26, Grande rue de la grange
Grande rue de la grange n° 26 – IV 253 (Blondel) – N 754 puis section 59 parcelle 33 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Georges Frédéric Bruder, parcheminier (1768), démolie en 1912
La maison et ses voisines, rez-de-chaussée et premier étage, deuxième et troisième étages
Photographies prises vers 1911 (AMS, albums 1 Fi 20 n° 1, 1 Fi 19 n° 30, 1 Fi 20 n° 2)
Située Grande rue de la Grange, la maison est proche de la place des Cordeliers (actuelle place Kléber), d’où la désignation place des Cordeliers à l’extrémité de la Grande rue de la Grange (an dem Barfüsser platz oben an der Grossen Stadelgassen) ou Grande rue de la Grange près la place des Cordeliers (ane der Grossen Stadelgass, ohnfern dem Paarfüsserplatz). La maison qui appartient à des artisans (tailleurs, relieurs, parcheminier) n’apparaît qu’une fois dans les registres de la Chambre des Contrats au XVIII° siècle, à l’occasion d’une hypothèque ; sa propriété se transmet par cession de parts.
Le billet d’estimation de 1749 mentionne un rez-de-chaussée, un étage et deux niveaux de greniers dallés, une cave voûtée et une écurie dans la cour. Les Directeurs fonciers autorisent en 1604 le propriétaire à établir moyennant un loyer une porte de cave sur le communal comme ses voisins. Le loyer communal s’éteint en 1768 quand la porte est supprimée, ce qui est l’indice d’une reconstruction. La façade caractéristique de la manière en vogue est donc due au parcheminier Georges Frédéric Bruder. Elle comporte un rez-de-chaussée (arcade de boutique et porte d’entrée) et deux étages dont les linteaux ondulés ont des clés sculptées. Des ferronneries ornées garnissent le haut de la porte et les appuis galbés des fenêtres (garde-corps). Le troisième étage de style plus simple est plus récent (1850). Le propriétaire passe un accord avec son voisin à l’est (n° 28) quand il reconstruit un bâtiment dans la cour : le procès verbal de visite en 1907 mentionne une galerie à trois étages de cette époque.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 198, cour P
L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la deuxième à gauche du repère (s). On remarque que le dessin représente trois étages, ce qui ne correspond pas à l’Atlas des alignements. Le cadastre signale un petit nombre de fenêtres au troisième étage dès 1840 et un plus grand nombre après l’ajout du troisième étage en 1850. La façade arrière du bâtiment sur rue donne dans la cour (P) entre (6) et (7). La partie antérieure gauche de la cour est occupée par un mur contre lequel s’adosse dans la partie postérieure le bâtiment (8-9-10). Le bâtiment (10-1) s’ouvre au fond de la cour dont le coin droit est occupé par un édicule (1-2-3). La partie antérieure droite de la cour est occupée par le bâtiment (6-5-4), la partie postérieure par le mur de séparation (4-3). La surface libre de la cour forme ainsi une ligne brisée.
La Ville acquiert la maison au début du XX° siècle et la fait démolir en 1912 pour ouvrir le Nouveau boulevard, actuelle rue du Vingt-deux-novembre.
Dessins du Service d’architecture avant démolition : élévations 12 à 16 place Kléber, 28 à 22 Grande rue de la Grange
Coupe du n° 26
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1648 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Philippe Schaub, tailleur, et (1630) Sara Surlet puis (1656) Elisabeth,auparavant femme du sellier Henri Gernes puis (1656) de l’horloger Jacques Eber – luthériens | ||
1660 | v | David Güntzer, relieur, et (v. 1655) Catherine Weiss – luthériens |
1704 | h | Jean Georges Walter, tailleur, et (1685) Anne Ursule Güntzer – luthériens |
1732 | h | Jean Frédéric Bruder, parcheminier, et (1712) Anne Catherine Walter – luthériens |
1749 | h | Georges Frédéric Bruder, parcheminier, et (1749) Anne Marie Beck – luthériens |
1833 | v | Jean Daniel Dürbach, peignier, et (1821) Marie Sophie Hæberlin |
1843 | v | Philippe Jacques Wilhelm, parcheminier, et Caroline Goppert |
1866* | Salomon Nerson, négociant | |
1896* | Auguste Lauck, serrurier | |
1901* | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1722, 700 livres en 1732, 450 livres en 1749
(1765, Liste Blondel) IV 253, Fréderic Bruder
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 754, Dürrbach, Jean Daniel, faiseur de bas – maison, sol – 1,7 are
Locations
1719, Jean André Meyer. ferblantier, et (1707) Marie Marguerite Scheuch
1720, Anne Marguerite Stœsser veuve du ferblantier Jean Daniel Scheuch
1777-1804, Jean Frédéric Bruder, parcheminier, et (1777) Sabine Rœderer, fils des propriétaires
1829, Nicolas Gehringer, tailleur d’habits, et (1829) Marie Thérèse Heibel
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
VII 1446 (Zinßbuch D) f° 181-v
La maison doit un loyer pour une porte de cave que les Directeurs fonciers autorisent (voir ci-dessous) en 1604
Item ii ß d Soll geben hanns georg Strobel der Schneider oben In der Stadelgassen, von einer Keller thieren so er von newem, ligend Zumachen erhalten In Stadelgassen, fünff schuh In braite, vnd dreÿ schuh herauß, Soll Almend sein vnd bleiben vnd gefalle vff Johannis Ao 5 Zum erstenmal. Act. den 14. Maÿ Ao 1604.
(rub.) Jetzt Clauß Würmell. 3 ß. 8 Martÿ 1627
Neü 176.
Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672), f° 176
Jetzt David Güntzer
Hanß Philipp Schaub der Schneider, Soll gemeiner Statt, von liegenden Kellerladen, ahn dem Hauß in der großen Stadelgaß neben dauid Rudolphen dem Kürschner, Jahrs Vf Joh.is Baptistæ 3 ß d
Alt. d. f. 181
New fol. 157
(Quittung) 1655
1660 von Hanß Dauid Reinen empf.
1663 von Dauid Güntzen alß domini adum. empf.
(Quittungen) 1667-1672
Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 157
David Güntzer, Soll Vom ligenden Kellerladen an dem Hauß in der großen Stadelgaß vff Joh: Bapt. 3 ß
St. Zinnßb. p. 176
Neuzb. 251-b
Ferners vom Gädlein ([corrigé en] Vom new erbawten häußlein) vff dem Prediger Kirch hoff vff Laurentÿ l. – ([corrigé en] Prot. de 1711. folio 180, 12 lb)
St. Zinnßb. p. 261
jetzt Johann Georg Walter ([biffé] Wb)
David Güntzers Wittib
Jetzt Johann Georg Holdorff
den 17. Mar. 1723 Erhielte Er neüe Lehnung auf 9 jahr Von Laurentÿ 1723 anfangend den 22. febr. 1730. erhalt er fernere 9. jährige Lehnung Von 1732 anfangend
[in margine :] Johann Friderich Bruder 3 ß d 1736. j.mo
1673-1741, dont
1705-1712 Walter – Vidua
1713-1717 Walter – Güntzerin
1720-1730 Walter – Holtdorff
Neuzb fol 287-b
Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 251-b
Le loyer dû pour la porte de cave s’éteint en 1768 avec la suppression de l’objet
alzb. 157
Joh: Friderich Bruder Soll vom Ligenden Kellerladen an dem Hauß in der Großen Stadelgaß auff Joh: Bapt. 3 ß
(Quittungen) 1741-1768
Ist in A° 1768. hinweggemacht worden
Directeurs fonciers (Bauherren)
1604, Directeurs fonciers (VII 1319)
Après s’être rendus sur les lieux, les directeurs fonciers autorisent le tailleur Jean Georges Strobel à établir comme ses voisins une porte de cave de 5 pieds de long en saillie de trois pieds sur la voie publique. Le cens annuel est inscrit au Livre des loyers communaux
(f° 76-v) Montag den 14. Maÿ. hand georg Strobel. demnach hans georg Strobel der schneider etlich mal gebetten vff den Augenschein Zu khomen, dan es gar nottig, In Stadel gassen abwendig H Abraham helden hauß, Aber von Bawh. biß h.mit fürgenomen werd. können Als seindt die dreÿer hinab Zu seim hauß gangen. Der begert vnd bitte Ihme Zu gönnen ein ligende kellerthier Vff d. Allmend zumachen 3 sch herauß 5 schuh brait, weil dann alle dieselbe Nachbaren Zu beden seiten dises haußes vff und ab Jeder ein lehnende Kellerthier hat, Haben die dreÿer dafür gehalten, das Ihme In seim begeren wol Zu willfahren seÿ. doch das er Järlich Vff Johannis vnd Ao. 5 Zum erst. mal 2 ß d dauon Zinß geben soll. das Ist Ihne angezeigt, hatts bewilligt, und Zu danck angenommen.
