36, rue des Juifs
Rue des Juifs n° 36 – VI 42 (Blondel), O 358 puis section 25 parcelle 18 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Joseph Massol, architecte de l’évêché (1751)
La maison actuelle dont les fenêtres du rez-de-chaussée ont été transformées en devanture et en fenêtre (1896)
Etages – Porte
Le Grand Chœur du Grand Chapitre vend en 1677 au remueur de grains Jean Georges Merckel la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le préteur royal Ulric Obrecht l’achète en 1700 en même temps que plusieurs maisons dans le voisinage qui reviennent à la veuve de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre. La maison appartient ensuite au maître maçon Jean Nicolas Gœbel puis à la femme de l’entrepreneur du Roi Guillaume Bernard qui commence à y faire faire des travaux. Elle s’endette auprès de l’architecte de l’évêché Joseph Massol qui achète la maison en 1748, avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un puisqu’il n’est pas bourgeois de Strasbourg. Il est autorisé à y établir un balcon quand il la fait reconstruire à neuf en 1751 dans le goût de l’époque par un entrepreneur qui reste inconnu. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1752 ; un litige apprend en effet que les plâtriers ne sont pas sous l’autorité d’un maître, Georges Michel Müller qu’ils citent démentant les avoir engagés. La maison estimée 800 livres strasbourgeoises en 1740 passe à 2 250 livres à la mort de Joseph Massol. Elle appartient ensuite au médecin Augustin Meinrad Lachausse (1773-1793), à l’aubergiste (1793-1823) Jacques Donat Kimmich puis aux manufacturiers Gau des Voves avant de revenir à des veuves d’officiers (le chef d’escadron Antoine Martin Hirn, le maréchal de camp Georges Adolphe Bœrner).
La façade parementée comporte des chaînes à refends, trois travées de baies et un avant-corps central. Le linteau légèrement arqué des fenêtres du deuxième étage ressortit au style en vogue. Les linteaux arrondis au troisième étage, les linteaux droits au premier étage et l’ondulation qui surmonte la fenêtre du balcon seront ensuite repris sur d’autres édifices. La porte est la seule ouverture d’origine à subsister au rez-de-chaussée. La fenêtre du balcon est surmontée d’un mascaron représentant Minerve (voir le répertoire de Brigitte Parent).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77
Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la deuxième à partir du repère (a). Le rez-de-chaussée comprend deux fenêtres et la porte, les deux premiers étages ont chacun trois hautes fenêtres, le troisième étage étant moins haut. La cour B sépare le bâtiment avant (entre 2 et 3) du bâtiment arrière (4-1). Le bâtiment latéral qui relie les deux autres se trouve à l’ouest de la cour (1-2). Le mur aveugle (3-4) forme la séparation avec la maison voisine à l’est (actuel n° 38). Une description contemporaine (1826) permet de connaître la distribution intérieure des bâtiments.
Les deux fenêtres du rez-de-chaussée doivent disparaître en 1896 quand le propriétaire transforme les ouvertures du rez-de-chaussée et pose une devanture en bois, remplacée en 1930 par une devanture en fer.
juillet 2014
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Grand Chœur du Grand Chapitre | ||
1677 | v | Jean Georges Merckel, remueur de grains, et (1671) Anne Dorothée Acker – luthériens |
1700 | v | Ulric Obrecht, docteur en droit, préteur royal, et (1671) Anne Marie Bœckler – luthérien converti, luthérienne |
1705 | v | Anne Eléonore de Venningen femme (1672) de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre – luthérienne convertie |
1739 | h | Louise de Rathsamhausen à la Pierre, femme de Joseph Bibereck baron de Reding, puis (1719) Anne François Davy de la Pailleterie, capitaine de cavalerie – catholiques |
1740 | v | Jean Nicolas Gœbel, maître maçon, et (1730) Catherine Thérèse Villinger puis (1738) Marie Hélène Schiller – catholiques |
1741 | h | Jean Michel Guth, maître maçon, et (1741) Marie Hélène Schiller, veuve de Jean Nicolas Gœbel – catholiques |
1745 | v | Marie Elisabeth Brunelot dit Duchemin et (1745) Guillaume Bernard, entrepreneur des hôpitaux royaux en Flandres, veuf de Barbe Lombard – catholiques |
1748 | v | Joseph Massol, architecte, et (1725) Marie Louise Rely, manants – catholiques |
1773 | adj | Marguerite Madeleine Kugler – luthérienne |
1773 | v | Augustin Meinrad Lachausse, médecin, et (1766) Marie Thérèse Françoise Josephe Walburge Carové – catholiques |
1793 | v | Jacques Donat Kimmich, aubergiste, et (1761) Marguerite Elisabeth Hebenstreith – catholiques |
1823 | v | Charles Henri Gau des Voves, manufacturier, et Marie Jeanne Adélaïde Deferré – catholiques |
1825 | v | Joseph François Gau, manufacturier, et (1788) Marie Antoinette Daudet – catholiques |
1828 | v | Marguerite Wendling, femme (1802) de Antoine Martin Hirn, chef d’escadron |
1838 | v | Marie Madeleine Kutter veuve de Jean David Bœrner, maréchal de camp, et Georges Adolphe Bœrner |
1882* | Aloïse Eckert, coiffeur | |
1896* | Emile Joseph Eckert | |
1931* | Othon Ruhl, tailleur, et son épouse née Barthelmé | |
1952* | h | Auguste Naegelé et son épouse née Ruhl |
(1765, Liste Blondel) VI 42, M. Massol
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lachausse, 3 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 358, Hirn, Claude Antoine, veuve rue des Juifs 28 – maison, sol – 1,75 are (puis) Boerner Georges Adolphe
Locations
1698, Jean Martin Wiessner, huissier auprès du Directoire de la noblesse de Basse-Alsace
1727, Anne Catherine Ehrwald, veuve du marchand de tabac Jean Philippe Heckenauer
1733, Joseph Reinhard, charpentier, et à Marie Anne Kutscher (manants)
1815, Joseph Ohlmann, homme de lettres, et Jeanne Thérèse Kimmich
1823, Charles Henri Gau des Voves (ensuite propriétaire)
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
L’architecte du chapitre de la cathédrale Massol qui reconstruit à neuf sa maison est autorisé à y établir un balcon
(f° 111-v) Sambstags den 14. Ejusdem [Augusti 1751] H. Massol – An H. Massol des dom Capitulischen Architecte Hauß an der Judengaß, so er Neü Zubauen willens, und um erlaubnus gebetten, einen 9 ½ schuhe Lang, und 3 ½ schuhe breiten Balcon daran Zumachen, und an statt deren 4 ½ schuhe Von der Haußthür Herauß Gehenden steineren Stafflen Neue Zulegen, wogegen er die Liegende Kellerthür Zu mehrerm Wohlstandt, auffrecht in die Maur machen will. Erkannt Willfahrt, solle jedoch trachten die staffelen etwas schmähler Zumachen, und wegen des Balcon ein für alle mahl 6. lb bezahlen.
(traduction) Samedi le 14 août 1751. (Visité) rue des Juifs la maison de l’architecte du chapitre de la cathédrale Massol. Il a l’intention de la construire à neuf en demandant l’autorisation d’y faire un balcon de 9 pied et demi de long sur 3 pied et demi de large et de remplacer les marches en pierre qui dépassent de 4 pied et demi de la maison, il se propose par contre de remplacer la porte de cave horizontale par une porte verticale dans le mur pour une meilleure commodité. Décision, accord, il devra cependant veiller à ce que les marches soient moins larges et payer en une seule fois 6 livres pour le balcon.
Protocole de tribus
1752, Protocole des Maçons (XI 238)
Les contrôleurs des maçons constatent que les compagnons plâtriers Joseph Sébastien Kuntzelmann et Joseph Pschutt travaillent dans la maison de l’architecte Massol sans être sous l’autorité d’un maître. Ils répondent que leur associé Joseph Zieger leur a demandé de faire ce travail et qu’ils croient que Massol a passé commande au maître maçon Georges Michel. Celui-ci dément avoir engagé les défendeurs ou leur associé. Le conseil des maçons condamne chacun des ouvriers à une amende.
(f° 157-v) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752. Extrahirt vor beklagte den 28.ten april 1752. Extrahirt vor die Klägere den 24.ten Maÿ 1752
Hr Stahl, Mr Reinbold alß Handwerck Untermeister, Mr Klotz, Und Mr Weinhardt alle vier theils Steinmetzen theils Steinhauer und maurermeister nomine des samtlichen Steinmetzen Steinhauer, Vnd Maurer handwerck allhier Klagen Contra Joseph Sebastian Kunzelmann, und Joseph Pschutt beede Gibsergesellen allhie, daß nachdeme sie in erfahrung gebracht, daß beklagte in H Massols des architecte hauß an der Judengaß gibseten ohne vnter einem meister Zu stehen, Sie sich alldahin Verfüget, vnd die beklagte in der arbeit angetroffen, auch dieselbe befragt, unter welchen meister sie diese arbeit verrichteten, Sie regerirt hätten, Sie arbeiteten unter H. Massol, indem nun die beklagte wider den articul gehandelt, bitten die Klägere selbig. in die beßerung des articuls vnd zwar Jeder mit 3. lib Zu Condemniren.
Die beklagte Zugegen sagen Zu Ihrer Verantwortung, daß Joseph Zieger der Gibser gesell und dero associé Sie zue Verfertigung diser arbeit bestellet vndt Ihnen beditten hätte, daß H. Georg Michael Müller die gibsarbeit mit H. Massol Verdungen vnd solche Zu verfertigen Ihme auffgetragen hätte, wären in der meinung gestanden, Sie arbeiteten unter H. Georg Michael müller, vndt bitte dahero Sie von angestellter Klag zu absolviren.
H. Georg Michael müller Liese sich darauff vernehmen, daß er weder mit Hn Massol dieser gibsarbeit halben einen Verding gemacht, noch Von Joseph Zieger weniger denen beklagten solche Zu Verfertigen wäre angesprochen worden.
Erkandt, daß weilen die beklagte über der arbeit ohne Vnter einem Meister Zu stehen, seÿnd angestraffen wordten, dieselbe den articul vnd zwar jeder mit 3. lb d beseren sollen, jedoch seÿe Ihnen dero regress wieder Joseph Zieger oder wieder wen Sie vermeinen einen Zu haben, Vorbehalten. (Straff 6. lib d.)
