126, Grand rue
Grand rue n° 126 – VII 19 (Blondel), P 744 puis section 7 parcelle 26 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Baptiste Choisy, sellier (1765-1766) – Troisième étage sans doute dû à Jean Georges Kammerer (vers 1830)
Façade Grand rue (avril 2017) et vue de l’angle rue Salzmann (juillet 2016). Le chaînage d’angle est arrondi jusqu’au-dessous du troisième étage sans doute ajouté vers 1830
Façade rue Salzmann (photographie Roland Burckel)
Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison formant l’angle oriental au sellier Jean Baptiste Choisy. La vente est passée le même jour à la Chambre des Contrats. Les préposés aux affaires foncières autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large. Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux de la nouvelle maison. La nouvelle façade à rez-de-chaussée et deux étages comprend neuf travées. Les trois centrales forment avant-corps dont le premier étage comprend un balcon à grille en fer forgé, ornées d’éléments végétaux. Les trois fenêtres qui donnent sur le balcon sont surmontées d’un mascaron (voir le catalogue de Brigitte Parent). Les six autres fenêtres du même étage et les trois centrales du deuxième étage ont un fronton curviligne à cartouche rocaille.
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann. Il loue des appartements à des nobles en séjour à Strasbourg, le prince et le princesse de Sapieha en 1774, les princes de Tour et Taxis en 1780. Il fait donation de ses biens à ses enfants sans dresser d’inventaire pour échapper au redressement fiscal. Ses filles et héritières vendent en 1788 la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, qui la revend en 1804 au négociant René Leroux.
Plan-relief de 1725. La maison forme l’angle gauche de la rue Salzmann qui s’ouvre à droite de l’image (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 174
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade Grand rue à neuf travées réparties trois par trois se trouve à gauche du repère (k). La façade rue Salzmann s’étend entre les repères (k) et (m), la partie (l-m) étant surmontée d’un toit moins haut. La cour L représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur la Grand rue, le bâtiment oriental (4-5), la limite sud (5-6), l’arrière (6-1) du bâtiment rue Salzmann et celui (1-2-4) à l’angle nord-ouest de la cour.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 126 de la Grand rue ainsi que le 8 de la rue Salzmann.
Cour L – Etages (juillet 2017), balcon (juillet 2012)
Le libraire Jean Georges Kammerer acquiert la maison en 1827. Comme le cadastre mentionne dès son ouverture en 1843 un nombre important de fenêtres au troisième étage, il est probable qu’il ait ajouté l’étage supérieur dans les années 1830. Charles Auguste Bœckel qui a épousé la fille adoptive du libraire, Louise Emilie Kammerer, y fait vers 1850 des travaux qui en portent le revenu de 675 à 700 francs sans modifier les ouvertures imposables. Le quincaillier et marchand de cycles Charles Weisé qui vient d’acheter la maison charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment ; il fait aménager un étage sous combles, transformer les étages en posant des supports et établir une devanture, sans cependant être autorisé à couvrir la cour d’un toit vitré. La société en nom collectif Charles Weiser fait surélever le bâtiment latéral d’un étage en 1931. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison. La société remplace la devanture en 1955.
Transformations de la façade rue Salzmann en 1901 – Papier à lettre de Charles Weiser (dossier de la Police du Bâtiment)
Escalier intérieur – Vue sur la cour (photographies de Jean-Daniel Lohner (Archi-wiki)
octobre 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Fondation de l’Eglise Rouge | ||
1764 | v | Jean Baptiste Choisy, sellier carrossier, et (1744) Marie Salomé Rothenbach – catholiques |
1788 | v | Jean Georges Treuttel, libraire, et (1772) Marie Madeleine Reckop puis (1785) Susanne Marie Würtz – luthériens, ensuite à Paris |
1804 | v | René Leroux, chef de comptabilité puis négociant, et (1800) Françoise Louise Zollickoffer, ensuite à Paris et à Terrenoire près de Saint-Etienne |
1827 | v | Jean Georges Kammerer, libraire, et (1803) Madeleine Caroline Frédérique Schatz |
1845 | h | Charles Auguste Bœckel, commis négociant, et (1833) Louise Emilie Kammerer |
1897 * | h | Louis Alexandre Rœhrig, professeur à l’université, et Pauline Bœckel |
1902 * | v | société en nom collectif Charles Weiser Straßburg |
(1765, Liste Blondel) VII 19, Sr Choisy sellier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Choisi, 26 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 744, Kammerer, Jean Georges, libraire – maison, sol, cour – 5,95 ares
Locations
1774, (cave) Jean Frédéric Schatz, marchand
1774, prince et princesse de Sapieha
1777, (caveau) famille Eckbrecht de Dürckheim
1780, 1786, (magasin) Jean Georges Schertz, négociant
1780, princes de la Tour et Taxis
1780, Geoffroi Dubois, marchand
1823, Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et Jean Jacques Kessel, maréchal de camp retraité
1823, Pierre Louis Geib, facteur de pianos
1826, Jean Pierre Simonis
1828, Philippe Louis Adam, sellier carrossier
1833, Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
1837, Adolphe Weiss, soldat
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1765, Préposés aux affaires foncières (VII 1411)
Les préposés autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large à la maison qu’il vient d’acheter de l’hôpital.
(f° 67-v) Dienstags den 26. Februarÿ 1765. – H. Jean Baptiste Choisÿ
H. Jean Baptiste Choisÿ der Sattler berichtet er seÿe willens eine Neue façade an deme Von dem Hospithal an sich erkauffenen hauß in der langen Straß zu bawen und bittet umb erlaubnus einen 26. sch: lang und 3 ½ schuh breiten Balcon daran zu machen, anstatt des jetzigen der so lang als die breite des haußes ist. Erkannt wie gebetten so Willfahrt.
1770, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann sans toucher au portail
(f° 19) Dienstags den 24. Aprilis 1770. – H. Jean Baptiste Choisy
H Johann Baptist Choisy dem Sattler wird erlaubt etliche Creutzstöck an seinem hauß in der Saltzmannsgaß zu verändern, das haußthor aber alda soll er in statu quo laßen.
Préposés aux feux (Feuerherren
1766, Préposés aux feux (4 R 91)
Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux qui se trouvent dans la nouvelle maison de Jean Baptiste Choisy.
(p. 108) Freÿtags d. 19. Septembris 1766
H. Rathh. Choisy will in seiner in der mittleren langen straß gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand in der ersten remise gegen der Saltzmanns gaß ein Vor Camin setzen, das rohr an steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
ferner in der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen der Saltzmanns gaß hinden daran ein Vor Camin, das rohr mitten d. gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen rez de chaussée ein Kuchen gegen dem hof mit heerd und Caminschoß setzen, das rohr am steinen gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
Im ersten stock rechter hand eine Kuchen gegen der Saltzmanns gaß mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
der Zweÿte und dritte stock sind hierinn dem ersten gleich.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Neben daran einen speiß saal gegen der straß, hinden daran am austritt der steeg ein Vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen dem Hof, mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Der Zweÿte stock ist dem erstern gleich, außer dem vor Camin des Sâale à manger, welches sich in ersten stock lincker hand in diesem aber rechter hand befindet.
In der Masarde sind die frantzösische Caminer und Vor Camin den vorher beschriebenen stöcken gleich, außer einer Stube gegen der straß, wo hinden daran ein vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen gemacht worden, des gleichen eine Kuchen gegen dem Hof mit heerd und Camin schoß, die beeden rohr von vor Camin und Kuchen gehen mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Und dann ferner eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt, durchaus willfahrt. Mr Budinger.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 27 / 15
Leroux
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 122 case 4
Kammerer Jean Georges, Libraire
Baeckel Charles Auguste, libraire (subst. 1846)
P 744, maison et cour, sol, Grande rue 15
Contenance : 5,95
Revenu total : 678,10 (675 et 3,10)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
P 744, maison
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : n.c. (nouvelle construction)
Folio de destination
Ouvertures et portes [non modifiées]
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 483 case 2
Boeckel Charles Auguste, libraire
97/98 Roehrig Ludwig Alexander Karl Professor a. d. Universität und Pauline Boeckel
1902 Firma Karl Weiser offene Handelsgesellschaft in Straßburg
P 744, maison, sol, Grand’rue 126
Contenance : 5,95
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : (142)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 77
fenêtres du 3° et au-dessus : 18
Cadastre allemand, registre 29 p. 84 case 10
Parcelle, section 7, n° 26 – autrefois P 744
Canton : Langstraße Hs Nr. 126 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 6,28
Revenu : 6500 – 9500 11.500
Remarques :
(Propriétaire), compte 98
Firma Karl Weiser offene Handelsgesellsch.
