3, rue Graumann
Rue Graumann n° 3, N 185 puis section 78 parcelle 34 (cadastre)
Devant la maison, terrain de l’ancien 9, rue Graumann – II 307 (Blondel), N 294 (cadastre)
Maison Baldner (1876)
Le 3, rue Graumann est la maison blanche, suivie du n° 5 (septembre 2014)
Le tailleur Nicolas Augspurger achète en 1692 de la famille Irrmann de Niederhausbergen une maisonnette à laquelle il adjoint un jardin grevé d’une rente féodale (rachetée en 1826). Elle appartient au XVIII° siècle à des artisans modestes dont le tailleur Jean Ulric Friess (1694-1722), le tailleur Nicolas Reiss (1723-1768) ou le jardinier et journalier Jean Georges Dannenberger (1774-1801). Jean Wilhelm la réunit en 1805 à sa maison qui donne sur le Faubourg de Pierre (actuel n° 26).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 5
Plan, nord de la rue Graumann
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment à simple rez-de-chaussée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), le pignon sur rue se trouve à droite du repère (s). La façade (1-2) s’ouvre dans la cour K fermée par la clôture (r-s) : porte au rez-de-chaussée et trois fenêtres en entresol. Le pignon arrière dans la cour H se trouve à gauche du repère (3), suivi d’un petit bâtiment qui donne aussi sur la rue, construit sur un terrain resté libre sur le plan Blondel. Deux autres maisons ont une porte dans la cour H, à l’ouest celle qui donne sur le Faubourg de Pierre et à l’est celle dont le jardin a été détaché. A la date des dessins, toutes trois appartiennent au même propriétaire.
Le charron Daniel Lobstein démolit la maison en 1864 et la reconstruit la même année. Après les destructions dues au siège de 1870, la Ville élargit la rue au détriment des anciennes maisons qui la bordaient au nord. La plus grande partie du terrain sur lequel s’élevait la maison a été réunie à la voie publique. C’est sur une partie du jardin que Théodore Baldner construit en 1876 la maison de rapport 3, rue Graumann qui n’a pas été transformée depuis lors.
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Irrmann, aubergiste à Pfulgriesheim puis à Niederhausbergen, et (1638) Catherine, veuve d’André Hirt, puis (1639) Chrétienne Ludwig – luthériens | ||
1687* | h | Nicolas Irrmann et (1680) Eve Riehl – luthériens |
1692 | v | Nicolas Augspurger, tailleur, et (1670) Marguerite Genssler puis (1696) Marie Madeleine Kellermann – luthériens |
1694 | v | Jean Ulric Friess, tailleur, et (1680) Marie Sidonie Dürr – luthériens |
1722 | v | Jean Frédéric Ring, vitrier, et (1722) Susanne Marguerite Weyel – luthériens |
1723 | v | Nicolas Reiss, tailleur, et (1728) Anne Marguerite Fritschmann – luthériens |
1768 | v | Jean Georges Fausser, maître maçon, et (1742) Catherine Salomé Staffler – catholiques |
1773 | adj | Jean Laurent Gœtz, maître maçon, et (1750) Marie Sophie Conrad veuve du maître maçon Jean Geoffroi Blüttner– luthériens |
1774 | v | Jean Georges Dannenberger, jardinier, journalier, et (1759) Anne Marie Wolff puis (1782) Barbe Pfænder – luthériens |
1801 | v | David Stotz, maçon, et (1793) Susanne Schwab veuve de Jean Ulric Wehrlin |
1805 | v | Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et (1784) Marie Catherine Gilg – luthériens |
1813 | h | Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et (1813) Anne Marie Steinbach |
1851 | h | Daniel Lobstein, charron, et (1839) Sophie Salomé Wilhelm |
1874* | Michel Burglecker, la veuve née Kern et ses deux enfants | |
1873* | Théodore Baldner, employé à l’octroi | |
1885* | Jean Cuntz | |
1937* | v | Syndicat des Prédicateurs Conférenciers de l’œuvre d’Orient |
1942* | Charles Jacques Schempp | |
1948* | Syndicat des Prédicateurs, conférenciers et employés de l’œuvre d’Orient, syndicat professionnel à Paris |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 1714
(1765, Liste Blondel) II 307, Jean Henry Wilhelm [sic]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 294, Wilhelm, Jean – maison, sol – 0,4 are
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue Graumann
nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Stotz
Rez de chaussée en maçonnerie médiocre
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 86 case 4
Wilhelm, Jean maréchal ferrant à Strasbourg
Lobstein Daniel charron à Strasbourg (1852)
N 294, maison, sol, Rue Graumann 4
Contenance : 0,40
Revenu total : 18,21 (18 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 325 case 2
Lobstein Daniel charron
N 294, maison, sol, Rue Graumann 9
Contenance : 0,40
Revenu total : 18,21 (18 et 0,21)
Folio de provenance : (86)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Diminutions – Lobstein Daniel f° 325, N 294, maison, revenu 18, démolie en 1864
N 294, maison Rue Graumann 9
Revenu total : 70,21 (70 et 0,21)
Folio de provenance : 316
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus :
1867, Augmentations – Lobstein Daniel f° 326, N 294, maison, revenu 70, construction nouvelle, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
1871, Diminutions (Maisons détruites pendant le blocus), Lobstein Daniel f° 325, N 294, revenu 70
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 308 case 1
Lobstein Daniel charron
1874, Burglecker, Michael, Wittwe geb. Kern u. 2. Kinder, Johann Michel u. Eugen Frantz, Schlosser, Streinst. 25.
N 294, maison, sol, Graumannsgasse 9
Contenance : 0,40 (total avec N 274, 2,92)
Revenu total : 0,21
Folio de provenance : 325-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien rénové, registre 24 f° 370 case 2
Nouveau cadastre des quartiers au-delà du fossé du Faux-Rempart. La nouvelle parcelle N 185 occupe le tiers central au nord de la rue (emplacement des actuels n° 3 et 5). Elle est ensuite partagée.
Burglecker, Michael, Wittwe und Kinder
Baldner, Theodor, Octroibeamter
1885 Cuntz Johann, Eisenhobler
N 185, Hofraum, Graumannsgasse 3
Contenance : 0,89
Revenu total : 1,44
Folio de provenance :
Folio de destination : 370-II, 373-II, 374-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 370 case 2
Burglecker, Michael, Wittwe und Kinder
Baldner, Theodor, Octroibeamter
1885 Cuntz Johann, Eisenhobler
N 185, Hofraum, Graumannsgasse 3
Contenance : 2,77
Revenu total : 0,46
Folio de provenance : 376-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 370 case 2
Burglecker, Michael, Wittwe und Kinder
Baldner, Theodor, Octroibeamter
1885 Cuntz Johann, Eisenhobler
(N 185.p 186.p), Haus, Graumannsgasse 3
Revenu total : 175,52 (175 et 0,52)
Folio de provenance : Neub.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 9
Baldner Theodor f° 370-II, N 185, 186, Haus, Reinertrag 175, Neubau, vollendet 1876, steuerbar 1879, besteuert 1879
Cadastre allemand, registre 32 p. 727 case 4
Parcelle, section 78, n° 34 – autrefois N 186.p, N 185.p
Canton : Graumannsgasse Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,05
Revenu : 1400 – 1500
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1942), compte 1998
Cuntz Johann die Erben u. Wittwe
1937 Syndicat des Prédicateurs Conférenciers de l’œuvre d’Orient
gelöscht 1942
(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 2679
Koch, Guillaume, son épouse
1913 Schempp Charles et son épouse
1932 Schempp Charles Jacques et son épouse
clos 1948
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1948), compte 6414
Syndicat des Prédicateurs, conférenciers et employés de l’œuvre d’Orient, syndicat professionnel à Paris
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue 45 de Graumann (p. 78)
(maison n°) 4
Pr. Tamberger, Georges, Jardinier – Jardiniers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Graumannsgasse (Seite 52)
(Haus Nr.) 3
Gassert, Hospit.-Beamt. 0
Cuntz, Wwe. E 1
Veith, Goldarbeiter. 2
Veith, Wwe. 2
Bernhard, Postschaffn. 3
Kaiser, Strassenb.-Arb. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 150)
3, rue Graumann, 1866-1970
Remarque – Après les destructions dues au siège de 1870, la Ville élargit la rue au détriment des anciennes maisons qui la bordaient au nord, en créant trois parcelles qui portent le n° 1 (actuel 1, rue Graumann), le n° 3 (actuels 3 et 5 rue Graumann) et le n° 5 (actuels 7 et 9 rue Graumann). L’ancien n° 11 correspond au terrain qui se trouve actuellement devant la maison n° 5.
