9, rue du Bain-Finkwiller
Rue du Bain-Finkwiller n° 9 – VIII 203 (Blondel), P 1259 puis section 8 parcelle 10 (cadastre)
Démolie en 1970. Nouveau bâtiment par l’architecte Gérard Ecklé (1971)
La maison de bains avant sa destruction
(vers 1970, AMS cote 1 Fi 149, n° 133-2)
Bâtiment actuel (photo Roland Burckel)
La maison est la première en amont du pont Saint-Thomas vers les moulins. Elle se trouve juste à côté de la rampe inclinée qui sert d’abreuvoir. L’employé à la halle Henri Israël Fleischbein qui l’achète en 1635 devient aussi propriétaire de la plus petite maison voisine en 1635. Il souhaite vendre sa propriété en 1642 mais il n’obtient pas le droit de placer un ponton sur la rivière que demande un tanneur qui est prêt à l’acheter. Il est autorisé en 1647 à placer quatre auvents. Le tanneur Jean Adam Alber achète les deux maisons en 1695 puis vend en 1708 la grande à un sous-officier avec lequel il passe un accord concernant les limites de leur propriété respective. Elle est alors occupée par Jean Philippe Hecker, docteur en droit et préposé de la Taille, qui bénéficie de plusieurs baux successifs.
Sur le plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt, vers le milieu de l’image) son aspect général correspond à celui qu’elle aura sur les représentations ultérieures. Elle a ensuite plusieurs propriétaires, le boucher Jean Jacques Bahmeyer qui s’établit aubergiste à Stuttgart, le tanneur réformé Jacques Büry qui en est exproprié, avant d’appartenir (1735-1780) à Jean de Güntzer, conseiller intime du margrave de Bade Durlach, qui est autorisé en 1735 à placer une fosse à fumier à côté de la maison moyennant une rente foncière. Ses héritiers la vendent en 1780 au baigneur Jean Georges Cuntz qui y installe des bains publics avant de la céder à son frère Jean Jacques Cuntz en 1783. Dans les registres d’imposition, elle figure comme maison d’angle au Finckwiller vers les moulins. Elle se trouve dans la rue des Moulins lors du recensement de 1789 bien que le numéro d’ordre qu’elle porte soit celui des maisons du quartier Finckwiller dont elle fera ensuite partie. Jean Jacques Cuntz achètera la maison voisine en 1791 pour la réunir à la grande maison dont elle ne sera plus séparée. Il cède peu après la propriété à son frère Jean Georges mais la vente sera annulée par décision de justice.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 114 (plan de l’îlot, © Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (b) et (c) où elle a deux portes au rez-de-chaussée et deux étages à trois fenêtres chacun. Le comble a trois niveaux de lucarnes. Le pignon (c-d) présente un dénivelé qui correspond à la descente vers la rivière. La façade (à partir de d) vers la rivière, légèrement moins longue que celle vers la rue, comprend une porte au niveau de la rivière, trois étages à quatre fenêtres chacun et un comble à quatre niveaux de lucarnes. Le mur occidental aveugle de la maison est représenté en (1-4) dans la cour B de la maison voisine.
Les installations de bain font à plusieurs reprises l’objet d’une description, voir les états de 1796, 1806, 1835, 1845 et 1846 ainsi qu’un état des locaux de 1846.
Les photographies prises vers 1970 avant que la maison ne soit démolie montrent que la transformation la plus importante a consisté à modifier l’inclinaison du toit en convertissant un étage sous combles en étage ordinaire. La façade sur la rivière comprend des galeries qui ont pu exister déjà en 1830 même si les élévations ne les représentent pas.
Entrée de la rue du Bain-Finckwiller (années 1960, AMS cote 1 Fi 149, n° 137)
Vue des bains sur la rivière (AMS, cote 1 Fi 149, n° 133-1)
Plan-relief, cour B
Auguste Persohn agrandit en 1875 une fenêtre et transforme une fenêtre en porte. La veuve Vincent exploite en 1894 un bar dans l’établissement de bains qui est un temps géré par Michel Müller avant d’être repris en 1907 par Alfred Persohn, en 1913 par Emile Schmitt puis par Charles Voltz (1930-1962). Selon un rapport technique établi en 1965, les fondations sont en moellons, les murs en briques et les planchers en bois, la charpente à double pente est couverte de tuiles plates. La société civile immobilière Bain Finkwiller acquiert les bâtiments en 1969 et dépose aussitôt une demande de démolition pour construire un bâtiment neuf plus rentable. La démolition a lieu à l’automne 1970. L’architecte Gérard Ecklé prévoit des toitures à différents niveaux et des décrochements de volumes pour intégrer le nouveau bâtiment dans le quartier. Les travaux qui commencent en mars 1971 se terminent en mars 1972.
Dessins de Gérard Ecklé, façade sur rue et façade sur rivière
1970 (dossier de la Police du Bâtiment)
mars 2016
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1634 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Deffler, marchand de vin | ||
1634 | v | Jérôme Berger, peintre puis marchand, et (1629) Anne Meyer – luthériens |
1635 | v | Henri Israël Fleischbein, employé à la halle, et (1624) Marguerite Spengler – luthériens |
1668* | h | Jean Henri Fleischbein, employé à la halle, et (1652) Marie Madeleine Hünerer – luthériens |
1695 | v | Jean Adam Alber, tanneur et apprêteur de cuir, et (1673) Salomé Reffolt – luthériens |
1708 | v | Jean Poul, cornette de cavalerie, et Ursule Brendler |
1720 | v | Jean Jacques Bameyer, boucher puis aubergiste au Cygne à Stuttgart, et (1704) Marie Cléophé Werner – luthériens |
1730 | v | Jacques Bury, tanneur, et (1723) Anne Elisabeth Pasquay puis (1730) Salomé Birr – réformés |
1731 | adj | Sébastien Eckel, vitrier, et (1701) Marie Salomé Waldeck – luthériens |
1735 | v | Jean de Güntzer (1690-1752), conseiller intime du margrave de Bade Durlach et bailli de la préfecture de Hochberg, et Frédérique Louise de Bobenhaussen – catholiques |
1752* | h | Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer, capitaine de cavalerie, et (1753) Françoise Sophie Joham de Mundolsheim – catholiques |
1780 | v | Jean Georges Cuntz, baigneur, et (1776) Catherine Madeleine Klein – luthériens |
1783 | v | Jean Jacques Cuntz, baigneur, et (1782) Catherine Elisabeth Klein – luthériens |
1793 | v | Jean Georges Cuntz (ci-dessus), vente annulée en 1794 |
1806 | v | Jean Frédéric Ammel, cafetier, et (1786) Marie Dorothée Bruder – luthériens |
1830 | h | Wilhelmine Sophie Ammel et Henriette Caroline Ammel |
1836 | v | Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire, et (1825) Joséphine Adélaïde Grauss |
1847 | v | Philippe Théodore Chavanne, tailleur, et (1817) Elisabeth Penjon |
1856* | v | Jean Baptiste Charles Molard |
1876* | v | Auguste Persohn, exploitant de bains, et Sophie Hægelé |
1908* | h | Alfred Eugène Persohn |
1913 | v | Emile Schmitt, employé des postes puis négociant, et Marie Virginie Hotz |
1933* | v | Charles Voltz, employé aux chemins de fer, et Anne Ulrich |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1775
(1765, Liste Blondel) VIII 203, à M. de Güntzer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mde de Gintzer (noblesse), 7 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1259, Kopf, Sigisbert, menuisier – maison, sol – 1,9 are (description intervertie en 1844 avec la parcelle)
P 1262, Engelhardt, Philippe, commis négociant – maison, sol bains – 1,18 are
Locations
- 1692, 1695, Jean Renault, procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace
- 1696, 1702, 1708, Jean Philippe Hecker, docteur en droit, ancien préposé de la Taille, et (1695) Marguerite Bischoff
- 1723, Abraham Eberwein, boucher
- 1727, Benoît Pernin, valet de chambre de l’intendant
- 1734, Jacques Bernoully, marchand (manant)
- 1780, Gervais Henri Charles Louis Adam de Serpes de la Fage, chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis
- 1846, Jean Diesel, inspecteur de l’Union des familles, et Béatrice Klein
Localisation sur le plan Blondel (1765)
1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 72 v
Henri Israël Fleischbein puis Jean Henri Fleischbein doit 7 livres pour deux loyers assis sur sa maison
Jetzt Johann Heinrich Fleischbein
H. Heinrich Israël Fleischbein, Soll gemeiner Statt, Von seiner behaußung beÿ den Mühlen, im Finckweiler, inn Zween posten Jahrs vf Michaelis 7 lb d
Ext. 1651. et 52
New fol. 64
1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 64-v
Lorsque les maisons ont un propriétaire différent, chacun d’eux acquitte une part du loyer. Un nouveau loyer s’ajoute en 1736 (voir les Préposés aux affaires foncières)
Johann Henrich Fleischbein, Soll von seiner Eckhbehaußung beÿ den Mühlen in Finckhweiler in zwoen posten Jahrs vff Michaelis 7 lb
St. Zinnßb. p. 72
jetzt herr Johann Adam Alber vid. 472 ([corrigé en] Johann Jacob Reußner) 2 lb, Mons. Bul 5 lb
Jetzt Joh: Jacob Bameÿer 5 lb
jetzt H. Jacob Bury
jetzt H. Sebastian Eckel
jetzt Herr Johann v. Güntzer
(Quittungen 1673-1741)
1695 Zalt H. Bernhard Walter alß Vogt
1716 Zalt H. Boul, 1716 Alb:
1720 Bameÿer theils für sich theils für H Bull
1721 Alber, Bameÿer
1731 Alber, Burj
1733 Alber, Eckel
1736 Alber, Güntz:
Herr Von güntzer solle ferner Von einem 18. schuhe Lang und 6. schuhe breit Mist Kasten an d. Stadtemauer Vor obigen Hauß jahrs auf Ann: Mar. A° 1737 I.mo l. Prot. 1736 fol. 16-b
1740, 1741
Neuzb fol 669-b
1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 669
alzb. 62-b
H. Joh: v. Güntzer Soll von seiner Eckhbehaußung beÿ den Mühlen in Finckweiler ane 7. lb d Jahrs auf Mich. (id est 29. Sept., N° 94), 5 lb
die 2. andere pfund pfenning Zahlt Johann Jacob Reußner pag. Seq :
Ferner von einem 18. schh. lang und 6. schh. breiten Mist Kasten an der Stadte, Mauer vor obigen Hauß, Jahrs auf Ann: Mar. (id est 25. Martii), 5 ß
[in margine :] 8. Vendemiaire
(quittungen, 1741- An 10)
C 895
modo H Johann Georg Kuntz der Bader
vide 669.b 677.b
modo Elisabetha Kuntzin
[feuillet] Zu 669.a dieses haus ist bezeichnet mit N° 94 beÿ den Mühlen
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1642, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)
Henri Israël Fleischbein qui souhaite vendre la maison trouve un tanneur prêt à l’acheter s’il a le droit de placer un ponton sur la rivière. Les préposés qui se rendent sur les lieux estiment que le ponton porterait préjudice au moulin en amont. Loup Thierry Zorn, propriétaire du moulin, est du même avis. Les préposés refusent l’autorisation
(f° 25) Zinßtag den 29. Julÿ. Israel Henrich fleischbein, pritsch – 2. Israel Henrich fleischbein Erschien, berichtet wolte seine behausung behausung beÿ der Mühlen verkauffen, stehe in tractat mit einem gerber, und seÿe diesen so fern müßig, wo fern er erlaubnuß haben könte, Eine pritsch beÿ solchem hauß am waßer machen zu laßen. Erk. soll ein augenschein engenommen, und nach befindung, bescheid ertheilen werd.
