und Reitz, Herrn Cerf Berren des auch Vornehme Banquier in bischheim Eheliche tochter, die Letztete unter assistentz H. Jacob Barach Weÿll des handelsmanns Zue Ober Ehenheim wohnhafft, welche Von deren Vorgemelten Vatter durch hand Einander declariren, daß den 31.sten Letzt abgewichenen monatß octobris deren Ehe Contract auff hebräische Sprach und Caracteren in originali durch dere beÿdte eltern au greffe insinuirt, und deponirt worden
– Comptes du Bailliage de Mutzig, 1778
Meyer Lazar cotise pour 6 mois, 118 livres
(les années suivantes à 36 livres)
1782, Meyer Lazar, demeure à Bischeim
– Recensement des Juifs, 1785, Bischheim au Saum
n° 32, Meyer Lazar, femme Reis
fils : Joseph Hirsch, Emanuel, Simon, Isaac, Bähr
fille : Bessel
précepteur : Nenniges Beretz
Valet : Nathan Wolff
Servantes : Guttel, Frommel, Lea
– Registre d’inscription des actes juifs, Mutzig, 1786 – Insertion par jugement du 26 avril 1839 du Tribunal de la Seine à Paris de la naissance de Mathis Meyer fils de Mayer Lazar Dalmbert et de Rosette Cerf Bert, le 17 décembre 1786.
Louis Balthazar Frédéric Prost (successeur de Jean Thiébaut Reiss et de Jean Francé dans la propriétaire de la maison III 265 au plan Blondel) porte devant le juge de paix le litige sur le bâtiment que Meyer Lazar, pour lors domicilié à Paris, a adossé au mur de séparation
1802 (8 floreal 10), U 1852, Second arrondissement, f° 232
Est comparu le Cit. Louis Balthazar Frédéric Prost tant en propre nom que pour les Cit. François Menet et Michel Laquiante tous trois propriétaires en cette ville lequel a dit qu’il auroit fait appeller Pardevant nous le Cit. Auguste Ratisbonne Negociant en cette ville en sa qualité de Chargé d’affaire du Cit. Meyer Lazar demeurant a Paris rue Melée N° 30 aux fins de Conciliation sur une Demande qu’il est intentionné de former en justice Contre ledit Meyer Lazar
tendante a que qui soit dit et declaré qu’il ne Compete point le Droit du Defendeur d’elever le mur mitoyen Separatif des maisons respectives des Parties et situéées en cette ville Sçavoir celle du Demandeur sur le Marché aux Chevaux N° 4 et elle du Defendeur Rue Nuë bleu N° 23 ou d’y adosser un Bâtiment qui depasse l’ancienne hauteur dudit mur et attendu que le Defendeur s’est permis contrairement aux loix et règlements sur la Batise et en Contravention d’un Contrat passé le 7. jan. 1730 entre les predeceseurs des Parties dans leur propriété respective d’elever la Partie de Bâtiment construite Contre ledit Mur du côté du Defendeur de manière qu’elle depasse la hauteur ancienne du mur, qu’il soit condamné a démolir et abattre la Partie de Bâtiment qui depasse la hauteur dudit mur et a remettre les choses dans l’état ou elles se trouvaient avant son entreprise qui date de quelques mois seulement
Le Mandataire du Defendeur dit pour réponse que c’est a l’Insçu de son commettant que cette Construction a eu lieu, qu’il consentoit a ce qu’elle soit abbatue dans les 10 Jours
Meyer Lazar vend au négociant Louis Balthasar Frédéric Prost un bâtiment qui jouxte sa propriété, ce qui éteint le litige ci–dessus.
