5, rue de l’Epine
Rue de l’Epine n° 5 – VII 299 (Blondel), P 1073 puis section 13 parcelle 50 (cadastre)
Autre adresse, 1, impasse du Paon
Angle de la maison portant une plaque (XIX° siècle) Cul de sac du Paon. Les fenêtres à droite de l’oriel ont disparu depuis 1830. L’ouverture en arcade à gauche de l’oriel date de 1908
Façade rue du Paon. Au premier plan, porte qui donne dans la cour. Les ouvertures du rez-de-chaussée transformées en 1922 ont été replacées depuis lors. Les fenêtres des étages ont toutes des meneaux (photographies, septembre 2016)
La maison fait l’angle méridional de la rue de l’Epine et de l’impasse du Paon où elle a son entrée. Maison de marchand, elle appartient ensuite au serrurier Isaac Gœbel qui est autorisé en 1707 à hausser l’oriel d’un étage. Le linteau de la porte qui donne sur le balcon porte le millésime 1707. Les propriétaires sont ensuite Nicolas Mourgue, marchand réformé manant (1723-1733), l’employé pour le Roi Etienne Bourdelot (1739-1755) puis le notaire Jean Daniel Schweigheusser (1755-1808) auquel les préposés refusent en 1775 le droit de réparer le crépi de la maison du fait qu’elle a un oriel.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie ainsi qu’un oriel (lanterne). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), le pignon qui donne dans la rue de l’Epine se trouve à gauche du repère (c). Les fenêtres sont disposées régulièrement, celles du milieu se trouvent sur l’oriel que représente le plan-relief de 1727. La façade qui donne dans l’impasse du Paon se trouve entre les repères (c) et (d). Les fenêtres des étages sont réparties de façon symétrique, sept fenêtres au premier étage et cinq aux deux étages supérieurs. Le rez-de-chaussée a trois fenêtres, deux portes ordinaires et une porte large. La toiture a deux niveaux de greniers. La porte à gauche du repère (d) donne dans la cour L où on voit la porte (1-4) et le pignon arrière (1-2). Les deux autres côtés font partie des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 5 rue de l’Epine et le n° 1 de l’impasse du Paon.
Cour L
Balcon en fer forgé sur l’oriel (photographie Henri Mardyks, Inventaire rue de l’Epine 1968)
Salomé Raillard est autorisée en 1887 à réparer le crépi à condition de ne pas toucher à l’encorbellement en conformité de l’arrêté municipal en date du 6 mai 1856. L’entrepreneur Widmann modifie en 1908 l’ouverture sur la gauche de la façade rue de l’Epine en la transformant en devanture. Le propriétaire acquiert la maison voisine (n° 3, exercice 1913). Le fabricant de vernis Jacques Schreiber charge en 1922 l’architecte Edouard Neunreiter d’aménager un bureau et un garage à voiture qui s’ouvre dans l’impasse du Paon en modifiant presque toutes les ouvertures (voir les plans). Il aménage en 1930 dans la cour une fosse servant de réservoir à essence. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement le bâtiment.
Le balcon en fer forgé est porté à l’inventaire des Monuments historiques le 12 juin 1929, l’oriel, le linteau extérieur daté 1683 et l’escalier à vis en bois à l’intérieur le 19 septembre 1991.
Elévations rue de l’Epine et rue du Paon, plan, lors des transformations de 1922 (AMS, dossier de la Police du Bâtiment)
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1635 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Nicolas Müeg et (1631) Marthe Biehl – luthériens | ||
1667 | h | Jean Schieler, marchand, et (1662) Marthe Müeg – luthériens |
1695 | v | Isaac Gœbel, serrurier, et (1677) Rosine Schmitt veuve du serrurier Conrad Prebus puis (1695) Anne Chrétienne Lautenschlager – luthériens |
1713 | h | Tobie Braun, musicien, et (1713) Anne Chrétienne Lautenschlager veuve du précédent – luthériens |
1720 | v | Jean Martin Fritsch, aubergiste, et (1695) Marie Agathe Lamprecht – luthériens |
1723 | h | Nicolas Mourgue, marchand, et (1707) Marie Marguerite Lamprecht – réformé, manant |
1733 | adj | Marie Anne Bourdelot, femme (1703) du marchand Andéol Esparcieux – catholiques |
1739 | h | Etienne Bourdelot, employé pour le Roi, et (1733) Marie Marguerite Lhanneur puis (1746) Marie Anne Kien – catholiques |
1755> | adj | Jean Daniel Schweigheusser, notaire, et (1753) Marie Dorothée Lauth puis (1795) Anne Marie Mann – luthériens |
1808 | v | Marie Barbe Bechtold femme (1777) du blatier Jean Michel Sieffert puis (1790) de Jean Daniel Güntzer – luthériens puis (1811) les héritiers en premières noces |
1820 | h | Jean Frédéric Würtz, vitrier, et (1802) Marie Elisabeth Lutz |
1836 | h | Jacques Frédéric Würtz, vitrier, et (1840) Catherine Julie Zabern |
1863* | v | Jacques Hahn, aubergiste, et Catherine Heid |
1883* | h | Henri Augustin Désiré Raillard, voyageur de commerce, et (1882) Salomé Hahn |
1924* | Joseph Schreiber, fabricant de couleurs et de vernis, et Joséphine Goeler | |
1951* | J. Schreiber s.à.r.l. |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1720 livres en 1712, 2000 livres en 1723, 2225 livres en 1730, 1300 livres en 1871
(1765, Liste Blondel) VII 299, Jean Daniel Schweigheuser
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1073, Würtz, Jacques Frédéric, vitrier rue du Miroir 3 – maison, sol, cour – 0,9 / 1,48 are
Locations
1647, (écurie et un grenier) Gérard Heckler, marchand
1662, Jean Schieler, marchand, gendre du propriétaire
1688, Jean Maurice, tailleur français, auparavant le vivandier Rossier
1692, Jérôme Waltz, marchand de futaine
1712, Gothard Renner, marchand
1715, Louis Thioche
1717, (atelier) Jules Rosser, serrurier
1720, Nicolas Mourgue, marchand (futur propriétaire)
1816, Charles Frédéric Koenig, tailleur d’habits, Marie Elisabeth Gutermann
1837, Théodore Carl, fabricant de fleurs
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1707, Directeurs fonciers (VII 1382)
Isaac Gœbel demande l’autorisation de hausser l’oriel d’un étage. Les préposés se rendent sur place puis donnent l’autorisation malgré l’opposition du voisin qui prétend que la construction nuira à sa vue
(f° 186) Dienstags den 7. Junÿ 1707. Herr Isaac Göbel um erlaubnuß seinen Ercker Zu erhöh.
Herr Isaac Göbel der Schloßer ersucht MGHh. underthänig, Ihme gnd. Zuerlauben daß Er seine in der dornßgaßen an dem sogenanten Pfawen gäßlein gelegene Eck behaußung, und in specie den daran befindlichen Erker umb ein stockwerck erhöhen laßen dörffe. Erk. Soll ein augenschein alda eingenommen werden.
(f° 187) Mittwochs den 8. Junÿ 1707. Herr Isaac Göbel pt° seines Erckers
Haben die Obere Bawherren den augenschein an herrn Isaac Göbels, des Schloßers in der Dornsgaßen an dem sogenanten Pfawen: gäßlein gelegener Eck behaußung, Wegen Verlangender erhöhung des Erckers umb ein stockwerck eingenommen. Erk. Bedacht.
(f° 191-v) Mittwochs den 22. Junÿ 1707. Herr Isaac Göbel pt° Erckers
Wegen des am 8. huius an herrn Isaac Göbels des Schloßers in der dornßgaßen gelegenen behausung pt° erhöhung seines daran befindlichen Erkers umb 8 schuhe 4. Zoll und 3. schuhe 11. Zoll in der breite vom hauß herauß, laßt herr Johann Niclaus Herff, der handelßmannn so sich anietzo Zu Basel auffhalt, deme das darneben ligende hauß Zuständig ist, durch seinen alhier habenden Commis MGHh. ersuchen, dise erhöhung des Erkers nicht Zu Verwilligen, in ansehung Er seine behausung gleichfalls erhöhen Zu laßen gesinnet seÿe, und dardurch an seinem außsehen gehindert würde, doch wolte Er es Mghh: überlaßen, was Sie deßweg. Erkennen würden.
Erk. Würdt gerrn Isaac Göbeln erlaubt, in ansehung mann nicht finden Könte, daß es herr herffen hinderlich seÿe, seinen Erker Verlangter maßen erhöhen Zulaßen, und solle der darvon abzurichten habende Zinnß hiernächstens regulirt werden.
1775, Directeurs fonciers (VII 1416)
Le notaire Schweigheusser demande l’autorisation de réparer le crépi de sa maison impasse du Paon. Elle lui est refusée à cause de l’oriel
(f° 237) Dienstags den 22. Aug. 1775. H. Not. Schweighaeuser
Idem [Mr Friedrich Walter der Maurer] noe. herrn Not. Schweighaeuser bittet Zu erlauben deßen behausung ane der dorn Gaß gelegen in dem Pfau Gäßel unter her zu verwerfen. Erkannt, Weilen diese behausung einen Ercker hat, abgewiesen.
Description de la maison
- 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier, un bûcher, un vestibule et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
- 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et chambres, une cuisine, un vestibule, un magasin à marchandises et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins
- 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, cheminée, chambre pour officier et domestiques, cuisine, vestibule, comptoir, cendrier, chaudron à lessive, bûcher et cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins
- 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 600 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Epine
N° / ancien N° : 10 / 13
veuve Güntzer
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en maçonnerie et lanterne
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 470 case 1
Wurtz, Frédéric, vitrier
P 1073, maison, sol, cul de sac du Paon 13
Contenance : 1,48
Revenu total : 144,77 (144 et 0,77)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 380 case 1
Wurtz, Jacques Frédéric, vitrier
1863, Hahn, Jacques, veuve
1883, Hahn, Salomea, ledig
, maison, sol, Impasse du Paon 1
Contenance : 1,48
Revenu total : 144,77 (144 et 0,77)
Folio de provenance : (470)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
Cadastre allemand, registre 29 p. 151 case 6
Parcelle, section 13, n° 50 – autrefois P 1073
Canton : Pfauengäßchen u Dornsgasse Hs. N° 1 bezw. 5 – Impasse du Paon, rue de l’Epine
Désignation : Hf, Whs – Contenance :
Revenu : 1,53
Remarques : 1700 – 2800
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 952
Raillard August gesch. Ehefr. geb. Hahn
gelöscht 1923
(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4024
Schreiber Joseph, Fabrikant, u. Ehefr. Josephine geb. Goeler
1951 J Schreiber s.à.r.l.
(349)
Inventaire des monuments historiques
Balcon en fer forgé (12 juin 1929)
Oriel, linteau extérieur daté de 1683, escalier à vis en bois à l’intérieur (19 septembre 1991)
Cahier de l’Inventaire, Strasbourg, rue de l’Epine (1968) p. 18
Le rez-de-chaussée a été modifié en 1664 et présente des ouvertures en arcades analogues à celles de la maison voisine. Sur l’impasse du Paon s’est conservée une jolie porte du XVI° siècle avec montants moulurés se terminant en volutes au bas et comportant des écoinçons en doucine dans les angles supérieurs. Elle est surmontée d’une imposte ajourée avec meneau central et accompagnée sur son côté d’une petite fenêtre droite.
La structure des trois étages en pans de bois est dissimulée sous le crépi. Sur la rue de l’Epine, la façade en pignon présente un oriel rectangulaire en bois sur deux étages qui se termine par une terrasse avec beaux appuis en fer forgé. Le linteau de la porte donnant qur cette terrasse porte la date de 1707. Deux fenêtres à droite de l’oriel ont été récemment supprimées. Les étages sur l’impasse du Paon sont séparés par des solives dissimulées. Les fenêtres aux encadrements comportant des volutes sont disposées irrégulièrement. Au niveau des combles brisés, ancienne lucarne monte-charge transformée aujourd’hui en mansarde.
A l’intérieur de la maison, escalier à vis en bois à noyau central hélicoïdal formé de boudins à gorges.
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 244 Cul de sac du Paon (f° 396)
13
Pr. Schweighäuser. J. Daniel, Notaire – Pêcheurs
Loc. Haffner de Wasselonne, Baron, Stettmeistre – Noble
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Dornengasse (Seite 26)
(Haus Nr.) 5
Kranzfabrik. S. Raillard, Inh. Julius Granez. 0
Goldstein, Reisender. 1
Raillard, Rentnerin. E 1
Schleifer, Schneiderin. 2
Notheisen, Rentner. 2
Blaesius, Bur.-Diener. 3
Lentz, Schutzmann. 3
Pertzdorn, Schreiner. 4
Schäfer, Wwe. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 782 W 76)
5, rue de l’Epine – 1, impasse du Paon (1884-1990)
Salomé Raillard est autorisée en 1887 à réparer le crépi à condition de ne pas toucher à l’encorbellement en conformité de l’arrêté municipal en date du 6 mai 1856. L’entrepreneur en bâtiment E. Widmann installe en 1908 une nouvelle devanture sur la gauche de la façade. Le torréfacteur L. Jund (Indus Kaffee) fait installer une machine électrique en 1908. Jacques Schreiber charge en 1922 l’architecte Edouard Neunreiter d’aménager un bureau et un garage à voiture qui s’ouvre dans l’impasse du Paon en modifiant les ouvertures. Les supports en fer qui ne sont pas réalisés suivant le projet reçoivent l’approbation de la Police du Bâtiment après que l’architecte en a justifié le bien-fondé. Le fabricant de couleurs et de vernis Jacques Schreiber aménage en 1930 une fosse servant de réservoir à essence. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement le bâtiment.
Sommaire
I. Adresse impasse du Paon
- 1892 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom de la dame Railllard (1, impasse du Paon) l’autorisation de réparer le crépi de la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1892
- 1907 (mai) – L’entrepreneur en bâtiment E. Widmann demande au nom de la veuve Raillard (1, impasse du Paon) l’autorisation de réparer le crépi de la façade – Autorisation – Travaux terminés,
1907 (juin) – Le peintre en bâtiment E.Meyer et Reyhle (1, ruelle Saint-Nicolas) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, août 1907 - 1921 – G. Wolf demande à la Police du Bâtiment d’inspecter une scie circulaire qu’il vient d’installer 1, impasse du Paon
II. Adresse rue de l’Epine
- 1884 – L’installateur de gaz Hubert demande l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation délivrée du directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz – Dossier classé, novembre 1884
- 1885 – Le maire notifie la veuve Hahn, rentière domiciliée 5, rue de l’Epine de faire ravaler la façade – Salomé Hahn femme de Raillard demande dans une lettre en français un délai en arguant qu’elle s’est chargée de sa vieille mère, que son mari n’a pas fait de bonnes affaires et que ses charges sont importantes – 1886, Rappel adressé à Catherine Hahn née Heid – Nouvelle demande de délai
1887 (mars) – Salomé Raillard demande l’autorisation de faire réparer le crépi – Autorisation, à condition de ne pas toucher à l’encorbellement d’après l’article 46 de l’arrêté municipal en date du 6 mai 1856 – Travaux terminés, avril 1887 - 1889 – Le maire notifie la veuve Hahn, rentière domiciliée 5, rue de l’Epine de faire ravaler la façade – La façade a été lavée, octobre 1889
- 1897 – Le maître maçon A. Metzger (5, rue de l’Epine) demande au nom de la dame Raillard (1, impasse du Paon) l’autorisation de réparer la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1897
- 1895 – Le maire demande à la veuve Raillard de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée à deux fenêtres et un soupirail – 1898, rappel – Travaux terminés, mai 1899
- 1908 – L’entrepreneur en bâtiment E. Widmann demande l’autorisation d’installer de nouvelles devantures à la maison Raillard 5, rue de l’Epine – Autorisation – Dessins (la devanture se trouve sur la gauche de la façade), calcul statique – Travaux terminés, juin
- 1908 – Le torréfacteur L. Jund (raison sociale Indus Kaffee, 5, quai Turckheim) demande à la préfecture l’autorisation d’installer une machine électrique au 5, rue de l’Epine – La préfecture transmet la demande au maire – Accord de l’inspecteur du travail. Conditions à respecter – Autorisation – Dessins des machines – 1909 (janvier) La Police du Bâtiment adresse un courrier à la propriétaire concernant la cheminée. L’entrepreneur demande d’attendre la fin de l’hiver. La cheminée est conforme au règlement, juillet 1908
- 1921 – Le maire notifie Salomé Raillard (domiciliée 5, rue de l’Epine) de faire ravaler la façade – L’architecte entrepreneur E. Widmann 1, rue Saint-Louis demande un délai pour réparer les deux maisons de Mme Raillard (5, rue de l’Epine et 14, rue de Wissembourg)
1922 (octobre) – Les entrepreneurs en peinture Lévy Frères (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Accord – Travaux terminés, décembre 1922
1922 (juillet) – L’architecte Edouard Neunreiter (37, boulevard de Nancy) demande l’autorisation d’aménager un bureau et un garage à voiture) au rez-de-chaussée – Autorisation accordée au propriétaire J. Schreiber et à l’architecte, assortie de conditions particulières concernant le garage – Dessins, calculs statiques
1922 – L’entrepreneur E. Gromer (28, boulevard de Lyon) demande l’autorisation d’entreposer des matériaux devant le 5, rue de l’Epine
1922 (octobre) – La Police du Bâtiment note que la fenêtre de droite rue de l’Epine a été rapetissée, les deux ouvertures comportent au lieu du béton armé prévu une poutre dont il faudra vérifier la résistance. Une réception du gros œuvre au sens strict n’a pu avoir lieu parce que le crépi a déjà été posé, remarques concernant les différentes portes, notamment celle du garage – L’architecte fournit des calculs en réponse aux remarques ci-dessus – La Police du Bâtiment accepte ces justifications et délivre le certificat de réception finale, juillet 1923 - Commission contre les logements insalubres- Ruelle du Paon n° 1, 1900. Propriétaire, Raillard, domicilié sur place. La maison n’a pas de cour. Remarques en trois points, notamment sur les cabinets d’aisance sombres
Réclamation du locataire Gœll (2° étage) qui n’a pas le droit de sécher son linge sous les combles
1903, La maison est raccordée aux canalisations
1905, Courrier concernant une chambre interdite à l’habitation
1906, Tous les travaux sont terminés
1913, Courrier du propriétaire suite à deux réclamations déposées par des locataires
1920, Un locataire se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment conclut après visite des lieux que la toiture doit être réparée
Commission des logements militaires, 1916 (remettre en état un logement) - 1930 – Le fabricant de couleurs et de vernis J. Schreiber demande l’autorisation d’aménager une fosse servant de réservoir à essence d‘une contenance de mille litres – Autorisation, architecte Edouard Neunreiter (37, boulevard de Nancy) – Dessins – Travaux terminés, mai 1931
- 1935 – Joseph Schreiber objecte que l’enseigne perpendiculaire pour laquelle il reçoit un avis de paiement n’existe plus. La Police du Bâtiment a omis de rectifier son fichier
- 1939 – Augustin Marck demande l’autorisation de poser une antenne entre le 12 et le 5 rue de l’Epine – Accord
- 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Lucie Rhinn (troisième étage) et Louise Rapp (premier étage), léger dégâts.
