5, rue Hannong
Rue Hannong n° 5
Comprend les anciens n° 7, n° 9 et n° 11 rue du Foulon
Rue du Foulon n° 9 : IV 170 (Blondel) – P 627 puis section 58 parcelle 21 (cadastre)
L’ancien numéro 9, rue du Foulon occupait à peu près les deux travées centrales du bâtiment rose, construit en 1910 par le fabricant de meubles Jacquemin qui possédait aussi la maison à l’arrière (46, rue du Jeu-des-Enfants)
Au XVII° siècle et jusqu’en 1752, la maison appartient à une lignée de ramoneurs. Elle appartient ensuite à un amidonnier qui fait faillite. La manufacturier Joseph Adam Hannong l’achète et la réunit à sa fabrique (voir la manufacture initiale et l’atelier dit Stickfabrick). Le manant et tailleur de pierres François Bronner acquiert en 1782 la maison qui restera aux mains de ses ayants-droit jusqu’en 1838.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49
Côté oriental de la rue du Foulon, de la rue du Jeu-des-Enfants (i) à la place du Fossé des Tanneurs (j)
L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois en mauvais état. La maison se trouve à peu près au centre de l’alignement (i-j), surmontée d’un R (rouge, couleur des murs). Le rez-de-chaussée a deux petites fenêtres et une porte, chacun des deux étages deux fenêtres. La toiture comprend deux niveaux de greniers. La petite cour (Q) sépare le bâtiment avant (3-4) du bâtiment arrière (1-2) à un seul étage et un niveau de greniers. L’édicule (2-3) figure sans doute les latrines, la cloison (4-1) sépare la cour de celle de la maison voisine (7, rue du Foulon).
Le cadastre ne signale aucune modification (1840-1895). Le fabricant le meubles Jacquemin achète la maison, inscrite à son nom au cadastre en 1909, et construit le bâtiment actuel à l’emplacement de trois anciennes maisons en arrière de l’ancien alignement (voir l’élargissement de la rue). La Police du Bâtiment ne conserve aucun dossier sur ce nouveau bâtiment. On trouve un plan de situation au dossier du 3, rue Hannong. Le nouveau bâtiment à l’emplacement des anciens n° 7 à 11 rue du Foulon est déjà construit en 1910.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1647 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Antoine Gerold, ramoneur municipal, et (1595) Marie Bickel – luthériens | ||
h | Jacques Gerold, ramoneur municipal, et (1627) Marie Cléophée Schwartz puis (1635) Chrétienne Zittel – luthériens | |
h | Joachim Gerold, ramoneur, et (1661) Anne Marie Weiss – luthériens | |
h | Jean Michel Gerold, ramoneur, et (1684) Anne Marguerite Krieg – luthériens | |
1713* | h | Jean Michel Gerold, ramoneur, et (1713) Anne Madeleine Wald – luthériens |
1752 | v | Jean Michel Ell, amidonnier, et (1741) Marie Madeleine Hauss, auparavant (1732) femme de Jean Matthieu Rauschmer, puis (1744) Marie Burger – catholiques |
1771 | adj | Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques |
1782 | adj | François Bronner, manant et tailleur de pierres, et (1772) Anne Marie Müller auparavant (1756) femme du domestique Elie Tostalick. Anne Marie Müller seule propriétaire à la mort de François Bronner en 1785 – catholiques |
1785 | h | Georges Niderall, manant et tailleur de pierres, et (1787) Anne Marie Müller ci-dessus, (1805) Marie Marthe Notter puis (1807) Anne Diebold – catholiques |
1838 | v | Charles Guillaume Kœnig, tanneur, et (1814) Marie Joseph Simon |
1856* | Emanuel Schæffer, menuisier, et Charles Emile Schæffer entrepreneur | |
1858* | h | Emanuel Schæffer, menuisier |
1864* | Casimir Victor Riviere, ébéniste | |
1868* | Jean Jacques Schleicher | |
1905* | v | Israel Cerf et Eva Salmon |
1909* | v | Fabrique strasbourgeoise E. Jacquemin société commerciale, puis Immeubles Jacquemin frères s. à.r.l. |
(1765, Liste Blondel)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 627, Niederall, Georges, maçon – maison, sol, cour – 0,82 are (Koenig rue des Orphelins)
Locations
1713, Jean Veit, fabricant de tabac
1795, Jean Rüeg, charretier puis infirmier à l’hôpital Sainte-Marguerite
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Le compagnon maçon est autorisé à modifier les croisées de sa maison et à la peindre
(f° 293) Dienstags den 3. Junii 1783. Frantz Bronner, Maurergesell – Frantz Bronner, der Maurer Gesell bittet zu erlauben an seiner im Stampfgäßel gelegener behaußung die Kreutzstöck verändern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
Aucune description précise de la maison n’est conservée
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon
nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Niederahl
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 191 case 4
Koenig rue des orphelins
1856 Schaeffer Emile, menuisier et Schaeffer Charles Emile entrepreneur, par ½ rue du brochet 11
1858 Schaeffer Emanuel menuisier rue des Charpentiers 10 à Strasbourg
P 627, maison et cour, sol, rue du foulon 19
Contenance : 0,82
Revenu total : 54,43 (54 et 0,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 825 case 1
Schaeffer Emanuel menuisier rue des Charpentiers
1864 Riviere Casimir Victor ébéniste rue des Juifs 16
1868 Schleicher Jean Jacques rue du Jeu des Enfants 46 / die Erben
1905 Cerf Israel und Ehefrau Eva geb. Salmon in Gtg.
1909 (3299) Strassburger Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin offene Handelsgesellschaft
(ancien folio 573)
P 627, maison et cour, sol, rue du Foulon 9
Contenance : 0,82
Revenu total : 54,43 (54 et 0,43)
Folio de provenance : (191)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères,
portes et fenêtres ordinaires : charretières : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1
Cadastre allemand, registre 31 p. 325 case 1
Parcelle, section 58, n° 21 – autrefois P 627
Canton : Stampfgasse Hs N° 9 – 44 / 236
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,76 / 0,58
Revenu : 600
Remarques : 1911 ab. S. 345 F. 1
1912 ab. S. 346 F. 4
(Propriétaire), compte 1554
Strassb. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin
1927 Fabrique strasbourgeoise E. Jacquemin société com.
1934 Immeubles Jacquemin frères société à.r.l.
1941 Strassburg. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin G.m.b.H.
(245)
Cadastre allemand, registre 31 p. 324 case 41
Parcelle, section 58, n° 26.a
Canton : Stampfgasse Nr 5 – Rue Hannong
Désignation : Hf, Magazin e. n. a. T.
Contenance : 2,50
Revenu :
Remarques : 1912 Neubau
236, 329, 488, 1999, 2020
Cadastre allemand, registre 31 p. 325 case 1
Parcelle, section 58, n° 121
Canton : Stampfgasse – Rue Hannong
Désignation : Ortsweg – voie publique
44, 56, 125
254/13, 1999
Contenance : 2,41 – 3,23 – 3,53 – 4,15 – 5,93 – 6,79
Remarques : 1911. Zug. S. 324 F. 5 u. S. 346, F. 1-2, S. 325 F. 3
1913. Zug. S. 324, F.
1937. augm. sect. 57 p. 310 c. 5 – p. 325 c. 5
(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 222)
(maison n°) 19
Pr. Niederal, George, maçon – Manant
loc. Karcher, Mariane, V° de Serrurier – Maréchaux
loc. Bilger, Antoine – Savetier – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1, 2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Stampfgasse (S. 170)
(Haus Nr) 9
Nussmann, Tagner. 0
Hansen, Tagner. 1
Bernauer, Tagner. 2
Knauf, Maurer. 2
Wolf, Handelsmann. 2
Kroll, Tagnerin. 3
Dossier de la Police du Bâtiment
Pas de dossier conservé. Un plan de situation est joint au dossier du 3, rue Hannong (nouvelle construction à l’emplacement des anciens n° 1, 3 et 5 rue du Foulon). Le nouveau bâtiment sur le terrain des anciens n° 7 et 9 rue du Foulon est déjà construit en 1910.
