72, rue du Faubourg National
Rue du Faubourg National n° 72 – I 221 (Blondel), P 315 puis (1875) P 111, ensuite section 48 parcelle 51 puis 113/51 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Mathias Roth, 1662 – Détruite lors du siège de 1870
Maître d’ouvrage, Louis Nesberschnée, 1871-1872



La maison et ses voisines (août 2025), façade en septembre 2011 et en août 2025, briques ayant retrouvé leur couleur rouge
La maison à côté du Tieffenhoff (Cour profonde) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du jardinier Augustin Trens l’aîné. Elle est acquise en 1642 par Mathias Roth et restera à ses descendants jusqu’en 1871. Mathias Roth qui vient de reconstruire sa maison est autorisé en 1662 à poser trois marches le communal.
Sur le plan-relief (1727), la maison est à gauche de l’espace libre au milieu de l’image (entrée du Tieffenhoff). Elle a un rez-de-chaussée et un étage, comme un siècle plus tard sur le plan des Ponts et Chaussées en 1823 (tout en bois, un étage, encore bonne quoique vieille).

Plan-relief de 1727 (Musée historique)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 102 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (n’-o’) comprend une porte cochère, une porte ordinaire et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois ouvertures à l’étage et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour T derrière le bâtiment sur rue (1-2) montre la propriété à l’ouest (2-3), le bâtiment (3-4) au fond de la cour (étage à galeries, toiture à deux inclinaisons et trois niveaux de lucarnes), le mur (4-5) vers le voisin à l’ouest et le bâtiment (5-6-1) à l’angle sud-est. La cour R du voisin (Tieffenhoff) représente le pignon du bâtiment sur rue et celui du bâtiment au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 43 (1784), le n° 48 (1808-1857) puis le n° 72.



Plan, cour T et partie de la cour R


Ponts et Chaussées, plans de 1823 et 1856 (ADBR cote 2 SP 52)
Louis Nesberschnée acquiert en 1871 de Daniel Heydel le sol d’une maison détruite par les bombardements puis un terrain de la Ville. Il y fait construire une nouvelle maison à rez-de-chaussée, deux étages et mansardes, terminée en 1872. Il vend en 1905 à l’âge de quatre-vingt-quatre ans sa propriété au boucher Jean Roth en s’y réservant son logement.
Auguste Wœlflin est autorisé en 1954 à installer un dépôt d’artifices dans un bâtiment annexe à simple rez-de-chaussée. Il fait remplacer l’ancien dépôt par un nouveau en 1957 sous la direction de l’architecte Alex Osterloff. La veuve Camille Rudloff charge en 1963 le même architecte Alex Osterloff de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages, terminé en 1965. La parcelle est divisée en deux lots en 1994, les bâtiments sis 72 rue du Faubourg National (parcelle 51/113) et 51, Grande rue de la Course (parcelle 51/112) deviennent indépendants. La société Iris Promotion fait rénover les bâtiments sous la direction de Pierre Gaab ; les travaux sont terminés en juillet 1996.
Une plaque rappelle que le maire Marcel Rudloff est né dans la maison.


Terrain acquis de la Ville en 1871 – Dessin du bâtiment arrière (1957, agrandissement de la Cartoucherie française dossier 927 W 50)



Plan du partage de la parcelle 51, une partie donnant vers le Faubourg National (n° 72) l’autre vers la Grande rue de la course (n° 51), 1993 – Plan, 1995 – Photographies de la façade sur cour (dossier 927 W 50)

Faubourg National en 1870 (AMS, coll. Schimpf, 112 Z 20). La maison se trouvait au premier plan à gauche, le bâtiment conservé est l’ancien Tieffenhoff


Portail – Etages (août 2025) Des bandes de briques rouges longent les encadrements de fenêtre, quatre séries de colonnes longent les bandes de briques. Les fenêtres sont surmontées de moulures et de linteaux arqués, les étages séparés par des cordons. Les portes-fenêtres du premier étage sont précédées de balcons.

Plaque (image Jocelyne Boes, publiée sur Archi-wiki)
novembre 2025
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1578 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
| Augustin Trens, jardinier, et (1553) Elisabeth Riehl puis (1577) Marguerite Brau, auparavant (1567) femme de Jean Apt – luthériens | ||
| 1614* | h | Laurent Trens, jardinier, et (1607) Agnès Kauffer – luthériens |
| 1642 | v | Mathias Roth, jardinier, et (1610) Barbe Drens, veuve de Laurent Schertzer, puis (1630) Chrétienne Hügel – luthériens |
| 1660* | h | Nicolas Lix, jardinier, et (1630) Catherine Roth – luthériens |
| 1680* | h | Thiébaut Rinck, jardinier, et (1675) Barbe Lix – luthériens |
| 1728* | h | Thiébaut Reybel, jardinier, et (1712) Marie Rinck, d’abord (1709) femme de Thiébaut Riehl puis (1710) de Thiébaut Federlin – luthériens |
| 1742 | h | Thiébaut Reybel, jardinier, et (1744) Marie Lix – luthériens (aux suivants par) Marie Reybel et (1765) Daniel von Fridolsheim, jardinier – luthériens |
1804 | h | Daniel Heydel, jardinier, et (1787) Marie von Fridolsheim – luthériens |
| 1841 | h | Daniel Heydel, jardinier, et (1813) Salomé Bœrsch |
| 1862 | h | Daniel Heydel, jardinier, et (1837) Salomé Ruhlmann |
| 1871 | v | Louis Nesberschnée (Louis François Auguste), transporteur, et (1847) Elisabeth Eybel |
| 1905 | v | Jean Roth (Jean Adam), maître boucher, et (1882) Caroline Graf |
| 1940* | h | Joseph Michel Camille° Rudloff, architecte, et (1909) Mathilde Roth |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation :
(1765, Liste Blondel) I 221, Thiebold Reübel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Diebold Reibel, 6 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 315, Heidel, Daniel, veuve – maison, sol, cour, bâtiment – 7,15 ares
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 425
Augustin Trens l’aîné règle un sol pour la maison qu’il loue au jardinier Jean Würth, à savoir une avance (15 pieds de long, saillie d’un pied) et une petite marche en pierre (3 pieds 9 pouces de long, 1 pied de large) devant sa porte (N.B. Voir dans le relevé d’actes les éléments qui établissent qu’il s’agit ici de la maison étudiée)
Anderseitten der Straß vnder Wagnern beÿm Zollthor wider Angemeßen hinauß nach dem Weißen Thurn Zu.
Augustin Trenß der Altt hatt ein Hauß, darinn sitzt Würths Hans der Gartner, daran ein Staucher xv schu lang, j schu herauß, vnd vor einer Thüer ein steines Trittlin 3 schu ix Zoll lang j schu breit, bessert & j ß d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1614, Préposés au bâtiment (VII 1329)
Le jardinier Laurent Trens déclare que devant la porte de sa maison à côté du Tieffenhoff se trouve un tilleul que la foudre a touché et qu’il souhaite abattre pour éviter que son toit ne soit abîmé. Il propose le cas échéant de planter un nouvel arbre.
(f° 35). Sambstag den 26. Februarÿ – Lorentz Trenß gartner sagt neben dem dieffenhoff steht ein lindenbaum 3 sch. vor seiner thier seie faul, hab einmal d. wetter darin geschlag., bittet Ihnen weg Zuthun, seie nit werth weg zuthun, thue Ihm schad. ane dem dach, da er noth od. nutzlich da, so wöll er ein Jung. darsetzen, der Jetzig seÿe dirr gar kein nutz mehr & seÿ faul & Ihm antzeigt der hagmr. werd Ihn schetz. was er werth, wöll er Ihn w*umb haben, wol vnd gutt, wa nit so werd man ein Andern suchen, wt nichts dran Ihm v.gebens gelaß. soll dageg. das loch wid. v.streich.
1662, Préposés au bâtiment (VII 1357
Mathias Roth qui vient de reconstruire sa maison proche du Tieffenhoff demande l’autorisation de poser trois marches (5 pieds de long, saillie de 3 pieds ½) devant son entrée sur le communal. Les préposés l’y autorisent moyennant un capital de 20 écus ramenés à 18.
(f° 162-v) Sambstags den 19. Aprilis – Roth. Stafflen
Augenschein eingenommen vff begehren Mathis Rothen deß gartners, welcher entschlossen ahne deßen Newerbawten hauße gegen dem dieffen hoff in der vorstatt 3. Stafflen oder dritt 5. werckschue Lang, vnd 3 ½ werckschue heraus Zum eingang in das hauß vff das allmend Zulegen, vnd deßentwegen sich wegen deß Allmendgelts mitt Mgh. Zuverglichen. Erk. Bedacht.
(f° 163-v) Dinstags den 22. Aprilis – Roth. Stafflen
In sachen Mathis Rothen deß gartners ist vf eingenommenen augenschein Erkandt vnd wird demselben ins einem begehren willfahrt, Ille bedanckt sich, vnd will wegen deß Allmend Zinßen vberhaupt tractiren, warauff ihme 20 Rhlr gefordert, vnd endlichen vff 18. Thlr. geschlossen word. die er auch dato baar bezahlt, vnd dadurch den Allmend Zinß abgekaufft.
