60, rue du Jeu-des-Enfants
Rue du Jeu-des-Enfants n° 60 – IV 157 (Blondel), P 514 puis section 58 parcelle 32 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Eusèbe Hessland (1769), maison détruite en 1944
Le n° 60 est la troisième maison à partir de la droite, après celle à encorbellement
(vers 1942, publié par Lamboley dans La Maison Rouge et l’ Homme de fer)
Le n° 60 (à gauche) et le n° 58 (détruit) après les bombardements de 1944 (AMS, cote 1 Fi 144, n° 133
Maison d’artisan (bâtiment avant, petite cour, bâtiment arrière et remise latérale) construite sur un petit terrain, elle appartient entre 1684 et 1724 à Sigismond Falckenhauer et à son fils du même nom, ferronniers notoires à Strasbourg. Une convention passée en 1702 avec le voisin à l’ouest (futur n° 58) permet au propriétaire de construire une nouvelle cheminée. La maison devient ensuite propriété du plâtrier Gaspard Grimmer dont un fils est le conventionnel Jean Gothard Grimmer, un autre devient notaire à Strasbourg et le dernier fabricant de soie en Hollande. Le troisième mari de la veuve, Jean Eusèbe Hessland, reconstruit la maison en 1769 en acquérant un terrain trapézoïdal devant la maison pour en rectifier l’alignement. Le nouveau bâtiment comprend des éléments caractéristiques du style de l’époque : mascarons qui pourraient représenter les quatre saisons, cordons à bandeau, chaînes à refends, appuis galbés à grilles d’appui en fer forgé, chambranles à fasce et fausses clés sculptées à deux des trois niveaux.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49
élévations et cour (C)
La maison se trouve à droite du repère (e) sur les élévations destinées au plan-relief de 1830. Le rez-de-chaussée comprend deux ouvertures en arcades séparées par une porte. Chacun des trois étages comprend quatre fenêtres. Le comble a trois niveaux d’ouvertures. La petite cour (C) montre l’arrière de la façade entre (3) et (4), le mur aveugle qui sépare la propriété de sa voisine entre (4) et (1), la façade du bâtiment arrière à rez-de-chaussée ouvert et deux étages entre (1) et (2), enfin entre (2) et (3) la remise à simple rez-de-chaussée qui relie le bâtiment avant au bâtiment arrière.
La maison est surélevée d’un quatrième étage en 1875. Le propriétaire fait installer en 1863 des devantures au rez-de-chaussée qui est revêtu de marbre en 1920. La maison est entièrement détruite lors du bombardement du 11 août 1944. La photographie a été prise peu de temps auparavant : les trois premiers étages correspondent au dessin de 1830, le rez-de-chaussée a été transformé.
novembre 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1659 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Geoffroi Berus, cordonnier, et (1649) Anne Marie Kelterer – luthériens | ||
1673 | v | Kilian Mey, serrurier, et (1669) Marguerite Barbe Berckmann puis (1676) Anne Catherine Burucker – luthériens |
1684 | h | Sigismond Falckenhauer, serrurier, et (1676) Anne Catherine Burucker, ci-dessus – luthériens |
1724 | h | Sigismond Falckenhauer, serrurier municipal, et (1715) Anne Marie Boch – luthériens |
1746 | v | Gaspard Grimmer, plâtrier, et (1729) Catherine Barbe Schied puis (1744) Anne Salomé Schultz – luthériens |
1760 | h | Jean Eusèbe Hessland, menuisier, et (1760) Anne Salomé Schultz, ci-dessus – luthériens |
1793 | h | Jean Frédéric Grimmer, notaire, et (1788) Jeanne Dorothée Leopold – luthériens |
1822 | v | Thiébaut Herrmann, rentier, et (v. 1814) Catherine Elisabeth Pierre |
1838 | v | Michel Oster, peintre d’histoire, et (1834) Marie Sophie Sieffert |
1876* | Georges Schwarz, boucher | |
1885* | Alfred Charles Erkmann, négociant à Paris | |
1894* | Armand Hittler, boucher, et Eugénie Lorentz | |
1927* | Louis Robert Fritsch, négociant, son épouse née Hittler et copropriétaires | |
1951* | Louis Robert Fritsch, ingénieur en chef, et son épouse née Hittler |
(1765, Liste Blondel) IV 157, au Sr Hessländer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heßland, 3 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 514, Dubard, René, capitaine du génie – maison, sol – 0,93 are (puis) Oster Michel
Locations
1747, Dominique Longho, marchand (boutique du rez-de-chaussée et logement au deuxième étage)
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Le serrurier Jean Nicolas Schlosser (maison n° 58, IV 158) et Gaspard Grimmer demandent l’autorisation de construire à l’aplomb de leur encorbellement en avançant sur le communal. Les préposés la leur refusent parce que le propriétaire de l’auberge voisine à la Cave Profonde s’y oppose en arguant qu’il en résulterait un angle à côté de sa maison.
f° 81) Dienstags den 22. Julÿ 1755. Joh: Niclaus Schloßer, Caspar Grimmer – An Hn. Johann Niclaus Schloßer, des Perruckenmachers, und Caspar Grimmer des Gibßers Häußern, hieher dem Würths Hauß Zum tieffen Keller, welche um erlaubnus gebotten jhre Überhäng Zuunterbauen, und soweit Sie hervorgehen, auf das Allmendt Heraußzufahren wor wieder aber der tief Kellerwürth, weilen solchenfalls an seinem Hauß ein eck Vorstehen würde, sich beschwehret. Erkannt, abgeschlagen.
1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Les préposés refusent à Salomé Grimmer l’autorisation de remplacer ses croisées au premier et au deuxième étages de sa maison à encorbellement en précisant que les travaux seraient permis si elle suivait un alignement tracé de la Cave Profonde (IV 159) à la maison Keck (IV 154)
(f° 34) Donnerstags den 12. Junÿ 1760. Salome Grimmerin – Augenschein eingenommen an fr. Salome Grimmerin der feder händlerin hauß so einen überhang hat in der Kinderspielgaß, in deßen I.sten und 2.ten Stockwerck sie in jedem 4. neue Creutzstöck zu machen umb erlaubnus gebetten. Erkannt begehren abgewießen wann sie aber nach der flucht Von fr: Keckin hauß auff den tieffen Keller gezogen den überhang unterbauen will, so soll jhr dießes erlaubt seÿn.
1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Eusèbe Hessland demande l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison
(f° 10) Dienstags den 8.en Martÿ 1768. Johann Eusebius Heßlandt – Johann Eusebius Heßland der Gimpler bittet umb ein gleiches wegen seinem hauß in der Kinderspielgaß, Erk. ut ante (umb anweißung der flucht nach welcher sein Hauß bauen solle. Erkannt, wird dem H. bau: Inspectori auffgetragen dem Imploranten die flucht auß Zustecken und d. einzuziehende Allmendt auß Zumeßen damit der zu bezahlende preiß dafür regulirt werden Könne.)
A gauche, le croquis qui accompagne la cession du terrain (23 pieds de long, 1 pied 5 pouces d’un côté, 5 pouces de l’autre, ci-dessous)
A droite, extrait du plan Blondel (planches cotées VI 586, AMS) où les terrains que Blondel propose de surbâtir sont teintés en rose. Le terrain cédé devant la parcelle 157 correspond à l’alignement proposé
1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
L’inspecteur Werner a dressé un plan des différents terrains à vendre pour rectifier les alignements. Jean Eusèbe Hessland doit acheter les 3 pieds 6 pouces carrés représentés sur un plan joint.
(f° 67-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. – H. Werner der baw: Insp.r producit 4. Abriß von Allmend plätzlen so folgende Vier Persohnen Zu jhren häußern eingezogen und löbl. Statt nach dem preiß deren Cantons zu bezahlen haben, als
(NN Kuntz, dt. d. 19. Maÿ 1769) NN. Kuntz der Weißbeck in der Steinstraß hatt ein gezogen 2 Clafftr. 3 sch. 6 Z. ins quadrat und soll à 5 Fl. vom Claffter, 12 fl. 9 ß. 2 d.
(H. Prof. Beÿkert, dt. d. 10. May 1769) H. Prof. Beÿkert hatt auff dem Roßmarckt eingezogen 3 Claff.r 5 sch. 7 Z. ins quad. v. soll à 10 R, 39 fl. 3 ß.
(Jacob Klein, remittirt v. P. 1738 den 30. Maÿ) Jacob Klein der Gimpler auff dem alten wein Marckt hatt engezogen 2 C. 1 sch. 11 Z. und soll à 12 R, 27 fl. 8 ß. 4 d.
(Joh. Eusebius Heßlandt, remittirt den 9. Maÿ 1769) Joh. Eusebius Heßlandt der Gimpler hatt in der Kinderspielgaß eingezogen 3 sch. 6 Z. ins quadrat und soll à 12 Fl. vom Claffter, 7 fl.