(f° 26-v) Montag d. 1. Augusti. Israel Henrich fleischbein, pritsch – 1. vff Israel Henrich fleischbein begehren hieob. fol. 25 ein augenschein in seinem hauß beÿ der Mühlen ingenommen, und wegen der Edlen herren Mühl H. Stettmr. Wolff dietherich Zornen dahin gezogen. dieweilen nun* der werck. und waßermeister Anzeig nach sich befund. im fall eine pritsch daßelbsten gemacht, solches ohne abbruch und hindernuß mitgntn. mühlen und der gerechtigkeit nicht beschehen könte, v* *liße auß ** begehren abgeschlag. word.
1647, Préposés aux affaires foncières (VII 1350)
Henri Israël Fleischbein est autorisé à placer quatre auvents dont chacun a deux tuiles de long
(f° 16-v) Dinstag den 4. Maÿ. Augenschein eingenommen. H Israel Fleischbein p° Wetterdach im Finckweiler
2. Beÿ Herrn Israel Fleischbein, der bitt ihme ahn seinem Hauß im Finckweiler 4. wetterdächlin iedes 2. Ziegelbreit über die schwellen machen Zulaßen Zuerlauben. Erkannt Willfahrt. actum den 14. Maÿ 1647.
1720, Préposés aux affaires foncières (VII 1389)
Jean Jacques Bameyer demande l’autorisation de remplacer le pavé devant sa maison et de placer deux marches pavées devant sa maison. Les préposés ajournent leur décision parce que le pétitionnaire ne souhaite pas payer de rente foncière
(f° 95) Dienstag den 24. Ejusd. [Sept.] Joh: Jacob Bameÿer pt° Pflästerns.
Augenschein vor Johann Jacob Bameÿers hauß im finckweÿler betr. welcher das pflaster vor seinem Hauß ändern und vor Zween thüeren gepflästerte staffelen machen laßen, aber selbige nicht verzinßen will, ist das begehren Zu bedacht genommen worden.
1735, Préposés aux affaires foncières, VII 1396
Jean de Güntzer demande l’autorisation de placer une fosse à fumier devant sa maison. Après s’être rendus sur place, les préposés autorisent moyennant un cens annuel de cinq sous à poser une fosse de 18 pieds de long sur 6 de large vers l’abreuvoir
(f° 166-v) Dienstags den 29. Novembris 1735. Herr Johann Von Güntzer – H. Daniel Barbenes der Scribent im Nahmen herrn Johann Von Güntzer ersucht MGHh. umb erlaubnus einen S. V. Mist Kasten Vor sein Hauß im Finckweÿler machen Zulaßen. Erkannt Augenschein.
(1736, Préposés aux affaires foncières, VII 1397, f° 16-v) Freÿtag den 9. Martÿ 1736. seÿnd folgende Augenschein eigenommen worden. H. Johann Von Güntzer – An Herrn H. Johann Von Güntzer Hauß im finckweiler, welcher umb erlaubnus Gebetten einen 18. schuhe Lang, an einem end 6 schuhe und Am Andern end auch 6 schuhe breite S. V. Mistkasten an die Stadtenmaur an der Tränck Vor seinem Hauß machen zulaßen.
Erkannt Gegen Erlag 5 ß jährlichen Zinß Willfahrt.
1738, Préposés aux affaires foncières, VII 1398
Jean de Güntzer demande que la Ville pave la rue pour éviter qu’elle ne soit boueuse. On lui oppose un refus
(f° 19-v) Sambstags den 12. Ejusdem [9. Aprilis 1738] seÿnd folgende augenschein eingenimmen worden. Herr Johann Von Güntzer – Vor Herrn Johann Von Güntzers Hauß im Finckweiller welcher MGhh. betten Laßen, die Ohngepflästerte Gaß Vor seinem Hauß, weilen es alle Zeit sehr Kotig allda, pflästern Zulaßen. Erkannt, begehren angelaint
1780, Préposés aux affaires foncières, VII 1419
Jean Georges Cuntz est autorisé à modifier deux portes et à poser deux croisées
(f° 38-v) Dienstags den 4. Aprilis 1780. Joh. Georg Kuntz, baader – Idem [Mr. Walter, der Maurer] noe. Johann Georg Kuntz, des baaders, bittet zu erlauben ane deßen behausung im Finckweiler beÿ der Muck ane der Tränck gelegen zweÿ hausthüren verändern und zweÿ Kreutzstöck einseitzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
1781, Préposés aux affaires foncières, VII 1419
Le maître maçon Georges Frédéric Walter demande au nom de Jean Georges Cuntz l’autorisation de pratiquer un puits dans la risberme pour avoir consommation de l’eau propre. Les préposés chargent l’inspecteur Striedbeck de se rendre sur place
(f° 270. Dienstags den 14. Augusti 1781. Johann Georg Kuntz – Georg Friedrich Walther der Maurermeister nahmens Johann Georg Kuntz des allhießigen burgers und baders bittet um erlaubnus an deßen behausung im Finckweiler hinten auf das waßer, um beständig sauber waßer zu haben, eine brunbütt in die Landvest versencken zu dörffen.
Erkannt, Seÿe die untersuchung dießer sache Herrn Inspectori Stridbeck auf zu tragen.
1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le charpentier Valentin Haas demande au nom de Jean Jacques Cuntz l’autorisation de placer un bateau sur l’eau pour pouvoir offrir des bains froids. L’autorisation est refusée parce que David André Ecker a obtenu un privilège
(f° 36) Dienstags den 9. Martii 1784. Joh. Jacob Kuntz, Bader
Mr. Valentin Haas, der Zimmermann, nôe. Joh: Johann Jacob Kuntz, des Baders, bittet zu erlauben hinter deßen im Finckweiler gelegenen behausung unterhalb der Zornen Mühl auf einem Schiff ein kaltes bad auf das fliesende Wasser machen zu laßen.
Erkannt, da David Andreas Ecker, solcher bäder wegen ein Privilegium exclusivum erhalten, als sei der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.
1813* (283 MW 339)
Jean Frédéric Ammel est autorisé à conserver un tuyau qui donne sur la voie publique
Jean Frédéric Ammel propriétaire des bains du Finckweiller – que ce tuyau ne donnant point sur la voie publique mais bien sur l’abreuvoir qui conduit à la riviere il ne croyoit pas être en contravention avec les règlemens de police à cet égard, L’etat de l’Exposant qui l’oblige de chauffer pendant l’hyver un nombre considérable de cabinets servant aux bains souffriroit essentiellement s’il ne pouvoit donner a la fumée de certains poels une issue à travers le mur. Comme il ne s’agit ici que d’un seul tuyau peu apparent (…)
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Moulin
nouveau N° / ancien N° : 6 / 93
Ammel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 314 case 4
Engelhardt, Philippe, Négociant
Grauss Joséphine Adélaïde épouse Engelhardt (subst. p. 1846)
Chavanne Philippe Théodore (subst. p. 1848)
1856 Molard, Jean Baptiste Charles
[numéro de parcelle rectifié de 1262 en 1259]
P 1259, maison, sol,
Contenance : 1,90
Revenu total : 189,99 (189 et 0,99)
Folio de provenance :
Folio de destination : (314, 3° case) rectif. d’une erreur matérielle, contenance et n° de plans transposés à rétablir
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 628 case 2
Molard Jean Baptiste Charles
1876 Persohn August, badbesitzer
1888/89 Persohn August Wittwe Sophie Haegelé
P 1259, maison, sol, Rue des bains du finckwiller 9
Contenance : 1,90
Revenu total : 189,99 (189 et 0,99)
Folio de provenance : (314)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 3
Cadastre allemand, registre 29 p. 97 case 9
Parcelle, section 8, n° 10 – autrefois P 1259
Canton : Finkweilerbadgasse Hs. N° 9 – rue du Bain Finkwiller
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,20
Revenu : 3100 – 3700
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 927
Persohn August Wwe
1908 Persohn Alfred Eugen
gelöscht 1913
(Propriétaire à partir de l’exercice 1913), compte 3983
Schmitt Emil Oberpostassistent in Neudorf u. Ehefr. Maria Virginie geb. Hotz je ½
1931 Schmitt François Emile, négociant, et son épouse Marie Virginie née Hotz en com. de biens
1933 Voltz Charles employé aux chemins de fer et son épouse Anne née Ulrich
(4152)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VIII, Rue 279 Des Moulins (p. 425)
94
prop. Kuntz, Jean Jacques, Baigneur – Maréchaux
loc. Engelhardt, Jean Daniel, Marchand – Miroir
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Finkweilerbadgasse (Seite 34)
(Haus Nr.) 9
Müller, Badbesitzer und Masseur. 0
Klaus, Schlosser .1
Steurer, Schreiner. 1
Pierrel, Pensionär. 1
Person, Wwe. E 2
Schreiber, Reg.-Sekret. 2
Theisen, Landes-Hauptkass.-Buchhalter a. D. 2
Bochinger, Schriftsetzer. 3
Lehrhüter, Schuhmacher. 3
Wüst, Briefträger. 3
Zeller. Metzger. 3
Fortenbach, Wwe. 4
Friedrich, Buchdrucker. 4
Honegger, Schlosser. 4
Dossiers de la Police du Bâtiment (ancien bâtiment cote 899 W 9, nouveau bâtiment cote 899 W 10)
Dossier 899 W 9 (1863-1971)
Auguste Persohn agrandit en 1875 une fenêtre et transforme une fenêtre en porte. La veuve Vincent exploite en 1894 un bar dans l’établissement de bains qui est un temps géré par Michel Müller avant d’être repris en 1907 par Alfred Persohn puis en 1913 par Emile Schmitt (douches, bains en baignoire, en cabine, en rivière dans le courant, bains médicinaux). Charles Voltz exploite l’établissement de 1930 à 1962. L’entreprise Equipement hôtelier d’Alsace occupe ensuite les locaux commerciaux. Selon le rapport technique qu’établit en 1965 l’architecte de la Police du Bâtiment Hugues Meyer, le bâtiment à trois étages compte environ 200 m², a des fondations en moellons, des murs en briques, des planchers en bois, la charpente à double pente est couverte de tuiles plates.
La veuve Voltz vend en 1969 les deux maisons à la société civile immobilière Bain Finkwiller qui dépose en août une demande de démolition pour construire un bâtiment neuf plus rentable. Le service d’architecture estime en mai 1969 que les immeubles ne devraient pas être démolis. L’architecte des bâtiments de France qui transmet en juin son plan concernant la rénovation du quartier n’objecte rien contre la démolition. Le préfet accorde en novembre l’autorisation de démolir. La démolition a lieu en septembre et octobre 1970.
L’architecte urbaniste Gérard Ecklé prévoit un bâtiment dont la toiture a différents niveaux et des décrochements de volumes dans un souci d’intégration dans le quartier. La Commission municipale pour la protection des sites le félicite de son travail en mai 1970. Le maire accorde en août 1970 permis de construire après que la question des places de stationnement qui manquent a été réglée, puis en septembre une dérogation concernant la hauteur de l’encorbellement. Les fondations du nouveau bâtiment sont coulées en mars 1971, l’aménagement intérieur se termine en mars 1972.
Sommaire
- 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Molard que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour alimenter environ trois becs
- 1875 – Haussmann demande au nom du propriétaire Persohn l’autorisation d’agrandir une fenêtre et de transformer une fenêtre en porte – Rapport de l’agent-voyer
- 1886 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de bains Auguste Persohn de faire ravaler la façade – Elle accorde un an de délai – Auguste Persohn meurt, sa veuve demande un nouveau délai que la Police du Bâtiment accorde jusqu’en septembre 1888. La veuve fait remarquer que son mari a fait entièrement repeindre la maison en 1876. Dans une note, la Police du Bâtiment relève qu’Auguste Persohn a acquis l’établissement de bains en 1876 moyennant 48 000 marks dont 36 000 restent à payer et qu’il a fait faire des travaux d’un montant de 2 000 marks. Il loue une partie de la maison, les revenus des bains ne peuvent pas être évalués.