- 1988 – Le notaire Jean-Marie Ohnet (5, quai Desaix à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme sur les parcelles 50 et 51 de la section 13 (3 et 5, rue de l’Epine), propriété des consorts Schreiber
- 1990 – L’architecte des bâtiments de France autorise l’entreprise Scalisi et compagnie de Souffelweyersheim à poser un échafaudage sur la voie publique pour sonder la façade
Relevé d’actes
La maison appartient dans la première moitié du XVII° siècle à Nicolas Müeg (Müeh) qui épouse en 1631 Marthe Biehl, fille de tonnelier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 108-v)
1631. Dominica Adventus den 27. 9.bris. Niclaus Müh, H: Jacob Mühen des burgers alhie Sohn, vnd Jungfr. Martha des Kieffers und burgers alhie Tochter. Eingesegnet den 5. Decembr. (i 114)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 305) 1631. Doîca I. Adventus 27. 9.bris. H. Niclas Müeg, H: Jacob Müeg sohn, vnd J. Martha Bernhard Biehl des küeffers tochter, eingesegnet montag 6. 10.bris Zu St. Thoman (i 157)
Marthe veuve de Nicolas Müeg loue une écurie et un grenier au marchand Gérard Heckler
1647 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 407
Erschienen Martha weÿl. Niclaus Müegen geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. mit beÿstand H Lorentz Rosers Kleinen rhats Beÿsitzers ihres Vogts
hatt in gegensein H Gerhard Heckhllers deß handelßmanns auch Burgers alhie
Verlühen habe Einen stall Zu sambt denen Zweÿen Über einander gebawenen Büenlein Vnd dem höfflein, an Ihrer alhie in der dornsgaßen gelegenen Wohn behaußung, Vff sechß Jahr lang Von Johannis Baptistæ nechstkünfftig angerechnet, für Vnd Vmb seinen Jährlichen zinnß benantlich 4. lib
dabeÿ insonderheit bedingt word., daß Erstlichen Sie die Verleÿherin die jenige in daß entlehnte höfflein gehende thür in der zeit Zu Verhüetung aller Vngelegenheit Verschloßen halten solle, fürs and. waß der H. Entlehner in dem entlehnten bawen Und beßern wird, solches auff seinen Costen machen zu laßen, Vnd deßelbe nach Endschafftt dießer lehnung also Zu hinderlaßen schuldig Vnd der Verleÿherin deßentwegen ichtwaß herauß zu fordern nicht befugt sein solle
Marthe veuve de Nicolas Müeg loue au marchand Jean Schieler son gendre le bâtiment avant sauf la pièce de l’oriel et une pièce voûtée
1662 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 434-v
Erschienen Martha, weÿl. Niclaus Müeg seel: Wittib: mit beÿstand hannß Martin Gißbrechts deß Schiffmanns ihres Vogts
in gegensein Johann Schielers deß handelßmanns, ihres dochtermanns
verlühen haben den gantzen vordern Stockh /:außgenohmen der Erckher Kammer, dem Gewölb Kämmerlin und dem vordern Keller:/ sampt dem hindern Keller, in der Müegisch. in dornßgaß. gelegenen Behaußung, vff Neün Jahr lang von nechst verwich. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich Zehen Pfund Zehn schilling
Marthe Biehl veuve de Nicolas Müeg et sa fille Marthe Müeg femme du marchand Jean Schieler font réviser l’inventaire de leur mari et père respectif
1664 (7. 9.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 34) n° 31
Revisio undt Ersuchung weÿland H Nicolai Müegen, Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener wittwen und Erbin noch habender Nahrung, so auff der herren vogteÿ Richtere befehl, In beÿsein fraw Marthan Biehlin, sein H. Nicolai Müegen seel. hinderlaßener wittwen In abweßenheit H hannß Martin Gießbrechts, Schiffmanns, vnd Burgers alhie, Ihres geschwornen vogts, mit beÿstandt H Sigmund Thumers Notarÿ Publicj Burgers alhier ane einem, Andern theils aber fraw Marthan Müegin, H Johann Schüelers, handelßmanns vndt Burgers alhie hfraw, sein obernantd H Nicolai Müegen seel. hind.laßener dochter – So beschehen auff Montag den 7.t 9.bris A° 1664.
Inn der Müegischen Behaußung in der Dornsgassen alhie so hernach beschrb. Ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Mutter wohnstuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der nebens Cammer, Inn der vordern Stuben, Im vndern Haußöhren, Inn der Eßigkammer
Eÿgenthumb vnd Beßerung ane Häußern. Item j. hauß, hoffstatt, vnd höfflin, mit j. Ercker vnd Keller, sampt allen ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeit. & wie solche im vätterlich. Inventario fol. 35 et 36. weitläuffig beschrieben stand über die darauff stehende beschwerdt daselbsten angeschlagen p. 221. lb 17 ß 6 d. Die darüber besagende brieff seind fol. 36. et 37. gedachten Inventarÿ registrirt
(M.) Item ein vierdter ane einem halben dritten theil vor ungetheilt, Von vndt ane hauß, hoffstatt, höfflin, Stall undt Schopff alhie in d. Statt Straßb. vorstatt in Crautenaw, in der Newen gaßen (…)
Der Fr. Wittwen Nahrung, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 37, Sa. Mattenzinß 1, Sa. Eigenthums und beßerung anee einer Behaußung 10, Sa. Schulden 281, Summa summarum 411 lb – Schulden 276 lb Nach deren Abzug 134 lb
Der Erbin unveränderten Guths, so die wittib undt Mutter Crafft Codicills ad dies vitæ Wÿdembs weÿß Zugenießen hatt, Sa. haußraths 46, Sa. Silbers 2, Sa. Guldine Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 147, Sa. Matten Zinnß 42, Sa. Gülten 26, Sa. Eigenthumb vndt beßerung ane einer behaußung 221, Sa. Ergäntzung 194. Summa summarum 684 lb – Hievon seind hernach geschriebene Schulden auß d. Nahrung Zuebzahlend undt abzuziehen 257, Nach deren Abzug 409 lb
Verbleibt also nach abzug bemelter gelüfferten 150. lb ane der Erbin Nahrung noch überig, so die wittib Inhalt Codicills ad dies vitæ Zu genießen hatt benantlich 59 lb
Marthe Biel meurt en 1667 en délaissant sa fille pour unique héritière. L’actif de la succession s’élève à 439 livres, le passif à 356 livres
1667 (13.5.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 12
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt viel tugendtsame Fraw Martha Bielin, weÿl. herrn Nicolai Müegen Burgers alhie seel. hinderlaßene Wittib, welche Sontags, den 3.ten Martij Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts Verbleiben, nach ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der auch Ehren vndt viel tugendsamen frawen Marthan Müegin ihr der ietzabgeleibten fren mitt obernandtem herrn Nicolao Müegen Ihrem haußwürth beden seel. ehelich erzeugter dochter Vndt ab intestato hind.laßener eintziger Erbin, ietzmahlen deß Ehren vorgeachte vndt Achtbahren herrn Johann Schüelers Handelßmanns vndt Burgers alhier haußfr. – So beschehen auff Montag den 13.ten Maÿ A° 1667.
Inn einer alhie in der Dornsgassen gelegenen Behaußung so auch in dieß Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden, Wie volgt.
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der wohnstuben, Inn der Stubkammer, Inn der Cammer B, Inn der Kuchen, Im der Eßigkammer
Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 2, Sa. Guldinen Ringen 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 135, Sa. Matten Zinnß 63, Sa. Gülten 136, Sa. Eigenthumb vndt beßerung ane Häußern 42, Sa. Schulden 8, Summa summarum 439 lb – Schulden 356 lb, Nach deren Abzug 83 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 342 lb
Le marchand Jean Schieler épouse en 1662 Marthe Müeg. Fils de nouveaux bourgeois, il acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme et devient tributaire au Miroir
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 4-v)
1662. Dncs. Quasimodogeniti d. 6. Aprilis. Johann Schiller der Handelsmann, weiland H. Gottfried Schillers burg. alhier Ehelicher Sohn vnd
J. Martha, weiland H. Niclaus Müegen burger alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Dienst. d. 15. Aprilis Zu St Thoman (i 52)
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 331
Johann Schiller d. handelsmann, empfangt d. burg. Recht von seiner Verlobten Martha Müegin, weÿl. Niclaus Müegen geweßenen burgers alhie hind.lasene dochter vmb 4. GoltR. die Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, will nunmehr Zu EE Zunfft d. Spiegel dienen, Jurav. 29. Martÿ 1662.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1662 (23.4.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 11 et 12
Inventarium über H Johann Schüelers, deß Handelßmanns, Zu fren. Marthan Müegin seiner lieben haußfren. in den Ehestandt zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1662. – in beÿsein Ihr fren Marthan Müegin, wie auch frn Marthan Mehlin Ihrer Mutter vndt H Hannß Martin Gießbrechts, Schiffmanns und Burgers alhie, deroselben geschwornenn vogts selbsten – So beschehen auff Mittwoch den 23.t. Aprilis A° 1662.
Inventarium über Frawen Marthan Müegen, Zu H Johann Schüelers, Handelßmann, Ihrem gebiebten herrn in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgericht. 1662
Sa. Kleÿder 80, Sa. Guldinen Ring 2, Sa. Baarschafft 76, Sa. Schulden in die Nahrung 29, Summa summarum 188 lb
Marthe Müeg fait son testament en nommant pour héritières la sœur de sa mère Catherine Biehl femme du batelier Jean Martin Giessbrecht et les enfants que Marguerite Biel son autre tante a eu avec le tailleur Jean Jacques Stœsser
1671 (16. 8.bris), Me Wehrbeck (Jean Christophe, 1 AH 6301)
Testamentum nuncupativum – persönlich erschienen die Ehren: Vnd Viel tugendsame Fraw Martha Müegin, deß Ehrenvest undt Vorgeachten Herrn Johann Schuelers, handelßmanns und burgers alhie Zue Straßburg eheliche haußfraw, gesund, gehend und stehenden leibes, auch gutter richtiger Sinnen, Vernunff vndt gesprächs
Vndt weilen Zum dreÿzehenden der Einsatz: vnd benennung der Erben eines Jeden Zum Recht beständigen Testaments fundament undt grundtfeste ist (…) alß Will Sie Frau Testatrix hiemit Zu ihre rechten wahr und ohngezweiffelten Erben, waß über abzug obermelter legaten vberig sein würdt, hiemit nominirt Vndt eingesetzt haben Erstlichen Fraw Catharinam Biehlerin, H Hannß Martin Gÿßbrechts deß Schiffmanns Hannß burgers alhie eheliche liebe haußfraw ihrer Mutter seelig. Schwester zu einem Völligen halben theil, So dann hannß Jacoben, Susannam, Anam Margaretham Undt Annam Salomen dieße Vier Weÿland frawen Margarethæ Biehlerin, ihr der Fraw Testirerin frauen Mutter seeligen Schwester mit hannß Jacob Stößer dem Schneider burgern alhe ehelich erzeügt hinderlaßene Kinderer Zum anderen halben theil
Welches alles beschehen In deß heÿl. Reichs Freÿen statt Strßb. Vff Montag den sechzehenden Octobris Anno 1671. zwüschen 6 Vndt 7 Vhren abends, Inn einer in d. Newen gaßen am Schiffleuth Staden gelegenen H Hannß Martin Gÿßbrecht. gehörig. behaußung deren hindern Stübin in ein höfflein stehend
Barbe femme de Jean Schieler garantit une somme qu’elle a empruntée aux enfants de Jean Frédéric Kraut sur un capital assis sur la maison par un acte du 13 décembre 1550
1681 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 326-v
Fraw Barbara, Johann Schielers deß handelsmanns Eheweib mit beÿstand ietzt gedachts ihres ehevogts
in gegensein herrn Johann Joachim Richshoffers U.I. Ddi und Registratoris Archivi beÿ hießiger Cancelleÿ alß Vogts weÿl. herren Johann Friderich Krauten Alten dreÿers deß Umbgeldts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 367. R
daß Sie da durch Herrn Adolph Wiegern dem handelßmann die Jenige 350. R. straßb. wehrung am 13. xbr: a° 1550. durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿers alß deß Bischofflichen hoffs damahligen contractuum Notarium nunmehr seel. Verbrieffenen Capitals, uff ihrer alhier in der Dorngaßen stehender Eckh behaußung hafftend erlegen und hingegen die Krautische Kinder in sie Wiegerische Unterpfandts Gerechtigkeit ohnmittelbahr und ohne einige schädliche Novation eintretten sollen und wollen
[in margine :] (…) in gegensein Isaac Göbels des Schloßers als ietzmahligen eÿgenthumbs herren der hierinn gemeldten in der dornßgaß gelegenen Eckbehaußung (quittung) den 10. Maÿ A° 1695.
