126, Marais Vert


Marais Vert n° 126 – II 40 (Blondel), N 126

Démolie en 1845 pour établir le débarcadère du chemin de fer


La maison est en retrait à l’angle des rues sur le plan-relief de 1725 (Musée historique)
Même endroit en 2019, angle de la rue de Sébastopol et de la rue du Travail

Les bâtiments au coin du Marais Vert et de la rue qui sera appelée au XIX° siècle rue de la Gerbe appartiennent dans la première moitié du XVII° siècle à André Biethenheimer de Marlenheim. Ses ayants droits les vendent peu à peu à des bourgeois de Strasbourg. Venu de Stützheim avec sa femme, Jean Vix achète en 1659 une maison orientée vers l’ouest puis en 1660 une écurie et en 1662 une partie de maison d’angle. Sa veuve remariée au journalier David Wolff en acquiert une autre partie en 1669. La propriété décrite en deux articles à l’inventaire dressé en 1672 pour une évaluation totale de 70 livres ne fait plus qu’une propriété par la suite. Les Conseillers et les Vingt-et-Un rapportent en 1673 que la maison est en mauvais état quand ils autorisent son achat par Jean Georges Vogler, bourgeois de Reitwiller originaire de Strasbourg. Le remueur de grains Philippe Kieffer en devient propriétaire en 1700. Les préposés au bâtiment l’autorisent en 1709 à faire s’écouler l’évier sur le communal par un chenal en bois moyennant un cens annuel.
La maison qui a une cour et un puits commun avec les voisins est précédée d’un jardin à l’angle des rues et est donc en retrait de l’alignement sur le plan-relief de 1727. Elle est estimée à une valeur minimale de 225 livres en 1721 puis de 400 livres en 1728. Elle appartient ensuite au fils des précédents, le compagnon maçon Chrétien Kieffer qui termine sa vie pensionnaire à l’hôpital, puis de nouveau à des remueurs de grains, Chrétien Siegel (1750) puis son fils et son petit-fils Jean Siegel.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue de la Gerbe se trouve à gauche du repère (c’’) : portail suivi de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun. La clôture du jardin se trouve de part et d’autre du repère (c’’) qui forme angle. Les façades sur cour sont difficiles à reconnaître puisque le plan correspondant manque. La maison qui porte le n° 126 au Marais Vert est expropriée en 1843 pour établir la gare du chemin de fer puis démolie en 1845.

décembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1843, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Biethenheimer de Marlenheim
1659 v Jean Vix, journalier, et (v. 1650) Barbe Lins – luthériens
1665 h David Wolff, journalier, et (1665) Barbe Lins veuve de Jean Vix – luthériens
1673 v Jean Georges Vogler, à Reitwiller, et (1651) Catherine Mertzweiller – luthériens
1687 v Jean Melchior Ziegler, marchand épicier, et (v. 1645) Anne Ruff, (1653) Sara Breuning, puis (1660) Anne Zill – luthériens
1690 v Jean Vogler, cultivateur à Reitwiller, et (1678) Catherine Michel – luthériens
1700 h Philippe Kieffer, remueur de grains, et (1690) Susanne Diemer veuve du charpentier Jean Stoll – luthériens
1728 v Chrétien Kieffer, compagnon maçon, et (1725) Salomé Straumeyer – luthériens
1750 v Chrétien Siegel, remueur de grains, et (1744) Anne Marie Berst, veuve de Jean Michel Laugel – luthériens
1793 h Jean Sigel, remueur de grains, et (1774) Catherine Marguerite Weber – luthériens
1810* h Jean Sigel, remueur de grains, et (1801) Catherine Schweitzer
1830 h Jean Sigel, blatier, et (1830) Caroline Lauth
1843 v Etat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1721, 400 livres en 1728

(1765, Liste Blondel) II 40, Chretien Siegel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Siegler Wittib, 4 toises, 4 pieds et 0 pouce – son jardin, 6 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) – N 126 – Siegel, Jean – maison, sol, jardin – 2,25 ares

Locations

1808, Daniel Weber, tisserand, et Barbe Pfitzer

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 349
Philippe Kieffer puis Chrétien Kieffer doivent depuis 1710 un cens de 8 deniers pour le droit de faire s’écouler un chenal en bois sur le communal à sa maison près du Hundshof (cour aux Chiens)

Philipp Kieffer ([corrigé en] Christian Kieffer) der Kornwerffer, soll von einem Höltzern Naach vor Seiner beim hundshoff liegenden behaußung l. Prot: de 1709. fol: 220. vff Laurentÿ 1710. i.mo 8 d
(Quittungen 1710-1741)
Neuzb fol 44

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 44
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Chrétien Siegel puis Jean Siegel

alzb. 349
Christian Kieffer ([corrigé en] Ziegel) Soll von einem höltzern Naach vor seiner beÿm Hundshoff Liegenden behaußung auff Laurentÿ (id est 10. Aug.) 8 ß
(quittungen 1741-an 10)
23 fervidor
C 40
[in margine :] Johann Siegel

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les Préposés au bâtiment autorisent Philippe Kieffer à faire s’écouler un chenal en bois sur le communal. Les loyers cités à partir de 1721 mentionnent un chenal par lequel s’écoule l’eau de l’évier.

(f° 219-v) Dienstags den 30. Julÿ 1709. – Philipp Küeffer pt° eines Nachs
Philipp Küeffer, der Kornwerffer, ersucht MGHh. umb erlaubnuß einen Hültzeren nach Vor seine ohnfern des hunds Hoff ligende behausung auff das Allmend machen Zulaßen.
Erk. Willfahrt, wann Er jährlich auff Laurentÿ und Anno 1710. Zum ersten mahl 8. d. darvon Zu Zinßen Versprechen würdt, Welches Er angenommen hatt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison à l’angle des rues comprend plusieurs poêles, chambres, cour commune et puits, une écurie à porcs, estimée avec ses dépendances à la somme de 550 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldat, bûcher, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, cour commune et puits, estimée avec ses dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Croix

nouveau N° / ancien N° : 2 / 126
Siegel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état

Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 34 case 2

Siegel, Jean à Strasbourg

N 126, maison, sol, marais vert 126
Contenance : 2,25
Revenu total : 91,17 (90 et 1,17)
Folio de provenance :
Folio de destination : 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Puis f° 38-bis :
Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg, indivis
(1856) Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd

126
Pr. Siegler, Marie Veuve – Lanterne
lo. Siegel, Jean, remueur de Bleds – Lanterne
lo. Schumacher, Bastien Porteur de Sacs – Lanterne

Registres de population

(1795) 600 MW 2 (Registres de population) – légende

2° section, Marais Verd N° 126
Jean Siegel, 80, Remueur de grains, Strasb.
Cath: Siegel, 49, epouse, id
Jn Daniel Siegel, 18, fils, id
Jean Siegel, 15, fils, id
Jaques Siegel, 14, fils, id
Marie Saegmuller, 20, Servante, id
Jean Hipp, 53, Journalier, id
Therese Scheider, 62, Vieille fille, Volschen, 1746
Barbe schott, 42, couturiere, Strasb.


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins, la maison appartient en 1626 et en 1636 à André Biethenheimer de Marlenheim. Le nom se retrouve ci-dessous parmi les différents vendeurs, Mathias Bieth, Barthelémy Bieth et Jean Bieth.
Arbogast Schott de Kirchheim et Thiébaut Seiler de Marlenheim vendent en 1659 moyennant 62 livres au remueur de grains Jean Vix et à sa femme Barbe une maison qui jouxte leur propriété et celle de Gall Gilg auquel ils l’ont vendue en 1655

1659 (5. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 343
(Prot. fol. 94.) Erschienen Arbogast Schott Von Kirchheim vnd Diebold Saÿler Von Marlenheim
in gegensein Hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ, beÿder Eheleuth
Hauß, hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhier im grünen Bruoch einseit neben Gall Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben Ihnen denen Verkäufferen selbsten hinden vff besagten Gall Gilgen stoßend gelegen, für ohnverhafftet, ledig und eig. – umb 62. lb

Le journalier Jean Vix originaire de Stützheim et sa femme Barbe Lins deviennent bourgeois en 1654 en apportant une fille. Ils cotisent à la tribu de la Lanterne
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 947
Hanß Vix der Taglöhner Von Stützheim Erkaufft daß burgerrecht für sich v. desen Eheweib Barbaram Linsin vmb 20 Goldt fl. bringe mit sich ein Meÿdlin Vnd wollen zu E. E. Zunfft der Lucernen diennen. Juravit 21. Octobr. 1654.