Propriétaire du n° 11, le sieur Gies est autorisé en 1866 à surélever d’un étage sa maison à simple rez-de-chaussée. Il reconstruit en partie sa maison début 1870 en cédant un petit terrain à la Ville.
La suite du dossier qui a trait à l’actuel n° 3 mentionne seulement différents travaux d’entretien, notamment les ravalements.
Sommaire
- 1866 – Le maître maçon Schaub demande au nom du propriétaire Gies l’autorisation d’ajouter un étage à sa maison 11, rue Graumann – Dessin (avant travaux, la maison a un simple rez-de-chaussée). Rapport de l’agent voyer : Le projet communiqué se compose d’un simple rez-de-chaussée existant en maçonnerie à surélever d’un étage également en maçonnerie.
- 1870 (avril) – Rapport de l’agent voyer et plan joint
Le Sr Gis demande à reconstruire une partie de sa maison sise rue Graumann N° 11 suivant coupe en marge de la demande et à établir une clôture provisoire de 0 m 80 de saillie pendant 2 mois.
Le rez-de-chaussée de cette partie de maison est en saillie sur l’alignement mais sans avance. L’alignement à suivre pour sa reconstruction est indiqué au plan annexé par une ligne rouge AB, par suite que la ville aurait à acquérir du Sr Gis le terrain teinté en jaune renfermé entre le lettres CDEF d’une surface de 2 m 33 mètres carrés que j’estime à 13 fr 00 le mètre (prix payé pour cessions ou acquisitions faites dans des rues de même importance) ce qui ferait la somme de 30 fr 29 c que la ville aurait à payer au Sr Gis.
La largeur de la voie publique vis à vis de cette propriété est fixée à 4 m 75.
La nouvelle construction dont le dessin est joint à l’appui de la demande se compose d’un rez-de-chaussée, 1° et 2° étage en maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité. - 1897 – La Ville notifie Jean Cuntz, propriétaire de la maison 3, rue Graumann, de faire ravaler la façade. Octobre, la maison a été repeinte à l’huile, mais pas le pignon gauche qu’on peut voir de la rue. Dossier classé
- 1917 – Commission des logements militaires. Propriétaire, veuve Cuntz, domiciliée sur place. Travaux à faire après la guerre
Note de 1920. Les logements sont en bon état. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations. - 1931 – Le commissariat de police autorise l’entrepreneur Jean Frepa* (24, rue de Metzeral) à occuper la voie publique devant le 3, rue Graumann
- 1941 – Le Bureau du travail autorise Charles Schempp (10, rue Sébastien Bach) à faire réparer la toiture qui fuit par l’entrepreneur Auguste Strub.
- 1956 – Le chanoine Ohresser (collège épiscopal Saint-Etienne, 2, rue de la Pierre-Large) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade et le socle
- 1962 – La direction départementale du ministère de la construction transmet à la Police du Bâtiment une demande de certificat d’urbanisme pour le 3, rue Graumann (section 78, n° 34). Le notaire Joseph Geny (31, route de Bischwiller à Schiltigheim) fournit des plans de situation
- 1965 – Charles Gisselbrecht, propriétaire du 5, rue Graumann, informe la Police du Bâtiment qu’il a mis son voisin Alfred Fassel (demeurant 113, rue de Molsheim à Urmatt) en demeure de faire réparer sa toiture qui fuit sur son bâtiment. La Police du Bâtiment constate que l’eau s’échappe des gouttières en aspergeant la maison voisine et les passants. Elle adresse un courrier au propriétaire qui répond qu’il a chargé l’entrepreneur Schlichter de Wolfisheim de réparer la toiture – Travaux terminés, janvier 1966
- 1970 – L’entrepreneur Heinrich (27, rue Haute à Mutzig) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
Relevé d’actes
D’après les aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1658 au prévôt de Niederhausbergen Jean Irrmann.
Veuf de Pfulgriesheim, Jean Irrmann épouse à Niederhausbergen à la mi-carême 1638 Catherine, veuve d’André Hirt, qui meurt quelques mois plus tard en février 1639. Aubergiste, il se remarie la même année 1639 avec Chrétienne Ludwig. Il devient prévôt du village, meurt en 1674 et sa femme en 1687. Leur fils Nicolas Irrmann épouse en 1680 Eve Riehl.
Mariage, Niederhausbergen (luth.)
Anno 1638. Der Mittfasten seind nach ördentlichen Außruffung Zu Niederhaußbergen copulirt Vndt eingesegnet worden Hanß Irrmann Wittiber Burger Undt Innwohner Zu Pfuelgrießen, Vnd Catharina, Andreæ Hirten weÿland Burger Zu Niederhaußbergen hinterlaßene wittib (i 96)
Sépulture, Niederhausbergen (luth.)
Anno 1639. Dinst. d. 19. febr. Ist begraben word. Zu Niederhaußbergen, Catharina, Hanß Irrmans haußfr. Ihres alters p.ter p. 57 Jahr. A° 1638. vmb mittelfasten sich mit hanß Irrman dem itzig wittwer Zum drit.mal im Ehestand beg(eben) dan kein kind erzielet. Mont. d. 18 febr. vmb mitag gestorb. (i 122)
Mariage, Niederhausbergen (luth.)
Domin. Trinit. et Dom. i. post Trin. Anno 1639. Den 9 vnd 16. Junÿ Ist Zum Ersten und andren mal außgerufen worden Hanß Irrmann der Burger und Würth und Jgfr. Christina Weilandt Wolff Ludwigs Burgers Zu Niderhaußbergen Eheliche Tochter. Sindt Sonnt. d. 16. Junÿ in d. Kinder lehr einge(zogen) worden. Gott segne sie an leib vnd Seel ! (i 97)
Sépulture, Niederhausbergen (luth.)
1674. den 2. Decembris ist Herr Hanß Irrmann Wohlverordneter Schultheiß zu Niederhaußbergen ætatis suæ 78 Jahr und etlich wochen Zur erden bestattet word. Gott verleÿ ihm ein fröliche aufferstehung (i 126)
Sépulture, Niederhausbergen (luth.)
1687. Montag den 7. Aprilis morgens zwischen 2 und 3 uhr starb Christina Irrmännin Weiland Hanß Irrmanns gewesenen Schultzen zu Niederhaußbergen haußfrau und wurde den dienstag darauff begraben ihres alters beÿ 79 Jahren, Gott verleÿ ihr ein fröliche aufferstehung (i 129)
Mariage, Niederhausbergen (luth.)