1888 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de réparer le crépi pour le compte de la veuve Persohn – Autorisation – Travaux terminés, mai 1888 - 1889 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Persohn de faire ravaler la façade – La façade est propre après lavage, octobre 1889
- 1894 – La veuve Vincent demande l’autorisation de poser une enseigne (Entrée du bar) au-dessus de la porte des bains – Autorisation – L’enseigne de 60 sur 30 centimètres est à 3,10 mètres du sol.
- 1894 – La Police du Bâtiment note que l’établissement de bains délabré exige des réparations. L’entrepreneur Hausmann commence en avril les travaux terminés en mai
- 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de se conformer au nouveau règlement en supprimant au rez-de-chaussée quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique – L’affaire est classée en décembre 1896 après qu’une devanture a été réalisée
- 1898 – Le maître maçon Louis Adé (37, rue Finckwiller) demande au nom de la veuve Persohn l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, mai
- 1906 – Dossier suite à un courrier de la Division II. La préfecture demande un rapport sur l’évacuation des cabinets d’aisance dans les établissements de bain, au nombre de huit (1. bains Mathis au 8, quartier des Ponts-couverts, 2. bains Weiss au 1, quai Zorn, 3. bains Straub au 55, route de Mittelhausbergen, 4. bains Spraul au 2, rue des Ecrivains, 5. bains Riehl au 4, quai Lezai-Marnésia, 6. bains Müller du 9, rue du Bain-Finckwiller, 7. bains Gutgesell au 10, quai des Bateliers, 8. bains Grimm au 13, Montagne-Verte). Michel Müller exploite les bains Finckwiller
1907 – La Police du Bâtiment informe la préfecture que le bâtiment a été raccordé aux canalisations mais que les travaux intérieurs de raccordement ne sont pas encore faits. La fosse d’aisance est réglementaire mais les cabinets d’aisance donnent directement dans la rivière. Les cabinets sont pourvus de récipients étanches, août 1907 - 1908 – L’installateur sanitaire Ritter fils (7, rue du Bain-Finckwiller) demande l’autorisation de poser de la terre sur la voie publique pendant les travaux de canalisation – Autorisation – Travaux terminés, juin
- 1907 – La Police du Bâtiment notifie Alfred Persohn, domicilié 11, rue de l’Epine, de faire ravaler la façade – Le rez-de-chaussée a été ravalé mais pas les trois étages (octobre) – Alfred Persohn déclare qu’il exploite lui-même depuis le mois d’avril les bains qu’il a été obligé de remettre en état (bassin de natation, cabines de bains, ponton et bateau) – La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Travaux terminés, septembre 1908
1908 (août et septembre) – Le peintre en bâtiment E. Bieth (19, quai des Pêcheurs) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison - 1910 – Frédéric Wolff demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 59, rue de Sélestat au 9, rue du Bain-Finckwiller – Autorisation
- 1901 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Person, domiciliée sur place. Elle obtient un an de délai pour aménager un deuxième cabinet d’aisance. Etat de situation financière joint par la Police du Bâtiment. Un locataire se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent du pigeonnier
1904 – Nouveau rapport (réparer les escaliers, le plâtre au premier étage)
1905 – Rapport sur la maison 9 (les logements sont en bon état) et la maison 9-bis (réparer l’escalier, refaire les cabinets d’aisance)
1908 – Nouveau rapport – Travaux terminés, novembre 1908
1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler - 1912 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une pièce de la propriété Schmitt – La Police du Bâtiment note que la construction n’a pas été endommagée
- 1913 – Le propriétaire Schmitt demande l’autorisation de fixer une lampe électrique – Travaux terminés, octobre
1913 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. E. Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne plate provisoire – Demande sur papier à lettres (Bains Finckwiller, bains Persohn, successeur E. Schmitt. Douches, bains en baignoire, en cabine, en rivière dans le courant, bains médicinaux) – E. Schmitt est autorisé temporairement à poser un grand panneau publicitaire. Le délai est ensuite prolongé d’un mois - 1919 – Le propriétaire Schmitt demande que l’entrepreneur A. Wagner (5, route de Kœnigshoffen) soit autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade en brun-jaune – Accord
Emile Schmitt demande l’autorisation de remplacer le lampadaire et l’enseigne perpendiculaire par une enseigne lumineuse – Autorisation de poser deux enseignes lumineuses doubles - 1925 – L’inspection des bains Schmitt ne donne lieu à aucune observation particulière – Rapport adressé au commissaire de police
1927 – Idem
1929 – Nouvelle inspection des bains Schmitt. Rien à signaler
1930 – Inspection des bains Charles Voltz. Rien à signaler
1932 – Idem
1938 – Idem (bains fluviaux) - 1933 – La Police du Bâtiment constate qu’E. Delasalle a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 9, rue du Bain-Finckwiller (deuxième étage) et le 10, place des Moulins – Demande – Accord
- 1941 – Charles Voltz déclare qu’il lui faut reconstruire ses bains et demande l’autorisation de faire faire une inscription – Photographie des cabines sur la rivière – Maquette (lettres brunes sur fond vert d’eau)
L’entrepreneur Camille Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire pour le compte de Charles Voltz qui exploite les bains – La Police du Bâtiment indique à l’entrepreneur à quel endroit de la palissade il est autorisé de peindre l’enseigne – Travaux terminés - 1945 – Certificat de sinistré accordé à Charles Voltz dont les cabines ont été en partie endommagées
- 1946 – Charles Voltz déclare qu’il n’a pas obtempéré à l’injonction que l’administration municipale lui a faite pendant d’occupation de retirer ses enseignes en français. Comme la Police du Bâtiment s’en est chargée en lui envoyant la facture, il demande remboursement en ajoutant qu’il a été interné six mois comme détenu politique au camp de Schirmeck. Le maire répond en déclinant toute responsabilité quant aux décisions de l’administration municipale de l’occupant.
- 1956 – Rapport de feu de cheminée
- 1962 (février) – Charles Voltz informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter les bains et retire par conséquent son enseigne
- 1961 (septembre) – La Police du Bâtiment notifie Charles Voltz de faire ravaler les façades – Travaux terminés, juillet
- 1965 – L’entreprise Equipement hôtelier d’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, mai 1966
1969 – Nouvelle demande, caisson portant une inscription (Equip. hôtelier Alsace – Fournitures restaurants) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable – Autorisation (arrêté portant autorisation de pose d’enseignes) – L’enseigne est posée, avril 1969 - 1965 – La Police du Bâtiment notifie Charles Voltz de faire ravaler les façades – Devis de l’entreprise Ernest Mundlé (28, route du Polygone au Neudorf)
Rapport technique établi par l’architecte de la Police du Bâtiment Hugues Meyer. Date approximative de construction 1865, bâtiment à trois étages, environ 200 m², fondations en moellons, murs en briques, revêtement extérieur crépi, planchers en bois, charpente à double pente, couverture en tuiles plates
1966 – Un dossier d’aide financière a été transmis au propriétaire
1968 – La Police du Bâtiment envoie une lettre de rappel. Anne Voltz, veuve de l’ancien exploitant des bains, déclare n’avoir pas les moyens de faire ravaler la maison
1969 – Anne Voltz déclare que les bâtiments sont en cours de vente à l’Immobilière du Rhin, 1, place de Lattre. Une demande de démolition est déposée en août 1969. La société civile immobilière Bain Finckwiller dépose en mars 1970 une demande de permis de construire. Les travaux de démolition sont en cours, septembre 1970 - 1969 (août) – M. Mayerle adresse au préfet au nom de la société civile immobilière une demande pour être autorisée à démolir les bâtiments 9 et 9-bis rue du Bain-Finckwiller (12 logements et deux locaux commerciaux, environ 650 m²)
Nous envisageons de démolir ces immeubles afin de construire une surface d’habitation plus importante dans le cadre de l’opération de rénovation qui est prévue pour la zone où ils sont situés. Il ne convient pas, en effet, d’assurer leur conservation. En raison de leur vétusté, ils sont dépourvus d’équipements élémentaires et, à ce point de vue, ils ne respectent pas les règlements essentiels de l’urbanisme.
Observations qui figurent sur le questionnaire. Il s’agit d’anciens bâtiments sans valeur architecturale, construits avec les matériaux traditionnels, pierres, briques, bois, couverture en tuiles plates, qui ne menacent pas de s’écrouler mais qui sont voués à la démolition pour être remplacés par une construction moderne à meilleur rendement.
Extraits du plan cadastral – Liste des locataires – Photographie
1969 (octobre) – Accord de l’architecte des bâtiments de France
1969 (novembre) – Le préfet accorde l’autorisation de démolir - 1970 (septembre) – Clothilde Schmitt qui exploite le restaurant le Paon d’Or au 16, rue du Bain-Finckwiller se plaint des préjudices dus à la démolition par l’entreprise Knecht d’Adamswiller
1970 (octobre) – La démolition est achevée
1970 (novembre) – La société Strasbourg-Engineering (4, rue Gustave-Doré) est autorisée à poser une palissade de chantier
1971 (janvier) – L’entreprise Ernest Jockers (rue Jean-Mentelin à Kœnigshoffen) est autorisée à poser une palissade de chantier – Plan - 1969 (mai) – Certificat d’urbanisme pour la société Soprex (1, place de Lattre) – Plan de situation – Avis du service d’architecture. Pour des raisons d’aspect, les immeubles ne devraient pas être démolis
1969 (juin) – L’architecte des bâtiments de France transmet son plan concernant la rénovation du quartier. La hauteur des futures constructions ne devra pas dépasser celle des immeubles existants actuellement, c’est-à-dire maintien des hauteurs actuelles des corniches et des faîtages. Enfin l’aspect architectural des futures constructions devra s’intégrer dans le site existant.
1969 (décembre) – La société immobilière du Bain Finkwiller dépose une demande de permis de construire
1970 (janvier) – Projet de l’architecte urbaniste Gérard Ecklé
Une bande de terrain située entre ces parcelles et l’Ill sera aménagée en jardin créant ainsi un rideau de verdure qui se prolongera par l’aménagement des berges de l’Ill lors de la réalisation de la résidence des Deux Moulins. L’immeuble respectera le gabarit de l’ancienne construction des Bains-Finkwiller et par le jeu des toitures à différents niveaux, les décrochements de volumes, s’intégrera dans le tissu urbain environnant. Le rez-de-chaussée sera à usage commercial, il gardera une transparence permettant à partir de la rue du Bain-Finkwiller d’apercevoir l’Ill. Aux étages il y aura des appartements allant du studio au six pièces. Les matériaux utilisés seront le béton teinté dans la masse, le bois et le verre, couverture en tuiles.