Description de la maison
- 1697 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment arrière, une cour et un puits estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
- 1740 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un étroit vestibule, une petite cour, puits et cave voûtée, au premier chambre à coucher et vestibule, une galerie en bois, un très vieux comble couvert de tuiles creuses, un grenier dallé, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
- 1771 (billet d’estimation traduit) la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambre à cheminée à la française, dépenses et une cuisine, le comble couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée et un puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins
- 1826 Description jointe à la vente
Atlas des alignements
4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 36 / 28
Kimmich
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille et balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 123 case 2
Boerner Georges Adolphe à Strasbourg
O 358, maison, sol, R. des Juifs 28
Contenance : 1,75
Revenu total : 216,91 (216 et 0,91)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 144 case 2
Boerner Georges Adolphe
1882 Eckert Alois, Coiffeur
1896/97 Eckert Emil Joseph, Handelrepräsentant
O 358, maison, sol, Rue des juifs 36
Contenance : 1,75
Revenu total : 216,91 (216 et 0,91)
Folio de provenance : (123)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 14
Cadastre allemand, registre 30 p. 226 case 8
Parcelle, section 25, n° 18 – autrefois O 358.p
Canton : Judengasse Hs. N° 36 – Rue des Juifs – Maurerzunftgasse – Rue des Juifs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,57
Revenu : 1900 – 2100 – 2500
Remarques : 1906, Umbau
(Propriétaires), compte 336
Eckert Emil Joseph
1931 Ruhl Othon, tailleur, et son épouse née Barthelmé
1952 Naegelé Auguste et son épouse née Ruhl
(3104)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, (147) Rue des Juifs
(maison n°) 28
Pro: Lachausse, Medecin – Moresse
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue des Juifs N° 147 (f° 275)
(maison n°) 28
Pro: Lachausse, Médecin – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Judengasse (S. 68)
(Haus Nr) 36
Honig, Friseur. 01
Dr. Westphal, Oberstabsarzt. 2
Eckert, Kaufmann. E 3
Dossier de la Police du Bâtiment (1893-1981), cote 737 W 193
Le propriétaire modifie en 1896 les ouvertures du rez-de-chaussée et pose une devanture en bois, remplacée en 1930 par une devanture en fer. L’atelier est agrandi sur la cour en 1935. Le premier étage sert d’atelier à une modiste (1893, 1905, 1914). Le rez-de-chaussée est occupé par un marchand de meubles (1925) puis par un tailleur (Othon Ruhl à partir de 1930, Auguste Nægelé et Bernard Gœpp en 1961 ce dernier seul à partir de 1968).
Sommaire
- 1893 – La modiste Hensch Meckes demande l’autorisation de poser une enseigne au balcon de son domicile, au premier étage du 36, rue des Juifs – Autorisation – L’enseigne a été posée, novembre 1893
- 1893 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Eckert, de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets de deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, novembre 1896
- 1896 – Le sieur Eckert demande l’autorisation de modifier les ouvertures au rez-de-chaussée et de poser une nouvelle devanture – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1896 – Dessin dû à l’architecte Ch. Stieffel, coupe – Calcul statique
- 1895 – Le maître menuisier Lehrmann (24, rue de Rosheim) demande l’autorisation d’occuper le trottoir devant la maison pendant dix jours pour étayer le rez-de-chaussée
- 1897 – Auguste Michel, propriétaire du n° 34, se plaint que le crépi au pignon n° 36 tombe dans sa cour. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux. Elle écrit au propriétaire (juillet puis septembre). Travaux terminés, octobre. Papier à lettres, en français, du représentant de commerce E. Eckert, Rue des Juifs 36, Strasbourg
- 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Eckert l’autorisation de faire faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898
- 1904 – Le coiffeur Honig (27, rue Brûlée) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire amovible au 36, rue des Juifs – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1904
- 1905 – La modiste Berthe Sommer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne a été posée au premier étage sur le balcon
- 1906 – L’entrepreneur Jean Ehstand (4, rue de l’Arc-en-Ciel) demande l’autorisation de poser des déblais lors des travaux de canalisation sur la voie publique devant le 36, rue des Juifs – Accord
- Le maître peintre Ch. Mondoré (18, rue des Sœurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre
- 1906 – La Police du Bâtiment notifie le négociant Emile Eckert, propriétaire domicilié sur place, de faire ravaler la façade – Le propriétaire (papier à lettre en français, fabrique de filets-front) demande un délai en arguant qu’il a eu des frais importants à cause des travaux de canalisation – Le délai est accordé jusqu’en juillet 1907 – Travaux terminés, septembre 1907
- 1914 – La modiste Marie Louise Cichocki demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation de poser une enseigne sur le balcon au premier étage – Dessin (Modes)
- 1915 – Le propriétaire expose que quelques années auparavant son voisin vers la rue des Pucelles a fait construire une cuisine à toit en verre qui a été brisé. Le voisin demande que le toit lui soit remboursé en prétendant que des objets tombés de la propriété 36, rue des Juifs l’ont brisé. La Police du Bâtiment répond qu’il ne s’agit pas d’un toit vitré mais d’une fenêtre en verre armé et qu’elle n’est pas compétente en la matière.
- 1918 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Eckert, domicilié sur place. Rien à signaler
- 1925 – Le marchand de meubles Klinger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et de déplacer l’enseigne plate qu’il avait jusqu’à présent au 4, rue des Charpentiers – Autorisation – L’enseigne a été posée, décembre
- 1922 – Des locataires se plaignent des vapeurs dues aux lessives du locataire du rez-de-chaussée
- 1930 – Le propriétaire de la maison, tailleur Othon Ruhl (domicilié 6 rue du Parchemin) demande l’autorisation de transformer la devanture et d’y peindre sa raison sociale. Plans dus à l’architecte Charles Funcke (6, rue des Pucelles). L’ancienne devanture en bois est remplacée par une nouvelle en fer – Autorisation – On remplace une cheminée défectueuse – Travaux terminés, juillet 1930
1930 (mai) – Othon Ruhl transfère son magasin et ses enseignes du 6, rue du Parchemin au 36, rue des Juifs – Autorisation de poser une enseigne plate
1930 (août) – Othon Ruehl demande l’autorisation de construire une cage vitrée dans la cour (plans dus à Ch. Krebs et fils, 24, rue Brûlée) pour agrandir le logement du rez-de-chaussée – Calcul statique – Plans – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient été commencés. - 1935 – Othon Ruhl demande l’autorisation d’agrandir l’atelier au rez-de-chaussée (maçonnerie en briques, toiture en verre). Entrepreneur et architecte, C. Goetz (10, rue des Charpentiers) – Les travaux commencent avant que l’autorisation ne soit accordée. – Autorisation – Calcul Statique – Plans – Réception finale, novembre
1935 – Othon Ruhl retire ses enseignes - 1941 – Le peintre Guckert (1, rue du Parchemin) demande au nom d’A. Klein (domicilié à Kœnisghoffen) l’autorisation de réaliser une enseigne de la même couleur que la façade. Dessin : Gasthaus zum Postillon, Grünenwald Bräu – Travaux terminés, novembre 1941
- 1937 – Un locataire se plaint que la toiture est défectueuse et son logement humide. Il est absent le jour de la visite. Le propriétaire déclare qu’il fera les réparations nécessaires – Une fois le logement vide, on ne constate aucune humidité
- 1961 – La Police du Bâtiment constate que les tailleurs Nægelé et Gœpp ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation accordée à Auguste Nægelé
1968 – Auguste Nægelé (14.a rue de Zurich) invite la Police du Bâtiment à adresser les notifications au tailleur Bernard Gœpp – Bernard Gœpp envoie un courrier suite à l’augmentation des droits de voirie en 1970
1974 – Bernard Gœpp demande l’autorisation de poser une enseigne dans l’encadrement de la devanture – Dessin – Autorisation suite à l’avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France - 1974 – L’Immobilière Cronenbourg (21, rue de Berstett à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage devant le 36, rue des Juifs pour peindre la façade
- 1981 – Bernard Gœpp change la hauteur de son enseigne
Relevé d’actes
Le Grand Chœur du Grand Chapitre vend 225 livres la maison au remueur de grains Jean Georges Merckel
1677 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 538
Herr Theobald Graw alß des Chors hoher Stifft Straßburg Præbenden Schaffner und seiner Anzeig nach Von herren Senjor. und Deputaten wohlbesagten Chors hierzu insonderheit befehlt
in gegensein hannß Georg Merckhels deß Kornwerffers burgers Zu Straßburg – uff Vorher gehabte Reiffe deliberatio darauff erfolgtes Conclusum und E. Hochwürdigen dom Capitul hoher Stifft Straßburg am 28. h.us ertheiltes und in forma probante, hierbeÿ producirtes decretum alienendi
hauß, höfflein, hoffstatt, den undern theil deß holtzhaußes mit allen deren gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, rechten Gerechtigkeiten alhier in der Judengaß, einseit neben herrn Wolff Georgen Von Rhatsamhaußen Zue Ehenweÿher ältistem Sohn, anderseit neben Georg Nußbaum dem Kachler, hinden uff die Keßelringische behaußung stoßend gelegen – geschehen umb 225. lb
Jean Georges Merckel épouse en 1671 Anne Dorothée Acker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration. Le père de chacun d’eux est aussi remueur de grains
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Hannß Georg Merckeln dem Jüng.n noch ledig. Kornwerffer alhie Zu Straßb. des Ehrenhafft u. Vorgeachten Herrn Johann Georg Merckels des ält. Kornwerff.s burg.s und E. E. 7.ner Gerichts alhie Zu erwehntem straßb. ehelichem Sohn, alß dem Bräuttigamb ane einem, So dann d. Ehren: u. tug.sahmen Jgfr. Anna Dorotheæ, deß Ehren u. Vorgeacht. Hn Hannß Ackers ebenmäßig. Kornwerff.s u. burg.s allhier zu mehrgedachtem Straßb. eheleibl. tocht. alß d. hochzeitt. am and.n theil – dienstags den 30. Maÿ Anno 1671., Nicolaus Reeb, Notarius, (copia) Actum Straßb. den 19. Julÿ Anno 1697, Johann Adam Ösinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220, n° 30)
1671. Eâd. Dominicâ [III. Trinitatis] Hannß Geörg Merckel, den Kornwerffer Hrn Hannß Geörg Merckel deß Kornwerffern Vnd Burgern allhier, ehelichen Sohn, Undt Jfr. Anna Dorothea Hannß Acker deß Frawenhauß Kornwerffers, Undt Burgern allhie eheleibl. Tochter, Copulavi Donnerst. 20. Julÿ (i 233)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que leur louent les religieux de Molsheim rue des Juifs
1671 (6. 9.bris), Me Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 256
Inventarium über die Jenige beederseits Nahrungen So der Ehrsam: undt bescheidene Meister Johann Georg Merckel der Jünger Kornwerffer undt die Tugendsame Frauw Anna Dorothea Ackerin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebracht – Einander Vor ungefähr einen virtel Jahr, Crafft Auffgerichteter Eheberedung für unverändert zugebracht und mihr Zumahlen vmb Verhütung Künfftiger streitte, miß verständt und Irrungen willen, So sich vff begebend fäll der Ergäntzung halben zuerheben pflegen vff ihr beeder Eheleuth freündtliches erfordern und begehren ersucht, durch Sie beede Eheleuth Vnnd Zwar er der Mann mit hülff und Zuthun herrn Johann Georg Merckels des Ältern auch Kornwerffers Burgers Und E.E. statt gerichts Alhie Alten beÿsitzers Vnd der Ehren und tugendsammen frauwen Annæ Mariæ daulin seiner lieben Ältern die fraw aber mit beÿstand herrn hannß Ackers Ebenmäßigen Burgers Alhier und Wohl Verordneten Stiffts Kornwerffers vff de frawen hauß, Wie auch der Ehren und tugendsammen frauwen Annæ Straubin ihrer lieben Altern – Beschehen in des Heÿligen Reichs freÿen statt Straßburg Montags den 6. Novembris Anno 1671.