1680. Dinstag d. 27. Aprilis seind nach vorhergegangenen zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt worden Claus Irrmann weiland H Hans Irrmanns gewesenen Schultheißen allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn u. J. Eva hans Riehlen des burgers allhier Eheliche Tochter, der H verleih Ihnen seine Göttlichen Gnad b. Segen (i 104)
Nicolas Irrmann de Niderhausbergen vend 15 livres une petite maison au tailleur Nicolas Augsburger et à sa femme Marguerite Genssler
1692 (13. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 395-v
Claus Irrmann, Von Niderhaußbergen
in gegensein Niclaus Augspurgers, deß Schneiders und Margarethæ gebohrner Gänßlerin
Ein haüßlein, mit allen deßen Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier in der Steinstraß in der Grohen Manns gaßen einseit neben einem haüßlein dem Stifft St. Marx gehörig, and. seit neben weil. H M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptor. Sup. Gymnasÿ sel. nachgelaßener Wittib und Erben hind. auff der Kaüfferer Gärttlein stoßend gelegen – umb 15 pfund
Originaire d’Utzingen dans le canton de Berne, Nicolas Augspurger épouse sur ordre de l’ammestre à Schiltigheim en 1670 Marguerite Genssler, fille du journalier Jacques Genssler (voir l’acte de sépulture). Tous deux deviennent bourgeois en 1680 en apportant un fils, Jean.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 41)
1670. 8. 8.bris. Auff vorweißen eines vom Regirenden H Ammeister in Straßburg durch Hannß Carlen Spieß den Ammeisterknecht ertheilen Scheins sub dato 21. 7.bris Aô 1670. seind Niclaus Augspurger der Schneid. unndt Schirmsverwandter in Straßburg, vnndt Margretha Gentzlerin auß Straßburg nach Zwiefacher außruffung ehelich copulirt v. eingesegnet worden (i 24)
1680, 3° Livre de bourgeoisie p. 1013-1014
Niclaus Augspurger von Vtzingen, berner gebiets, der Schneider, erkaufft das burgerrecht für sich und seine haußfr. Margaretham Gäntzlerin p. 20. golt.R. welche auff dem Pfenningthurn erlegt worden seindt, bringen mit sich ein Söhnlein nammens Johannes, vnd werd. Zu den Schneidern dienen. Jur. 15.t 7.br. 1680
Fille de Jacques Gænssler et de sa femme Marguerite, Marguerite épouse de Nicolas Augspurger meurt à 52 ans en 1696
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 110-v)
1696. d. 31. Martÿ Starb Margaretha, Niclaus Augspurger deß schneids. v. burgers alhir, Conjux ætat. 52 iahr v. 7 Monat, ihr vatter war Jacob gänßel d tagner alhier, die mutter Margaretha N. aô 1669. hatt sie sich an obgemelt. Ausgpurger Verheürathet, wurde Sonnt. d. 1. April. begraben nach S. Gallen v. ihr allda parentiret von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Niclauß Augspurger Eheman Jost Augspurger alls bruder (i 118)
Nicolas Augspurger et Marguerite Gænssler hypothèquent au profit du jardinier Jean Dannenberger leur maison et un jardin (IV 309 au plan Blondel, n° 13 avant 1870) dont ils sont propriétaires entre 1690 et 1694. Ils en détacheront une partie du jardin pour agrandir la maisonnette qu’ils ont achetée (voir ci-dessous) et qui devra à ce titre un cens du fief de Gran puis de Lerchenfeld.
1691 (14.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 921-v
Niclaus Augspurger, der Schneider und Margaretha gebohrne Gänßlerin
in gegensein hans dannenbergers deß Garttners an Steinstraß – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebaüen, gärttlein, recht. und Zugehördt. allhier an der Steinstraß, in d. grauen Mannsgaß, einseit neben weil. Hn Johann Jacob Ansorgs Præcept. Class. Erben, anderseit neben weil. Hn Joh: Phil. Reichards gewesenen Adel. Schaffners sel. Erben, hinten auff Sebastian Schneid. den treher stoßend geleg. von welcher behaußung gehend jährlich 10 ß 8 d bodenzinß in d. Granische lehen, empfangt H. Joh: Theobald Reiß Schaffner Zum jung. St. Peter
Après la mort de sa première femme, Nicolas Augspurger se remarie avec Marie Madeleine Kellermann, fille de tailleur. Il meurt en 1706. Sa veuve se remarie en 1706 avec le tailleur Jean Guillaume Alberthal
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 71-v)
1696. Domin: XIV et XV post Trinit; proclamati sunt Niclaus Augspurger d. Schneider V. Burger alhier Undt Jfr. Maria Magdalena weÿl. Pancratÿ Kellermann geweßenen schneiders v. burgers alhier nachgel. ehl. tochter, copulati sunt Mittw. d. 3. 8.bris [unterzeichnet] nicluß augspurger alles hoch zeiter, Maria Magdalena Keller menin als hoch Zeiterin (i 74)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1713, f° 25)
1706. Sambstags d. 13. Martÿ morgens früh umb 6 Uhren starb Mstr. Niclauß Augspurger der Burger und Schneider allhier, so Montags d. 15.t ist nach Zum Jungen St Peter von mir gehaltenen Leichpredigt beÿ St Helenæ begraben worden, seines Alters 63 Jahr und etlich Monat [unterzeichnet] Jost Augspurger alls bruder, Johannes Gensler als schweer (i 30)
Nicolas Augspurger et Marguerite Gænßler vendent 132 livres une maison et un jardin (II 309) au tailleur Jean Ulric Friess et à sa femme Marie Sidonie Dürr. Ils se réservent expressément la maison voisine (II 307) et passent une convention sur le mur de séparation
1694 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 399-v
Niclaus Augspurger der Schneider und Margaretha gebohrne Gänßlerin
in gegensein Hannß Ullrich Friesen, des Schneiders und Mariæ Sidoniæ geborner Dürrin
Eine behaußung, mit allen deren gebäuen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, zusambt der daran gelegenen Scheur und Gärttlein, allhier in der Steinstraß, ane der Grawenmanns gaß, einseit neben weÿl. Hn Johann Jacob Ansorg, gewesenen Præcept. Superioris Gymnasÿ allhier nun seel. hinterlassener Wittib /:zum theil, und Zum theil neben einer andern denen Verkaüffern auch gehörigen und Under den Verkauff nicht begriffenen, sond. expresse reservirt. behaußung:/ anderseit neben H. Johann Philipp Ursinus, Secretario deß /:Pfenningthurns Zum theil, und Zum theil neben weil. Hn Johann Philipp Reichardts gewesenen Adel. Schaffner sel. Erb.:/ hinden uff Sebastian Schneider den treher stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs Zehen schilling acht pfenning bodenzinß in d. granische lehen, empfangt H. Joh: Theobald Reÿs XXI. Schaffer zum Jungen St Peter, So seÿe solche behaußung auch noch umb 50 lb Capital hans dannenberger den Garttner an Steinstraß verhafftet – umb 82 pfund
darbeÿ ist verglich. daß die Kaüffere und ihre nachkomm. schuldig sein sollen, den dachtrauff von der Verkaüffere oben reservirt. Nebens hauß in ihr gärttlein ewig fallen zu laß. dahingeg. 2. So sollen die verkaüffere und ihre Nachkomm. die thür so vormahls in d. Gärtlein auß den reservirt. hauß gegang. nicht allein so weit alß sie ietz würklich vor maurt ist alle zeit ins künfftig alßo laß. sondern auch d. noch deren offene tagloch, mit eisernen gettern alßo vermach., daß man kein Kopff dadurch stecken kan, So dann soll 3. denen Kaüffern od. ihren Erben und nachkommm. auch nicht erlaubt sein ietzo od. ins Künfftige dem Verkaüffern od. Ihren Nachkomm. in den reservirten hauß, den tag auff einige weiß verbauen
Nicolas Augspurger et Marguerite Gænßler hypothèquent la maison qu’ils se sont réservée au profit des enfants mineurs de Jean Trenss. En marge, quittance donnée à Jean Ulric Friess
1694 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 488
Erschienen Niclaus Augspurger, der Schneider und Margaretha gebohrne Gänßlerin deßen eheliche Haußfrau
in gegensein H. Hans David von drienbach, Garttners an Steinstraß, alß Vogt hans Trenßen, garttners an Steinstraß Kinder erster Ehe, daß die beede eheleuthe, welche Ihrer außtruckichen anzeig nach kein ohnverändert, sondern Gemein theilbar guth haben, schuldig seÿen 50 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll Eine behaußung mit allen deren gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier an d. Grauen Manns Gaß, in d. Vorstatt Steinstraß, einseit neben weÿl. H. M. Johann Jacob Ansorgs, gewesen Præceptor. Sup. Gymnas. nachgelaß. Erb. and.seit neb. weil. Jacob Pauli gewesenen hänffers sel. Wittib, hind. auff hans Ulrich Frieß deß Schneid. Gärttlein, stoßend gelegen, welche behaußung zu vorhin umb 62 lb Capital hanß Dannenberger dem Garttner verhafftet
[in margine :] Erschienen hierin gemeldter H Trienbach Vögtlich. weiß hatt in gegensein hans Ulrich Friessen deß Schneid.s alß ietzmahlig. besitzers deß und.pfants – Act d. 8.br. 1695.