1927 Weiser Charles soc. commerciale
(4295)
Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 525-526
Façade et toiture inscrites à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929
Le plus grand hôtel élevé dans cette artère au XVIII° siècle (1765) pour le sellier Jean Baptiste Choisy forme l’angle avec la rue Salzmann sur son côté droit. C’est un des plus beaux spécimens du rococo strasbourgeois.
La façade principale répartit ses neuf travées trois par trois, en accentuant l’élément central, encadré de chaînages à refends ; au-dessus d’un rez-de-chaussée percé de vitrines modernes, les fenêtres à linteau en anse de panier bénéficient d’un traitement différencié à chacun des trois niveaux, avec une décroissance de l’ornement de bas en haut. Aux six travées latérales du premier étage, les fenêtres surmontées d’un fronton curviligne s’interrompent d’un cartouche rocaille ; les linteaux, ornés d’une clef plate au deuxième étage, sont sans ornement au dernier niveau ; le décor est plus élaboré dans la partie médiane où les baies comportent successivement des mascarons, des cartouches rocaille puis des clefs plates. En point d’orgue de cette élévation, le grand balcon répercute son plan très chantourné dans celui de la gracieuse grille en fer forgé où se déclinent tous les éléments du naturalisme végétal : corbeilles fleuries, guirlandes de feuillage et de fleurs, et même des grappes de raisin, motif repris sur les grilles d’appui du premier étage.
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 340)
15
Pr. Treutel, Jean George, Libraire – Echasses
loc. les deux Comtes de Metternich, Etrangers
loc. Bertrand, Abbé leur gouverneur, Etr.
loc. Simon, gouverneur des memes – Maçons
Registres de population
(1795) 9° Section. Grand’ Ruë N° 15 (registre 600 MW 9) – légende
Jn George Treuttel, 50, Libraire, Strasb.
Sus. M. Treuttel, 30, epouse, id.
Frédéric Schaeffer, 35, Commis, id. – Leipzig 1788
Théodor, ignatius, 30, Commis, id. – Reval, 1788
Daniel Weiss, 20, Commis, id. Coburg 1790
Mad. Lambacher, 30, Servante, id.
Cath: Deckert, 24, Servante, id
(ajout) Jean Geofroi Wurtz, 29, imprimeur Libraire, id.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Langstrasse (Seite 99)
(Haus Nr.) 126
Weiser, Eisenhandlg. E 03
Remlinger, Kaufmann. 1.
Weil, Geschäftsführer d. Auskunftei Bügel. 1
Moser, Kaufmann. 1
Berg, Kurzwarenhdlr. 2.
Schreiber, Schneidermstr. 2.
Eschbach, Schriftsetzer. 3..
Faller, Rentnerin. 3.
Herrmann, Magazinier. 3.
Krumm, Maschinenschhl. 3.
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 225)
Grand rue 126 (I, 1889-1981)
Charles Weiser transporte en 1902 son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers. Il charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment : cage d’escalier, supports au rez-de-chaussée, nouvelle devanture. La Police du Bâtiment interdit de couvrir la cour d’un toit vitré mais autorise après s’y être opposée d’aménager l’étage sous comble, à condition de faire un deuxième escalier. Les travaux sont terminés en 1902. Charles Weiser est condamné en 1903 à une amende pour avoir contreveu au règlement de voirie en construisant une remise en bois dans la cour. La société en nom collectif Charles Weiser (cycles, quincaillerie, outillage) est autorisée en 1931 à surélever le bâtiment latéral d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles. Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Charles Weiser pose une nouvelle devanture en 1955.
Autres activités commerciales : Aron Kahn (1891, 1899, commerce de tissus), C. F. Schreiber (1902, tailleur), Grunewald et Compagnie (1909, étoffes et doublures au premier étage), agence Adolphe Sommer (1912, deuxième étage), Henri Meynlé (1918, tailleur pour hommes), manufacture de confection Jacques Spiegel et Compagnie (1936), S. Majer (1938, confection).
Sommaire
- 1889 – Le maire notifie Charles Boeckel, domicilié sur place, de ravaler la façade 8, rue Saltzmann – La façade a été ravalée, octobre 1889
- 1889 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au nom du sieur Bœckel l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations rue Saltzmann. Il remplace le dessin qu’il a fourni par un nouveau. – Autorisation, le bâtiment forme l’angle de la Grand rue et de la rue Saltzmann.
- 1891 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Autorisation de suspendre des toiles sur la façade du 126, Grand rue – Le maire répond qu’il n’a aucune objection si les objets font une saillie inférieure à 16 centimètres. D’après la réponse, la demande est formulée par Aron Kahn. – Les toiles sont suspendues, maintenues par des cordes
- 1889 – Propriétaire de la maison voisine 6, rue Saltzmann, Henri Lœb se plaint que des liquides provenant du n° 8 (fosse d’aisance, fosse à fumier) pénètrent dans sa propriété. Les services de la Ville constatent que la fosse d’aisance n’est pas conforme au règlement (elle n’est pas couverte, n’a pas de conduit d’aération, donne sur le mur mitoyen). Le maire notifie le sieur Bœckel de faire les transformations correspondantes – Les transformations sont terminées mais le conduit d’aération est en bois, janvier 1890 – Le conduit d’aération est conforme, juin 1890.
- 1892 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Treutel et Wurtz ont posé un miroir sans autorisation – Demande – Autorisation – Le miroir est à 2,90 au lieu de 3,00 mètres du trottoir – Le maire accorde une dérogation contre paiement d’un droit
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à 9 fenêtres et 5 soupiraux. – Travaux terminés, octobre 1896
- 1899 – Aron Kahn (commerce de tissus) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1900
- 1901 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé sans autorisation une enseigne en calicot sur le balcon – Autorisation
- 1901 – L’entrepreneur Paul Brion (rue de Rosheim) demande pour le propriétaire Weiser au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 126, Grand rue. La demande est transmise au maire – Autorisation
- 1901 – Le maire demande si le miroir qu’a installé la société Treuttel et Würtz a été retiré
- 1901 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la propriété Weiser en cours de transformation. La demande est transmise au maire – Autorisation – Le chaudron est retiré, janvier 1902
- 1902 – Dossier ouvert après que Charles Weiser déclare avoir transporté au 126, Grand rue son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers – L’inspection du travail donne son accord – Autorisation d’installer des machines dans l’atelier – Travaux terminés, mai 1902 – Croquis de l’atelier
- 1902 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schreiber a posé sans autorisation une enseigne double – Le maître tailleur C. F. Schreiber qui a transporté son atelier du 22, Vieux-Marché-aux-Poissons déclare avoir ignoré qu’une nouvelle autorisation soit nécessaire – Autorisation – Dossier classé, avril 1902
- 1902 – Charles Weiser (engins à moteur, appareils agricoles, cycles, 126, Grand rue et 8, rue Salzmann) s’étonne que la caisse municipale lui réclame un droit pour une enseigne sur toile sans saillie alors qu’il avait la même à son ancienne adresse sans payer de droit. La Police du Bâtiment répond que l’objet est fixé au balcon qui fait saille sur la voie publique
- 1901 – L’architecte E. Wetzke (1, Roseneck, actuelle rue du Général de Castelnau) transmet le 15 avril au nom du propriétaire Charles Weiser les plans des transformations prévues. La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires et fait remarquer qu’il sera interdit de couvrir la cour d’un toit vitré et de surélever l’étage sous comble qui est déjà plus haut que le règlement ne l’autorise. L’architecte répond que les pièces qui donnent sur la cour vitrée ne serviront pas d’habitation mais de locaux commerciaux et que l’étage sous comble ne sera transformé qu’à l’endroit de la cage d’escalier, soit sur deux mètres et demi.