Inn Einer in der Statt Straßburg Vnden Ahne der Judengaßen gelegenen Von beeden Eheleuthen Lehnungsweiß Inhabenden und mein Geÿstlichen Herren Von Moltzheim gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Wohnstuben
Vonn dem Mann in die Ehe gebracht, haußrath 62, Früchten 61, Silber 2, baarschafft 31, Summa summarum 157 lb
Hierauff würdt nun auch der Frawen für unverändert in die Ehe gebracht, Sa. der Kleÿdung 92, Sa. Frucht 8, Sa. Slbers 16, Sa. guldenen Ring 9, Sa. der Baarschafft 61, Summa summarum 188 lb
Jean Georges Merckel meurt en 1697 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison place Saint-Etienne. Les experts estiment la maison rue des Juifs 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 831 livres, celle des héritiers à 835 livres. La masse de la communauté est de 1048 livres
Les héritiers Merckel louent la maison à Jean Martin Wiessner, huissier auprès du Directoire de la noblesse de Basse-Alsace
1698 (17.6.) Chambre des Contrats, vol. 570 n° 374
Friderich Wolff, der jüngere Kornwerffer, alß Ehevogt Annæ Margarethæ geb. Mercklinin, So dann Abraham Hetzel der gerber alß Vogt Weÿl. hans Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers seel. Nachgelaßenernoch lediger 3. Kinder
in gegensein H. Johann Martin Weißners, Huissier beÿ löbl. Ritterschafft des Undern Elsaß
entlehnt, Eine Behaußung mit allen gebaüen Und Zugehördten allhier Vnden an der Juden Gaß, einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn Von bulach, Ehevögtlicher weiß, anderseit neben – Nagel dem Kachler hind. auff /:tit:/ Hn Ulrich Obercht, Königl. Rath und Prætor p. allhier stoßend gelegen, auff Neün Jahr lang Von nechst Verschienenen Annunc. Mariæ dieses Jahrs angehend, umb einen Jährlichen Zinnß, Nemblich 20 pfund
Comptes que rend le tuteur de la gestion des biens Merckel
1706, Me Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 570
Rechnung Mein Abraham Hetzel Rothgerber und Lederbereiter auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Dorotheæ annæ Mariæ und Johannis der Merckle dreÿer Geschwisterd, Weÿland herrn hannß Georg Merckel geweßenen Kornwerffer undt burgers allhier mit auch weÿland frawen Anna Dorothea gebohrner Ackerin nunmehr beeder seeligen ehelich erzeugter und hinderlaßener dreÿer Jüngerer Kinder, Inhaltend undt außweißend alles dasjenige so ich vom 10.t Augusti Anno 1702. als dem beschluß meiner vorhergehenden Ersten Rechnung biß den – ernanter meiner dreÿen Curanden wegen, ferner Eingenommen, außgegeben undt sonsten vögtilcher weiß verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
1711 (2.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 26) n° 942
Rechnung Mein Abraham Hetzels Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers und allhier zu Straßburg als annoch geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Annä Mariæ und Johannis der Merckel, zweÿer Geschwüsterd, Weÿl. herrn hannß Georg Merckel gewesenen Kornwerffers und burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Dorothea gebohrner A(ck)erin nunmehr beeder Seel. ehelich erzeugter und hinterlaßener Zweÿer Jüngerer Kinder, Inhaltend und Außweißendt alles das Jenige so ich wegen ersternanter meiner Zweÿer Curanden sowohl ins Gemein als auch wegen eines Jedem insonderheit Eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, von Annunciationis Mariæ Ao 1706 alß v. dem beschluß meiner vorhergehenden Zweÿten Rechnung bis Liechtmeß oder den 2. ten februarÿ ao: 1711 – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ
Les héritiers Merckel vendent la maison au préteur royal Ulric Obrecht
1700 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 602-v
Johann Jacob Schneider der Schuhmacher, alß seiner anzeig nach schrifftlicher bevollmächtiger Fr. Annæ Margarethæ geb. Merckelin und deren Ehevogts Friderich Wolffen, des jüngern anietzo Schirms Verwanthen zu heÿlbronn, So dann Abraham Hetzel der Gerber und Lederbereiter alß Vogt Weÿl. Johann Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers sel. nachgelaßener noch lediger dreÿ Kinder
in gegensein H. Johann Philipp Becklers, Rentmeisters im Nahmen /:tit:/ Herrn Ulrici Obrechts Königlichen Raths und Prætoris, auch ietzmahlig. Abgesandt.
hauß, höfflein, hoffstatt, holtzhauß und darüber gebautes hinderhauß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Rechten Und Zugehörden, allhier in der Judengaß, einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn von bulach anderseit neben Johann Conrad Nagel dem haffner, hind. auff den Hn. Käuffer selbsten stoßend gelegen, in maßen solches von obged. hans Georg Merckel sel. in zweÿen malen, nach inhalt pergamentiner mit der C. Contractstub anhang. Insigel verwahrten brieffen von 17. Jul. 1677 und 17. Aug. 1686 zusammen gekaufft word., geschehen umb 535 pfund
Ulric Obrecht est déjà propriétaire de plusieurs maisons voisines, dont la cour Saint Valentin (Sanct Veltins hoff), actuels numéros 30 et 32. On se reportera à cette notice pour les actes communs entre 1705 et 1740
Eléonore de Venningen loue la maison à Anne Catherine Ehrwald, veuve du marchand de tabac Jean Philippe Heckenauer
1727 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 473
H. Rathh. Johannes Breu Not. Publ. und adelischer Schaffner als mandatarius der wohlgebohrnen Fr: Eleonoræ verwittibte Rathsamhaußen zum Stein geb. von Venningen
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Ehrwaldtin weÿl. Johann Philipp Heckenauer tabackhändler wittib beÿständlich ihres vogts H. Johann Thomas Römer Proc: Vicarÿ
entlehnt, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Juden: gaß, einseit neben H. Frantz Ludwig Zorn von Bulach anderseit neben der Fr. verlehnerin selbst hinten auff eben dieselbe – auff 4 nacheinander folgenden jahr anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
Eléonore de Venningen loue deux maisons voisines (les actuels 34 et 36 rue des Juifs) au manant Joseph Reinhard, charpentier, et à Marie Anne Kutscher
1733 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 354-v
H. Johann David Breu Adelischer Schaffner im nahmen der hochwohlgebornen Fraun Eleonoræ geb. von Venningen weÿl. des auch hochwohlgebornen Georg Gottfried von Rathsamhaußen zum Stein hinterlassenen Fr. Wittib
Joseph Reinhardt des zimmermanns und Schirmers und Maria Anna geb. Kutscherin
entlehnt, zweÿ nebeneinander liegende häußer so beÿde allhier ahne de Juden: gaß und zwar eines neben der Fr. verlehnerin selbst das andere aber neben dem Adelischen Bulachischen hauß sambt habenen hoff hinden auf Fr. Verlehnerin in der hauß nichts davon ausgenommen ; auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 pfund
Anne François Davy de la Pailleterie et Louise de Rathsamhausen à la Pierre vendent les deux maisons contiguës au maître maçon Jean Nicolas Gœbel et à Hélène Schiller
1740 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 460-v
H. Johann Willhelm Chasseur J.v.Ltus und Ritterschafftlicher Under Elsaßischer Ambtmann als mandatarius des hochwohlgebornen Frantz Davÿ de la Baillterie Capitaine de Cavalerie und der hochwohlgebornen Fr. Mariæ Louisæ geb. von Rathsamhaußen zum Stein
in gegensein H Johann Nicolaus Göbel des Maurer und Steinmetzmeisters und Helenæ geb. Schillerin
zweÿ neben einander Liegende häußer mit ihren höffen und hoffstätten auch mit allen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Juden gaß, einseit neben denen verkäufern selbst, anderseit neben H. de Mormont, hinten auff die verkäufer – als ein von ihrer Fr Mutter weÿl. der hochwohlgebornen Fr. Eleonoræ geb. von Venningen weÿl. des hochwohlgebornen H. Georg Gottfried von Rathsamhaußen zum Stein wittib ererbtes guth – um 2250 pfund
Lors de l’inventaire dressé aprè la mort de Jean Nicolas Gœbel, les experts de la Ville estiment la maison 800 livres strasbourgeoises. La veuve se remarie en 1741 avec le maître maçon Jean Michel Guth
Hélène Schiller, veuve de Jean Nicolas Gœbel, hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Petitjean, veuve du garde magasin d’artillerie Jacques Hutot dit du Verger
1741 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 211
Fr. Maria Helena geb. Schillerin weÿl. Johann Nicolaus Göbels des maurer meisters wittib mit beÿstand ihres schwagers und vogts Adolph Daneckers des Lebküchlers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Petitjean weÿl. H. Jacques Hutot dit du Verger, gewesten garde magazin d’artillerie wittib, und Jfr. Catharina Petitjean ihrer schwester – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, zweÿ neben einander liegende häußer mit ihren höffen und hoffstätten et appertinentis ane der Judengaß, ein und anderseit neben H. de la Pailleterie, hinten auff ebenfals H. de H. de Mormont – als ein mit ihrem verstorbenen Ehemann am 13. sept. 1740 erkaufft und nach deßen tod vermög oballegirten bescheids übernommenen guth
Hélène Schiller femme du maître maçon Jean Michel Guth vend la maison à Marie Elisabeth Brunelot dit Duchemin
1745 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 278
Fr. Helena geb. Schillerin Johann Michael Guth des maurermeisters ehefrau
in gegensein Jgfer Mariæ Elisabethæ Brunelot mit beÿstand ihres vatters Jean Brunelot dit Duchemin des Perruckenmachers
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Judengaß, einseit neben der käufferin selbst, anderseit neben H. de Mormont, hinten auff Wohlgeb. Fr. de la Pailleterie – als ein aus ihrem ersten ehemanns weÿl. Johann Nicolaus Göbel des maurer meisters mass die sie tam active quam passive übernommen erhaltenes guth – 1125 pfund
Marie Elisabeth Brunelot épouse en 1745 Guillaume Bernard, entrepreneur des hôpitaux royaux en Flandres, veuf de Barbe Lombard
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 29)
Hodie quarta mensis octobris anno domini 1745 in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Guillelmus Bernard Argentinensis xenodochiorum mobilium Regii exercitus in Belgio director viduus Barbaræ Lombars in Parochia Sancti Petri junioris commorans et Elisabetha Bruneleau filia Legitima joannus brunelau comarum fictitiarum opificis et ciuis hujatis et Barbaræ Heckin parochiana nostra (signé) Bernard, Elislet p* (i 31)
Marie Elisabeth Brunelot femme de Guillaume Bernard fait dresser l’inventaire de ses apports. Elle a acquis entre temps la maison voisine
1746 (2.4.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 326
Inventarium über Frauen Mariä Elisabethä Bernard geb. Brunlo, Hn Guillaume Bernard, des Entrepreneur der königlichen Hospitäle in flandern Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung – vor ohngef. 6. Monathen in den Ehest. Zugebracht, Welche Nahrung, wie sie den deroselben, beÿständl. Hn Jean Brunlo des Perruckenmachers v. b. allh. Zu Straßb. ihres Vatters v. geschwornen Vogts (…) vorgewiesen v. angegeben – so geschehen in d. Königl. St. Straßb. auff Samstag d. 2.ten des Monaths aprilis A° 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung v. befund. word. als folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. I. behaus. besteh.. in Vord. v. hinterhauß, 2. höff, bonnen v. hoffst. m. allen übrigen dero begriffen, rechten v. gerechtigkeiten, gel. alh. zu Straßburg ane d. Judeng. 1.s neben d. freÿ hoch Wohlgeb. Fr. N De la palletrie geb. v. Rathsamhaußen Zum Stein, 2.s. neben hernach beschr. behaus. hinten a. ged. fr. Delapalleterie stos. welche außer 500. lb. d. si von S.T. H. Joseph Heinrich Pettmeßer J.U. Lto. v. d. St. Pfenningthurn. Ober Secret. ane Cap. schuldig, freÿ lediig und eigen. Dar. bes. i. teutsch. perg. Kbr. in allh. C.C.st. gef. m. d. ang. Ins. Verw. d.d. den 1. Jun. A° 1744.
