28, Grande rue de la Course


Grande rue de la Course n° 28 – I 145 (Blondel), P 256 puis P 167, section 50 n° 1 (cadastre)

Course 28, 30 (Grande rue de la)
A droite, le n° 28 suivi du n° 30

Située vers le haut de la grande rue de la Course près de l’angle septentrional de la petite rue de la Course, le numéro 28 (ancien numéro 18) est longtemps une maison de jardinier à rez-de-chaussée et un étage, avec grange et écurie. On n’y signale rien de particulier : elle ne doit pas de rente communale, le propriétaire ne demande aucune autorisation aux Directeurs fonciers pendant tout le XVIII° siècle.

104 Elévations f-m
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 104

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (g) et (h). C’est une petite maison à un étage dont le pignon donne sur la rue. La cour H à l’arrière de la maison permet de voir la façade arrière de bâtiment sur rue (3-4), le bâtiment arrière au fond de la cour (1-2) et la bâtiment latéral à droite de la cour (2-3). On entre par une porte cochère dans la cour (I) qui permet de voir la face latérale de la maison (4-1), le bâtiment d’exploitation au fond de la cour (1-2), le même dont on voit une partie dans la cour (H) près du repère (3) et un autre bâtiment d’exploitation en planches (2-3) sur la droite de la cour.

104 Cours HI
Cours H, I

Détruite en 1870 par fait de guerre comme les autres maisons du quartier, elle est reconstruite en 1872. Le propriétaire acquiert alors une portion de terrain sur la rue d’après le plan général d’alignement. Les bâtiments servent d’exploitation agricole jusqu’à ce que Michel Gebus les achète en 1897. Il y installe sa fabrique d’eau gazeuse, auparavant rue des Moulins, et loue des appartements (voir l’annuaire de 1905). Il aménage le bâtiment arrière qui servait d’étable et d’écurie puis en 1900 le premier étage en appartement. Le nouveau propriétaire, Antoine Weiss dont les héritiers possèdent la maison jusqu’en 1986, y construit un deuxième étage en 1927. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.

janvier 2012

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Laurent Wunderer fils d’Elie, jardinier aux Charrons, et (1658) Catherine Lix remariée (1686) à Béat Trenss – luthériens
1678 v Jean Ohl fils de David, jardinier aux Charrons, et (1665) Marie Schott – luthériens
1691 v Thiébaut Schæffer, jardinier aux Charrons
1699 v Martin Hügel, jardinier aux Charrons, et (1695) Marie Lix, remariée (1726) à Thiébaut Wunderer – luthériens
1744 h Thiébaut Lix, jardinier aux Charrons, et (1742) Anne Schott puis (1755) Barbe Voltz – luthériens
1785 h Thiébaut Lix, jardinier aux Charrons, et (1787) Barbe Odino – luthériens
1845 v Georges Waag, jardinier cultivateur, et Barbe Roth
1881 * h la veuve Georges Waag, Auguste Adé et Barbe Waag
1887 * h Auguste Adé pour moitié, Frédéric et Emile Fuss pour moitié par François Fuss à Schiltigheim
1893 * h Michel Adé
1897 v Michel Gebus, fabricant d’eau gazeuse, et Madeleine Kleinmann
1921 * v Antoine Weiss, transporteur, et Madeleine Steinmetz

(1765, Liste Blondel) Thiebolt Lix
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Lix, Thiébaut, cultivateur – maison, sol, cour, bâtiment 4,08 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

La parcelle 145 est dans la partie gauche de l’îlot délimité par la grand rue de la Course au sud-ouest, la petite rue de la Course au nord et la rue des Païens (Heidengass) des deux autres côtés.

Atlas des alignements

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Grande rue de la Course

nouveau N° / ancien N° : 30 / 18
Lix
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 85 case 2

Lix, Thiébaut
Waag Georges (subst. p. 1846)

P 256, G.de rue de la course 18
sol, maison, bat. et cour – 4,05 are – revenu, maison, 27 maison et sol 29,11
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et du-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 132 case 1

Waag Georges, Père
P 256, Rue de la Course 28
maison, sol – 4,05 are – revenu, maison, 27 maison et sol 29,11
folio de provenance : (85)
folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et du-dessus :

P 256, Grosse Renngasse 28
maison, sol – 4,05 are – revenu, maison, 82 maison et sol 84,11
folio de provenance : N.b.
folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 22 puis 18
fenêtres du 3° et du-dessus : 3 puis 2

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 109 case 2

Waag, Georg, Wittwe geb. Roth Barbara
1881 Waag Georg We, Waag Barbara und Adé August
1887/88 Ade August ½ & Fuss Friderich & Emil ½ durch Fuss Frantz in Schiltigheim
1893/94 Ade Michael
1898/99 Gebus Michael Eheleute
1905 Gebus Michael Sodawasserfabrikant u. Ehefr. Magdalena geb. Kleinmann in G.G.

P 167, Grosse Renngasse 28
Hofraum, Haus – 3,81 are – revenu, maison, 82 maison et sol 83,98
folio de provenance :
folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 24 puis 19
fenêtres du 3° et du-dessus :

Cadastre allemand, registre 30, folio 143 case 1

Parcelle, section 50, n° 1– autrefois P 167
Canton : Grosse Renngasse N° 28 – Rue de la course – Große Renngasse – Rue de la Course
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 3,75
Revenu : 1350 – 2000
Remarque :

(Propriétaires) compte 2228
Gebus Michael u. Ehefr.
1916 Gebus Michael Sodawasserfabrikant
1921 Weiss Antoine expéditeur et son épouse Madeleine née Steinmetz en comm. d. b.
(4298)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 10 Grande Rue de la Course (p. 24)
(maison n°) 18

Pr. – Lix Diebold l’ainé – Jardiniers
loc. – Lix Diebold Cadet – Jardiniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Renngasse, 28

Carl, Kaufmann – 01 [commerçant]
Sablong, Spezereihdlg. – 0 [commerce d’épices]
Kiehl, Tagner – 2 [journalier]
Reutenauer, Eis.-Arb. – M0 [employé des chemins de fer]
Fessenmaier, Eisenb.-Gepäckträger. – M1 [commissionnaire au chemins de fer]
Krippleber, Wwe. – M2 [veuve]
Gebus, Sodawasser-fabrikant. EH01 [fabricant d’eau gazeuse, propriétaire, bâtiment arrière]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 148)

Sommaire

Le propriétaire reconstruit la maison en 1872 en acquérant une portion de terrain sur la rue d’après le plan général d’alignement. Les bâtiments servent d’exploitation agricole jusqu’à ce que Michel Gebus les achète en 1897 et y installe sa fabrique d’eau gazeuse, auparavant rue des Moulins. Il aménage le bâtiment arrière qui servait d’étable et d’écurie. Il aménage le premier étage en appartement en 1900. Le nouveau propriétaire, Antoine Weiss dont les héritiers possèdent la maison jusqu’en 1986, y construit un deuxième étage en 1927. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.
Diverses enseignes sont posées : Charles Berker cordonnier (1897), veuve Matter (1902), Charles Ferner fabricant d’enseignes (1909), Simon Raphael ferblantier (1914), Léon Lanchy, vente de vin au détail (1920), Himmelfarb, meubles (1934), Alsace Peinture (1969), Albert Huber, entreprise de peinture (1975), Maryse Aïssani « Puce-shop  » (1983).
Les cheminées donnent lieu à plusieurs plaintes d’un voisin dans les années 1950 et 1960.