1806 (6.6.), Strasbourg 15 (6), M° Lacombe n° 101
Emanuel Mayer fils domicilié à Paris en qualité de mandataire de Mayer Lazare demeurant à Paris son père (Procurations, M° Yves, Mayer Lazare demeurant rue des deux portes St Sauveur n° 24, Emanuel Mayer son fils demeurant rue du mont blanc n° 397)
Louis Balthasar Frédéric Prost négociant
la partie de derrière de la maison appartenante au Sr Mayer Lazare sise a Strasbourg rue de la nuée bleue n° 23 et connue sous le nom de l’hotel de la prevoté, ladite partie de derrière consistant dans l’arrière cour dudit hotel compenant écurie remise hallier bucher appartenances et dépendances, attenant d’un côté maison de l’acquéreur, d’autre au poele des vignerons, derrière au Sr Stoeber, devant le mur qui sépare les deux cours de l’hotel à l’exception néanmoins du bâtiment qui se trouve a la suite de l’hotel du côté gauche et touchant de l’autre la grande écurie que le vendeur se réserve expressément, a la charge par lui d’en faire a ses frais une séparation par un mur de cloture qui prendra a l’angle de l’écurie vendue pour se prolonger en ligne droite sur le montant de la grande porte actuelle de celui qui sépare les deux propriétés le montant dont s’agit servant également a une porte latérale qui se trouve fermée actuellement, Le mur de séparation dont il s’agit sera élevé a la hauteur de celui qui sépare les deux cours se soumettant de n’y pratiquer aucun jour comme aussi de fermer ceux du premier étage du bâtiment réservé, avec la facullté néanmoins d’y pratiquer un jour élevé qui sera grillé ainsi que ceux des mansardes, Il est convenu entre les parties que le mur du grande écurie contre lequel est adossé le bâtiment réservé au vendeur sera et demeurera mitoyen, M Prost acquéreur s’engage a faire murer a ses frais la porte qui se trouve actuellement dans le mur séparatif des deux cours qui dans la hauteur et longueur qu’il a dans ce moment demeurera néamoins mitoyen entre les parties ainsi que le grillage qui le surmonte et qui regne sur toute sa longueur,
Il est convenu que le vendeur ni ses successeurs tout aussi bien que l’acquéreur ne pourront jamais établir des bâtiments ni faire des constructions soit sur soit contre ledit mur – pour 6400 francs
Enregistrement, acp 99 F° 200 du 9.6.
Mayer Lazare vend pour 67 600 francs l’hôtel aux départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et à la Ville de Strasbourg pour servir de résidence à l’Evêque
1806 (7.6.), Strasbourg 15 (6), M° Lacombe n° 102
M Henri Shée Conseiller d’Etat Commandant de la Légion d’Honneur Prefet du Département du Bas Rhin demeurant en son hotel a Strasbourg, Louis Wangen de Geroldseck maire de la ville de Strasbourg, agissant pour le fait de l’acquisition d’une maison destinée à loger Monsieur l’Eveque de Strasbourg et ses successeurs En exécution du Décret impérial donné a Schoenbrunn le 2 nivose 14 et en conformité de la lettre de Son Excellence le Ministre de l’intérieur datée de Paris le 30 jan. 1806
Et le Sr Emanuel Mayer fils domicilié à Paris en qualité de mandataire de Mayer Lazare son père demeurant à Paris rue des deux portes St Sauveur n° 24
– le Sr Emanuel Mayer vend en sa qualité
aux Départements des Haut et Bas Rhin et a la ville de Strasbourg acquéreurs par indivis et chacun pour la portion indiquée par le décret du 2 nivose 14
Désignation de l’immeuble, La maison cour et dépendances appartenante aux Sr Mayer Lazare sise en cette ville rue de la Nuée Bleue N° 23 appelée l’hotel de la Grande Prevoté avec ses appartenances et dépendances, d’un côté la veuve Jundt d’autre le Sr Colin derrière le Sr Prost négociant devant la rue de la nuée bleue consistant en la maison principale a rez de chaussée et deux étages mansardes et deux pavillons caves voutées greniers et un bâtiment a la suite du pavillon a gauche ayant hagard, lequel bâtiment est adossé a la grande écurie appartenante audit Sr Prost et en est séparé par un mur mitoyen /:sont compris dans la présente vente les meubles glaces (…):/, Il est observé que le mur surmonté d’une grille de fer qui sépare la cour de la maison vendue d’avec celle du Sr Prost jusqu’au point de séparation qui sera indiqué plus bas et mitoyen ainsi que la grille
Propriété, provenant du cidevant Grand Chapitre de la Cathedrale de Strasbourg appartenant au Sr Mayer Lazar en vertu du Contrat d’adjudication qui lui en a été passé par les Administrateurs du District de Strasbourg le 17 mars 1791
Condition et charges, 2. de faire construire a leurs frais un mur de séparation qui prendra une ligne droite à partir de l’angle de face de la grande écurie du Sr Prost jusqu’à la rencontre du mur de séparation actuel et a sa hauteur au point du montant gauche de la porte,
4. Il ne pourra être construit de bâtiment ni sur ni contre le mur de séparation de la maison vendue et de la cour du Sr Prost, cette défense est connue de ce dernier,
5. Les acquéreurs feront condamner les deux croisées du bâtiment a gauche qui donnent sur la cour du Sr Prost avec faculté cependant d’y pratiquer un jour moins élevé et qui devra être grillé ainsi que les jours des mansardes au dessus – moyennant 67 600 francs, savoir le département du Bas Rhin 16 458 francs, du Haut Rhin 13 541 francs et la ville de Strasbourg 38 000 francs, pour une moitié et l’autre moitié courant 1807
Enregistrement, acp 99 F° 200-v du 9.6.
