24, rue du Jeu-des-Enfants
Rue du Jeu-des-Enfants n° 24 – IV 80 (Blondel), P 534 puis section 58 parcelle 96 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Jacques Klein (1769), démolie en 1968
Nouveau bâtiment (1968-1970), maître d’ouvrage Sofidal, architecte Antoine Pfirsch
La maison est la deuxième à partir de la gauche (enseigne Trocadéro),
vers 1913 (AMS cote 1 Fi 22, n° 8)
Elévation de l’hôtel construit à la place des anciens n° 20, 22, 24 et 26 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison forme l’angle occidental de l’impasse des Ciseaux (Scheergässlein). Elle appartient presque toujours à des artisans qui l’occupent eux-mêmes. Elle sert cependant à plusieurs reprises de maison de rapport quand elle appartient à Jean Georges Bleifuss (Bleÿfußisches Schlaffhauß, selon l’aboutissant de la maison voisine en 1669), puis de 1733 à 1746 et de 1833 à 1849. Le bâtiment a un rez-de-chaussée et deux étages (billet d’estimation de 1742) et un encorbellement de 22 pieds et demi de long et 3 pieds de large sous lequel le propriétaire est autorisé à bâtir en 1738. Le chiffonnier Jean Jacques Klein le reconstruit dans la manière caractéristique du XVIII° siècle, après avoir acquis un terrain communal pour rectifier l’alignement (1769).
Elle a désormais un rez-de-chaussée surmonté de trois étages en pierre de taille (Atlas des alignements) comme le montrent les élévations pour le plan-relief de 1830. La maison y est représentée de part et d’autre du repère (u) qui forme l’angle de la ruelle des Ciseaux dont l’angle oriental correspond au repère (r). Le pignon donne sur la ruelle à gauche du repère (u), sur la rue à droite. La façade principale a trois ouvertures (une porte et deux arcades) au rez-de-chaussée ainsi qu’aux trois étages (fenêtres). La photographie prise vers 1913 montre les trois étages dans leur état premier : chaînes d’angle, bandeaux entre les différents étages, linteaux à moulure en tore. Il est probable que les ferronneries du deuxième étage soient d’époque.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 146
La maison est surélevée en 1867 d’un quatrième étage mansardé en pans de bois. La salle d’auberge au rez-de-chaussée est à plusieurs reprises agrandie en adjoignant le vestibule (1893) puis la cuisine (1912). Le rez-de-chaussée est garni d’une nouvelle devanture (1883) puis de nouveaux piliers porteurs (1908). Le mur endommagé à pans de bois vers la ruelle des Ciseaux est remplacé par un mur en maçonnerie en 1934. Un restaurant, un bar à partir de 1912 enfin un cabaret (1962) occupe les locaux du rez-de-chaussée.
La maison est la dernière à susbsiter alors que ses voisines ont été démolies. La Commission municipale pour la protection des sites autorise sa démolition en juin 1967 à condition que la façade soit déposée au chantier de l’Œuvre Notre Dame. Elle est démolie en avril 1968. Commencé en novembre 1968, l’hôtel qui est construit à l’angle de la rue Gustave-Doré et de la rue du Jeu-des-Enfants est terminé en février 1970.
Plan de masse du terrain où sera construit l’hôtel (1967). Sur la gauche, terrain de l’ancienne rue des Aveugles
(dossier de la Police du Bâtiment)
janvier 2014, mai 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier des n° 20-26 – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1656 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Valentin Martin | ||
1663 | v | Georges Bleyfuss, cordier, et (1654) Rosine Geckler – luthériens |
1699 | v | Jean Nicolas Bleyfuss, cordier, célibataire – luthérien |
1714 | v | Salomé Groberger femme (1704) de feu Léonard Maurer, boulanger |
1714 | v | Jean Georges Kieffer, maçon et tailleur de pierres, et (1708) Anne Marie Vogel – luthériens |
1724 | v | Guillaume Le Sage, sculpteur, et (1705) Madeleine Vigy puis (1722) Susanne Marguerite Keller veuve d’Antoine Clauzel, lieutenant aux Invalides – catholiques |
1733 | adj | Jean Jacques Riedlin, barbier et chirurgien, et (1714) Salomé Ungar, remariée (1743) au notaire Jean Brackenhoffer – luthériens |
1746 | v | Jean Erard Schwing, sellier, et (1741) Anne Marie Ott – luthériens |
1759 | v | Jean Jacques Klein, chiffonnier, revendeur de fruits et légumes et (1753) Marie Madeleine Zæpffel – luthériens |
1800 | h | Marie Dorothée Klein et (1790) Philippe Jacques Dollinger, huilier, chiffonnier puis marchand de meubles – luthériens |
1816 | v | Jean Valentin Schæffer, marchand de fer, et (1811) Louise Frédérique Stotz |
1833 | v | Christophe Frédéric Baer, passementier, et (1812) Marguerite Madeleine Bauer, puis (1822) Caroline Auguste Knoderer |
1849 | v | François Grossetete, ouvrier tanneur |
1869* | François Henny | |
1884* | Louis Kieffer, aubergiste | |
1894* | Alfred Kieffer, restaurateur | |
1908* | Jean Jacques Emile Meyer, vigneron à Riquewihr puis les héritiers a) Edmond Meyer, propriétaire à Riquewihr, b) E. Meyer, institutrice, femme de Charles Trautmann |
(1765, Liste Blondel) IV 80, Jean Jacques Klein
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 534, Behr, Charles, propriétaire – maison, sol – 0,78 are, puis Behr Christophe Frédéric / Fichter Michel
Locations
1732, André Müller, potier d’étain
1841, Jean Michel Fichter, aubergiste
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1738, Préposés aux affaires foncières (VII 1398)
Jean Jacques Riedlin est autorisé à construire sous son encorbellement de 22 pieds et demi de long et 3 pieds de large. L’inventaire Schwing de 1757 établit que l’autorisation concerne bien la maison IV 80 et non celle IV 78 qui appartient au même propriétaire.
(f° 30) Freÿtags den 30. Maÿ 1738. H. Joh: Jacob Riedlin – Augenschein eingenommen an H, Johann Jacob Riedlin des barbierers Hauß auf dem Alten Weinmarckt, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen 22. ½ schu Lang, und 3. schuhe breit Überhang Zuunterbauen, Erkannt gegen einmahliger bezahlung 6. lb. Willfahrt.
1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Klein demande qu’on lui indique l’alignement à suivre pour construire sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins
(f° 30) Dienstags den 5. Julÿ 1768. N.N. Klein – NN Klein der Gimpler bittet umb anweißung der flucht nach welcher er sein hauß aufff dem alten weinmarckt bawen solle. Erkannt, Soll H. Werner außstecken und außmeßen.
1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Jean Jacques Klein acquiert une portion de terrain communal à l’avant de sa maison
(f° 67-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. – H. Werner der baw: Insp.r producit 4. Abriß von Allmend plätzlen so folgende Vier Persohnen Zu jhren häußern eingezogen und löbl. Statt nach dem preiß deren Cantons zu bezahlen haben, als (…)
(Jacob Klein, remittirt v. P. 1738 den 30. Maÿ) Jacob Klein der Gimpler auff dem alten wein Marckt hatt engezogen 2 C. 1 sch. 11 Z. und soll à 12 R, 27 R. 8 ß. 4 d.
Plan joint au protocole des Directeurs fonciers
Description de la maison
- 1742 (billet d’estimation traduit) 1742 la maison comprend un rez-de-chaussée composé d’un poêle, d’une cuisine et d’un vestibule, deux étages composés d’un poêle, d’une cuisine, de chambres et d’un vestibule, un vieux comble couvert de tuiles simples, une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à 1 100 florins
Atlas des alignements
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants, f° 12
nouveau N° / ancien N° : 45 / 25
Dollinger
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille
(Légende)
Cadastre
On constate que par exception Michel Fichter porté comme propriétaire dans les registres n’est que locataire de la maison
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 218 case 3
Fichter Michel
Grosstête François ouvrier tanneur (substitution P. 1851)
P 534, maison, sol, rue du jeu des enfants 25
Contenance : 0,78
Revenu total : 189 (189 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 813 case 1
Grosseteite François Marchand de vins
1869 Henny, François
1884 Kieffer Ludwig, Gastwirt
94/95 Kieffer Alfred
1908 (1431) Meyer Johann Jakob Emil Weingutsbesitzer in Reichenweier
(ancien f° 561)
P 534, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 24
Contenance : 0,78
Revenu total : 189 (189 et 0,41)
Folio de provenance : (218)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 10 / 8
Cadastre allemand, registre 32 p. 340 case 1
Parcelle, section 58, n° 96 – autrefois P 534
Canton : Kinderspielgasse N° 34 – Rue du Jeu-des-Enfants – Kinderspielgasse – Rue du Jeu-des-Enfants
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,36
Revenu : 2100 – 3400
Remarques :
(Propriétaire), compte 2954
Meyer Johann Jakob Emil
(2940)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 56 du Jeu des Entans, Kindersspielgaß [3° feuillet]
(maison n°) 25
Pro. Klein Jean Jacques revendeur – Moresse
Loc. Salin Antoine Commis de la Poste aux lettres – Privilégie
Loc. Mr L’abbé Cossa Antoine Philippe – Beneficier
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 149)
(maison n°) 25
Pr. Klein, Jean Jacques revendeur – Moresse
Lo. Salin, Antoine Commis de la Poste aux lettres – Privilégié
Lo. Cossa, Antoine Philippe Abbé – Clergé
Registres de population
(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 25 (registre 600 MW 4) – légende
Jean Jacques Klein, 70, Revendeur, Strasbourg
Madeleine Klein, 65, sa femme, id
Marie Haber, 30, Servante, Petit Landau, 1793
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kinderspielgasse (Fse.) (S. 78)
‘Haus Nr) 24
Flügel, Wirt. 012
Mathern, A. Konzertsängerin. 3
Mathern B., Private. 3
Martin, Theat.-Regisseur. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1219)
La maison est surélevée en 1867 d’un quatrième étage mansardé en pans de bois. On pose en 1883 une nouvelle devanture. L’aubergiste Alfred Kieffer transforme en 1893 le rez-de-chaussée en adjoignant le vestibule à la salle d’auberge et en ouvrant une porte d’entrée dans la ruelle des Ciseaux. Le nouveau propriétaire confie de nouvelles transformations aux architectes Falk et Wolf en 1908 (déplacement des piliers, nouvelle devanture). La salle est à nouveau agrandie en 1912 en y adjoignant l’ancienne cuisine. En 1934, le mur extérieur à pans de bois qui s’est incliné de 5 à 6 centimètres vers la ruelle des Ciseaux est remplacé par un mur en maçonnerie.
Les locaux sont régulièrement occupés par une auberge bien que la hauteur de la salle ne corresponde pas aux prescriptions en vigueur (Eugène Ley et Guillaume Michel en 1909. Else Hœlscher crée en 1912 l’enseigne au Trocadéro (« American-Bar »), reprise par Crescence Kleinschmitt (1914), Yvonne Regal (1930) puis Charles Ober et sa femme Berthe Kauff à partir de 1931. Alphonse Mahr reprend en 1955 la même enseigne et ouvre en 1956 douze chambres d’hôtel aux étages. L’enseigne devient Au son des guitares en 1895 (gérant, Dominique Moreschi) puis le cabaret A l’Aiglon en 1962 (gérants successifs Antoine Colonna en février 1963, Philippe Guglielmacci en octobre 1963, Madeleine Antoinette Guglielmacci née Guglielmacci en janvier 1966.
La ruelle des Ciseaux fait l’objet de litiges en 1938 quand le tenancier du débit de boissons en ferme une partie et y entrepose des déchets. La Police du Bâtiment établit alors que la ruelle ne fait pas partie du domaine public mais du n° 26 qui appartient à la Ville. A l’occasion d’une demande d’ouvrir des ouvertures vers l’impasse en 1958, les services municipaux concluent que l’impasse fait partie du domaine public quoique la circulation y soit interdite.
En 1962, l’architecte en chef Robert Will souhaite que la nouvelle devanture s’harmonise mieux avec l’ordonnance du XVIII° siècle des étages mais la demande que la Ville transmet à l’Inspecteur Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation n’en tient pas compte.
Sommaire
- 1867 – Schopp, entrepreneur à Steinbourg, demande au nom du propriétaire Hennig l’autorisation de surélever la maison d’un quatrième étage mansardé en pans de bois – Coupe – Accord
- 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du plombier Rhein l’autorisation de faire une prise pour le sieur Henny, propriétaire de la maison
- 1883 – L’entrepreneur Vogel (27 rue Finckwiller) demande l’autorisation de faire une vitrine pour le propriétaire Kieffer – Dessin – L’entrepreneur devra régler des droits de voirie pour avoir posé un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, novembre
- 1890 – Note : la fosse d’aisances au 24 rue du Jeu-des-Enfants a 3 mètres cubes
- 1893 – L’entrepreneur Emile Matter (15 rue Kageneck) demande l’autorisation de faire des travaux pour le compte d’A. Kieffer : agrandir la salle d’auberge en y adjoignant le vestibule. L’escalier qui monte au premier ne partira plus de la rue du Jeu-des-Enfants mais de la ruelle des Ciseaux. L’entrepreneur transmet les plans quand les travaux sont presque terminés. – Autorisation, février 1893 – Travaux terminés, mars – Les droits de voirie sont réglés pour avoir posé un volet roulant à la devanture, ouvert une porte d’entrée vers la ruelle et une fenêtre au rez-de-chaussée.
- 1897 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Kieffer a posé sans autorisation une enseigne plate. L’enseigne est ensuite déplacée sous l’avance mais est soumise au paiement des droits pour son premier emplacement.
- 1902 (septembre) – L’entrepreneur Emile Matter (3 rue Kageneck) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour modifier des fenêtres dans la propriété d’A. Kieffer 24 rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation – L’entrepreneur ne fait pas usage de l’autorisation.