Nicolas Augspurger et Marguerite Gænßler vendent la maison qu’ils se sont réservée au même Jean Ulric Friess qui la conservera après avoir cédé l’autre en 1695.
1694 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 722-v
(Prot. fol. 86.b) Erschienen Niclaus Augspurger, der Schneider und Margaretha gebohrne Gänßlerin deßen eheliche Haußfrau
haben in gegensein Hans Ulrich Frießen, deß Schneiders und Mariæ Sidoniæ Dürrin deßen ehelicher Haußfraw (verkaufft)
Eine behaußung und Hoffstatt, sambt übrigen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten, allhier in der Steinstraß in der Grohen Manns gaßen, einseit neben Anna Maria Paulin, gebohrne Steinbergerin, Wittib anderseit neben weÿl. H. M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptor: superioris Gymnasÿ seel. nachgelaßener wittib und Erben, hinten auff der Kaüffer Gärttlein stoßend gelegen, welche behaußung Zuvorhien umb 62 lb 10 ß Cap. Hans Dannenberger dem Garttner an Steinstraß, So dann umb 50 lb Capital Hans David von Trienbach als vogten weÿl. Hans Trenßen gewesenen auch Garttners in Steinstraß seel Hinderlaßenen Kindern verhafftet – 87 Pfund
Fils de l’aubergiste au Sauvage, Jean Ulric Friess épouse en 1680 Marie Sidonie Dürr, fille d’un domestique au service de Bade, qui devient bourgeoise un mois après s’être mariée
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90-v, n° 13)
1680. Domca. Quasimodo Geniti & Misericord. Hans Ulrich Frieß, der ledige Schneider, Hans Ulrich Frießen des gewesenen Würths Zum Wilden Man undt Burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Sidonia, weÿland. Bartholomæo Dürren fürstl. Badenisch. Lacqueÿen eheliche tochter. Copul. zu St. Nicol, donnerst. 19. Aprilis (i 11)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 91) 1680. Eodem [Dom. Quasim. et Miseric. d 18 et 25 April] Johann Ulrich Frieß d. ledige schneider, weÿl. Johann Ulrich frieß gewest. gastgebers und burgers allhier ehelich Sohn, Jfr. Maria Sidonia, weÿl. Bartholomæo Dürren gewesenen Fürstl. bedient. Zu Margrav. Baden eheliche tochter. Cop. St. Niclaus (i 47)
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 471
Maria Sidonia, weÿl. Bartholme dörrers, fürstl. Margg. badischen bedientens hinderlaßener dochter, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann, hans Ulrich Frießen dem Schneider p. 8. goltR. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts geweßen vndt wirdt Zu den Schneidern dienen. Jur. 24. maÿ 1680.
Le conseil des Tailleurs reproche à Jean Ulric Friess d’outrepasser ses droits en taillant de nouveaux habits qu’il a l’intention de vendre. Il répond qu’il les a faits pour son propre usage
1712, Protocole des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 34-v) Montags den 29.ten Februarÿ 1712 – Johann Ulrich Frieß wird vorgestellt, daß Er habe newe Kleider gemacht und solche Verkauffen wollen, reus excipirt, er habe solchen auf seinen Leib gemacht.
Erkand. Wann Er hand trew p.stien Könne, daß er den Mantel für sich an seinen leib gemacht hat so soll Er der Straff enlaßen seÿn, hats offerirt Zu thun.
Le bureau des mariages a prononcé le 4 septembre 1714 la séparation de corps et de biens entre Jean Ulric Friess et sa femme. La maison rue Sainte-Barbe revient au mari, celle rue Graumann à la femme
1714 (17. 7.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 1) n° 96
Inventarium über Meister Johann Ulrich Friesen des Schneiders undt Frauen Mariæ Sidoniæ gebohrner Dürrin, beeder geschiedener Eheleuthe und bürgere alhier Zu Straßburg, habende Nahrung und Vermögenschaft auffgerichtet Anno 1714 – nunmehro aber Crafft hochlöblichen Ehegerichts bescheids de 4.ten gegenwärtigen Monaths und Jahrs quoad Thorum et Mensam geschiedenen Eheleüthen und burgere alhier, ietzmahlen zuständig, Wie solche auf freund fleißiges ansuchen und begehren Ihr der beeden Eheleuthen, und Zwar die Ehefrau mit hülff und beÿstand H Johann Graffen, des haupt Kandens beÿ E: E: Zunfft der Tucher und burgers alhier deroselben geschwornen Vogts – So beschehen in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg den 17. 7.bris Anno 1714.
Eÿgenthumb ane Häußern und einem Gädlein.
I. behaußung und hoffstatt, m. allen deren Gebäern und Zugehörden alhier in der St: Barbaragaß (…)
I. behaußung und hoffstatt, und Gärtlein, so übrigen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden Rechten undt Gerechtigkeiten, alhie in der Steinstraß in der Grohmanns Gaßen, 1.s neben Anna Maria Sinderin, wittib, 2. S. neben hanß Georg Wörle dem Schuhmacher, hinten auff ein Gärtlein stoßend, so anietzo Zu dießem hauß gehörig, davon gehet Jährlichen Vom Gärtlein allein 3. ß 4. d. dem Stüfft Jung. S. Peter sonsten freÿ ledig und eig. und ist diese behaußung, Crafft obgemelter der Hh. Werckmeistere Abschatzung æstimirt per 175. Darüber befindet sich ein Pergamentene Verschreibung, mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt deßen datum den 18. Xbris Anno 1694. mit lit. B. signirt
I. Gädlein ane dem baarfüßer Platz an der Statt Kellereÿ gelegen (…)
Abschatzung d. 15.ten 7.bris anô 1714. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheiten Hn Johann Ulrich Frieß, schneider, Ist Eine behaußung Alhie in der ststt Straßburg in der Barbara gaßen gelegen (…)
Der Andre begriff ist Auch alhier in der statt Straßburg Auff dem barfüßer platz gelegen (…)
Der drite begriff Ist Auch alhie in der statt Straßburg in der Grauen Mans gaßen gelegen Ein Seits Neben Anna Maria Sinderin Ander Seits Neben, hanß Görg Wöhren schuhmacher Welche behaußung: hoff: hoffstatt: holtz hauß höffell, Sampt Aller ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt Straßburg geschworen werckleüthe sich in der besichtigung befund. und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wiert Vor und Vmb Dreÿ Hundert Vnd Fünffzig Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwor. Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff
Vergleich und Vertheÿlung der Häußer und des Gädleins. Erstlich dem Mann daß hauß ane der Barblen gaß nach abzug der darauff hafftenden beschwerden, der 115. lb d welche Er allein Zuleiden hat, Käufflich überlaßen worden pro 300.
Item daß Gädlein am herren Keller pro 327.
Item ist der frauen das häußlein in der Graw mannß gaß mit übernehmung des bodenzinßes Käufflich überlaßen word. pro 265. lb
Compensando bleibt der Mann der Frauen schuldig in allem 73. lb
Marie Sidonie Dürr hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Marc
1715 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 364
Maria Sidonia geb. Dürrin beÿständlich Joh: Graf büttels beÿ E.E. Zunft der tücher ihres Curatoris
hatt in gegensein H. Joh: Spielmann Schafners beÿ St Marx – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: und Gärtlein allhier in der Steinstraß in der Graumanns gass, einseit neben hanß Georg Wörle anderseit neben Anna Maria Siederin hinten auff ein gärtlein, davon gehen jährlichen 3 ß 4 d dem Stifft jungen St Peter
Jean Ulric Friess meurt en 1720 en délaissant un fils unique, Jean Ulric, alors diacre à Bourgheim. L’actif de la succession s’élève à 153 livres, le passif à 40 livres. L’inventaire est dressé dans la maison rue Sainte-Barbe
1720 (21.5.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1560
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿlandt der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Ulrich Frieß geweßener Schneider und burger allhier zu Straßburg, nach seinem den 16. Maÿ instehenden 1720.st Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn Johann Ulrich Frießen der Zeit Wohlverordneten Diaconi und Schuhlbedienten zu Burgheim annoch leedigen standts, beÿständlich des Ehrenachtbahren Herrn Johann Raspen haubt Kanthen beÿ E. E. Zunfft der Schuhmacher undt burgers allhier, des abgeleibten seeligen eheleiblichen Sohns und ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens, fleißig inventirt und ersucht durch den Ehrengeachten Andream Frießen, Wächter beÿ Ihro Herrlichkeit dem jeweilig regierenden herrn Ammeister und burgern allhier, des verstorbenen seel. brudern, Welcher Zur Zeit beschehenen todtfalls beÿ dem abgeleibten seel. geweßen und von der Nahrung gut Wißenschafft hat – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, in fererem gegensein der Ehren und tugendsamen Frawen Maria Sydonia gebohrner Dürrindes verstorbenen seel. geschiedener haußfrawen undt jetzmahls hinterbliebenen wittib, mitassitenz des Erhren achtbahren Johann Graffen leinenweber und bittels beÿ E. E. Zunfft der thüchern burgers allhier Ihres geschwornen vogts auff Dienstag d. 21. Maÿ A° 1720.