Jérôme Adam de Marlenheim vend aux mêmes moyennant 30 livres une cave, une écurie et un fenil sis à côté de la propriété de Gall Gilg

1660 ‘3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 698-v
(Prot. fol. 87. fac. 2) Erschienen Hieronÿmus Adam von Marlenheim
in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs
Keller, Stall und hewbühn, mit allen deren Begriffen, Rechten und Zugehördt. im grünen Bruch beÿm hochgericht neben Gall Gilg dem Salpetersiedern geleg – umb 30. Pfund

Mathias Bieth de Kirchheim, Michel Bieth de Dahlenheim et Barthelemy Bieth de Kirchheim vendent aux mêmes moyennant 60 livres une partie de maison, comprenant un poêle, une chambre à coucher, trois chambres, un grenier et une cave, sise à côté de la propriété de Gall Gilg

1662 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 615-v
(Prot. fol. 59. fac. 2.) Erschienen Mathiß Bieth von Kirchheim für sich selbst. Ferner hannß Bieth von Dalenheim alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Michael Bieten daßelbst, Vnd Barthol Bieth von Kirchheim für sich selbst.
haben in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs, bekannt, daß Sie Mathiß, Michael und Barthol die Bieth, Zusampt Lorentz Rinckh von Odrazheim /:so Kranckheit halben diß orts nicht erscheinen Könne, Aber seiner mitverkaüffer Zu solch Kauffverschreibung mitbefelcht habe:/
Eine Stub und Stub Kammer treÿ Kammern, ein frucht Kästlin, ein Kellerlin sampt übrig. so denen Verkäuffern Zustehet und gebühret in einer Behaußung alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem allmend geleg. für freÿ ledig. und eig. – umb 60 Pfund

Jean Vix et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit du tailleur Jérémie Müller

1662 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 601-v
Erschienen Hannß Vix der Kornwerffer und Barbara sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Barbara mit assistentz H. Michael Großmanns und H Mathæi Schmid beed. alß aus E.E Groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanter hierzu insonderheit Deputierter
in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß hoffstatt höfflin, mit all deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit ist ein Eckh, hind. vff besagten Gilg stoßend gelegen

Barbe, veuve de Jean Vix, se remarie avec le journalier David Wolff, fils du journalier Mathias Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheÿdenen David Wolffen noch medig. Tagner, vnd burger allhie zu Straßburg, Weiland Mathiß Wolffen auch geweßenen Tagners undt Burgers allhie Zu Straßburg seel. hinderbliebenen Ehelichen Sohn, alß dem Hochzeiter ane einem, So dann der Tugendsamen Barbaræ Linßin Weÿland des Ehrsam und bescheÿdenen Hanß Vixen geweßenen Kornwerffers undt gleichmäsigen burgers Zu mehr angeregtem Straßburg seel: hinterbliebener Wüttib, als der Hochzeiterin am anderen theÿl (…) Beschehen und verhandelt ist vorstehendes alles in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den Ersten Monats tag Octobris als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1665. Nicolaus Reeb, Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 135)
1665. XXVIII. Eadem Dominica [XIX post Trin.] David Wolff d. tagner, Mathis Wolffen deß tagners sohn v. Barbara Hanß Vixen deß Kornwerffers wittib (i 136)

Jean Schott de Kirchheim, le prévôt Jean Vierling et André Schott tous deux de Kirchheim, Catherine Schott de Nordheim vendent le dixième d’une maison sise à côté de celle de Nicolas Vix (succession de Gall Gilg) au charretier David Wolff et à sa femme Barbe

1669 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 553-v
Erschienen hannß Schott von Kirchheim für sich selbsten und seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber hannß Vierling den Schultheiß. und Andres Schotten, beeder Zu Kirchheim so dann Catharinæ Schottin Zu Northeim
in gegensein David Wolffen deß Faßziehers, und Barbaræ seines Eheweibs
den Zehend. theil ahne ein hauß, hoff, Bronnen und deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten in Vorstatt Grünen bruoch, einseit ein Eckh anderseit neben, wie auch hind. vff Claus Vixen den Salpetersieder stoßend gelegen – umb 5. lb

Le journalier David Wolff meurt en janvier 1672 en délaissant sa veuve pour héritière. L’inventaire décrit deux maisons contiguës, celle acquise en 1659 dont le titre précédent date de 1595 et un tiers partagé de maison formant angle que la veuve dit avoir acquis de Mathias et Barthelémy Bieth. L’inventaire mentionne les trois filles de la veuve, Marguerite, Anne Barbe et Marie Salomé Vix. L’actif de la succession s’élève à 110 livres, le passif à 27 livres

1672 (3.2.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 259
Inventarium über Weÿland des Ehrsam vnnd Bescheidenen David Wolffen geweßenen Tagners Vnnd Burgers Alhie Zu Straßburg Seeligen Verlaßenschafft vffgericht un Anno 1672.
Inventarium und Beschreibung Aller und ieder haab und Nahrung, Liegender und vahrender, Keinerleÿ Außgenommen noch hinden gesetzt, So der Ehrsam vnnd bescheiden David Wolff, geweßener tagner vnnd burger alhie Zu Straßburg, nach seinem freÿttags den Neün Zehenden Januarÿ Jüngst aus dießem müheseeligen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches Alles vff freundliches erfordern und begehren Barbaræ Linßin der Wüttib, Alß welcher Craft auffgerichteter Eheberedung, so hernach beschrieben, die gantz Verlaßenschafft Eÿgenthümblichen gehörig, Vnnd Consequenter für des verstorbenen seeligen Angebühr, Erblichen Angefallen, Ersucht durch Sie Wittib (…)
angefangen und beschehen in noch fernerem beÿsein des Ehrsam vnd bescheidenen Meister Sebastian Steinbergers, auch Kornwerffers und burgers alhie, der wüttib Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch des Ehren: vnd Mannhafften Johann Friedrich Leoparts Constabels Vnder herrn obristen Compagni Alhier des Abgeleibten seeligen nächsten Verwanthens, Inn der Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 3. Februarÿ Anno 1672.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Sonntags den Ersten Monats tag Octobris 1665. Nicolaus Reeb, Nots.
Inn Hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und in der Statt Straßburg im grünen bruch gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Vff der Bühnen, inn der Stub Cammern, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn dem Nebens Hauß, Vff dem Casten, Im Keller
Eÿgenthumb Ahne Häußern. Item hauß, hoff vnd Hoffestatt mit einem halben dach, auch allen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith neben Weÿland Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen hinderlaßener wüttib Vndt Erben, Anderseith theÿls neben Arbogast Schotten von Kirchheim seeligen Erben Vnd Dieboldt Seÿlern Von Marlenheim, theÿls aber der Wüttib selbsten, hinden vff Ernandten Gall Gilgen Wüttib Vnd Erben, stoßendt, So freÿ Ledig Eÿgen Vnd hiehero Angeschlagen für 40 lb. Darüber sagt ein Teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Anhangendem Contract Insigel Datirt den 5. Maÿ Anno 1659, Darbeÿ noch ein Alter Pergamenin Kauffbrieff, mit erwehntem Contract Insigel deßen Datum den 6. Junÿ Anno 1595, beede Signirt mit Altem N°j, auch nach beschehener vorweisung darbeÿ gelaßen.
Item ein drittertheil für Abgetheÿlt Von vnd ahne hauß, hoff, hoffestatt vnd höfflein, wie auch Eintheÿl eines Gemeinen Brunnens und ander, Zugehörden, rechten, gerechtigkeithen (.So in der vndern Stuben, einer Stub Cammern, einem holtzhauß, und Angebühr des Undern haußöhren, wie auch in dem Keller im hindern Stockh, und Zwo darüber gebawten Cammern, So dann den Zweÿen obern bühnlein durch das gantze hauß, und einem daruor gelegenen Kleinen gärtel bestehet.) gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith ein Eckh ahne dem so genandten Heÿligen Creütz gäßel, Anderseith dem höffel, zwüschen beeden haüßern, Vnnd hinden vff Ernandts Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen Wüttib Vnd Erben stoßend, So feÿ Ledig Eÿgen, Vnd hiehero Angeschlagen für 30. lb. Hierüber hat sich zwar beÿ gegenwertiger Inventation Kein brieff befunden, Ist aber Von der Wüttib bericht beschehen, daß solcher behaußungs drittel, Vngefähr Vor Zehen Jahren Von Barthol vnd Matthis Biethen Von Kirchheim et Consorten erkaufft Vnd in Alhiesiger Cancelleÿ Contract Verschrieben worden, So zur nachricht Alhier vermeldet.
Sa. Haußraths 40, Sa. Eÿgenthumb Ahne häußern 70, Summa summarum 110 lb – Schulden auß dem Erben Zubezahlend
Item Margarethæ Vixin der Wüttib Verheürathen dochter Voriger Ehe
Item Jungfrauwen Annæ Barbaræ Vixin der mitlern dochter Voriger Ehe
Item Mariæ Salomeæ Vixin dem Jüngern döchterlein Voriger Ehe
summa 27 lb, Nach solchem abzug 82 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 100 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le tuteur des enfants de David Wolff (c’est-à-dire ceux que sa veuve a eus en premières noces) à vendre la maison à Jean Georges Vix, natif de Strasbourg actuellement bourgeois de Reitwiller. La commission constate que la maison est délabrée et rapporte que l’acquéreur a l’intention de la remettre en état.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
David Wolffen KK. Hanß Georg Vogler. 285. 286
(p. 285) Sambst. d. 5. Julÿ aô 1673. Weilen Dauid Wolffen Kinder Vogt, Sebastian Steinberger bitt per D. Bitschen Vmb Obrigkeitlichen Consens eine seinen Curanden gehörige behaußung Alhier ahn Hanß Georg Voglern hiesigen burgers Sohn aber Jetzmahlen burgers Zu Reitweiler Zu verkauffen. Erk. solle bericht eingezogen Werden per herrn Wesenern Vndt herrn Habrecht.