Plan de situation – Photographie de la maquette
Comme le projet est trop vague, la Police du Bâtiment diffère son avis
1970 (mars) Maximilien Mayerl, gérant de la société immobilière du Bain Finkwiller, dépose une demande de permis de construire
Plans des architectes Gérard Ecklé et André Pfrimmer : sous-sol, rez-de-chaussée, étage courant avec variantes, 5° étage, 6° étage, coupes des travées 1 à 5, façade latérale, façade rue du Bain-Finckwiller, façade vers l’Ill
Notice descriptive
Lors de sa conférence du 23 mars, la Police du Bâtiment émet un avis favorable. L’architecte des bâtiments de France prend contact avec l’architecte pour proposer des modifications. Le Service de la navigation donne son accord (avril 1970). L’architecte des bâtiments de France donne son accord (mai)
1970 (mai) – Nouveau jeu de plans – La Police du Bâtiment s’occupe de régler la question des places de stationnement qui manquent
La Commission municipale pour la protection des sites entend l’architecte Gérard Ecklé, aussi chargé de reconstruire les terrains voisins sur les parcelles 12 et 13, et le félicite de son travail
1970 (juin) – La Direction départementale de l’équipement émet un avis favorable
1970 (juillet) – Le maire accorde une dérogation concernant les places de stationnement, celles qui manquent sur place se trouveront dans le bâtiment La Fleur que construit la même société 13, rue de la Douane
1970 (août) – Le maire prend un Arrêté portant permis de construire
1970 (septembre) – Les architectes demandent à déroger au règlement en plaçant l’encorbellement à 3 mètres au lieu de 3,50 mètres au sol afin de respecter la hauteur totale
1970 (octobre) – Le maire accorde la dérogation
Correspondance interne concernant un silo à voitures à la Petite France
Coupures de presse qui relatent le projet: Dernières Nouvelles du 15-16 août 1971, Le Nouvel Alsacien du 8 octobre 1971 - Suivi des travaux. 1970 pas de travaux (octobre). 1971 L’entreprise Jockers coule les fondations (mars), les murs du rez-de-chaussée ont été coulés (mai), le gros œuvre en est aux combles (août), l’aménagement intérieur est en cours (décembre), l’aménagement intérieur se termine, la répartition intérieure est différente de celle qui figure sur les plans (mars 1972)
Extrait du dossier sur le 5, rue du Bain-Finkwiller (cote 644 W 88)
Rapport sur les eaux usées qui s’écoulent dans la rivière en amont des bains d’été
- 1906 – Le commissaire de police demande un rapport sur les cabinets d’aisance dans les bains exploités par Michel Müller au 9, rue du Bain-Finkwiller. Les cabinets dans les bains d’été sont évacués dans la rivière. La fosse des cabinets à l’intérieur du bâtiment ne déborde pas. Les eaux usées provenant de la cuisine s’écoulent avec l’eau des bains. Le rapport conclut que la veuve Persohn devra faire raccorder le bâtiment aux canalisations. Les eaux usées provenant des cuisines des n° 5, 7 et 9 rue du Bain-Finkwiller s’écoulent dans l’Ill en amont des bains.
1906 (décembre) – Les maisons 5 et 7 rue du Bain-Finkwiller sont raccordées aux canalisations mais les tuyaux à l’intérieur des maisons ne sont pas encore posés. Les travaux sont terminés au n° 7 en juillet 1907
1907 (août) – Les cabinets d’aisance extérieurs dans l’établissement de bains sont pourvus de récipients imperméables
1908 (avril) – Les tuyaux du 5, rue du Bain-Finkwiller s’écoulent dans les canalisations.
1908 (juin) – Les eaux des 5, 7 et 9 s’écoulent dans les canalisations.
Relevé d’actes
Les héritiers testamentaires du marchand de vin Jean Deffler vendent au marchand Jérôme Berger et à sa femme Anne Meyer leurs parts dans deux maisons, l’une rue des Chandelles et l’autre au Finckwiller, les acquéreurs étant déjà propriétaires d’une autre part
1634 (22. febr.), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 123
(Protocollat. fol. 48) Erschienen weÿ: Johann Deffners deß Weinhändlers alhie see: Testaments Erben auch deren Ehe: vögt vnd befehlhabere, mit namen, Herr Eberhard Zetzner vnd herr Jacob Katzenstein, beede alß auß eines Ers. Kleinen Rhats mitel ex officio deputirte befehlhabere weÿ: Margreth Deffnerin mit Anthoni Endressen Zu Nickelspach beed. seel: erzeugter vnd hinderlaßener sechß Kindern, Item Margreth Deffner, weÿ: Michel Gutmans, deß Müllers Zu Absperg nachgelaßener wittiben Schwager vnd Vogt hanß Rapp der hueffschmidt daselbst vermög und crafft deß beÿ einem Ers. Kleinen Rhat produciren gewalts, wie auch Er Rapp und Christoff Krug von Nickelspach, alß Eheuögt Mariæ und Barbaræ Deffnerin, Mehr Michel Deffner der Küeffer, burger Alhier, für sich selbsten vnd Friderich Meÿ, hueffschmidt Zu Ober Erlenbach, alß Eheugt Apollonia Deffner, Wie ingleichem anfangs genannten Johann Deffners wittiben Rosinæ Bulschin se. Erben namens Sebastian Eckel der Küeffer, burger alhie, Alß Eheuogt Maria Meÿerin und Alß Vogt Ursulæ Meÿerin seiner haußfrawen Schwester und Philipp Heimen deß Küeffers see. wittiben mit beÿstand Jacob Zornen deß Küefers und Weinhändlers ihres Theilvogts, Item Dionisius Schöpff der handelßmann alß Ehevogt Margreth Meÿerin, Vnd dann Johann Kelterer Biersieder Zur Sonnen alhie alß Theil Vogt Martin weÿ: Hanß Meÿers deß küeffers see. sohns, mit beÿstand H Mathiß Hellbecken gnt. Böhem, alß vß eines Ers: Kleinen Rhats mitel darzu erbeten (verkaufft)
herrn Hieronimo Berger, handelßmann burger au St. und Anna Meÿerin seiner ehelichen haußfr.
Erstlich Einen Zweitentheil, Vnd am dritentheil Vier fünfftetheil, ihnen verkäufferern für vngetheilt gebürend An zweÿen Häusern, laß einem Vordern und hinderen, deren hoffstät, hoff, Ställen und gemeinen Bronnen auch allen andern ihren gebäwen & Alhie in der Heÿligen Liechtergassen ist einseit ein Eck gegen dem Müntzhoff vber, anderseit neben weÿ: Jrn. hanß Heinrich Voltzen von Altenaw Alten Stettmeisters d. St. Str. see witib und Erben, hinden vff Michel Zimmerberger den Küeffer stoßend gelegen, daran der vberig fünffte theil der keüfferin Zuuor Zustendig, so ledig eÿgen.
So dann Ein Zweiten fünfftertheil auch ihnen v.keüffer für vngetheilt gebürend An hauß und hoffstatt alhier im Finckweiler beÿ der Blumen Mühlen ist einseit ein Eck An der Trenck 2. seit neben weÿ: hanß Wecken deß Maurers see. wittib und Erben, hind. vff die Breüsch stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen vff Michaelis 4. lb Bodenzinß der St. Str. hiehero in hauptgut angeschlagen p. 160. fl., sonst ledig eÿgen, daran gleichfalls der überig fünfftertheil ihro Käufferin zuuor zustendig, Vnd were diser Kauff, vber die beschwerd. deß Bod. zinß so der Käuffere vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 4984 gulden (…)
Darbeÿ abgeredt, wofern die Käuffere die zweÿ Häuser in der Heiligen Liecht. gassen, vor Kurtz od. lang widerumben feÿl thun und verkauffen wolten, daß der ietzigen Käufferin Geschwisterdten allein den vorkauff, Jedoch nach Vorkauffs recht habe
Peintre natif de Sélestat, Jérôme Berger épouse Anne Meyer en 1629. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 2)
1629. Hieronymus Berg. Von Schlettstatt Hr Tobiæ Bergs. burgs. allhier ehelich. Sohn, J. Anna Michel Meÿers gewesenen burgers alhie nachgelaßene tochter. d. 28. Apr. (i 3)
1629, 4° Livre de bourgeoisie (p. 109)
Hieronimus Berg. Von Schlettstatt der Künstmahler, Empfangt d. Burg.recht von Jungfrauw Anna weÿl. Michael Meÿers seel. nachgelaßene Eheliche Tochter Will Zu der Stältzen Zünfftig sein den 19. Maÿ Ao. 1629.
Employé à la halle, Henri Israël Fleischbein acquiert la maison au Finckwiller par échange avec Jérôme Berger. La maison est dite au-delà du pont Saint-Thomas, en amont de celui-ci, le long de la rivière près l’escalier du moulin
1635 (5. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 117-v
Tauschbrieff – Wir Hanß Christoff von Traxdorff der Maÿster und der Rhat (…) persönlich erschienen seind unsere Burgere, benantlich. Hieronÿmus Berger d. handelßmann an einem,
So dann Heinrich Israel Fleischbein, Kauffhauß Beampter, am andern theil (…)
Nemlich es habe gemelter Berger für sich und seine Erben, Ihme Fleischbein tauschweis übergeben und zugestellt hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in unserer Statt, Jenseit und oberhalb St. Thomans Bruckh am waßer an d. Mühlsteg, ist einseit ein Eckh an d. Tränck anderseit neben (-) hind. vff die Breusch stoßend gelegen, davon gehen iährlich 4. lib. bodenzinß gemeiner Statt, So Er Fleischbein über sich genohmen. Vnd obwohl. solche Behaußung mit und beneben obernannts Bergers wohn behaußung hind. der Zunfftstuben Zur Lucern am heÿligenlicht Gäßel geleg. noch umb eine gewiße Summam Kauffschillingß rests weÿl. Johann Däffners seel. Erben verhafftet, so hatt doch Er Berger solch rest vff ihme behalten (…)
Hiengeg. hat eingangß benambster Fleischbein für sich und seine Erben verkaufft und ihme Bergern tauschweiß abgetretten und überlaßen hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, in unserer Statt in der Truosengaßen, einseit neben weÿl. hanß Christoph Küstners seel. Erben, anderseit neben Samuel Spielmann, hind. vff weÿl. Johann Ansorg. seel. wittib und Erben, stoßend, welche noch verhafftet ist umb 200. lb weÿl. Hn Michael Daniels Von Poland seel. Kindern (…) Vnd dann umb 800 Reichßthaler in spê Claudi und Rheinhard. den Paßavanten von Basell – Also und dergestalt, daß besagter Fleischbein gedachten Bergern noch 730 Guld. nachzugeben
Originaire de Francfort-sur-le-Main, Henri Israël Fleischbein épouse en 1624 Marguerite Spengler, fille du receveur à la Toussaint, et devient bourgeois quelques mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 21)