[in margine :] Leÿ H. B. R – Vns Zinß – 2 ß – C f° 94 – D f° 181
1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le sieur Bruder est autorisé à modifier des croisées
(f° 179) Donnerstags den 4. februarii 1777. Mr Bruder Pergamenter – Ferner wurde Augenschein eingenommen an Mr N. Bruder, des Pergamenters Behausung oben an der gros Stadelgaß gelegen, welcher gebetten, Ihme zu erlauben die Creutzstöck zu verändern. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, une cave voûtée, passage, écurie pour les logements militaires, petite chambre, petit hangard dans lequel se trouve la buanderie, un puits et un abreuvoir en pierre, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
- 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche de l’entrée deux petits poêles et une cuisine, au premier étage deux chambres, le comble qui renferme deux greniers dallés est couvert en partie de tuiles creuses et en partie de tuiles plates. Il y a dans la cour une vieille écurie à demi toit couvert de tuiles plates. Il y a en outre un passage latéral , un puits et une petite cave voûtée. Elle est estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange f° 24-v
nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Bruder
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 214 case 2
Dürbach, Jean Daniel, faiseur de peignes à Strasbourg
Wilhelm, Philippe, Parcheminier, Grande rue de la grange n° 9 (1845)
N 754, maison, sol, grande R. de la grange 2
Contenance : 1,70
Revenu total : 135,89 (135 et 0,89)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
maison
Revenu total : 160,89 (160 et 0,89)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Année d’entrée : 1850
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Augmentations, 1850 – Wilhelm Philippe f° 214, N 754, Maison, revenu 25, Aug. du 3° Etage
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 962 case 2
Wilhelm Philippe Parcheminier, rue des moulins 18
1866 Nerson, Salomon, négociant à Strasbourg
1896/97 Lauck August, Schlosser
1901 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 710)
N 754, maison, sol, Rue de la Grange 26
Contenance : 1,70
Revenu total : 160,89 (160 et 0,89)
Folio de provenance : (214)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Cadastre allemand, registre 32 p. 361 case 3
Parcelle, section 59, n° 33 – autrefois N 754, ensuite 256/13, 236
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 26
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,89
Revenu : 1700 – 2300 (Reinertrag 9,30)
Remarques :1913 ab S. 362 F. 5
1912 Abbruch
(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel (p 162)
(maison n°) 2
Prop. Bruder, George Frédéric, Parcheminier – Tanneurs
Loc. Bruder fils, Jean Frédéric, Parcheminier – Tanneurs
Loc. Adorne, Philippe, tailleur – Tailleurs
Registres de population
(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Grosse Stadelgasse (S. 168)
(Haus Nr.) 26.
Klein, Spezereihandlung. 0
Berl, Schneidermstr. 1
Knössel, Schlosser. H 2
Lauch, Rentner. H 2
Bastian, Schneider. H 3
Sandhaas, Schneiderm. H 3
Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999), n° 65
Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]
Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]
Haus : Grosse Stadelgasse N° 26 [Maison :]
a) Geschichtliches : Hus der Frau von Kagenecke, do Dielmann der Kürsner inne sitzet 1427. Hans Walter, Tascherer, 1587 [Historique] repris d’Adolphe Seyboth
b) Zeitbestimmung : Louis XV [Epoque]
c) Zeicheriche Aufnahmen : Façade [Relevés sous forme de dessin]
d) Photographische Aufnahmen : Façade [Relevé photographique]
I. Das Äussere [Extérieur]
- 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc.- Reiche Rococo fassade. Steingewände u. Gliederungen
[Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Remarquable façade rococo. Murs en pierre, modénature - 11. Türeinfassungen – Portal im Ganzen zu erhalten
[Encadrement de porte] Portail à conserver en entier - 14. Schlusssteine- 8 zierliche, über Thür u. Fenster
[Clés de voûte] Huit, surmontant la porte et les fenêtres
II. Im Inneren [Intérieur]
- 5. Galerie auf dem Hofe – einfache Holzgalerie (3 Stockwerke) XIX
[Galerie sur cour] Galerie simple en bois (3 étages), XIX° siècle - 8. Treppengeländer – Baluster aus Brettern geschnitten, Wange profiliert
[Balustrades d’escalier] Balustrade de planches sculptées. Limon profilé - 10. Eiserne Gitter – 1 Thüroberlichtgitter (Eingangsportal). 6 zierliche Fensterbrüstungsgitter
[Grilles en fer] Ferronnerie au-dessus de la porte d’entrée, 6 garde-corps ornés en ferronneries aux fenêtres - 25. Türbeschläge -(Hinterhaus) 1 Schlüsselblech
[Ferrures de porte] (bâtiment arrière) 1 plaque de serrure
Bemerkungen :
1 geschweifte Zweifüllungsthür (I. St.)
[Remarques –] Double porte chantournée (premier étage)
Dossier de la Police du Bâtiment
Pas de dossier
Relevé d’actes
Le tailleur Jean Philippe Schaub et Sara Surlet hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Albert Sebitzius
1648 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 474-v
Erschienen Hannß Philipß Schaub der Schneider Vnd Burger Zue Straßburg vnd Sara Surletin beÿde Eheleuthe, haben Zu vorderst beschienen, daß ihr zusammen gebrachtes und ererbendes Guth theilbar Vnd Verändert seÿe, Vnd darauff
in gegensein deß edel Ehrenvest und hochgelehrt H. Joh: Alberti Sebitzÿ Medi: Doctoris alhie – schuldig seÿen 25. lib Straßburger
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoffstatt Vnd höfflin mit allen deren Gebäwen & alhie in der groß. Stadelgaßen, neben weÿl. Michael Brunckh. deß Küeffers seel. Erben pp neben David Rudolphen dem Kürschnern hinden vff H Daniel Rinckhen Superintendenten Zu Beÿßach stoßend gelegen davon geh. Jährlich. 3 ß allmend Zinnß gemeiner Statt von einer Keller thür, So ist diße Behaußung noch verhafftet umb 192. lib 10 ß Ihr Saræ Surelthin Kinder, Undt dann umb 75 lib weÿl. Martin Nillers geweßenen Würthß Zum Spanbeth seel. nachgelaßenen Kindern
[in margine :] (…) in gegensein Davidt Güntzers deß Buchbinders alß ietzig. Possessoris hieringedachter behaußung – Actum 24. ten Jan. A° 1661.