  • 1872 – La veuve Waag demande à reconstruire sa maison. Comme la maison est en retrait de l’alignement d’après le plan général approuvé le 7 juin 1871, elle devra acquérir de la Ville une bande de terrain de 6,70 m². Croquis
  • 1896 – La Police du Bâtiment demande à Michel Adé, jardinier cultivateur, puis à Michel Gebus (4 rue des Moulins) de ravaler la façade et le mur pignon vers le voisin. Octobre 1897, seule la façade a été ravalée
  • 1897 – Michel Gebus demande l’autorisation de déplacer son enseigne (Sodawasser Fabrik von Michel Gebus) du 11 rue des Moulins au 28 rue de la Course. – Autorisation – Enseigne posée – 1899, Michel Gebus a retiré son enseigne sur rue
  • 1897 – Michel Gebus qui transfère à dater de Pâques 1897 son industrie du 4 rue des Moulins au 28 grande rue de la Course a l’intention de démolir la grange dans la cour en supprimant l’étable à vaches et l’écurie à chevaux et en ne conservant que les murs extérieurs. Les nouveaux locaux serviront de fabrique mécanique d’eau gazeuse et de limonade. Les locaux qui ne serviront pas à son industrie seront aménagés en appartements (premier et deuxième étages). – Esquisse joint – Demande sur papier libre puis sur papier timbré – Conditions à poser pour que l’intéressé puisse exploiter sa fabrique – Autorisation de transformer le bâtiment arrière – Plan et élévation du bâtiment arrière à rez-de-chaussée et un étage, état existant et état projeté
  • 1897 – Dossier, Michel Gebus demande l’autorisation de fabriquer de l’eau gazeuse
    1897 – Réception des machines servant à la fabrication d’eau gazeuse
    Le premier étage n’est pas encore aménagé, novembre 1900. Le permis de construire n’est plus valable.
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que le cordonnier Berker a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Charles Berker dépose une demande – Autorisation
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise pour 10 becs – Autorisation
  • 1900 – Michel Gebus est autorisé à aménager un appartement au premier étage du bâtiment arrière – Juillet 1900, les travaux de plâtrerie et de menuiserie sont en cours, les dimensions de la cour vitrée devront passer de 4,60 à 5 m² – Octobre 1900, la cour pourra conserver ses dimensions si le logement au premier étage est éclairé par la cour vitrée n’est pas loué, un contrôle annuel devra avoir lieu.
  • 1901 – L’entreprise G. Bender (Pioniergasse 4) demande l’autorisation de faire des travaux provisoires (nouvel escalier) pour que la magasin puisse ouvrir en janvier 1902 – Michel Gebus est autorisé à transformer le rez-de-chaussée – Plans – Travaux terminés, avril 1902
    1902 – L’entreprise G. Bender (Pioniergasse 4) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1902 – La veuve Matter demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1905 – La Police du Bâtiment demande à Michel Gebus de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, accordé jusqu’en septembre 1906 – Rappel, juin 1906 – Travaux terminés, novembre 1906
  • 1905 – Le locataire Reutenauer, maison arrière, se plaint que son logement est humide – La plainte n’est pas fondée
  • 1909 – La maison n’est pas raccordée aux canalisations. Michel Gebus promet de raccorder les latrines aux canalisations avant le 1 juin 1909, puis avant le 15 octobre – 1910, La ville notifie Michel Gebus de faire faire les travaux demandés (raccorder les latrines aux canalisations) par la Commission des logements avant juin 1910 – 1911, La commission des logements demande au Tribunal où en est l’affaire concernant l’amende contre le propriétaire
  • 1909 – Charles Ferner, fabricant d’enseignes, demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord
    1912 – L’enseigne est modifiée – Autorisation
  • 1915 – Rapport de la commission des logements militaires
  • 1914 – Le ferblantier Simon Raphael demande l’autorisation de déplacer son enseigne du 4 rue Kageneck au 28 grande rue de la Course – Autorisation
  • 1920 – Léon Lanchy (14 boulevard de Metz) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (« Winn über strosse ») et de peindre une inscription sur la façade (Vins au détail, Provenance directe de la propriété)
  • 1922 – Antoine Weiss informe la Police du Bâtiment qu’il a fait des travaux urgents à la fosse à fumier – Autorisation
  • 1927 – Antoine Weiss, propriétaire, demande l’autorisation de construire un deuxième étage à son bâtiment arrière. Architecte, G. Müller 12 rue Gerhardt – Autorisation – Plan, élévations – Calcul statique – Août 1927, les travaux sont terminés. Permis d’occupation
  • 1930 – Les voisins se plaignent que les écuries sont trop proches des fenêtres d’appartements. Rapport de visite. La fosse à fumier devra être constamment recouverte
  • 1939 – Antoine Weiss (5 rue de Labroque) règle les droits liés à la peinture de la façade
  • 1934 – A. Himmelfarb, meubles (52 rue du Jeu-des-Enfants), demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin
  • 1945 – Certificats de sinistré. Colis pour Mme Marie Mathis (I° étage, légers dégâts, bombardement aérien du 25 septembre 1944 – Colis pour Joseph Ball (rez-de-chaussée, idem – colis pour Dagobert Beckert, maison arrière, premier étage, idem)
  • 1955 – Le propriétaire du n° 32 se plaint que le cheminées du n° 28 dégagent leur fumée dans les appartements aux 3° et 4° étages de sa maison. Le remède consiste à rehausser les deux cheminées pour qu’elles soient conformes au règlement de 1948. Le propriétaire, M. Weiss (11 boulevard de Nancy) refuse de faire des réparations tant que les machines de la S.N.C.F. dégagent de la fumées sous ses fenêtres. – Décembre 1955, arrêté du Maire : les héritiers Weiss devront faire exhausser les deux conduits de fumée dans les trois semaines – La Ville porte plainte pour non-exécution des travaux – Travaux terminés, mai 1956
  • 1960 – Le propriétaire du n° 32 se plaint que le rehaussement de la cheminée sur le bâtiment arrière du n° 28 est tombé et que la fumée incommode ses locataires – La Police du Bâtiment fait un constat – La Police du Bâtiment envoie un courrier à un des copropriétaires, Lucie Lamoure (3 rue de Labroque) – Travaux terminés, janvier 1961
    1962 – Nouvelle plainte, situation identique. Rappels. Travaux terminés, décembre 1963
  • 1969 – L’entreprise Alsace Peinture demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Dessin – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Alsace Peinture a posé sans autorisation une enseigne
    1970 – Idem, ensemble lumineuse double face. Schéma des lieux – Autorisation
    1972 – Alsace Peinture transfère l’enseigne du 15 rue de Rathsamhausen au 28 grande rue de la Course et celle du 28 grande rue de la Course au 9 rue de Rathsamhausen
  • 1975 – Albert Huber, Entreprise générale de peinture, informe la Police du Bâtiment que l’enseigne a été retirée à la prise de possession des locaux. Alsace Peinture les a quittés en février 1973
    1978 – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise de peinture Huber a posé sans autorisation une enseigne panneau – Dossier classé, l’enseigne a été retirée
  • 1983 – La Police du Bâtiment constate que Maryse Aïssani (Puce-shop) a posé sans autorisation une enseigne panneau – Demande. Accord de Mme Lamoure qui a cédé le local à bail en avril 1983 – Photographie et autorisation
  • 1986 – Un locataire (M. Salib) se plaint qu’il lui est impossible de se servir de la cheminée. Le ramoneur Schlimmer délivre un certificat de conformité
  • 1986 – Me Martin Diemer (Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme pour mutation d’immeuble sans modification d’état. Propriétaires, consorts Weiss
  • 1987 – Un locataire (M. Salib) se plaint du passage des ouvriers qui réparent le bâtiment (propriétaire, M. Mauz, 4 rue Beethoven). La Police du Bâtiment n’est pas compétente
  • 1987 – Le Crédit immobilier du Bas-Rhin demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Claude Gitta – Extrait du plan cadastral

Relevé d’actes

Laurent Wunderer fils d’Elie, jardinier aux Charrons, vend la maison pour 650 florins (325 livres) au jardinier Jean Ohl fils de David. La veuve du vendeur, Catherine Lix alors remariée à Béat Trenss, jardinier au faubourg de Pierre, reçoit de l’acheteur un paiement en 1688.