L’hôtel ne sera pas occupé par l’évêque mais abritera le Séminaire puis (1823) l’Académie, voir l’exposé sur la demeure de l’évêque et sur le Séminaire (lettre du préfet en 1818).
À partir de 1829, l’hôtel dont la Ville a pris la gestion est affecté à la poste aux lettres. On y réalise des travaux pour l’accomoder à sa nouvelle destination
1829 (283 MW 352)
Réparations à faire a l’hotel de la Prevoté adjugées le 18. 7.br 1829 au Sr André Sultzer pour la somme de 12 995 fr 96 c.
– Travaux Publics de la ville de Strasbourg, Année 1829, Devis Clauses et conditions auxquelles sera soumis l’adjudiataire des travaux a faire pour approprier l’ancien hotel de la Prevoté situé rue de la nuée bleue pour y établir la Poste aux lettres
Détail estimatif, rez de chaussée établissement des remises – Bureau entre les remises et le local du Calorifere – bureaux à gauche de l’entrée cochere – Grand bureau – Magasin pour les effets des voyageurs – Chambre destiné à logement du gardien des voyageurs
Premier Etage, établissement dans quatre chambres de courriers dans l’ancienne Chapelle – Chambre du courrier a côté de la précédente – 6 Chambres du courrier a côté de la précédente – 7° chambre de courrier au dessus de la grande remise – 8° chambre de courrier à la suite de la précédente – Corridor et cage d’escalier donnant entrée aux 8 chambre des courriers – Logement de M de Directeur, Cage du grand escalier – Salle a manger – Salle de billard – Salon – Chambre a Coucher – Cabinet a côté de la chambre à coucher – Petite salle a manger dans l’aile donnant sur le grand escalier – Chambre a alcove a la suite de la salle a manger – Pièce a côté de la précédente – Petit cabinet derrière le précédent – Petite pièce à l’extrémité du corridor – Cuisine du 1er étage
Deuxième étage Principal corps de logis sur la rue de la Nuée bleue, deuxième pièce a côté de la précédente – Petit Cabinet – Salon – Pièce a côté du salon – deuxième pièce à l’extrémité du bâtiment – Cabinet derrière le cabinet de toilette donnant sur le corridor – Grande cuisine – Corridor derrière les appartements du bâtiment de devant
Bâtiment de l’aile, Première pièce vers l’escalier – deuxième pièce à la suite de la précédente – troisième pièce, quatrième pièce – Corridor
[Joint] Jean Frédéric de Türckheim Maire de la ville de Strasbourg Agissant au nom de la ville propriétaire de l’hotel de la Prevoté situé rue de la Nuée bleue N° 24 d’une part
Louis Steiner ex directeur des Postes de Strasbourg Locataire du même hotel qu’il avoit pris a bail au lieu et place de Mons. de la Tapie son predecesseur suivant acte du 29. 7.br 1830 approuvé par le Prefet le 1. oct. suivant de seconde part
Et M de Chambure nommé directeur des postes de Strasbourg en remplacement de M Steiner par ordonnance du 24 mars 1834 de troisième part
Ont arreté ce qui suit, M Steiner cede et transporte a M de Chambure son droit au bail ci dessus nommé pour les 4 ans 6 mois qui en resteront à partir du 1 juillet prochain, moyennant 3000 francs – pour y établir la direction des Postes (s.d., approuvé 19 juillet 1834 par le Préfet)
[Joint] Strasbourg 24 oct. 1829, Mr Colnago qui tient caffé a Côté de l’hotel de la prevoté m’a témoigné le désir que je lui sous loue une pièce contiguë a son établissement – le Chevalier de la tapie – Le maire de Strasbourg 11 nov. 1829 (approuve) – [Joint] Je soussigné Joseph Antoine Colnago propriétaire de la maison N° 24 rue de la nuée bleue m’engage a établir a mes frais une porte de communication au rez de chaussée de madite maison dans une pièce de l’hotel de la Prevoté qui le céderait M. de la Tapie Directeur des postes qui tient l’hotel a bail de la ville, Je m’engage de même a rétablir également a mes frais le tout dans l’état actuel à la première demande de l’autorité competente, le 9 nov. 1829
La Ville de Strasbourg consent un bail de 9 ans au directeur des postes
1829 (15.10.), maire
Bail de 9 années à commencer le 1 janvier prochain – la ville de Strasbourg
Michel François baron de Latapie, directeur des postes
l’hôtel de la Nuée Bleue n° 24 connu sous le nom d’hôtel de la prévôté pour y établir la direction des postes, moyennant un loyer annuel de 3000 francs
Enregistrement, acp 197 f° 27 du 19.11.