1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Scherb est autorisé à repeindre la maison du jardinier Thiébaut Reibel au Faubourg Blanc
(f° 119) Dienstags den 13. Augusti 1782. – Diebold Reibel, Gartner
Mr Scherb, der Maurer, nôe Diebold Reibel, des Gartners, bittet zu erlauben deßen behausung ane der Weisenthurnstras gelegen, anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
Pas de billet d’estimation
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg Blanc
nouveau N° / ancien N° : 70 / 48
Heidel
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage bon en bois
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823, Ponts et Chaussées. Route royale de première classe N° 5 de Paris à Vienne par Saverne, Strasbourg & Kehl (2 SP 52)
N° 48, tout en bois, un étage, encore bonne quoique vieille
1853, Route impériale n° 4 de Paris à Strasbourg
N° 48, Heidel, Daniel, 1 E B M (maison à un étage, en bois)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 36 case 2
Heidel, Daniel veuve
P 315, Sol, maison bat. et cour, faub. National 48
Contenance : 7,15
Revenu total : 57,72 (54 et 3,72)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 52 case 1
Heydel Daniel, faubourg national 71
1864 Heydel, Benjamin, jardinier cultivateur, faubourg national 70
P 314.p, maison, sol cour, Faubourg national 72
Contenance : 9,60
Revenu total : 67,99 (63 et 4,99)
Folio de provenance : (36)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ½ / ½
portes et fenêtres ordinaires : 8 ½ / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
P 314.p, maison, cour, Faubourg national 70
Contenance : 4,80 (14,40)
Revenu total : 115,49 (45 et sol 9,60 4,80)
Folio de provenance : 53
Folio de destination :
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ¼
portes et fenêtres ordinaires : 3 ¾ / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 314.p, maison, cour, Faubourg national 70
Contenance : 4,80 (14,40)
Revenu total : 171,98 (54 et 45 – sol 9,60 et 4,80 et 4,80)
Folio de provenance : 53
Folio de destination :
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : ¼ / ¼
portes et fenêtres ordinaires : 9 ¾ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 52 case 2
Heydel Daniel veuve
1863 Heydel, Benjamin, jardinier cultivateur, faubourg national 70
1864 Heydel, Daniel jardinier cultivateur, faubourg national 72
1872 Nesberschnée Louis entrepreneur de voitures, Strasbourg
P 316, Maison, cour, Faubourg national 70
Contenance : 7,15
Revenu total : 57,72 (54 et 3,72)
Folio de provenance : (36)
Folio de destination : démoli
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871, Maisons détruites pendant le blocus
Heydel Daniel f° 52, P 315, revenu 54
P 315, maison, Faubourg national 72
Contenance :
Revenu total : 427,72 (424 et 3,72)
Folio de provenance : N.b.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
1875, Nesberschnee Ludwig f° 52-I, P 315, maison, revenu 424, Neubau, achevée en 1872, imposable en 1875, imposée en 1875
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 51 case 2
Nesberschnée Ludwig
(2333) Roth Johann Metzgermeister hier und Karoline geb. Graff in Gg
P 111, Hofraum, Haus, Weissthurmstrasse 72
Contenance : 4,70
Revenu total : 1126,44 (1124 et 2,44)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
Cadastre allemand, registre 31 page 119 case 2
Parcelle, section 48, n° 51 – autrefois P 111 – 681/15
Canton : Weißenturmstraße Hs. N° 72 / und Große Renngasse N° 51
Désignation : Hf Whs. u. N.G.
Contenance : 5,09
Revenu : 3000 – 5900
Remarques : 1915 Neubau
(Propriétaire), compte 3234
Roth Johann u. Ehefrau
1940 Rudloff Joseph Michel Camille et son épouse
(3474)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton I, Rue 6, Rue du fauxbourg Blanc f° 8
43
Pr. Reybel, Thiebault – Jard. f. bl.
loc. Heydel, Daniel jun. – Jard. f. bl.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Weissthurmstrasse (Seite 196)
(Haus Nr.) 72
Nesberschnee, Rentner. E 0
Spitta, Hauptmann a. S. 1
Marx, Private. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 119)
72, rue du Faubourg-National (1871-1994)
Le sieur Nesberschnée acquiert de la Ville en 1871 un terrain sur lequel il est autorisé à construire une nouvelle maison à rez de chaussée, deux étages et mansardes. Le préfet autorise en 1954 Auguste Wœlflin à installer un dépôt d’artifices de troisième catégorie dans un bâtiment annexe à simple rez-de-chaussée. Le dépôt est remplacé par un nouveau en 1957 après démolition de l’ancien (fondation en béton damé, murs en briques cellulaires, charpente en bois, couverture en ardoises) sous la direction de l’architecte Alex Osterloff. La veuve Camille Rudloff charge en 1963 l’architecte Alex Osterloff de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages, terminé en 1965. La parcelle est divisée en deux lots en 1994 (donnant respectivement dans la rue du Faubourg National et dans la Grande rue de la Course).
Sommaire
- 1871 – Le sieur Nesberschnée demande l’autorisation de construire une maison d’habitation suivant le certificat joint et une écurie dans le prolongement de la Grande rue de la Course
« Conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 mars 1871, la propriété du pétitionnaire est en retrait de l’alignement. L’alignement à suivre pour sa reconstruction est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB, par suite duquel le sieur Nesberschnée aura à acquérir de la Ville une bande de terrain comprise entre les lettres CDEF d’une surface de 59 m 28 à 30.00 le mètre soit la somme de fr. 1777.50 c que la Ville aura à recevoir du sieur Nesberschnée. La largeur de la voie publique vis à vis de cette propriété est fixée à plus de 10 mètres. Le projet de reconstruction suivant coupe au dos de la pétition se compose d’un rez-de-chaussée, 1° et 2° étage en maçonnerie avec mansardes au-dessus » – Plan du terrain. La décision est reportée quant à la façade vers la Grande rue de la Course - 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Nesberschnée l’autorisation de faire une prise – Travaux terminés, septembre 1896.
- 1900 – Le maire notifie l’entrepreneur de transport Louis Nesberschnée de faire ravaler la façade du 51, Grande rue de la Course – Travaux terminés
- 1904 – Lea sieur Nesberschnée transforme la fosse d’aisances qui devient réglementaire
- 1907 – L’entrepreneur Jacques Feigenschuh (2, rue de l’Ecarlate) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet
- 1954 – Le préfet prend un arrêté qui autorise Auguste Wœlflin à installer un dépôt d’artifices de troisième catégorie dans un bâtiment annexe à simple rez-de-chaussée au 72, rue du Faubourg-National, le poids total étant au maximum 500 kilogrammes – Plan
- 1957 – Auguste Wœlflin demande au nom de la Cartoucherie française l’autorisation d’agrandir le dépôt (section 41 n° 51) sous la direction de l’architecte Alex Osterloff (7, rue Edouard Teutsch) – Dessin
1958 (janvier) – Le maire transmet avec avis favorable le dossier à l’inspecteur départemental de l’Urbanisme et de l’habitation
1958 (mai) – Arrêté portant permis de construire
L’entreprise Kaiser et Compagnie démolit l’ancien bâtiment, mai 1958. La nouvelle construction est achevée en juillet 1958. Fondation en béton damé, murs en briques cellulaires, charpente en bois, couverture en ardoises - 1964 (juillet) – L’entreprise Kaiser et Compagnie (118-a route de Schirmeck à la Montagne Verte) est autorisée à occuper le terre-plein en face de la maison pour y déposer des matériaux. – Prolongations jusqu’en novembre
- 1963 – La veuve Camille Rudloff (demeurant 24, avenue de la Marseillaise, née le premier novembre 1887) dépose une demande de permis de construire (section 48 n° 51) pour transformer le bâtiment – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental du ministère de la Construction – Devis de l’architecte Alex Osterloff – Dessin
1963 (septembre) – Le maire accorde le permis de construire
1964 (septembre) – L’entreprise Kaiser et Compagnie démolit la partie vétuste
1964 – Octobre, les fondations en béton sont terminées, les murs en matériau préfabriqué atteignent la dalle au-dessus du rez-de-chaussée qui n’est pas encore posée – Décembre, le gros œuvre est terminé (bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages) – L’aménagement intérieur est en cours, mai 1965 – Travaux terminés, mai 1965 - 1970 (janvier) – Le locataire Martin Pfister se plaint que la toiture réparée laisse toujours passer l’eau. Propriétaire, Marcel Rudloff, avocat, demeurant 24, avenue de la Marseillaise – La Police du Bâtiment constate les faits, écrit au propriétaire en février puis en août – Le propriétaire déclare avoir chargé l’entreprise Wolff de Lingolsheim de faire les travaux, octobre 1970
- 1977 – Le Division II est chargée de vérifier si le dépôt d’artifices est conforme aux prescriptions. Extrait du journal officiel. La Division II répond que ni la Police du Bâtiment ni la Commission de sécurité ne sont compétentes, l’affaire relevant du Service des mines
- 1984 – Norbert Duringer, propriétaire d’un appartement au n° 74 se plaint des fumées provenant du bâtiment annexe dont la toiture en terrasse atteint le quatrième étage du n° 74. – Plan du service d’arpentage – La Police du Bâtiment constate les faits, elle écrit à Mlle Rudloff, copropriétaire – La Division II transmet le projet de lettre au maire (Marcel Rudloff)
- 1994 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux à Strasbourg) demande un certificat d’urbanisme (propriétaire pour un tiers Marcel Rudloff)
Plan de masse avant division de la parcelle en partie A (195 m², 51, Grande rue de la Course) et B (314 m², 72, rue du Faubourg-National)
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 50)
72, rue du Faubourg-National (1995-1996)
La société Iris Promotion fait rénover les bâtiments (bâtiment en pierres et briques couvert d’ardoises) sous la direction de Pierre Gaab. Les travaux sont terminés en juillet 1996.
Sommaire
- 1995 – La société Iris Promotion (6, allée de la Robertsau, représentée par Alain Vaudois (parcelle 99/51 contenant 314 m²) demande l’autorisation de rénover les bâtiments sous la direction de Pierre Gaab (66, rue du Marché Gare à Cronenbourg). Bâtiment en pierres et briques couvert d’ardoises – Plan d’arpentage – Plan, dessins, avant et après travaux
Notice de l’architecte. Le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée, trois étages et deux étages sous combles, soubassement en grès, colonnade et encadrement de baies en grès, appareillage en briques pleines. Le bâtiment sur cour a longtemps été occupé par une entreprise. La rénovation conserve l’ancien aspect. Le bâtiment sur cour servira de garage. Cinq logements avant travaux, treize après travaux
1995 (avril) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire
1996 (juillet) – Travaux terminés
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1331 W 155)
72, rue du Faubourg-National (1999-2000, surélévation de la toiture)
Eric Verly (Art Concept, aménagement intérieur) fait remplacer les lucarnes par des fenêtres dans le bâtiment annexe (à gauche de la cour) en renonçant à un changement de destination plus onéreux.