1678 (ut supra [25.3.]), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 262-v
Lorentz Wunderer Eliæ Sohn Gartner Underwagner
in gegensein Hannß Ohlen Davidt Sohns Gartners alda
hauß, hoff, hoffstatt Schewr undt Stallung mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten alhier in der Rengaß, einseit neben Michael Huckhen, Adolph Sohn, anderseit Zum theÿl neben Michael Strauben des Webers Erben, und theÿls neben Sebastian Rinckhen, hinden uff Michael Sÿfridt stoßend gelegen – umb 650. fl.
[in margine :] Catharina, gebohrne Lixin, deß hierinn gemeldten Lorentz Wunderers, alß Verkäuffers hind.laßene wittib, deren die am Kauffschilling restirende 400. fl. anietzo eÿgenthümblich zustünd. mit beÿstand Beat Trenßen deß ältern Garttners an Steinstraß ihres ietzigen Ehevogts und hans wunderers ihres leiblich. Sohns, hat in gegensein hierin gemeldten hanß Ohlen alß Kaüffers (quittung), Act. d. 19.t. Febr. 1688

Laurent Wunderer épouse Catherine Lix
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 128, n° 18)

1658 – Lorentz Wunderer Eliæ Wunderer s. deß gartners sohn, J. Catharina Georg Lixen deß gartners tochter, 14. Jun. zu St. Aur., Dienstag (i 67)

Veuve, Catherine Lix se remarie avec le jardinier Béat Drennsx
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 199)

1686 – Aurelien, Freitag d. 30. 8.bris s. copulirt word. Beatus Drennß d. Gartner v. fr. Catharina Lorentz Wunderers Gartners v. burgers allhier hind.lassene wittwe (i 102)

Le jardinier Jean Ohl fils de David et sa femme Marie Schott hypothèquent la maison à Jean Diebold, au service des Trois de la Tour aux Deniers

1678 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 268
Hannß Ohl Davidt Sohn Gartner Underwagner undt Maria Schottin beÿdte Eheleuthe, undt Zwar Sie Maria insonderheit mit beÿstandt diebolt Schotten Gartners Vnderwagner, undt Hannß Schotten Musquetirers Vnder Herrn Obristen Compagnie Ihrer eheleiblichen brüder
in gegensein Johann Diebolts des dreÿer Knechts Uff dem Pfenningthurn – schuldig seÿen 100. lb Straßburger
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, Schewr undt Stallung, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der Rengaß einseit neben Michael Huckhen Adolph Sohn, anderseit Zum theÿl neben Michael Strauben des Webers Erben hinden uff Michael Sÿfridt stoßend gelegen (…), Item Ein Ackher feldts im Erbsbühel Königshoffen banns (…)
[in margine :] (…) in gegensein Hans Ohlen des jüngern Garttners Underwagnern, obged. hanß Ohlen des Schuldners leiblichen Sohns, welchen der Vatter d. hierinn Verschriebenen Acker Feldts an ergäntzung seines Mütterlichen Guths doch mit dem beding, daß Er die hierin gem. Schuld übernehmen müßen übergeben (quittung) act. d. 27.ten Martÿ 1699.

Le jardinier Jean Ohl épouse Marrie Schott, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 152)

Anno 1665. Eod. [Donnerstag den 7.ten 7.bris] Hans Ohl der Gartner, dauid Ohlen des Gartners Sohn Jfr. Maria, Augustin Schotten des Gartners Tochter (i 79)

Jean Ohl fils de David, jardinier aux Charrons, vend pour 300 livres la maison à Thiébaut Schæffer, aussi jardinier

1691 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 863
hans Ohl, Davids Sohn Garttner Und.wagner, mit beÿstand hanß Ohlen auch Garttners Und.wagner, seines leiblich. Sohns
in gegensein diebold Schäffers, auch Garttners Und.wagner, mit beÿstand David Wunderers, Lorentzen sohn, auch Garttners daselbst
hauß hoff hoffstatt, Scheur, und Stallung, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt. Recht. und gerechtigkeit. allhier in der Renngaß, einseit neben obged. diebold Wunderer, anderseit neben Michael Strebel den Zimmermann Zum theil, und Zum theÿl neben Sebastian Wincken dem Garttner hind. auff Michael Sÿfrid stoßend gelegen, welche behaußung umb 200 lb Capital dem Stifft St Thomæ allhier verhafftet – geschehen umb 100 pfund

Thiébaut Schæffer loue une partie de la maison au jardinier Martin Hügel : tout le bâtiment avant consistant en poële, vestibule, deux chambres, grenier, la cave rstant commune, en outre toute la grange sauf le quart que le bailleur se réserve pour lui, plus une écurie à chevaux, étable à vaches, fenil qui restent communs, encore un emplacement dans la cour pour le fumier et les outils. Le locataire avance 25 livres pour réparer à la fois les localités louées et la maison dans son ensemble. Le bail consenti pour six ans est résilié quantité le locataire achète la maison

1698 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 36
Diebold Schäffer, Garttner Underwagneren
in gegensein Martin Hügels auch Garttners daselbsten
entlehnt, in einen Schäffers allhier in der Renngaß einseit neben diebold Wunderer G. U. and. seit neben Michel Sträbel dem Zimmermann gelegenen Wohnbehaußung Nachfolgede Gemach und Gelegenheiten, Nemblich den vordersten gantzen Stock bestehend in einer Stuben, Haußehren, Zwo Cammeren ein Frucht Kasten /:der Keller darunder bleibt beed. gemein:/, Ferner die gantze Scheur ausgenommen das Kleine Vierdte theil, so d. Verleiher vor sich behaltet, Mehr ein roß Stall, Küh Stall, heubühn, so alles gemein, So dann Platz im Hoff zu der Beserung, wie auch zum Geschirr, alles auff Sechs Jahr lang von nechst künfftig Annunc. Mariæ angehend, Umbeinen Jährlichen zinß, Nemblich 8 pfund
Darbeÿ zu wißen, und hat ged. Schäffer bekandt, daß Er Von ged. Hügel, dem Entlehner 25 pfund d. baarem gelds empfangen Und Zwar zur reparation obged. Von ihme Schäffer entlenten Stuben, wie auch Verbeßerung des Haußes,(…)
[in margine :] Pro Nota. Weilen hierinn gemeldter Martin Hügel von hierinneged. diebold Schäffer die hierinn beschriebene in d. Renngaß gelegene behaußung Kaüfflich angenommen und den 12. Januarÿ 1699 in der CContractstub verschreiben laßen (…) auffgehoben und cassirt, den 12. jan. 1699

Thiébaut Schæffer, jardinier à la tribu des Charrons, vend pour 275 livres la maison à Martin Hügel, aussi jardinier à la tribu des Charrons

1699 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 18
diebold Schäffer, Garttner Underwagnern mit beÿstand Hans Georg Kriegers des leinenwebers seines Vettern
in gegensein Martin Hügels, auch garttners daselbst
Hauß, Hoff, Hoffstatt Scheür und Stallung, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten Und gerechtigkeiten, allhier in der Renngaß, einseit neben diebold Wunderer G.U. anderseit neben Michael Sträbels des Zimmermanns behausung, so an obged. Verkäufer Verkaufft und heut dato in der CContract stub verschrieben worden zum theil neben Sebastian Wincken dem garttner, hind. auff Michael Sÿferd stoßend gelegen, welche behaußung Umb 200 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 175 pfund

