10, rue Gutenberg
Rue Gutenberg n° 10, anciennement Grand rue n° 143
IV 325 (Blondel) – N 963 puis section 60 parcelle 81 (cadastre)
maison Ruffier (1751), détruite en 1944
Les directeurs du bâtiment autorisent en 1604 Barbe Stœsser, veuve de Gaspard Kniebs, à établir un auvent, un soupirail et une porte de cave à sa maison située à l’emplacement de l’ancien tribunal criminel (Stockgericht), ce qui est l’indice d’une reconstruction. La maison prend ensuite constamment de la valeur puisqu’elle est vendue 1 550 livres en 1671, de 2 000 à 2 500 livres entre 1675 et 1699 et 5 250 livres en 1737. On peut donc supposer qu’il y a eu de nombreuses transformations quand la maison a appartenu au chirurgien Pierre Grateloup (1699-1737, par exemple un nouveau bâtiment arrière). Le loyer dû à la Ville est réduit en 1730 après que l’auvent a été rapetissé. La maison est reconstruite à neuf en 1751 : le propriétaire est alors autorisé à supprimer l’auvent et à établir un balcon sur toute la largeur de la maison. C’est l’état que décrit le propriétaire en 1808 et qui subsistera, à la largeur du balcon près, jusqu’à ce que les bombes détruisent entièrement la maison le 11 août 1944. On édifie à sa place une baraque en 1946 avant de reconstruire la maison et ses voisines en reculant l’alignement légal. La maison qu’on peut voir actuellement est terminée début 1952.
La maison dans les années 1930 (dossier de la Police du Bâtiment)
Après le bombardement aérien du 11 août 1944 (AMS, 1 Fi 103 n° 132)
Le numéro 10 est une des maisons entièrement détruites au premier plan. La fragment de façade vers le milieu de l’image est celui du n° 6)
Plan du terrain et de la baraque provisoire (1946) après destruction de la maison
La maison comprend à partir du XVII° siècle un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés d’abord par une galerie à gauche de la cour (à l’ouest, ce que représente le plan Blondel) puis par une autre à droite de la cour (à l’est). Elle a déjà trois étages en 1746, c’est-à-dire avant que la veuve de Jean Baptiste Ruffier ne la reconstruise en 1751 avec l’aide de son gendre François Tournier qui rachète le loyer dû à la Ville. Comme la valeur minimale de la maison, établie par les experts de la Ville, est de 4 000 livres en 1746, 4 500 livres en 1758 pour retrouver la valeur de 4 000 livres en 1760, la reconstruction de 1751 s’est sans doute limitée à remplacer l’ancienne façade par une nouvelle.
Jusqu’à la fin du XVII° siècle, le tribunal criminel siégeait à cet endroit. Détenue ensuite par des particuliers, la maison porte en 1691 le nom de l’Oie d’or (zur goldenen Gans) puis du Cygne d’or (zum goldenen Schwanen, 1699, 1742). Même si son propriétaire n’est pas toujours un marchand (par exemple le pharmacien Ernest Bressler ou le chirurgien Pierre Grateloup), la maison a toujours abrité des commerces dans les arcades du rez-de-chaussée comme en témoignent les nombreuses locations passées devant notaire. Du moment qu’elle est acquise par le chirurgien Pierre Grateloup, elle restera aux mains de catholiques francophones puisque les propriétaires successifs au XVIII° sont tous originaires soit du reste du Royaume soit de Savoie.
La maison porte le numéro 157 de la Grand rue selon la première numérotation (1785-1855) puis le numéro 143. Elle prend enfin le numéro 10 de la rue Gutenberg qui est le nouveau nom (1962) de la partie inférieure de la Grand rue, entre la place Gutenberg et la percée.
Le repère (a) des élévations de 1830 correspond à l’angle de la rue de la Lanterne, le repère (b) à l’angle de la rue des Grandes Arcades. Le numéro 10 est la deuxième maison à partir de la gauche, c’est-à-dire du repère (a). Les principes de dessin font que le balcon n’est pas représenté, le nombre et la forme générale des ouvertures correspond cependant à l’état du XX° siècle : trois étages à cinq fenêtres, cinq ouvertures au rez-de-chaussée dont trois en forme de porte. Le plan montre un bâtiment avant (toit à deux pans, séparation à l’horizontale), bâtiment arrière (aussi toit à deux pans, séparation à l’horizontale) et deux bâtiments latéraux de chaque côté de la cour (B) – il faut remplacer sur le plan le numéro au coin inférieur gauche par un 4 (le 2 apparaît deux fois par erreur). Les façades sur la cour (B) correspondent à celle du bâtiment avant entre (3) et (4), du bâtiment latéral oriental entre (2) et (3), du bâtiment arrière entre (1) et (2) et du bâtiment latéral occidental entre (4) et (1). Ce dernier qui n’est pas représenté au plan Blondel est un modeste bâtiment en 1808 (une seule gallerie se trouve a la droite a decouvert), il a par conséquent été construit entre 1808 et 1830, donc par Jean Geofroi Stromeyer. On constate qu’en 1830 trois des quatre bâtiments de la parcelle ont trois étages sur rez-de-chaussée, seul le bâtiment latéral à gauche est resté à l’état de galerie.
Le numéro 10 actuel est l’avant-dernière maison, ornée d’un balcon qui rappelle le bâtiment détruit. L’architecture de ces maisons des années 1950 reprend des caractéristiques du XVIII° siècle en les simplifiant : chaînages, encadrement de fenêtres.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1667 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Geofroi Stœsser | ||
1671 | Jean (Jacques) Kærcher, marchand, et (1643) Rachel Güntzer – luthériens | |
1675 | v | Ernest Bressler, pharmacien, et (1663) Agnès Saltzmann – luthériens |
1695 | v | Jean Nicolas Dessler, marchand, et (1681) Salomé Kast, mariée en premières noces (1678) avec le marchand de soie Jean Bernard Leidecker – luthériens |
1699 | v | Pierre Grateloup, chirurgien, anatomiste à l’Université et (1693) Marie Calippe, mariée en premières noces avec le confiseur André Basse – catholiques |
1737 | v | Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps, marchand, et (1722) Marie Barbe Oswald – catholiques |
1758 | h | François Tournier, marchand, et (1743) Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs – catholiques |
1772 | v | Simon Bouchotte, receveur de l’imposition des fourrages d’Alsace, et (1762) Jeanne Françoise Hervé mariée en premières noces (1746) avec le marchand Henri Suriray – catholiques |
1810 | v | Jean Geofroi Stromeyer, marchand de fer, et (1803) Caroline Salomé Schneegans |
1841 | v | Edouard Karth, négociant, et Frédérique Adèle Pick |
1851* |
Paul Edouard Gloxin |
|
1860* |
Charles Auguste Eissen |
|
1879* |
Charles Frédéric Eissen |
|
1921* |
Jacques Hæberlé |
|
1927* |
Charles Meyer |
|
1932 |
Robert Kircher et Frédérique Harder |
(1765, Liste Blondel) IV 325, la veuve du Sr Tournier
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 962, Stromeyer, Jean Geoffroi, maison, sol – 3,2 ares, ensuite Karth, Edouard Philippe
Locations
1688, Jean Paul Flach, marchand
1690, Georges Jacques Sachs, marchand
1700, Isaac Genty, étapier
1700, Paul Caussi, fabricant de faïence (logement, boutique)
1703, Jean Pino, marchand, précédemment Schmuck
1705, Marc Deseille, tapissier (logement, boutique)
1715, Georges Jacques Zilly, marchand
1729, Antoine Ruffier, marchand (local commercial, boutique)
1742, Jean Jacques Valentin Sommervogel, relieur (logement, boutique)
1759, François de la Bodeliere, juriste (logement, boutique)
1762 et 1765, Jeanne Apolline Gerard, marchande (boutiques)
1770, Philibert Labeaume, négociant (logement, boutique)
1776, Marie Thérèse Brentano Zimmarolli veuve du négociant François Antoine Mainoni, bail cédé en 1779 au négociant Philippe Antoine Ferrier (premier étage)
1776, frères Livio négociants (deuxième étage)
1776, Catherine Devilly (logement)
1777, Philippe Antoine Ferrier, négociant
1785, François de Sales Vaultrin de St Urbain, architecte de l’Intendance d’Alsace (premier étage)
1786, Charles Frédéric Schlœsing et Jean Benoît Hoffkirch, négociants (rez-de-chaussée)
1786, Catherine Salomée Schoubart veuve du négociant Gérard Walther (premier étage)
Livres des loyers communaux
Les directeurs du bâtiment autorisent en 1604 Barbe Stœsser veuve de Gaspard Kniebs à établir un auvent, un soupirail et une porte de cave à sa maison construite à l’emplacement de l’ancien tribunal criminel. Le loyer est réduit en 1730 à la demande du propriétaire qui a rapetissé l’auvent. Le loyer s’éteint par rachat en 1751 lorsque le propriétaire reconstruit sa maison (voir les directeurs du bâtiment).
1562, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 183
Item xi ß d soll geben fraw Barbara Stösserin h. Caspar Kniebßen XVners s: wittwe, von einem wetterdach 39 schuh lang 6 schuh brait von einem Kellerfenster dritthalb schuehig In alle weg unnd von einer ligend. Kellertieren sechs schuh brait, sechshalb schuh herauß under solchem wetter dach, Ihro von Baw herren und dreÿen bewilligt und gefallt solcher Zinß vff Johannis Ao 1605 Zum erst. mal. Ihro bewilligt 15. Martÿ Ao 1604.
[in margine :] NB Ist vor Jaren das Stockgericht geweß.
(rub.) Jetzt Jacob Kniebs. j. lb d. 5 Martÿ 1627
Neü 212
(traduction) Item, 11 sous que doit dame Barbe Stœsser veuve du XV Gaspard Kniebs pour un auvent de 39 pieds de long et 6 pieds de large, pour un soupirail d’un pied et demi de long et de large et pour une porte de cave horizontale de six pieds de long et trois pieds et demi en saillie au-dessous dudit auvent, selon l’autorisation acordée par les Directeurs du bâtiment et les Trois, le premier loyer échoit à la Saint-Jean 1605. Accordé le 16 mars 1604
[in margine :] N.B. Etait autrefois le tribunal criminel
[ajout à l’encre rouge] Maintenant Jacques Kniebs, 1 libre, le 5 mars 1627
Nouveau registre, folio 212
1652, cote VII 1461 (1652-1672) f° 212
Jetzt Gottfried Stößer
Jacob Kniepß, Soll gemeiner Statt, vom wetterdach, Kellerthür undt fenstern, ahne dem Hauß vf dem Stockgerichts platz, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 1 lb d
[in margine :] s. fol. 675
Altt. d. f. 183
(…)
(traduction) Jacques Kniebs (maintenant Geofroi Stœsser) doit à la Ville pour l’auvent, la porte de cave et les soupiraux de sa maison sise à l’emplacement du tribunal criminel, chaque année à la Saint-Jean Baptiste, 1 livre
Ancien registre D folio 183 – Voir folio 675
1652, VII 1461 (1652-1672) f° 675
Jetzt Johann Kärcher
Hr: Gottfried Stößer, Soll gemeiner Statt vom Wetterdach Kellerthür undt fenstern ahne dem hauß uf dem Stockgerichts platz Jahres uf Johannis Baptistæ, 1 lb
(Ext. 1665.) – [in margine :] S. f 212
Alt D. fol 183
New fol. 424
Ferner Von einem platz am Spigler gäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, vf Martini 672. i.°, 4 lb 10 ß
New fol. 424
(quittances 1670-1672)
1673, cote VII 1466 (1673-1741) f° 424
H. Jacob Kärcher, Soll Vom Wetterdach, Kellerthür und fenstern an dem hauß vff dem Stockgerichts platz vff Joh: Bapt. 1 lb
St. Zinßb. 675
[in margine :] jetzt laut Prot: de A° 1730 fol: 28 über nachlaß 5 ß wegen Verkleinerten Wetterachs allein 15 ß A° 1730. i.mo
Ferner Von einem platz am Spiglergäßel darauff ein hauß und Stall gebawen, vff Martini 672. i.°, 4 lb 10 ß
St. Zinßb. p. Eod.
[in margine :] dißer platz ist hernach p. 427. Philip Ziegel zugeschrieben und cassirt
ietzt H. Ernst Breßler
ietzt H. Johann Niclaus Dessler
Jetzt H. Pierre Grateloup
H. Jean Baptiste Ruffier dit Deschamp
1674
1675 zalt H. Preßler p. 1675 1 ln – Zalt Phil: Zigel p. 1675 4 lb 10 ß
1678-1741
Neuzb fol 211
(traduction) Jacques Kærcher doit à la Saint-Jean Baptiste pour l’auvent, la porte de cave et les soupiraux de sa maison sise à l’emplacement du tribunal criminel, 1 livre
Registre des loyers de Storck, folio 675
[in margine :] réduit à 15 sous dus pour la première fois en 1730 d’après le folio 28 du protocole de l’année 1730, après remise de 5 sous parce que l’auvent est plus petit
Maintenant Sr Ernest Bressler – Maintenant sieur Jean Nicolas Dessler – Maintenant sieur Pierre Grateloup – Maintenant sieur Jean Baptiste Ruffier dit Deschamp
Nouveau registre, folio 211
1741, cote VII 1470 (1741-1802) f° 211
alzb. 424
Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps soll vom Wetterdach an seiner in der Straßen gelegenen behaußung Jahres auf Johannis Baptistæ 15 ß
(Quittungen, 1741-1751)
abgelößt L. Prot. fol. 115. de A° 1751
(traduction) Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps doit à la Saint-Jean Baptiste pour l’auvent de sa maison sise Grand rue, 15 sous
Racheté en 1751 d’après le folio 151 du protocole
Directeurs du bâtiment
La Ville pave la Grand rue et invite le propriétaire à reculer sa porte de cave pour que la rigole ait un tracé rectiligne.
1728, Directeurs du bâtiment (VII 1393) f° 101
(f° 101) Dienstags den 19. Ejusd. [Octobris 1728] Mr Pierre Grateloup weg. allmends – Mr Pierre Grateloup wurde beditten, daß weilen mann mit der Pflästerung in der langen Straßen begriffen ist müße mann, umb den Naach vor Seinem Hauß inn Grad linie zu bringen etwas mit Seiner Kellerthür hieneinfahren, warüber Er Sich declarirte, daß Er Zu allem so dem Publico Zu guth Kompt, sich gern Submittiren wolle, bathe aber Mghh. Seine Rechnung so Viel möglich Zu verschonen. Erk. vertröstet.
(traduction) Lundi 15 octobre 1728, Sieur Pierre Grateloup concernant le communal – On a communiqué au sieur Pierre Grateloup que le pavage en cours dans la Grand rue exigeait de reculer sa porte de cave pour que le chenal devant sa maison soit rectiligne, il a répondu qu’il accédait volontiers à cette demande d’intérêt public mais qu’il souhaitait dans la mesure du possible que le Magistrat ne lui décompte pas les frais. Décision, accord
Le propriétaire rapetisse son auvent et demande que le loyer qu’il en paie soit lui aussi réduit.
1730, Directeurs du bâtiment (VII 1394) f° 28-v
(f° 28-v) Dienstags den 28. Martÿ. Mr Grateloup weg. Wetterdachs. – Mons. Pierre Grateloup Zeigt Mghh. an, daß Er das an Seiner in der langen Straß habende wohnung befindliche, vormals mit Ziegeln bedeckt geweßte Wetterdach ändern, und an deßen stelle, ein 26. ½ schuh lang und 3 schuh breites nur von dielen machen laßen, mit bitten den Zinnß davon Zu moderiren, Erk. Solle Mons. Grateloup Künfftighin ane statt I lb d. so er von dem Wetterdach, Kellerthüer und Kellerfenster gegeben, allein Jährlichen 15. ß Zinnß geben und A° 1730. Zum erstenmahl
(traduction) Lundi 28 mars 1730. Sieur Pierre Grateloup concernant un auvent – Monsieur Pierre Grateloup expose qu’il modifie l’auvent qui se trouve à sa maison Grand rue et qui était autrefois couvert de tuiles en le remplaçant par un nouveau exclusivement en planches de 26 pieds ½ de long et de 3 pieds de large et demande qu’on en réduise le loyer. Décision, au lieu d’une livre qu’il réglait pour l’auvent, la porte de cave et le soupirail, Monsieur Grateloup devra désormais payer 15 sous de loyer, pour la première fois en 1730.