(NN Meyer der Schiffmann) hingegen hat die Statt NN. Meÿer dem schiffmann für 2 Cl. 4 sch. 1 Z. ins quadrat, so er Von seinem hauß gegen der Kleinen Metzig verlohren à 10 Fl. vom Claffter zu ersetzen, 26 fl. 8 ß. NB. hatt eben so viel Allmendt eingezogen gehet also gegen einander auff
Description de la maison
- 1710 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, une cour, un puits, un passage latéral, un bâtiment arrière, un atelier et des caves voûtées, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
- 1759 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une petite cave voûtée, un puits et une petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
Atlas des alignements
Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants (f° 11 v°)
nouveau N° / ancien N° : 7 / 6
Grimmer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 213 case 3
Oster Michel
P 514, Maison et cour, sol,
Contenance : 0,93
Revenu total : 216,48 (216 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 804 case 1
Oster Michel
1876 Schwarz Georg, Metzger
1885 Erkmann Alfred Karl, Kaufmann in Paris
94/95 Hittler Armand, Metzger und Ehefrau Eugenie geb. Lorentz in Gütergemeinschaft
P 514, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 60
Contenance : 0,93
Revenu total : 216,48 (216 et 0,48)
Folio de provenance : (213)
Folio de destination : 804
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
(Zugang) Schwartz Georg f° 804-I, P 514, Haus, Reinertrag 134 (3 P, 350), Vergrößerung, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878
Revenu total : 350,48 (350 et 0,48)
Folio de provenance : 804, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18
Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 2
Parcelle 32, section 58 – autrefois P 514
Canton : Kindersspielgasse Hs. N° 60
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,85
Revenu : 2800 – 6000
Remarques :
compte 2460
Hittler Armand u. Ehefr.
1927 Fritsch Louis Robert négociant épouse née Hittler et copropriétaires
1951 Fritsch Louis Robert ingénieur en chef, son épouse née Hittler
(1504)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 144)
(maison n°) 6
pr. Hessland Anne Salomé Veuve – Moresse
lo. Grimmer Jean Frédéric – Cordonniers
lo. Franck Georges Louis – Tailleurs
Registres de population
(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 6 (registre 600 MW 4) – légende
Frédéric Grimmer, 38, Notaire, Strasb.
Chreti. Grimmer, 26, epouse, Palatinat, 1788
Guillaume Leopold, 18, Callstadt, 1796
Frédéric Proesamlé, 38, homme de lettres, Strasbourg
Madeleine Lehmann, 25, id
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kinderspielgasse (Fse.) (p. 79)
Nr. 60
Haubtmann, Metzgermeister. 012
Merkling, Musiklehrer. 3
Wägel, Handlungsgehilfe. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 112)
Le rez-de-chaussée est occupé par la boucherie Georges Schwartz (1875), Armand Hittler (1894) et Haubtmann (1905), ensuite par une épicerie fine. La maison est surélevée d’un quatrième étage en 1875. Le propriétaire fait installer en 1863 des devantures au rez-de-chaussée qui est revêtu de marbre en 1920. La maison est entièrement détruite lors du bombardement du 11 août 1944.
Sommaire
- 1863 – Le maître maçon F.A. Mertz demande au nom du propriétaire Oster l’autorisation de placer des devantures au rez-de-chaussée de la maison – Accord
- 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé de faire une prise pour trois becs au nom de M. Blum, locataire du sieur Oster
- 1875 – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du boucher Schwartz l’autorisation d’ajouter un quatrième étage et de remettre en place l’ancien comble – Schéma – Rapport de l’agent voyer : Das Eigenthum des H. Schwartz steht im Alignement und hat keinen Ueberhang, dasselbe bestehet in einem Erdgeschoß und 3 Stockwerken in Mauerwerk und der auf der Rückseite des Gesuches gezeichnete Durchschnitt gibt die Erhöhung eines 4.ten Stockwerkes, ebenfalls im Maurwerk an, Alles nach dem erforderlichen Sicherheits und Salubritäts Garantien. Die Straßenbreite vor diesem Eigenthum ist auch mehr als 10 Meter festgesetzt, und die Facadenhöhe von 14,92 m erreicht die reglementarische Höhe nicht.
- 1885 – Mai. La Police du Bâtiment notifie le sieur Erckmann, au nom duquel Me Lauterbach, notaire, de faire ravaler la façade
Mai. l’entrepreneur A. Schoop et G. Mayer (39 rue des Bouchers) demande l’autorisation de raccorder la maison à la canalisation municipale – Autorisation – Schéma - 1890 – Mai. La Police du Bâtiment notifie Alfred Erckmann de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1890
- 1895 – La Police du Bâtiment constate que le boucher Hittler a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’intéressé répond qu’il n’y a aucune enseigne depuis huit ans. Une visite des lieux constate qu’il n’y a pas d’enseigne.
- 1893 – Mai. La Police du Bâtiment notifie H. Hittler (35 rue Manteuffel act. du Maréchal Foch) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1893
L’entrepreneur J. Joseph (6 rue Sainte-Barbe) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, septembre 1893 - 1910 – L’entrepreneur Joseph (6 rue Sainte-Barbe) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique- Travaux terminés, mai 1910
- 1913 – Rapport des pompiers. Un feu s’est déclaré dans la boutique, propriétaire, Hittler – Pas de remarque de la part de la Police du Bâtiment
- 1920 – L’entreprise Kaufmann et Lévy (peintres en bâtiment) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Droits de voirie.
1920 – Georges Moreau demande au nom des Chocolats Turenne à Sedan l’autorisation de faire faire une inscription sur la façade d’après le dessin joint et de poser une enseigne lumineuse entre le premier et le deuxième étage – Autorisation de poser l’enseigne lumineuse – Travaux terminés, juin
1920 – Armand Hittler, propriétaire, demande l’autorisation de poser un revêtement en marbre au rez-de-chaussée – Autorisation – Travaux terminés, octobre - 1920 – Armand Hittler, propriétaire, demande l’autorisation de remplacer une cloison en bois par un mur (Der Eigentümer des Hauses Kinderspielgasse 60 beabsichtigt den besteheden Holzabschluß und Gitterthür mit Drahtgeflecht an der Etagentreppe zu entfernen und nach nebenstehende Handskizze eine 12 cm. stark Abschlußmauer im Erdgeschoß bis unter den Verbau ca. 2,50 m hoch aufzuführen.) – Autorisation, entrepreneurs Guri et Meyer – Travaux terminés, octobre
- 1900 – Commission contre les logements insalubres, propriétaire Hittler, sur place. Pas de remarque si ce n’est que les cabinets d’aisances n’ont pas d’ouverture sur l’extérieur et que celui du rez-de-chaussée pourrait être réparé. Le propriétaire s’engage à faire raccorder les cabinets d’aisance aux égouts – Travaux terminés, juin 1903
1903, 1906 – Nouveaux rapports, rien à signaler
1906 (décembre) – Propriétaire, Haubtmann, sur place. La boucherie est propre
1915 – Commission des logements militaires. Une seule remarque concernant le sol de la cuisine au IV° étage - 1939 – Paul Rey informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne de son magasin
- 1944 – Le locataire Frédéric Kastendeutsch informe le maire que la cheminée dégage de mauvaises odeurs. Ses démarches auprès de la principale locataire, Mme Rey qui exploite une épicerie fine au rez-de-chaussée, et du propriétaire, L. Fritsch (35 rue Manteuffel, act. du Maréchal Foch) n’ont pas eu de suite. Il fait part des remarques du ramoneur Waltzinger – Après s’être rendue sur les lieux, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui charge l’entreprise Guri et Mayer de faire les travaux nécessaires – L’entreprise informe le propriétaire qu’il lui est impossible d’intervenir à cause des travaux urgents au Neudorf – Travaux terminés, août 1944
1944 – La Police du Bâtiment donne son accord qu’un dépôt de lait soit installé dans la maison - 1945 – Certificats de sinistré. Mme Louis Fritsch et Mlle Hittler pour leur maison entièrement détruite lors du bombardement du 11 août 1944 – René Biehler, appartement au II° étage rendu inhabitable par le bombardement du 25 septembre 1944 – Claire Freiling pour son logement complètement détruit lors du bombardement du 11 août 1944
Relevé d’actes
Au milieu du XVII° siècle, la maison appartient au cordonnier Geoffroi Berus qui a épousé en 1649 Anne Marie Kelterer, fille de tonnelier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 522)
1649 – Dom. 9. Trini. Gottfried Beeres der Schumacher, Lorentz Beeres deß Vngelts Beampten, Vnd Burgers allhier, ehelicher Sohn, J. Anna Maria, Leonhard Kälterer deß Küeffers Und Burgers allhier eheliche tochter, Im Münster Mont. den (-) – (i 270)
Le cordonnier Geoffroi Berus, le serrurier Philippe Jacques Berus et Anne Catherine Berus vendent 205 livres la maison au serrurier Kilian Mey et à sa femme Marguerite. La maison est chargée d’une rente emphytéotique et laudémiale envers le couvent des Pénitentes
1673 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 365-v
Gottfried Berus der Schuhmacher und Philipp Jacob Berus der Schloßer beede für sich selbsten, und dann Simon Rohes der Schreiner alß Vogt Annæ Catharinæ Berusin
in gegensein Chilian Meÿen deß Schloßers und Margarethæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand herren Johann Andres Mergilets alß bestelten Schaffners deß Closters Zu den Rewerin alhier, wie auch Johann Claußmeÿers deß Schreiners
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders hoffstätt und höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh beÿm Würthßhauß Zum dieffen Keller, einseit neben Michael Keckhen dem Kieffer, anderseit neben Friderich Henninckh dem Schwartzbeckhen, hinden uff Niclaus Kleinen dem Viehehändler stoßend gelegen, welche häußer besagtem Closter Jure dominÿ directi gehörig deme mann auch davon 6. lb ewig erschätzig und fürbietig. Erblehen zinnßes Zu raichen schuldig seÿe – umb 205. lb
Kilian Mey et sa femme Marguerite hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit des enfants mineurs du tonnelier Laurent Meyer
1673 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 538
Chilian Meÿ der Schloßer und Margaretha Barbara sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen herren Daniel Schmidts und herren Isaac Habrechts beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Michael Keckhen deß Küeffers, alß Vogts Lorentz Meÿers deß Kieffers Kinder – schuldig seÿen 75. lb. Straßburger albereit am 16. Junÿ jüngsthin bahr gelühenen Gelts
Unterpfand, Eine behaußung hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem alten Weinmarckh einseit neben obged. Keckhen, anderseit neben Friderich Heneckh dem Kürschner hinden uff Niclaus Kleinen den Viehe Treiber Von Sarbuckhenheim stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 6. lb ewig. erschätzigen und fürbietig. Erb lehen Zinnßes dem Closter Zu denn Rewerin
[in margine :] Nur Zum bericht, Es ist Zu Vorderist umb die Vorlag daß Closter Zu denn. Rewerin alß Eÿgenthümmer ersucht worden, weilen aber solches nicht damit Verholffen, alß hatt der Debitor sich anderwerlich umb gelt Erwerben, und daß dominum utile, salvo tamen domino directo hÿpotheciren müßen, Hatt also dieße Verschreibung und die Unterpfands Gerechtigkeit platz. Prælat. Ord. pag. 35. §. 21.