Relevé d’actes
Quoique la maison ne fasse l’objet d’aucun acte conservé pendant la deuxième moitié du XVII° siècle, on en connaît le propriétaire d’après la description de la maison voisine (IV 171, plus tard 9, rue du Foulon) : Antoine Gerold (1653), Jacques Gerold (1676, 1692), Joachim Gerold (1702, 1706, 1708). Comme il arrive parfois, il ne s’agit pas toujours du propriétaire lui-même mais de ses héritiers.
Antoine Gerold, ramoneur municipal, épouse en 1595 Marie Bickel, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v, n° 50)
1595. Hannß Anthoni Giroldt Statt Kemetfeger, J. Maria Hans Bickel des schneiders verlasen. tochter. 27. Septemb: (i 53)
Son fils Jacques Gerold, lui aussi ramoneur municipal, épouse en premières noces Marie Cléophée Schwartz, fille de tuilier, en 1627 puis Chrétienne Zittel, fille de tailleur, en 1635
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 183)
1627. Dominica XIII. post Trinit. Jacob Gerold Statt Kamminfeg. allhie hanß Anthoni Gerolds deß Statt Kaminfegers allhie nachgelaßener Sohn, J. Maria Cleophe, Görg Schwartzen deß Zieglers V. Burg. alhie nachgelaßene tochter. 27. Aug: J S. Peter (i 188)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 76-v)
1627. Dom: XII Trinit: 19. Aug. Jacob Gerold statt Kämetfeger hanß Anthoni Gerolds gewesenn statt Kemetfegers Sohn, Undt J. Maria Cleophe Jerg schwartzen sel. Zieglers Undt Burgers allhie tochter. Copulatio 27. Aug J. S. Peter (i 40)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29) 1635. Dominica Cantate. Jacob Gerold d. Statt Kemmetfeg. allhie, Christina, Joachim Zittelin deß Schneiders allhier nachgelaßene dochter. 4. Maÿ (i 30)
La maison revient ensuite à leur fils Joachim Gerold, ramoneur, qui épouse en 1661 Anne Marie Weiss, fille de tailleur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125-v, n° 3)
1661. Joachim Gerold, Kaminfeger, Jacob Gerolds Kaminfegers ehl. sohn, v. Claus Weißen des schneiders tochter Jungf. Anna Maria seind d. 12. febr. copulirt word. (i 127)
Leur fils Jean Michel Gerold se marie en 1684 avec une fille de batelier, Anne Marguerite Krieg
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 169)
1684. (W.) Dominis Iisdem [Dom. XXIV et XXV. Trinit.] Johann Michael Gerold, der ledige Caminfeger, Joachim Gerolds deß Caminfegers Und Burgers alhier ehel. Sohn, Undt J. Anna Margaretha Wl. Hannß Henrich Kriecken, Schiffmanns Vnd B. alhie hinterlassene ehel. Tochter (i 105)
Jean Michel Gerold et Anne Marguerite Krieg hypothèquent la maison au profit de la fondation des Vérolés
1707 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 718
Joh. Michel Gerold Caminfeger u. Anna Marg: Kriegin beÿständlich Joh. Jacob u. Daniel der Kriegen beder schiffleuth
in gegensein S.T. H. Joh. Jacob Richshoffers XV.ners alß mitpflegers deß Stiffts blatterhauß beneben H. Joh. Paul Thromern Schaffeneÿ verweßern – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appert: in der Stampfgass, einseit neben Joh. Wilhelm Allberthal dem Käufflern anderseit neben Philipp Muth Hoßenstr: hinten auf Jr. J. Peter Wetzel
L’inventaire après décès d’Anne Marguerite Krieg est dressé en 1711. Il figure au répertoire du notaire mais sa minute n’est pas conservée.
1711, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 23
Inventarium über weÿland frauen Annæ Margarethæ geb. Krieckin H Joh: Michel Gerolds des Statt Caminfegers haußfrau seel. Verlassenschafft
La commission des feux constate des irrégularités chez les ramoneurs et charge leur doyen Jean Michel Gerold d’inspecter les autres gens du métier. Elle propose une rétribution complémentaire de trois livres par an que les Quinze réduisent à une livre.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 187-v) Sambstags den 20. Aug. 1720. Hans Michael Gerold wird die inspection über die Caminfeger committirt – Iidem [Oberfewerherren] Laßen per me ferner proponiren daß beÿ den Caminfegern auch fehler vorgegangen, so daher gekommen daß Sie einand. nicht pariren, vor dißem Habe der alte Gerold die inspection über dießelbe gehabt dem Sie Hetten pariren, Undt Er, vor das Jenige so man Ihme committirt, wann es nicht exequirt worden, stehen müßen, damit alles in beßerer Ordnung hergehen möchte, sohabe man davon gehalten, daß man hans Michael Geroldt als dem ältesten die inspection über die andere Caminfeger committiren undt deme selben vor seine bemühnug jährl. 3. lib wann es Mghherren beliebig, vom Pfthurn Gereicht werden könnte. Erk. wirdt zwar die inspection obgedacht hans Michael Gerolden beliebt, soll Ihme aber mehr nch als Jährl. 1. lb gegeben werden.
L’inventaire après décès de Jean Michel Gerold est dressé en 1713. Il figure au répertoire du notaire mais sa minute n’est pas non plus conservée.
1713, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 66
Inventarium über weÿl. Johann Michael Gerold des Statt Caminfegers seel. Verlassenschafft
Jean Michel Gerold le jeune (qui n’a pas de tuteur) loue sa maison au fabricant de tabac Jean Veit
1713 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 156
Joh: Michel Geroldt Caminfeger so unbevögtigt beÿständlich Philipp Ehrenreich Keil schneiders
in gegensein Joh: Veit tabacm: [unterzeichnet] Johannes fuist
entlehnt, seine behaußung c. appert: allhier im Stampf gässel, einseit neben H. Alberthal anderseit neben Philipp Muth hinten auff d. Schmidtburgische hauß, auf 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 lb
Il épouse quelques mois plus tard Anne Madeleine Wald, fille de fabricant de forets : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Mstr Johann Michael Gerolden, ledigen Caminfäger und burgern allhier alß bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jgf. Annä Magdalenä weÿl. Mstr. Johann Niclausß Wäldterin geweßenen Zeugschmidts und b. allhier seel. hinderlaßene Ehelichen tochter alß hochzeiterin andern theils – So beschehen (…) in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Octobris Anno 1713. Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 40-v)
1713. Eodem [d. 25. Octobr.] seind Ehelich eingesegnet word. Johann Michael Gerold der ledige Caminfeger Weilandt Johann Michael Gerolds gewesenen Burgers undt Caminfegers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn undt Jungfr. Anna Magdalena Weilandt Johann Nicolai Walden gewesenen Burgers Undt Borenmachers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael geroldt als hochzeiter, Anna Magdalena waldin als hoh Ziterin (i 43)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La mari est propriétaire de la maison rue du Foulon mais ne produit pas de titre à l’appui (le titre présenté est généralement un acte d’achat, c’est-à-dire l’entrée d’un immeuble dans une famille, qui en l’occurrence doit être ancien puisque plusieurs générations se transmettent la propriété par cession de parts). L’estimation de 1713 (environ 350 livres) doit être reprise de l’inventaire de son père.