(p. 286) Montags d. 7.ten Julÿ aô 1673. – J. D. Wolffen KK. behaußung betr.
Herr Habrecht referirt, Wegen Johann David Wolffen Kinder behaußungs Verkauff Ahn Georg Voglern burgern Zu Reitweiler, daß Es ein gar schlechtes bawfälliges häußlein Vndt der kauff vmb 100 Rthler geschehen seÿe, auch der Käuffer willens wehre daselbe repariren Zu laßen. Erk. Willfahrt.
H. Wesener, H. Habrecht.

Le tuteur des enfants du remueur de grains Jean Vix pour deux tiers et Jean Georges Zittelé pour un tiers vendent la maison sise entre les héritiers de Gall Gilg et le communal à Jean Georges Vogler de Reitwiller dans le comté de Hanau moyennant 75 livres

1673 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 392-v
Bastian Steinberger der Kornwerffer alß Vogt weÿl. hannß Vixen deß Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, und herr hannß Georg Zittele E.E. Statt Gerichts beÿsitzer für sich selbsten
in gegensein Hannß Georg Fauglers Von Reithweÿler Gräfflicher Hanawischer Jurisdiction – uff unserer Gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig heut dato ertheilten Obrigkeitlichen Consens
ihre Antheiler an dem gemeinen Hoff, Bronnen, Auß: und Eingang, Item Eine sonderliche behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, samt dem daran gelegenen Gärtlin, alhier im Grünenbruch ist einseit ein Eckh neben weÿl. Gall Gilgen deß Salpeter sieders nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben dem Allmend, hinden uff gedachte Gilgische Erben stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, und daran den Vixischen Kindern Zwen: beneben obged. Gärtlein allein und die übrige ein dritte theil Ihme Zittele eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 75. lb
[in margine :] Erschienen Christoph Zittelin der Schneider und Cancelleÿ laufferbott, daß in vorstehender Verschreibung gedacht. H. Joh: Georg Zittelins alß deß einen Verkäuffers leiblicher Sohn, hat in gegensein hans Fauglers deß hierinn gemeltd. Käuffers, leiblich. Sohns (quittung) Act. d. 30. ten Jun. 1687.

Fils d’un batelier de Strasbourg, Jean Georges Vogler épouse à Reitwiller en 1651 Catherine Mertzweiller dudit lieu
Mariage, Reitwiller (luth.)
1651. Auff Sontag den 13.ten Julÿ Isst hanß Jörg Vogler eines Schiffmanns Von Straßburg nachgelaßener Sohn mit Catharina Jörg Mertzweiller dochter Von Reÿtweiller (i 9)

Jean Georges Vogler de Reitwiller vend la maison ainsi qu’une cour et un puits commun à l’épicier Jean Melchior Ziegler moyennant 50 livres

1687 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 387
hans Georg Vogler, von Reithweÿler Gräfflich hanauischer Jurisdiction,
in gegensein H Johann Melchior Zieglers, deß Specirierers
die Gemeinschafft eines hoffs, bronnen, auß und eingang, Item eine absonderliche behaußung mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, sambt den daran gelegenen Gärtlein, allhier in der Vorstatt im Grünen bruch, so einseit ein Eck, neben Jacob Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem Allmend, hind. auff ged. Gilg. stoßend gelegen so freÿ ledig und eÿgen seÿe – umb 50 pfund

Les héritiers du précédent revendent la maison à Jean Vogel de Reitwiller moyennant 75 livres

1690 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 341
H. Johann Jacob und H. Johann Melchior die Ziegler beede Specereÿ händler für sich selbst ferner David Klein der hueffschmid alß Ehevogt Catharinæ gebohrner Zieglerin, So dann auch obged. H. Johann Jacob alß Vogt Hannß Michael Bindenschuh deß Zimmermanns mit weÿl. Mariæ Saræ Zieglerin erziehlten Söhnleins, alle weÿl. H. Johann Melchior Zieglers deß Specereÿ händlers hinderlaßene Kinder und Erben
in gegensein Hannß Vogels Von Reitweiler – zwar auff die am 10. h.us beÿ Vnßern H. H. Rhät und XXI. ertheilte permission [unterzeichnet] hanß Vogler
eine behausung mit allen deren Gebäwen und Gärttlein, allhier im Grünen bruch einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben dem allmend, hienden wied. vff ged. Gilgen stoßend gelegen, sambt der Gemeinschafft deß bronnens in einem Gemeinen höfflein daran – umb 75 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un non bourgeois. Le compte rendu mentionne que la maison lui a déjà appartenu (elle a en fait appartenu à son père)

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Hannß Melchior Zieglers Erben. 137.
(p. 137) Sambstags den 10.ten Junÿ 1690. – Zieglerische Erben pt° häußleins Kaufs
Saltzm. n. weÿl. Hannß Melchior Zieglers hinterlaßenen Erben, die seind willens ein häußlein in dem grünen bruch Geleg. ane Hanß Vogell Von Reittweiler deme es Zuvor auch Zuständig geweßen umb 100. thlr Zu ver kauffen, bittet deßen umb g.dige erlaubnuß.
Erk. Wird den Imploranten in ihrem petito gratificirt und sollen der Contract Verschreibung Zweÿ Hh. Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Rathh. Freund beÿwohnen.

Fils de Jean Georges Vogler, Jean Vogler épouse en 1678 Catherine Michel, fille de Pierre Michel de Griesheim en terre de l’Evêché. Le mariage a été célébré par le pasteur de Mittelhausen dans l’église des vérolés de Strasbourg
Mariage, Mittelhausen (luth.)
1678. Dienstag den 16. Aprilis. Habe ich in der Blatter Kirchen zu Straßburg umb ij uhren Copulirt Hanß Vogler Hanß Geörgen Voglers burgers Zu Reittweiler Ehelicher Sohn und Jungfr. Catharina Peter Michaels burgers Zu Grießen Bischofflicher Herrschafft Eheliche Tochter (i 111)

Jean Vogler et sa femme Catherine de Reitwiller vendent la maison 110 livres au remueur de grains Philippe Kieffer

1700 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 112
hans Vogler, der Ackermann von Reitweÿler Und Catharina [unterzeichnet] hanß Vogler
in gegensein Philipß Küffers deß Kornwerffers [unterzeichnet] +
Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Zugehörden Und gerechtigkeiten, auch Gärttlein, allhier im grünen bruch, so einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpeter Sieder, anderseit neben den Allmend, hind. wid. auff vorged. Gilg. stoßend geleg. sambt der gemeinschafft deß bronnens in einen Gemeinen höfflein daran, alles für gantz freÿ ledig und eÿgen – umb 110 pfund

Philippe Kieffer épouse Susanne Diemer qui se marie en premières noces en 1681 avec le charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 188-v, n° 7)
1681. 5. Februarÿ. Hans Stoll lediger Zimmermann Georg Stollen deß Schneid. v. burgers alhie hinterl. ehel. Sohn, J. Susanna Hans Diemers burgers v. kornwerffers alhie ehl. Tochter. d. eodem [10] (i 190)

Fils de remueur de grains, Philippe Kieffer épouse en 1690 Susanne, veuve du charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 28)
1690. den 1. Novembris A. 1690 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden Philipps Kieffer lediger Kornwerffer Philipps Kieffers Kornwerffers Vnd burgers alhie ehelicher Sohn V. Susanna Hanß Stollen burgers v. Zimmermanns allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] o dießes hat hochzeiterer hieher gesetzt, o dießes hat hergesetzt Hochzeiterin (i 29)

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent au profit de Salomé Wencker veuve Artopœus leur maison au Marais Vert et deux tiers d’une autre au même endroit.

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 218
Philipp Kiefer Kornwerfer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Jacob Diemers Maurers und Joh: Ertz Spielmanns
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J. Ddi und Archivarii alß Curatoris frn. Salome Artopoeusin geb. Wenckerin deßen frn Schwester – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert. sambt dem Gärtlein allhier im grünen bruch, einseit ist ein eck as. neben dem allmend hinten auf jacob Gilg
Item ihre zweÿ dritte theil ahn einem hauß cum appertinentis allhier im grünen bruch, einseit neben denen Eisischen EE anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospithal hinten auf H. heÿdels garten

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent la maison au profit du consul régent Jacques Wencker

1712 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 40-v
Philipp Kiefer Kornwerffer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Heinrich Stoll maurers und Abraham Reners salpetersieders
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J.Ddi und Archivari nahmens S.T. H. Jacob Wenckers regirend. H Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ seines H vatters – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: im grünen bruch einseit neben dem allmend anderseit neben Renners scheur hinten auff hanß Bütters wittib

Philippe Kieffer meurt en 1720 en délaissant deux fils. La veuve déclare qu’il n’y a aucun contrat de mariage ni disposition testamentaire. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 15 livres. L’actif de la communauté est de 143 livres, le passif de 35 livres.

1721 (4. 8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 32
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Meister Philipp Küeffer geweßener Kornwerffer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 11.ten Novembris des nechst hingelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten Hannß Georg Küeffers, tagners und burgers allhier und Christian Küeffer, Steinhauers und Maurers Gesellen so bereits majorennis und dahero ohnbevögtigt, beede des Verstorbenen seel. mit der tugendsamen frauen Susanna Küefferin gebohrner Diemerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter beeder Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben Inventirt durch Sie die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und vorgeachte Martin Hannß Georg Küeffers Steinhauers und Maurers, auch burgers allhier Zu Straßburg deroselben Schwagers und geschwornen Curatoris, wie auch Sie die beede Söhne selbsten (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 4.ten Octobris in fernerem beÿsein des Ehren und vorgeachten Meister Johann Heinrich Stollen, Steinmetzen und Maurers auch burgers allhier zu Straßburg der Wittib Sohns erster Ehe, Anno 1721.