Le propriétaire est autorisé à déplacer la rigole pour pouvoir ajouter une marche devant la maison
1737, Directeurs du bâtiment (VII 1397) f° 161-v
(f° 161-v) Mittwochs den 6. Novembris 1737. Sr Jean Baptiste Ruffier – An Sr Jean Baptiste Ruffier des Confisseur Hauß in der straß welcher umb erlaubnus gebetten, die Rinn Vor den staffelen einer seiths seines Ladens umb 1 schuh weiter in die gaß Zurichten, damit er noch eine staffel Legen, und den bösen Antritt Verbeßeren möge. Erkannt solle durch die Werckmeister examinirt und an hand gegeben werden, wie am füglichsten Zuhelffen.
(traduction) Mercredi 6 novembre 1737. Sieur Jean Baptiste Ruffier – Le confiseur Jean Baptiste Ruffier dont la maison se trouve Grand rue demande l’autorisation de déplacer d’un pied dans la rue la rigole devant les marches d’un côté de sa boutique pour pouvoir poser une marche supplémentaire et améliorer l’accès incommode. Décision, le chef de chantier devra examiner la situation et indiquer la meilleure manière de procéder.
Le propriétaire qui reconstruit la maison est autorisé à y établir un balcon dont il paiera le loyer jusqu’alors réglé pour l’auvent. Il est en outre autorisé à éteindre le loyer en réglant un capital.
1751, Directeurs du bâtiment (VII 1404) f° 115
(f° 115) Samstags den 4. Septembris 1751. Jean Baptiste Ruffier Wittib – An H. Jean Baptiste Ruffier des Handelsmanns Wittiben Hauß in der straß, welches Sie Neu Zubauen und anstatt des daran befindlichen Wetterdachs, worvon Sie Laut Statt Zinnßbuch fol: 211. 15. ß Zinß bezahlet, einen 37. schuhe Lang, und samt der außladung 3 ½ schuhe breiten Balcon Zumachen willens, und deßwegen um erlaubnus Gebotten. Erkannt Willfahrt, solle die 15. ß d Zinß, so Sie Von dem Wetterdach bezahlten Künfftighin Von dem Balcon bezahlen. H. Tournier der Handelsmann dero Tochtermann offerirt in jhrem Nahmen die 15. ß Zinß mit Leÿdentlichem Capital abzulößen. Mghh. ersuchend jhro Hierinn Zuwillfahren. Ferner Erkannt, wann Fr. Ruffier 60. R. alß das doppelte Capital erlegen wird, solle der Zinß aufgehoben, und im Zinßbuch durchstrichen werden so er acceptirt, und die 60. R. gleich erlegt hat.
(traduction) Samedi 4 septembre 1751. Veuve Jean Baptiste Ruffier – La veuve du marchand Jean Baptiste Ruffier a une maison Grand rue qu’elle construit à neuf et demande l’autorisation de remplacer l’auvent duquel elle paie un loyer de 15 sous d’après le Livre des loyers communaux par un balcon de 37 pieds de long en saillie de 3 pieds et demi. Décision, accord, elle devra désormais payer pour le balcon les 15 sous qu’elle payait pour l’auvent. Son gendre le marchand Tournier offre en son nom de racheter les 15 sous de loyer par un petit capital et prie le Magistrat d’accéder à sa demande. Nouvelle décision, le loyer sera éteint et le loyer biffé si la dame Ruffier règle un double capital de 60 florins, ce qu’il accepte en versant aussitôt les 60 florins.
Description de la maison
- 1746 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée à l’entrée la boutique à côté de laquelle un petit comptoir, le vestibule, la cour et le puits, une cave solivée, au-dessus au premier et au deuxième étage un poêle, une chambre à cheminée et le vestibule, au troisième étage trois chambres dallées et les galeries, plus haut les combles à trois greniers dallés, deux pignons en pierre, le toit est couvert de tuiles doubles, à gauche de la cour une galerie en bois sous laquelle se trouve la buanderie, à droite aussi deux galeries en bois sous lesquelles se trouve une chambre, dans le bâtiment arrière au rez-de-chaussée la cuisine et le four à pain, un cabinet, au premier et au deuxième étage un poêle, une chambre à cheminée et une petite cuisine, par-dessus les combles couverts de tuiles doubles et un pignon en pierre, estimée par les experts jurés à la somme de huit mille florins
- 1758 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve une boutique, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, par-dessus les combles couverts de tuiles doubles, aussi deux caves voûtées, cour et puits
- 1760 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent une boutique et un comptoir, en outre plusieurs poêles, chambre à cheminée à la française, dépenses et plusieurs cuisines, par-dessus les combles couverts de tuiles doubles, aussi deux caves voûtées, cour et puits
- 1808, description précise dans le testament
- 1810 (rapport d’estimation) cette maison dont la façade est construite en pierre de taille ornée d’un balcon garni d’une grille en fer et composé de deux corps de logis, un rez de chaussée, trois étages, mansardes, greniers, caves voutées de la contenance de 3000 mesures, buchers et buanderie, chaque étage consistant en cinq pièces de maître, une grande cuisine, deux cabinets attenant, le rez de chaussée en une vaste boutique, un cabinet et deux magasins le tout bien entretenu d’un rapport annuel de 2800 francs par an, ladite maison propre à l’établissement de commerce
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 10 / 157
Strohmeyer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 279 case 3
Karth, Edouard Philippe à Strasbourg
Gloxin, Paul Edouard, Grand rue 157 (Substitution P. 1851)
N 962, maison, sol – Grande rue 157
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 568,66 (567 et 1,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 puis 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 puis 18
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 899 case 1
Gloxin, Paul Edouard, place St Pierre le Jeune 4
1860 Eissen, Charles Auguste, Md. de Fer
1879 Eissen, Carl Friedrich
N 962, maison, sol -Grande rue 143
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 568,66 (567 et 1,66)
Folio de provenance : (279)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 puis 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 puis 18
Cadastre allemand, registre 30 p. 398 case 5
Parcelle, section, 60 n° 81 – autrefois N 962
Canton : Langestraße Hs N° 143 – Grand’rue – Lange straße
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,85
Revenu : 4900 – 7000
Remarques : à p. 410* C. 5
à p. 411 C.
(2689)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 2099
Eissen, Carl Friedrich
1921 Haeberle Jacques négociant
1927 Meyer Charles rentier
rayé
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 4434
Kircher Robert commerçant et son épouse Frédérique née Harder
(2329)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 206)
(maison n°) 157
pr. Bouchot De – Echasses
loc. Schloesing, fred. Charles, Négt. – Miroir
loc. Vaultin de St. Urbain, François, Me. des fortifications
loc. Valterer De, Catherine Salomée – Echasses
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Langstrasse (p. 100)
n° 143
Eissen, Sattlerwarenhdl. Kommerzienrath. O 1
Stauffert, Kaufmann. 2
Diehl, Kaufmann. H 3
Dossiers de la Police du Bâtiment
Dossier de 1878 à 1981 (cote 804 W 163)
La façade porte les enseignes d’un commerce de cuirs, d’abord Hæberlé (1922) puis Kircher (1925-1962) ainsi que d’autres enseignes éphémères (détective en 1921, bois industriels en 1926, association d’aveugles et bijoutier dans les années 1930). La maison est entièrement détruite par le bombardement du 11 août 1944. On édifie à sa place une baraque en 1946 avant de reconstruire la maison et ses voisines en reculant l’alignement légal. Les travaux commencent en août 1950 et sont terminés début 1952. Le propriétaire souhaite qu’on lui restitue les mascarons du XVIII° siècle qui ornaient la façade et qui auraient été récupérés, sans que la demande ait de suite. Le magasin d’orthopédie Scholl s’installe dans les années 1960 dans le magasin qu’il transforme en 1981.
Sommaire
- 1878 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Eissen l’autorisation de faire faire une prise pour environ 2 becs devant la maison Grand rue n° 143
1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Eissen l’autorisation de faire faire une prise pour environ 10 becs devant la maison Grand rue n° 143 – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893 - 1904 – La société Sigel Frères (24 rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison Grand rue n° 143 – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, juin 1904
- 1905 – Août. Le négociant Eissen se plaint que son mur pare-feu est moins solide suite aux travaux qui ont lieu chez le voisin, le sieur Siess, au numéro 141. La Police du Bâtiment constate que le voisin en question a installé un urinoir au premier étage de telle manière que l’humidité traverse le mur pignon et envoie un courrier au propriétaire – Septembre. L’architecte Wolff (11 place Broglie) qui a été chargé des travaux par la brasserie Prieur, locataire du sieur Siess, répond que le mur a été consolidé et non affaibli et qu’il va remédier à l’humidité en transformant le siphon. Charles Eissen répond qu’il entend être dédommagé des dégâts – Octobre, novembre. La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a plus trace d’humidité dans la maison Eissen.
1906 – Mai. Nouvelle plainte de Charles Eissen. L’humidité pénètre dans sa maison à cause des toilettes du café au n° 141. La Police du Bâtiment constate que les traces d’humidité sont si insignifiantes qu’il est difficile d’en établir l’origine. Dans les mois qui suivent, on ne constate plus d’humidité. - 1915 – Commission des logements militaires, propriétaire Eissen. Rien à signaler
- 1921 – Geoffroi Hirtz est autorisé à placer sur la maison deux enseignes qui portent l’inscription : Grand Bureau de Détective et Renseignements Le Soleil anct. Harry. Privatauskunftei, lettres jaunes sur fond noir – Autorisation après que les enseignes ont été posées
1922 – Le Bureau Détective Soleil informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser une enseigne en lettres jaunes sur fond noir – Autorisation - 1922 – La Police du Bâtiment constate que A. Haeberlé (commerce de cuirs) a posé sans autorisation une enseigne. L’intéressé demande l’autorisation de poser une enseigne de 45 sur 70 centimètres en lettres blanches sur fond rouge A. Haeberlé, cuirs, fournitures p. selliers, crépinerie, 143 – Autorisation
- 1923 – Avril, Jacques Haeberlé qui a l’intention d’aménager un logement de trois chambres aux mansardes de la maison sur rue se renseigne préalablement auprès de la Police du Bâtiment. Le projet n’a pas de suite
- 1925 – Kircher et Compagnie (magasin de cuirs) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur balcon et une enseigne perpendiculaire – Juin, autorisation après que les enseignes ont été posées
Novembre, nouvelle demande d’enseigne lumineuse en lettres blanches sur fond vert, d’un côté Kircher et Cie, cuirs et crépins, de l’autre Kircher et Cie, Lederhandlung – Autorisation après que les enseignes ont été posées - 1926 – Les Bois industriels d’Alsace et de Lorraine, établissements François Weimerskirch, demande l’autorisation de poser deux enseignes au balcon de leur bureau au premier étage – Autorisation après que les enseignes ont été posées
- 1929 – La Police du Bâtiment constate que le commerçant Kircher et Compagnie a posé un store sans autorisation – Demande (dimensions, 8 mètres sue 1,10 à 2,30 mètres de hauteur) – Autorisation
- 1932 – L’Association des aveugles d’Alsace et de Lorraine informe la Police du Bâtiment qu’elle quitte les lieux qu’elle louait au premier étage en retirant ses enseignes
1935 – Kircher et compagnie informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré ses deux enseignes sur le balcon
1936 – Kircher et compagnie informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré un an auparavant ses deux enseignes au-dessus du magasin et qu’elle ferme sa succursale 18 rue d’Austerlitz - 1935 – Le bijoutier Ernest Hullé fait poser sur le balcon une inscription Liquidation totale
- 1946 – Robert Kircher (Villa Madeleine, Cours Pasteur à Nay, Basses-Pyrénées) demande un certificat qui justifie les dommages de guerre après que la maison a été entièrement détruite
1945 – Certificats de sinistré, suite au bombardement du 11 août 1944, délivré à Hubert Hiss, domicile et entrepôt au 1° étage – pour reconstruction à Robert Kircher, locaux commerciaux, à Frédéric Seebacher, 1° étage (autre certificat établi en novembre 1952) – au Dr Roland Chaussinand pour mobilier entreposé depuis 1939 chez Hubert Hiss avant d’aller en Indochine – à Alice Schwoerer - 1946 – L’architecte Auguste Haentzler demande l’autorisation de construire les baraques Kircher 143 Grand rue et 5 rue des Veaux pour M. Kuhry – Plan, surface bâtie de la baraque et du W.C., 68,59 m² sur un terrain qui était occupé par des décombres
- 1947 – La Police du Bâtiment constate que le commerçant Kircher et Compagnie a posé deux stores sans autorisation – L’affaire est classée parce que les stores ne dépassent pas de l’alignement légal
- 1950 – Robert Kircher dépose une demande de permis de construire après le sinistre total, section 60 n° 81, architecte Adolphe Wolff (4.bis rue des Pontonniers) – Avis favorable de l’architecte des bâtiments de France – Plan de situation, nouvel alignement légal, plans, élévations de l’îlot Place Gutenberg-Grand rue
Juillet 1950, Arrêté portant avenant au permis de construire délivré par le délégué départemental du M.R.U. le 24 juin 1950. Conditions particulières, (1) L’immeuble devra être implanté dans l’alignement prévu à l’avant-projet de reconstruction du périmètre n° 8, (2) Les conditions particulières de l’arrêté portant permis de construire délivré par M. le Délégué Dép. du M.R.U. devront être strictement observées. (…)
Septembre 1950. Robert Kircher, propriétaire, envoie à l’architecte de la Ville et à la Police du Bâtiment un courrier d’après lequel il demande qu’on mette à disposition de son architecte les têtes en pierre taillée qui ornaient la maison. « Ces têtes sont du 18.ième siècle et lors du sinistre survenu le 11 août 1944, sont tombées intactes sur les décombres amassés devant les ruines de mon immeuble Grand Rue 143 et enlevées quelques jours plus tard par les Service de la Police du Bâtiment de la Ville de Strasbourg. Ci-joint, je vous remets une photo de l’immeuble en question sur laquelle on peut à peu près reconnaître ces têtes. Je crois qu’il y en a de ces têtes sur la place à côté de l’église Saint-Nicolas, incorporées dans un mur voûté devant l’immeuble appartenant à l’hôpital de la Ville de Strasbourg. »
La Ville répond que ni le Service des mesures d’urgence, ni celui de l’architecture, ni la Police du Bâtiment n’ont fait enlever les têtes. Elle suggère que le service Denkmalpflege du Chef de l’administration civile pourrait les avoir retirées.
Suivi des travaux. Août 1950, le chantier est en préparation, la clôture posée. Septembre 1950, les vestiges sont démolis, le terrain creusé. Octobre 1950, le radier du sous-sol est bétonné, le coffrage des murs de cave est en place. Novembre 1950, les murs de la cave sont terminés, on pose le coffrage des superstructures. Janvier 1951, les travaux ont repris après le gel, le rez-de-chaussée est terminé. Février 1951, les travaux de gros œuvre en sont au troisième étage. Avril 1951, les travaux de gros œuvre atteignent la hauteur de la corniche coffrée. Mai 1951, on pose la charpente. Juillet 1951, la toiture est terminée, elle est couverte de doubles tuiles engobées. Novembre 1951, l’aménagement intérieur est en cours. Février 1952, les travaux sont pratiquement terminés, le magasin du rez-de-chaussée est exploité, certains logements sont habités.
