3, rue de l’Ecarlate
Rue de l’Ecarlate n° 3 – VIII 56 (Blondel), P 1344 puis section 10 parcelle 5 (cadastre)
Maison dite zum Ochsner – Bâtiments arrière démolis en 1937
Façade avant, vue du nord – Façade arrière (avril 2024)
Le consul Jean von Hohenburg est propriétaire à la fin du XVI° siècle de la maison dite zum Ochsner dont l’arrière donne dans la ruelle du Bouc. Les héritiers fidéicommissaires de François Raoul Guichard vendent leurs parts entre 1661 et 1672 au marchand Pierre Bex qui revend en 1674 le bâtiment avant au pasteur Jean Thiébaut Heinrici en conservant le bâtiment arrière donnant dans la rue du Bouc. La maison appartient de 1678 à 1692 à Laurent Bilger qui exploite successivement plusieurs auberges. Il la vend quelques mois avant sa mort au manant Jean Harter, bailli de Barr. Le conseiller épiscopal Pallas demande l’autorisation d’acquérir la maison en 1700 mais les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent la préférence à l’entrepreneur des fortifications André Prisset dit Saint-André qui la revend en 1704 à Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim, lui aussi manant. Le préteur François Guillaume de Mackau en devient propriétaire en 1717 et la cède en 1722 à son fils François Joseph qui acquiert en 1746 la maison au sud. Le plan Blondel de 1765 représente les deux bâtiments, teintés en olive, réunis en une seule propriété. Saisis sur Marie Angélique Ficte de Soucy, veuve de Louis Eléonor de Mackau, les bâtiments sont vendus en 1776 par adjudication judiciaire au Directoire de la noblesse au maître de pension François Xavier Clavey par un acte qui décrit la maison avec précision. Le nouveau propriétaire charge la même année le maître maçon Frédéric Walter de ravaler la maison, le maître charpentier André Pfrimmer de reconstruire le mur qui clôt la cour et d’y faire un portail (d’après les plans, il doit s’agir du bâtiment sud) puis l’année suivante le maçon Jean Linckenhœl d’aménager le premier étage du bâtiment arrière et le deuxième étage du bâtiment principal.
Le cadastre distingue les deux maisons (celle du nord porte le numéro 1344 de la section P, celle du sud le numéro 1343) mais les propriétaires de la parcelle P 1343 correspondent à ceux de la parcelle Blondel 55, cadastrée P 1342. Les reports dans les cases de la matrice cadastrale tentent de remédier à cette inexactitude : la parcelle 1343, effectivement acquise par l’Hôpital, est reportée à la case précédente (Husson).
Plan-relief (1727). Les bâtiments en U dans le coin inférieur gauche de l’image sont ceux que Mackau acquiert en 1743, ceux au-dessus correspondent à la maison zum Ochsner.
Plan Blondel (archives départementales, cote 1 L plan 5) – Plan de 1830
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247, cour M’ (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (q-r) du bâtiment nord comprend une petite fenêtre et un portail au rez-de-chaussée, deux étages à six fenêtres chacun, une toiture à un niveau de fenêtres, le tout selon la disposition actuelle. La cour (M’) montre l’arrière (39-40) de la façade sur rue, le bâtiment latéral droit (39-38-37), le bâtiment latéral gauche (40-41) dont l’aile (41-42-43) forme l’arrière de la cour. La cour Q’ (faisant partie du bâtiment sud) montre le mur (2-3) du bâtiment latéral droit.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 3.
Calque du plan cadastral (1836). En rose, bâtiment zum Ochsner dont la partie arrière en grisé est détachée en 1674, en jaune bâtiment sud rattaché au précédent de 1746 à 1861
Cour Q’ – Photographie de la cour qui correspond assez mal aux élévations ci-dessus (photographie Hueber, publiée sur Archi-wiki)
Le contrôleur des tabacs Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson achète en 1818 la maison que sa fille vend en 1861 en deux lots. Le cafetier Paul Cadé acquiert le bâtiment nord et vient y habiter en 1863 après avoir quitté son café place Broglie (Rocher de Cancale, Cercle du Broglie). Sa veuve et son héritière testamentaire vendent la maison aux Hospices Civils en 1891.
Les Hospices Civils projettent en 1903 de démolir le bâtiment pour percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. Le projet est cependant abandonné en 1908. Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres selon le rapport que transmettent les Hospices Civils avant de démolir plusieurs bâtiments. La façade du n° 3 subsiste cependant, la démolition signalée par le cadastre en 1937 se rapporte donc aux bâtiments arrière à la place desquels les Hospices Civils font construire en 1951 deux garages.
Plans de 1937 et de 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Façade avant, vue du sud – Nouveau bâtiment construit au sud de la maison (avril 2024)
mai 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Jean von Hohenburg, consul, et (1561) Marie Stœffler puis (1596) Susanne von Molsheim, veuve de Jean Jacques Stœsser – luthériens | ||
1607* | h | Jean von Hohenburg et (1599) Marie Jacqueline Roth, remariée (1626) avec le capitaine Daniel Hartlieb dit Walsporn – luthériens |
1637 | h | Jean Ringler, docteur en médecine, et (1590) Marie von Hohenburg – luthériens |
1637 | v | François Raoul Guichard, marchand, et (1637) Salomé Bullian – luthériens |
1653 | h | Jean Charles Schmidt et (1649) Madeleine veuve d’André Reichard puis (1651) Susanne Barbe Guischard, remariée (1658) avec le lieutenant colonel Jean Thomas Rœsslin et copropriétaires Guichard – luthériens |
1653 | v | Nicolas Herff, teinturier, et (v. 1640) Rachel Simon – réformés |
1661 | v | Pierre Bex, marchand, et (1646) Anne Marie Kolb – luthériens |
1674 | v | Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens |
1678 | v | Laurent Bilger, aubergiste, et (1648) Salomé Hetzel, (1656) Marie Madeleine Günter puis (1666) Jeanne Françoise Füchsel – luthériens |
1692 | v | Jean Harter, bailli de Barr, et (v. 1685) Barbe Neutelmann, manants – catholiques |
1700 | v | André Prisset dit Saint-André, entrepreneur des fortifications, et (v. 1680) Susanne Paulus veuve de Joseph Jacquemin, de Sainte-Marie-aux-Mines, manants – catholiques |
1704 | v | Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim et (1694) Chrétienne Dorothée Waldner von Freundstein, manants – luthériens Frédéric Louis Waldner de Freundstein et (1674) Marie Cordule de Rothschütz – luthériens (copropriétaire) |
1717 | v | François Guillaume de Mackau, intendant des écuries, préteur, et Marie Barbe d’Ichtratzheim puis (1695) Françoise Marie d’Elsenheim – catholiques |
1722 | h | François Joseph de Mackau et (1700) Anne Clotilde Marnais de la Bastie – catholiques |
1751 | h | Louis Eléonor de Mackau, et (1755) Marie Angélique de Ficte de Soucy – catholiques |
1776 | adj | François Xavier Clavey, maître de pension, et (1763) Marie Salomé Lich – catholiques |
1800* | h | Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, et (1787) Marie Victoire Clavey puis (1807) Catherine Salomé Weber – catholiques |
1818 | v | Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs, et (1807) Josephine Elisabeth Marie Roget |
1859 | h | (Edouard Henri) Léandre de Bony de Lavergne, avocat, et (1845) Athénaïs Léopoldine Husson |
1861 | v | Paul Cadé, cafetier, et (1831) Catherine Pfeiffer, (1863) Marie Anne Ehrhard puis (1880) Marie Eugénie Felter |
1891 | v | Hospices Civils |
Valeur vénale de la maison : 2000 livres en 1704, 2075 livres en 1717 – avec la maison au sud, 3775 livres en 1776
(1765, Liste Blondel) VIII 56, à Mde de Mackau
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Clavé, 16 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1344, Husson, Nicolas Léopold, inspecteur des tabacs – maison, sol, cour, bâtiment – 4,2 ares
Locations
1597, Jean Louis Surger, gentilhomme
1681, Jean Michel Zeissolff, marchand
1761, Jean Jacques Hitschler, courtier
1772, François Xavier Clavey, licencié en droit (futur propriétaire)
1799, Joseph Bruneteau Sainte-Suzanne, général
1865, Catherine Mélingue, femme de Félix Lefrançois de Drionville
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le préteur de Mackau rapporte qu’il lui est difficile d’entrer dans sa maison parce que la rue est trop étroile. Les préposés ordonnent de réunir le jardin et la cour de la maison où la Ville loge M. de Ried et de démolir le mur de clôture.
(f° 24-v) Dinstag den 15 Maÿ 1764 – H. Stettmstr. von Mackau pt° der behausung beÿ dem gouvernement
Auff abgestattete relation deß H. Stettmeisters von Mackau an der Einfahrt seiner behaußung gehindert ist, wegen der alda Zu engen Allmend, Ist Erkandt daß der hoff sambt das Gärtlin des haußes in welchem herr von Ried dermahlen von gemeiner Statt in Lehnung hat Zu dem Allmend solle gezogen folglig die Maur abgebrochen werden
1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Frédéric Walter est autorisé en juillet 1776 à réparer et à peindre la maison Clavé. Le maître charpentier André Pfrimmer est autorisé en septembre à reconstruire le mur qui clôt la cour et à y faire un portail (d’après les plans, il doit s’agir du bâtiment sud).
(f° 83-v) Montags den 1. Julii 1776 – Sr Clavé
Mr Friedrich Walther der Maurer nôe. Sr. Clavé, bittet Zu erlauben deßen beÿ dem alten Gouvernement gelegene Behausung repariren und anstreichen zu lassen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 134) Montags den 23. Septembris 1776 – Sr Clavés Maître de pension
Mr Andreas Pfrimmer, der Zimmermann nôe. Sr Clavés, maitre de pension bittet zu erlauben an deßen behaußung beÿ dem alten Gouvernement gelegen die Hoffmaur neu aufbauen und ein Thor hinein machen zu laßen. Erkanntn Willfahrt.
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Linckenhœl expose en juin 1777 les travaux qu’il va faire dans la maison du précepteur Clavé : dans le bâtiment arrière au premier étage à gauche une cuisine et un poêle, à l’arrière une chambre à cheminée à la française et deux autres chambres, dans le bâtiment principal au deuxième étage à droite une cuisine. Les préposés autorisent les travaux à condition de recouvrir les murs de dalles en pierre dans les pièces arrière.
(p. 429) Mittwochs den 11.ten Junii 1777. – Sr Clavé der Informator will in seiner beÿ dem alten Gouvernement gelegenen behausung, in dem Hintern gebäu im Hoff im ersten stock Linckerhand der Steeg eine Kuch mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt, vornen davon gegen der gass eine Stube mit einem Runden Eißern offen deßen Blechene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, hinten an dieser stube ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt. Hinten an diesem Zimmer, Zweÿ Zimmer eines gegen der gaß, das andere gegen dem hoff, in deren gaden ein Runder gegoßener offen gesetzt und das blechene Rohr nahe an der Riegelwand in vorgemeltes Camin gerichtet.
In dem Haubtgebäu im Zweÿten stock Rechter hand der steeg gegen der gaß eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen, das Rohr an der Haubtmaur hienauf von allem holtz entfernt.
Erkandt willfahrt, mit dem anhang jedannoch daß in dem gebeud im hoff in den Zweÿ hindersten Zimmern das getäffel wo die öffen Zu stehen kommen aus geschnitten, die Riegelwände und Fußböden mit steinern Blatten wohl versehen, die Rohr von der wand Hinweg und mitten in das Camin gerichtet werden sollen. – Mstr Linckenhölin
Description de la maison
- 1776, description
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ecarlate (f° 38)
nouveau N° / ancien N° : 5 / 10
Husson
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 403 case 2
Husson, Nicolas Leopold, Inspecteur des tabacs
P 1344, sol, M.on, Bat et cour, rue de l’Ecarlate 10
Contenance : 4,20
Revenu total : 386,35 (383 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 1343, sol, rue de l’Ecarlate 10
Contenance : 2,25
Revenu total : 386,35 (ci-dessus et 2,25, total 6,45)
Folio de provenance : 403 3° case
Folio de destination :
Année d’entrée :1856
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 758 case 1
Husson, Nicolas Leopold, ancien inspecteur des tabacs
1860. Husson, Léopold et Mde de Bony née Husson par ½
1861. de Bony de Lavergne la Dame, à Metz
1862. Cadé, Paul, Cafetier et Ehrhardt, Marie, Célibataire place du Broglie 24
1889/90 Cadé, Franziska Frl. & Ehrhardt Maria, Frl.
1892/93 Civilhospizien (Bürgerspital)
P 1344, Maison, sol, 1343 sol, rue de l’Ecarlate 3
Contenance : 4,20 et 2,25
Revenu total : 386,35 (383 et sols 2,18 – 1,17)
Folio de provenance : (403)
Folio de destination : 758, 759 (1° c.)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 1344, Maison, sol, rue de l’Ecarlate 3
Contenance : 4,20
Revenu total : 220,18 (218 et 2,18)
Folio de provenance : 758
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 3
Parcelle, section 10, n° 5 – autrefois P 1344 – 2514
Canton : Scharlachgasse Hs Nr 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,65 / 3,31
Revenu : 1700 – 1500
Remarques : v. 123/2 [Scharlachgasse Hs Nr 5], 126/3 [place de l’Hôpital 1] – 1923 modifié par récl. 11.2. – 1937 démolit.
(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue Quai de St Nicolas dep. l’Eglise de St. Nicolas jusqu’au vieux Gouvernement (p. 444)
10
pr. Clavey, François Xavier – Drapiers
loc. Fondrouge, Antoine, employé au Bureau des vivres
loc. Zitterkopf, Charles, journalier
loc. Merkel, J. Henri, Bucheron – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Scharlachgasse (Seite 144)
(Haus Nr.) 3
Ritter, Wwe. Pförtn. 0
Hueber, Inspektor des Bürgerspitals. 1
Schnepp, Hauptlehrer. 1
Weiss, Lehrer. 1
Muckensturm, Tagnrn. H 2
Naura, Rentnerin. H 2
Zimmer, Bureauvorst. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 5)
3, rue de l’Ecarlate (1891-1952)
Les Hospices Civils reportent en 1903 le ravalement du bâtiment qu’il est prévu de démolir pour percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. La façade est ravalée en octobre 1908. Les Hospices Civils informent en 1935 la Police du Bâtiment qu’ils vont démolir les bâtiments sis aux 3, 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres. Ils construisent en 1937 un mur d’enceinte entre le 3, rue de l’Ecarlate (dispensaire de salubrité) et le bâtiment de l’Office municipal, à l’emplacement des bâtiments démolis sis 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Les Hospices Civils font construire en 1951 deux garages dans la cour. Les plans de 1937 et de 1951 montrent que l’arrière du bâtiment a été démoli entre temps.
Sommaire
- 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des Hospices Civils l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892
- 1892 – Le maire notifie les Hospices Civils de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1892
1903 – Idem. Les Hospices Civils demandent de reporter le ravalement de plusieurs bâtiments. Celui du 3, rue de l’Ecarlate est sans objet puisqu’il est prévu de percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. – Le maire accorde un an de délai – L’enquête sur les travaux à faire dans la partie sud de la ville est terminée mais aucune décision n’est encore prise, octobre 1904. – La façade n’est pas encore ravalée, 1905 – 1906, Les Hospices Civils ont passé un marché pour repeindre le 1, rue de l’Ecarlate. Comme le n° 3 est voué à la démolition, le maire accorde un délai d’un an. – 1907, les Hospices Civils n’ont pris aucune décision quant à la démolition ou au ravalement. – 1908, le service des travaux des Hospices Civils prévoit de faire ravaler la façade – La façade est ravalée, octobre 1908. - Commission contre les logements insalubres. 1905, le logement est en bon état
1920, idem, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations - 1937 – Les Hospices Civils demandent l’autorisation de construire un mur d’enceinte entre le 3, rue de l’Ecarlate (dispensaire de salubrité) et le bâtiment de l’Office municipal, à l’emplacement des bâtiments démolis sis 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Le mur sera en briques crépies, le socle en grès de Vosges, le chaperon en vieilles tuiles. – La Police du Bâtiment note que la clôture courbe dépasse de l’alignement légal en angle, l’autorisation peut cependant être accordée puisque la circulation n’en sera pas entravée. – Autorisation accordée à titre révocable – Dessin par l’architecte des Hospices Civils, plan de situation – Travaux terminés, août 1938.
- 1935 – Les Hospices Civils informent la Police du Bâtiment qu’ils vont démolir les bâtiments sis aux 3, 5 et 8, rue de l’Ecarlate.
Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres.
Le n° 5 comprend au rez-de-chaussée un atelier de menuiserie, une cage d’escalier et un passage pour voiture, à chacun des deux étages cinq chambres, une cuisine et un cabinet d’aisance.
Le n° 8 comprend deux chambres, une cuisine et un cabinet d’aisance au rez-de-chaussée, de même à l’étage.
La Police du Bâtiment transmet le courrier à la direction des Musées. - 1951 – La direction des Hospices Civils demande l’autorisation de construire deux garages dans la cour. – Devis – L’inspecteur départemental de l’urbanisme donne son accord. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, juin 1952.
1952 – La Police du Bâtiment constate que les travaux ne correspondent pas aux plans – Les Hospices Civils transmettent de nouveaux plans
Relevé d’actes
La maison appartient à la fin du XVI° siècle à Jean von Hohenburg, élu consul pour 1591, 1597 et 1603. Il épouse en 1561 Marie Stœffler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 168 n° 585)
1561. Dnica 70. Hans von Hohenburg, Jungfrau Maria Stœfflerin Zum ersten mal. Ist zu Kirchen gang. Montag hernach (i 173)
Le consul régent annonce les obsèques de la femme de Jean von Hohenburg
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 159) Montag den XXI. vnd letzten Martÿ – Hans von Hohenburgs haußfraw thods verschiden.
Der H. Amr. Zeigt an das h. Hans von Hohenburgs haußfraw ein Endt am Samstag Zu nach vmb 11 Uhren mit todt angang. und daß man dieselb Zu Zwo vhren Zur Erd bestatt. werd. welche dann dem hn Zu seinem Leid dienen Wöllen die mög. sich vor 2 Uhren Im Cantzleÿ hof samblen.
L’ancien consul Jean von Hohenburg se remarie en 1596 avec Susanne von Molsheim, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Jacques Stœsser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 98-v n° 42)
1596. Dominica XXII. Herr Hans von Hohenburg Altt Ammeister, vnd fraw Susanna von Moltzheim weÿland herr hans Jacob Stösses des fünff Zehners seligen hinterlassene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 25. Nov. (i 53)
Jean von Hohenburg est élu assesseur des Quinze en 1578, administrateur de l’hôpital en 1584, assesseur des Treize en 1588
1578 Conseillers et XXI (1 R 51) Neuw XV Hans von Hohenburg. 667.
Feurhern Hans von Hohenburg. 676.
1579 Conseillers et XXI (1 R 52)
Wacht herren. 5. 276. Georg Jacob Bock, Hans von Hohenburg. 299.
1580 Conseillers et XXI (1 R 53) Hans von Hohenburg contra Moritz Gassern (Enßheim schreiben). 330.
Hans von Hohenburg vmb fürschrifft. 276. vmb ein lechenstell. 391.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Hans von Hohenburg Pfleger im Spittal. 618.
1588 Conseillers et XXI (1 R 65) Hans von Hohenburg XIII.er. 537. 545.
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Zuchtrichter, H. Treübel, Hans von Hohenburg, H Kniebs. 7. Zuchtgerichts ordnung. 669.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) Hans von Hohenburg würd Dreÿzehener. 422.
1596 Conseillers et XXI (1 R 74) Hans von Hohenburg vmb fürschrifft. 9. beschwert sich das In d gaden abgesprochen. 157.
Hans von Hohenburg, H Gottesheim contra D Johann Aschman. 149. 182.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) Johann von Hohenburg conservator Sebastians Erben stifftung. 280.
Jean von Hohenburg loue la maison au gentilhomme Jean Louis Surger
1597 (26. Janu.), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 9
Lehenung Juncker Hans Ludwig Surgers
Erschienen der Ernuest fürsichtig vnd weis Herr Hanns von Hohenburg regirender Ammeister, vnd
hatt in gegensein des Edlen vnnd vesten Hanns Ludwig Surg.s bekhandt,
das Er gemeltem Juncker Surgern sein eigenthümliche Behaußung gelegen allhie in der Statt Straßburg beÿm drachen, einseit neben Christoff Zellners gewesenen reütter hauptmans vnnd ander seit neben einer Behaußung so Theobald Lauwel Jetzo bewohnt allso vnnd dergestalt verlauhen das Er J. Surger dieselbige Vier Jahr lang sampt seiner haußffr. vnd den seinigen Innen haben vnd bewohnen vnd drauß alle Jahr vnd eines Jed. Jahrs besonder 40 gld. St. w. Zinßen
D’après les actes ultérieurs, la maison revient à son fils Jean von Hohenburg qui épouse en 1599 Marie Jacqueline, fille de Pierre Roth.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1599. Hans Von Hohenburg, der Junger, h. Hans Von Hohenburg Alten Ammeisters diser Stat Ehelicher Sohn, vnd J. Maria Jacobe H. Peter Roten nachgelasne Eheliche tochter, 1. Octobris (i 66)
Veuve de Jean von Hohenburg, Marie Jacqueline se remarie en 1626 avec le capitaine Daniel Hartlieb dit Walsporn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31)
1626. Dncâ 2. Epiph. den 16. Januarÿ. H. Daniel Hartlieb genant walsporn Alter Soldner Hauptman, vnd frau Maria Jacobe H. Johann Hohenburgers nachgelaßene wittib, Eingesegnet dinstag den 31. Januarÿ (i 34)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Daniel Hartlieb à se marier à Eckbolsheim et non à Saint-Thomas à cause de sa mauvaise santé.
1626 Conseillers et XXI (1 R 108)
(f° 8) Sambstag d. 21. Januarÿ. – Daniel Hartlieb erlaubt zu Eckboltzheim Zu Kirch Zu gehen.
Tromer erscheindt weg. Daniel Hartliebs des alten Soldner hauptmans, Zeigt an, daß habe sich d.selbige mit hanß v. hohenburgs wittibin and.werts verheürathen, v. were geme auf ultô h.ûs den Kirchgang Zu St. Thoman alhie Zuhalten demnach Er aber leibshalben vngewiß ob Er so weit über gaß werde gehn Können, alß bitte Er in *ter ihme Zuerlauben daß Er die Kirch. *ien zu Eckboltzhem v.richten möge. Erk.. willfahrt. H. Hörlin H. Görger.
Baptême d’un enfant du capitaine Daniel Hartlieb et Appolonie en 1602.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 179-v n° 1160)
1602. Sontag 7. Novembr. Parent. Daniel Hartlieb. Haupt Man, Aplonia, Inf. Martha Magdalena. Patr. J. Hugo Sturm Stättmeyster, Martha J. Sambson von Landspergs fraw vndt Susanna h. hanß von hohenburg Alt Ameÿsters fraw (i 182)
Le capitaine Daniel Hartlieb demande l’autorisation de se rendre à Augsbourg dont il est originaire et où il n’est plus retourné depuis seize ans pour le mariage d’un ami. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent, le pétitionnaire se rendant souvent sans autorisation à Niedernai.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76)
(f° 568-v) XXVI Nouemb. – Daniel Hartlieb vmb Erlaubnus etlich tag Zur hochzeit.
Daniel Hartlieb hauptman, last p.H. Bit. vorbring. wie er Zur hochzeit von seinen freund. gehn Anspurg in sein Heimat beruff. v. er den in 16. Jaren nie dagewessen, auch seither er Im dienst sambt einem Einspennig. v sein gesind den weg nit weiß Zuerlaub. In d. vmbfrag würdt gemeldt d. Hartlieb auch ohn erlaubnus off vil tag Zu Niderehenheim sitzet vnd hien auß. Zeicht man erglich von Reg. H* für mhrn gewisen würdt Item d. die Hauptleutt wie wachten gar nit besuchen. Erkant Man soll Inn sein begeren abschlagen
Acte passé par Daniel Hartlieb et sa femme Apollonie Hirtz
1602 (27. Septembr.), Chancellerie, vol. 341-I (Imbreviaturæ Contractuum) n° 100
Erschienen herr Daniel Hartlieb diß. Statt bestelter hauptman alls ehevogt Fr. Apolonien hirtzin
Marie Jacqueline Roth, veuve de Daniel Hartlieb dit Walsporn, a la jouissance viagère de la maison dite zum Ochsner face au Dragon dans la rue de l’Ecarlate, provenant de son premier mari Jean von Hohenburg. Elle renonce à cette jouissance au profit des héritiers Hohenburg (sœurs de Jean von Hohenburg)
1637 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 310-v
Erschienen Fr. Maria Jacobeen Röhtin weÿ: Daniel Hartliebs gnt. Walsporns der St. St. gewesenen Soldtner hauptmans see. wittiben geordneter Vogt H Johann Georg Marbach, groß. Rhats v.wanter An einem,
So dann weÿ: H hanß von hohenburg deß Jüng. see. nachgelaßene Erben mit namen weÿ: Agneß von hohenburg mit H Hanß Gambsen XIII. erzeugter Kinder und tochtermann Alß H Hanß Bartholome Fuchs d. St. St. Amptmann alß Eheuogt Agneß Gambsin, Paulus Gambß für sich selbsten und H Georg Cameel Alß Eheuogt Annæ Mariæ Lind.in ihr Agneß von hohenburg Enckels, Mehr Fr. Maria von hohenburg, weÿ: H D. Johann Ringlers see. witib auch für sich selbsten, mit beÿstandt H Johann Carol Ringlers sohns und geordneten Vogts, So dann weÿ: Fr. Annæ von hohenburg herrn Eliæ Habacuc Ingoldts Fünff Zehners haußfrawen see. Erb. Nemblich. H hanß Philipps Ingoldt für sich selbsten, H Johann Friderich von Gotteßheim Cantzleÿ V.wanther, H Albrecht Wesener, apotecker und H hanß Goll d. handelßmann, Alß Eheuögt Mariæ, Annæ und Felicitas der Ingoldtin, Am And. theil, Zeigten An,
demnach eingangs gemelte Fr Rohtin von ihrem ersten haußwürth obgedachtem hanß von hohenburg dem Jüngern, sein Legitimam vff dem Zum Öxner gnt. hauß im Scharlachsgäßlin, gegen dem Trach vber gelegen, bißhero wÿdembs weiß genoßen, die vberige theil aber vmb 15. lb. d. Jährlichs Zinß bewohnt, dieselb nunmehr ein solch hocherlebten Alter erreicht, daß einer solchen haußhaltung vorzustehen nit mehr müglich, sond. dieselb nothwendig. einziehen müße, Alß heten Sie sich mit einander. güetlichen dahin v.glichen, daß offbesagte Fr. Rohtin vff obangezogenen Nüeß und besitzung der vberigen oberwhnten antheil hauses, gäntzlich verzug und handt abgethan, Also die gantze Behaußung mit allen ihren gebäwen ihnen denen hohenburgischen Erben eingeraumbt und übergeben, Hingegen Sie die H Hohenburgische für solchen Abstandt ihro Fr. Rohtin freÿ eÿgenthümblichen cedirt und Zugestellt 50. lb hauptgut (…)
La maison revient à Marie von Hohenburg, femme du docteur en médecine Jean Ringler, qui vend en 1637 la maison dite zum Ochsner à François Raoul Guichard
1637 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 424-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen Fraw Maria von Hohenburg weÿl. Herrn D. Johann Ringlers see. wittib mit beÿstand ihres sohns und Vogts herrn Johann Carol Ringlers (verkaufft)
Frantz Rudolff Guischardten undt Salome seiner ehelichen haußfrawen derenwegen ihre Curatores bonorum herr Johann Friderich Leopardt großen Rhats Verwanther und herr Johann Friderich Wolfahrt der handelßmann Zugegen
hauß, hoff, hoffstat, Scheur und garten mit allen and. ihre, gebäwen Zum Ochsner gent. beim Drachen neben weÿ: Daniel Hartliebs deß Soldner Hauptmanns see: Erben && Philipps Saurweins s. witib hind. vff H Johann Wenckers XV.ers garten stoßend und haben auch einen außgang ins Bocksgäßlin – per 1200. lb
François Raoul Guichard est autorisé à faire cuire du pain par un boulanger pour son mariage
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 37-v) Montag den 27. Februar – Frantz Rudolph Guischard
Herr Haaß, intercedirt für Frantz Guischards sohn demselbigen Zu bewilligen, künfftig wochen vff sein hochzeit beÿ einem becken weiß brodt Zu bestellen vnd bachen Zu laßen. Erkandt der gestalt willfahrt daß dem becken die frucht Zu solchem brodt bachen gegeben werden solle.