1902 (juillet) – L’entrepreneur Emile Matter (3 rue de la Broque) demande l’autorisation de transformer pour le compte d’Alfred Kieffer les fenêtres du premier étage en les agrandissant jusqu’au niveau du plancher – Autorisation – Dessin – L’entrepreneur ne fait pas usage de l’autorisation - 1904 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Flügel, successeur d’Alfred Kieffer a fait poser sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
- 1906 – La Police du Bâtiment notifie Eugène Bæhl à SaintJean de faire ravaler la façade – Travaux terminés, décembre
(Août) L’aubergiste Flügel demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. L’autorisation est accordée à l’entrepreneur J. Kuhn à Schiltigheim – Travaux terminés, janvier 1907 - 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Emile Meyer a fait poser une lampe électrique sans autorisation – L’intéressé répond qu’il s’agit d’une lampe provisoire posée le temps de réparer celle qui ne marche plus.
- 1909 – Le propriétaire Emile Meyer demande l’autorisation de transformer la façade avant en déplaçant les piliers et en posant un revêtement en bois – L’autorisation est accordée aux architectes Falk et Wolf – Dessins, calculs statiques – Travaux terminés, juillet
(Juin) Le peintre en bâtiment Adolphe Zilly (22 rue Oberlin) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juillet - 1909 (juillet) – Dossier. Eugène Ley demande l’autorisation d’exploiter une auberge et un débit de boissons au 24 rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment transmet à la Préfecture de police le rapport selon lequel les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions de 1890 (hauteur de la salle et de la cuisine, lieux d’aisances). D’après un nouveau courrier, les locaux destinés au débit de boissons se trouvent au premier étage, les autres pièces devant servir de bureaux. Le premier étage ne correspond cependant pas non plus aux prescriptions de 1890 (hauteur de la salle)
1909 (septembre) – Dossier. Guillaume Michel demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 24 rue du Jeu-des-Enfants. Mêmes observations - 1911 – L’aubergiste Michel doit régler les droits de la lampe électrique
- 1912 – Dossier. Else Hœlscher a demandé à la Préfecture de police l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 24 rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment transmet à la Préfecture de police le rapport selon lequel les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions de 1890 (hauteur de la salle et de la cuisine, lieux d’aisances).
- 1912 – Rapport d’incendie : feu de chambre dans la propriété Meyer (66 rue principale à Mutzig). La Police du Bâtiment envoie un courrier au propriétaire qui devra réparer la cheminée de la cuisine – Travaux terminés, mai 1912
- 1912 – Haug Laage (bar) doit régler les droits de la lampe électrique
- 1911 – L’entrepreneur Joseph Kaag (4 route de Colmar au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre
- 1912 – Else Hœlscher, propriétaire du Trocadero « American-Bar » demande l’autorisation d’agrandir la salle de débit en y adjoignant la cuisine qui se trouve à l’arrière – Dessins – La Police du Bâtiment fait des observations sur les travaux réalisés sans autorisation. Le rapport d’expertise établit que les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions de 1890 (notamment la hauteur de la salle) – Schéma des poutres de chaque étage – Janvier 1913, Autorisation de transformer le local d’auberge d’Else Hœlscher (propriétaire Meyer à Barr, architecte Simmonds, entrepreneur Antoine Finck 10 rue d’Or), les solives devront être renforcées – Plans, calcul statique – Mars 1913, la Police du Bâtiment demande à l’architecte d’ajouter un appui. Elle estime ensuite qu’il n’est pas nécessaire de satisfaire à l’article 1 du rapport d’expertise puisque la maison voisine (26, rue du Jeu-des-Enfants) sera vide au 1 avril 1914. – La solive est munie d’un pilier en fer, août 1913.
- 1912 – La Police du Bâtiment constate qu’Else Hœlscher a fait poser une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande – Autorisation, Dessin
- 1914 – Dossier. Crescence Kleinschmitt née Maier demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 24 rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment transmet à la Préfecture de police le rapport selon lequel les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions de 1890 (hauteur de la salle et de la cuisine, lieux d’aisances).
- 1915 – Antoine Pritzen se plaint d’une cheminée. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire, E. Meyer à Mutzig – Travaux terminés, février 1916
- 1919 – Le peintre en bâtiment Emile Kœhl (41 rue du Marais-Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade en gris clair – Accord
- 1908 (Commission contre les logements insalubres) Il faut réparer la cage d’escalier qui mène au troisième étage – Travaux terminés, février 1909
1910 – Les employés municipaux ne peuvent plus nettoyer la ruelle qui est obstruée par l’aubergiste Zur guten Stube (n° 24). Le voisin Villard, propriétaire de la maison voisine n° 22, se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de la ruelle – La Police du Bâtiment fixe rendez-vous au propriétaire Emile Meyer à Mutzig (4 rue des Franciscains) - 1915 – Commission des logements militaires. Travaux à réaliser, en 6 points
- 1930 – La Police du Bâtiment constate qu’Yvonne Regal (café-bar) a fait poser une enseigne lumineuse sans autorisation – L’enseigne est enlevée, octobre
- 1931 – La Brasserie de Colmar (représentée par M. Gruckert, 9 place des Etudiants) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée (Misbach architecte, Urban entrepreneur) – Autorisation de poser des piliers, transformer la devanture, fermer un local de vente) – Plans – Travaux terminés, octobre 1931 – Plan de situation (les n° 28 et 30 ont été réunis à la rue Gustave-Doré, le n° 26 est bordé d’une construction en arcades) – Permis d’occupation, janvier 1932
(Octobre) La Brasserie de Colmar demande l’autorisation de poser une enseigne au néon (Bières de Colmar) sur la façade de la brasserie Trocadéro, réalisée par l’entreprise Dentzer et Gramling – Dessin – Autorisation
(Décembre) – J. Gruckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade - 1933 – Une voisine (2 rue Gustave-Doré) se plaint d’un chien que M. Ober, tenancier de l’auberge Trocadéro, a placé dans l’impasse des Ciseaux. La Police du Bâtiment juge la plainte injustifiée.
- 1934 – (Octobre) R. Ober (restaurant-brasserie), avertit la Police du Bâtiment que le mur de la maison s’est déporté de 5 à 6 centimètres vers la ruelle des Ciseaux
Rapport de visite : Die Fachwerkswand der Fassade gegen das Scheerengäschen zu hat sich in Höhe der Decke im I. Stock herausgedruckt. An der betr. Stelle steht im II. Stock ein Wasserstein. Es ist anzunehmen, dass das Gebälke und das Holz des Fackwerkes daselbst angefault sind. Genauere Feststellungen können jedoch erst nach Freilegen des Gebälkes gemacht werden. La Police du Bâtiment envoie un courrier aux propriétaires, Edmond Meyer, propriétaire à Riquewihr, et Mme Trautmann, institutrice à Mattstall.
E. Trautmann-Meyer répond à des courriers de la Police du Bâtiment et constate que le locataire Ober n’a pas réalisé les travaux demandés qui sont à sa charge d’après le contrat de location. Dans un nouveau courrier de juin 1935, E. Trautmann-Meyer demande un délai jusqu’à ce qu’elle se soit installée à la Robertsau – Charles Ober et sa femme Berthe Kauff louent les lieux (rez-de-chaussée et étages) depuis 1931.
1935 (juillet) – L’entreprise Diebold et Weeber de la Robertsau a remplacé le mur en pan de bois par un mur de 25 centimètres d’épaisseur – Travaux terminés, novembre. - 1938 – Mme Ober a fermé la partie arrière de l’impasse des Ciseaux par une porte et y entrepose des déchets qui font l’objet de plaintes du voisinage. La Police du Bâtiment établit que la ruelle n’est pas domaine public et qu’elle fait partie du n° 26 qui appartient à la Ville. Le litige est donc affaire privée entre la Ville et Mme Ober.
- 1939 – Berthe Ober (restaurant Trocadéro) avertit la Police du Bâtiment que son enseigne lumineuse ne fonctionne plus
- 1942 – La Police du Bâtiment constate que Charles Ober a posé sans autorisation une enseigne lumineuse Zum Stöber (Chez Stœber) – Demande – Autorisation
- 1942 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une pièce du premier étage en endommageant le plafond et le lambris (propriétaire, Charles Trautmann 19 rue de la Papeterie à la Robertsau, locataire Charles Ober, restaurateur sur place) – La Police du Bâtiment demande à plusieurs reprises au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires – Les travaux sont en cours, mars 1943 – Certificat du ramoneur Waltzinger, mars 1943
- 1944 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une pièce du quatrième étage – La Police du Bâtiment établit que l’incendie est dû à une cheminée en mauvais état et écrit au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires
- 1950 – La Police du Bâtiment constate que Charles Ober a posé sans autorisation une enseigne sur verre – Demande – Accord
- 1955 – Le préfet autorise Alphonse Mahr à continuer d’exploiter le débit de boissons de 4° catégorie Le Trocadéro
-
1955 – L’entrepreneur G. Bartholmé (rue du Regard à Bischheim) est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
1955 – Les Grandes Brasseries de Colmar demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Bière de Colmar sur la façade du Trocadéro – Schéma – Autorisation - 1956 – Alphonse Mahr demande l’autorisation d’ouvrir 12 chambres d’hôtel aux 2°, 3° et 4° étage dans son établissement Au Trocadéro qu’il a acquis de Mme Ober. La Police du Bâtiment constate que les chambres d’hôtel sont conformes aux règlements – Arrêté du préfet (18 mars 1957)
- (Débit de boissons Au son des guitares)
1958 – Dominique Moreschi (29 rue du Lazaret au Neudorf) demande que son débit de boissons Au son des guitares soit déclaré conforme – Les travaux de transformation sont en cours. La Police du Bâtiment constate en avril 1958 que les locaux sont conformes – Plans
(Janvier) Dominique Moreschi demande l’autorisation de transformer les locaux (architecte, Saval, 21 rue de la Nuée Bleue). Comme l’architecte prévoit d’ouvrir des ouvertures sur l’impasse des Ciseaux, l’affaire est soumise au Service du contentieux qui conclut que l’impasse fait partie du domaine public quoique la circulation y soit interdite – Autorisation – Travaux terminés, mai 1958
(Mai) L’entreprise de peinture J. Guthmann (8 rue du Général Rampont à Bischwiller) est autorisée à occuper la voie publique
(Mai) Dominique Moreschi demande l’autorisation de poser une enseigne au néon Bière de Colmar sur la façade – Schéma – Autorisation
(Juin) Le préfet autorise Dominique Moreschi à exploiter le débit de boissons S.à.r.l. Au son des guitares, anciennement au Trocadéro - (Cabaret A l’Aiglon)
1962 – L’entreprise Kappler (enseignes, 6 rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Cabaret – L’Aiglon – Attractions
La Police du Bâtiment envoie la demande à l’Architecte des Bâtiments de France qui répond que le bâtiment est en-dehors du rayon de protection – Autorisation - 1962 – Pierre Santos dépose une demande de permis de construire (section 58, parcelle 96, propriétaire Mme E. Trautmann) – Devis d’A. Glauss à Schiltigheim pour installer une nouvelle devanture – Extrait du plan cadastral
Commentaire de R. Will, architecte en chef : Pour des raisons d’esthétique, la transformation proposée de la façade ne peut, à notre avis, convenir. Il y aurait lieu de rechercher des éléments s’harmonisant mieux avec l’ordonnance du XVIII° siècle des étages supérieurs.
La Ville transmet la demande avec avis favorable à l’Inspecteur Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation – Autorisation – Plans – « Les travaux de transformation exécutés sans autorisation préalable et régularisés après coup concordent avec le plan présenté et approuvé » (septembre 1962)
(Mars) Pierre Santos, débit de boissons A l’Aiglon, anciennement Au son des Guitares), demande une enquête de conformité – (Août), la Division V ne voit pas d’objection, en faisant observer que la hauteur des locaux n’est que de 2,50 mètres mais que cet état a toujours été toléré.
1963 (février) Le préfet autorise Antoine Colonna, gérant, à exploiter le débit de boissons A l’Aiglon, anciennement Au son des Guitares - 1963 (octobre) – Philippe Guglielmacci, demeurant à Niederbronn-les-Bains, demande une enquête sur la conformité du débit de boissons A l’Aiglon – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes
1964 (mars) Le préfet autorise Philippe Guglielmacci, gérant, à exploiter le cabaret A l’Aiglon
1966 (janvier) Le préfet autorise Madeleine Antoinette Guglielmacci née Guglielmacci, gérante, à exploiter le débit de boissons de 4° catégorie A l’Aiglon - 1966 – L’avocat Carlos Rothschild (1, rue Louis Apffel) demande à la Police du Bâtiment de lui transmettre une pièce signée par Mme Trautmann par laquelle elle autorisait en 1962 une enseigne
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 85)
16-20 [sic, pour 20-26] rue du Jeu-des-Enfants (I, 1967-1991) et 4, rue Gustave Doré
La société Sofidal (Société Foncière et Immobilière d’Alsace, domiciliée 1, rue du Vingt-deux-novembre) demande en avril 1967 un permis de construire un nouveau bâtiment servant d’hôtel, à 4 étages et dans la partie en retrait à 5 étages rue Gustave Doré et rue du Jeu-des-Enfants (section 58, parcelles 143/19, 125, 95, 96 et 97, hauteur 22,80 et 19,90 sur un terrain de 1090 m²). La Commission municipale pour la protection des sites autorise en juin à démolir le n° 24 comportant une façade du XVIII° siècle à condition qu’elle soit déposée au chantier de l’Œuvre Notre Dame. Le maire prend en juillet un arrêté par lequel il accorde au maître d’ouvrage dérogation au règlement municipal des constructions (places de stationnement, hauteur des bâtiments, dimensions des façades, étages en retrait). Le préfet autorise la Sofidal à démolir l’ancien bâtiment en août, le maire prend l’arrêté portant permis de construire en octobre 1967. L’ancien n° 24 est démoli en avril 1968. Le sous-sol du nouveau bâtiment est en construction en novembre 1968. Le bâtiment et l’aménagement intérieur sont conformes aux plans de l’architecte Antoine Pfirsch (février 1970).
Une une licence IV de débit de boissons provenant de Niederhausbergen est transférée au restaurant de l’hôtel.