Certificat du ramoneur Albert Dorn (rue du Général Rapp), novembre 1951
1955 – Le Directeur des services départementaux du ministère de la reconstruction et du logement délivre un certificat de conformité - 1952 – Robert Kircher demande l’autorisation de poser trois stores – Autorisation accordée à la maison Kircher et Cie., maroquinerie
- 1962 – Robert Kircher est sur le point de prendre sa retraite et de céder son fonds de commerce à un acquéreur qui souhaiterait construire un entrepôt dans la cour. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment ne voit pas d’objection. L’affaire n’a pas de suite
- 1965 – Scholl, pédicure (10 rue Gutenberg) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation
1966 – La Police du Bâtiment constate que la maison Scholl a posé sans autorisation trois stores au 10 rue Gutenberg – Scholl Manufacturing Co France (15 rue de la chapelle à Paris XVIII°) dépose une demande – Autorisation - 1971 – L’entreprise Gérard Hild (quartier Nouvelle Ecole à Schwindratzheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
- 1979 – Le notaire Eugène Schneider demande communication d’un certificat de conformité concernant l’immeuble qui appartient aux conjoints Pierre Allimant
- 1980 – Scholl France S.A. (13.bis avenue de l’Escouvrier à Sarcelles) dépose un dossier pour transformer le magasin : modifier l’aménagement intérieur, les vitrines sur rue. Architecte, Pierre Drexler (11 rue du Petit-Marais). Extrait du plan cadastral ; description des travaux, photographie polaroïd – Plans, élévation
Novembre, autorisation préalable – Permis de construire délivré en décembre 1980 – Suivi des travaux. Février 1981, ils ne sont pas commencés. Juin 1981, ils sont terminés - (suite non consultée)
Destruction par bombardement en 1944 (cote 233 MW 937)
Baraque provisoire en 1946 (cote 804 W 144 du 91, Grandes Arcades)
Les architectes Hæntzler et fils demandent l’autorisation de construire une baraque commerciale pour le compte de M. Kircher au n° 143 de la Grand rue
Mémorandum
Aug. Haentzler et fils, Architectes, 9, rue Simonis, 6, rue du Tabac, Strasbourg-Neudorf, le 15 Mars 1946
Mairie de Strasbourg, Service d’architecture
[in margine, tampon :] Mairie de Strasbourg, Entrée 16 mars 1946, V N° –
[in margine, tampon :] Mairie de Strasbourg, Police du Bâtiment – mars 1946, V. N° 48-49 / 46
J’ai l’avantage de vous prier de bien vouloir accorder l’autorisation d’ériger une baraque-commerce sur les terrains 91 rue des Grandes Arcades pour Mr. Doirisse et 143 Grand’rue pour Mr. Kircher, tous deux commerçants et inscrits au registre de commerce de Strasbourg dont fait foi l’attestation ci-jointe.
Agréez, M. l’assurance de ma parfaite considération.
Réponse de la Police du Bâtiment
[dactylographie accompagnée d’un brouillon manuscrit]
48-49 / 46 – 19 mars 46
1° Messieurs Haentzler et fils, 9, rue Simonis, Strasbourg-Neudorf
Me référant à votre lettre du 15-3-1946, j’ai l’honneur de vous prier de me présenter pour chaque baraquement une demande individuelle sur papier libre, accompagnée d’un plan de situation et d’un plan en double exemplaire du modèle de la baraque, aux fins d’autorisation.
2) à reproduire le 30-3-46
L. M., p. o.
[in fine :] Fait le 19/3/46, Exp. le 20.3.46
[in fine :] 28 mars 1946, après 15 jours, 11/4
Autorisation, accompagnée du plan de situation (voir plus haut)
48-49 / 46, Demande de renseignement, Baraquements
Doirisse : 91 rue des Grandes Arcades
Kircher : 143 Grand’rue
Strasbourg 8/9-4-46
1° MM. Auguste Haentzler et fils, architectes, 9, rue Simonis, Strasbourg-Neudorf
En réponse à votre lettre présentée en date du 18 mars 1946, concernant la construction d’une baraque démontable sur l’immeuble 143 Grand’rue pour Mr Kircher et d’une autre sur l’immeuble 91 de la rue des Grandes Arcades à l’angle de la rue des Hallebardes pour Mr Doirisse, j’ai l’honneur de vous faire connaître ce qui suit :
1°) En ce qui concerne le baraquement pour Mr Kircher qui sera élevé au fond du terrain il n’y a aucune objection de principe à faire valoir et la baraque pourra être élevée sur l’emplacement indiqué dans le plan de situation.
Un plan définitif du baraquement devra encore être présenté avant le commencement des travaux.
2°) Quant a [sic] baraquement pour Mr Doirisse qui est prévu dans l’alignement des 2 rues et qui sera d’une certaine importance, je vous invite à me présenter préalablement une demande spéciale accompagnée des plans expliquatifs de son exécution (mode de construction, matériaux à employer, etc.) afin de pouvoir en saisir les différents services municipaux.
2° Exp. à MM Sieffert et Westermann
Fait le 9/4/46, Exp. le 11.4.46
[in margine :] avril 1946, après 3 semaines, 16.4.46, on ne construit pas
[in margine :] 12/4.1946, ad 2 pr. c., on ne construit pas
[in margine :] à repr. le 15-5-46
[in fine :] 14 mai 1946, après 4 semaines, 14/6
[in fine :] 17 juin 1946, après 4 semaines, 18/7
[verso] Str. le 19-8-46
Pas de demande définitive. On ne construit pas. Après 1 mois 19/9
Relevé d’actes
Les héritiers de Geofroi Stœsser vendent 1 550 livres au marchand Jean (Jacques) Kærcher la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière
1671 (26. Junÿ) Chambre des Contrats, vol. 538, f° 454
(Prot. fol. 23.) Erschienen der Edel, Hochgelehrte Herr Johann Albertus Sebitzius Med. Doct. Professor Und Statt Phÿsicus für sich selbsten, Mehr der Edel Vest, hochweiß, hochgelehrte H Johann Caspar Bernegger des Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen alß Ehevogt fr. Apoloniæ Berneggerin gebohrner Sebitziusen, ferners der Edel hochgelehrte herr Gottfried Stoßer U.J. Dd P. Publ. Und Eines hochlöbl. Kaÿß. delegirten Cammergericht alhier extraordinarius Referens alß Vogt Fr. Ester Mollingerin wittibin gebohrner Sebitziußin und dann Herr Johann Marcellus Schenck Schöffen des Closters St. Margarethæ Und Agneßes alhier alß Curator weÿl. herrn Pauli Sebitzÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit assistentz herren Johann Baldners Oberschreibers deß Pfenningthurns Ihres Stieffvatters zu einer,
so dann Ehrenbesagter H Dr Stößer alß Curator frawen Magdalenæ Stößerin Gebohrner Hugwartin weÿl. herrn Gottfried Stößers des Elttern geweßenen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin und für sich selbsten, Weiters der Edel und hochgelehrte herr Ludwig Philipp Haußmann U.I.D.dus ietzmahliger Contractuum Actuarius alß Ehevogt frawen Annæ Mariæ Haußmännin gebohrner Stößerin, ferners Herr Johannes und Balthasar Friderich die Stößer, beede Cantzleÿ Verwanthe für sich selbsten und Endlich der Ehrenvest fürsichtig weiß H. Johann Sebastian Gambs alter großer Rhats Verwanther V. Jezmaliger d. Statt Müntz Verwalther alß Ehevogt fr. Magdalenæ Salome Stößerin Zur übrig. helffte, eÿgenthumbs Inhabere nach beschriebener behaußung
in gegensein H. Johann Kärchers des handelßmanns
Zweÿ häußer Ein Vorders und ein hinders, Hoff statt, hoff mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier an d. Obernstraßen eins. neben H. Johann Georg Lamp Apotheckern and. seit neben Christoph Pantrion dem Schneid., hind. uff die Camelische behaußung stoßend geleg. davon gehend iährlichen. j. lb Allmend geldts vom wetterdächlin Gemeiner Statt Straßburg – umb 1550 pfund – Verschrieben durch mich Jacob Simon Georgÿ Not. Cam. Immat. Wachtschbr. V. Cantzleÿ Oeconomum alß hier Zu in spe. Von d. Obern Cantzleÿ Hh. befelch
Le marchand Jean Kærcher hypothèque la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff
1672 (19. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 654-v
Erschienen H. Johann Kärcher der Handelsmann
in gegensein H Johann Niclaus Herffen auch Handelßmanns – schuldig seÿe 750. lb
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der obern Straßen ohnfern der Cancelleÿ, einseit neben H. Johann Georg Lempen dem Apothecker, anderseit neben Christoph Pantrion dem Schneider, hinden uff die Kamehlische Behaußung stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 1. lb. Allmend Gelts vom Wetterdächlin gemeiner Statt
Le marchand Jean Kærcher hypothèque une nouvelle fois la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff
1674 (13 Jan.) Chambre des Contrats, vol. 543 f° 30
Herr Johann Kärcher der Handelßmann
in gegensein Herrn Johann Niclaus Herffen, deß Handelsmanns – schuldig seÿe 800 Reichstahler
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhier ahn der Obern Straß, einseit neben Christoph Pantrion dem Schneider, anderseit neben herren Johann Georg Lempen dem Apoteckher, hinden uff die Kammehlische Erben stoßend gelegen, Item daß new erbawte Packhauß cum appertinentÿs gegen über stehend – und ist erwehner behaußung annoch Krafft der am 19. 10.bris a° 1672. in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichteter Verschreibung umb 1000. Rhlr Ihme dem Herren Creditori Vorhien Verhafftet, und gehend iährlichen Vom Packhauß 4. lb 10. ß Bodenzinß der Statt Straßburg
Les marchands associés Jean Kærcher et Jean Philippe Hünerer hypothèquent la maison de commerce au profit du marchand Daniel Richshoffer et de son frère Jean Richshoffer, anciennement l’un des Trois de la Tour aux deniers.
1674 (9. Julÿ) Chambre des Contrats, vol. 543 f° 419
Herr Johann Kärcher und Herr Hannß Philipp Hünnern beÿde Handelßleuth und Gewerbs gemaÿnere
in gegensein Herrn Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns und dreÿers der Statt Stalls für sich selbsten und im nahmen herrn Johannis Reichßhoffers deß handelßmanns und alten dreÿers der Statt Pfenningthurns seines eheleiblichen bruders – schuldig seÿen 3000 gulden à 15. batzen
unterpfand, Eine Gewerbß behaußung, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier ahn der Obern straß einseit neben Christoph Pantrion dem Schneider anderseit neben herrn Johann Georg Lempen dem Apothecker, hinden uff herrn hannß Georg Deuchert den handelsmann stoßend gelegen,
Item daß new erbaute Packhhauß cum appertinentÿs gegen über stehend, und ist besagte Gewerbs behaußung annoch umb 1800. Rhl. herren Johann Niclaus Herffen dem handelsmann Verhafftet, und gehend iährlichen Vom Packhauß 4. lb. 10. ß bodenzinß der Statt Straßburg
Les créanciers du marchand Jean Kærcher qui a quitté la Ville vendent pour 2 000 livres la maison au pharmacien Ernest Bressler. La Ville fait insérer une clause au cas où elle souhaiterait faire détruire les bâtiments, notamment avant que l’intégralité du prix d’achat ne soit réglé.
1675 (19. Martÿ) Chambre des Contrats, vol. 544 f° 132
Herr Johannes Reichßhoffer alter dreÿer deß Pfenningthurns und herr Daniel Reichßhoffer dreÿer der Statt Stalls, beÿder Gebrüder und Gewerbs Gemaÿner, mit beÿstand der ehrenvest- und weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers und herren Johann Niclaus Caroli beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel zu Johann Kärchers deß außgetrettenen handelßmanns Falliment und Gegenwärtiger Verschreibung insonderheit deputirter,
in gegensein herren Ernst Preßlers deß Apotheckhers, bekannt, dEmnach herr Johann Niclaus Herff der handelsmann, Vermög der am 19. 10.br: a° 1672 und 13. Januar. a° 1674 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Obligationen ahne besagten Johann Kärchern in summâ. 1800. Rhlr. Zuerfordern befugt, und deßweg. in specie uff nechgemelte häußer Versichert, Nicht weniger Sie beÿde herren Reichßhoffern in Krafft der am 9. Julÿ erwehnten 1674.ten Jahrs in berührter Contractstuben Verfertigten Schuldt bekanntnus ahne besagten Kärcher und deßen Gemeinen Johann Philipp Hüneren 3000. R. Zuerhaischen und gleicher Gestaltt uff die Häußer in specie assecurirt worden seÿen (…)
erwehnte Zweÿ häußer nemblichen Ein Vorders und ein hinders, hoffstatt, hoff mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier an der obern Straßen, einseit neben Herrn Johann Georg Lempen dem Apothecker, anderseit neben Christoph Pantrion dem Schneider, hinden uff H Johann Niclaus Deuchert den handelßmann stoßend gelegen, davon gehend iährlichen j. lb allmend geltd vom Wetterdächlein gemeiner statt – umb 2000 Pfund pfenning straßburger
Dabeÿ Zu allen überfluß angedingt worden, wann gemeine Statt ehe der bestimpte Kauffschilling gäntzlich erlegt were, den Platz lähr haben wolte, einfolgig der käuffer selbigen raumen, und die darauff stehende Gebäw erheben laßen müßte, daß nichts desto weniger, der Käuffer oder Jeweilige besitzer erwehnter Gebäw, bedeuteter Kauffschilling Völlig Zuerlegen und uff die bestimpte termin abzuführen obligirt auch wann die Gebäw nach bezahltem Kauffschilling über Kurtz oder lang hinweg erkannt würden, weder der Käuffer noch seine Nachkommen, ahn die Verkäufere oder ihre Erben deßwegen einige Ansprach zuthun nicht befugt sein sollen
Ernest Bressler, lui-même fils de pharmacien, a épousé en 1663 Agnès Saltzmann fille d’un professeur à l’Université
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 32)
1663 – Zum 2.mahl Hr Ernestus Breßler Apothecker, Weiland hr Johann Breßlers geweßenen Apotheckers und Burgers alhier hinderlaßene ehel: Sohn undt Jfr. Agnes H Johann Rudolph Saltzmanns *d: Doct: und Prof: Physices bei hiesiger Universitet ehel. Tochter. *tags den 28. April: Spiegel (i 34)
Ernest Bressler loue la plus grande partie de la maison au marchand Jean Paul Flach
1688 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 351
H. Ernst Breßler, der Apothecker
in gegensein H. Johann Paul Flachen, deß handelßmanns
entlehnt, eine behaußung allhier in der Straß ohnweit d. Cancelleÿ, einseit neben weÿl. H. Phil. Ludwig Haußmanns Ddi. und Cancel. Contractuum Actuarÿ hind. wittib et Cons., anderseit neb. H. Johann Jacob Pantrion, Pfarrh. Zu Zehenacker hind. auff H. hans Georg Deucher d. handelßmanns stoßend gelegen, sambt allen deren Gebaüen und Zugehördt, nichts darvon, alß den darund. gelegenen lad., welcher and.wertlich verlehnt ist, so dann d. größern Frucht Kasten und die Mittlere Ober Kammer welche d. H. Verleiher sich expresse vorbehalt. außmachend. weg. deß hindern Kellers aber ist verglich. daß d. Verleiher erlaubt bleiben solle, nicht allein bütt. und d. gleich beständig, sonsten auch Zu winters Zeit seinen Roßmarin hinein zu stellen, Und ist dieße lehnung accordirt umb 25 pfund
Ernest Bressler loue la plus grande partie de la maison au marchand Georges Jacques Sachs
1690 (30.6.) Chambre des Contrats, vol. 562, f° 355-v
H. Ernst Breßler der Apothecker
in gegensein H. Georg Jacob Saxen deß handelßmanns [unterzeichnet] Georg Jacob Sachß
entlehnt, Eine behaußung allhier in der Straß ohnweit der Cancelleÿ einseit neben Weÿl. H. Ludwig Philipp Haußmanns Ddi und Contractuus Actuarÿ hinderlaßener wittib et cons. anderseit neben H. M. Johann Jacob Pantrion Pfarrer zu Zehenacker, hinten uff H. Johann Georg deucher stoßend gelegen, sambt allen anderen Gebäuen und Zugehördten nichts darvon alß den darunder gelegenen Laden, welcher anderwertlich Verlehnt ist, So dann den größern Frucht Kasten und die Mitlere Obere Kammer, welche der H. Verleÿer sich expresse Vorbehalten, außgenommen, wegen deß hindern Kellers aber ist verglichen, daß dem Verleiher erlaubt bleiben solle, nicht allein bütten und dergleich. beständig sondern auch zu Winters Zeit seinen Roßmarin hienein Zustellen, Und ist dieße Lehenung accordirt umb 30 Pfund Jährlichen Zinß
Agnès Saltzmann veuve d’Ernest Bressler et ses enfants vendent 2 500 livres la maison au marchand droguiste Jean Nicolas Dessler
1691 (10.2.) Chambre des Contrats, vol. 563 f° 110-v
Fr. Agnes gebohrne Saltzmännin Weÿl. Hn Ernst Breßlers gewesenen Apotheckers E.E. Kleinen Raths beÿsitzes sel. hinterlaßene Wittib mit beÿstand p Hn Andreæ Greumen deß Apotheckers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers ihres Hn Vogts wie auch Hn Johannis Schragen wolbestellten XV. Secretarÿ ihres Hn Schwagers, H. Johann Christian Engelhard der Specirirer alß Ehevogt Fr. Mariæ Elisabethæ Breßlerin, und H. Jacob Grünwald der Goldarbeiter alß Ehevogt Fr. Annæ Salome Breßlerin, So dann H. Johannes Saltzmann beed. recht. Doctorandus und Saltzverwalther allhier, alß Vogt vorged. H. Breßlers nunmehr seel. hinderlaßener noch lediger 4. Kinder
in gegensein Hn Johann Niclaus Deßlers, Materialisten und handelßmanns mit beÿstand /:tit:/ Hn Johann Reinbold Fridericj, deß beständigen Regiments der HHn XV. Beÿsitzers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein Vorders und ein hinderes sambt dero hoffstätten und hoff mit allen deren Gebaüen, Begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier an der Obern Straßen, einseit neben Weÿl. Hn Philipp Ludwig Haußmanns, gewes. JU Cdi Cancellariæ Contractuum Actuarÿ sel. Fr. Wittib & Cons. anderseit neben H. M. Johann Jacob Pantrion, Pfarrherrn zu Zehenackern hinden auff Hn Johann Georg Deuchert den handelßmann stoßend gelegen, und zur guldenen Ganß genandt, darvon gehend jährlich 1 lb d allmendgelds vom wetterdächlein gemeiner Statt – umb 2500 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H. Pierre Grateloup, Chirurgien, und Fr. Mariæ Calipe deßen ehelichen haußfrauen, alß ietzmahliger besitzer deß hierinn beschriebenen haußes (Quittung und Cession), den 26. 9.br. 1699
Le marchand Jean Nicolas Dessler hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Braun, assesseur des Treize. La femme du débiteur, Salomé Kast, s’offre en caution.