Le jardinier Martin Hügel a épousé en 1695 Marie Lix fille du jardinier Jean Lix fils d’André
Mariage, Sainte-Aurélie
(luth. f° 28, n° 2), St. Aurelien. Uff Heut Mittwoch den 26. Januarii 1695. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung Zu St Aurelien eingesegnet worden, Martin Hügel der ledige gartner, weÿland Hanß Hügels gewesenen gartners V. burgers alhie hinderlaßenr ehelicher Sohn, V. Jungfr. Maria Hanß Lix Andreß. Sohns gewesenen gartners V. burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] + Martin hügel, + Maria Lixin, DH diebold Hügel ams bruder (i 29)

Martin Hügel meurt en 1725 sans délaisser d’enfant. Ses héritiers sont ses frères et sœurs, sa veuve a la jouissance de toute sa succession qui comprend notamment la maison et des immeubles agricoles hors de la ville. La somme taillable s’élève à 525 livres

1725 (12.6.), Me Mader (6 E 41, 684) n° 521
Inventarium über Weÿl. Martin Hügel geweßenen Garthners unter Wagnern und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 4. Maÿ dießes fortlauffenden 1725.sten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – ersucht durch die Tugendsahme frau Mariam gebohrne Lixin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Andres Lix Hanßen Sohns G.V.W. Ihres geschwornenn Curatoris (…) geeigt und gezeigt – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff dienstag den 12. Junÿ Anno 1725
Der in Gott ruhende seel: hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1) Weÿland Hanß Hügel geweßenen Holzlegers und burgers allhier mit Anna gebohrner Ohlin Ehelich erzeugt und nachgelaßene dreÿ Kinder benantlichen 1. Hanß Hügel Schumacher und burgern allhier, 2. Diebold Hügel schiffmann und burgern allhier, 3. Marim Hattin gebohrne Hügelin, Hanß Hatten Spanners und burgers allhier Ehefrau, so alle in persohn zu gegen geweßen,
2) 1. Frau Mariam Eckertin gebohrne Hügelin, Johann Jacob Eckert Haußfeurers und burgers allhier Ehefrau, 2. Frau Margaretham Schottin gebohrne Hügelin des Ehrengeachten Andres Schotten GVW Hausfrau, 3. Frau Aureliam Voltzin gebohrne Hügelin, des Ehrsamen Michel Voltzen G.V.W. Ehefrau, 4. Frau Salome Ottin gebohrne Hügelin deß Ehrengeachten Herrn Friderich Otten Rothgerber und burgers allhier Haußfrau, so gleichfallß dießer Inventation in Persohn abgewahrtet, alle Vier Weÿland diebold Hügel geweßenen Garthners unter Wagnern mit auch Weÿland Anna voltzin seiner Ehegattin Ehelich erzeugtr Töchtere,
3) Weÿl. der tugendsamen Frauen Agneß Hemmlerin gebohrne Hügelin, mit Hanß Georg Hemmler G.V.W. und burgern allhier Ihres Ehemann Ehelich erzeugt und Nachgelaßene Sechs Kinder benantlichen und 1. den Ehrsamen Hanß Hemler G.V.W., 2. den Erbahren Johann Georg Hemler auch Garthner daselbst, 3. Frau Mariam Voltzin gebohrne Hemlerin David Voltzen des ältern Ehefrau, 4. Frau Margaretham Fixin gebohrne Hemlerin Georg Fixen Garthners ane Steinstraß Haußfrau, 5. Frau Salome Walchin gebohrne Hemlerin Christian Walchen Sattlers und burgers allhier Ehefrau, 6. David Hemmler G.V.W. und burgern allhier, Welche Sechs ins gesambt beÿ dießer Inventation erschienen,
4) Jacob Schmidten Garthner Unter Wagnern und burgern allhier so in persohn zugegen geweßen,
5) Andreß Schmidten auch GVW und burgers allhier, so Persönlich erschienen,
6) Daniel Schmidten, Würth und Gastgeber zu Rittolßheim darmstättischer Herrschafft, weilen aber derselbe allhier nicht Verburgert, alß ist hier beÿ erschienen der Wohl Edel Vest und Wohlgelehrte Herr Johann Jacob Schübler J.V. Licentiatus und E:E: Kleinen Raths allhier Wohlmeritirter beÿsitzer alß auß gedachten Ehresmen Raths hierzu in specie deputirter Herr,
Alle Sechß Stamm Erben deß Verstorbenen seel. Geschwisterte und geschwister Kinder zu gleichen portionen und antheilen
Bericht über gegenwärtige Verlassenschafft. (kein Inventarium illatorum)

In einer in der Statt Straßburg in der Vorstatt unter Wagnern ane der Renngaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist efunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Magd Cammer, In der Wohnstub (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung (2/3 W. Erb, 1/3.th der Fr.) Eine behaußung Hoff, Hoffstatt Scheur und bronnen mit allen deren gebäuen begriffen weithen rechten zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Renngaßen, anderseit neben diebold Mötschel G.V.W. anderseit neben Johann Danglers Wittib, hinden auff Martin Müll auch Garthnern alda stoßend, welche behaußung annoch umb 200. lb d Capital Zu 4. pro Cento Verzinßlich Verhafftet, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig und hiehero durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistern Crafft einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung sub dato 30. Aug. Anno 1725. angeschlagen pro 325. lb. Davon abgezogen obige beschwerd. so thut 200. lb. Nach deren abzug wird ane Vorstehendem Anschlag annoch übrig verbleiben benantlichen 125. lb. Hier über ist Vorhanden ein Teutscher perg: Kbr: m: der Statt Straßburg Constractstub anhangendem Ins. vwahrt datirt den 12. Jan: 1699.
Abzug gegenwärtig Verlassenschafft, Copia der Eheberedung
Copia Codicilli
der Wittib unverändert guth, Sa. haußraths 12, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthum ane Liegenden feldt güthern 146, Sa. beßerung ane lehengüthern 7, Sa. Ergäntzung 74, Sa. Schuld 25, Summa summarum 267 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 242 lb
der Erben unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 13, Sa. Eÿgenthumb ane Liegende güther 260, Sa. beßerung ane lehengüthern 8, Summa summarum 282 lb
das Verändert und Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 29, Sa. Schiff und geschirr 16, Sa. Pferdt und Rind Vÿhes 43, Sa. Früchten auf dem Kasten 19, Sa. Stroh und broßen 2, Sa. der Blumen auf dem feld 50, Sa. beßerung ane lehengüthern 17 ß, Sa. Eigenthum ane Einer behausung 125, Summa summarum 278 lb – Sa. der Schulden 105 lb, per Rest 157 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 525 lb

Veuve, Marie Lix se remarie avec le jardinier Thiébaut Wunderer qui habite les Maisons Neuves (Neue Zeil) du faubourg de Cronenbourg (actuel faubourg de Saverne). Inventaire des apports, mariage

1731 (13.7.), Me Mader (6 E 41, 688) n° 725
Inventarium über des Ehrengeachten Lorentz Wunderer Diebolds Sohn GUW. und der tugendsahmen Frauen Mariä Wundererin gebohrner Lixin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Ohnverändert Vorbehalten haben
So Geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerm gegensein des Ehrengeachten Andres Lix Hanßen Sohn G.V.W. und burgers allhier der Ehefr. bruders und noch entledigten Curatoris auff Freÿtag den 13 Julÿ Anno 1731.