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiermit, daß nachdeme beÿ anleitung gegenwärtiger Inventation Ich der Notarius nach der Eheberedung gefraget, die hinderbliebene Wittib daraufhin Zur Antwort ertheilet, daß dieselbe weder Zur Zeit dero getroffenen heuraths eine Eheberedung, noch wehrender Ehestandts einigen letzten willen mit dem verstorbenen, seel. auffgerichtet habe, dahero man dan, nach allhießigem Statuto das Jenige, was von einßen oder des andern Ehegemechts in die Ehe gebrachten und in stehend Ehe ererbten Posten, annoch in natura sich vorhand. befunden demselben wiederumb vor ohnverändert Zugeschrieben, alles übrige aber alß theilbar tractiret, und daran der Wittib einen, die übrige Zween dritte theil aber des Verstorbenen seel. Erben Zugeeignet.
In einer allhier Zu Straßburg im Grünen bruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden word. wie volgt.
Eigenthumb ane Häußern (T.) Eine behaußung, hoffstatt sambt der Gerechtigkeit eines höffels, welches mit weÿl. Abraham Renners, gewesenen Salpeter sieders und burgers allhier seel. Wittib gemein, sodann ein Gemeinschaftlicher bronnen, mit allen übrigen dero begriffen, weith. rechten, Zugehörd und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßburg in dem grünen bruch, ein seith neben diebold Vixen dem Salpeter siedern anderseith neben Dorothea Hannß Hummels geweßenen taglöhners seel. hinderbliebener Wittib hinden auff obged. Abraham Renners Wittib stoßend und reicht man Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn von einem höltzenen Waßerstein nach, welch. das waßer auff die Allmend leitet, Jährlichen 8 d Zinß, th. hiehero ohnvergreifflich zu doppeltem Capital gerechnet 1 lb 6 ß 8 d. Mehr gefallen davon Järl. auf den 11. Aprilis, weÿl. H. Johann Heinrich Barthen S. S. Theologiæ geweßenen hochberühmten Doctoris und Professoris publici beÿ allhießiger Löbl. Universitæt seel. hinderbliebener frau Wittib 5 lb ß d Zinß wiederlößig in haubtguth mit 100 lb d. Ferner gibt mann jeweilen auff den 21. Jan: weÿl. herrn Jacob Wenckers des ältern allhießiger Statt geweßenen hochverdienten Ammeisters und XIII.rs seel. hinderlaßener frau Wittib 2 lb 10 ß Zinß, stehen in Capital Zu redimiren mit 50 lb d. sonsten aber freÿ ledig undt eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls vom 6. Julÿ 1721. über obangeregte beschwerden angeschlagen pro 123. lb 13 ß 4 d. Darüber besagt j. teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, dat. den (-) Anno (-) welchen Vorwohl Edel gedachte Frau Din Barthin in handen haben solle. Ferner i. teutscher perg Kauffbrieff mit ermeltem Insigel bekräfftiget, deßen datum der 24. Junÿ 1690. Und dann 1 teutscher perg. Kauffbrieff mit erwehnthem Insiegel corroborirt, dadato 7. Julÿ 1687. mit altem N° 4 notirt und dermahlen nach beschehener besichtigung wieder dabeÿ gelaßen
(W.) Eine Behaußung im dem grünen bruch beÿ dem halben dach (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Der Wittib Nahrung. Sa. haußraths 10, Sa. guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane eine behaußung 47, Summa summarum der Wittib gesambten ohnveränderten Nahrung 60 – Schuld 7 lb, Nach deren Abzug 53 lb
Sa. Schulden in der Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 15 lb
Sa. theilbaren haußraths 14, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 123., Summa summarum er gantzen theilbaren Verlaßenschafft 143 lb – Schulden 35, In Vergleichung 107 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 176. lb
Abschatzung. d. 6.ten Jullÿus: ano: 1721. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen, Philippus Küffer, Kornwerffer Seel. hinder Laßenen: Frau Witib Vnd. Erben ist Eine behaußung, Alhier In der Statt Strassburg in dem grinen bruch gelegen Ein Seÿth Neben diebolt Füx: Salpetder süder, Ander seÿth Neben doredea Haumlerin wittib, stoßend Jst Ein Eckhhauß, welche behaußung hoffstatt Stuben Cammer Ein Gemein höffell, Vnd brunen Ein Ald. schwein ställelin, sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth wie solches durch der Statt geschwornenn werckh Leüthen in der besichtigung befunden und dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen würt Vor, und, umb 550 Gulten
Der Ander begriff Ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem grinen bruch (…)

Susanne Diemer meurt en novembre 1728 en délaissant de son premier mariage Jean Henri Stoll, maçon pensionnaire de l’Hôpital, les deux fils issus de Jean Georges Kieffer et son fils cadet Chrétien Kieffer. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 358 livres, le passif à 271 livres.

1728 (2.Xbr), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 395
Inventarium über Weÿl. Frn. Susannæ Kiefferin geb. Diemerin Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab u. Nahr., so Weÿl. die tugendhafte Susannæ geb. Diemerin Weÿl. Philipp Kieffers geweßenen Kornwerffers u. b. alh. zu Straßburg. nun beeden seel. nachgelaßene Wittib, nach ihrem gegen bericht nach d. 17.ten 9.bris jüngst aus dießer welt genommenen tödl. ableib. Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßensch. (…) So geschehen in Straßb. in fernerem beÿsein Mr H. Georg Kieffers Maurers und Steinhauers auch b. alh. der Verstorb. seel. geweßenen Vogts, Donnerstags d. 2.ten Xbr. A° 1728.
Die Verstorb. Seel. et ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Joh: Heinrich Stollen Maurer u. Steinmetzen auch b. alh. welcher sich in alh. mehren Hospitahl befindet und deßen Nahmen H: Johann Kößler des Schultz gedachten Spital wie auch Hn Joh: Michel Stoll Gastgeber Zugeg. der Verstorb. seel. in I.er Ehe mit auch Weÿl. Mr hß Stollen geweß. Zimmermann u. b. alh. längst seel. ehel. erzielter Sohn
2. Joh: Georg u. Joh: Jacob Kieffern Weÿl. hß Georg Kieffers geweß. tagners u. b. alh. seel. hind. 2. Kinder in dero Nahmen der Ehrengeachte Joh: Jacob Kieffer, Kornwerffer u. b. alh. derselben geschworner Vogt u. Zwar mit assistentz S. T. H. Joh: Philipp Lichtenbergs. Not. publ. et practici auch b. alh. Zugegen. 3. den Ehrsam: u: bescheidenen Christian Küeffer, Maurer u. Steinhauer auch b. alh. so vor sich selbsten præsens. Dieß 2. mit auch weÿl. Mr Philipp Kieffern geweß. Kornw. u. b. alh. ihren 2.ten haußwürth ehel. erziehlte Sohn u. Enckel alle 3. aber deroselben rechtsmäßige Erben.

In einer Alh. Zu Straßb. ane dem grünen bruch ligend. und in dieße Verlaßensch. gehörige behauß. befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Ein hauß u. hoffstatt m. allen übrig. deßen Gebäuen, begr. weithen, rechten Zugehörd. u. gerechtigkeit geleg. alh. Zu Straßburg im grünen bruch beÿm halben dach (…)
It. hauß u. hoffstatt s. der Gerechtigkeit i. höffels u. gemeinschafft i. bronnens m. allen deße übrig. gebäuen, Zugehörd. rechten u. gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßb. auch im grünen bruch, i. s neb. dieb. Vixen dem Salpetersieder, 2. s. neben Jeremiæ Pohlen dem hänffer hind. augg Abrah. Renners Wittib stoß. u. davon geh. jährl. 8. d. Zinß der St. St. Pfth. von 1. höltz. Waßerstein nach, Mehr gefallen davon jährl. auff d. 11.ten april. weÿl. H. Barthen seel. fr. W. 5 lb ß d Zinß in Cap: abz. mit 100 lb d. Ferner gibt mann jahrs auff den 21. Jan: Weÿl. Hn Georg Albrecht Storcken seel. hindl. Erben 2. lb 10 ß d Zinß, in Cap: redimibel mit 50 lb d. Sonsten aber freÿ ledig undt eig. u. Vermög oballegirter Abschatz. über obige beschwerd. æstimirt pro 245. 13. 4.. Darüber besagt j. teutscher perg. Kbr. in alh. C. C. stb gef. Sub dato 24..ten Junÿ A° 1690. Sub N° 2. Ferner i. teutscher perg Kbr. dicto loco gef. datirt d. 7. Julÿ A° 1687. mit altem N° 4. notirt.
Norma hujus Invÿ. Copia Disp: inter Liberos, In Prot. A. Fol: 561.b et seq: – Copia Nach disposition
Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Gold. o 4, Sa. hauß 323, Sa. Activorum 10, Summa summarum 358 lb – Schulden 86, In Vergleichung 271 lb
Stall Summ 105 lb
Abschatzung d. 3. Xbris aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen frau Susanna Küfferin sel: hinderlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Grünen bruch gelegen, einseits Neben Abraham Renners Wittib, anderseits Neben Jeremias Boll hänffer, welche behausung, Stuben, Cammer, Soldaten und holtz: Kammer, hauß Ehren, Mit herd und Waßerstein, Gemeiner brunnen und gemeiner höffel, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckleuthe sich in de besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg im grünen bruch beÿ dem halben dach gelegen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La maison revient à Chrétien Kieffer, maçon qui épouse en 1725 Salomé Straumeyer, native de Bâle : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébré à Bischheim sans doute parce que la mariée est réformée