1714 (4.7.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 2) n° 110
Inventarium über H. Johann Michael Gerolden des Camminfegers undt Frauen Annæ Magdalenæ gebohrner Wäldin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, einander für Unverändert zusammengebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1714 – in Ihrem neülicher Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht und Crafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben alß ein Unverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Angangs expresse conditionirt reservirt und bedung. – So beschehen in fernerem beÿ seÿn Johann Jacob Gerold des Camminfegers und burgers alhier der frauen erbettenen beÿstandts. Straßburg den 4. Julÿ Anno 1714.
Eÿgenthum ane einer behausung des Manns Unverändert. Eine behaußung sambt deren Hoffstätt, höfflein und übrigen Gebäw, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Stampffgaß, einseit neben Philipp Muthen dem hoßenstricker anders. neben H. Johann Willhelm Alberthal dem Käuffer und Alten Kleinen Raths Verwanthen, hinten auff Hn Johann Peter Wetzen Von Marsilien seel. Erben, über die 50. lb d. wehrungs Capital, so das stüfft St. Marx alhier Verzinnßlich darauff stehend, sonsten freÿ ledig eÿgen, Zumahlen Von denen geschwornen Hhn. Werckmeistern Kraft dero Abschatzung Vom 25. Martÿ A° 1713 æstimirt pro 297. 10. Vnd hat sich beÿ gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches darüber befunden
(M.) Hausrath 69, Silber 3, Eigenthumb ahne einer behaußung 297, Summa summarum 370 lb – Schulden 207 lb, Nach deren Abzug 163 lb
(F.) Haußrath 83, Silber 3, baarschafft 59, Guldener Ringe 8, Summa summarum 155 lb
Haussteuren 27 lb
Le ramoneur Jean Joachim Gerold se plaint que Jean Michel Gerold refuse s’exécuter le service pour la Ville d’après la répartition du travail entre gens du métier comme il est de coutume. Jean Michel Gerold répond que les travaux lui feraient perdre des clients. Les préposés ordonnent de tenir un registre et d’infliger des amendes aux contrevenants.
1720, Directeurs fonciers (VII 1389)
(f° 88) Donnerstag den 5. Ejusd. [sept. 1720.] die sämtliche Caminfeger wieder Johann Michel Gerold – Johann Joachim Gerold, der Caminfeger, Klagt mit und beneben seine übrigen mit Meistern wieder Johann Michel Gerolden, auch Caminfeger, daß ohneracht bißhero üblich gewesenen wann die Statt und Cazernen arbeit hatt sollen vorgenommen werden, Er als Obermeister befehlen mit denselben den anfang Zumachen, da dann solche gutherordnung verrichet worden, so hätte anietzo Johann Michel Gerold sich gantz wiederständig erzeigt und als Er ohnlängstens durch Seinen sohn Ihme darzu verkündt laßen, geantwortet, Er parire nicht der Obermeister Könte gehen wann er wolle, Er vor Sein person wolte gehen wann es ihme belieben tractirte denselbe gantz ehrenrührig, und liese sich gar in offentlicher versamlung vernehmen, Er wolle die Jungen verderben, und das Kinder Mutterleib nicht verschonen, wardurch dann nicht allein große uneinigkeit entstehet, sondern auch die Statt arbeit sehr gehindert würde, über daß so hielte Sie Kein ordentliche bücher über jhro gemachte arbeit, vnd wann hernachmahls der quartal Zedul solle gemacht werden, Schickt Sie Ihme gantz Zerrißene Scartequen, daran Er dann insonderheit dießmahlen gehindert, und Herrn Lohnern Keinen Zedul, wie sonsten gebräuchlich, überlüffern Können, bittet demnach gantz unterth. daß hievor möchte remedirt werden.
Johann Michel Gerold Zugegen, sagt es lebe Joachim Gerold jhme sehr Zuwieder und liese Ihme allezeit nur wann es Ihme an Kompt auch wohl beÿ anhaltenden regen werck befehlen, die Statt arbeit Zu verrichten und Seine Kundten arbeit versaumen, dadurch dann Ihme Sein anderer Verdienst entzogen auch bereits einige Stiffter entgangen seÿen, und würde Er sich in saumen, wann Er Ihne Könte gar in das völlige verderben bringen wann andere nicht schreiben können, so seÿe Er nicht schuldig daran daß nachgehendts Kein quartal Zedul hatt können überreicht werden und vermeine Er allezeit darin Seine schuldigkeit observirt Zu haben wann Er ane statt des buchs Seinen verdienst Zedul überschickte bittet im übrigen daß ein andere ordnung möchte gemacht werden, maßen Er künfftighin sich Joachim Geroldts Gebotten nicht mehr submittiren könte.
Erk. Solle Künfftighin, wann es Zeit ist, sowohl der Statt als Cazernen arbeit Zu Verrichten, Joachim Gerolds der Ober und Älterste Meister sich beÿ dem Herrn Statt Lohner anmelden und von Ihme vernehmen, ob und wann den übrigen mit meistern hierzu zu verbünden, und wann die Zeit benamßt sein würdt, Die ins Gesampt solche arbeit vornehmen, auch folglichen jhren verdienst in ein ordentlich buch einziehen oder einschreiben laßen, damit zu Seiner Zeit ein ordentlicher Zedul könne gemacht werden, widrigen falls der jenige, so sich dieser ordnung wiedersetzt, nicht allein in 5 lb d Straff Condemnirt, sondern auch von aller Statt Arbeit excludirt sein solle, desgleichen würdt Ihnen auch gebotten beÿ 5. lb d Straff feindlich und einig mit einander Zu leben und vor aller fernern unordnung sich Zuhüthen.
Jean Michel Gerold meurt en 1751 en délaissant un fils et deux filles. Les experts estiment la maison 325 livres. La masse propre à la veuve est de 197 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 400 livres et le passif à 499 livres.
1751 (3.8.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1153) n° 710
Inventarium über Weÿland des Ehrenachtbaren Herrn Johann Michael Gerold des ältern geweßenen Caminfegers und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft aufgerichtet in Anno 1751. – nach seinem donnerstags den 20.ten Maÿ dießes instehenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welceh Verlassenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Magdalenä Geroldin geb. Wäldin der hinterbliebenen Wb. mit assistentz H Johann Georg Gerold des Caminfegers und burgers allhier den sie ane Vogts statt hierzu erbetten – So geschehen Straßburg Dienstags den 3.ten Augusti Anno 1751.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Johann Michael Gerold, den jüngern Caminfeger und burger, allhier, welcher in Ehe lebet mit Fr. Ana Rosina gebohrner Weberin, 2 do Jgfr. Mariam Magdalenam Geroldin, die 34 Jahr alt, dannenhero ohnbevögtigt, gleichwohl mit assistentz herrn Johann Jacob Gerold des ältern, Caminfegers und burgers allhier, So dann 3° Jgfr. Mariam Dorotheam Geroldin, welche 19. Jahr auf sich hat und bevögtigt ist, mit H. Frantz Antoni Fischer dem Glaßer und burger allhier. Alle dreÿ des Verstorbenen seelig mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzielhte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Haupt theilern Verlaßene Erben welche nebst deren respe. Herren beÿständern und Vogt sich beÿ dießem Geschäft gefunden haben.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stampfäßlein gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Nembl. eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhie Zu Straßburg ane dem Stampfgäßl. 1.s neben Michael Erb dem Hoßenstricker, a.s. neben Johann Jacob Gerold dem Caminfeger hinten auf Fr. Streicherin die Handelßmännin Wb. stoßend gelegen, so über hernachgemelte passiv Capitalia gegen männiglich freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich des Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 21.ten Julÿ jüngt angeschlagen pro 325. Worüber nichts schrifftlichen vorhanden.