In einer in der Statt Straßburg ane der Cronenburger Straßen gelegenen in dieße Nahrung gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der obern Cammer In der Soldaten Cammer – In dem Hauß in der Renn Gaß
Eigenthumb ane Einer Behaußung. (M.) Eine behaußung Hoff Hoffstatt Scheur und Stallung in der St. Str. Vorstatt außerhalb des Speÿrthors in der Cronenburger Straßen (…)
(F) Nembl. der dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, Hoff, Hoffstatt Scheur und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Renngaß, 1.s. neben diebold Mötschel G.V.W. 2.s. neben Johann Danglers Wb. hinden auff Martin Müll auch Garthner alda stoßend, welche völlige behaußung umb 200. lb d dem Stifft St. Thomä allhier gehöriges Jährlichen auff Joh. Baptæ: à 4. p. Cto. Verzinnßliches Capital Verhafftet, sonsten aber zu dißortiger tertz gegen männiglich freÿ leedig, und dermahlen zu taxiren Vor ohnnöthig ermeßen worden. Darüber Vorhanden I. teutscher pergamentener Kauffbr: mit der Statt Straßburg CC Stub anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 12. Januarÿ 1699. Dieße behaußung war in weÿl. Martin Hügel des geweßenen GVW. und burgers allhier der Ehefr. erstern Ehemanns seel: theilbare Verlassenschafft gehörig dannenhero deßen ab intestato Verlaßene Erben die übrige zween dritte theil daran participiren die aber Sie die dießortige Ehefrau unter andern die tag ihres lebens wÿdembs weiße zu genießen berechtiget ist.
Wÿdemb. Welchen Eingangs gemelte Ehefrau Von weÿland Martin Hügel dem geweßenen GVW Ihrem erstern Ehemann seel. Lebtägig zu genießen hat. Crafft Von demselben gestiffteten Codicillj §° 2.do, durch weÿl. H: Notm Philipp Jacob Mader seel. in A° 1725. auffgerichteten Inventarÿ – Eÿgenthumb ane einer behaußung. Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane der oben fol. – et seqq. beschriebenen behaußung, Hoff, Hoffstatt Scheur und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Renngaß, 1.s. neben diebold Mötschel G.V.W. 2.s. neben Johann Danglers Wb. hinden auff Martin Müll auch Garthner allda stoßend, welche behaußung annoch umb 200. lb d Capital Verhafftet, sonsten aber freÿ leedig, eÿgen. Der übrige dritte theil ist aber Wÿdembs Nießerin eigenthümlich zuständig wie bereits oben ersichtich
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnverändert guth, Sa. Hausraths 44, Sa. der früchten auff der Kast 65, Sa. Faß und bütten 2, Sa. der Pferdt und Rind Viehs 56, Sa. Schiff und geschirr 23, Sa. Stroh 4, Sa. tabacks 15, Sa. der beßerung 7, Sa. der bluhmen auf dem feld 10, Eigenthum ane einer behausung, Eigenthum ane Liegende güther, Beßerung ane lehengüthern -, Summa summarum 229 lb – Schulden 977 lb
der Ehefrauen in die ehe gebrachtes guth, Sa. hausraths 96, Sa. Schiff und geschirrs zum Ackerbau gehörig 16, Sa. Pferd und Rindviehs 43, Sa. Lährer faß und bütten 19 ß, Brennholtz per se 1, Sa. Früchten und Meel 7, Sa. Strohs 2, Sa. Beßerung 3, Sa. bluhmen auf dem feld 9, Sa. Goldener Ring 6, Eigenthum ane einer behausung, Eigenthum ane Liegende güthern, Beßerung ane lehengüthern -, Sa. der Schulden 13, Summa summarum 199 lb – Schulden 9 lb

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 110-b, n° 7)
1726 – Mittwoch d. 6. Martÿ, wurden nach 2.mal. proclamation Ehelich copulirt und eingesegner, Lorentz Wunderer, d. wittwer burger v. Gartner alhier, und fr : Maria, geb. Lixin, weil. Martin Hügels, burgers v. Gartners alhier nachgel. Wittwe, Lorentz Wunderer zeichen +, Maria Lixin zeichen +, hanß Lix als bruder d. Hochzeiterin (i 112)

Thiébaut Wunderer, jardinier, a épousé en 1696 Aurélie Nortz fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 33, n° 11)

St. Aurelien. Uff Heut Mittwoch den 16. Maÿ 1696. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung Zu St Aurelien eingesegnet worden, Lorentz Wunder der ledige gartner, Weÿlandt dieboldt Wunder gewesenen gartners V. burgers alhie hind.laßener ehelicher Son: V. Jungfr. Aurelia, Weÿland Andreß Nortzen gewesenen garttners alhie hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Wunder +, Aurelia Norzin +, Ich hanß Riehl Als Vatter, Jacob Wunder als bruder + (i 34)

Inventaire (non conservé) après le décès de Marie Lix femme de Thiébaut Wunderer. L’Inventaire après le décès de Thiébaut Lix apprend que ses cohéritiers lui ont cédé leurs parts de la maison

1744, Me Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 314
Inventarium über Weil. Fr. Maria Wundererin geb. Lixin Lorentz Wunderer diebolds Sohn G.U.W. Ehefrau Verlassenschafft

Thiébaut Lix, jardinier aux Charrons, a épousé en 1742 Anne Schott, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie
(luth. f° 169, n° 10)
1742 – Eodem [Mittwoch den 4. Aprilis] sind nach gewohnlicher Außruffung ehelich Copulirt und eingesegnet worden, diebold Lix lediger Gartner weÿl. diebold Lix geweßen burgers und Gartners hinderlaßener ehel. Sohn, und Jgfr. Anna weÿl. Jacob Schott gewesenen burgers V. Gartners nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] diebold lix Als hochzeider, anna schottin als hochzeiterin (i 172)

Laurent Wunderer meurt quelques années après en délaissant une fille et trois fils. Sa succession comprend une maison principale et une petite maison à côté. La somme taillable est de 884 livres

1748 (12. 9.br), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1147) n° 594
Inventarium über Weÿland des Ehrsam: und bescheidenen Lorentz Wunderer, Diebold Sohns, geweßenen GVW. und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem Sambstags den 26. 8.bris dießes zu end gehenden 1748.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf geziemendes Ansuchen erfordern und Begehren deßen in erster Ehe mit weÿl. Frauen Aureliæ Wundererin gebohrner Nortzin seiner den 11. Maÿ A° 1723. Verstorbenen Ehefr. ehelich erzeugter Kinder undt per Testamentum Verlaßener Erben beyständl. ihrer respe. Ehe: und noch ohnentledigten Vogts – So beschehen Straßburg dienstags den 12.ten 9.bris A° 1747.
Der Verstorbene seel. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Fr. Mariam Schellin gebohrne Wundererin, Diebold Schell GVW. und burgers allhier eheliche haußfr., 2.do Jacob Wunderer Lorentzen S. GVW. und burgern allhier welcher in Ehe lebet mit fr. Margaretha gebohrner Von Fridolßheim, 3.tio Lorentz Wunderer, den ledigen Garthner welcher 46. jahr alt und beneben seinem noch ohnentledigtenn Vogt Andres Nortz dem ältern, GVW. und burgern dahier sich beÿ dießem Geschäfft eingestellet hat, So dann 4.to Hannß Wunderer, den bürgerlichen Inwohner zu Winschlehe über Rhein Baron Ertischer* herrschafft, welcher verheurathet ane Mariam Magdalenam gebohrne Kuhnin so beede sich beÿ dießem Geschäfft eingefunden, In deme aber solcher jüngste Sohn allhie ohnverburgert ist, alß ist beÿ solchem Geschäfft ferner erschienen der Hochwohlgeborne und hochgelehrte hr. Johann Georg Wild, E.E. großen Raths mehrmahliger und anjetzo E.E. Kl. Raths wohlverdienter beÿsitzer alß Von seithen dießes Zufolg Extractum Memorialis vom 8.ten hujus zu dießem Geschäfft angeordnet, Solchen letztern sohn hat der Verstorbene seel. außweißlich hernach folgenden Testaments nur allein in legitimam, das ist in die tertz deß Vierdten haupttheils in den über erstdesselben und in der übrige dreÿ vierdte haupttheil aber diie Vorgedachte Schellische Ehefr. undt beeder ältern Söhne Zu Erben instituirte und Verlaßen, alle Vier aber mit eingangs gemelter fr. Aurelia gebohrne Nortzin seiner erstern Ehefr. seel. erzeugte Kinder