1624. Dominica 11. Trinitatis 1. Vice. Heinrich Israel Fleischbein, Herrn Heinrich Pauli fleischbein des handelsmans Zu Franckfort am Maÿn ehelich. Sohn, Vnd Jungfraw Margreta, weiland Herrn Nicolai Spengler gewesenen schaffners in all Heÿlig. alhie hinderlasene eheliche tochter, Mont. post 3. Trinit. Zu S. Claus (i 151) – Proclamation, cathédrale (luth. p. 177) 1624. Heinrich Israel Fleischbein der Handelsmann H Heinrich paulus Fleischbein des handelsmans Zu Franckfurt am Mayn sohn vnd J. Margaretha H Niclaus Spengler schafners zu aller Heilig. e. tochter (eingesehnet Zu S. Claus Niclaus 14. Junÿ) i 93
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 72
Reinhardt Israel Fleischbein Von Franckhfort Am Mein d. handelsmann empfangt das burg.recht von Margaretha Weÿl. Niclaus Spenglers deß Schaffners allh. hünd.laßener tochter. Vnd Wüll Zu Mörin Zünfftig sein den 6. 9.bris 1624
Henri Israël Fleischbein et Marguerite Spengler hypothèquent la maison au profit du boucher Michel Senckeisen
1637 (ut supra [21. Novemb:]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 855-v
Erschienen H Heinrich Israel Fleischbein Kauffhauß Verwanther alhie und Margretha Spenglerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand H. Abraham Berners vnd H Johan Friderich Friden Cantzleÿ Commissarÿ alhie Alß ihrer hierzu insond.heit erbetener nechster Verwanthen
haben in gegensein Michel Senckeisens des Metzgers auch burgers Zu St. – schuldig seÿen L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie im finckweiler einseit neben der Trenck, 2 seit N. N. dem Körbmach. hind. vff die Breüsch stoßend dauon gehdn Jährlich 4. lb d bod. Zinß der St. St. So ist daß hauß Auch noch verhafftet vmb 580. fl. hieronimo Berger, It vmb 330. fl. H Samuel Schalesio Pfarrern Zum Jungen S Peter vnd H. Tobiä Bund. s: witib
Henri Israël Fleischbein et Marguerite Spengler hypothèquent deux maisons contiguës au profit du fils mineur de Raoul Schott, aubergiste au Cep de vigne. Henri Israël Fleischbein a acquis la maison voisine de la précédente en 1637 ; elles seront à nouveau détenues par deux propriétaires différents à partir de 1709
1638 (17. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 701-v
Erschienen Herr Heinrich Israel Fleischbein Kauffhauß Verwanther burger Zue Straßburg vnd Fr. Margaretha Spenglerin sein eheliche Haußfraw mit beÿstandt Herrn Abraham Berners und Friderich Fechers goldarbeiters beeder burgern alhie, alß ihrer hierzu insond.heit erbetener nechster Verwanten
haben in gegenwärtigkeit Hanß Rudolffen Weÿ: Rudolff Schotten gewesenen Würths Zum Weinstockh see: nachgelaßenen Sohns geordneten Vogt hanß Diebold Rohren deß Rothgerbers alhie – schuldig seÿen 100. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Behaußung undt hoffstatt, mit allen ihren gebäwen & alhie im Finckweiler, einseit neben dem Allmend oder der Trenck anderseit neben hiernach volgendem hauß, hind. vff die Breüsch stoßend, dauon gehen Jährlich vff Martini 4. lb Allmend gelts der St. St. So ist diß hauß auch zuuor Verhafftet vmb 215. lb. Hieronimo Berger dem Handelßmann alhie, So dann vmb 333. fl. H. M. Samuelis Schalesÿ Pfarrers Zum Jungen S. Peter see: Erben sonst eigen,
Item Hauß vnd hoffstatt, samt deßen Zugehörden neben vorspecificirter Behaußung & Christoff Lutzen dem Korbmach. hind. auch vff die Breusch stoßend, dauon gehen Jahrß vff Johannis Baptistæ 3. lb. Allmend Zinß der Statt Str. Item ist diß hauß zuuor verhafftet vmb 75. lb Weÿ: hanß Wecken deß Maurers see: Erben, rest am Kauffschilling sonst ledig eÿgen
Ferner soll vnd.pfandt sein dreÿ Acker feldts an einander. vorm Newentor hinder der Schluet (…)
Henri Israël Fleischbein hypothèque la maison au profit de ses gendres Jean Michel Heus, et Jean Sébastien Zeissolff, tous deux du collège des Treize, et Jean Paul Reichard, l’un des Trois de la Monnaie
1642 (7.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 695
Erschienen H. Heinrich Israel Fleischbein Kauffhauß Verwalter alhie
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, fürsichtig vnd wohl Weisen herren Johann Michael Heußen dreÿ Zeheners der Statt Str. mit beÿstand deß auch Ehrenvesten, fürsichtig Vnd Wohl Weisen herrn Johann Sebastian Zeißolff dreÿ Zeheners und H Johann Paul Rechardts dreÿers an alhieis. Müntzen, seiner beeden H. Tochtermännern – schuldig seÿe 400. lb
dafür in Vnderpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren gebäwen & alhie beÿ denen Mühlen an der Trenck einseit neben NN dem Körbmacher, anderseit neben der Trenckh, hind. vff die Preüsch od. Waßer stoßendt, so zuvor v.hafft vmb 111. lib. Weÿl. H. (…)
Marguerite Spengler passe une transaction concernant un capital dont Georges Schallesius avait donné en jouissance à sa femme Marguerite Fecher, mère de ladite Marguerite Spengler
1648 (29. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 43-v
Erschienen Fraw Margaretha Spenglerin H Heinrich Israel Fleischbeins Kauffhauß Verwanthers eheliche haußfrau, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein H M. Johann Heinrich Böcclers Historiarum & Eloquentiæ Professoris alß Ehevogts Frawen Susannæ Schallesiußin, H. M. Samuelis Schallesÿ, Præceptoris superiorum Classium für sich selbsten, Und H Johann Reinhardt Kreßen deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig alß Vogts Jungfr. Mariæ Salomeen und Elisabethæ Schallesiußin, alle Weÿl. H. M. Samuelis Schallesÿ geweßenen Pfarrers zum iung. St Peter nunmehr seel. nachgelaßener Kind. und Erben,mit beÿstand H Daniel Strintzen deß Notarÿ und alten Kleinen Rhats verwanthens
bekannt, daß Sie Fraw Margaretha ahne denen ienig. 424. lb welche dieselbe in lüfferung deßen so weÿl. Fraw Margaretha Fecherin ihr Fr. Margarethæ Spenglerin Muter seel. von auch weÿl. H. Georg Schallesÿ geweßenen groß. Rhats Verwanthens ihres haußwürthß seel. Verlassenschafft widems weiß Zie genieß. gehabt (…)
Note concernant une somme due par les héritiers de Henri Israël Fleischbein, dans le registre de la Tribu des Maçons
1668, Protocole des Maçons (XI 230)
(f° 43-v) Freÿtags den 17. Julÿ Anno 1668 – Heinrich Israël Fleischbein Verlassenschafft betreffendt, ist Erkandt daß deßen Sohn Vnndt tochtermann diejenige außtendige Zinnß weegen der Vas B entweder biß dato bezahlen oder aber die Vaß ein behalten werden vndt deßwegen ein Zedul außgefertigt werde.
Les deux maisons au Finckwiller reviennent au fils de Henri Israël Fleischbein, Jean Henri Fleischbein qui épouse en 1652 Marie Madeleine Hünerer, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 546, n° XXXV)
1652. Sonnt. 8. Trin. 8. Aug. H. Johann Heinrich Fleischbein H. Heinrich Ißrael Fleischbein des burgers Vndt Kauffhauß Meisters alhie Ehelicher Sohn, Vnndt J. Maria Magdalena Weilandt H Johann Phil: Hünerers des burgers Vndt handelßmanns allhier hinderlaßene Eheliche dochter – Diesnt 17. Aug. Münster, Spiegel, H stub (i 284)
L’employé à la halle Jean Henri Fleischbein meurt en 1674 en délaissant neuf enfants. Les experts estiment les maisons 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 367 livres, celle des héritiers à 1 594 livres. L’actif de la communauté s’élève à 120 livres, le passif à 1 101 livres.
1674 (23. 9.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) n° 10 (44)
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab, Nahrung undt Gütter, so Weÿl. der Ehrenveste vndt Vorgeachte H. Johann Heinrich Fleischbein geweßener beampten im Zollkeller und burger allhier, welcher den 30. 8.bris 1674. Jahrs tödlichen verblichen hinderlaßen, So auff erfordern und begehren deß Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Gerhardt Walters handelßmanns vnd burgers allhier, als geschwornen undt geordneten Vogts, hanß Heinrich, hanß Philipp, Mariæ Magdalenæ, hanß Jacob, hanß Friderich, hanß Ludwig, hanß David, Margarethæ vndt Mariæ Salomeæ, alle Neün deß abgeleibten H. seel. mit der viel Ehren und tugendreichen frawen Maria Magdalena Hünererin der hinderlaßenen fr. Wittib Ehelich erzeugter Söhn vndt döchter, durch gedachte fr. wittib mit beÿstandt deß Ehrenvesten vndt vorgeachten H Johann Philipp Hüenerers handelßmanns vnd burgers allhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts, geeÿgt vndt gezeigt – Actum Straßburg Montags den 23. 9.bris 1674.
In einer in der Statt Straßburg in dem finckweiler gelegenen vndt in dieße Nahrung gehörigen beh. ist befund. word. wie folgt.
Auff der obern bühn, In der Cammer A, Vor dieße Cammer, In d. Oben stuben, In d. Neb. Cammer, In der wohnstuben, In d. Stub Cammer, In der Eckstuben, In der Stub Cammer
(f° 7) Eÿgenthumb ahne einer beh. so der Erben Unverändert (E.) It. eine beh. hoff, vndt hoffstatt, sampt einer nebens behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten geleg. in d. St. St. Jenseit, Vnd Oberhalb St. Thomans brucken am waßer an der Mehlsteeg ist einseit ein Eck an der tränck, anderseit neben Friderich Reichardt Portner im Spital hinden vff die breusch stoßend gelegen, von solchen beeden beh. gehen Jährl. zu verschiedenen terminen 7. lb bodenzinß gemeiner St. St. sonsten ledig vndt eigen, Vndt vber solche beschwerd. æstimirt p. 900. lb.
Darüber besagt i. Perg. Tauschbrieff d. St. St. ahnhangenden Cantzleÿ Contractstub Insigel verwahret, deß. datum d. 5. Novembris 1635. mit N° 1 notirt, weißt auß, wie deß abgeleibten H. vatter Seel. solche beh. von H. hÿeronimi Bergen tauschweiß an sich erhandelt. Deme j. Perg. Kauffbrieff Vber die Nebens beh. ebenmäßig mit d. St. St. Contract Insigel verwahret, deß. datum d. 11. Maÿ 1637. ebenfalls N° 1 signirt.