Ergäntzung de Wb. abgegangenen ohnveränderten guths. Nach Anleÿtung des über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen von weÿl. H Notario Christoph Michael Hoffmann seel. in Anno 1714 auffgerichteten Inventarÿ
Manuductio hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten Vermögens. Sa. hausraths 10 Sa. Silbers 9 ß, Sa. golden Ring 2, Sa. baarschafft 2, Sa. activ schuld 156, Summa summarum 197 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert und zugleich das theilbahr Guth, in ansehung die Wb. auf sothane Nahrung tam active quam passive renuncirt, unter einem titul, Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 17 ß, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthumbs an j.r behaußung 325, Sa. Activorum 48, Summa summarum 400 lb – Schulden 499 lb – Stall Summ 99 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 2. Octobris Anno 1713. Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Les deux filles cèdent leurs parts de maison à leur frère Jean Michel Gerold
1752 (17.6.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1153) Joint du n° 710 du 3 août 1751
(Inventarium über Weÿland Herrn Johann Michael Gerold des ältern geweßenen Caminfegers und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft)
Cessio und übergab der behaußung. Die in die Verlassenschafft gehörige behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhie Zu Straßburg ane dem Stampfgäßlein 1.s neben Michael Erb dem Hoßenstricker, 2.s. neben Johann Jacob Gerold dem Caminfeger hinten auf Fr. Streicherin die Handelßmännin Wb. stoßend gelegen, so über 50 lb 10 ß d Währung Capital dem Stifft St Marx gehörig und 200. lb. so das Stift bladerhauß in hauptgut Zu erfordern leedig und eigen, ist von Jgfr. Maria Magdalena Geroldin unter assistentz hn Johann Jacob Gerold des ältern, Caminfegers und burgers allhier, und H. Frantz Antoni Fischer dem Glaßer und burger allhier alß Vogt Jgfr. Mariä Dorotheä Geroldin zu ihr und der Jgfr. Curandæ daran gehöriger zwo tertzen
dem bruder undt Miterben Hn Johann Michael Gerold, dem Caminfeger und burger dahier in ohnvertheiltem Erb käufflich cedirt und überlaßen – Vor und umb 396 Gulden – Actum Straßburg Sambstags den 17. Junÿ A° 1752.
Jean Michel Gerold vend le même jour la maison 550 livres à l’amidonnier Jean Michel Ell
1752 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 298-v
Johann Michael Gerold des caminfegers
in gegensein Johann Michael Ell des Amlungmachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Stampff:Gäßlein, einseit neben Michael Erb dem strumpffstricker, anderseit neben Johann Jacob Gerold dem caminfeger, hinten auff Johann Theobald Streicher des handelsmanns wittib – theils als ein vätterlich Erb theils von seinen miterben cedirtes guth – um 50 pfund und, 200 pfund verhafftet – geschehen um 297 pfund
Jean Michel Ell a épousé en premières noces Marie Madeleine Hauss veuve de Jean Matthieu Rauschmer et en deuxièmes Marie Burger
Originaire d’Eresing en Haute-Bavière, le coupeur de paille Jean Matthieu Rauschmer (Rauschmeyer) épouse en 1732 une fille de Dachstein, Madeleine Hauss.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 62)
Hodie 29 mensis Septembris Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Matthæus Rauschmayr oriundus ex Pago Eresingen in superiori Bavariâ Diœcesis Augustanæ, Palearum Sector, a tribus annis in Parochiâ Sti. Petri Senioris huius Civitatis Argent. Commorans, et Magdalena Haussin defunctorum Francisci Haus et Barbaræ Lentzin Civium in Dachstein huius Diœcesis Legitimi thori filia, ab undecim annis in hac Parochia nostra commorans (signé) M. R, + (i 34)
Matthieu Rauschmer et Marie Madeleine Hauss font dresser l’inventaire de leurs biens en en excluant certains. Comme tous deux sont manants alors qu’ils seront bourgeois en 1741, l’inventaire a dû leur servir d’état de fortune pour accéder à la bourgeoisie (dont les registres manquent de 1737 à 1740). Les opérations ont lieu dans une maison au faubourg de Cronenbourg (actuel faubourg de Saverne)
1737 (21.8.), Me Schmidt (André, 6 E 41, 700) n° 160
Inventarium Unndt beschreibung all der Jennigen Haab Unndt Nahrung, So der Ehrbahre Matheiß Rauschmer Stroh Schneider Unndt Schirmer alhier, Unndt Magdalena geb. Hußin deßen Ehefraw /:außer dem Jennigen, Unndt nicht mit Einbegriffen, waß Er Würcklich auff sein Erkhaufftes häußel, bezahlt, So dann der jennigen, Eigenthümlich. Güther, So ged. Ehefrau Zu Dachstein annoch besitzen thuet, ferner Eigenthümlich Innhaben – So gescheh. Straßb. auff Mittwoch d. 21. augusti 1737
In Einer alhier zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegenen Behaußung Inventirt worden
Sa. haußrath 71, baarschafft 662, Summa summarum 133.
Matthieu Rauschmer meurt en 1741. Sa fille est morte peu de temps après lui, de telle manière que la veuve recueille toute la succession, d’une valeur de 318 livres, qui comprend une petite maison rue de l’Argile
1741 (10.10.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 18
Inventarium über Weÿland des Ehrsamen Matthiæ Rauschmers geweßenen Strohschneiders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1741 – nach seinem am 17.ten Martÿ dießes lauffenden 1741.sten jahrs genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, wie soclhe Verlassenschafft auf fleißiges ansuchen und begehren Mariæ Magdalenæ Rauschmrin gebohrner Haußin die hinterbliebene Wittib mit hülff und beystand des Ehrengeachten Martin Francisci Hauß, Schneiders und burgers allhie, Ihren Leibl. bruders und Zugleich als Erbin Mariæ Barbaræ des töchterleins so der Verstorbene seelig mit gemelter seines hinterbliebene, wittib ehelichen erziehlt und ab intestato Zu seinem Kindt und Eintzigem Erben Verlaßen, daßelbe aber auch den 25.sten Augusti Letzthien seinem Lieben Vatter seelig fünff Monath nach deßen absterben in die Ewige Glück seeligkeit nachgefolgt – So beschehen Straßburg den 10. octobr. anno 1741.