Jean Philippe Schaub se remarie avec Elisabeth, veuve de l’horloger Jacques Eber : contrat de mariage, célébration
1656 (7. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 6-v
(Prot. fol. 118. – Eheberedung) Erschienen H. Philipß Schaub der Schneider Burger alhie alß hochzeiter, an einem,
So dann Elisabetha, Weÿl. Jacob Webers geweßenen Klein Vhrenmachers und burgers alhie hinderlaßene Wittib alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Adolph Starckhen deß Holtzlegers ihres Vogts am andern theil
Jean Philippe Schaub épouse en 1630 Sara Surlet, fille de coutelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 107)
1630. Dom. II. Trinit. 6. Junÿ. Hannß Philips Schaub der schneider, hannß Philips Schauben deß Schneiders Und burgers ehelicher Sohn, Vnd J. Sara Ludwig Surlats deß Meßerschmids und burgers alhie eheliche Tochter. Cop. 14. Junÿ Zu J. St. Peter. (i 55)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 78-v, n° 1)
1656. Dominica Epiphanias. Johann Philipp Schaub der Schneider undt Burger alhie, undt Elisabetha Jacob Ebers geweßenen Burgers undt Uhrenmachers alhie hinderlaßene wittib. Copulabantur Mont. 14. Januarÿ Zum Jspeter (i 90)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 42-v, n° 1)
1656. Sonnt. 6. Jan. Fest. Mag. Zum 2 mal. Johann Philipp Schaub Schneider Und Burg. allhier Vnd Elisabetha Weiland Jacob Ebers des Burgers und Uhrenmachers alhier hinderlaßene wittib. Mont. 14. Jan. Weinstich. J. St Peter (i 44)
L’horloger Jacques Eber épouse en 1639 Elisabeth veuve du sellier Henri Gernes
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 418)
1639. Dom. Quinq. 24. Feb. Jacob Eber der Klein Vhrenmacher Vndt Burger alhie Vndt Elisabetha Heinrich Gernes des Sattlers Vndt Soldaten alhie n. Wittwe. Eingesegnet Mont. 4. Martÿ (i 214)
Les enfants de Jean Philippe Schaub vendent la maison au relieur David Güntzer. Une mention marginale porte quittance délivrée en 1726 à Jean Frédéric Bruder
1660 (1. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 908
(Prot. fol. 78.) Erschienen Hannß Davidt Raÿhn der Biersieder alß Vogt Danielß, hannß Henrichß, Abrahams undt hannß Ludwigs, und Lorentz Ball der Barbierer alß Ehevogt Saræ die fünff hannß Philipß Schauben deß Sibner Gerichts bottens ehelich. Kinder, mit beÿstand H. Johann Christmann Merckhlins und Herren Johann Leonhard Fröreisens alß auß E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Davidt Güntzers deß Buchbinders
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhie an dem Barfüßer platz oben an der Großen Stadelgaßen, einseit neben Davidt Rudolphen dem Kürschnern anderseit neben H Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanth. und hinden uff Herrn M. Mathiam Schneubern Poetam Laureatum Gÿmnasiarcham stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehend iährlich. 3. ß Allmend Gelts Gemeiner statt, so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb H. Adam Sporen dem Specereÿ händlern ehevögtlicher weiße, und dann umb 25. lib H Johann Albrecht Sebizio Med. Doct. et Professori Verhafftet (übernohmen) – Zugang. umb 200. lb
[in margine, f° 909] (…) in gegensein Johann Friderich Bruder, Pergameners, als eigenthumbs besitzern hier verpfändeter behaußung (quittung) Actum den 21.ten aprilis 1736
Domicilié rue du Chaudron, le relieur David Güntzer et sa femme Catherine font baptiser une fille Anne Ursule en octobre 1656 puis un fils Jean en mars 1658, leurs deux premier enfants
Baptême, cathédrale (luth. f° 21-v, n° 95)
1656. Sonnt. 19. Trin. d. 13. 8.br. David Güntzer der Buchbind. in Keßelgäßl. Catharina – Anna Ursula – Johann Sebitz. Buchtruck. der Schirmer allhier beÿ Joh: Pickeln Anna Ursula, H Christoph Negele hauß fraw, Buch händlers Wittib Vnd J. Catharina H Joh: Andres des Buchtruckers hinterl. tochter (i 24)
Baptême, cathédrale (luth. f° 59, n° 29)
1658.den 30.ten Martÿ. David Güntzer Buchbinder, Catharina – Johannes – H. Joh: Eberhard Zehner d. Buchbinder, hanß Jacob Epp deß lautenmachers Sohn, Jungfr. Margaretha h. Johann Ortschitt des Schneÿd. Tochter (i 61)
David Güntzer hypothèque la maison au profit de Jean Gaspard Erhard, receveur de la Haute Ecole
1670 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 653-v
Erschienen David Güntzer der Buchbinder
in gegensein H Johann Caspar Erhardt deß Schulschaffners für sein eigene Person – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand sein soll, seine Behaußung alhie am Baarfüßer Platz oben an der großen Stadelgaßen, einseit neben David Rudolphen dem Kürschnern anderseit neben Johann Groß Niclaußen, hinden uff H. M. Johann Mathiæ Schneubers geweßenen Gÿmnasiarchæ nunmehr seel. Erben, stoßend gelegen davon gehen iährlichen 3. ß d Allmend gelts gemeiner Statt
Catherine Weiss, femme du relieur David Güntzer, meurt le 24 août 1681 à l’âge de 59 ans
Sépulture, cathédrale (luth. f° 99)
1681. Augustus. d. 26. Catharina Weißin, hr David Güntzer, Buchbinders fr. begraben, starb d. 24. hus. 59. Jahr alt (i 101)
David Güntzer meurt en 1703 à l’âge de 71 ans en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 325 livres. L’actif de la succession s’élève à 189 livres, le passif à 48 livres.
1704 (16.1.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) n° 141
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, liegender Undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der wohl Ehrenthaffte Undt Vorachtbahre H. David Güntzer, gewesene buchbind. Undt burger allhier zu Straßburg nach seinem d. 15.ten 7.bris deß Jüngst hinderlegten 1703.ten Jahrs beschehenen seel. hinscheiden Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Verstorbenen seel. ahne hernach Volgendem folio benambßter ab intestato hinterlassener Vier Erben inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs d. 16.ten Januarÿ Anno 1704.
Der Verstorbene seel. Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Erstlichen die Ehren Vndt Tugendsame fr. Annam Ursulam Walterin gebohrne Güntzerin, deß Ehrsammen Undt bescheidenen Meister Georg Walters Schneiders Undt burgers allhier haußfr. welche der Inventation beÿständlich ged. Ihres Ehemanns beÿwohnt, 2. den Ehrwürdig Undt Wohlgelehrten H Johann Güntzern treweiffrigen Pfarrern Zu Ober Otterbach, in die gemeinschafft Guthenberg gehörig, Undt weilen derselbe allhier ohnverburgert, so ist auß E. E. Kleinen Raths mittel alß Deputatus Zu dießem geschäfft geordnet der Wohl Edel Wohl Ehrenveste, Weiße Undt Großachtbahre H. Philipp Caspar Leÿtersperger E. E. großen Raths alter Undt E. E. Kleinen Raths in Constoffler statt nunmahliger beÿsitzer, dieweilen aber derselbe wegen anderer Ihme fürgefallenen geschäffte nicht selbsten erscheinen Können, stehet derselbe in seinem nahmen substituirt d. Ehrenvesten Vndt Weißen H Daniel Ruben Schuhmachern auch Ehrenged. Kleinen Raths beÿsitzern, welcher dann neben erwehntem H Pfarrern zugegen war,
3. die Ehren Undt Tugendtsame fr. Annam Dorotheam Küblerin gebohrne Güntzerin weÿl. H Abraham Küblers buchbinders Undt burgers allhier seel. hinterlassene wittib, welche mit beÿstandt H. Adolph Gießen, Cantzleÿ buchtruckers Ihres geschwornenn Curatoris dem geschäfft beÿwohnte.
4. Weÿl. deß Ehrsammen Undt bescheidenen H Davidt Güntzers deß Jüngern geweßenen buchbinders undt burgers allhier seel. hinterlaßene 2. Kindtern, nahmentlich Johann Daniel Undt Johannem die Güntzere, deren geschworner Vogt ist vorged. Meister Joh: Georg Walter, dieweilen aber derselbe uxorio nomine beÿ dießem geschäfft interessirt, so ist alß Theilvogt in deßennahmen erschienen der wohl Ehrengeachte H Georg Friderich Spangenberg buchbinder. Alle viere deß verstorbenen seel. hinderlaßene Kindter und Enckele zu gleichen portionen undt antheiler nachgelaßene Erben
In einer in der Statt Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Höltzen: und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stuben (…)
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, hoffstatt, höfflein Undt bronnen sambt allen andern dero Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten Undt Gerechtigkeiten gelegen allhier in der statt Straßburg ane der Großen Stadelgaß, ohnfern dem Paarfüßerplatz, einseit neben H. Johann Georg Kirschläger dem Pastetten beck, ander seith neben Johann Adam Haaßen dem Kieffer, hinden auff H Peter Edel den Glockengießer stoßendt. Davon gehen Jährlichen 3. ß d Allmend zinß gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auff Laurentÿ thut dem Zinß nach in Capital 3. lb. Ferner 3. lb d Zinß soll mann weÿl. H. Davidt Güntzers deß Jüngern buchbinders Undt burgers allhier seel. Wittib Undt Erben Jahrs auff Michaelis sp in Capital ablößig mit 75. lb. Weiter 4. lb d Zinß hat mann H Johann Georg Rauchen buchhändlern Undt burgern allhier zu entrichten Jahrs auff Conversionis Pauli in Zweÿen Underschiedlichen Capitalien deren Jedes 50. lb. d. 2. Xbris widerkäuffig mit 100. lb. Summa Hievorspecificirter beschwerdt ist 178. lb. Undt ist solche behaußung über erstbemeldte beschwerdten freÿ ledig und auch durch dießer Statt geschwornene Hh. Werckmeistere Crafft Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Sub dato 10.ten Januarÿ 1704. annoch angeschlagen umb 147. Darüber ist vorhanden ein teutsche pergamente Kauffverschreibung in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget Undt mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt, datirt d. 1. 9.bris A° 1660. mit altem N° 1 notirt und dißmahlen auch dabeÿ gelaßen.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs zum buchbinder handwerck gehörig 2, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 147, Sa. Schulden 4, Summa summarum 189 lb – Schulden 48 lb, Nach deren Abzug 140. lb
Sépulture, cathédrale (luth. reg. D 1687-1705, f° 114, n° 33)