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 488
Christian Kieffer, ledigen Steinhauers
und Jungfrauen Salome Straumeÿerin

Mariage, Bischheim (luth. p. 158)
1725. d. 4. Jul. Sind auff obrigkl. erlaubnuß und nach gewohnlicher proclamation ehel. eingesegnet worden Christian Kieffer, lediger maurer, weil. Philipp Kieffer, gewesenen b. u. kornwerffers in Straßb. hinterlaßener ehel. Soh,; u. Salome geb. Straumäyerin [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters, + Ist der Hochzeiterin Zeichen (i 83)

Salomé Straumeyer, fille du boulanger Raoul Straumeyer de Bâle, fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie.
1725 (20.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs Was Jgfr: Salomea Straumeÿerin weÿl. H. Rudolph Straumeÿer gewesenen weisbecken und burgers Zu baßel nachgelaßene ehel. Tochter, Verlobt an Christian Kieffer den ledigen Maurer Steinhauer und burgern alhier, würcklich Eÿgenthümblich in Vermögen (…)
Haußrath 64, Silber und Goldene Ringe 26, Baarschafft 175, Summa 266. lb
Sigl. Straßburg den 20.ten Junii Anno 1725.

Le maçon non maître Chrétien Kieffer sollicite son inscription à la tribu des Maçons en présentant le certificat de la Taille qui lui a permis de se marier. Le conseil lui demande un vértable certificat à établir après que sa femme sera devenue bourgeoise
1726, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell
(f° 206) Dienstags den 18.ten Junÿ 1726. – Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell Von hier gebürtig eines hiesigen Meisters Sohn aber nicht meister stehet Vor vnd producirt Stallschein, daß er allda seine schuldigkeit abgerichtet habe, Weillen aber solches kein rechter schein sondern nur umb die hochzeit ordnung zu erheben ertheilet worden, derselbe aber schon durch viertel Jahr gehrurathet, als wurde er deßhalben Zu red gesetzt.
Ille habe nichts von seiner frau erhalten vnd seithero wenig verdienet.
Erkandt, solle seine frau innerhalb acht tagen schwören und burgerin werden, Er aber auff den Stall sich anmelden vnd einen rechten Stallschein beÿ nechstem gericht produciren.

Salomé Straumeyer devient bourgeoise par son mari et s’inscrit à la tribu des Maçons en décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Salome Straumeÿerin in Baßel geb. erhalt d. br. von ihrem ehemann Christian Kiefer b. und Maurer allhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen. Prom. d. 23.ten Xb. 1726.

Chrétien Kieffer devient tributaire le 5 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 219-v) Sonntags den 5. Januarÿ 1727 E. Neu Zünfftiger
Christian Kieffer der Maurer Und Steinhauer aber Nitmeister producirt Stallschein, daß derselbe sich allda angemeldet, vom 18.ten Junÿ 1726. weÿl. Philipp Kieffers gewesenen Kornwerffers Vnd burgers allhier seel. hinderlaßenen Ehelichen Sohn, mit bitte denselben Vor einen Zünfftigen auffzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt. der Zunfft 1 lb 5 ß,
Vnd Zunftschrbr. vnd büttel 4 ß

Le conseil des Fribourgeois convoque Chrétien Kieffer en lui reprochant de servir du vin à des clients, donc d’exercer sans autorisation le métier d’aubergiste. Sa femme comparaît en niant le grief. L’affaire renvoyée à la séance suivante n’a pas de suite.
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 37-v) Dienstags den 4.ten Febr: 1727
Christian Kieffer der Maurer in der Cronenburger straß beÿ dem halben dach wohnhaft, ist citirt worden, daß er wein Maaßen weiß Verkaufft mithin verbottene würtschafft treibt.
In Citati Nahmen erscheint deßen Ehefrau, negirt die Anclag in totum.
Erkandt, solle citatus nebst dem Rüger ad proximam citiret werden, mithin in demselben die Abstraffung biß dahin Vorbehalten seÿn.

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent la maison que Susanne Diemer a léguée à son fils et le cinquième de l’autre maison formant angle au profit du notaire Jean Jacques Œlinger

1731 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 86-v
Christian Kieffer maurer und steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin mit beÿstand ihres vettern Johann Jacob Baürel schuemachers und Ezechiel Schlegel des jüngern metzgers
in gegensein H. Not. Johann Jacob Oelinger – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs im grünen Bruch in der vorstatt beÿm halben Tach, einseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem hießigen mehrern Hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner
so dann einen 5.ten theil für unvertheilt ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in gedachtem grünen Bruch beÿm halben Tach, einseit neben weÿl. Abraham Renner gewesenen salpetersieders wittib anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Rennerischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines nachs 8 d ane allmend zinß – die übrige zwo tertzen derselben aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner sein der debitoris bruders zweÿen Kindern und eben deßelben halbbruder Heinrich Stoll des maurer und steinhauers Kindern

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent à nouveau les mêmes immeubles, la première maison et la moitié de l’autre maison dont le restant appartient aux enfants de Jean Georges Kieffer, au profit de Marguerite Susanne Tromer veuve du pasteur de Bischheim Jean Melchior Erhard

1732 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 477-v
Christian Kieffer Maurer Steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin beÿständlich ihres vettern Johann Friedrich Hoffmann des Tapezirers und Johann Jacob Baürel des Schuemachers
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarÿ Publici und Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blatterhaußes als vatter und Curatoris Fr. Margarethæ Salome geb. Tromerin weÿl. H. M. Johann Melchior Erhard gewesten Pfarrers zu Bischheim am Saum hinterlassenen wittib – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine gantze behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Vorstatt im grünen Bruch beÿm halben tach einseit neben einem dem allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein anderseit neben einen dem Mehrern hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner, 50 pfund
Ferner versetzen sie die ohnvertheilte helffte ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt cum appertinentis in ged. grünen Bruch beÿm halben Tach einseit neben Abraham Renner dem Salpetersieder anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Renner – davon gehen jährl. hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Nachs 8 d ane allmend zinß, die andere helffte des zu letst beschriebenen haußes aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner des mitschuldners bruders zweÿen Kindern zugehörig

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent les deux maisons qui proviennent du legs de Susanne Diemer au profit de Jean Frédéric Heupel, receveur de l’Orphelinat

1739 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 347-v
Christian Kieffer der Maurer steinhauer und Salome geb. Strohmeyerin mit beÿstand ihres vettern Philipp Jacob Lauterburger des Kutschers und Johann Jacob Bäurel des schuhmachers
in gegensein des Weÿßenhaußes Schaffners H. Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen bruch beÿ dem hauß zum halben Tach einseit neben einem dem Allmosen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem dem Meheren hospital zuständigen hauß hinten auff Abraham Heÿdel g.u.w.
Ferner eine behausung, hoffstatt gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens cum appertinentis in besagten grünen bruch beÿm halben Tach, einseit neben Diebold Vix dem Salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer hinten auff Abraham Renner des Salpeter sieders wittib – wegen eines waßersteins reicht man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 pf ane bodenzinß – maßen er Kieffer von seiner mutter weÿl. Susanna geb. Diemerin weÿl. Philipp Kieffer dem kornwerffer wittib zufolg über dero verlaßenschafft durch weÿl. Not. Johann Heinrich Lang A° 1728 errichteten Inventation und Abtheilung Concepts theils Erbs theils Prælegats weiß erhalten hat

Le contrôleur de la Mauresse constate que Marguerite Kieffer vend sans autorisation des marchandises de seconde main. Elle se propose d’acheter le droit de revendeur.
1747, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 229-v) Donnerstags den 13.ten Aprilis Anno 1747
Ursus Stuber, der gümpel Käuffler Rüger Klagt wieder Margaretham Kiefferin, Christian Kieffer des Maurers und burgers allhier Ehefrau, daß dieselbe ohnerachtet Sie das Gümpel Käuffler Recht nicht habe, dennoch wieder Ordnung Gümple.
Beklagte sagt Sie habe nicht gewußt daß es Verbotten seÿe, indeme Sie nur mit geringen Posten Gehandelt, bittet aber Sie als Geld Zünfftig Gümp Käufflerin anzunehmen.
Erkandt, wann dero Ehemann sich dißorts Leibzünfftig machen wird, so solle Ihro mit begehrtem Gümpel Käuffler Recht willfahrt werden, widrigen falls aber und solang solches nicht geschieht, solle Ihro beÿ Straff der Ordnung das gümplen verbotten seÿn.