La Police du Bâtiment fait d’autres objections en mai (calcul statique, nouveaux murs de la cage d’escalier), la cour ne devra pas être vitrée d’autant qu’elle renferme des cabinets d’aisance, l’étage sous toiture pourra être aménagé s’il existe un deuxième escalier – Calcul statique (devanture, supports)
L’architecte E. Wetzke est autorisé à transformer le maison à usage d’habitation et de commerce qui appartient à Charles Weiser – Les travaux sont commencés, juillet 1901. La nouvelle devanture est posée, août. Le gros œuvre est terminé, septembre. L’aménagement intérieur est en cours (plâtriers), le deuxième escalier n’a pas été réalisé, octobre. Le maire demande que le deuxième escalier soit réalisé dans les trois semaines puisque l’escalier principal ne répond pas aux prescriptions du règlement. Charles Weiser fait des remarques sur l’escalier principal et le deuxième escalier supprimé, la Police du Bâtiment répond qu’il n’est plus possible de les vérifier puisque les transformations sont terminées et propose d’aménager l’escalier principal, ce qui permettrait de se passer de l’escalier accessoire. – Les peintres travaillent, janvier 1902
Dessins. Support dans le mur en pan de bois. élévation rue Saltzmann – Autres supports – Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage – Parcelle
1902 (mars) – L’architecte demande la réception finale. La Police du Bâtiment relève divers défauts (pans de bois dans les pièces vers la rue Saltzmann, auvent provisoire, tuyaux des fourneaux dans les différentes pièces) - 1902 (juillet)- Charles Weisé déclare avoir construit une remise en bois couverte d’une plaque goudronnée pour emballer les marchandises – La Police du Bâtiment répond que la cour ne peut être surbâtie parce qu’elle est trop petite.
L’architecte municipal Nyssen fait remarquer que Charles Weisé a couvert l’entrée de sa cave d’un toit vitré et établi un appentis provisoire, le tout sans autorisation. Les objets litigieux sont toujours en place à la fin de l’année. Le maire engage des poursuites devant le tribunal. Charles Weisé se déclare prêt à des pourparlers mais ne donne pas suite à sa proposition – Calque du plan cadastral et calcul de la surface de la cour.
1903 (avril) – Le préfet (Bezirkspräsident) demande au maire de laisser subsister provisoirement la cour telle quelle
1903 (mai) – Le tribunal a condamné Charles Weiser à payer une amende de 10 marks pour avoir enfreint le règlement de voirie - 1904 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé deux lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
1907 – Charles Weisé demande quelle pourra être la taille de l’enseigne qu’il projette de poser. Il ne donne pas suite à sa demande
1907 (juillet) – Charles Weisé demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1907 - 1905 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Hiller (111, Grand rue) a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – Autorisation
- 1908 (février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (40 kg d’essence) – La Police du Bâtiment fait son rapport
1908 (octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation de mettre des décorations sur sa devanture – La Police du Bâtiment fait son rapport, illustré d’un croquis de la frise en fer posée sur le cadre en bois. La Police du Bâtiment demande ensuite de poser une protection pour éviter que les pointes ne causent des blessures. Charles Weisé retire la décoration - 1908 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Grünewald a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon
1909 (novembre) – La maison Grunewald et Compagnie, autrefois Rall et Grunewald (étoffes et doublures) qui projette de quitter le 4, rue de la Mésange pour s’établir au premier étage du 126, Grand rue demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon – Croquis – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires. L’inspection montre qu’il y a aussi une enseigne plate en verre au deuxième étage.
1909 (décembre) – Autre autorisation pour une enseigne plate - 1910 – Le peintre en bâtiment Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation puis prolongation
- 1912 – Charles Weisé informe la Police du Bâtiment qu’il a démonté les lampes électriques
- 1912 – L’agence Adolphe Sommer qui transporte ses locaux du 8, rue Saint-Louis (troisième étage) au 126, Grand rue (deuxième étage) demande l’autorisation de poser une plaque – Autorisation
- 1918 – Le tailleur pour hommes Henri Meynlé demande l’autorisation de poser une enseigne (Tallleur pour hommes et femmes, H. Meylné)
1919 – Le même demande au nom de la Société coopérative des Tailleurs l’autorisation de poser quatre enseignes – Même demande par la société elle-même – Autorisation - 1926 – Le locataire Alfred Streicher (128 Grand rue) se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de la cheminée de la quincaillerie Weiser, à la même hauteur que ses fenêtres. Le gérant Kleinpeter a déclaré que le propriétaire a promis deux ans plus tôt de rehausser la cheminée. – La cheminée a été rehaussée, janvier 1927
- 1932 – Le serrurier Jean Holler (rue de Labroque) demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux vitrines à la maison Weiser. La demande est transmise au maire – Autorisation accordée à la quincaillerie Charles Weiser
- 1931 – La société en nom collectif Charles Weiser (Cycles, quincaillerie, outillage, articles de ménage, fourneaux, cuisinières) demande l’autorisation de faire transformer le troisième étage par l’entrepreneur Eugène Heitz (11, rue de Belfort au Neudorf). Le service municipal d’architecture note que l’immeuble se trouve dans l’alignement de la Grand rue mais qu’il dépasse de deux à trois mètres celui de la rue Saltzmann (section 7 n° 26
Autorisation de surélever le bâtiment d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles de l’aile latérale – Dessins – La réception finale a lieu en décembre 1932. Un tuyau de fourneau à gaz est raccordé à la cheminée, ce qui contrevient au règlement – Le tuyau est retiré - 1936 – La manufacture de confection soignée Jacques Spiegel et Compagnie installée depuis plusieurs années 126, Grand rue se plaint de l’oxyde carbonqiue qui pénètre dans ses locaux par beau temps – La Police du Bâtiment constate les faits – La cheminée a été modifiée, juin 1936
- 1938 – S. Majer (confection) demande l’autorisation de poser une enseigne diurne à double face – Autorisation
- 1941 – L’entrepreneur Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse diurne pour le compte de Charles Weiser – Croquis – Photographie (l’enseigne se trouve à la limite du n° 128) – La mention Réalisé est barrée
- 1945 – Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Certificats de sinistré accordés à Weiser, propriétaire, Marie Antoinette Moyemont, locataire du deuxième étage (légers dégâts)
- 1948 – Le peintre en bâtiment Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de peindre des inscriptions sur le haut des devantures – Dessins – Accord
1949 – Une enseigne est posée - 1955 – Charles Weiser dépose une demande de permis de construire sous la direction du cabinet technique Gérard Foesser (place Mathieu Zell à Cronenbourg) – Plan cadastral de situation – Elévations (rez-de-chaussée et premier étage) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (entrepreneurs, Heiss et Hesch, 44, chemin du Heiritz au Neudorf)
Les travaux ont lieu en novembre 1956. L’ancienne boiserie est remplacée par un soubassement en briques cellulaires, l’appui de la devanture est en pierre artificielle - 1956 – Charles Weiser demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette sur calque – Autorisation de poser une enseigne en lettres détachées
- 1958 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau publicitaire provisoire
1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau blanc pour le centième anniversaire du magasin - 1963 – Le maire notifie Charles Weiser de ravaler la façade rue Salzmann puis accorde un délai puisque les entreprises consultées ne peuvent assurer de commencer immédiatement les travaux
1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique - 1968 – La quincaillerie Charles Weiser est autorisée à poser des panneaux provisoires
Idem les années suivantes, 1969-1977 - 1981 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la réfection de la toiture par l’entreprise de peinture F. Kapp (99, rue de la Grossau au Neudorf)
Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, mars 1983
Relevé d’actes
Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Elles ne nécessitent pas de réparation d’après le procès verbal de 1701.
1701 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
procès verbal de visittes de la maison de la Rotkirck 19 juillet 1701
Cejourd’huy 19 juillet 1701 Mess. Les directeurs et administrateurs de la Rotkirch Strasbourg ont fait en leur presences et du Not. Royal soub.né proceder a La visitte des batimens des maisons dependantes de lad. Rotkirck par les maistres charpentiers et maçon de lad° Ville A L’effet de faire faire procès verbal es refections qui se trouveront a faire auxd. batimens auquel procès verbal a esté procedé comme ensuit.