(f° 6) Eigenthumb ahne einer Behaußung. Eine behaußung allhier im Leimengäßlein (…)
Sa. haußraths 17, Baarschafft 51, Sa. hauß anschlags 250, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 318 lb
La veuve, Marie Madeleine Hauss, se remarie avec l’amidonnier Jean Michel Ell, originaire de Renchen en Bade : contrat de mariage, célébration
1741 (7. 9.bris), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 21
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Michel Ell, Leedigen Amlungmachers Von Renchen über Rhein gebürtig als Hochzeiteren ane Einem,
So dann der Ehr: und tugendsahmen Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrnen Haußin, Weÿl. Mathiæ Rauschmer geweßenen stroh schneiders und burgers allhie Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehel. haußfr. als hochzeiterin andern theÿls – So beschehen Straßburg den7.sten 9.bre Anno 1741 [unterzeichnet] Johann Michael Ell, + Maria Magdalena Hußin die hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 124)
Hodie die 12 Mensis novembris anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Michael ehl oriundus ex pago Renchen ex altera parte Rheni diœcesis Argentinensis filius legitimus defunctorum Joannis Martini ehl et Ursulæ bransteterin Conjugum et honesta Maria Magdalena hauserin vidua defuncti mathiæ rauschmers olim incolæ et palearum sectoris præsentibus testibus christiano ehl sponsi frater et Francisco haus sponsæ frater (signé) Johann Michael Ell, + sponsæ signum (i 67)
Jean Michel Ell devint bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 73
Johann Michael Ell Ammlung und Pulvermacher Von Renchen gebürtig, Welcher sich an Mariam Magdalenam Weÿl. Johann Mathäi Rauchßmers gewesenen burgers und tagners allhier Wittib verheurathet hat erhalt das burgerrecht gratis, und Wird dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel juravit d. 15.t Jan. 1742.
Testament de Marie Madeleine Hauss, dressé dans sa maison rue de l’Argile
1743 (4.5.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 352
Testamentum nuncupativum – Im Jahr 1743 (…) den 4. tag des Monaths Maÿ – zu sich kommen, beruffen und bescheiden laßen die viel Erhen und tugendreiche fraw Maria Magdalena Ellin gebohrne Haußin H. Michel Ellen des Amlungs macher und burgers allhier zu Straßburg ehel. haußfrau, welche wie auff beschehenes erschienen Zwar kränckhlichen auff receht gehend und stehenden Leibes, jedoch aber guter richtiger Sinnen – in einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimen gäßel gelegener vorgedachter fr. Testirerin eigenthümlich zuständiger behaußung dero auff dem boden habender mit den fenstern auff gedachtes gäßel außsehenden stuben – + M. Magdalenæ Ellin gebohrne Haußin der testierin Handzeichen
Les préposés de la Taille dispensent Jean Michel Ell de faire dresser l’inventaire des biens de sa femme défunte, étant donné qu’il est seul héritier hormis quelques legs
1744 (13.6.), VII 1179 – Livres de la Taille f° 270
Johann Michael Ell der Amlungmacher producirt seiner Verstorbenen Ehefrauen erstern Ehemanns Matthiæ Rauschmer des Strohschneiders Verlassenschafft Inventarium de anno 1741. durch H. Not. Heßen aufgerichtet, mit bitt weilen Er Vermög erhaltenen Indulti testandi und gestiffteten Testament auser einigen legaten instituirter Erbe seÿe, Zu erspahrung der Ohnkosten umb befreÿung der Inventur. Erkannt willfahrt, doch daß der Abzug Von 100. R so auf Nancy kommen erlegt werde, übrige Legatarÿ aus der Land Vogteÿ Hagenau seind abzug freÿ.
Jean Michel Ell se remarie en 1744 avec Marie Burger d’Avolsheim à côté de Molsheim : contrat de mariage, célébration
1744 (26.9.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 68
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Joh: Michel Ell, Amlungmachers und burgers allhier als Hochzeiteren ane Einem,
So dann der Ehr: und tugendsahmen Jungfrawen Mariæ, weÿl. Johann Bürger gewesenen Krämers und burgers Zu Molßh. hinderlaßener ehel. tochter als Hochzeiterin – So beschehen Straßburg den 26.sten Septembris 1744 [unterzeichnet] Johann Michael Ell, + Maria Burgerin d. hochzeiterin Zeich.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 188)
Hodie die 5 Mensis octobris anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Michael ehl civis ac viduus defunctæ Mariæ Magdalenæ hausin et honesta puella anna maria burgerin oriunda es avolsheim diœcesis Argentinensis filia defunctorum joannis georgii burger et annæ mariæ S* Conjugum adfuerunt testes christiano ehl sponsi frater (signé) Johann Michael Ell, + annæ mariæ burgerin signum (i 101)
Anne Marie Burger accède à la bourgeoisie. Une erreur de transcription donne pour lieu d’origine Artolsheim et non Avolsheim.
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 187
Anna Maria burgerin Von artholsh. gebürtig erhalt das burgerrecht Von Ihrem Ehemann Joh: Michael Ell burger u. pudermacher allhier um den alten burger schilling u. Wird dienen beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel. jur. eod. [23. 9.bris 1744]
Jean Michel Ell et Marie Burger hypothèquent la maison au profit d’Ursule Elisabeth Schmid, veuve du pofesseur en théologie Jean André Gnilius
1754 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 477
Johann Michael Ell der amlungmacher und Maria geb. Burgerin mit beÿstand Johann Michael Speck des schuhmachers und Johann Jacob Vogler dem rothgerber
in gegensein H. M. Johann Gnilius des Pædagogi Collegii Wilhelmitani als gewalthabers seiner mutter Fr. Ursulæ Elisabethæ geb. Schmidtin weÿl. H. Johann Andreas Gnilius Doct. et Prof. Theologiæ wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ane dem Stampffgäßlein, einseit neben Michael Erb dem strumpffstricker, anderseit neben Johann Jacob Gerold dem Caminfeger, hinten auff die Streicherische erben
Poursuivi par ses créanciers, Jean Michel Ell quitte la Ville. L’inventaire de ses biens est dressé en son absence après que la maison a été vendue aux enchères. La masse propre à la veuve s’élève à 377 livres, celle des héritiers à 7 189 livres. L’actif des propres de l’absent et de la succession s’élève à 630 livres, le passif à 882 livres.
1771 (29.4.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 210
Inventarium über Johann Michael Ell des von hier abwesenden Amlungmachers und dessen Ehefr. Maria geb. Burgerin respe. zurückgelassen: und jetztmals besitzende Activ: und Passiv: Nahrung aufgerichtet Anno 1771 – auf Requisition ihr der Ehefr. welche ad hoc mit H. Friderich Jacob Röderer Juris Candidato ane Vogts statt verbeiständet fleißig inventirt und ersucht – So geschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst am kleinen Metzigbrückl. gelegener Mr Joh: Michael Schäfer dem br. und Schumacher eigenthümlich zuständigen behaußung, imJahr 1771 auf Montag den 29 aprill Nachmittag
Eigenthum an einer behaußung (M & T) Nemliches declarirt die Eingangs gemeldte Ehefrau, daß die in hiesiger Statt Straßburg ane dem Stampfgäßlein gelegene behaußung samt Zugehörd, welches sie beede Ellische Eheleuth während ihrer Ehe Käuflich acquirirt haben, mithin in die theilbare Massam gehörig ist, auf die durch Sebastian Braun, den burgern zu Dingsheim beÿ Grießheim als dißeitigen Creditorem vorgenommener poursuitten durch alhiesige ganth saisirt, und allda den 14. martÿ hujus anni an H. Frantz Joseph Hannong den hiesigen burger und fayance Fabricanten versteigt worden seÿe vor die Summ von 1210. R. welcher erlaßte gantt kauffschilling hier ohnpræjudicirlich et salva jure quovis activé ausgeworffen wird mit 605.