La femme du tailleur de pierres non maître Chrétien Kieffer sollicite l’autorisation de résigner son droit chez les Maçons pour s’inscrire à la Mauresse. Le conseil est d’accord si son mari cesse d’exercer son métier. Elle réitère sa demande quelques semaines plus tard ; le conseil lui suggère de cotiser à la Mauresse pour pouvoir vendre des habits ou de résigner entièrement son droit chez les Maçons
1747, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Christian Kieffer, Steinhauer und Maurer
(f° 8-v) Freÿtags den 21. Julÿ 1747 – Begehrter Resignation schein
Christian Kuffers, Steinhauers und Maurers auch burgers vnd nichtmeisters allhier Ehefrau will die Zunfft resigniren vnd auff E. E. Zunfft der mörinn dienen.
Erkandt, wan selbige das Kopffgeld vor die Letzte diesjährige helffte bezahlen und Stubengelds quitung nichts schuldig zu seÿn produciren, vnd Ihr mann das handwerck völlig abandoniren wird, Ihro in Ihrem begehren willfahrt werden solle, gibt Zur antwort, Ihr mann Könne das handwerck nicht auffgeben, seÿe seine nahrung.

(f° 15-v) Dientags den 5. Septembris 1747 – Christian Kieffers Wittib wiederhohlet Ihr begehren, daß weilen Sie mit Kleÿdern handle, Ihr mann aber Maurergesell seÿe, Vnd Er beÿ der mörin Zunfft Zünfftig werden solle, wolle gern das Stubengeld hier bezahlen.
Erkandt, solle sich beÿ der mörin Zunfft geld Zünfftig machen, oder aber dießeitig Zunfft Vnd handwerck völlig quittiren.

Salomé Strohmeyer meurt à l’âge de 72 ans à l’hôpital
Sépulture, Hôpital (luth. p. 466)
1760. Mondtags d. 20. Wein Mon: morgends um halb 2. uhr starb in dem Allhiesigen Teutschen Hospital Salome Kieferin gebohrne Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig, Christian Kiefers eines Maurers und burgers alhier, Ehefrau, ihres Alters 72 jahr und Wurde dieselbe ohne leichenbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota von deren Ehemann fol. 165.a im Sterbbuch lit. D.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour que Chrétien Kieffer devienne pensionnaire à l’hôpital où il séjourne déjà en qualité de malade.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Christian Kieffer der burger und Maurer wird lebtägig in den Spithal recipirt. 103.
Idem [Froereisen] ne Christian Kieffer des burgers und Maurers alhier, so bereits Kranck im spithal liegt, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N. 1 biß 8 inclusivé pt° gnädiger beÿbehaltung in dem Hospithal.
H. Syndicus Regius sprach in seinem voto auff die gebettene willfahrung an.
Dießemnach wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener und vollführter umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorant puncto gebettener beÿbehaltung in dem mehren Hospithal ane die daselbstige Hochansehnliche Hhen Pflegere umb gegen einbringung seines sowohl gegenwärtig als etwa im Zukünfft überkommenden Vermögens allda auffgenommen und lebtägig verpflegt Zu werden verwießen.
Depp. H. Rathh. Kirstenstein, H. Rathh. Metzger.

Pensionnaire depuis 1763. Philippe Kieffer meurt à l’hôpital en juin 1766 à l’âge de 68 ans
Sépulture, Hôpital (luth. f° 165)
Im Jahr 1766 Sambstags den 1. brach Monats Morgens umb halb dreÿ uhr starb in dem allhiesigen Teutschen Hospital plötzlich Christian Kiefer, ein Wittwer von hier gehörig ; Maurer und burger allhier, weÿl. Salome geborner Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig hinterlaßener Ehe Mann, auch weÿl. Philipp Kiefers gewesenen Kornwerffers und burgers alhier und weÿl. Susannä geborener Stillin hinterlaßener ehelicher Sohn, seit dem 28. Maÿ des Jahres 1763. gewesener Hospitals Armen Pfründer, seines Alters 68. Jahr und 6 Monat, weniger Acht Tag, und Wurde derselbe aug die begräbniß St. Urban ohne leichbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota. Von deßen Ehefrau pas. 466. im Hospit. luth. Sterbbuch Lit. C.

Chrétien Kieffer et Salomé Strohmeyer vendent la maison au remueur de grains Chrétien Siegel et à sa femme Anne Marie Berst moyennant 550 livres

1750 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 315
Christian Kieffer der maurer und steinheuer und Salome geb. Strohmeÿerin
in gegensein Christian Siglin des kornwerffers und Annæ Mariæ geb. Berstin
eine behausung, hoffstatt, gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten wie auch einen gärtlein ane der vorstatt grünen bruch beÿm halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpeter Sieder, anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des Salpeter Sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 ß – als ein elteliches erbguth – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fille de tailleur, Anne Marie Berst a épousé en premières noces Jean Michel Laugel, natif de Dorlisheim et fils de cultivateur à la Robertsau : contrat de mariage, célébration le 4 mai 1735
1735, Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 179
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Joh: Michael Laugell dem noch ledigen Kornwerffer undt burgern allhier Zu Straßburg, Michael Laugells deß ackersmanns in der Ruprechtsaw Ehelichem Sohn, Hochzeitern ane Einem
So dann der Tugendsamen Jfr. Annæ Mariæ Berstin Johannes Berst deß Schneiders undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erziehlter dochter der Jfr. hochzeiterin Andern theills
So beschehen undt verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstag den 19. Monatstag Februarÿ Anno 1735 [unterzeichnet] hannß Michel lagel Alß hochzeiter, Anna Maria berstin als hochzeitirin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1735. Eod. tempore [Domin. Mise. et Jubil.] seind proclamirt v. copulirt [Mittwoch darauff als den 4. Mai] worden Johann Michael Lauel, der ledige Kornwerffer, Johann Michael Lauels desdeß Schirmers und tagners ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Maria Borstin Johann Berß burgers vnd Schneiders alhie Ehel. Tochter [unterzeichnet] Haß michel lagel Alß ho zeiter, Anna Maria borßin (i 157)

Le remueur de grains Jean Michel Laugel devient bourgeois par sa femme le 24 mai 1735
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1020
Johann Michael Laugel d. Kornwerffer von dorlisheim geb. und sein ehefr. Martan Bertschin Von hier erhalten d. b: umb d. neun bs. wollen beÿ Z ,E E Zunfft d. Lucern dienen. Jur. et prom. eodem [24 Maÿ 1735].

Jean Michel Laugel devient tributaire à la Lanterne parmi les blatiers. Il a appris le métier auprès de Jean Meyer, remueur de grains assermenté. Jean Michel Laugel demande en mai 1737 le droit de mesurer le grain qu’il obtient deux mois plus tard.
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 89-v) Gericht gehalten Straßburg den 2.ten Augusti 1735
Johann Michael Lagel von Dorlisheimb prod. Statt Straßburg stall Vnd Pfenningthurn schein Crafft deßen Er von Vnßern Gnädig herren Zum burger auffgenohmen, bittet Ihnen dießes orths Vndter denen Kornkäuffern alß Zünfftig Zu recipiren Vndt daß Meßrecht Zue Ertheÿllen.
Erkandt Willfahrt, so aber noch Zwen Jahr andtern Mstrn dienen Erwählet Johann Meÿer Zum Meister so auch mit ihme Erschienen.

(f° 109) den 29. Maÿ 1737 – Johann Michael Lagel der Kornwerffer vndt dießes orthß Zünfftig bittet Ihme seine vom 19. Aug. 1735. biß dato Johann Meÿer dem geschwornen Kornwerffer außgestandtene Lehrzeit von Zueschreiben vnd daß meßrecht Zu Ertheÿllen.
Erkandt seÿe Comparent Zur fernerer gedult Zu Verweißen.

(f° 111) Kauffgericht Gehalten den 30. Julÿ 1737 – Erscheint Michael Lagel burger Vndt Korn Käuffer dahier bittet Ihme seine biß den 9. Aug. nechstens beÿ Johann meÿer außgestandtene Lehrjahr Von Zueschreiben Vndt daß Messen Zue Ertheÿllen.
Erkandt willfahret.

Michel Laugel meurt en mai 1743 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Course qui appartient au père de la veuve. Aucun inventaire des apports n’a été dressé. La masse propre à la veuve s’élève à 61 livres, celle des héritiers à 13 livres. L’actif de la communauté est de 45 livres.
1743 (11.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 359
Inventarium über Weÿl. deß Ehrsamen Hannß Michael Laugells gewesten Kornwerffers undt burgers dahier seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1743. – nach seinem den 12. Maÿ dießem lauffenden 1743.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Johannes Meÿers deß Kornwerffers auch burgers dahier als geschwornen Vogts Johann Daniel Laugells deß abgelebten seel. Einigen Söhnleins undt ab intestato Verlaßenen Einigen Erbens inventirt, durch die tugendsame Fraw Annam Mariam Laugelin gebohrne Berstin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Hannß Bersten deß Schneiders auch burgers dahier ihres Leiblichen Catters und Vogts (…) Actum Straßburg auff Dienstag den 11. Junÿ 1743.