In einer allhier Zu Straßburg ahne St. Barbaræ gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung undt Gädlein. Eine behaußung und hoffstatt, m. allen deren Gebäwen und Zugehörden alhier in der St: Barbaragaß (…)
Item ein Gädlein ane dem baarfüßer Platz an der Statt Kellereÿ gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 25, Sa. Eigenthums ane einer behaußung undt Gädlein 128, Summa summarum 153. lb – Schulden 40 lb In Compensatione, Conclusio finalis Inventarÿ 113 lb
Marie Sidonie Dürr veuve de Jean Ulric Friess hypothèque la maison au profit de Susanne Kast, veuve du marchand Jean Louis Kob
1721 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 532
Maria Sidonia geb. dürrin weÿl. hannß Ulrich Frießen gewesten Schneiders Wittib beÿständlich Johann Graffen Büttels E. E. Zunfft der Tucher ihres geschwornen Curatoris
in gegensein Fr. Susannæ Kobin geb. Kastin weÿl. Hn Johann Ludwig Koben handelsmanns wittib beÿständlich Hn Elias Brackenhoffer E. E. großen Raths Beÿsitzers ihres geschwornen Vogts – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt sambt übrigen deren mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Steinstraß in der grohen Manns gaßen, einseit neben Wehrle dem Schuhmacher anderseit neben der Steinbergischer wittib hinten auff der Schuldnerin garttlein
Marie Sidonie Dürr veuve de Jean Ulric Friess vend la maison 250 livres au vitrier Jean Frédéric Ring
1722 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 116-v
(250) H. Hannß Ulrich Frieß Evangelischer Diaconus zu Burcken hießiger herrschafft als mandatarius Mariæ Sidoniæ geb. Dürrin weÿl. hanß Ulrich Frießen, Schneiders allhier Wittib, seiner leiblichen Mutter wie auch Johannes Graff hauptkandt beÿ E. E. Zunfft der Tücher deroselben geschworner Curator
in gegensein Johann Friedrich Ringen des glaßers beÿständlich Isaac Lentzen Schreiners seines Schwagers
Eine Behausung höfflein und gärttlein sambt dero hoffstätt und allen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Steinstaß in der Grauen Manns gaß, einseit neben Anna Maria Paulin geb. Steinbergerin wittib anderseit neben Johann Georg Wöhrle dem Schuhmacher hinten auff hannß Jacob Springer dem hohldräher, von dem verkaufften gärttlein gibt mann jährlich auff Martini 3 schilling 6 p in das granische lehen ane bodenzinß so anjetzo H. Schaffner Römer verwaltet – um 25 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund
Le conseil de l’Echasse permet à Frédéric Ring de faire son chef d’œuvre qui ne donne pas satisfaction aux examinateurs. Il n’a pas le droit d’employer de compagnon pendant trois ans ni de former d’apprenti pendant six ans. Il devient tributaire en mars 1722
1722, Protocole de l’Echasse (XI 103)
(p. 195) Dienstag den 17. Junÿ 1721 – Friderich Ring der leedige Glaßer Von hier gebürtig erscheint und berichtet daß Er seine Zeit bereits verarbeitet, alß bittet Er umb auffnahm undt Verfertigung seines Meisterstück. Erkant, gegen Erlag der Gebühr willfahrt und soll es beÿ herren Johann Frantzen.
(p. 201) Sambstag den 30. Augusti Anno 1721 – Friderich Ring der leedige Glaßer Von hier gebürtig præsentirt sein am 17. Junÿ 1721. Jüngsthien auffgenommenes Meisterstück, bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ geschworne herren Meisterstück Schauer referiren nach genügsahmer besichtigung, jedoch einer nach dem Andern, was des Meisterstück anbelangt, hat es gar wohl beßer kommen seÿn in dem Er kein beßers traut Zumachen, alß hat E. E. Gericht darüber erkant, daß Er sechs Jahr lang beÿ der Meisterschafft unten soll ansitzen, Sechß Jahr Keinen Jungen und dreÿ Jahr Keinen gesellen fördern solle, welches ihm auch placicirt worden.
(p. 211) Dienstag den 3. Martÿ Anno 1722 – Johann Friderich Ring der Glaßer Von hier erschienen undt producirt Stallschein de 17. Januarÿ Anno 1722. bittet umb das Stuben undt Zunfft recht. Erkant Willfahrt gegen Erlag der gebühr. Juravit.
Fils d’organiste, Jean Frédéric Ring épouse en 1722 Susanne Marguerite Weyel, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1722 (12.2.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 342
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Friderich Ring dem Ledigen Glaßer und burgern alhier alß bräuthigam an einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr Susanna Margaretha, Meister Johann Daniel Weÿel, des Schneiders und burgers alhie ehel. tochter, alß hochzeiterin, andern Theils – So beschehen Straßburg den 12. Februarÿ 1722 [unterzeichnet] Johan Friderich Ring als hoch Zeÿtter, Susanna Margreta Weÿelin Als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 345)
1722. Eod. [Am H. Osterfest wie auch Dom. Quasimodog., Mittw. d. 22. Aprilis copulirt] sind nach 2 maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Friderich Rinck der ledige Glaßer v. b. alhier, weÿ: H Joh: Friderich Rincken gewes. b. v. Orgel Machers alhier nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Susanna Margaretha, Joh: Daniel Weÿgel b. v. schneiders ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Ring als hoch Zeitter, Susanna Margaretha Weÿlin (i 343)
Jean Frédéric Ring meurt en 1733 dans sa maison au Faubourg de Pierre. Il laisse trois fils. La masse propre à la veuve s’élève à 65 livres, celle des héritiers présente un passif de 34 livres. L’actif de la communauté est de 65 livres, le passif de 267 livres.
1734 (14.4.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 41) n° 1301
Inventarium über Weÿland des Ehrsahm und bescheidenen Meister Johann Friderich Ring geweßenen Glaßers und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1734. – nach seinem am 9.ten octobris des Vorig. abgelegten 1733.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges Ansuchen und begehren des Ehrengeachten Hn Johann Jacob Stubers des Paßmentmachers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich, Frantz Jacob und Johann Leonhard aller dreÿ Ringen so der verstorbene seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeihelt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen, heüt dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch frau Susannam Margaretham geb. Weÿelin, die hinterbliebene wittib, mit hülff und beÿstand S. T. H. Georg Paul Rößels Verschiedener hoch Edel. Familien wohlverordneten Schaffners und burgers alhier, ihres geordnet und geschworenen Curatoris – So beschehen Straßburg den 14. Aprilis 1734.