Ergäntzung der Fraw Wittib Unveränderten Gutts. Vermög einer beÿ distraction der Fr. wittib Vatters seel. weÿl. H Joh: Philipp hüenerers geweßenen handelsmanns, Kauffhauß beampten (…) verertigten Designation
(f° 23) Abzug in dießen Inventarium. Der Fraw Wittib Unverändert Gutt. Sa. haußraths 26, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. Guldener Ring 28, Sa. Pfenningzinß hauptguts 7, Sa. der Erg. 284, Summa summarum 367 lb
Der Erben Unverändert Gutt, Sa. hausraths 82, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Eigenthums ahne j. beh. 900, Sa. Eÿgenthumbs ahne Liegende güthern 25, Sa. der Erg. (1673, Anzug 1091, Rest) 582, Summa summarum 1594 lb
Theilbar Gutt Sa. haußraths 72, Sa. Lären Vaß 9, Sa. der früchten 24, Sa. Silbergeschmeidts 12, Sa. Guldenen Ring 2, Summa summarum 120. lb – Schulden 1101, übertrffen das theilbar Gutt vmb 980 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 982 lb
La veuve de Jean Henri Fleischbein loue une partie de la maison à Jean Renault, procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace
1692 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 229-v
Sr. Gerard Walther, marchand au nom de Marie Madeleine Fleischbein veufve
bail au Sr Jean Renault, Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace et Justice Royale de Strasbourg
dans la maison de la demeure de la susd.te veufve Scituée au Finckveiller, les appartements et commodités Suivantes, Sçavoir au premier estage deux poelles et trois chambres, avec la cuisine, Plus au troisieme estage deux chambres, au parterre une escurie et place pour les bois, Enfin la sale d’enbas, et Une cave ou seelié, Ce present bail fait pour un an à commencer à la feste de Nostre Dame en Mars le 25.me du mois courrant, moyennant la somme de 32 escus c’est-à-dire 24 livres de Strasbourg
Assisté de son frère cordonnier à Strasbourg, Jean Henri Fleischbein, prévôt à Geiswiller, hypothèque sa part aux deux maisons au profit du marchand vitrier Gérard Walter
1695 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 196-v
Erschienen H Johann Henrich Fleischbein, Schultheiß zu Geißweiler, mit beÿstand Joh: Friderich Fleischbein deß Schuhmachers und burgers allhier seines leiblich. bruders
in gegensein H. Gerard Walthers deß Glaßhändlers – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Ein Neundter theil an Einer behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, zugehörd. und gerechtigkeit allhier jenseit und oberhalb St Thomans bruck, am waßer an d. tränck einseit, and. seit neben hernach bemeldter behaußung, hind. auff die Breusch stoßend geleg, darvon gehen jährlich 4 lb d bodenzinß gemeiner Statt
So dann Ein Neundter theil ane hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, recht. und zugehördt. allhier im Finckweiler einseit neben vorbemeldte behaußung and.seit neb. Ulrich dürr den Finckweiler, hind. auch auff deu breusch stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff Michaelis dreÿ pfund bodenzinß
Les héritiers Fleischbein louent la grande maison à Jean Renault ci-dessus. La petite est réservée au cohéritier Jean Henri Fleischbein
1695 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 357-v
les Srs Jean Jacques et Jean Louis Fleischbein, tous deux Marchands assistez du Sr Gerard Walther aussy Marchand leur Curateur (signé) Jean Jacques Fleischbein, Jean Louis Fleischbein, Johann friedtrich Fleischbein
bail au Sr Jean Renault, Procureur du Roy de la Marechaussée d’Alsace et Justice Royale de Strasbourg
Une Maison entiere excepté la petite maison qui est joignante ou demeure Jean Frederic Fleischbein, Cordonnier et frere des Bailleurs, Sçise au Finckweiler tout aupres de la riuiere avec toutes les appartenances et dependances pour deux années consécutives comencer à la St Jean prochaine moyennant la somm de 225. liures tournois par an faisant 55 liures de Strasbourg
Les héritiers Fleischbein vendent les deux maisons au tanneur et apprêteur de cuir Jean Adam Alber
1695 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 672
H. Johann Ludwig Fleischbein, der ledige handelßmann, so majorennis, für sich und im Nahmen Hn Johann Jacob Fleischbein seines leiblich. Bruders, mit beÿstand H. Gerhard Walthers deß Glaßhändlers Ihres noch ohnentledigten Vogts, wie auch Johann Friderich Fleischbeins deß Schuhmachers, Ihres bruders
in gegensein Johann Adam Albers, deß Gerbers und Lederbereiters
Eine behaußung sambt Nebenshaüßlein und dero höfflein, auch allen deren Gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier Jenseit deß waßers, oberhalb St. Thomas Bruck beÿm Finckweiler, einseit ist Ein Eck an der Tränck, anderseit neben Ulrich Dürr den Fischer, hind. auffs waßer stoßend gelegen, von welchen beeden häußern gehen jährlich 7 lb Bodenzinß, So seÿen dieselbe auch noch umb 55 lb Hn Johann Philipß Fleischbein dem Paßmentirer zu Schwabach, umb 55 lb Mariæ Magdalenæ Fleischbeinin, umb 60 lb Hn Johann David Fleischbein dem ledig. Goldarbeiter, So dann umb 50 lb Jf. Mariæ Salome Fleischbeinin der Verkäufer Geschwistrig, alles alt. Kauffschillings rest verhafftet – umb 779 pfund
(haut mention marginale 672-v) hierin gemeldter Johann Philipp Fleischbein der Pergamenter und ietzmahlig Pfründe im Spital allhier, so dann Maria Salome Fleischbeinin
Originaire d’Offenbourg, Jean Adam Alber épouse en 1673 Salomé Reffolt, fille de tanneur, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 38, n° 266)
1673. Eod. d. [den 10. v. 17. Aug.] Joh: Adam Albert der ledige Garber und lederbereit. weÿ: Adam Alberts deß geweßenen Rothgerbers Zu offenburg hind.laßenen ehelicher Sohn, Jfr. Salome H Joh: Heinrich Refolds deß burgers v. Gerbers alhie eheliche tochter. Ibidem [Zu St. Thomæ den 21. Aug. eingesegnet] (i 21)
1673, 4° Livre de bourgeoisie p. 407
Hannß Adam Alber der Gerber und Lederbereÿter empfangt das Burger Recht von seiner liebsten Salomeen Reffoldin, hanß Heinrich Reffoldts des Rothgerbers dochter p. 8. goltR. welche Er bereits beÿ der Cancelleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts und will auff E. E. Zunfft der Gerber dienen. Jur. 27. aug. 1673.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1673 (2. 8.br), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 5) n° 281
Inventarium v. Beschreÿbung der Jenig. Haab Nahrung v. Güether, so d. Ehrenhaffte Hanns Adam Alber Gerber v. Ledbereÿth. und die thugentsame Fr. Salome Reÿffoldin beede Eheleuth burg. alhie Zu Straßb. einander in die Ehe zugebracht, Welche d. Vrsach halb. allweil. in Ihren vffgerichteten Ehepactis außtrucklich Veranschiedet, daß einen Jeed. Theil v. seinen Erb. sein Zubring.des guth vnverändt. pleib. solle, absond.lich aber damit mann Künfftig. Zeit weg. ein v. and. alienirt. abgangen od. ermanglend. stucks d. Ergentz. halb. deß gewißere Nachricht hab. – Actum In gegenwarth deß Ehren v. vorgeachten H hanß Heinrich Reiffold. v. deß. Efr. Ihr d. Fr. geliebt. Eltern Donnerstags d. 12.ten 8.br. A° 1673.
Abzug. deß Mannß Vnveränd.t Guth, Sa. haußraths 41, Silbers 2, baarschafft 43, Summa summarum 86 lb
der Frawen Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 78, silbers 11, Guldener Ring 5, baarschafft 56, Summa summarum 151 lb
Were demnach d. beed. eheleüth samptliches vermög. in allem benantlich, Conclusio finalis 238 lb
Jean Adam Alber loue la maison au juriste Jean Philippe Hecker pour trois ans. Le bail est prolongé de trois nouvelles années en 1699. La bailleur se réserve le grenier du haut.
1696 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 175
H Johann Adam Alber, der Gerber und lederbereiter
in gegensein H. Johann Philipp Heckers J.U. Ddi mit beÿstand /:tit:/ Herrn Johann Georg Heckers
entlehnt, Seine am Finckweiler, beÿ der Muecken Gelegene Behaußung mit allen deren begriffen, nichts darvon alß eine von den obersten Cammern under dem dach, od. den oberst. Fruchtkasten /:welches d. H. Entlehner am liebst. nueß. wird:/ darvon außgenommen, alles auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ diß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich. zinß Nemblich 50 pfund
[in margine :] auff dreÿ jahr lang continuirt, darbeÿ ferner angedingt, daß dem Entlehner hinfüro auch die nebens behaußung so in vorig. lehnung nicht begriffen, umb den alt. in vorstehende Verschreibung gemeldt zinß gedeÿen und mit eingeschloßen sein solle – den 24. mart. 1699
Jean Adam Alber hypothèque les deux maisons au profit de Prisque Flach, veuve du pasteur de Saint-Guillaume Jean Huber. La femme du débiteur se porte garante.
1697 (9. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 566
Johann Adam Alber, der Gerber und Lederbereiter
in gegensein Fr. Priscæ geb. Flachin weÿl. Hn M. Johann Hubers, Pfarrhn zu St Wilhelm Und Canonicj senioris zu St Stephan allhier nun seel. Nachgelaßenen fr. Wittib mit beÿstand Hn Paul Flachen, Oberschreibers deß mehrern Hospitals allhier ihres leiblichen bruders und Vogts, schuldig seÿ 500 pfund
unterpfand, Eine Behaußung, sambt einem Nebens haußlein Und höfflein, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, Und Gerechtigkeiten, allhier jenseit deß waßers, oberhalb St. Thomæ bruck, beÿm Finckweiler, einseit ist ein Eck an der Tränck, anderseit neben Ulrich Dürren dem Fischern hind. aufs Waßer stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 7 lb d bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe ged. Behaußung auch noch umb 220 lb (verhafftet)
[in margine :] Fr. Salome geb. Reffoldin hierinn ged. Hn Albers des debitoris Haußfrau Und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Albers des Gerbers Und Lederbereiters ihres leiblichen Sohns und Johann Georg Reffolds auch Gerbers und Lederbereiters ihres Schwagers, die hat sich Vor hierinn gemelte schuld verbürgt – den 11. feb. 1699
Inventaire après décès de la femme du locataire, Marguerite Bischoff, qui a épousé en 1695 Jean Philippe Hecker, docteur en droit, ancien préposé de la Taille
1701 (21.6.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 3) n° 64
Inventarium und beschreibung aller der Jeniger Haab vnnd Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren und Tugend begabte Fr. Magdalena Heckerin gebohrne Bischoffin deß Wohl Edlen Vest und Rechts gelehrten herrn Johann Philipp Heckers U.I. Ddi und alten dreÿers der Statt Stall auch burgers zu Straßburg gewesenen eheliche Eheliebstin nach ihrem Sontags den 6. febr. dießes lauffenden jahrs 1701 genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß wohl Ehren vesten und großachtbahren herrn Johann Balthasar Bischoffen Vornehmen burgers und holtzhändlers auch burgers alhier als geschwornenn vnd geordneten Vogten Johann Geörgen und Margarethæ Salome gebohrne Heckeren der in Gott ruheden und seel. verstorbenen Jfr. mit wohl gedachten ihnen hinderbliebenen herrn wittibern ehelich erzeügten Kinder und ab intestato nechste verlaßene Erben inventirt und ersucht durch ihne den hinderbliebenen herrn wittibern selbsten auf Zuvor here gegangene gute anerinnerung – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. auf Dienstag den 21. Junÿ Ann 1701.
In einer allhier in der statt Straßb. im Finckweiler ohnfern der hochadel. Zornen Mühlen gelegenen und herrn Johann Adam Alber Rothgerber undt burger allhier zuständig. behaußung und Von eingangs hoch Von Edelerewhnten beeden Eheleuth bewohnend. ist befund. word. als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Vd der obern bûhn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Vndern wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Eck stuben vfs Waßern, In der Stub Cammer vfs waßern Inn der Magd Cammern Im Mittler hauß öhrin, In der Kuchen, Im vndern hauß öhrein, Im Keller
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög weÿ: Mariæ Ursulæ Heckerin gebohrner Gollin deß Herrn wittibers fr. Mutter seel. auffgerichteten Verlaßenschaffts Inventarÿ fol. 93.b hat S. T. herrn Johann Georg Hecker alten Ammeister und XIII. alhier deßen H Vatter Craff der Eheberedung ane mütterlich guth ad dies vitæ zu genißen
Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths 253, Sa. der Bibliothec 16, Sa. früchten 9, Sa. wein und läeren vaßen 74, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. guldenen Ring. 103, Sa. baarschafft 251, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2013, Sa. Schulden 323. Summa summarum 3132 lb – Schulden 30, Conclusio finalis Inventarÿ 3102 lb
Copia Testamenti – Wir hernach benannte mit Nahmen Jch Johann Philipp Hecken Ddus und Ich Magdalena gebohrne Bischoffin, beede ehelich Verlobte persohnen und burger alhie Zu Straßburg (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 28. tag deß Monats februarÿ Newen Calenders Ann 1696
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edel, Vest und Hochgelehrten Herrn Johann Philipp Heckern, Utriusq. Juris Doctorandi deß Hoch Edel Gestrengen Fürsichtig undt Hochweißen Herrn Johann Georg Heckers beÿ löblicher Statt Straßburg Hochverdienten Alten Ammeisters mit Weÿland der Wohl Edlen Viel Zu Ehren und Tugendbegabten Frawn Maria Ursula Heckerin gebohrnet Gollin nunmehr seel. in erster ehe erzeugten undt hinderlaßenen Herrn Sohn, alß dem herr Bräutigamb ahne einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Magdalena Bischoffin Weÿland deß Edlen Wohl Ehren vesten fürsichtig Wohl wieß und hochachtbaren Herrn Johann Heinrich Bischoffs E. E. Großen Raths allhier gewesenen Wohlverdienten alten beÿsitzern nunmehr sel. mit auch Weÿland der Edlen Viel Ehren undt Tugendbegabten Frawen Magdalena Bischoffin gebohrne Rießerin seel. in anderer und Mittler Ehe erzeugter undt Nachgelaßener Jungfraw Tochter, alß der Jungfrau Hochzeiterin Am andern theil – So beschehen in der freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Monathstag Decembris Newen Calendern In dem Jahr 1695 [unterzeichnet] Johann Philipp Heckehr alß hochzeiter, Magdalena Bischoffin als hochzeiterin – Stephan Cornelius Saltzmann Notarius publ. et Acad.