Sommaire
- 2000 (janvier) – Eric Verly demande au nom de Art Concept (aménagement intérieur 91-b, route des Romains à Cronenbourg) l’autorisation de remplacer les lucarnes par des fenêtres dans le bâtiment annexe, section 48 n° 113. Le projet remplace un précédent qui prévoyait un changement de destination plus onéreux – Dessin
La société à responsabilité limitée Gest’home (19, allée de la Robertsau) donne son accord – Procès verbal de l’assemblé générale ordinaire du syndicat des copropriétaires de l’immeuble
L’architecte des Bâtiments de France Charles Fileppi émet un avis favorable
Le maire ne s’oppose pas aux travaux, 20 janvier 2000.
Pas de travaux, mai 2000. Travaux terminés, octobre 2000
Relevé d’actes
La maison entre le Tieffenhoff et la propriété de Damien Jung est vendue en 1596 par les héritiers de Jacques Wœllé à Jean Schnell. Le Livre des communaux (folio 424 v°) montre que le Tieffenhoff correspond à la propriété d’Augustin Trens le moyen. La maison suivante, objet de la notice, appartient à Augustin Trens l’aîné.
Augustin Trens épouse en 1553 Elisabeth, fille de Loup Riehl (deux autres Augustin Trens se marient en 1572 et 1577)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 13)
1553. Decembris 10. Augustinus Drentz, Elisabeth wolff Riels tochter (i 7)
Ce doit être le même qui se remarie en 1577 avec Marguerite, veuve de Jean Apt
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 85 n° 4) 1577. H. Augustinus drenß und Margaretha Hanß Apter verlassene Wittwe (i 44)
Jean Apt épouse en 1567 Marguerite, fille de Laurent Brau
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 70 n° 7) 1567. Hans apt und Margaretha Lorentz Brauen verlaßene dochter (i 37)
La maison revient à son fils Laurent Drens qui épouse en 1607 Agnès, fille de Gall Kauffer.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 12 n° III)
1607. Februarius den 24. Sindt nach ordentlicher Ausrufung eingesegnet Worden Lorentz Drens H. Augustin drensen des ältern Rathherrn sohn vnd J. Agnes Kauferin Gall Kaufers S. Hinder Lasne tochter (i 7)
Laurent Drens épouse en 1640 Catherine, fille de Daniel von Schwartzach
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 18 n° 2)
1640. Januarius Den 16. Sindt nach ordentlicher ausrufung eingesegnet Worden Lorentz Drens burger vnd gartner Alhier Vnd Catharina Daniel von Schwartzachs S. hinderlaßen tochter (i 10
La vente suivante figure comme origine de la propriété dans l’inventaire dressé en 1742 (voir plus loin). La maison restera propriété des descendants de Mathias Roth jusqu’en 1871.
Anne Trens, femme de Jean Michel Zeissolff, assistée de son frère Isaac Trens, vend la maison sise à côté du Tieffenhoff au jardinier Mathias Roth l’aîné
1642 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 575
(Prot. fol. 177.) Erschienen H Hannß Michael Zeißolff burger Zue Straßburg alß Ehevogt Frawen Annæ Trennßin, mit beÿstand deß Ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt Treÿ Zeheners seines geehrten Vatter wie auch H Henrich Rüelen deß Würthß Zum Rothen Creütz ihr Frawen Annæ geweßenen Vogts Isaac Trennß. Gartners und. wagner ihres bruders und Andreß Trennß. deß ältern Gartners daßelbst ihres Vettern alle von ihro Frawen Anna hierzu deroselben Anzeig nach insonderheit erbetten
hatt in gegensein Mathiß Rothen deß ältern auch Gartners und. Wagner
hoff, hauß, hoffstatt, Scheür und Ställ, mit all deren gebäwen, alhie in d. Vorstatt und. wagner, neben hannß Lixen Gartnern daßelbst. ein und anderseit neben deß mehrern hospitalß hoff der tieffe hoff genannt, hind. vff Jacob Mundingern auch Gartnern alda stoßend gelegen – umb 825 Pfund pfenning
Fils de Marc Roth, Mathias Roth épouse en 1610 Barbe Drens, veuve de Laurent Schertzer dont le mariage doit avoir été célébré dans la lacune des registres de Sainte-Aurélie (1587-1600)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 19)
1610. Den 23. Julÿ Sindt nach ordentlicher ausrufung eingesegnet worden Matthes Roth Marci Rothen S. Sohn vnd Barbara Dränsin Lorentz Schertzers Wittwe (i 10)
Mathias Roth épouse en 1630 Chrétienne, fille du jardinier Gall Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 79 n° 7)
1630. 23. Februarÿ Seind nach ordentlicher ausrufung ehelich eingesegnet worden, Mathias Roht gartner Vnd burger alhie, Vnndt J. Christina, Galli Hügels des gartners vndt Burgers alhie eheliche tochter (i 41)
La maison revient à sa fille Catherine qui épouse en 1630 le jardinier Nicolas Lix, fils de Georges Lix.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 82)
1630. den 30.ten Novembris Sind nach ordentlicher ausrufung Ehelichen eingesegnet worden, Niclaus Lix der gartner Görg Lixen des gartners vndt Burgers alhie ehelicher Sohn, Vnndt J. Catharina Mathiä Rothen des gartners vndt burgern alhie ehel. Tochter (i 43)
Nicolas Lix et David Kientz sont élus échevins de la tribu des Jardiniers
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 251) Sambstag d. 14. Decembr: – Clauß Lix, David Kientz
Beÿ d. Gartnern ahne statt Hanß Roth vnd Hanß Dielx Zu Schoffen erwöhlt word. Clauß Lix & David Kientz.
Erk. Seindt confirmir word. Jurauerunt
Catherine, veuve du jardinier Nicolas Lix verse un subside à Aurélie Wild, femme de son fils Jean Lix pour élever son petit-fils Nicolas. Jean Lix a épousé Aurélie Wild trois ans auparavant, il a été transporté à l’’hôpital treize semaines auparavant pour aliénation mentale puis a été restitué à sa mère.
1672 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 665-v
Erschienen Catharina, weÿl. Clauß Lixen geweßenen Gartners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand herrn Mathis Rothen, Gartners Vnderwagner ihres Vogts an einem
So dann Aurelia Wildin mit assistentz hannß Scheuren Georgen sohns Gartners alda, ihres stieff bruders und geschwornen Vogts, am andern theil
dEmnach eingangß gemelter Catharinæ eheleiblicher Sohn hannß Lix gedachte Aureliam Vor dreÿen Jahres ehelich geheurathet, mit deroselben auch ein Kind nahmens Niclaus erziehlet habe, Er Lix aber Vor ohngefährt 13. wochen Von Verstand kommen derowegen in den hießig. Hospital transferirt und auß den selben wider Zu der Mutter gebracht worden, Alß hette Sie aus commiseration, und daß gedacht ihr Encklin desto beßer alimentirt werden möge, deßen eheleiblichen Mutter und ihrer Sohnsfrawen obgedacht Zweÿ Jahr lang von dato angerechnet, und Zwar Jeden Jahrs. 20. fl. beÿzutragen Zugesagt und versprochen (…)
Vente par Jean Lix fils de Nicolas, assisté de ses frères André Lix le jeune, Thiébaut Lix le jeune et de son beau-frère Thiébaut Rinck
1678 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 115-v
Hannß Lix Claußen Sohn, Gartner Vnderwagner, mit beÿstand Andres Lixen deß Jüngern und Diebolt Lixen deß Jüngern, Clausen Söhn beÿder Gartner Vnderwagner, seiner eheleiblichen Brüder, wie auch Diebolt Rinckhen Gartners daselbst seines Schwagers
in gegensein Andres Schotten Gartners alda
La maison revient à Barbe Lix, fille de Nicolas Lix ci-dessus, qui épouse en 1675 Thiébaut Rinck, fils du marguillier Jean Rinck
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 172)
1675. Donnerst. den 22.t April St. Aurel. Diebold Rinck der Gartner, H. hans Rincken des Kirchenpfleg. vnd Gartners Sohn vnd
Jfr Barbara H. Claus Lixen des Kirchenpflegers vnd Gartners nachgelaßene Tochter (i 89)
Thiébaut Rinck est élu commissaire priseur chez les Jardiniers pour remplacer Jean von Fridolsheim qui est mort. Il prête serment le premier août 1693.
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 117) Freÿtag den 25. Julÿ. – Herr Diebold Rinck Wird Schätzer beÿ E. E. Zunfft der Gartner
Herr XV.er Abraham Von Fridolßheim proponirt, daß durch absterben herrn Hannß Von Fridolßh. die stelle eines schätzers beÿ E. E. Zunfft der Gartner vacirend worden seÿe, deßen stelle Wider zu ersetzen, man Folgende Zweÿ subjecta vorgeschlagen habe, als H. Diebold Rinck, Und H. Diebold Schellen, Und Zu Mghh. stünde Welcher Sie darzu erwehlen wolle
Electus Herr Diebold Rinck
(f° 120) Freÿtag den 1. Aug. – Herr Rathh. Diebold Rinck jurat.
Idem proponirt, daß jüngst Herr Rathh. Diebold Rinck zu einem schätzer beÿ E. E. Zunfft der Gartner erwehlt worden seÿe, welcher vorhanden, Und d. jurament abzulegen, dahin stellend, Ob Mghh. ihn einlaßen wollen ? Juravit.