It. I. behaus. hoff, hoffst. v. bronnen m. allen d° rechten v. gerechtigkeiten gel. allh. Zu Straßb. ane ged. Judeng. 1.s. neben nächstvorh. beschriebener behaus. 2.s. neben dem freÿ hoch Wohlgeb. Hn N. de Mormont hinten hoch Edelged. fr. Delapalletrue stoßend, so freÿ, leedig v. eigen. Der. bes. i. teut. oerg. Kbr. in allh. CCst. gef. m. d. anh. ins. verw. d.d. den 29.ten Aprilis A° 1745.. Welche beede Kbr. beÿ E.En Gr. R. prot. sich dermahlen befind.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 145, Sa. Silbers 37, Sa. goldener o. 32, Eigenthum ane häußern -, Summa summarum 485. lb
Nota. Hingeg. ist die Ehefr. wie vorh. fol° Zu sehen auch 500. ln Cap. auff einer v. d. behausung. schuldig, übrigens aber, declarirte sie, daß sie keine andere Schulden in die Ehe gebracht habe.
Transaction entre Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemin et Joseph Massol, architecte de l’Evêché et du Grand Chapitre de Strasbourg. Elle cède à son créancier la maison qu’elle a fait reconstruire ainsi que des matériaux de construction
1746 (4. 7.br.), Me Humbourg (6 E 41, 76)
Transaction – damle Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemain femme du Sr Guillaume Bernard Employé pour le Roy absent contre lequel elle s’est pourvue en séparation de biens dès le 20. avril dernier, autorisée par le Sr Jean Brunelot dit du Chemain son pere bourgeois de perruquier
Et le Sr Joseph Massol Architecte de l’Eveché et du Grand Chapitre de Strasbourg
au sujet de la validité d’une obligation de 9000 livres passée devant Laquiante l’année dernière 1745 – la Damle Du Chemain (confesse avoir touché) tant pour l’acquisition de la première Maison qu’elle occupe actuellement que pour les frais de Bâtiment et Construction d’jcelle la somme de 4000 livres et pour l’achat et l’acquisition de la Seconde une somme de 5000 livres tant pour payer ladite maison et les frais que pour payer les matériaux moilons et vieilles briques qui y étoient et y sont encore, les maisons situées rue des Juifs a côté de celle du Sr de Mormont et presque vis à vis le grand Doyenné
3. elle lui cede et abandonne en payement l’une desdites deux Maisons Scavoir celle qui joint celle dud. Sr de Mormont rue susidte des juifs avec ses appartenances et dépendances et aussy les vieux moïlons et Briques qui y sont actuellement dans sa Cour
Obligations passées par la débitrice, transcrites à la Chambre des Contrats
1748 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 141 – Not. royal Laquiante, 21.6.1745 et 4 9. 1746
auff ansuchen H. Joseph Massol bischöffl. Domb. Capitulischen baumeisters – nachstehende obligation
Dlle Marie Elisabeth Brunelot majeure de Sr Jean Brunelot dit du Chemin, perruquier (décalre devoir) au sieur Joseph Massol, architecte de l’Eveché et du Grand Chapitre de Strasbourg, 9000 livres tournois pour employer tant au prix des deux maisons qu’elle a achetés de M Guth mre maçon que par contrat Chambre des Contrats le 1 juin 1744 qu’aux frais des batimens et construction de la première desd. deux maisons qu’elle occupe actuellement (passé) en la maison de la débitrice rue des Juifs, le 21 juin 1745, Me Laquiante
Dlle Marie Elisabeth Brunelot Du Chemin femme du Sr Guillaume Bernard, employé pour le roy absennt contre lequel elle s’est pourvue en séparaton assitée de Sr Jean Brunelot dit du Chemin son père perruquier son curateur
devoir à Joseph Massol, 2000 livres
elle abandonne en payement l’une desdites deux maisons savoir celle qui joint celle du Sr de Mormont rue dusdite des Juifs avec ses appartenances et dépendances et aussy avec les vieux moelons et briques qui sont actuellement dans la cour – le 4 septembre 1746
Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemin vend par adjudication la maison à Joseph Massol, avec l’autorisation du Conseil et des Vingt-et-un puisqu’il n’est pas bourgeois
1748 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 155
in nahmen Fr. Maria Elisabetha Brunelot H. Guillaume Bernard, employé pour le Roy ehefrau, mit assistentz dero vater und vogt Johann Brunelot dit Duchemin des perruckenmachers
in gegensein H. Joseph Massol bischofflichen und domb capitulischen baumeister, versteigerung /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Judengaß einseit neben der verkäuferin, anderseit neben H de Mormont, hinten auff wohlgeb. Fr. de la Pailleterie – um 6040 livres tournois die per compensationem bezalt, um eine gleiche summ ane mentionitern vor Not. Regio Laquiante am 21. junÿ 1745 verschrieben und am 10. hujus entegistrirt (…) so samt der nebens behausung 9200 unterpfandet – als ein am 29. Aprilis 1745 erkaufftes guth
Joseph Massol passe un accord avec son voisin M. de Mormont (propriétaire de l’actuel n° 38) au sujet d’un mur mitoyen
1751 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 237-v
auff ansuchen H. Joseph Massol architecte, nachstehende revers
Je soussigné architecte de l’eveché et du Grand chapitre de Strasbourg reconnais avoir donné la présente assurance et reversale à M. de Mormont savoir, comme il y a un mur mitoyen fait en briques d’un pied de France d’épaisseur servant de cloture entre nos deux maisons sizes rue des Juifs, que pour l’utilité de ma maison j’en ay compris 23 pieds pour un bâtiment posé dessus je me suis obligé que sur la partie de ce mur mitoyen ainsi comprise dut souffrir par la pesanteur dudit bâtiment je la reparerai reconstruirai et la mettrai à mes frais et dépens. Bien entendu que si tot ou tard M de Mormont ou quelque possesseur de la maison voulut adosser de son côté un bâtiment contre le mien susdit dans ce cas la présente reversale sera nulle et regardée comme non avenue et l’entretien de ce mur mitoyen retombera alors aux frais et dépens égaux – , le 17 avril 1751
Joseph Massol hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrmann
1765 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 517
H. Joseph Massol des architecte du Palais épiscopal
in gegensein H. Johann Christian Ehrmann Med. doctoris und stadt physici – schuldig seÿe, 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis unten ane der Judengaß, einseit neben M. de Montmont, anderseit neben H. Vernier dem controlleur de la poste, hinten auff Mde de la Pailleterie
Joseph Massol meurt en 1771 en délaissant deux fils. L’inventaire, dressé par le greffier du Petit Sénat puisque le défunt est manant, contient copie du contrat de mariage passé à Paris en 1725 avec Marie Louise Rely. Le défunt est mort dans la maison où il habitait rue de la Croix (n° 9 au XX° siècle), propriété de Marguerite Madeleine Kugler à laquelle il a fait une donation dont les héritiers entendent contester la validité. Les experts estiment la maison rue des Juifs 2 250 livres. L’actif de la succession surpasse très légèrement le passif, soit environ 3 125 livres strasbourgeoises.
Voir aussi les délibérations des Treize lors de la nomination d’un nouveau chef des Travaux en 1738
1771 (16.4.), Me Beguin (6 E 41, 1456) n° 22
Inventaire Des Biens delaissés par feu le Sr Claude Joseph Massol vivant Architecte de l’Eveché et du grand Chapitre de la Ville de Strasbourg – a delaissé après son deceds arrivé le 11. Mars de la presente année, Lesquels biens ont eté inventoriés à la requête de Dlle Marie Louise née Rely veuve dud. Sr Massol assistée du Sr – Laudier Concierge à l’Eveché de ladite ville et du Sr François Antoine Schenckbecher, Licencié és Loix et Procureur Vicaire au Magistrat de lad. ville en sa qualité de Curateur établi au fils absent et à celle du fils présent, montrés et enseignés par Dlle Marguerite Madeleine Kugler et Catherine Zimmer la servante de lad. Dlle Kugler – Fait et passé audt. Strasbourg en Presence du Sr Jean Guillaume Berga, présentement assesseur aud. petit Senat député à cet effet le 16° Avril 1771
Feu le Sr Massol a delaissé pour ses héritiers ab intestat sçavoir 1° Sr Claude Joseph Massol, absent depuis longues années, auquel a été établii pour Curateur par justice le Sr François Antoine Schenckbecher, Licencié és Loix et Procureur Vicaire au Magistrat de lad. ville et 2.do Sr Pierre Denis Massol, Avocat en Parlement residant a Chateau villain en Champagne, à ce présent. Lesdits deux fils procréés avec lad. Dlle Rely Veuve, et delaissés pour ses heritiers ab intestat par égales portions
Trouvés dans une Maison Sçise en cette ville Ruë de la Croix
A côté de l’Eveché, différents pièces de marbre (…)
(f° 3-v) Dans la Maison appartenante à la succession sçituée en cette ville Ruë des Juifs, Dans la sale a manger au rez de chaussé, Sur le devant, Dans un Cabinet à coté, Au second Etage sur le devant, Au deuxième Etage Sur le devant, 496 livres
(f° 5) Etat Des Meubles et Effets que la Dlle Kugler à déclaré lui appartenir en toute propriété, inventoriés en vertu d’une sentence rendue au petit Senat de cette ville le 8. du present mois d’Avril 1771 confirmée par une autre du 13. dud. mois, cependant sans préjudice aux droits de lad. Delle Kugler reservés par les susdites sentences, trouvés dans une Maison scise en cette Ville ruë de la Croix. Dans la Chambre ou le Sr Massault est mort, Dans la chambre au premier Etage du devant, Au vestibule au I° Etage, Dans la chambre a côté dud. appartement ne pouvant faire aucune estimation desdits effets ayant refusé l’ouverture, Dans la chambre de Mlle Kugler, Dans un Cabinet a côté, Au Manzard, Dans la chambre de la Servante, Dans la Cuisine, Sur l’Escalier, Dans la cour dans un Buffet, 4153 livres, le 19 Avril 1771.
