Frédéric Piton (rue) : Brennergäßel
Sur la droite, façades arrière des maisons qui donnent sur les Grandes Arcades (avril 2017)
La ruelle qui part de la place des Cordeliers (Barfüsser Platz, actuelle place Kleber) pour se prolonger par la rue des Chandelles porte anciennement le nom de Feuergässel (ruelle du Feu, 1375, 1427, voir Adolphe Seyboth, éd. en allemand p. 76, allusion probable à un incendie de 1327). Les maisons du quartier sont souvent désignées par l’expression derrière le poêle des Pelletiers (hinter der Kürschner Stub, actuel 10, rue des Grandes Arcades), par exemple en 1681, im Brenner oder Rubenlochgäßlein hinder der Kirschnerstub, rue des Incendiaires ou du Trou aux navets derrière le poêle des Pelletiers. Le nom de Brennergässel est une variante de Feuergässel, celui de Rubenloch fait allusion à l’auberge qui fait à la fois l’angle de la rue Frédéric Piton et des Grandes Arcades (actuel n° 4), à l’enseigne du Cep de Vigne (zum Rebstock, zum Weinstock) mais couramment appelée zum Rubenloch. La ruelle porte au XIX° siècle le nom de rue des Incendiaires et depuis le lendemain de la Première guerre mondiale celui de Frédéric Piton (1800-1871), auteur de Strasbourg illustré ou panorama pittoresque, historique et statistique de Strasbourg et de ses environs (1855).
Sur le plan Blondel (1765), la rue est appelée Rue du boute-feu. On peut voir la ruelle communale entre les parcelles 382 et 368 (AMS, cote 1 PL 675)
Plan cadastral de 1897, mis à jour en 1910 (AMS, cote 907 W 161)
La rue des Incendiaires se trouve dans le quart supérieur droit