In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der sogenannten Neuen Zeil gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthumb ane einer behaußung und Häußlein. Nembl. eine behaußung Hoff, Hoffstatt Scheur undt Stallung
ane der Cronenburgerstraß in der so genannten neuen Zeil (…)
(Lorentz Wunderer dem mittlern Sohn prælegirt) Ein Kleines häußlein und hoffstatt mit deßen begriffen und zugehörden, 1.s neben vorherbeschriebener behausung
Abzug, Sa. haußraths 25, Sa. hand und scheur geschirrs 1, Sa. der früchten auf der Kast 31, Sa. Strohs 5, Sa. tabacks 45, Sa. der bluhmen auf dem feld 10, Sa. der baarschafft 60, Sa. Eigenthumbs ane j.r behaußung und häußlein 765, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 630, Sa. der beßerung ane lehengüthern 7, Summa summarum 1582 lb – Sa. Schulden 1457 lb, Nach deren Abzug 124 lb – Stall Summ 884 lb

Thiébaut Lix, jardinier aux Charrons, qui a recueilli la maison dans la succession de sa cousine a épousé Anne Schott qui meurt en 1755 en délaissant deux fils et une fille. La somme taillable s’élève à 71 livres

1755 (5.12.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1165) n° 930
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsamen Frauen Annä Lixin geb. Schottin des Ehrsam und bescheidenen Diebold Lix Diebolds Sohn des ältern GVW. und burgers allhier zu Straßburg gew. ehel. Haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – nach Ihrem den 8.ten Augusti dießen zu end eilenden 1755. jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitl. verlaßen, welche Verlassenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren, sein diebold Lix, des hinterbliebenen Wrs. wie auch des Ehrsam und bescheidenen Daniel Schott GVW. und burgers allhier der verstorbenen seel. eheleiblichen bruders alß geordnet und geschworenen Vogts Abraham, so in das 13. jahr gehet, Andreæ, so über 6. jahr alt und Annä Mariä, die 3. jahr über lebet, aller dreÿ der abgeleibten seel. mit ihme dero Wrn ehelich erziehlter Kindern und ab intestato verlaßener Erben inventirt – So beschehen Straßburg Freÿtags den 5.ten Decembris et seq. Anno 1755

In einer allhier zu Straßburg dero Vorstadt unterwagnern ane der Renngaß beÿ dem armen Sünderhauß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befund. worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. (W.) Nembl. eine behaußung, hoff, hoffstatt Scheur und Stallung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane der Renngaß beÿm armen Sünderhauß, 1.s. neben Johann Friderich Vogt dem holtzhändler ehevögtlicher weiße Zum theil und zum theil neben hannß Rinckh und hannß Odino beeden gvw. 2.s. neben Georg Ohl deß gew. Garthners alda seel. Erben, hinten auff Michael Müll gvw stosend gelegen, so über hernach eingetragenen Capitalien leedig eigen und durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzung Zed. Vom 14. Jan. 1756. angeschlagen Vor 325. Welche behaußung und dero Zugehörde Ihme dem Wr. beÿ Vergleich und abtheÿlung Weÿl. fr. Mariä Wundererin gebohrner Lixin Lorentz Wunderers diebolds S. GVW. und b. allhier geweßter Ehefr. seiner baas seel. Verlassenschafft den 12. Martÿ A° 1744 Von deßen Miterben in ohnvertheiltem Erb Käufflich cedirt und überlaßen worden ist. Sonsten besagt darüber ein teutscher perg. Kfbr. in allhießig. C.C.Stb. errichtet mit dero ang. Ins. Verwahrt de dato 12.ten januarÿ A° 1699.
Ergäntzung, Vermög des über Weÿl. fr. Salome Lixin geb. Schottin letztmals Andres Lix Hannßen Sohns deß jüngern GVW. und bs. allhier geweßter Ehl. fr. der dißortigen Schwester seel. Verlassenschafft durch weÿl. H. Notarium Mader in A° 1737. auffgerichteten Invÿ. Concept
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Abraham Lix der ältere GVW und b. allhier Von Weil. Fr. Sara geb. Schottin seiner Ehefr. der dißortsigen Schwester seel. lebtägig zu genießen berechtiget, In Krafften Von deroselben Vor mir Notario den 13.ten Aprilis A° 1741. gestiffteten Codicliij und deß nachgehends den 17.ten Martÿ et 31. 8.bris 1752. zwischen ihme dero Wr und den Erben gepflogenen Vergleichß
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 3, Sa. Eigenthums ane I.r behaußung 325, Sa. Eigenthums ane I.m Feldstück 20, Sa. Beßerung ane lehengüthern 2, Sa. activorum 19, Ergäntzung 29, Summa summarum 399 lb – Schulden 447 lb, Des wittibers passiv onus 47 lb
derer Kinder und Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 130, Sa. beßerung ane lehengüthern 4, Sa. activ schuld 47, Ergäntzung 75, Summa summarum 280 lb – Schulden 19 lb, Nach deren Abzug 260 lb
das gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 10, Sa. Handgeschirrs 2, Sa. zugschweinlein 5, Sa. Früchten in der Scheur 18, Sa. blumen auf dem feld 6, Sa. beßerung im hoff u. auf dem feld 2, Sa. Tabacks 12, Sa. Zwieblen und Knoblauchß 4, Summa summarum 60 lb – Schulden 201 lb, Theilbar passiv onus 141 lb
Stall summ 71 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen diebold Lix, diebolds Sohn, dem ältern, leedigen Garthner unterwagnern, weiland diebold Lix Hannßen Sohn, gew. Garthners allda mit auch weiland Anna geb. Drenßin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn als dem bräutigam, ane einem, Sodann der tugendsamen Jungfr. Annä Schottin, weÿl. Jacob Schott geweßenen Garthners unterwagnern und burgers allhier mit auch weiland Frauen Salome geb. Drenßin nun beeder seeligen ehelich erzeugter tochter alß der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil (mit Consens) auf der Junfer Hochzeiterin seiten diebold Lix Garthners ane Steinstraß ihres geschwornenn Vogts ihre ehel. bruders – So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Samstag den 10.den Februarÿ A° 1742 – Johann Daniel Stöber, Notarius
Copia Codicillj – die tugendsame Frau Anna Lixin geb. Schottin diebold Lix diebolds sohn, des ältern GVW und brs. allhier zu Straßburg eheliche Haußfrau (…) zu sich in dero ane der Renngaß beÿm armen Sünderhauß gelegene behaußung beruffen, welche wir in der wohnstub mit denen fenstern in den hoff außsehende kranckhen dannenhero zu bett liegenden leibs – Samstags den 26.ten Julÿ Anno 1755, Johann Daniel Stöber Notarius