1703 Sonnt. d. 16. sept. ist morgens zwischen 3. und 2 Uhren H. David Güntzer, buchbinder v. b. allhier seelig gestorben, und darauf Dienst. d. 18. ejusdem, nach gehaltener Leichpredigt in der newen Kirchen, ehrlichen begraben worden ad D. Galli, seines alters 71. Jahr, 16 wochen u. 6. tag [unterzeichnet] hans Görg stoltz Alls Verwantern Philipp Küebler, Alls Verwanth (i 115)
Anne Ursule Güntzer femme du tailleur Jean Georges Walter rachète les parts de la maison à ses cohéritiers
1704 (3.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) joint au n° 141 du 16 janv. 1704
Abtheilungs Concept Vber Weÿland H. David Güntzers, gewesenen buchbinders Und burgers allhier zu Straßb. seel. Verlassenschafft – Montags den 30.ten Junÿ Anno 1704
Vergleichung wegen der Vätterlichen Sterb behaußung. Die in dem Vätterlichen Inventario folio beschriebene allhier in der Statt straßb. ane der Stadelgaß gelegene Vätterliche Sterb behaußung sampt allen deroselben rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten ist von Fr. Anna Dorothea Küblerin gebohrner Güntzerin beÿständlich H Adolph Gießen Ihres Curatoris wegen Ihres daran gebührigen Vierdten theils, So dann berichtete Sie Fr. Küblerin, daß H. Johann Güntzer Pfarrh. Zi Oberotterbach auff deßen Mündl. oder schrifftlichen Consens es aber annoch außgestellet wird solche wegen seines daran gebürtigen Vierden,
fr. Annæ Ursulæ Waltherin gebohrner Güntzerin Meister Johann Georg Walters deß Schneiders allhier haußfr. alß mit Erbin mit Consens ersterwehnten Ihres Haußwürths eigenthümlich Cedirt und für freÿ Ledig überlaßen werden pro 500 Pfund Pfenning (…)
Geschehen Straßb. den 3. Julÿ Anno 1704 [unterzeichnet] Anna dorothea küblerinn, Adolph Gießen, alß vogt d. fr: Küblerin, Anna Ursula Walterin, Hans Georg Walther, Johannes Güntzer p.t. Pfarrer in Ober Otterbach und Rechtenbach
Jean Georges Walter a épousé Anne Ursule Güntzer en 1685
Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 44) 1685 – Zum 2.mahl Hanß Georg Walther der jüngere Schneider S. hanß Georg Walthers des Schneiders u. Burgers alh., Jgt. Anna Ursula, David Güntzers Buchdruckers u. Burgers alhier ehel. T. – (Mittwoch) den 10. 8.bris, N. Kirch
Inventaire après décès d’un locataire, le ferblantier Jean André Meyer. Originaire de Leipzig, il a épousé en 1707 Marie Marguerite Scheuch
1719 (3.8.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 83 (78)
Inventarium und beschreibung eller der Jenigen haab undt Nahrung, so weÿland der Ehrenthaffte Johann Andreas Meÿer geweßenen Spengler und burger allhier Zu Straßburg, nach seinem vor ohngefähr deb 3.ten Junÿ dießes laufenden 1719.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenachtbahren Und bescheidenen Mr Hannß Jacob Koppen Nadler und burgers Zu ged. Straßb. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Andreæ und Mariæ Elisabethæ dann deß annoch Vnterm hertzen tragenden posthumi, aller deß Verstorbenen seel. mit der Ehren vndt tugendsahmen frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Scheuchin seiner Jetzmahlig. hinterbliebener wittib Ehelich erzeugte Erben – Actum Straßburg Donnerstags d. 2. Aug. 1719.
In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Mr hanß Georg Waltern dem Schneider eÿgenthümlich zuständiger behaußung sich folgendermaßen befunden
Ane Höltzen: und Schreinwerckh. In der Cammer A, In der Wohnstub
Ergäntzung der Wittib abgangenen Unverändert. guts. Inhalt Inventarÿ Vber beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weÿl. H Andream Schmiden geweßenen Notm. publ. in A° 1707 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. Goldene Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden in die Nahrung 35, Sa. Ergäntzung 32, Summa summarum 84 lb
Der Erben Vermögen betr. Sa. haußraths od. Kleÿdung 9, Sa. Ergäntzung 28, Summa summarum 37 lb – Schulden 35 lb, Compensando 2 lb
Die Theilbahre Verlassenschafft betr. Sa. haußraths 24, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Spengler handwerck gehörig 31, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 63 lb – Schulden 119 lb, übertreffen die passiva die Activa dem Stalltax nach umb 55 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 31 lb
Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafften Johann Andres meÿern, dem ledigen Spengler, Weÿland herrn andres meÿers gewesenen hoßenstrickers zu leiptzig, Seeligen nachgelaßenen Sohn, mit assistentz herrn Marx Schätzels, Spenglers und burgers alhier Zu Straßburg alß bräutigamb an einem, so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrawen maria margretha weÿland Herrn hanß Daniel scheuchen gewesenen Spenglers und burgers alhier Zu Straßburg Seeligen hinterlassener dochter mit beÿstand S. T. herrn Johann Paul gambsen Wohlverordneten dreÿers des alhiesigen Pfenningthurns, wie auch herrn Johann Georg Schertzen und herrn Johann Henrich Stöbers, beeder nadlern und burger alhier zu Straßburg alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – beschehen V. Verhandelt in der Königlich. freÿen St. St. d. 9. Maÿ Anno 1707. Andreas Schmidt Not. jur. publ. ac Civis Arg.
Inventaire après décès d’un locataire, Anne Marguerite Stœsser veuve du ferblantier Jean Daniel Scheuch, belle-mère du précédent
1720 (20.7.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 4) n° 130 (123)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Anna Margaretha Scheuchin gebohrne Stößerin, deß auch weÿl. hanß Daniel Scheuch. geweßenen Spenglers und burgers allhier zu Straßburg seel. nach ihrem d. 17.t Juni 1720. genommenen tödlichen hientritt nachgelaßene wittib nunmehr auch seel. zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen fr. Mariæ Margarethæ Meÿerin gebohrner Scheuchin, des auch weÿl. Ehrsahmen und bescheidenen Mr Andreas Meÿers geweßenen Spenglers v. burg. Zu ged. Straßb. seel. nachgelaßener Wittib und respe. tochter auch eintzig. hinterlaßener Erbin beÿständlich H Heinrich Stöbers Nadlers deroselben Vogt. fleißig inventirt und Ersucht – Act. Straßburg d. 20. Julÿ 1720.
In einer allhier zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß gelegen Und Mr Hannß Georg Walter dem Schneider eigenth. Zuständiger behaußung sich folgendermaß. befund.
Series Rubricarum. Sa. haußraths 43, Sa. Wahren und werckzeugs 4, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener ring 5, Sa. baarschafft 2, Summa summarum und Stall summ 59 lb
Jean Georges Walter meurt en 1721 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 50 livres, celle des héritiers présente un passif de 10 livres. L’actif de la communauté s’élève à 156 livres, le passif à 110 livres
1722 (7. 7.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 15) n° 486
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Joh. Geörg Walthern geweßenen Schneiders u. burgers alhier nunmehro seel. Verl. – nach seinem am 25. Martÿ des Voherig. abgelegten 1721. Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundlt fleißiges ansuchen u. begehren deßelben am nechst folgenden blatt benambster Kinder u. Erben (…) ersucht, durch frau annam Ursulam waltherin, gebohrne Güntzerin die hinterbliebene wittib mit hülff und beÿstandt Meister Johann Geörg Dürren, des Schuhmachers und burgers allhier ihre geschwornen curatoris und theils die Erben selbsten (…) geeigt und gezeigt – So beschehen Straßb. d. 7. 7.bris 1722
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Kindern und Erben verlaßen wie folgt. 1. Fr. Annam Catharinam gebohrne waltherin Hn Joh: Friderich Bruders des Pergamenters ehel haußfr., 2. Jgfr. Mariam Salomeam waltherin und Johann David walthern den ledig. schneidern so beÿde majorennes u. über 25. Jahr alt, dieße beede mit beÿstandt Hn Johann Georg Kirschlegers des Pastetenbecks welcher dem geschäft in Person abgewartet, 4. fr. Annam Barbaram gebohrne waltherin Mstr. Johannis weßel des Schneiders und burgers ehefrau, 5. fr. Margaretham Susannam gebohrne waltherin Mstr. Samuel füßingers des schneiders u. burgers allhier ehel. hausfrau, Aller 5. walthern so der verstorbenen seel. mit eingangs seiner hinterbliebenen wittib ehel. erzielt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern zu Erben verlaßen
Copia der Eheberedung
In einer allhier ane der großen Stadelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen u. deßwegen hernach fol: beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 8 v°) Eÿgenthumblicher Antheÿl ane einer behaußung der wittib ohnverändert gehörig. Ein vierder Theÿl, /:hintemahlen die übrige ¾.te theil gestandenen dießer Ehe erkaufft word. danenhere hernach als Theilbar beschrieben worden:/ Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Statt Straßburg ane dem baar füßerplatz oben an der großen Stadelgaßen, einseit neben hannß Georg Kirschschläger dem Pastetenbeckh, anderseit neben hannß Georg Schlegels des Küblers wittib, hinten auff hannß Peter Edel den Glockengießer stoßend, von der gantzen behaußung gehen Jährlichen dreÿ Schilling Allmend geld gemeiner Statt macht in doppeltem Capital 6 lb d, so dann ist dieselbe ferner verhafftet weÿl. Meister David Güntzers Jun: geweßenen buchbinders seel. Erben umb 175 lb d, Item Samuel Blancken dem Silberträher und burgern allhier umb 100 lb, Item Hn Abraham Kübler Med: Doctori umb 50, Summa Vorstehender onerum 331 lb. sonsten sofern freÿ ledig und eigen und ist dieße behaußung durch die geschwornen H. Werckmeistere Krafft dero Abschatzung Vom 19. augusti Anno 1722. æstimirt und angeschlagen worden für und umb 500 lb, Abgezogen obige beschwerde restirt annnoch 169 lb, daran hiehero ein Vierdter theÿl gehörig 42. 5. Über diesen Vierdten Theÿl besagt der wittib Vätterlich Designation Theÿlregister, durch H. Johann Adam Ösinger Notm. publ. underm 30. Junÿ Anno 1704. gefertiget. Und ist über die Völlige behaußung annoch Vorhanden ein alter teutscher Pergamentener Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangendem Insigel Verwahrt und datirt den 1. 9.bris Anno 1660.