Copia der Eheberedung
In einer alhier Zue Strasburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. (-) beschriebenen behausung folgender maßen befunden
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben mehrgemelte beede durch den Zeitlichen tod geschiedene Eheleuth mehrer Vorger inserirten Eheberedung unter andern paragrapho Was vierdens wohlbedächtlich stipulirt, daß was Sie ane Zeitlicher Nahrung Zusammen bringen, Item in stehender Ehe auff ihr iedes Weithen und linie ererben, mit oder ohne Testament legats donations oder dergleichen weis überkommen werden, einem ieden Theÿl und seinen Erben, ein ohnverändert und vorbehalten Guth seÿe und der Abgang derselben wieder ersetzt und ergäntzt, zu dem Ende dann beederseits Zubringene Nahrungen der Ordnung nach inventirt werden sollen. Alldieweÿlen aber aber die Inventation Zugebrachter Nahrung so schlechterdings unterlaßen worden, alß ist sothane Verlaßenschafft beÿ solcher bewandnus nach hiesigen odnungen und üblichen Gebrauch die noch in natura befundene Posten, sowohl der wittib als denen Erben, Vor ohnverändert das übrige aber alles alß Theÿlbahr Zugeschrieben worden
(f° 6) Eÿgenthumb ane Häußern. (T.) Ein Vorder behaußung darunter ein Schopff, Einfahrt und neben dem Schopff eine Kleine haußthür sich befindet
ane d. Steinstraß (…)
(W.) Item ein dritter theÿl Vor ohnvertheilt Von und ane einer Kleinen behausung in der Uttengaß im Winckel (…)
(W) Sa. Haußraths 9, Antheil ane einer behaußung 12, Schulden 40, Summa summarum 65 lb
(E) Sa. Haußraths 5 lb, Sa. goldenen Rings 18 ß – Schulden 40, (passiv onus) 34 lb
(T) Sa. Haußraths 22, Sa. Silbers 2, Sa. Glas und Werckzeugs zum Glaßer handwerck gehörig 12, Schulden 30, Summa summarum 65 lb – Theilbahren Passivorum 267 lb, (passiv onus) 236 lb
Stall Summ 171 lb
Jean Frédéric Ring vend la maison 175 livres au tailleur Nicolas Reiss
1723 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 370-v
Johann Friedrich Ring der Glaßer
in gegensein Nicolaus Reÿß des Schneiders
Eine Behausung höfflein und gärttlein sambt dero hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Steinstraß in der grauen Manns gaß, einseit neben Anna Maria Paulin geb. Steinbergerin der wittib modo Johann Leonhard Eißenhard dem hänffer Ehefrau, anderseit neben Johann Georg Wöhrle dem schuhmacher hinten auff Ludwig zierle dem Metzger – zwar von dem mitverkauften gärttlein gibt mann jährlichen auff Martini ane bodenzinß in das granische Lehen 5 ß 6 d – um 75 pf verhafftet, geschehen um 100 pfund
Fils d’un apprêteur de tabac, le tailleur Nicolas Reiss épouse en 1728 Anne Marguerite Fritschmann, fille de pêcheur : contrat de mariage (minute non conservée, célébration
1728, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 590
(Eheberedung) Niclauß Reiß, ledigen Schneiders
und Jungfrauen Annä Margarethä Fritschmännin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 61-v, n° 218)
1728. Eod. [Mittw. d. 7. Julÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Niclaus Reÿß der Ledige schneider v. b. alhie, Niclauß Reÿßen, b. v. Taback Machers ehl. sohn, v. Jgfr. Anna Margaretha, Joh: Stephan Fritschmans b. v. fischers ehl. Tochter [unterzeichnet] Niclauß Reiß als hoch Zeiter + der hochzeiterin mit ihrem Zeich. (i 65)
Nicolas Reiss hypothèque la maison au profit du garde de l’accise Jean Georges Fritschmann
1748 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 n° 244
Nicolaus Reiß der schneider
in gegensein Johann Georg Fritschmann des garde im Umgeld vor sich selbst und innamen seiner Ehefrau weÿl. Annæ Margarethæ geb. Fritschmann, wegen derjenigen 80 pfund so er von ermelten seiner Ehefrau lebtägig zu genießen hat
unterpfand, eine behausung, höflein und hoffstatt in der vorstadt Steinstraß in der Graumannsgaß, einseit neben N. N., anderseit neben N. N. beede hänffern, hinten auff N. N. den wagner
Nicolas Reiss hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jean Michel Weishaar (son beau frère)
1753 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 51-v
Nicolaus Reÿß der schneider
in gegensein Johann Michael Weißhaar des tabacbereiters – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung, hofflein, gärltein und hoffstatt in der vorstatt Steinstraß ane der Graumanns:Gaß, einseit neben Johann Georg Dietrich dem hänffer, anderseit neben Leonhard Eisenbrand auch hänffer, hinten auff Johann Adam Acker den färber – davon gibt mal in das Lerchenfeldische lehen 3 ß
Nicolas Reiss vend un tiers indivis de la maison au profit du charretier et manant Jean Georges Zimmermann et de sa femme Ursule Meyer
1765 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 184
Johann Georg Reiß der schuhmacher
in gegensein Johann Georg Zimmermann des schirmers und kärchelziehers und Ursulæ geb. Meÿin
den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen und zugehörden ane der Kraumanns gaß, einseit neben Frantz Denni dem seiler, anderseit neben Georg Dietrich dem hänffer, hinten auff N. Bircki den färber – um 100 lb und 100 lb verhafftet, geschehen um 24 pfund
Procès verbal d’adjudication de la maison qui appartient pour un tiers à l’apprêteur de tabac Jean Michel Weishaar, pour un tiers au charretier Georges Zimmermann et pour le dernier tiers aux enfants mineurs de Catherine Elisabeth Martin et de Martin Münch. La vente a lieu au Faubourg de Pierre à l’auberge à la Charrue. La maison mise à prix 500 florins est adjugée 680 florins (340 livres) au maître maçon Jean Georges Fausser. La maison donne d’un côté sur la parcelle du plan Blondel II 306 (Denny), de l’autre II 308 (Dietrich), derrière à l’ouest II 302 (Acker), au nord II 301 (Rosenfelder) et à l’est II 309 (Schneider)
1767 (14.11.), Pièces annexées à la Chambre des Contrats (94 Z 4)
[Versteigerung] Eine gemeinschaftliche Behausung, welche Meister Johann Michael Weißhaar dem Tabackbereiter Zu einer terz, Georg Zimmermann dem Groß: Karchzieher zur andern Terz und Weiland Fraun Catharinæ Elisabethæ gebohrner Martinin, mit Meister Martin Münch, dem Leinenweber und burger alhier ehelich erzeugt hinterlaßenen zweÿ Kindern, die mit dem ehrbaren Johannes Wenk, Lehnkutschern und burgern alhie bevögtiget sind, zur übrigen terz, eigenthümlich zuständig: und alhier zu Straßburg ane der Graumanns Gaß, einseit neben Weiland Georg Dieterichs, des gewesenen Hänfers Wittib, anderseit neben Frantz Dennÿ dem Hänfern, hinten Zum theil auf die Ackerische Erben theils auf N Rosenfelder dem Wagner und zum theil auf Johann Joseph Schneider den Weber stosend gelegen ist, wurde auf begehren und Veranstalten obenbenamßter Participanten, für sich selbsten und respectivé vögtlicher weise agirend, in Gemäßheit ihres einmüthig gefaßten Entschlusses (…) einer freÿwilligen offentlichen Versteigerung ausgesetzt, und zwar unter folgenden, in der Gast behaußung zum Pflug allen anwesenden Personen deutlich vor: und abgelesenen Anzeig: und bedingungs Puncten als Erstens, ist anzuzeigen, daß solche behausung jährlich mit 3 ß 4 d der Hochad. famille von Reich giebigen bodenzinßes verhaftet ist. Ansonsten ist selbige auch um 400. R. darauf versichert stehen Capital verpfändet und zwar, Jungfrau Mariæ Barbaræ Braunin um 200. R, Meister Johann Heinrich Weißhaar um 100 R. Und Meister Johann Michael Weilandhaar auch um 100 R. (…)
Drittens, kann solche behausung innerhalb vierzehn tägen dem Steigerer und würcklichen Acquirenten eingeraumbt werden Zu eben der Zeit muß aber auch nach erhaltener behörigern confirmation, die gerichtliche Verschreibung darüber in allhiesiger C. C. Stube vorgenommen werden (…)
Und wird demnach diese behausung auf die abgelesene Versteigerungs Puncten angesetzt pro 500. R, Worauf dann gebotten (…) Herr Simon Schmid 670. R (…) so verbliebe die Adjudication in suspenso und begehrten Vereichnus von diesem Vorgang. So beschehen Straßburg den 18. Septembris nachmittags um vier Uhr Anno 1767, Ist unterschrieben Johann Carl Fiscké, Notarius cum Paraphe.