1691 (23.2.) Chambre des Contrats, vol. 563 f° 152
H. Johann Niclaus Deßler, der Handelßmann
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Philipß Braunen, deß beständigen Regiments der Herrn XIII.en Beÿsitzers – schuldig seÿe 1000 pfund, daß Er damit den Kauffschilling von hernach bemeldt. Unterpfand hat bezahlen können
Unterpfand, Eine Behaußung, Hoff, hind.hauß, gaden, sambt allen deren Gebäuen, rechten und Zugehördten allhier an der Obern Straß einseit neben Fr. Maria Martha gebohrne Krautin weÿl. H. Philipp Ludwig Haußmanns gewesenen JU Ddi und Cancellariæ Contractuum Actuarÿ sel. hind.laßene wittib & Cons. anderseit neben H. M. Johann Jacob Pantrion Pfarrherrn zu Zehenacker hind. auff Hn Johann Georg Deuchert, den Handelßmann stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1. lb d weg. eines Wetterdächleins der Statt Pfenningthurn
Deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Fr. Salome gebohrne Kastin, obgem. Creditoris eheliche haußfrau, mit beÿstand H. Johann Philipß Kasten hiesiger Statt Korn meisters und Hn Johannis Kasten E:E: kleinen Raths Actuarÿ Ihrer beeden leiblichen Brüder, die hat sich für solche 1000 pfund Capital (…) verbürgt
Jean Nicolas Dessler, natif de Nuremberg, acquiert le droit de bourgeoisie en 1671
1671, 3° Livre de bourgeoisie f° 984
H Johann Niclaus Deßler, der Handelßmann, Von Nürnberg erkaufft das Burgerrecht umb 20. Gold R. so er auff dem Pfenningthurn erlegt. Ist noch ledigen standts und Will auf E.E. Zunft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 13. Januarÿ a° 1672
Il se marie en 1681 avec Salomé, veuve du marchand de soie Jean Bernard Leidecker
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89)
1681 Zum 2. mahl Johann* Niclauß Deßler, Matelialist u. Burgers alhier, Niclauß deß * Handelßm: u. Burgers Zu Nürnberg ehel: S., fr. Salome Weiland Hn Joh: Bernhard Leideckers, * Seidenhändlers u. Burgers alhier W., Donnerst. den 24.ten Febr. Münster
Jean Bernard Leidecker a épousé en 1678 Salomé Kast, fille du greffier et rapporteur au Petit Sénat
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 56-v, n° 22)
1678 – Zum 2.mal Hr Johann Bernhard Leidecker Handelßm: H. Johann Bernhard Leidecker des gew. Handelms. u. Burgers allhier Ehl. S. Jfr. Salomé Hn Joh. Philipp Kasten U.I.D u. E.E. Kleinen Rhath Actuarÿ et Referentis Ehl. T. Dienstag den 12.* Jan: Münster (i 58)
Inventaire des biens de Jean Nicolas Dessler qui n’est pas en mesure de satisfaire aux échéances de ses créanciers
1698 (6.8.) Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 2) n° 42
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Güttere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon ausgeschloßen, auch Schulden und gegen schulden, so Herr Johann Niclaus Deßler der Materialist und handelßmann auch burger alhier in der Königlichen Statt Straßburg jetziger Zeit besitzet, Welche auf den Vorerwehntem Herrn Deßlern Seinen Herren Creditoren beschehenen Vortrag nemblichen, daß sich seine handlung dermaßen gestecket, dahero Ihme ohnmöglich Wäre mit abzahlung der Veraccordirten termin Inzuhalten, sondern gemüßiget Wäre denen selben die samptliche Nahrung loco solutionis abzutretten – auf die ahne gemelden herrn Deßlern (…) wie auch Jfr. Catharina Salomea deßlerin deßen tochter, Georg Conrad Francken Von Baÿreith gebürtig dem handelsbedienten Und Susanna Maria Pfeffingerin Von hier gebürtig der dienstmagd abgelegter Handtrew geeigt Und gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Mittwoch den 6.ten Augusti anno 1698.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Im Vordern Stock im daubenhauß, auf dem Obern Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Obern Vordern Stub, In der Obern Vordern Stub Cammer, In der Obern Vordern Kuchen, In dem Obern Vordern Haußöhren, auf dem gang beÿ d. Truckeneÿ, Truckeneÿ, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Contor, In der Kuchen ahn d. Wohnstub, In der Magd Cammer, In des bedienten Cammer, In der obern Stuben im hindern Stock, Auf dem gang beÿ d. Wohnkuch., In des officiers Stub, Im Hoff, Im Contor im Laden, Im Laden, Im vordern Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Zweÿ Häußern ein Vorders Und ein hindern Zum Guldenen Schwanen genannt, sampt dero hoffstätten und Hoff, auch allen anderen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ahne der inneren Straß, einseit neben herrn Johann Daniel Gambßen den Handelßmann, anderseit neben H M. Johann Jacob Pantrion, gewesenen Pfarrherren Zu Zehen acker, hinden auff Herrn Johann Georg Deüchert den Handelßmann stoßend, davon gehend Jahrs 1. lb. d. Allmend geld Von einem Wetterdächlein gemeiner Statt Pfenningthurn, Ferner 60. lib. d. Zinnß à 4. p. Ct° jahrs auf Vallentini weÿl. herrn herrn Ernst Preßlers geweßenen Apotheckers und burgers alhie seel. Hinderlaßenen fraw Wittib Und Erben so in Hauptguth abzulößen mit 1500. lb. d. Kauffschillings rest, sonsten freÿ Ledig und eigen und hiehero doch niemand zu præjudiz über vor beschrienene beschwerdt anncih angeschlagen per 1400. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Cantzleÿ Contractstub anhangendem Innsiegell Verwahrt, datirt den 10.t Februarÿ anno 1691., dabeÿ gebund. alter pergamentener Kauffbrieff de dato 26.ten Junÿ Anno 1671.
Summarischer Calculus über gegenwärtige Nahrung, Sa. Hausraths 365, Sa. Schiff und geschirrs zur handlung gehörig 232, Sa. der Wahren Zur trugisten handlung gehörig 1612, Sa. der Lähren Wein Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Guldene Ring Und dergleichen Geschmeidt 73n Sa. der baarschafft 4, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 1400 ln, Sa. der Schulden in das gewerb zu bezahlend
Les enfants de Jean Nicolas Dessler vendent 2 375 livres la maison au chirurgien Pierre Grateloup et à sa femme Marie Calippe, manants
1699 (21. 9.br) Chambre des Contrats, vol. 571 f° 605
Delle Catharine Salomé née Desler Femme du Sr Jean Michel Schwartz, Marchand assistée de son Mary, Plus le Sr André Schmidt Notaire en qualité de Curateur de Jean Gotfroy Desler, Frere de laditte Delle Schwartz
au Sieur Pierre Grateloup, Chirurgien, et à Delle Marie Calipe, tous deux Manants de cette ville
Une Maison consistante en deux corps de Logis, sçavoir un du devant et un du derriere, avec sa place cour appartenances eet dependances sans en rien excepter, Scize en laditte ville, à la grande rue tenant d’un costé à Jean Daniel Gambs, Marchand d’autre au Sr Christoffe Jacques Pantrion Notaire, aboutissant parderriere au Sr Jean Nicolas deucher, aussy Marchand, Laquelle maison est chargée d’une rente foncière d’une livre de Strasbourg envers le Pfenningtour de la ville, outre cela elle est encore hypothequée de la somme de 1500 livres de Strasbourg à la Dlle Bressler née Saltzmann – Ce present Contrat de vente étant fait avec permission des Messieurs les Vingt un, suivant la sentence rendüe par eux le 2 du courant – pour 875 livres de Strasbourg
Pierre Grateloup, originaire de Toulouse, a épousé en 1693 Marie Calippe, veuve d’un confiseur : contrat de mariage, célébration
1693 (24.10.) Me Bidier Dutil (6 E 41, 7)
Mariage – Sieur Pierre Grateloup Me chirurgien en Lad° ville fils de deffunts François Grateloup M° Sculpteur a Toulouze et de dominge Monteche sa femme ses pere et mere, Majeur d’aage
Et Marie Calippe veufue de deffunt André Basse Marchand confiseur en lad° ville de Strasbourg – fait et passé a Strasbourg Le 24 Jour doctobre 16 qautre vingt treize.
le futur époux sera tenu d’accepter La tutelle des enfants Issus du premier Mariage de la future épouse – (signé) Grateloup, Marie calipe
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 44)
die 27 octobris anno 1693 (…) Petrus Grateloup chirurgus et Maria Calippe vidua (…) desponsata sunt (signé) Grateloup, Marie calipe
Inventaire après le décès d’André Basse (Basque), premier mari de Marie Calippe
1693 (19.10.) Me Bidier Dutil (6 E 41, 7)
Inventaire, 19° octobre 1693 – à la requête de Marie calippe veufve de deffunt André Basse en son vivant Marchand confiseur a Strasbourg – pour la conservation des droits de Piere et Claude Base enfants mineurs dud. deffunt André Base et de lad. Calippe ((signé) Marie Calipe
Baterie de Cuisinne, Dans une chambre, Dans un poesle
Le total du present Inventaire monte a la somme de 15 939 livres
Inventaire après le décès de Guillaume Boussery dit Duclos dans la maison Grateloup
1699 (26. Xbre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Inventaire au Mandement du Sr Grateloup Me Chirurgien a Strasbourg, en la maison dud. Sr Grateloup ou estant il luy a dit que le nommé Guillaume Boussery dit Duclos cydeuant Domestique de M Dan(d)erel Subdelegué a L’intendance ce cette prouince seroit décédé chez Luy depuis quelques jours qu’il auroit délaissé un fils unique Nommé Jacques Boussery cy présent (si fr) – hardes
Pierre Grateloup loue un logement dans sa maison à l’étapier Isaac Genty
1700 (22.6.) Chambre des Contrats, vol. 573 f° 365-v
le Sieur Pierre Grateloup, chirurgien
bail au Sr Isaac Genty, Etappier et Manant de cette ville
dans la Maison de la demeure dudit Grateloup Scize à la grande rüe, tenant d’un costé au Sr Jean Daniel Gambs, Marchand d’autre au Sr Christoffle Jacques Pantrion, Notaire, les Commodités suivantes, Sçavoir au second Êtage un poel, Une Chambre joignante à Cheminée, une cuisine, vestibule, Plus une partie de la cave qui est separée et voutée, et la moitié du second Grenier, Tout pour une année à commencer à la St Jean de l’année courrante pour le prix et somme de 200 livres tournois faisant 50 livres de Strasbourg
Pierre Grateloup loue au fabricant de faïence Paul Caussi un logement, en particulier une boutique à une arcade
1700 (4. 9.br) Chambre des Contrats, vol. 573 f° 550-v
le Sr Pierre Grateloup, chirurgien
bail au Sr Paul Caussi, fayancier privilegié de la Manufacture de Hagenau
dans la maison de sa demeure, scize en cette ville à la grande rue, tenant d’un côté au Sr Daniel Gambs, d’autre au Sr Pantrion, Notaire, les appartemants et commodités suivantes, Scavoir, Une boutique d’une arcade aupres de la porte, Plus un poëlle sur le derrier de la maison au premier etage, avec la cuisine y joignante, Et le grenier la dessus, le présent bail fait pour le temps depuis le 15. de ce mois jusques à la St Jean de l’année qui vient, moyennant la somme de 50 escus faisant 150 livres
Pierre Grateloup hypothèque sa maison au profit d’un capitaine irlandais, Hugues Mulledy
1701 (16.4.) Chambre des Contrats, vol. 574 f° 208
Sr Pierre Grateloup chirurgien de la Charité
devoir au Sr Hugo Mulledy Capitain au Regiment d’Albimarle Irlandois, 1500 livres tournois
hypothèque, sa maison Scize en cette ville à la grande rüe, tenante d’un coste au Sr Jean Daniel Gambs d’autre au Sr Jacques Christoffe Pantrion Notaire aboutissant par derriere au Sr Jean Georges Deucher, laquelle maison est auparauant chargée d’une rente foncière d’une livre de Strasbourg envers le Pfenningtourn
[in margine :] Sr Jacques de Lannay Medecin à l’Hopital du Roy d’icj au nom du Sr Hugo Mulledy mentionné dans le Contract cy contre suiuant une lettre dudt. Sr Mulledy dattée à Stradelle le 10. mars 1702 (quittance), 21. août 1702
Pierre Grateloup loue au marchand Jean Pino un logement dans sa maison, en particulier une boutique précédemment occupée par le sieur Schmuck
1703 (5.1.) Chambre des Contrats, vol. 576 f° 5
Sr Pierre Grateloup chyrurgien
bail à Jean Pino marchand (si lat. Johanes Pino)
dans sa maison sçize icy rue nomée die lange Straß tenant d’un côté à Gambs marchand de l’autre au Sr Pantrion notaire par derrière au Sr Deicher les appartements suivants, Sçavoir la boutique la plus proche de la porte cochere que le Sr Smuck a occupé jusques icy toute entiere, auec le petit poele tenant à la dte. boutique, Deplus une cave sur le derriere de la maison comme le Locataire l’a vüe, auec la liberté de de seruir du puits, de la cour et de la commodité priuée sans rien payer, Le tout pour une année à commencer du 8. de ce mois – moyennant un loyer annuel de 60 écus faisant 180 livres tournois
Pierre Grateloup loue au tapissier Marc Deseille un logement dans sa maison, en particulier la boutique de tapissier
1705 (3.8.) Chambre des Contrats, vol. 578 f° 668-v
Sr Pierre Grateloup chirurgien
bail au Sr Marc de Seille tapissier (signé) Deseille
dans sa maison sçize icy dans la grande ruë une boutique sçavoir celle du tapissier, ensemble le poele une chambre seruant de cuisine sur le derrière, une caue sur le derrier, et un grenier, pour un an à Commençer à la St Michel 1705 – moyennant un loyer annuel de 180 livres tournois
Pierre Grateloup loue un logement dans sa maison au marchand Georges Jacques Zilly
1715 (7.2.) Chambre des Contrats, vol. 588 f° 104
Sr Pierre Grateloup Chirurgus
au Sr Georges Jacques Zilli marchand, (signé) Geörg Jacob Zillÿ
dans sa maison sçituée icy dans la grande rue d’un côté Sr Pantrion d’autre Sr Gambs les appartemens et comodités suivantes sçavoir toute la boutique une cave sur le derrière de la Maison un grenier une chambre pour 9 ans a commencer a la St Jean 1715 – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois
Pierre Grateloup, anatomiste à l’Université, assisté de son fils Benoît François Grateloup, loue au marchand Antoine Ruffier un local commercial, en particulier une boutique à deux arcades sur la rue
1729 (22.11.) Chambre des Contrats, vol. 603 f° 527
H. Pierre Grateloup Chirurgien anatomiste allhißiger Universitæt immatriculiert mit beÿstand seines sohns H. Benedict Frantz Grateloup Licentiati Medicinæ wie auch dießer für sich selbst und im nahmen seiner übigen Mit Erben und geschwisterden
in gegensein Antoine Ruffier des handelsmanns mit assistentz seines vatters Samuel Ruffier des tabackhändlers
entlehnt, In ihrer alhier ahne der Langen straß, einseit neben weÿl. H. Johann Daniel Gambs gewesten Eißenhändlers nachgelaßenen erben anderseit neben H. Jacob Christoph Pantrion Notario Publico hinten auff H. Johann deuchert banquier gelegenen behausung, Unten auff dem boden einen in zweÿ schwibbögen bestehenden gantzen laden sambt daran befindlichem Comtoir, Ferner in dem hoff zwo tertzen eines Magazins so die Verlehnerer auff ihre cösten mit dielen unterschlagen zu laßen versprechen und dem übrigen dritten theil umb ihr holtz dahier legen zu können sich vorbehalten, So dann den gantzen unter erstbemeldtem Magazin liegenden gewölbten Keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
Inventaire après le décès de Pierre Grateloup. L’acte n’est pas conservé.