Meubles et Effets à l’Eveché et à l’hotel de Baaden, Conformément à l’Inventaire reçu par Me Humbourg Greffier de la Jurisdiction Baillagère du Palais Episcopal de cette ville le 11° Mars 1771 clos le 11° Avril suivant, 510 livres
Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison, Cour et puit avec tous ses appartenances droits et dépendances, Sçise en cette Ville de Strasbourg, rüe des Juifs, d’un côté Sr Philippe Jacques Zipp Maître Perruquier et Bourgeois de lad. Ville, de l’autre côté les héritiers de feu M de Mormont, et par derriere Mr de Dettlingen, laquelle dite Maison, franche et quitte de toutes Chambres, a eté estimée par les Srs Werner et Huber suivant leur billet d’estimation du 23 Avril 1771 à la somme de 9000 livres. La propriété de lad. Maison est constattée par Contrat passé à la Chambre des Contrats de cette Ville le 13. fevrier 1748.
Dettes passives (f° 11) Plus la Dlle Kugler repete en vertu d’un acte de Donation passé devant Me Humbourg, Notaire Royal de cette ville la somme de 3300 livres, Plus en vertu d’un billet pour argent avancé au defunt 2500 livres, Plus les deux quartiers de loyer que feu le S. Massol auroit touché de Mr l’abbé logé dans la maison rue de la Croix 125 livres (…) Lesd. Veuve et héritiers au contraire ont declaré qu’ils protestoient formellement contre toutes les pretentions ci-dessus formées par lad. Dlle Kugler à la succession, se reservant tous leurs droits et actions et même contre la susd. Donation qu’ils entendent faire declarer nulle
Etat sommaire Du Présent Inventaire, Remploy des Biens de la Veuve, 1000 livres
S’ensuit la Description des Biens délaissés par led. S. Massol, total des meubles 892, Meubles et effets a l’Eveché 510, Total de l’argenterie 10, Total de la Propriété d’une maison 9000, Total des Dettes actives 2263, Total général 12 677 livres – Dettes passives 12 483 livres, Restant à la succession 193 livres
Copie du Contrat de mariage passé par devant Le Bouron et son confrere Notaire au Chatelet de Paris le 23. juillet 1724 – Furent presens Sieur Joseph Massol Appareilleur des Batimens a Paris y demeurant ruë des Carmes paroisse St Benoit, fils de deffunt Sr Guillaume Massol Maître masson a Avignon, et de Marie Blanchette à present sa veuve ses pere et mere, ayant le Consentement de sad. mere, ainsy qu’jl l’a dit, pour luy et en son nom et d’une part, et Nicolas Rely Suisse de nation et suisse de Madame Mansard et Nicole Chevrier sa femme qu’il autorize à l’Effet des presentes, Elle marchande Grainiere a Paris, demeurans, Sçavoir ledit Rely ruë des Tournelles paroisse St Paule, Et sad. femme au Marché neuf paroisse St Germain le vieil stipulant en cette Partie pour Marie Louise Rely leur fille à ce présente et de son consentement pour Elle et en son nom et d’autre part, (…) de la part de lad. Marie Louise Rely de Marguerite Rely sa sœur Epouse d’Antoine L’Eveque maître grainier fleuriste, Marie Nicolle Rely fille sœur, Charles Henry Chevrier Me Patissier à Paris oncle, (…) Dame Anne Bodin veuve de Messire Jule Hardouin Mansard sur Intendant des Batimens du Roy
– Abschatzung Vom 23. aprilis 1771, Auff begehren Weil. H. Mazold gewesener argedect des grosen Cappitels ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in Der Juden gaß gelegen Einseits Neben Filibs Jacob Zibb anderseits und hienden auff Frau Murman stosent gelegen solche behausung besteht in Feder [sic] und hiender gebeÿ darinnen Ettliche Stuben Frantzesce Camin Camern Hauß Kamern und eine Kichen Dar jber seindt Die Dach stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller hoff und brunnen, vor und umb 4500 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
(Documenta) Mémoire des Vacations Demarches et depenses que le soussigné a fait en qualité de Curateur de feu Joseph Massol en son vivant Ingenieur et mort dans les isles de hollande fils de feu Joseph Massol architecte du Grand Chapitre
Joseph Massol est né le 15 octobre 1700 à Avignon
Baptême, Saint-Pierre d’Avignon (f° 146) 1700. Anno quo supra et die 16 octobris josephus massot natus heri hora nona matutina filius guilhelmi massot et maria blanchete coniugum baptisatus fuit patrinus josephus massot matrina vero martha perrin (i 16)
Joseph Massol est inhumé dans l’église Saint-Antoine
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 8-v)
Anno Domini 1771 die vero 12 martii obiit sacramentis ecclesiæ munitus dominus Josephus Massol domus episcopalis et edificorum summi cori argentinensis architectus martitus dominæ mariæ ludovicæ Rellÿ sexagintâ quinque annos natus cujus corpus die sequenti prius ad ecclesiam parochialum præsentatum deinde ad ecclesiam sancti antoni intra argentinam translatum ibique a me infra scripto sepultus fuit (i 11)
Pierre Denis Massol épouse en 1753 Marguerite Julie de Gaye dans l’église Sainte-Croix de Paris
Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 291) Anno Domini 1753 die 25. Aprilis una duntaxat proclamatione (…) ac nullo impedimento Petrum Dionysium de Massol, civem Parisinum filium legitimum Josephi de Massol Parochiani nostri Architecte Eminentissimi Domini Dni Cardinalis de Soubise et Mariæ Ludovicæ Relly actu in parochia ad S. Crucem Parisiis commorantus ratione domicili olim habiti parochianum nostrum dimissimus ad Plurimum Reverendissimum Dominum D. N. Parochum ad Sanctam Crucem Parisii (…) quatenus (…) Jungi valeat cum Margarita Julia de Gaye filia legitima Petri Pauli de Gaye defuncti officialis et Margaretha Nicolæ Martin superstitis ejus uxoris ratione domicilii in parochia Dominæ nostræ boni nuntii Parisiis nuncupata commorante (i 148)
La maison de Joseph Massol est exposée aux enchères. C’est Marguerite Madeleine Kugler qui s’en rend acquéreuse moyennant 2 752 livres
1773 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 183
Ganthkauff – ist die weÿl. Sr. Joseph Claude Massols erben zuständige behausung cum appertinentis ane der Judengaß, einseit neben Mr. Zipp dem perruquier anderseit neben Mde de Pascalis hinten auff das Dettlingische haus
Dlle Margaretha Magdalena Kuglerin alß letzt und meistbietende um 5510 gulden
Marguerite Madeleine Kugler revend quelques mois plus tard 3 200 livres au médecin Augustin Meinrad Lachausse
1773 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 494 – Not. Lacombe, 16 nov. 1773
auf ansuchen Augustinus Meinradus Lachausse medicinæ doctoris, nachstehenden kauff
Dlle Marguerite Kougler fille majeure assistée de M Jean Ernest Beck licencié ez loix procureur vicaire au Magistrat
à M. Augustin Meinrad Lachausse, médecin du Roy
la maison appartenances et dépendances qui lui appartient rue des Juifs, d’un côté Me Zipp perruquier, d’autre Mde de Pascalis, derrière la maison de M. Dettling – à la venderesse par Adjudication définitive à la Chambre des subhastations le 28 avril dernier sur les héritiers de feu Sr Masol architecte de l’Eveché de Strasbourg – moyennant 12 800 livres tournois
Augustin Meinrad Lachausse épouse en 1766 Marie Thérèse Françoise Josèphe Walburge Carové, fille d’un marchand de Francfort-sur-le-Main
1767 (1.6.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Eheberedung – zwischen dem hochedlen hohgeehrten und hocherfahrnen herren Augustin Meinrad Lachausse, vormahligen Medico derer Königlichen Armeen in teütschland und des durchlauchtigsten Fürsten und herren Xaverÿ Printzen von Polen und Sachßen, ingleichem auserordentlichem Mitglied der Königlichen Academie in Gottingen aus der facultaet in Straßburg, längst Weÿl. S.is T.is herren hr. Lachausse mit auch weÿl. S.is T.is frauen Margarethæ geb. Baillif erzeugtem Sohn,
So dann der Viel ehren und tugend gezierten Jungfrauen Maria Theressia Margaretha Josepha Walpurgis Carové weÿl. S.is T.is Herren Johannes Carové, vornehmen Handelsmann in Franckfurth, mit längst weÿl. S.is T.is frauen Frantzisca geb. Brentano tochter, dermahlen in Metz im Ursuliner closter sich befindend
(…) vor Christlich catholischer Kirche öfentlich verkunden, zu Franckfurth am Maÿn de 21. zu Straßburg den 25. und zu Metz d. 30. Weinmonat 1766
Dépôt – Spécification des meubles que le Sr Lachose ancien médecin des armées du Roy a apporté en Mariage, 2459 livres
Marie Thérèse Françoise Josephe Walburge Carové, que Pierre Augustin Meinrad Lachausse a épousé contre les règlements de la Ville, devient bourgeoise en décembre 1766
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 106-v
Maria Theresia Josepha Margaretha Walpurgis Lachausse geb. Parove von Franckfurt, verheurathet ane H. Pierre Augustin Meinrad Lachausse Med. D. und burgers allhier, welchem der fehler des verheurathens condemnirt worden, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E.E Zunfft. Jur. per mand. den 20. Xbris 1766.