Sommaire
- (sans date) – 24, rue du Jeu-des-Enfants. Observations. L’immeuble à démolir est une vieille construction datant d’avant 1900.. Il comporte au rez-de-chaussée un local commercial, trois étages et des combles. Quoique la construction peut être considérée comme vétuste, elle ne menace pas ruine. Le relogement des locataires est assuré par les soins de la requérante. Le projet de l’immeuble de remplacement est en voie l’élaboration. S’agissant du remplacement d’un immeuble ancien par une construction neuve avec hôtel, logements et garage, un avis favorable est donné à la demande de démolition.
- 1967 (avril) La société Sofidal (Société Foncière et Immobilière d’Alsace, domiciliée 1, rue du Vingt-deux-novembre) demande un permis de construire un nouveau bâtiment de 4 étages et dans la partie en retrait 5 étages rue Gustave Doré et rue du Jeu-des-Enfants, (section 58, parcelles 143/19, 125, 95, 96 et 97, hauteur 22,80 et 19,90 sur un terrain de 1090 m². Le nouveau bâtiment comprendra 65 chambres d’hôtel et 4 logements
1967 (mars) – Notice descriptive rédigée par l’architecte Antoine Pfirsch (11, rue Goethe)
La Division VI observe que la hauteur des façades n’est pas conforme aux prescriptions du règlement des constructions de 1966. Vers la rue Gustave Doré, la hauteur de la corniche est à 20,50 mètres alors qu’elle ne devrait être que de 18 mètres. Vers la rue du Jeu-des-Enfants, la hauteur est de17,60 alors que la hauteur maximale est de 15,50. Par ailleurs la cour est entièrement surbâtie. L’architecte est invité à mieux intégrer la construction dans le cadre existant.
Le terrain a été vendu par la Ville à l’Electricité de Strasbourg par contrat du premier avril 1965 pour y construire un ensemble immobilier sous certaines conditions. L’acquéreuse a été expressément autorisée à céder le terrain à la société Sofidal.
1967 (avril) – L’inspecteur du travail demande à l’architecte de prévoir des installations destinées au personnel. Comme il n’obtient pas de réponse, il émet un avis défavorable au projet.
1967 (juin) – L’architecte joint une photographie sur laquelle est superposée un calque représentant le nouveau bâtiment. Il fait observer qu’il a construit les bâtiments voisins quelques années plus tôt pour le compte de l’Electricité de Strasbourg. Il a choisi une architecture comparable à l’hôtel Sofitel sis dans un site historique [place Saint-Pierre-le-Jeune]
1967 (juin) – Avis émis par la Commission municipale pour la protection des sites. Le président fait observer que le bâtiment à démolir a une belle façade du XVIII° siècle. La commission autorise le projet tels que l’architecte le prévoit à condition que la façade soit démontée et déposée au chantier de l’Œuvre Notre Dame. L’adjoint Heitz proposé de réaménager la place.
1967 (juillet) – Le maire prend un arrêté par lequel il accorde au maître d’ouvrage dérogation au règlement municipal des constructions (places de stationnement, hauteur des bâtiments, dimensions des façades, étages en retrait).
1967 (août) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental du Ministère de la construction
1967 (août) – Le préfet autorise la Sofidal à démolir l’ancien bâtiment
1967 (septembre) – La préfecture remet à la Sofidal un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe (garage souterrain pour véhicules automobiles)
1967 (octobre) – Le maire autorise la Sofidal à construire un bâtiment à usage mixte (garages, hôtel restaurant, locaux commerciaux et logements),- Arrêté portant permis de construire
1968 (janvier) – Déclaration d’ouverture de chantier
Suivi des travaux – Novembre 1967, janvier 1698, pas de travaux – Avril 1968, le bâtiment sis 24, rue du Jeu-des-Enfants a été démoli
Suivi des travaux – Le coffrage métallique destiné au radier en béton armé du deuxième sous-sol est en construction, novembre 1968. Les murs du sous-sol en béton armé sont coulés, janvier 1969. La construction et l’aménagement intérieur sont conformes aux plans, février 1970. - 1969 – Suzanne Billing demande l’autorisation de transférer une licence IV de débit de boissons attachée au débit A l’Etoile sis à Donnenheim dans le restaurant de l’Hôtel de France – La Police du Bâtiment constate due d’après les plans les locaux sont conformes aux prescriptions. Le préfet autorise en janvier 1970 la requérante à transférer la licence provenant du débit au Cheval Noir à Niederhausbergen.
- 1970 (février) – L’Hôtel de France demande l’autorisation à poser des enseignes lumineuses (libellés, Hôtel, Hôtel de France, Bar)
- (suite non relevée)
Relevé d’actes
Le tuteur des enfants de Valentin Martin vend 200 livres la maison au cordier Georges Bleyfuss le jeune et à sa femme Rosine
1663 (10. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 232-v
(Prot. fol. 24.) Erschienen Hannß Philipß Ott der küeffer alß Vogt Veltin Martins deß küeffers Kinder mit assistentz Herrn Johann Christmann Merckhlins und Herrn Andres Fischers beeder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ad Contractum Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Georg Bleÿfußen des Jüngern Seÿlers und Rosinä beÿder Eheleuth
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen rechten und Zugehördten alhie am alten Weinmarckh einseit ist ein Eckh am Scher Gäßlein anderseit neben Michael Brunckhen dem Küeffern hinden uf Hannß Gangolffen stoßend gelegen, davon gehend iährlich 4. R 9. ß lößig mit 98. R 1 ß weÿl. Hannß Rudolph Stupano gewesenen Wurtz Krämers Creditoren (übernohmen) – umb 301 R
Georges Bleyfuss, fils de cordier, épouse en 1654 Rosine Geckler, fille de boucher
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 25) 1654. Dominica XIII post Trinit. Georg Bleÿfuß der Seyler Georg Bleÿfus burgers und Seylers alhier ehelicher Son, und J.fr. Rosina Hanß Geckler gewesenen Metzgers und burgers alhie eheliche hinterlaßene tochter. Mont. Claus (i 265)
Georges Bleyfuss, devenu seul propriétaire après que son frère Daniel Bleyfuss, exempt, est mort au siège de Temesvar vend la maison 200 livres à son cousin Jean Nicolas Bleyfuss, lui aussi cordier
1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 406-v
Hans Georg Bleÿfueß, der Saÿler Und burger allhier [unterzeichnet] hanß gerg bleÿfus
in gegensein Johann Niclaus Bleÿfueßen, auch Seÿlers, seinem Vettern [unterzeichnet] Hanß Niclauß bleÿfuß
Hauß und Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier am alten Weinmarckt einseit ist ein Eck am Scheergäßlein, anderseit neben Johann Georg Rauchen dem Küffer, hinden uff ged. Rauchen stoßend gelegen, und Ihme Verkäufern nunmehr allein gehörig seÿe, Inn maßen deßen Bruder Daniel Bleÿfueß gewesener Befreÿter Unter dem Fürstl. Mannsfeldischen Regiments zu fueß vermög dreÿer hierbeÿ Vorgewiesenen attestastionen Und todten schein in a° 1696 in der belagerung Temeswar Umbgekommen – geschehen umb 200 pfund
Jean Nicolas Bleyfuss meurt célibataire en 1712 dans sa maison derrière Sain-Nicolas. Ses héritières sont ses deux sœurs. Les experts estiment la maison au Marché aux Vins 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 679 livres, le passif à 192 livres.
1712 (29.2.), Me Mader (6 E 41, 667) n° 106
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Gütter, Liegender und fahrender, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Niclauß Bleÿfueß Seiler und geschwornener Saltzmeßer auch burger allhier, nach seinem den 1. Februarÿ dießes mit gott angefangenen 1712..ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 29. Februarÿ Anno 1712.
Der in Gott ruhende Herr Seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1 die Ehren und tugendbegabte fraw Margaretham Steegmännin gebohrne Bleÿfußin, deß Ehrengeachten herrn Andreä Steegmanns Schreiners undt burgers allhier geliebte haußfrau, welche mit assistentz obgedachten Ihres Eheherrn dießer Inventation in person abgewartet, So dann 2. die Ehren und tugendsahme Jungfrau Annam Mariam Bleÿfußin, welche mit beÿstandt deß Ehrsam und bescheidenen hern Johann Georg Bernhard Seÿlers und geschwornen Saltzmeßers und burgers allhier, Ihres erbettenen herrn Assitenten, dießem geschäfft beÿgewohnt. Dieße Zweÿ deß Verstorbenen Herrn seel. Leibl. Schwestern Zu gleichen portionen und antheilen
In Einer in der Statt Straßburg Hinter St: Niclausß Kirch gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Eÿgenthumb ane Häußern. Nunmehr ein hauß hoffstatt gemeinschafft deß höffleins und bronnens, mit allen deren gebäwen hinter St. Niclauß Schul (…)
Item eine behaußung undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier am alten Weinmarck einseith ist ein Eck am Scheer gäßlein, anderseith neben Johann Georg Rauchen den Kieffer, hinten auff gedachten Rauchen stoßend gelegen, anch Innhalt hernach beschriebenen Documenti freÿ leedig und eigen, und durch vorgedachte Werckmeistere angeschlagen umb 400 lb. Über dieße behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhieß. C.C. stub gefertigt und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt datirt den 3. Monaths tag Aug. 1699. Ferner noch ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. stuben gef. vnd mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt datirt den 10. Aprilis 1663. Dabeÿ gebunden noch allerhand schrifftlicher bericht und Attestata.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 38, Sa. Werckzeugs zum Seiler handwerck gehörig 9, Sa. der Seÿler Wahren 9, Sa. Silber geschirr und geschmeidt 1, Sa. Eigenthumb ane häußern 600, Summa summarum 679 – Sa. der Schulden 192 lb, Nach deren Abzug 486 lb
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 47, reg. 1705-1740, n° 272)
1712 – Samst. d. 11. febr: ist morgens Zwischen 8 u. 9. Uhren H. Johann Niclaus bleÿfuß der ledige Seÿler u. burger alhie seelig gestorben und darauff Mittw. den – Eiusd. ehrlich begraben worden ad S. Urbani seines alters 62. Jahr wenig. 2. monat. deße seind Zeügen [unterzeichnet] Andreas Steg Mann Als schwager, Engelhard Schmidt als Verwanter (i 48)
Les héritières vendent la maison 550 livres à Salomé Groberger veuve de Léonard Maurer
1714 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 65-v
(550) Anna Maria geb. Bleÿfußin beÿständlich Joh: Jacob Bleÿfueß spenglers weilen unbevögtigt, Item Marg; geb. Bleÿfueßin beÿständlich andres Stegmanns schreiners ihres mariti
in gegensein Fr. Mariæ Salome Maurerin wittib geb. Grobergerin beÿständlich Joh: Grobergers leinenwebers ihres Curatoris
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten am alten weinmarckt, einseit ist ein eck ahm Schergässel anderseit neben Joh: Georg Rauch dem kiefer hinten auf ihn Rauch – um 550 pfund
Salomé Groberger veuve de Léonard Maurer vend deux mois plus tard la maison 650 livres au maçon et tailleur de pierres Jean Georges Kieffer
1714 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 269
(650) Maria Salome Maurerin wittib geb. Grobergerin mit Consens Joh: Grobergers leinenwebers ihres Curatoris
in gegensein Joh: Georg Kiefer maurer und steinhauers
hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt, einseit ist ein eck ahm Schergässel anderseit neben Joh: Georg Rauch dem Kiefer hinten auf ihn Rauch – um 500 pfund verhafftet, geschehen um 150 pfund
Jean Georges Kieffer et Anne Marie Vogel hypothèquent la maison au profit du noble Jacques Christophe Bœcklin de Bœcklinsau
1714 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 545-v
Johann Georg Kiefer der Maurer und Steinhauer und Anna Maria geb. Vogelin mit beÿstand Johann Friedrich Vogels Chyrurgi und Johann helberts des Kürßners
in gegensein /:tit:/ Jr Jacob Christoph Böckel Von Böcklinsau – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, rechten und zugehörden allhier ahm alten weinmarckt, einseit ist ein Eck ahm Scheergäßlein anderseit neben Johann Georg Rauch küffern hinten auff denselben
Jean Georges Kieffer hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Bœckler, maître des rentes
1714 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 749
Johann Georg Kieffer der Maurer und Steinhauers
in gegensein hrn Johann Philipp Böcklers hiesiger Statt Rentmeÿsters – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt cum appertinentÿs ahm alten Weinmarckt ahm Scheergäßlein einseit ist ein Eck an ged. Gäßlein anderseit neben Joh: Georg Rauch den kiefer hinten auch auf denseben
Jean Georges Kieffer et Anne Marie Vogel vendent 1 150 livres la maison au sculpteur Guillaume Le Sage
1724 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 483-v
Johann Georg Kieffer der Maurer und Anna Maria geb. Vogelin
in gegensein Guillaume Le Sage des Bildhauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit ist ein eck ahm Scheergäßlein anderseit neben Johann Georg Rauch dem Kieffer und hinten auff eben denselben – um 550 ausmachend capitalien verhafftet, geschehen um 600 pfund
Guillaume Le Sage se porte garant du cabaretier Antoine Richard en hypothéquant sa maison
1726 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 523-v
Antoine Richard Cabaretier au St Martin
in gegensein herrn Francisci Oesinger J.U.Lti. und Contractuum actuarii – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung oder vielmehr zweÿ neben einander gelegene häußer, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten au quartier de St Nicolas inondé, einseit neben Estienne Schmidt dem wüth zum großen barth anderseit neben weÿl. Michael grillet hinterlassenen erben hinten auff die Cazernes de Cavallerie und au St Martin genannt,
Ferner eine nächst dabeÿ gelegene Stallung cum appertinentÿs von solchem hauß gibt mann jährlich 1 lb und von der Stallung 3 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn – ihme zufolg der mit seiner ehefrau seel. weÿl. Catherine geb. Maillot Theodore Dempsy würths wittib vor Notario Philipp Jacob Mader den 14. oct. 1722 auffgericheten Eheberedung in welcher § 3.tio sie ihme als letstlebeden und da sie ohne Kinder verstorben würde wie auch beschehen ihre sambtliche vermögenschafft zu einem wahren eigenthumb verschafft eigenthümlich zuständig
wobeÿ Guillaume le Sage Bildschnitzler erschienen, und sich für Richard verbürgt
hypothecirt, Eine Behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs ahm alten weinmarckt, einseit neben Johann Georg Rauch dem kieffer anderseit ist ein eck ahn einem nicht durchgehenden gäßel hinten auff besagtem Rauchen
Susanne Marguerite Keller veuve de Guillaume Le Sage loue une partie de la maison au potier d’étain André Müller : un atelier, un bûcher, une partie de cave, au deuxième étage un poêle, une alcôve et une cuisine, une chambre au troisième et l’usage commun des greniers
1732 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 33-v
Fr. Susana Margaretha geb. Kellerin weÿl. Guillaume le Sage gewesten Bildhauers wittib mit beÿstand ihres Curatoris Marx Langolff des Schneiders
in gegensein Andreas Müller des zinngießers
entlehnt, zu Einer Behausung und hoffstatt beÿm alten weinmarckt und der kinderspielgaß, einseit neben Mersy dem gastgeber zu denen sechs Rappen anderseit ist ein eck am Scheergäßel hinten auff ged. Mersy unden auff dem boden Eine werckstatt holtzhauß und einen unterschagenen platz im Keller zwo stiegen hoch eine Stueb Stuebkammer und kuchen, dreÿ stiegen hoch eine Kammer, den gemeinschafftlichen gebrauch einer bühn – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund
Comme l’indiquent les actes ultérieurs, la maison est vendue par enchères judiciaires le 10 juin 1733 au barbier et chirurgien Jean Jacques Riedlin
Jean Jacques Riedlin, fils d’un barbier d’Ulm en Bade, épouse en 1714 Salomé Ungar, fille d’un barbier de Strasbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration, accession à la bourgeoisie
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Wohlvorgeacht, Herrn Johann Jacob Riedeln, Kunsterfahren Chirurgo und barbierern auch burgern allhier Zu Straßburg, weÿland des Wohl ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Jacob Riedel auch geweßenen barbierern und berühmten Wundartzts burgers Zu Ulm mit Weÿland der Regina Catharina gebohrner Meÿerin beede nunmehr seelig ehelich erzeugtem Sohn als dem herrn bräutigam an einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Salome Weÿland des Ehrenvest und vorgeachten Herrnn Johann Michael Ungers, gleichfalls geweßenen Kunstberühmten Chirurgi und barbierers burgers zu ermeltem Straßburg mit der Viel Ehren und tugendreichen frauen Susanna gebohrner Feiglerin ehelich erzeigten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin – Beschehen und verhandelt seind dieße ding allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 22. Januarÿ Anno 1714 – Daniel Rohr, Nots. publ. Requisitus
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 140, n° 3)
Mitwoch den 7. febr: 1714 seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St: Nicol: in Straßburg Ehelich copulirt worden, H: Johann Jacob Riedlin der ledige Barbierer Und Chyrurgus Von Vlm weÿl. H Johann Jacob Riedlins geweßenen Barbierers und burgers Zu Ulm hinterlaßener Ehel. Sohn, Und Jfr. Salome Ungerin weÿl. H Johann Michael Ungers, geweßenen Barbierers Und Burgers alhier, hinterlaßene Eheliche Tochter, welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Jacob Riedlin alß hochzeiter, Salomae Ungerin alß hochzeiterin (i 144)
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 803
Johann Jacob Riedlen Von Ulm Chirurgus, Weÿl. Joh: Jacob Rielen gew: Chirurg daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr. Salome Ungerin p. 2. goldR. 16. ß. Wird Zur Lucern dienen. J. d. 3. Martÿ 1714.