Barbe Lix veuve de Thiébaut Rinck meurt en 26 mai 1728 à l’âge de soixante-treize ans
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. f° 159-v n° 22)
1728. Mittw. d. 26. Maj: morgens i. viertel nach 8. Uhr starb Fr. Barbara geb. Lixin weÿl. H. Thiebold Rincken E E großen Raths alt. beÿsitzers v. Kirchenpflegers nachgel. Wittwe, Ihres alters 73 Jahr 12 wochen v. 2 tag wurde folgend. Freit. d. 28. Ejusd. Zu St: Gallen Christlich Zur Erden bestattet. Welches bezeugen [unterzeichnet] Andreaß Voltz als dochterman, diebold Reubel Jacobs Sohn als Tochterman (i 190)
La maison revient à sa fille Marie Rinck qui épouse en 1709 Thiébaut Riehl
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 63 n° 11)
1709. Mittw. d. 1. Maji Wurden nach Zweÿmahl. geschehener außruffung Zu St. Aurel. copulirt v. eingesegnet Diebold Riehl der gartner u. burger alhier u. Jgfr. Maria, H. Diebold Rincken des gartners u. burgers auch beÿ E. E. grosen Rath alten v. wohlmeritirten Beÿsitzers auch Kirchenpflegers Zu S. Aurelien ehel. Tochter [unterzeichnet] diebolt Riehl als hochzeiter, Maria rinck als Zeiter (i 64)
Thiébaut Riehl meurt en juin 1709 en délaissant trois fils de sa première femme Anne Vix et un posthume dont sa veuve est enceinte (le nom de la veuve figure sur une partie manquante de la page de garde). Les biens dont la veuve a la jouissance sont décrits dans l’inventaire dressé en 1742 (voir plus bas, notamment la maison dite Tieffenhoff). La masse propre à la veuve est de 102 livres, celle des héritiers de 879 livres. L’actif de la communauté s’élève à 99 livres.
1709 (1.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 489
Inventarium über Weÿland Diebold Riehlen des Jüngern geweßenen Garthners Underwagnern und burgers zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1709. (…) nach seinem dienstags den 17.ten Junÿ Instehend 1709.ten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hind.tern ihn Zeitlichen verlaßen, Welches auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsam und bescheidenen Andreas Schotten Gartners vnderwag[nern und bur]gers zu Straßburg des geschwornen [vogts -] Dieboldts Andreæ und Jac[ob – des] abgeleibten seligen in Erster [Ehe mit der] Tugendsamen frawen [Annæ Vixin] erzeugter dreÿ Söhn + und
+ ferner sie wohl Ehrenvesten fürsichtig und wohl* herrn Diebold Rinck alten großen Rathsverwanthen und burgers zu Straßburg des von wegen eines Posthumi so der seel. (…)
Beschehen in Wohlgemeldter Statt Straßburg in fernerm gegensein der wohl ehrenvest und Rechtsgelehrten herrn Heinrich Langen des ältern Notarÿ [-] und berühmbten Practici [-] obgemeldtem Andreæ Schotten dem [-] und Erben vogten hierzu erbettenen [-] Montags den Ersten Julÿ Anno [-]
Holtz: und Federwerck. Auff dem obern Kasten, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, Im Stall, Im butten Keller
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. (E.) Item die helffte ahne Hauß, hoff, hoffstatt
in der Statt Straßburg vorstatt vnder wagnern ahne der Weißen thurn Straßen der Tieffe hoff genannt (…)
Wÿdumb So der abgeleibte seelig wegen seiner in Erster Ehe mit weÿland Annæ Vixin seeligen ehelich erzeugter dreÿen Söhn nahmens diebolt, Andreß vnd Jacob (…) Zunutzen vnd Zugenießen berechtiget war, 3185 lb
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der wittib unverändert Guth, haußrath 3, Guldtiner Ring 5, baarschafft 18, Schulden 75, Summa summarum 102 lb
Volgt nuhn auch der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 146, Früchten auf dem kasten 161; Wein und faß 127, blumen auf den veld 102, vÿhe 67, Schiff und geschirr Zum veldtbauw gehörig 24 Heuß 26, Stroh 12, Tüngung 2, Silber geschirr und Geschmeid 22, Goldtine Ring 4, baarschafft 80, Pfenningzinß hauptgüter 894, Eÿgenthumb ahne einer behaußung 712, Eÿgenthumb ane liegenden velttgüther 503, beßerung ane Erb: lehengüthern 57, Schulden 90, Summa summarum 3036 lb – Schulden 2156, Nach deren Abzug 879 lb
Hiemit wird auch das gemein und theÿlbahre guth beschrieben und dabeÿ Erstlichen sahmen auff den veldte 71, häuw 28, Summa summarum 99 lb – Schuld, per se
Conclusio finalis Inventarÿ 4184 lb
Marie Rinck veuve de Thiébaut Riehl se remarie en 1710 avec Thiébaut Federlin, fils de Thiébaut
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 64 n° 4)
1710. Mittw. d. 16. Julÿ wurden nach 2. maliger Ausruffung Ehl. copulirt v. eingesegnet, Diebold Federlin d. ledigen gartner, weÿl. Diebold Federlins auch gartners v. burgers allhier hinterl. Ehl. Sohn, v. Fr. Maria gebohrne Rinckin, weÿl. Diebold Rielen gewes. burgers v. gartners allhier hinterl. Wittib [unterzeichnet] diebold fäderlin alß hoch Zeider, Maria rinck als hoch Zeitterin (i 65)
Marie Rinck veuve de Thiébaut Federlin se remarie en 1712 avec Thiébaut Reybel, fils du jardinier Jacques Reibel : contrat de mariage, célébration
1712 (10.5.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 20) n° 20
Eheberedung – Zwischen dem Erbar: und bescheidenen Diebold Reÿbeln, dem ledigen Garthner des Ehrengeachten Jacob Reÿbels Garthners vnderwagnern und burgers Zue Straßburg ehelichen Sohn, alß dem Bräutigam, ahne Einem
So dann der Ehren und tugendsamen frauwen Mariæ Fäderlinin gebohrner Rinckin, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Diebold Fäderlin geweßenen Garthners und burgers allda seelig hinderbliebener Wittiben als der hochzeiterin andern theÿls
beschehen in Straßburg den 10.ten Maÿ Anno 1712. [unterzeichnet] Ich Diebold Reubel alß Hoch Zeiter bekenn wie obsteht, Maria ricken als hochzeicker
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 71 n° 8)
1712. Mittw. d. 25. Maj: wurden nach 2. maliger Proclamation Ehl. copulirt Theobald Raibel, lediger gartner Jacob Raibels burgers v. gartners allh. Ehl. Sohn v. Fr. Maria gebohrne Rinckin weil. Theobald Federlins, burgers v. garters allh. hinterl. Wittib [unterzeichnet] Diebold Reubel als Hochzeiter, Maria rincken als hoch Zeilter (i 72)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1728, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 610
Inventarium über weÿl. Frauen Barbara Rinckin geb. Lixin weÿl. S.T. H. Diebold Rincken fr. Wittib seel. Verlassenschafft
Marie Rinck meurt en 1742 en délaissant quatre enfants. La succession comprend une maison derrière l’église Sainte-Aurélie et celle au Faubourg blanc dont le titre date de 1642 et que la défunte a léguée à son fils Thiébaut moyennant 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 362 livres, celle propre aux héritiers de 2 313 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 797 livres, le passif à 568 livres.
1742 (27.11.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1133) n° 200
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Ruebelin gebohrener Rinckin, des wohl Ehren Vesten großachtbahren und weißen H. Theobald Reibel GVW. und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg im leben geweßter hertzlich geliebten Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1742. (…) alß der liebe Gott dieselbe Donnerstags den 27.ten Septembris des zu end eilenden 1742.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeith seelig abgefordert nach sich Verlaßen – So beschehen, Straßburg Dienstags den 27. 9.bris et Seqq. Anno 1742.
Die abgeleibte Frau Rathherrin seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Margaretham Wundererin gebohrne Reubelin, H. Andreas Wunderer georgen Sohn, GVW. und burgers allhier Ehefrau welche mit deßen assistenz dießem geschäfft beÿwohnte, 2.do Frau Barbaram Hägelin gebohrne Reubelin H. Hanns Hügel auch garthners daselbsten und burgers allhier eheliche haußfrau, welche dieselbe hiebeÿ assistirte, 3.tio Diebold Reubel, leedigen Garthner, So dann 4.to Jgfr. Mariam Reubelin, dießer und nechstgedachten ihres Bruders geordnet und geschwohrner Vogt ist obiger H Andreas Wunderer georgen Sohn, in dem aber derselbe ehevögtlicher weiße hiebeÿ interessiret, alß ist Zu deren geschwornem Theilvogt ernannt und Confirmirt worden H. Andreas Voltz der älter GVW und burger allhier, welcher in solcher qualität dem Geschäfft Von anfang biß Zu end beÿwohnete. Alle Vier der Verstorbenen seel. mit Eingangs gemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielhte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilen Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung
Copia der Von der entseelten Fr. Rathherrin seel. vor mir Noratio und fünff Gezugen den 26. 7.bris 1742. gestiffteten Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Weißen thurn ane der Weißenthurn straß gelegenen Von der entseelten frau Rathherr. seel. wÿdembs weße genossenen Behaußung befunden worden wie folgt
(f° 15) Eÿgenthumb ane einer behaußung (W.) Neml. eine behaußung allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern hinter St. Aureliæ Pfarr Kirch (…)
(E.) Neml. Eine Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur Schopff und Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. dero Vorstatt unterwagnern nicht weit Vom Weißenthurn i.s. neben H. Abraham heÿdel dem ältern, gvw. 2.s. neben dem Von der abgeleibten seel. Zur helffte wÿdembs weiße genoßenen hieunten beschriebenen dieffenhoff hinten auff Michel Geÿer den tagner ehevögtl. weiß stoßend gelegen, so gegen männig. freÿ, leedig, eÿgen und durch den H. Lohner und Werckmeister den 15.ten hujus angeschlagen pro 110. lb.