– Abschatzung: d 19.ten aug: ano: 1722: Weÿlandt, deß Ehrenhafften, Vnd bescheÿtenen. Meister: Hanß Görg Walter, schneider, Seel: hinder Lassenen. Frau: witib, Vnd Erben, ist Eine, behaußung, Alhier in der statt Straßburg, in der Großen Stadell gaßen, gelegen, Einen seith Neben, hanß Görg Kühschleger, bastedten beckh, Ander seith Neben hanß Görg schlögell Küblers witib, hinden Auff, H: hanß pedter Edell, Glockhen güßer, stossendt, Welche behaußung, hoff statt: Stuben, Kammeren, Küchen, ein Gewölbter Keller, Nebens gang, Ein quardierung stall, Nebens Kämmerlein schöpffell, dar Vnder Ein bauch offen, Vnd brunen Mit trenckh steinen heffel, sampt Aller Ihrer Gerechtig keit, Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckh Leüthen in der besichdigung befunden, Und dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen, wirt, Vor, undt, umb 1000 Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Sa. hausraths 35 lb (W. 4, E 3, T 27)
Sa. Silbers 2 (W 1, T 1), Sa. Goldener Ringe 7 (W 5, T 1)
Sa. Eÿgenthumblichen Antheÿler ane einer behaußung so der Wittib ohnverändert gehörig 42 lb, Schuld in der Wittib ohnverändert Vermögen zugeltend 15
Ergäntzung der Wittib abgangen ohnveränderten Vermögens, Nach ausweis Designation so H. Johann Adam Ösinger Nots. publ. über alles dasjenige was sie wittib beÿ weÿland Hn David Güntzers geweßenen buchbinders und burgers alhier alß ihres geliebten Vatters seel. Verlassenschafft abtheÿlung für einen Vierdten Stammtheil erblichen erlangt und bekommen undern 30. Junÿ Anno 1704., 5 lb, Abzug 1, annoch übrig 4 lb – Summa summarum der Wittib samblich ohnveränderten Vermögens 73 lb
Summa summarum der Erben ohnverändert Vermögen 4 lb
Schulden aus der Erben ohnverändert Nahrung Zugeltend 15 lb, Conferendo ergibt sich daß der Erben ohnverändert Passiv Schuld deroselben ohnverändert wenig Vermög. 10 lb
Beschreibung des gemeinen und Theilbaren guths
Eÿgenthümblich Antheÿler ane einer behaußung so Theilbahr. dreÿ Vierde Theÿl, hintemahlen der eine Vierde theÿl der Wittib als ererbt Vätterlich Guth bereits Vor ohnverändert zugeschrieben, Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Statt Straßburg ane dem baarfüßerplatz, oben an der großen Stadelgaßen, einseit neben hannß Georg Kirschläger dem Pastetenbeckh, and.seit neben hannß Georg Schlegels des Küblers wittib, hinten auff hannß Peter Edel dem Glockengießer stoßend, von der gantzen behaußung gehen Jährlichen dreÿ Schilling Allmend geld gemeiner Statt macht in doppeltem Capital 6 lb d so dann ist dieselbe ferner verhafftet weÿland Meister David Güntzers Jun: geweßenen buchbinders seel. Erben umb 175 lb d, Item Hn Abraham Kübler Med: Doctori umb 50, Item Samuel Blancken dem Silberträher und burgern allhier umb 100 lb, Summa Vorstehender onerum 331 lb. sonsten sofern freÿ ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch die geschworne H. Werckmeistere inhalt oballegirter dero Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden pro 500 lb, Abgezogen obige beschwerde restirt annnoch 169 lb, thun daran die hiehero gehörige dreÿ Vierdte theÿl nemblich 126. 15. Über dieße dreÿ Vierdte Theÿl hat sich beÿ gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches befunden. Es besagt aber die gantze behaußung ein hie Vornen mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt und datirt den 1. 9.bris Anno 1660.
Sa. Antheÿler einer behausung so Theilbar 126, Summa summarum Theÿlbahrer Verlassenschafft 156 lb, Sa. Schulden aus vorstehender Verlassenschafft zugeltend 110 lb, Verbleibt ane der Theilbahren Verlassenschafft annoch in Vorstand 45 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 109 lb
Sa. Werckzeug zum Schneider handwerck gehörig, 1
Anne Ursule Güntzer veuve de Jean Georges Walter meurt en 1732. Les experts estiment la maison 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 319 livres.
1732 (19.2.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1148
Inventarium über Weÿland der Ehr. und tugendsahmen Frauen Annæ Ursulæ Walterin gebohrner Güntzerin, auch weÿl. des Ehrengeachten Meister Johann Georg Walter gewesten Schneiders nachgelaßene wittib nunmehro seel. Verlassenschafft – nach ihrem am 13.ten Januarÿ jüngsthin genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßb. den 19.ten Februarÿ Anno 1732
Die verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Fr. Annam Catharinam Hn Johann Friderich Bruder des Pergamenters und burgers allhier ehel. haußfr. beÿständlich deßelben 2. Fr. Mariam Salomeam, Hn Johann Friderich Schmid des Schneiders und burgers allhier geliebte Ehefr., mit Assistenz deßelben, 3. fr. Annam Barbaram Mstr. Johannis Weßels des Schneiders und burgers allhier geliebte Ehewürthin beÿde Præsens, 4. Mstr. Johann David Walter, den Schneider und burger allhier Præsens und dann 5. fr. Margaretham Susannam Mstr. Samuel füßinger des Schneiders und burgers allhier geliebte Ehefr. beÿde gegenwärtig, Alle Fünff gebohrne Walter, so die Verstorbene Seel. mit auch Weÿl. Mstr. Johann Georg Walter geweßenen Schneiders und burgers allhier ihrem Ehemann erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern zu Erben verlaßen
In einer allhier oben ane der Großen Stadelgaß gelegenen, in dieße Verlassenschafft gehörigen und deßwegen hernach Fol: beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
Sa. hausraths 18, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Goldener Ring 1
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung Hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäuen begriffen weiten zugehörden recht und gerechtigkeiten, gelegen alhier in zu Straßb. ane dem baarfüßerplatz oben an der Großen Stadelgaßen, 1.s. neben hannß Hn Johann Georg Kirschleger, 2.s neben Schlögels des Küblers Erben, hinten auff hannß Peter Edel den Glockengießer stoßend, davon gehen jährl. Allmend Zinnß gemeiner Statt 3 ß. macht in doppeltem Capital 6 lb. So dann ist dieselbe verhafftet Hn Johannes Güntzer dem buchbinder und burger allhier umb 175 lb d, It. Samuel Blancken dem Silberarbeiter und burgern allhier umb 100 lb, It. Weÿl. Hn Abraham Kübler geweßenen Med: Doctoris Seel. nachgelaßenen Erben in Capital 50, S. onerum 331 lb. Sonsten freÿ leedig und eigen zumahlen Von den geschwornen H. Werckmeistern crafft dero Abschatzung Vom 24. Januarÿ A° 1732. æstim. und angeschl. worden Vor und umb 700 lb, Abgezogen obige onera restirt annoch auszuwerffen 369 lb, Darüber besagt ein alter teutscher Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhang. Insigel Verwahret dadirt den 1.ten Novembris A° 1660.
Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 369, Summa summarum 388 lb, Abzuziehen Schulden 319 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 69 lb
– Abschatzung: d 24 January 1732. Auff begehen Weÿl. der Viel Ehr und Tugendsahmen fraw anna ursula Walderin gebohrne ginserin seel hinter laßenne Erben, ist eine, behausung allhier in der Statt Straßburg oben in der Stadel gaßen gelegen, ein seits Neben herrn hirschländer pasteten beck, anderseits auf der fraw Schlehelerin Erben, hinden auff Herrn Edel Klocken gießer stosend, welche behausung Nebens gang, stuben Cammer, Küchen, ein alter Einquartierung stall, gewölbter Keller, hoff und bronne sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe sich in der besichdigung befunden und Jetzigem preiß Nach, angeschlagen wird Vor und umb 1400 gulden. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug werck Meister deß Mauer hoffs
Anne Catherine Walter femme de Jean Frédéric Bruder rachète de ses frères et sœurs leurs parts à la maison
1732 (28.3.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) Joint au n° 1148 du 19 fév. 1732
Erschienen Weÿland Meister Johann Georg Walters gewesenen Schneiders und burgers alhier mit auch weÿland Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Güntzerin seiner ehefrauen beeder seel. erziehlte und nach tod hinterlaßene Kinder und Erben nahmentlich frau Maria Salomea mit beÿstand Meister Johann Friderich Schmid des Schneiders und burgers allhier ihres Ehemanns, Item frau Anna Barbara beÿständlich Meister Johannis Weßels des Schneiders auch burgers allhier ihres Ehewirths, ferner Meister Johann David, der Schneider und ebenmäßiger burger alhier vor sich selbst, so dann frau Margaretha Susanna mit Assistentz Meister Samuel Füßinger auch Schneidern und burgern ihrem Ehewürth, alle Vier gebohrne Walter
Frauen Annæ Catharinæ Bruderin gebohrner Walterin ihrer respectivé leiblicher Schwester und Geschweÿ
wie daß Sie ihre Vätterliche und Mütterliche Sterbbehaußung Oben an der Großen Stadelgaß alhier sambt dero recht und Gerechtigkeitten wie solche in dem Vätter und mütterlichen Verlassenschaffts Inventariis umbständlich beschrieben sich befindet, mit Übernahm des darauff hafftenden dreÿ Schilling Allmend zinnß gemeiner Statt auffrecht und redlichen in erbsweis cedirt und überlaßen haben – vor und umb 925 lb – Straßburg den 28.ten Martÿ Anno 1732
Le parcheminier Jean Frédéric Bruder épouse Anne Catherine Walter en 1712
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 238-v, n° 1040)
1712. Mittwoch den 25.ten Maÿ seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, Hanß Friderich bruder der ledige Pergamenter, Christian bruder b. und Pergamenters allhier ehl. sohn, Und J. Anna Catharina hanß Georg Walthers b. und Schneiders allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann fridrch bruder Als hoch zeiter, anna Catharina Waltherin Als hochzeiterin
Il entre à la tribu des Tanneurs en août de la même année
1712, Tanneurs (XI 358)
Dienstag den 2.ten Augusti Anno 1712 (f° 67) Johann Friderich Bruder der Pergamenter und burger allhier, Christian Bruder des Pergamenter vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirt Stallschein vom 2. Augusti A° 1712. bat umb das Zunfft vnd seines vatters recht. Erkand Willfahrt, erlegt vor die gewohnliche gebühr 5 ß, Wegen der feür Eÿmer 1 lb 5 ß, Zur feürspritz 3 ß, Spendirte Nihill
[in margine :] dt. 1 ß 2 d Vflaggelt, 2. ß Scrib. 1 ß bittel
Jean Frédéric Bruder meurt en 1748 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 630 livres, le passif à 70 livres.
1749 (24.3.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 43) n° 912
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Friderich Bruder gewesenen Pergamenters und weÿl. Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Walterin beeder Eheleuthe nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme die Frau den 1. Octobris A° 1748, der Mann aber den 3. dieses Monats und Jahrs tödlichen Verblichen, Zeitlichen verlaßen – So beschehen auf Montag den 24. Martÿ Anno 1749.
Die Verstorbenen beeder Eheleuthe ab intestato Zu Erben Verlaßene Söhne und töchtere seind. 1. Frau Catharina Dorothea Beÿrathin gebohrne Bruderin, weÿl. herrn Georg Niclaus Beÿrath gewesenen Chirurgi und burgers allhier nachgelaßene wittib so mit beÿstand Johann David Walter, Schneider und burgers allhier dieser Inventation beÿwohnte, 2. Georg Friderich Bruder, Pergamenter und burger allhier, so anwesend war, 3. Frau Margaretha Salome Schellhammerin gebohrne Bruderin, Joh: Heinrich Schellhammer Jun. Seÿler und burgers allhier Ehegattin so nebst ihrem Ehemann Zugegen war, 4. Johann Christian Bruder, Pergamenter und burger allhier, so sich hiebeÿ persönlich eingefunden
Hierauff wird nun die Verlassenschafft wie sich solche in hernach inventirter ane der großen Stadelgaß gelegener behaußung befunden
Höltzen und Schreinwerck, Auff der ohneins obersten bühn, In der obern Vordern Cammer, In der obern hindern Cammer, Auf dem obern Gang, In der wohnstub, In dem Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten in alhiesiger Statt oben ane der großen Stadelgaß gegen dem baarfüßer platz, einseith neben Langlois dem Pastetenbeck, anderseit neben herrn Mattæo Ades dem bärenwirth von ober Ehenheim gelegen, hinden auff herrn Matthæus Edel den Glockengießer stoßend, davon gibt mann Jährlichen auf Joh. Baptistæ gemeiner Statt ane Allmend zinnß 3 ß macht zu Capital gerechnet 3 lb, Sonsten ist diese behaußung freÿ leedig und eigen und durch die allhiesig geschwornen Herrn Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung Vom 12. Martÿ 1749. æstimirt worden pro 450 lb, davon abgezogen vor gedachte beschwerden so thut 3 lb, So verbleiben ane dem anschlag übrig 447 lb. Diese behaußung ist der Frau seel. in weÿl. Frauen Annæ Ursulæ Walterin gebohrner Güntzerin ihrer Mutter seel. Verlassenschafft Abtheilung in A° 1732. eigenthümlichen cedirt worden. Sonsten besagt darüber ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Innsigel Verwahrt datirt den 1. Novembris A° 1660.
– Abschatzung vom 12. Martÿ 1749. Auff begehen Weÿland herrn Johann Friderich Bruders deß geweßenen Pergamenters undt burgers allhier seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stadel gaßen, einseit neben dem Pastetenbeck Langlois anderseit neben Andres dem bährenwürth von oberehenheim und hinten auff herrn Edel den Glocken gießer stosend gelegen, Vornen neben dem Eingang linckerhand seind Zweÿ Stüblein und ein Küchel, auff dem Ersten stock ist eine Stube, Stub Kammer, Kuchen und hauß öhren, auff dem zweÿten stock seind zwo Kammern, darüber ist ein Alter tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt worunter zwo besetzte bühnen Im höfflein ist auch ein alter Stall mit einem halben tach mit breit ziegeln gedeckt Ferner einen nebens gang ein bronnen und gewölbtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen Werckmeistern nach Vorhero beschehene besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Neunhundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 107, Sa. Werckzeug Zu dem Pergamenter handwerck gehörig 5, Sa. Fell und fertigter Wahr zu dem Pergamenter handwerck gehörig 31, Sa. Wein und leerer Faß 25, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Anschlags der behausung 447, Summa summarum 630 lb – Schulden auß der Nahrung zu bezahlend 70 lb, Nach deren Abzug 460 lb – Stall Summ 560 lb
Le fils aîné Georges Frédéric Bruder rachète les parts que ses frères et sœurs ont hérité de la maison
1749 (24.3.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 43) Joint au n° 912 du 24 mars 1749
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Friderich Bruder gewesenen Pergamenters und weÿl. Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Walterin beeder Eheleuthe nunmehr seel. Verlassenschafft
(f° 11) Abhandlung der behaußung.