Inn einer alhier Zue Straßburg in der sogenannten Renngaß gelegenen der wittib Vatter zuständiger behauß. hat Sich befunden wie volgt.
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Bericht, wie auff nechst vorher Copialiter einverleibter Eheberedung §° 3.tio ersichtlich, so haben Sie zwar eingangserwehnte beede geweste Eheleuthe sowohl ihre zubringendte alß Ererbte Nahrung als ein unverändert gueth vorbehalten undt dabeÿ wegen dem abgehenden die Ergäntzung stipulirt, dannenhero Sie auch ihr gebrachtes Vermögen nach ordnung hätten sollen inventiren und æstimiren laßen, damit mann deren Ergäntzung füeglicher hätte ersuchen können, weillen aber solches beederseits unterlaßen worden Sie auch dem bericht nach wehrendes Ehe nichts Ererbt als hat mann auff der Wittib erstattenen handtrew und anzeig Einem Jeeden seine noch vorhandene Natural Posten alß unverändert und Ane denen nach befundenen haußteuers Posten hernach in fine specificirte die helffte zu geschrieben, das übrige aber alß theilbar inventirt, so mit wenigem zum bericht
Summa haußraths Posten so der Wittib für unverändert gehörig 10, dazu gerechnet die helffte deß anschlags ane noch befindlichen haussteurs Posten 1, Macht beedes Zusammen 11 lb, Schuld 50, Summa summarum 61 lb
Demnach wird auch deß Kindts und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths Posren undt Kleÿdtung 12, hierzu gerechnet die helffte der Zu End beschriebener haussteuren 1, Erträgt beede Zusammen 13
Endlichen Volgt auch die beschreibung deß Theilbahren gueths, Sa. Haußraths Posten 12, Sa. früchten 33, Summa summarum 45 lb

Originaire de Schmiden près de Stuttgart, Jean Chrétien Siegel obtient de la tribu de la Lanterne une promesse d’admission dès qu’il aura été reçu bourgeois.

1744, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 173-v) Kauffgericht Gehalten den 10. Junÿ 1744
Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme schein Zu Ertheÿlen das Wann Er wird Von E. hohen gnädig. obrigkeith wird daß burgerrecht Erhalten haben Er auch dießen orthß Vndter denen Kornwerffern leibzünfftig Könne recipirt werden.
Nach gehaltener umbfrag ist Erkandt seÿe dem Comparenten acte Zu Ertheÿllen, daß Er nach Zuvor Erhaltenem burgerrecht dießes orthß Zünfftig könne auff und ahngenommen werden.

(f° 175) Kauffgericht Gehalten Mittwoch den 22. Julÿ 1744. – Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme dieß orthß zünfftig Zu recipiren. Erkandt soll burgerschein produciren alß dann Ergehen solle was rechtens.

Chrétien Siegel épouse en juillet 1744 la veuve de Jean Michel Laugel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 4, n° 10)
1744. Mittwoch den 1. Julÿ sind nach gewohnlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Christian Sigel der Kornwerffer allhier, Joh: Sigels weingartners und burgers zu Schmiden im Würtenberger Land ehel. Sohn und Jgf. Anna Maria weÿl. Joh: Michael Lagels gew: burgers und Kornwerffers allhie nachgel. wittib Deus adsit [unterzeichnet] Christianus Siglen als hochzeiter, Anna Maria laglerin als hoh Zeitrin (i 5)

Chrétien Siegel devient bourgeois par sa femme le 22 juin 1744 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 176
Christian Siglin der Kornwerffer Von Schmieden im Würtenbergischen gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Anna Maria, weÿl. Michael Laugel des Kornwerffers und burgers hinterl. wittib umb den alten burger Schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. eod. [22. Junÿ 1744]

Chrétien Siegel obtient le droit de mesurer le grain après avoir servi deux ans chez Jacques Steinhilbert
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 193) Kauffgericht Gehalten den 20. Junÿ 1746 – Christian Sigel der Kornwerffer dahier bittet Weÿllen Er Zweÿ Jahr beÿ Jacob Steinhilbert gemeßen daß meßrecht Zu ertheillen.
Jacob Steinhilbert attestirt daß Er daß meßen Verstehe.
Erkandt daß dem Implorant insoweith Willfahrt soll aber vorm 13. Augst nechstkünfftig kein sester ahnschlagen.

Chrétien Siegel et Anne Marie Berst hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1751 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 395
Christian Siglin der kornwerffer und Anna Maria geb. Berstin mit beÿstand ihres vettern Johann Georg Riehl und Friedrich Hertzog des schuhmachers
in gegensein H. Johann Daniel Lang Notarii publici und practici – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt, gärtlein cum appertinentis in grünen Bruch beÿ dem halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des salpeter sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 d ane bodenzinß

La maison reviendra à leur fils remueur de grains Jean Sigel qui épouse en 1774 Catherine Marguerite Weber, fille de cordonnier : contrat de mariage célébration

1774 (23.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 610-a
Eheberedung – der Ehrsam und bescheidene Johannes Siegel, leediger Kornwerffer und burger dahier, Großjährig, Weiland des Ehrengeachten Christian Siegel, des gewesenen Kornwerffers und burgers daher mit Frau Annæ Mariæ Siegelin gebohrner von Börsch seiner hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Meister Johann Daniel Laugel des Leinenwebers und burgers geselbst seines Halbbruders, als Hochzeiter ane Einem,
So dann die tugendbegabte Jungfer Catharina Margaretha Weberin, Weiland Meister Johann Jacob Webers des Schuhmachers und burgers allhier seelig mit Frauen Maria Barbara gebohrner Kiefferin seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erziehlter Tochter mit assistentz Meister Johann Georg Webers Schuhmachers und burgers hieselbst ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen Straßburg den 23. Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeitter, Catharina Margaretha Weberjn in als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179)
Im Jahr 1774 sind Dominica 19 post Trinitatis proclamirt und folgenen 10 Augusti copulirt worden Johannes Siegel lediger Kornwerffer weil. Christian Siegels gewesenen Kornwerffers dahier vnd Fr. Annä Mariä gebohrner von Börsch ehelichter Sohn vnd Jhfr. Catharina Margaretha weÿl. Johann Jacob Webers gewesenen Schuemachers und burgers alhie und Fr. Mariæ Barbaræ gebohrner Kieferin eheliche tochter [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeiter, Cathrina Margretha Weberin als hochzeiterin (i 182)

Son frère Georges Frédéric Siegel remueur de grains meurt célibataire en 1782 dans une maison au Marais Vert en délaissant sa mère pour unique héritière.
1782 (10.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 181
Inventarium über Weiland Georg Friedrich Siegels, des leedigen geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier in Straßburg seeligen Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1782 – nach seinem d. 4. Aprilis dieses 1782. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen dahinscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff requisition Frauen Annä Mariä gebohrner Börschin, Weiland Christian Sigels, geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier hinderlaßener Wiitib des abgeleibten seeligen leiblicher Mutter und ab intestato nach Tod Verlaßener Erbin, beÿständlich Johannes Siegels des kornkäuffers und burgers dahier – So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 10.ten Aprilis Anno 1752.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Grünen bruch gelegen nicht hierhero gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. hausraths 25 – Schulden aus der Verlaßenschafft (It. solle man E. E. Zunfft Zur Lucern ane Königl. Kopffsteuer sambt Augmentation 1. 10.) 155 lb, schulden last 129 lb

Anne Marie Berst meurt en 1793 en délaissant deux petites filles issues de Jean Daniel Laugel et un fils en secondes noces. La succession s’élève à 398 livres tournois

Inventarium über Weiland Fr. Annä Mariä Siegelin geborener Berstin, des auch weiland Christian Siegel gewesenen burgers und Kornwerffers allhier zu Straßburg, Verstorbener Wittib, Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1793. Nachdem erstgedachte Frau Anna Maria Siegelin geborene Berstin den 21. dieses Monats October mit Tod abgegangen, und folgende aus zween ehen herstammende Kinder und Enckel ab intestato Zu Erben hinterlassen hatte, namentlich 1) der Verstorbene in erster Ehe mit weiland Joh: Michael Laugel, dem gewesenen Kornwerffer alhier, erzeugten u. auch Verstorbenen Sohn weil. Joh: Daniel Laugel, gewesene Leinenwebers, mit Frau Maria Barbara geborner Wickertin seiner Wittib erzeugte bede Töchter als Enkelinen Catharinam Barbaram, so 22 Jahr alt und Mariam Magdalenam so 18 Jahr alt, deren ordinari Vogt ist hernachbennanter Johannes Siegel, und weil derselbe persönlich hiebei interessiret, durch Burger Joh: Michael Herrmann, den Schneider, als durch Freunde Versammlung ernannten Teilvogt repræsentiret, in dem ersten Stammteil, sodann den Burger Johannes Siegel, Kornwerffer alhier, als der abgelebten in letzter Ehe mit weil. Christian Siegel dem gewesenen Kornwerffer hieselbst, erzeugten Sohn, in den zweiten Haupttheil (…)

Summa der Mobilien 198 lb
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hoffstatt, Gerechtigkeit eines Höfleins u. Gemeinschafft eines Bronnens, mit allen derselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten wie auch einem Gärtlein, allhier in der Vorstadt im grünen Bruch, beim halben dach, ein Seit neben diebold Wunderer, des Gartners Wittib, ander Seit neben dem diesortigem Sohn gelegen, hinten auf ebendenselben Ziehend, davon man der hiesigen Commune 8 d Bodenzins wegen einem Wasserstein jährlich Zu entrichten hat, sonst ist dieses Haus ledg und eigen. Davon meldet 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff aus alhiesiger CC Stub vom 30. Junii 1750. solche Behausung samt Zugehörde hat der Verstorbene in der vor weiland dem Bürger Notario Johannes Lederlin u. 2. Zeugen den 16. Aug. 1782. gestifteten Verordnung unter Kindern Eingangs besagtem Sohn angepflogene zu 900 Gulden oder 180. lb. Ob nun gleich durch ein decret der National Convention erst allegirten Verordnung entkräftet worden, so wollen jedoch die majorenne Miterbin und der minorennen Miterbin teil Vormund unter vorbemeltener ratification der Freunde Versammlung aus hernach angezeigten Ursachen der Erblaßerin Willen befolgen mithin dieße Behausung ihme Johannes Siegel Zukommen laßen.
Summa der Mobilien 198 lb, behausung 1800, Summa summarum 1998 livres – Wittwe aus der Verlaßenschafft zu bezalen 1600, Nach deren Abzug 398 lb
acp 19 f° 34 du 4. 9.bre

Inventaire des apports de locataires, Daniel Weber et Barbe Pfitzer

1808 (29.4.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3167
Inventaire des apports de Daniel Weber tisserand et Barbe Pfitzer
demeurant au Marais verd n° 126
mariés le 14 mars courant, Contrat devant le notaire soussigné le 6 décembre dernier
le mari : total 465 fr, dont 300 fr de dettes actives
la femme : 1003 fr, dont 288 fr de numéraire
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 2-v du 30.4.