Fils du marchand François Guichard, François Raoul Guichard épouse en 1637 Salomé, fille du marchand François Bullian
Mariage, Temple-Neuf (luth. 392-v)
1637. Do.ica Inuocauit 26 febr. Frantz Rudolph guschart der Handelsmann H Frantz guschart des handelsmann e. sohn, v. J. Salome H. Michel pulian des Handelsmanns e. Tochter (eingesegnet Zinstag in der Ruprechtsaw 7. martÿ) (i 201)
François Raoul Guichard institue pour héritiers ceux de sa femme en écartant de sa succession sa sœur Marie, femme du marchand Jean Adolphe Grünwald ainsi que les enfants de sa sœur Agnès et de son frère Claude qui l’ont traité comme un étranger par le passé, notamment quand il était malade. Les consorts Guichard recueilleront les biens en fidéicommis de leur père François Guichard et jouissent par ailleurs d’une aisance certaine.
1640 (27.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63) N. 411
Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten vnd Wohlfürnehmmen Herren Frantz Rudolph Guischarts und der Viel Ehren vnd Tugendreichen frawen Salome Bullianin, Beder Ehegemächt Burger Zu Straßburg
(…) Insonderheit aber die weil die beide Ehegemächt noch Zur Zeit mit keinen Leibs Erben von dem Allgütigen Gott begabet )²²
Endlichen vndt Zum Achten, Weilen die Einsatzung vndt benennung der Erben eines Jedwedern Testaments fundament, hauptstück vndt grundveste ist (…) Obwohlen H. Frantz Rudolff Guischart, der Testator noch ein einige Schwester Maria Guischartin genandt, So ahn Herrn hanß Adolff Grünwalden, dem handelßmann Burgern Zu Straßburg Verheurathet, welche eine Schwester, beneben weiland Claudi Guischart vndt Agnes Guischartin, meines Bruderß vndt Schwestern beeden nunmehr seeligen hind.laßenen Kinderen, wo ferne Ich ohne vffrichtung einigen Testaments vndt also ab intestato versterben solte, meine rechte Erben weren, So habe doch die selbigen, wie männiglich mehr, dann wohlbewust, vndt bekandt mir so wohl in meinem ledigen stande als auch in dem werenden meinem Ehestand mit vierlfaltig Zugestandenen leibs Krackheiten, vnd anderen Zuständen, wenig guts gethan, auch fast niemahlen besucht, vndt gleichsam, wie einen landt fremden menschen lieg. laßen, welcher erstgedachter meiner noch lebend. Schwester, wie auch Brud. vndt Schwester Kindern, wofern Ich nicht gern will, nicht ist Zu Kommen, noch werden Zu laßen schuldig, Wann aber, der, in meines Vatters Frantz Guischarts vff gerichten Testamento, wegen deßen seine von ihme, Zu meinem theil, erblich ahn gefallenden Vätterlichen guts gesetzte Puncten, Substitutio vnd fidei Commiss Platz haben, gültig sein, vndt anbeÿ verpleiben werden muß /welches ich doch gar nicht hoffe/ So hetten mehrgedachte meine Schwester, wie auch meines Brud.ß vnd Schwester seeligen Kind. ein Ansehenlichs, von meinem, mir gebührendem, Vätterlichen Erbtheil Zuempfahen, vnd inß Künfftig Zugewarten, Dießem allem aber ohnahngesehen, eß bleibe beÿ gedachter Substitution vnd fidei Commiss, od. nicht, alls will Ich der Testator doch meine Schwester Mariam Guischartin, wie auch meines Brud. Claudi Guischarts vnd meiner Schwester Agnes Guischartin & hind.laßene Kind. hiemit von aller meiner Verlaßenschafft die mir nach tödlichem hintritt, auß dieser welt eigenthümlich Zustehen vnd gebühren würd, vndt dar von nicht Insond.heit Legirt vnd geordnet ist /weilen Sie alle, ohne daß, für sich selbsten, albereit mit ahnshenlicher Nahrung, von dem Allgütigem Gott gesehnet/ gentzlichen außgschloßen, vndt als Erben hinden gesetzt haben, vndt will hierauff Zu meinen rechten wahren vndt ohn Zweiffelten Testaments Erben ernant vnd eingesetzt haben, Setze, Ordne vnd Ernenne auch Zu meinen rechten wahren ohngezweiffelt. Erben nehmblichen alle die Jenige, so Zur Zeit meines tod fallß frawen Salome Bullianin meinem hertzlieben Ehe Weib, Blut freundschafft halben (…)
Actum In deß heÿlig. Reichß Freÿen statt Straßburg Mitwoch den 27. Monatstag Maÿ In dem Jahr deß Heren alß man Zahlt 1640.
François Raoul Guichard meurt sans enfants en délaissant pour héritiers Cléophée Bullian, femme du boucher Jacques Mülling et les mineurs Marie, Marguerite et Michel Bulian. Sa femme Salomé Bullian a la jouissance viagère de la maison zum Ochsner (estimée à 2 000 livres) qu’ils habitent ensemble et qui dépend du fidéicommis Guichard
1641 (4.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (759)
Inventarium vnndt beschreibung, aller Vnnd Jeder haab Nahrung vndt güettere, liegender vnnd Vahrender Veränderter vnndt vnveränderter, Keine sie haben nahmen oder seÿen gelegen wie sie wollen, daruon außgenohmmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest und Wolvorgeacht Herr Frantz Rudolph Guischiardt, vornehmer burger Zu Straßburg nuhnmehr seeliger, nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaß. Welche alles vnndt Jedes, vff freundlich beschehens ansuchen erfordern und begehren Ehrengedachts Herrn Frantz Rudolph Guischiardts seligen per Testamentum nominirtern vnd gleich hernacher disem Titulo benambster Erben, dero herrn Vögt vnndt erpettenen beÿständer, durch die Vihl Ehren: und tugendreiche frauw Salome Bullianin mehr hergenandts herrn Frantz Rudolph Guischiardts hinderplibene fraw wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten, fürsichtigen vnd Wolweißen herrn Johann Friderich Wohlfarthen, beÿsitzer der herren fünffzehen deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg vnd burgers daselbsten Ihres geschwornen Vogts (…) Dienstagß den 4. monatstag Maÿ Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1641.
NB. die Eheberedung findet man Inn meinem formular vnd daß Testament in meinem prothocollo
Vnnd hatt der Verstorbene Herr Frantz Rudolph Guischiardt seeligen per Testamentum Zu Erben benänt vnd nach todt hinderlaßen, alle die Jenige So Zu Zeit seines todtsfall frauen Salome Bullianin seinem hertzlieben eheweib Nuhnmehr aber hinderlaßenen Wittib, bluts freündtschafft halben am nechten verwandt vnd Zugethan Vnd Ihre nechste Erben sein Werde
Vnnd Seindt Volgende die Erben 1. Cleophe Bullianin, herrn Jacob Müllings Metzgers burgers Zu Straßburg haußfrau, 2. Jungfr. Mariam 3. Jungfr. Margaretham 4. Vnndt Michaelem Bullianen so noch alle dreÿ ledigen standts, dero geschworene Vogt der Ehrenvest und Wohlgelehrt hr. Frantz Carle fünffzehenschreiber burger alhie Zue Straßburg, Vnd also alle dero frauw Salome Bullianin die anjetzo hinderlaßenen Wittiben vatter vnd mutter halben rechte geschwisterd.
Ahne Haußrath. Auff der Obersten Bühn, auff d. Andern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inn der Vordern Stub, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Wohnstuben, Im Haußöhrin, In der Kuch., Im Sommerhauß, Im hindern hauß, In d. Cammern gegen über d. Stuben, Vff dem gang deß hind. stockhs, In d. vord. Kuch., Im Keller
Ferner ist In der Jenig. behaußung, so vff dem gut der Ruprechtsaw geleg. vnd deroselbig. gebeuwen an haußrath befunden worden
$ 1010
Eÿgenthumb ane heüßern Vnndt Ligenden güettern. Item Hoff, hauß hoffstatt, Scheür, Ställ vnd garten Inn Ruprechtsaw Inn der Oberauw gelegen die Schenckmatt genandt (…)
Abzug Inn hoeuorgeschriben Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert, Sa. haußraths 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 76, Sa. guldiner Ketten Ring vnd geschmeidt 263, Summa summarum 380 lb
Volgt nuhn der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 179, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 6, Sa. Vÿhen Pferdt auch Schiff und geschirr Zum ackerbau gehörig 66, Sa. blumen vff den güettern 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. guldinen Ketten Ring Vnndt geschmeid 46, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6048, Sa. Eigenthums ane heüßern und liegenden güttern 1025, Sa. Schulden 1382, Summa summarum 8900 lb – Schulden 397, Nach deren Abzug 8503 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 16.411 lb
Wÿdemb, So Frauw Salome Bullianin die Guischardische Wit. von der allguischartisch vnd mit gewißen maß substituirt. fidei Commiß Erb. eÿgenthümblich. Nahrung mit sonderbaren beding Zu genießen. Item Inhalt der dißem Inuentario einverleibten Vergleichung fo. (-) fac (-) befindet sich daß fraw Salome Bullianin herr Frantz Rudolff Guischardts selig. hinderlaßene wittib, die Jenige behaußung So Sie Jetzmahlen bewohnt, Inn d. Statt Straßburg nahe beÿ dem drachen geleg. Zum Ochßner genandt, welche den alt guischardisch. vnd mit gewißemaß substituirt. fidei Commis Erben eÿgenthümblich gehörig, also lang Sie Inn dem Wittwenstand verharret, freÿ Zu besitzen vnd zu bewohnen gutt* fug* vnd maß habe, auf Solche behaußung eher nicht als wann sie Ihren witwenstuehl Verruckhet wider abzutreten vnd Zu raumen schuldig pflichtig Vnd Ist Solche behaußung æstimirt vor vnd vmb 2000 lb.
Les héritiers Guichard passent un accord par lequel la maison zum Ochsner revient à Catherine Greiner, Susanne Barbe Schmid, François et Marie Guichard
1653 (19. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 28
(ratificirt Donnerst. 27. Jan. a° 1653) Erschienen H. Johann Reichßhoffer E.E. groß. Rhats Beÿsitzer für sich selbst, H hannß Adolph Grünwald EE Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Mariæ Guischartin und H Friderich Hammerer EE Sibner Gerichts Actuarius alß Vogt sein H. Grünwaldts Kinder, Weiters H Henrich Meichßner Gräv. hanaw. Ampt Mann Zu ballbronn, alß Fr. Catharinæ weÿl. H Johann Philipß Greiners U.I.D. und Gräv. hanaw: geheimen rhats nunmehr seel: nachgelaßenen wittibin, und im nahmen Mariæ Guischardin, Ferners H. Johann Christoph Reichßhoffer für sich selbsten, Mehr H Johann Carl Schmid alß Ehevogt Fr. Susannæ Barbaræ Guischardin, und dann Frantz Guischard für sich selbst. alle mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts, alß vß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, waß maßen Sie die gesampte Guischardtische sich albereit am 24. Aug. a° 1652. ihrer treÿer in gemein gehabte Behaußung. halben dahien mit einander gutlich. verglich. hetten, daß die Gewerbß behaußung sampt darauff stehend. Beschwärdt. obgemeldten H. Johann Reichßhoffern und H Johann Christoph Reichßhoffern Vattern und Sohn Zu deren Stammtheilen der gestalt verbleiben, daß Sie hiengeg. dem Jenig. Stammtheil so daß hauß Zum Ochßnern Zufallen wirt, an guten ohndisputirlichen Pfenningthurns Brieffen mit 5 p Ct verzinnßt werd. 727 fl. gut thun, dem ienig. Stammtheil aber so daß hauß Zur Fortun genannt zu komm. wirt, mit dergleich Pfenningthurns hauptgutern 1327. fl. herauß geben solle,
Wann Sie dann, solcher Abred gemäß, daß Ohnpartheÿische Looß umb diße beÿde häußer gelegt hette, und durch daßelben Fr. Maria Grünwaldtin und ihren Kindern daß hauß Zur Fortun,
Fr. Catharinæ Greinerin, Fr. Susannæ Barbaræ Schmidin, Frantz und Mariæ Guischartin aber die Behaußung zum Ochßner, zugefallen seÿen,
auch, ohnerachtet H Daniel Schoner der Statt Stallmaÿster umb seiner vff Frantz Guischardts ahne den vorbeschriebenen treÿen häußern gehabten Antheil habenden Hypothec (…)
Susanne Barbe Guischard, femme de Jean Charles Schmidt, cède par échange un quart de la maison aux enfants du teinturier Nicolas Herff, pour lesquels agit leur tuteur Abraham Herff
1653 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 553-v
(Protocoll. fol. 148.) Erschienen H Abraham Herff der handelßmann alß Vogt weÿl. Niclauß Herffen, deß Ferbers seines Bruders seel. Kinder, mit beÿstand H Johann Wolfgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter an einem,
So dann Fr. Susanna Barbara H Hannß Carl Schmidts eheliche haußfr. mit beÿstand ersetemelts ihres Ehevogts am andern theil haben bekannt nachgeschriebenen Tausch (…)
Nemlich es habe Er H Abraham Herff vögtlich. weiße ihro Schneiderin tauschweiß eingeraumbt, Einen Garten mit einem Gartenhäußlin und allen begriff recht. und Zugehördt. vor dem Scheißrhaÿner thor vff der Schiffmatten, einseit neben dem Lohgieß., anderseit neb. dem Spittalgieß. oben vff beÿde Gieß. und. vff die Schiffmatt stoßend gelegen, daran Grund und boden gemeiner statt gehörig ist und deroweg. iahrs 2 lib 10. ß bodenzinß erträgt, sonst. daß gepflantzte und gebawene geg. männigl. für ohnverhafftet
hiengeg. so habe Sie Fr. Schmidin ihnen den herffischen Kindern tauschweiß eigenthümlich übergeb. einen vierten theil ahne Zweÿen häußern, einem vordern und hindern mit deren hoff, hoffstatt, Gart. und all andern ihren Gebaüwen & alhie beÿ dem Marggräffl. hoff, einseit neben H Georg Hepding dem Metzgern theils und zum theil neben H Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammaÿstern, anderseit neben H Dietrich Lerse dem weiß leinwadhändlern zum theil, theilß neb. weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers seel. Wittibin und Erben, hind. in daß Bockhgäßlin, da dieße Behaußung auch einen Einfahrt hatt stoßend gelegen
Le teinturier Nicolas Herff et sa femme Rachel, fille de Daniel Simon, tous deux originaires d’Otterberg en Bas Palatinat (près de Kaiserslautern), achètent le droit de bourgeoisie le 15 décembre 1641 sans apporter d’enfant.
1641, 3° Livre de bourgeoisie p. 891
H. Niclaus Herff von Otterberg in der Vndern Pfaltz der ferber Erkaufft daß Burgerrecht für sich vndt seine Haußfrau Rachel weÿland Daniel Simonn von Otterberg seel. hinderlaßener dochter vmb 20 gold fl. Hatt Keine Kinder vnd würdt Zu den Tucheren diennen. Jur. 15.ten Xbris Aô 1641.
Abraham Herff vend au nom de sa nièce Rachel Herf, demeurant à Bâle, au marchand Pierre Bex. un quart de la maison dont les trois autres quarts apartiennent aux sœurs Guichard.
1661 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 476-v
(Prot. fol. 41.) Erschienen Herr Abraham Herff der Handelsmann alß Vogt Jungfr. Rachael Herffin, seines bruders dochter so alberaÿt majorennis und Zu baßel seÿe, mit assistentz Rhat und Gutachten Herrn Matthiß Schreibers burgers und Handelßmanns Zu besagtem Basell ihres Stieff Vatters
in gegensein Herrn Peter Bexen deß Handelßmanns
Einen Viertentheil ahne Zweÿen häußern einem Vordern und einem hindern, dero hoff, hoffstatt, Garten und allen andern ihren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben Martin Buckhlen dem Roßhändlern theilß und theilß neben H Johann Wenckhern treÿern der Statt Pfenningthurns anderseit neben Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändlern Zum theil, theilß neben weÿl. Jacob freÿen deß Käßhändlers seel. Wittib und Erben, hinden uff daß Bochß Gäßlein da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt stoßend gelegen, daran die übrige treÿ theil den Guischarisch. Schwestern gehörig Zu mahlen dieße ietzt Verkauffte Vierte theil gegen männiglich. ohnverhafftet – umb 200. lb
Fils du marchand du même nom, Pierre Bex épouse en 1646 Anne Marie, fille du brasseur Jean Kolb.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 27-v)
1646. Dominica Reminiscere 22. Febr. -Eadem Hr. Peter Bex der handelßmann, Hr Petri Bexen deß handelßmans v. burger alhier nachg. ehelicher sohn, vnd Jfr. Anna Maria, Hr Johann Kolben des Biersieders vndt burgers v. E.E. Kleinen Raths beÿsitzer eheliche Tochter, Copul Mont. 2. Martÿ (i 37)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 231-v n° 5) 1646. Dominica Reminiscere, Herr Peter Bex der handelßmann, Herr Peter Bexen des handelßmans hinderlaßene Ehelicher Son und Jungfrau Anna Maria, Herr Johannes Kolben des Biersieders undt eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzer eheliche tochter – Mont. Zim J. S Pet. (i 250)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du marié rue du Chameau (ensuite rue de l’Arbre Vert). Ceux du mari s’élèvent à 1 158 livres, ceux de la femme à 1 079 livres.
1646 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 10) n° 4
Inventarium vnd Beschreibung Aller vnd Jeder Haab, nahrung, vnd güettere, welche der Ehrenvest wolvornehme herr Peter Bex, burger vnd handelßmann alhie Zue Straßburg, wie auch die Ehren, vnd Tugendreiche fraw Anna Maria Kolbin, beede Ehegemächt in ihren Ehestandt Zusammen gebracht, vnd vmb künfftiger beßerer richtigkeit willen verglichener maßen fleißig inventirt, ersucht (…) So bescheh. In beÿsein der Ehrenvesten, Fürsichtig vnd weisen auch hochachtbaren vnd Wolvornehmen H Johann Kolben E. E. Großen Rhats alhie Jetzig. beÿsitzers als respectivé vatters vnd Schwähers vnd Johann Bexen burgers und handelßmanns daselbst als Bruders vnd Schwagers, Mitwochs den 15. Aprilis A° 1646.
Inn Einer Behaußung In diser Statt Straßburg In dem Camelgäßlin, So Weÿland H. Peter Bexen des eltern gewesenen Vornehmen handelßmanns alhie selig. nachgelaßener Fr. Wittiben vnd Erben eigenthümlich zuständig, Ist befund. worden wie volgt
Sa. des H. hausraths und Kleider 236, Sa. Silbergschirrs und Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 16, Sa. Wahren und Schulden 900, Summa summarum 1158 lb
der Frawen Nahrung, Sa. Haußrath 423, Sa. Guldenen ring 80, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Baarschafft 538, Summa summarum 1079 lb
Catherine, veuve de Gall Luck, vend la moitié de la maison à Pierre Bex
1662 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 393-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen Fr. Catharina weÿl. H. Georg Gall Luckhen U.I.D. und Gräffl. Hanawisch. Rhats nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz H. Johann Paul Luckhen Pfarrers Zue Ingweiler, ihres Schwagers
in gegensein H Peter Bexen deß handelßmanns mit beÿstand H. Daniel Brunnen deß handelßmanns
die helffte, ahne Zweÿen häußern einem Vordern und hindern, dero hoff, hoffstatt Garten und allen andern ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben Martin Buckhlen dem Roßhändlern theilß, und theilß neben H Johann Wenckhern treÿern deß Pfenningthurns, anderseit neben H Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändlern, Zum theil, und Theilß neben Weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, hinden uf daß Bockhen Gäßlein, da dieße behaußung auch Eine Einfahrt hatt stoßend gelegen, daran der eine Vierte theil dem Käuffern Vorhin gehörig, die übrige quart aber Frantz Guischardten ihr der Verkäufferin bruder Zuständig – umb 950 Gulden
Anne Marie Passavant, veuve de François Guichard de Bâle, vend le quart de la maison à Pierre Bex (qui en devient seul propriétaire).
1672 (17. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 113-v
(Prot. fol. 8.) Herr Friderich Barbett der Goltarbeiter alß Curator frawen Annæ Mariæ gebohrner Pasavantin weÿl. Frantz Guischardts nachgelaßener wittibin, von dero Er auch Zu gegenwärtiger Verschreibung Vermög eines sub dato Basell den 13. Januar. iüngsthien außgefertigten mit deroselben eÿgenen hand underschriebenen (…) gewaltscheins hierzu insonderheit gevollmächtigt worden ist, mit beÿstand Herren Johann Jacob Saltzmanns deß handelßmanns
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herren Peter Bexen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers
einen vierdten theil ahne Zweÿen häußern, einem vordern und einem hindern, dero Hoff, hoffstatt Garten und allen anderen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffisch. Hoff, einseit neben Martin buckhel dem Roßhändlern, theils und theils neben der Wenckherischen behaußung, anderseit neben Dietrerich Lerse dem Weiß leinwad händlern zum theil theils neben weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers seel. Erben, hinden uff daß Bochß Gäßlein, da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt, stoßend gelegen, daran alles übrige dem Käuffer, Vorhien gehörig – geschehen umb 225. lb
Pierre Bex hypothèque la maison au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur de la cathédrale
1672 (19. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 115
der Ehren Vest und weÿse herr Peter Bex E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer
in gegensein deß hoch ehrwürdig hochgelehrten Herrn Balthasar Friderich Saltzmanns SS. Theol. Licent. und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 250. lb
Unterpfand, deß Debitoris Vorder hauß mit allen deßen Gebäwen, begriffen, Weithen und Zugehördten alhier beÿ dem Marggräffischen Hoff, einseit neben Martin Buckhel dem Roßhändlern, anderseit neben Dietrich Lerse dem Weiß leinwadhändlern, hind. uff deß Schuldners Garten, so Zwischen dem ietzt hÿpothecirten order: und deßen hinder hauß liege, stoßend gelegen Bockhß Gäßlein, da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt, stoßend gelegen, daran alles übrige dem Käuffern Vorhien gehörig – geschehen umb 225. lb
Pierre Bex hypothèque la maison arrière qui donne dans la rue du Bouc au profit de la fille de l’orfèvre Tobie Franckenberger. La maison avant fait aussi partie de l’hypothèque d’après la mention marginale de 1674.
1672 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 205-v
der Ehrenvest und weÿse Herr Peter Bex E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein herrn Joachim Von Botzheims dreÿers im vmbgelt alß Curatoris Jungfr. Abigael und Margarethæ weÿl. herren Tobiæ Franckhenbergers geweßenen Gold Arbeiters nunmehr seel. nachgelaßene ehelicher dochter – schuldig seÿe 700 Pfund pfenning
Unterpfand, daß hindere hauß, Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in dem Bockhß Gäßlin, einseit Zum theil neben weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben der Wenckherischen behaußung hinden uff daß Bockhß gäßlin, da dieße behaußung auch eine Außfahrt hatt, stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen herr Jacob Von Botzheim alter dreÿer deß Vmbgelts, alß Vogt hierinn gedachter Franckhenbergerischer Kinder, hatt in gegensein deß hierinn gemeldten herren debitoris bekannt daß Er Von demsemben uff abschlag hierin Verschriebener 700. lb 50. lb empfangen haben derowegen Er Ihne sofern Vögtlicher weiß quittirte, zumahl die alhier beÿm Marggräfflichen Hoff, zwischen H. Hannß Conrad Huothen dem handelsmann Zum theil und theils neben herren Dominic dietrichen dießer Statt alten Ammaÿstern und dreÿ Zehnern und herren dietrich Lerse dem Weißleinwad händlern gelegener behaußung, und biß hero ad differentium deß andern haußes daß Vordere genannt, in hierinn constituirter general hÿpothec begriffen – Actum in ædibus Debit. den 21. Martÿ A° 1674.
Pierre Bex vend la maison avant au pasteur Jean Thiébaut Heinrici en convenant de la séparation avec la maison qu’il conserve.
1674 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 160-v
Herr Peter Bex der handelßmann und E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Herrn M. Johann Theobald Henrici Pfarrers zu St. Thomæ
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier beÿ dem Marggräffischen Hoff, einseit neben Herren Hannß Conrad Huothen dem handelsmann, zum theil, und theils neben der Wenckherischen Behaußung, anderseit neben herrn Dietrich Lerse dem Weißleinwad händler, hinden uff den Verkäuffern selbsten stoßend gelegen, für ohn Verhafftet, freÿ ledig und eÿgen und mit dießen außtruckhlichen an: und Eindingungen,
Erstlichen so soll und will der Herr Käuffer die, in den Garten eingerichtete Saalthür Zumauren, ahn solch ort ein fenster Gestell machen und Verglaßen, der herr Verkäuffer aber berührtes fenster in seinem Kosten Vergrämbsen laßen,
Fürs Zweite, so bleibt die andere, auch in den Garten gerichtete Thür, alß lang beÿden theilen beliebet, offen, sobaldt aber Eine oder die Andere Part, erwehnte thür nicht länger offen leÿden will, mag Er selbige alß dann nach belieben so balden in seinem Kosten Zue mauren laßen und soll Ihne daran Niemand irren noch hindern.
Drittens, so weder der Verkäuffer und Jeweilige Possessores deß Gartens, dem herren Käufferen oder Jeweiligen besitzern deß haußes, durch bawen, pflantzen oder uff andere weiß, kein tag, licht und lufft benehmen, der herr Käuffer anbeÿ berechtigt sein, mehr tag und licht zu suchen, Jedoch mit dem underschiedt, daß die Taglöcher oder geställ in den obern gemachen freÿ bleiben, in den undern aber Vergrämbst werden sollen.