Meinrad Augustin Lachausse meurt en 1805 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans le logement qu’il occupait dans l’hôtel de Neuwiller au Vieux-Marché-aux-Vins
1805 (27 vend. 14), Strasbourg 6 (33), Me Laquiante n° 3835 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 180 du 5 brum. 14
Inventaire de la succession de Meinrad Augustin Lachausse, vivant docteur en médecine, décédé dans l’appartement qu’il occupoit hôtel de Neuviller vieux marché aux vins n° 87 le 21 thermidor dernier – à la requête de Marie Thérèse Carové demeurant ordinairement à Toul département de le Meurthe la veuve, De Pauline Lachausse épouse de M Nicolas Pierre Philippe Costard ancien officier en service de France demeurant a Rouen fille unique – sur l’indication de De Ursule Lachausse épouse divorcée du Sr Jean Baptiste Rubin niece du défunt et qui a demeuré avec lui
Dans le sallon au second étage, dans une chambre a côté, dans une autre chambre a côté, dans une petite chambre, aux mansartes, dans la cuisine, dans le bucher, dans la cave, numéraire 867 fr
dettes actives (sans additions)
– Testament n° 3746, Meinrade Augustin Lachausse né le 8. 7.br 1729, N’ayant élevé qu’un enfant sa fille Thérèse Pauline Lachausse née le 9. 7.br 1767 mariée au Cit. Nicolas Pierre Philippe Costard Capitaine au cidevant rgt. d’infanterie Royal actuellement habitant de la ville de Rouen rue Saint Hilaire au pategau N° 81, légataire universelle, (legs à) mon neveu Joseph Lachausse, ma niece Ursule Lachausse ci devant femme Rubin ayant dirigé mon ménage, Marie Thérèse Joseph Marguerite Valburge Caroué née à francfort le 8 mars 1746 mon épouse mère de la fille – acte d’ouverture
Meinrad Augustin Lachausse vend 2 000 livres la maison à l’aubergiste Jacques Donat Kimmich
1793 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 45 enreg. 24.1.
bu. Meinrad Augustin Lachausse medicinæ doctor
in gegensein bu. Jacob Donatus Kimmich des gastgebers
eine behausung, höff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengas gelegen mit N° 78 bezeichnet, einseit neben burgerin Faber geb. Mormont, anderseit neben bu. Breu dem peruckenmacher, hinten auff burgerin Dettling geb. Voltz – umb 2000 livres
Jacques Donat Kimmich, fils d’un aubergiste de Wingersheim, épouse en 1761 Marguerite Elisabeth Hebenstreith : contrat de mariage, célébration
1761 (25.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 147
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren: und wohlvorachtbare Herr Jacob Kimmich, der ledige Gastgeber unter authorisation Herrn Philipp Kimmich des Würths und becken Zu Wingersheim seines geliebten Vatters als hochzeiter an einem,
Und dann die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Margaretha Elisabetha Hebenstreithin Hn Johann Hebenstreith des Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehlte Jungfer tochter unter autorisation deßelben als hochzeiterin am andern theil – auf Sambstag den 25. Aprilis Anno 1761. [unterzeichnet] Jacob Kimich alß hochzeiter, Margaretha Elisabetha hebenstreitt alß hochzeiterin
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 116)
Hodie primâ Junii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Donatus Kimig filius legitimus Philippi Kimig civis et hospitis ad signum Coronæ in wingersheim et Annæ Margarethæ Debessin, ex unâ, et Margaritam Elizabetham hebenstreit argentinensis filiam legitimam Joannis hebenstreit, hospitis in tribus faborum ferrariorum et Catharinæ Elizabethß tisso ex alterâ partibus adfuerunt testes (…) Franciscus Antonius Kimig civis et hosec parochianus ad stum Petrum seniorem hujus urbus – (signé) Johann Jacob Kimich, Margaretha Elisabetha hebenstreit (i 60)
Jacques Donat Kimmich s’inscrit à la tribu des Fribourgeois, d’abord comme simple cotisant puisqu’il n’exerce pas encore le métier d’aubergiste. Il remplace ensuite son beau père à l’auberge du poêle des Maréchaux et complère son inscription
1761, Fribourgeois (XI 168)
(f° 128) 6.te Gericht de 1761. Sambstags den 4.ten deß Monaths Julij 1761. Jacob Donat Kümmich der Gastgeber Von Wingersheim gebürtig, Erscheinet undt produciret dato burger Urkundt welche datiret den 13.ten Junii jüngst, Und bittet Ihne, weilen Er noch zur Zeit Keine würtschafft treibet nur allein alß einen Zudiener Zünfftig zu recipiren.
Hierauff Erkandt worden, daß demeselben in Seinem Gesuch zu willfahren, dahero Er alß ein Zudiener und Zwar gegen Erlag 2. lb 4 ß d sambt 6 ß d Stubengeldt pro hoc Anno Zünfftig Zu recipiren, und anbeÿ demeselben zu injungiren, daß Selbiger, wann Er Künfftighin eine Würtschafft anfangen will, daß Er sich allvorderistens beÿ dießer Gericht: stelle wiederumb Melden, Sein vorhaben Entdecken, Undt alß dann wie behörige præstanda præstiren Mithin dem Rest der Zunfftgebür Entrichten solte. Dedit interim 2 lb 10 ß d. et juravit dato auff die Ihme abgelesene die Neuzünfftige betreffendte Ordnung.
(f° 141-v) Mittwoch den 9.ten deß Monaths Decembris in Anno 1761. Jacob Donat Kimmig der hießige burger und würth so den 4. Julÿ jüngst alß Zudiener Zünfftig worden, Erscheinet undt remonstriret, wie daß Er auff Einer Ehrs. Zunfft der Schmidt würtschafft zu treiben dermahlen willens, bittet dahero Ihme das Zunfft und würths: Recht Zu Conferiren Zu dem Endte den behörigen Zunfft Schein Zu Ertheilen, damit derselbe den Weinschanck in besagter Schmidt: Stube Zutreiben, die Erlaubnus können producirt derowegen thauffschein vom 8.ten Nov. jüngst Und bescheinet dardurch ddaß Er in das 31.te Jahr Seines alters gehet, Mithin majorennis seÿe.
Hierauff Ist Erkandt worden daß demselben, weilen derßelbe nunmehro alle Nöthige præstanda præstiret hat, daß deme sowohlen das Zunfft: und würths: recht alß auch der begehrte Zunfft: Schein wegen Erlangung des wein: Schanckhs, Jedoch wegen Erlag der ordinari gebühr der 6 lb 14 ß Mithin nach abzug der: am 4. Julÿ jüngst auff Abschlag derer allschon Entrichteter 2 lb Restirendter 4 lb 14 ß d Zu Willfahren seÿe.
Jean Hebenstreith qui a tenu le poêle des Maréchaux pendant 36 ans demande à être remplacé par son gendre Jacques Kimmich
1762, Maréchaux XI 139 (1754-1770)
Mittwochs den 30.ten Junÿ 1762
Mr Johannes Hebenstreith, dießer E. Zunfft Hauptkannd stehet vor und bitt, man wolle in betracht seines Alters und dießer E. Zunfft schon 36. Jahr lang geleisteter dienst seinen tochtermann Jacob Kimich dem Gastgeber die Survivance auf die büttel Stelle hochgeneigt conferiren, damit sogleich nach Imploranten tod dieße Stelle durch Ihne Kimmich ersetet werde.
Erkandt, seÿe Imploranten in betracht seiner jeeder Zeit treugeleisteten diensten in seinem begehren ex speciali gratia zu willfhren, mithien ist deßen tochtermann Jacob Kimich die survivance auf E.E. Zunfft der Schmid hauptkannten Stelle alßo ertheilet worden, daß Er gleich nach sein Mr hebenstreit tod als würcklicher büttel auf und anzunehmen seÿe.
Marguerite Salomé Hebenstreit meurt en 1786 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé au poêle des Maréchaux. La succession ne comprend pas de maison. La masse propre au veuf s’élève à 78 livres, celle des héritiers à 806 livres. L’actif de la succession est de 1 577 livres, le passif de 942 livres
1786 (7.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1048
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Tugendsamen fraun Margarethä Elisabethä geb. Hebenstreitin, Herrn Jacob Kimmich, des Gastgebers und E.E. großen Raths alhier zu Straßburg alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers hieselbsten gewesener fraun Ehegattin nun seeliger Verlassenschafft – nach ihrem Montags den 30. Januarii dieses lauffenden 1786.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen und angefangen alhier Zu Straßburg Mittwochs den 7. Junÿ 1786.
Die verstorbene Frau seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. 1.mo Fr. Catharinam Sophiam Schauffenbühl geb. Kimich, Hn Frantz Joseph Schauffenbühl, hocherfahrenen Med.æ Doctoris und berühmten Practici in Zurzach auch burgers alhie zu Straßburg frau Eheliebstin, weilen aber dieselbe dermalen beÿ dießer Inventur nicht erschienen, als habe Sie Zu Ihrem Hn Mandatario (…) ernannt S.T. H. Johann Mathiam Hebenstreitt E.E. Großen Raths jetzigen wohlverdienten beÿsitzer auch Advocatum beÿ E.E. hochlöbl. Ritter directorio des Untern Elsaß und Vornehmer burger zu Straßburg, 2.do Jgf. Margaretham Dorotheam so beÿ 19 Jahr alt, 3.tio Jfr. Johanna Theresia so beÿ 17 Jahr alt und dann 4.to Jacob Kimich so in der retoric sich befindet und 16 Jahr zurückgelegt hat. Dieße 3 letztere Zu dreÿ Vierten Stammtheilen verlaßene Erben, der geordnet und geschworener Vogt ist wohl vorgedachter hr. Rathherr und Advocat Johann Mathias Hebenstreitt
In einer allhier zu Straßburg ane der langen Straß gelehen Zur Schmidt Zunfftstube genannten und in diese Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Copia der den 25.ten Aprilis 1761. heuraths Verschreibung
Bericht und respectivé Vergleich in dieser Verlassenschafft Inventarium gehörig. Es haben beede Zertente Ehepersohnen in erstvor eingetragene Vor mir Notarum d. 25.ten Aprilis 1761. mit einander errichteter Eheberedung §.pho 5.tio stipulirt daß alles das jenige und beede hochzeitliche Personen ane Zeitliche Nahrung einander nicht allein in dieße Ihre Ehe zubringen sondern auch wehrend derselben auf Ihr jeedes Seithen und Linien hero ererben und überkommen werden einem jeeden theil und seinen Erben in freÿ, eigen (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 3, Sa. der Ergäntzung 150, Summa summarum 153 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 78 lb
Diesemnach wird nun auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 48, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 673, Summa summarum 806 lb
Endlichen kommet auch die beschreibung der gemein, Verändert und Theilbahren Guths, Sa. haußraths 224, Sa. wein und lähren Faß 556, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 120, Sa. goldenen rings und geschmeids 8, Sa. baarschafft 66, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 600, Summa summarum 1577 lb – Sa. der Schulden 942 lb, In Vergleichung 634 lb
Stall summ 1333 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 500 florins (750 livres)
VII 1181 – Livres de la Taille
(f° 30) Mittw. den 28.ten d° [Junii 1786] – Freÿburger N° 790. Weÿland Fr. Margarethä Elisabethä gebohrner Hebenstreitin, H Johann Donatius Kimich, des Gastgebers Exsenatoris und burgers alhier gewesener Ehefr. Verlassenschaft inventirt Hr. Not. Lobstein.