Jean Jacques Riedlin meurt en 1742 en délaisant trois fils. Il est propriétaire de deux maisons au Marché au vin (IV 78 qu’il habite et IV 80) et d’une boutique au Pont du Corbeau. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 325 livres, celle des héritiers à 293 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 728 livres, le passif à 434 livres.
1742 (31.7.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 239) n° 168
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Wohl Ehren Veste und Kunstberühmte herr Johann Jacob Riedle geweßene geschworene Chirurgus und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 9.ten Junÿ dießes lauffenden 1742.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. Verlaßen, (…) durch die Viel Ehren und tugendsame Fr. Mariam Salome gebohrene Ungerin die hinderbliebene Fr. Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vesten großachtbaren und Rechtsgelehrten Hh. Johann Daniel Stöbers Not: Publ: Jur: und berühmten Pract: auch burgers allh. zu Vorhin ane dieselbe wie auch H. Georg David Müllern den ledigen barbierer Gesellen Von Collmar, und Salome Arnoldin Von hier gebürtig, die dienst Magd beschehene gebührende Anerinnerung und Vorlesung des gewohnl. Articuls Aÿds augens – so beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 31. Julÿ Anno 1742.
Der Abgeleibte Herr Riedle seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als folgt, 1. den Sohn Ehren achtbaren und Kunsterfahren H. Johann Jacob Riedle, den leedigen Chirurg. und barbierern, Majorennis und dahero Vor seine Person beÿ dießem Geschäfft selbst anweßend, 2. den Wohl Ehren Vesten und Rechtsgelehrten H. Johann Georg Riedle, Notariatus Candid. und burgern allh. welcher ebenmäßig dießer Inventur in Person beÿgewohnt, So dann 3. H. Johann Riedle, den leedigen Chirurg: und barbierern, so in die 22. Jahr alt und Majorennis und ohnbevögtigt, auch dermalen abweßend, dahero in deßen Nahmen gegenwärtig der wohl Ehren Veste und Vorachtbare Herr Johann Georg Feÿher, Vornehmer Specierer und burger allhier, Alle dreÿ des Verstorb. H: Seel. mit eingangs wohlermelter seines hinderbl. F. Wittib ehel. erzeugte 3. Hh. Söhne, und ab intestato zugleich. portionen Erben
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen und in dieße Verl. gehörige behaußung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der öbersten bühn, In des ältesten H. Sohns gemach, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Soldaten Cammer, In der gesellen Cammer, Im obern Mittlern Hauß Ehren, In der obern fordern Stub, In der stub Cammer
Eigenthumb ane Häußern und Gäth. (W.) i. forder u. hind. beh. höffl. hoffstatt mit allen deren Gebäden, begriffen, Weithen zugehörden und gerechtig Keiten gelegen allh. ane dem alten Weinmarckt oberhalb der Kinder Spiel gaß (…)
(T.) Item i. beh: u. hoffst. m. allen ders. gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allh. auch ane dem alten Weinmarckt i. seith neben Weÿl. Joh: Georg Zimmers obged. Wittib, 2.seith neben der Würthsbeh. Zu den 6. Rappen, hinden auf weÿl. H. Rathh. Balthasar Le Chasseur seel. Erben stoßend so freÿ Ledig u. eig. und Crafft oballeg. Abschatzung æstimirt worden umb 550. Darüber besagt i. teutsch. pergam. Ganth Kffbr. m. E.E. Kl: Raths Ins. Verw. datirt d. 10.t Junÿ 1733, ferner i. teutsch. perg. Kffbr. in allh. C.C. gef. u. m. ders. anh. Ins. Verwahrt, datirt den 24.ten 8.bre 1724.
(W.) Item die helffte Vor unvertheilt Von und ane I.m Gäth. gelegen allh. auf den Weeg geg. der Schindbruckh (…)
– Abschatzung dem 20. Julÿ: 1742. Auff begehren Weillandt deß Wohl achtbahren und bescheidenen H. Johann Jakob rietell deß gewëßenen balbierers seel. hinder Laßenen fraw wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg auff dem alten wein Marckt gelegen, (…)
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem alten wein Marckt gelëgen ein Seitß an die frau Zimerin, anderseitß Neben dem wirthhauß Zum rëpell, hinden auff herrn schaßör Seel. behausung Stoßent, welche behausung undten ein Stuben, Kuchen, hauß Ehren, oben dar über Zweÿ Stock über ein ander Stuben Kuchen, Cammer hauß Ehren, alter tach stull daß tach mit ein fachen Ziglen belegt getrëmbter Kellern sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn wërck Meister sich un der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Vmb Ein tausend Ein hundert Gulden
Der 3.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der fr: Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Nach außweiß Verkauff: und Looß Registers über das jenige was abe weÿl. H. Julÿ Christoph Kößlers gewes. Chirurgi und barbierers auch b. allh. de fr. Wittib Stieff vatters seel.
Series rubricarum hujus Inventarii. der fr: Wittib unverändert Vermögen, 1. Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 3, Sa. Gold. Ring 10, Sa. Eigenth. ane j.r beh. 631, Sa. Schulden 50, Sa. Guths Erg. 123, Summa summarum 825 lb – Schulden 500 lb, Nach deren Abzug 325 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿd. v. weiß Gezeug 45, Sa. silbers 10, Sa. Guths Erg. 288, Summa summarum 343 lb – Schulden 50 lb, In Compensatione 293 lb
das theilbare Guth, Sa. haußraths 128, Sa. Vasorum, Instrumentorum et Unguentorum und dergleichen zur barbierer Kunst gehörig 36, Sa. Wein und leerer Faß 57, ß Silbers 31, Sa. Gold. Ring 4, Sa. Pfthrs. hptg. 325, Sa. baarschafft 475, Sa. Einen th. ane j. beh. 550, Sa. Schulden 120, Summa summarum 1728 lb, Schulden 434 lb, Restirende theilb. Massa 1293. lb – Stamm Sa. 1912. lb
(Joint – Vollmacht) so geschehen Nürrenberg d. 9. Julÿ 1742. Johannes Riedlin.
Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 22. Januarÿ Anno 1714 – Daniel Rohr, Nots. publ. Requisitus
Salomé Ungar épouse en secondes noces le notaire Jean Brackenhoffer : contrat de mariage, célébration à domicile
Copia der Eheberedung – zwischen S.T. Hn. Johann Brackenhoffer Notario publico jurato und burgeren allhier Zu Straßburg dem Hn bräutigam ane einem, So dann der viel Ehren und Tugendbegabten Frn. Salome Riedlin gebohrner Ungarin Weÿl. S.T. Hn Johann Jacob Riedlen gewesenen berühmten Chirurgi und Wundartzten gleichfalls burgers allhier hinterbliebeneen frau Wittib alß Hochzeiterin anderen theils – So geschehen in Straßburg Sonntags den 25. Monathtag Maÿ Anno christi 1743, Collat. den 1.ten april. 1754.
Copia Testamenti nuncupativi Straßburg den 24.ten Julÿ 1752 unterschriebenen Joh: Brackenhoffer Not° – Not. Joh. Jacob Oelinger den 24. julÿ 1752
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 218-v, n° 833)
1743. Mittw. d. 19. Jun. seind nach ordentl. Proclamation auff Reg. H. Ammeisters Erlaubnuß Zu Hauß Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johannes Brackenhoffer Not. Publ. jur. wittwer u. b. allhier, Fr. Salome geb. Ungarin weÿl. H Johann Jacob Ridle geweß. Chirurgi Jurati u. b. allhier nachgelaß. wittib [unterzeichnet] Johannes Brackenhoffer Nots. alß hochzeiter, Salome Riedlernin alß hochzeiterin (i 224)
Salomé Ungar vend 1 500 livres la maison au sellier Jean Erard Schwing et à Anne Marie Ott
1746 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 492
Fr. Salome geb. Ungerin H. Not. Johannes Brackenhoffer eheliebstin und dero in erster ehe mit weÿl. Johann Jacob Riedlin des Chirurgi erzeugte dreÿ Söhne H. Johann Jacob Riedlin der Chirurgus, Johann Georg Riedlin der fünffzehen bott und Johannes Riedlin auch chirurgus
in gegensein Johann Erhard Schwing des sattlers und Annæ Mariæ geb. Ottin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem alten Weinmarckt, einseit neben der Gastherberg zu denen sechs Rappen anderseit ist ein Eck ane dem Scherergäßlein hinten auff Johann Wilhelm Fischer den gastgeber – als ein in erster Ehe erkaufft mithin theilbares guth zu einer tertz ihnen Riedlinischen brüdern aber zu den zweÿ übrigen tertzen als ein vätterliches erbguth – um 1500 pfund
Jean Erard Schwing devient tributaire chez les Tanneurs en 1741
1741, Tanneurs (XI 358) Mittwoch den 21. Junÿ A° 1741 wurde das zweÿte Fronfasten Gericht gehalten
(f° 310) Dienstag den 11. Julÿ A° 1741. Neuzünfftiger – Johann Erhard Schwing, der Sattler, Weÿl. Johann Christmann Schwingen, geweßenen Sattlers und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn stunde Vor und producirt Stallschein de dato – A° 1741. mit bitten Ihne das Zunfft und seines Vatters Recht Widerfahren Zu laßen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt
[in margine :] 1. lb 16 ß 2 d. Zunfft, 1 lb 10 d Spend., 2 ß scribæ, 1 ß büttel, (zusammen) 3 lb dt.