Marthe Müeg veuve de Jean Schieler loue au tailleur français Jean Maurice la partie avant de sa maison qu’avait précédemment occupée le vivandier Rossier
1688 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 596-v
Martha gebohrne Mügin, weÿl. Johann Schülers, hinterlaßen wittib mit beÿstand H. Johann Büchels deß ältern handelßmanns ihres vogts
in gegensein Jean Maurice, Frantzösischen Schneiders
entlehnt, In ihrer in der dorliß Gaß einseit neben H. Joh: Niclaus herffen, dem handelßmann, anderseit ist ein Eck am Pfauen gäßlein gelegenen wohn behaußung, den gantzen vordern stock, gleich wie ihr vorhero H. Rossier der vivandier ingehabt außerhalb der undern Cammer od. holtzhauß, wie auch einer Cammer oben auff, so die verleiherin sambt den vordern Keller sich vorhebaltet, dahingeg. den entlehner platz im hind. Keller, gegeb. werd. sollen wie H. Rossier auch ingehabt, von Monath zu Monath umb zweÿ Gulden Fünff schilling Monatlich richtig abzustatten
Marthe veuve de Jean Schieler loue la partie avant de sa maison au marchand de futaine Jérôme Waltz
1692 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 101
Martha weÿl. Johann Schülers gewesenen handelßmanns sel. wittib, mit beÿstand H. Johann Büchels auch handelßmanns Ihres Vogts
in gegensein Hieronÿmi Waltzen deß Parchetkrämers
entlehnt, Eine Behaußung Nemblich d. gantze Vorderhauß an Ihrer in dorns Gaß stehend. bewohnung, einseit neben Ein Eck am Pfauen gäßlein and. seit neb. H Johann Niclaus Herffen geleg. wie solches Friderich Rinn des Schreiners biß her ingehabt, auff zweÿ jahr lang von annunc. Mar. dieß jahrs anzufang. umb einen jahr alt. Zinß nemblich 30 gulden
Les héritiers de Marthe Müeg morte sans enfant vendent la maison au serrurier Isaac Gœbel
1695 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 279
Weÿl. Fr. Marthæ Schülerin geb. Mügin sel. nachgelaßene Testaments Erben und Erstlich Zwar im Nahmen Fr. Ursulæ geb. Büchlerin weil. H. Johann Fischers gewesenen handelßmanns zu Franckforth sel witt. auch im Nahmen H. Daniel Büchels, handelßmanns zu Franckforth, und Fr. Annæ Elisabethæ Theürerin Georg Albrechts, deß Zuckerbecks zu Nürnberg haußfrau, H. Johann Peter Schäffer E. E. Kleinen Raths beÿsitzer und hierzu an statt dießen frembdten Erben in specie Deputiret, Ferner Fr. Maria Salome geb. Büchelin, weil. Johann Jacob Pabsten gewesenen Specirirers zu Tübing. nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt mit beÿstand Hn Johannis Büchels, deß ältern handelßmanns, ihres leiblich. Vatters, H. Philippß Jacob Büchel der handelßmann für sich selbsten, H. Joh: Büchel, der ledige handelßmann und Jfr. Eva Büchelin deß. Schwester, so beede Majorennes mit beÿstand H. Wolffgang Lochmanns, Ihres ohnentledigt. Vogts, Mehr H. Johann Friderich Schatz, Notar. Publ. alß mündlich constituirter mandatarius wie Er anzeigte, und H. Andreas Schmid, auch Notar. Publ. hierbeÿ attestirte, Frau Margaretha Ursula geb. Dreherin, Hn Christian Bauren, deß Apotheckers zu Waßlenheim haußfrau, und H. Johann Jacob Dreher der ledige Specirirer so majorennis mit beÿstand obged. H. Johann Friderich Schatzen Notarÿ Publici seines bißherig. theil vogts, Item Jfr. Maria, Anna Elisabetha, Salome, und Ursula, weil. hans Werner Eÿden gewes. Schuhmachers mit Maria Mügin erzeugt. töchter, so alle majorennes, mit beÿstand Andres Rheinthalers Ihres Vogts, erstged. Ihrer leiblich. Mutter und usufructuariæ Ihrer töchter antheilß, wie auch Susanna Catharina erstged. Mariæ Mügin mit hans Georg Schwaben dem Schuhmacher Ihren ietzig. Ehemann erzeugte tochter, mit beÿstand ged. Ihrer leibl. Eltern, Ingleichen Johann Friderich Heurer der Silberarbeiter für sich selbst, Fr. Susanna geb. Stößerin hans Georg Schertzen, deß Nadlers haußfrau mit beÿstand ged. Ihres Ehevogts, Anna Margaretha geb. Stößerin, weil. Daniel Scheichen gewesenen Spengler sel. nachgelaßene Wittib, und Jgfr. Anna Salome Stößerin so majorennis, beede auch mit beÿstand vorgeml. Schertzen Ihres Curatoris, So dann Salome geb. Gießbrechtin, hans Georg Verny deß hosenstrickers haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, Und endlich hans Martin Gießbrecht, Schiffmann für sich selbst. [unterzeichnet] Maria Eÿdin, Maria Salome Eÿdin
hatt in gegensein Isaac Göbel, deß Schloßers mit beÿstand H. Joseph Lautenschlagers deß Werckmeisters und E. E. großen Raths alten beÿsitzers seines Schwehrvatters
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und zugehördten, allhier in der dornsgaß, so einseit ein Eck am Pfauen Gäßlein, anderseit neben H. Johann Niclaus Herffen dem handelßmann, hind. auff eben denselben stoßend gelegen, welche behaußung umb 350 gulden Capital (verhafftet) – umb 1000 pfund
Fils de serrurier, Isaac Gœbel épouse en 1677 Rosine Schmitt veuve du serrurier Conrad Prebus
Mariage, cathédrale (luth. f° 39-v, n° 14)
1677. Zum 2 mahl Isaac Göbel der Schloßer Weiland Eliæ Göbels gewesenen Schloßers und burgers alhier nachgelaß: ehel: Sohn, Rosina Weiland Conrad Prebus gewesenen Schloßers und Burgers nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 22.ten Febr. Münster (i 41)
Les préposés de la Taille procèdent à un redressement fiscal après avoir constaté lors de l’inventaire de Rosine Schmitt qu’Isaac Gœbel était imposé pour 800 florins alors que la fortune constatée est de 2 100 florins. Isaac Gœbel déclare devant les Quinze en janvier 1695 que son aisance remonte à quelques années seulement grâce à son dur labeur et fait remarquer qu’il a perdu la créance du bourgeois banni Jean Versch. Les préposés estiment que les arguments sont spécieux, ils observent au contraire que les enfants ont été lésés. La commission propose outre le redressement fiscal une amende de 100 florins que les Quinze ramènent à 50.
En février, Isaac Gœbel qui a réglé la moitié des 50 florins demande à être exempté de l’autre moitié en arguant que ses beaux-enfants n’ont droit qu’à la part qui leur revient de la communauté, que la fille est incapable de gagner sa vie et que les deux fils qui font leur tour de compagnon ont besoin d’argent. La commission trouve les arguments convaincants et exempte le pétitionnaire de 20 florins.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 3) Freÿtag den 21. Januarÿ. Stall Ca. Isaac Göbel
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Nach absterben Isaac Göbels, des schloßers hauß Frauen, Rosinæ Schmidtin die Verlaßenschafft inventirt worden seÿe, die besage 2100 R. es seÿ aber allein 800. R. Verstallt worden, also Zu Wenig 1300. R., Und, Weilen solcher gestalten der Wittiber Nicht die Helffte d. nahrung Verstallt, so hätten die Herren dreÿ des Stalls die sach vermög Ordnung herauff gewießen, Und anbeÿ d.jenige Memorial so bemelter Wittiber Und der Kinder Vogt, Johann Heinrich Buck, d. schreiner ihnen überreicht, beÿgelegt, darinnen er, d. Wittiber, meldet, daß sein Vermögen sich erst beÿ 3 od. 4. jahren durch große Und harte Arbeit umb so Viel Verstärckt, und die nicht Angebung Keinem bößen Vorsatz, sondern d. Consternation, die er ob dem beÿ dem relegirten Johann Verschen erlittenen Verlust d. 200. R. gehabt, Zu Zuschreiben seÿe, Auch ein starckes Under der Final summ, so Zimlich Zweiffelhafft, Und nicht genoßen werden Kann /:als 200. R. auff Jerg Jacob Eißemann dem Würth Zum Spanbett:/ begriffen, Und die gegenwärtige Zeiten gewißlich Nicht werden beschehen Können, einfolgig seine Nahrung sich Nicht Vergrößern, sondern Vielmehr Verringen werde, mit bitt ihn mit einem leidentlichen Nachtrag Anzusehen.
Nachdeme mann aber allegirte rationes erwegen, so habe mann selbige Zimlich schwach gefunden, Vielmehr wahrgenommen, daß ein dolus mit Unterlauffe, Weilen beÿ dem Göttelgeld denen dreÿ Kindern jedem Faß gleichlinge Summ von baarem geld /:als dem einen 13. lb 6 ß 4 d, dem andern 13. lb 6 ß 7 d Und dem dritten 14. lb 7 ß:/ zugeschrieben, Auch dem abweßenden einen Sohn ane Statt des Leidkleidts 12. lb 10 ß in d. göttlädlein gegeben worden, Zweiffels freÿ derentweg. damit die summ des ohnverstalten desto geringer werde, dahero mann dafür gehalten, daß Zuforderist der Nachtrag den die herren dreÿ des Stalls angesetzt, vnd vor 4. jahr in duplo 15. lb 12. ß, Und wegen d. extraordinarj Anlagen Vor 3. jahr jn simplo 5 lb 17 ß, Zusammen 21 lb 9 ß d macht, Zu erlegen seÿn werde, Und dabeneben eine straff Von 100. lb andictirt werden Könte, die genehmhaltung deßen aber Zu Mghh. stüdnet. Bedacht wegen des Nachtrags beliebt, Und die straff auff 50. lb d. gesetzt.
(f° 16) mittw. den 2. Februarÿ. Isaac Göbel d. Burger und Schuemacher alhier per Saltzmann proprio Und Johann Heinrich Buck d. schreiner Curatorio nôe prod. Und.th. Flehen und Bitten neben einer erlav Von 25. ln. Erk. Vor Obere Stallherren gewießen.
(f° 18) Freÿt. den 4. Februarÿ. Isaac Göbel pt° mulctæ
Obere Stallherren laßen per me reassumiren das, Was supra Fol. 3. inn sachen Isaac Göbels des schloßers pt° Zu Wenig Verstalltens Und der deßwegen Angesetzten Straff gehandelt Worden, Und anbeÿ berichten, daß seither dem er die helffte der Straff, benandt. 25. lb, erlegt, Und Umb Nachlaß des residui gebetten habe, jnn ansehung seine Stieff Kinder Wed. Vätterl. Noch Mütterl. erbguths sondern allein dasjenige, so ihnen Von der Errungenschafft Zukombt, Zu erfreuen haben, und die tochter mit einem beschwehrlichen Zustand oder gliedschwammen Am Bein beladen, daß sie nicht Fortkommen od. mit Hand Arbeit sich ernehren Kann, Auch die beede Söhn /:deme der eine auff d. Wanderschafft begriffen:/ dasjenige, so ihnen erbsweiße Zufällt, Zu Fortsetzung ihrer Fortun ohne dem höchstens benöthigt seÿen, Welche rationes mann so beschaffen gefunden, daß mann dafür gehalten, d. 20. lb Nachgelaßen werden Könten Umb so vielmehr, Weiter der Nachtrag, so Implorant neben der Straff zu erlegen ein Zimliches Antreffen Allein die Genehmhaltung Zu Mghh. stündte. Erk. Bedacht beliebt.
Isaac Gœbel se remarie en janvier 1695 avec Anne Chrétienne Lautenschlager, fille de l’ancin chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehren vnd vorgeacht vnd Wohlachtbahren herrn Isaac Göbeln, Schloßer und burgern Alhier Zu Straßburg Alß bräutigam an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Annæ Christinæ Lautenschlagerin, deß Ehrenvesten fürsichtig Vnd Wohl Weisen herrn Joseph Lautenschlagers E. E. Wohlweisen Großen Raths alten beÿsitzers Vnd der Statt Straßburg wohlverordneten Werckmeisters der frauen werckhs Eheleiblichen dochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – Actum und abgehandelt in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2.ten tag deß Monats Decembris St. N. in dem Jahr alß mann nach der gnadenreichen Geburth Unsers Einigen Erlösers vnd Seeligmachers Jesu Christi Zahlte 1694. [unterzeichnet] Isaac Göbel Altz Hoch Zeitter, Anna Christina Lauttenschlagerin hoch Zeiterin, Johann Heinrich Lang, Nots. req.situs
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56-v)
1695. Domin I. et II. post Epiphan: proclamati sunt Hr. Isaac göbel der schloßer v. burger alhier, v. Jfr. Anna Christina, hrn Joseph Lautenschlagers deß Stein Metzen V. Werckmeisters auf dem hießig. Münster, Wie auch beÿ E. E. grossen rath alhier alten beÿsitzers Ehel. tochter, Copul. sunt Mittw. 19. Jan: [unterzeichnet] Isaac Gobel Als Hoch zeitter, Anna Christina Lauttenschlagin als hoch Zeitterin (i 59)
Isaac Gœbel hypothèque la maison au profit de Philippe Albert Wesener, l’un des Quinze, pour payer la maison
1695 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 433-v
Isaac Göbel der Schloßer
hatt in gegensein /:tit:/ herrn Philipp Albrecht Weseners deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzers – schuldig seÿe 250 pfund, Ihme Zu erkauffung hernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, recht und Zugehördt allhier in der Dornsgaß, so einseit ein Eck am Pfaugäßlein anderseit neben H. Johann Niclaus Herffen dem handelßmann hind. auff eben denselben stoßend gelegen
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison rue de l’Epine où il vient de faire de nouveaux cabinets d’aisance et celle rue du Coin Brûlé
1696 (26.6.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6342) n° 494
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab und nahrung, so der Ehrengeachte Herr Isaac Göbel, Schloßer, undt die Viel Ehren und tugendsame fr. Anna Christina Lautenschlagerin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg einander in Ihren Ehestandt Zubring., so umb der ursachen beschrieben wirdt weilen inn der Zwisch. beed. gedacht. Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außtruckl. Verseh. d. eines Jeden in die Ehe Zugebrachte V.mög. einem jeden theil u. seinen Erben ein freÿ eÿgen Ohnverändert undt Vorbehalt. V.mög. seÿe – Welches beschehen in Straßb. in beÿsein des Wohl Ehrenvesten fürsichtigen u. weisen Herrn Joseph Lautenschlagers E. E. Großen Raths alt. beÿsitzers, als der fr. ge Ehrt. H. Vatters, dienstags den 26. Junÿ anno 1696.
Inn einer inn der Statt Straßburg inn dorlißgaß gelegen dem Ehemann gehörigen undt hernach beschriebene, wohnbehausung befund. worden wie volgt
der Ehefr. inn die Ehe zugebrachte gantze eÿgenthümbl. ohnveränderte Vermög. 377. lb
Sa. der haussteuren 65 lb
(f° 17) Eÿgenthumb ane Häußern. Eine behaußung undt hoffstatt mit allen d.en gebäwen, begriff., weit., recht. Zugehörd. undt gerechtigkeit. geleg. alhier in der dornsfaß, einseithß Ein Eck am Pfawen gäßlein, and.s. neb. Hn Joh. Niclaus Herpff d. handelsmann, hind. auff eben ged. Herren Herpffen stoßendt, so auß. nachsteh.d passivé eingetrag.er Schuldt ist 250. lb. freÿ leedig undt eÿg. undt zwar dißmahls nicht angeschlagen word. waß d. kauffschilling auch die heren Johann Heinrich Feltz J. U. Dri undt nunmahligen Professori schuldig geweßte 350. R. betrifft seind solche alle auß des Eheherrens eÿgenthümblich mitteln Zwar seind und. den Kauffschilling damahlen annoch 153. lb stehen bleib. waran frembdte Erben participirt, welchs ab. wee d. Ehemann berichtet beÿ dieß. in aô 1696. verrichtet Zugebracht. nahrungs Inventation a parte gelegt und nicht inventirt, gleich wohlen aber erst hernach abgestoß. und d. zum theil alter *ch rest in aô 1698 quitirt word. auch berichtet d. Ehemann ferner, ohnerachtet Zwar wehrend. dieß. Ehe an dießen hauß Heimlich gebäwen word., d. solches alles Vor die Inventaôn undt gleich. auß des Ehemanns eÿgenthümblich. mitteln gescheh. undt abgestoß. word. Dabeÿ noch 3. alte Pergam. alte brieff auch und.scheidliche quittung. und vielerleÿ papÿr documenta gebund. Zubefind.
Ferner Eine behaußung im brendt. end (…)
(f° 18) Schulden auß dieß. Nahrung Zubezahlendt (…) d. Ehemann soll seinen dreÿ Stieffkind. d. Prebeßiß. geschwisterd. hievornen benambst, so Er Zeit seines lebens wÿdembs weiß von der Mutter seelig Zugenießen hat (…), Sa. d. Schulden 325, Restirt also annoch ane deß Manns Nahrung 2721 lb
Isaac Gœbel rapporte au corps des serruriers l’attitude d’un de ses anciens compagnons qui l’a quitté sans le prévenir. Le compagnon est porté sur la liste noire
1700, Protocole des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
(f° 110) Montags den 14.ten Junÿ anno 1700
Isaac Göbel bringt Vorn daß Er ein gesellen gehabt, so Ihme fortgegangen, und derselbe Zu einem andern Meister inn arbeit kommen, warüber aber wieder 4. Gesell umb arbeit umbgeschickt, und Zu etlichen Meistern um arbeit eingestanden, nach der handt aber gedachter gesell wieder beÿ Ihme Göbel umbgeschawet und dann Zuschick Wein getruncken und gesagt, wann Er Meister Ihne gesellen wolte gehen laßen, Er mit andern gesellen fort wollte, worüber Göbel Zu Ihme gesagt, wann Er 5 ß. straff und 2 ß 6 s Zuschick wein erlegen thäte, Er gesell fortgehen könte, der Gesell aber hierzu sich nicht Verstehen wollen, sondern gesagt, die 5 ß Straff Er erlegen wolte, aber Zu dem Zuschckwein gelt Verstundt Er sich nicht, erlege solche nicht, bat daß man Ihne solle ins Schwartz büchlein setzen. Erkannt, soll ins Schwartz büchlein gesetzt werden.
Isaac Gœbel meurt en novembre 1712 en délaissant cinq enfants de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 290 livres, celle des héritiers à 2 642 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 610 livres, le passif à 3 921 livres.
1712 (25.1.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 7) n° 299
Inventarium und beschreib. aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿl. Herr Isaac Göbel geweßener Schloßer und burger alhier nach seinem Sambstag den 7. 9.bris dießes nechst abgelegten 1711. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Joachim Göbge Schloßers und burgers alhie Zu Straßburg als geschwornen Vogten Johann Friderichen, Frantz Michael, Annæ Margarethæ, Christinæ Salome und Annæ Catharinæ aller fünff gebohrner Göbelin sein des Verstorbenen mit seiner hinderblieben, fr. Wittib ehelich erzeugten hind.laßenen Kindern und ab intestato nechste Erben inventirt und ersucht diese die Viel Ehren und tugendsame Fr. Annam Christinam Göbelin gebohrne Lautenschlagerin die hinderbliebene wittib mit beÿstand herrn Johann Philipp Schwartzen haußfeurers und burgers Zu besagtem Straßb. dero geschwornen Curatoris – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. auff Montag den 25. Januarÿ A° 1712.
Inn einer alhier in der Statt Straßburg in der dornsgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige und hernach beschriebener behauß. ist befund. worden wie volgt.
Holtzwerck. Vff der obern bühn. In dem obern Vördern Stübel, In der obern stub Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Mittler Stub, Im officier Cammer, In des officier Knechts Cammer (…)
Eÿgenthumb ahne häußern. (T.) It. Ein behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, werckstatt holtzhauß hauß öhrin und gewölbt. Keller, sambt allen rechten und gerechtigkeiten alhier in der dorns Gaß, so einseit ein Eck am Pfawen gäßl. 2.s. neben weÿl. herrn Johann Niclaus Herffen des handelsmanns und burgers alhier seel. hinderlaßenen Hn. Erben, hind. eben auf Ihme Hr Herfen stoßend gelegen, welche behaußung den 17. Januarÿ Anno 1712. durch der Statt Straßb. geschwornene herren Werckmeistere, nach ein genommener besichtig. und ertheilten Abschatzungs schein für gantz freÿ leedig und Eig. æstimirt vnd angeschlagen word. umb 1750. lb.