Premierement.
Il ne S’est trouué dans la maison ou principal manoir de lad° Rotkirck scize dans la grande rue aucune reparations a faire quant a present si non de faire un peu repasser a la couuerture,
A La Seconde maison scize dans la mesme rue et prs la precedente de mesme nayant pavu aucunes reparations absolument necessaire a fair quant à present.
Mais a La maison dependante de lad° Rotkirck Scise au fauxbourg de la porte de Sauerne
(…)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison à l’ancien sénateur Jean Baptiste Choisy. Le syndic royal déclare que la plupart des maisons qui appartiennent à des fondations coûtent davantage qu’elles ne rapportent et que l’acheteur offre 500 florins de plus que le prix d’estimation. Jean Baptiste Choisy réglera 2 000 florins à l’achat, ce qui permettra à l’hôpital de régler le prix de la grange dîmière qu’il construit à Dambach, les 8 000 florins restants produiront un intérêt de quatre pour cent.
1764, Conseillers et XXI (1 R 247)
Jean Baptiste Choisy Exsenator et uxor Kauffen ein dem Stifft Zur rothen Kirch gehöriges am Eck der Saltzmanns Gaß gelegenes Hauß Vom mehrerem Hospithals H. schaffner nach vorher von dießem erhaltenem decreto alienandi. 35.
(p. 35) Montags den 27.sten Februarÿ 1764 – Froereisen nô H. Joh: Rudolph Stößers J. U. Lti und schaffners des mehrern Hospithals prod. unterth. memoriale und bitten sambt beÿl. sub Nis 1 et 2 pro obtinendo decreto alienandi ein dem Stifft Zur Rothen Kirch alhier gehöriges in der straß ane der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß Verkauffen Zu können.
Finita lectione meldete H. Syndicus Regius H. Baron von Spon, es seÿe wie in dem Memoriale enthaltenen jedermann sattsam bekandt, daß eigenthümliche häußer denen Stifftern meistens wegen beständig vorzunehmender reparation mehr schaden als nutzen, danun dermahlen H. Choisy vor das quæstionirte hauß 10.000 fl. anbietet ja sogar 500 fl mehr als es dem wahren werth nach abgeschätzt worden, der Spithal Zu erbauung des dambacher Zehendhaußes 2000 fl. baaren gelts benöthigt, die übrige 8000 fl. aber stehen bleiben und Jährlich à 4. prop Cento verzinßt zu werden abgeredet worden, so könne er anderst nicht als derer Hh. Pflegere welche des Spithals nutzen sich auch beÿ dießer gelegenheit angelegen seÿn laßen, bezeugte sorgfalt und eiffer loben, folglich w* mit gebettenen decreto alienandi unter denen von seithen des Käuffers enthaltenen bedingnußen Zu willfahren seÿn.
Dießemnach wurde auff hohem anspruch H. Prætoris Regii von Gayot Excellentz und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Mackau vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird H. Johann Rudolph Stößer J. U. Lti und Spithal Schafner das dem Stifft Zur Rothenkirch gehöriges in der Straß an der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß an H. Rathh. Choisy et uxorem umb Zehentausend gulden mit dießer bedingung verkauffen Zu dörffen erlaubt, daß ged. Eheleuthe mehr nicht als 2000 gulden baar bezahlen, die übrige 8000 gulden aber unter in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub zu verschreibende verpfändung ihrer gesambten Haab und Nahrung als einen Vorzüglich privilegirten Kauffschilling à 4. pro Ct° verzinßlich biß Zur auff Kündung, Zwischen welcher und der Zahlung ein theil dem andern wenigstens sechs Monath frist zu gönnen hat, stehen laßen sollenn, und wird Zugleich wegen obged. Verkauff mit dem darzu erforderlichen decreto alienandi Obrigkeitlich wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Meÿer.
La vente est passée le même jour pour la somme convenue de 5 000 livres (10 000 florins) au profit du sellier Jean Baptiste Choisy et de sa femme Marie Salomé Rothenbach
1764 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 133-v
innamen des mehrern hospitals deßen schaffner H. Lt Johann Rudolph Stößer
in gegensein H. Rathh. Johann Baptist Choisy des sattlers und Mariæ Salome geb. Rothenbachin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmannsgaß, anderseit neben H. Götz dem chirurgo, hinten auff ein dem stifft St Thomä gehörigen hauß – um 5000 pfund
Jean Baptiste Choisy loue une cave au marchand Jean Frédéric Schatz
1774 (14.9.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 18
Bail de 9 années qui commencent à courir de la S Michel prochaine – Jean Baptiste Choisy Me sellier
au Sr Jean Frédéric Schatz marchand
Une cave voutée sous la maison de derrière donnant sur la rue ditte Saltzmangass qu’il possede en cette ville lad. cave vuide de tonneaux et de chantiers – moyennant un loyer annuel de 96 livres tournois
Jean Baptiste Choisy loue une partie de la maison au prince et à la princesse de Sapieha
1776 (1.6.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 1
Bail de 4 mois commençant le 1 juin – Sr Jean Baptiste Choisi, ancien assesseur au Grand sénat
à leurs Altesses Mgr et Mde les Prince et princesse de Sapieha
le second et troisième étage et autres de la maison qui lui appartient en cette ville grand rue consistant en 16 pièces y compris latrines au second étage et 9 pièces y comprises les deux cuisines au troisième étage, toutes lesquelles pièces se trouvent meublées à l’exception des cuisines
feront encore partie du présent bail une partie de cave voutée séparée et fermant à clef regnant sous la maison de devant et une remise pour le bois qui sera suffissante pour loger la provision qu’on voudra y placer
[Etat joint, avec description des meubles] Second étage, la salle, Appartement de la princesse chambre à cheminée, cabinet à poele, alcove à poile, cabinet de toilette, le long du corridor, chambre à cheminée donnant sur la rue du Louvre, chambre à côté à poile, chambre vis à vis, poile donnant sur la cour, cabi attenant, cuisine
Appartement du prince, chambre à cheminée, cabinet à coucher, garde robe, chambre vis à vis donnante sur la cour, cabinet à coucher, garde robe – troisième étage chambre à poele donnant sur la grand rue, chambre à cheminée, chambre vis à vis à poele donnant sur la cour, une petite cusisne a 1 fenêtre toute vitrée et entiere, chambre donnante sur la rue du Louvre tapissée en papier jaune, chambre donnant sur la grand rue tapissée en toile en carreaux blancs et rouges, chambre à côté, une petite cuisine, la chambre a l’issue de la galerie donnante sur la cour – moyennant 300 livres par mois
Jean Baptiste Choisy loue un caveau à la famille Eckbrecht de Dürckheim pour y conserver ses archives
1777 (6.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1063) n° 7
Bail pour 4 pour années consecutives qui commencera a courir du 9 juin courrant – Sr Jean Baptiste Choisi Conseiller au petit Senat
aux deux familles nobles de Mess. les Barons de Türckheim établies en alsace tant la branche ainée que celle de freschwiller et acceptant pour tous Messire Frédéric Charles Baron Eckbrecht de Dürckheim de la branche ainée gentilhomme de la Chambre et conseiller de la Regence ducale de Sax Weimard y demeurant /: ratifié le 14 juillet 1777 par Frédéric Baron Eckbrecht de Dürckheim de Froeschwiller
La voutte munie de Bareaux de volets et d’une porte de fer au Rez de chaussée de la maison qu’il possede en cette ville dans la grand Rue pour de la part de mesd. S. preneurs y placer et Conserver leurs archives titres et papiers de famille, y entrer et sortir de jour toutes et chaque fois ils le jugeront convenables – moyennant un loyer annuel de 120 livres tournois
Jean Baptiste Choisy loue un magasin au négociant Jean Georges Schertz
1780 (28.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 177) n° 66
Bail de 6 années qui commencent à courir à la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au Grand Sénat
au Sr Jean Georges Schertz négociant
du magazin dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville Grand rue a trois portes cochères donnant sur la grand rue dont le preneur déclare avoir bonne et parfaite connaissance – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois
Jean Baptiste Choisy loue un appartement aux princes de la Tour et Taxis
1780 (6.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1075) n° 12
Bail deux années qui commencent au 1. mai prochain – M. Jean Baptiste Choisy Exsenateur de la ville de Strasbourg
à M. Philippe Jacques Ebertz Negociant pour et au nom de Leurs Altesses Mgrs. les Princes de la Tour et Tassis et leur suitte
un appartement dans la maison appartenant aud. Sr Choisy située en cette d. ville dans la grand rue lequel appartement consiste dans les articles suivans, Savoir au premier étage une grande Sale et tout le logement qui est a la gauche de ladite sale avec la cuisine Cave et Bucher au troisième et aux mansardes une grande Sale avec trois pièces a sa gauche – moyennant 2880 livres