Jean Erard Schwing épouse Anne Marie Ott en 1741
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 37-v, n° 185)
1741. Mitwoch den 17. Januarÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ und zum Jungen St Peter Zu St Thomæ copuliert und eingesegnet worden Johannes Schwing der Ledige Sattler, weÿl. Christmann Schwing geweßenen Sattlers und burgers alhier hinterlaßener ehel. Sohn, und Jungfr. Anna Maria Ottin Hrn Geörg Friderich Ott Rothgerbers, Lederbereiters und burgers allhie ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Ehrhart Schwing als hochzeiter, Anna Maria Ottin als Hochzeiterin (i 39)
Inventaire des apports dressé dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Vins
1741 (3. Xbr), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 74) n° 661
Inventarium über des Wohlehren und vorachtbaren H. Joh: Erhard Schwingen, Sattlers wie auch der viel Ehren und tugendbegabten fr. Annæ Mariæ Schwingin gebohrner Ottin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrung – welche der ursachen, allweilen in dero den 19.ten Decembris verwichenen 1741.ste Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 6.to ausdrucklichen vesehen, daß was dieselbe ane Zeitlicher Nahrung einander in die Ehe zubringen und währender deroselben auf Ihr jedes Seithen und Linien hero ererben und überkommen werden, jedem theil und deßen Erben ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehaltenen Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth des Wohl Ehren und vorachtbahren Hn Joh: Jacob Zÿsichs Sattlers und burgers allhier, des Ehemanns Stieffvatters, ingleichem der Wohl Ehren und vorgeachte, Herrn Georg Friderich Otten, Rothgerbers und Lederbereiters der Ehefrauen eheleiblichn Vatters Herrn Joh: Georg Picken des bierbrauers Zum Sternenberg, deroselben geschwohrnen, und noch ohnentledigten Vogts, beeder auch burgere allhier Zu Stßb. auf Sambstag den 3.ten Februarÿ anno 1742.
in einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh gelegenen von beeden Eheleuthen Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Schuemachers in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausraths 52, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 7, Sa. Sallter waaren 302, Sa. der Frucht 3, Sa. Silbers 16, Sa. der baarschafft 18, Summa summarum 399 lb – Schulden 87 lb, abgezogen, so verbleibt 311, hierzu gerechnet wird deßelben ane der haussteuren participirende die helffte 26 lb, Des Ehemanns Völliges Zubringen 337 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. haußraths 90, Sa. silbers 46, Sa. Goldenen Ring 27, Sa. baarschafft 417, Summa summarum 582 lb, deme beizufügen die Ihro ane hernachstehenden haussteuren gebührige heffte 26, Der Ehefrauen in due Ehe gebrachtes Guth 608 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, So Frau Anna Maria Schwngin gebohrne Adamin, weÿl. Hn Erhard Schwingen des ältern geweßenen blaychers, alten Obermeisters und geschwornen Schätzers in Rupr: hinterbliebene wittib des Ehemanns Stieff großmutter zugenießen
Jean Erard Schwing meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. L’estimation de la maison, 650 livres, est reprise de l’inventaire après décès de sa femme, dressé en 1755 mais non conservé. L’actif de la succession s’élève à 1 220 livres, le passif à 2 334 livres.
1757 (29.8.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 61
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten H. Johann Erhard Schwing geweßenen Sattlers undt burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem Sambstags den 20.ten Augusti instehenden 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf gebührendes Ansuchen erfordern und begehren H. Johann Jacob Ott des jüngern Rothgerbers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Erhard so bald 15. Jahr alt, Johann Friderich so bald 13. Jahr auf sich hat, Johann Jacob so 10. Jahr alt und Zachariæ Michael so bald 8 Jahr am leben derer Schwingen, des abgeleibten seel. mit auch weÿland Frauen Anna Maria Schwingin gebohrner Ottin seiner den 27.ten Septembris 1755. Verstorbenen Ehefrauen seel. ehelich erziehlte fünff Kinder und ab intestato zu gleichen portionen und antheilern Verlaßener Erben – So beschehen in fernerm beÿseÿn H Georg Friderich Ott des ältern Rothgerbers lederbereiters und burgers allhier der dißortigen Kinder eheleiblichen groß Vatters wie auch H. Johann Jacob Zisich des sattlers und burgers dahier derer selben Stieff großvatters, Straßburg Montags den 29.ten augusti et seq. Anno 1757
In einer allhier zu Straßburg ane dem alten weinmarckt ohnfern der blinden gaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche H. Georg Friderich Ott der ältere Rothgerber lederbereiter und burger allhier derer dißortigen fünff Kinder und Erben eheleiblicher großvatter lebtägig zu genießen berechtiget. Vermög deßen und seiner verstorbenen erstern Ehegattin weÿland Frauen Mariä Salome Ottin gebohrner Pickin mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche H. Johann Jacob Zisich der Sattler und burger allhier derer dißortigen fünff Kindern und Erben Stieffgroßvatter annoch lebtägig zu genießen hat.
Nemblichen ein dritter theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung, Scheur, Stallung, bronnen und hoffstatt auch seinem ohngefähr fünff Viertzel grund außmacgenden Garthen mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in allhießiger Statt ohnfern dem Steinstraßer thor ane daßigem innern Statt Wall (…)
Eigenthumb ane einer behaußung. Nembl. eine behaußung und Hoffstatt mit allen dersoselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, einseit ein eckh ane de Scheergäßlein, anderseit neben der Gastherberg Zu denen Sechs rappen hinten auff gedachte gastherberg stoßend gelegen, so über hernach eingetragenen passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung beÿ der auf absterben weÿland frauen Annä Mariä Schwingin gebohrner Ottin des dißorts abgeleibten seel. geweßter Ehefrauen seel. vorgenommenen Verlassenschafft Inventation den 6.ten 9.bris 1755. durch den damahligen H. Lohner und die Herrn Werckmeister angeschlagen worden wobeÿ man es auch dermahlen in ansehung seithero nichts das geringste daran Verbauen worden wieder hat wollen bewenden laßen pro 650 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. Stub gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 1. Julÿ A° 1746. Dabeÿ ferner ein Extractus Memorialis von gnädigen obern bauherren und dreÿ des Pfenningthurns ertheilet dedato 30.ten Maÿ 1738. Krafft deßen nunmehro weÿland H Johann Jacob Riedlin dem geweßenen chirurgo und burgern allhier alß von deßen hinterbliebener frauen Wittib und Erben man dißortige behaußung erkauffet hat, erlaubt worden den am dießer behaußung 22 ½ schuhe lang und 3 schuhe breiten überhang zu unterbauen. Weiter ein teutscher perg: ganth Kauffbrieff mit E.E. Kleinen Rhats anhangednem Insiegel Versehen Sub dato 10. Junÿ Anno 1733. So dann ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. Stb errichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget datirt den 24.ten octobris Anno 1724.
Abzug in gegenwärtigen Inventarium. Sa. haußraths 76, Sa. werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 3, Sa. Waaren zulm Sattler handwerck gehörig 226, Sa. Weins und faß 4, Sa. Silbers 6, Sa. goldener ring 5, Sa. der baarschafft 235, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 650, Sa. der activ schulden 13, Summa summarum 1220 lb – Schulden 2334 lb, Passi onus 1113 lb
Wann auch schon umb Erkundigung der Verstallung Summæ willen sonsten ogne præjudiz dagegen gehalten wird derer Kinder und Erben zu erfordern habendes mütterlichen guth welches der verstorbene seel biß ane seinen todt wÿdembs weiße genoßen hat und vorher unter denen passiv schulden eingetragen maßen antrifft 617 lb. So ergibt sich daß dannoch in allem mehr Schulden dann Nahrung vorhanden benandl. 495. lb
Zweiffelhaffte Schulden in der Verlassenschafft zugeltend 25. lb
Compte de tutelle rendu par le marchand de tabac Jean Christophe Koblentz
1760 (6.9.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 620) n° 21
Rechnung mein Johann Christoph Koblentz, des Tabackhändlers und burgers allhier zu Straßburg, als geschworenen Theilvogts längst weiland Fraun Annä Mariä gebohrnee Ottoin, mit auch weiland H. Johann Erhard Schwing, dem gewesenen Sattlermeister und burger dahier, ehelich erzeugter und nach tod hinterlassener fünff minderjähriger Söhn, nahmentlich 1) Johann Erhard, welcher sich als Sattlergesell auf der Wanderschafft befindet, 2) Johann Friderich, der beÿ H. Koch dem hiesigen Gastgeber zum Sternen die Wirtschafft lernet, 3) Johann Jacob so beÿ Mr. Karcher dem hiesigen Kübler, in der Lehr stehet, 4) Johann Michael, und 5) Zacharias, diese beede letztere beÿ Frau Kieferin, der verwittibten Kornwerferin, als Kostgänger sich aufhaltend, derer Schwingen. Inhaltend alles dasjenige, was ich seit dem 9.ten Octobris 1759. da ich diese Qualität übernommen, bis den 6.ten Septembris 1760. derentwegen eingenommen und hingegen wieder ausgegeben habe. – Erste und lezte Rechnung dieser Theilvogteÿ
Le tuteur des enfants Schwing vend la maison 905 livres au chiffonnier Jean Jacques Klein et à Marie Madeleine Zæpfffel
1757 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 330-v
Johann Jacob Ott der rothgerber als vogt weÿl. Johann Erhard Schwing des sattlers fünff kinder Erhard, Friedrich, Jacob, Michael und Zacharias der Schwing
in gegensein Johann Jacob Klein des gimplers und Mariæ Magdalenæ geb. Zäpfflerin
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt, einseit neben der gastherherg zu deren sechs Rappen anderseit ist eck ane dem Scheergäßlein hinten auff H. Dannenreuther den gastgeber – um 905 pfund
Le tisserand Jean Jacques Klein, originaire de Dinglingen près de Lahr en Bade, demande en août 1752 un certificat à la Tribu de la Mauresse pour devenir chiffonnier et bourgeois. Il est invité à s’adresser aux revendeurs de fruits et légumes et entre en apprentissage auprès de Jean Adam Frentz. Il obtient en décembre le certificat d’accession à la bourgeoisie à condition de régler par la suite la taxe des étrangers pour exercer son métier une fois son apprentissage terminé. Il devient membre de la tribu en juillet 1753, termine son apprentissage en septembre et obtient en même temps le droit d’exercer le métier de revendeur de fruits et légumes. Pour augmenter son revenu, il demande en janvier 1755 le droit d’exercer le métier de chiffonnier, ce qui lui est accordé à condition de n’être pas en même temps revendeur de fruits et légumes. Il renonce en décembre 1758 à son droit d’exercer le métier de revendeur de fruits et légumes.
Mauresse (XI 260) (f° 80) Sambstags den 19.ten Augusti Anno 1752. Abgeschlagenes Zunfft Vertröstung Schein Zum burger und Grempen Recht – Johann Jacob Klein, der Leedige Leinenweber von dinglingen beÿ Lahr gebürtig, Weÿland Johann Adam Klein geweßenen Müllers Zu Willstätt hinterlassener ehelicher Sohn, bittet um ertheilung eines Zunfft Vertröstung Schein zu erhaltung des burger- und Grempen Rechts.
Erkannt, Seÿe derselbe an E.E. Handwerck der fastenspeishändler zu Verweißen, um von dorte die Außweißung zu begehren, ob er könne alß fastenspeißhändler angenommen mithien ihme nachgehends dißorts in conformtiæt deßelben der begehrte Vertröstung Schein könne willfahrt werden.
(f° 86-v) Mittwochs den 20.ten Septembris Anno 1752. Eingeschriebener Lehrjung zu dem fastenspeißhandel – Johann Adam Frentz der Fastenßpeishändler und burger allhier, nimt Zum Lehrjungen an, Johann Jacob Klein von Dienlingen gebürtig, der Lehr Meister Verspricht ihne den Lehrjungen ein Jahr lang anfangand den 25. augusti Anno 1752. und sich endigend auf gedachte Zeit 1753. in dem Fastenspeiß und gesaltzen Waar handel zu unterrichten gegen erlag Zwantzig gulden pro Discretione davon die eine helffte gleich beÿ der Einschreibung und die andere helffte zu end der Lehrzeit enrichtet werden solle, Alles Laut producirten Obern handwercks Herrn Scheins de dato 13.ten Septembris 1752. bittet Gerichtliche Einschreibung.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. dedit 10. ß. und für das Findlinghauß 1. ß
(f° 101-v) Donnerstags den 14.ten Decembris Anno 1752. Accordirter Vertröstung Schein Zum Zunfft Recht – Johann Jacob Klein, der Leedige Leinenweber von Dinlingen beÿ Lahr gebürtig welcher den 20.t Septembris jüngst Zu Johann Adam Frentz dem Fastenspeißhändler in die Lehr geschrieben worden, erscheint wiederumb und bittet um einen Vertröstung Schein zu Erlangung des burger: zunfft: und Fastenspeißhandel Rechts.
Erkannt, Seÿe dem Imploranten mit einem Vertröstung Schein aber nur allein zum Zunfft recht und Zwar mit dem anhang zu willfahren, daß wann Er künfftiger Zeit nämlich nach Vollendung des Lehrjahrs welches Er Völlig auszuhalten, um das Fastenspeißhandel Recht einkommen wird, Er als ein frembdes angesehen werden, und die deßwegen schuldigen Gebühr mit 25. lb d. zu erlegen haben sollen warzu Er sich auch vor Em. E. Gericht schrifftlich anheischig gemacht.
(f° 123) Samstags den 14.ten Julÿ Anno 1753. Neuer Leibzünfftiger E.R. – Johann Jacob Klein Von Dinnlingen beÿ Lahr gehörig, welcher noch in Erlernung der Fastenßpeishändler Profession begriffen præsentirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein vom 7.den Julÿ 1753 und bittet um das Zunfftrecht.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr und mit dem Anhang Willfahrt, daß der Implorant schuldig seÿn solle, der den 14.den Decembris 1752. beÿ Erlangung des Zunfft Vertröstungs Scheins seinetwegen ergangenen Erkantnus Vollkommen nach zu geleben, einfolglich die ihme noch restirende Zweÿ Monathliche Lehrzeit völlig auszuhalten auch wann Er nach deren Verfließung um den Fastenspeißhandel anhalten und solchen erhalten wird daß Er als dann die Völlige neue Gebür mit 25. lb. davor ertragen solle.
Zalte vor den Pfenning thurn 1 lb, Vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor den Fewr Eÿmerer 3 lb 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen 1 l 10 ß 4 d) Und vor ddas Findlingjauß 1 ß
(f° 132) Dienstags den 11.ten Septembris Anno 1753. Außgeschrieb. Fastenspeishändler Lehrjung – Johann Adam Frentz der Fastenßpeishändler bittet Johann Jacob Klein, seinen den 26.ten Septembris vorigen Jahrs eingeschriebenen Lehr Jungen und dißorts Leibzünfftigen burger Von der Lehr loßzusprechen, maßen r mit demselben cöllig Zufriedn und das Lehr jahr bereits den 23.ten Augusti jüngst Zu End geloffen. Erkandtn gegen erlab der Gebühr willfahrt. ddit 10. ß
Neuer Fastenspeißhändler so zuvor Leibzünfftig ware – Ille Johann Jacob Klein, bittet ihme nunmehro auch das Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar handel Recht mitzutheilen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebür willfahrt. dedit 26. lb 12 ß. Und Vor das Findling hauß Nichts.