Erbs Vergleich Zwischen Weÿl. S. T. frawen Magdalenæ Heckerin gebohrner Bischoffin seel. hinderbliebenem Herrn wittiben Johann Philipp Heckern, J. U. Ddo und S. T. Herrn Johann Balthasar Bischoffen als geordnet und geschworenen Vogten, wohl Edel gedachten Verstorbenen, fraw seelig hinderlaßener beeder Kinder vnd ab intestato nechste Erben – So beschehen Straßb. den 27. Junÿ Anno 1701. Johann Peter Kolb
Jean Adam Alber loue à nouveau pour deux ans les deux maisons à Jean Philippe Hecker
1702 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 158-v
Hr. Joh: Adam Alber gerber u. lederbereither
in gegensein Hn Joh: Philipp Heckers u. J. Ddi
entlenht, sein, albers, im finckweÿler beÿ der mucken gelegene behaußung sambt dem nebenshauß, mit allen begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit nichts darvon außgenommen, auf zweÿ jahr lang, anfangend auf Joh. Bapt: 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 lb
Jean Adam Alber vend la grande maison 1 250 livres à Jean Poul, cornette de cavalerie, et à sa femme Ursule Brendler
1708 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 260
(1250) Hr Joh: Adam Alber gerber u. lederbereiter
in gegensein H. Jean Poul Cornet au Régiment de Beaujeu Cauallerie u. Mariæ Urßulæ geb. Brendlerin (signé) poul, Maria Ursula poullin
eine behaußung sambt allen deren Gebäuen, rechten und zugehörden allhier jens: deß wasers oberhalb St Thomæ bruck beÿm finckweiler, einseit ist ein eck ahn der Tränck anderseit neben dem verk: hinten aufs waser stoßend * von solchem und dem nebenshäußlein jährlichen 7 ß bodenzinß, in specie dem bodenzinß der 7 lb übernehmen – um 250, 250 und 115 pfund verhafftet, geschehen um 34 pfund
Jean Poul loue une partie de sa maison à Jean Philippe Hecker
1708 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 344-v
Sr Jean Poul Cornet au Régiment de Beaujeau Cauallerie (signé) poul
bail au Sr Jean Philippe Hecker Senateur (signé) Hecquer
dans sa maison sçituée icy im finckweiler qu’il a achetée le 4 avril 1708 les commodités suivantes Sçavoir au premier etage Le poele et chambre joignante (# et (barré) ensemble une petite chambre toute proche) donnant sur La riuiere, Item deux chambres au troisième Etage Le second grenier, Item la petite Caue de plus Le propriétaire s’engage de faire faire une cuisine a ses frais deuant led. poele /:et une petite chambre a côté qui sera comprise dans ce bail:/ et enfin une place pour Le bois en entrant dans la maison /:qu’il a tenue jusque ici en entrant dans la Caue:/ pour 3 ans a commencer à La St Jean 1708 – moyennant un loyer annuel de 50 livres
Jean Poul et Jean Adam Alber passent une convention au sujet de leurs maisons. Jean Adam Albert pourra surélever à sa convenance son bâtiment avant trois pieds en arrière de sa limite actuelle, il s’engage à limiter la hauteur de son bâtiment arrière (lequel a dix pieds à compter de son voisin à l’ouest) à celle de la galerie actuelle, la galerie à l’arrière du bâtiment acquis par Poul lui appartiendra sans qu’il ait le droit d’y placer des latrines, Jean Adam Albert fera s’écouler les eaux de son toit comme elles le faisaient jusqu’à présent en constituant une servitude pour les contractants et leurs ayant cause.
1709 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 208-v
hr Jean Poul Cornet au Regiment de Beaujeu Cauallerie einßen
und anderen theils hr Joh: Adam Alber gerber und lederbereither
wegen ihrer häußer allhier im finckweiler gelegen so neben einand. stehen, Nemlichen es sol hiermit ihm Alber erlaubt seÿn sein vorderstöcklein so hoch alß es ihm belieben wird /:doch ([barré] nicht tiefer in den hoff hienein) in 3 schue kurtzer alß es anjetzo in den hoff gehet:/ zuführen auch daß Er ihm H. Poul nicht mehr alß die zween läden in der Cammer neben H. D.di heckers bücher Cammer verbauen u. dargegen ihm ein tagfenster in eben solcher Cammer auf die gaß hinauß auf sein Albers Costen machen laßen solle,
2. gelobet Er Alber hinten in seinem häußlein nicht höher alß die gallerie sich anjetzo daßelbst befindet zu bauen auch nicht weither zu bauen alß 10 schue breith von deß fischers hauß ahn zu rechnen,
drittens soll der platz unter der Gallerie auf seithen des H. Poul haußes ihm H. Poul auch verbleiben biß auf einen kleinen weeg zuem s.v. Cloac /:v. soll ihm H. Poul erlaubt seÿn solchen einen Platz zu zumachen wie er will:/,
4.to engagiret sich Alber den noch auf einem hinteren tach aufs wasser hinauß und d. regen wasser abzuleiten machen zu laßen und soll der tach trauff von seithen H. Pauls verbleiben wie er biß dato geweß: welches alles alß eine servitus ihnen Contrahenten ihren E. E. u. nachkommenden gelten solle
Jean Poul, lieutenant de cavalerie, et sa femme Ursule Brendler vendent 1 500 livres la maison au boucher Jean Jacques Bameyer et à sa femme Marie Cléophé Werner
1720 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 156-v
(1500) hr. Jean Poul Lieutenant au Regiment de Lenoncour Cauallerie für sich und nahmens frauen Mariæ Ursulæ geb. Brendlerin
in gegensein Joh: Jacob Bameÿer metzgers und Mariæ Cleophe geb. Wörnerin [unterzeichnet] bauhmeÿer, bameÿerin
eine behausung sambt allen deren gebäuden, rechten und zugehörden, jenseith des wassers oberhalb St Thomæ bruck beÿm finckweiler, einseit ist ein eck ahn der Tränck anderseit neben Alberi dem gerber hinten aufs wasser – davon gibt man 5 lb ane bodenzinß dem Pfthrn. – um 150 capital verhafftet, geschehen um 1350 pfund
Jean Jacques Bameyer épouse en 1704 Marie Cléophé Werner, fille du maréchal ferrant municipal
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 83-v, n° 5)
Heute Donnerstags den 28. Febr:1704 seind auff Erlaubnuß gnädiger Obrigkeit, im Hauß copulirt undt eingesegnet worden, Johann Jacob Bachmeyer der ledige Metzger und burger alhier, H Johannes Bachmeyers deß Metzgers und burgers allhier ehelicher Sohn, und Maria Cleophe Wernerin, weÿland H. Conrad Wernerß geweßenen Stadt Huffschmidts und burgerß alhie nachgelaßene eheliche Tochter, welche auch neben mir und nachgesetzten Zeugen unterschriebenen haben, [unterzeichnet] Johan Jacob bahmeyer als hochzeiter, Maria Cleophe Wernerin alß hochzeiterin (i 88)
Jean Jacques Bameyer et Marie Cléophé Werner hypothèquent la maison
1720 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 487-v
Johann Jacob Bameyer Mezger und Fr. Maria Cleophe geb. Wörnerin mit beÿstand Eliæ Kräuchels Metzgers und Niclaus Struve Kunstgärtners
schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentÿs im Finckweiler ohnfern der zornen Mühl einseit ist ein Eck ahne der tränck anderseit neben Johann Alber dem gerber hinten auffs waßer – davon gibt man jährlich 5 lb ane bodenzinß
Jean Jacques Bameyer et Marie Cléophé Werner hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Bahl
1722 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 82-v
Johann Jacob Bahmeÿer Metzger und Maria Cleophe geb. Wernerin beÿständlich Daniel Schnitzler huffschmidts und Niclauß Struven Kunstgärtters
haben in gegensein H. Johann Friedrich Bahlen Exsenatoris – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis im Finckweler ahne der Pferdt: tränck, einseit ist ein Eck ahne ged. Tränck anderseit neben Alber dem Rothgerber hinten auff die lll
So dann einen Metzger banck unter der großen Metzig so der 10.de auff der rechten hand von der obern thür ahn zu rechnen ist, einseit neben Samuel hannß Metzger anderseit neben Johann Mast
Jean Jacques Bameyer loue au boucher Abraham Eberwein la maison entière, près de l’escalier du moulin, à côté de l’abreuvoir
1723 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 46-v
Johann Jacob Bahmeyer der Metzger
in gegensein Abraham Eberwein auch metzgers
entlehnt, Eine gantze Behausung und stallung cum appertinentÿs nichts davon ausgenommen allhier im Finckweiler ohnfern den Mühlsteeg nächst der Tränck, einseit ist ein eck ahn gedachter Tränck anderseit neben Johann Adam Alber dem Rothgerber gegen Joh: Leupold vornen über, hinten auff das waßer – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund
Jean Jacques Bameyer hypothèque la maison au profit de l’imprimeur libraire Jean Pastorius
1723 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 160
Johann Jacob Bahmeÿer der Metzger
in gegensein H. Johann Pastorius des Buchdruckers und Buchhändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit ist ein Eck ahne der Tränck anderseit neben Johannes Alber dem Rothgerber hinten auff die Breusch – davon gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn auff Michaelis 5 ß ane bodenzinß
Jean Jacques Bameyer, aubergiste au Cygne à Stuttgart, loue la maison à Benoît Pernin, valet de chambre de l’intendant
1727 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 433
Johann Jacob Bahmeÿer der Schwanen würth zu Stuttgard und burger allda
in gegensein H. Pernin valet de Chambre de Mgr. l’Intendant de Harnay et Hoqueton (…) ihme Benoist Pernin
verlühen, Eine dem verlehner zuständige behausung und hoffstatt mit allen Zugehörden, nichts davon als eine zu verwahrung H. Poul Lieutenant d’Infanterie mobilien gewidmete auff dem dritten stock befindliche Kammer ausgenommen, welches hauß allhier im Finckweiler ahn der Tränck, einseit ist ein Eck ahn derselben, anderseit neben Alberdem Rothgerber hinten auff das waßer beÿ der Zornenmühl – auff zweÿ jahr und ein halben monath anfangend ahm 15. Augusti nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 245 livres tournois oder 61 pfund
Jean Jacques Bameyer, aubergiste au Cygne à Stuttgart, vend la maison 1 400 livres au tanneur Jacques Bury et à sa femme Salomé Birr
1730 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 471
Johann Jacob Bahmeÿer der Gastgeber zum Schwanen zu Stuttgard und burger allda
in gegensein Jacob Bury des Rothgerbers Lederbereithers und Fr. Salome geb. Birrin
Eine Behausung Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler jenseith St Thomä bruck einseit ist ein Eck ahne der Tränck, anderseit neben weÿl. Johann Allber des Rothgerbers Erben hinten auff die Ill – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 pfund ane bodenzinß – um 750 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 650 pfund
Le tanneur réformé Jacques Bury épouse en 1723 Anne Elisabeth Pasquay originaire d’Annweiler en terre de Deux-Ponts : contrat de mariage non conservé, célébration
1723, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Jacob Buri Gerbers und Jgfr. Annæ Elisabethæ Pasquaÿin
Mariage (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, f° 137-v)
1723. Decembris. d. 5. Seind eingesegnet word. H Jacob Bürÿ, Gerber, H Benjamin Bürÿ, burgern in Straßburg ehl. Sohn, Jfr. Anna Elisabetha Paquaÿ, H Ludwig Paquaÿ, burger V. Rothgerber Zu Annweiler im Zweÿbroggischen, ehl. Tochter (i 150.)