Es hat aber die Verstorbene fr: Rathh: seel. solche Behaußung cum appertinentÿs dem Sohn Diebold Reÿbel, in Ihrem Vor mir Notario undt Gezeugen gestiffteten und oben copeÿlich eingetragenen Codicillo §° V.to dergestalten prælegirt, daß Er der Sohn solche behausung ehender nicht alß biß nach deßen H. Vatters, derselbigen in Crafft des dritten §° lebtägig Zu genießen, absterben, in eÿgenthümblich besitz und genuß Zu nehmen haben und alß deme dafür in gemein Mütterliche Erb und Verlaßenschafft die summ von 2400 Gulden einzuschießen schuldig aber auch wieder pro rato deren Zu participiren befugt seÿn solle, da nunmehro letzt ged. Summ hier außzuwerffen mit 1200. lb
Darüber meldet j. teutscher perg. Kffbr. in allhießig. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insigel Verwahrt datirt den 16.sten und 20.ten Julÿ A° 1642. mit altem N° 7 und Lit. A notirt. Ferner Vier ältere latinische Kff und donations Brieff. Weiter ein abgelößter teutscher perg. ablößungs brieff über 3. ß Zß so das Werck St. Aureliä Pfarrkirchen auff solcher behaußung stehen gehabt und ein huthen brieff theils mit Nis 14. Nb und 1 signirt alles nach beschehener ableßung wieder dabeÿ gelaßen.
(f° 16) Wÿdem Welchem die abgeleibte Fr. Rathherrin seel. aus j. Ehe lebtägig beseßen und genoßen. In Crafft der Zwischen Ihro und Ihrem ersten Ehemann Längst Weÿl. Diebold Riehl dem jüngern gvw. und burgers allhier auffgerichteten Eheberedung hat derselbe Ihro Zu einem lebtägigen wÿdem Bestimmet
Die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt, Scheür, Ställen, Schöpff, gemeinschafft eines Bronnens auch Gärthelein (…) allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane der Weißenthurn straß, der tieffehoff genannt, 1.s neben der oben fol. (-) beschriebenen Erben vor ohnverändert gehörigen Behaußung (…)
(T.) Ein Garten, anderthalben Ar. groß beÿm Schuhmacher thurn auff dem Tieffen Mättel (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder im Leben gewester Ehegatten einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1712. durch nunmehro weÿld. H. Notm Johann Friderich Marbach auffgerichteten von mir dem Vor und nachgemeltem Not° aber den 21.ten 9.bris 1742. nach der Minutte collationirt
(f° 44) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Hn Wr. ohnverändert Guth, Sa. haußraths 35, Sa. Schiff und geschirrs 10, Sa. Silbers 8, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 2, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 493, Sa. Beßerung ane lehengüthern 40, Erg. wird passive übertreffen umb (655), Summa summarum 1093. lb – Schulden 730, Nach solchem abzug 362 lb
Dießemnach wird auch derer KKr. und Erben ohnverändert mütterl. Guth beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. Schiff und geschirrs 36, Sa. Lährer faß 12, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 7, Sa. der baarschafft 24, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 1200, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 793, Sa. der beßerung ane lehengüthern 16, Sa. der Schuld 75, Erg. 352, Summa summarum 2313 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbahr Guth, Sa. haußraths 171, Sa. Schiff und geschirrs 13, Sa. der Pferdt s. ihrem geschirr wie auch Rindviehs und Schwein 156, Sa. Früchten auff der Kast 219, Sa. Früchten in der Scheur 179, Sa. Tabacks 246, Sa. hanffs 4, Sa. hew und Strohe 39, Sa. der besserung 48, Sa. der Bluhmen auf dem feld 51, Sa. Weins und Faß 69, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 469, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 406, Sa. der beßerung ane lehengüthern 3, Sa. Schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 713, Summa summarum 2797 lb – Schulden 568 lb – Stallsumm 5531 lb
Thiébaut Reybel épouse en 1744 Marie Lix, fille d’André Lix fils de Jean : contrat de mariage, célébration
1744 (17.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 176
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Diebold Reubel, Leedigen Garthner VW. Weÿld. des Wohl ehrenvesten großachtbahren und Weißen Hn Theobald Reubel, gewesenen gvw. und E. E. großen Raths wohlverordneten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Fr. Maria gebohrener Rinckin, nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß del hochzeiter, mit beÿstand H. Andreas Wunderer Georgen Sohn, gvw seines Schwagers, noch ohnentledigten Vogts, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Fr. Mariä Lixin Weÿl. H. Andreas Lix hannßen S. deß jüngsten geweßenen gvw und burgers allhier seel. mit Fr. Anna geb. von Fridolßheim letztmahls auch Weÿl. Michael Reubel Andresen Sohn auch Garthners allda nun seel. hinterlaßener Wb. ehelich erziehlte tochter alß der hochzeiterin beÿständlichen Hn Abraham Lix deß ältern gvw. ihres oncle und geschwohrnen vogts ferner H Johann von Fridolßheim g. und E. E. Zunfft der Stein Straß wohlverdienten Zfft. Mr. und Hannß Lix Andreßen Sohn deß jüngen gvw. ihres eheleibl. Bruders ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Sambstags de, 17. 8.bris 1744. [unterzeichnet] diebold Reubel als Hochzeiter, Maria lixin als hochzeiterin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 178-v n° 4)
1744. Mittw. den 27. Jan. sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Theobald Reubel der ledige Gartner und burger weÿl. Theobald Reubel burgers v. Gartners wie auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgelaßene ehel. Sohn und Jgfr. Maria weil. H. Andreß Lix burgers und Garters hinderlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] diebold Reubel als Hochzeiter, Maria Lixin als hochzeiterin (i 182)
La maison reviendra à sa petite-fille Marie von Fridolsheim, fille de Marie Reybel qui épouse en 1765 Daniel von Fridolsheim fils d’Abraham von Fridolsheim : contrat de mariage, célébration
1765 (3.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 806
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Daniel Von Fridolßheim lediger Garthner, weÿl. H. Abraham Von Fridolßheim hannßen S. geweßten GVW. und Burgers alhier seel. mit Fr. Anna geb. heÿdelin seiner hinterbliebenen Wb. Ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, unter assistentz Hn Michael heÿdel GVW. und burgers dahier seines oncle an einem,
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Maria Reubelin H, Diebold Reubel, GVW. und B. dahier mit Fr. Maria gebohrner Lixin ehelich erzeügte dochter, beÿständlich solchen dero Vaters als hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg Dienstags den 3. Decembris Anno 1765 [unterzeichnet] Daniel Von Fridolsheim als Hochzeiter, Maria Reubelin als hochzeiterin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 43-v n° 8)
Im Jahr 1766 mitwoch den 12. Februarÿ seÿnd nach ordentlichen Dominica Sexagesimæ et Quinquagesimæ geschehenen Proclamationen in den stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden Daniel v. Friedolsheim der ledige Gartner und Burger allhier weÿland H. Abraham v. Friedolsheim hanßen sohn, gewesten Burgers und gartners allhier hinterlaßener ehelicher sohn und Jgfr. Maria H. Diebold Reubel des Burgers und gartners allhier hinterlasene eheliche tochter [unterzeichnet] Daniel von Friedolsheim als hochzeiter, Maria Reubelin als hochzeiterin (i 47)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 423 livres, ceux de la femme à 510 livres.
1766 (20.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1201) n° 1491
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Daniel von Fridolßheim gvw. und der Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä von Fridolßheim geb. Reÿbelin beeder Eheleuthe und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1766 (…) in ihrem Mittwochß den 12.ten Februarÿ dießes 1766.ten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 3.ten X.bris des abgewichenen 1750.sten Jahrs aufgerichteten Eheberedung §° 4.to unter anderen wohlbedächtlich abgeordnet und verglichen daß einem jedem und seinen Erben sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in persöhn. beÿweßen Fraun Annä von Fridolßheim geb. Heÿdelin weiland Hn Abraham von Fridolßheim hßen Sohns gvw. u. brs allhier selig Wb. des Ehemanns eheleiblicher Mutter, ferner deßelben noch ohnentledigten geschwornen Vogts Herrn Johs. von Fridolßheim des mittlerin und Herrn Michael Heÿdel des jüngern beeder gvw. seiner Oncles und Zwar des letztern der Frn. Müller bruders und beÿstandts, So dann Hn Diebold Reÿbel gvw und Fraun Mariæ Reÿbelin geb. Lixin der Ehefrauen geliebten Eltern Straßburg Donnerstag den 20.ten Martÿ A° 1766
In einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß nechst dem Tieffen Hof gelegenen der Ehefrauen vätterlichen behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 164, Sa. Fuhrgeschirrs 12, Sa. Pferd s. deßen Geschirrs 50, Sa. Früchten auf der Kast 37, Sa. Strohes 4, Sa. Wein und Faß 14, Sa. bluhmen auf dem feld 4, Sa. beßerung auf dem feld, Sa. 39, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 14, Summa summarum 346 lb – Hierzu gerechnet deßen Helffte ane denen Haussteuren 76, des Ehemanns eingebrachtes Vermögen 423 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 207, Sa. Fuhrgeschirrs 12, Sa. Pferd s. deßen Geschirrs 64, Sa. Früchten auf der Kast 37, Sa. Hew und Strohes 13, Sa. Wein und Faß 14, Sa. bluhmen auf dem feld 5, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 13, Summa summarum 434 lb – Und wann dazu gerechnet wird dero Helffte ane denen Haussteuren 76, So belaufet sich Ihr der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Gut auf 510 lb
Veuve du jardinier Thiébaut Lix, Marie Lix laisse pour seule héritière Marie Fridolsheim, fille de Marie Reybel et de Daniel Fridolsheim, femme de Daniel Heidel le jeune, qui devient propriétaire de la maison sise 43, faubourg Blanc. L’inventaire cite à nouveau le titre de 1642.