1736 (11.5.) Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) f° 146
Inventaire de la succession de feu Sr Pierre Grateloup vivant Chirurgien
Les héritiers (Marguerite Grateloup et les deux enfants en premier mariage de Marie Calippe, Pierre Basque et Claude Basque) vendent pour 5 250 livres au marchand confiseur Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps et à sa femme Marie Barbe Oswald la maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et boutique
1737 (6.4.) Chambre des Contrats, vol. 611 f° 248
Jfr. Margaretha Grateloup so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versichert weÿl. H. Pierre Grateloup gewesten chirurgien anatomiste hinterlassenen einige tochter beÿständlich H. Estienne Dubois Præbendarÿ des hohen Chors mit genehmhaltung ihrer einbändigen brüder S.T. H. Pierre Basque Stättmeister der Statt Colmar und Præsidenten dasiger Marechaussée und H. Claude Basque auch præbendarÿ bemelten hiesigen hohen Chors
in gegensein Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps marchand confisseur und Maria Barbara geb. Oßwaldin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, gewerbs: laden, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Langen straß, einseit neben H. Jacob Christoph Pantrion Not. Publ: und Pract: anderseit neben weÿl. H. Johann Daniel Gambs gewesten handelsmanns erben und wittib hinten auff H. Johann Nicolaus Würtz – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – um 5250 pfund
Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps, originaire de Naves en Savoie épouse en 1722 Marie Barbe Oswald de Sélestat. Ils deviennent bourgeois quelques mois plus tard.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 305)
1722 – Hodie die 2.da Mensis Maii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt joannes Baptista Ruffier oriundus ex parochia Nave in Sabaudia filius andreæ Ruffier et germanæ Bosont coniugum et Maria Catharina Oswaldin filia Nicolai oswald et Mariæ Barbaræ Storckmannin ambo commorantes in hac parochia (signé) jb Ruffier, marie barbe osualtin (i 162)
3° Livre de bourgeoisie, p. 1326
Jean Baptiste Ruffier auß Savoÿen geb: ein bedienter beÿ H Intendanten und seine ehefr. Maria Barbara gebohrne oßwaltin Von schlettstatt erhalt. das burgerrecht Ex gratiâ umb die tertz des alt. burger schillings, Wollen beÿ E.E. Zunfft Zum spiegel dienen. Jur. et prom: den 7.ten Sept. 1722.
Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps loue au relieur Jean Jacques Valentin Sommervogel un logement dans sa maison au Cygne, en particulier une boutique à une arcade
1742 (26.7.) Chambre des Contrats, vol. 616 f° 370
H. Jean Baptiste Ruffier dit Des Champs der handelsmann
in gegensein H. Johann Jacob Valentin Sommervogels des buchbinders
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane der Obern Straß gelegenen zum goldenen Schwanen genannten behausung einen in einem Schwibbogen bestehenden Laden, ferner in dem hinderhauß den zweÿten und dritten stock samt denen darüber befindlichen bühnen und einen unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden
Inventaire après le décès de Jean Baptiste Ruffier dit Deschamps qui délaisse pour seule héritière sa fille Marie Barbe Philippine femme de François Tournier. La maison est estimée 4 000 livres. Après déduction du passif, la somme taillable s’élève à 3 000 livres strasbourgeoises
1746 (20.6.) Me Euth (Jean, 6 E 41, 514) n° 39
Inventaire de la succession de feu le Sieur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs En son vivant Marchand Confisseur et Bourgeois de cette Ville de Strasbourg dressé le 20° Juin 1746. Inventaire et Description des Effets, tant Meubles qu’Immeubles, Ensemble des Marchandises, comme aussy Dettes actives et Passives que défunt Sieur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs, en son vivant Marchand Confisseur et Bourgeois de cette Ville de Strasbourg, a laissé apres son decès arrivé le Cinq Avril de la présente année et Contracté pendant son Vivant, conjointement avec Demoiselle Marie Barbe Oswald son Epouse, Lequel Inventaire a eté fait a la requisition de lad.te Demoiselle Deschamps Veuve, assistée du sieur François Himbert, Marchand Confiseur et Bourgeois de cette ville, et à celle de Demoiselle Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs Epouse du sieur François Tournier aussi Marchand bourgeois de cette dite ville, unique fille et heritiere dudit Sieur des Champs engendrée avec la susdite Demoiselle des Champs
Declaration de la Demoiselle veuve Marie Barbe des champs née Oswald. Ladite Demoiselle Veuve ayant declaré qu’il n’a point été fait ny Contrat de mariage ny Inventaire des apports après le Mariage de feu le Sieur des Champs avec Elle, toute la Masse etant consequement une et comune entre la Veuve et l’heritiere, sera selon les Us et Coutumes de cette ville de Strasbourg partagée en trois parts, dont deux tiers echoient a Demoiselle Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs et l’autre tiers a Demoiselle Veuve des Champs
Extrait du Contract de mariage du Sieur François Tournier et Demoiselle Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs a present son Epouse, passé par devant Me Humbourg Notaire Royal le 15° May 1743
Dans la Maison Scituée en cette Ville de Strasbourg grande Rüe appartenante a cette Succession
Proprieté d’une Maison. Une Maison consistant en Bâtiment de devant et de derriere, cour, Boutique, Puis et Emplacement, avec tous ses Droits, appartenances et dependances, scituée dans la grande Rüe de cette ville de Strasbourg tenant d’un Coté a Röderer, Mâitre Cordonnier, de l’autre a la Veuve et aux Heritiers de feu le Sieur Jean Daniel Gambs Vivant Marchand, aboutissant par derriere aux heritiers de feu le Sieur Jean Nicolas Würtz, aussi Marchand de lad.te Ville, de laquelle Maison on paye annuellement a la Tour aux Pfennings quinze Schellings ou Trois Livres de Rente foncière et Encore 150. lb d’un Capital de 3000 lb düe a la Demoiselle Grateloux et qui est inséré dans les Dettes passives cy après Specifiées, au reste franche et quitte. ladite Maison a ete Estimée part les Maitres Jurés de cette ville suivant le Procès verbal du 18° Juin 1746. resté la Minutte des présentes pour la somme de 16 000 lb. De laquelle est a deduire la Rente foncière de trois Livres faisant sans préjudice en double Capital a Cinq pour Cent 120. lb. De manière qu’il reste encore de l’Estimation de la Maison la somme de 15 880 lb. suivant la Lettre d’Achapt en Parchemin faite a la Chambre des Contrats de cette ville le 6° Avril 1737.
– Abschatzung dem 18. Junÿ 1746. Auff begehren Weillant deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H Johann Papist ruffie deß gewesenen handelß Mann seel. hindter Laßenen frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen, Ein Seitß an H Daniell Gampsen dem Eisen händler anderseitß Neben Meister rötterer dem schumacher hindten auff die wiertzischen Erben Stosent welche behausung unden ein gangß dem Lahten hinten daran ein Klein Contor daß hauß Ehren der hoff und bronen getrëmter Keller, oben dar über ihm Ersten und 2.ten stock: eine stuben Camin Cammer Küchen und daß hauß Ehren, ihm 3.ten stock. 3: besetzte Cammeren und der gäng wor über der tachstull mit 3 besetzten bienen 2. steinre gëbell daß tach mit breidziglen belegt ihm hoff Lincker handt ein holtzere gang under darunter die bauch Kuchell rechter handt Eben falß 2. holtzerne Gäng under dar under ein Cammer daß hinter gebau so unden die Kuche und bachoffen, Nebens Camer, oben ihm Ersten und Zweÿtenstock ein Stuben Cammin Cammer und Kuchell worüber daß tach mit bredziglen belegt und steinen gëblen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Acht Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister, Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhoff
Suite des Rubrics du présent Inventaire. Total des Meubles 512, Total des Vins et Tonneaux 251, Total des Marchandises 561, Total de l’argenterie 74, Total de la Bague d’or 3, Total de l’Argent comptant 444, Total de la Propriété d’une Maison 15 880. Total général 17 725 lb – Dettes passives 5518 lb, Deduction faite il reste de cette Succession la somme de 12 207 livres tournois
Conclusion finale du présent inventaire, Somme finale et totale des Tailles 12 207 livres tournois
Sa veuve Marie Barbe Oswald meurt douze ans plus tard. La maison est estimée 4 000 livres, soit 500 de plus qu’à la mort de son mari. La somme finale de l’inventaire est de 5 750 livres.
1758 (21.10.) Me Euth (Jean, 6 E 41, 522) n° 142
Inventaire de la succession de feüe Dame Marie Barbe Oswald, Veuve de feu le Sieur Jean Baptiste Ruffier dit Des Champs en son vivant Marchand Confisseur et Bourgeois de cette Ville de Strasbourg dressé le 21° Octobre1758. Inventaire et Description des Biens Meubles et Immeubles, que feüe Dame Marie Barbe Oswald, Veuve de feu le Sieur Jean Baptiste Ruffier dit Des Champs, en son vivant Marchd. Confisseur et Bourgeois de cette Ville de Strasbourg, a laissé apres son deçès, arrivé en Sa Maison le Dix huit° Juin de la présente année 1758, lequel Inv.tre a eté fait a la Requéte et Requisition de Dame Marie Barbe Philippine Ruffier Des Champs, Epouse du Sieur François Tournier aussy Marchand b. de cette dite Ville, unique fille et Heritiere ab intestato de ladite De des Champs, assistée de Me Michel Jacques Gombault, Avocat au Conseil souverain d’Alsace exerçant en cette Ville, attendu L’absence du dit Sieur Tournier
Dans la Maison Scize en cette Ville de Strasbourg Grande Rüe, appartenante en cette Succession
Dans une Chambre au fond de la cour, Dans un petit Cabinet attenant, Dans la Chambre a Coté, Dans la chambre au quatrieme Etage, Dans la Cuisine, Dans la Chambre au Fond de la Cour, Au grenier
Total des Meubles 2989, Total des Tonneaux 214, Total de l’argenterie 296, Total des Bagues Or et Bijoux 522, Total de l’argent comptant 939
Propriété d’une Maison. Une Maison consistante en Batiment de devant et de derriere, Cour, Boutique, Puit et Emplacement, avec Tous ses Droits, Appartenances et Dependançes, Scituée dans la grande Rüe de cette ville de Strasbourg, tenant d’un Coté au Sieur Montflambert Perruquier de cette ville, de l’autre Coté au Sieur Gambs Marchand, aboutissant par derriere aux heritiers de feu le Sieur Jean Nicolas Würtz, aussi Marchand de lad.te Ville, Ladite Maison franche et quitte a ete estimée part les Maitres Jurés de cette Ville, suiv.t le Proçès Verbal du 27° Octobre 1758. resté la Minutte des présentes pour la somme de 18 000 lb. Suivant la Lettre d’Achapt en Parchemin faite a la Chambre des Contrats de cette ville le 6° Avril 1737.
– Abschatzung Vom 27.ten 8bris 1758. Auff begehren Waÿlandt Frau Maria Barbare eine Gebohrne Oßwaldin, Seligen hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straß Gelegen, Ein Seits Neben Herrn Gambsischen Erben, Ander seÿts, Neben Herrn Montflambert, und hinden auff N: N: stoßent, solche behaußung bestehet in einen Forder und Hinter Gebäu Worinnen eine Boudicque, Ferner in Unterschiedlichen stuben, Kamern und Küchen, dar Über seind die dach stühl mit breit Zieglen belegt, hat auch Zweÿ Gewölbte Käller Hoff und bronnen. Von Uns den Unter Sriebener der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen worden, Vor und Umb, Neun Thausent Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner, Huber
Total général de la Succession 22 961 lb
Marie Barbe Philippine Ruffier femme du marchand François Tournier, désormais seule propriétaire de la maison, y loue un logement au secrétaire de l’Intendance Jean Baptiste Sadoul
1759 (19.5.) Me Humbourg (6 E 41, 101), 2 Mi / Not 183
Bail de 6 années a commencer à la St Jean 24. juin prochain – De Marie Barbe Philippine Ruffier Epouse du Sr François Tournier Marchand
au Sr Jean Baptiste Sadoul Secréraire à l’Intendance demeurant en cette ville
tous les appartemens et dépendances du premier Etage de la Maison des Sr et De bailleurs et Bailleuse Scituée en cette ville dans la grand rue d’une chambre dans la premiere Lucarne pour le linge sale de la cave sur le devant d’un bucher Et de l’usage en commun de la buanderie et du grenier pour sécher le Linge – moyennant un loyer annuel de 500 livres
François Tournier, marchand natif de Servon en Nivernais, épouse en 1743 Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs : contrat de mariage, célébration
1743 (15.5.) Me Humbourg (6 E 41, 69)
Copie du Contrat de mariage – le Sieur François Tournier, Marchand bourgeois de cette Ville, fils majeur de feu Sr Claude Tournier en son vivant marchand a Servon en Nivernois et de Damle Anne Boisseau à présent sa veuve
et le Sieur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs aussy Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg et Damle Marie Barbe Oswald son Epouse, stipulant et agissant pour Demoiselle Marie Barbe Philippine Ruffier des Champs leur fille
de la part du futur époux Joseph Tournier son oncle paternel aide major de la Citadelle et Chevalier de l’Ordre Militaire de St Louis
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 153)
Hodie 25 mensis Maii anni 1743 duabus tantum proclamationibus accedente dispensatione legitim. ac totidem in ecclesiâ parochiali ad sanctum petrum Juniorem intra Argentinam publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus adolescens franciscus tournier professione mercator oriundus ex Cervon provinciæ nivernensis diœcesis augustadunensis filus defuncti Claudii tournier Mercatoris et annæ boisseau Coniugum, et pudica virgo Maria Barbara philippina Ruffier Argentinensis filia honesti Johannis baptistæ Ruffier Civis ac Mercatoris et Mariæ Barbaræ oswaldin Conjugum, præsentibus Josepho tournier sponsi avunculo – (signé) François Tournier, Marie barbe philippine Ruffier (i 82)
François Tournier et Henry Suriray, tous deux marchands célibataires, s’associent
1737 (21. dec.) Me Humbourg (6 E 41, 58)
le Sieur Henry Suriray garçon marchand natif de Lutzelbourg près de Phalsbourg et majeur d’ans usant et jouissant de ses droits demeurant en cette ville d’une part
Et le Sieur François tournier aussy garçon marchand natif de Servon en nivernois pareillement majeur d’ans usant et jouissant de ses droits demeurant aussy en cette ville d’autre part
Lesquelles parties ont declaré s’etre associés ainsi qu’Elles s’associent ensemble et l’un auec l’autre au fait negoce et trafic de leurs marchandisees, qu’jls exerceront en Cette ville et autres lieux a perte et a gain, pour le tems et Espace de neuf années entieres et Consecutives a Commencer dans le courant de L’année prochaine 1738 et finir dans le Courant de l’année 1746 (…)
I. Chacune des parties apportera au fonds de ladite société la Somme de Six mille liures faisant en total celle de Douze mille liures (…)
Marie Barbe Philippine Ruffier loue une boutique et un logement au juriste François de la Bodeliere
1759 (11. 8.b) Me Laquiante (6 E 41, 1008)
Bail 6 de années consécutives qui commencent à Noel de la présente année – Sr Georges Friderick Stock commis a la recette du charge de la monnoye et bourgeois de cette ville chargé de pouvoir de De Marie Barbe Philippine Ruffier veuve du Sr François tournier marchand
au Sr François de la Bodeliere Licencié ez loix
une boutique cabinet a côté au rez de chaussée du devant joignant a L’allée une chambre à cheminée et un cabinet aussy au rez de chaussée sur le derrière une chambre et une chambre a cheminée au troisième et donnant sur la cour un bucher fermé dans la cour derrière la Buanderie une partie de la cave sur le derrière dans la cour, Le tout dans la maison appartenant a ladite De veuve située grand rue – moyennant un loyer annuel de 388 livres
Inventaire de la succession de François Tournier, mort à Paris, qui délaisse cinq enfants. La maison est cette fois estimée 4 000 livres. Les biens de la veuve s’élèvent à 7 000 livres, le passif de la communauté excède l’actif de 23 000 livres.