(f° 234-v) Mittwochs den 22.ten Januarÿ Anno 1755. Erlangtes Gümpel Käuffler Recht – Johann Jacob Klein, der dißorts Leibzünfftige Fastenspeißhändler, bittet weilen Er sich mit dem Fastenspeiß handel nicht genugsam ernehren Kan, ihme auch das Gimpel Käuffler Recht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr jedoch mit dem Anhang willfahrt, daß wann der Implorant das eine Recht treibet, Er des andern müßig gehen dolle. dedit Vor das Gümpel Käuffler Recht 8 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 10 ß 4 d, So dann vor das Findlinghauß 3 d
Mauresse (XI 261) (f° 483) Mittwochs den 13.ten Decembris Anno 1758. resignirtes Fastenspeishändler Recht – Johann Jacob Klein der dißorts leibzünfftige Gümpelkäuffler welcher auch derneben das Fastenspeißhandel Recht hat aber die Erlaubnus nicht beÿdes zu exerciren stehet vor, und declarirt daß er sein bis jetzo gehabtes Fastenspeißhandel Recht freÿwillig auf geben wolle, bittet diese seiner Declaration zuverzeichnen und ihne als Fastenspeißhändler gerichtlich auszuthun.
Erkannt gegen Erlag der gebühr willfahrt. dedit Protocoll geld 2 ß. Findling hauß -.
Jean Jacques Klein épouse en 1753 Marie Madeleine Zæpffel, fille de charretier : contrat de mariage, célébration
1753 (8.5), Me Lichtenberger (6 E 41, 350) n° 318
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Johann Jacob Klein, der leedige Fastenspeishändler, Weÿland Johann Adam Klein, geweßenen Müllers und burgers Zu Dinglingen beÿ Lahr, hochfürstlich Naßau Usingischer Herrschafft, so nachgehends nach Willstätt, hochfürstlich Heßen Hanauischer Herrschafft gezogen, mit Fr. Anna Maria gebohrner Schneiderin ehelich erzeugter Sohn, so seiner Außsag nach würcklichen Majorennis jedoch beÿständlich Hn Andreas Stahl, Maurers und Steinhauers auch burgers allhier als bräutigamb ane Einem,
So dann Jungfr. Maria Magdalena Zäpffelin, Weÿland Martin Zäpffels geweßenen Klein Karch Ziehers und burgers allhier mit Frauen Maria Elisabetha gebohrner Sebastianin anjetzo weÿland Simon Pfätzinger geweßenen Zimmermanns und burgers allhier hinterlaßene Wittib, ehelich erzeugte Tochter mit assistentz Meister Lorentz Meÿers des Nagelschmidts am anden theil – so beschehen in der königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 8. Maji Anno 1753. [unterzeichnet] Johann Jacob Klein als hochzeiter, Maria Magdalen Zäpffelin las hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204-v, n° 9)
1753. Sonnt. Jubil. et Cantate proclam. Mittw. d. 23. Maji copulati Joh: Jacob Klein lediger fastenspeishändler u. h. h. l. weÿl Joh: Adam Klein gew. Müller u. b. Zu Willstett ehel. sohn, u. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. Joh: Martin Zäpffel gew. tabackbereiters u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Klein, Maria Magdalena Zäpfelin (i 209)
Jean Jacques Klein et Marie Madeleine Zæpffel hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Jacques Arnold et du boutonnier Daniel von Zabern
1773 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 223
Johann Jacob Klein der gimpelkäuffler und Maria Magdalena geb. Zäpffelin unter assistentz Johann Jacob Arnold des schwartzbecken und Daniel von Zabern des knopffmachers
in gegensein H. Johann Heinrich Silbermann des orgelmachers, 800 gulden
unterpfand, eine währender Ehe erkauffte ane dem alten Weinmarckt gelegene behausung samt zugehörden, einseit neben der gastherberg zu denen sechs rappen, anderseit ist ein Eck ane dem Scheergäßlein, hinten auff H. Dannenreuther den gastgeber
Jean Jacques Klein et Marie Madeleine Zæpffel hypothèquent leurs deux maisons voisines au Vieux-Marché-aux-Vins au profit de l’orfèvre Jean Frédéric Œttel pour régler les frais de construction de leur maison au Finckwiller
1780 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 180
Johann Jacob Klein der gimpelkäuffer und Maria Magdalena geb. Zäpffelin unter assistentz H. Johann Georg Kuntz des baders ihres tochtermanns und Johann Jacob Ebel des fastenspeishändlers ihres vetters
in gegensein H. Johann Friedrich Oettel des goldarbeiters – schuldig seÿen 2100 gulden, zum bau seiner im Finckweiler beÿ der Muck gelegene behausung
unterpfand, 1. eine behausung samt zugehörden ane dem alten Weinmarckt auff dem sogenannten platzein, einseit neben der zum Fischer geschildtet gastherberg, anderseit neben einem Allmend gäßlein, hinten auff sothane gastherberg
2. eine behausung daselbst zu denen sechß räpplein genannt, einseit neben erstbeschriebenet behausung, anderseit neben Fr. Geroldin, hinten auff vorgenannte gastherberg zum Fischer
Jean Jacques Klein meurt en l’an VIII en délaisant quatre enfants. Il est propriétaire de deux maisons voisines au Vieux-Marché-aux-Vins et d’un bien à la Gantzau. La masse de la communauté s’élève à 17 181 une fois déduit le passif.
1800 (14 pluv. 8), Strasbourg 3 (22), Me Übersaal n° 629, 320 (3.2.1800) – Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 83 du 18 plu 8
Inventarium über weÿl. burgers Johann Jacob Klein gewesten Gimpelkäuflers Nachlassenschafft, nach seinem den 29. Nivose VIII erfolgten Absterben, auf Ansuchen seiner Wittib der b.in Maria Magdalena geb. Zäpfel beiständlich des brs Georg Friedrich Zimmer öffentlichen Notarii
der verstorbene hat mit der Wittib zu seiner natürlichen gesetzmäßigen Erben hinterlassen nachgenannte 4 Kinder 1. br. Johann Jakob Klein Gimpelkäufler, 2. die b.in Catharinam Magdalenam geb. Kleinin des brs Johann Georg Cuntz Chirurgi allhier divorcirte Ehegattin beiständlich des brs Philipp Friedrich Kern Rechtsgelehrten, 3. die b.in Catharinam Elisabetham geb. Klein des weÿl. brs Joh. Jakob Cuntz gewesten Chirurgi hinterbliebenen Wittwe beiständlich des gedachen b.s Kern, 4. die b.in Mariam Dorotheam geb. Klein des brs Philipp Jakob Dollinger Gimpelkäuflers Ehegattin
in einer an der Kinderspielgaß gelegen von dem Erblaßer bewohnt gehabte behausung N° 25
(f° 12) Eigenthum an häusern und lieg. Gütern so in die theilbare Massam gehörig. Erstlich eine behausung und hoffstatt mit N° 25 bezeichnet samt zugehörden und Rechten an der Kinderspielgaß einseit ist ein Eck an dem Scheergäßlein anderseit neben der henachbeschriebenen behausung N° 26 hinten auff eben dieser behausung N° 26, von dem verstorbenen und deßen wittib selbst bewohnt worden, der jährliche hauszinns evaluirt ad 150 fr in capital 3000 fr, darüber sind vorhanden Ganth Kaufbrieff vom 10. junÿ 1733 und zween Kaufbrieffe aus der C. Stube vom 24. oct. 1724 und 1. junÿ 1746
Item das Dominum utile oder die Erblehnungs-Gerechtigkeit einer behausung mit N° 26 bemercket ehemals zu denen sechs Rappen gennant bestehend in Vorder: und hinterhaus einem höflein Stallung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden an gesagten Kinderspielgaß einseit neben der vorherbeschriebenen behausung N° 25 anderseit und hinten auf die Gastbehausung zum Fischer stosend, auch einen ausgang in das Scheergäßlein habend, davon zahlt man jährlich auf den 5. Nivose und 6. Mess. dem Stift Frauenhaus allhier als welchem Grund und boden gehörig in recognitionem domini directi 3 fr 68 1/3 ehemals 18 ß 4 d an ewig ehrschätzig und fürbietigem Erblehenzins als wovon man auch bei jedesmaliger Mutation den Ehrsatz oder Laudemium zu bezalen schuldig, dieses gantze haus ist verlehnt an den br. Joseph Moses Pferdhändler um 204 fr, abgezogen den jährlichen Erblehenzinns, Restirt 200 in capital 4006 fr, darüber besagt Kauf Contract aus Contract Stub vom 21. dec. 1773
So dann ein Landgut bestehend in einer behausung deren sich der Eigenthümer zu seiner besondern Gebrauch bedienet, einer Meÿer: behausung, einer bauchküche, Scheuer, Stallungen und daran gelegenen Gärten Feldäckern und Matten, alles an einander gelegen in hiesigem Straßburger bann auf der Ganßau einseit neben dem br. Augst Müller zum theil u. zum theil neben dem Williger oder Mühlwaßer as. dem Mennet’scher Gut oben auf gedachten b. Augst zum theil und zum theil gedachtes waßer ziehend, alles zusammen ohngefähr 51 Acker 22 021 q: schuhe in sich begreifend, verlehnet an den b. Ulrich Vordemwald Ackersmann um 700 fr in Capital 14 000 fr, darüber sind vorhanden Kauf Contract vor Not° Lacombe den 17. oct. 1776 und Kauf Contract vor Not° Stöber den 18. Vend IV
Ergäntzung, Not. Lichtenberger den 30. mart. 1782
baarschafft 105 fr, liegende güther 18 006 fr, Angelegte Capitalien und Activ schulden so theilbar 5759 fr
mobilien und effecten verkauft 1193 fr, hausrath auf dem landgut 155 fr, Ehesteuer Catharina Magdalena 1527 fr, Ergäntzung der Wittib 2952 fr
General abrechnung, völlige theilbare Massa 20 734 fr, Abuziehen 3552 fr, Nach deren Abzug 17 181 fr
(f° 23) Lastenhelft Häuser Versteigerung vom 22. ger 8
[Joint] Extractus Abtheil: Ausweis: Vergleich: und Erörterung Concept über Weÿl. Fr. Elisabetha Pfetzingerin geb. Sebastianin lezthin weÿl. Simon Pfetzinger des zimmermanns Wittib, 1782 den 30. mart. Not. Johann Friedrich Lichtenberger, Collationnirt Knobloch
Copia der Eheberedung (…) den 8. maÿ 1753 Not. Johann Friedrich Lichtenberger
Vente de meubles après la mort de Marie Madeleine Zæpffel en 1811
1811 (23.2.), Strasbourg 3 (34), Me Übersaal n° 1233, 5727
Vente de meubles place du vieux marché aux vins n° 79 délaissés par Marie Madeleine Zaepffel veuve de Jean Jacques Klein marchand de meubles, décédée le 24 janvier 1811 – à la requête des quatre enfants héritiers ab intestat, 1. Jean Jacques Klein marchand de meubles, 2. Catherine Madeleine Klein femme de divorcée de Jean Georges Cuntzn chirurgien, 3. Catherine Elisabeth Klein veuve de Jean Jacques Cuntz chirurgien, 4. Marie Dorothée Klein épouse de Philippe Jacques Dollinger marchand de meubles
(Joint) liquidation partage 5777 fr, vente 683 fr, dettes actives 33 334 fr, total 24 017 fr, le 6 avril 1811
Les héritiers Klein cèdent leurs part aux deux maisons sises au Vieux-Marché-aux-Vins à leur cohéritière Marie Dorothée Klein femme du chiffonnier Philippe Jacques Dollinger
1800 (11 prair. 8), Strasbourg 3 (22), Me Übersaal Joint au 629, 320 – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 35 du 16 pr 8
11 floréal 8, n° 410 Versteigerung – auf ansuchen 1. der bürgerin Maria Magdalena geb. Zäpfel beiständlich des weÿl. burgers Johann Jacob Klein gewesten Gimpelkäuflers hinterbliebenen Wittib beiständlich brs Georg Friedrich Zimmer öffentlichen Notarii, 2. brs Johann Jakob Klein Gimpelkäuflers, 3. der b.in Catharina Magdalena geb. Kleinin des brs Johann Georg Cuntz Chirurgi allhier divorcirten Ehegattin beiständlich des brs Philipp Friedrich Kern Rechtsgelehrten, 4. der b.in Catharina Elisabetha geb. Klein des weÿl. brs Joh. Jakob Cuntz gewesten Chirurgi hinterbliebenen Wittwe beiständlich des gedachen b.s Kern, 5. der b.in Maria Dorothea geb. Klein des brs Philipp Jakob Dollinger Gimpelkäuflers Ehegattin
in gegensein der bürgerin Mariä Dorothea geb. Klein des bürgers Philipp Jakob Dollingers Ehegattin für welche der b. Johann Christian Arnold des letzte Gebot gethan, um 15 000 fr (der anteil 13 125 fr)
Versteigerung der denen Requirenten eigenthümlich zuständigen behausung und hoffstatt mit N° 25 bezeichnet samt zugehörden und Rechen an der Kinderspielgaß einseit ist ein Eck an dem Scheergäßlein anderseit neben der behausung N° 26 so denen verkäufern auch eigenthümlich zuständig hinten auf eben dieser behausung N° 26, wovon der Kleinischen wittib die hälfte eigenthümlich zuständig, die übrige hälfte aber denen vier Kindern und Erben als vätterliches gut erblich zugefallen, von welcher letzteren hälfte aber die Wittib und mutter die hälfte oder eine Quart der völligen behausung lebtägig widums weise zu geniesen berechtiget ist, auf deren Natürlichen Genuß dieselbe renunciret und sich den Genuß vor dem Erlös und Kauffschillings bestens vorbehält – (bedingnußen) 9. wird ausdrücklich stipulirt, daß die Käufer des haus N° 25 angehalten seÿn sollen die thüren des 2.t und dritten Stocks so wie auch auf der bühn, ferner das Fenster des dritten Stocks welche mit dem haus N° 26 communiciren auf seine Kösten zumachen zu lassen, Ferner da sich befindet daß das Gebälk des Gangs im haus N° 26 auf der Riegelmauer der behausung N° 25 ruht, so solle der Käufer des hauses N° 26 verbunden seÿn diesen Gebälk auf seinen Kösten abschneiden zu lassen
n° 420. den 22 floreal, ausgerufen pro 7000 fr – Johann Jacob Stotz 7050 fr
den 1. prairial, 7250 fr Johann Kieffer Vater Glashändler
L’huilier Philippe Jacques Dollinger épouse en 1790 Marie Dorothée Klein : contrat de mariage dans lequel les parents du futur époux louent leur maison au nouveau marié, célébration
1790 (11. nov.), Me Wengler (6 E 41, 1532) n° 217
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr. Philipp Jakob Dollinger, der lediger Ohlmann, H. Johann Leonhard Dollinger des Metzgers und burgers alhier, und Fraun Susannä Salome gebohrner Bürckelin, ehelicher Sohn, unter Assistentz gedachten seines Vaters, als hochzeiter an einem theil,
und Jungfrau Maria Dorothe Kleinin, H Johann Jakob Klein, des älteren, Gimpelkäuflers und hiesigen burgers und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Zäpfelin eheliche tochter, mit zuziehung und Verbeiständung erstgenannten ihres leiblichen Vaters als hochzeiterin am andern theil
Sechstens, haben des Hochzeiters Eingangs genannte beede Eltern, die Mutter unter Autorisation ihres Ehemanns, ihrem Sohn dem H. hochzeiter, die ihnen eigenthümlich zuständige an dem Bruderhofsgaß gelegene behausung und Zugehördeb so lang dieselbe bei leben verbleiben werden, verlehnt und lehnungsweise dergestalten überlaßen, daß er der Hr hochzeiter schuldig und gehalten seÿn solle, alle kleine Reparationen welche sich unter zwölf Gulden erstrecken beneben sämtliche davon Zu entrichtenden jezzigen und künftigen abgaben zu leiden und zu tragen – So gewesen alhier zu Straßburg auf Donnerstag den eilften des Wintermonats im Jahr 1790. [unterzeichnet] Philipp Jacob Dollinger, Maria Dorothea Kleinin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18-v, n° 12)
Im Jahr 1790, dienstags den 7. Decembr. nach mittag um dreÿ Uhr sind, nach zweÿmal in der Prediger Kirche und beÿ uns geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Dollinger, lediger Oehlmüller und burger allhier, Johann Leonhard Dollinger, Eisenhändlers und burgers allhier mit Frau Susanna Salome, gebohrnee Birckelin ehelich erzeugter Sohn, 22 Jahr altn und Jgfr. Maria Dorothea Kleinin, Johann Jacob Klein, Gimpelkäuflers und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena, gebohrner Zäpfelin ehelich erzeugte Tochter 24 Jahr alt [unterzeichnet] Philipp Jacob Dollinger Als bräutigam, maria dorothea Kleinin als Braut (i 58)
Inventaire des apports
1791 (3. Jan.), Me Wengler (6 E 41, 1532) n° 220
Inventarium über H Philipp Jakob Dollinger, des Ohlmüllers und Fraun Mariä Dorothe gebohrner Kleinin, beeder Ehepersohnen und burger allhier zu Straßburg einander als unverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft – in ihrem am 7.ten Christmonat des leztanbewichenen 1790.sten Jahrs angetrettenen Ehestand als unverändert zugebracht haben. Um also dem dritten Artikel ihrer mit einander vor mit dem unterschriebenenen Notario unterm 11. des Wintermonats gedachten 1790.sten Jahrs errichteten heirats- Abrede im Genüge zu leisten – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseÿn H Johann Jakob Klein, des ältern hiesigen burgers und Gimpelkäuflers des diesortigen Ehefraun Vaters, alß derselben beistands in einer in der bruderhofs gaß gelegen des Ehemans Eltern eigenthümlich zugöhiger behausung, auf Montag den 3.ten Jänner im Jahr 1791.