Hierüber besagt j. teutscher perg. Kbr. in alhießiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget de dato d. 28. April Anno 1695. mit der Cancelleÿ Contract Insiegel anhangend Verwahret, vnd mit N° 1 signirt. Dabeÿ noch dreÿ alte Pergament. brieff und underschied. Papÿrene documenta und berichte gebund.
(E.) It. Eine behaußung, nebens gang, gewölbten Keller, höffel und gärtlin
gelegen alhie in der Statt Straßb. im branden End (…)
– Abschatzung den 17.ten Januarÿ 1712. Weÿland deß Ehren hafften Vndt bescheidenen herren Isaac göbel Schloßer seelige hinderlaßene Frau Wittib und Erben ist eine behaußung alher in der statt Straßburg in der dorliß gaßen gelegen Ein Eckh gegen dem Pfauen beckhen, Anderseith Neben herrn herpffen, hinden auff Vorgedachten herrn herpffen Stoßendt, Welche behaußung Werckh Werckh Statt, holtzhauß, hauß Ehren und gewölbter Keller, sambt aller Ihrer recht, und gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschwornene Werck meister Jetzigen Preiß nach angeschlagen Wurdt Vor und umb Dreü taußend Vnd Fünff Hunder Gulden.
Der Ander begrüff (…)
Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworne Werckh Meister. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung der Fr. Wittib unveränderten guth. Vermög der fr. wittib zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch weÿl. herrn Joh: Kitsch in Anno 1698. auffgerichtet
Norma hujus inventarii, Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Der fraw wittib Unverändert, Sa. hausraths 35, Sa. guldenen Ring 4, Sa. baarschafft 8, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung 166, Summa summarum 290 lb
Hierauff wird auch der Erben unverändertes Vermög. beschrieb. so sich gleichfals in vorhergedachte behauß. befund. als Volgt, Sa. haußraths 75, Sa. Werckzeug Eiß gemacht und unausgemachte arbeit Zum Schloßer handwerck gehörig 73, Sa. leeren Vaßen 3, Sa. Silbers 20, Sa. behaußung 150, Sa. Sa. 37, Sa. Ergäntzung 2432, Summa summarum 2792 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 2642 lb
Endlichen Volgt auch die beschreib. deß vorhandenen Theilbar guth, Sa. haußraths 111, Sa. frucht und Meel 40, Sa. Werckzeugs und Eiß Zum Schloßer handwerck gehörig 19, Sa. Silbers 35, Sa. guldenen ringen 4, Sa. baarschafft 67, Sa. Schulden 62, Sa. Pfzinnß haubtgüter 496, Sa. behaußung 1750, Summa summarum 2610 lb – Schulden 3921 lb, die Theilbare pasiva übertreffen die theilbare Nahr. 1311 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-)
Wÿdemb So der Verstorbenen seel auß Erster Ehe lebtägig genoßen. Vermög über weÿl. Fr. Rosinä Göbelin gebohrner Schmidin sein des Verstorbenen seel erster haußfr. auch seel auffgerichteter Verlaßenschaffts Inventarÿ durch weÿl. Hrn Eliam Wincklern Notarium in A° 1694. geferrtigt fol : 89.b
Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang, Nots. req.situs
Copia Codicilli – Im Jahr 1711 (…) auff Mittwoch den 2. Tag des Monats Septembris Abends Zwischen sechs und sieben uhren in eriner ane der dornen und Pfawgaß Liegenden Von beeden Disponirenden Eheleuthen bewohnten behaußung, dero Camin Cammer mit den fenstern in ie Pfaw gaß sehend, vor mir Johann Reinhard Langen offenbaren geschwornenn Notario
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 400 florins
1712, cote VII 1174 – Livres de la Taille f° 256
(Schmidt, F. N° 853) Weÿl. Isaac Göbels geweßenen Schloßers und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 177.b, 1697. lb 3 ß 4 d, die machen 3400. R. Verstallte nur 2500. R. alßo Zu wenig 900. R. Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht jahr in duplo macht à 2. lb. 14. ß d., 21. lb 12. ß
Und auch auff Sechs jahr in simplo trifft à 1 lb 7 ß d, 8 lb 2 ß
Extat das Stallgeltt pro 1712., 5 lb 2 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 2. lb 2 ß 6 d, Summa 36. lb 19 ß 10 d
Auff suppliciren haben die Herren dreÿ nachgelaßen Zweÿ jahr in duplo und Zweÿ jahr in simplo, th. 8. lb. 2. ß, restirt 28. lb 17 ß 10 d
Ferner das Stallgeltt pro 1713, 5 lb. 2 ß
angelegte Gebott 1 ß (summa) 34. lb 10 d
dt. 21. Jan. 1713.
Anne Chrétienne Lautenschlager loue une partie de sa maison au marchand Gothard Renner
1712 (ut ante [14.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 505-v
Anna Christina Göbelin wittib geb. Lautenschlagerin beÿständlich Joh: Philipp Schwartz haußfeurers ihres vogts
in gegensein Joh: Gotthardt Renners handelsmanns
entlehnt, in ihrem hauß allhier in der Dornsgas einseit neben H. Herffen anderseit ist ein gässel hinten auf H. Herffen stoßend, die mittlere großen Ercker Stueb sambt der Kuchen haußehren zweÿ Cammern alles auf einem boden, Item einen beschlüßigen fruchtkast, den hintern keller d. holtzhauß, auf 3 jahr lang, anfangend auf Mich: 1712 – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund
Anne Chrétienne Lautenschlager se remarie avec le musicien Tobie Braun : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1713 (15.1.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen herrn Tobias Braunen ledigen Musicanten und burgern alhier, weÿl. Hrn Tobias Braunen geweßten Musicanten auch burgers alhie seel. nachgelaßenen Sohn dem H. Hochzeiter ane Einem,
So dann andern Theils frawen Annæ Christinæ gebohrner Lautenschlagerin weÿl. hrn Isaac Göbels Schloßers auch burgers zu Straßburg nunmehr seel hinderlaßener wittib, als hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt straßb. auff Sontags den 15.ten Januarÿ Anno 1713. [unterzeichnet] Tobias braun alß hochzeiter, Anna Christina Geblerin geborne Lauttenschlagerin alß hochzeitterin
Mariage, Illkirch (luth.)
1713 – den 16. Januar sind auff Erlaubnus Ihrer Gnaden den Regierend. H. Ammeisters in Straßb. laut beiligend. Scheins, Unaußgeruffen copulirt Und eingesegnet word. H. Tobias Braun, der ledige Musicant, H Tobias Braunen, gewesenen Musicant. Und Burgers in Straßb. Und Anna Ursula seiner ehl haußfr. hinderl. ehl. Sohn, Und Fr. Anna Christina Isaac Göbels, geweßenen Schloßers Und burgers in Straßb. hinderl. wittib, deren H Vatter Joseph Lautenschlagers geweßenen Werckmeisters auf d. Münster, Und Anna Dorothea gebohrne Mürschlerin hinderl. ehl. Tochter, Beide Lutherischer Religion [unterzeichnet] Tobias braun aß hoch Zeiter, Anna Christina Gebliern alß hoch Zeitterin (i 8)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La mari apporte la moitié d’une maison ruelle des Pêcheurs à côté du poêle des Pêcheurs quai des Bateliers, la femme la maison rue du Coin brûlé et celle rue de l’Epine
1713 (1.5.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 9) n° 339
Inventarium und beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so H. Tobias Braun der Musicant vndt Fr. Anna Christina Braunin gebohrne Lautenschlagerin beede Eheleuthe und burgere allhier einander Zusammen in dißen ihren Ehestand gebracht, welches ein Jedes vermög der mit einander auffgerichteten Ehepacten sich vor unverändert reservirt und Vorbehalten – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. in fernerem beÿsein Hn Johannes Braunen Musicanten sein des Mans leiblich. bruders vnd dan hn Philipps Schwartzen, haußfeurers ihr der fr. noch ohnentledigten Vogts, auf Montags den 1. Maÿ Anno 1713.
Wÿdemb, So die Ehefr. auß voriger erster Ehe mit gewißer Conditionen Zu genießen hatt. Vermög Inventarÿ über Weÿl. H Isaac Göbels der Ehefr. ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichtet vnd darin einverleibt. codicilli hat die Ehefr. deßelben gantz Verlaßene Nahr. mit gewißer condition wÿdembs weiß ad dies vitæ Zu genießen
Inn einer alhier in der Statt Straßburg in der sogenanten dornsgaß am Pfauen gäßel gelegenen und Zum theil hernach beschriebener behauß. ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühn, Im obern Haußöhren, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stub, Im officier Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im mittlern haußöhren, In der hindern Stub, In der hindern Cammer
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (M.) It. die hälffte ane einer behaußung in dem fischer Stubgäßel (…)
Abschatzung den 26.ten Aprilis 1713 (…)
Eÿgenthumb ane Häußer. It. j. behaußung mit jm. Nebens gang, gewölbten Keller, höffel und gärtlin gelegen alhie in der Statt Straßb. im branden End (…)
It. eine behauß. hoffstatt s. denen gebäwen, begriffen, werckstätt holtzhauß haußöhren und ein gewölbt. Keller, s. allen rechten und gerechtigkeiten alhier in der dorns gaßen, i. s. ist ein Eck am Pfaw gäßel 2.s. neben herrn Joh. Niclaus Herffen handelsmanns und burgers alhier seel. Hn. Erben, hind. auch Sie Herffische herren Erben stoßend gelegen, welche behaußung gleich falls ohne præjuditz und Nachtheil Vermög vf gerichten Kinder Vertrags alhero im auswurff Zu bring. bewilligt word. 2250. lb. Über solche behauß. berichtet ein teutscher Perg. Kbr. in alhießiger Contract stuben gefertiget d. 28. Aprilis A° 1695. mit dem Contract Insiegel Verwahret vnd N° 1 Notirt.
Nota. Ahne dießer behaußung ist der Ehefr. Kinder erster Ehe 2/3. theil für Vätterl. gutt So sie die Ehefr. ebenmäßig salvâ legitimâ ad dies vitæ zu genieß. eigenthümlich gehörig
Norma hujus inventarÿ. Des Herrn unveränderte Mobilien, Sa. haußraths 206, Sa. rüstung und gewehrs 6, Sa.Musicalischen Instrumenten 121, Sa. Weinen und vaßen 328, Sa. Eigenthumbs behaußung 175, Sa. Silbers 73, Sa. goldene Ring 31, Sa. baarschafft 272, Sa. Schulden 90, Summa summarum1301
hieraff wird auch der Ehefrauen in den Ehestand Zugebrachte Nahr. beschrieben, Sa. haußraths 543, Sa. werckzeugs gemachte und ohnaußgemachten wahren Zum schloßer handwerck gehörig 139, Sa. Wein und fäßer 107, Sa. Silber Geschmeids 33, Sa. goldener Ring 21, Sa. Eigenthumbs ane häußer 2550, Sa. Schulden 372, Summa summarum 4201 – Sa. 3260, Nach deren Abzug 941 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4902 lb
Anne Chrétienne Lautenschlager meurt en 1714 en délaissant ses cinq enfants en premières noces et une fille issue de son deuxième mariage. La maison est estimée au prix du précédent inventaire. La masse propre à la veuve s’élève à 290 livres, celle des héritiers présente un passif de 814 livres. L’actif de la communauté s’élève à 389 livres, le passif à 668 livres.
1714 (18. 7.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 39) n° 29
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Christina Braunin Gebohrne Lauthenschlagerin, Herrn Tobiæ Braunen deß Musicanten und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 6. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Herrn Joachim Köpke Schloßers und burgers alhier Als Geschwornen Vogts Johann Friderich Ledigen Schloßer gesellen, Frantz Michael, Annæ Margarethæ, Christinæ Salomeæ v. Annæ Catharinæ der Göbele, dießer fünff der Abgeleibten fr. seel. in erster Ehe mit auch Weÿl. herrn Isaac Göbeln geweßenen Schloßern und burgern Allhier seel. ehelich erzeugter Kinder, So dann H Johann Daniel Osterrieths, Schuhmachers und Alhiesigen burgers Als Geschwornen Tutoris vnd Vogts Margarethæ Salomeæ Braunin, der Verstorbenen frawen seel. in dießer Letztern Ehe mit Vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten döchterleins, also aller Sechs derselben ab intestato nachgelaßener Rechtmäßiger Erben – Actum Straßburg Dienstags den 18. 7.bris A° 1714.
Copia Heüraths Verschreibung, pge in prot. C. fol. 965.b et seqq.
Copia Codicilli, pge in prot. C. fol. 968.b et seqq.
Inn einer alhier Zu Straßburg ane der dornsgaß gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie volgt.
Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Im deß officiers Cammer, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren, im Hindern Stübel, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im undern Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne häußern. (W.) Item der halbe theil für ungetheilt Von und ane einer behaußung Zu Straßburg in dem fischerstub Gäßel (…)
(E.) Item eine Behaußung gelegen alhie in der Statt Straßb. im Brandenend (…)
(E.) Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch alhier in der Statt Straßburg Ane der dorns Gaß Gelegen, einseith ists ein Eck am Pfawenengäßlein, 2. seith neben weÿl. Herrn Johann Niclaus Herffen des handelsmanns seel. Erben, hind. auch auf dieselbe stoßend, so auch freÿ Ledig v. eigen und Crafft vorallegirten Abschatzungs hiehero gewürdiget umb 1750. lb.
Hierüber besagt j. teutscher perg. Kbr. Auß alhießiger C. C. stub de dato 28. April A° 1695. mit dero anhangendem Insigel Verwahret vnd mit N° 1 notirt.
Nota. Vorstehende behaußung im Brendenend ist den Kinder Erster Ehe wegen der Vätterlichen Guttts Zwar allein die behaußung ane der dornßgaß Aber denselben Zum Zweÿentheil Gehörig, dieweilen Aber dieselbe in Auffgerichtetem Kinder Vertrag mit Vorbehalt der Proprietät außgeworffen, dero Anschlag auch under dero Vätterlichem Gutt der 2660. lb. d. begriffen, so hat mann dieselbe umb mehrerer richtigkeit undt verhütung aller weitläuffigkeit Willen, Jedoch niemanden Zum præjudiz hiehero der Erben unverändert Gutt eintragen wollen.
Ergäntzung deß Herrn Wittibers unveränderten Gutts. Auß dem über beeder Geweßener Ehepersonen einander in dieße für unverändert Zugebrachte Nahrungen den 1. Maÿ A° 1713. durch H Johann Peter Kolben den Notm. auffgerichteten Inventario ist alß manglend Zuergäntzen befund. worden wie volgt.
Wÿdumb, Welchen fraw Anna Dorothea Lauthenschlagerin Gebohrner Mörßelin Weÿl. Herrn Joseph Lautenschlagern E. E. Großen raths Alten Beÿsitzers und Werckmeisters beÿ dem Stifft Frawenhaußes alhier seel. nachgelaßene Fraw Wittib als der Jetzt verstorbenen frawen seel. Geliebte fraw Mutter ad dies vitæ Wÿdumbs weiß Zue Genüßen hat, davon aber das Eigenthumb denen Kindern und Erben Verfangen. Innhalt eines Auß Erstgedachtes H. Rathh. Lauteschlagens seel. Verlaßenschaffts Inventario durch H Johann Adam Ösingern Notm. den 5. febr. A° 1712 Gefertigten Extractus (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß H. Wittibers unveränderte Nahr. Sa. Haußraths 25, Sa. Musicalischer Instrumenten 53, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. Guldin Rings 20, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumbs Ane einer behaußung 175, Sa. Schuld ins Erb 112, Sa. Ergäntzung (639, Abzug 21, Rest) 617, Summa summarum 1111 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erbin unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 171, Sa. Werckzeugs v. Gemachter Arbeit Zum Schloßer handwerck Gehörig 73, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 55, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Pfenningzinß h.güter 283, Sa. Eigenthumbs Ane Häußern 1900, Sa. Ergäntzung (162, Abzug 305, Compensando 142), Summa summarum 2500 lb – Schulden 3315, der Erben unverändert passiva übertreffen dero nahrung umb 814 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbar Gutt beschrieben, Sa. Haußraths 52, Sa. Weins 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. Guldener Ring 12ß, Sa. Baarschafft 64, Sa. Schulden 255, Summa summarum 389 lb – Schulden 668 lb, die theilbare Passiva übertreffen das theilbare Gutt umb 279 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2677 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 5 300 florins. Les préposés accordent sur les instances du veuf une réduction de trois livres sur les quinze dues au titre de redressement fiscal
1714, cote VII 1175 – Livres de la Taille f° 112
(Möhrin, F. N° 1403) Weÿl. Frauen Annæ Christinæ, gebohrner Lautenschlagerin, Hn Tobiæ Braunen des Musicanten und burgers alhier gewesener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 137, 2677. lb 1 ß 7 ½ d, die machen 5300. R, verstallte nur 5100. R., alßo Zu wenig 200. R.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 12. ß d, 4 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo thut à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1715, 9 ln
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung, 2 lb 17 ß 6 d, Summa 18. lb 10 ß 10 d
Auff des Wittibers vorgebrachte gravamina und bitten, haben die Herren Dreÿ nachgelaßen vier Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, macht 3. lb, remanet 15. lb10 ß 10 d
dt. 26° Jan. 1715.