Georg Friderich Bruder dem ältern sohn von deßen Mit Erben und Geschwüstrigen in ohnvertheiltem Erb eigenthümlich cedirt und überlaßen, auch von demselben angenommen worden Vor 3200 Gulden oder 1600 lb – Straßburg den 23. Aprilis Anno 1749
Die in gegenwärtige Verlassenschafft gehörig in alhiesiger Statt oben ane der großen Stadelgaß gegen dem baarfüßer Platz, ein Seith neben Paul Langlois dem Pastetenbeck, ander Seith neben Herrn Mattias Ades dem bärenwirth von ober Ehenheim gelegen, hinden auf herrn Matthæus Edel den Glockengießer stoßende behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtig Keiten ist über die dreÿ Schilling, so man davon Jährlichen auf Joh. Baptistæ gemeiner Statt ane Allmend zinnß zu geben schuldig als freÿ leedig und eigen samt dem bauch Keßel, offen thürlein und liegerling in dem Keller
Georges Frédéric Bruder hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Daniel Hammerer pour en payer le prix d’achat
1749 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 404
Georg Friedrich Bruder der Pergamenter
in gegensein H. Johann Daniel Hammerer des silberarbeiters, zu bezalung des cession schillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 250 lt
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt ane der großen Stadelgaß, einseit neben François Langlois dem pastetenbeck, anderseit neben N. Ades dem bärenwirth von Ober Ehenheim, hinten auff N. Edel den glockengießer – als ein vätterliches Erb theils von seinen miterben cedirtes guth
Georges Frédéric Bruder épouse en 1749 Anne Marie Beck, fille de musicien
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 271, n° 1027)
1749 – d. 6. aug. seind nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet worden Georg Friderich bruder der ledige pergamentmacher weÿl. H Johann frieder. bruders pergamentmachers und b. allh. ehelicher Sohn und Jfr. Anna Maria weÿl. H.Joh: Heinrich Becken statt Musicanten u. b. allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Georg Friderich bruder als Hochzeiter, Anna Maria Beckin als hochzeiterin
Georges Frédéric Bruder entre à la tribu des Tanneurs en septembre 1749
1749, Tanneurs (XI 358)
Mittwoch den 24. Septembris Anno 1749 (f° 373-v) Georg Friderich Bruder, der Pergamenter, Weÿl. Johann Friderich Bruder, gewesenen Pergamenter vnd burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn stunde Vor und producirte Stallschein de dato 8. Martÿ 1749. mit bitten ihme das Zunfft vnd seines vatters Recht Zu Kommen Zulaßen. Erkannt gegen Erlag der Gebühr Willfahrt [in margine :] dt. 1 ßlb 16 ß 2 d Zunfft, 6 ß 10 d Spendirt, 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, 6 ß findlinghauß (zusammen) dt. 2 lb 12 ß
Le parcheminier Jean Frédéric Bruder (seul héritier des précédents, voir l’inventaire de 1807) épouse en 1777 Sabine Rœderer, fille de boutonnier
1777 (9.12.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 287
(Eheberedung) zwischen dem wohl Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Friedrich Bruder, dem leedigen Pergamenter meister herrn Georg Friderich Bruder, des ebenmäßigen Pergamenters und burgers alhier Zu Straßburg mit Frauen Anna Maria gebohrner Beckin ehelich erzeugtem Sohn,
sodann die Viel Ehren und tugendbegabten Jungfraun Sabinæ Rödererin, Weiland Herrn Johann Gottfried Röderer des gewesenen Zinn: Versilberten Knöpffmachers und burgers dahier, mit nun auch Weiland fraun Maria Salome gebohrner Isenheimin ehelich erziehlt nach tod hinterlaßener Jungfer Tochter
[unterzeichnet] Johann Friederich Bruder als Hochzeiter, Sabina Röderein als Hochzeiterin
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 107-v, n° 78)
Im Jahr Christi 1779, Freÿtags den 21. Majio, morgens umb halb Sechß uhr, wurde allhier ein Söhnlein gebohren, folgenden Sonntag als den 23. ejusdem, Festo Pentecostes getaufft und Georg Friderich genannt. Die Eltern sind Johann Friderich Bruder, Pergamenter und burger allhier, und deßen Ehegattin, Frau Sabina gb. Rödererin die Gevattern und Tauff: Zeugen sind H. Magister H. David Röderer Candidatus Theologiæ weÿl. Hn Johann Gottfried Röderers gewesenen Versilbert Pferdzeug und Zinn Knopffmachers auch burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, Johann Lorentz Stahl, lediger Metzger, Johann Lorentz Stahl, Metzgers und burgers allhier ehl. erzeugter Sohn, und Fr. Maria Salome gb. Rödererin H Johann Jacob Fischers Handelsmanns und burgers allhier Ehegattin (i 111)
Jean Frédéric Bruder entre à la tribu des Tanneurs en septembre 1778
1778, Tanneurs (XI 359)
Donnerstags den 17.ten Decembris 1778 (f° 178-v) E. R. – Johann Friderich Bruder, der Pergamenter Mr Georg Frid. Bruder, des ebenmesigen Pergamenters und burgers alhier, ehelicher Sohn, producirte in seinem Verstand, einen von löbl. Stadt Stall unterm 14.den 7.bris h: a. erhaltenen Schein, und bate ihn hierorts als neuzünftig auf und anzunehmen. Erkannt. Gegen Erlag der Gebühr Willfahrt [in margine :] dt. 2 lb, findlinghauß 15. ß
Jean Frédéric Bruder meurt en 1804 dans la maison de son père en délaissant six enfants
1805 (14 frimaire 14), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Me Bossenius n° 276, 2519 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 43-v du 23 frim.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Bruder Parcheminer décédé le 11 brumaire courant – à la requête de Sabine née Roederer la veuve tutrice naturelle de ses enfants, Georges Frédéric Bruder potier d’étain majeur, Frédérique Sabine née Bruder femme de Jacques Ludwig tricoteur de bas, Jean Geofroi Bruder garçon parcheminier majeur, Jean Jacques Beck, ministre du culte protestant près l’eglise du Temple neuf, subrogé tuteur de Marie Henriette, Henry Guillaume et Guillaumette Caroline les trois mineurs, tous six héritiers de leur père procréés avec la veuve
dans la maison appartenante au Sr Georges Frédéric Bruder cy devant parcheminier père du défunt grande rue de la Grange n° 2
propres de la veuve, meubles 219 fr, argenterie 88 fr, dettes actives 300 fr, remplacement selin l’nventaire des apports dressé par Me Fické le 4 mai 1779, 4934 fr, déduire 25 fr, reste à remplacer 4909 fr, total général 5517 fr
propres du défunt, meubles 370 fr, marchandises 52 fr, argenterie 89 fr, dettes actives 18 056 fr, total 18 568 fr, passif 16 035 fr, reste 2533 fr
– Contrat de mariage, Me Fické le 9 décembre 1777 (…)
Georges Frédéric Bruder meurt en délaissnt ses petits enfants issus de son fils Jean Frédéric. La succession qui comprend deux maisons s’élève à 9 794 francs
1807 (12.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Me Bossenius n° 364, 3442 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 33 du 20.11.
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Bruder ci devant parcheminier – à la requête de Georges Frédéric Bruder potier d’étain, Frédérique Sophie Sabine née Bruder femme de Jacques Ludwig tricoteur de bas, plus le Sr Jean Geofroi Bruder parcheminier et Marie Henriette née Bruder femme de Jean André Zabern le jeune, batelier, plus Sabine née Röderer veuve de Jean Frédéric Georges Frédéric Bruder, parcheminier, tutrice naturelle, de Jean Jacques Beck Ministre du culte protestant pres l’eglise du Temple Neuf subrogé tuteur de Henri Guillaume garçon tonnelier & Caroline Wilhelmine les deux mineurs, les six enfants procréés avec la veuve icelui enfant unique du défunt héritiers dans la succession de leur grand père
dans une maison grand rue de la grange n° 2 faisant partie de la présente succession
meubles 143 fr
Immeubles. Premièrement une petite maison avec appartenances sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau N° 40, d’un côté Georges Schock graissier, d’autre Sr Schübler rentier derrière la caserne – chargée d’une rente foncière de 4,20 fr payable a la recette générale de cette ville, rapporte le rez de chaussée occupé par le nommé Forst journalier 36 fr et le premier étage occupé par le nommé Rollé savetier 30 fr, ensemble 66 fr de revenu en capital 1320 fr – acquis par contrats de vente à la Chambre des Contrats les 22 nov. 1771 et 19 oct. 1784
Enfin une maison cour écurie puits appartenances et dépendances sis Strasbourg grand rue de la grange n° 2, d’un côté le Sr Lersch tailleur, d’autre N Lanié vannier, derrière le Sr Edel fondeur de cloches – rapporte le rez de chaussée occupé par Sr Georges Frédéric Bruder cohéritier 66 fr, La partie dans la cour occupée par Geofroi Goeppert potier de terre 54 fr, le premier étage occupé par la De veuve Bruder 60 fr, le deuxième étage occupé par le Sr Georges Frédéric Bruder 60 fr et une petite chambre sur la mansade occupée par Georges Frédéric Roederer passementier 24 fr, ensemble 264 fr de revenu en capital 528 fr
total des immeubles 6600 fr, capitaux portant rentes 3050 fr, total de l’actif 9794 fr, déduire 550 fr, reste 9244 fr
Contrat de mariage d’un locataire, le tailleur d’habits Nicolas Gehringer
1829 (9.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 57), Me Hickel n° 3181 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 100-v du 10.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Nicolas Gehringer, tailleur d’habits demeurant grand rue de la Grange n° 2 veuf sans enfant d’Anne Marie Wismer
Marie Thérèse Heibel en service chez Mad. veuve Sauer à Strasbourg fille majeure de Nicolas Heibel, charpentier à Barr, et de feue Marie Anne Geyler
Les héritiers Bruder vendent 10 000 francs la maison au peignier Jean Daniel Dürbach
1833 (10.10), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel n° 4605 – Enregistrement de Strasbourg, acp 220 F° 133-v du 11.10.