Kilian Mey a épousé Marguerite Barbe Berckmann fille d’un exempt de la compagnie du capitaine Stœr : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1669 (6. Martii), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 130-v
(Eheberedung) Erschienen Chilian Meÿer der Schloßer und burger Zu Straßburg, alß hochzeiter mit beÿstand hannß Morgen des Seÿlers und burgers alhie an einem,
So dann Jungfrau Margaretha Barbara Georg Berckgmanns deß Gefreÿten Zu Graffenstaden under H Capitain Stören compagnie eheleiblich dochter alß hochzeiterin, mit assistentz erstermelts ihres eheleiblichen Vatters, so dann herrn Philippß Schäffers handelßmanns und burgers alhiee /:beÿ deme sich die hochzeiterin ein Zimbliche Zeit in dinsten aufgehalten habe:/ am andern theil
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
A° 1669. Eodem tempore [festo pasch. 11 April et Quasimodo gen 18.] Kilian Meÿ der ledige schloßer, weÿlandt Kilian Meÿen des gewesenen burgers v. schloßers allhier nachgelaßener ehelich. Sohn, Undt Jfr. Margaretha Georg Bergmanns deß gefreÿt. Zu Gravenstad. eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St. Thoman, montan d. 19. Apr. (i 2)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144-v, n° 17)
1669 – Dom: Paschatos den 11. Apr. prima vice, Chilian Maÿ der ledige Schloßer, Kilian Meÿen des gewesenen Schloßers allhier hinterl. Ehel. Sohn, Unndt J. Margaretha Barbara Georg Bergmanns des gefreÿten Zu Grafenstaden Ehel. Tochter, Mont. 19. Apr. S. Thom. (i 146)
1669, 4° Livre de bourgeoisie p. 370
Kilian Meÿ der Schloßer und burger alhie, erlegt Wegen seiner Hauß frauen Annæ Margarethæ, Georg Berckmanns deß Corporals Zu Gravenstaden dochter, Zu der Cantzleÿ 8. GoldR. für saß Burgerrecht, den 10. Aprilis A° 1669.
Veuf, Kilian Mey se remarie en 1676 avec Anne Catherine fille du cordonnier Jean Burucker
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170-v), 1676 – n° 29, d. I. Junÿ, Kilian Meÿ der Schloßer u. burger alhier und Jungfr. Anna Catharina Joh: Buruckers des Schumachers v. burgers Ehl. tochter
Anne Catherine Berus garantit un emprunt sur la somme que doit Kilian Mey sur le prix de la maison
1681 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 176
Anna Catharina Berusin mit beÿstand Henning Buntzen deß Schreiners ihres Vogts und Johann Burgwitzen deß Schreiners ihres Hochzeiters
in gegensein Herren Johann Peter Reben Notarÿ alß Vogts Hannß Jacob und Balthasars der Lauten, Gebrüder, weÿl. Wendling Lauthen deß Müllers nunmehr seel. nachgelaßener Zweÿer Jüngster Söhn – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, 142. lb Capital und Zinnß so Chilian Meÿ der Schloßer nach Anlaÿtung herren Eliæ Winckhlers Notarÿ verfertigter Abrechnung aus der am 24. Junÿ A° 1673. in der Cancelleÿ Contract Stuben uffgerichteter Verschreibung, Von einer alhier uff den alten Weinmarckt beÿm Würthshauß zum dieffen Keller neben Michael Keckhen dem Kieffer gelegener behaußung schuldig,
Kilian Mey meurt en 1682 en délaissant trois enfants en premières noces. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 28 livres, celle des héritiers à 254 livres. L’actif de la communauté est de 164 livres, le passif de 44 livres.
1683 (25.2.), Me Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 4
Inventarium über Weÿland deß Ehrsam und bescheidene Meister Kÿllian Meÿen, gewesenen Schloßers und burgers alhie Zu Straßburg seel. Verlassenschafft
Inventarium und beschreibung allen Habs Nahrung und gütter, ligende und Vahrender, keinerleÿ außgenommen, so Weÿland der Ehrsam und bescheidene Meister Kÿlian Meÿ, gewesene Schloßer und burger alhie Zu Straßburg nach seinem dienstags den 25. Xbris deß Zurückgelaß. 682. Jahrs, aus dießem mühesamen Leben welt genommenen tödlichen hientrit hinderlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften und achtbaren Herrn Andreæ Kehrmanns Statt Schloßers und burgers alhie Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Kÿlians, Margarethæ und Hans Georgen deß Verstorbenen seel. mit weÿl. frawen Margarethæ Berckmännin seiner Ersten haußfrawen seel. ehelich erzeugter Kinder, und nach tod verlaßner ab intestato nächste Erben, Ersucht durch die Ehren und tugendsahme fraw Annam Catharinam Buruckerin die Wittib beÿständlich deß Wohl Ehrengeachten und vorachtbahren herrn Michael Kecken, Kieffers und burgers alhie Ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg In beÿsein H Georg Berckmanns deß gewesenen Corporals, d. Kinder großvatters, Montags den 25. Februarÿ Anno 1683.
In hernach eingetragener auf dem Alten Weinmarckh gelegener behaußung befunden worden wie volgt
Holtz und Schreinerwerckh. Auff der bühn, In der Cam. A, In der Cam. B, In der Cam. C, In der Cam. D, Auffm Gängel, In dern Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In d. Werckstatt, Im Keller
Eigenthum ane einer behaußung so unverändert. Item ein vorder und ein hinderhauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. St. ane dem Alten Weinmarck, beÿm Würths hauß Zum tieffen Keller, einseith neb. H. Michel Kecken, dem Kieffer d. Wuttib Vogtten, and.seith neben Herr Georg Engelhard deß gewesenen Biersieders Verlaßener haußfrauen, hinden auff Niclaus Kleinen d Viehehandler bestoßend, Darvon gehnd Jährlich. 6 Pfund Pfenning Jahrs auf Weÿhenachten, Ewig Ehrschätzig und fürbietig. Erblehens Zinnß, dem Closter Zun Rewern alhie in Straßburg, Item Sechs gulden Jährlichen Zinßn reicht maan auf Johannis Baptistæ, Johann Burgwitz dem Schreiner als Catharinæ Berißin Ehevogten so in hinderständigem Kauffschillings rest ab zu lösen mit 150. fl., So dann 3 lb 15 ß Zinß Jars auf Michaelis so in haubt guet widerlößig mit 75. lb weÿl. Herrn Matthæi Kalhardts deß goldschlagers seel. Erben sonsten ledig eig. und ist dieße behaußung durch die geschwornene werckleuth, inhalt beÿm Concept gegenwärtig. Inventarÿ für freÿ ledig und eig. æstimirt und angeschlag. word. per 600 gulden. Dieweilen aber solche behaußung in specie deß Erblehens Zinß halben höher beschwerdt als solche angeschlag. ist nichts dafür in Außwurff gebracht worden.