1760 (31.3.) Me Euth (Jean, 6 E 41, 523) n° 152
Inventaire de la succession de feu le Sieur François Tournier en son vivant Marchand Bourgeois de cette Ville de Strasbourg dressé le 31° Mars et Jours Suivants. Inventaire et Description de Tous les Biens Meubles et Immeubles, Deniers Comptants, Titres, Papiers et Enseignem.ts que feü le Sieur François Tournier en Son vivant Marchand Bourgeois de cette Ville de Strasbourg a laissé après Son Decès arrivé à Paris le 1 Septembre 1759, lequel Inventaire a eté fait a la Requéte et Requisition de Dame Marie Barbe Philippine Ruffier Veuve dud. Sieur Tournier (…) assistée du sieur Germain Ruffier Son Oncle paternel et à la requête de Me Michel Jacques Gombault, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, tuteur établi par Justiçe aux Enfant mineurs engendrés par ledit défunt et la d° De. Sa veuve, (…) savoir 1. de François Joseph, agé d’environ 15 ans, 2. Marie Barbe agée de douze ans, 3. Marie de onze Ans, 4. Louis Germain, agé de neuf ans, et 5. d’Elisabeth agée d’environ Cinq ans, Tous enfants dud. defunt Sieur Tournier habils à se dire et porter ses heritiers, après que le dite De Veuve Tournier, le Sieur Joseph Treillard, commis du defunt natif de Moirant en Dauphiné, et Catherine Dorothée Bosin servante natif de Bouxviler
Dans une Maison Scize en cette Ville de Strasbourg Grande Rüe, appartenante à la De Veuve
(f° 19) Propriété d’une Maison appartenante à la De Veuve. Une Maison consistante en Batiment de devant et de derriere, Cour, Boutiques, Puit et Emplaçement, avec tous ses droits, appartenances et dependançes, Scituée dans la grande Rüe de cette Ville de Strasbourg, tenant d’un Coté au Sieur Montflambert, Perruquier de cette ville, de l’autre coté au Sieur Gambs Marchand, aboutissant par derriere aux heritiers de feu le Sieur Jean Nicolas Würtz, aussi Marchand de lad.te Ville, Ladite Maison a ete estimée part les Maitres Jurés de cette Ville, suivant le Proçès Verbal du 26° avril 1760. resté la Minutte des présentes pour la somme de 17 000 lb. Suivant la Lettre d’Achapt en parchemin faite a la Chambre des Contrats de cette ville le 6° Avril 1737.
– Abschatzung Vom 26.t April. 1760. Auff begehren Waÿlandt Herrn francois D’orier deß Geweßenen Handels Mann Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine behaußung Allhier jn der Statt Straßburg jn der Langen Straß Gelegen, Ein Seÿts Neben Herrn Montflambert dem Perucken Macher, Ander seÿts Neben Herrn Gambs dem Eÿßen Händler, und hinten auff Madame Wuirtz stoßent, solche behaußung bestehet jn Förder Neben und Hinter Gebäut, Worinnen Ein Laden und Compdor, Ferner befinden sich Etliche stuben, Frantzösische Cammin Kammern, Hauß Kammern, und Etliche Küchen, dar Über seind die dach stühl mit breit Zieglen belegt, hat auch Zweÿ Gewölbte Käller, Hoff und bronnen Auch Holtz schopff. Von Uns den Unter Schriebener der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen worden, Vor und Umb, Acht Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
(f° 21) Suitte des Rubrics du présent Inventaire. Les apports de le De Veuve, Total des meubles 81, Total des tonneaux 103, Total des bagues d’or 66, Total de la Propriété d’une maison 17 000, Dettes actives (folio 19 verso), Remplacement (folio 19), Total général 27 976
Succession de feu le Sr François Tournier, Total des meubles 1521, Total des tonneaux 40, Total de l’argenterie 86, Total de la bague d’or 200, Total des marchandisees 11 248, Total du tabac (f° 18-v°), Total de l’argent comptant 5500, Total des dettes actives (f° 27), Dettes actives Bonnes qui ne font point partie de l’ancienne Société (f° 30 v°), effets délaissés à Paris, total général 57 135 lb – Dettes passives 149 084 lb, les Dettes passives excedent la succession de la somme de 91 948 lib
Dettes actives douteuses payables à l’ancienne société (f° 33 v°), Dettes actives douteuses qui ne font point partie de l’ancienne société 2716, Dettes actives mauvaises (f° 53)
Copie du Contrat de mariage (…)
Le tuteur des enfants est nommé par le tribunal du Miroir
1760 (12.2.), Miroir (XI 278)
(f° 71-v) Dienstags den 12. Februarii 1760. Ausschuß Zur Bevögtigung – Zufolg producirten Scheins E. löbl. Vogteÿ Gerichts vom 4. hujus, wegen Bevögtigung weÿl. Sr François Tournier geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Kinder, sind als tüchtige Subjecta Catholischer Religion in den außschuß gebracht worden, H. Jean Baptiste Trombert, André Jaccoud, Joseph Philibert Perrot, handel.
(f° 72) Montags den 18. Februarii 1760. Anderwärtiger Ausschuß Zur Bevögtigung – Weilen die, den 12. hujus zu bevögtigung weÿl. Sr François Tournier Kinder in außschuß gebrachte H. Trombert, H. Jaccoud, und H. Perrot trifftige entschuldigung eingewendet, als sint anderwärtig erwält worden, H. Paul Grandval Charles André Longho, Dominique Antoine Dangeli, handelsl. welche, als keine rechtsmäßigen Entschuldigungs Ursachen einzuwenden haben, E.E. Vogteÿ Gericht hiemit geschrieben gegeben worden
Marie Barbe Philippine Ruffier hypothèque la maison au profit de médecin et chanoine Jacques Raimbaut Spielmann
1761 (3.6.) Me Humbourg (6 E 41, 105)
Obligation – De Marie Barbe Philippine Ruffier veuve du Sr François tournier marchand assistée du Sr Germain Ruffier son oncle
devoir à M Jacques Reinbold Spielmann Docteur et professeur en medecine chanoine a St Thomas 12 000 livres
hypothèque sa maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scitués en cette ville dans la grand rue, d’un côté Le Sr Monflambert Perruquier d’une part Sr Gambs d’autre pardevant sur la rue vis à vis le Sr Lechner batteur d’or derrière De veuve Würtz
Marie Barbe Philippine Ruffier loue toutes les boutiques et un logement à la marchande Jeanne Apolline Gerard
1762 (3. 7.br) Me Humbourg (6 E 41, 108)
Bail de 6 années qui commencent a la St Michel prochane – Damle Marie Barbe Philippine Ruffier veuve du Sr François Tournier Marchand assistée de Me Michel Jacques Gombault avocat au Conseil souverain d’Alsace
à Dlle Jeanne apoline Gerard, Marchande Bourgeoise de cette ville, épouse séparée de biens du Sr Jacques Philippe Martin, autorisée à la poursuite de ses droits par Transaction passée devant souss 4. août dernier assistée du Sr Paul de Grandval Négociant
de toutes les Boutiques et arrière Boutique ou cabinets au rez de chaussée du devant Joignant l’allée une chambre a cheminée et un cabinet aussi au Rez de chaussée sur le derrière, une chambre et une chambre à cheminée au trois° étage donnant sur la cour, un bucher fermé attenant l’arrière Boutique, un bucher fermé dans la Cour derrier la buanderie, la Buanderie pour tenir lieu de cuisine et une partie de la cave sur le derrière de la Cour le tout dans la maison de la bailleuse Scituée en cette ville grand rue – moyennant un loyer annuel de 400 livres
(autre acte même jour : résiliation du bail passé devant Me Laquiante le 11. oct. 1759, dlle Marie le Bordeliere fille majeure demeurant en cette ville agissant pour et au nom du Sr François de la Bordeliere son frere licencie ez loix absent)
Nouveau bail entre les mêmes parties
1765 (1.7.) Me Humbourg (6 E 41, 119)
Bail de 3 ans 6 mois à compter de la fete de St Jean Baptiste – Damle Marie Barbe Philippine Ruffier veuve du Sr François tournier Marchand assistée de Me Louis petit ancien assesseur au Grand Sénat et Marchand de cette ville
à Damle Jeanne Appoline Gerard Marchande bourgeoise de cette ville épouse séparée de biens du Sr Jacques Philippe Martin assistée du Sr Paul de Grandval Negociant
tous les appartemens sans exception au premier étage tant du devant que du derrière de la maison de ladite Bailleuse Grand rue, une chambre à la mansarde faisant face à l’escalier la cave au dessous du corps de logis du derrière le Bucher sous la cour Et l’usage commun du grenier pour secher le linge seulement, moyennant un loyer annuel de 500 livres
quoique led. Sr Martin ait acheté du locataire sortant et luy ait payé l’alcove vitrée dans le poele dud. appartement elle laissera neanmoins cette alcove à la fin du présent bail et lad. De Tournier luy en payera 50 livres – pour l’exécution du présent Bail la susdite maison restera hypothèquée aux mêmes clauses et conditions que celles inserées a ce sujet dans la bail que lad. De Tournier a fait à lad. De Martin par devant le not. soussigné le 3. sept. 1762
la buanderie de lad. maison estant compris dans le susd. bail du 3. 7.br 1762 la De Martin en donnera la clef a la De Tournier chaque fois qu’elle dera couler sa lessive
Marie Barbe Philippine Ruffier assure une rente à son fils François Joseph Tournier qui se destine aux ordres en hypothéquant sa maison
1766 (26. 9.bre) Me Laquiante (6 E 41, 1022)
Titre Clérical – De Marie Barbe Philippin Ruffier veuve de François Tournier negociant, assitée de M Jacques Ignace Pin avocat au Petit senat, laquelle voulant favoriser de saint désir que le Sr François Joseph Tournier son fils clerc du dioceze dudit Strasbourg a de se faire promouvoir aux ordres sacrés (lui assure une rente de 150 livres tournois)
hypothèque, La maison a elle appartenante en cette ville dans la grand rue, d’un côté le Sr Monflembert peruquier d’autre le Sr Rehl materialiste derrière Mde Viertz devant ladite rue
Marie Barbe Philippine Ruffier hypothèque la maison au profit de Chrétienne Madeleine Faber veuve du conseiller de commerce Georges Albert Fischer
1769 (3. 9.br) Me Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Dlle Marie Barbe Philippine Ruffier veuve du Sr François Tournier marchand assistée du Sr Jean frideric Stein etudiant en philosophie
devoir à De Christine Madeleine née Faber veuve du Sr Georges Albert Fischer, conseiller de commerce de S.A.S. Mgr le Duc regnant de Wurtemberg, 3000 livres tournois
hypothèque sa maison et dépendances Scituée en cette ville grand rue entre le Sr Rehm droguiste et le Sr Montflambert Perruquier
Marie Barbe Philippine Ruffier hypothèque la maison au profit du négociant Jean Philippe Richshoffer
1770 (1.8.) Me Humbourg (6 E 41, 139)
Obligation – Damle Marie Barbe Philippine née Ruffier veuve du Sr François Tournier marchand assistée du Sr François Langenbacher relieur libraire
devoir à Jean Philippe Richshoffer négociant, 2400 livres tournois
hypothèque de sa maison Sctuée en cette ville grand ruë entre le Sr Rehms droguiste et le Sr Monflambert Perruquier
Marie Barbe Philippine Ruffier loue une boutique et un logement au négociant Philibert Labeaume
1770 (28.12.) Me Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail de 9 années consecutives qui commencent de la St Jean prochaine – De Marie Barbe Philippine Ruffier veuve de Deffunt Sr François Tournier négociant en cette ville assitée du Sr Pierre Antoine Anion licencié ez loix
au Sr Philibert Labeaume Negociant de cette ville
1. au Rez de chaussée une boutique donnant sur la Grand rue séparée en Planches, deux arrière boutiques autrement dit comptoirs y attenant, deux chambres dans la fond de la cour, une buanderie en commun avec les autes Locataires un bucher et une cave dans le fond de la cour, 2. au premier étage huit pièces de plein pied qui fond le tour de la maison y compris la cuisine, 3. une Chambre a la Mansarte – moyennant un loyer annuel de 1000 livres tournois
La maison de Marie Barbe Philippine Ruffier veuve de François Tournier est vendue par adjudication judiciaire à Simon Bouchotte, receveur de l’imposition des fourrages d’Alsace
1774 (21.3.) Chambre des Contrats, vol. 648 f° 121
auf ansuchen H. Bouchotte, Steigerungs proces verbal
Extrait des registres du Greffe et siège royal de la Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg – 2. oct. 1773, en notre hôtel des Echasses par devant nous Jean Thomas d’Aquin Laquiante, conseiller du roy en son juge ez citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg, commissaire en cette partie par Arret du Conseil souverain d’Alsace du 23 mars dernier, ont comparu Sr André Stierling huissier et sergent royal à la résidence de Strasbourg pour et au nom du Sr Jean François Humbourg aussy huissier et sergent royal absent chargé des poursuittes faites contre la De Tournier, lequel Sr Stierling pour De Françoise Jeanne Hervé cy devant veuve du Sr Suriray, négociant présentement épouse du Sr Bouchotte receveur de l’imposition des fourrages d’Alsace, poursuivant ladite vente et adjudication de la maison qu’elle a fait réellement saisir sur De Barbe Philippine Ruffier des champs veuve du Sr Tournier, négociant le 30 juin 1772, en vertu de notre enchère du 11 sept. dernier
Jean Philippe Richshoffer, négociant, au nom du Sr Bouchotte
(la maison pour 24 000 livres)
Simon Bouchotte, natif de Metz, a épousé en 1762 Jeanne Françoise Hervé veuve du marchand Henry Suriray : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1762 (19. Xbr) Me Humbourg (6 E 41, 108)
Contrat de mariage – Sr Simon Bouchotte, chargé du Service de l’extraordinaire des guerres au département d’alsace, demeurant en cette ville, fils majeur de feu le Sr Jean Bouchotte bourgeois de Metz et de défunte Damle Marie Bodin Boismortier
Damle Jeanne Françoise Hervé veuve du Sr Henry Suriray Marchand bourgeois de cette ville y demeurant fille majeure de feu Jean Hervé Marchand et de défunte Dle Catherine lafermiere
T. de la part de la future épouse Simon Lafermiere son oncle officier au régiment de Navarre et François herrmann Lafermiere son cousin germain Bailly de la ville et seigneurie de Masevaux et Rougemont
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 225)
Hodie 26 Decembris Anno 1762, unicâ proclamatione in Ecclesia nostra publice factâ, unâque in Ecclesiâ parochiali Sti Matrini Metis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Simon Bouchotte, Metensis, filius Dni Joannis Bouchotte, et Mariæ Baudin Boismortier Conjugum defunctorum, Capsæ Nummariæ Thesaurarii Militaris in Alsatiâ administrator parochianus noster, Et dna Joanna Francisca Hervé vidua defuncti Fi Henrici Suriray Civis et Mercatoris quoque parochiana nostra (signé) Bouchotte, Hervé (i 117)
Les livres de bourgeoisie manquent pour l’année 1762. Les protocoles du Miroir enregistrent son inscription à la tribu après qu’il a été reçu bourgeois
1762 Mauresse (XI 262)
Den 23.ten Decembris Anno 1762
(f° 272) Neuer Leibzünfftiger Zudiener C.R. – Herr Simon Bouchotte, employé aux affaires du Roy von Metz gebürtig producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ: und Stall deren der erstere den 27.t Novembris 1762, der andere aber den 17.t Decembris dicti Anni datirt bittet als neuer burger um Ertheilung des Zunft Rechts. Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, promisit et dedit, Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunft Recht 5 ß, Vor die Feür Eÿmer 3 ß 4 d Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen 1 lb 10 ß 4 d) – dem findling haus 14 ß 8 d.