Sambstags den 31.ten Octobris 1767 (…) Herr Johann Georg Faußer, der Maurer, 680. R. Nach deme nun niemand mehr zugegen ware, der ein Mehreres bieten wollen, so ist von den allerseits Interessenten ihme Herrn Johann Georg Fauser dem Maurermeister und burger alhier solche behausung um das letzte Gebott vor 680 Gulden (…) adjudicirt worden
[in fine :] Erkant wird dem jmplorirenden Vogt Johannes Wenck mit dem benöthigten Decreto Alienendi in ansehung Vorstehender adjudicationis willfahrt, demnach solche hiemit obrigkeitlich confirmirt. Decretum beÿ Rath, Straßburg d. 14. Novembris 1767. [unterzeichnet] de Laurier, Rathschreiber
[à tergo] Prod. bey Rath den 7.t Novembris 1767 – prod d. 15. Jan. 1768.
L’acte de vente correspondant passé à la Chambre des Contrats mentionne que l’immeuble provient de la succession de feu le tailleur Nicolas Reiss
1768 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 25
Johann Michel Weißhar der tabackbereiter, Georg Zimmermann der großkärchzieher und Johann Wenck der lehnkutscher als vogt Martin Münch des leinenwebers zweÿen kinder Johann und Martin der Münch
in gegensein Johann Georg Faußer des maurers und Catharinæ Salome geb. Stafflerin
eine behausung, höfflein, gärtlein und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Steinstraße ane der Graumannsgaß, einseit neben Georg Dietrich gewesten hänffers wittib, anderseit neben Franz Denny dem hänffer, hinten zum theil aud die Ackerischen erben theils anderen – davon gibt man den Edlen von Reich 3 ß 4 s ane bodenzinß – jedem der verkäufer zu einer tertz als ein von weÿl. Nicolaus Reiß gewesten schneiders ererbtes guth – um 100 pfund, 50 pfund und 50 pfund verhafftet, geschehen um 140 pfund
Jean Georges Fausser et Catherine Salomé Staffler hypothèquent la maison au profit du maître maçon Jean Laurent Gœtz
1768 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 35
Johann Georg Faußer der maurer und Catharina Salome geb. Stafflerin mit beÿstand Johann Georg Staffel des seilers und Johann Christoph Meÿer des parctici beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Lorentz Götz des maurermeisters – schuldig seÿen 340 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Graumannsgaß, einseit neben der Dietrichen wittib, anderseit neben Franz Denny dem hänffer, hinten auff den Ackerischen erben
La maison est vendue par enchère judiciaire le 9 septembre 1773 à Jean Laurent Gœtz, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame (créancier selon l’obligation ci-dessus) qui la revend quelques mois plus tard 350 livres au jardinier Georges Dannenberger et à sa femme Anne Marie Wolff
1774 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 4-v
H. Johann Lorentz Götz der werkmeister löbl. stifft Frauenhauses
in gegensein Georg Dannenberger des gartenmanns und Annæ Mariæ geb. Wolffin unter assistentz Johann Föttinger des bratwurstmachers und Johann Andreas Grohberger des leinenwebers
eine behausung, höfflein, gärtlein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstadt Steinstraß ane der Graumanns gaß, einseit neben den Dietrichischen erben, anderseit neben Franz Denni dem hänffer, hinten auff N. Birckicht dem färber – davon gibt mann den Edlen von Reich 3 s 4 p ane bodenzinß – alß ein auff der ganth unterem 9. sept. jüngsthin erkaufftes guth – um 700 gulden
Fils de cordonnier, le jardinier Jean Georges Dannenberger épouse en 1759 Anne Marie Wolff, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 229-v)
eadem [1759. Mittwoch den 24. Jan.] sind nach 2 maliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Dannenberger der ledige gartenmann und burger alhier, Weÿl. Philipp Dannenbergers geweßten burger v. Schuhmachers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Anna Maria hanß Wolffen deß burg. und Gartners ehl. tochter [unterzeichnet] X hochzeiters zeichen, + hochzeiterin zeichen (i 237)
Anne Marie Wolff meurt en 1781 en délaissant deux enfants. La maison est estimée selon son prix d’achat, soit 350 livres, étant donné qu’elle n’a fait l’objet d’aucune grosse réparation. L’actif de la succession s’élève à 400 livres, le passif à 368 livres.
1781 (5.6.), Me Stoeber (6 E 41, 1242) f° 233
Inventarium über weÿl. Fraun Anna Maria Dannenbergerin geb. Wolfin Georg Dannenberger des Tagners beÿ E. E. Zunft der GUW ehefrau Verl. den 26. Jüngst als am Tag ihres Absterbens verlaßen hat – auf Ansuchen des Wbs. wie auch Mr Johannes Fettinger des Bratwurst Machers als geschwornen vogts der Abgeleibten mit Ihme dem Wbr. erzeugter beder Kinder und ab intestato verlaßener Erben benandtl. Margareta so den 30. martÿ 1762 und Johann Georg so den 13. maÿ 1775 zur welt gekommen
in der alhier zu Straßburg an der Grau Manns Gaß gelegenen und in diese Verlassenschafft gehörigen Behs.
Eigenthum an 1 behs. Neml. 1 Behs. höflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Graumanns Gaß dero Vorstadt Steinstraß 1.s neben der Dietrichischer Wb. 2.s neben Georg Leßer dem Tagner hinten auf Bürkigt den färber, Von welcher Behs. man jährl. denen Edeln von Reich auf Martini 3 ß 4 d bodzß. zu reichen schuldig – von H. Rathh Götz WrkMr des Stiffts Frauenhaus den 4. Januarii 1774 erkauft worden vor 350, beÿ welchem Kaufpreis man es dermalen zu Ersparung der Abschatzung Kösten und weilen die Gebäude seit dem nicht verbeßert worden bewenden läßt. Hierüber meldet ein Kfbrf. de dato 4. Januarÿ 1774 ferner ein Gantkaufbrief vom 9. 7.br 1773
Feldst. Kgf. bns. 1 stück, beßerung ane lehengüthern 2 stück
Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 21 lb, Sa. silbers 8 ß, Sa. schweins 8 lb, Eigenthum an einer behausung 350 lb, ane feldt 20 lb, beßerung ane lehengüthern &&, Summa summarum 400 lb – Schulden 368 lb, Nach deren abzug 31 lb, Stall summ (idem)
Georges Dannenberger se remarie quelques mois plus tard avec Barbe Pfænder, fille d’un journalier de Pfaffenhoffen : contrat de mariage, célébration
1782 (30.1.), Me Stoeber (6 E 41, 1260) n° 129
(Eheberedung) persönlich erschienen Georg Dannenberger, der Gartenmann, Wbr. und burger allhier, als hochzeiter, an einem,
So dann Jungfer Barbara Pfänderin, Georg Peter Pfänder, des burgers und taglöhners Zu Pfaffenhoffen mit weiland Fr. Salome gebohrner (-) seiner verstorbenen Ehefrau, ehelich erzeugte tochter, als braut beiständlich Johannes Boltz des Leinenwebers und burgers alhier am andern theil – Straßburg Mittwochs de, 30. Januarii 1782. [unterzeichnet] + des hochzeiters selbst gemachtes handzeichen, Anne Barbara Pfendersin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 137-v, n° 4)
In dießem 1782. Jahr sind nach zweÿmal nach einander geschehene proclamation montag den 18. Februarÿ mittag um dreÿ uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Georg Dannenberger wittwer burger und taglöhner allhier mit Jgfr. Anna Barbara Pfenderin Georg Pfenders burgers Zu Pfaffenhoffen eheliche dochter [unterzeichnet] X des hochzeiters hndzch., Anna Barbar Pfenderin hochzeiterin, Johannes Höttingers als schwager, Georg burckhard Lauff als Vetter (i 141)
Anne Barbe Pfænder fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeoise. Elle figure sur la liste des nouveaux bourgeois (le registre de bourgeoisie correspondant n’est pas conservé)