Darüber sagt ein Perg. Kauffbrieff, mit d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt, datirt den: 24. Junÿ Anno 1673. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaß. Darbeÿ verschiedene Quittung. gebunden Zubefinden
Ergäntzung der Erben unveränderten gutts. Aus dem über weÿl. Fr. Margarethæ Barbaræ Berckmännin des verstorbenen Ersten haußwürthin seel. Verlassenschafft den 6. Januarÿ Anno 1676. durch weÿl. herrn David Ösingern dem Jüngern Notarium seel. auffgerichteten Invetario (…) Sa. der Erben guths Ergäntzung 23 lb, Sa. Abgangs 148 lb, Übertrifft allso solcher Abgang der Erben Ergäntzung (um) 125. lb
Der Wittib unverändert, 1. hausraths 1, 2. Silbergeschmeids 17 ß, 3. Guldener Ring 1, 4. Schulden 25, Summa summarum 28 lb
Der Erben unverändert, 1. hausraths 21, 2. Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 12, 3. Silbergeschmeids 3, Summa summarum 36 lb – Schulden 291 lb, Übertreffen demnacj der Erben unveränderte Passiv-Schulden den Anschlag deroselben Activ Nahrung umb 254. lb
Theilbar, 1. hausrath 15 lb, 2. Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 21, 3. Silbergeschmeids 1, 4. Activ Schuld 125, Summa summarum 164 lb – Schulden 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, 26 lb
Copia Codicilli – der Ehrsam und bescheidene Meister Kÿlian Meÿ, Schloßer und burger alhie zu Straßburg, Zu sich in sein ohnfern dem tieffen Keller gelegene behaußung erfordern laßen, da wir Ihnen dann un d. Mittelsten Stub Cammer, so mit den fenstern auf die gaß außsieht, auf einem bette ligend, Zwar kranckh und schwachen auf einem bette ligenden Leibs, iedoch von d. Gnade Gottes guten gebräuchlichen Sainen und richtigen vernunfft – dienstags den 15. Decembris Newen Calenders Anno 1682, Elias Winckler Nots. Publ.
Veuve, Anne Catherine Burucker se remarie en 1776 avec le serrurier Sigismond Falckenhauer, originaire de Sagan en Silésie. Il devient bourgeois par sa femme en 1684.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 198)
1676 – n° 25, September, d. II. Sigmund Falckenhauer ledig. schloßer Von hagan auß Schlesien, Christoph Falckenhauers Statt schloßers daselbst ehl. sohn, Fr. Anna Catharina Cilian Meyen des schloßers v. burgers allhie hinterl. W.
1684, 4° Livre de bourgeoisie p. 505
Sigmundt Felckenhawer Von Sagan auß Schlesien empfangt das burgerrecht Von Anna Catharina Kilian Meÿen des schloßers seel. wittib p. 4. goldR. welche Er beÿ d Cancelleÿ erlegt, wird Zu den Schmidten, Jur. 25. 7.br 1684.
Jean Michel Goscherett (propriétaire de la maison qui portera le n° 58 ; IV 158) vend à son voisin Sigismond Felgenhauer (Falckenhauer) une petite partie de sa maison pour redresser la séparation entre leurs maisons
1702 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 439
(Prot. fol. 25.a – 15. lb) Erschienen Hanß Michel Goscherett Gremp [unterzeichnet] Hanß Mariei Goscheredt
in gegensein Hn. Sigmund Felgenhauers schlossers [unterzeichnet] Sigmund Felckenhawer
bereits vor 2 jahren verkauft, maßen auch Dießer erkauft Zu haben bekantlich war, ein eck von deß Verkäufers behaußung allhier auf dem alten weinmarckt einseith neben der Herberg Zuem Tiefen Keller anderseith neben dem Käufer selber, hinten auf Hn. Mathis Lambrecht weinhändler stoßend gelegen, welches eck in sein, Kaüfers, besagte behaußung hinein gegangen, nachmahlen aber darvon durch eine grade mauer auf deß Kaüfers Costen separiret worden seÿe, Ist demnach solcher Verkauf dergestalt geschehen, daß die separation beÿder haüßer wie sie anjetzo ist verbleiben solle, u. zwar gegen erlag 15 pfund
NB. der Verkäufer hat hierbeÿ bekant, daß Er bereits damahls dem Kaüfer die erlaubnus gegeben d. gantze Camin ahn besagter maur auf seithen deß Verkäufers, wie es anjetzo stehet aufzuführen, u. solle solche dienstbarkeit sein, deß verkäufers hauß auf ewig leÿden u. tragen, gleiche beschaffenheit wie beÿ obigem Camin soll es mit dem loch zu der eß so Er, felckenhauer in gedachte maur bereiths Vor etlichen jahren in gedachte maur gemacht haben
(traduction) une portion de la maison du vendeur sise au Vieux marché au vin, d’un côté l’auberge à la Cave profonde, de l’autre l’acquéreur lui-même, derrière le marchand de vins Mathias Lambrecht. Cette portion faisait saillie dans la maison de l’acquéreur mais en a été séparée aux frais de l’acquéreur par un mur rectiligne. La vente est passée moyennant la somme de 15 livres à condition que la séparation subsiste telle qu’elle est en ce moment. Il est à remarquer que le vendeur a déclaré qu’il a déjà autorisé l’acquéreur à construire toute sa cheminée contre le mur du vendeur de la manière qu’elle est en ce moment, cette servitude sera attachée à perpétuité à la maison du vendeur. L’ouverture que ledit Falckenhauer a faite dans ledit mur pour sa forge il y a quelques années bénéficiera des mêmes conditions que la susdite cheminée.
Sigismond Felgenhauer (Falckenhauer), serrurier et l’un des trois de l’accise, meurt en 1710 en délaissant cinq enfants issus de sa veuve Anne Catherine Burucker. L’inventaire indique que la succession de Kilian Meyer a été abandonnée à la veuve en 1684. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 472 livres, celle des héritiers à 65 livres. L’actif de la communauté est de 2 549 livres, le passif de 415 livres.
1710 (25.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenvest und vorachtbahre Herr Sigmund Felgenhawer, geweßener Schloßer und der Zeit Wohlverordneter dreÿer des Allhießigen Umbgelts nunmehr seel. nach seinem Mitwochs den 7.en Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen, erfordern und begehren der Ehr: und tugendreichen Frawen Annæ Catharinæ Lungin gebohrner Felgenhawerin des Ehrenhafften Meister Friderich Lungen Schloßers Und burgers alhier haußfrau, mit beÿstand eines Ehevogts, und dann des Ehren Vorgeacht und wohlachtbahren H Michael Dennichen, Schreiners und burgers allhier, alß geordneten Vogts Sigismundi noch ledigen Schloßergesellen, Jungfr. Mariæ Dorotheæ, Christophs, und Susannæ Magdalenæ Felgenhawerin, alle des Abgeleibten Herrn seel. mit hernach gemelter Seiner hinderbliebenen Wittwe ehelich erzeügter Söhn und döchtere, und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch die Ehren und tugendsame Fraw Annam Catharinam Felgenhawerin gebohrne Burruckerin, die hinderlaßene Wittib, mit assistentz des Ehrenvesten und vorgeachten H Johann Niclaus Mannbergers, Meßerschmidts und burgers alhier dero geschwornen Vogts – Actum Straßburg, Montags den 25.ten Aug. 1710.
In einer alhie Zu Straßburg auff dem alten Weinmarckt gelegene und inn dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. wie volgt.
Hültzen: und Schreinwerckh. In d. Kammer A, In dem obern Stübel, In der Stubkammer, Im obern Haußöhren, In d. Hindern Kammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Keller
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Laut Inventarÿ über weÿland Klian Meÿen geweßenen Schloßers undt burgers alhier der W. vorig. haußwürths seel: Verlassenschafft, durch H Eliam Wincklern Notm. seel. in A° 1683. vngefehr i. Jahr vor dießer Ehe auffgericht, welche Ihre Crafft des an 22° Junÿ 1684. getroffenen vergleichs so volgends den 19.° Augusti beÿ E.E. Großen rath confirmirt word. tam active quam passive völlig überlaßen, ist deroselben nach inhalt des darüber auffgerichteten: undt beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Summarisch. Calculi deductis deducendis über abzug der Passivorum und 30. lb. so sie dero Stieffkindern nach inhalt ermelten vergleichs noch lieffern müßen p. rest ohne die behaußung vff dem alten weinmarckh so noch in natura vorhand. herauß gefallen So sie in dieße Ehe gebracht, darinnen aber abgangen und alienirt worden, und dahero dißorts um Erg. Zubring. 39 lb
Eigenthumb ane einem Garthen vor dem Judenthor gelegen. Item Ein Garthen ohngefehr 2. Acker und 1213. quadrat Schue groß, gelegen vor dem Judenthor auff dem Schieß Rhein einseit neben Hn Johann Jacob Lauthen, dem Spithal Müller, anders. neben dem Weg Vff besagte Spithal Mühl Ziehend, hinden vff das Waßer stoßend, davon gehen Jährlichen Gemeiner Statt Straßburg Allmend zinß 6. lb. d sonsten eig. durch der Statt Straßburg Geschworene Schätzere und Gerichtsmänner E.E. Zunfft der Garthner ane Steinstraß Vermög der beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung, sambt der in gedachtem Garthen befindlichen Bäumen, Gartenwahr vnd andern Gewächßen annoch æstimirt p. 87 lb 19 ß. Über (…)
Eigenthumb ane einer behaußung. (W.) Item ein Vord: Vnd ein hinderhauß hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, beÿ dem Würts hauß Zum dieffen Keller, einseit neben weÿl. Herrn Michel Kecken geweßenen Küeffers vnnd EE. Groß. raths alten beÿsitzers seel. hinderlaßener fraw Wittib vnd Erben, anderseit neben Joh: Jacob Brion dem büchßenmacher, hinden auff Weÿl. H. Mathei Lamprechts geweßenen Weinhändlers seel. Wittib stoßend. So freÿ, ledig eigen, durch der statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach inhalt der beÿ dem Concept Gegenwertig Inventarÿ befindlich. Abschatzungs æstimirt Pro 850 lb. Darüber sagt i. Perg. Kbrieff, mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt vnd datirt den: 24. Junÿ 1673.