des Ehemanns für unverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, Sa. hausraths 133, Sa. Waaren Werckzeugs auch Schiff und geschirr Zum Ohlmachen gehörig 1045, Sa. Silbers 43, Sa. godenen Sackuhr 54, Summa summarum 1276 R – Wozu zu rechnen die demselben an denen hieunten beschriebenen hausteuren 84 R, Des Ehemanns Zubringen 1361 R
Diesemnach wird auch der Ehefraun als unverändert in den Ehestand gebrachtes Gut Verzeichnet, Sa. hausraths 747, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Ringe und Geschmuchs 74, Sa. baarschafft 2034, Summa summarum 2875 R -dem beizufügen, die ihro an gleich hiernachverzeichneten haussteuren 84 R, Der Ehefraun Zubringen 2959 R 8
Beschluß summe 4321 R
Marie Dorothée Klein se sépare de son mari Philippe Jacques Dollinger, marchand de meubles. L’inventaire de séparation lui attribue les maisons au Vieux-Marché-aux-Vins
1815 (21.6.), Strasbourg 12 (61), Me Wengler n° 9120 (vacation n° 9127 du 28.6. enr. f° 98 du 3.7.) – enreg. manquant f° 86 du 24.6.
Inventaire de séparation de Marie Dorothée Klein épouse séparée quant aux biens de Philippe Jacques Dollinger, marchand de meubles, par jugement du Tribunal Civil du 31 mai dernier – Contrat de mariage devant le notaire soussigné le 11 novembre 1790, inventaire des apports du 3 janvier 1791, inventaire de la succession de Jean Jacques Klein son père devant Me Übersaal le 14 pluviose 8, adjugé deux maisons rue du Jeu des Enfants n° 25 et 26 faisant partie de la communauté qui existait entre les père et mère de la comparante 11 floréal 21 même notaire, le 11 prairial 8, liquidation et partage des biens de Marie Madeleine Klein née Zaepffel mère de la comparante devant Me Ubersaal le 6 avril 1811
Immeubles, une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 25, d’un côté le coin de l’impasse dite Schergassel, d’autre la maison ci après, devant la rue du Jeu des Enfants, derrière ladite maison ci après désignée
Et une autre maison située dans ladite rue du Jeu des Enfants marquée par le n° 26 consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, écurie et autres appartenances et dépendances, d’un côté la maison susdésignée d’autre et derrière l’auberge au pecheur et ayant une porte d’issue dans l’impasse dite Scheergaessel, dont le domaine directe appartient à l’œuvre de la Cathédrale de cette ville chargé d’une rente annuelle et laudémiale de 3 francs 68 ou 3 livres 13 sols – avenu de la succession paternelle par licitation devant Me Ubersaal acquis 7/8 sur sa mère et autres cohéritiers par adjudication du 11 prairial 8 (31 mai 1800)
total des prétentions de l’épouse 23 581 fr, à déduire 15 066 fr, reste 8514 francs
Marie Dorothée Klein meurt en 1837 : inventaire après décès
1837 (13.4.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9130 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 43-v du 19.4.
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Klein femme séparée quant aux biens de Philippe Jacques Dollinger, autrefois marchand de meubles décédée le 29 mars dernier, à la requête de 1. Madeleine Dorothée Dollinger veuve de Jean Henri Künzli, pasteur à Steckborn canton de Thurgovie en Suisse, 2. Caroline Dollinger de Jean Frédéric Heitz, voyageur de commerce, 3. Philippe Ferdinand Dollinger, avocat à Wasselonne, 4. Edouard Dollinger, commis négociant, ses quatre enfants – Contrat de mariage Me Wengler le 11 novembre 1790
immeubles, 1. une maison sise à Strasbourg rue de la Pierre Large n° 13 connue sous la dénomination de Bains St Guillaume consistant en bâtiment de devant et de derrière et latéraux, cours, puits, appartenances et dépendances, d’un côté la rivière de l’Ill d’autre M. Hatt brasseur devant la rue, derrière MM Holtzapffel et Hatt, recueillie dans la succession d’Elisabeth Klein veuve de Jean Jacques Cuntz, baigneur en vertu du testament olographe en date du 1 nov. 1817 enreg. 22 oct. 1829 f° 119 déposé Me G. Grimmer le 22 oct., la veuve Cuntz l’a acquis des héritiers de Mad. Louis Gustave Comtesse de Lewenhaupt par adjudication définitive devant Me Wengler le 29 sept. 1814, occupée par la succession, évaluée à 38 000 francs
2. une maison sise à Strasbourg rue des Frères n° 5 avec toutes appartenances, droits et dépendances, d’un côté la rue de la Bierre d’autre le Sr Worns de Romilly devant la rue des Frères, acquis de la veuve Cuntz susnommée par acte ssp le 26 sept. 1829 enreg. 20 oct. 1829 f° 117 trans. vol. 228/37, la veuve Cuntz l’a acheté par acte Me Grimmer du 10 juin 1814 et Me Wengler le 9 juin 1824, occupé par des locataires, estimée à 14 000 francs
Philippe Jacques Dollinger, ancien marchand de meubles, meurt en 1842 en délaissant un passif
1842 (26.4.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14 433
Inventaire de la succession de feu M. Philippe Jacques Dollinger autrefois marchand de meubles à Strasbourg ou il est décédé le 16 Mars 1842 – L’an 1842 le mardi 26 avril à la requête & en présence de 1° Med. Madeleine Dorothée Dollinger veuve de feu M. Jean Henri Kienzli vivant pasteur à Stockborn, Canton de Thurgovie en Suisse, 2° M. Philippe Ferdinand Dollinger propriétaire, 3° & M. Edouard Dollinger, commis Négociant, Tous demeurant à Strasbourg, Ce dernier agissant tant en son propre & privé nom que pour & au nom de Me Caroline Dollinger épouse de M. Jean Frédéric Heitz, commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg (…) habiles à se dire & porter seuls & uniques héritiers chacun pour un quart sous bénéfice d’inventaire dudit feu S Philippe Jacques Dollinger leur père, qualité qui leur résulte d’une déclaration faite au Greffe du Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12. avril 1842.
Total de la masse active 476, Total du passif 719. il résulte un déficit de 242 francs
Les parties requérantes déclarent avoir retiré en nature les objets mobiliers décrits en la cloture de l’acte de liquidation de la succession de leur mère dressé par Me Noetinger soussigné le 11 septembre 1839 desquels ils avaient laissé la jouissance à leur père tout en en conservant la propriété
Marie Dorothée Klein vend 16 000 francs la maison au marchand de fer Jean Valentin Schæffer et à Louise Frédérique Stotz
1816 (15.7.), Strasbourg 12 (65), Me Wengler n° 9646 – enreg. manquant f° 197 du 17.7.
Marie Dorothée Klein épouse séparée quant aux biens de Philippe Jacques Dollinger ci devant marchand de meubles elle demeurant à Strasbourg rue St Etienne n° 13
à Jean Valentin Schaeffer, marchand de fer demeurant rue du Jeu des Enfants n° 25 et Louise Frédérique Stotz
une maison à rez de chaussée et trois étages avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 25, d’un côté le cul de sac appelé Schurengaessel duquel côté le pignon est la propriété de la maison vendue et où il se trouve une porte d’issue et entre le propriété de la venderesse qui est la maison marquée par le n° 26 dont le pignon entier est et doit rester à toujours mitoyen entre celle ci et la maison vendue et derrière propriété de la venderesse – provenant de la communauté ses père et mère, la venderesse a recueilli sa part et portion formant 1/8 et acquis le restant par licitation passée devant Me Ubersaal le 11 prairial 8 (31 mai 1800) et inventaire de séparation devant la notaire soussigné le 28 juin 1815 – moyennant 16 000 francs
Jean Valentin Schæffer a épousé Louise Frédérique Stotz en 1811
1811 (26.1.), Strasbourg 14 (46), Me Lex n° 4916 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 100-v du 5.2.
Contrat de mariage – Jean Valentin Schaeffer, marchand cloutier, fils majeur de Pierre Schaeffer, marchand de fer et cloutier, et de Marguerite Kieffer
Louise Frédérique Stotz fille mineure de Jean Stotz, maître maçon, et de Marie Louise Christen
Jean Valentin Schæffer meurt en 1832 en délaissant huit enfants.
1833 (16.1.), Strasbourg 4 (77), Me Hatt n° 7136 – Enregistrement de Strasbourg, acp 215 F° 33 du 17.1.
Inventaire par déclaration des biens de Jean Valentin Schaeffer, cloutier décédé le 22 mars 1832, en la maison mortuaire rue du Jeu des Enfants n° 25 – à la requête de 1) Louise Frédérique Stoltz la veuve, mère et tutrice légale de 1. Sophie, 2. Jean, 3. Antoinette, 4. Joseph, 5. Charles, 6. Joséphine, 7. Emilie, mineurs, 2) Louise Schaeffer, majeure – en présence de Jean François Joseph Schaeffer, marchand de fer, subrogé tuteur – Contrat de mariage Me Lex le 26 janvier 1811
immeuble, une maison à rez de chaussée et trois étages avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 25, d’un côté l’impasse appelé Scherrengaessel, d’autre le Sr Fontaine, devant la rue, derrière ledit Sr Fontaine, estimée 8000 fr
garde robe 20 fr, communauté, meubles 79 fr – ni argent ni dettes actives – passif 12 500 fr, reprises dues à la veuve 5000 fr
Les héritiers de Jean Valentin Schæffer vendent la maison au passementier Christophe Frédéric Bær
1833 (27.4.), Strasbourg 4 (77), Me Hatt n° 7250 – Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 96 du 7.5.