Le serrurier Joachim Gœpke, tuteur des enfants Gœbel, loue la maison à Louis Thioche
1715 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 648-v
Joachim Göpge schlosser alß vogt Göppelischer KK
in gegensein Louis Thioche [unterzeichnet] +
entlehnt, das Göppelische hauß allhier in der Dornsgass, einseit ist ein eck, anderseit neben dem Herffischen hauß hinten auch, auf dreÿ jahr lang anfangend auf Mich. 1715, um einen jährlichen zinß von 110 lb
L’aubergiste Jean Louis Herrmann, nouveau tuteur des enfants Gœbel, loue l’atelier au serrurier Jules Rosser
1717 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 533
Jacob Ludwig Herrmann würt zuem großen Hirtzen alß vogt Göppelischer Kinder
hatt in gegensein Julius Roßer schlossers
entlehnt, in dem hauß alhier in der dornsgass einseit ist ein eck anderseit neben H. Herffen gelegen, die werckstatt Kohlkammer theil vom Holtzhauß und theil vom Keller, Item den gantzen untersten stock, auf dreÿ jahr anfangend auf Michaelis 1717 anzurechnen, um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb
Les enfants Gœbel hypothèquent leurs deux maisons au profit du médecin Jean Heckhler
1718 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 209
Jacob Ludwig Herrmann gastgeber zuem Hirtzel alß vogt weÿl. Isaac Göbels 5 KK in beÿsein Joh. Friedrich und Frantz Michel der zweÿen altesten Curanden
hatt in gegensein H. Joh. Heckhelers Med. Dris und Practici – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. allh in der dornsgaß einseit ist ein Eck anderseit neben H. Herffen hinten auff besagten hauß
Item ein hauß cum appert: allhier im brenden endt, einseit neben Caspar Geÿer jun. dem hosenstricker anderseit neben Conrad Hammer dem Schneider hinten auff den graben
Compte que rend Jean Louis Herrmann à ses pupilles. Il déclare dans les observations préliminaires avoir exposé aux enchères le 10 juin 1720 les parts qui reviennent aux trois filles Gœbel à la maison rue de l’Epine. L’acquéreur est Martin Fritsch, aubergiste à la Cave profonde. Les loyers antérieurs étaient dus par le serrurier Jules Roser et le boutonnier Gretzinger
1721 (1.2.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 6) n° 133
Rechnung Mein Jacob Ludwig Hermanns Gastgebers zum großen Hürtzen und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friedrichs, des ledigen Schloßers, welcher nicht zwar der vogteÿ würcklich entlaßen, frauen Annæ Margarethæ, welche sich nunmehr an Mr Johann Niclaus Von der Mühl den Schneider Verheurathet, Jungfrauen Christinæ Salomeæ und Annæ Catharinæ der Göbel, aller Vier Geschwüsterde Weÿl. Herrn Isaac Göbels des geweßenen Schloßers und burgers allhier, mit auch Weÿland fr. Anna Christina, gebohrner Lautenschlagerin nunmehr beeder seel. in erster Ehe erzeugt. Sohns, und töchter inhaltend und außweißend alles das jenige was Ich vom 30. Novembris 1718 als dem beschluß meiner zweÿten rechnung biß den 1. Februarÿ 1721 besagter meiner Curanden halben, sowohl in Gemein, als auch Vor jedes insonderheit eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weis verrichtet und verhandelt habe – dritte Rechnung dieser Vogteÿ
Kurtzer bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) weiter so ist dißorths auch anzumercken daß ich meiner dreÿen Vogtstöchter antheil der behaußung in der dorns gaß gelegen auß approbation E: E: groß. raths L. Extracts Prot. vom 10.ten Junÿ 1720. in gegenwarth E. E. großen Raths Deputirt: und H. Daniel Kornmann E: E: Groß Raths Actuarÿ versteigern habe laßen, welche dann hr. Martin Fritschen d. tieffkeller Würth u. burg. allhier als d. d. meist darauff gebotten, erhalt und Zwar nach abzug 300. lb d. so die 3. Vogts töchter ane 500. lb d so Hr Dr. Joh: Heckler auf d. behaußung Zuerfordern gehabt, als welche Er Zubeziehen über sich genommen Zu d. 3. Curanden antheil berech. d. 13. Xbris 1720. 150. lb d. also 1450. lb d
Hauß Zinnß so die fünff Göbelische Geschwisterden Jahrs ins gemein fallen haben
[biffé] Erstlich 37. lb. 10. ß Jährlichen Zinß soll geb. Mr Julius Roßer, d. Schloßer und burger allhier, Von seiner inhabenden gemachen d. Curanden behaußung ane d. dornsgaß und zwarn quartaliter einen Viert. theil (…)
It. 37. lb. 10. ß Zinnß reicht herr Gretzingern d. Knöpffmacher u. burger allhier jährl. von einig. gemach. solcher behaußung und Zwar daran auch quartaliter einen Viert. theil (…)
It. 15. lb d. Zinnß gibt Johannes Wallner d. Kürschner, modo hannß Caspar Lorentz d. außschreÿer Von der behaußung am brendend
Calcul sommaire de la succession suite aux prétentions que Tobie Braun prétend avoir au nom de sa fille sur la succession Gœbel. L’acte transcrit une sentence du Petit Sénat
1732 (15. 9.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 781 (740)
Summarischer Calculus über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Isaac Göbels geweßenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft nach anleÿtung der beÿ E. E. Kleinen Rath d. 20. aprilis 1731 producirten Summarischer Ersuch: und berechnung auch außweißung auffgerichtet.
Kurtzer Bericht. Demnach in sachen Tobiæ Braunen des Musici allhier als Vor Kläger und Nachbeklagten eines, contra Weÿl. Annæ Christinæ Lautenschlagerin hinterlaßene Kindter und Kindter Vögte Vorbeklagte und Nachklägere andern theils d. 18. aug. 1732. beÿ E. E. Kleinen Rath ein bescheid ergangen welcher auch d. 23.ten ejusdem publicirt Wordten, mit Volgendem Inhalt daß die in actis beschriebene und in der dörnleins gaßen gelegene behaußung Völlig in die Rubric des Vor weÿl. Isaac Göbel in die Ehe Zugebracht unveränderten guths einzutragen, einfolglich die denen Lautenschlagerischen Erben davon Zugeschrieben tertz außzusprechen seÿe quo facto solle Vorkläger mit seiner Klag Zur Zeith abgewießen seÿn, worbeÿ aber falls wegen der gewohnlichen beßerung und durch Zurückfallung des Von dergl. Annæ Christinæ Braunin Fr. Mutter in genuß habenden wÿdumbs oder sonsten sich ergeben würde, daß nach völliger außweißung der Göbelischen Kindter puncto ihres Vätterlichen Erbs noch ein überschuß der Lautenschlagerischen Mass und Nahrung Zu guth Komme, so solle als dann den Vorkläger dem in actis angeregten Codicillo gemäß der genuß solchen überschußes nach deduction deretwegen annoch außständigen schulden Vorbehalten seÿn wormit ihme anbefohlen wird die dreÿ auff sein ansuchen mit arrest belegte pfenningthurn Capital denen Nachklägeren Zurückschlage und würdten gedachte nachkläger durch einen besonderen Calculum erweißlich machen, nicht allein wie Viel Ihme an ihrem Vätterlichen guth biß Zur völligen Liefferung ermangelt, sindern auch was der Nachbeklagte nach tödl. hientritt gedachter seiner erstern Ehefr. Annæ Christinæ Lautenschlagerin bezogen worauff Ihnen dannoch ein Vorrecht gebühret hätte so solle in dem fall puncto der reconveniendo geforderten 255. lb. 4 ß 7 d ferners gesprochen werdten was Rechtens reservatis in ambabus Causis Expensis
Les deux fils Gœbel vendent leur part à la maison à Jean Martin Fritsch (adjudicataire quelques mois plus tard des parts restantes, voir ci-dessus)
1720 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 128-v
(1000) Joh. Friedrich Göbel der ledige Schloßer 26 jahr alt und unbevögtigt, Item Frantz Michel Göbel musicus
in gegensein Johann Martin Fritsch Tiefkellers würths
ihre zween 5.t theil ahn dem Göbelischen hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der dornsgaß, einseit ist ein eck ahm Pfaugäßel anderseit neben dem Herffischen hauß hinten auch darauff stoßent, vom gantzen hauß gibt man 5 ß ane bodenzinß wegen des Erckers auf d. Pftenningthurn – um 500 pfund capital verhafftet, Johann Friedrich 200 pfund und Frantz Michel 300 pfund
Fils d’aubergiste, Jean Martin Fritsch épouse en 1695 Marie Agathe Lamprecht, fille d’un aubergiste de Durlach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, zwischen dem wohl Ehrengeachten Herrn Hanß Martin Fritschen dem ledigen Gastgeeb, alß Hochzeitern ahne einem So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Agathæ deß Ehrenvesten herrn Johann Michel Lamprecht Gastgebs zur Cronen inn Durlach ehe leiblichen Tochter als Jungfrauen Hochzeiterin, (mit Consens) Herrn Johannis Bilgers, Gastgebs zum dieffen Keller deß herrn hochzeiters geliebten Stieffvatters – Ferner und Zum Achten haben herr Bilger und deßen Ehegattinin nächst Vorgedacht, dießen beeden Jungen Eheleüthen crafft diß dero eigenthümliche behaußung, die alte herberg Zum Dieffen Keller, sampt allen deren rechten zugehördten und Gerechtigkeiten so Viel der Nagel hältt vndt begreifft mit Verprechung rechtlicher Eviction, wie auch zweÿ außbereiteten Guthen betten, zwo bettladen, Sechs lehenen stühlen, und Ein hundert ohmen brauchbahrer guthe Veß, dergestalten eÿgenthumblich cedirt und Kaüfflichen überlaßen, daß Sie beede New angehende Eheleuthe darfür 3000 Gulden à 15 batzen dier 60 Creützer gerechnet – den 20. Januarÿ Anno 1695 – Johann Friderich Redwitz, Nots.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 48)
den 2. Martÿ 1695 seind copulirt Worden H. Hanß Martin Fritsch lediger gastgeber H. Johann Fritschen Burgers V. Gastgebers zu Straßburg hinterlassener ehelicher Sohn V. Jungfr. Maria Agatha H. Hanß Michael Lampechts burgers V. Gastgebers zu Durlach eheliche tochter (si go. Johann Martin fritsch alß breÿdich Gam, Maria agda alß braut)
Marie Agathe Lamprecht devient bourgeoise quelques semaines plus tard
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 654
Maria Agatha Lamprechtin Von Durlach, Joh: Michael Lamprecht des Würths Vnd Metzgers daselbst Ehl: tochter, empfangt das burgerrecht Von Joh: Martin Fritschen dem würth Zum dieffen Keller, ihrem Ehemann p. 2. goldR. 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden. V. Wird Zu E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Promis. d. 25. Ejusd. [Junÿ] 1695.
Jean Martin Fritsch loue la maison au marchand manant Nicolas Mourgue (son beau frère par leur femme respective les sœurs Lambrecht)
1720 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 522-v
H. Johann Martin Fritsch gastgeber zum tieffen keller
in gegensein Nicolaus Mourque handelsmanns und Schirmsverwanthens mit beÿstand H. Kuhn handelsmanns
entlehnt, ein hauß mit allen deren gebäuen und zugehörden gelegen ahne der dornsgaß, einseit ist ein ein Eck ahm Pfauengäßel anderseit neben denen hahnischen Erben hinten auff die herffische Erben stoßend – auff 10 Jahr lang anfangend auff den 1. Decembris 1720, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
L’aubergiste Martin Fritsch meurt en 1723 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison rue de l’Epine 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 3 528 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 500 livres, le passif à 5 411 livres.
1723 (21.Xbris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 18) n° 600
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Wohlvorgeachten Hn. Johann Martin Fritschen geweßten Gastgebers zum dieffen Keller und burgers alhier nunmehro seel. Verl. – nach seinem am 22. Aprilis dießes Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – durch Fr. Mariam Agatham gebohrne Lampertin die hinterbliebene wittib mit hülff u. beÿstad Hn Johann Roßet des gastgebers zum Gertenfisch und burgers alhier ihrer geschwornen Curatoris (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg d. 21. Decembris Anno 1723.
Der in Gott ruhende H. Fritsch seel. hat per Testamentum zu Kinder und Erben verlaßen wie folgt 1. Frau Susannam Mariam geb. Fritschin H. Johann David Papelier des Handelsmanns und burgers alhier ehel. haußfrau, 2. Frau Mariam Margaretham gebohrne Fritschin S.T. Hn Leonhard Faber hochfürstl. Pfaltz Zweÿbruckischen Raths u. beÿ hochlöbl. Ritterschafft des untern Elsaßen wohlbestellten Secretarÿ ehel. haußwürthin, 3. Frau Mariam Magdalenam gebohrne Fritschin H. Johann Gangolff des geschwornen Weinstichers und Gastgebers Zur Sonn in Rappolsweÿer ehel. haußfrau, 4. 5. 6. et 7., Hn Johann Martin, den Ledigen Kauffmann, H. Johann den ledigen Gastgebern Johann Friderichen und Mariam Catharinam alle 7. Fritschen deren 4. letztern geschwornene Vogt S.T. H. Isaac Hanß Metzger der Metzger u. E.E. Kleinen raths vormahliger beÿsitzer
In der allhier ane dem alten wein marckt gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen deßwegen hernach fol. 162.b beschriebenen Herberg zum tieffen Keller golgender maßen befunden worden ;
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Camel Cammer, Storcken Cammer, Stall Knecht Cam., Pfaustub, In der Schwanen Camin Cam. In d. Ochßen Cam. Sternen Camm., Schultzen Cammer, Reuthmeister Cam., Auffm gang neben diser Cam., In der frantz. grün baum Cam. Cam. Spiegel stub, Frantz. hirtzen Cam. Cam. Haasen Camm. Vor diser Camm., Reeh Cammer, Löwen Stub, Schmidts stub, Frantzöschen gartten Cam. Frantzös. Lamb Cam. Cam., Sau Cammer, Haupt Knechts Cam., In d. Taub stub, In der Hennen Cammer, Vor dieser Cammer, Im Kindts Stübel, Stub Cammer, In der officier Stub, Bocks Cam. In der gerechtigkeit Stub, In d. Frantz. Cron Cam. Cam. auffm (biffé gang vor disen gemächer, remplacé par d. truckeneÿ), auff d truckeneÿ, In d. Sonnen stub, Vor diser Stub – ferner höltzenwerck, Gaststub, Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ahne Häußern, Die Gastherberg zum Tieffen Keller sambt 2. nebens Mittel u. hinder gebäu, hoff, hoffstatt, stallungen sambt allen deren recht und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem alten weinmarckt Eins. neben H. Dr. Branden anders. neben einem hauß Zum Stüfft waÿßenhauß gehörig hinten zum theil auff Mstr. Johann Daniel Christen den Kieffer und zum theil auff den Gerber graben stoßend, und ist dieße behaußung denen altwänckerischen Erben verhafftet umb 200. slR. Macht in Capital 420. R, oder 210 lb, Sonsten freÿ ledig und eigen u. ist solche durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe crafft dero Abschatzung Vom 17.ten Junÿ Anno 1723 æstimirt und angeschlagen worden pro 6000 lb, Davon abgezogen obige beschwerd. restirt ins Inventarium zu bringen 5790. Darüber bes. i. teutsch. perg. Kauffbr. m. der Statt Straßb. Cantzleÿ contr. Insigel verw. u. datirt i. Aug. 1695., darbeÿ noch ein gedachter perg. brieff mit der Cantzleÿ contr. stub verw. datirt 21. Aug. Anno 1713.
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen begriffen weithen, zugehörden rechten und Gerechtigkeiten alhier in der dornsgaß, 1.s ist ein Eck am Pfauen Gäßel, 2.s. neben dem Herffischen hauß, hinden auch darauff stoßend davon gehen Jährlichen auff der Statt Pfenningthurn 5. ß bodenzinß, mach. in doppeltem Capital 10 lb, so dann ist dieselbe Verhafftet Weÿl. Isaac Göbel geweßenen Schloßers und burgers alhier seel. nachgelaßenen Kindern in Capital umb 1000 lb, Summa dießer Onerum 1010 lb. sonsten freÿ Ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch die geweste Hhn. Werckmeister Krafft dero Abschatzung Vom 17. Junÿ Anno 1723 æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb 2000 lb abgezogen obige beschwerden restirt hiehero außzuwerffen 990 lb Darüber Vorhanden ein Papÿrer Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt den 12. ten Martÿ Anno 1720.
Sa. Eÿgenthumbs ane Häußern so Theilbar 6780
– Abschatzung d. 17. Junÿ ao. 1723. auf begehren des Erhafften und bescheidenen H Johann Martin Fritsch gewesenen wirth und gastgeber Zum Thieffen Keller, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem Alten Win Marck gelegen, Einseits neben H. Doctor Brandt anderseits neben einem Stifft hauß zum Weÿßenhauß gehörig, hinten Zum theil auf Daniel Krisch Kieffer und Zum theil auf den gerber graben stoßend welche behausung zweÿ Nebens Mittel und hinter gebäw, Stuben, Kammern, Kuchen, hauß Ehren, zweÿ gewölbte und Ein gebälckter Keller, Stallung, Einfahrt, Vorder und hinter hoff, Zweÿ brünnen und tränckstein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der beschtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 1200 gulden
Der andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der dorles gaß ein Eck: hauß an dem Pfaw Gäßel gelegen, Neben und hinten auf H. Jacob Herff, Handels Man stosend, welche behausung, stuben, Kammern, Küche, hauß Ehren, war Kammer und gewölbten Keller sambt eller Gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der beschtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausendt gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Fr. Wittib abgangen ohnveränderte, Vermögens, Nach ausweis Inventarÿ so weÿland H. Johann Friderich Redwitz Notarus publ. et Practicus, unterm 28. Junÿ Anno 1695 auffgerichtet, Summa 3452 lb, Summa summarum der Frau wittib ohnveränderten Vermögens 3528 lb
Sa. Kleÿdung denen Erben gehörig 42, Ergäntzung der Erben, 1213 lb, Summa summarum 1256 lb, Schulden aus derErben Nahrung Zugeltend 75, Nach deren Abzug 1181 lb
Sa. hausraths 885, Sa. Frucht 34, Sa. Heu 20, Sa. Pferd 35, Sa. Kutschen und Geschirr, Sa. Faß und Wein 1168, Sa. Silber geschirrs und geschmeids 214, Sa. Goldener Ringe 34, Sa. baarschafft 1121, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 900, Sa. Schulden in der Wittib ohnverändert Vermögen zugeltend 75
Sa. Schulden in vorstehende Theilbar Verlassenschafft Zugeltend 3878 (G. 240, Zw. 3637), Summa summarum Theilbaren Verlassenschafft 11 500 lb, Sa. Schulden aus der Theilbaren Verlassenschafft zugeldten 5411, Nach deren Abzug verbleibt 6089 lb – Verstallungs Summ 9914 lb
Copia der Eheberedung (…) den 20. Januarÿ Anno 1695 – Johann Friderich Redwitz, Nots.