1804 (28 floréal 12), Strasbourg 7 (19), Chrétien Théophile Stoeber n° 1961, 5715
Inventarium über weÿl. bürgerin Maria geb. Lix weÿl. des burgers diebold Reÿbel Gartners Wittib gestorben den 29. thermidor 11. und hat zur Universal Erbin verlaßen weÿl. bürgerin Maria geb. Reÿbel mit burger Daniel Fridolsheim dem Gartner erzeugte tochter Namens Mariam geb. Fridolsheim burgers Daniel Heidel des jüngern Gartners Ehegattin
Eigenthum an einer behausung (à 200 fr 4000 fr). Nemlich eine behausung hoff Scheur und Stallung gelegen an der Weißenthurnstraß mit Numero 43 bezeichnet einseit neben dem tiefen hoff anderseit neben Johannes Fridolsheim Abrahams Sohn hinten auff. Johannes Wunderer Andresen Sohn, hierüber besagt ein Kaufbreiff in der Cantzley Contract Stub vom 16. Julÿ 1642, Ferner 4 ältere Lateinische Kauf und Donations biefe
liegende güther, davon ein garten so ohngefehr 20 ares oder 1 acker gros vor dem Weisenthurnthor hinter Sanct Gallen einseit neben benjamin bösinger Metzger anderseit neben diesortigem Lehengrund mit einem End zum theil ein abwender und zum theil ein gegenstoß, mit dem andern End auf einen Weeg
Capitalien 13.350 fr, baarschafft 1200 fr, Mobilien und Faß 1324 fr, summa 15.874 fr
acp 92 F° 15 du 8 pr. 12
Marie von Fridolsheim épouse en 1787 le jardinier Daniel Heydel, fils de Jean Heydel et de Marguerite Voltz : contrat de mariage, célébration
1787 (27.10.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 281
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Daniel Heÿdel, lediger Gartner, weiland Johannes Heÿdel gewesenen Gartners unterwagnern und burgers allhier mit Fraun Margaretha geborener Voltzin, seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter beÿständlich Andres Neßmann gvw u. brs. alhier an einem
und Jungfer Maria von Fridolsheim, Herrn Daniel von Fridolsheim Gartners unterwagnern und burgers allhier mit Fraun Maria geborner Reÿbelin ehelich erziehlte tochter als braut unter autorisation solchen Irer geleibten Vaters wie auch ihres geehrten Groß Vaters H. Diebold Reÿbeln des ebenmäßigen Gartners alda am andern theil
Straßburg Sonntags den 27. Octobris Anno 1787. [unterzeichnet] Daniel Heÿdel als Hochziter, margaretha heydelin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 70 n° 6)
Im Jahr 1788 Mittwoch den 30. Januar, sind nach gewöhnlichen Dominica septuages. vnd sexages. geschehenen proclamationen in den Stand der h. Ehe eingesegnet worden Daniel Heÿdel, der ledige, Gartner UW. und burger alhier weil. Johannes Heÿdeln geweßenen Gartners UW. und burgers alhier und Fr. Margarethen gebohrnen Voltzin ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Hn Daniel v. Friedolsheim Gartners UW und burgers alhier und Fr. Maria gebohrenen Reÿbelin ehel. Tochter [unterzeichnet] Daniel Heÿdel als Hochzeiter, Maria Von Fridolsheim als Hochzeiterin (i 72)
Marie Fridolsheim, veuve de Daniel Heydel, meurt en 1841 en délaissant deux enfants. La succession comprend la maison sise au 48, faubourg Blanc
1841 (11.2.), Strasbourg 4 (93), Jean Georges Hatt n° 12.820
Inventaire et description de la succession de feu dame Marie Fridolsheim, vivante veuve du Sieur Daniel Heydel, jardinier cultivateur à Strasbourg où elle est décédée en sa demeure au faubourg national Numéro 48 le 26 janvier 1841.
L’an 1841, Cejourd’hui Jeudi 11 février à neuf heures du matin en la susdite maison mortuaire, à la requête de 1° le sieur Daniel Heydel fils de Daniel, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg et 2° dame Salomé née Heydel épouse du sieur Daniel Heydel fils de Frédéric jardinier cultivateur de son mari ci présent assistée et autorisée à l’effet de présentes, demeurant et domiciliés en la même ville, le sieur Heydel fils de Daniel et dame Salomé née Heydel épouse du sieur Heydel fils de Frédéric, seuls enfants et uniques héritiers de feu la dame Heydel née Fridolsheim leur mère, chacun pour moitié
Meubles & objets mobiliers. Dans la chambre d’habitation, Dans la chambre à coucher, Dans une chambre au second étage, Au Premier
Immeubles. Ville de Strasbourg. 1° Une maison avec cour, grange et écuries et dépendances rue des payens N° 21 (…)
2 Une autre maison avec cour, grange, écuries, appartenances et dépendances, faubourg national N° 48, d’un côté le Tieffenhoff, de l’autre la veuve Fridolsheim
acp 285 (3 Q 30 000) f° 25 – Prisée du mobilier 722, garde robe de la défunte 114, créances actives 22.282
Il dépend de cette succession deux maisons à Strasbourg rue des payens N° 21 et faubourg national N° 48, plus 83 parcelles de terres au même ban, 25 ares en deux pièces ban d’Oberhausbergen et 20 ares de prés ban de Schiltigheim
Argent comptant 1000
Lors du partage, la maison revient à Daniel Heydel
1841 (6.11.), Strasbourg 4 (94), Jean Georges Hatt n° 13.464
Du 6 novembre 1841. Partage sans soulte – Ont comparu 1° Daniel Heydel fils de Daniel, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° Dame Salomé née Heydel, épouse du Sieur Daniel Heydel fils de Frédéric, aussi jardinier cultivateur, de son mari ci présent assistée et autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés en la même ville. Le sieur Heydel fils de Daniel et dame Heydel née Heydel comme seuls enfants et uniques héritiers de leur mère Dame Marie Heydel née Fridolsheim, vivante veuve du sieur Daniel, jardinier cultivateur en cette ville, ainsi que ces qualités sont établies par l’intitulé de la succession de cette dernière dressé par M° Hatt, Notaire soussigné le 11 février 1841, enregistré. Lesquels comparans ont déclaré que désirant sortir de l’indivision qui existe entre eux relativement à deux maisons et un jardin dont la description sera donnée ci après dépendans de la succession de feû leur susdite mère
Désignation des biens à partager. Ville de Strasbourg.
1° Une maison avec cour, grange, écuries et dépendances sise au faubourg National N° 48, d’un côté la cour dite Tieffenhoff, de l’autre la veuve Fridolsheim
2° Une autre maison avec cour grange écuries appartenances et dépendances rue des payens N° 21, d’un côté André Vix, de l’autre la veuve Wild et la veuve Hoh.
Banlieue de Strasbourg. 3° Environ 20 ares de terre nature de jardin au canton dit Bei St Gallen, section M Numéro 297 XX tenant d’un côté à Jean Wolff, de l’autre au cimetière de St. Gallen
La désignation des biens à partager ainsi donnée et établie il a été procédé à la division desdits biens en deux lots, comme suit
Le premier se compose 1° de la maison au faubourg National décrit sous le numéro un estimée à la somme de 10.000 francs
2° du jardin sis au ban de Strasbourg décrit sous le numéro trois, estimé à la somme de 2000 francs
Et le second lot de compose de la maison rue des Payes N° 21 décrite sous l’article deux estimé à 6000 francs. Total de l’estimation 18.000 francs, dont la moitié à chaque héritier fait 9000.
Tirage des lots Les lots ainsi composés, les comparans les ont tirés au sort et il en est résulte que le premier lot est échu au Sieur Heydel et le second lot à la Dame Heydel née Heydel. (…)
Soulte à payer par le Sr Heydel, 3000 francs
acp 292 (3 Q 30 007) f° 34
Daniel Heydel épouse en 1813 Salomé Bœrsch, fille du jardinier Abraham Bœrsch
1813 (13.1.), Strasbourg 4 (42), Daniel Ehrenfried Stœber n° 2254
Contrat de mariage – Daniel Heidel, jardinier demeurant à Strasbourg, fils mineur de feu Daniel Heidel, jardinier et der Marie Friedolsheim
Salomé Boersch, fille majeure d’Abraham Boersch, jardinier, et de Marie Voltz
acp 121 (3 Q 29 836) f° 94-v du 15.1. le futur époux assure à la future épouse une somme de 300 francs en cas de survie – sans désignation d’apport, le survivant n’a pas de jouissance
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1814 (22.10.), Strasbourg 4 (45), Daniel Ehrenfried Stœber aîné n° 3048
Inventaire des apports de Daniel Heidel jardinier et de Salomé Boersch, suivant contrat de mariage reçu Stoeber le 13 janvier 1813
le mari, meubles 934 fr, argenterie 20 fr, or 100 fr, chevaus 800 fr, voitures et instruments aratoires 201 fr, grains 230 fr, foin 120 fr, paille 30 fr, vin 120 fr, semailles 589 fr, numéraire 800 fr, ensemble 3944 fr
immeubles indivis avec Salomé Heidel de la succession de Daniel Heidel suivant acte reçu Stoeber le 17 septembre 1806
Part dans une maison, le tiers par indivis dans la moitié divisée d’une maison dite la cour profonde avec cour, hangard, grange, écurie et place de jardin avec toutes ses appartenances et dépendances située au fauxbourg blanc n° (-), d’un côté en partie les veuve et héritiers Abraham Heidel, en partie la veuve Daniel Renchert, de l’autre en partie la maison de la veuve Heidel en partie la veuve Thiébaut Renchert fils de Martin, aboutissant sur le veuve Renchert
biens ruraux en 28 pièces
apports de la femme, meubles 1341 fr, argenterie 290 fr, bestiaux 380 fr, voitures 147 fr, grains 200 fr, paille 30 fr, semailles 308 fr, vin 60 fr, numéraire 1923 fr, créances 2356 fr, total 7086 fr
biens ruraux suivant partage reçu Stoeber le 16 octobre 1813 en 17 pièces
Maison, Le 6° d’une maison avec cour, remises, grange, écurie, jardin, appartenances et dépendances située à Strasbourg au marais Kageneck n° 29, d’un côté Jean Wolff et Michel Schroeder, de l’autre André Schott et Frédéric Heidel, aboutissant sur le rempart – dont on paie à l’hôpital civil une rente communale de 4 fr 20
plus le 6° d’une maison avec cour, grange, écurie et petit jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au fauxbourg de pierre n° 72, d’un côté Louis Metz chanvrier, Jean Ziesig sellier et David Wolff, de l’autre Pierre Pfeiffer laitier, Jean Lix et André Scheer, aboutissant sur les héritiers Sonntag
Et le 6° d’une maison avec cour, grange, écurie et petit jardin sise à Strasbourg au fauxbourg de Pierre n° 75, d’un côté Jean Daniel Vogt charpentier de l’autre André Lobstein et David Wolff aboutissant sur la rue de la Soupe à l’Eau – dont on paie à la famille Lerchenfeld une rente annuelle de 3 fr 67
3/6 appartiennent à Daniel Ruhlmann jardinier et les 2/6 à Abraham et Daniel Boersch
acp (3 Q 29 841) f° 23-v du 31.10.