Jean Baptiste Choisy loue un logement au marchand Geoffroi Dubois
1780 (22.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 178) n° 42
M Jean Baptiste Choissi assesseur au grand sénat, bail de 7 années consécutives qui courront de la St Jean prochaine
au Sr Godefroy Dubois marchand
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville Grand rue consistant en un grand magasin a deux portes ou arcades donnant sur la rue, en un grand poel attenant aud. magasin, en une grande chambre attenant aud. Poel dans laquelle il a pratiqué un alcoffe et en une cuisine sur la rue le même pied, desquelles quatre pièces le Sr preneur déclare avoir connaissance, Plus et enfin la cave qui est a la droite en descendant par la maison qui se trouve présentement sans chantiers et finallement l’usage du puit et des commodités – moyennant un loyer annuel de 600 livres
Nouveau bail entre Jean Baptiste Choisy et Jean Georges Schertz
1786 (5.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 202) n° 9
Bail de 6 années qui ont commencé a courir à la Notre Dame de mars dernier – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au grand Senat de cette ville
au Sr Jean Georges Schertz négociant
un magasin dans la maison appartenant au Sr Bailleur en cette ville grand rue a trois portes cocheres donnante sur la grande rue – moyennant un loyer annuel de 300 livres
Les trois filles héritières de Jean Baptiste Choisy vendent la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes de Stahlberg et d’Erbach
1788 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 330-v
De Salome geb. Choisy H. Frantz Joseph Kastner des Secrétaire à l’intendance Ehegattin, De Maria Elisabetha de Montlong geb. Choisy H. Frantz Ignatz de Montlong des ambtmanns zu Beinheim Ehegattin, De Catharina Conrad geb. Choisy H. Claude Johann Baptist Conrad des inspecteur des Ponts et Chaussées Ehegattin
in gegensein H. Johann Georg Treuttel des hochgräfflichen Stahlbergischen auch Erbachen hoffraths, buchhändlers und burgers allhier
eine behausung, hoff, hoffstatt, bronnen nebst mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmanns gaß, anderseit neben H. Johann Friedrich Ehrmann Med. doct. und practici, hinten auff löbli. stifft St Thomas gehöriges hauß – um 50.000 livres tournois
Fils du marchand de soie Jean Georges Treuttel, le libraire Jean Georges Treuttel devient tributaire à l’Echasse le 28 septembre 1772. Comme la tribu ignore s’il existe un nombre maximal de libraires à respecter, il est inscrit comme associé du libraire Bauer.
1772, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p.169) Montags den 28. Septembris 1772 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
H Joh: Georg Treutel der ledige Buchhändler, weÿl. H, Joh: Georg Treutels geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Sohn stehet vor prod: Stallschein vom heutigen dato bitt Ihm Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erk. Willfahrt dt. 6. fl. vor das Zunfftrecht, 2. fl. Zu unterhaltung der feuerspritz, 13. ß 4 d vor den Pfenningthurn und 4. ß vor das findlings hauß, jur. eod.
Weilen aber dißorths nicht wißend ob nicht ein fixirter Numerus derer hießigen Buchhändler seÿn solle Er hr. Treutel aber dermahlen associe Von Hn Bauer dem hießigen Buchhändler, so solle dißeitiger Zunfft falls Er wolte eine eigene und alleinige Buchhandlung anfangen, dieße receptio Zu Keiner præjuditz gereichen.
Jean Georges Treuttel épouse en 1772 Marie Madeleine Reckop, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1772 (1. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 590
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenvesten: und Wolerfahrenen Herrn Johann Georg Treutlen Herrn Johann Georg Treutler, dem leedigen buchführern Weiland des Wohl Ehrenvesten und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Treutels gewesenen Paßmentirers und Seidenhändlers und auch Weiland der Hoch Ehren: und Tugendreichen Frauen Susannä Mariä gebohrner Fischerin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg nun seelige ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Hochzeiter ane dem Einen,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Reckopin des Wohll Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Reckop, Vornehmen Handelsmanns und er Hoch Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheä gebohrner Bährin beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Junger Hochzeiterin am andern Theil
Seind dieße Ding zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den Ersten Octobris anno 1772. [Unterzeichnet] H. Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckop als Braut
Daß Vorstehende Ehepacten alß uner denen beedenseitigen Parthen abgehandelt, verglichen und beschloßen auch von beeden Hochzeiterlichen Personen (…) unterschrieben worden, seÿe. Solches attestirt unter vorgetrucktem gewohnlichem Notariat Insigell, Straßburg datum wie vorher. Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur:
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 5)
Im Jahr 1772 Montags den 12. Octobris nach Mittag um Zweÿ Uhr sind nach vorhergschehenen Proclamatione Dominicâ XVI und XVII post Trinitatis offentlich eingesegnet worden herr Johann Georg Treuttel buchhändler und burger allhier weiland Hn Johann Georg Treuttel gewesenen Seidenhändlers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrner Fischerin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Rehkoppin, H Johann Jacob Rehkopp Handelsmanns und burgers allhier und Frauen Maria Dorothea gebohrner Bährin ehelich erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckopin als Braut (i 56)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient à Jean Jacques Treuttel. Ceux du mari s’élèvent à 4 065 livres, ceux de la femme à 3 328 livres.
1773 (13.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) n° 1289
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere keinerleÿ daon ausgenommen, so der Wol Ehren Veste und Wolerfahrene Herr Johann Georg Treuttel, der buchhändler und die Hoch Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrne Reckopin, beede Ehepersohnen und burgere dahier Su Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und in craft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 13.ten Februarÿ Anno 1773. In fernerer Gegenwart S.T . Herrn Philipp Jacob Cammerers des Seilers und E. E. Kl. Rhats jetzigen wolverdienten beÿsitzers auch burgers allh. sein es Eheh. herrn Schwagers.
In einer allhier zu Straßburg ane der langen straß gelegenen Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender laßen sich befunden
Eigenthum ane einem Metzigbanck. (H) Nehmlichen die Helffte vor unvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Haußraths 54, Sa. Bücher Zum Buchhandel gehörig 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 130, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 117, Sa. baarschafft 256, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2076, Sa. Antheils ane einem Metzigbanck 360, Sa. Schulden 940, Summa summarum 3973 lb – Dießen beÿgelegt die eine Helffte der Haussteuren 91 lb, Des Eheherrn gesamt in die Ehe zugebracht Vermögen 4065 lb
Solchemnah wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft geschrieben, Sa. haußraths 433, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. goldener Ring, Perlein 285, Sa. baarschafft 2500, Summa summarum 3236 lb – Hinzugesetzt die andere Helffte ane denen haussteuren 91,der Ehefraun gesamt in die Ehe gebracht Gut 3328 lb
Marie Madeleine Reckop meurt sans enfant après avoir institué son mari comme héritier d’un tiers de sa fortune. L’inventaire est dressé dans la même maison qu’à l’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 3 945 livres, celle des héritiers à 3 057 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 982 livres, le passif à 7 278 livres
1778 (3.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1451
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Hoch Ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena geb. Reckopin des wol Ehren Vesten und Wol Vorachtbaren herrn Johann Georg Treutels, des buchhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Frau Eheliebstin nunemhr seelig, nach ihrem den 16.ten Novembris dießes Zuend lauffenden 1778.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowol sein des herrn Wittibers, als auch weilen derer nebst ihrer per testamentum inscriptis clausum eingesetzter und nach dem Eingang dießes Inv. ordentlch (…) benahmster Erben fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Decembris anno 1778.