Ergäntzung der Ehefrauen ermangelnden unveränderten Guths. Nemlich es producirte die Eingangsbenamste Ehefrau beÿ gegenwärtiger Inventur einen Extractum aus E. E. Grisen Raths memoriali dedato 24. Sept. 1744 und declarirte, daß sie in Gefolg deßelben Zur Zeit der sie sich nun die Erlangung des hiesigen burgerrechts angemeldet und sogleich darauf Verheurathet hatte, ausser ihrer Kleidung weißgezeug und etwelchen andere effecten, auch noch ane baarem geld 524. R. in Mitteln besessen und deßhalben den erforderlichen Aÿd abgeschworen, auch sothane Summ ihrem Ehemann Zugebracht und eingelüffert habe, welche dann weilen sie nicht mehr in natura vorhanden, sondern an die hernach benamste behausung verwendet worden, ihro auf dero begehen ohnpræjudicirlich in Ergäntzung gesetzt und ausgeworffen werden mit 262
Series rubricarum hujus Inventarii. der Ehefrauen vor unverändert angesprochenen Vermögensn Sa. haußrath 11b Sa. Silbers 3, Sa. der Schuld 100, Sa. Ergäntzung 262, Summa summarum 377 lb
Diesemnach wird auch des abwesenden Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben. Sa. haußraths 26 Sa. Silbers 9 ß, Sa. des Ganth kauffschillings von der in die theilbare Nahrung gehörig gewesenen behaußung 605, Summa summarum 630 lb – Schulden 882 lb, In Compensatione 252 lb
Copia der Eheberedung (…) – den 26. Septembris 1744, Johann Jacob Heß Notarius juratus
La vente aux enchères de la maison est enregistrée à la Chambre des Contrats. L’acquéreur est le fabricant de porcelaine Joseph Adam Hannong dont la manufacture est dans le voisinage
1771 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 178, Ganthkauff
Ganthkauff – ist die Michel Ell des abweßenden amlungmachers zuständigen Behausung cum appertinentis in dem Stampfgäßlein gelegen
H. Joseph Hannong dem porcelan fabricanten als letzt und meistbietenden um 1210 pfund adjudicirt und überlassen worden
La maison figure à l’inventaire de faillite de Joseph Adam Hannong, dressé en 1782
Les biens de Joseph Adam Hannong sont vendus aux enchères. C’est le tailleur de pierres François Bronner, manant, qui achète 405 livres la maison
1782 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 454-v
ist die in H. Joseph Adam Hannong des porcellan fabricanten credit mass gehörige ane dem Stampfgäßlein gelegenen behausung samt zubehörden einseit neben weÿl. Joachim Gerold des caminfegers, anderseit neben H. Frieße hinten auff besagte mass
Frantz Bronner des schirmers und steinhauers, als letzt und meistbietenden um 810 gulden
François Bronner a épousé Anne Marie Müller veuve d’Elie Tostalick. Domestique originaire de « Klobok » en Moravie, Elie Tostalick se marie en 1756 avec Anne Marie Müller originaire de Schweden en Palatinat près de Worms : contrat de mariage, célébration
1756 (30.9), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 360
(Eheberedung) persönlich erschienen Elias Tostalick, der leedige Herrenbediente weÿland Johann Tostalick gewesenen bierbrauers und Schirmers Zu Cloboc in Mähren mit auch weiland Frauen Catharinæ gebohrner Lobatha ehelich erzeugt und nachgelaßener Sohn, mit assistentz H Johann Christoph Koblentz des tabackhändlers und H Johann Andreas Füx Schuhmachers beeder Burgern alhier, als bräutigam ane einem, So dann Jungfrau Anna Maria Müllerin, weiland Peter Müller des Ackermanns Zu Schweden in der Churpfaltz mit Frauen Dorothea gebohrner Fägerin seiner hinterbliebene, Wittib modo Schirmerin allhier ehelich erziehlte tochter, mit beÿstand H Johann Hertensteins, Weißgerbers und burgers allhier auß Hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstags den 30. Septembris Anno 1756. [unterzeichnet] x des hochzeiterers Hand Zeichen, Anna Maria Müllerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 41)
Hodie 18 die mensis octobris anno 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt elias Tostolick oriundus ex Klobock in Moraviâ filius Joannis Tostalick civis in Klobock et Catharinæ Lobatha defunctorum conjugum ratione Domicilii parochianus ad sanctum Ludovicum et Anna Maria Müllerin ex Warmatiâ oriunda filia defuncti petri Muller et dorotheæ osenburgerin Parochiana nostra – sig. sponsi x, sig. sponsæ x (i 23)
Le manant Elie Tostalick meurt en 1772 en délaissant trois enfants. L’inventaire que Jean Daniel Saltzmann a dressé par délégation est signé par le greffier du Petit Sénat. Le défunt habitait rue de l’Argile la maison de Jean Gaspard Loy. L’actif de la succession s’élève à 92 livres, le passif à 152 livres.
1772 (23.3.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 595) n° 167
Inventarium über Weiland Elias Tostalick des gewesenen Lehnbedienten und Schirmers alhier Zu Straßburg Verlassenschafft, aufgerichtet in den Jahr 1772. – nach seinem den 6. Februarii dieses Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen sowol der hinterbliebenen Wittwe Fraun Annæ Mariæ gebohrner Müllerin, beiständlich Frantz Klein des Lehnbedienten und Schirmers alhier, als auch Quirinus Filling des hiesigen burgers und Maurergesellen als geschwornen Vogts Michael Ludwig, des Schneider-Lehrjungen, 13. Jahr alt, Katarina Dorotea, 9 ½ Jahr alt und Maria Barbara 4 ¼ Jahr alt, derer Tostalick, des Verstorbenen, mit besagter jetziger Wittib ehelich erzeugter Kinder und nach Tod ohntestirt zurückgelaßener Erben – Welches alles, wie es sich befunden und angegebenermaßen dargetan, der unterschriebene Actuarius E.E. Kleinen Raths getreulich verzeichnet, und darüber gegenwärtiges Inventarium aufgerichtet hat. So geschehen in fernerer Gegenwart H Joh: Michael Hirschel des Fischhändlers und E.E. Kleinen Raths alh. Jetzigen beisitzes, als aus edelgedachten Raths Mittel Zufolg heutiger Erkantnus abgeordneten H. in Straßburg in i. an dem leimengäßlein gelegener, dem Joh: Caspar Loÿ, bratwürstmacher alhie, eigenthümlich zuständigen disorts lehnungsweis bewohennden behausung auf Montag den 23. Märtzmonats Vormittags in dem Jahr 1772 [unterzeichnet] Beguin, actuarius
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlassenschafft welche nach dem buchstab des 3.ten Punckts vorstehender Eheberedung durchgehends theilbar ist, an und vor sich selbst, hausrath 81, Silbers 11 Summa summarum 92 R. – Schulden 152 R – Mehr Schulden als Guth 60. R.
Abschrift der den 30. Septembris A° 1756 vor Herrn Not° Joh: Friderich Lichtenberger alh. aufgerichteten Eheberedung.