Zum Vierdten, solle daß dächlin über den Stuben fenster Verbleiben, Zumahlen in seiner Alten Gerechtigkeiten für und für allerdingß gelaßen werden.
Fünfftens, soll die Rebhäld sambt dem Gehöltz so mit eÿsen in die Maur eingeklammert ist, davon hinweggethan, und ein werckhschuh berait hinaußwerts Von dem gemäur geruckt, die eÿsere Klammer auch, aus der Mauren genohmen werden, und also die Maur über all nichts berühre, sondern freÿ stehen, auch nichts grad Vor die fenster gebawet oder gepflantzet werden, einfolgig denenselben tag und Liecht wie droben bereits gemelt, ohnbenohmen sein.
Und weilen Sechstens ein Secret oder Heimlich gemach in der Stub Kammer, so in den Garten gerichtet ist, sich befindet, alß solle der herr Käuffer und die Jeweilige Possessores der behaußung berechtiget sein, so offt es räumens von nöthen hatt, besagt Heimlich Gemach durch den Garten (:wie solches bißhero auch geschehen:) Jedoch in sein des Käuffers oder Jeweiligen Besitzers Kosten, auf führen Zulaßen – umb 875 Gulden à 15 batzen
Jean Thiébaut Heinrici vend la maison à Laurent Bilger l’aîné, aubergiste à l’Ours.
1678 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 191
der Wohl ehrwürdig- wohlgelehrte Herr M. Johann Theobald Henrici Pfarrer Zu St. Thomæ, mit assistentz Herren Sambson Liechteißens haußmaÿsters im Kauffhauß seines Schwäher Vatters
in gegensein Lorentz Bilgers deß ältern Würthß Zum Bähren, mit beÿstand herrn Hannß Jacob Schneiders dreÿers deß Vmbgelts
Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffenn weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben hannß Conrad Huothen dem Handelßmann Zum theil, und theils neben der Wenckherischen behaußung, anderseit neben Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändler, hinden uff Hern Peter Bexen den Handelßmann, und altern Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen – geschehen umb 2700. fl. à 15. bazen
Originaire de Lampertheim, Laurent Bilger acquiert le droit de bourgeoisie alors qu’il est aubergiste au péage fluvial du Canal aux fleurs
1647, 3° Livre de bourgeoisie p. 920
Lorentz Bilger von Lampertheim Würth auff dem wasserzoll am blumengießen Erkaufft für sich daß Burgerrecht vmn 20 Goldfl. Ist ledigen Standts wird Zu einer E Zunfft der freÿburger dienen. Jur. den 10. 9.bris 1647.
Fils de Laurent Bilger de Lampertheim, l’aubergiste Laurent Bilger épouse en 1648 Salomé, fille de l’aubergiste Ambroise Hetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235-v n° 15)
1648. Dominica Trinitatis Lorentz Bilger der würth am Wasser Zoll am blumen gießen Lorentz bilgers des bawrsmans vnd burgers Zu Lam perth. hinderlaßener ehelicher Son vnd Jungfrau Salome Ambrosÿ Hetzell gewesenen wurths Zur Exet hinderlaßene eheliche tochter (i 254)
L’aubergiste à la Fleur Laurent Bilger se remarie en 1656 avec Marie Madeleine, fille du manant André Günter
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 252-v n° 23)
1656. Domin. XIII. et XIV. Trinit. 31. Aug. 7. 7.bris. H. Lorentz Bilger, gastgeber Zur Blumen vnd burger alhie, vnd Jungf. Maria Magdalena, Andreß Günters deß schirms verwanten alhie eheliche Tochter. St. Claus Mont. 8. 7.bris (i 271)
Marie Madeleine Genter, femme de Laurent Bilger, meurt le 2 janvier 1665 à l’âge de 35 ans
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 11 n° 2)
Anno 1665. den 2. Januar. Morgens Zwischen 4. vnd 5 uhr ist frau Maria Magdalena Bilgerin geborne Gentherin, hrn Laurentÿ Bilg. gastgeber v. würts Zum Geist eheliche haußfrau im 9. Jahr ihrer geführt. Ehe, vnd 35 Jahr, ihr völlig alter, in der Kindbett vnd ist auch Zu St. Gallen den 5. dicti Ehrlich begraben word. (i 14)
Laurent Bilger se remarie avec Jeanne Françoise Füchsel, fille du cornette Jean Michel Füxem d’Offenbourg. Le contrat de mariage est daté de juin 1667, le mariage est célébré en décembre 1666 à Illkirch pour paillardise (Hurerey halben)
Mariage, Illkirch (luth. p. 410 n° 7)
1666. Mittw. 5. Decemb. post domin. I. Adventus. Auß Obrigkeitlicher erkandtnuß, begangener Hurereÿ halb. allhier eingesegnet worden, Lorentz Bilger, der würth Zum Geist in Straßburg vnd Johanna Francisca Füchßlerin, von Offenburg (i 95)
1667, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 57) f° 321-v
Eheberedung deß Ehrenhafften H. Lorentz Bilgern Gastgeberen burgern Zu Straßb. vnd der tugendsamen Johannæ Franciscæ Füchßelin
(…) zwischen dem Ehrenhafften Vorgeachten herrn Lorentz Bilgern Gastgebern Zum Geist Burgern Zu Straßburg als hochzeitern an einem
So dann der Ehren und tugendtsamen Johannæ Franciscæ weÿland Herrn hannß Michaels Füchßlings von offenburg geweßenen cornets under herrn obersten hannß Reinhardt von Schawenburg Regiments Zu Pferdt seligen hinterbliebenen Eheleiblichen dochter, als hochzeiterin andern theils
in beÿsein und durch underhandlung der Ehrenvest vorgeachten und Ehrengeachten herrn hannß Jacob Schneiders Zinngießers und Meister hannß Friderich Kochen Stattschmidts deß herrn hohzeiters Schwäger vff sein deß Hn bräutigambs (…)
So beschehen und also verhandelt, in wohlermelter Statt Straßburg auch der Gastherberg Zum Geist Sambstags den 1. Junÿ oder brachmonats A° 1667. – Johann Thomann Tromer, Not. Cæs. Juratus
Laurent Bilger l’aîné loue la maison au marchand Jean Michel Zeissolff
1681 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 359
Lorentz Bilger der Älter
in gegensein Herren Johann Michael Zeißolffs deß handelsmanns
entlehnt, eine behausung mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier jenseit deß Stadens ohnfern dem Marggräffischen hoff, einseit neben herrn Johann Conradt Huethen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben herrn Dietrich Lerse gelegen, uff 4. Jahr lang Von nechst Verwichen Joh. Bapt: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. lb
Aubergiste à la Carpe bridée, Laurent Bilger fait son testament en octobre 1691
1691 (10.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 53) N° 174
Persönlich erschienen der Ehrenvest vnd wohlgeachte herr Lorentz Bilger der ältere, Gastgeber Zum Gerttenfisch vnd burger alhier Zu Straßburg, wiewohlen hohen Alters vnd etwas blöden: Jedoch aber von der Gnade des Grund Gütigen Gottes annoch auffrechten Gehend vnd stehenden Leibs (…)
Vor das andere, prælegirt Er seinem ältern Sohn H. Lorentz Bilgern dem Jüngern Gastgebern Zum Geÿst seinen Gebührigen Zweÿten theil ane der in dießer seiner Jetzigen Ehe erkaufften herberg Zum Gerttenfisch (…)
Beschehen seind dieße ding in der Königl. freÿen statt Straßburg vnd einer daselbst ane der Goldtschmitt gaß gelegener der Samlung Zum Thurn, modo dem Newen Corpori Collationis Zuständiger behaußung Oben in einer Stub mit den fenstern in berührte Goldtschmidt gaß außsehendt, Auff Mittwoch den 10. tag deß Monats Octobris St: N: Nachmittags Zwischen zweÿ vnd dreÿ Uhren Anno xvj. C Neuüntzig vnd eins
Laurent Bilger meurt en mars 1692 en délaissant huit enfant de ses trois mariages. L’inventaire est dressé dans l’auberge à la Carpe Bridée. La masse propre à la veuve est de 111 livres, celle des héritiers de 3 781 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 040 livres et le passif à 4 357 livres.
1692 (7.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 17
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehrenvest und Wohlgeachte H. Lorentz Bilger der ältere, Geweßener Gastgeber Zum Gertenfisch und burger Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 4.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft in beÿsein des Edel, Ehrenvest, fürsichtig vnd Wohlweiß, auch hochgelehrten herrn Johann Philipp Heüßen, vnd Hn Daniel Dietrichs, J.U. Ddi beeder E. E. Großen Raths wohlansehnlicher beÿsitzere, als auß wohlgedachten Raths Mittel hierzu Insonderheit abgeordneter Herren auff deß in Gott ruhenden hern in dreÿen Ehen erzeügte Kinder vnd ab intestato nachgelaßener nechster Erben (…) inventirt, durch die Ehrn: und Tugendsame Fraw Johannam Franciscam Bilgerin gebohrne Füxelin, die hinderbliebene Wittib, beÿständlich deß Edel, Vest und wohlgelehrten herrn Johann Martin Dautels, J.U. Ddi vornehmen Practici vnd Burgers alhier, Ihres Geschwornen Curatoris vnd Vogts (…) geäugt vnd Gezeigt (…) Actum und Angefangen Sambstags den 7.ten Junÿ vnd vollendet den 14.ten ejusdem Anno 1692.
Der Verstorbene Herr seel. hat auß dreÿ Ehen ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Auß Erster Ehe, 1. Herrn Lorentz Bilgern den Jüngern Gastgebern Zum Geÿst
Aus Zweÿter Ehe 2. Hn Johann Jacob Bilgern, Würth alhier, 3. H. Johann Bilgern, Gastgebern Zur Rooßen Zu Speÿr, dieße deÿ Burgere alhier, welche dem Geschäfft vor Ihr eigene Person abgewartet
Auß dritter Ehe. 4.to Fraw Annam Mariam Heüßin Gebohrne Bilgerin, Hn Cornelÿ Heüßen, Gastgebers auff H. Synd. Güntzers hoff und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfraw mit assistentz erstgedachtes ihres haußwürths, 5. Fraw Johannam Göppelin, Gebohren Bilgerin, Hannß Wilhelm Göppels, Metzgers und Burgers alhier haußfr. beÿständlich erstgemeldts Ihres Ehemannsn vnd dann deß Ehrenvest vnd Rechtsgelehrten herrn Johann Andreæ Mergileti Alhiesig. wohlverordneten Stattrichters und Schaffners deß Closters Zun Rewern, 6. Jungfr. Susannam, 7. Jfr. Ottiliam und dann 8. Johann David, dieße dreÿ ledige Bilgerische Geschwüsterd, deren Geschworner Vogt H Johann Lobstein, Kieffer vnd burger alhier, welcher dem Geschäfft von anfang biß Zu end beÿgewohnt, Alle Achgt deß Abgeleibten herrn seel. Söhn und döchter, Jedes Zu einem Achten theil berühend.
Copia Heüraths Verschreibung, perge in Prot. C. fol. 321.b et seqq.
Copia Dispositionis inter Liberos, Perge in Prot. D. fol. 371 et seqq.
In der Gastherberg Zum Gerttenfisch alhier so in dieße Verlaßenschafft gehörig befund. worden wie folgt.
Ane Höltz: und Schreinwerck, Auff den underen Fruchtkasten, In der obern Stuben, In der Cammer A, Im obern gang Stübel, Vor dießem Stübel, In der Cammer B, Im Nürnberger Stübel, Im Stub Cämmerlein, In der Cammer C, In der Cammer D, In der großen obern Stub, Im Kinder Stübel, Vor dießer Stub, Vor dießen gemachen, Im vndern hoff Stübel, In der Stub Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, Inn der Cammer G, In der Cammer H, In der Cammer J, In der Cammer K, Vor dießer Cammer, In der Cammer L, In der großen Stub Cammer, In der Gaststub, In der Kuchen, Im Keller, Im Schanckkeller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (T.) Item die Herberg Zum Gerttenfisch (…)
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths. Vermög deß über beÿder gewesener Eheleut in die Ehe gebrachte N°& den Ersten Junÿ Anno & 1667. durch H Johann Thoman Tromer, den Notarium auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Ergäntzung (106, abgang 8, verbleibt) 97, Summa summarum 111 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 291, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Guldin Rings 10 ß, Sa. Baarschafft 7, Sa. Fruchtgültt. von ligend. güttern fallend 13, Ergäntzungs Rest (4488, 885) 1603, Summa summarum 3951 lb – Schulden 170., Nach deren Abzug 3781 lb
Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 398, Sa. Frucht 199, Sa. Weins v. leerer vaß 644, Sa. Schiff b geschirrs 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 176, Sa. Guldenen Ring 24, Sa. Baarschafft 2671, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1710, Sa. Schulden 210, Summa summarum 6040 lb – Schulden 4357, Nach deren Abzug 1682 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5738 lb
Jeanne Françoise Füxel fait son testament un mois après la mort de son mari
1692 (8.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 53) N° 181
die Ehren und tugendsame Fr. Johanna Francisca Bilgerin, Gebohrene Füxelin, Weÿl. H. Lorentz Bilgers deß älteren, geweßenen Gastgebers zum Gertten fisch v. burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, mich vnderzeichneten Notarium vnd Zeugen, in berührte Gastherberg Zum Gertenfisch erfordern vnd kommen laßen, die wie dann in einer Stub in dem Mitlern Stockh, neben dem Schnecken, und den fenstern in den hoff außsehend, wie wohlen krancken, blöd. vnd auff einem beth liegenden leibs, Jedoch von dem Gnade gottes, guten verstandts, richtiger Sonnen vnd vernunfft angetroffen (…)
Zum vierten die Institutionem hæredum belangend, so will Sie Fr. Johanna Francisca Bilgerin, Gebore Füxelin die Testatrix hiemit Zu ihren rechten, wahren vnd vngezweiffelten erben ernant vnd instituirt haben, welche auch ohne das ab intestato Ihre Erben wären, Nahmentlich Fraw Annam Mariam Bilgerin H. Cornelÿ Heüßen des Würths Eheliche haußfr. Fr. Johannam Bilgerin, Hanß Wilhelm Göppels des Metzgers Ehefrau, Jfr. Susannam, Jfr. Ottiliam vnd Johann David die Bilgeren alle fünff Ihre mit oberwehntem H Lorentz Bilgern dem ältern seel. erzeügte Kinder (…)
Beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Auff Dienstag den 8. tag deß Monaths Apr. Newen Calenders Nachmittag Zwischen 1 vnd 2. Uhren Anno 692.
Laurent Bilger l’aîné vend la maison à Jean Harter, bailli de Barr, avec l’autorisation des Conseillers et Vingt-et-Un
1692 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 18
H. Lorentz Bilger der ältere würth Zum Gertenfisch allhier mit beÿstand hans Jacob Bilgers, deß würths, seines leiblichen Sohns
herrn Johann Harters, Ambtmanns der Herrschafft Barr mit beÿstand H. Johannis Stählins deß Handelßmanns allhier, auff die beÿ tit. H. Räth und XXI. heut dato ertheÿlte permission
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier beÿm Scharlachgäßlein geg. dem alßo genandt. Marggräfflichen hoff, so anietzo der H. Commendant der Statt Mons. Le Marquis de Chamilly bewohnt, einseit neben Hn Joh: Conrad Huthen E E Grosen Raths alt. beÿsitzer Zum theil, undt Zum theÿl neben der Wenckherisch. behaußung, anderseit neben Hn Mackau, dem Bereüther, hind. auff Peter Bexen, dem handelßmann stoßend gelegen, So gantz freÿ ledig undt eÿgen – umb 1200 pfund
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à condition qu’elle soit passée en présence des députés à ce commis.
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 4.) 11. Januarÿ 1692. – H. Harter Amptmann zu Barr pt° der bilgerischen hauß kaufs.
G. Ersch. herr H. Harther, Ambt Mann der herrschafft Barr, der ist willens Von Lorentz Bilger, würth Zum Gerthen fisch ein gegen dem Trach. gäßell über gelegenes hauß umb 2400. fl. an sich Zuerkauffen, bittet umb deßen gdge erlaubnus.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die Verschreibung in præsentia der Hh. Deputirten more solito geschehen möchte. H. XV. Friderici, und Hr Reiß
Barbe Neutelmann, veuve du bailli Jean Harter, meurt à Rosheim le 27 août 1694.
Sépulture, Saint-Etienne de Rosheim (cath.)
Hodie 27 Augusti anno 1694, sæpius* in infirmitate Sua Eccl.iæ sacramentis provisa, pié in Domino obÿt Domina Barbara Neutelmanin, D. Joannis Harter p.m. Satrapæ in Barr Relicta vidua, funus eius sequenti die elatum fuit (i 4)
Barbe Neutelmann meurt en délaissant trois enfants. L’inventaire dans lequel figure la maison sise à Strasbourg est dressé en présence du frère de la défunte, le libraire Jean Henri Neutelmann à Mulhouse.
1694 (6. 7.br), Rosheim (6 E 34, 6) n° 15
Inventation Unndt Beschreibung Über Weÿllandt der Edlen Viel Ehr und tugendreichen Frawen Barbaræ Neütelmännin Weÿlandt herrn Johann Harters Geweßenen Ambtmanns Zu Barr, Nach todt hinterlaßener Fraw Wittiben seeligen Zeitliche Verlaßenschafft
Kunndt Unndt Zu Wüßen seÿe Jedermänniglichen, demnach der Allerhöchste seinem Uhnerparlichen Göttlichen willen nach Weÿllandt die Edle Viel Ehr Undt tugendreiche Fraw Barbaram Neütelmännin den Zweÿ Undt Zwantzigsten Augusti dießes lauffenden 1694. Jahres allhier Zu Roßheimb von dießem Zeitlichen hoffendtlich Zu sich In daß Ewige leben abgefordtert, welche seel: Verblichene dan mit Ihrem Vielgeliebten Eheherren seeligen, dem Wohl Edlen Vest Vnd hochgelehrtem herren Johann Harteren geweßtem Ambtman zu Barr Im Vnderen Elsaß dreÿ Khindter Nammens, Marx Anthoni, Maria Francisca Vnndt Johanna Heinrica Ehelichen Erzogen Vndt Zu Rechtmäßigen Erben hindterlaßen, Alß Ist hierauff auff heüt Zu Endt bemeldtes datum auf requisition Vndt begehren deß Wohl Edlen Vest Vnndt hochgelehrten herren Frantz Christoph Rothen Ober Ambtmannß Beedter Graff: Vnd Herrschafften Horburg Vnndt Reichen Weÿhr, alß Wohlverordneten Vormundts, gedachter dreÿen Kindter durch mich Theobaldt Grawen Zur Zeit Verordneten Stattschreiber In der Statt Roßheimb, alle deroselben Verlaßenschafft, In gegenwarth Undt mit gehilff wohl Ermeldten herrn Vormundts, so dann herren Johann Heinrich Neütelmans, Burgers Vndt Buchhändtlers Zu Mühlhaußen, Ihro frawen Barbaræ seel. leiblichen herren Brudters, so dann herren Johann füesten Ambts Burgermeisters zu Roßheimb, die Küsten Vndt Kästen Eröffnet (…) Geschehen Zu Roßheimb den 6. Septembris 1694 so dann den 29. Januarÿ Anno 1695
Folgt Nun hierauff die Inventation Vor Vnndt an sich selbsten, Vndt Zwar erstlichen Behaußung. Erstlich Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehöhrdten, Rechten Undt Gerechtig Keiten zu Straßburg beÿm Scharrlachgäßlein gegen dem also genandten Margräfflichen hoff, so anjetzo der herr Commendant der Statt Le Marquis de Chamilly bewohnt, Einseith neben herrn Joh: Conrad huckhen Raths Verwandten Zum theil, Vndt Zum theil neben der Trenckherischen behaußung anderseith neben herren Mackan dem bereüther, hindten auff Peter bexen dem handtelsmann Stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig Vndt Eigen, angeschlagen Undt Erkhaufft p. 2400 fl. N° 1.2 2. et 3. Lauth dreÿ Pergamentinen Khauffbrieffen sub dato den 21. Martÿ 1674 den 7.ten Martÿ 1678. den 11. Januarÿ 1693.
Behaußung. Item eine behaußung in der Königl. Statt Roßheim, daß so genandte Löwenhauptische hauß (…)
Item eine Mühl behaußung sambt Matten vndt Garthen Zu Greßweÿller (…)
Le tuteur des deux enfants de Jean Harter vend la maison à l’entrepreneur des fortifications André Prisset avec l’autorisation des Conseillers et Vingt-et-Un.
1700 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 249-v
H. Johannes Stählin der handelsmann, alß vermög eines von hernach gemeldten seinen principalen eÿgenhändig underschriebenen und mit deßen Pitschafft sigillirten, am 11. Martÿ jüngst in barr datirten und bona fide recogniscirt. Gewalds constituirter mandatarius Hn Jacob Kleinen deß Weinstichers und Fürsprech. zu Barr alß geordnet. Vogts Weÿl. Hn Johann Herters, gewesenen Ambtmanns der Herrschafft Barr hind.laßenen 2 Kinder
Hn André Prisset, Entreprenneur des fortifications de Strasbourg – auff der am 5. huius beÿ Hn Räth und XXI. ertheÿlte Obrigkeitiche permission
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt, Recht, und gerechtigkeit. allhier beÿm Scharlachgäßlein, geg. dem alßo genandten Marggräffisch. hoff, so anietzo der H. Commendant der Statt Mons. le Marquis de Chamilly bewohnet, einseit neben weil. H. Johann Conrad Huthen, gewesen handelßmanns und E.E. Großen Raths alten beÿsitzers sel. Erben, Zum theil, und zum theÿl neb. der Wenckerischen behaußung anderseit neben H. Frantz Wilhelm Macau dem XXI. hinden auff weÿl. H. Peter Bexen deß handelßmanns sel. Erben, stoßend geleg. – um 1500 pfund
[in margine :] den 24. maÿ 1700 Ist hieringemelter H Jacob Klein der Vogt selbst erschienen, hat zu vorderst diese Kauffverschreibung hören Verlesen, Vnd hernach dieselbe in allem confirmiet und ratificirt, wie deßen vnderschrifft bezeüget
Le conseiller épiscopal Pallas demande l’autorisation d’acquérir la maison le 13 mars 1700. André Prisset dit Saint-André déclare le 29 mars que le bureau des logements militaires l’a autorisé à habiter la maison pendant trois ans à titre de dédommagement et qu’il est disposé à l’acheter aux même conditions que Pallas. La commisson d’enquête rapporte le 5 avril que la maison comprend une salle, trois poêles, cinq chambres, un grenier pour 500 quartaux de grains et deux caves. Le syndic royal Klinglin fait observer que Pallas qui a déjà acheté puis vendu une maison semble se livrer à la spéculation et qu’il demanderait une exemption de charges en sa qualité de représentant épiscopal. L’entrepreneur Prisset a quant à lui un comportement irréprochable depuis qu’il est à Strasbourg et ferait valoir ses prétensions contre la Ville s’il ne devenait pas propriétaire de la maison. L’assemblée décide d’autoriser la vente à André Prisset.
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
der Harterischen Kinder Vogt pt° hauß Verkauffs. 52. 59. relation. 62.
(p. 52) Sambstags den 13.ten Martÿ 1700 – der Harterischen Kinder Vogt pt° hauß Verkauffs
Rieß. noîe weÿl. H. Ambtmanns Johann Harters hinterlaßener Kinder Vogts H Johann Strehling alß mandatarius des will die harterische behausung beÿ deß H. Commendanten hauß gelegen an den bischofflich. Herrn Rathherrn Pallas verkauffen, b. vndertg. deßen gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Reineri vnd H. Schübler deputirt.
(p. 59) Montags den 29.ten Martÿ 1700 – Sieur St André will in den Kauff stehen der Harterischen Kinder behaußung betr.
Ersch. alß Anwald Sieur St André Entrepreneurs des fortifications prod. vnderth. vnd gehorsames Memoriale und bitten mit beÿlag Lit. A in welchem Er exponirt daß durch die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung die harterische behaußung auff 3 jahr Zubewohnen wegen gewißen gehabter prætensionen welche Er fallen laßen ihme vberlaß. worden, weilen nun anjetzo nicht mehr als ein jahr solche behaußung gehabt, so würde Er auff den fall außzieh. müßte, die damnum interesse vndt schaden an die Hh. Deputirte vnd consequenter an seiner Statt suchen müßen, deßweg. Er solchem vorzukommen resolvirt were in eben solchem preiß Zu welchem Herr Ambtmann Pallas sich erbetten, das hauß quæstionis käufflich anzunehmen mit beÿgefügter bitt ihme den vorzug hierinn Zulaßen, vnd die permission Zu solchem vorhabenden Contract Zugeben.
Herr Syndicus Klingling meldet, es were daß Imploranten seiner præension gantz liquid vnd erscheine auß der beÿlag Lit. A daß die harterische behaußung durch die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung ihme auff 3 jahr lang wegen einer Zu erfordernden gehabter reparations kösten ohne entgeld gelehnt worden seÿe, weilen nun das Interesse publicum beÿ dieser sach versire, auch Mhh. den consens in den von H. Abmtbamm Pallas vorhabenden Kauff der harterischen behaußung noch nicht gegeben vnd also res integra est, so hette Er darvorgehalten, daß man dahin Zu contribuiren haben würde, daß viel mehr H. St André, als H. Ambtmann Pallas solche behaußung keüfflich vberlaß. werden möchte, daßweg. dann dem Hh. Deputirten Zu committiren sein werde mit dem Vormünder der harterischen Kinder auß der sach Zu reden, vnd darfür Zu trachten*, daß sich die parten wegen dießer behaußung mit einander vergleichen möchten.
Erk. würdt denen Hh. Deputirten committirt die parten wegen der quæstionirten behausung mit einander Zu vergleichen.
(p. 62) Montags den 5. Aprilis 1700 – Relation den Verkauff der harterischen Kinder betr.
Herr XV. Reineri und H. Rathherr Schübler referiren daß Sie der am 13.ten vnd 29.ten Martÿ jüngst ergangenen erkandnuß Zu folge den augenschein in der harterischen behaußung beÿ dem H. Commendanten hauß gelegen eingenohmen vnd dabeÿ befunden hetten, daß dieselbe Einen Saal 3 stuben 5 Kammern, Eine Fruchtschütt Zu 500 frl. Zu logiren, vnd Zween Keller habe, herr Ambtmann Pallas habe sich zwar Erstlich angemeldet vnd auff erhaltenenden consens gedachte behausung vmb 2100. fl. käufflich annehmen* wolle, Es were aber in zwischen herr St. André Entrepreneur des fortifications mit einem Memorial eingekommen, vnd hette sich offerirt nicht allein auff gleiche conditiones dieselbe behaußung käufflich ahne Sich Zuerhandeln, sondern auch den jenigen hauß Zinß für das erste jahr welchen die Deputirte beÿ der Einquartierung vermög deß mit ihme gemachten accords für ihne wegen der Zuerfordern [p. 63] gehabte reparations Kosten bezahlt, wider Zu ersetzen sondern auch für die noch zween vbrige alß wann Sie würcklich. bezahlt worden weren Zu quittiren, vnd würde also Zu Mghh. decision gestellt, welchem von dießen beÿden Sie die permission geben wollen solche behaußung käufflich anzunehmen.