(T.) It: i. behaußung in der Vorstatt ane Steinstraßen hind. den Mauren od. Waßersupp Gaß (…)
– Abschatzung den 1. Septembris 1710. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Sigmundt Fälckenhauer Schloßers seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckh gelegen, einseith neben Herrn Rathh. Keckhen wittib, anderseith neben Mr Pierin buchßenmacher hinden auff herrn Lamberts Wittib stoßend, Welche behaußung, hoff, hoffstatt, bronnen, nebengang, hindergebäw, Werckhstatt und Gewölbten Kellern sambt aller Ihrer Recht: und Gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhmeistere angeschlagen wird, Vor und Vmb Eintaußendt und Siebenhundert gulden.
Der andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Waßersub gaßen (…). Bezeuchnus durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Abschatzung unßer Garden auff dem schißrein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Unverändert Guth, Sa. es Eÿgenthumbs ane einer behaußung 850, Sa. der Schuld 15, Ergäntzung &, Summa summarum 865 lb – Schulden 392 lb, Nach solchem abzug 472 lb
Der Erben Unveränderte Nahrung betreffend, Sa. Kleÿdern und weißen gezeugs 30, Sa. der Schuld 50, Summa summarum 80 lb – Schuld 15 lb, Nach solchem abzug 65 lb
Die Theilbahre Verlassenschafft, Sa. des Haußraths 191, Sa. des Weins und Lehren Vaß 263, Sa. des Eißens und Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 192, Sa. des silbers 147, Sa. der Guldenen Ring 13, Sa. der baarschafft 219, Sa. des Pfenningzinß hauptgüter 773, Sa. Eigenthums ane einem garten 87, Sa. der Schulden 659, Summa summarum 2549 lb – Schulden 415 lb, Nach solchem abzug 2123 lb
Beschluß summa Inventarÿ, Conclusio finalis Inventarÿ 2671 lb – Zweiffelhaffte Schulden In die theilbare Nahrung Zugeltend 16. lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Sigmund Felckenhawer dem ledigen Schloßer Von Sagan auß Schleßien deß Ehrenhafft und Achtbahren Meister Christoph Felckenhawers, Stattschloßers und burgers Zugerührtem Sagan, Eheleiblichen Sohn, als Hochzeitern an Einem, So dann der Ehren und tugendsamen Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Burruckerin, Weÿland Meister Kÿlian Meÿen, geweßenen Schloßers und burgers Zu Straßburg seeligen hinderbliebener Wittib als der hochzeiterin – Und seind dieße ding beschehen und Verhandelt in Straßburg den Zweÿen Monatstag Septembris Anno 1684 aber expedirt den 21.ten Julÿ Anno 1710, Johann Heinrich Lang, Sen. Nots. Juratus
Copia Testamenti – Im Jahr 1710 (…) auff Sontags den 4. Monatstag Maÿi Vormittag Zweÿ Eilff und Zwölff Uhren den Wohl ehrenvest: und Vorachtbahre Herr Sigmund Felckenhawer, Schloßer und der Zeit Wohlverdienter Dreÿer des Allhießigen Umbgelts und burger alhier zu Straßburg (…) umpäßlichen Krancken leibs auff einem bette liegend – Jacob Christoph Pantrion
Anne Catherine Burucker meurt à son tour en 1724 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 833 livres, le passif à 1 265 livres.
1724 (15. 7.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 15) n° 272
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und Tugendreiche Frau Anna Catharina Falckenhauerin gebohrne Buruckerin, auch Weÿland des Wohl Ehren Vest, Großachtbahr und Weißen Herrn Sigmund Falckenhauers des geweßenen Schloßers auch dreÿers des allhießigen Umbgeldts und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers, nunmehr seeligen hinderlaßene Frau Wittib nun auch seelige, nach Jhrem dienstag den 29.ten Augusti dießes Lauffenden 1724.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 15.ten Septembris Anno 1724.
Die abgeleibte Frau Seelige hat zu Ihren Erben Sis ubique Tis ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Mariam Catharinam Lungin gebohrne Falckenhauerin, herrn Johann Friderich Lungen, des Schloßers und burgers allhier zu Straßburg eheliche haußfrau, 2.do. Herrn Sigmund Falckenhauer, Statt schloßer und burgern allhier, 3.tio Frau Mariam Dorotheam Rummelin, gebohrne Falckenhauerin Meister Johann Rummels des Metzgers und burgers allhier haußwürthin, 4.to Christoph Falckenhauer, den Schloßer zu Metz wohnhaft, so absens, In deßen Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel hierbeÿ zugegen war S.T. Herr Johannes Boch Vornehmen Weinhändler und E.E. Großen Raths alter und E.E. Kleinen Raths jetziger Wohlmeritirter beÿsitzer, Und dann 5.to Frau Susannam Magdalena Baumin gebohrne Falckenhauerin, Herrn Johann Christoph Baumen des Paßmentirers und Seidenhändlers auch burgers allhier Ehefrau, Alßo alle Fünff der in Gott ruhenden Frauen seeligen mit eingangs gedachtem herrn Sigmund Falckenhauers ehelich erziehlten Söhn und Frauen Töchtere
In einer allhier zu Straßburg ane dem Alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Obern Stub, In dero Stub Cammer, In der Cammer A, Im Haußöhren vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, Im Haußöhren vor der Wohnstub, Im hoff, Im Keller
Eigenthum ane einer behaußung. Ein Vorder und ein hinderhauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, nahe beÿ der Gastherberg zum tieffen Keller, eins. neben Hn Johann Daniel Christen, dem Kieffer und Weinhändlern, anderseit neben Hn Johann Heupel wohlmeritirten Schaffnern des Weÿßenhaußes hinden auff Weÿl. Hn Johann Martin Fritschen des tieff Keller Würths hinderlaßen Wittib und Erben stoßend so freÿ ledig eigen und (durch die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 16.ten 7.bris Anno 1724. angeschlagen pro 800 lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kffbrieff mit der Statt Straßb. anh. Contract Ins. Verwahrt datirt den 24. Junÿ 1673. Dabeÿ ferner j. teutscher perg. Kffbrieff mit berührter C.Contract Ins. bekräfftiget, über j. Eck so der Abgeleibten fr. seel. gewesener haußwürth von hannß Michael Goschereth dem Grempen erkaufft besagend de dato 27. 8.bris Anno 1702. Weiter dißorths Vorhanden ein Ablooßungs brieff über 6. lb bodenzinß so mann dem Closter Stæ Mariæ Magdalenæ allhier schuldig war und mit 175. lb d abgelößt worden mit Vorgesagtem der Statt Straßb. C. Contract Ins. corroborirt datirt den 26.ten 7.bris Anno 1705.
Eigenthumb ane einem Garthen und Garthenhäußlein. Ein Garthen ohngefähr Zweÿ Acker und 1213. Quadrat Schuh groß gelegen Vor dem Judenthor auff dem Schieß Rhein eins. neben Hn Johann Jacob Lauthen dem Spithal Müller anders. neben dem Weeg auf besagte Spithal Mühl ziehend hinden auff das Waßer stoßend, davon gehen Jährl. gemeiner Statt Straßburg allmend zinß 6 lb. d Sonsten freÿ ledig eigen und durch H. Andream Vixen und H. Andream Jöchten beede Garthnere ane Steinstraß und geschworne Schätzere, Vermög der beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schrifftlichen Abschatzung Vom 19.ten 7.bris 1729. sambt denen in gedachtem Garthen befindlichen Bäumen und Reeben über obige beschwärde angeschlagen pro 50 lb
Wÿdemb Welcher die Verstorbene Frau seelige Von auch Weÿland Herrn Sigmund Falckenhauer ad dies vitæ genoßen
Abzug gegenwärtigen Inventarii, Sa. hausraths 173, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit zum Schloßer handwerck gehörig 96, Sa. Lährer Vaß 36, Sa. silber geschirr und Geschmeids 181, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 133, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 800, Sa. Eigenthums ane einem Garthen und Garthenhäußleins 220, Sa. Schulden 172, Summa summarum 1833 lb, Sa. Schulden 1265 lb, Nach solchem abzug 568 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 939 lb – Stall Summa 747 lb
Copia Codicilli – im Jahr 1721, auff Donnerstag den 17. Monathstag Aprilis, in einer auf dem Alten Weinmarckt Liegenden und der Frauen Codicillirerin eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Stuben mit den Fenstern auf die gaß außsehend – die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Anna Catharina Falckenhauerin gebohrene Buruckerin, Weÿland des Ehren Vest Wohl Vorgeachten und Weißen herrn Sigmund Falckenhauers, geweßenen Schloßers,auch E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier hinderlaßen Frau Wittib, zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Seßel sitzend – Fünfftens Will die Frau Codicillirerin Ihrem Sohn Herrn Sigmund Falckenhauer, dem Statt schloßer mehrgedacht den Verkauff an Ihrer eigenthümlichen Wohn behausung Vermacht haben, daß ist im fall das haus an eine oder die andere Persohn solle Verkaufft werden, so solle Er Ihr Sohn fug und macht haben, solche behaußung umb selbigen anschlag als Sie hätte Verkaufft werden sollen, anzunehmen, mithin den Vorzug Vor allen anderen Leuthen deßwegen haben – Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia Nach Disposition – im Jahr 1723, auf Montag des 1. Monatstag Martÿ Nach Mittag Zwischen Ein und Zweÿ uhren, in einer auf dem Alten Weinmarckt Liegenden und der Frauen Disponentin eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Stuben mit den Fenstern auf die gaß außsehend, persönlich kommen und erschienen die Ehren und Tugendreiche Frau Anna Catharina Falckenhauerin gebohrene Buruckerin, Weÿland herrn Sigmund Falckenhauers des geweßenen Schloßers,auch E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier hinderlaßen Frau Wittib, zwar wegen hohen alters Krancken und Matten Leibes auf einem Seßel sitzend – Johannes Lobstein Notarius juratus
Les héritiers cèdent leurs parts de la maison 1 400 livres à leur frère Sigismond Falckenhauer, serrurier municipal
1724 (9. 9.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 15), Joint au n° 272 du 15. 7.br. 1724
(Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland Frau Anna Catharina Falckenhauerin gebohrne Buruckerin, auch Weÿland Herrn Sigmund Falckenhauers hinderlaßene Frau Wittib)
Vergleich und Überlaßung der behaußung – Die in dem aufgerichteten Mütterl. verlassenschafft Inventario fol: 65. fac. 2.da et seqq. beschriebene Vorder und hindere behaußung, hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, nahe beÿ der Gastherberg zum tieffen Keller, eins. neben Hn Johann Daniel Christen, dem Kieffer und Weinhändlern, anderseit neben Hn Johann Heupel wohlmeritirten Schaffnern des Weÿßenhaußes hinden auff Weÿl. Hn Johann Martin Fritschen des tieff Keller Würths hinderlaßen Wittib und Erben stoßend so freÿ ledig und eigen, ist von allerseits frauen Erben auch dero Ehevögten ingl. dem H Deputato jedoch auf approbation seines Principalen
Herrn Sigmund Falckenhauer dem Statt Schloßer und burgern allhier dem einen herrn Sohn und Mit Erben Käufflichen überlaßen Worden, Welcher auch solche Käufflichen angenommen zu haben geständig War, Vor und umb 1400 pfund, Signatum Straßburg den 9.ten Novembris Anno 1724. Die darüber besagende mit N° 1 signirte Documenta seind Ihme fideliter extradirt worden dato ut supra.