Die Verstorbene Frau seel hat per Testamentum solenne inscriptis cllausum zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Reckop den Handelsmann und Frau Mariam Dorotheam gebohrne Bährin, so beÿstandl. ihres ehewürths dieße beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg und Zwar pro Legitima in den einen dritten Stammtheil,
2. Hievor wolermeldeten herrn Johann Georg Treuteln, den hinterbliebenen Wittibern, in crafft des der Verstorbenen Fr. Seel. sub dato den 5.ten 9.bris Anno 1778. ertheilten und den 18.ten ejusd. mensis et a. beÿ E. E. großen Rhat confirmirten Indulti testandi, ane dem Überrest Zur helffte, da ist den Zweÿten Stammtheil,
So dann 3. Mariam Dorotheam Mühlschlegelin, weÿl. Herrn Johann Jacob Mühlschlegels geweßenen handelsmanns v. b. allh. nun seel. mit Frauen (-) geb. Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtes Töchtermein, annoch minoresis, dahero bevögtiget mit herrn Johann Friderich Müllern dem handelsmann v. b. allh. so auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig war, in die andere helffte dieser restirenden succession das ist in dem übrigen 3.ten Stammtheil
In einer allhier zu Straßburg ne der langen Straß gelegenen und Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann allhier gehörigen behaußung, so ein Eck ane der Herren stubgaß folgender masen befunden worden.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths, Vermög der über beeder nun zertrennten ehepersonen einander in den Ehestand zugebrachte nahrungen durch mich Notariim in A° 1773. gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen, Sa. Haußraths 11, Sa. Bücher 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. goldener Ring 40, Sa. Pfenningzinß und deen hauptgüter 250, Sa. Ergäntzung (3623, Abgang 6, Nach Abzug) 3616, Summa summarum 3945 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 120, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. goldener Ring 86, Sa. Ergäntzung (2686, Abzug 2, Nach Rabat) 2686, Sa. Schulden 150, Summa summarum 3057 lb
Endlichen kombt auch die beschreibung des gemein und theilbar Guths, Sa. haußraths 71, Sa. Silber geschirrs 18, Sa. Golden geschmeids 13, Sa. Schulden 1879, Summa summarum 1982 lb – Schulden 7278 lb – Theilbarer Passiv rest 5296 lb – Stall Summa 1556 lb
Copia Testamenti inscriptis clausii. persönlich kommen laßen die hoch ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena gebohrne Keckop Herrn Johann Georg Treutels des Buchhändlers und burgers allhier ane der langen straßen gegen dem Spiegelgäßlei über gelegenen behaußung deren eine Steige hoch bewohnenden fordern Stuben Kammen mit denen fenstern in die Straße aussehend, krancken und schwachen und schmertzhaften Leibes dahero Zu bette liegend (…) Sambstag den 7. Novembris Anno 1778
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 3 100 florins
1779, Livres de la Taille (VII 1180) f° 248
Steltz N° 4530 – Weÿl. Frn Mariæ Magdalenæ geb. Reckoppin Joh: Georg Treuttel des buchhändlers und burgers allhier Ehel. haußfrau Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dautel.
Concl. final. invent. Ist fol. 114, 1156 lb 18 ß 6 1/8 d, die machen 3100 fl. Verstallte 1800 fl. Zu wenig 1300 fl. Es wird aber ane Statt des gewohnlichen nachtrag wegen den sich gezeichten umbständen das Stallgeldt von 4000 fl. als lang der wittiber zünfftig nach gehohlet thut vor 6 jahr 36 lb
Ext. kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 4 lb 15 ß 6 s (zusammen) 40 lb 18 ß
dt. den 6. febr. 1779.
Jean Georges Treuttel, libraire et conseiller des deux comtes régnants d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, se remarie avec sa nièce Susanne Marie Würtz : contrat de mariage, célébration chez les parents de la mariée
1785 (17.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 134
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Georg Treuttel, der beeden Regierenden Grafen Von Erbach: Schönberg und Von Stollberg: Wernigerode Hofrath, buchhändler, Wittwer und burger allhier als bräutigam an einem
So dann deßen geliebte Nichte Jungfrau Susanna Maria Würtzin Weiland Herrn Christoph Würtz, geweßenen Gastgebers und burgers allhier mit Frauen Susanna Maria gebohrner Treüttelin ehelich erzeugte Tochter, unter autorisation herrn Philipp Jacob Dürr Es E, Großen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier ihres geordneten herrn Vogts, ingelcihem Herrn Philipp Jacob Kammerers, Seilers wie auch Es En Großen Raths dermaligen beÿsitzers und burgers allhier, ihres herrn Stiefvaters, als braut an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg oder Jungfer braut herr, Stiefvaters behaußung an dem Metzgergießen gelegen, Donnerstags den 17. Novembris Anno 1785 [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Brautigam, Susanna Maria Würtzin als Brraut
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 39)
Im Jahr 1785. Dienstags den 29. Novembris Morgens um Acht Uhr seind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXVI post Trinitatis et I. Adventus auf Obrigkeitliche erlaubnus in der behausung der jgfr: braut ehelich Eingesegnet worden H. Johann Georg Treutel, der beeden Regierenden Herren Graffen von Erbach, Schoenberg und Stollberg Warlingerode Hoff rath, Buchhändler und Burger allhier weiland Fr: Maria Magdalena Rekopin gebohrner Wittiber, Und Jgfr. Susanna Mari Würtzin, weiland Hn Christoph Würtz Gastgebers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrne Treütelin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als bräutigam, Susanna Maria Würtzin als Braut. (i 195)
La mariée fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 820 livres dans la maison du mari rue des Pâtissiers.
1785 (22.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 302
Inventarium über Fraun Susannæ Mariæ gebohrner Würtzin zu Herrn Johann Georg Treuttel, der beeden regierenden Grafen von Erbach: Schönberg und Von Stollberg Warmgerode Hofrath und Buchhändler auch burger alhier zu Straßburg ihrem H. Ehegatt für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1785. – vor mir unterschriebenem Notario den 17. Nov. 1785. errichteten Ehe Contract ihr in die Ehe gebrachtes Vermögen sich vor ohnverändert vorbehalten hat – So beschehen alhier zu Straßburg in des Eheherrn an der Fladergaß gelegenen Wohn Behausung in fernerm Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Dürr E. E. Grosen Raths alten Beÿsitzers und burgers alhier der Frauen Ehegattin geordneten Herrn Vogts und ad hoc angesprochenen Beÿstands Donnerstags den 22. Decembris Anno 1785.