Copia Codicilli, Im Jahr 1723 , Freÿtag den 16. Aprilis – in einer allhier ane dem alten weinmarckt in der sogenannten Kinder spielgaß gelegenen hernach benamsten beeden Testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen Gastherberg zum dieffen Kellern dero im ertsen Stockwerck über der Küchen befindlichen Kindsstübel die fenster auff gedachte Kindrspielgaß außsehend, Hr Johann Martin Fritsch vornehmen Gastgeber in besagten dieffen Keller und mit Ihme de Viel Ehren und tugendsahme Frau Maria Agatha gebohrne Lamprechtin, Er der Mann zwar Kranck und unpäßlich, Sie die Frau aber gesund (…)
La veuve Marie Agathe Lamprecht vend son tiers de la maison à Nicolas Mourgue et à Marie Marguerite Lamprecht avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un puisque les acquéreurs ne sont pas bourgeois. Le défunt Martin Fritsch a légué les deux autres tiers aux acquéreurs
1726 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 441-v
Fr Maria Agatha Fritschin geb. Lamprechtin weÿl. H. Martin Fritsch gewesten Gastgebers wittib mit beÿstand ihres geschwornen vogts H. Johann Roße Gastgebers
hatt in gegensein H. Nicolas Mourgue des handelsmanns und schirmsverwahnthen und seiner Ehefrauen Maria Margaretha geb. Lamprechtin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der dornen: gaß, einseit ist ein eck ahm Pfaugäßlein anderseit neben der heffischen behausung hinten auff eben dieselbe – von solchem hauß wegen des Erckers 5 ß hiesigen Stadt Pfenning Thurn, die übrige zwo tertzen aber als welche denen käuffern von obged. Fritschen vermittelst von demselben ahm 19. Aprilis 1723 vor Notario Christoph Michael hoffmann auffgerichteten Nach Disposition auff den fuße von 6496 R umb 4330 R legirt nach proportion übernehmen – umb 1082 pfund
Nicolas Mourgue et Marie Marguerite Lamprecht hypothèquent la maison au profit d’Elie Silberrad, docteur et professeur en théologie
1726 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 445-v
H. Nicolas Mourgue handelsmann und schirmer und Maria Margaretha geb. Lamprechtin mit beÿstand H. Oeßinger und H. Specht beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
hatt in gegensein H. Elias Silberrad S.S. Theologiæ Doctoris et professoris publici ordinarÿ auch Capituli thomani Canonici – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der dornen: gaß, einseit ist ein eck ahm Pfaugäßlein anderseit neben dem heffischen hauß hinten auff eben dasselbe – wegen eines Erckers 5 ß hiesiger Stadt Pfenning Thurn
Nicolas Mourgue est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour vendre du vin en bouteilles. Il nie les faits. La décision laissée en suspens jusqu’à plus ample informé n’aura pas de suite.
1727, Protocole des Fribourgeois (XI 165)
f° 38 (1.te Gericht 1727) Dienstags den 4.ten Febr: 1727
Sr Mourque der handelßmann ist citirt worden daß er wein in Boutteilles verkauffet. Ille negat.
Erkandt, die Sach Wirdt biß zu beßer: undt mehrerem Erweißung außgesetzt, auch die Abstraffung demeselben biß dahin Vorbehalten.
Marie Marguerite Lamprecht meurt en 1730 en délaissant six enfants. Le contrat de mariage passé à Genève en 1708 apprend que le mariage a eu lieu à Durlach le 31 mai 1707. Les experts estiment la maison 2 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 696 livres, le passif à 8 451 livres
1730 (28.6.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 103) n° 868
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Margarethæ Mourques geb. Lamprechtin deß Ehrenvest und großachtbaren herrn Nicolas Mourques handelsmanns und Schirmers allhier gewesener frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlassenschafft – nachdeme dieselbe den 29. Martÿ dieses lauffenden 1730.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, zeitlichen verlaßen – So beschehen Zu Straßburg in fernerem Gegenwarth S. T. Herrn Johann Gollen Med. hocherfahrnen doctoris und berichteten Practici auch E. E. Kleinen rath dermaligen wohlbestellten assessoris als aus deßen mittel nomine der ohnverburgerten Erben hierzu in specie abgeordneten herren Deputati, auff Mittwoch den 28.ten Junÿ anno 1730.
Die verstorbene Frau Mourques hat ab intestato zu Erben verlaßen wie vollgt, 1. Catharinam Mourques so bereits Majorennis und dahero ohnbevögtigt, 2. H. Daniel Mourques so gleichfals Majorennis, 3. Leonhard, 4. Susannam, 5. Petrum und 6. Salome, die Mourques, Welcher Vier jünger noch minorennen Kinder geschwornene Vogt S.T. Herr Johann Thomas Römer Jurium Practicus und E.E. großen Raths auch verschiedener anderer gerichts stellen advocatus et Procurator Vicarius, welcher dem geschäfft persönlich abwartete.
Also alle Sechs der Verstorbenen mit eingangs gedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber erzeugten (Kinder) und Erben
In einer allhier ane der dornsgaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörig und hernach beschriebener behausung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung v. hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der dornsgaß einseit ist ein Eck am Pfaugäßlein anderseit neben dem Herffischen hauß hinten auf deßelbe stoßend, davon reicht mann Jährl. 5 ß gemeiner Statt Pfenningthurn wegen des Erckers Zu Zinß, sonsten aber eigen und durch (die Werckmeister) vermög dero ad Conceptum geliefferte schrifftliche Abschatzung Vom 13.ten Julÿ 1730 angeschlagen pro 2250, Davon abzuziehen, so mann Herrn Silberrad Medicinæ Doctori allhier ane Capital daroben schuldig und Jahrs auff den 1. Septembr. mit 110 lb zu 5. pro C° Verzinßlich, 2000 lb, Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem hauß anschlag annoch per rest übrig undt dißorts außzuwerffen 250 lb. Deßwegen ist vorhanden ein teutscher pergament. Kauffbrieff in allhies. Canc. Contr. Stuben gefert. de dato 12. Martÿ 1720 wießend, wie weÿl. Hr. Joh: Martin Fritsch, der gewesene Tieff Keller würth und burger allhier seel. solche behaußung von denen Göbelischen Interessenten ane sich erkaufftet habe, deren à tergo noch eine fernerer Kauffverschreibung vom 13. Junÿ 1720. annectirt befindlich. Dabeÿ noch ein Von Hn Not. Christoph Michael Hoffmann Dressirter acte, Krafft deßen obvermelter Hr. Joh: Martin Fritsch und Fr. Maria Agatha Fritschin geb. Lamprechtin, deßen haußfrau in Ihrer den 19. aprilis A° 1723 Vor Ihme H. Not. Hoffmann und damals anwesenden gewesenen Gezeugen auffgerichteten Nach disposition eingangs gedachen Hr Nicolas Mourque und deßen verstorbenen fr. Eheliebstin als ihren resp. H. Schwager, Schwester und Geschweÿher solche behaußung mit gewißen Conditionen und umb einen gewißen Preÿß legiret, sein H. Fritschen seel. hinterlassene fr. Wittib auch solche Nach disposition nochmalen confirmirt und auff die Clausulam Ambulatoriam wißend und wohlbedächtlichen renuncirt haben wollen, mit Ihro Fr. Fritschin v. H. Joh: Rosset des Gastgebers zum Gertenfisch Ihres Vogts deßgl. sein H. Not. Hoffmanns eÿgenhändig unterschrifften bekräfftiget dat. den 17 aug. 1726
– Abschatzung d. 13. Julÿ a° 1730. Auff begehren des Ehren Vesten und Vor achtbaren H. Nicolas Murcken Handelsmann Ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eckhauß in der dorlßgaß gelegen einseits Neben H. Abraham Herff Handelsmann, hinden aucg auf schon gedachten Herff stosend welche behausung Stube Cammern Camin Officier und Knechts : Cammer, Küchen hauß Ehren, Contor, Esch Kasten, bauch offen, holtz Cammer und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 4500 Gulden, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Maurhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 630 lb, Sa. Weins und lährer Vaß 134 lb, Sa. Silbergeschirr und Geschmid 73 lb, Sa. Goldener Ring 318 lb, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 250 lb, Sa. Activ schulden 289 lb, Summa summarum 1696 lb – Schulden 8451 lb, In Vergleichung (schulden last) 6754 lb
Und wann auch gleich nur zu forderung der Beschluß summ sonst aber ohne einigen præjudiz gezogen solchem Schuldenlast gehalten werd. der Kinder und Erben mütterlichen Guth hiervorn anlangend 3642 lb, So ist dannach die gantze Verlassenschafft so viel davon als liquid eingetragen zu bezahlung der fremden Creditorum dießes Inventarÿ anschlag nach nicht sufficent umb 3111 lb – Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlohrenen Schuld in die Nahrung Zugeltend 11 827 lb
– Copia beeder gewesten Ehepersohn Zur Zeit Ihrer Verheurathung mit einander auffgerichteten Eheberedung – Au nom de Dieu Amen, A tous soit notoire et Manifeste que Mariage aye été fait solemnisé et accompli à Heilbronn le dernier du mois de May passé entre Sr Nicolas fils du Sr Pierre Mourques et de Demoiselle Françoise Lamendé d’une part et de Dem.lle Marie Marguerite fille de feu Sieur Michel Lambrecht quand vivoit Sieur Bourguemaitre de Dourlach et de feüe Damoiselle Catherine Kestranter d’autre part sans que les Conditions dud. Mariage ayent été Rédigées en forme authentique ce que desirant être fait il est ainsi que ce jour d’huy dixieme Mars de l’année 1708, par devant moi Jean Pierre Charton Notaire public Juré Citoyen de Geneue (…) de l’auis du Sieur Charles Henry Scheid Licentié es droits, de Dourlach Cousin de ladite Demoiselle qui m’a servi de Touchemann aupres d’elle pour lui donner à entendre le contenu du présent contrat ce que je n’ai pu faire parce qu’elle n’entend pas la langue Françoise led. Sieur Scheid l’entendant et parlant suffisamment
– Durlach, Theil und Looß Zettul über Alles desjenigen was Frau Maria Agatha Herrn Johann Martin Fritschens, Vornehmen burgers und tieffen Keller Wirths zu Straßburg fraw Eheliebste von ihrem untern 28.ten Februarÿ jüngstin Verstorbenen Vatter seel. Herrn Johann Michael Lamprechten, gewesenen älteren burgermeistern auch wirth und Gastgeber zur Cronen an liegend und fahrender haabe zu ihrem 6.ten Theil (…)
Nicolas Mourgue meurt à Roppe près de Belfort en octobre 1738 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé à la cour de Marbach rue Thomann
1738 (29. 9.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 103) n° 873
Inventarium über Weÿl. Nicolas Mourques geweßenen Handelsmanns und Schirms Verwanthen allhier nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1738. – nach deme derselbe den 30. Octobr. dießes Jahrs Zu Roppe beÿ Belfort dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen und begehren des Defuncti mit weÿl. Fr. Maria Margaretha Mourques gebohrner Lamprechtin deßelben geweßter Frauen Eheliebstin seel. ehelich erzeugter ältern Frau tochter, wie auch derer 4. Jüngern Kinder geschwornen und annoch ohnentledigten Hn Curatoris (…) ingleichem Catharinam Allenbachin des defuncti geweßene haußhälterin auß bern gebürtig (inventirt) – So beschehen Zu Straßburg mit fernerer Zuziehung S. T. Hn Caroli Josephi Reÿßen E. E. Kleinen Raths dermahligen wohlmeritirten Assessoris als aus Ehrengedachten Raths mittel Kraft Memorialis Vom 12.ten hujus Mensis Zu diesem Geschäfft in specie abgeordneten Hn auf Sambstag den 29.ten Nov. 1738.