Le bail est renouvelé pour neuf autres années
1839 (3.9.)
Bail 9 années, à partir du 1° janvier 1839 – Frédéric Schutzenberger, maire, conformément à une délibération du Conseil Municipal du 9 mai 1838
Hyppolite Huot, directeur des postes de Strasbourg
l’hôtel sis rue de la Nuée Bleue n° 23 et connu sous le nom de la Prévoté pour y continuer l’établissement de la direction des postes – moyennant un loyer annuel de 3700 francs
Enregistrement, ssp 75 F° 8 à 5-v, ssp du 15.7.
La Ville de Strasbourg loue une partie du rez-de-chaussée à Marie Joséphine Antoinette Waghette veuve du limonadier Simon Routin et le premier étage au chef d’institution Charles Rollin
1849 (3 janvier) – Maire, approuvé le 8 janvier
Bail pour un an du premier janvier 1849 par la Ville de Strasbourg
à Charles Rollin chef d’institution à Strasbourg
du premier étage et diverses autres localités de l’hôtel de la prévoté rue de la nuée bleue à Strasbourg moyennant 2000 francs
acp 378 (3 Q 30 093) f° 68-v du 11.1.
Bail pour un an du premier janvier 1849 par la Ville de Strasbourg
à Marie Joséphine Antoinette Waghette veuve de Simon Routin limonadier à Strasbourg
d’une pièce au rez de chaussée de l’hôtel de la prévoté moyennant 150 francs
acp 378 (3 Q 30 093) f° 68-v du 11.1.
La maison vendue par licitation à la demande du préfet du Bas-Rhin est achetée par le baron Alfred Renouard de Bussierre
1853 (21.3.), Strasbourg 10 (123), M° Zimmer n° 9906
Cahier des charges – L’an 1853, le 29 janvier a comparu Mr Jules César West, préfet du département du Bas-Rhin, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, spécialement autorisé à l’effet des présentes par décret de Mr le Président de la République en date du 22 février 1851, dont une expédition en due forme timbrée à l’extraordinaire est demeurée annexée (…) lequel Sr comparant a exposé
que Mr le Préfet du département du Bas-Rhin, au nom de ce département et par le ministère de M° Jean George Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg où il demeure, a intenté contre a) le département du Haut-Rhin représenté par Mr de Dürckheim Montmartin son Préfet et b) la ville de Strasbourg, représentée par Mr Chastelain alors maire provisoire de ladite ville, une action tendant à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 23, connue sous la dénomination de hôtel de l’ancienne prévôté et plus amplement désignée ci-après, dont lesdits départements et la ville de Strasbourg sont copropriétaires par indivis, que Mr le Préfet du département du Haut-Rhin représenté par M° Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près ledite tribunal, demeurant à Strasbourg, et Mr le Maire de la ville de Strasbourg, représenté par M° Frédéric Schneegans, avoué près le même tribunal, ont accédé à da demande et que suivant jugement rendu le 24 novembre 1852, le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a ordonné 1) que devant M° Zimmer soussigné, il serait procédé sans expertise préalable et dans les formes prescrites par la loi, à la vente par licitation du dit immeuble sur la mise à prix de 60.000 francs (…)
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une maison avec cour, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la nuée bleue n° 23, connue sous la dénomination de l’Hôtel de l’ancienne Prévôté, et consistant en bâtiment principal à rez-de-chaussée et deux étages, mansardes et deux pavillons, caves voûtées, greniers et un bâtiment à la suite du pavillon gauche ayant hangard, lequel bâtiment est adossé à la grande écurie appartenant aujourd’hui à Mme Lion, et en est séparé par un mur mitoyen, le tout tenant d’un côté aux héritiers de M Lamey de l’autre à M Coumes ingénieur par devant à la rue de la nuée bleue et par derrière à M. Lion autrefois M. Prost. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 60.000 francs
Etablissement de la propriété. Le dit immeuble a été acquis par les deux départements du Haut et Bas Rhin, représentés alors par Mr Henri Shée, Préfet du département du Bas-Rhin et par la ville de Strasbourg, représentée par Mr Louis Wangen de Geroldseck, alors maire de la dite villen du mandataire de de Mr Mayer Lazar, propriétaire à Paris, suivant acte de vente reçu par Mr Lacombe fils, alors notaire à Strasbourg, le 7 juin 1806 transcrit au bureau des hypothèques le 24 du même mois volume 29 N° 76, dans lequel contrat il est observé que le mur surmonté d’une grille de fer qui sépare la cour de la maison à vendre de celle de Mme Lion, est mitoyen ainsi que la grille.