Adjudication provisoire sauf ratification, ratification 4 mai n° 7358. bis – Cahier des Charges du 22 février n° 7216 – Louise Frédérique Stotz veuve de Jean Valentin Schaeffer, cloutier, tant en son nom que mère et tutrice légale de Sophie, Jean, Antoinette Joseph, Charles, Joséphine et Emilie, Louise Schaeffer, majeure – Jugement du 24 janvier, rapport d’experts du 11 février par Auguste Frédéric Stuber, Philippe Jacques Hennenberger et Jean Chrétien Arnold les trois architectes
à Christophe Frédéric Baehr, passementier
Désignation de la maison à vendre et prix de son estimation. la maison qu’il s’agit de vendre est située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 25, d’un côté la ruelle dite Scherrengaessel, de l’autre le Sr Fontaine, elle est composée de rez de chaussée et de trois étages, de greniers et de caves, estimée 9000 francs
Enonciation des titres de propriété, les vendeurs sont héritiers chacun pour 1/8 de Jean Valentin Schaeffer décédé le 22 mars 1832, inventaire Me Hatt le 16 janvier 1833 – acquis par acte Me Wengler le 15 juillet 1816
adjudication préparatoire du 5 avril n° 7295, 12 310 francs
Christophe Frédéric Bær épouse Marguerite Madeleine Bauer en 1812
1812 (23.4.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 482, 5472 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 121-v du 24.4.
Contrat de mariage – Christophe Frédéric Baër, marchand passementer, né le 17 avril 1782 de Jean Daniel Baër, négociant, et de Marie Salomé Schreider
Marguerite Madeleine Bauer née le 11 décembre 1790 de Jean Adam Bauer, marchand de sel, et de Barbe Eyer
Marguerite Madeleine Bauer meurt en 1817 en délaissant trois enfants
1817 (22.9.), Strasbourg 10 (24), Me Zimmer n° 632, 7810 – Enregistrement de Strasbourg, acp 135 f° 176 du 23.9.
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Bauer femme de Christophe Frédéric Baer, fabricant de boutons en soie, décédée le 14 avril dernier – à la requête du veuf et de Henri Häusser boucher subrogé tuteur des enfants. Ladite défunte a délaissé pour seuls enfants uniques héritiers 1. Frédéric Auguste né le 29 décembre 1814, 2. Sophie Wilhelmine née le 13 février 1816, 3. Marguerite Madeleine née le 14 avril 1817 – Contrat de mariage, Me Zimmer le 23 avril 1812
immeuble propre au veuf, Premièrement un tiers par indivis dans une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 39, entre le Sr Donazi tailleur et Sr Degermann relieur, derrière Sr Leroux imprimeur libraire, estimée 3400 francs, échu conjointement avec ses deux sœurs les Des Werner et Simon dans la succession de Jean Frédéric Bauer leur oncle
immeubles à Küttolsheim 800 fr, Küttolsheim et Fessenheim 1600 fr, Lampertheim et Weyersheim 600 fr, remploi 9873 fr, total 41 844 francs
propres du veuf, meubles 140 fr, vins et tonneaux 521 fr, argenterie 716 fr, fonds de boutique 15 000 fr, créances hypothécaires 10 101 fr, créances chirographaires 1742 fr
communauté, meubles 371 fr, vins 100 fr, tonneaux 324 fr, argenterie 70 fr, numéraire 1400 fr, créances 3300 fr, ensemble 5565 fr
immeubles à Ergersheim 1000 fr, Souffelweyersheim 1000 fr, total 7565 fr, passif 12 273 fr
propres de la défunte garde robe 582 fr, meubles 1086 fr, argenterie 304 fr, créances 12 000 fr, ensemble 13 973 fr
Christophe Frédéric Bær se remarie en 1822 avec Caroline Auguste Knoderer
1822 (8.3.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 633, 9330 – Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 155-v du 19.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Christophe Frédéric Baer, passementier, veuf avec enfants d’Anne Marguerite Bauer décédée le 14 avril 1817
Caroline Auguste Knoderer née le 3 août 1792 fille majeure de Jean Knoderer, sellier carossier, et de Marie Barbe Loew
Inventaire des apports
1823 (14.1.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8858 – Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 23-v du 15.1.
Inventaire des apports de Christophe Frédéric Baër, passementier, et Caroline Auguste Knoederer, Contrat de mariage le 18 mars 1822 devant Me Zimmer
immeubles 1. un tiers par indivis dans une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Hallebardes n° 39, entre le Sr Donatzi tailleur d’habits et le Sr Degermann relieur, derrière le Sr Leroux imprimeur libraire, estimée 3400 fr échue au Sr Baer conjointement avec ses deux sœurs De Werner et Simon nées Baër de la succession de Jean Frédéric Baër leur oncle, par partage susallégué Me Zimmer le 5 mai 1812
la femme 3996 fr, le mari 34 465 fr – biens à Lampertheim, Ergersheim, Souffelweyerheim, passif 6072 fr
Christophe Frédéric Bær loue la maison à l’aubergiste Jean Michel Fichter. Le bail est enregistré deux fois, quand il commence et quand il se termine
1841 (23.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 83, ssp du 24.5.1841
Bail – Entre le soussigne Mr Frédéric Baer, propriétaire d’une part
et Jean Michel Fichter aubergiste d’autre part
Il a été conclu ce qui suit. Le Sr Baer donne par ces présentes à titre de bail pour trois années qui commencent à courir le 14 juin 1841 au Sr Fichter ce acceptant, La maison sise en cette ville rue du jeu des enfants N° 25 telle qu’elle se trouve et comporte à ladite époque et telle qu’elle sera désignée par un état des lieux dressé et certifié par les parties – pour un loyer annuel de 950 francs
1844 (24.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 87 (1876) f° 59, ssp du 24.3.1841
Bail – entre les soussignée M. Frédéric Baer propriétaire, d’une part
Et Jean Michel Fichter, aubergiste, d’autre part
Il a été conclu ce qui suit. Le Sr Baer donne par ces présentes à titre de bail pour trois années qui commencent à courir le 14 juin 1841 au Sr Fichter ce acceptant, La maison sise en cette ville rue du jeu des enfants N° 25 telle qu’elle se trouve et comporte à ladite époque et telle qu’elle sera désignée par un état des lieux dressé et certifié par les parties – pour un loyer annuel de 950 francs
Christophe Frédéric Bær meurt en 1842 en délaissant une fille de son premier mariage et un fils du deuxième.
1842 (6.8.), Strasbourg 8 (64), Me Zeyssolff n° 1271
Inventaire de la succession de feu Mr Christophe Frédéric Baer vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 16 juillet 1842. – A la requête et en présence de 1. De Caroline Auguste Knoderer, veuve de M Christophe Frédéric Baer, vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeurant et est domiciliée, agissant tant en son nom et à cause de la communauté qui a existé entre elle et son défunt époux, en vertu de leur Contrat de mariage passé devant Me Zimmer père lors Notaire en cette ville le 18 mars 1822, qu’en qualité de mère et mère et tutrice légale de Gustave Edouard Baer, son fils mineur agé de 19 ans et demi issu de son mariage avec ledit défunt, 2. De Sophie Wilhelmine Baer, épouse de Mr Camille Knoderer, pharmacien, Mde Knoderer issus du premier mariage de M. Baer avec feu De Marguerite Madeleine Bauer, Lesdits Sr Baer et De Knoderer habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié du défunt Sr Baer leur auteur commun. En présence de M Frédéric Emile Simon, Imprimeur lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur
Inventaire (…) de la succession de M Baer prénommé décédé de 16 juillet 1842 en sa demeure à Strasbourg rue del la Mésange N° –
Titres et pièces. 1° L’expédition du Contrat de mariage passé devant Me Zimmer le 18 mars 1822
2° Expédition de l’inventaire des apports dressé par Me Roessel le 14 janvier 1826. Apports de M. Baer, A° Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 39 estimé 3400 francs
34° Grosse d’une licitation dressée par Me Hatt à ce commis par justice, d’une maison à rez de chaussée et trois étage, aisances et dépendances située à Strasbourg rue du jeu des enfant N° 25 appartenant A° à De Louise Frédérique Stotz veuve du Sr Jean Valentin Schaeffer, vivant cloutier à Strasbourg y demeurant pour moitié, comme ayant été commine en biens avec sondit mari, 2° et pour l’autre moitié aux enfants dudut défunt et prcréés en son légitime mariage assembl sa Veuve et comme tels seuls et uniques héritiers se leur père, iceux nommés Sophie Schaeffer, Jean Schaeffer, Antoinette Schaeffer, Joseph Schaeffer, Charles Schaeffer, Joséphine Schaeffer, Emilie Schaeffer, mineurs sous la tutelle légale de leur mère et Dlle Louise Schaeffer majeure sans profession demeurant à Strasbourg. Les époux Schaeffer avaient acquis le dit immeuble par contrat passé devant Me Wengler lors notaire à Strasbourg le 15 juillet 1816. M. Baer s’en rendit acquéreur moyennant la somme de 12 310 francs suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hatt le 27 avril 1833. Cette licitation a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 mai suivant, Volume 269 N° 109.
Pièces diverses. 42° Bail sous signature privée daté de Strasbourg du 24 mars 1841 par lequel M Baer a loué au sieur Jean Michel Fichter, aubergiste à Strasbourg, la maison sise en cette ville rue du jeu des enfants N° 25 et ce pour une durée de trois années commençant à courir le 24 juin 1841.
Ce jourd’hui 15 septembre 1842. Communauté. Immeubles. I. Une maison à rez de chaussée et trois étages aisances et dépendances Strasbourge à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 25 dont les titres sont inventorés à la cote 34, II. Ban de Dingsheim (…)
Passif. Il est dû A. Au fils mineur Gustave Edouard Baer 1291, B. A Mde Knoderer 343, total 1634
Résumé de l’inventaire et Liquidation. Communauté, Activement I. produit en numéraire de la vente mobiliaire 536, II. pour meubles 289, III. pour meubles 1267, IV. Immeubles, pour mémoire, VI. créances 30 208, VII. intérêts des créances 564, VIII. Numéraire 1700, IX. intérêts 35, Total 34 686 francs
Passivement, I. émargé page 40, 1634, II. remploi du défunt 32 437, III. celui de la veuve 6669, IV. intérêts payés d’avance 115, Total 40 856 – Défalcation faite 6169
Succession. Activement I. produit de la vente de la garde robe 179, II. remploi du défunt 32 437, III. créance 1000, IV. intérêts d’icelle 42, V. de la moitié des immeubles communs, pour mémoire, VI. des immeubles propres au ban de Küttolsheim Pour mémoire, total 33 659
Passivement 3684, Déduction faite 29 974 francs
Compte de tutelle que rend la mère à son fils pharmacien Gustave Edouard Bær
1849 (31. 8.br), Strasbourg 9 (99), Me Becker n° 4440
Compte de tutelle – Mad. Caroline Auguste Knoderer veuve de M Christophe Frédéric Baer, en son vivant propriétaire à Strasbourg, demeurante en cette ville, d’une part
Et M. Gustave Edouard Baer, pharmacien demeurant n la même ville d’autre part. Lesquels comparant ont exposé que Mad. veuve Baer voulant rendre compte de l’administration qu’elle a eue de la fortune du Dr Saer comparant son fils dont elle était mère et tutrice légale
Les héritiers de Christophe Frédéric Bær vendent 14 000 francs la maison à l’ouvrier tanneur François Grossteite
1849 (14. 7.bre), Strasbourg 9 (99), Me Becker n° 4404
sont comparus 1. De Caroline Auguste Knoderer, veuve de M Christophe Frédéric Baer, en son vivant propriétaire à Strasbourg, 2. M. Gustave Edouard Baer, pharmacien, 3. Et De Sophie Wilhelmine Baer, épouse de Mr Camille Knoderer, ancien pharmacien
Au Sr François Grossteite, ouvrier tanneur, demeurant à Strasbourg rue des Dentelles N° 27
Une maison à rez-de-chaussée et trois étages avec cave et autres appartenances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 25, tenant d’un côté à la propriété de Mr Pfeiffer, de l’autre à un cul de sac appelé Scheerengasse ou ladite maison à une issue, et par derrière à la propriété du susdénommé Sr Pfeiffer. Sont compris dans la présente vente différents meubles meublants garnissant la maison présentement vendue – Etablissement de la propriété. L’immeuble présentement vendu dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Mad. veuve Baer et feu son mari auquel cet immeuble a été adjugé pendant la durée de ladite communauté par Dlle Louise Schaeffer, majeure, et Dme Louise Frédérique Stotz veuve du Sr Jean Valentin Schaeffer, en son vivant cloutier et marchand de fer à Strasbourg, cette dernière ayant agi tant en son nom et qu’au nom et comme mère et tutrice légale de 1° Sophie Schaeffer, 2° Jean Schaeffer, 3° Antoinette Schaeffer, 4° Joseph Schaeffer, 5° Charles Schaeffer, 6° Joséphine Schaeffer, 7° Emilie Schaeffer, ses sept enfants mineurs issus de son mariage avec le défunt, tous demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication par Me Hatt notaire à Strasbourg le 27 avril 1833 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 22 mai suivant, Volume 269 N° 109. (…) Feu ledit Sr Baer étant décédé à Strasbourg le 16 juillet 1842 après avoir disposé au profit de sa veuve de l’usufruit de la moitié de sa succession et en laissant pour ses seuls héritiers chacun pour moitié lesdits Sr Baer fils er Dme Knoderer née Baer ses deux enfants, l’immeuble vendu est devenu la propriété exclusive des trois vendeurs qui y participent pt les parts et portions ci après exprimées savoir Mad. veuve Baer pour une moitié en pleine propriété et un quart en usufruit, Mr Baer fils pour un 8° en pleine propriété et pour autant en nue propriété, et Mad. Knoderer également pour un 8° en pleine propriété et pour autant en nue propriété, le tout ainsi qu’il résulte d’un acte contenant inventaire, liquidation et partage dressé par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg en date au commencement du 6 août 1842.
Lesdits époux Schaeffer avaient acquis le dit immeuble de Dme Marie Dorothée Klein épouse du Sr Philippe Jacques Dollinger, cidevant marchand de meubles à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Wengler notaire en ladite ville le 15 juillet 1816. – Enonciation des Baux. Les vendeurs déclarent que la maison vendue est louée suivant bail verbal des conditions duquel l’acquéreur reconnaît avoir parfaite connaissance – Prix, 14 000 francs (signé) Carolin Baer Née Knoderer, F. Grosstete