Tailleur de pierres originaire de Strasbourg, le manant François Bronner épouse Anne Marie Müller en 1772
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Hodie Primâ Junii Anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Franciscus Brunner, Solutus, lapicida, filius legitimus Ludovici Brunner tutelaris et cæmentarii hujatis et Mariæ Müller conjugum et Anna Maria Müller vidua Eliæ Destally tutelaris dum viveret ambo in parochia nostra commorantes (signé) frantz bronner x sponsæ signum (i 39)
Compagnon tailleur de pierres, François Bronner meurt en 1785 en délaissant pour unique héritier son père. La maison est inventoriée à son prix d’achat. L’actif de la succession s’élève à 435 livres, le passif à 502 livres.
1785 (9.5.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 510
Inventarium über weÿl. Frantz Bronner des Steinhauergesells und Schirmers d. 21. aprilis dieses laufenden jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der Wittwe Fr. Anna Maria geb. Müllerin beiständlich Georg Friedrich Rühlin des schneidermeisters mit zuziehung des Abgelebten seines eheleiblichen vaters als ohntestirt hinterlassenen einzigen Erben Ludwig Bronner des Maurergesellen und Schirmers
in hienach inventirter ane dem Stampfgäßlein gelegenen Sterb behausung
Eigenthumb ane einer Behausung – 4.C N° 386, 20° 12 9, logt 9 12 – Nämlich eine in vorder- und hinder-gebäude bestehende kleine behausung, hoffstatt, höflein und Gumpbronn m. all der: begr: weit: zugehörden und Rechten gelegen an dem Stampfgäßlein 1.s. weÿl. N. Erb des verstorbenen Münsterbläsers Erben, 2.s. Thomas Oberreiter dem Gipser hinten auff zum theil auff H. Johann Friedrich Schlehenacker den bierbrauer zum weisen bär, um denjenigen Preis um welchen es aus Joseph Adam Hannong des Porcellan fabricants Falliments maß ersteigt und erkaufft 510 R, Darüb: Gantkbr. v. 20. 8.br 1782 welcher d. 26. ebensolchen Monats in C.C. St. fol. 454 einverleibt worden
hausrath 49 R, silbers 9 R, behausung 810 R, summa summarum 869 R – Schulden 1005 R, In Vergleichung 136 R
Une deuxième fois veuve, Anne Marie Müller se remarie avec le compagnon tailleur de pierres Georges Niderall, originaire d’Amberg en Bavière : contrat de mariage, célébration
1787 (27.8.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 296
(Eheberedung) Erschienen der ehrsam und bescheidene Georg Nideral, lediger Maurergesell und Schirmer alhier, des Wolfgang Nideral, taglöhners in Amberg Churbaierlischer Herrschafft mit seinem Eheweib Catharina geb. Strobel erzeugter ältere nunmehr großjährige Sohn, als Hochzeiter an einem teil,
So dann Frau Anna Maria geb. Müller, des weil. Frantz Bronner, gewesenen ebenmäsigen Maurergesells u. Schirmers allhier hinterbliebene Wittwe als hochzeiterin beiständlich Sebastian Bourdajos, Malers und Schirmers hieselbst, an dem andern Teil [unterzeichnet] georg niderall, x Anna Maria Bronnerin Handzeichen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63)
Hodie die 28 mensis augusti 1787 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes georgius nideral oriundus ex amberg in Bavaria Solutus minorennis filius wolfgangi nideral et Catharinæ Hobel Conjugum exhibito nobis testimonio consensûs parentum de die 17 mensi et anni qui supra penes nos remanente et a sex annis in Parochia nostra Commorans et anna maria müller vidua defuncti franscici Bronner in vita inquilini hujatis et Lapicidæ un Parochia nostra Commorans (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 33)
Inventaire après décès d’un locataire, le charretier Jean Rüeg, au moment de sa mort infirmier à l’hôpital Sainte-Marguerite
1795 (28 therm. 3), Strasbourg 5 (6), Me Grimmer n° 219 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 152-v du 5 fruct. 3
Inventarium über Weil. Johannes Rüeg des Karchziehers und leztmals Kranckenwärters im Margareten Hospital, nach seinem den 13. Messidor jüngst erfolgten Absterben hinterlassen, durch Georg Niederahl den Maurer und deßen Ehefrau wegen getreulichen Angeben abgelegter Handtreu
Benennung der Erben, da die Erben des Verstorbenen dermalen noch ohnbekannt sind, zum Curator ernannt und beeidigt worden der bürger Martin Hosch
in einer ane dem Stampfgäßlein gelegenen behaußung N° 19 so der Verstorbene zum theil Lehnungsweiße inne gehabt
hausrath 138 li, Schulden dem bürger Niederahl für Logis, abwarterlohn, leichenkösten &c. 780 livres, da aber der curator diese forderung gröstenteils contestirt, pro nota
Georges Niderall et Anne Marie Müller font dresser l’inventaire de leurs apports en 1804
1804 (2 prai. 12), Strasbourg 13 (18), Me Bremsinger n° 1753 – Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 10 du 5 pr. 12
Inventarium illatorum über Fr. Anna Maria geb. Müller in die dem 28. Augstmonats 1787 mit Georg Niderall dem Maurergesell angetrettene Ehe gebracht – vor Notario Saltzmann errichteten Eheberedung, auff ansuchen der Ehefrau beiständlich des burgers Johann Mathhias beck schirmers nach anleitung des über deren abgeleibten 2t. Ehemanns weÿl. Frantz bronner des Steinhauergesells, vor Notarius Saltzmann den 9. maÿ 1785 errichteten inventariums
in hiernach inventirter behausung
Eigenthum an einer Behausung, Nemlich eine in vorder und hinter Gebäude bestehende mit Ziffer 19. bezeichnete kleine behausung hoffstatt höflein und Gumpbronnen mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten an dem Stampfgäßlein einseit neben Michael Kling dem Maurer anderseit neben Eingangs gemelten Heinrich hinten zum theil auf ebendenselben zum theil auf weÿl. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers zum weisen bären Erben, hier um denjenigen Preis angesezt wird um welchen es aus Joseph Adam hanong des Porzellanfabrikants Falliments masse ersteigert und erkauft worden, 1620 francken – darüber besagt ein Ganthkaufbrief vom 20. nov. 1782 Welcher den 26. eben solchen Monats damaligen Kontrakten Protokoll folio 454 einverleibt worden
fahrender Haabe 853 fr, summa summarum 1705 fr – Schulden 1662 fr, Nach deren Abzug 43 fr
Anne Marie Müller meurt en 1805 en délaissant pour héritier le veuf et son petit-fils Jean Martin Eichner
1805 (30 frim. 14), Strasbourg 13 (23), Me Bremsinger n° 2884 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 62 du 6 nivose
Inventaire de la succession d’Anne Marie née Müller femme en premières noces d’Elie Tostalick domestique de louage et en secondes noces de feu François Bronner maçon et en troisièmes de Georges Niederall aussi maçon, décédée le 26 vendémiaire dernier
Dénomination des héritiers, I. le veuf pour moitié selon le contrat de mariage passé devant Me Saltzmann le 27 août 1787, II. Jean Martin Eichner tailleur d’habits et fusilier au 9° régiment de ligne 9° compagnie troisième bataillon au dépot dans la citadelle à Parme en Italie fils majeure depuis le 11 prairial dernier du susdit Georges Eichner procréé avec sa première femme Catherine Dorothée née Tostalick, petit fils de la défunte, en présence du tuteur ordinaire son grand père Georges Niederall
propres des héritiers, meubles 105 fr
maison propre aux héritiers. Une maison marquée n° 19 consistante en bâtiment de devant et de derrière très fonds petite cour et pompe à eau avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville rue du foulon d’un côté Michel Kling maçon d’autre Joseph Louis Heinrich caffetier par devant ladite rue derrière en partie ledit Heinrich en partie les héritiers de Jean Frédéric Schlenacker brasseur a l’ours blanc – acquis dans la faillite de Joseph Adam Hannong fabricant de porcellaine a la chambre des subhastations par contrat expédié par Beguin le 20 novembre 1782 enregistré à la Chambre des Contrats la même année f° 454, estimée 1620 fr, échue à la défunte suivant Inventaire de la succession de François Bronner tailleur de pierres, Me Saltzmann le 9 mai 1785
remplacement des propres aux héritiers 23 fr, déduire 277 fr, à bonifier à la communauté 253 fr, total des propres aux héritiers 1725 fr, passif 1663 fr, reste 61 fr
communauté meubles 88 fr, dettes actives, total 441 fr, passif 278 fr
Jean Georges Niederall se remarie avec Marie Marthe Notter qui apporte un fils naturel, Jean Klein
1805 (2 nivose 14), Strasbourg 13 (23), Me Bremsinger n° 2886 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 62 du 6 niv.