Dans le même contrat il est déclaré que ladite maison et dépendances provenant du ci devant grand chapitre de la cathédrale de Strasbourg appartenait au dit Sr Mayer Lazar pour lui avoir été adjugé par les administrateurs du district de Strasbourg suivant procès verbal en date du 17 mars 1791.
Charges, clauses et conditions. (…) 6° (…) Il est notamment interdit à l’adjudicataire de batir, ni contre, ni sur le mur de séparation de la maison à vendre et de la cour de la maison de Mme Lion, cette défense est commune à la propriétaire de cette dernière maison.
Et l’an 1853 le 21 mars. Plusieurs bougies ayant été allumées, diverses mises furent faites dont la dernière par Mr le Baron Alfred Renouard de Bussierre, membre du corps législatif, Chevalier de la légion d’honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent en a porté le prix à 140.000 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 125 du 1.2. – acp 417 (3 Q 30 132) f° 84 du 23.3.
Le banquier Alfred Renouard de Bussierre épouse en 1825 Louise Mélanie de Cœhorn
1825 (11.6.), Strasbourg 14 (82), M° Lex, n° 3675
Contrat de mariage – Alfred Renouard de Bussièrre, banquier, fils mineur d’Athanase Paul Renouard de Bussièrre, Chevalier de la légion d’honneur, membre de la chambre des députés, banquier, et de Frédérique Wilhemine de Franck, d’une part
Louise Mélaine de Coehorn, fille majeure de feu Louis Jacques de Coehorn, commandeur de la Légion d’Honneur commandeur de l’Ordre du mérite militaire de Bavière, maréchal des camps et armées françaises, et de Marguerite Sophie de Beyer sa veuve, d’autre part
acp 173 (3 Q 29 888) f° 165 du 20.6. – communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prémourant, réserve d’apports et d’héritages
Le futur époux se constitue en propre, savoir 1° une somme de 75.000 francs, 2° le tiers indivis avec ses frères dans une ferme consistant en maison, bâtimens, terres et prée dans la banlieue d’Epffig, ayant une superficie de 28 hectares connue sous le nom de Kollstilterhoff, ce tiers est évalué à 12.000 francs, 3° plus son mobilier, sa bibliothèque, argenterie, bijoux et joyaux le tout estimé à 6000 francs
La future épouse se constitue en propre une somme de 10.000 francs plus sa mère lui fait donation d’une somme de 10.000 francs, plus un trousseau 5000 francs
Donation par le futur époux à la future épouse en cas de sa survie d’une somme de 20.000 francs. Plus lui fait donation pour honorer son ayeule maternelle Marie Cléophée de Turckheim veuve de Franck une rente viagère et annuelle de 500 francs qui au denier dix donne 5000 francs.