1782 (7.2.), Me Stoeber (6 E 41, 1263) n° 70
Verzeichnus desjenigen Vermögens, welches Jfer Anna Barbara Pfänderin von Pfaffenhoffen gebürtig, welche an Georg dannenberger, den Gartenmann Wbr. und burgern allhier ehelich verlobet und bei Gnädiger hiesiger hoher Obrigkeit um das burger: Recht einzukommen Vorhabens, dermalen eigenthümlich besitzet
hausräthlichen mobilien 186 lb, Silber 21 lb, baarschafft 50 lb, Summa 258 lb – Straßburg den 8.t hornung 1782
VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 14]
anna Barbara Pfanderin
Barbe Pfænder fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient à son mari rue Graumann
1782 (8.3.), Me Stoeber (6 E 41, 1244) n° 270
Inventarium über Fraun Barbara Dannenbergerin geb. Pfenderin zu Johann Georg Dannenberger dem Tagner und burger alhier in die ehe zugebrachte Nahrung, vor mir No° den 30. jan. dieses Jahrs passirten Eheberedung
in der zu der Graunmanns gaß gelegenen dem Ehemann und seiner KK. erster Ehe eigenthümlich zuständigen behausung
Norma, hausrath 45 lb, silbers 19 ß, baarschafft 16 lb, activorum 24 lb, summa summarum 87 lb, haussteur 5 lb, Summa 92 lb
Georges Dannenberger et ses deux enfants le cordier Jean Georges Dannenberger et la femme du journalier Thiébaut Moll vendent la maison au maçon David Stotz. Le père vendeur s’y réserve un droit d’habitation
1801 (22 pluviose 9), Strasbourg 7 (35), Me Stoeber n° 1872, 1591 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 45 du 26 pluv. 9
br Georg Tannenberger tagner, ferner br. diebold Moll Abrahams sohn Tagner allhier Namens seiner Ehefrau geb. Tannenberger und br. Johann Georg Tannenberger Sohn Seiler
in gegensein brs David Stotz des Maurers
Eine behaußung gärtlein höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden in der Streinstraßer Vorstadt in der Graumannsgass N° 4, 1.s neben br Georg Loser Gartner, anderseit neben Dietrich Fischers Wittib hinten auff br. Wilhelm dem hufschmidt – ledig und eigen ausser 66 und zween drittel Centimes bodenzinß der Reichischen Familie gehörig, ihnen vermög Kaufbrieff in der C. C. Stub vom 4. Januarÿ 1774 acquirirt – um 400 fr
Ist ferner bedungen worden, (…) 2. ist dem Verkaufenden Vater Georg Tannenberger so lang derselbe am Leben seÿn wird gegönnet in einer Kammer auf dem ersten Stock gegen dem Gärtlein dessen bett zu halten und darin zu schlafen ohnentgeltlich (oder) 100 fr ihm zu bezalen
Originaire de Nürtingen en Wurtemberg, David Stotz épouse en 1793 Susanne Schwab, native de Bischwiller et veuve de Jean Ulric Wehrlin. Ils passent un contrat de mariage en l’an VIII.
1800 (27 prairial 8), Strasbourg 13 (12), Me Vix (Bremsinger) n° 425 – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 68 du 27 pr. 8
Eheberedung – burger David Stotz, der Maurer in dem Metzgergiesen N° 47 wohnhaft, des burgers Jakob Stotz, Maurers zu Nörtingen im Würtembergischen mit der bin Maria Agnes geb. Heilmännin ehelich erzeugter Sohn
bürgerin Susanna geb. Schwabin erstmals weÿl. burgern Johannes Wöhrlen des tagners Wittib, dermalen besagten Stotz Ehegattin, daß sie sich bereits in dem Monat Prairéal 2.t jahr miteinander ehelich verlobet (…)
Mariage, Strasbourg (n° 272)
Cejourd’hui 21 mai 1793 (…) sont comparus en la maison commune pour contracter mariage d’une part Jean David Stotz agé de 30 ans, tailleur de pierres, domicilié en cette ville rue de l’hôpital, natif de nürtingen, pays de würtemberg, fils de Jacques Stotz, maçon audit lieu, et d’agnès Heillmann, avec Susanne Schwab, agée de 36 ans,, blanchisseuse domiciliée en cette ville, même Rue, native de Bischweiller, département du bas Rhin, fille de feu Chrétien Schwab, tisserand audit lieu, et de feue Rosine Helwin, veuve de Jean ulrich Wehrlin (…) 1° de l’acte de naissance de Susanne Schwab, Jean David Stotz n’ayant pu produire le sien à cause de la guerre, portant qu’elle est née à Bischweiller le 30 juillet 1756 (…) 2° de l’acte de décès de Jean Ulrich Wehrlin époux en premières noces de ladite Susanne Schwab portant qu’il est mort en cette ville le 13 avril 1792 – (signé) Johan David stotz, Susana schwabin (i 73)
David Stotz meurt en 1804 en délaissant trois enfants.
1804 (4 vend. 13), Strasbourg 13 (20), Me Bremsinger n° 2001, 2757 – Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 31-v du 9 vend. 13
Inventaire de la succession de David Stotz, Maçon, décédé le 5 juin ou 16 prairial dernier – à la requête de Susanne née Schwab la veuve assitée de Jean Etienne Hader tisserand, dans la maison mortuaire détaillée ci après, Le défunt a délaissé trois enfants procréés avec la veuve, 1. David agé de 10 ans et demi, 2. Caroline agée de 8 ans et 3. Salomé agée de 6 ans – en présence de Jean Jacques Stotz maçon tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu Me Vix le 27 prairial 8 (copié)
propres de la veuve : meubles 278 fr, remploi selon la déclaration reçue Me Vix le 26 prairial 8, 449 fr, déduire 28 fr
propres des héritiers : meubles 180 fr, outils et matériaux de maçonnerie
Propriété d’une maison appartenante en propre aux héritiers et à la communauté. Savoir une Maison petit jardin Puit et petite cour avec toutes ses appartenances Droits et Dépendances située en cette ville de Strasbourg au faubourg de Pierre Rue Graumann sous N° 4, d’un côté Georges Laser Jardinier, d’autre la veuve Dietrich, devant ladite rue, derrière Wilhelm Maréchal ferrant, dont on doit annuellement une Rente fonciere de 66 c et 2/3 a la famille Reich – jouissance viagere réservée à Georges Tannenberger – estimée 1400 fr, acquise par acte passé devant Me Stoeber le 22 pluviose 9, à la Chambre des subhastations le 9 septembre 1773 et Contrat délivré par Me Dautel le 16 du même mois enregistré à la Chambre des Contrats le 4 janvier 1774
total des propres des héritiers 1820 fr, passif 2722 fr
Les héritiers vendent la maison au maréchal ferrant Jean Wilhelm.
1805 (7 frimaire 14), Strasbourg 5 (22), Me F. Grimmer n° 3659 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 19-v du 8 frimaire
Adjudication – Susanne née Schwab veuve de Jean David Stotz Maçon assitée de Sébastien Lassia homme de loi tutrice naturelle de ses trois enfants mineurs, savoir David, Caroline et Salomé Stotz, Plus Jean Jacques Stotz architecte, subrogé tuteur des enfants mineurs, vente ordonnée par jugement du Tribunal civil du 22 vendemiaire dernier
à Jean Wilhelm maréchal ferrant
une maison petite cour appartenances Droits aisances et dépendances sise a Strasbourg fauxbourg des pierres rue Graumann n° 4, d’un côté Georges Laser d’autre la veuve Dietrich ou Jacques Lauff derrière Jean Wilhelm et Jacques Sutter, ladite maison appartenances dans la succession du père desdits mineurs mise en vente suivant procès verbal du 27 brumaire et 7 du présent mois – chargée d’une rente annuelle de 66 et 2/3 de c réclamée par la famille Reich è moyennant 1600 francs
(Joint : adjudication du 20 brumaire, mise à prix 1300 fr – 27 brumaire – affiches)
Jean Wilhelm est déjà propriétaire de la maison qui se trouve à l’arrière et qui s’ouvre sur le Faubourg de Pierre. La destinée de la maison rue Graumann suit celle du Faubourg de Pierre jusque dans les années 1870