Contrat de mariage – Jean Georges Niederall veuf d’Anne Marie née Müller
Marie Marte Notter seconde fille de feu Nicolas Notter, bucheron a Baden Electorat de Baden, et de feue sa première femme Marie née Bentz
art. 2, si la future épouse viendroit a précédéder et que son fils Jean Klein agé de 4 ans seroit encore vivant (…)
Marie Marthe Notter meurt en 1807. L’inventaire donne la liste des locataires de la maison
1807 (4.4.), Strasbourg 13 (26), Me Bremsinger n° 3727 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 85 du 7.4.
Inventaire de la succession de Marie Marthe Notter femme de Georges Niederall maçon – à la requête d’Antoine Paul Esprit Demougé membre de la commission administrative des hospices civils de la ville de Strasbourg exercant les fonctions de tuteur aux eleves de l’hospice des enfants de la patrie a Stephansfelden tuteur de Jean Notter né le 12 messidor 9 (1 juillet 1801) fils naturel de la défunte, en présence de Georges Eichner maçon tuteur subrogé
Dénomination des héritiers 1. le veuf pour moitié d’après l’art. second du contrat de mariage, II. Jean Notter – contrat de mariage dressé le 2 nivose 14
dans la maison n° 19 rue du Foulon faisant partie de la présente succession
Moitié d’une Maison. La moitié d’une maison marquée du n° 19 consistante en bâtiment de devant et de derrière tres fond petite cour et pompe à eau avec toutes ses appartenances et dépendances sises en cette ville rie du Foulon, d’un côté Michel Kling maçon d’autre Joseph Louis Heinrich journalier devant ladite rue derrière en partie led. Heinrich en partie les héritiers du Sr Jean Frédéric Schlenacker brasseur a l’ours blanc – loyer du premier étage occupé par le propriétaire 50 fr, de cet étage sur le derrière par Huss journalier 24 fr, du second étage sur le devant par Kessler journalier 40 fr, du même étage sur le derrière veuve Sebold 18 fr, total 131 fr, la moitié à la succession 66 fr, capital 1320 fr, dont les 2/3 appartiennent au veuf – la maison entiere a été acquise dans la faillite de Joseph Adam Hannong fabricant de procellaine à la chambre des subhastations le 20 novembre 1782 enregistré Chambre des contrats 26 de la même année folio 454, échue a Anne Marie née Müller lorsqu’elle vivoit première femme du veuf actuel, inventaire du second mari François Brenner tailleur de pierres par Me Saltzmann le 9 mai 1785 et après sa mort la moitié de cette maison avenue au veuf inventaire souss. le 30 frimaire an XIV
meubles 151 fr, passif 1000 francs
Le maçon Georges Niederahl se marie en troisièmes noces avec Anne Diebold de Bossendorf
1807 (19.10.), Strasbourg 12 (16), Me Wengler n° 2785 – Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 189 du 20.10.
Contrat de mariage – Georges Niederahl maçon veuf d’Anne Marie Marthe Notter
Anne Diebold de Bossendorf fille majeure de Jean Diebold, laboureur, et de défunte Eve Reinbold
Anne Diebold meurt en 1831 en délaissant une fille
1832 (26.3.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3896 – Enregistrement de Strasbourg, acp 209 f° 60 du 2.4.
Inventaire par déclaration des biens d’Anne Diebold femme de Jean Georges Niederahl décédée le 19 novembre 1831 – à la requête de 1. le veuf, maçon, 2. Marie Anne Niederahl épouse de Simon Purcht tailleur d’habits [signe Burth]
immeuble, une maison à rez de chaussée et deux étages sise à Strasbourg rue du Foulon n° 19 d’un côté le nommé Willer, d’autre Louis Henri, devant la rue, derrière les héritiers Schlenacker, estimée à un revenu de 75 francs par année, que les titres en vertu desquels elle se trouve propriétaire de la maison susdécrites sont égarés
communauté meubles 94 fr, totalité de l’actif 1594 fr
passif 1460 fr, garde robe 15 fr
Georges Niederal et Jean Martin Eichner, copropriétaires pour moitié, vendent la maison au mégissier Charles Guillaume Kœnig
1838 (21.7.), Strasbourg 15 (64), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 261 F° 49 du 30.7.
Georges Niederal, maçon, en son nom et comme mandataire de Jean Martin Eichner, voltigeur au 9° régiment de ligne
à Charles Guillaume Koenig, mégissier
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec petite cour, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue du Fo n° 1698ulon n° 19 d’un côté la propriété du Sr Vagaré, d’autre le Sr Weller, derrière la veuve Silberrad – Etablissement de la propriété, héritée comme donataires d’Anne Marie Muller épouse de M. Nideral et grand-mère du Sr Eichner ainsi qu’il résulte du contrat de mariage du Sr Nideral et d’Anne Marie Muller dressé par Me Saltzman le 27 août 1787, de l’inventaire de Mde Nideral par Me Bremsinger le 30 frimaire 14. Anne Marie Müller est devenue propriétaire deladite maison par le partage dans l’nventaire dressé par Me Saltzmann le 9 mai 1785 entre Mme Muller et le défunt François Bronner son second mari vivant tailleur de pierres, François Bronner a acquis ladite maison dans la faillite de Joseph Adam Hannong, fabricant de porcelaine, à la chambre de subhastation par M. Béguin greffier ci devant au Petit Sénat le 20 novembre 1782. Le Sr Hannong avait acquis la maison sur Michel Ell, fabricant d’amidon, et Marie Burger sur adjudication par expropriation forcée le 14 mai 1771, Me Heus notaire 11 septembre 1782 – moyennant 1471 francs
Le tanneur Charles Guillaume Kœnig a épouse Marie Joseph Simon en 1814
1814 (31.12.), Strasbourg 6 (41), Me Meyer n° 948 – enreg. manquant F° 184 du 5.1.
Contrat de mariage – Charles Guillaume Koenig, tanneur fils majeur de Charles Jean Koenig, sellier, et de défunte Madeleine Christ
Marie Joseph Simon, fille majeure de François Xavier Simon, employé dans les domaines, et de Marie Anne née Lottringer
apports de la future épouse 657 francs