Herr Syndicus Klingling meldet nach dem Herr Johann Strehling alß Mandatarius deß Curatoris der harterischen Kinder beÿ Mhh. eingekommen vnd die quæstionirte behausung an H. Ambmann Pallas Zu verkauffen vmb obrigkeitlich Consens gebetten, seÿe damahlen eine Deputation nach gewohnheit erkandt worden, alß aber nach dießer denen Hh. Deputirten auffgetragenen Commisson H. St. André Entrepreneur des fortifications mit einem Memorial auch beÿ Mhh. einkommen vnd darinn exponirt, daß vor einem jahr durch die Hh. Depurirte beÿ der Einquartierung ein vergleich mit ihne dahin getroffen worden, daß Er ohne entgelt ged. harterische behaußung bewohnen vndt Sie den hauß Zinß auff 3 jahr für ihne Zahlen solten, vnd wann Er anjetzo durch solchen vorhabenden verkauff gezwungen würde, das hauß Zu quittiren Er anderwertige Satisfaction vnd indemnisation würde such. müßen, solchen aber vorzukommen gesinnet were, erstgemelte behaußung in eben solchem preiß wie H. Ambtmann Pallas käufflich anzunehmen, [p. 64] vnd daß auch dem Verkäuffer indifferent seÿe ob H. Ambtmann Pallas oder Er das hauß bekomme, wofern ihme nur das gemachte pretium dafür richtig bezahlt werde, alß were dann Hh. Deputirten die fernere commission gegeben worden die parten, wo* mögte mit einander Zuvergleichen, vnd dafür Zutrachten, daß ob interesse publicum dem H St André die quæstiionirte behausung Käufflich vberlaßen werden möchte, wann auch die herren Deputirte anjetzo ihrer relation abgelegt, so werde nunmehr die quæstion, welchem von dießen beÿden sich præsentireden Käuffern durch adjudication dießer behaußung Zu favorisiren sein werde, es seÿ bekandt daß die alte ordnung Vermöge vnd haben wolle, daß kein burger ohne Obrigkeitliche permission einige Behaußung an einem frembden verkauffen solle, vnd also der Verkäuffer solcher verkauff ohne Zuvor erhaltenem Obrigkeitlich. Consens nicht schließen Können, vnd weilen auch der Statt interesse Zimlich beÿ dieser sach versirt, in dem H. St. André, so fern Er das hauß quæstionis würde quittiren müßen, seine actionem indemnisationis wider Mghh. einstellen würde, vnd Sie ohne auch billigmäßige satisfaction Zuthun würde gehalten werden, vnd vber das auch darauff Zu reflectiren seÿe, daß derselbe schon eine geraume Zeit allhier wohne vnd verschiedene entreprises vbernohmen, vndt sich dergestalten erzeigt, daß keine klage vber ihne gekommen, Zumahl. erbiethig ist nicht allein das für ihne wegen deß ersten hauß Zinßes bezahlte gelt wider zu refundiren, [p. 65] sondern auch für die Zween noch restirende hauß Zinß alß daran Sie würcklich bezahlt worden weren, Zu quittiren, hingegen aber herr Ambtmann Pallas, wann ihme solche behaußung adjudicirt werden solte, alß bischofflicher bedienter nicht allein die Einquartierungs sondern auch Umbgelts befreÿung prætendien würde, vnd es auch ohne dem, dß ged. H. Pallas schon Zum Zweiten mahl einige häußer gekaufft, vnd nachgegends wider verkaufft, also eh es scheine alß wann Er ein Commercium damit treiben thäte, Zumahlen auch verlauten wolle, daß Er eines von ged. häußer ohne erhaltenem consens wider an Ein frembde vnd Jene* Privilegirte persohn verkaufft habe, alß hette Er H. Syndicus beÿ solcher der sachen beschaffenheit, vnd dießen mit einauffenden umbständen darvor gehalten daß es dem publico viel nutzlicher vnd vorständiger sein werde wann beÿ dießem Kauff H. St André favorisirt vnd demselben auff offerirte conditiones die quæstionirte behaußung käufflich anzunehmen erkandt würde.
Erk. Würdt H. St André die quæstionirte harterische behaußung käufflichen auff offeritrte conditiones anzunehmen erlaubt, es soll aber der Contract in beÿsein der Herren Deputirten mit dem gewohnlich. Clausulen denen allhießigen Ordnung. gemäß in der Contractstub verschrieben werden.
L’entrepreneur des fortifications André Prisset fait baptiser deux enfants à Strasbourg en 1685 et 1687. Sa femme Susanne Paulus est originaire du Val Saint-Urbain
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 129)
13. die Aug. 1685. Baptizata Johanna, Parentes Andreas Prisset, Entrepreneur, Susanna Paulus ex valle S. Urbani. Patrini D. Jo: Claudius Baussier, Prætor criminalis et Judex Regius in Ciuitate et Fortalitÿs Argent. Anna Ernaux femme de Monsieur Febue, Entrepreneur (signé) Andre prisset (i 71)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 255) 1687. Aprilis. 16. Huius fuit sacrâ baptismalis undâ abluta Maria H Andreæ Priset Entrepreneur des fortifications de Strasbourg Et Dnæ Susannæ paullus legitima filia (i 135)
Michel d’Hangest, veuf de Françoise Postolle, épouse en 1693 Anne Jacquemin, fille de Joseph Jacquemin, bourgeois de Sainte-Marie-aux-Mines et de Susanne Paulus qui s’est remariée avec André Prisset dit Saint-André
1693 (25.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 7)
Mariage 25 octobre 1693 – furent presens Sieur Michel d’Hangest ci devant directeur des Hospitaux du Roy tant de lad° ville que de celle de Landau, pour luy et en son nom d’vne part
Et Dam.elle anne Jacquemin fille de deffunt Joseph Jacquemin en son vivant bourgeois de Ste Marie aux mines et de dlle. Suzanne Paulus sa femme ses pere et mere, assistée du Sr André Prisset dit St André, Entrepreneur de partie des fortiff.ons de lad° ville de Strasbourg son beau pere et de Lad° Damlle Suzanne Paulus sa femme pour elle et en son nom d’autre part
Led. Sieur de Sr andré et Lad° dam.le sa femme ont promis de donner a lad° Dalle Leur fille future espouze La Soê de 3000 Liures tant en meubles, Hardes p. son usage, Linge qu’argent comptant (…)
Led. futur espoux ou ses héritiers retireront La somme de 26.507 Liures a quoy s’est trouvé monter l’Inventaire fait des biens dud. St dhangest futur Espoux et damlle. Francoise postolle sa premiere femme le 28. 7.bre dernier fait par Le Nore. soussigné pour la conservation des droits de Jacques d’Hangest fils mineur
en prsce (…) de Joseph Jacquemin frere de lad° demlle future Epouze
Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim demande le 14 mai 1704 l’autorisation d’acquérir pour 4 000 florins la maison qui appartient à André Prisset dit Saint-André. La commission d’enquête constate que la maison comprend deux corps de logis dont l’un en pierre et l’autre en pans de bois. L’acquéreur déclare se soumettre à toutes les conditions réglementaires, hormis les logements militaires et le droit de manance. Le préteur royal fait observer que l’acquéreur devrait se soumettre à toutes les conditions sans exception si on appliquait strictement le règlement. Il est cependant d’avis d’accéder à la demande du pétitionnaire, d’autant que vingt-deux maisons nobles exemptées sont depuis peu devenues propriété de bourgeois
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 134) Mittwochs den 14.ten Maÿ 1704. – H. Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim vmb permission eine beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegene behaußung Zukauffen
dem Procuratori würdt 1 lb straff wegen wider ordnung noîe des Kaüffers beschehenen anruffens angesetzt
K. Ersch. nôe des Vesten Hrn Wolffgang Philipp Eübrechts von Türckheim der will Von Hrn André Prisset genannt St. André eine ohnweit des Hrn Mareschal de Chamilly Hoffs gelegene behaußung per 4000 fl. ahn sich erhandtlen bittet vmb obrig Keitlichen Consens.
Erk. werden H. XV.er Scherer Vndt H. Rathh. Mockel vmb den augenschein einzunehmen deputirt vndt wirdt anbeÿ dem procuratori weÿllen Er wieder Ordnung nôe des Kauffers angeruffen, ohnerachtet Ihm ohnlängst beditten worden, dergleich. Erlaubnußen nôe des Verkheuffers Zu suchen Zur wohl verdienten Straff 1. lb angesetzt. H. XV.er Scherer vndt H. Rathh. Mockel
(p. 143) Montags den 19.ten Maÿ 1704. – Michel Danger Juge et Garde de la monnoye wegen verkauffs eines beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegenen hausses
Kun. Ersch. Michel Danger Juge et Garde de la monnoye de Strasbourg prod. Mandatum auff sein person von H. André Brisset dit St. André seinem Schweher ihme ertheilt, daß er sein hauß vnd hoff vnd übrige güther verkauffen möge vnd weilen Er willens deßelben beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegene behausung ahne herrn Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim vmb 4000 fl. Zuverkauffen alß b. deßwegen vmb Obrigkeitlich consens.
Herr Syndicus weilen diese Sach nunmehr durch dießen gehaltenen recess in richtigkeit gebracht vnd die Ordnung observirt worden alß werde das geschäfft denen vorigen herren Deputirten Zu committiren sein.
(p. 154) Montags den 26.ten Maÿ 1704. – relation d. Hh Deputirten wegen hauß verkauffs von Michel Danger Juge et Garde de la monnoye alß Anwald H. St André
H. XV.er Scherer vndt H. Rathh. Mockel referiren, Sie hätten der Ihnen ohnlängst auffgetragener Commission Zu volge nicht ermangelt den augenschein in der Jenigen behaußung so H. Michel Danger Juge et Garde de la Monnoye de Strasbourg als Mandatarius Hn St André Prissét dit St André seines schwehers ahne den Vesten Hrn Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim verkauffen will, einzunehmen, dabeÿ sich dann befund. daß gedachte behaußung beÿ des Hrn Mareschal de chamillÿ Hoff Einseith Hn de werth anderseith Hn xv.er de Makau gelegen seÿe, hinten auff der Bexischen wittib behaußung stoßendt, vndt in 2 Corps de logis /:darunter das eine von stein das andere aber von holtz:/ bestehe, der Kauff were per 4000 fl. geschloßen darvon 3000 fl. gleich Baar erlegt, die restirendte 1000 fl aber sollen denen Harterischen Kindtern verzinnßet werden, der H. Käuffer habe versprochen sich allen den in der instruction enthaltenen Conditiones außer der Einquartierung vndt des real schirmgeldts als wovon Er die befreÿung in ansehung seithero etliche Jahren Crafft überreichtes Verzeichnus beÿ 22 adeliche freÿhöff vndt Stamm Sitz warunter Zweÿ ererst verwichene woch ahne allhießige burgere verkaufft worden, zu erhalten tröstlicher hoffnung were.
H. Stättmeister Wormbser berichtet daß Er äußerlich vernommen habe, daß sich H. von Türckheim der Käuffer in allhießiges burgerrecht einzulassen willens seÿe.
die Herren Schirmrichtere berichten, daß H. St André der Verkäuffer das schirmgeldt noch Von einigen Jahren schuldig seÿe, mit unterthäniger bitt daß solches beÿ der Verschreibung möchte eingehalten werden.
H. Sÿndicus regius votirt hierauff vndt meldet, es were gewiß, daß wann mghhrn die Sach genauw vndt nach der Schärffe ansehen wollten, dem Hn Imploranten in seinem begehren nicht anderster könte willfahrt wordten, als wann Er sich der Einquartierung vnd dem real schirmgeldt submittiren wurdte, maßen in der in Anno 1692 auffgesetzter instruction so theils auß den alten ordnungen gezogen expressé enthalten, daß die alienationen der burgerlichen häußen ahne frembde ohne der gleichen submissiones nicht solten erlaubt werden, wie dann auch da die quæstion von Mr de Bellecroix gewesen, welcher ebenfalls dergleichen befreÿungen in ansehung seines Caracteris prætendirt, Ihro Maÿestät durch ein rescriptum befohlen, daß die burgerliche häußer, wann Sie auch ahne befreÿter Personen verkaufft werden nichts desto weniger denen burgerlichen anlagen vnterwürffig verbleiben sollen, allein wann Mghh. Consideriren wurdten, daß in etlichen Jahren beÿ 22 adeliche höff warunter Verwichener woch ererst das alte adeliche Mügische Stammhaus in der Knoblochsgaß, vndt [p. 157] das alte Weitersheimische Stammhaus auf dem Roßmarckt ahne allhiesige burgere verkauff worden weren, so erfordere die æquität, daß mann von seithen mghh, einigen egard für die hhn adeliche in der gleichen fällen habe, vndt hätte Er darvor gehalten, daß in ansehung obangeregter motiven dem Hrn Imploranten gegen bezahlung des gewohnlichen Pfundzolls in seinem begehren zuwillfahren seÿe doch ohne præjudiz mghhn ordnungen vndt gedachten königlichen rescripti.
Erk. wirdt mit gebettener Erlaubnus dergestalten willfahrt, daß die verschreibung in allhiesiger Contractstuben in gegenseÿn Hhn XV.er Scherers vndt Hn Rath. mockels als Depp. /:welchen sowohl wegen bezahlung des Pfundzolls, als ahne Hrn St. andré zu forderen habendte schirmgeldts zu vigiliren committirt wirdt:/ vorgenommen werdten, vndt der H Käuffer sich allen den in der in Anno 1692 auffgesetzten instruction enthaltenen Conditionen außer der Einquartierung vndt des real schirmgelts, als wovon Er auß sonderbahren Consideration, doch ohne præjudiz der allhiesigen ordnungen, wie auch der Capitulation vndt ohnlängst erhaltenen Königlichen rescripto befreÿt wirdt, Zu submittiren schuldig seÿn solle.
Michel d’Hangest vend au nom d’André Prisset de Saint-André, domicilié à Pierrelatte en Dauphiné, la maison à Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim, seigneur de Schœneck, pour 2 000 livres strasbourgeoises
1704 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 272-v
(2000) Erschienen Hr. Michael d’Hangest Con.r Du Roy Juge et garde de La monoye zu Straßburg nahmens Hn. Andreæ Prisset dt. St. André Entrepreneur de partie des fortifications de Strasbourg hierzu kraft eines hierbeÿ prod: von erwehntem Hn. Principalen unterschr. sub dato Pierrelatte en Dauphiné den 21. oct. 1703 (…) gegebenen gewalts legitimiret
hatt in gegenseÿn S.T. Hn. Wolfgang Philipp Heinrich Eckbrecht v. Dürckheim Hn. zu Schöneck (verkaufft)
Hauß Hoff Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier beÿm Scharlach gäßlein gegen demjenigen Hoff so zu pp. deß Hn. Marechals de Chamilly bewohnung destiniret ist, eins: neben H. Peter de Werdt Preteur Royal à Landau theils v. theils neben dem Wenckerischen Hauß anderseit neben p. Hn Frantz Wllhelm Macau XXI.gern hinten auf weÿl. Peter Bexen Handelsmanns EE. stoßend gelegen, welches Hauß annoch um 500 pfund. Str: weÿl. Joh: Harters geweßenen amptmanns Zu Barr 2. KK. verhafftet, sonsten freÿ, ledig u. eÿgen seÿe (…) geschehen um 1500 pfund
Acum in præsentia Hn Joseph Scherrers XV.ners u. Hn Frid. Reichard Mockels Senatoris hierzu in specie Legitimirt den 30. Maÿ 1704.
Fils du lieutenant colonel Wolffgang Frédéric et de Madeleine Catherine de Hunolstein, Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim épouse en 1694 Chrétienne Dorothée Waldner von Freundstein, fille de Frédéric Louis et de Marie Cordule de Ritschütz : contrat de mariage à Schweighouse tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Sundhoffen
Eheberedung – Zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Herr Zu Schönecken des auch Wohlgebohrnen herrn herrn Wolffgang Friderichs Eckbrecht von Dürckheim, Herrn Zu Schönecken, Obrist Lieutenant und Churpfältzischen auch Marggräffl. Badischen Commendant der vordern Graffschafft Sponheim mit weÿland der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Magdalena Catharina gebohrner Vögtin Zu Hunoldstein, Eheleiblichem Sohn, an einem Theil so dann der Wohlgebohrnen fräulin, fräulin Christina Dorothea Waldnerin von Freundstein, des auch Wohlgebohrnen Herrn Herrn Friderich Ludwig Waldners von Freundstein mit der auch Wohlgebohrnen Fraun Fraun Maria Cordula gebohrner Von Rodschitz ehelicher Tochter andern theils – So geschehen Zu Schweighaußen den 20.tag des Monats Decembris neuen Calenders im Jar nach der Gnadenreich Geburt Christi Jesu unsers einigen Erlößers und Seeligmachers 1694
Mariage, Sundhoffen (luth.)
Anno 1695. den 31. Januarÿ Wurden ordentlichem gebrauch nach in Gottes nahmen Zusammen gegeben & Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, & Herrn Wolffgang Fridrichs Eckbrecht v. Türckheim Ehl. Sohn, Mitt Fräulein Christinæ Dorotheæ Waldnerin v. Freündstein, & Herrn Fridrich Ludwig Waldners v. Freündstein Ehl. Fräulein Tochter (i 73 – mes remerciements à Lilly Metzger)
La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de son beau-père Frédéric Louis Waldner de Freundstein comme propriétaire de la moitié. Le défunt a épousé Marie Cordule de Rothschütz par contrat de mariage dressé à Durlach le 27 janvier 1674. Il délaisse quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 2 040 livres, le passif à 660 livres.
1708 (24. 7.br), Not. Courtz (6 E 41, 451) n° 19
Inventarium über Weÿland deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freundstein Herrn zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler und der auch weÿland Wohlgebohrnen Frauen frauen Mariæ Cordulæ Waldnerin von Freundstein gebohrner von Rotschütz, beeder Hochadel: Ehegemächte seeligen, in der Statt Straßburg befindlichen, Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1708.
Inventarium und Beschreibung aller derienigen Haav und Nahrung, liegend und fahrend, beweg: und unbeweglichen, so Weÿl. der Wohlgebohrne Herr, Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, welcher den 17.ten Junÿ Anni Currentis seelig entschlaffen, Und die Wohlgebohrne Frau, Frau Maria Cordula Waldnerin von Freundstein, gebohrne von Rotschütz, die den 19. Augusti Anno 1707. dieses Zeitliche geseegnet, beede nunmehro in Gott ruhende Adeliche Ehegemächte, verlaßen, und auf erfordern und begehren deroselben mit einander ehelig erziehlt hernach gemelten Adelichen Vier Kindern und ab intestato hinterbliebenen erben benantlichen der Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, hochfürstl :Pfaltz Birckenfeldischen Hoff und Regierungs Rath auch Obrist Forstmeister der Graffschafft Rappoltstein, und Herrn Christian Carl Philipp Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, So dann die wohlgebohrnen frauen, frauen Christinæ Dorotheæ Eckbrecht Von Türckheim, gebohrner Waldnerin von Freundstein, mit beÿstandt dero Herrn Ehegemahls deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Wolffgang Philipp Eckbrecht Von Türckheim, Herrn Zu Schönecken, Und Frauen Mariæ Catharinæ Wurmßerin Von Vendenheimb Zu Sundhaußen, gebohrner Waldnerin von Freundstein, mit ebenmäßiger Assistenz dero Herrn Ehegemahls, des Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmßers Von Vendenheimb Zu Sundhaußen, (…) So geschehen und angefangen in der Statt Straßburg den 4. Monathstag Septembris Anno Christi 1708.
Copia der Eheberedung – zwischen unßerer Cammer Jungfer Maria Cordula von Rothschütz, Weÿland Niclaus Bernhard Von Rothschätz und Anna Elisabeth von Rothschütz gebohrenen Von Crailßheimb Ehelichen Tochter an einem, dann Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Philipp Jacob Waldners von Freundstein und Anna Ursula Waldnerin von Freundstein gebohrnen Eckbrechtin Vin Türckheim Ehelichen Herrn Sohn (…) so geschehen und geben ist zu Durlach den 27. Januarÿ Anno 1674.
Copia Testamenti nuncupativi – 1705 (…) auf Sambstags den 25. Monatstags Aprilis Nachmittags zwischen dreÿ, vier und fünff Uhren un dem Adelichen Holtzapffelischen, in der Elisabethen Gaßen gelegenen Hoff, in mein deß Notarÿ Stub Cammer mit denen fernstern auf die Gaß außsehend (…) Persönlich kommen und erschienen der Wohlgebohrne Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, gesunden gehenden und stehenden Leibes (…) Johann Georg Schönherr, Notarius juratus publicus
Copia Testamenti nuncupativi – 1705. (…) auff Sonntags den 26. Aprilis Nachmittags Zwischen fünff und Sechs Uhren in einer ane dem Scharlachgäßlein Zu Straßburg gelegenen Behaußung und Zwar dem hinteren Stubkammer mit denen Fenstern in den Bexischen Gartten außsehend, die wohlgebohrne Frau Maria Cordula Waldnerin von Freundstein, gebohrne von Rothschütz (…) zu sich erfordern laßen welche wir dann etwas Krancken und unpäßlichen Leibes auff einem Bett liegend (…) Johann Georg Schönherr, Notarius juratus publicus
In Einer in der Statt Straßburg am Scharlachgäßlein gelegenen und Zur helffte in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Sa. Schrein und Höltzinwerkhs 61 Sa. Bett und Federwerckhs 40, Sa. Leinwath und Getuch 86, Sa. Tapicerie und Sergenwerckh 44, Sa. Spinnrath 28, Sa. Zinn, Kupfer, Möß und Eißengeschirr 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 201, Sa. Gutschen und Geschirr 160, Sa. Wein im Keller zu Straßburg 189, Sa. Faß im Keller zu Straßburg 20, Sa. Früchten auf der Cast 178 lb
Hauß zu Straßburg, Item eine in der Statt Straßburg an dem so genanten Scharlachgäßlein hinter dem Gouuernement gelegene, und hiehero zur helffte eigenthümlich gehörige behaußung, die andere helffte dem Wohlgebohrnen herrn Wolff Philipp Eckbrecht Von Türckheimb zuständig, ist zusammen erkaufft worden pro 2000 lb. d. thut hieher die helffte 1000 lb.
Summa summarum 2040. lb – Schulden 660, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 1380
Inventarium über Alle Hochadelich Waldnerische, Im Ober: und untern Elsaß gelegene Lehens Herrschafften güther und gefällen, auffgerichtet in Anno 1709.
Marie Cordule de Rothschütz meurt le 19 août 1707 à l’âge de 60 ans. Son corps est inhumé dans l’église de Vendenheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1704-1735 f° 28 n° 46)
Freÿtags den 19. Aug. 1707 starb die Wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Cordula Waldnerin von Freundstein gebohrne von Rothschütz deß Wohlgebohrnen Herren Herren Friderich Ludwig Waldners Von Freundstein Herrn zu Schweighaussen Syrentz Beerweyler vnd Bertschweÿler gewessene Ehegemahlin, Ihres alters 60 jahr 1 Monath und 23 tage, Und ist Montags den 22 dito beÿ gehaltener Leichenpredigt Zu Vendenheimb in die Kirche begraben worden, davon auch Zeugen (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim alß dochter Man (i 31)
Sépulture, Vendenheim (luth. p. 102)
1707. Den 19. August Abendts vmb 6 vhr ist zu Straßburg die Wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Cordula Waldnerin von Freündtstein gebohrrne von Roth Schütz deß Wohlgebohrnen Herren Herren Friderich Ludwig Waldners Von Freundstein Herrn zu Schweighaußen Sÿrentz Berweyler vndt Bertschweÿler geweßene hertzlich geliebteste Ehegemahlin gestorben vndt den 22. Augusti alhie Zu Vendenheim gebraben worden Aet. 60 jahr 1 Monath und 23 tag (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim alß dochter Man, Frantz Jacob Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen als dochtermans (i 54)
Frédéric Louis Waldner de Freundstein meurt le 17 juin 1708 à l’âge de 59 ans. Son corps est inhumé dans l’église de Vendenheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1688-1729 f° 45-v n° 31)
Anno 1708. Sonnt. den 17. Junÿ abends Zwischen 6. und 7. Uhr ist alhier in Straßburg seel. verschieden vnd der folgenden 20. hujus nach Vendenheim geführet vnd daselbst beÿ haltung einer leichen predigt, in der Kirch begraben worden weÿl. der Wohlgebohrne Herr, Herr Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sierentz, Beerweiler vnd Bertsweiler gewesenes Hochansehnliches Mitglied der Freÿ unmittelbaren Ritteschafft deß Obern Elsaßes Seines Alters 59 ½ Jahr, welches bezeugen (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, ältister Sohn, Christian Carl Philipp Waldner Von Freundstein jüngster Sohn, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim dochterman, Otto Ludwig von Brinnigkoffen sowohl in nahmen Herrn Frantz Jacob Wormser von Vendenheimb dochtermans alß auch meines eÿgenen namens (i 49)
Sépulture, Vendenheim (luth. p. 106)
Den 17. Junii Anno 1708 Abendts Zwischen 6. vnd 7. Uhr ist der Wohlgebohrene Herr Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Beerweiler vndt Bertschweiler in Straßburg sanfft vnd Seelig verschieden, auch den 20. darauff alhie zu Vendenheim beÿ ansehnlicher bekleydung vor nehmer Herren vndt nahen anverwanthen beÿ gesetzt vndt beerdiget word. Ae. 59 Jahr 6 monay weniger i tag (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, ältister Sohn, Christian Carl Philipp Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim dochterman, Otto Ludwig von Brinnigkoffen in Nahmen Herrn Frantz Jacob Wormser von Vendenheimb Zu Sundhausen und alß naher Verwanter (i 56)
Loup Philippe Henri Eckbrecht de Türckheim hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Walter, ancien assesseur au Sénat
1713 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 309-v
S.T. Jr: Wolff Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim herr zu Schöneck
in gegensein H. Joh: Friedrich Walters Exs: – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier beÿm Scharlachgässlein, einseit neben S.T. H. Syndicus Hatzel theils neben H. Conseiller Lempern anderseit neben De Bock hinten auf den vormahligen Bexischen garten
Wolffgang Philippe Henri Eckbrecht de Dürckheim meurt en 1715 en délaissant six enfants. L’inventaire est ouvert au château de Frœschwiller. La maison à Strasbourg est louée à la dame de Weitersheim.