Veuf, Thiébaut Lix se remarie avec Barbe Voltz, fille de jardinier

Contrat de mariage
1755 (6. Xbr), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 525
Eheberedung zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Diebold Lix, Diebolds Sohn dem ältern GVW. Wrn und brn. allhier zu Straßburg alß Hochzeitern mit beÿstand seines bruders Abraham Lix diebolds sohn auch Garthners allda ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgf. Barbarä Voltzin weiland Andreas Voltz des ältern gew. gvw. und brs. allhier seel. mit Fraun Barbara geb. Riehlin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugten tochter alß der hochzeiterin unter assistentz besagter dero Eheleibl. Mutter wie auch H. David Voltz des Weißbecken ihres Oncle und geschwornen, Vogts, So dann Andres Lix Georgen Sohn gvw. und burgers allhier der Mutter beÿstands and dem andern theil, gepflogen
so beschehen Straßburg Samstags den 6.ten Decembris A° 1755 [unterzeichnet] diebold lix als hoch Zeitter, Barbara Voltzin als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 219, n° 7)
Mittwoch den 3. Martii 1756. sind (…) ehelich copulirt worden theobald lix, thiebolts sohn, der ältere witwer burger und Gartner allhier und Jgfr. Barbara weÿl. Andreas Voltzen, geweßenen Burgers und Gartners allhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] diebold lix als hochzeitter, Barbara Voltzin als hochzeiterin (i 225)

Thiébaut Lix et Barbe Voltz font dresser l’inventaire de leurs apports dix-huit ans après leur mariage. L’épouse a fait des héritages depuis le mariage. Le mari a des dettes importantes mais l’inventaire n’a pas pris en compte la valeur des immeubles

1773 (26.2.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1217) n° 1784
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Diebold Lix Diebold Sohns des ältern gvw. u. der Ehren u. tugendsamen Frn. Barbarä Lixin geb. Voltzin, beeder Eheleuthen u. burgeren einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – einander in ihren Mittwochs den 3.ten Martÿ A. 1786. angetrettenen Ehestand zugebracht und die Ehefrau seithero theils von weil. H. Johs. von Fridolsheim Hanßen sohn gvw. legats weiße, von auch weil. David Voltz dem jüngern ledig verstorbenen gvw. u. brs. allhier ihres Vaters selig bruder baer erbsweiße empfangen, welche der Ursachen alldieweilen in ihr vor mir Notario den 6.ten Decembris des 1755.gsten Jahts aufgerichteten Eheberedung im vierdten Puncten wohlbedächtlich verglichen, daß alles das jenige so Sie ane Zeitl. Haab, Nahrung u. Güther einander in den Ehestand zubringen auch während der Ehe ererben werden einem jeeden u. seinen Erben ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehanten Gut seÿn u. bleiben solle – So beschehen in fernerm beÿseÿn Frn. Barbarä Voltzin geb. Riehlin weil. Andres Voltz des älten gew. gvw. u. brs allhier selig hinterbliebener Wb. der Ehefraun geliebter Mutter und Jacob Ohl gvw. der Ehefraun Schwagers u. erbettenen beÿstands Straßburg Freÿtags den 26.ten februarÿ A° 1773.

In einer allhier zu Straßburg dero Vorstadt unterwagnern ane der Renngaß beÿm armen Sünderhauß gelegenen dem Ehemann gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Wÿdum Welchen der Ehemann von weil. Frn. Annä Lixin geb. Schottin seiner gew. I.r Ehefraun selig krafft des von derselben vor mir Not° den 26. Julÿ A° 1755 aufgerichteten Codicilli §° 2.do zu genießen hat
Eigenthum ne einer behaußung. (M.) Nembl. I. behaußung, Hof, Hofstatt Scheur u. Stallung m. allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane der Renngaß beÿm armen Sünderhauß, 1.s. neben H. Joh: Friderich Vogt dem Holtzhändler ehevögtl. weiße zum theil u. zum theil neben weil. hß. Rinck gew. gvw. Erben und Johannes Hemmler auch G. allda 2.s. neben weil. Georg Ohl gew. gvw. Erben, hinten auff David Müll den ältern und diebold Federlin den jüngern beede gvw. stosend gelegen, so über hernach ged. passiv Capitalien u. den nunmaligen Vingt° ledig eigen. Welche behaußung und dero Zugehörden ihme dem Ehemann beÿ Vergleich und abtheÿl. weiland Frn. Mariä Wundererin geb. Lixin, Lorentz Wunderers diebolds Sohns gvw. u. b. dahier gew. Ehefraun seiner baas selig Verl. den 12. Martÿ A° 1744 von deßen Miterben in ohnvertheiltem Erb käufflich cedirt und überlaßen worden ist. Sonsten bes. darüber i. teutsch. perg. Kfbrf. in allh. C.C.Stb. errichtet mit dero anhg. Ins. Verw. de dato 12.ten Januarÿ A° 1699.
Norma hujus inventarii, des Ehemanns Vermögen, Sa. Haußraths 17, Sa. Hand und Scheurengeschirrs 4, Sa. beßerung im hof und auf dem feld 3, Sa. blumen auf dem feld 5, Sa. Eigenthum ane I.r behausung, Eigenthum ane I. Feldstück, beßerung ane lehengüthern -, Summa summarum 59 lb, helffte der Haussteuren 24 lb, des Ehemanns activ Mass 84 lb – Schulden 5991 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes und ererbtes Guth, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 195, Eigenthum ane I. Feldstück, beßerung ane lehengüthern -, Summa summarum 262 ln helffte ane der haussteuren 24, der Ehefrau. taxirten Guth 286. lb

Thiébaut Lix fait donation de la maison à son fils Thiébaut Lix, jardinier cultivateur célibataire pour 600 livres ou 1 200 florins. L’acte passé devant notaire est transcrit à la Chambre des Contrats

1783 (26 août), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1263 n° 95), enreg. le 7 avril 1785 à la Chambre des Contrats, vol. 659 f° 179-v
auff ansuchen Diebold Lix des ledigen gartners, nachstehende par avancement d’hoirie beschehene cession
Diebold Lix Diebolds Sohn der ältere GUW, auf rechnung vätterl. Erbschafft par avancement d’hoirie übergeben
seinem jüngsten sohn Diebold Lix ledigen Gartner
Eine Behausung, hof, hofstatt, Schopff, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Unter Wagnern an der Renngaß beÿm Armen Sünder hauß, einseit neben Johann Friederich Vogt dem holtzhändler ehevögtlicher weiße zum theil zum theil Andres Drennß hannßen sohn und Johannes Hemmler beden GUW anders. neben Georg Ohl auch Gartner allda, hinten auf David Müll den jüngeren und Diebold Federlin beede GUW – um 200 capital (verhaftet) in der vätterlichen erbschafft 1000 gulden einzuschießen – daß auff des Vaters absterben die Mutter Frau Barbara geb. Volzin beÿ leben seÿn würde, Er der Sohn und Cessionarius gehalten seÿn in Regard dieser Cession ihro der mutter zinßfrei in lebenlänglichen genuß zukommen zu laßen, Eine Stub welche sie sich außwählen wird, Platz in der Scheur ihre früchten placiren ingleichen Platz auf der kast so viel sie benöthiget

Thiébaut Lix se marie quatre ans plus tard avec Barbe Odino, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie
(luth. f° 54, n° 5)
Im Jahr 1787 Mitwoch den 28. februarÿ sind (…) in den h. Ehestand eingesegnet worden Theobald Lix, der ledige Gartner UW und burger alhier, theobald Lix, diebolds Sohn Seniors, Gartners UW. und burgers alhier und Fr. Barbara gebohrner Voltzin ehel. Sohn, und Jngfr. Barbara, Abraham Odino, Seniors, Gartners UW. und burgers alhier, und weil. Fr. Maria gebohrne Wildin ehel. Tochter [unterzeichnet] theobald Lix als Hochzeiter, Barbara Odinoin als Hochzeiterin (i 56)