Jeanne Françoise Hervé a épousé en premières noces le marchand Henri Suriray, natif de Lutzelbourg près de Phalsbourg. C’est lui qui s’était associé avec le précédent propriétaire. Contrat de mariage, célébration
1746 (22. 7.br) Me Humbourg (6 E 41, 76)
Contrat de mariage – Sr Henry Suriray, Marchand Bourgeois de cette ville y demeurant au coin des grandes arcades, vers la ruë Spiessgass, Paroisse St Pierre le jeune, fils majeur de feu Sr Henry Suriray, en son vivant Arpenteur Roial a Luxebourg Prevoté de Pfalsbourg et défunte Damle Marie Ransier son Epouser faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Demoiselle Jeanne Françoise Hervé, aussi fille majeure d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Sr Jean Baptiste Hervé Con.er au Magistrat de cette Ville de Strasbourg, et de defunte Damle Anne Catherine Lafermier son Epouse faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 298)
Hodie 26 mensis Septembris anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt d. henricus Suriray civis mercator, defunctorum henrici suriray et Mariæ Ranzier conjugum in parochia Lutzelbourg hujus diœcesis commorantium filius ab octo annis in parochia ad stum petrum juniorem commorans et dlla joanna francisca Hervé filia defunctorum joannis Hervé hujus urbis consiliarii civis et Catharinæ Lafermiere conjugum in hac parochia commorantium (signé) Suriraÿ, jann francoise Hervé (i 153)
Inventaire de la succession de Henri Suriray, dressé dans le maison de l’ammestre Jean Jacques Richshoffer. Il délaisse une fille. Les biens de la veuve s’élèvent à 2 000 livres. Le passif de la communauté excède l’actif de plus de 23 000 livres.
1762 (22.3.) Me Euth (Jean, 6 E 41, 526) n° 172
Inventaire De la succession de Feu le Sieur Henry Suriray, en son vivant Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé le 22° Mars et jours suivants 1762. – Inventaire et Description de tous les Biens Meubless et Immeubles que feu le sieur Henri Suriray en son Vivant Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg a laissé apres son Decès arrivé le 12 Janvier de la présente Année 1762, lequel Inventaire a eté fait à la Requête et Requisition de De Jeanne Françoise Hervé, Veuve dudit sieur Suriray, tant en son nom et a Cause de la Communauté de Biens qui a eté entre lad.te Dame et ledit defunt (…) assistée du Sieur Pierre Mayno, Negociant Bourgeois de cette ditte ville, et a la Requete du Sieur Gaspard Hervé, negociant, Assesseur actuel au Grand Senat de cette ville, Tuteur établi par Justice a Dlle Claudine Louise Suriray agée d’environ 10 ans, seul Enfant dudit defunt sieur Suriray enegendré avec lad.te De Veuve habil a se dire et porter son heritier universel, après qu ladite De Suriray Veuve et les Sieurs Jacques Schmitz Natif de Pfalsbourg et Philibert la Beaume natif de Beaune en bourgogne, commis du defunt comme aussi Regine Madeleine Winckler de Dourlac et Helene Madeleine Grau, de Berghaubten, seruantes de la Maison, ont preté serment
Dans une Maison Sçituée en cette ville de Strasbourg proche la Maison de Ville appartenante à Mr L’Ammeistre Richshoffer et Consorts
Dans la chambre des Garçons, Dans la Chambre du Linge sale, Dans la Cabinet, Dans la Chambre à Cheminée, Dans le Poêle à coté, Dans la Sale à manger, Dans le vestibule, Dans la chambre des Servantes, Dans la Cuisine, Dans la cave, Dans la Cuisine, Dans le comptoire, Dans la Boutique
(f° 17) Suitte des Rubrics du présent Inventaire, Copie du Contrat de mariage, Copie du Codicille
Apports de la De Veuve, Bagues et Bijoux, fol. 12, Dettes actives fol 13, Remplacement folio 16 (6111, à déduire 162, reste 5949), Total général 7969 lb
Succession de feu le Sr Henri Suriray, Total des meubles 1396, Total des Vins et Tonneaux 244, Total des marchandises folio 12, Total de l’argenterie 304, Total de l’argent comptant folio 13, Total des dettes actives bonnes payables à la succession fol. 13, Total des dettes actives bonnes payables à l’ancienne Société des Sieurs Tournier et suriray folio 13, Total général 168 385 livres tournois – Dettes passives folio 15, Partant les Dettes passives excedent la succession du Sr Suriray de la somme de 69 872
Contrat de mariage (…)
Dépôt de testament Aujourd’hui 14 maj 1761, fut présent le Sieur Henry Suriray, Marchand Bourgeois de cette ville y demeurant (…). Je soussigné Henry Suriray Marchand Bourgeois de cette ville y demeurant, étant sain d’esprit , mémoire, Jugement et entendement mais malade de corps (…)
Simon Bouchotte loue le premier étage de la maison à Marie Thérèse Brentano Zimmarolli veuve du négociant François Antoine Mainoni qui cède en 1779 son bail au négociant Philippe Antoine Ferrier
1776 (11.7.) Me Lacombe, 6 E 61, 163 n° 20
Bail pour 9 années à commencer à la St Michel prochaine – M Simon Bouchote, receveur principal du don gratuit des villes d’Alsace
à Mde Marie Thérèse née Brentano Zimmarolli veuve du S François Antoine Mainoni, négociant, assitée du Sr Jean Charles Brentano son fils négociant de la ville de Frankfort (signé) Marie Teresia Mainoni Brentano cimaroli
le premier étage en entier de la maison qui luy appartient en cette ville grand rue, d’un côté Monflambert perruquier d’autre un marchand matérialiste, ensemble les pièces et commodités dépendant aud. premier étage, une chambre mansardée, la moitié d’un des berceaux de la cave qui règne sous la maison de devant fermée et séparée de lattes plus l’usage commun de la buanderie pour la lescive et des greniers pour sécher le linge plus et enfin la moitié d’un bucher sous le balcon dans la cour – moyennant un loyer annuel de 500 livres
[in margine :] 9 sept. 1779, Marie Thérèse née Brentano Zimmarolli assitée de de M Jean Louis Sadoul, garde magasin des effets militaires (déclare) céder au Sr Philippe Antoine Ferrier, négociant, le bénéfice dudit bail de la maison dans laquelle habite présentement ledit Sr Ferriere
Simon Bouchotte loue le deuxième étage de la maison aux frères Livio négociants
1776 (18. 8.bre) Me Lacombe, 6 E 61, 164 n° 18
Bail pour 3 années à commencer à la St Michel 29 sept; – M Simon Bouchotte, receveur principal du don gratuit des villes d’Alsace
Mre les frères Livio négociants (signé frères Livio)
le second étage en entier de la maison qui lui appartient en cette ville Grand rue, d’un côté Monflambert perruquier d’autre un marchand matérialiste, ensemble les pièces et comodités dépendant dudit second étage, deux chambres masardes et une cave qui règne sous la maison de derrière sous l’appartement du fond, l’usage commun de la buanderie pour les lescives et des greniers pour sécher le linge – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois
Simon Bouchotte loue un logement à Catherine Devilly
1776 (19. 8.bre) Me Lacombe, 6 E 61, 164 n° 26
Bail pour 9 années à commencer à la St Michel 29 sept. – M Simon Bouchotte, receveur principal du don gratuit des villes d’Alsace
à Catherine de Villy, fille majeure assitée de Joseph Menet, négociant
(Obligation même jour n° 27, Catherine Devilly fille majeure native de Huiron près Vitri le François)
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville grand rue, d’un côté Monflambert perruquier d’autre un marchand matérialiste, consistant en tout le rez de chaussée tant de devant que de derrière de la maison, y compris la buanderie qui néanmoins est commune entre les locataires le ladite maison pour la lescive, plus du troisième étage en entier, plus décharge du grenier pour sécher le linge, plus du grenier qui forme la mansarde du troisième étage sur le derrière de ladite maison et d’une petite chambre y attenant. Et enfin de la partie de cave y attenant. Enfin de la partie de cave qui est celle qui se présente en face de la descente de l’escalier dans le fond de la cour – moyennant un loyer annuel de 650 livres tournois
Simon Bouchotte loue la maison au négociant Philippe Antoine Ferrier
1777 (31.10.) Me Lacombe (6 E 41, 168) n° 47
Bail pour 9 années qui ont commencé à courir à la St Michel dernière – Simon Bouchotte receveur principal du don gratuit des villes d’Alsace
à M Philippe Antoine Ferrier négociant
la maison qui appartient au Sr bailleur en cette ville Grand rue, d’un côté Monflambert perruquier d’autre un marchand matérialiste, sans rien excepter si ce n’est le logement qu’occupe présentement Mde la veuve Mainoni – moyennant un loyer annuel de 1050 livres tournois
(Joints bail de 1776 à Livio, bail de 1776 à la De Devilly ce dernier avec mention marginale) Je cede et transporte à M Philippe Antoine Ferrier le présent bail 8. oct. 1777
Simon Bouchotte hypothèque ses biens au profit de Charles Chastel, ancien trésorier général de l’artillerie et du génie
1779 (10.2.) Me Lacombe (6 E 41, 173) n° 17
Obligation – M. Jean Christophe Hinet premier commis au tresor general de l’artillerie et du genie demeurant ordinairement à Paris mandataire de M Charles Chastel ecuyer ancien trésorier général de l’artillerie et du génie demeurant à Paris
M. Simon Bouchotte cy devant chargé du service de l’extraordinaire des guerres en Alsace et de la caise des Impositions des fourages de la même province demeurant à Strasbourg
que le Sr Bouchotte se trouve redevable envers led. Sr Chastel de 534 608 li pour relicat de compte général et particulier des exercices de l’extraordinaire des guerres anterieure a celuy de 1774
hypothèque 1. une maison, cour, grange, écurie, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier des Grands Capucins donnant par derrière sur la route qui conduit à la Citadelle, d’un côté le couvent des Capucins d’autre la veuve Imling derrière sur le quay faisant face à l’hopital militaire, chargé d’une rente foncière de 12 livres 10 sols au trésor de la ville de Strasbourg
2. une maison cour et dépendances sise en cette ville Grand rue, d’un côté Montflambert perruquier d’autre un marchand droguiste
3. une ferme dans la banlieue d’Eckelsheim
Simon Bouchotte loue le premier étage de la maison à François de Sales Vaultrin de St Urbain, architecte de l’Intendance d’Alsace
1785 (22.8.) Me Laquiante (6 E 41, 1098) n° 19
Bail a loyer – M Simon Bouchotte ancien Trésorier des trouppes demeurant à Strasbourg
à M François de Sales Vaultrin de St Urbain architecte de l’Intendance d’Alsace
Le premier étage de la maison de mond. Sr Bailleur scise dans la grande rue de cette ville avec les aisances attachées en cave, chambre a la mansarde, grenier, bucher, usage de la buanderie pour une année seulement qui commence à la St Michel prochaine et finira la même fete 1786 et après ladite année revolue le second étage de ladite maison pour cinq années qui commencent à lad. époque St Michel 1786, bien entendu que le locataire en abandonnant le premier étage pour prendre le second jouira des aisances et commodités attachées au second étage dans la dénomination qui vient d’etre faite pour le premier – moyennant un loyer annuel de la première année 600 livres, les cinq autres 500 livres
Simon Bouchotte loue le rez-de-chaussée de la maison aux négociants Charles Frédéric Schlœsing et Jean Benoît Hoffkirch
1786 (7.4.) Me Laquiante (6 E 41, 1101) n° 14
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Michel prochaine – M. Simon Bouchotte ancien trésorier des trouppes
au Sr Charles Frédéric Schloesing et Jean Benois Hoffkirch negociants en cette ville
1. tout le Rez de chaussée de la maison appartenante a mond. Sr bailleur sise dans la grande rue de cette ville sans aucune exception consistant en six pièces dont quatre sont sur le devant et deux dans la maison du fond avec la jouissance seule de la cour et des Buchers qui s’y trouve, La buanderie étant commune aux locataires, 2. la cave voutée sous les Etages de devant avec toutes les séparations qui y ont été faittes sans les tonneaux qui en seront sortis, 3. tout le troisième étage sans exception tant dans la maison du devant que de celle du fond, 4. les deux premières chambres en montant dans les mansardes qui donnant sur la rue, 5. tous les greniers de la maison du fond de la cour et du Bâtiment entre les deux maisons quant aux greniers sur les étages du devant Ils serviront pour la lessive des locataires et resteront en commun – moyennant un loyer annuel de 1000 livres tournois
Simon Bouchotte loue le premier étage de la maison à Catherine Salomée Schoubart veuve du négociant Gérard Walther
1786 (19.5.) Me Laquiante (6 E 41, 1101) n° 24
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Michel prochaine – M. Simon Bouchotte ancien trésorier des trouppes
à Mde Catherine Salomée Schoubart veuve de Gerhard Walther Negt.
Le premier étage de la maison appartenances a mond. Sr Bouchotte sise grand-Rue de cette ville ledit étage composé de la partie sur le devant de la rue et de celle sur le fond de la cour a laquelle maison communique par des galleries de plein pied, de plus d’une chambre dans les mansardes et l’usage du grenier sur le corps de logis de devant pour sécher le linge des lessives et en l’usage de la buanderie, ces deux objets communs avec les autres locataires, et de la cave sous le corps de logis de derrière qui se présente en face de l’escalier pour y descendre – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois
Simon Bouchotte se porte caution de son gendre par alliance Antoine Blanchot, payeur du département du Bas Rhin, et de Claudine Louise Suriray en hypothéquant ses biens immeubles à Strasbourg
1794 (17 pluv. ou 5 fév.) Strasbourg 6 (8), Me Laquiante n° 4 – enreg. 25 pluv.
Cautionnement – Le Cit Simon Bouchotte demeurant à Strasbourg et Jeanne Françoise Hervé son épouse en qualité de Caution solidaire du Cit. Antoine Blanchot payeur des depenses du département du Bas Rhin et Cit. Claudine Louise Sureray son épouse assistée du Cit. Hyacinthe Hervé tresorier de la Commune
hypothèque 1. Vne maison sise à Colmar appartenant au C. Blanchot estimée à la somme de 40 000 livres
Item une maison scise a Strasbourg dans la grande rue appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 44 500 livres
Item une maison scise pres des cy devant Capucins a Strasbourg appartenant aux conjoints Blanchot estimée 9800 livres
Item un corps de biens scitué a la Ruprechtz:au appartenant aux conjoints Blanchot estimé 41 100 livres
Item une autre maison Bâtiment appartenances et dépendances située aud. Strasbourg prés les cidevant grands capucins appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 54 000 livres
Item un autre corps de biens scitué sur le ban d’Eckbolsheim près Strasbourg appartenant aux conjoints Bouchotte estimé 36 324 livres
Inventaire de la succession de la locataire ci-dessus, Catherine Hoffmann femme du négociant Jean Benoit Hoffkirch
1796 (29 ther. 4) Strasbourg 12 (1), Me Wengler n° 284 – Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 56-v du 9 fru. 4
Inventaire des biens delaissés par feue la Citoienne Catherine Hoffmann épouse du Cit. Jean Benoit Hoffkirch negociant, à la requête du (veuf) et du Cit. Nicolas Doron greffier de la police correctionnelle en qualité de tuteur de Jean Philippe né le 29. août 1787, Caroline née le 7. juin 1790 et de Marguerite Antoinette née le 29. dec. 1791, tous trois enfants mineurs dudit Benoit Hoffkirch et de (la défunte) héritiers ab intestat, après le décès de (la défunte) arrivé le 16. avril 1792
dans la maison située grand rue N° 157 où ladite défunte est décédée
Meubles meublans, Au second étage Dans une chambre à alcove donnant sur la cour, Dans le poele de devant, Dans la Chambre à cheminée, Dans une chambre a cheminée donnant sur la cour, Dans la Chambre des domestiques sur le derrière, Dans la cuisine, Dans le vestibule, Dans la magazin du derrière au rez de chaussée, Dans le comptoir et deux Laboratoires, Au grenier de devant
Total des meubles meublans 5811 li, marchandises vases et autres effets faisans partie du Commerce, Dans le magazin au fond de la cour, Dans la Cour, Au grenier dans une manzarde du devant, Au grenier du derrière, Au grenier du devant, dans la cave du devant, total 12 519 li, argenterie 293 li, Or 253 li, Créances actives 9764 li, total général 28 641 li, dettes passives 12 706 li, reste 15 938 livres tournois
Contrat de mariage, zwischen herrn Johann Benedict Hofkirch ledigen Standes dermalen etablirter handelsmann zu Straßburg majorennen alters So dann der Ehr und Tugendsamen Jungfrau Katharina Hofmann H. Johann Philipp Hofmann burgers dahier zu Rheinzabern Schafners einer hochwürdigen Gnaden des herrn baron Von Wesenberg domprobsts zu Speÿer und Frau Maria Anna Schlickin tochter, 3. will in Consideration dieser heurath herr Johann benedict Weishaupt handelsmann zu Landau seinem Neveu dem hochzeiter (…), zu Rheinzabern den 10. oct. 1786, abschrift Mergentheim den 17. mart. 1795
fonds des marchandises apporté dans la société constractée avec le Cit. Frédéric Charles Schloessing négociant à Strasbourg le 25. maÿ 1785 déposé dans l’étude du Cit. Laquiante ledit jour 25. maÿ 1785
Inventaire de la succession de Simon Bouchotte, ancien trésorier principal des trouppes de la province d’Alsace. Il délaisse ses héritiers collatéraux. Il décrit précisément la maison qu’il habite depuis quelques années seulement.