Sigismond Falckenhauer a épousé en 1715 Anne Marie Boch, fille d’un marchand de vins : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration, inventaire des apports
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und Kunsterfahrnen H. Sigmund Falckenhauer noch leedigen Stattschloßer weÿl. des Ehrenvesten und Vorachtbahren Hn Joh: Sigmund Falckenhauers gewesenen berühmbten Schloßers und burgers auch des Umbgelds haußes Zu Straßburg wohlverdienten dreÿers Längst seel. hinderlaßenen Ehelichem Sohn als dem Hn bräutigam ane Einem, Sodann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Annæ Mariæ Bochin des Ehrenvesten und Vorgeachten Hn Joh: Bochen weinhändlers und burgers allhier ehelich erzeugter tochter als der Jungfrau hochzeiterin andern theils – So beschehen und Verhandelt in Straßburg Montags den 5.ten Augusti Anno 1715, Jacob Christoph Pantrion
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 279 n° 47)
1715 – Eod. [Mitwoch den 18.ten 7.mbr.] nach 2 mahl. Proclamation ehlich copulirt word. Sigmund Felgenhauer der Stattschloßer weÿl. H Sigmund Felgenhauers Gew. b. und Schloßers auch EE Großen Raths gew. beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn, und fr. Anna Maria, H Johann Bochen, b. und weinhändler, ehl. Tochter, bezeugen solchen neben Mier [unterzeichnet] Sigmund Falcken Hauer als Hochzeiter, Anna Maria Bochin als hochßerin (i 278)
Inventaire des apports dressé dans la serrurerie municipale près la porte des Juifs
1715 (14. 9.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten Herrn Sigmund Falckenhauers Statt schloßers Undt der Tugendbegabten frawen Annæ Mariæ Falckenhawerin, gebohrner Bochin, beeder Eheleuthe Undt burgere alhier einander in din Ehestand zugebrachte Nahrungen – Crafft Ihrer aufff gerichteten Ehepact. alß ein Unverändert Guth in den Ehestand zugebracht, Welche zu Verhütung Künfftig streits V. damit mann sich der Ergäntzung halben desto beßer reguliren V. richt. möge
Actum in fererner Gegenwarth des Ehren Vesten Vnd Vorgeachten Herrn Johann Boch weinhändlers Und burgers alhier der Ehefraw. Geliebt. Vatters, donnerstags den 14.ten Novembris 1715.
In der Statt Schloßereÿ Allhier auff dem Roßmarck am Judenthor Gelegen hat sich befunden wie volget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Nahrung, Sa. hausraths 381, Sa. frucht 42, Sa. Weins Undt Vaß 82, Sa. gemachten Arbeit wie auch eißen und Werckzeug Zum Schloßer handwerck gehörig 896, Sa. Silbers 112, Sa. Guldenen Ring 30, Sa. baarschafft 29, Sa. Schulden 1446, Summa summarum 3024 lb, Schulden 677 lb, Nach solchem abzug 2347 lb
der ehefrawen Unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 142, Sa. Silbers 54, Sa. Guldenen Ring 67, Sa. baarschafft 363, Summa summarum 627 lb
Haussteur 248 lb
Sigismond Falckenhauer meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la serrurerie municipale près la porte des Juifs. La masse propre à la veuve s’élève à 3 105 livres, celle des héritiers à 65 livres. L’actif de la communauté est de 16 047 livres, le passif de 5 789 livres.
1757 (28.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 712) n° 231
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest: und Großachtbahren Herrn Sigmund Falckenhauers des geweßenen Statt Schloßers und Es. En. Großen Raths Alten Wohlverdienten beÿsitzers auch Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – als derselbe Mittwochs den 16.ten febr. dießes lauffenden 1757.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit den Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben hie Zeitlichen verlaßen (…), durch die Viel Ehren und tugendgezierte frau Annam Mariam Falckenhauerin gebohrne Bochin die hinterbliebene frau Wittib unter assistentz des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Joh: Jacob Ottmanns Spitzmüllers und Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier (…) geäugt und gezeigt – So bodenzinß in Straßburg auf Montag den 28.ten Martÿ et seqq. A° 1757.
Der in dem Herrn seelig entschlaffene Hr. Rathh. Falckenhauer hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo frau Mariam Salome Imlinin geb. Falckenhauerin, herrn Joh: Friderich Imlins, Vornehmen Silberarbeiters und burgers allhier frau Eheliebstin, 2.do herrn Sigmund Falckenhauer ebenmäßigen Silberarbeitern und burgern allhier, 3.tio Jgfr. Mariam Magdalenam Falckenhauerin so majorennis und ohnbevögtigt dahero unter assistentz des wohl ehrenvest und Großachtbahren Herrn Emanuel Brantz Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers auch wohlmeritirten Kirchenpflegers Zu St. Wilhelm und Vornehmen Burgers allhier als Ihres erbettenen Hn beÿstands, So dann 4.to herrn Joh: Daniel Falckenhauer den leedigen Kieffer und Weinhändler so auch Majorennis und ohnbevögtigt und mit beÿstand Hn Joh: Christoph Baum Seidenhändlers undt burgers allhier, Alßo alle Vier des Verstorbenen Hn Rathh. seel. ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene 4. Hh. Söhne frau und Jgfr. töchter auch Zu Vier gleichlingen portionen und Stammtheilern ab intestato Verlaßene Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roß Marckh beÿ dem Juden thor gelegener Löblicher Statt Straßburg gehöriger Statt schloßereÿ behaußung befunden worden Wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der Bühn, In der Ersten großen Kammer unter der bühn, Vor der Kammer, Auff der großen Bühn, In dem Haußehren vor der großen Stub, In der schwartz Gethüch Kammer, In der obern Kuchen, In dem Schlaff Zimmer, In der Jgfr. Tochter Zimmer, Im Hintern Stüblein, Im Haußehren vor dem Hintern Stübel, In der Mägd Kammer, In des Herrn Sohns Zimmer, In dem Haußehren vor des Herrn Sohns Zimmer, In der Gesellen Kammer, In der untern Wohnstub auff dem Boden
(f° 21) Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ durch weÿl. Hn Jacob Christoph Pantrion Notarium publ. et pract. seel. in A° 1715. auffgerichtet
(f° 32) Inhalt Special Theilregisters inhaltend alles de jenige was der hinterbliebenen fraw Wittib beÿ weÿl. fraun Mariä Ursulä Bochin geb. Gräffin Ihrer geliebten frau Mutter seel. Verlassenschafft Abtheilung vor einen fünfften theil erblichen Zugekommen durch Hr Joh: Lobstein Not. publ. et practicum in A° 1733 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. Goldener Ring 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 211, Sa. Eigenthums ane einer Matt 30, Sa. Gülth von liegenden güthern 35, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 2605, Summa summarum 3105 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. Goldener ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 133, Sa. Eigenthums ane einem Garten und Garten hauß 425, Erg. Rest 2883, Summa summarum 3528 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 3429 lb
Endlchen Wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben. Sa. hausraths 325, Sa. früchten 21, Sa. wein und Lährer faß 232, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 237, Sa. Goldener Ring 126, Sa. der baarschafft 1128, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6313, Sa. Eigenthums ane Häusern und Gärten 3801, Sa. Gülth von liegenden güthern 171, Sa. Schulden 3690, Summa summarum 16 047 lb – Sa. Schulden 5789 lb, Compensando verbleibt 10 258 lb
Stall summ 15 039 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so der fr. Wittib unverändert 33, Sa. Zweiffelhaffter Schuld in der Fr. Wittib Unveränderte Nahrung zugeltend 50, Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 1260, Sa. Zweiffelhaffter und verlohrene Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 4720 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montags den 5.ten Augusti Anno 1715, Jacob Christoph Pantrion