Der Verstorbene H Mourques hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt 1.mo Frau Catharinam Klentschin, gebohrne Mourques Hn Joh: Georg Klentsch vornehmen handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welchen in deme dero Eheherr dermalen nicht hier, mit Zuziehung S. T. H Wilhelm Andreæ Meÿern Juris utriusque Lti und E. E. Kl. raths wohlmeritirten Advocati et Proc. ordinari ihres hierzu erbettenen H. Assistenten dem geschäfft abwartete, 2.do H, Daniel Mourques den ledigen handelsmann dermahlen Zu London in Condition stehen solle, 3.tio H Reinhard Mourques, welcher ein Kriegsbedienter auff einem Schiff in Neu Spanien sich befinden solle, 4.to Jungfrau Susannam Mourques dermalen beÿ Ihrer Frau Tante Zu Durlach sich auffhaltend, 5.to H Peter Mourques,den ledigen Säcklern, beÿ Hn Gottfried Koßack dem Säcklern und burger allhier in condition stehend, Und dann 6.to Jungfrau Salome Mourques beÿ Ihrer ältesten Fr. Schwester sich auffhaltend, Welchen Vier jüngern Hn Söhnen und Jungfrauen töchteren nach absterben eingangs gedachter Fr. Mariæ Margarethæ Mourques gebohrnen Lamprechtin ihrer eheleibl. Mutter S. T. Hr Joh: Thomas Römer E. E. großen Raths wie auch anderer höherer gerichts stellen wohlverdienter Advocatus et Procurator ordinarius Zu einem Vogt constituirt auch biß anhero Von solcher Curatel nicht looßgeschlagen worden und dahero nomine seiner Curanden diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem sogenanndten thomanloch gelegenen behausung, der Marbachische hoff genandt, und der Von dem Defuncto ingehabten wohnung mit den fenstern in den garten aussehend, befunden worden wie Volgt
Nachstehende haußraths Posten befinden sich in Frauen Mariæ Agathæ Fritschin gebohrner Lemprechtin, der Verwittibten Tieffkeller Würthin behaußung an dem alten Weinmarckt gelegen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 135, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 1, Summa summarum 139. lb – Passiva
La maison est vendue par enchère judiciaire le 29 juillet 1733 selon l’inventaire de 1746. L’acquéreuse est Marie Anne Bourdelot, veuve du marchand Andéol Esparcieux qu’elle a épousé en 1703 : contrat de mariage, célébration. (Ils seront ensuite propriétaires d’une maison grand rue, IV 315 au plan Blondel, actuel 18, rue Gutenberg)
1703 (7.1.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Contrat de mariage – Andeol Esparcieux bourgeois marchand fils de Claude Esparcieux cabarestier au bour de St andeol le chatel prouince de Lyonnois et de feue flori Louis majeur de plus de 30 ans
Marie Anne Bourdelot fille de feu Jean Bourdelot chirurgien a chatillon sur Lhoin et de feue Marie dégarde
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 202)
Die 28 Januarÿ 1703 (…) in facie Ecclesiæ matrimonÿ vinculo coniuncti sunt Andreas Sparcieux Civis Argent. oriundus ex Andeol le Chatel Dioecesis Lugdunensis et Maria Anna Bourdelot oriunda ex Chatillon dioecesis Sesnensis (signé) Esparcieus, mariannebourdelot (i 102)
Lors du contrat de mariage de son neveu Etienne Bourdelot avec Marie Marguerite Lhanneur en 1733, elle lui lègue l’ensemble de ses biens
1733 (25.4.), Me Humbourg (6 E 41, 51)
Contrat de mariage – Sr Etienne Bourdelot praticien demeurant en cette ville fils majeur de Jacques Bourdelot Sieur de Villemeneuf et Dle Marie Dupied demeurant à Chatillon sur Loin
Me Jean Baptiste Lhanneur de Chantelon Co.er du Roy Juge Garde de la Monnoye de cette ville et De Marie Beatrix henry Marigny stipulant pour dlle Marie Marguerite Lhanneur leur fille
du côté de la future épouse Sr Marie Joseph Conigliano son oncle et dlle Marie Marguerite henry Marigny son épouse
dlle Marie Anne Bourdelot sa tante veuve du Sr Andeol Esparcieux bourgeois de cette ville (fait) donation au futur époux de tous meubles et immeubles
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 29)
Hodie 18 mensis maii anni 1733 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Bourdelot Castellionensis ad lupiam diœcesis senonensis filius domini Jacobi Bourdelot domini de villemeneuf Dominæ Mariæ dapied conjugum a tribus annis in parochia nostra comorans et domicella Maria Margaretha Lhanneur filia domini joannis baptistæ Lhanneur consiliarii Regii rei monetariæ hujus provinciæ judicus et custodis patroni in senatu parisiensis nec non notarii Regii et apostolici et dominæ Mariæ Beatricis henry Marigny conjugum ex hac parochia (signé) Bourdelot, Marie Marguerite Lhanneur (i 16)
Marie Anne Bourdelot meurt en 1739 dans la maison qui lui a appartenu Grand rue et qu’elle a vendue au marchand italien François Longho
1739 (14.5.), Me Humbourg (6 E 41, 61)
Inventaire à la requête du Sr Etienne Bourdelot Employé pour le Roy demeurant en cette ville rue de l’Epine paroisse St Louis en qualité de neveu et héritier institué contractuellement de dam.le Marie Anne Bourdelot sa tente paternelle veuve du Sr Andeol Esparsieux Marchand bourgeois de cette ville laquelle dite sa tante demeuroit en la maison du Sr Longho marchand bourgeois de demeurant grand ruë paroisse St Pierre le vieux en présence du Sr Pierre Le Noir marchand tapissier son curateur établi par la justice
Premièrement dans la chambre a cheminée au second étage ou demeuroit ladite veuve, dans le poele a côté de ladite chambre, dans l’allée en entrant, dans la cuisine
Prisée des meubles acte du 9. Xbr 1739
L’employé pour le Roi Etienne Bourdelot hypothèque la maison au profit de Joseph Charlière de Fontenay
1742 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 412
Auff ansuchen H. Joseph Charliere de Fontenay Ecuyer receveur général des Domaines et Gabelles d’Alsace, nachstehende vor H. Not. Humbourg am 25. maÿ 1740 passirte Obligation
Sieur Estienne Bourdelot Employé pour le Roy en cette ville demeurant rue de l’Epine paroisse St Louis
(devoir à) Messire Joseph Charliere de Fontenay Ecuyer receveur général des Domaines et Gabelles d’Alsace, 2000 lit
hypothèque de la maison appartenant en propre au Sr débiteur scise rue susd. de l’Epine et par luy occupée, d’un côté le Sr Herff d’autre la rue du Paon
Marie Marguerite Lhanneur meurt en 1745 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession est de 11 749 livres, le passif de 7 752 livres
1746 (16.2.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
Inventaire à la requête et réquisition du Sr Etienne Bourdelot Employé pour le Roy en cette ville de Strasbourg demeurant rue Dornisgass paroisse St Louis veuf ayant usufruit et jouissance Pleine et Entiere pendant sa vie durante la légitime reservée aux enfants lors de leur majorité suivant Contrat de mariage du 25 avril 1733 de feue Damle Marie Marguerite L’hanneur son épouse décédée en leur maison le 22 novembre de l’année derniere 1745, tuteur naturel, et en la presence du Sr François Antoine Kellermann, Receveur du Couvent des Dames dites les Penitentes du Couvent et monastere de Ste Marie Madeleine en cette ville, de Claudine agée d’environ 10 ans, Joseph Etienne environ 7 ans, Pierre Etienne environ 4 ans et Claude Etienne environ 3 ans, les quatre enfants mineurs – (montré et enseigné par) le Sr Marie Michel Birckner Candidat ez droits et precepteur des Enfants encore par Madeleine lützenberguerine domestique et servante de la maison
dans la cave, dans le Cellier ou Magasin au dessus de La Cave, Dans le cabinet rez terre, Dans la cuisine, Dans la chambre a côté de la cuisine, Dans la Petite chambre a côté du vestibule, Dans le vestibule, Dans le Poile du premier étage, Dans la petite chambre a côté du Poile cy dessus
le 15 février. Au second étage dans la chambre a cheminée, Dans la chambre a gauche donnant sur le derrière, Dans le vestibule du second Etage, Sur le grenier
Livres 80 livres, Or et argent 1558 livres
Propriété d’une maison, La Maison rue scize susdite Dornisgass occupée par led. Sr Bourdelot et ou est décédé lad. son Epouse leur appartenant en propriété faisant coin d’un Cul de Sac d’une part et les héritiers du Sr Abraham herf d’autre (-) elle a ete estimée 10 000 livres, acquise par subhastation par la défunte Damle Marie Anne Bourdelot tante paternelle du Sr Bourdelot le 29 juillet 1733, chargée de 4000 livres, portée hors ligne 4000 livres
Titres et papiers, Contrat de mariage devant le soussigné notaire le 25 avril 1733, Titre de propriété de la maison 29 juillet 1733
actif 47 791 livres, passif 31 008 livres, reste 16 782 livres
Etienne Bourdelot se remarie en 1746 avec Marie Anne Kien originaire de Sélestat : contrat de mariage, célébration
1746 (12.2.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
Contrat de mariage déposé – Nous soussignés Etienne Burdelot Employé pour le Roy fils majeur d’ans de Jacques Bourdelot Sieur de Villemeneuf et défunte Damle Marie Dupied demeurant a Chatillon Sur L’oing
Gregoire Kien bourgeois de Schlestatt et Barbe hammerer stipulant pour Marie Anne Kien leur fille
5. le futur époux etant veuf de Damle Marie Marguerite Lhanneur son épouse en premières noces et ayant 4 enfants appellés Claudine, Joseph Etienne, Pierre Etienne François et Claude Etienne Bourdelot
Schlestatt le 10 février 1746
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 227)
Hodie 21. mensis februarii anni 1746 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ Coniuncti fuerunt Stephanus bourdelot in negotiis regiis occupatus ac viduus defunctæ mariaé(é margaritæ Lhanneur civis et honesta Maria anna Kien filia gregorii Kien Civis selestadiensis et Mariæ Barbaræ Hammerer Conjugum (signé) Bourdelot, Maria Anna Kien (i 120) Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 291) i 149
La maison d’Etienne Bourdelot est vendue par adjudication judiciaire au notaire Jean Daniel Schweigheusser
1755, Chambre des Contrats, vol. 629 f° 141-v
Ganthkauff, d. 15 aprilis 1755. In sachen Etienne Bourdelot des employé dans les affaires du Roy falliments mass betreffend ist die in solche mass gehörig ane der Dornensgaß einseit ist ein eck ane der Pfaugäßlein, anderseit neben H. Herff dem handelsmann und cons. gehörige behausung
H. Not. Johann Daniel Schweighäußer, als letzt und meistbietenden um 7020 lb adjudicirt worden
Marie Dorothée Lauth la femme de Jean Daniel Schweigheusser meurt en 1781. Les experts estiment la maison 1 800 livres lors de son inventaire après décès.
Les héritiers de Jean Daniel Schweigheusser vendent le maison à Marie Barbe Bechtold veuve du blatier Jean Daniel Güntzer
1808 (7.6.), Strasbourg 2 (29), Me Knobloch n° 3765 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 60-v du 7.6.
Anne Marie née Mann veuve de Jean Daniel Schweighaeuser notaire à Strasbourg demeurant à Mannheim et mandataire de Christmann Frédéric Roeder négociant à Mannheim, 2. Louise Schweighaeuser épouse dudit Sr Roeder en qualité de seul et unique héritière de Jean Daniel Schweighaeuser son père
à Marie Barbe née Bechtold veuve de Jean Daniel Güntzer Blatier
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 13, d’un côté le coin de la rue du Paon, d’autre le Sr Dangelo négociant derrière ledit Sr acquéreur – acquis par adjudication du 15 avril 1755 délivré par suite d’une délibération du Grand Conseil de cette ville confirmée par arret rendu au Conseil souverain d’Alsace le 14 janvier même – 18 000 francs
Marie Barbe Bechtold avait épousé en premières noces le blatier (remueur de grains) Jean Michel Sieffert qui demande en 1775 une dispense pour devenir maître blatier. Son inscription aux années d’épreuve n’a pas été enregistrée. Les certificats qu’apporte son futur beau père ne convainquent pas la commission qui juge ces pièces de pure complaisance et renvoie le pétitionnaire au règlement.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186 et 187)
Johann Michael Sieffert Ca. Kornkäuffer
(p. 607) Sambstags den 2. Decembris 1775. Wilhelm nôe Johann Michael Sieffert des ledigen burgers sohns Ca. E. E. Meisterschafft der hießigen Kornkäuffer producirt Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub Litt. A, B, D, puncto admissione Zur meß prob und aufnahm Zum Meisterrecht. Osterrieth bitt copia et T. O. Obt.
(p. 699, fragment de page) Sambstags den 16. Decembris 1775
Osterrieth nôe Johann Michael Sieffert in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Kornkäuffer obermr. auch in aîs erholt Memoriale Vom 2. hujus und bitt Deput. Wilhelm producirt unterth. Exceptiones juncto petito samt beÿl. Sub N° A bitt similiter Deput. Osterrieth bitt Copiam und wie [-] Erkanndt, Copia et Deputatio Zugelaßen.
(f° 21) Sambstags den 20.ten Januarii 1776
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H. Secretarium Stædel] referiren, es habe Johann Michael Sieffert, der Leedige, so der Kornkäuffer profession Zugethan, und hiesige burgers sohn, Contra E. E. Meisterschafft der Kornkäuffer Obermeister den 2.ten Decembris jüngst ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub litt. A. B. C. et D. übergeben, Juncto petito MGhh. Geruheten Zu verordnen, allenfalls Dispensando von der Ordnung in so weit nöthig, daß er Von E. E. Meisterschafft der Kornkäuffer Zur Meßprob gelaßen sofort als mit meister beÿ sothaner Ehrsamen Meisterschafft auf und angenommen werde.
Hierwider und dißem entgagen habe Imploratischer Meisterschafft Obermeister in exceptionibus vom 16.ten Gedachten Monaths gebetten Mghh. Geruheten Zu erkennen daß der Implorant mit seinem gesuch gäntzlich ab, und an die erfüllung des Handwercks Bescheidts vom 18.ten 9.bris jüngst refusis Expensis Zu verweißen seÿe.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant, præsens, sein in memoriali enthaltenes petitum widerhohlt.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe erschienen, Johann Michael stoll, als Ober meister, welcher sich auf seine exceptiones bezogen.
Die Hn. Deputirte hätten in untersuchung dieses geschäffts wahrgenommen, daß die prætendirte einschreibung in die muthzeit auf ein Meisters tochter mehr als eine collusion mit dem Vatern, als ein würcklicher Consens der præendirten sponsæ anzusehen seÿe, da nun diese letztere theils durch die Coram notario et Testibus gethane Handtreuliche Delaration, theils durch die mit einem andern getroffene würckliche verheurathung das gegentheil bewießen, Sofort die conditio suæ* qua non der besagten einschreibung in die muthzeit wegfallet, als hätten die Hn Deputirte Keiner anderen meinung seÿn können, als daß der in erster Instantz den 18. 9.bris jüngst erteilte bescheid refusis expensis Zu Confirmiren mithin der Implorant mit seinem begehren ab und an die ordnung und artickel zu verweißen seÿe. Erkandt, Bedacht gefolgt.
Fils de jardinier, la blatier Jean Michel Sieffert épouse en 1777 Marie Barbe Bechtold, fille de blatier : contrat de mariage, célébration
1776 (16. 9.br), Me Hüttel (6 E 41, 859) n°95
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Michael Siefert, leediger Kornkäufer, weiland Johannes Siefert des geweßenen gartners unter Wagnern und hiesigen burgers mit frauen Aurelia gebohrner von Fridolsheim ehelich erzeugter Sohn so majorennis, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Bechtoldin, Meister Johann David Bechtold des geschwornen Kornkäufers und burgers allhier mit frauen Maria Salome gebohrner Hammin ehelich erzielte Tochter unter assistentz erstgedachten ihres Vaters als hochzeiterin an dem andern theil
So geschehen zu Straßburg (…) Samstags den 16. Novembris anno 1776 [unterzeichnet] Johann Michael Siefert als hochzeiter, Maria Barbara bechtoldin als hochzeiterin
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 188-v n° 5)
Anno 1777 Montag den 27. Januarÿ seind (…) in den Heil. Ehestand Eingesegnet worden Michael Siefert der leedige Kornwerffer allhier Weÿl. Johanns Siefert gewesenen burgers und Tagners allhier hinterl. Sohn und Jgfr. Barbara Bechtoldin Johann David Bechtold burgers und Kornwerffers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Siefert als hochzeiter, Maria Barbara Bechtoldin als hochzeiterin (i 197) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v) i 49
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du farinier Jean Lentz au faubourg de Cronenbourg (actuel faubourg de Saverne)
1778 (10.11.), Me Hüttel (6 E 41, 857) n° 147
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Michael Siefert geschwornen Kornkäufers und fraun Mariä Barbarä gebohrner Bechtoldin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1778 – Welches auf ihr beeder Ehegattin freundliches Ansuchen und Zwar die Ehefrau beÿständlich Mr Johann David Bechtold des geschwornenn Kornkäufers und hies. burgers ihres Vaters ane Zu End gemeldtem dato, der Ursachen halben weilen Sie in ihrer Vor mit Not° den 16. Novembris 1776. auffgerichteten Eheberedung und Zwar deren dritten Punct ein unverändert Guth Stipulirt – So geschehen Zu Straßburg Dienstags den 10. Novembris A° 1778.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegen H: Johannes Lentz dem Meelmann und hiesigen burgers Zuständig dißorts Zum theil Lehnungsweiße bewohnende behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachten Guths, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 4, Sa. Schuld in des Ehemanns zugebrachte Nahrung 75, Summa summarum 81 lb – dazu gerechnet die an denen hernach beschriebenen Haußsteuren Zufolg des 5.t Puncts der Eheberedung ihme dem Mann gebührige Helfte 29 lb, des Manns völliges in die Ehe gebrachtes Guth 110. lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun für unverändert eingebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 85, Sa. Silbers und geschmeids 12, Sa. goldenen Rings 9, Summa summarum 107 lb – Dazu gelegt die ihro gebührige Helfte ane denen haussteuren 29 lb. Der Ehefraun gesamtes in die Ehe gebrachte Vermögen 136. lb
Jean Michel Sieffert meurt en 1789 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé rue Saltzmann dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Thomas. La masse propre à la veuve s’élève à 309 livres, celle des héritiers à 338 livres. L’actif de la communauté s’élève à 973 livres, le passif à 294 livres.
1790 (21.8.), Me Stoeber (6 E 41, 1258) n° 781
Inventarium über weÿl. Johann Michael Siefert geschwornen Kornkäufers Verlassenschafft, nach seinem den 10. Xbris des verfloßenen 1789.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der Wittib Fraun Mariä Barbarä geb. Bechtoldin beiständlich H. Frantz Ludwig Klauhold Secretarii des Stiffts St Thomæ
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Maria Elisabetha Siefertin so den 29. X.bris 1777 zur welt gekommen, 2.do Maria Salome so den 29. Novembris 1780 geboren worden, 3.tio Maria Magdalena Siefertin so den 2. Augst 1782 zur Welt gekommen, 4.to Sophia so den 25. Aprilis 1784 dieses tages licht erblicket
in einer in der Salzmannsgaß gelegen dißorts zum theil von dem Stifft St Thomæ bewohnend Canonicat behausung
Liegende güther Kghf. bs. (3 stück), beßerung ane lehengüthern (3 stück)
Ergäntzung, Invent. Illatorum durch H. Not. Hüttel auffgerichtet
Norma hujus inventarii, der Wb. Vermögen, hausrath 55 lb, Silbers 6 lb, goldene ringe 5 lb, activ schulden 25 lb, Erg. 218 lb, Summa summarum 309 lb
der Erben ohnveränderte Gut, hausrath 82 lb, Silbers 5 lb, liegende güther 215 lb, lehen güther o, Erg. 6 lb, Summa summarum 363 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 338 lb
das gemein verändert und theilbare Guth, hausrath 296 lb, Wein 30 lb, Frucht 32 lb, Silbers 17 lb, Geschmuck 7 lb, baarschafft 276 lb, blumen auf dem feld 12 lb, Activ schulden 302 lb, Summa summarum 973 lb – Schulden 294 lb, Nach deren Abzug 678 lb
Beschluß summ, völlige Mass 1327 lb
Eheberedung
La veuve se remarie en 1790 avec le jardinier Jean Daniel Güntzer, fils de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1790 (8.6.), Me Zimmer (Georges Frédéric, 6 E 41, 1493) n° 1
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Daniel Güntzer, der ledige Gärtner, weiland Mr Johann Daniel Güntzer, des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier mit auch weiland Fraun Anna Maria gebohrner Seilerin ehelich erzeugter Sohn, so majorennisis Als Hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Barbara Siefertin gebohrne Bechtoldin, weiland Mr Johann Michael Siefert des gewesenen Kornkäufers und burgers allhier hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Mr Jacob Bolster des Kornkäufers und burgers allhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
Su geschehen allier Zu Straßburg (…) den 8. Junÿ 1790 [unterzeichnet] Johann Daniel Güntzer, Maria Barbara Siefertin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v, n° 13)
Im Jahr 1791 den 7. Junii um eilf Uhr sind (…) copulirt worden Johann Daniel Güntzer der ledige Kornwerffer und burger allhier 22 Jahr alt, weiland Johann Daniel Güntzer gewesenen Schuhmachers und burgers allhier und weiland Frau Anna Maria gebohrner Seilerin nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Maria Barbara Siefertin gebohrne Bechtoldin, weiland Johann Michael Siefert gewesenen Kornwerffers und burgers allhier nachgelaßene Wittib und Johann David Bechtold Kornwerffers und burgers allhier und weiland Frau Maria Salome gebohrne Hammin eheliche Tochter, 36 Jahr alt [unterzeichnet] Johann Daniel Guntzer als hochzeiter, Maria Barbara Siefertin als hochzeiterin (i 54)
Jean Daniel Güntzer meurt en 1804 en délaissant une fille
1804 (1 compl. 12), Strasbourg 2 (21), Me Knobloch n° 2297 – Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 7-v du 2 compl. 12
Inventaire de la succession de Jean Daniel Güntzer Remueur de grains en cette ville décédé le 1 floreal dernier – à la requête de Marie Barbe Bechtold la veuve
Dénomination des héritiers, Marie Barbe 17 ans représentée par Jacques Polster Remueur de grains son tuteur
propres de la veuve, meubles 1036 fr, remploi Inventaire de la succession de Jean Michel Siffert remueur de bled premier mari de la veuve suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 28 septembre 1790, 1519 fr, total 2556 fr
propres des héritiers, habits 194 fr
communauté, meubles 1387 fr
Immeubles. Premièrement une maison cour grange droits et dépendances sise en cette ville fauxbourg de Saverne, d’un côté la Rue dite Ostergaggaessel d’autre Jean Jacques Tannenberger marquée de N° 47, acquise par contrat apssé devant le souss. notaire le 4 brumaire 5, 6000 fr – terres à Strasbourg (en 4 pièces)
Plus un Magasin droits et dépendances sise en cette ville au Marais Verd marqué du N° 81, d’un et d’autre côté Jacques Reiss, chargé d’une rente foncière de 6 fr à la ville de Strasbourg, acquis par acte passé devant Me Grimmer le 22 vendemiaire 5, estimé 2000 fr
terres 3 pièces, total des immeubles 9922 fr, numéraire 500 fr, dettes actives (débiteurs insolvables), total général 11 90 francs – Passif 1603 fr, reste 10 205 fr
Contrat de mariage, Me Zimmer le 8 juin 1790 (copie jointe)
Marie Barbe Bechtoldt meurt en 1811 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et un du deuxième
1811 (5.6.) Strasbourg 2 (34), Me Knobloch n° 5130 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 87 du 15.6.