Salomé Bœrsch meurt en 1821 en délaissant trois enfants
1821 (2.6.), Strasbourg 4 (50), Daniel Ehrenfried Stœber aîné n° 5195
Inventaire de la succession délaissée par Salomé Boersch femme de Daniel Heidel, jardinier cultivateur, décédée le 16 mars dernier – à la requête de Daniel Heidel, le mari tant en son nom come ayant été commun en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber aîné le 13 janvier 1813 qu’en qualité de père et tuteur légal de Daniel âgé de 5 ans, Benjamin âgé de 4 ans et Salomé âgée de 2 ans – en présence d’Abraham Boersch jardinier cultivateur aieul maternel et subrogé tuteur (copie du contrat de mariage)
dans une maison au fauxbourg Blanc n° 49
remplois du veuf 1889 fr
immeuble propre au veuf de la succession de Daniel Heidel jardinier son père, suivant inventaire dressé par M° Stoeber le 17 septembre 1806
Part dans une maison. maison dite la cour profonde avec cour, hangard, grange, écurie et place de jardin avec toutes ses appartenances et dépendances situé au fauxbourg Blanc n° 49, d’un côté en partie les veuve et héritiers Abraham Heidel en partie la veuve Daniel Renchert, de l’autre la maison de la veuve Heidel en partie la veuve Thiébaut Renchert fils de Martin, aboutissant sur la veuve Renchert
biens ruraux en 15 pièces
meubles 2480 fr, créances 2700 fr, remplacement 6804 fr, total 11.684 fr
200 ares 50 à Strasbourg en 11 pièces, non estimés et 67 ares à Schiltigheim
Communauté, mobilier 4488 fr, numéraire 800 fr, ensemble 5288 fr
60 ares de terres en 4 pièces – reprises 7104 fr, celles du veuf 889 fr
acp 152 (3 Q 29 867) f° 190 du 9.6.
Lors du partage des biens de Daniel Heydel, la maison qui porte le nouveau numéro 72 revient à son fils Daniel
1862 (19.3.), Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Partage de la succession délaissée par Daniel Heydel, vivant jardinier à Strasbourg décédé le 4 décembre 1862, entre 1) Daniel Heydel, jardinier à Strasbourg, 2) Benjamin Heydel, jardinier à Strasbourg, 3) Salomé Heydel femme de Daniel Boersch, jardinier à Strasbourg
acp 508 (3 Q 30 223) f° 94 du 24.3. Il dépend de la dite succession divers biens immeubles ban de Strasbourg estimés à 4865 francs, créances 500, total 49.150, fisant le tiers 16.383
Par ce partage il est attribué le premier lot à Daniel Heydel consistant en
1) Une maison faubourg national N° 72 estimée à 12.000 francs (…)
Le 2° lot à Benjamin Heydel, il consiste
1) moitié d’une maison faubourg national n° 70 estimée à 8000 (…)
Le 3° lot à Salomé Heydel femme de Boersch
3) 24 ares 11 de jardin canton Saint Gall ban de Strasbourg
Daniel Heydel épouse en 1837 Salomé Ruhlmann, fille du jardinier André Ruhlmann
1837 (16.12.), Strasbourg 4 (85), Jean Georges Hatt n° 10.211
Contrat de mariage – Daniel Heydel, jardinier cultivateur à Strasbourg, fils majeur de Daniel, Heydel, jardinier cultivateur en la même ville, et de feu Salomé Boersch
et Salomé Ruhlmann, fille majeure d’André Ruhlmann, jardinier cultivateur, et de Marie Reibel
acp 255 (3 Q 29 971) f° 63-v du 22.12. – communauté réduite aux acquets
Le père du futur époux lui fait donation en avancement d’hoirie d’un hectare de terre eb neuf pièces, ban de Strasbourg, déclaré être d’un revenu de 250 francs donnant en capital 5000 francs
En faveur du mariage les père et mère de la future lui font donation en avancement d’hoirie d’un trousseau composé de meubles estimés 2000 francs
Le futur fait don à la future au cas qu’elle lui survive d’une somme de 400 francs à prendre sur ses biens
La maison est détruite lors du bombardement de la ville en août 1870. Daniel Heydel et Salome Ruhlmann vendent le terrain au transporteur Louis Nesberschnée et à sa femme Elisabeth Eybel à condition que les acquéreurs construisent immédiatement une nouvelle maison pour que les vendeurs puissent toucher leur indemnité.
1871 (21.7.), Strasbourg 5 (53), Laurent Hoffherr n° 174
Ont comparu M. Daniel Heydel, père, propriétaire et Mad. Salome Ruhlmann son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés en la banlieue de Strasbourg hors la porte nationale sur la route de Lingolsheim, lesquels ont par ces présentes vendu (…)
à M. Louis Nesberschnée, camionneur, et Mad. Elisabeth Eybel son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg, faubourg de Saverne N° 21, acquéreurs solidaires ici présents et acceptant, l’immeuble sont la désignation suit
un terrain de la contenance de 7 ares 90 centiares sis à Strasbourg faubourg National section P n° 311 tenant d’un côté à M. Riehl, de l’autre à M. Benjamin Heidel, par devant la rue et par derrière Mad. veuve Kuhn
» Explication est faite que sur ce terrain se trouvaient une maison d’habitation et autres constructions ayant porté le N° 72, lesquelles ont été incendiées lors du bombardement de la Ville de Strasbourg par les allemands »
Ainsi que ce terrain s’étend, se poursuit et comporte sans excpetion ni réserve
Origine de la propriété. Le terrain dont la désignation précède ainsi que des constructions qui s’y trouvaient formaient un propre de M. Heydel et lui appartenaient tant en sa qualité d’héritier pour un tiers de M Daniel Heydel son père, jardinier cultivateur, décédé à Strasbourg le 4 décembre 1861 que par suite de l’attribution qui en a été faite en sa faveur ainsi qu’il résulte d’un partage dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 19 mars 1862. Ce partage a eu lieu entre majeurs et une soulte a été mise à la charge de M. Heydel qui s’en est acquitté par l’acte même en contenant quittance.
M. Heydel de cujus en était propriétaire pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère M Daniel Heydel et Mad° Marie Friedolsheim, son épouse, demeurant à Strasbourg, aux termes d’un partage dressé par M° Hatt, notaire à Strasbourg le 6 novembre 1841 et d’un partage rectificatif passé devant M° Lauth notaire à Strasbourg le 18 novembre 1853. (…) Prix 21.500 francs
Il a été convenu (…) 3° Et que les acquéreurs établiront dans les plus brefs délais des constructions sur le terrain vendu en se conformant à cet égard au règlement administratif du 14 juin dernier applicable aux propriétés incendiées lors du siège de Strasbourg comme à toutes autres mesures administratives pouvabt encore être prescrites à ce sujet. Le tout de manière à ce qui les vendeurs puissent toucher directement l’indemnité à eux accordée en raison des constructions incendiées et qu’ils se sont réservé expressément, les acquéreurs auront aussi à fournir aux vendeurs des certificats d’avancement des travaux à délivrer par l’architecte à ce commis par l’autorité conformément aux prescriptions réglementaires et leur d* en tant que besoin une procuration en bonne forme afin que M. et Mde Heydel puissent recevoir ladite indemnité même sous le nom des acquéreurs si tel était le voeu des prescriptions de l’autorité. (…) Déclaration d’état civil et situation hypothécaire. Les vendeurs déclarent sous les peines du stellionat qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens (…)
acp 599 (3 Q 30 314) f° 78-v du 28.7.
Fils du marchand épicier du même nom, Louis Nesberschnée (Louis François Auguste Nesberschnée) épouse en 1847 Elisabeth Eybel, fille du cordonnier Jean André Eybel
Mariage, Strasbourg (n° 269)
Du 22° jour du mois de juillet 1847. Acte de mariage de Louis François Auguste Nesberschnée, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1821 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, fils de Louis Nesberschnée, Epicier, et de Catherine Elisabeth Pfeffer, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et de Sophie Elisabeth Eybel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 juillet 1822 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean André Eybel, Cordonnier décédé en cette ville le 20 janvier 1835 et de feu Marie Madeleine Halliont décédée en cette ville le 14 octobre 1837 (i 19)
Registre de population 600 MW 324 (1850 sqq)
Nesberschnée, Louis François, Strasbourg 1822, h.m., négociant, français, (à Str.) dep. sa nais.
id. née Eybel, Elisabeth, id 1823, f.m., sa femme, français, (à Str.) dep. sa nais.