Jean Siegel meurt en 1808. L’inventaire mentione deux maisons contiguës, celle provenant du père du défunt et l’autre achetée en 1790 (ancienne maison de Gall Gilg)

1809 (6.2.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4015
Inventaire de la succession de Jean Siegel, blatier décédé le 29 décembre 1808 – à la requête d Catherine Marguerite Weber la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel le 23 juillet 1775

dans la maison mortuaire au quartier dit au Marais verd n° 126 au second étage ayant vue sur le manege
propres de la veuve : meubles 152 fr, aliénés 312 fr, remploi 730 fr
immeubles aliénés, maison au marais verd 600 fr, dettes actives 82 fr, total (-)
comme la veuve renonce à la communauté, succession meubles 136 fr
immeuble, Une Maison avec Dépendances sise à Strasbourg au Marais verd n° 126, d’un côté (-) Gut journalier de l’autre le Sr Schott, derrière Michel Lapp – chargé d’une rente foncière de 10 fr à la ville pour raison d’un égout se vuidant sur la voie publique, au défunt dans l’hoirie de ses parens qui l’ont acquise à la chambre des contrats le 30 juin 1750, Cette maison est occupée Le rez de chaussée et le second étage par le corequérant 70 fr, Le premier occupé par la veuve 30 fr, faisant 100 francs de revenu, en capital 2000 francs
Plus une autre Maison avec dépendances sise audit Marais verd marquée du n° 127, d’un côté le Sr Schott, de l’autre la maison susindiquée derrière le Sr Lapp – acquise durant la communauté Chambre des Contrats mais elle ignore le jour et l’année, Le rez de chaussée est loué Michel George 50 fr, Le premier à Michel Fey et consorts 50 fr, Le second à Jacques Engel 50 fr, Le troisième à Sieffert et consorts 50 fr, en tout 200 fr de revenu faisant en capital 4000 fr
total des immeubles 6000 fr, total général 6136 fr, passif 18.202 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 37-v du 13.2.

La maison revient au fils des précédents, Jean Siegel qui épouse en 1801 Catherine Schweitzer, fille de journalier

1801 (11 thermidor 9), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 114
Eheberedung – persönlich Erschienen, der Bürger Johannes Siegel, lediger Kornwerfer, des bürgers Johannes Siegel, Kornwerfers alhier Zu Straßburg mit Fraun Catharina Margaretha gebohrner Weber ehelich erzeugter großjähriger Sohn, unter assistentz erstgedacht seines Vaters, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Schweitzer, des bürgers Johannes Schweitzer, Tagners alhier mit Fraun Maria gebohrner Rothin, ehelich erzeugte Tochter, unter verbeÿstandung erstbesagt ihres Vaters als Hochzeiterin andern Theils
Zu Straßburg den 11.ten Thermidor im Neunten Jahr der Francken Republick [unterzeichnet] Johanns Siegel, Catharina Schweizerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 90 du 19 therm. 9

Catherine Schweitzer meurt en 1830 en délaissant quatre enfants

1830 (19.4.), Strasbourg 12 (116), Me Noetinger n° 1970
Inventaire de la succession de Catherine Schweitzer épouse de Jean Siegel père, blatier décédée le 7 deux 1830 – à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de 1) Amélie 17 ans, 2) Marie Madeleine 16 ans
2. Catherine Siegel, majeure, 3. Jean Siegel fils blatier, 4. Jacques Siegel commis négociant, 5. Marie Sophie Siegel épouse de Jean Frédéric Schaeffer pasteur à Weiterswiller – en présence de Jean Frédéric Schaeffer susnommé subrogé tuteur et de 2. Charles May, cordonnier tuteur ad hoc, Contrat de mariage reçu Me Bossenius le 11 thermidor 9
dans la maison mortuaire au Marais Vert n° 126
meubles 3299, créances total de l’actif 82.571 fr
terres à Oberhausbergen, à Strasbourg 150 fr et 180 fr, totalité 82.901 fr, garde robe 84 fr, passif 14.510 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 55-v du 26.4.

Jean Siegel et Catherine Schweitzer font donation de leur maison en s’y réservant l’habitation à leur fils Jean Sigel lors de son mariage avec Caroline Lauth, fille de meunier

1830 (22.1.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1786
Contrat de mariage – Jean Siegel, blatier fils de Jean Siegel père, blatier, et de Catherine Schweitzer
Caroline Lauth, fille majeure demeurant à Wolfisheim de feu Jean Balthasar Lauth, meunier, et Marie Elisabeth Jung
communauté d’acquets partageable par moitié
les père et mère du futur époux font donation pure et simple irrévocable à leur fils, d’une maison consistant en deux corps de bâtiment, cour, pompe, jardin, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Marais Vert n°126 & 127, d’un côté formant le coin de la ruelle de la Gerbe, de l’autre le Sr Schott fabricant d’amadou, devant la rue du Marais Verd, derrière les Sr Lapp et Gerth – les époux donateurs auront le droit de demeurer leur vie durante avec leurs enfants non mariés ou non établis jusqu’à cet établissement pour ces derniers gratuitement dans le logement formant le premier étage de la maison n° 126 et de jouir entièrement de la maison 127. Plus ils auront le droit de jouir pour eux et leurs enfants de la moitié des greniers et de la cave de ladite maison n° 126. En sorte que la jouissance du donataire se restreindra aussi longtemps que ses deux parents vivront à la jouissance du logement du deuxième étage et à la moitié des greniers et cave de cette dernière maison – mais au cas de décès des deux époux donateurs la jouissance de leurs enfants non établis devra se restreindre aux deux chambres au deuxième étage de la maison 126 avec l’usage de l’âtre qui se trouve dans le corridor audit étage et celui d’une place de grenier et à la cave pour y placer leurs petites choses et cela durera jusqu’à la fin de leurs jours ou leur établissement – estimée à un revenu de 700 fr, faisant en capital 14 000 fr
6. les père et mère font donation au futur époux de l’achalandage et des pratiques résultant du commerce de blatier, mais à l’instant led. futur époux plus ses père et mère ont contracté une société pour l’exploitation commune du commerce de blatier et de ses dépendances
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 34-v du 1.2.

Société pour faire commerce de céréales
1839 (10.1.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3067
Société en nom collectif pour le commerce des céréales, pour 6 années à commencer le 1 courant, passé entre Jean Siegel père, blatier, et Marie Madeleine Siegel, sans état, majeure à Strasbourg
M. Siegel père remet en outre en société à l’usage commun des deux associés ses droits d’habitation et de jouissance dans les maisons sises à Strasbourg au Marais Vert n° 126 et 127 à lui assurés par contrat de mariage reçu Me Noetinger le 22 janvier 1830

Acte de notoriété dressé après la mort de Jean Siegel père en 1840

1841 (2.3.), Strasbourg 9 (86, nv. cote), Me Becker n° 1092
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr Jean Siegel vivant marchand de grains demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé en cette ville le 29 février 1840, qu’il n’a pas été fait d’inventaire après ce décès, Qu’il a délaissé ses enfants nommés 1. M. Jean Siegel fils blatier demeurant à Strasbourg, 2. Mad. Marie Sophie Siegel épouse de Mr Jean Frédéric Schaeffer pasteur demeurant à Schillersdorf, 3. Melle Catherine Siegel, fille majeure demeurante à Strasbourg, 4. Mlle Amélie Siegel, majeure, 6° Et Me Jacques Siegel, commis négociant, ces deux derniers demeurant aussi à Strasbourg
Que Mr Jean Siegel fils et Madame Schaeffer, ont renoncé à la succession de Mr Siegel leur père suivant acte dressé au greffe du travail de Strasbourg le 3 mars de l’année dernière, renonciation qui a été acceptée par les Demoiselles Siegel, Mad. Baur et Mr Jacques Siegel suivant exploit de l’huissier Lesage du 7 mai de la même année
Et que par suite de cette renonciation Melle Catherine Siegel, Madame Baur, Mlle Marie Madeleine Siegel et Mr Jacques Siegel sont seuls héritiers chacun pour un quart de mondit Sr Siegel père.

La maison est expropriée pour cause d’utilité publique en 1843 pour établir le débarcadère du chemin de fer (voir le jugement intégral).

1843 (5.7.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 403 (2622), n° 62 – Tribunal Civil
Expropriation pour utilité publique au profit de l’Etat (…)
62. Jean Siegel marchand de grains à Strasbourg
d’une maison et dépendances sises à Strasbourg rue de la Gerbe n° 126 section N numéro 126


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.