Thiébaut Lix meurt en 1821 sans laisser d’enfant. Ses héritiers sont son frère, sa sœur et ses neveux issus de sa sœur aînée. La veuve a la jouissance des biens de son mari

1821 (14.7.), Strasbourg 4 (51), Me Stoeber aîné n° 5217 – Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 101-v du 21.7.
Inventaire de la succession de Thiébaut Lix fils de Thiébaud jardinier cultivateur décédé le 27 mai dernier – à la requête de 1. Barbe Odino la veuve commune en biens d’après le Contrat de mariage passé devant Me Stoeber le 21 oct. 1786 et légataire universelle par testament devant Me Stoeber aîné le 6 nov. 1815, 2. Jean Schott, jardinier rue basse des Payens n° 3 tuteur naturel de Marie âgée de 15 ans et Jean Schott âgé de 13 ans, procréés avec Marie Lix, 3. André Lix, jardinier au Marais Vert n° 104, 4. Marie Lix veuve de Jean Wolff jardinier Faubourg de Saverne 21, héritiers pour un tiers de leur frère et grand oncle

immeuble, une maison avec cour, échoppe, grange, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue de la Course n° 18, d’un côté le Sr Wegscheider charpentier, Michel Walter et Georges Klein, d’autre la veuve Thiébaut Ohl, derrière Daniel Schott, Cette maison a été abandonnée au défunt par Thibaut Lix son père cession devant Me Stoeber le 20 août 1783
garde robe 37 fr – 25 ares terres en 5 pièces – passif propre 730 fr
communauté, créances 450 fr, mobilier 38 fr, immeuble terres à Schiltigheim et Strasbourg – passif de la communauté 498 fr, total du passif 1211 fr
Eheberedung (…)

Barbe Odino, veuve de Thiébaut Lix, meurt en 1844. Les héritiers du mari et les légataires de la veuve exposent la maison aux enchères. Le jardinier cultivateur Georges Waag se porte acquéreur pour 6 310 francs

1845 (3.1.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1422
Cahier des charges n° 1422 du 3 Janvier 1845 – 1. Marie Wolf épouse assistée et autorisée du Sieur Jacques Wunderer, jardinier cultivateur, héritière pour moitié de feue sa mère Dame Marie Lix décédée veuve du Sieur Jean Wolf, en son vivant jardinier cultivateur, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Frédéric Grimmer le 24 juillet 1832, & seule et unique héritière de feue sa sœur Delle Salomé Wolf, décédée célibataire à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un autre inventaire dressé par ledit Me Grimmer le 24 août 1842, laquelle Delle Salomé Wolf avait été elle même héritiere pour l’autre moitié de la veuve Wolf née Lix susnommée sa mère, ainsi qu’il résulte de l’inventaire du 24 juillet 1832 précité,
2. Dame Marie Schott, épouse assistée et autorisée du Sieur Nicolas Gross, maçon, tant par représentation de feue sa mère Dame Marie Lix décédée épouse du Sieur Jean Schott père jardinier cultivateur, que comme héritiere pour trois quarts de feu son frère le sieur Jean Schott fils en son vivant militaire au service de France, décédé à Ploermel (Morbihan) le 10 janvier 1832,
3. Ledit Sieur Jean Schott père, jardinier cultivateur, comme héritier pour le quatrième quart de feu son fils ledit sieur Jean Schott décédé militaire au service de France,
4. Le Sieur André Lux, jardinier cultivateur,
4. Le sieur Daniel Lix, aussi jardinier cultivateur,
6. Dame Catherine Lix, veuve en secondes noces du Sieur David Sieffert en son vivant jardinier cultivateur,
7. Dame Barbe Lix, épouse assistée & autorisé du Sieur Jean Ohl, cordonnier,
8. Dame Marguerite Lix, épouse assistée & autorisé du Sieur Jean Wolf, garde champêtre,
9. Dlle Madeleine Lix, célibataire majeure en jouissance de ses droits, Les sieurs André & Daniel Lix, Dames Seiffert, Ohl & Wolf & Dlle Lix seuls héritiers de feu leur père le Sieur André Lix en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg,
Feu Dame Wolf née Lix, héritière pour un tiers de son père le Sieur Thiébaut Lix en son vivant jardinier cultivateur, la dame Gross & feu le Sieur Jean Schott fils héritiers ensemble pour un autre tiers de leur grand oncle ledit Sieur Thiébaut Lix, & feu le Sieur André Lix, père, héritier pour le dernier tiers de son père ledit Sieur Thiébaut Lix, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après le décès dudit sieur Thiébaut Lix par Me Ehrenfried Stoeber prédécesseur de Me Lauth le 14 juillet 1821,
10. Dme Salomé Friedolsheim épouse assistée & autorisée du Sieur André Voltz, jardinier cultivateur,
11. Dame Marguerite Friedolsheim épouse assistée & autorisée du Sieur Daniel Kützel, jardinier cultivateur,
12. Et Dame Barbe Friedolsheim épouse assistée & autorisé du Sieur Jean Michel Susser aussi jardinier cultivateur, Les Dames Voltz, Kützel & Susser légataires universelles par portions égales de leur tante feue Dame Barbe Odino veuve du Sieur Thiébaut Lix susnommé aux termes de son testament olographe daté Strasbourg le 15. novembre 1832 enregistré en cette ville le 28 décembre 1844, ledit testament déposé au nombre des minutes de Me Lauth, tous les comparants demeurant et domicilié à Strasbourg
Lesquels ont dit et déclaré que feu le Sieur Thiébaut Lix susnommé est décédé à Strasbourg le 27 mai 1821, que l’inventaire de sa succession & de la communauté de biens qui a existé entre lui & dame Barbe Odino sa veuve a été dressé par Me Ehrenfried Stoeber le 14 juillet suivant, que par testament public reçu par ledit Me Ehrenfried Stoeber le 6 novembre 1815 enregistré le 19 juin 1821 le Sieur Lix avait légué à sa veuve l’usufruit viager & gratuit de toute sa fortune, enfin que la dame veuve Lix est décédée en cette ville le 4 décembre 1844. Les comparants désirant sortir de l’indivision qui existe entre eux relativement aux biens immeubles (…)

Désignation des immeuble et origine de la propriété (…) Immeubles dépendant de la succession du Sieur Thiébaut Lix – Banlieue de Strasbourg 4. Environ Cinq ares de terres au canton dit im Altengarten (…) 5. Environ dix ares de terres au canton dit im Bulianusfeld (…), 6. Environ deux ares 50 ca. de terres au canton dit im Schurmfeld (…), Le Sr Thiébaut Lix a hérité ces trois immeubles dans la succession de son père feu le Sr Thiébaut Lix, vivant jardinier cultivateur à Strasbourg suivant acte de partage dressé par le susdit Me Stoeber le 19 nivose an neuf – Ville de Strasbourg. 7. Une Maison avec cour, échoppe, grange, écurie, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise rue de la Course, Numéro 18 d’un côté la veuve Ohl, de l’autre les sieurs Kisler & Michel Walter, parderrière David Kützel. Cet immeuble avait été abandonné aud. Sr Thiébaut Lix par son dit père suivant acte passé devant ledit Me Stoeber le 13 août 1783
Du 6 Janvier 1844, N° 1426, Enchère. L’article sept comprenant la maison sise à Strasbourg rue de la Course N° 18 a été enchéri par le Sr Philippe Milius, farinier demeurant & domicilié à Strasbourg à la somme de 6111 francs, surenchérie par le Sr Georges Waag, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg à la somme de 6310 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.