1716 (14.1.), Not. Courtz (6 E 41, 455) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Liegend und fahrenden Eigenthümlichen und Lehenbahren Haab und Nahrung, welche der Weÿl. freÿ Hochwohlgebohrene Herr Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, herr zu Schönecken, nach seinem den Ersten Novembris nechst hiengelegten 1715.ten Jahrs erfolgten Zeitlich doch außer allen Zweifel seeligen absterben, Verlaßen, wie solches alles auf beschehene recognition der freÿ Hochwohlgebornen Herren Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freündstein, Herrn Zu Schweighaußen, Berweÿler, Beroltzweÿler und Sÿrentz, Herrn zu Schmieheim im Breißgaw, hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischen hochansehnlichen Geheimen Rath, Regierungs und Cammer Directoris, Herrn Otto Ludwig von Brüningkhoffen, Herrn Zu Bourogne, und Herrn Christian Carl Philipp Waldner von Freündstein, Herrn Zu Sÿrentz, Berweÿler, Beroltzweÿler und Schweighaußen, aller dreÿ erbetten und Von E: hochlöbl. Nieder Elsaß: Ritter Directorio, Vermög Decreti vom 30.ten Martü 1716. confirmirten Vormünder wohlfertig ermelten Hern Baron von Türckheim hinterlaßener vnd mit der auch Weÿl. Hochwohlgebornen frauen, frauen Christinæ Dorotheæ Eckbrechtin von Türckheim, gebohrner Waldnerin von Freündstein seel., welche bereits den (-) Anno 1711 dießes Zeitliche geseegnet, Ehelichen erzeügt und im Leben hinterlaßenen freÿherrl. Kinder und Erben, benant. 1. der wohlgebohrnen frauen frauen Catharinæ Mariæ Sophiæ freÿin Von Türckheim, welche aber an den Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Johann Philipp Von Zillnhardt bereits Vermählet, also außer der Vormundschaft stehet, 2. Herrn Christian Friderich Eckbrecht von Türckheim im 15.ten Jahr seines alters, 3. fräulein Mariæ Charlottæ, im 13.ten, 4. fräulein Johannæ Helenæ im 11.ten, 5. Herrn Ernst Ludwig Eckbrecht von Türckheim im 9.ten undt 6. Herrn Philipp Ludwig Eckbrecht von Türckheim im 8.ten Jahr seines alters, nach Zu Vor beschehenen Erinnerung, äugens und Zeigens auch darüber Von der Wohlgebohrnen Frauen, frauen Louise Verwittibte Von Gelb, gebohrner Eckbrechtin von Türckheim und frauen Catharinæ Mariæ Sophiæ Von Zillnhard gebohrner Eckbrechtin von Türckheim, So dann Herrn Johann Jacob Baldner deß Schaffners und Johann Christian Atzenheim, wie auch Maria Anna der haußhalterin abgelegten Handtreüe (…) Angefangen in der Schloß Zu Fröschweiler den 14. Jan: biß 5. febr. A° 1716. reuidiret, Compliret und in einen proportionirten Anschlag gebracht vom 17.t biß 19.t Septembris A° 1720.
Copia Eheberedung (…) Joh: Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Waß die Bestimmung der Meiner Hertzgeliebtesten Braut Versprochenen und auffgerichteten Wieder laag, Wiedumb vnd Morgengaab betrifft (…) So geschehen Zu Schweighaußen den 20. Tag des Monaths Decembri Neuen Calenders im Jahr der Gnaden reichen Geburt Christi Jesu unsers Einigen Erlösers und Seligmachers 1694. (unterzeichnet) Wolff Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Christina Dorothea Waldnerin von Freündstein
Copia Dispositionis inter Vivos. 1700 (…) auf Donnerstag den 19. Aprilis styli novi Abends Zwischen sechs und Sieben Uhren der Wohlgebohrne Herr, Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim (…) Johann Reinhard Lang, Notarius
Copia Donationis Mortis Causæ Von S. T. Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim (…) Montags den 28. Monatgs Tag Martÿ in dem Jahr 1707 – Wolffgang Curtz Notarius
Copia Codicilli Von S. T. Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, A° 1714 auffgerichtet – Johann Jacob Baldner, Notarius publicus
Mobilien, Welche sich annoch in dem Adelich Dürckheimischen Hause Zu Straßburg befinden.
Eigenthum ane Häußern. Fröschweiler. Das Schloß zu Fröschweiler
Eigenthum an Häußern und Hoffstätten. Langen Sultzbach – Nehweiler – Neünhoffen – Bußenberg – Windstein
Straßburg. Hauß. Item Hauß, Hoff und Zugehörde in der Stadt Strassburg, in dem Scharlachgäßel gelegen, einseit neben Herrn Hatzel Sÿndic zu Straßburg, anderseit neben H. Deboque dem Handelßmann gelegen Vornen auf das Scharlachgäßel und hinten auff die Bexische Erben Ziehend wurde biß dießer Inventation æstimirt und angeschlagen pro 4000 fl.
die meiste Zimmer und bequemlichkeiten seind der frau Von Weitersheim biß 1718. inclusivé umb 100. fl. verlehnet worden. Besagen darüber pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stub gefertiget de Annis 1674. 1687. 1692. 1704.
Drachenfels, Schloß halb Eigenthum und Lehen
Eigenthum ane Dorff und Herrschafften. Dambach und Schloß Hohenfels
Sa. Mobilien 2250, Sa. Haußraths Posten, welche vpn Fröschweiler nacher Straßburg geführet, auch daselbst auß dem freÿherr. Dürckheimischen Hauße auf die Zunfft Stub Zum Spiegel gebracht und daselbst offentliche verkaufft und darauß erlöset worden nach Abzug der Uncosten 980, Zehenden Gut 8680, Sa. Eigenthum ane Liegenden Güttern 22.258, Sa. Gültten 1280, Sa. Zinßen und Saltz accis 6800, Sa. Zweiffelhaffte Schulden 10.640, Sa. Lehens Gefälle 107.547 fl. – Schulden auß dem Erbe zu gelttend 68.680 fl.
Eheberedung (…) So geschehen Zu Schweighaußen den 20.tag des Monats Decembris neuen Calenders im Jar nach der Gnadenreich Geburt Christi Jesu unsers einigen Erlößers und Seeligmachers 1694
Eheberedung zwischen Christian Friderich Eckbrecht von Dürckheim und Dorothea Johanna Christiana von Winzingeroda den 19. Xbris A° 1722.
Wolffgang Philippe Henri Eckbrecht de Dürckheim meurt d’apoplexie à l’âge de 52 ans le premier novembre 1715 à Frœschwiller. Son corps est inhumé dans l’église du village.
Sépulture, Langensoultzbach (luth. f° 17) 1715. NB. d. 1.ten Novemb. Ist morgends umb 4 Uhr an einem Schlagfluß in dem herrn Sanfft und seelig entschlaffen und darauff d. 3.t dito des Abends Zwischen 6. undt 7. Uhr in sein Grab und Ruh Kämmerlein der Kirch: Zu Fröschweiler neben dem altar im Gang nach gewohnlichen Ceremonien in der Still beÿgesetzt und gleich darauff beÿ einer kurtzen Leich Sermon begraben word. der Weÿl. Wohlgebohrne Herr, Herr Wolffgang Philipps Heinrich Eckbrecht von Türckheim, Herr Zu Schönecken und Reichßhoffen, geweßener Landsherr, seines Alters 52. Jahr (i 36)
Le tuteur des enfants Eckbrecht de Dürckheim vend la maison au préteur François Guillaume baron de Mackau moyennant 2 075 livres.
1717 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 40
(2075) hr. Wolffgang Kurtz Amptmann zue Schmiegheim und Schönburg nahmens deß wohlgebohrnen herren Christian Carl Philipp Waldner von Freundstein herren zue Sÿrentz berweÿler berotzweiler und Schweighaußen alß vormünder weÿl. des wohlgebohrnen herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim seel. Kinder
in gegensein S.T. H. Frantz Wilhelm Baron von Mackau hochmeritirten Stättmeisters allhier
hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten beÿm Scharlachgäßlein gegen dem jenigen hoff so zue dem Gouuernement destiniret ist, einseit neben H. Dr Glotzin theils neben S.T. H Conseiller Kempfer anderseit neben H. Debock hinten auf Johann Friedrich Klein Metzger – um 500 und 750 pfund verhafftet, geschehen um 825 pfund
François Guillaume Mackau est nommé écuyer (intendant des écuries) de Strasbourg en 1680.
1680, Protocole des XIII (3 R 38) – Frantz Wilhelm Mackaw würd zum Bereütter alhier angenommen. 60. 64. 124. 146. 152. 164. 176. 211.
François Macco et Marie Barbe d’Ichtertzheim font baptiser leur fille Frédérique Victoire Françoise par le pasteur de Saint-Thomas en novembre 1680.
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 590 n° 1231)
1680. Sontag d. 7. Nov. Inf. Friderica Victoria Francisca. Pat. Monsieur Franciscus Macco, bereiter, fr. Maria Barbara gebohrne von Ichtertzheim. Patr. F. Friedrich Magnus Graff von Alenfeld, Fr. Magdalena Polyxina von weickersheim geb. von Schauenburg, Fr. Margaretha Magdalena von Schmidberg geb. von waldmanshauß. Im hauß getaufft (i 243)
Fils de Thierry de Mackau, originaire de Longchamp dans le diocèse de Liège, François Guillaume de Mackau et sa femme Catherine Barbe d’Ichtratzheim, fille de François Robert d’Ichtratzheim, deviennent bourgeois à titre gratuit le 9 janvier 1694 en apportant six enfants.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1123
H. Franciscus Wilhelm Von Makau von Longchamp im bistumb Lüttich, weÿl. H: dietrich Von Makau hinterl. Ehl: sohn, und Fr. Catharina Barbara Von Jchtersheim weÿl. H: Frantz Ruprecht Von Jchtersh: Ehl: tochter deßen Fr: Liebste, empfangen das burgerrecht Vor sich und dero 6. Kinder durch auß gratis. Jur. d. 9. Jan: 94
Catherine Barbe d’Ichtratzheim meurt le 3 février 1695. Son corps est inhumé dans le caveau familial à Saint-Ludan.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 24)
Die tertia Februarÿ 1695. obÿt in Domini Sacrmentis Ecclesiæ pié perceptis præ Nobilis Domina Catharina Barbara ab Ichtertzheim uxor prænob. Domini Francisci Wilhelmi De Makau, die quinta conductum fuit cadaver ad Ecclesiam S. Ludani ubi sepultum fuit in sepulcro majorum suorum (i 16 – pas de mention dans les registres de Hipsheim ni d’Ichtratzheim)
François Guillaume de Mackau, seigneur de Hürtigheim, se remarie en 1695 avec Françoise Marie, fille de Jean Henri d’Elsenheim : contrat de mariage, célébration
1695 (26.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Mariage 26° oct. 1695. furent pnts. François Guillaume de Makau Seigneur de Hirkem, Escuyer et jnspecteur gnâl des haras de Sa Majesté de cette prouince d’alsace et con.er de lad. ville de Strasbourg fils de deffunt Dirich de Makau seigneur de Longchamp et de Dame Jeanne née de Boux ses pere et mere d’une part
et D.lle Françoise Marie née baronne d’Elsenheim usante et jouissante de ses droits, fille de deffunt Mre Jean Henry Baron d’Elsenheim grand Mareschal de S.A.E. Mgr. le Cardinal Landgraue de furstemberg et de Dame Marie Amelie née Wildenstein ses pere et mere d’autre part
(…) Il a été conuenu entre lesd. parties que led. Sr de Makau fera faire jnventaire de tous ses biens meubles et jmmeubles pour la conservation des droits des enfans dudit Sr de Makau et de deffunte Dame Catherine Barbe née d’Jctersheim sa premiere femme et de qui il appartiendra Et respectiuemt. il en sera fait de mesme par lad. Dlle baronne afin que par lesd. jnuentaires qui seront annexéz au present contract il soit veu le montant des biens de chacune desd. parties
en pnce. de (…) François Joseph Dictersheim Seigneur de Hohfeldt beau frere Et assistant dud. Sieur de Makau
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 59)
Die 23 Junÿ Anno Domini 1695. prænobilis Dominus Franciscus Guilielmus de Mackau viduus et prænobilis Domicella Maria Francisca ab Elsenheim Ambo huius parochiæ nostræ (…) in veros ac legitimus Conjuges desponsati sunt (signé) françois guilliaume de Makau, Marie françoise D’elsenheim (i 31)
François Guillaume de Mackau devient assesseur des Vingt-et-Un en 1695, des Quinze en 1705, des Treize en 1707
1682 XIII (3 R 39) Herr Frantz Wilhelm de Mackau umb continuirung rauhender subsidien. 208. 212.
1688 XIII (3 R 45) H. Makau jährl. bestallung abgerichtet. 12.
vor H. de Makau königl. bereuter alhier intercedirt H. de Segnelay. 300.
1691 XIII (3 R 48) ahn Monsieur Mackau königl. bereutern wird die reitschuhl verkaufft. 58.
1693 XIII (3 R 50) hr Frantz Wilhelm Makau soll seinen adel beweißen. 257. [Mackau]
1695 Conseillers et XXI (1 R 178) H. Maccau Wird XXI. 224.
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) Herr XXI. Maccau schwört auff den Münster Brieff. 8.
1698 XIII (3 R 55) Monsieur Maccau der Statt bereither bittet umb reparirung deß Tachs auff der Reitschuhl. 35. hat starcke und ansehnliche pension. 77. die diminution derselben würd an die Hh. Scholarchen und Œconomie herren gewiesen. 79.
1700 XIII (3 R 56) H. Mackau der allhießige bereüter sollicitirt einigen ruckstand ahne früchten. 5. deliberatio ob mit solchem salario ahne früchten zu continuiren. 6 et seq. dieses geschäft würdt ahne die Hh. Scholarchen gewiesen, und soll der ruckstand ihme gelüffert werden. 11. fernere relation wegen deß H. Mackau starcken pension. 40. et seq. deliberation deßwegen. 44. biß 50. dieße Sach würdt ferner an die Hh. Scholarchen gewiesen, und soll an die vornembste orth in Franckreich wegen der bereüter bestallung geschrieben werden und indeßen H. Mackau seine pension monathlich gelüffert werden. ibidem.
1701 XIII (3 R 57) Mons. de Mackau als Bereuters pension wurdt durch die Herrn Scholarchen untersucht. 55. undt in so weit regulirt. 71. undt die conditionen unter welchen zu tractiren. 68. überreicht ein Memorial. 235. erhalt sein congé. 245.
1702 XIII (3 R 58) Schreiben von Mons. de Chamillard wegen emolumenten, so Mons. de Mackau seithero alß bereüter genößen. 123.
Einige früchten jahrlich zu verkauffen umb auß den erlösten geltern Mons. Mackau wegen seiner subsidien zu befriedigen soll beÿ hoff permission gesucht werden. 182.
Mons. Mackau der Bereüter will die Academie und Reitschuhl continuiren und ersucht Mhh. ihne dabeÿ zu laßen. 71. biß 77.
1705 Conseillers et XXI (1 R 188) H. XXI. Mackau würdt XV.er. 111. schwört auff die ordnung. 157.
336 Herr Stättmr. Philipp Conrad von Mundolßheim resignirt das XV. Mstr Ambt, Jr Frantz Wilhelm von Mackau wird introducirt, 348
1707 Conseillers et XXI (1 R 190) H. XV. Frantz Willhelm von Mackau würdt Zu Einem XIII.er erwöhlt. 99.
H. XIII. Frantz Willhelm von Mackau würdt Stättmeister. 234. soll Ein jahr ihme ahne statt deß verstorbenen H. Stm. beÿ jahr außsitzen. 234.
1708 XIII (3 R 62) H. Stättmeister von Mackau wirdt Obermarstall herr. 1708. 8.
1712 XIII (3 R 64) Academie wirdt von H. von Maccau zu mgHh. händten resigniert und deßen H. Sohn H. von Hirtigheimb dazu recommendiret. 1715. 73.
1715 Conseillers et XXI (1 R 198) herr St. von Mackau würdt Zu einem Landpfleger Zu Marlenheim erwehlet. 97.
1719 Conseillers et XXI (1 R 202) Zu einem Ober, Cassen: Herrn Wird H. Stätt. Frantz Wilhelm Von Maccau erwöhlt. 125.
François Guillaume de Mackau a promis de produire des lettres de noblesse quand il est entré quelques années plus tôt au Grand Sénat en qualité de patricien. Les assesseurs demandent à nouveau qu’il prouve sa noblesse. Les deux prévôts des Quinze rapportent que le cardinal von Fürstenberg, coadjuteur de l’archevêché de Cologne, a chargé François Guillaume de Mackau de diverses missions à Mayence, Trèves et Cologne, parmi lesquelles l’achat de chevaux pour Monseigneur de Pontchartrain. Quand il s‘est agi d’établir à Strasbourg un intendant des écuries, Mackau a été désigné sur la recommandation du margrave de Durlach et de M. du Grandval. Le syndic royal a ensuite pris ombrage des voyages de Mackau qui lui feraient négliger l’école d’équitation. L’intendant a proposé à Mackau une charge au Magistrat, ce qu’il a obtenu après diverses tractations auxquelles ont pris part Pontchartrain, Barbesieux et le préteur royal. Quand on a parlé de produire des lettres de noblesse, Mackau a déclaré être entré au service de Wurtembereg vingt-huit ans auparavant, c’est-à-dire en 1669, qu’il a servi pendant quatre ans et demi à la cour de Durlach et qu’il avait été pendant neuf ans page chez le comte de la Garde, beau-frère de l’ancien roi de Suède. Il a ensuite épousé la fille du gentilhomme d’Ichtratzheim. On a estimé à l’époque que les passeports et les lettres d’écuyer du roi suffiraient provisoirement à établir ses qualités. L’assemblée demande à Mackau de produire aussitôt que possible ses lettres de noblesse.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 287) Freÿtags den 25. 8.bris – Mons. de Maccau pt° Lettres de noblesse.
Herr Stättmeister Joh: Jac: Wormser proponirt, es wüßten sich meine gn. Herren annoch In ereinnern, daß, als Vor Jahren Mr Maccau in einen E. E. großen Rhat, als Constoffler, gezogen worden, inn dießer der Hh. XV. stuben damahlen davon nichts gehandelt worden seÿe. Als aber gleich darauf die Herren Constoffler nicht wenig darüber Sich beschwehrt, habe Er, auf Ihr ansprechen, mit Hn Præt: Regio dieser sachen halben geredet, vnd Ihr mal contenement gegen demselben bezeügt, inn deme mann nicht wissen könne, ob Er einer Von Adel seÿe, oder nicht. der aber dagegen beditten, er were mit gedachtem Mr Maccau, das Er den Adel dociren müßte, beditten worden vnd habe Er die lettres de Noblesse inn Kurtzem Zuwegen Zubringen sich erbotten damit dann auch gemeldete Hh. Constoffler selbiger Zeiten appaisirt worden seÿen. Dieweilen es aber biß dato nicht geschehen, Hätten Sie Ihn bereits beÿ sechß wochen hero deßwegen de novo belangt und Er, als Vorsitzender Stättmr. ratione officÿ nicht vmb hin gespändt, dessen anjetzo Zugedencken mit angehängler meinung, das bede Herrn XV. Meister mehrbesagten Hn Maccau Vor sich beschicken und Ihn, sein Versprechen Zu Vollziehen, freündlich errinnern sollten, bevorab H. Præt: Regius daß solcher anerbieten gleich anfangs geschehen noch wohl wüste, und man sich auf Ihne fundiren könndte.
Erk. wird die weißung an beede Hh. XV. meistere gefolgt, dieweilen aber Jr. XV. Wolff Heinrich Zorn, alß jetzmahliger newer Fünff Zehenmeister gedacht, daß Herr Maccau mit Ihme mitt Obrigkeÿt Zu Hirckheim seÿe, vndt Sie beede bißhero sich Wohl mit einander comportirt, auch deßhalben gebetten, seine beÿ dießer deputation Zuverschonen, Als ist an seine stelle Jr. XV. Leop. oßwald Von Glaubitz als alter XV. meister angesprochen worden.
(f° 297-v) Mons. Maccau pt° Lettres de Noblesse
Beede herren XV Meistern lassen per me referiren daß Mghh Erkantnuß zufolg Mons. Maccau wegen seiner letres de noblesse besprochen worden seÿe, und, nachdem er gebotten, seine verantworthung inn frantzösischer sprach zu thun Er darauf vermeldt habe, daß er zu der Zeit als herr Cardinal von Fürstenberg zum Coadiutore des Ertz Bistumbs Cölln erwehlt worden, inn verschiedenen verschickung. nach Maintz, Trier, und Cölln sich gebrauchen lassen, Auch damahlen die Commission gehabt, 80 pferd zu kauffen, welche er auf nachgehends selbsten an Monseigneur de pontchartrain überlieffert, der ihm die vertröstung, dieße seine geleistete dienst beÿ gegebener gelegenheit gültig Zu machen, gethan habe. Als er Nur Folgend. Zeit nachricht bekommen, daß beÿ hiesiger Statt ein Ecuyer wolte establirt werden, Und dermahlen Baron de Schluck beneben ihm inn Vorschlag gekommen, habe er durch recommendation herrn Margraffen von Durlach und Mons. du Grandval obtinirt, und dieße charge, ohnerachtet sie 20 biß 25.000 livres koste, gratis erhalten, außer 100 louis d’or, so er gedachtem Mons. du Grandval Secretario pour l’expedition des lettres d’Escuyer gegeben hatt. [f° 298] Darauff, als er eine Zeit lang hier gewesen, Und dieße charge vertretten, aber zu verschiedenen Mahlen reÿsen gethan, habe er Under der hand erfahren, daß solches von herrn Syndico Güntzern übel angesehen worden, inn Meinung daß er der Reuttschuhlen beßer abwarthen sollte, welches gelegenheit gegeben, des verspruchs des Mons. de pontchartrain sich zu erinnern, Und inn beßern sicherheit wegen herrn Syndici zu setzen, deßwegen an Monseigneur de pontchartrain Er geschrieben, Und ihn ersucht, seine person mit der charge eines preteur alhie zu begleiten, indem er dafür gehalten, wann mann etwas forderen wolle, mann fordere lieber etwas rechts, als etwas geringes. Mons.gnr de pontchartrain habe ihn die ehr gethan zu antworten, Und ihn beditten, daß es nicht inn sein departement gehöre, sondern er sollte deßwegen an Mons.gnr de Barbesieux schreiben, darüber aber Er ihme zu erkennen gegeben, daß, wann Er, Monseigneur de pontchartrain solches nicht würde können werckstellig mach., Er es vielweniger beÿ Mons.gnr de Barbesieux würde zu weg. bringen können, denn er selbsten darzu viel zu schwach seÿn würde, bevorab er die ehre nicht hätte, beÿ Mons.gnr de Barbesieux bekandt zu seÿn. Er habe aber keinen Ferneren brieff erhalten, ohnangesehen er biß fast auff die Zeit, da die Stettmeister wahl vorgehen sollen, gewarthet Und deßwegen auff die post gegangen, aber ihn die Sach, indem [f° 298-v] er keine antwort bekommen, auß dem sinn geschlagen. Als er nun solchem nach inn anderen geschäfften vor d. Curnacht zu Hn. Intendanten gekommen, habe Hr. Intendant von selbsten ihn gefragt, ob er nicht gedächte eine charge beÿ hiesigem Magistrat zu besitzen, jedoch dergestalten, daß er nicht gleich anfangs gedächte, eine von den Vornehmsten zu haben. Er geantworthet, wüße nicht, ob er die merite darzu hätte, od. ob er werde angenommen werden, Herr Intendant aber vermeldet, Er sollte ihn nur machen laßen, wolte ihn dazu behülflich seÿn, denn er die sach gäntzlich anheim gestelt. Es habe auch Herr Intendant mit Ihro Excellentz Herrn prætore regio à la visitation de notre Dame davon geredet, welche aber, inn betrachtung verschiedene Officiern darzwischen gekommen, von dem gespräch interrumpirt worden. Auff dießes ihn auch H. Syndicus auff dem Gang am neuen Bau ihn rencontrirt, und befragt, wo er herkomme, Er ihn geantwortet, von Hn. Intendanten, Er ferner gefragt, was neues passire, Er wied. geantworthet, wüße von nichts, dann Er ihn davon nichts sagen wollen, weilen Er mit ihme nicht wohl gestanden seÿe. Welchem nach die wahl vorgegangen, Und Er inn E. großen Rath erwehlt worden, woselbsten Ihro Excellentz Herr prætor regius gedacht, daß ein schreiben von Mons.gnr de pontchartrain an Hn. Intendanten da were, darinnen er ihn recommendirt, wie auch H. Syndico bewußt were, es habe aber Herr Syndicus an [f° 299] dem tisch kein wort dazu gesagt, Und weilen er still geschwiegen, nach dem gemeinen sprüchwort seinen Consens damit gegeben. Darauff Er zu Hn. Intendanten gegang., sich bedanckt, Und ihn gefragt, ob er auch Mons.gnr de pontchartrain und Mons.gnr de Barbesieux deßwegen remerciren solte, Und auff sein einrathen gethann, aber doch inn dem schreiben, so Er H. Intendanten gewießen, gedacht, daß er diejenige charge, welche er verlangt, nicht bekommen hätte. Der Herr Intendant aber habe ihn dannach versichert, daß *seiner noch ferner eingedenckt seÿn wolte. Da nun solchem nach von dem adelsbrieff geredt worden, habe er sich vernehmen lassen, daß er vor 28. jahren /:ward a° 1669:/ an dem Würtembergisch., und vier und ein halb jahr an dem durlachischen hoff, als Gentilhomme, auffgewarthet, und von beeden Orthen verschiedenlich inn solcher qualität verschickt worden seÿe, Auch deßwegen seine passeports bekommen. Seÿe auch vorher 9 jahr beÿ Mons. Le Comte de la Garde, des alten Königs inn Schweden Herrn Schwager, page geweßen, und habe sich auch an Jr. von Ichtersh. fräulein Tochter vermählt gehabt. Die erwehnte passeports wie auch die lettres d’Escuyer du roy, welche letztere, ware er schohn seine naissance nicht dociren könte, pro sufficienti Docu- [f° 299-v] mento dienen würden, Hätten Ihro Excellentz Herr prætor regius selbsten gesehen, Und da dießes alles nicht genug were, seÿe Er erbietig, sich weiters zu bemühen, dann er wegen bißherig. Kriegszeiten daran verhindert worden were. Stellen zu Mghh. wie Sie es ansehen wollen. Erk. Wird Mons. Maccau beÿ seinem erbiethen gelaßen, dergestalten daß Er seine lettres de noblesse noch beßer dociren, und selbige sobald müglich produciren solle.
Le secrétaire des Quinze rappelle le 18 mars qu’on a en vain prié quelques années auparavant François Guillaume de Mackau de prouver sa noblesse. Mackau qui est alité pour cause de maladie n’a pas participé aux réunions dont l’ordre du jour était d’élire un nouvel assesseur des Quinze en remplacement du défunt Dortal et de présenter les comptes du sel. Il a fait remettre aux Quinze un billet par lequel il s’engage à présenter dans les trois mois les lettres patentes du roi. Le syndic Klinglin déclare ne pas comprendre l’affaire puisque personne n’a demandé à Mackau de nouvelles preuves. Les Quinze enregistrent le billet.