Copia Codicilli Clausi, Straßburg d. 23.ten Xbris A° 1754 – Ich Sigmund Falckenhauer Stattschloßer und Es. En. Großen Raths alter beÿsitzer und burger allhier zu Straßburg (…) 13. bin ich der tröstlicher hoffnung meine geliebte Kinden und mein geliebter Hr tochtermann werden meine erkauffte häußer weilen Sie nunmehr in einem schlechten und sehr geringen werth seÿen nicht Verkauffen sondern auf beßere Zeiten warthen doch will ich Inen Ihren freÿen willen laßen damit zu schalten und zu walten wie Sie es am besten befinden werden
Sigismond Falckenhauer vend 2 250 livres la maison au plâtrier Gaspard Grimmer et à Anne Salomé Schultz
1746 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 686-v
H. Sigmund Felckenhauer der Stadtschloßer EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Caspar Grimmer des Gipßers und Anna Salome geb. Schultzin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten Weinmarckt ohnfern dem tieffen keller, einseit neben Johann Nicolaus Schloßer dem Perruckenmacher, anderseit neben weÿl. Johann Georg Christ des kieffers wittib, hinten auff S.T. H. Ammeister Johann Friedrich Hammerer – als ein vätterliches erbguth – um 2250 pfund
Gaspard Grimmer loue la boutique du rez-de-chaussée et un logement au deuxième étage au marchand Dominique Longho
1747 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 621, f° 405
Caspar Grimmer der Gipßer
in gegensein H. Dominique Longho des handelsmanns
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig alhier am alten Weinmarckt einseit neben der Christischen wittib anderseit neben H. Nicolaus Schloßer dem Perruckenmacher gelegenen behausung, unten auf dem boden den gantzen laden, zweÿ stiege hoch eine stub, stub kammer und kuche, dreÿ stiege hoch zwo kammer, eine stiege höher annoch eine kammer, so dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Michaelis, um 125 gulden jährlichen Zinnß
Les experts estiment la maison 600 livres à l’inventaire après décès de Gaspard Grimmer en 1759
Les héritiers de Gaspard Grimmer cèdent la maison à sa veuve qui se remarie quelques mois plus tard avec Jean Eusèbe Hessland
1760 (16.2.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 333), Joint au n° 787 du 10 nov. 1759
Nach deme auf absterben weiland Caspar Grimmer des gewesenen Gipßers und burgers alhier zu Straßburg seel. deßelben Verlassenschafft durch mich unterschriebenen Notarium Ordnungsmäßig inventirt, das inventarium darüber expedirt und den 22. decembris 1759. auf Löbl. statt stall abgehandelt wat, so sind aber zu End stehedem dato des verstorbenen seel. hinterlaßene Wittib und Erben Namentl. Frau Anna Salome Grimmerin gebohrne Schullzin als Wb. beiständl. H. L. H. Johann Heinrich Then, Notÿ publici et practici alh., sodann fr: Maria Dorothea Weißin geb. Grimmerin H. Georg Heinrich Weis, des Schneiders u. burgers alh. Ehefrau, ferner Jgfr. Maria Salome Grimmerin, so dermalen 25. Jahr alt mit assistentz H. Joh: Michael Starck des Steinmezen, Maurer und burger alh. weiter für und im Namen Gotthard, Mariæ Magdalenæ, Gottfried u. Joh: Friderich Grimmer der 4. minorennen Grimmer derselben geschworner theilvogt Mr. Joh: Georg Riehl der Schneider und. b. alh., welcher der Ursache constituirt worden, weilen deroselben ordentl. geschwornen Vogt, vorgedachter H. Weis, disorts uxorio noe. Miterb mithien hierbei interessirt ist, diese 6. letztere des Verstorbenen seel. samtl. ab intestato verlaßene Kinder und Erben, in der Sterb behausung zusammen gekommen und haben in gegenwart H. M. Joachim Friderich Kirstenstein des Goldarbeiters und E.E. Kl. Raths alh. altern wohlverdienten beisiters, als nun der einen beÿ Ordnung gelaßenen u. mithin alh. unverburgerten Tochter u. Erbin willen, von Ihro Gn: dem regirenden H. Ammeister, vermög Extractus Protocolli d.d. 10. 9.bris A° 1759. zu diesem damahlen angefangenen Verl. Geschäfft als zu selbiger zeit würckl. gewesenen Kleinen Raths assessoris inspecie abgeordnenten Deputati u. mein des unterschriebenen Notÿ zu vernehmen gegeben, was maßen sie einhellig: gesonnen und entschloßen ihres resp. Ehemanns u. Vaters seel. so liegend als fahrende Nachlaschenschaft zu reguliren und zuerörtern, wie sie dann auch in Absicht deßen bereits mit gutem bedacht und reifer Überlegung disfalls abgeredet hätten und Zwar,
(der wittib)
In Ansehung der vorhandenen in des verstorbenen seel. theilbare Verl. /:welche zwischen der Wb. und den Erben zur Helfte theilbar:/ gehörigen behausung bestehend in Vorder und Hinderhaus, Hoff, bronnen u. Hofstatt alh. am alten Weinmarckt ohnfern dem tieffen Keller, einseit neben H. Joh: Niclaus Schloßer dem Peruquenmacher u. b. anderseit neben weil. H. Rathh. Kecken seel. Fr. Wb. u. hinten auf H. Schafner Lentz stoßend gelegen, so außer den Königl. u. Obreigkeitl. Anlaagen freÿ ledig und eigen, wäre ihre abgeredete Meinung in Erwägung sothane Behausung ein theilbar Guth mithin daran der Wb. und Erben einem jedem die helfte zuständig und also beschaffen seÿe, daß sie ohnmöglich naturaliter zu vertheilen wäre, über dis, wann einem jeden theil die helfte daran eigenthüml. vorbehalten würden die je Zu zeiten zu thun habende Reparationen sowohl als die jährl. davon abzurichten habende Obrigkeitl. beschwerde, als Dixieme, Einquartierung nicht so ordentlich bestritten werden möchten als es wohl geschehen solte (…) sie beschloßen solche auf den Preiß von 3600 Gulden zusezen und anzuschlagen, sofort zwischen der Wb. und den Erben zu verloßen (…) und ist durch Loos dieses mehrbesagter behaußung Ihro Frauen Annæ Salome Grimmerin gebohrner Schultzin der dißortiger Wb. zu und anheim gefallen – den 16. feb. 1760
Les experts estiment la maison 700 livres à l’inventaire après le décès de Jean Eusèbe Hessland en 1782
Les héritiers d’Anne Salomé Schultz cèdent à leur frère le notaire Jean Frédéric Grimmer leurs parts de la maison sur le pied de 22 600 livres (qui correspondent à 5 650 anciennes livres strasbourgeoises)
1793 (3.7.), Strasbourg 5 (1), Me Faller n° 101 – acp 17 f° 17 du 10.7.
1. Maria Salome geb. Meÿer des bürgers Johann theobald Dietz des Glaßers dahier Ehefrau, 2. der bürger Johann Gotthard Grimmer Procurator Syndicus des Weisenburger Districts dermalen alhier zu Straßburg, 3. die bürgerin Maria Magdalena geb. Grimmer Johann Jacob Fritz des Volontaire des dritten Bataillon des Niederrheins, so sich dermalen bei der Niederreinischen armée befindet Ehefrau, deswegen beiständlich der bürgere Josephus Bitschnau avoué und Daniel Bay practici, 4. der bürger Gottfried Grimmer Handelsmann zu Haarlem in Holland dermalen alhier zu Straßburg, samtliche geschwisterte und ab intestato zu 4/5. theilen hinterlaßene Erben Weiland fraun Annæ Salome geb. Schulz auch weil. des bürgers Johann Eusebius Heßland des Gimplers alhier nachgelaßener Wittib
burger Johann Friederich Grimmer hiesigem Notario ihrem bruder und Mit Erben vor den übrigen fünften theil an besagter mütterlichen Verlassenschafft
die ihnen Cedenten vor ohnvertheilt zuständig geweßten 4/5. theil an der alhier zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und mit N° 6 bezeichneten behausung nebst allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben dem bürger Oesinger Policey Inspector anderseit neben bürger Peter Schloßer Peruckenmacher und hinten auf den bürger Dumangeau hiesigen Musicum stoßend – den Cedenten als ererbt mütterlich Gut zuständig wie sie hiebei versichert, der übrige fünfte theil aber ist dem Cessionario vor mütterlich Erbgut gehörig – um 18 880 Livres das ist die völlige behausung vor 22 600 Livres
Jean Frédéric Grimmer et Jeanne Dorothée Chrétienne Leopold vendent 10 000 francs la maison à Thiébaut Herrmann et à Catherine Elisabeth Pierre
1822 (14.2.), Strasbourg 2 (50), Me Weigel n° 1561 – Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 66 du 18.2.
Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et Jeanne Dorothée Chrétienne née Leopold
à Thiébaut Herrmann, rentier, et Catherine Elisabeth née Pierre
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 6, d’un côté le S. Häusser boucher, d’autre le S. Dollinger saucissier, devant la rue, derrière le S Samuel – au Sr Grimmer 1) héritier pour 1/5 de la succession d’Anne Salomé Schultz veuve de Jean Eusèbe Hessland revedeur, 2) acquis 4/5 sur les cohéritiers de ladite succession, Me Faller 3 juil. 1793 – pour 10 000 francs
Thiébaut Herrmann, originaire de Küttolsheim, a épousé Catherine Elisabeth Pierre de Strasbourg vers 1814. Leurs deux enfants naissent à Saint-Petersbourg en Russie
Décès, Strasbourg (f° 196, n° 796) Déclaration le 16 avril 1830 du décès de Catherine Elisabeth Pierre agée de 48 ans 2 mois 18 jours née à Strasbourg, épouse de Thiébaud Herrmann agé de 55 ans, Propriétaire, domicilié à Strasbourg mort le 16 courant à midi dans la maison située n° 6 rue du Jeu des Enfants, fille de feu Joseph Pierre, Marchand, et de feu Elisabeth Reinich (i 87)
Décès, Strasbourg (f° 42, n° 1718)
Déclaration le 17 septembre 1833 du décès de Thiébaud Herrmann agé de 62 ans né à Küttolsheim, Propriétaire, Veuf de Catherine Elisabeth Pierre, domicilié à Strasbourg mort le 16 courant à 6 heures du soir dans la maison située n° 6 rue du Jeu des Enfants, fils de feu N Herrmann, Cultivateur, et de feu N.N. (i 23)
Inventaire après décès d’un locataire et parent, François Xavier Sébastien Pierre
1830 (3.7.), Strasbourg 2 (70), Me Weigel n° 6606 – Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 52 du 13.7.
Inventaire de la succession de François Xavier Sébastien Pierre, gendarme à la résidence de Saverne décédé à Strasbourg le 15 fev. dernier, à la requête de Thiébaut Herrmann, rentier propriétaire, commun en biens avec Catherine Elisabeth Pierre, en son nom et tuteur de ses enfants I. Marie Caroline Alexandrine née à St Petersbourg en Russie le 9 août 1815 baptisée le 29 du même mois et II. Rosalie Caroline née à St Petersbourg le 7 oct. 1817 baptisée le même jour – Joseph Kuhl, propriétaire à Kuttolsheim, tuteur subrogé – Testament devant Me Weigel le 6 février 1830, communauté légale
en la demeure rue du Jeu des Enfants n° 6
actif purement mobiler 582 fr, créances 1650 fr, créances chirographiares 1734 fr, créances douteuses 300 fr, numéraire 1300 fr, ensemble 5566 fr, passif 350 fr
Catherine Elisabeth Pierre meurt en 1830 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui porte alors le n° 6
1830 (2.10.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6702 – Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 40-v du 12.10.
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Pierre femme de Thiébaut Herrmann, propriétaire rentier décédée le 16 avril 1830, à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de Marie Caroline Alexandrine née à St Petersboug en Russie le 9 août 1815, 2. Rosalie Caroline née à St Petersbourg le 7 oct. 1817 – en présence de Joseph Riehl, propriétaire à Kuttolsheim, subrogé tuteur – communauté légale sans contrat de mariage, testament Me Weigel 30 juin 1827
dans une maison rue du Jeu des Enfants n° 6
immeubles, 1. une maison située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 6, d’un côté le Sr Hausser boucher, d’autre le Sr Dollinger saucissier, derrière le Sr Saumel – acquis de Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et Jeanne Dorothée Christine Lebold, Me Weigel 14 feb. 1822 trans. vol. 147 n° 33, habitée par le requérant, estimée 10 000 francs
2. une maison située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 55, d’un côté la veuve Hauser, d’autre le Sr Bader de Haguenau, derrière le Sr Kühl – acquise des héritiers d’Elisabeth Hemmer veuve de Laurent Schnepp, marchand de fayence, par adjudication devant Me Weigel le 11 août 1829 trans. vol. 230 n° 54, estimée 8000 francs
meubles dans la maison rue du Jeu des Enfants n° 6, dans une pièce au rez de chaussée donnant sur la rue, Au second étage, Dans la cuisine, Dans la chambre sur le derrière, Au troisième étage sur le devant, Dans le corridor, Dans la chambre sur le derrière, aux mansardes, Dans la cave, 2945 fr – Titres et papiers, obligations, crénces
biens à Hohengoeft, Wasselonne, Truchtersheim, Küttolsheim
propre, garde robe 59 fr – actif 94 086 fr, passif 6327 fr
Thiébaut Hermann meurt trois ans plus tard en 1833
1833 (28.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 21 du 6.11.
Inventaire de la succession de Thiébaut Hermann père décédé le 16 septembre dernier rue du Jeu des enfants n° 6 – à la requête de Marie Alexandrine Hermann, mineure émancipée 18 ans, Caroline Rosalie, mineure émancipée 16 ans, héritières pour moitié, en présence de Charles Rau, avocat, curateur auxdites mineures, de Françoise Ziller, majeure, légataire universelle suivant testament devant le soussigné en date du 26 avril dernier
meubles 892 fr, garde robe 122 fr
Continuation d’inventaire, 11 décembre (enregistré acp 221 f° 183 du 12 déc.) argent comptant 1133 fr, créances hypothécaires 30 532 fr, chorographaires 4315 fr
moitié d’une maison à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 6
moitié d’une autre maison même rue n° 55
vignes à Kuttolsheim – passif 921 fr
Les héritiers Herrmann vendent la maison 20 000 francs à Michel Oster, peintre d’histoire
1838 (14.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 332, n° 91 (Goll) et 92 (Oster)
Strasbourg, Me F. Grimmer du 22.3. (actes en déficit), Adjudication définitive – Enregistrement de Strasbourg, acp 258 f° 25 du 26.3.
1. Pierre Bénigne Dubard, capitaine du génie militaire à Strasbourg tuteur légal de René Jules Amédée Dubard son fils de 18 mois issu du mariage avec Marie Caroline Alexandrine Herrmann, ledit mineur pour 10/24, 2. Rosalie Herrmann, mineure émancipée par Thiébaut Herrmann son père, rentier à Strasbourg sous l’assistance de Charles Frédéric Rau, docteur en droit avoué près le Tribunal Civil son curateur pour 10/24, 3. Marie Françoise Ziller, majeure, légataire de Thibaut Herrmann pour 4/24, M. Rau mandataire de Pierre Jean Baptiste Bupied, conseiller à la Cour Royale de Metz subrogé tuteur, uniques héritiers de Thiébaut Herrmann père et ayeul (des comparants), la Dlle Ziller légataire à titre universel du dernier tiers de la succession suivant l’inventaire dresé par Me Grimmer le 28 octobre 1833, testament Me Grimmer 26 avril 1833 – suivant jugement du 11 décembre dernier
art 1. Michel Oster, peintre d’histoire, pour 20 000 francs
art. 1, une maison à rez de chaussée et quatre étages avec bâtiment latéral et de derrière, cour, puits, cave voutée, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 6, d’un côté Jean Jacques Frost, d’autre la veuve et héritiers Dollinger, devant la rue, derrière le Sr Samuel, estimée 12 000 francs
art. 2, une maison à rez de chaussée et quatre étages avec petite cour, cave voutée, droits, aisances, dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 55, d’un côté la veuve Haeusler, d’autre M Bader de Haguenau, devant ladite rue, derrière le Sr Dietrich, estimée 6000 francs
Etablissement de la propriété, art. 1 & 2 de la communauté avec Catherine Elisabeth née Pierre, inventaire Me Weigel 2 oct. 1830, laissant deux enfants pour uniques héritiers, I. Dlle Herrmann héritière de sa mère pour 6/24 de son père 4/24 ensemble 10.24, II. le mineur Dubard 10/24 ; III. Dlle Ziller 4/24 – la maison art. 1. acquise de Jean Frederic Grimmer, ancien notaire, et Jeanne Dorothée Chrétienne née Léopold, Me Weigel le 14 février 1822 trans. vol. 147 n° 133, ledit Grimmer a acquis 3/5 de la succession de sa mère Anne Salomé Schultz veuve en secondes noces de M Grimmer en dernières noces de Jean Eusèbe Hessland, revendeur, et la surplus des colicitants, Me Faller 3 juil. 1793
Michel Oster a épouse en 1834 Marie Sophie Sieffert
1834 (2.4.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 248 – Enregistrement de Strasbourg, acp 224 F° 48 du 3.4.
Contrat de mariage, partageable par moitié – Michel Oster, peintre né le 2 septembre 1807, fils de Jean Michel Oster, pêcheur, et de Marguerite Kieselé
Marie Sophie Sieffert, majeure née le 4 mars 1804 fille d’André Sieffert, tailleur, et de Marie Madeleine Wetzel