Kayser, Sophie, Strasbourg, 1845, f., enfant adoptif, français, (à Str.) dep. sa nais. – à Ste Barbe
rue du Faubourg de Saverne 12 / 27
Louis Nesberschnée et Elisabeth Eybel hypothèquent la maison au profit de Chrétien Albert Pick
1872 (13.3.), Strasbourg 5 (54), Laurent Hoffherr n° 95
13 mars 1872, Obligation – ont comparu M. Louis François Auguste Nesberschnée, commissionnaire de roulage et Mad° Elisabeth Eybel son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés à Strasbourg, faubourg national N° 76 lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien légitimement
à M Chrétien Albert Pick, propriétaire, demeurant et domicilié à Ollon, canton de faud (Suisse), se trouvant en ce
moment à Strasbourg, à ce présent et acceptant la somme principale de 30.000 francs pour prêt de pareille somme
Affectation hypothécaire. section P n° 315. Un terrain de la contenance de 4 ares 50 centiares sis à Strasbourg faubourg national d’un côté M. Riehl, de l’autre M. Benjamin Heidel par devant la rue par derrière la rue de la Course
Plus les bâtiments et constructions élevés sur ce terrain et les cours comme il va être indiqué
Une maison portant le N° 72 comprenant maison de devant où il y a rez de chaussée et trois étages, greniers au-dessus, couvert d’ardoises
Bâtiment latéral servant de remise et écurie derrière, cour autour des bâtiments
Sur lesquels immeubles le créances est autorisé à prendre inscription au bureau des hypothèques de Strasbourg aux frais des débiteurs.
Origine de propriété. Les immeubles présentement hypothéqués dépendent de la communauté de biens qui existe entre M et Mad° Nesberschnée. Ces derniers en sont propriétaires, savoir des bâtiments pour les avoir fait élever de leurs deniers sur le terrain sus désigné, Et de terrain par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Daniel Heydel, père, propriétaire, etd e Mad. Salomé Ruhlmann son épouse, demeurant en la banlieue de Strasbourg hors la porte nationale sur la route de Lingolsheim, suivant contrat passé devant M° Hoffherr l’un des notaires soussignés le 21 juillet 1871, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 août suivant vol. 1301 N° 22 et inscrit d’office même jour vol. 1075 N°93. Cette acquisition eut lieu moyennant la somme de 21.500 francs (…) Ledit prix de vente a été entièrement soldé. M. Heydel était propriétaire dudit terrain ainsi que des constructions qui s’y trouvaient, constructions qui ont été incendiées lors du bombardement de la Ville de Strasbourg par les allemands, tant en sa qualité d’héritier pour un tiers de M Daniel Heydel son père, jardinier cultivateur, décédé en son domicile à Strasbourg le 4 décembre 1861 que par suite de l’attribution qui en a été faite en sa faveur ainsi que’ul résulte d’un partage dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 19 mars 1862, le partage a eu lieu entre majeurs et une soulte a été mise à la charge de M. Heydel qui s’en est acquitté par l’acte même en contenant quittance.
M. Heydel de cujus en était propriétaire pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère M Daniel Heydel et Mad° Marie Friedolsheim, son épouse demeurant à Strasbourg, aux termes d’un partage dressé par M° Hatt, notaire à Strasbourg le 6 novembre 1841 et d’un partage rectificatif passé devant M° Lauth notaire à Strasbourg le 18 novembre 1853. – Assurance contre l’incendie (…) – Déclaration d’état civil et situation hypothécaire. M. et Mad° Nesberschnée déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens (…)
La Ville cède au sieur Nesberschnée un terrain au 72, rue du Faubourg Blanc
1872 (6.9.), Maire
Verkauf von 59,25 Qm weiße Thurmstraße Nro 72 gelegen, Seitens der Stadt Straßburg
an Herrn Nesberschnee, Eigenthümer des Hauses N° 72 in der weißen Thurmstraße um den Preis von 1777 Franken 50 centimes (30 f.per Q Meter) sofort nach der Registrierung zahlbar
acp 609 (3 Q 30 323) f° 6 n° 3629 du 24.9.
Louis Nesberschnée et Elisabeth Eybel hypothèquent la maison au profit de Léonard Mæhn
1874 (3.7.), Strasbourg 10 (174), Jean Théodore Kœrttgé n° 4213
Obligation vom 5.ten Juli 1874 – sind erschienen H. Ludwig Frantz August Nesberschnée, Eigenthümer & Frau Elisabeth Eybel, dessen hierzu ermächtigte Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, welche hierdurch anerkannt haben, rechtmäßig schuldig zu sein
an H Leonard Maehn, Eigenthümer, in Straßburg wohnhaft, Gläubiger hierzugegen und solches annehmend, die Hauptsumm von 25.000 Franken für baar gelehntes Geld
versetzen, Ein Eigenthum in Straßburg gelegen, Weisenthurm Straße N° 72, zwischen H. Riehl & Benjamin Heydel, vorn besagte Straße, hinten die Renngasse, bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Seite, und Hintergebäude, alles von einem Flächeninhalt von vier ares fünfzig Centiares, im Grundbuch eingetragen unter section P N° 315.
Diese Liegenschaft gehört den Eheleuten Nesberschnée, nämlich die Gebäulichkeiten um sie in den Jahren 1871 & 1872 erbauen haben zu lasen & der Grundboden, um ihn gekauft zuhaben von H Daniel Heydel, Vater, Eigenthümer & von Salomé Ruhlmann, Eheleute aug der Lingolsheimerstrasse, Bann von Straßburg, wohnhaft, laut Lauf Contract vor H. Hoffherr, damals Notar in Straßburg passirt den 21. Juli 1871, im Hypotheken Buch von Straßburg abgeschrieben den 18. August desselben Jahrs Band 1075 N° 93. Der Kaufpreis mit 21.500 Franken ist gänzlich bezahlt.
Die Eheleute Nesberschnée erklären & bestätigen daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind (…)
Louis François Auguste Nesberschnée, seul héritier de sa femme, vend à l’âge de quatre-vingt-quatre ans la maison au maître boucher Jean Roth et à sa femme Caroline Graff en s’y réservant son logement à titre onéreux.
1905 (10.4.), Ritleng n° 35.614
Verkauf – Ludwig François August Nesberschnée, Rentner, wohnhaft in Straßburg, Weißturmstraße N° 72
an Johann Roth, Metzgermeister, erheirathet mit Karoline Graff in Straßburg, Weißturmstraße 66
Unter Gemarkung Straßburg, P 111, 4,70 Ar Hof, Weißturmstraße Haus N° 72, Wohnhaus mit Stall.
Titel, Not. Hoffherr hier vom 21. Juli 1871, der Ehemann ist einziger Erbe seiner Ehefrau Elisabeth Heydel. Verkäufer ist berechtigt, die Wohnung, die er im Erdgeschoß inne hat, lebenslänglich weiter zu benutzen gegen einen jährlichen Mietzins von 500 M. Verkäufer ist 84 Jahr alt – Preis 70.000 worauf Käufer ein Hypothek zu Gunsten der Allgemeinen Pfarrerwittwenkasse Straßburg laut Urkunde Lauterbach hier von 4. Dezember 1895 24.000, baar bezahlt wurden 20.000
acp 1041 (3 Q 30 756. I) f° 20-v n° 164 du 17.4.
Originaire d’Auenstein en Wurtemberg, Jean Adam Roth épouse en 1882 Caroline Graf, native de Lauf en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 626)
Strassburg am 28. October 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Johann Adam Roth, evangelischer Religion geboren den 6. Mai des Jahres 1855 zu Auenstein (Württemberg), wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Heinrich Johann Georg Roth, Küfer, und der Maria Rosine Schmoll, zuletzt wohnhaft zu Auenstein
2. die Dienstmagd Caroline Graf, katholischer Religion, geboren den 6. August des Jahres 1856 zu Lauf (Baden), wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Joseph Graf, zuletzt wohnhaft zu Lauf und der Walburga Falk, ohne Beruf, wohnhaft zu Lauf (i 156)
La maison est inscrite au cadastre à partir de 1940 au nom de Joseph Michel Camille Rudloff et de sa femme. Le futur époux exploite en commun un cabinet d’architecte avec son frère Florent Rudloff.
L’architecte Camille Rudloff, natif d’Obernai, épouse en 1909 Mathilde Roth, fille des précédents
1909 (17.4.), Emile Ritleng n° 38.750
Ehevertrag – 1) Joseph Michel Camill Rudloff, Architekt hier,
2) Mathilde Roth, ledig hier
acp 1087 (3 Q 30 802. III) f° 83 n° 233 du 22.4. Annahme der Errungenschaft gemäß §§ 1519 ff. B.G.B.
Einbringen des Bräutigams. Der Bräutigam betreibt gemeinsam mit seinem Bruder Edmund Rudloff Architekt hier ein Baugeschäft und Architektenbureau, an welchem er mit einem Kapital von 10.000 M. beteiligt ist, welches in Anrechnung auf sein Erbteil am Nachlass seines verstorbenen Vaters Florenz Rudloff bezogen hat 10.000
Einbringen der Braut, I. Haushaltungseinrichtung 12.000, II. Forderung an Carl Gustav Strauss, Geschäftsführer hier zu 4 % verzinslich geschuldet laut (…) 45.000, zusammen 67.000
Erbvertrag. Die Brautleute setzen sich gegenseitig zu Alleinerben ein.
Mariage, Strasbourg (n° 355)
Strassburg am 19. April 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Architekt Joseph Michel Camill Rudloff, katholischer Religion geboren den 26. April des Jahres 1888 zu Oberehnheim (Unter-Elsass), wohnhaft in Strassburg Lameystraße 18, Sohn des verstorbenen Bauunternehmers Florenz Rudloff, zuletzt wohnhaft zu Oberehnheim, und seiner Ehefrau Marie Odilia gebornen Stoltz, wohnhaft in Oberehnheim
2. die Mathilde Karoline Roth, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 1. November des Jahres 1857 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Weißenturmstraße 66, Tochter des Metzgermeisters Johann Adam Roth und seiner Ehefrau Karoline geborner Graf wohnhaft in Strassburg (i 158)