1808 (17.9.) Strasbourg 14 (38), Me Lex n° 2818 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 13-v du 19.9.
Inventaire de la succession de Simon Bouchotte ancien trésorier principal des trouppes de la province d’Alsace décédé le 24 juillet 1808 – à la requête de Jean Baptiste Simon Bouchotte ancien commissaire ordonnateur des guerres présentement adjoint a la mairie de Metz, tant pour luy que comme mandataire de Jean Baptiste Noël Bouchotte ancien ministre de la guerre demeurant à Paris, Jean Baptiste Charles Bouchotte chef d’escadron au troisième régiment d’artillerie legere, Membre de la legion d’honneur, inspecteur de la manufacture d’armes de Moutzig, tant en son nom que mandataire de Dlle Jeanne Marguerite Bouchotte, majeure, demeurant à Metz, encore mandataire de Marie Elisabeth Bouchotte épouse de François de la Nouë ancien chef de bataillon audit Metz, Anne Marie Victoire Bouchotte épouse de M Nicolas Le Forestier Dubuisson ancien colonel pensionnaire de l’Empire demeurant à Metz, M Louis Laurent Elisabeth Bouchotte rentier demeurant à Metz, Marie Elisabeth Lucie Bouchotte épouse de M Pierre François Collignon aussi rentier audit Metz, Jean Baptiste Charles Bouchotte encore mandataire de Jacques Philippe Voyart ancien munitionnaire général des vivres demeurant à Paris père et tuteur légal de Sabine Amable Voiard et de Jean Marcel Voiart ces deux enfants mineurs représentants de Jeanne Amable Bouchotte leur mère tous héritiers partiaires du Sr Bouchotte leur oncle et grand oncle – Catherine Koenig veuve de Clement Schmidt infirmier major a l’hopital militaire gouvernante dudit défunt et Gertrude Banspach native de Heiligenberg
en sa maison grand rue n° 157, en la maison mortuaire susdite au premier étage dans la salle donnant sur le balcon de ladite maison et ayant vue sur la grand rue
récapitulation, mobilier dans la maison mortuaire 6550 fr, dettes actives bonnes 1000 fr, dettes actives douteuses 2988 mobilier dans la ferme connue sous la dénomination de Molckenbrun hors la porte blanche sur le finage d’Eckbolsheim, 1149 ; immeubles (non évalués) passif 5100 francs
– Testament , institue Jean Baptiste Didier Bouchotte seul existant de mes frères 1. Simon Bouchotte l’ainé de ses fils, Marie Elisabeth Bouchotte épouse de François de la Nouë, Anne Marie Victoire Bouchotte épouse de M Nicolas Le Forestier sœurs de Simon, Caroline fille de Charles mon neveu capitaine au corps d’artillerie, Jean Noel frere puiné de Simon
Immeuble, Ma maison en cette ville de Strasbourg, lieu de mon domicile depuis 40 ans et plus, sise grand rue n° 157 dans laquelle j’occupe présentement le premier étage depuis que j’ai quitté celle qui m’appartenait cy devant pres de l’esplanade que j’ai habité pendant 36 ans, la première de ces deux maisons louée pour le suplus 1800 fr, Cette maison est composée de deux parties séparées l’une de l’autre par une cour, ces parties communiquent par des galleries pavées par des bâtiments supérieurs* laquelle gallerie a gauche qui se trouve a chaque étage est fermée à droite par un mur percé de croisées vitrées éclairant les passages, une seule gallerie se trouve a la droite a decouvert, pour se rendre par là du deuxième étage a celui du bâtiment du fond de la cour et forme en cela une double communication pavée aussi en pierre de taille et garrantie sur la gauche par un grillage de fer. La maison est construite en grosse maçonnerie batie seulement depuis 50 ans, elle se trouve au centre de la ville dans le quartier marchand ayant une vue sur la place du marché, le rez de chaussée est surmonté de trois étages qui portent au dessus des mansardes et des greniers
Le premier étage est brodé [sic] en dehors d’un balcon pavé de pendant avec un grillage de fer, lequel balcon se prolonge sur toute la façade du Bâtiment qui est éclairé de ce côté a chaque étage par 5 grandes croisées,
Les escaliers qui conduisent du rez de chaussée a chaque étage sont en Bois de chene avec balustres de même ils sont de 29 degrés chacun les repos parquetés,
Les caves sont voutées profondes pavées aussi en pierre de taille on y descend par un large escalier aussy en pierre de taille de 21 degrés escalier établi aussy en pierre de taille,
De la cour jusqu’aux mansardes il se trouve quatre loges de latrines à l’usage des locataires et dans cette cour une buanderie commune des hangards pour le bois de chauffage et un puit profond qui produit de la tres bonne eau,
Cet immeuble par sa composition sa situation sa consistance peut être évalué a 60 000 francs au moins, Strasbourg le 19 juillet 1803 ou 30 messidor 11, déposé 30 messidor 11, Me Lex
Les héritiers collatéraux de Simon Bouchotte vendent devant le tribunal la maison. L’acheteur est le marchand de fer Jean Geofroi Stromeyer pour 61 100 francs
1810 (2.7.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 54, n° 49 et 55 n° 1
Par devant Me Jean Samuel Silberrad juge au Tribunal ce première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement du tribunal le 4 janvier 1810 – Cahier des charges, Me Jordy avoué des Sr Jean Baptiste Simon Bouchotte adjoint au maire et commissaire ordonnateur, Jeanne Marguerite Bouchotte fille majeure, Marie Elisabeth Bouchotte femme du Sr Delamar ancien colonel, Victoire Bouchotte femme de Nicolas Leforestier Dubuison ancien colonel, Louis Laurent Elisabeth Bouchotte rentier, Marie Elisabeth Louise Bouchotte femme du Sr Collignon rentier tous de Metz, Jean Baptiste Noel ancien ministre de la Guerre demeurant à Paris, Jean Baptiste Charles Bouchotte chef d’escadron d’artillerie attaché à la manufacture d’armes de Mutzig, en qualité d’héritiers bénéficiaires de Simon Bouchotte ancien trésorier des troupes de cette province d’Alsace, agissant par le Sr Delamarche secrétaire de l’un des conseils de guerre de cette ville, vente ordonnée par jugement du Tribunal de Première Instance du 4 janvier dernier
à Me Klauhold – Déclaration de command pour Jean Geofroi Strohmeyer marchand de fer
Désignation, 1. une maison sise grand rue n° 157 appartenances et dépendances, d’un côté celle du Sr Ruhlmann marchand epicier d’autre celle des héritiers du Sr Wurm fabricant de tabac devant grand rue derrière la maison du Sr Waller caffetier – Cette maison dont la façade est construite en pierre de taille ornée d’un balcon garni d’une grille en fer et composé de deux corps de logis, un rez de chaussée, trois étages, mansardes, greniers, caves voutées de la contenance de 3000 messures, buchers et buanderie, chaque étage consistant en cinq pièces de maître, une grande cuisine, deux cabinets attenant, le rez de chaussée en une vaste boutique, un cabinet et deux magasins le tout bien entretenu d’un rapport annuel de 2800 francs par an, ladite maison propre à l’établissement de commerce
2. un bien de campagne, appartenances et dépendances connu sous le nom de cense de Molkenbronn situé hors la porte blanche sur les confins des bans d’Eckbolsheim et limitrophes et ceux de Lingolsheim et de Strasbourg (reg. 55, n° 12 du 5.7.) – mise à prix la maison 44 000 francs, la cense 22 000 francs – fait et déposé le 25 avril 1810
Titres de propriété, la maison par adjudication judiciaire Me Laquiante 2 oct. 1773 commissaire nommé par arret du Conseil souverain d’Alsace
le 5 avril adjudication préparatoire – le 25 mai Adjudication définitive, la maison grand rue n° 157, pour 61 100 francs
Jean Geofroi Stromeyer a épousé Caroline Salomé Schneegans en 1803 : contrat de mariage, inventaire des apports
1803 (3 ger. 11), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal, n° 1801, 438 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 80 du 4 ger 11
Eheberedung – erschienen der Bürger Johann Gottfried Stromeÿer, ledige Eisenhändler alhier, des brs. Philipp Georg Stromeÿer, Handelßmanns alhier, mit Frau Susanna Margaretha gebohrner Redslob ehelich erzeugter Sohn als bräutigam an einem,
und Jungfrau Carolina Salomea Schneeganß, des brs Johann Peter Schneegans, vormaligen Kiefers alhier mit Frau Maria Susanna gebohrner Jundt ehelich erzeugte Tochter beiständlich dieses ihres Vaters als braut [unterzeichnet] Johann Gottfried Stromeÿer, Carolina Salome Schneegans
Inventaire des apports dressé dans la maison de Jean Geofroi Schæffer Grand rue
1803 (24 floreal 11), Strasbourg 3 (26), Me Übersaal n° 783, 1910 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 181 du 26 flo. 11
Inventarium über des burger Johann Gottfried Stromeÿer Eisenhändlers und Frau Carolina Salome gebohrner Schneeganß einander in den Ehestand zugebrachtes Vermögen – den 10 flo. des 11. Jahrs angetrettenen Ehestand vor mir den 3 ger 11 aufgerichteten Ehe Contract
in einer an der langen Staße gelegen dem bürger Johann Gottfried Schäffer alten handelsmann zuständige behausung N° 5
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 616 fr, silbers 353 fr, baarschafft 4000 fr, Summa summarum 4969 fr – haussteur 612 fr, des Ehemanns vermögen 5581 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachte Gut, hausrath 1819 fr, silber und golds 1018 fr, baarschafft 5000 fr, Summa summarum 7837 fr – haussteur 612 fr, der Ehegattin eingebrachte gut 8449 fr
Inventaire après le décès de Jean Geofroi Stromeyer qui délaisse trois enfants. La maison est estimée 36 800 francs
1822 (10.7.) Strasbourg 13 (38), Me Bremsinger n° 2429 – Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 103 du 15.7.
Inventaire de la succession de Jean Géofoi Stromeyer, négociant, décédé le 19. janvier dernier – à la requête de Caroline Salomé Schneegans la veuve mère et tutrice légale de Charles Geoffroi né le 20. jan. 1804; Caroline née le 22. juil. 1807, Edouard né le 10. sept. 1813 – en présence de Louis Jacques Stromeyer commis négociant subrogé tuteur – Contrat de mariage, Me Me Übersaal 3 ger. 11
Titres et papiers, 5) adjudication au Tribunal de Première Instance le 8. juin 1810 déclaration de command même jour trans. vol. 54 n° 49 adjudicataire de la maison sise en cette ville grand rue n° 157 d’un côté le Sr Wolff brasseur d’autre les héritiers Wurm, provenant de Simon Bouchotte trésorier des trouppes de la ci devant province d’Alsace
le défunt occupait dans cette maison le premier étage et le magasin 1200 fr, M Chardoillet paye du second 400 fr, Dlle Dorn du troisième 240 fr, ensemble 1840 fr, estimée 36 800 francs
dans une maison grand rue n° 157, propres 20 879 fr, maison à Graffenstaden
communauté, immeubles à Illkirch 2000 fr, meubles 1619 fr, vins 900 fr, argenterie 720 fr, marchandises 45 805 fr, voitures 700 fr, tabac 6250, numéraire 530, créances 5850 francs
effets en portefeuille 36 811 fr, dettes actives 4899 fr, total de la communauté 142 884 fr, passif 71 379 francs
La veuve et les enfants Stromeyer vendent pour 60 000 francs la maison au négociant Edouard Karth et à Frédérique Adèle Pick
1841 (20.8.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 372 n° 84 – Me L.G.F. Grimmer le 25 juin 1841
1° Dame Caroline Salomé Schneegans veuve de Monsieur Jean Geofroi Stromeyer en son vivant Négociant a Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, 2° Monsieur Charles Geofroi Stromeyer, Négociant, et sous son autorisation spéciale Dame Caroline née Lobstein majeure demeurant et domiciliés ensemble en ladite ville 3°. M Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal de Strasbourg y demeurant & domicilié, agissant ès présentes comme administrateur des biens de Dame Caroline Stromeyer (…) 4° M. Edouard Stromeyer, notaire demeurant et domicilié à Fegersheim, agissant tant en son nom et qu’en celui de son épouse Dame Amélie née Schaeffer
A Monsieur Edouard Karth, négociant, & à Dame Frédérique Adèle née Pick son épouse
Une maison à Strasbourg Grand rue n° 157 composée de bâtimens de devant, latéraux et de derrière ayant rez de chaussée surmonté de trois étages a mansardes au dessus avec cour pompe droits aisances & dépendancess, tenant d’un côté à Monsieur Wolff brasseur et de l’autre côté au Sieur Braunwald teinturier & donnant par derrière sur la propriété des veuve et héritiers Simon, Plus les objets mobiliers désignés dans un etat descriptif que les parties ont dressé sur une feuille de papier au timbre de 35 centimes, lequel est à leur réquisition demeuré annexé et signé (…). Les vendeurs declarent que la maison ci-dessus leur appartient Savoir, Pour moitié à la Dame Schneegans Veuve Stromeyer Comme participant pour autant à la communauté des biens qui avait existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Uebersal le 3 Germinal an Onze et pour l’autre moitié cette maison appartient auxdits Dale Dorothée & Messsieurs Charles Geofroi & Elouard Stromeyer comme seules & uniques héritiers dudit sieur Jean Geofroi Stromeyer leur père ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de de ce dernier reçu par Me Bremsinger autrefois Notaire à Strasbourg le 11 juillet 1825. Feu Monsieur Stromeyer avait fait l’acquisition de cette maison à la barre du Tribunal de Première Instance séant à Strasbourg le huit Juin 1810 et déclaration de command du même jour, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 Juillet suivant Volume 54 Numéro 49 et Volume 55 numéro premier – pour 60 000 francs – fait et passé à Strasbourg l’an 1841 vingt cinq juin
Suit copie de l’Etat Estimatif, d’objets mobiliers vendus avec la maison grand rue N° 157 à Strasbourg. Au Premier etage (…), Au deuxième étage (…), Au troisième étage (…) total de l’estimation des ajustements mobiliers 5000 francs
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 937)
Déclaration auprès du bureau chargé des dommages par bombardement et par incendie après que la maison a été entièrement détruite (bâtiment avant, bâtiment arrière, bâtiment latéral et magasin) par les bombes explosives le 11 août 1944
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 7
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Langestrasse 143
Quartier : Place Kleber
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Karl-Roos-Platz
Anwesen : Langestrasse Nr 143
Register Nr. 7
Fliegerschaden vom 11. August 1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Lang- Nr. 143
Eigentümer : Robert Kirchel, Langestrasse 122 (Geschäft)
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Geschäftshaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : alle
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : total vernichtet
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, bewohnbar 3
Geschäfte 1, benutzbar 1
Werkstätten –
Lageräume – 3, benutzbar 3
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar –
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 18. August 1944
Unterschrift : Kircher u. Co
[in margine :] Treiber Keller-Deuschler