Alfred Renouard de Bussierre loue un appartement au négociant Jean Baptiste Gaudiot
1870 (10.5.), Strasbourg 1 (187), Alfred Ritleng aîné n° 6972
10 Mai 1870. Bail – a comparu Monsieur le Baron Alfred Renouard de Bussière, député au Corps législatif, officier de la Légion d’Honneur, domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes donné à bail à loyer pour 9 années consécutives qui commenceront à courir le 29 septembre 1870 et finiront le 29 septembre 1979
à Monsieur Jean Baptiste Gaudiot, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant
Un appartement au deuxième étage d’un hôtel situé à Strasbourg, rue de la Nuée bleue n° 25, lequel appartement se compose de toutes les pièces et dépendances occupées actuellement par Madame veuve Herrenschmidt et dont chaque pièce devra être garnie par Monsieur le propriétaire d’un poêle ou d’une cheminée au choix de M. de Bussierre. Monsieur Gaudiot déclare au surplus parfaitement connaître l’appartement pour l’avoir vu et visité dans l’intention d’en devenir locataire.
Le présent bail a été fait sous les charges et conditions suivantes. Savoir Le propriétaire alloue au locataire pour le moment de son entrée en jouissance une somme de1250 francs que le locataire devra employer à mettre le logement et ses dépendances en bon état. Néanmoins le propriétaire s’oblige à faire établir à ses frais, si le locataire l’exige, un système qui permette à ce dernier d’avoir de l’eau à la cuisine au moyen d’un simple robinet à ourvrir. Aussitôt le logement approprié à neuf, il sera dressé contradictoirement entre les parties un état des lieux détaillé. (…) Le logement présentement loué, ainsi que l’escalier qui y mène, sont éclairés au gaz. Cet éclairage reste aux frais du locataire (…) En outre le présent bail a été consenti moyennant un loyer annuel de 3000 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 39 du 11.5.
Alfred Renouard de Bussiere renonce à l’usufruit que lui a assuré sa femme lors de leur contrat de mariage
1880 (18.6.), Gustave Edouard Loew nn° 12.354
Verzicht geleistet durch baron Alfred Renouard de Bussiere, Eigenthümer zu Paris, auf den Nutzgenuß, welchen ihme seine verstorbenen Ehefrau Luise Melanie de Coehorn laut Eheberedung an ihrem Nachlass zugesichert hat.
acp 703 (3 Q 30 418) f° 28-v n° 942 du 28.6.
Liquidation et partage des biens de Louise Mélanie de Cœhorn, morte à Paris en février 1880 en délaissant deux enfants
1880 (19.6.), Strasbourg 8 (110), Gustave Edouard Loew n° 12.355
Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft welche zwischen dem Baron Alfred Renouard de Bussierre und Luise Melanie Coehorn bestanden hat
[Acte en deux colonnes, en allemand en en français] Auseinandersetzung – Liquidation – Ont comparu 1. Monsieur le Baron Alfred Renouard de Bussierre, Officier de la légion d’honneur, ancien député au Corps législatif, propriétaire domicilié à Paris, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feue dame Louise Mélanie Coehorn son épouse décédée et en raison de l’exercice de ses reprises contre cette communauté,
II. Monsieur le Vicomte Louis Paul Renouard de Bussierre, propriétaire, ancien Receveur général du Haut-Rhin, Chevalier de la légion d’honneur, domicilié à Schoppenwyhr (Haut-Rhin), III. Et Madame Sophie Mélanie Renouard de Bussierre, épouse de Monsieur le Comte Edmond de Pourtalès, Chevalier de la légion d’honneur, ancien Commandant de la Garde mobile et ancien Membre du Conseil général du Bas-Rhin qui à ce présent l’assiste et l’autorise, domiciliés à Paris,
Monsieur le Vicomte de Bussierre et Madame la Comtesse de Pourtalès habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moteur de feue Madame la Baronne de Bussierre née de Coehorn sus nommée leur mère (…)
Contrat de mariage, reçu par M° Lex notaire à Strasbourg le 11 juin 1825 (…)
Décès de Madame la Baronne de Bussierre. Ce décès a eu lieu à Paris le 22 février dernier.