Mackau présente le 10 décembre 1701 les lettres patentes du roi datées de septembre 1701.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 98-v) Freÿtags den 18.ten Martÿ 1701 – Herr XXI. Mackau verspricht seinen adel in 3. monaten zu bescheinen
Herr Secret. Frid Proponirt, es seÿe vor etlichen Jahren herrn XXI. Frantz Wilhelm von Mackau, wegen seines Adels, einige difficultät gemacht, undt beÿ Mghh. weitläuffig davon geredt worden, und habe derselbe sich damahlen offerirt, daß er innerhalb dreyen Monaten sich deßwegen genugsam legitimiren wolte, so aber bißher nicht geschehen seÿe. Alß man aber vergang. Montag acht tag, alß dem 7.ten hujus, die Wahl eines neuen Fünffzeheners, ane statt des in Gott ruhenden Herrn von Dortals, vorzunehmen willens war, undt auff ged. [f° 99] Montag den Herrn XXI. in dieße Stub, umb 7. uhr zur Saltz Rechnung, angeschriben worden, habe derselbe vermeint, daß es umb bescheinung seines Adels zu thun were, und weilen Er wegen zugestoßener Krankheit bettlägerig war, dem Regirenden herrn Ammeister einen schein zugestellt, und gebetten habe daß solcher auff besagten morgen, Mghh abgelesen werden möchte, nachdem man aber dem Herrn Ammeister beditten, daß Mghh. deßwegen nicht zusammen kämen, und dem herrn Mackau, allein zur Saltz Rechnung angeschrieben seÿe, so were ged. Schein ad protocollum gelieffert worden, herr Fridt lißt denselben ab: darinnen besagter herr Mackau verspricht auff das Längste, innerhalb 3 Monaten, von Ihro Königl. May. Lettres patentes, Mghherren einzulieffern, welche seinen Adel confirmiren werden, widrigen falls undt da er solches nicht præstiren würde, er sich allem, so Mghh. deßwegen verordnen wurden, unterworffen, dabeneben aber gebetten haben wolte, biß dahin, dem Jenigen so widriges, von ihm angebracht werden möchte, kein gehör zu geben: stünde demnach zu Mghherren ob nicht solcher schein dem Protocollo einverleibt werden solle.
Herr Syndicus Klinglin sagt, er wiße nicht warumb der Herr Mackau anietzo dießes Zedel Mghherren überschickt habe, maßen in langer Zeit, in dieser Stub von seinem Adel nichts tractirt worden seÿe. Es seÿe auch erwehnter Zedul unformlich, in deme Herr Mackau, wenn er etwan habe imploriren wollen, Er daßelbe auff einer andere manier, undt durch eine [f° 99-v] ordentliche Supplication hette thun sollen, Jedoch seÿe ihm unbewußt Zu was ende solches geschehen, undt hette man zwar wohl ursach erwehntes zedul zu repiciren, weilen man aber deßen künfftighin noch nöthig haben dörffe, so könte der selbe dem Protocollo inserirt werden. Erk. Soll ad Protocollum genommen werden, und lautet derselben folgender maßen:
Je promets a Messieurs du Magistrat de rapporter dans trois mois tout au plus tard des Lettres patentes du Roy qui confirmeront mes titres de Noblesse et faute d’y satisfaire je consents à tout ce qu’il leur plaira d’en ordonner, Mais je les supplie jusqu’a ce temps là de ne faire aucune attention à tout ce qu’on pourroit leur proposer contre moy sur ce suiet et ils obligeront leur tres humble et tres obeissant serviteur, signé de Mackau. a Strasbourg le 6 Mars 1701.
(f° 417) Sambstags den 10.ten Decembris – H. XIII. Frantz Wilhelm Mackau producirt seinen Adelsbrieff
Saltzm. noîe deß Vesten Herren Frantz Wilhelm von Mackau prod. Zufolg seiner vor etwa dreÿ vierthel jahren beÿ Ewer Gnaden vbergebenen promessen billet deßen so wohl von Kayß. alß Königl. May. in Franckreich confirmirten Adelbrieff, bittet facta lectione deßen restitution, wie auch deßjenigen billets, so er zu gedachten Zeit beÿ Ewer gnaden übergeben. Erk. Soll der Inhalt dieses producirten Adelbrieffs dem Portocoll inserirt, und das Original deßelben [f° 417-v] wie auch eine Copia Vidimata deß uberreichten billets dem herren Imploranten Zugestellt werden.
Der producirte Adelsbrieff lautet anfangs, in der mitten und zu end also.
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre à tous presents et à venir Salut. Notre tres cher et bien amé François Guillaume de Mackau nous a tres humblement representé, qu’il est originiare du pays de Luck d’une maison noble, mais par le malheur des guerres estant sorty jeune de chez luy pour entrer au service de nostre tres cher frere de glorieuse memoire Charles Gustaphe neufiesme Roy de Suede, dont il a esté payé plusieurs annees &&
Scavoir faisons que Nous pour ces causes et autres considerations à ce nous mouvants avons de nostre grace speciale pleine puissance et authorité Royalle maintenu et confirmé, maintenons et confirmons ledit François Guillaume de Mackau et sa posterité née et a naistre en legitime mariage en l’ancienne noblesse, sans qu’il soit obligé de representer ses titres, dont nous l’avons relevé et dispensé pour les causes susdites. &&
Donné à Versailles au mois de Septembre 1701. Signé Louis et sur le replis Par le Roy Chamillart, enregistré à Metz en Parlement le 5.eme Novembre 1701. Signé Regnier.
Marie Françoise d’Elsenheim meurt en 1715 en délaissant des héritiers collatéraux. La succession qui comprend une maison rue Sainte-Elisabeth s’élève à 8 899 livres, le passif à 4 567 livres.
1716 (4.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güetere, liegend: und vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Wohlgebohrne Fraw Maria Francisca von Mackau gebohrne Freÿin von Elsenheim, des wohlgebohrnen Herrn Frantz Wilhelm von Mackau, löbl. Statt Straßburg hochverdienten Stättmeisters und dreÿzeheners geweßene Vielgeliebte Fraw Ehegemahlin, nunmehr seel: nach ihrem den. 3.t 7.bris des längst abgelegten 1715.ten Jahrs aus dießem mühsamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – durch Fraw Theresiam Suterin, H. Frantz Ackermanns des Einspennigers Haußfrau, der Frau Stättmeisterin seel. geweßenen Cammermagd, Item Mariam Großin und Annam Magdalenam Bölerin, so gleichfalls beÿ deroselben theils in diensten theils in dero behaußung der Schäffoltzh. hoff genandt, gewohnt und umb alles sonderlich Waß die Mobilia betrifft, welche meistens in solchem hoff biß anher verwahrlich geweß. die beste Wißenschafft haben
Die abgeleibte Fraw Stättmeisterin seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, 1. die Wohlgebohrne Fraw Mariam Claram Annam freÿfr. von Ulm geb. Freÿin von Elsenheim, des wohlgebohrnen Herrn Frantz Anthonÿ freÿherrn Von Ulm zu Erbach vielgeliebte Fraw Ehegemahlin, vor ein dritten theil, In dero Nahmen Gegenwärtig war der Wohlgebohrne Herr Frantz Eucharius Von Ulm zu Erbach derer hertzgeliebte Herr Sohn, 2. weÿl. des wohlgebohrnen Herrn Leopold Heinrich freÿherrn von Elsenheim, herrn der herrschafft Voltzach p hinterlaßene bede Frawlein döchter Nahmens die auch wohlgebohrne frawlein Maria Anna undt Maria Josepha gebohrne freÿ frawlein von Elsenheim, vor den andern dritten theil, In dero Nahmen der wohlgebohrne Herr Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw E.E. großen Raths der Stat Straßburg alß Constoffler hochansehnlicher Assessor dero (…) herr theilvogt mit assistentz Herrn Friderich Theobaldt Salers J.U. Lcti deßen hierzu in specie erbettenen herrn Assistenten, Und dann 3. Weÿland der Wohlgebohrnen Frawen Mariæ Ameliæ von Bürckenwald gebohrne freÿin von Elsenheim, weÿland des auch wohlgebohrnen Herrn Frantz Anthoni von Bürckenwaldts Königl. Maÿestäth in franckeich geweßenen Commendanten hinderlaßener Fraw Wittib alß dero Fraw Schwester, welche nach der Seelig. Fraw Stättmeisterin Gestorben, und also tertiam partem an dero succession ab intestato zu prætendiren, instituirte Testaments Erben
Und Zwar die Wohlgebohrne frawlein Mariam Theresiam freÿfraw Von Wälden, geb. freÿin von Ulm, deß Wohlgebohrnen Herrn Damian Carl freÿherrn Von Wälden fraw Ehegemahlin, Item die wohlgebohrne Frawlein Mariam Victoriam, Mariam Beatam, Mariam Annam und Mariam Eleonoram alle gebohrne freÿfrawlein von Ulm Zu Erbach, In deren Nahmen ob hochgedachter herr Baron Frantz Eucharius Von Ulm zu Erbach, alß dero höchgeerhrter herr brudern Gegenwärtige Inventur gleichfalls assistirt
Copia der Eheberedung – François Guillaume de Makau Seigneur de hirckem Escuyer et jnspecteur general des haras de Sa Majesté de cette Prouince d’alsace et Cons.er de lad. ville de Strasbourg fils de deffunt Dirich de Makau seigneur de Longchamp et De Jeanne née de Boux ses père et mère, et Dam.lle Françoise Marie Née baronne d’Elsenheim usante et jouissanet de ses droits, fille de deffunt Mess.re Jean Henry Baron d’Elsenheim grand Marechal de S.A.E. le Cardinal Landgraue de furstemberg et de D° Marie Amelie née Wildenstein ses père et mère, passé aud. Strasbourg le 26. octobre 1695, Bidier Dutil Not. royal
Extraict des Registres des Contrats de la Chancellerie de la Noblesse de la basse alsace de l’année 1706
Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt und Garten, sambt allen deren gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zur Straßburg In St: Elisabethæ gaßen, ohnfern dem Thor einseit auff die Stattmauern anderseit neben den Kochischen erben hinden auff weÿl. H. Georg Fritschen des Weinhändlers hinterlassene Erben stoßend, so freÿ ledig und eigen, angeschlagen pro 4500 lb. Die darüber besagende Documenta finden sich in einem sonderbahren tröglein zusammen gebunden, In einer Cammer des Schäffoltzh. hoffes Verwahrlich, so mann beÿ dießer Inventur nicht Vorgezeigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. des Haußr. 277, Sa. des Silbers 263, Sa. der Guldenen Ring 232, Sa. der baarschafft 23, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1057, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 4500, Sa. der Gült Güther 125, Sa. der Schulden 2420, Summa summarum 8899 lb – Schulden auß der Nahr. zubezahlend 4567, Nach deren Abzug 4330 lb
des Herrn Stättmeisters von Mackau Wÿdemb, 1500 lb, Solchem nach wäre von dieser mahl under der fraw Stättmeisterin seel. hinderlaßene dreÿ Stamm Erben zu vertheilen, 2830 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4330 lb
François Guillaume de Mackau meurt le premier mai 1731 en délaissant trois enfants et héritiers, outre ceux qui ont renoncé à la succession (François Guillaume et César de Pflug, fils de Jeanne Sibylle, et Sabine de Cransac née de Mackau). Le fils et héritier testamentaire Chrétien Frédéric de Mackau est mort avant son père. La succession comprend une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’inventaire mentionne le titre de la seigneurie de Hurtigheim, cédée par Jean Frédéric Alexandre et Marie Sybille d’Ichtratzheim.
1731 (31.10.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 37) n° 338
Inventarium über Weÿl. des Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn Herrn Frantz Wilhelms, Freÿherrn von Mackau, Löbl. Statt Straßburg geweßten höchst verdienten Stättmeisters und XII.rs des geheimen beständigen Regiments nun seel. Andenckens Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1731. – nach seinem den Ersten dießes Monats beschehenen seel. Absterben Zeitlichen hinder Sich Verlaßen (…) So beschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 31. Octobris et seqq. A° 1731.
Der seelige Hr Stättmeister hat per Testamentum solenne in scriptis zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Frantz Joseph de Mackau, H. Zu Hürtigheim, hochverordneten Stättmeister und XV.er des beständigen Regiments allhier, deßen ältern H. Sohn, so dem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, 2. die Freÿ hochwohlgebohrene Frau Frau Mariam Victoriam Von Weitersheim, gebohrene Von Mackau, weÿl. des Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Philipp Bechtoldts Von Weitersheim, geweßenen hochmetitirten Königl. Obrist Lieutenant und assessoris beÿ dem hochlöbl. Ritter Directorio des unterern Elsaßes seel. Andenckens, hinderlaßene Frau Wittib, die noch lebende ältere frau Tochter, so persönlichen Zugegen gewesen und 3. die Freÿ hochwohlgebohrene Fräulein Fräulein Mariannam von Mackau, deßen noch ledige jüngere Frau Tochter, so als majorennis dem geschäfft persönlich abgewartet.
pro nota. Es hat Zwar der in Gott ruhende Hr Stättmeister noch ferner in solch seinem Testament zu einem Erben eingesetzet den Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Christian Friderich de Mackau geweßten hochbestallten Major beÿ dem löbl. Königl. Dragoner Regiment L’Espinay, welcher aber den 21.ten Maÿ Verwichenen 1730.ten Jahrs ledigen standts verstorben und seinem seel. H. Vatter in der frohen Ewigheit vorangegangen.
Nachdeme weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrenen Fr. Fr. Johannæ Sybillæ Von Pflug gebohrener Von Mackau der einen Verstorbenen Frauen tochter seel. hinderlaßene beede herren Söhne, Hr Frantz Wilhelm und Hr Cæsar, Barons Von Pflug, dießorts Enckel, davon der jüngere Herr Zugegen ware, deßgleichen die Freÿ hochwohlgebohrene Frau fr. Sabinæ de Cransac gebohrene Von Mackau, die noch lebende ohneins ältiste Fr. Tochter, sich annoch beÿ lebzeiten des seel. H. Stättmeisters Von Mackau solch deßen succession halben mit demselben abgefunden und auf selbige per transactionem renonciret habe, welche aber, allenfalls Sie dardurch in der legitima lædirt seÿn sollen Ihre jura et actiones sich bester maßen Vorbehalten haben, wolten
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Gouvernement gelegenen gemeiner Statt Straßburg zugehörigen von dem seel. H. Stettmeister bewohnten behausung befunden worden wie folgt.
(f° 9) Ane Höltzen und Schreinwerck
Eigenthumb ane dem Dorff und Underthanen Zu Hürtigheim (EET. Zu dem Stammgueth gewidmet) Wie der seelige Hr Stättmeister Von Hn Joh: Friderich Alexander Von Ichtratzheim und Fr. Maria Sybilla Von Ichtratzheim deßen Ehegamahlin dero zu Hürtigheim gehabte vier unterthanen mit allem ane dieselbe gehabtem recht ane sich erkauft, weißet eine papÿrene Cession mit der hochedeln Ehepersonen und Cedenten eigenhändigen unterschrifft und Vorgedrucktem Pittschafft verwahret, datirt den 29. aug. A° 1684.
Copia des seeligen Herrn Stättmeistern auffgerichteten Testamenti solennis inscriptis (…)
Summarischer Calculus (…)
Abschatzung dem: 29. Hor. 1731 (Behausung in der Regenbogengasse)
Le major Chrétien Frédéric de Mackau meurt célibataire le 20 mai 1730.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 54 n° 213)
Anno domini 1730. die 20. Mensis Maii mortuus est prænobilis dominus Christianus Fredericus de Makau major legionis a Lespinay eques militaris sti ludovici sacramentis eucharistiæ et extremæ unctionis munitus die sequenti sepultus (…) præsentibus testibus prænobiili domini francisco josepho de Makau domini de hirtiken statmaistre hujus urbis prænobilis domino juliano de saint quentin equester militaris sti ludovici domino a pardville* capitaneo (signé) saintquentin degrainville, François Joseph Dhirckheim (i 29)
François Guillaume de Mackau cède la maison à son fils aîné François Joseph de Hürtigheim, assesseur des Quinze. Le vendeur s’y réserve le droit d’habitation s’il devait quitter son logement à l’école d’équitation.
1722 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 323
S.T. H. Frantz Wilhelm von Mackau Regierender Stättmeister und dreÿzehner
seines ältesten H: Sohns H. Frantz Joseph von Hürtigheim Fünffzehners
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten alhier beÿ dem Scharlach: gäßlein nechst dem hinder dem Gouvernement befindlichen Corps des gardes, einseit neben H. Mathias Gloxin Med. Dr. theils zum theil aber H. Lt Johann Niclauß Kempffer ambtmann der vogteÿ Illkirch, anderseit neben N. Philippon dem Schirmer hinten auff ged. H. Ambtmann Kempffer, um 2250 pfund
verglichen worden, daß der H. Verkäufer falls er die jetzt bewohnende Academia quittiren und aus derselben über kurtz oder lange ziehen wolle berechtiget sein solle die jetzt verkauffte behausung sich nebst seiner familie zu begeben und nach seinem belieben entweder die auff die gaß sehende oder aber die in dem hindern Stock gelegene Zimmer lebenslang gratis zu bewohnen und einhalten
François Joseph de Mackau épouse en 1700 Anne Clotilde, fille du lieutenant de roi Charles de Marnais de la Bastie : contrat de mariage, célébration
1700 (4.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contract de mariage du 4 mars 1700 furent presens Messire François Joseph de Makau escuier fils de François Guillaume de Makau escuier Baron de Makau Seigneur de Hirckeim et autres lieux et de feue De Catherine Barbe Née dichtersheim son espouze, led. François Joseph de Makau assité et procedant sous l’authorité dud. son pere present et encore assisté de Jean Cezar de Pflug escuier et Philippes de Becktoldt de Wetersheim aussy escuier gendres dudit baron de Makau père et beau frère dudit Sr de Makau fils et de Mre Philippe Henry de Weickersheim preteur de lad. ville et curateur dud. Hircken, d’une part
Et Messire Charles de Marnais de la Bastie Baron de bercey lieutenant de roy et commandant pour le roy en lad° ville stipulant pour damoiselle Anne Clotilde de Marnais de la Bastie sa fille et de feue Dam (-) de Charbonneau son espouze lad° demlle de Marnais de la bastie presente et se son consentement d’autre part
(…) Donne en outre led. Sr de Makau pere aud. Sr Son fils pareillemt. en faveur dud. mariage la part qu’il a a la seigneurie du village de Hirckheim telle quelle se contient sans rien reseruer ny excepter auec les Gulkgouth qu’il a aud. village de 34 sacs tant froment qu’en seigle (…)
Led. Seig. de la bastie promet et s’oblige de donner pour la dot de lad. damlle future espouze la dot de 8000 livres (…) Et en cas qu’il vint a decedder sans auoir payé ce capital de 8000 livres, Madame Catherine de Lescot espouze de Mre Jean Baptiste de Marnais Baron de Versel fondéé de procuration de son mary passéé devant Moy le 12. feb. dernier, a obligé mond. sieur Le baron de versel son Mary au payement dud. capital
(signé) Francois Joseph De Mackau, anne de marnais
(Procuration Jean Cezar de Pflug et Jeanne Sibile de Makau son épouse, Philippes de Becktoldt de Wetersheim et Marie victoire de Makau)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 114)
Die quartâ Manrÿ anni 1700 (…) in veros ac Legitimos conjuges per verba de præs. in facie stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt Prænobilis Dnus D. Petrus Franciscus Josephus De Mackau, Prænobilis Dni. D. Guillelmi De Mackau Baronis Dni in fegersheim & et Academiæ Equorum Directoris, et prænobilis Dnæ D. Catharinæ Barbaræ D’Ichtersheim filius ex una parte, Et ex altera Prænobilis Domicella Anna de Marnays Perillustris Dni D. Caroli De La Bastie in hacce Civitate Locum tenentis Regÿ Legitima filia (…) coram parente et Perillustris Dna Francisca D’Elsenheim uxore prænobilis D. De Makau prædicti (signé) Piere francois joseph De Mackau, anne de marnais (i 62)
François Joseph de Hürtigheim hypothèque au profit d’Anne Marie Richaut, veuve du chef de bataillon Jacques Knopfflin la maison héritée de son père ainsi que la maison voisine au sud qu’il vient d’acquérir (les deux ne forment qu’une seule propriété portant le même numéro jusqu’à leur séparation en 1861)
1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 483
hochwohlgebornen H. Stättmeister und XV. Frantz Joseph von Hürtigheim
in gegensein Fr. Anne Marie geb. Richaut weÿl. H. Jacques Knopfflin gew. commandant eines Batalions unter dem Löbl. Schweitzer regiment Monin wittib, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 1000 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, nebens gebäu, hoff und hoffstatt ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Stättmr selbst, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt alhier ohnfern dem Gouvernement, einseit neben erstbeschriebenes hauß, anderseit neben H. Dr Gloxin, hinten auff vorgemelten H. Ambtmann Kempffer
François Joseph de Mackau de Hürtigheim, préteur et chevalier de Saint-Louis, meurt le premier février 1751. Son corps est inhumé dans la chapelle d’Ichtratzheim.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 217)
Anno Domini 1751 Die primâ Mensis Februarii Mortuus est prænobilis Dominus Franciscus Josephus De Mackau D’Hircheim Prætor hujus civitatis, vulgo stattmeistre, Eques ordinis Militaris Sti Ludovici, Parochianus Noster, Maritus Prænobilis Dominæ Superstitis Annæ De Marnaÿs, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité Munitus, cujus Corpus Die Tertiâ ejusdem Mensis et Anni solito exequiarum ritu ad Ecclesiam Nostram parochialem ad Stum Ludovicum Intra Argentinam Delatum, persolutis IObi precibus et Suffragiis consuetis à me Infra scripto vicario funus deducente vlterius delatum fuit, Nempe ad Sacellum Loci D’jchtersheim hujus Diœcesis, Inquo a Reverendo Domino Parochi Dicti Loci Sepultum fuit (i 117)
Sépulture, Ichtratzheim (cath. f° 80-v)
Anno Domini 1751 Die 3. Mensis Februarii Corpus Domini Francisci Josephi Liberi Baronis Makau de Hirtigheim Legionis Pedestris de la Marque quondam Capitanei et civitatis argentinensis Prætoris, defuncti Die Prima ejusdem mensis et anni à parochia ad sancum ludovicum intra argentinam loci* delatum et R. D. Parocho ejusdem Parochiæ præsentatum a me infra scripto Rectore in Hipsheim et Ichtersheim præsentibus testibus Prænobili ac pl* Reverendo Domino Eleonore Wilhelmo Barone Makau de Hirtigheim sancti petri senioris intra argentinam Canonico et Prænobile Domino joanne Barone Makau de Hirtigheim argentinæ commorante (i 87)
Ventes à la requête des créanciers de François Joseph de Mackau
1751. Dossier Mackau (E 1075)
Anno 1751. den 8. novembre morgens frühe umb acht vhr ist durch uns Friderich Ferdinand von Dettlingen eines Unter Ellsasischer Ritterschafft Rath und außschuß als vermög Ritterschaffts Decrets vom 21.t Julÿ letzthin zu gegenwärtig vor zu nemmender liquidation weÿland des freÿ wohlgebohrnen herrn Frantz Joseph Maccau Von Hürtigheim Löblicher statt straßburg gewesten stätt meister Creditoren schuldt forderungen auff anruffen Lt. Treittlinger als gedachter H. von Hürtigheim vacirender Verlaßenschafft verordneter Syndicus und Curatorr Massæ (…)
Dienstag den 2. Aprilis 1752 (…)
Dienstag den 16. May 1752 (…)
den 7. Aprilis 1753 (…)
(annexe) Par devant Jacques Lefevre, Substitut aux villages de Deüil Et Groslay, Commis du Notaire Principal du Duché En pairie Danguien residant audit Deüil soussigné fut present Messire Louis Eleonor Baron de Mackau Seigneur de hircheim, Etant Cejourd’huy au Chateau de Groslay, Lequel a fait et Constitué pour son procureur Generale Et Speciale La personne de Monsieur Kleinclaus avocat a La Noblesse Demeurant à Strasbourg de toucher pour Luy Les sommes qui se trouvent entre Les mains de Mre Brobeque Receveur des Consignations de Ladite Noblesse Pour en faire La Distribution aux Creanciers de feu Son pere (…) L’an 1755 le 16 janvier
La maison revient à son fils Louis Eléonor de Mackau
Louis Eléonor de Mackau épouse à Groslay (archevêché de Paris) Marie Angélique de Ficte de Soucy
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Anno domini 1754 die 22 Decembris facta in ecclesia nostra parochiali una proclamatione accedente Legitima dispensatione (…) super duabus alias faciendis ac nullo detecto impedimento prænobilis D. Ludovicum Eleonorum de Mackau d’Hirtigheim hujatem filium Legitimum prænobilis Dni Francisci Josephi d’hirtigheim, et Dnæ annæ de marnais de Labastie defunctorum conjugum parochianum meum dimisi ad S. parochum in grolay archidiœcesis parisiensis quatenus per eum matrimonio jungatur cum domicella prænobili maria angelica de ficte de Soucy de grolay commorante filia legitima prænobilis et amplissimi Dni joannis francisci de ficte Marchionis de Soucy et dnæ prænobilis mariæ angelicæ de Jordy de Cabanac parochiana sua (i 114)
Mariage, Groslay
L’an 1755 le 8 du mois de janvier (…) ont reçu de nous la benediction nuptiale, tres haut et tres puissant seigneur Messire Louis Eleonore de Mackau Baron seigneur de hürtigheim conseiller noble au Magistrat de Strasbourg fils de defunt tres haut et tres puissant seigneur Messire Joseph de Mackau Baron seigneur de hürtigheim et de defunte tres haute et tres puissante Dame anne de Marnay agé de vingt huit ans de la paroisse de St Pierre le vieux à Strasbourg, l’Epoux, et tres haut et tres puissante Damoiselle Mademoiselle Marie Angelique de ficte de soucy fille de haut et de puissant seigneur Messire Jean François de ficte chevalier Marquis de soucy Lieutenant Colonnel Commandant d’un bataillon de Royal artillerie de son nom seigneur de Groslay et autres lieux Et de haute et puissante dame Marie Angelique Jordy de Cabanac, agée de trente un an de cette paroisse (signé) De Mackau, de ficte De Soucy (i 56)
Louis Eléonor Mackau baron de Hürtigheim hypothèque en son nom, en celui de sa femme et de son frère Jean Baptiste, la maison au profit de Jean Frédéric Rosset
1755 (29. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Obligation – Messire Louis Eleonore Mackau baron de Hürtigheim, assesseur Noble à la Chambre de MM les Quinze de cette ville et adjoint du Corps de la noblesse de la basse Alsace, tant en son propre nom qu’en qualité de curateur de Mre Jean Baptiste Mackau de Hürtigheim son frere Et D° Marie Angélique de Ficte de Soucy épouse de Mondit Louis Eleonore Mackau baron de Hürtigheim assistée de Messire Frideric Louis Zorn de Plobsheim, ancien Capitaine au régiment de Suede adjoint du Corps de la Noblesse et Conseiller noble au Magistrat de cette ville
devoir au Sr Jean frideric Rossett bourgeois de cette ville 4000 livres tournois
hypothèque une Maison appartenante aux Sr Debiteurs scituée en cette ville vis à vis le vieux Gouvernement d’une part sur la Maison du Sr Gloxin Medecin et sur le coin de la Rue dite Scharlach Gässlein de l’autre et derrière le jardin du Mr Kempffer
Louis Eléonor de Mackau loue la maison au courtier Jean Jacques Hitschler
1761 (7.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 105)
Bail à commencer à la Notre dame de Mars prochain et finira à pareil jour de l’anéne 1767 – Sr Jean Martin Lentz directeur du Craan agissant pour et au nom de M Louis Eleonore Baron de Mackau Ministre de France à la diette generale de l’Empire et stettmestre de cette ville de Strasbourg
au Sr Jean Jacques Hitschler Courtier de change
de la maison du Sr Bailleur Scituée en cette ville derrière le vieux Gouvernement avec toutes ses appartenances droits et dépendances sans aucune reserve ni exception si ce n’est un greneir fermé que led. Sr Lentz reserve pour y conserver et garder les meubles de mond. Sr de mackau – moyennant un loyer annuel de 500 livres
Louis Eléonor de Mackau meurt le 18 décembre 1767. Son corps est inhumé dans l’église de Saint-Ludan (Hipsheim).