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 4566 du 29 août – adjudication provisoire n° 4595 du 26 septembre
1. Georges Frédéric Bruder, facteur de la poste aux lettres, 2. Frédérique Sabine Bruder épouse de Jacques Ludwig, tricoteur, 3. Jean Geoffroi Bruder, parcheminier, 4. Marie Henriette Bruder épouse de Jean André Zabern, batelier, 5. Henri Guillaume Bruder, tonnelier, 6. Caroline Wilhelmine Bruder sans état, héritiers pour 1/6 de Georges Frédéric Bruder leur grand père parcheminier par représentation de Jean Frédéric Bruder, d’après l’inventaire ci après relaté
à Jean Daniel Dürbach, faiseur de peignes
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière avec cave voutée, buanderie & cour, puits, autres dépendances sise à Strasbourg grande rue de la Grange n° 2, d’un côté le Sr Birgel cordonnier, d’autre le Sr Durheimer, derrière le Sr Edel fondeur dr cloches – Etablissement de la propriété, de la succession de Georges Frédéric Bruder, parcheminier, Inventaire Me Bossenius le 11 nov. 1807, recueilli dans la une partie dans la succession de leurs père et mère et le surplus de ses frères et sœurs il y a plus de 30 ans – mise à prix 8000 francs – pour 10 000 francs
Jean Daniel Dürbach épouse Marie Sophie Hæberlin en 1821
1821 (31.3.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7758 – Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 5-v du 3.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Daniel Dürbach, peignier fils majeur de Jean Daniel Dürbach peignier et d’Anne Marie née Dürbach
Marie Sophie Haeberlin fille majeure de feu Jean Daniel Haeberlin, potier de terre, et de Marie Sophie Altherr
Jean Daniel Dürbach meurt en 1839 en délaissant trois enfants
1839 (10.6.), Strasbourg 9 (75), Me Becker n° 320 – Enregistrement de Strasbourg, acp 269 F° 36 du 14.6.
n° 413 du 12.10. (Continuation F° 12 du 16.10) ; n° 911 du 2.10.1840
Inventaire de la succession de Jean Daniel Dürbach, peignier, décédé le 16 avril dernier – à la requête de Marie Sophie Haeberlin, commune en biens par Contrat de mariage devant Me Roessel le 31 mars 1821, mère et tutrice légale de Marie Sophie née le 3 mars 1822, Jean Daniel né le 27 mars 1825 et Frédérique Wilhelmine née le 29 sept. 1832 ses trois enfants héritiers pour un tiers chacun – en présence de Jean Toujouse, tailleur d’habits subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison Grand rue de la Grange n° 2 où il est décédé
Cote 6. Une maison, dépendances situé à Strasbourg grande rue de la Grange n° 2, Me Hieckel 29 août, 6 sept., 4 oct., 9 et 10 oct., cahier des charges, vente de la maison appartenant à Georges Frédéric Bruder, facteur de la poste aux lettres & Frédérique Sabine Bruder épouse de Jacques Ludwig, tricoteur de bas, Jean Geoffroi Bruder, parcheminier, Marie Henriette Bruder épouse de Jean André Zabern, batelier, Henri Guillaume Bruder, tonnelier, et Caroline Wilhelmine Bruder
Expédition, Chambre des Contrats 25 sept. 1778, Philippe Bersch, tailleur, au Sr Georges Frédéric Bruder, fabricant de parchemin père des vendeurs, la moitié du pignon séparant sa maison de devant de celle vendue au Sr Dürrbach
acte sous seing privé du 26 février 1834 entre Chrétien Dirheimer, cordonnier et défunt Jean Daniel Dürbach a effet de terminer à l’amiable toutes les contestations et difficultés qui s’étaient élevées entre eux au sujet d’un pignon qui appartenait au Sr Dirheimer et dont le Sr Dürbach a acquis la propriété qui était indispensable dans la reconstruction de l’un des bâtiments dépendant de la maison acquise des héritiers Bruder
Rapport d’experts du 25 fev. 1834 par François Chrétien Arnold, Jean Daniel Vogt, architectes au sujet de la reconstruction du pignon dont il vient d’être question
La veuve et les enfants exposent la maison aux enchères. Le parcheminier Philippe Jacques Wilhelm et Caroline Goppert s’en rendent acquéreurs
1843, Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2079
Cahier des charges, 13 septembre 1843 – Ont comparu Mad. Marie Sophie Haeberlin veuve de feu le Sieur Jean Daniel Dürbach en son vivant peignier à Strasbourg où elle demeure, agissant 1) en son pour nom, 2) au nom & comme mère et tutrice légale de Jean Daniel Dürbach & de Frédérique Wilhelmine Dürbach, les deux enfants mineurs issus de son mariage avec ledit défunt, 3.) au nom & comme mandataire de Dlle Marie Sophie Dürbach, majeure d’ans, demeurante et domiciliée en la même ville (…) lesdits mineurs Jean Daniel Dürbach et Frédérique Wilhelmine Dürbach et la Dlle Marie Sophie Dürbach étant seuls et uniques héritiers du dit défunt Sieur Dürbach leur père ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire après décès de ce dernier, dressé par ledit Mr Becker en date au commencement du 10 juin 1839.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière avec cave voutée, écurie, cour, puits, autres dépendances sise à Strasbourg grand’rue de la grange N° 2 tenant d’un côté à M Birckel, de l’autre côté à Monsieur Dürrheimer et par derrière à M. Edel fondeur de cloches. Mise à prix, 15 000 francs.
Etablissement de la propriété. La défunt Dürbach avait acquis la dite maison pendant la communauté qui a existé entre lui & sa dite veuve, du S. George Frédéric Bruder facteur de la poste aux lettres, de De Frédérique Sabine Bruder épouse du S. Jacques Ludwig tricoteur de bas, du Sieur Jean Geoffroi Bruder parcheminier, de Dame Marie Henriette Bruder, épouse de M. Jean André Zabern, batelier, du Sr Henri Guillaume Bruder tonnelier & de Dlle Caroline Wilhelmine Bruder, sans état, tous demeurant à Strasbourg, le tout aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hickel notaire à Strasbourg le 10 octobre 1833 & moyennant le prix de 10 000 francs (…). Lesdits enfants Bruder étaient propriétaires de la dite maison pour l’avoir recueillie dans la succession de feu George Frédéric Bruder leur grand père, en son vivant parcheminier à Strasbourg, dont ils étaient héritiers chacun pour un sixième par représentation du S Jean Frédéric Bruder leur père, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après décès dudit George Frédéric Bruder dressé par Me Bossenius notaire à Strasbourg le 11 novembre 1807. Et ledit George Frédéric Bruder était lui-même devenu propriétaire du dit immeuble pour en avoir recueilli une partie dans le successions de ses père & mère et pour en avoir acquis le surplus de ses frères & sœurs, le tout il y a plus de quarante ans.
N° 2103. 17 octobre 1843. Adjudication définitive. Jean Charles Kusian, rentier demeurant à Strasbourg place Kléber N° 13 a porté le prix dudit immeuble à 20 400 francs
N° 2104, 18 octobre 1843. Déclaration de command. (…) appartient à Mr Philippe Jacques Wilhelm, parcheminier, & à De Caroline Goppert son épouse