Concl: fin: Invent: ist fol. 96. 1333 lb. 10. ß 10. ½ d. diese machen 2600. R. Verstallte 1100. R. also Zu wenig 1500.R.
Wovon Nachtrag Sechs Jahr in duplo als von errungenem Gut à 4. lb 10. ß, 27. lb
und Vier Jahr in simplo à 2 lb 5. ß, 9 lb
Ext: Stallgeld pro 1786, 3 lb
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 2. lb 10. ß 6 d – Summa 41. lb 13 ß
Auf fürgebrachte motiven ist an dem samtlichen Nachtrag die helfte nachgelaßen worden mit 18. lb. Restiret 23. lb 13. ß
dt. 28. Junii 1786.
Inventaire après décès du gendre du propriétaire, Joseph Ohlmann, mari de Jeanne Thérèse Kimmich
1815 (15.3.), Strasbourg 2 (40), Me Knobloch n° 7019 – enreg. manquant F° 120 du 13.3.
Inventaire de la succession de Joseph Ohlmann homme de lettres décédé le 16 septembre 1814 – à la requête de Jeanne Thérèse Kimmich la veuve et de François Joseph Ohlmann, homme de lettres, comme tuteur naturel de 1. Thérèse Constance Joséphine Ohlmann 18 ans, 2. Elisabeth Amélie Fortuné 18 ans, 3. Félicilé Jacobé Julie 13 ans, en présence de Joseph Ohlmann majeure employé chez le payeur de la cinquième division militaire héritiers pour 1/5 – mariée avant la Révolution sous l’empire de la coutume de Strasbourg sans contrat de mariage
dans la demeure rue des Juifs n° 28
communauté meubles 550 fr, dettes actives 4000 fr, immeubles 2 pièces à Hohatzenheim 240 fr, rapports 3000 fr, total 7790 fr
propres, garde robe 216 fr
Jacques Donat Kimmich loue une partie de la maison au manufacturier Charles Henry Gau des Voves
1822 (27. 9.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49, acte sous seing privé du 1. 12. 1819
Bail entre M M Kimich propriétaire de la maison située rue des Juifs sous le n° 28 d’une part
Et Charles Henry Gau Desvoves domicilié à la manufacture des toiles à voiles de Strasbourg d’autre part
pour le second et troisième étage de sa maison avec leurs dépendances pendant trois six ou neuf années pour la somme de 480
M Kimmich loue à Mr Gau des Voves pour trois six ou neuf années le second et troisième étage de sa maison avec toutes leurs dépendances, savoir
Le second étage avec le Balcon et autres dépendances dont Mr Gau des Voves a joui depuis qu’il loge dans la maison et le troisième étage et les le grenier et la cave dont jouissait Mad. Ohlmann et toutes les autres dépendances dont elle avait la jouissance
1° Le présent bail commence à compter du 1. janvier prochain (…) 4° Le devant du second étage ainsi que toutres ses dépendances, tout le troisième étage, tant sur le devant que sur le derrière, le grénier sur le derrière, la cave fermant à Clef dépendante dudit troisième étage, ainsi que le poele existant aujourd’hui dans la chambre à alcove du 3° étage, occupé par Mde Mortier étant par le présent bail mis, pendant toute sa durée, à la disposition de Mr Gau des Voves, il pourra faire à ses frais fermer le pallier du second étage, de manière cependant que sa fermeture ne gêne en rien l’entrée du logement de derrière dudit étage qui est reservé à Mr Kimmich. Il fera faire un double de la Clef à la fermeture dont il en remettra une à Mr Kimmich afin qu’il puisse aller au grenier de devant dont la jouissance lui est réservée
5° M Gau des Voves s’engage a payer pendant le tems que durera le présent bail un loyer de 480 francs
Il lui vend la maison l’année suivante
1823 (10.10.), Strasbourg 14 (76), Me Lex n° 1351 – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 18 du 14.10.
Jacques Donat Kimich, propriétaire débitant de vin
à Charles Henri Gau Desvôves, chevalier de St Louis, propriétaire domicilié à la manufacture de toiles à voiles au nom de mond. Sr acquéreur accepte Jean Pierre Gau de Vaumorin conseiller de préfecture du département du Bas Rhin
Désignation de l’immeuble vendu, une maison d’habitation consistant en maison de devant et de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, cour, greniers, appartenances et dépendances sise et située à Strasbourg dans la rue des Juifs n° 28, d’un côté les héritiers Hemmel, d’autre le Sr Wenger entrepreneur, devant la rue, derrière le Sr Knobloch. – Titres de propriété. Le vendeur a acquis l’immeuble vendu après la mort de sa femme par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 janvier 1793 transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 2 – moyennant 21 000 francs
Etat de tous les objets que le Sr Kimmig vend avec la maison. dans la cave (…), Au rez de chaussée dans la cuisine, dans la buanderie, dans la cour, dans l’appartement sur le devant, Au premier étage, logement du devant, dans la chambre à côté, logement du fond, Au second étage logement du fond, dans le vestibule, logement de devant, antichambre, dans la petite chambre à côté, chambre sur la rue, dans le cabinet à côté, Au troisième étage appartement du devant, Au premier grenier sur le devant, Au second grenier sur le devant, sur le grenier du fond
Charles Henri Gau des Vôves meurt dans la maison qu’il a vendue quelques temps auparavant
1825 (5.9.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 965 – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 177-v du 14.9.
Inventaire de la succession de Charles Henri Gau des Vôves, propriétaire et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, décédé le 11 août 1825 – à la requête de 1. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de préfecture du Bas Rhin, agissant 1. en qualité d’exécuteur testamentaire de Charles Henri Gau des Vôves son frère à défaut de Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire à Paris y décédé le 31 du même mois par testament olographe du 20 février 1825 enreg. le 13 août 1825 folio 168 déposé au rang des actes de Me Wenger le 12 août, tuteur de 1. Auguste Marcel Louis François, 2. Françoise Marie Antoinette, 3. Adolphe Louis Jules, 4. Thérèse Elise Gau des Vôves, enfant mineurs de Louis Antoine Charles Gau des Vôves, propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voiles hors la porte de l’Hôpital, substitués pour un quart dans la portion héréditaire de leur père, 2. François Xavier Mathieu, Chevalier de la Légion d’Honneur mandataire de 1. Adélaïde Françoise Thérèse Gau des Vôves épouse d’Antoine Geoffroy, directeur des constructions navales à Brest, 2. Adélaïde Thérèse Louise Gau des Vôves épouse de Silvain Gabriel Ferrand de Saligny, propriétaire et directeur des contributions à Corbeil (Seine et Oise), 3. Antoine Louis Charles Gau des Vôves, propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voiles, seuls et uniques héritiers
en la maison habitée par le défunt lors de son séjour à Strasbourg rue des Juifs n° 28
Meubles. -, dans la cuisine, au grenier, dans la chambre sur le devant, dans le salon de devant, bibliothèque – A la manufacture de toiles à voiles, dans le salon donnant sur le chaussée au centre, dans la chambre à coucher à côté donnant sur la cour, chambrer à côté sur la chaussée, bilbiothèque, dans un cabinet à droite du salon, dans une chambre à droite, dans le bâtiment de devant, dans un cabinet à côté, dans la lingerie, dans une chambre à côté, sur le grenier, à la cave – Etat des outils et ustensiles 2205 francs, créances 13 681 francs
immeubles, banlieue de Strasbourg, les bâtiment et terrain qui constituent la manufacture des toiles à voiles autrefois connue sous la dénomination de Lazareth située sur la banlieue de Strasbourg devant la porte de l’Hôpital près le Wickaeusel, consistant en plusieurs corps de bâtiment servant de logement aux ouvriers et aux propriétaires, ateliers, magasins avec grande cour, écurie, échoppes, hangards, bande de terrain longeant extérieurement cette propriété et un petit jardin anglais arrosé par un canal intérieur tirant ses eaux du Rhin tortu, le tout formant un clos fermé sur trois faces par des bâtiments et ledit jardin ensemble appartenances, droits et dépendances, estimée 40 000 francs. Cet immeuble fut cédé avec les effets mobiliers au défunt par Joseph François Gau l’ainé conseiller d’Etat à Paris et Jean Pierre Gau de Vaumorin conseiller de préfecture du Bas Rhin ses deux frères par acte sous seing privé le 10 prairial 7 (29 mars 1799) enregistré à Paris le 11 messidor an 7 folio 118. De plus il a été réuni à cette propriété une pièce en nature de verger de la contenance de 15 ares environ converti en jardin anglais par acte souss. le 21 mars 1810, un terrain de 3 ares 34 pour lors terre en friche à côté du fossé dit Bubenwaesserlien qui ne pourra jamais être supprimé ni sa direction changée, par adjudication du 18 mars 1809 ratifié par le préfet le 2 juin. Ledit terrain de 15 ares ci dessus mentionné avait été grevé envers la ville d& Strasbourg d’une rente foncière de 12 livres tournois que le défunt a racheté par quittance à la mairie du 5 novembre 1812
Département de l’Yonne commune de Villeneuve le Roy 56 333 fr – passif 77 866 fr
Résumé, meubles 8444 fr, garde robe 584 fr, numéraire 599 fr, meubles exploitation de la manufacture 2205 de, créances actives 17 381 fr, immeubles 96 333 fr, actif 125 548 fr
Décès, Strasbourg (n° 1260)
Déclaration de décès faite le 12 août 1825, de Charles Henri Gau des Vôves, âgé de 67 ans 7 mois 1 jour, né à Strasbourg, Propriétaire de la Manufacture de toiles à voiles de Strasbourg, Chevalier de St Louis, veuf de Marie Jeanne Adélaïde Deferré, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à dix heures du soir à la Manufacture de toiles à voiles, fils de feu Louis Antoine Gau des Vôves, Trésorier Provincial de l’Artillerie et du Génie, et de feu Catherine Malbois. Premier déclarant, Jean Pierre Gau de Vaumorin agé de 74 ans, Conseiller de préfecture, frère du défunt (i 55)
Charles Henri Gau des Voves vend la maison à son frère Joseph François Gau
1825 (20.6.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 887 – Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 171-v du 22.6.