Renonciation par Monsieur le baron de Bussierre à l’usufruit que lui a asssuré feu la Dame son épouse
Masse à partager
acp 704 (3 Q 30 419) f° 4 n° 1271 du 28.6. – Gemeinschaft. I. Bewegliche Werte, 1) Möbel zu Ruprechtsau 35.000, 2) 200 Aktionen der Elsässischen Maschinen Baugesellschaft 800.000, 3) 74 Obligationen derselben Gesellschaft 370.000n 4) 464 Aktionen des Spinnerei Hüttenheim 464.000, 5) 430 Obligationen derselben Spinnerei 430.000, 6) laufende Rechnung 271.480, 7) baares Geld bei Vicomte de Bussierre 400.000, 8) baares Geld bei Gräfin von Pourtalès 400.000, 9) Ersatzleistung des Wittwers 201.191, Summa 3.371.671
II. Liegenschaften in der Ruprechtsau (1 ad 171) Liegenschaften die während der Gemeinschaft gekauft und dem Parke des H. Baron von Bussierre einverleibt worden (1 ad 49), geschätzt zu einem Verkaufswert von 332.000 fr., II) im Bann Wanzenau 100.000, III. im Bann Leutesheim Grossherzogthum Baden 15.000, IV. im Bann Diersheim 2800, V. Lembacher Forst 665.000, VI. Rehberger Waldungen 50.000, VII. Bann Mattstall 150.000, VIII. Waldungen unter dem Namen Grunholtz in den Gemarkungen Haspelscheid und Roppweiler 50.000, zusammen 1.365.000
mit den beweglichen Werthen 4.736.671
ab Ersatzforderung des Wittwers 314.691, des Nachlasses 40.425, zusammen 855. 116. bleibt 3.881.554, ½ 1.940.777
Nachlass, die Hälfte, Ersatzansprüche 40.425, Summa 1.981.202
Antheilfestsetzung & Zuweisung (…)
Partage des biens délaissés en Alsace et en Bade par Alfred Renouard de Bussierre, mort à Paris en avril 1887
1887 (26.9.), Gustave Edouard Loew
Theilung der in Elsass-Lothringen und Baden sich befindenden Werthschaftes des zu Paris am 8. April 1887 verstorbenen Baron Alfred Renouard de Bussierre, Offizier der Ehrenlegion, ehemals Deputirte zum gesetzlichen Korps, Eigenthümer zu Paris. Erben des Verstorbenen sind die Kinder des Verstorbenen 1) Vicomte Louis Paul Renouard de Bussierre, Eigenthümer, früher Haupteinnehmer des Oberrheins, Ritter der Ehrenlegion, in Schoppenweier, 2. Sophie Mélanie Renouard de Bussierre, Ehefrau des Grafen Edmond de Pourtalès, Ritter der Ehrenlegion, ehemals Kommendant der Mobilgarde in Paris wohnend
acp 793 (3 Q 30 508) f° 64 du 5.10. – Theilungs Masse. Bewegliche Werthe. 1. Möbel und bewegliche Sachen im Schlosse zu Ruprechtsau und im Hause zu Mattstatt, beschrieben in einem Verzeichnis beigefugt einer Theilung des amt. Notars am 19. Juni 1880, 28.000, 2) Sechs Titel 97.650, 3) 55 Aktien des Gesellschafft Ch. Staehling, L. Valentin & Cie 58.000, 4) 50 Aktien der Gesellschafft Brauerei zur Hoffnung 24.600, 5) 80 Aktien des Elsässischee Maschinen Baugesellschaft 256.000, laufende Rechnung 124.593, 7) und 8) Darlehens Forderung 400 und 1000, 9) 867, 10) 22.409, 11) 77.249, 12) 206.640, Summa 897.700.
§ 2. Liegenschaften (…) Gesamtschätzung 880.100
Summa 1.777.811
Zutheilungen (…)
f° 71-v du 6.10. Bruttoaufstellung
Alfred Renouard de Bussierre, directeur de la Monnaie à Paris, officier de la légion d’honneur, et Louise Mélanie de Cœhorn vendent la maison, en s’y réservant des effets mobiliers, au Génie militaire allemand, pour lequel agit Jules de Hartmann, gouverneur général des fortifications de Strasbourg
1872 (30.5.), Strasbourg 10 (168), Jean Théodore Kœrttgé n° n° 2670
sind erschienen Herr Baron Alfred Renouard de Bussierre, Direktor der Pariser Münze, Offizier der Ehrenlegion, und Frau Louise Mélanie de Coehorn dessen hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin, beide in Paris wohnhaft, sich aber wirklich in Straßburg befindend, Welche hiemit mit der solidarischen Garantie gegen Störungen (…) verkauft haben
an den Militärfiskus, vertreten durch das Festungs Gouvernement von Strasbourg, für welches der derzeitige Gouverneur der Festung Straßburg Herr Generallieutenant Julius von Hartmann contrahirt, unter Vorbehalt der Genehmigung des Königlichen Kriegs Ministeriums zu Berlin
Beschreibung der verkauften Liegenschaft. Eine zu Straßburg, Blauwolkenstraße N° 25 (früher 23) unter dem Namen Hôtel de l’ancienne Prévôté bekannte Liegenschaft, bestehend aus einem Hauptgebäude mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Mansarden, zwei Seitengebäuden, gewölbte Keller, Speicher, Stallungen und Remise und einem Gebäude welches an die Stallung anstößt die dem Herrn Lion gehören, und davon durch eine gemeinschaftliche mit einem Gitter gekrönten Mauer getrennt ist, gedachtes Hôtel stößt einerseits auf das Eigenthum des H. Lamey anderseits an das jenige des H. Coumes, vornen an die Blauwolkenstraße hinten auf das Eigenthum Lion.