Eigenthum an einem Garten. Nemlichen ein Garten ohngefähr dreÿ Acker gros samt Gartenhauß und Schopf mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten auch samtlichen darinnen sich würcklich befindlichen Mobilien gelegen auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor zwischen der ersten und zweÿten gegen dem Fischerthor liegenden Bruck (…)
Auslieffer: An: und Ausweisung über der Fraun Ehegattin Zu fordern habend. Legitimam ihres ererbten vätterlichen Guths. Vermög der über weiland Herrn Christoph Würtz gewesenen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg der disortigen Fraun Ehegattin H. Vatters seel. Verlaßenschafft durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel den 12. Decembris 1770 errichteten Summarischen berechnung – In An: und Ausweisung dieser letztern 1000 Pfund Pfenning nun haben (…)
Wittums Verfangenschaft, So die disortige Frau Ehegattin für ohnverändert in die Ehe gebracht. Wie nemlich Zu anhang der kurtz vorher stehenden Ausliefer, An: und Ausweigung über der Fr. Ehegattin vätterlichen Guts Legitimam Zu sehen ist, so bestehet der Fraun Ehegattin und ihren beÿden Geschwistern ererbtes ihrer Fraun Mutter aber in lebenlänglichen Wittumbs Genuß gebühriges vätterlicher Guth in 6000. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 319 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 60 lb, Sa. goldener Ring 286 lb, Sa. baarschafft 334 lb, Sa. Eigm&s an einem Garten 1750 lb, Summa summarum 2750 lb -Wird nun dazu gerechnet die deroselben verglichnermasen gebührige Häfte an denen Haussteuren 70 lb, So zeiget sich daß der Frau Ehegattin gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth in allem denen billichen Werth nach ertragen 2820 lb
Jean Georges Treuttel expose la maison aux enchères. Il l’en retire après que l’architecte Chrétien Arnold en a offert 48 000 francs
1801 (24 messidor IX), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 944, 872
à la requête du Cit. Jean Georges Treuttel Libraire
enchere volontaire d’une Maison avec Cour Ecurie appartenances et dépendances scise à Strasbourg Grand’rue N° 15, d’une part celle de la succession de Jean Fred. Ehrmann Medecin, d’autre formant le coin de la rue dite Salzmannsgass, derrière celle de Jean fred. Zimmer notaire et en partie celle de la veuve Zigenhagen – tel que le vendeur l’a acquis à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, exposée 46.000 francs
(mise par) Chrétien Arnold architecte 48.000 francs (le vendeur) n’entend point adjuger ladite maison au prix auquel elle a été portée [Affiche jointe]
Jean Georges Treuttel qui habite désormais à Paris vend la maison 39 506 francs, soit 40 000 livres tournois, au négociant René Leroux
1804 (28 germinal 12), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1520, 1958
cit. Jean Georges Kammerer Négociant stipulant pour le cit. Jean Georges Treuttel Libraire demeurant à Paris Quay Voltaire N° 2
au cit. René Leroux Négociant
Une Maison avec cour écurie puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg grande rue N° 15, d’un côté celle de la succession de feu cit. Jean Frédéric Ehrmann Docteur en Médecine, faisant coin de l’autre a la rue Saltzmann dans laquelle elle a une issue a porte cochère, derrière sur la maison du Cit. Jean Frédéric Zimmer Receveur de la Fondation de St Thomas de cette ville – au C. Treuttel par les enfants et héritiers de Jean Baptiste Choisy, sellier, et Marie Salomé née Rothenbach en vertu d’un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, les conjoints Choisy l’avoient acquise de l’hopital civil à lad. Chambre le 27 février 1764 – moyennant 39.506 francs ou 40.000 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 f° 39-v du 29 germ. 12
René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent Paris exposent la maison et la voisine 6, rue Salzmann aux enchères. Seule celle rue Salzmann trouve preneur.
René Leroux loue une partie de la maison à Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et au maréchal de camp retraité Jean Jacques Kessel
1823 (20. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50 – ssp du 2 juillet dernier
Bail de six ou neuf années commençant le 29 septembre prochain par René Leroux négociant à Paris
au profit de Marguerite Sophie Spielmann veuve de Jean François Kuhn négociant à Strasbourg et Jean Jacques Kessel marechal de camp retraité demeurant en la ditte ville
du logement ci après dans la grande rue n° 15 composé de tout le premier étage plus quatre chambres au grenier et une au troisième étage deux caves avec emplacement pour cuves et legumes d’hiver deux buchers au rez de chaussée et le dessus de la porte cochère, une écurie remise et poulailler à côté de l’écurie un grenier à foin et autres aisances locatives moyennant un canon annuel de 1300 francs
Inventaire après décès d’un locataire, le facteur de pianos Pierre Louis Geib
1825 (7.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 469
Inventaire de la succession de Pierre Louis Geib, facteur de pianos décédé le 1 février dernier – à la requête de 1. Louis Geib, facteur de pianos et son épouse 2. Sophie Fallot domiciliés à Schiltigheim, 3 Marie Sophie Fallot épouse de Charles Kienlin, charcutier, 4 Léopoldine, Françoise et Charlotte Geib les trois majeures à Schiltiheim, héritiers les conjoints Louis Geib ses père et mère pour 24/48, la De Kienlin sa sœur utérine procréée par De Geib de son premier lit avec Georges Fallot, tanneur à Strasbourg pour 3/48 et Dlles Geib sœurs germaines pour 21/48
dans une maison sise grand rue n° 15
mobilier 1832 fr, dettes actives 808 fr, total 2640 fr, passif 5012 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 79-v du 15.3.
René Leroux loue une partie de la maison à Jean Pierre Simonis
1826 (12.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54 – ssp du 13 mai dernier
Entre le soussigné Charles Louis Ziegenhagen Commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg en qualité de Mandataire Général suivant procuration passé devant notaire à Paris le 10 août 1822 de Réné Leroux négociant à Paris d’une part
et Jean Pierre Simonis propriétaire à Strasbourg d’autre part
a été conclu le Bail à loyer qui suit. Le Sieur Ziegenhagen cede a titre de Bail au sieur Simonis Les localités ci après dans une Maison appartenant au sieur Leroux situé à Strasbourg grand rue N° 15 savoir, tout le second étage, trois chambres à linge et pour Domestique au Grenier deux Caves avec un Emplacement pour y mettre des Cuves et des légumes, un Bucher dans la cour a Côté de la Buanderie et l’usage Commun avec les autres locataires de la Buanderie et des Greniers. Le Bail est fait pour trois années qui Commenceront le 29 septembre prochain moyennant un loyer annuel de 800 francs payable par trimestre entre les mains du notaire Wengler de Strasbourg
René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent à Terrenoire près de Saint-Etienne vendent la maison 52 000 francs au libraire Jean Georges Kammerer et à sa femme Madeleine Caroline Frédérique Schatz
1827 (17.3.), Strasbourg 12 (103), Me Noetinger n° 8
Charles Louis Ziegenhagen, commissionnaire de roulage, mandataire de Réné Leroux, actuellement négociant demeurant à Terrenoire près St Etienne, et Françoise Louise Zollickoffer
à Jean Georges Kammerer, marchand libraire, et Madeleine Caroline Frédérique Schaz
une grande maison batie en pierres à rez de chaussée, deux étages, mansardes, greniers, caves, consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, pompe, droits, appartenances et dépendances, notamment la mitoyenneté d’un mur indivis par moitié entre les propriétaires de cet immeuble et celui de la maison du Sr Saltzmann n° 2, le tout situé en cette ville de Strasbourg Grand rue n° 15, d’un côté M Kern conseiller de préfecture, d’autre faisant le coin de la rue Saltzmann, devant la grand rue, derrière la propriété de M Windesheim – acquis de Jean Georges Treuttel, marchand libraire à Paris, par acte reçu Me Zimmer le 28 germinal 12 transcrit au bureau des hypothèques volume 18 n° 138, M Treutel possédait ladite maison acquise des veuve et héritiers Jean Baptiste Choisy, sellier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 28 janvier 1788 – moyennant 52.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 183 f° 11-v du 21.3.
Fils du marchand Philippe Jacques Kammerer, le marchand Jean Georges Kammerer épouse en 1803 Madeleine Caroline Frédérique Schatz, fille de marchand
1803 (26 messidor 11), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 2010, 447
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Johann Georg Kammerer lediger Handelsmann alhier wohnhaft des weiland bürgers Philipp Jakob Kammerers auch gewesenen Handelsmanns alhier mit Frau Susanna Maria gebohrner Treuttel ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
Und Jungfrau Carolina Friderica Schatz des Weiland bürgers Johann Jakob Schatz gewesenen handelsmanns alhier, mit auch weiland Frau Maria Dorotea gebohrner Plarr ehelich erzeugt und hinterlassene Tochter beiständlich des burgers Christian Gottfried Frantz Religions lehrers alhier wohnhaft, ihres Schwagers als braut
So geweste (…) den 26. Messidor in dem eilften hre des einen und unzertrennlichen Francken: Republick [unterzeichnet] Kammrere als bräutigam, Caroline Friderique Schatz, als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 103-v du 26 mess. 11
Inventaire après décès d’un locataire, le sellier carrossier Philippe Louis Adam
1828 (5.2.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 523
Inventaire de la succession de Philippe Louis Adam, sellier carossier décédé le 16 novembre 1827 – à la requête de 1. Charles Louis Adam, sellier, Louise Adam, ouvrière en mode, seuls et uniques héritiers de leur père, procréés du mariage avec Marie Madeleine Enaux la veuve, suivant union célébrée en floréal 7 sans contrat de mariage
la veuve Marie Madeleine Enaux a renoncé à la communauté par déclaration au greffe le 30 janvier dernier
maison mortuaire appartenant à M. Kammerer, libraire, Grand rue n° 15
mobilier 78 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 29 du 13.2.