Charles Henri Gau des Voves, propriétaire chevalier de l’ordre militaire de St Louis propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voile
à Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire commandeur de la Légion d’Honneur chevalier de l’ordre militaire de St Louis demeurant à Paris place Louis XV n° 4 présentement à Strasbourg rue des Juifs n° 28
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant, de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, caves, grenier, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Juifs n° 28, d’un côté les héritiers Hemmet, d’autre M Wenger entrepreneur des fortifications, devant la rue, derrière les héritiers Knobloch
effets mobiliers, acte sous seing privé du 10 octobre 1823 enreg. le 15 octobre folio 119 – acquis de Jacques Donat Kimich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10 octobre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 162 n° 81, ledit Kimich a acquis l’immeuble par acte passé à la Chambre des contrats le 22 janvier 1793 – moyennant 19 000 francs
Joseph François Gau a épousé Marie Antoinette Daudet en 1788. Il meurt sans descendance en 1825. Les héritiers vendent la maison par adjudication à Marguerite Wendling, veuve du chef d’escadron Antoine Martin Hirn
1827 (31.1.), Strasbourg 10 (74), Me Zimmer n° 10 326, Adjudication définitive ; acte du 28.12. n° 10 305 – Enregistrement de Strasbourg, acp 182 f° 88 du 2.2.
1. François Louis Klauhold, jurisconsulte avoué aux tribunaux établis à Strasbourg pour et au nom de Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau, donataire universelle en usufruit par Contrat de mariage passé devant Me Chavet à Paris le 18 janvier 1788 confirmé par acte devant Me Préau de St Gilles le 23 octobre 1814, 2. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de Préfecture à Strasbourg tant pour lui même qu’au nom de Dlle Marguerite Claude Joséphine Gau sa sœur, veuve de M. le Chevalier Amable de Guérin demeurant à Villeneuve le Roi, arrondissement de Joigny, département de l’Yonne, 3. Antoine Louis Charles Gau des Voves, propriétaire à Strasbourg, ledit Gau de Vaumorin, De veuve de Guérin frère et sœur ledit Gau de Voves neveu ce dernier par représentation de Charles Henri Gau de Voves son père, seuls et uniques héritier sous bénéfice d’inventaire de leur frère et oncle Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire à Paris, suivant actes d’acceptation passée au Greffe du Tribunal Civil de Première Instance de la Seine les 23 février et 2 mars et au moyen de la renonciation à la succession de leur oncle, Thérèse Adèle Louise Gau de Voves épouse de Sylvain Gabriel Ferrand de Salygny propriétaire à Corbeil (Seine et Oise) et Adélaïde Françoise Thérèse Gau de Voves épouse d’Antoine Geoffroi chef du génie maritime au port de Brest, renonciaton au Tribunal Civil de la Seine le 3 février 1826 lesquelles deux Dames sœurs germaines du défunt – estimation à 22 000 francs
à Marguerite Wendling demeurant Vieux Marché aux Poissons maison Küss veuve d’Antoine Martin Hirn, chef d’escadron – pour 22 100 francs
une maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 28, d’un côté M Wenger, d’autre le Sr Faber, derrière le Sr Knebloch, dépendant de la succession de feu Joseph François Gau, conseiller honoraire, commandeur de Chevalier de la Légion d’Honneur, chevalier de St Louis et de l’ordre de Cincinatus, domicilié à Paris Place Louis Quinze n° 4
[Joint] Cahier des charges du 7 octobre 1826. Une maison et dépendances sises à Strasbourg rue des Juifs n° 28 département du Bas Rhin en un seul lot, Jugement à la Chambre du conseil du Tribunal Civil de Première Instance de la Seine du 22 avril 1826, jugement du 4 août 1826 entérinant le rapport d’experts de Madler architecte charpentier du 8 juin 1826 – Désignation. La maison présentement mise en vente est située à Strasbourg rue des Juifs n° 28 et consiste en un bâtiment donnant sur la rue, cour avec pompe, bâtiment aile droite, bâtiment au milieu et petite arrière cour. Le bâtiment principal renferme un rez de chaussée, deux chambres avec armoires et corridor, une cave voutée qui est distribuée par des lattes en cinq parties avec rayons pour les vins étrangers, au premier étage trois chambres dont une à cheminée à la française avec une glace et deux tables à consoles, deux petits trumeaux, un fourneau muré en fayence et armoires. Au deuxième étage trois chambres dont une avec alcove, cheminée à la française avec une glace et un cabinet avec armoires. Au troisième étage trois chambres dont une avec alcove cheminée à la française, un cabinet et armoires au dessus il y a deux greniers et deux chambres. Le bâtiment à l’aile droite dans la cour renferme la cage d’escalier commune aux deux bâtiments. Le bâtiment du milieu renferme un rez de chaussée, une cuisine, buanderie, corridor, les lieux d’aisances et une petite arrière cour. Dont le premier étage a deux chambres l’une avec cheminée à la française, deux cabinets, les lieux d’aisances et un corridor. Le second étage a une chambre, cuisine, corridor et les commodités. Le troisième étage a deux chambres, une cuisine, corridor et les commodités au dessus comble a un grenier. Le tout est bati en pierres et les toits en général sont couverts en tuiles plates doubles. Estimée 22 000 francs – Origine de la propriété, en usufruit et en propriétaire [voir supra], inventaire Me Pean de Saint Gilles le 13 septembre 1825, M Gau ainé a acquis la propriété sur M Gau des Voves son frère par acte Me Wengler le 20 juin 1825, Sr Gau de Voves acquis de Jacques Donat Kiemich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10 octobre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 162 n° 81, M. Kiemich l’a acquis après la mort de sa femme à la Chambre des contrats le 22 janvier 1793, fait à Paris le 7 octobre 1826, Me Marbeau avoué poursuivant demeurant à Paris rue de Grenelle St Honoré n° 29
[Joint extrait de l’intitulé d’inventaire] du 13. 7.bre 1825. Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau domiciliée place Louis Quinze n° 4, plus à la requête de 1. Jean Pierre Gau de Vaumorin demeurant à Strasbourg rue des Juifs n° 28 représenté par Sylvain Gabriel Ferrand de Saligny propriétaire à Corbeil, 2. Marguerite Claude Joséphine Gau veuve du Chevalier de Guérin demeurant à Villeneuve Leroy arrondissement de Joigny département de l’Yonne représentée par Joseph Després son gendre propriétaire à Paris quai Bourbon Isle St Louis n° 35, héritiers de leur frère, 3. Louis Charles Gau des Voves propriétaire à Strasbourg représenté par Sylvain Gabriel Ferrand de Saligny, 4. Thérèse Adèle Louise Gau de Voves épouse de Sylvain Gabriel Ferrand de Salygny, 5. Adélaïde Françoise Thérèse Gau de Voves épouse d’Antoine Geoffroi chef du génie maritime au port de Brest
Claude Antoine Martin Hirn est mort en 1809 au service de France en délaissant trois enfants de Marguerite Wendling qu’il a épousée en 1802 à Colmar
1809 (11.7.), Strasbourg 2 (31), Me Knobloch n° 4242 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 93-v du 15.7.
Inventaire de la succession de Claude Antoine Martin Hirn, ci devant chef d’escadron au cinquième régiment de hussards au service de France décédé à Landshut royaume de Baviere par suite de ses blessures le 11 mai 1809 – à la requête de Marguerite née Wendling la veuve, commune en bien suivant contrat de mariage passé devant Me Hombourger à Colmar le 3 fructidor 10, tutrice naturelle de Georges Eugène, âgé de 5 ans et demi, René Adolphe, agé de 4 ans et demi et André Gustave de 2 ans et demi – en présence de Jean François Xavier Zeis, chef de bureau à la prefecture du Bas Rhin
dans un appartement au second étage ayant vue sur ladite rue des fribourgeois
meubles bibliothèque 907 fr, remploi du défunt 14 500 fr, total général 15 407 fr, passif 6000 fr, reste 9407 fr, remploi à la veuve de Jean Georges Wendling propriétaire son père par acte Me Hombourg le 15 fructidor 11, 55 098 fr, don nuptial 6000 fr
communauté, meubles dans la chambre a coucher, au salon, au cabinet y attenant, chambre a côté de la salle a manger, chambre donnant sur la cour, dans la cuisine, linge, argenterie 3825 fr, dettes actives 46 578 fr, dettes actives douteuses 5671 fr
immeubles de la communauté à Obenheim, Rosheim, Offenheim, Dorlisheim 8300 fr, total général 58 703 fr, passif 72 705 fr, déficit 14 001 fr
le 26.4.1810 inventaire d’une malle effets 592 fr, numéraire 3221 fr, total 3813 fr (acp 114 F° 136-v du 3.5.)
Marguerite Wendling, veuve d’Antoine Martin Hirn, vend la maison à Marie Madeleine Kutter, veuve du maréchal de camp Jean David Bœrner, et à Georges Adolphe Bœrner
1838 (11.3.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1481 – Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 94-v du 12.3.
Marguerite Wendling, veuve d’Antoine Martin Hirn chef d’escadron domiciliée à Strasbourg demeurant à Marmoutier
à Marie Madeleine Kutter veuve de Jean David Boerner, maréchal de camp, et Georges Adolphe Boerner, propriétaire
Description de l’immeuble à vendre. Une maison d’habitation consistant en maison de devant et de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, cave, grenier appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs portant n° 28, d’un côté M Wenger, d’autre les héritiers Hemmet, devant la rue des Juifs, derrière M Vaghette – Origine de la propriété. Adjudication définitive par Me Zimmer le 31 janvier 1827 transcrite au bureau des hypothèques volume 198 n° 116, provenant de la succession de Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire décédé à Paris, vendu par ses héritiers 1. Antoine Louis Charles Gau des Voves, propriétaire à Strasbourg, 2. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de Préfecture à Strasbourg, 3. Marie Marguerite Claude Joséphine Gau veuve de Chevalier Guérin demeurant à Villeneuve le Roi, 4 Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau, donataire en usufruit, vente ordonnée par Jugement du Tribunal du 4 août 1826. Le Sr Gau a acquis la maison sur Charles Henri Gau des Voves, propriétaire, par acte Me Wengler le 20 juin 1825, le Sr Gau de Voves l’a acquis de Jacques Donat Kiemich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10. octobre 1823, M. Kiemich l’a acquis à la Chambre des Contrats le 22 janvier 1793 – Prix, 22 000 francs
Maréchal de camp en retraite, Jean David Bœrner est mort à Nordheim en 1829
Décès, Nordheim (n° 13) Déclaration de décès faite le 4 Mai 1829, de Mr Jean David Boerner époux de De. anne Madeleine Kutter encore vivante, agé de 66 ans 7 mois 21 jours, né à Ravensbourg royaume de Wurtemberg, Maréchal de camp en retraite et Commandant de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, domicilié à Nordheim, mort en cette mairie le 4 du mois de Mai à huit heures du matin dans la maison située N° 84, fils de feu Jean David Boerner et de feue Marie Regine Nabholtz (i 5)