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 210)
Anno Domini 1767. die 18 Decembris mortuus est prænobilis Dnus Ludovicus Eleonorus Baro de Mackau, dinesta in Erticken Regis * in comitiis imperii olim minister plenipotentiarius et unus ex prætoribus civitatis argentinensis annos quadraginta et fere septem menses natus, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, sponsus prænobilis Dominæ Mariæ angelicæ de ficte de soucy, ex hac parochia et die 20 eiusdem mensis et anni ejus corpus (…) delatum fuit ad ecclesiam parochialem ad sanctum Ludanum intra quem Rdo Dnî parocho parochiæ dictæ ecclesiæ sepultum fuit (i 107)
Sépulture, Hipsheim (cath. p. 116)
Anno Domini 1767. die 18 Mensis Decembris mortuus circa horam decimam ante Meridiem sacramentis Pœnitentiæ, SS Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité præmunitus Argentinæ in Parochiâ ad Sanctum Ludovicum mortuus est Prænobilis Dominus Dominus Ludovicus Eleonorus de Mackau ab Hirtigheim dum viveret Dominus Territorialis in Hirtigheim urbis argentinensis prætor, nec non olim Ratisbonæ legatus Regius Galliæ, ætatis suæ quadraginta circiter annorum et subsequenti die dicti Mensis et anni ejus Corpus per admodum Reverendum Dominum Car: Franciscus Rolin Canonicum Reguralum ordinis Sancti Augustini Parochum Ecclesiæ paochialis ad stum Ludovicum intra argentinam advalva* Ecclesiæ hujus parochialis ad intra illam sepeliendumn argentinæ deductum, â me infra scripto Parocho et Rectore hujate in cæremoniis requisitis receptum et in modo dictâ Ecclesiâ parochiali Scheerensi immediate Extra chorum ad dexteram altaris Sti Ludani sepultum est, testes Prænobilis Dominis Wilhelmus Eleonora de Mackau ab Hirtigheim Ecclesiæ Collegiatæ ad Stum Petrum seniorem intra argentinam Canonicus et custos nec non atefati defuncti frater et Prænobilis Dominus Christianus ab Oberkirch centurio legionis bavariæ (i 122)
Marie Angélique Ficte de Soucy, veuve de Louis Elénonor de Mackau, loue la maison à François Xavier Clavey, licencié en droit
1772 (3.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 147)
Bail de 6 années – M. François Nicolas Maurice Vaudin avocat au Conseil souverain d’Alsace mandataire de Marie Angélique Ficte de Soucy veuve de Messire Louis Elénonore baron de Mackau seigneur de hürtigheim membre de la noblesse immédiate de la basse alsace cy devant ministre plénipotentiaire du Roy a la diette générale de l’empire à Ratisbonne et stettemestre de la villle de Strasbourg
au Sr François Xavier Clavey, licencié ez loix demeurant à Strasbourg
la maison entiere, cour, jardins, écurie, appartenances et dépendances sans exception qui appartient à Mde. de Mackau sise en cette ville près du vieux gouvernement aboutissant d’un côté à M Franck de Lion de l’autre à un boucher, derrière le jardin de M Kempfer – moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois
La maison saisie sur Marie Angélique Ficte de Soucy est vendue par adjudication judiciaire au Directoire de la noblesse à Jean Jacques Hitschler qui déclare l’avoir acquise pour François Xavier Clavey
1776 ([5.6., s.d.]), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 190 – Directoire de la Noblesse
auf ansuchen Sr François Xavier Clavey, nachstehenden processus verbalis acquisitionis
1776, le 19. mars par devant nous Béat Conrad Louis baron de Wangen de Gerolseck aux Vauges, conseiller ordinaire au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace et commissaire en cette partie par décret dudit siège du 19 décembre dernier rendu en exécution d’un arrêt d’attribution du Conseil Souverain d’Alsace en date du 21 novembre précédent, a comparu en l’Hôtel du Directoire, M° Albert, avocat et procureur du Sr Jean de Dietrich, stettmeister honoraire et cette ville, poursuivant la vente et adjudication par forme de licitation d’une maison et un jardin scitués en cette ville réellement saisis sur la D° Marie Angélique Ficte de Soucy veuve du Sr Louis Eléonor de Mackau de Hurtigheim, vivant stettmeistre, faute de payement à luy faite d’une somme principale de 10.000 livres faisant les premiers termes de celle de 16.000 livres par obligation passée par dvt. le not. roy. Humbourg le 27 janvier 1764 et sentence audit directoire du 21 décembre 1773 – M° Vaudin mandataire de la partie saisie, qu’il n’a rien à opposer à la vente
1. une maison batie en pierres et couverte de tuilles scize en cette ville de Strasbourg prez du vieux Gouvernement, devant la rue de ce nom vis à vis de celle du Sr Hitschler, courtier, derrière jardin et biens du Sr Kempffer bailly de Dorlisheim, d’un côté la maison du Sr Roederer le médecin, de l’autre côté la rue de l’Ecarlate, consistant en entrant en un puit, une chambre de domestique, cour, hangard, remise pour plusieurs voitures, chambre à garde manger, grande cuisine, chambre de domestique et à cheminée à côté, buanterie y attenante, deux chambres de domestiques précédés d’une cour à porte cochère et jardinés au dedans, deux écuries l’une pour chevaux, l’autre pour gros bétail et un logement au dessus composé de deux chambres de domestiques et en une belle cave au dessus de la maison appartenant à la D° de Mackau, plus au premier étage donnant sur la rue dudit Gouvernement en un sallon à cheminée, une chambre à côté, un cabinet à cheminée suivi d’un cabinet donnant dans la cour, et à droite en une chambre à cheminée donnant sur la rue, une chambre à côté dont les fenêtres donnent sur le jardin à gauche en un cabinet continuant en un sallon à cheminée avec un alcove et cabinet y attenant accompagné d’un second sallon dont les fenêtres donnent sur le bien de feu Sr Kempffer et suivi d’une chambre à cheminée d’un cabinet dont les fenêtres donnent dans la cour principale d’entrée et au dessus deux chambres aux mansardes, le tour de plein pied à l’exception de deux chambres susdites, Plus au second étage en trois chambres de plain pied dont la troisième à cheminée est précédée d’un petit vestibule et par le derrière plusieurs chambres de décharge, grenier et au dessus de même, le tout est situé paroisse St Louis, appartenances et dépendances
2. un jardin situé dans l’ancien fosé de cette ville au canton &&&
aucun enchérisseur – Le 15 avril 1776, personne ne s’est présenté
Le 2 may 1776, Jean Jacob Hitschler, courtier, sur la mise de 10.000 livres, 15.100 livres – n’ayant pas encore atteint sa valeur
20 may, Jean Jacques Hitschler pour la même somme
déclaration de command du 20 mai 1776, pour François Joseph Clavey
Fils de Jacques Clavey de Belfort, François Xavier Clavey épouse en 1763 Marie Salomé Lich (Licht), fille de Georges Frédéric Lich de Lauterbourg : contrat de mariage, célébration
1763 (17.8.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 242
Eheberedung – Persönlich erschienen seÿe Frantz Xaverius Clavey, des Ehrengeachten Hn deplendige Sprach Meister Von Belfort, Weÿl. H. Christoph Clavey gewesenen burgers Zu ged. Belfort hinderl. ehel. Sohn, als hochzeiter, ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Lichtin, weÿl. H Georg Friderich Licht gewesenen burgers Zu Lauterburg hinderlaßene ehel. Tochter als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg (…) auf Mittwoch den 17. Augusti Anno 1763 (unterzeichnet) franc. Xav. Clavey prétendu, salome Lichtin als hochzeitterin
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 151)
Hodie 18 Mensis Augusti anni 1763 (…) Mutuo consensu Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Xaverius Clavey oriundus ex Belfort diœcesis Bisuntinæ filius Jacobi Clavey et Ursulæ Bouquenot in vivis Conjugum Belfortensium in parochia nostra commorans et Maria Salome Lich oriunda ex Lauterbourg diœcesis Spirensis filia Friderici Lich et Mariæ Annæ Deschamps in Vivis Conjugum Actu Parochiana Nostra (signé) Franciscus Xaverius Clavey, salome Lichtin (i 78)
Le maître de pension François Xavier Clavey et sa femme deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Drapiers, le mari à titre gratuit eu égard à ses études, la femme au nouveau tarif. Leur fille Marie Victoire suit la coutume (ne devient pas bourgeoise) : registre d’inscription et traitement des demandes.
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 135-v
H. Frantz Xaveri Clavey, Maitre de pension, lettré von Befort und deßen Ehefrau Marie Salome geb. Licht von Lauterburg gebürtig erhalten beede das burgerrecht und Zwar der Ehemann gratis ob favorem studiorum, dessen Ehefrau aber umb den neuen burger schilling, deroselben töchterlein nahmens Marie Victoire ist beÿ ordnung gelaßen, Wollen dienen beÿ EE der Tucher, Jur. & prom. den 17.tn Julÿ 1775
(VI 286 bis) p. 250. Tucher, N° 10 et 11, d. 15. Julÿ 1775
H. Frantz Xaveri Clavey Maitre de pension lettré allhier von Belfort geb. H. Jacob Christoph Clavey d. B. daselbst mit Ursula geb. Bourquenot ehelich erzeugte sohn und deßen ehefrau Marie Salome geb. Lich v. Lauterburg geb. H. Friedr. Lich des B. daselbst mit Maria Anna geb. Dechamps ehelich erzeugte tochter. Beede Eheleute erweisen durch vorgelegte schein ihr eheliche geb. cathl. religion wie auch die priesterliche einseegnung, d. ehemann Zeigt an daß er die gehör. statt stall caution geleistet, um das Zunftrechts Zu d. tuchern ist vertröstet worden, dieselben haben zusammen 1000 fl. baar vorgewiesen und deren eigenthum mit einer handtreu erhärtet auch 150 lb beÿm B. protocoll deponirt der ehemann bittet Ew. Gn. ihn ob favorem studiorum das B. recht gratis, die ehefrau um d. N. B. S. in das B. recht aufuzunehmen und des Kind Marie Victoire beÿ ordnung Zu lassen
Maritus Recept. gratis nebst 6. fl. A.H. uxor N. B. S. Kind bey ordn. gelassen
François Xavier Clavey est élu échevin à la tribu des Drapiers
1783 Conseillers et XXI (1 R 266)
Auf E. E. Zunft der Tucher werden H. Frantz Xaveri Clavey und H. Dr. Johann Friderich Moßeder zu Schöffen erwehlt.
Salomé Licht, veuve de François Xavier Clavey, loue la maison au général Joseph Bruneteau Sainte-Suzanne et à Dorothée Boulach
1799 (26 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 19
Bail de 3 ans qui commencent a courir de ce jour – cit. Salomé Lichtin veuve du Cit. François X.er Clavé assistée du Cit. Antoine Fonrouge agent en Chef des subsitances militaires a Strasbourg son gendre
au C. Joseph Bruneteau St Suzanne général de division à l’armée d’italie se trouvant a Strasbourg et la Cit. Dorothée Boulach
toute la maison size a Strasbourg rue d’ecarlatte n° 10 aboutissant d’un côté au Cit. Dietrich de l’autre au C. Bosch, par derrière un cds devant ladite rue – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 68 F° 75 du 26 flo. 7
La maison revient à leur fille unique Marie Victoire qui épouse en 1787 Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, originaire de Perpignan : contrat de mariage, célébration
1787 (10.2.), M° Lacombe (6 E 41, 205) n° 23
Mariage – M Remond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, fils mineur de M Antoine Fonrouge, trésorier des vivres du haynault et de D° Dukel née Tersol
Dlle Marie Victoire Clavey fille mineure de Xavier Clavey, assesseur au Sénat de Strasbourg et de Salomé Licht
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 151)
Hodie 18 Mensis augusti anni 1763 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Dnus Raymundus Antonius Johannes Fonrouge, injunctus victibus Regiis provinciæ Alsaticæ oriundus Ex Civitate et Diœcesi Perpinianasi, filius majorennis Dni Antonii Fonrouge tribuni aerarii valentinis et dnæ Theclæ Teruol, rationii domicilii parochianus noster Ex unâ, et Domicella Maria Victoria Clavey filia minorennis Dni francisci xaverii clavey civis et pannarum laneorum propolarum tribûs aedilis* et Dnæ Salomeæ Lichtine, parochiana nostra, Ex altera partibus (i 132)
Marie Salomé Victoire Clavey meurt en 1806 en délaissant quatre enfants
1807 (6.6.), Strasbourg 6 (35), M° Laquiante n° 4586
Inventaire de la succession de Marie Salomé Victoire Clavey femme d’Antoine Reymond Fonrouge, directeur des vivres demeurant à Strasbourg, décédée le 4 mai 1806 – à la requête du veuf, tuteur naturel de ses quatre enfants Felix âgé de 18 ans, Antoinette âgée de 17 ans, Valantin âgé de 13 ans et Louis âgé de 11 ans, les quatre enfants mineurs – en présence de Gaetan François Marrocco Negociant de cette ville tuteur subrogé (nomination de tuteur, Xavier Metrot curé desservant la succursale de St Pierre le Vieux cousin germain maternel)
Meubles, salle a manger, dans le salon, dans un cabinet à côté, dans une chambre à coucher à côté, dans la chambre à coucher de Mlle Fonrouge, dans une chambre à coucher à côté, dans une antichambre dans un petit cabinet à côté, dans le sallon à côté, dans une grande salle à manger, au second étage dans la chambre a coucher de M Fonrouge dans deux petits cabinets, dans un bureau, dans un cabinet à côté, dans la chambre de M Fonrouge fils, Dans un autre bureau, dans les mansardes, dans la chambre des domestiques, au rez de chaussée dans la cuisine, dans le vestibule, dans la remise, dans la cave
Biens fonds, Primo une Maison de devant et de derrière Cours appartenances et dépendances scize a Strasbourg rue du Dragon n° 10, d’un côté la veuve Dietrich, de l’autre un cul de sac, derrière un jardin à M la veuve de Kempffer devant rue 15.000 fr
corps de biens à Altorff 4000 fr et 4037 fr, meubles 16.668 fr, immeubles 23.037 fr, dettes actives 183.230 fr, passif 2000 fr
Enregistrement, acp 102 F° 187 du 11.6.
Veuf, Raymond Antoine Jean Fonrouge se remarie en 1807 avec Catherine Salomé Weber
1807 (14.9.), Strasbourg 6 (35), M° Laquiante n° 4703
Contrat de mariage – Antoine Raimond Fonrouge, directeur des vivres, veuf de Marie Salomé Victoire Clavey
Catherine Salomé Weber, fille majeure de Jacob Weber et de Catherine Salomé Bayerlé
Enregistrement, acp 103 F° 137-v du 16.9.
Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge épouse Joseph Peyrot
1808 (3.10.), Strasbourg 15 (8), M° Lacombe n° 569
Contrat de mariage – Joseph Peyrot, officier de la Légion d’Honneur major au 16° régiment de dragons membre du college electoral du Département de l’Indre, fils de Réné Peyrot, propriétaire dans la commune de Tendu canton d’Argenton, et de Thérèse Bridoux
Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, fille mineure de Raymond Antoine Jean Fonrouge, Directeur des vivres de la 5° division militaire, et de feue Marie Victoire Clavey
Enregistrement, acp 108 F° 50 du 10.10.
Valentin Juste Fortuné Fonrouge épouse Emilie Brackenhoffer
1814 (8.9.), Strasbourg 12 (56), M° Wengler n° 8381
Mariage – Valentin Juste Fortuné Fonrouge, commis principal à la direction des vivres fils de Remond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres demeurant rue de l’Ecarlate et de feu Marie Salomé Clavey
Emilie Brackenhoffer fille mineure de Jacques Frédéric Brackenhoffer, maire membre de la Légion d’Honneur demeurant rue des Serruriers n° (-) et de Salomé Lamp
Enregistrement, acp 125 f° 98 du 9.9. – communauté d’acquets
le père du futur époux donne une rente annuelle de 1200 fr, le père de la future épouse un trousseau de 600 fr et une somme de 56.000 fr
Raymond Antoine Jean Fonrouge meurt à Paris en 1817 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison rue Sainte-Elisabeth (rue de l’Ecarlate)
1817 (5.4.), Strasbourg 12 (67), M° Wengler n° 10.114
Inventaire de la succession de Remond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg, décédé à Paris le 3 mars 1817 – à la requête de 1. Catherine Salomé née Weber la veuve, mère et tutrice légale d’Antoinette Victorine âgée de 6 ans 6 mois, Josephe Charlotte âgée de 5 ans 3 mois et éventuellement de l’enfant dont elle est enceinte, M le baron Joseph Peyrot colonel de cavalerie retraité Chevalier de St Louis domicilié à Argenton département de l’Indre poursuivant les droits de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge son épouse, Valentin Juste Fortuné Fonrouge, commis principal à la direction des vivres de Strasbourg, Louis Augustin Graux chef de comptabilité à ladite direction tuteur d’Antoine Jean Baptiste Louis Fonrouge mineur âgé de 20 ans 6 mois – la D° Peyrot (…) procréés avec feu Marie Salomé Victoire née Clavey et les deux enfants du second mariage héritiers pour 1/6, en présence de M° Munschina, avocat avoué, fondé de pouvoir de Gaétan Marocco, propriétaire subrogé tuteur de Jean Baptiste Louis Fonrouge – Contrat de mariage reçu M° Laquiante le 14 septembre 1807
dans la maison rue Ecarlatte n° 10 au second étage de la maison de devant, dans le bureau, au premier étage dans le grand salon, dans la chambre des domestiques, dans la chambre des enfants, dans la chambre de la D° veuve mère du défunt, dans le cabinet à côté, dans la chambre à cheminée, dans le cabinet à côté, dans la chambre à côté du précédent cabinet, dans une chambre à décharge, dans la chambre des filles, dans une petite cuisine, dans la salle à manger au premier étage de la maison de devant, dans la chambre à côté donnant sur la cour, dans la chambre à coucher de Mde la veuve, au corridor de la maison de derrière, au rez de chaussée dans la chambre des servantes, dans la chambre du cocher et du laquay au premier étage de la maison de derrière de la seconde cour, dans la cuisine au rez de chaussée de la première cour, à l’office au rez de chaussée, dans le grand salon à cheminée au second étage du bâtiment latéral, dans les chambres à linge sale au premier étage du bâtiment latéral à gauche, dans la chambre à linge sale au second étage de la maison de derrière, dans la chambre à décharge, au second étage du bâtiment de devant, dans la chambre à gauche du bureau au même étage donnant sur la rue, dans la chambre à droite du bureau, dans les écuries, dans les remises
maison de campagne, dans la salle à manger au premier étage, dans le salon a côté, dans la chambre à coucher à côté du salon, première chambre sur le jardin, dans la chambre à côté, au grenier, dans les pièces au rez de chaussée, dans la cuisine, dans le garde manger, dans la chambre à côté de la cuisine, dans la serre
15 octobre 1817 n° 10.450 (sans somme globale)
Enregistrement, acp 133 f° 134 du 10.4.
La maison est vendue par licitation au tribunal civil. L’acquéreur est Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur spécial des tabacs
1818 (18.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 108, n° 58
Tribunal Civil de de Première Instance, Cahier des charges du 15.5.1818 ; Adjudication du 6.8.
M Louis Joseph Marchal, chevalier de l’Ordre Royal militaire de St Louis, juge au Tribunal de de Première Instance, Adjudication par licitation suivante,
Cahier des Charges à la requête de Marie Antoinette Victoire Fonrouge épouse de Joseph Peyrot, ancien colonel de Cavalerie, chevalier de l’Ordre Royal militaire de St Louis Officier de la Légion d’Honneur domicilié à Argentan, Valentin Juste Fortuné Fonrouge, garde magasin des vivres au magasin de Molsheim domicilié à Strasbourg, Antoine Jean Baptiste Louis Fonrouge, élève en droit domicilié à Strasbourg pour lequel occupe M. Munschina Jean Baptiste avocat près le tribunal civil de première instance demeurant à rue des Hallebardes n° 28 leur avoué constitué, en présence de D° Salomé Weeber veuve de Raymond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg mère et tutrice légale d’Antoinette Victorine, de Joséphine Charlotte et Georges Joseph Antoine Fonrouge ses trois enfants mineurs, en présence de Joseph Fonrouge ancien directeur des vivres demeurant à Strasbourg, tuteur subrogé pour lequel occupe Jacques Joseph Momy, avocat avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue de la Nuée Bleue n° 20, tous lesdits Fonrouge en qualité de parties sous bénéfice d’inventaire de Raymond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg è Jugement du tribunal civil du 4 février 1818
23 juillet, à M° Laemmermann avoué, pour 18.100 francs – Déclaration de command le 23 juillet, au nom de Dominique Schirmer, commissaire de roulage
6 août, surenchère de 1000 fr par Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur spécial des Tabacs à Strasbourg assisté de M° Weiss avoué et du Sr Ratisbonne assisté de M° Doss avoué et M° Briffault avoué, pour 23.715 francs à Husson
une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate n° 10 sur le quai St Nicolas près l’ancien Gouvernement communal ou la petit ruelle de l’Ecarlate, d’un côté la propriété du Sr Borst bacquetier, de l’autre la veuve de Dietrich,devant la rue de l’Ecarlate, derrière le Sr Bert autrefois Kempffer
ledit immeuble contient un principal corps de logis à deux étages donnant sur la rue avec un bâtiment à un étage y attenant donnant dans une cour, ce dernier construit en entier et le premier seulement sur le devant en maçonnerie avec un petit pavillon à gauche et un arrière bâtiment en galandure puis un bâtiment à un étage donnant aussi dans la rue à côté du précédent avec une cour et un arrière bâtiment à un étage, le tout construit en galandure, le principal corps de logis avec bâtiment y attenant contiennent au rez de chaussée une grande cave moitié voutée moitié sous solives une chambre de portier une cuisine une chambre et un bucher au premier étage, trois salles quatre chambres et un cabinet le tout terminé par des combles au dessous *et cane* des quels deux greniers le pavillon à gauche de la cour et le bâtiment au fond de la cour contiennent un corps de logis un garde manger une remise un bucher et des latrines, au premier quatre petites chambres dont une avec alcove et des latrines, ils sont couverts de combles unis contenant de petits greniers, dans la cour se trouve une pompe les ecbar* attenant aux précédents et donnant dans la même rue et nnelle* de l’escalier n° 10 bis contient au rez de chaussée des remises et un puit et au premier étage, quatre chambres une cuisine et des latrines et est surmonté d’un comble une conteant quelques chambres le bâtiment au fond de la cour contient au rez de chaussée une buanderie et une chambre ainsi que deux écuries et des latrines par dessous une petite cave partie voutée partie sous solives au premier étage une chambre deux cabinets et une cuisine et grenier à foin il est terminé par un comble uni couvert ainsi que tous les précédents de tuiles doubles sous lequel se trouve un grenier, cette maison depend de la succession de Marie Salomé Victoire Clavey vivante épouse en premières noces de Raymond Antoine Jean Fonrouge, suivant liquidation reçue M° Laquiante le 6 juin 1807, ladite Clavey l’avait recueillie dans la succession de François Xavier Clavey, son père, lequel en a fait acquisition de Marie Angélique Ficte Desoucy veuve de Louis Eleonor de Mackau de Hurtigheim vivant stettmeistre de la ville de Strasbourg, au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace, suivant adjudication définitive et déclaration de command du 20 mai 1776. Lors de la liquidation de la veuve Fonrouge qui a délaissé quatre enfants mineurs, de ces enfants, Félix Fonrouge est décédé après sa mère, un quart de la succession est revenue à son père et trois quarts à ses frères et sœurs, dans les proportions suivantes, les enfants du premier lit 1. la D° Peyrot, 2. Valentin Juste Fortuné, 3. Antoine Jean Baptiste Louis du chef de leur mère 144/191, du chef elur frère 27/191, du chef de leur père 6/191, à Antoinette Victorine premier enfant du deuxième lit du chef de Félix 9/191 du chef de leur père 2/191 ensemble 11/191, Joséphine Charlotte second enfant du deuxième lit du chef de son père 2/191 et Joseph Antoine troisième enfants du deuxième lit du chef de son père 2/191 – mise à prix par Jean Chrétien Arnold, architecte Gédéon Emanuel Stuber, charpentier, et Laurent Heitz, jardinier à la Robertsau suivant rapport dressé le 6 avril 1818 à 18.000 francs
Natif de Bar-sur-Ornain, Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson épouse en 1807 Josephine Elisabeth Marie Roget, fille du notaire Joseph Roget.
Mariage, Metz (n° 34)
Du 29° jour du mois de juin de L’année 1807 les deux heures de relevée. Acte de mariage de Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson agé de 25 ans, né à Bar sur ornain Département de la Meuse le 15 novembre 1781 Contrôlleur ambulant Demeurant à Metz Rue fournirue fils majeur de Mr Jean Baptiste Nicolas husson Notaire jmpérial audit Bar à ce présent et donnant son consentement et de Dame Marie Magot ses père et mère d’une part
Et de Demoiselle Josephine Elisabeth Marie Roget agée de 23 ans, Née à Norroy le veneur Département de la Moselle le 15 mars 1784 demeurante à Metz rue Vincentrue fille majeure de Mr Joseph Roget, Notaire jmpérial audit metz et de Dame Anne Marie Coince aussi présents et donnant leur Consentement ses père et mère d’autre part
Inventaire de séparation de biens
1853 (18.8.), M° Noetinger
Inventaire de séparation de biens d’entre Joséphine Elisabeth Anne Marie Roget épouse Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraite à Strasbourg et ce dernier, contenant description du contrat de mariage reçu Purnot notaire à Metz le 9 mai 1807
acp 422 (3 Q 30 137) f° 16 du 22.8.
(suite du 20 septembre 1853) Communauté, mobilier estimé 2182 (jugement du 11 juillet 1853) – acp 423 (3 Q 30 138) f° 13 du 26.9.
(suite du 27 septembre) Masse mobilière de la communauté s’élève avec la maison inventoriée en la vacation du 26 7.bre 1853 f° 13 à 12 201 – acp 423 (3 Q 30 138) f° 30-v du 29.9.
(suite du 11 octobre) total de la masse active 384 913 francs
Masse passive de la communauté 52 284
Reprises de la D° Husson 216 169 – acp 423 (3 Q 30 138) f° 87 du 19.10.
1854 (4.7.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraité à Strasbourg, ledit testament en date du 24 juin 1854 enregistré ce jourd’hui
acp 431 (3 Q 30 146) f° 56 du 11.7.