Jean Georges Kammerer loue une partie de la maison dont un local commercial aux négociants Elie Meyer et Aaron Hauser
1833 (25.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 150, ssp du 23 courant
Bail – Jean Georges Kammerer libraire
à Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
pour y loger leur beau père et belle mère, plus ledit Hauser ses deux beau frères non mariés, enfin un ouvrier et une domestique afin d’y exploiter leur commerce d’art de modes de soieries, draperies, cotonnades et autres marchandises semblables, confectonnées et non confectionnées,
1. le grand magasin à deux arcades formant le coin de sa maison grand rue n° 15 et de la rue de l’Homme de sel n° 1 en cette ville, la chambre et le petit corridor y attenant,
2. un bucher dans la cour,
3. une des caves dont l’entrée est dans la cour,
4. quatre chambres et une cuisine à la mansarde dite trois étage, 5. la partie du grenier close en lattes dans laquelle se trouvent les latrines aussi au troisième étage.
Parmi ces pièces celle au rez de chaussée a côté du magasin et les deux plus grandes au troisième sont tapissées et garnies de fourneaux de fonte avec leurs tuyaux une des pièces au troisième garnie d’une armoire adossée au mur et fermante à clef, la cuisine garnie de deux marmites avec leur plateau dites Kunst haefen et de deux réchauds, le petit corridor au rez de chaussée garni d’un foyer avec deux réchauds, la chambre y attenant garnie de deux armoires dans le mur fermant à clef – moyennant un loyer annuel de 750 francs
Inventaire après décès d’un locataire, le soldat Adolphe Weiss
1837 (14.10.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5739
Inventaire de la succession d’Adolphe Weiss, soldat au deuxième escadron 6° régiment de lanciers décédé à Wissembourg le 12 juin 1837 – à la requête de 1. Théophile Roth, négociant à Strasbourg mandataire de Chrétien Geoffroi Weiss, propriétaire à Paris rue Taitbout n° 14, 2. Chrétien Frédéric Weiss ci devant confiseur, 3. Jean Georges Kammerer, libraire, cessionnaire pour un quart appartenant à Chrétien Frédéric Weiss dans toutes les créanaces suivant acte reçu Me Zimmer le 17 juin dernier, 4. Caroline Frédérique Schatz, épouse de mondit Sr Kammerer, 5. Dorothée Elisabeth Schatz veuve de Louis Frédéric Vierling, ministre du culte protestant près l’église Ste Aurélie, 6. Sophie Charlotte Schatz veuve de Chrétien Geoffroi Frantz, ministre du culte protestant près l’église St Guillaume, 7. Jean Frédéric Hertzog, receveur du timbre extraordinaire, en son nom et mandataire de Philippe Holtzberger, tourneur à Niederbronn, 8. Georges Chrétien Holtzberger, menuisier à Waldenheim, 9. Charles Auguste Kern, docteur en droit, mandataire de Madeleine Dorothée Holtzberger épouse de Frédéric Auguste Cuno, ci devant percepteur des Contributions à Bergzabern (Bavière Rhénane), 10. Marie Elisabeth Staedel veuve de Chrétien Henri Ott, négociant, 11. Charles de Turckheim, banquier mandataire de Henri Daniel Staedel, négociant à Mayence, 12. Chrétien Geoffroi Hering, propriétaire
C.G. Weiss et C.Fr. Weyss héritiers pour un quart, De Kammerer, Vierling, Frantz, Hertzog, Holtzberger, Cuno, Staedel, Hering chacun pour 1/20 dans l’autre moitié cousins au 5° degré en ligne maternelle comme enfants des frères et sœurs de Jean Chrétien Schatz en son vivant receveur de la maison des pauvres de Strasbourg, Dorothée Salomé Staedel ayeux maternels – [accompagné d’un arbre représentant le cousinage]
au domicile de M. Kammerer grand rue n° 15
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 92-v du 20.10.
Les héritiers de Caroline Frédérique Schatz renoncent à l’usufruit de ses biens
1844 (2.4.), Me Zimmer
Renonciation par Jean Georges Kammerer, libraire et Louise Emilie Kammerer épouse de Charles Auguste Boeckel libraire, les deux domiciliés à Strasbourg à tous droits d’usufruit qui leur resultant sur les biens dépendant de la succession de feue Caroline Frédérique Schatz épouse du Sr Georges Kammerer susdénommé, elle décédée à Strasbourg le 19 octobre 1843
acp 321 (3 Q 30 036) f° 96 du 9.4.
Dépôt du testament du libraire Jean Georges Kammerer
1845 (24.7.), Me Zimmer
Dépôt 1° du testament olographe de feu Jean Georges Kammerer ancien libraire à Strasbourg décédé le 2 du courant, ledit testament en date de Strasbourg du 20 février 1845 enregistré ce Jourd’hui aux actes s.s.p. f° 70 r°
2° de l’expédition de l’ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 du courant qui ordonne le dépôt dudit testament en ladite étude
acp 338 (3 Q 30 053) f° 72-v du 28.7.
Acte de notoriété qui établit que Caroline Frédérique Schatz a institué pour héritiers les enfants de Louise Emilie Kammerer femme de Charles Auguste Bœckel et que Jean Georges Kammerer a adopté ladite Louise Emilie Kammerer
1845 (11. 9.br), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 5952
Notoriété – (…) 1. Qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Georges Kammerer, ancien libraire, et Mme Caroline Frédérique Schatz en leur vivant conjoints demeurant à Strasbourg
2. Que les mêmes étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ubbersal alors notaire en cette ville le 26 Messidor an onze
3. Que Mme Kammerer est décédée en cette ville le 19 octobre 1843 sans laisser d’héritiers à réserve
4. Que par son testament olographe daté de Strasbourg le 28 avril 1841 et déposé après l’accomplissemenrt des formalités voulues par la loi en l’étude de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par le même notaire le 16 janvier 1844, elle a légué à Mme Louise Emilie Boeckel née Kammerer épouse de M. Charles Auguste Boeckel l’usufruit viager de sa succession et institué pour ses légataires universels les enfants issus du légitime mariage des dits conjoints Boeckel existants lors de son décès, outre les différents legs particuliers qu’elle a faits à des tiers
5. Que les enfants des conjoints Boeckel existants au moment du décès de Mme Kammerer sont Mlle Pauline Boeckel agée de 11 ans et Mlle Eugénie Boeckel agée de 2 ans, les deux sous l’autorité légale de leur père led. M Charles Auguste Boeckel libraire à Strasbourg
6. Que M. Kammerer susnommé est décédé en cette ville le 2 juillet 1845 sans laisser d’autres héritiers à réserve qie ladite Dame Boeckel sa fille adoptive
7. Et qu’après le décès des dits conjoints Kammerer il n’a pas été dressé d’inventaire.
acp 343 (3 Q 30 058) f° 1-v
Natif de Gertwiller, le commis négociant Charles Auguste Bœckel épouse en 1833 Louise Emilie Kammerer
1833 (14.2.), Strasbourg 10 (87), Me Zimmer n° 1465
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Auguste Boeckel, commis négociant à Strasbourg né à Gertwiller canton de Barr le 20 mars 1808, fils de Jonas Boeckel, ministre du culte protestant près la paroisse St Thomas, et de feu Marguerite Elisabeth Schwartz son épouse première noces
Louise Emilie Kammerer, fille majeure à Strasbourg née à Kirchheim Bolanden (Bavière Rhénane) le 27 octobre 1807, fille de feu Philippe Jacques Kammerer, ancien lieutenant d’infanterie, et de feu Emilie Joséphine Laforêt
Enregistrement de Strasbourg, acp 215 f° 151 du 18.2.