Eigenthums-Recht. Diese Liegenschaft gehörte früher unvertheilt den beiden Departementen des Ober und Nieder Rheins und der Stadt Strassburg, indem sie dieselbe erkauft haben von H. Meÿer Lazar, Eigenthümer in Paris wohnhaft, laut Kaufkontrakt vor Notar Lacombe in Straßburg den 7. Juni 1806 passirt, im Hypothekenbuch von Straßburg den 24. nehmlichen Monats, Band 29 N° 76 abgeschrieben.
Durch ein Dekret des Präsidenten der frantzösischen Republik vom 22. Hornung 1851 sind die beiden Departementen des Ober und Nieder Rheins ermächtiget worden, ein Licitations Verfahren gegen die Stadt Strassburg als Miteigenthümerin gedachter Liegenschaft einleiten zu lassen, um zu deren Verkauf zu gelangen. Demzugolge wurde durch ein Urtheil des Straßburger Civil Gerichts vom 24. November 1852 H. Ludwig Friedrich Zimmer, damals Notar in Straßburg, Vorgänger des unterschriebenen Notar Körttge, ernannt, um zur öffentliche Versteigerung auf dem Licitations Wege dieser Liegenschaft zu schreiten. Das als Grundlage dieser Versteigerung dienende Lastenheft wurde durch denselben Notar Zimmer den 29. Januar 1853 auf Ansuchen des Herrn Jules César West, damaligen Präfekten des Niederrheins verfaßt. Und nachdem in übligen Fällen vorgeschriebenen Bekanntmachungen gemachyt worden waren, wwurde diese Liegenschaft an den Herrn de Bussierre Komparenten öffentlich zugeschlagen laut Steigprotokoll durch denselben Notar Zimmer den 21. März 1853 errichtet, im Hypothekenbuch von Straßburg den 14. April nehmlichen Jahrs Band 564 N° 25 abgeschrieben, und von amts wegen eingeschrieben den nehmlichen Tag Band 584 N° 58. Der Steigpreis wurde der 25. Mai 1853 in die Consignationskasse bezahlt und die Gültigkeit dieser Zahlung ist durch die betheiligten Partheien anerkannt worden.
Früher gehörte dieses Hôtel dem Dom Kapitel von Straßburg, und wurde als National Eigenthum durch die Verwalter des Districts von Straßburg an obengenannten Meÿer Lazar den 17. März 1791 versteigert
Besitznahme (…) Lasten und Bedingungen (…) Sind aus gegenwärtigem Kauf ausgeschloßen und bleiben den Verkäufern ausdrucklich als Eigenthum vorbehalten A) die verschiedenen Verzierungen welche die Verkäufer in den durch sie früher bewohnten Räumlichkeiten des verkauften Hôtels aufgestellt hatten und als Familien Stücke aufbewahrt wurden, wie zum Beispiel, vier Tapeten aus der Gobelin Manufaktur herrührend, drei große Familien Porträts, eine Marmorbüste mit Gestelle, drei thüren in weißem Holz mit Vergoldungen nebst den darüber sich befindlichen Malereien und Verzierungen, die Spiegel nebst ihren geschnitzten Rahmen, die Karnießen, Getäfel nebst dem frantzösischen Kamin in dem großen Saal und einem andern Zimmer
B) Die Öfen, Spiegel und Kästen welche nicht liegenschaftliche Natur haben. Welche verschiedenen Gegenstände die Verkäufer sich verpflichten bis den 30. Juni nächsthin (1872) weg nehmen zu laßen. (…) Kaufpreis 551.470 Franken
acp 605 (3 Q 30 320) f° 48-v du 1.6.