1854 (9.8.), M° Noetinger
Dépôt par Joséphine Elisabeth Marie Rogel veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, vivant contrôleur des tabacs à Strasbourg, de son contrat de mariage reçu Pournat notaire à Metz le 9 mai 1807
acp 432 (3 Q 30 147) f° 50 du 16.8.
1854 (5.8.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, ancien inspecteur des tabacs à Strasbourg est décédé le 29 juin 1856 laissant pour héritiers ses deux enfants
acp 432 (3 Q 30 147) f° 35-v du 9.8.
1854 (14.10.), M° Noetinger
Notoriété constatant que le mariage contracté à Metz le 29 juin 1807 entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite et Joséphine Elisabeth Marie Roget, sa veuve n’a point été dissous par le divorce
acp 434 (3 Q 30 149) f° 18 du 16.10.
Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson meurt en 1854 en délaissant deux enfants
1854 (14.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite, et Joséphine Elisabeth Marie Roget sa femme de Strasbourg et de la succession su Sr Husson décédé le 29 juin 1854, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Pournot notaire à Metz le 9 mai 1807, 2) Léopold Husson, propriétaire à Strasbourg, agissant tant en son nom qu’en qualité de mandataire d’Athénaïs Léopoldine Husson, épouse séparée d’Edouard Henry Léandre Bony de Lavergne avocat à Metz
Communauté. Meubles et créances 14 400
Une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 10 évaluée à 50.000
Un corps de biens à Achenheim estimé 96.944
vingt ares 90 de terre à Holtzheim estimé 548
une carrière à sable ban de Hangenbiethen 1000
une foret de 10 hectares 28 à Rosenwiller 72 000
Une tuilerie à Bischheim au Saum 16 912
quatorze ares de prés à Rosheim 250
vingt ares de terres à Rosenwiller 400
Une maison à Kœnigshoffen 13 002
Une autre maison dit lieu 1735
Une autre maison dit lieu 2615
Une autre maison même lieu 5386
Une autre maison même lieu 1060
vingt six ares 45 terres dit lieu 2334
créances 830, total 279 530
Passif 290 765 – Garde robe 155
La garde robe du défunt a été remise à Fany Dubois, cuisinière du défunt pour être distribuée selon ses intentions
acp 436 (3 Q 30 151) f° 7 du 23.12.
Lors du partage, la maison revient à Athénaïs Léopoldine Husson, femme de l’avocat Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne
1859 (30 et 31.5.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Joséphine Elisabeth Marie Roget veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, décédée à Strasbourg le 27 juillet 1858, entre 1) Léopold Husson, propriétaire à Achenheim, 2) Athénaïs Léopoldine Husson épouse séparée de biens d’Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz
acp 479 (3 Q 30 194) f° 14-v du 6.6. (succession déclarée le 20 janvier 1859) Masse active 229.843. Masse passive 24.778, reste 205.072 à ajouter le rapport 2313, total 207.385, la moitié 103.692
Abandonnements. Il est attribué à Mr Husson 1) le mobilier à Achenheim 2191, 2) la tuilerie terres et prés ban d’Achenheim 100.249, 3) carriere à Hangenbiethen 379, 4) terres à Holtzheim 901 (…)
Il est attribué à Mde de Bony 1) le mobilier à Strasbourg 1330, 2) créances 5884, 3) la maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 estimée à 43.000, 4) la tuilerie à Bischheim 23.440, 5) un are 80 de terre canton Halbenhoeffen 104
une maison à Kœnigshoffen N° 48, 17.616
une maison dit lieu N° 50-bis, 2250
une maison dit lieu N° 51, 4660
une maison dit lieu N° 52, 166
6 ares 35 terres lieu dit Carthaus 958
2.6. jardin, 392
1 are 15 terre même lieu 92
1859, Enregistrement de Strasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628)
f° 14 du 1.3.
21 février 1859. Rapport d’experts dressé et signé par le Sr Arnold, architecte et le Sr Müller, employé des hospcies civils à Strasbourg, les deux en ladite ville, délégués comme experts par Mr Léopold Husson, propriétaire à Achenheim et M° Weyer architecte et du Sr Friedel employé de la fondation St Thomas de Strasbourg les deux en la dite ville, désignés comme experts par Dme Athénaïs Léopoldine Husson femme séparée quant aux biens de Mr Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz, à l’effet d’estimer les biens dépendant de la succession de feue D° Joséphine Elisabeth Marie Roget décédée veuve de Mr Jean Baptiste Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg leur mère, duquel il résulte ce qui suit, savoir
1° les biens d’Achenheim, de Hangenbiethen et de Holtzheim sont estimés à 101.530 francs
2° une maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 est estimée à 43.000
3° une tuilerie à Bischheim au Saum estimée à 23.400
4° et les immeubles au ban de Strasbourg estimée 27.735
Total de l’estimation 185.655
Déposé en l’étude de M° Noetinger notaire à Strasbourg le 24 février 1859.
Joséphine Elisabeth Marie Roget meurt en 1858
1859 (14.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par feue Joséphine Elisabeth Marie Roget veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, décédée à Strasbourg le 27 juillet 1858, dressé à la requête de 1) Léopold Husson, propriétaire à Achenheim, 2) Athénaïs Léopoldine Husson épouse séparée séparée de biens de d’Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz
acp 475 (3 Q 30 190) f° 64-v du 21.1. (succession déclarée le 21 janvier 1859) Il dépend de ladite succession 1) mobilier à Achenheim estimé 2191, 2) mobilier à Strasbourg 1330, 3) arrérages de pension 84, 4) créances 29.372
5) une maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 est estimée à 40.000
6) une tuilerie Achenheim 68.000
7) 18 ares de terre ban de Holtzheim 400
8) 30 ares de carriere à Hangenbiethen 800
9) une tuilerie à Bischheim au Saum estimée à 14.000
10) 4 maisons à Kœnigshoffen ban de Strasbourg 18.400
11) 13 ares de terre dit ban 400
Passif 30.815
Edouard Henri Léandre comte de Bony de Lavergne épouse en 1845 Athénaïs Léopoldine Husson de Bermon
1845 (21.1.), Strasbourg 13 (60), M° Arbogast n° 1950
Contrat de mariage, 21. janvier 1845 – sont comparus M. Edouard-Henry-Léandre Comte de Bony de Lavergne, Avocat à la cour royale de Metz, Négociant demeurant et domicilié à Metz, fils majeur de M. Jean Chevalier Comte de Bony de Lavergne, Capitaine d’Etat major en retraite, demeurant et domicilié à Bellevue, Commune de Norroy le veneur et feu Dame Hedwig-Henriette-Joséphine-Amélie-Frédérique-Fernandine Baronne d’Ende, agissant comme futur époux, avec l’agrément de M. son père, assisté de lui, de M. Théodore Boursault du Tronçay, Propriétaire demeurant à St Florent son cousin et de M. Jean Müller, Curé de la Paroisse de Norroy le veneur, y demeurant, son ami, d’une part
Et Dlle Athanaïs-Léopoldine Husson de Bermon, sans état, fille mineure de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson de Bermon, Inspecteur des la manufacture royale de tabac et de Dame Anne Marie Elisabeth Joséphine Roget, agissant avec l’agrément et l’autorisation de ses père et mère avec lesquels elle demeure à Strasbourg, assistée de d’eux, Comme future épouse, de M. Léopold Husson de Bermon, avocat demeurant à B et de M. Fernand Léonce Husson de Bermon étudiant en droit, demeurant à Strasbourg ses frères, de M. Simon Joseph Dominique Nicolas Roget, Notaire Président de la Chambre des notaires de l’arrondissement de Metz
acp 331 (3 Q 30 046) f° 96-v du 24.1. – Le futur époux déclare apporter une valeur mobilière de 115.750 francs
La future épouse apporte 1° la somme de 2000 francs, 2° meubles 1000 francs. Donation par ses père et mère 1° de meubles et effets mobiliers pour une valeur de 3000, 2° de 19 hectares 60 ares de prés bans de Norroy le Veneur, Fêves en deuxpièces, ces immeubles estimés à un revenu de 2000, en capital 40.000
Donation par le futur à la future en cas de survie à celle-ci d’une rente annuelle et viagère de 1500 francs
Donation par le prémourant au survivant d’eux de la propriété de tous les biens meubles de sa succession, les créances actives exceptées
Athénaïs Léopoldine Husson vend la maison située au nord au cafetier Paul Cadé et à Marie Anne Ehrhard, fille majeure. Elle se réserve la maison du sud en convenant de diverses servitudes.
1861 (27.6.), Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 859 (3016) du 1.7. n° 51
a comparu M. Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant et domicilié au Neuhoff banlieue de Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mad° Athénaïs Léopoldine Husson, sans état, demeurant et domiciliée à Metz, épouse de M. Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat et ancien négociant domicilié en ladite ville aux termes de sa procuration (…) lequel a par les présentes vendu (…)
à M. Paul Cadé, cafetier et à Mad° Marie Anne Ehrhard, majeure sans profession, les deux demeurant à Strasbourg, acquéreurs solidaires, ci présents et acceptant, la jouissance et l’usufruit viager au profit des deux acquéreurs conjointement et la toute propriété de la totalité au profit du survivant d’eux
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3, composée de trois corps de bâtiments et d’un corridor sous toit du côté de la propriété de M. Fontanille avec une grande cour au milieu et une plus petite allée derrière le bâtiment du fond, pompe, écurie remise tenant d’un côté à M. Fontanille, de l’autre vers l’extrémité de la rue à une autre maison de la venderesse portant le même numéro que celle présentement vendue par devant la rue, par derrière M. Hecht, Ainsi que cet immeuble se poursuit et comporte (…) et tous les objets mobiliers se trouvant actuellement dans les bâtiments et appartenant à la dame venderesse, notamment les fourneaux avec leurs tuyaux et pierres et cendriers, les glaces, trumeaux, volets, persiennes et rechaux.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient à Mad° de Bony pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs en remplissement de ses droits dans la succession de Mad° Joséphine Elisabeth Marie Roget sa mère en son vivant veuve de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg aux termes de l’acte de liquidation et partage de sa succession dressé par M° Victor Noetinger le 31 mai 1859. Il dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre M. et Mde Husson aux termes de leur contrat de mariage reçu par M. Pernot et son collègue, lors notaires à Metz le 9 mai 1807 pour avoir été acquis par M. Husson avec la maison voisine de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, épouse de M. Joseph Peyrot, de M. Valentin Juste Fortuné Fonrouge garde magasin des vivers et de M. Antoine Jean Baptiste Fonrouge élève en droit et consorts, demeurant à Strasbourg, et héritiers sous le bénéfice d’inventaire de la succession de Mde Marie Salomé Victoire Clavey épouse en premières noces de M. Raymond Antoine Jean Fonrouge, vivant directeur des vivres à Strasbourg, suivant adjudication tenue à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg, en suite de surenchère du sixième le 6 août 1818 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois d’août volume 108 numéro 58. Mais il est devenu la propriété exclusive de Mad° veuve Husson pour lui avoir été abandonné en paiement de ses reprises par les héritiers de son mari aux termes de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Charles Noetinger, le 14 décembre 1854. Dans un acte reçu par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 30 décembre1820 et portant quittance de la presque totalité du prix de vente de M. Husson il est dit que Mad° Fonrouge née Clavey avait recueilli l’immeuble dont s’agit dans la succession de M. François Xavier Clavey son père, vivant propriétaire à Strasbourg, dont elle était l’unique héritière aux termes d’un acte de liquidation et de partage deressé par M° Laquiante lors notaire à Strasbourg le 10 juin 1807, et que M. Clavey l’avait acquis de M° Marie Angélique Ficte de Soucy veuve de feu M. Louis Léonore de Mackau de Hirtigheim vivant Stettmeister de la Ville de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication sur saisie réelle au Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace le 20 mai 1776.
Charges et conditions (…) Servitudes déclarées. Au sujet de ces servitudes, les parties font observer I. qu’au premier étage de celui du corps de bâtiments vendu se trouvant du côté de la propriété réservée par la D° venderesse il se trouve établi des commodités donnant dans ladite propriété, commodités dont les conduits aboutissent à une fosse d’aisances creusée dans la cour réservée. II. Et qu’au premier étage et au rez de chaussée du même corps de bâtiment se trouvent des jours ou ouvertures et deux portes donnant sur la propriété réservée. Les servitudes ont donné lieu aux conventions et obligations suivantes entre les parties qui s’engagent à les exécuter poncuellement savoir En ce qui concerne les commodités, la D° venderesse sera tenue de souffrir constamment telles qu’elles existent aujourd’hui les commodités avec les conduits susmentionnés en faisant partie de l’immeuble vendu, elle devra permettre que les acquéreurs y fassent même par la propriété réservée toutes les réparations, améliorations et même reconstructions nécessaires ou utiles et qu’ils fassent écouler les produits et matières fétides provenant de leur maison dans la fosse d’aisances dont il a été parlé, moyennant quoi les produits et matières lui appartiendront exclusivement, sous la condition toutefois d’être seuls chargés des frais de réparations et de reconstruction de la fosse. Les acquéreurs devront faire réparer à leurs frais chaque fois que cela sera nécessaire les commodités et conduits dont il s’agit.
En ce qui concerne les jours et portes, lad. venderesse devra conserver les jours et ouvertures mentionnées plus haut tels qu’ils sont établis en ce moment. Elle ne pourra exiger qu’ils soient garnis d’autres barres ou treillis que de ceux y existant aujourd’hui, ni invoquer les articles 675 et suivants du code Napoléon pour demander des modifications à l’état actuel des choses. Elle fera murer à ses frais, dans le délai d’un mois à partir de ce jour, les deux portes dont il a été parlé, mais du côté de la maison réservée seulement, et de manière à ce que les escaliers des acquéreurs ne soient pas atteints.
Quant à acquéreurs, il ne pourront apporter aucune modification à l’état actuel des choses, en ce qui concerne les jours et ouvertures, ils n’auront que le droit d’y faire les réparations nécessaires à leurs frais. En ce qui concerne les eaux pluviales, la D° venderesse sera tenue de souffrir que les eaux pluviales provenant de la maison présentement vendue s’écoulent sur sa propriété, contrairement aux dispositions de l’article 681 du code Napoléon. Elle ne pourra exiger que les acquéreurs établissent des chenaux le long du toit.
B. De la part de la D° venderesse que M. le comparant en sa dite qualité oblige à leur exécution 1° de ne louer ni vendre la maison réservée par elle à une personne exerçant une industrie insalubre ou dangereuse encore moins d’y introduire ou exercer un établissement de commerce insalubre ou de nature à nuire à la propriété présentement vendue – Prix 35.000 francs
Affectation hypothécaire et nantissement à la sûreté du remboursement du capital de 30.000 francs payé par les créanciers subrogés (biens fonds au ban d’Oberschaeffolsheim (…) une propriété connue sous le dénomination de Rocher de Cancale, cercle du Broglie et café du Sr Cadé et composée (…) le tout situé à Strasbourg rue brûlée N° 7 et promenade du Broglie n° 20 (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 10-v du 28.6.
Originaire de Gueberschwihr en Haute-Alsace, le cafetier Paul Cadé épouse en 1831 Catherine Pfeiffer
1831 (22.12.), Strasbourg 12 (123), M° Noetinger
3524, CM communauté réduite aux acquets
Contrat de mariage – Paul Cadé, caffetier mais présentement garçon limonadier à Strasbourg, fils de feu Jean Baptiste Cadé, propriétaire à Gueberschwyer, Haut Rhin, et d’Hélène Hohrber
Catherine Pfeiffer fille majeure de Conrad Pfeiffer, maçon, et de Marie Weiss
acp 207 (3 Q 29 922) f° 98-v du 30.12. communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Déclarent les futurs époux qu’il leur est impossible de spécifier quant à présent leurs apports mais qu’il se réservent la faculté de les faire constater par inventaire.
Le futur fait donation éventuelle de 60 francs à prendre sur le plus clair de sa fortune à la future au cas que cette dernière lui survit, au cas contraire cette donation est caduque
Donation mutuelle entre les époux au survivant d’eux de l’usufruit de la totalité des biens du prémourant, en cas d’inexistence d’enfants au cas contraire cette libéralité sera réduite de moitié
1854 (27.9.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Paul Cadé, Cafetier à Strasbourg, ledit testament en date du 12 du courant
acp 433 (3 Q 30 148) f° 64 du 29.9.
Séparation de corps entre le limonadier Paul Cadé et Catherine Pfeiffer
1854 (23.1.), M° Noetinger
Dépôt de l’extrait d’un jugement par défaut, rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet1854 portant prononciation de séparation de corps d’entre Paul Cadé, limonadier à Strasbourg, et Catherine Pfeiffer sa femme à Semur
acp 426 (3 Q 30 141) f° 68-v du 23.1.
Catherine Pfeiffer institue pour légataire universelle sa sœur Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson
1863 (15.12.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Catherine Pfeiffer épouse séparée de corps et de biens de Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg, est décédée le 21 novembre 1863, que par testament mystique en date du 3 novembre dernier elle a institué Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson, rentière à Strasbourg pour légataire universelle
acp 528 (3 Q 30 243) f° 26-v du 18.12.
1863 (4.12.), M° Noetinger
Acte de suscription du testament mystique de Catherine Pfeiffer épouse de Paul Cadé, cafetier à Strasbourg, ledit testament en date du 3 novembre 1865
Dépôt dudit testament, le 4 décembre
acp 527 (3 Q 30 242) f° 93 du 8.12.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 138 (3 Q 31 637) f° 74 du 8.12.1864
3 novembre 1863. Testament – Je soussignée Catherine Pfeiffer épouse de Paul Cadé, ancien cafetier, institue pour ma légataire universelle en toute propriété propriété au cas où elle ne survit ma sœur Marie Hagé, épouse de Mr Husson, à charge par elle de servir à Mde Siess une rente annuelle et viagère de 100 francs exempte de retenue (…) et de faire dire des messes à mon intention immédiatement après mon décès dans l’église catholique Sainte Madeleine, elle devra verser une somme de 25 francs pour cet effet
M° Noetinger, 31 décembre 1863. Dépôt ordonnance rendue par le tribunal civil de Strasbourg en date du 24 décembre 1863 par laquelle Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson, rentière à Strasbourg a été envoyée en possession de la succession de Catherine Pfeiffer femme de Jean Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg
acp 528 (3 Q 30 243) f° 86 du 6.1.1864
Inventaire après décès de Catherine Pfeiffer
1864 (28.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Pfeiffer épouse séparée de corps et de biens de Jean Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg, décédée le 21 novembre 1863, dressé à la requête de Marie Anne Hagé, rentière veuve de Jean Baptiste Husson, à Strasbourg, légataire universelle suivant testament mystique du 3 novembre 1863
acp 529 (3 Q 30 244) f° 65-v du 2.2. (succession déclarée le 10 février 1864)
Il dépend de ladite succession, 1. mobilier estimé à 498, 2) deux obligations du crédit foncier de France, 3) une inscription de 300 francs de rente 3%, 4) une autre de 25 francs
Jean Paul Cadé épouse en décembre 1863 Marie Anne Ehrhard, originaire de Kogenheim, avec laquelle il a acquis la maison en 1861
Mariage, Strasbourg (n° 606)
Du 17° jour du mois de décembre 1863. Acte de mariage de Jean Paul Cadé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 prairial an XIII (15 juin 1804) à Gueberschwihr (Haut-Rhin), domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf de Catherine Pfeiffer décédée à Strasbourg le 21 novembre1863, fils de feu Jean Cadé, vigneron, décédé à Gueberschwihr le 5 avril 1812 et de Hélène Horber, sans profession, domiciliée à la Robertsau banlieue de Strasbourg ci présente et consentante
et de Marie Anne Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 germinal an 10 (28 mai 1802) à Kogenheim (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Jacques Ehrhardt, appariteur de la Mairie décédé à Kogenheim le 26 février 1818 et de feu Madeleine Boespflug, décédée à Kogenheim le 23 décembre 1827 (…) il na pas été passé de contrat de mariage (i 42)
Paul Cadé loue une partie de la maison à Catherine Mélingue, femme de Félix Lefrançois de Drionville
1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 100-v du 3.6.
30 mai 1865. Bail – Mr Paul Cadé, propriétaire demeurant à Strasbourg, a loué
à Mde. Catherine Mélingue, demeurant à Strasbourg, épouse de M. Félix Lefrançois de drionville, propriétaire à Fribourg (Bade) dont elle est séparée quant aux biens, en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Broutin notaire à Bruxelles le 2 mai 1853, enregistré à Bruxelles et à Paris, acceptant
un appartement composé de sept pièces, d’une chambre mansarde, grenier, cave, bucher et dépendances, situé au second étage d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3 dont Mr Cadé est propriétaire. Ce bail est fait pour une durée de trois années depuis le 25 mars 1865 jusqu’au 25 mars 1868 (…) pour un loyer annuel de 700 francs
Le cafetier habite rue Brûlée jusqu’en décembre 1863 avant de s’établir dans sa maison rue de l’Ecarlate
Registre de population 600 MW 316 (1850 sqq) i 241
Cadé, Paul, Imberswyhr 1808, h.m. ancien cafetier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 1820
id. née Ehrhardt, Marie Anne, Kogenheim 1808, f.m., sa femme, Cath. franç. (à Strasbourg depuis) 1820
rue Brûlée 7, (délogé) 1 Xbr 1863
rue Ecarlate 3
Marie Anne Ehrhard meurt le 3 janvier 1880 sans délaisser d’ascendant ni descendant
1880 (18.5.), Strasbourg 1 (214), M° Alfred Ritleng aîné n° 11.173
Offenkunde – die Frau Maria Anna Ehrhart bei Leben Ehefrau des Herrn Paul Cadé, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft genau gekennt zu haben und wissen daß
1. Sie am 3. Januar 1880 zu Straßburg verstorben ist & 2. Sie weder Ascendenten noch Descendenten die Vorbehaltsrechte an ihrer Erbschaft haben hinterlassen hat
acp 699 (3 Q 30 414) f° 94 du 19.5.
1882 (19.7.), M° Mossler
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Johann Paul Cadé, Gutsbesitzer, und dessen Ehefrau Marie Eugenie Filter dahier, beede datirt vom 5. d. Mts
acp 726 (3 Q 30 441) f° 73-v n° 1532 du 21.7.
Jean Paul Cadé se remarie en novembre 1880 avec Marie Eugénie Felter, née en 1835 à Strasbourg de l’appariteur municipal Jacques Felter
Mariage, Strasbourg (n° 687) Strassburg am 16. November 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Johann Paul Cadé, katholischer Religion, geboren den 15 Juni des Jahres 1804 zu Geberschweier (Ober Elsass), wohnhaft zu Strassburg, Wittwer in erster Ehe von Catharina Pfeiffer und in zweiter Ehe von Maria Anna Ehrhard, gestorben zu Strassburg den 3. Januar dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Cadé, Rebmann und der Helene Horber, der Vater wohnhaft gewesen zu Geberschweier und die Mutter zu Straßburg
2. die Marie Eugenie Felter, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 17. Januar des Jahres 1835 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Jacob Felter, öffentlicher Ausrufer, und der Anna Maria Sophie Hobarth, der Vater wohnhaft gewesen zu Straßburg und die Mutter zuletzt wohnhaft zu Brienne le Château (Frankreich) i 34
Jean Paul Cadé institue sa femme légataire de la moitié de ses biens et usufruitière de l’autre moitié léguée à sa nièce Françoise Cadé
1887, M° Mossler
Testament hinterlegt laut Hinterlegungs aktes vom 19. Juli 1882, des dahier am 3. Oktober curr. gestorbenen Eigenthümers Johann Paul Cadé, wodurch er seiner Ehefrau Marie Eugenie Fitter das volle Eigenthum der Hälfte & die lebenslängliche Nutznießung der anderen Hälfte seines Nachlasses vemacht, wovon das nackte Eigenthum seiner Nichte Franziska Cadé gehören soll, unter der Bedingung dieser lebenslänglich zu unterhalten oder ihr jährlich 240. M. zu zahlen
acp 791 (3 Q 30 506) f° 70 du 11.10.
Jean Paul Cadé meurt en octobre 1887
1887 (11.10.), M° Mossler
Inventar über den Nachlass des hier am 3. Oktober 1887 verlebten Rentner Johann Paulus Cadé, hier Ehemann von Marie Eugenie Fetter, welcher hinterlies keine Vorbehalts Erben. Zwischen Eheleute Cadé-Fetter bestand gesetzliche Gütergemeinschaft mangels Ehevertrags.
acp 794 (3 Q 30 509) f° 10 n° 3544 du 21.10. – Auf Grund eigenhändigen Testaments hinterlegt auf der Amtsstube des amt. Notars laut Urkunde vom 15. Oktober 1887, vermachte der Verstorbene seiner genannten Wittwe die hälfte seines Nachlasvemögens zu vollem Eigenthum und die Hälfte Zur Nutznießung, während er seiner Nichte Franziska Cadé, ledig, ohne Gewerbe hier, Tochter seines verstorbenen Bruders Panlateon Cadé das nackte Eigenthum der hälfte seines Nachlasses vermacht. Auf Grund desselben Testaments steht seiner vorgenannen Nichte des Recht zu, entweder die Pflege der genannten Wittwe Cadé zu geniesen oder bis zu deren Ableben genannter Wittwe eine jährliche Rente von M. 240. zu erhalten
Mobilien der Gütergemeinschaft Gewerbe beider Eheleute 474, baares Geld 598
Werthpapiere 1) acht 3% Obligationen 1875,Zins 25, 2) drei 5% Obligationen 730, 3) Vier 4% Obligationen 224, 4) drei 4% Obligationen 148, 5) eine weitere Obligation 280
Miethzinse des nachgenannten hauses 11 – Passiv der Gemeinschafft 91
Nachlass Ein Wohnhaus zu Straßburg Scharlachgasse N° 2 bestehend aus 3 Hauptgebäuden, Hinter, Vorder und Seitengebäude, Corrdior unter Dach, grosser und kleiner Hof, Bronnen, Stall, Remise – Passiv des Nachlasses 1019
Marie Eugénie Felter et Marie Françoise Cadé vendent la maison aux Hospices Civils pour le compte de l’Hôpital bourgeois
1891 (17.4.), M° Mossler
1. Marie Eugenie Felter, Wittwe des Rentners Johann Paulus Cadé in Straßburg 2. Franziska Cadé, ohne Gewerb daselbst
an den Civil Hospizien & zwar für Rechnung des Stifts Burger Spital hier
ein Anwesen bestehend in einem Wohnhause mit Seiten- und Hinterbegäuden, Höfen, Rechten, Zubehörden zu Straßburg Scharlachgasse N° 3
gehörend zum Nachlasse des benannten Johann Paulus Cadé verstorben zu Strassburg am 30. October 1887 zufolge seines eigenhändigen Testaments vom 5. Juli 1881 hinterlegt beim amt. Notar am 15. October 1887 hatte derselben seiner Wittwe geb. Felter das nackte Eigenthum der einen und die Nutznießung der andern Hälfte seines Nachlasses & der bemelten Franziska Cadé seiner Nichte das nackte Eigenthum dieser letztern Hälfte vermacht – Kaufpreis M. 35.000
acp 842 (3 Q 30 557) f° 29-v du 24.4.