Inventaire de la succession de Marie Barbe née Bechtoldt, veuve en premières noces de Michel Sieffert et en secondes noces de Daniel Guntzer, décédée le 13 avril 1811 – à la requête de 1. Marie Elisabeth Sieffert épouse de Jacques Holderer tonnelier, 2. Marie Salomé Sieffert épouse de Jacques Keller blatier, 3. Madeleine Sieffert épouse de Geofroi May blatier, 4. Madeleine Sophie Sieffert épouse de Jean Jacques Seltz boulanger, 5. mondit Sr May tuteur principal de Marie Barbe Guntzer 14 ans – en présence de Jacques Steinhilber boulanger subrogé tuteur de ladite mineure
dans la maison mortuaire rue dite de L’Epine marquée du n° 13 en un appartement au second étage
Succession Sieffert, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 28 septembre 1790, prélèvement des enfants Sieffert 1882 fr
succession Guntzer, communauté suivant contrat de mariage passé le le 1 floréal 12, et inventaire des apports par Me Knobloch 1 compl. même année, actif 4652 fr, après déduction 1074 fr
Meubles, dans le poele au second étage ayant vue sur la rue, dans la chambre à coucher, dans le corridor, au grenier, dans la chambre des soldats
dans la maison rue des cordonniers n° 8. dans le logement du Sr Mey, dans la chambre des soldats, dans différent endroits, total des meubles 2834 fr
Titres et papiers, 8) vente par Frédéric Reibel audit Guntzer d’une maison rue et faubourg de Saverne, Me Knobloch le 4 brumaire 5. 11) rachat de rente affectée sur l’emplacement de la maison au marais Verd n° 81 le 7 mars 1806 signé Hervé receveur de la ville. 13) Bail passé devant Me Knobloch le 7 septembre 1807 par lequel la veuve Guntzer a loué pour neuf ans à Valentin Fritsch la maison au Marais verd n° 81. 15) vente par les veuve et héritiers Schweigheisser à la défunte reçue Me Knobloch le 7 juin 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 39 n° 31 de la maison rue de l’Epine n° 13. 18) liasses contenant 21 mémoires d’ouvriers au sujet de grosses réparations aux immeubles de la succession
dettes actives 936 fr, rapports 9072 fr
immeuble, Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 13, d’un côté faisant le coin de la rue du Paon d’autre le Sr Dangelo négociant par derrière le Sr Dangelo – acquise par titre n° 15, rapporte de Charles Riva qui occupe le rez de chaussée 900 fr, le second étage occupé par le défunt et les héritiers 450 fr, ensemble 1350 fr de revenu en capital 27 000 fr
Plus la moitié par indivis des immeubles suivants 1. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de Saverne n° 47, d’un côté faisant le coin de la rue dite Ostertaggaessel d’autre Jean Jacques Tannenberger – acquis pendant la communauté en secondes noces par contrat n° 8, était grevée d’une rente de 2,55 fr rachetée le 22 messidor 12. Cette maison est occupée par la veuve Hauswald et Sr Holderer 7000 fr de revenu en capital 14 000 fr, la moitié 7000 fr – terres à Strasbourg
10. enfin une maison et dépendances sise à Strasbourg Marais verd n° 81 des deux côtés Jacques Reiss – cette maison n’était qu’un magasin et a été acquise par contrat n° 8 L. a., la défunte l’a fait construire durant son veuvage, Elle etoit affectée d’une rente de 6 fr envers la commune rachetée le 27 mars 1806. La maison est louée à Valentin Fitsch cabaretier par bail passé devant le notaire soussigné n° (-) 308 fr de revenu en capital 6160 fr la moitié 3080 fr
total des immeubles 38 141 fr, total de la masse 50 988 fr, passif 3426 fr
Inventaire des apports de locataires, le tailleur d’habits Charles Frédéric Koenig et Marie Elisabeth Gutermann
1816 (17.5.), Strasbourg 8 (14), Me Roessel n° 3266 – enreg. manquant F° 89 du 18.5.
Inventaire des apports de Charles Frédéric Koenig, tailleur d’habits, et de Marie Elisabeth Gutermann, suivant l’article 3 de leur contrat de mariage passé devant le soussigné le 3 avril courant
dans leur logement en cette ville rue de l’Epine n° 13
le mari 1413 fr, la femme 2400 fr
Suite à la liquidation dressée par le notaire Knobloch le 27 janvier 1812 et la vente par licitation à la barre du tribunal civil le 8 novembre 1811 (non transcrite au bureau des hypothèques), la maison revient aux héritiers du premier mariage qui vendent la maison au vitrier Jean Frédéric Würtz et à sa femme Marie Elisabeth Lutz
1820 (16 & 18.11.), Strasbourg 10 (67), Me Zimmer n° 8952 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 11-v du 21.11.
1. Marie Elisabeth née Sieffert épouse de Jacques Holderer, cabaretier, 2. Marie Salomé Sieffert épouse de Jacques Keller marchand de grains, 3 Madeleine Sieffert épouse de Geofroi May meunier, 4. Sophie Sieffert épouse de Jean Jacques Seltz blattier
à Jean Frédéric Würtz, vitrier, et Marie Elisabeth Lutz
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 13, entre la rue de l’Epine et la maison Hirn ci devant Dangelo devant dans le cul de sac du Paon derrière ladite maison Hirn ci devant Dangelo qui tourne entièrement celle vendue – les vendeurs ont hérité quatre cinquièmes de cet immeuble par liquidation dressée par Me Knobloch le 27 janvier 1812, vente par licitation à la barre du Tribunal Civil le 8 novembre 1811 et déclaration de command – provenant de la succession de Marie Barbe Bechtold mère des venderesses décédée veuve en secondes noces de Jean Daniel Güntzer blatier, laquelle l’a acquis pendant son veuvage des veuve et héritiers Jean Daniel Schweighaeuser, notaire, par acte reçu Me Knobloch le 7 juin 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 39 n° 21 – moyennant 10 000 francs
Originaire de Vaihingen sur l’Enz en Wurtemberg, Jean Frédéric Würtz épouse en 1802 Marie Elisabeth Lutz, fille de vitrier
1802 (28 prairial 10), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 265, 1246 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 f° 156-v du 29 prai. 10
Eheberedung – bürger Johann Friedrich Würtz lediger glaser weÿl. Joh. Georg Würtz des Zimmermanns zu Vaihingen an der Enz herzoglich Würtembergischer herrschafft mit weÿl. Fraun Anna Maria geb. Brecht ehelich erzeugter Sohn
so dann Jungfrau Maria Elisabetha Lutz des bs Jacob Lutz des Glasers mit Fraun Maria Magdalena geb. Füßel ehelich erziehlte tochter
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1802 (22 fruct. 10), Strasbourg 10 (16), Me Zimmer n° 238, 1326 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 86-v du 23 fruct. 10
Inventarium illatorum, erschienen br. Johann Friedrich Würtz glaßer und mit ihme Maria Elisabetha geb. Lutz verbeistandet mit dem br. Jacob Martin Lutz glaser ihrem leiblichen Vater
des Ehemanns in die Ehe gebrachten vermögens, silber 55 fr, baarschafft 660 fr, summa summarum 715 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachte Gut, hausrath 835 fr, Silber und Gold 105 fr, baarschafft 1200 fr, summa summarum 2391 fr
Jean Frédéric Wurtz mourra en 1861 en délaissant une fille et un fils
1860 (11.1.), Strasbourg 10 (140), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 13 369
Inventaire par déclaration de la succession de Jean Frédéric Wurtz
ont comparu 1) Mad. Frédérique Elisabeth Würtz épouse dûment autorisée de M Jean Michel Rothenbach propriétaire ci présent, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg 2) Et M Jacques Frédéric Würtz propriétaire demeurant et domicilié en le même ville, lesquels comparants voulant faire constater par acte authentique la succession de Mr Würtz ci après nommé ont préalablement exposé ce qui suit.
M. Jean Frédéric Würtz, propriétaire domicilié à Strasbourg est décédé en cette ville le 19 décembre 1859 en laissant pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié les dits De Rothenbach et M Würtz comparants, ses enfants. Les parties reconnaissent être remplis de leurs droits quant au fonds autrefois grevé d’usufruit viager au profit de feu M Würtz & constaté par acte passé devant Me Zimmer soussigné le 12 avril 1836
acp 484 (3 Q 30 199) f° 73-v du 12.1.
1) Garde robe estimée 104, 2) Créances 7507, 3) Intérêts 192, total 8403
Passif 356, reste 8016
Cession par le Sr Würtz à la De Rothenbach de la moitié de la somme de 1010 francs due par Laurent Schumacher cultivateur à Irmstett suivant obligation reçue Zimmer le 25 novembre 1848, moitié de cette de 1600 francs due par Mathias Düll tailleur de pierres à Strasbourg suivant contrat reçu Zimmer le 22 février 1852, moitié de cette de 500 francs due par Jean Daniel Denninger cordonnier à Strasbourg suivant acte reçu Zimmer le 2 janvier 1853, de la Michel de 4000 francs due par Valentin Fischbach boulanger à Strasbourg suivant acte reçu Zimmer le 23 mai 1854
Marie Elisabeth Lutz meurt en 1835. Le veuf et les héritiers se partagent la succession. L’acte cite les différents locataires. Les deux maisons reviennent au fils Jacques Frédéric Würtz
1836 (12.4.), Strasbourg 10 (91), Me Zimmer n° 2219 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 f° 5-v du 16.4.
Déclaration tenant lieu d’Inventaire et partage – 1. Jean Frédéric Würtz, propriétaire, à cause de la communauté avec Marie Elisabeth Lutz décédée le 17 octobre 1835, établie par contrat de mariage reçu Me Zimmer le 17 juin 1802 (28 prairial 10) et inventaire d’apports reçu Me Zimmer le 9 octobre 1802 (22 fructidor 10), 2. Jacques Frédéric Würtz, vitrier, 3. Frédérique Elisabeth Würtz épouse de Jean Michel Rothenbach, brasseur, seuls héritiers de la défunte leur mère
Masse active, Loyers payé par les locataires ci après nommés de la maison rue de l’Epine n° 13 par le Sr Carl, le Sr Gradwohl, le Sr Winckler, le Sr Widemann
Immeubles. 2. une maison avec ses accessoires et dépendances située à Strasbourg rue du Miroir n° 3, entre maison de M. le général Schaeffer et celle du Sr Thraner relieur, derrière propriété de mondit Sr Schaeffer – acquis de Marie Madeleine Fussel mère de la défunte veuve en premières noces de Jean Geoffroi Storr et en secondes dudit Sr Lutz par acte reçu Me Zimmer le 10 octobre 1815 la veuve Lutz acquis conjointement avec le Sr Storr son premier mari à la Chambre des Contrats le 4 juillet 1760 après le décès du Sr Storr l’immeuble a été abandonné à la veuve par liquidation dressée par Me Dautel le 30 octobre 1777 confirmé par le Grand Sénat le 29 novembre suivant, estimée 6000 francs
3. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Epine n° 13, entre ladite rue de l’Epine et la maison de MM Marschall & Simon, l’impasse du Paon derrière la maison Marschall et Simon – acquisition de la communauté le 16 novembre 1820, la défunte était héritière pour partie de sa mère ci après nommée suivant liquidation dressée par Me Knobloch le 27 janvier 1812 et acquisition par licitation à la barre du Tribunal Civil le 8 novembre 1811 et déclaration de command – provenant de la succession de Marie Barbe Bechtold mère des venderesses veuve en secondes noces du Sr Güntzer, acquis après la mort de ce dernier des veuve et héritiers Jean Daniel Schweighaeuser, notaire, par acte reçu Me Knobloch le 7 juin 1808
le rez de chaussée est loué au Sr Carl, fabricant de fleurs artificielles pour 110 francs par an, le premier étage au Sr Gradwohl, marchand de cuirs pour 240 francs, le second au Sr Winckler, tonnelier pour 200 francs, le troisième au Sr Wiedemann commissionnaire pour 110 francs, le magasin qui se trouve dans le même immeuble n’est point loué et les parties l’évaluent à 40 fr, totalité 700 fr de revenu, 14 000 fr de capital
Partage, au Sr Würtz fils, 3. la maison rue du Miroir
4. la maison rue de l’Epine
Dans l’abandonnement de la maison rue du Miroir n° 3 est compris un poele en fer de fonte avec tuyaux et pierre et dans celui de la rue de l’Epine n° 13 quatre poeles de fer de fonte également avec tuyaux et pierre
Jacques Frédéric Würtz loue une partie de la maison au fabricant de fleurs Théodore Carl
1837 (25.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 70 F° 59-v acte ssp du 25.5.
Bail de 3, 6 ou 9 ans – Jean Frédéric Wurth fils
à Théodore Carl, fabricant de fleurs
les localités ci après désignées qui se trouvent dans une maison sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 13, savoir deux chambres au rez de chaussée dont l’une convertie en boutique et une cuisine y attenante, quatre chambres et une cuisine au troisième étage, deux caves et deux enclos au grenier dont l’un situé au premier grenier pourra être démoli par le réceptionnaire qui l’a fait construire – moyennant un loyer annuel de 288 francs
Le vitrier Jacques Frédéric Würtz épouse en 1840 Catherine Julie Zabern, fille de batelier
1840 (12.10.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 282 f° 20-v du 13.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jacques Frédéric Würtz, vitrier né le 12 mars 1806 fils de Jean Frédéric Würtz, propriétaire, et Marie Elisabeth Lutz
et Catherine Julie Zabern née le 9 mars 1823 fille de Jean Théophile Zabern, maître batelier, et de feu Marie Catherine Rey
N° 3713 du 12. oct. 1740 – Consentement à mariage, Jean Théophile Zabern, maître batelier demeurant à Strasbourg, au mariage de Mlle Catherine Julie Zabern sa fille née du mariage du sr Comparant et de De Anne Catherine Rey décédée, avec Mr Jacques Frédéric Würtz vitrier les deux demeurant à Strasbourg
1839 (12.10.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 2713 – Enregistrement de Strasbourg, acp 282 f° 20-v du 13.10.
Consentement par Jean Théophile Zabern, maître batelier, au mariage de sa fille Catherine Julie Zabern née de Marie Catherine Rey décédée, avec Jacques Frédéric Würtz, vitrirer à Strasbourg
Jacques Frédéric Würtz et Catherine Julie Zabern hypothèquent la maison au profit d’Eléonore Françoise Joséphine Fabry veuve de l’épicier François Ehrmann
1859 (20.1.) Strasbourg 10 (138), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 12 873
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Frédéric Würtz, ancien vitrier, propriétaire, et De Catherine Julie Zabern, son épouse qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mad. Eléonore Françoise Joséphine Fabry, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr François Ehrmann, vivant épicier en la même villen ci présente & acceptant, la somme principale de 4000 francs
(hypothèque) Une maison avec ss aisances & dépendances sise à Strasbourg, rue de l’Epine n° 5 autrefois N° 13, tenant d’un côté à M Speich, de l’autre l’impasse du Paon et par derrière audit Speich
M Würtz a recueilli ledit immeuble dans la succession de sa mère De Marie Elisabeth Lutz, décédée épouse de M. Jean Frédéric Würtz propriétaire ainsi q’il résulte d’une déclaration tenant lieu d’inventaire contenant partage fait sans soulte entre majeurs, dressé par M Zimmer notaire soussigné le 12 avril 1836. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que ledit immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque
Salomé Hahn épouse en 1882 le voyageur de commerce Henri Augustin Désiré Raillard originaire de Montigny sur Vesle en Champagne
Mariage, Strasbourg (n° 471)
Straßburg den 28. August 1882. Vor den unterzeichneten Standesbesmten erschienen heure zum Zweck des Eheschließung 1. der Handlungsreisende Heinrich Augustin Desiré Raillard, katholischer Religion, geboren den 19. Juni des Jahres 1854 zu Montigny sur Vesle (Frankreich), wohnhaft zu Paris (Frankreich), Sohn des Wollspinners August Raillard und dessen Ehefrau Catharina gebohrne Milliaux, beide wohnhaft zu Montigny sur Vesle, 2. die Salome Hahn, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 25. Dezember des Jahres 1844 zu Wolfisheim (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg eheliche Tochter des Verstorbenen Wirths Jacob Hahn zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Catharina Heid, Rentnerin wohnhaft zu Straßburg (i 130)