Jacques Bury et sa femme deviennent bourgeois au tiers du nouveau tarif en mars 1725
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1352
H. Jacob Bury handelsmann von waßlenheim geb. undt sein ehefr. Anna Elisabetha paquay von Anweiler geb. erhalten das burger recht umb die tertz d. neuen bs. wollen beÿ E. E. Zunfft d. gerber dienen Jur. et prom. d 19.t Martÿ 1725.
Jacques Bury devient tributaire deux jours plus tard
1725, Protocole des Tanneurs (XI 358)
(f° 157) Mittwoch den 21. Martÿ 1725 – Jacob Bürry der Rothgerber von Waßlenheim stehet vor, producirt burger und Stall Schein de dato 21.ten Martÿ 1725. bat umb das Zunfftrecht, Erkandt willfahrt, hat zu erlegen zur Gebühr 1 lb 5 ß, wegen befreÿung der feÿr Eÿmer 1 lb 5 ßn Zur Feÿrspritz 5 ß, Auff den Pfenningthurn 1 lb, und spendirte 15 ß (dt. 3 lb. 15 ß)
Anne Elisabeth Pasquay meurt en 1727 en laissant pour héritier son père et son mari. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père du veuf. La masse propre à la défunte s’élève à 2 519 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 903 livres, le passif à 2 030 livres.
1727 (15. 9.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 19) n° 198
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und tugendreichen frauen Annæ Elisabethæ Bürÿn gebohrne Pacquettin, des Ehren und wohlgeachten Herrn Jacob Bürj, Rothgerbers lederbereithers undt burgers allhier zu Straßb. gewesener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1727. – nachdeme dieselbe den 3.t Augusti dießes lauffenden 1727.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten herrn Ludwig Pacquet, Rothgerbers lederbereithers und burgers Zu Ahnweiler hochfürstl. Zweÿbrückischer Herrschafft der abgeleibten seel. eheleiblichen Vatters als derselben per Testamentum wiewohl nur in Legitimam instituirten Erben ingleichem obgedachten deroselben hinterbliebenen Wittibers als deßen in Künftigen Ehen erziehlende Kinder und in deren mangel seine anderwärtige durch oder ohne Testament verlaßende Erben, von Ihro der Verstorbenen seeligen in den überrest ihrer Verlaßenschafft mit Vorbehalt deßelben lebtägigen Genußes instituiret worden, inventirt durch Ihne den herrn Wittiber selbsten, wie auch Annam Barbaram Scheideckerin die dienst Magd – so beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth deß Wohl Edel hochachtbahren und Weißen Herrn Friderich Kornmanns vornehmen Banquier und E E Kleinen Raths allhier Wohlmeritirten beÿsitzers auß aus deßen mittel crafft Extractus Memorialis vom 12. Novembris 1727. nomine des frembden Erben Zu dießem Geschäfft un specie abgeordeneten herren auf Sambstag den 15.ten Novembris Anno 1727.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen deß herrn Wittibers Herrn Vattern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie Volgt.
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths. Solche bestehet in denen Jenig 4000. fl. welche eingangs gedachter Hr Ludwig Pasquay der abgeleibten seel. eheleiblicher Vatter dieser einer frauen tochter beÿ aufgerichteten Heurathsguth (…), 2000 lb
Volgt nun hierauff die beschreibung der gesambten Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten. Der Erben ohnveränderte Nahrung. Vnd Erstlichen Sa. haußraths 213, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. goldener ring 42, Sa. Schuld 250, Sa. Ergäntzung 2000, Summa summarum 2519 lb
Diesemnach wird auch die übrig Vorhandene Nahrung, sie seÿe gleich von dem H wittiber in die Ehe gebracht, darinnen erlangt, erkaufft und gemacht, nach maßgaab hievorn einverleibter berichts, als deme H Wittiber Zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. Häuth, fell, lohe, Rindern undt Werckzeugs Zum Gerber handwerck Zugehörig 1676, Sa. Pferds sampt Sattel und Zeug 11, Sa. Chaiuse 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Goldenen Rings 15 ß, Sa. Schuld 94, Summa summarum 1903 lb – Schulden 2030 lb, Onus passivorum 126. lb
Stall Summ 1686. lb
Copia Codicilli. in dem Jahr 1727 (…) den 14. Maÿ Nach mittags zwischen dreÿ und fünff Uhren in einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen hernach gemelten Herrn Testierers Herrn Vattern Zuständigen behaußung deren Undern Stuben mit denen fenstern auff das Waßer außsehend (…) persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorgeacht Her Jacob Bürÿ Rothgerber, Lederbereiter und burger alhier, auch mit und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Anna Elisabetha Bürÿn gebohrne Baquetin deßelben eheliche haußfraun Er Herr Bürÿn gesunden, gehend und stehenden, Sie Frau Bürÿn aber Krancken und ohnpäßlichen Leibs dennoch aber sambt Ihme, Vermittelst Göttlicher Gnade, guter Vernunfft (…) – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Jacques Bury se remarie à Bâle en 1730 avec Salomé Birr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
(Eheberedung) zwischen dem Ehren Vest vnd Wohl Vorgeachten Herrn Jacob Bury dem Jüngern burger und handelßmann in Straßburg, deß auch Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Benjamin Bury burger und handelßmann in Straßburg und Waßlenh. mit frauen Anna gebohrner schuhmacherin Selig von Müllhaußen Ehelich Erziehlten Sohns, alß Hochzeithern ane Einem, So dann die Viel Ehren und Tugendt reich Jungfraw Salome Birr, deß ehren Vesten Vndt Vorachtbahren nun in Gott ruhenden Herrn Jacob Bürren mit Frau Anna Catharina Merianin Erziehlten Ehelichen Jungfrau Tochter alß Hochzeiterin an dem andern theil – so beschehen Baßel den 4. Januarÿ 1730. [unterzeichnet] Jacob Burÿ alß hochzeiter, Salome birr als hochzeiterin
Baptême (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, f° 56)
1731. Januarÿ. ließen tauffen H Joh: Jac. Bürÿ, Gerber vnd burger in Straßburg, Fr. Salome gebohrne Birrin.
Test. H. Joh. Jac. Pasquaÿ led. v. d°, Fr. Maria Esther Suatton gebohrne Debarÿ v. d°, Jfr. Anna Margaretha Bürÿ v. d°
Infans Catharina Salome, Nata media nocte d 21. et 22° d°
Salomé Birr devient bourgeoise par son mari en 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 996
Fr. Salome Birrin Von Baßel geb. erhalt d. br. von ihren ehemann H. Jacob Bürÿ b. und Rothgerb. alhier umn d. alt. b., will beÿ E E Zunfft d: gerber dienen. Prom: eodem [22.ten apr. 1733]
Jacques Bury a engagé un apprenti sans en informer la tribu
1728, Protocole des Tanneurs (XI 358)
(f° 176-v) Anno 1728 – Donnerstags den 8.ten Januarÿ – Jacob Bürrÿ der Rothgerber wurde citirt, daß er den 21. Decembris mit einem gesellen wochen lohn gemacht, aber solchen dem herrn Zunfft meister nicht angegeben. Ille ist nicht erschienen.
Erkannt, seÿe Ihme auff nechstes Gericht wider beÿ 5 ß zugebieten.
Jacques Bury emploie depuis huit semaines un apprenti sans en avoir informé la tribu. Il déclare que l’apprenti a été engagé par son père alors qu’il était en voyage. Il convient ensuite avoir proposé du travail à un apprenti à Mulhouse mais nie l’avoir engagé. Le conseil décide de ne pas infliger d’amende au contrevenant mais demande qu’à l’avenir son gérant applique le règlement
(f° 197-v) Dienstag den 7. Februarÿ 1730. Jacob Bürrÿ wurde beklagt, daß er einen Gesellen acht wochen lang in arbeit gehabt habe, solcher Gesell aber dem herrn Zunfft meister nicht angegeben worden seÿe, so crafft der ordnung straffmäßig seÿe.
Ille verantwortete sich, solcher Gesell wäre in abwesenheit seiner, masen er beÿ dreÿ Monat lang nicht hier war, ohne sein Vorwißen Von seinem Vatter angenommen, und in seiner Werckstatt eingestellt worden, hoffe dahero deß man Ihne nicht Zur Straff anziehen Könne.
Nach deme man Ihme replicirt, daß man vernommen, er bürrÿ hätte gedachten Gesell von Basel anhero geschickt, meldete er, daß er zwar mit dem Gesellen beÿ Mühlhaußen geredt, vnd Ihme alß einem bekannten und verwanthen beditten, daß wann er Keine Arbeit finden Würde, und er auff Straßburg Käme, er sich in seinem hauß anmelden solle, daß aber solches gewesen seÿe Ihme beklagten unwißend gewesen, daß sein Vatter Ihme auffenthalt gegeben habe.
Erkannt, beklagter solle dermahlen beÿ seiner Verantwortung gelaßen werden, hienführo aber schuldig seÿn, die gesell so in seiner abwesenheit eingestellt werden, durch seinen Gubernatorem des Haußes dem herrn Zunfft meister anzeigen in unterlaßung deßen zu beßerung des Articuls angehalten werden.
Nouvelle affaire d’apprenti non déclaré. Le conseil inflige cette fois une amende au contrevenant
(f° 201) Dienstag den 1. Augusti Anno 1730. Jacob Bürrÿ wurde beklagt, daß er einen gesell von Hamburg Zehen wochen lang und einen andern Gesellen Neun wochen lang in arbeit gefördert, welche er dem herr, Zunfftmeister, wie die ordnung erfordert, nicht angegeben, Weßwegen er straff würdig seÿe.
Ille wendere vor, daß er solches Vergeßen haben müßte, in deme de darüber auff zue sich Verreißt seÿe.
Erkannt auff nechstes Gericht Verschoben und zu bedacht gezogen.
(f° 202) Mittwoch den 27. Septembris Anno 1730. Wieder Jacob Bürrÿ wurde die den 1. Aug. jüngsthien wieder Ihne angebrachte Klag continuirt, nach welcher er Zween Gesellen über die Zeit, da er Wochen lohn mit Ihnen gemacht gehabt, fünff Zehen wochen lang in arbeit gefördert, aber dem herrn Zunfftmeieister nach ordnung nicht angegeben.
Ille gab vor, sein Vatter hätte die Gesell bezahlt, hoffe, daß man Ihme dieses übersehen werde.
Erkannt, Beklagter soll Von Jedem tag da er die Gesell über die gewohnliche 14. tag gehabt, und nicht angegeben crafft ordnung fünff Schilling Straff erlegen welche Straff Vor 15. wochen antreffen wird, 26. lb 5 ß
Ihme Bürrÿ wurde ferner aufferlegt, die Sach wegen seiner abgehandelten haußgenoßen Rechnung innerhalb acht tagen beÿ 2 lb Straff in Richtigkeit zu setzen und waß er über die annoch zu bezahlen habende und ane seinem Zuerforderen habenden Recess abgehende Posten herauß schuldig Verbleibt, bezahlen.
Le conseil demande à Jacques Bury de régler les différentes sommes dont il est débiteur. Il prie qu’on lui fasse remise d’une partie de la somme, le conseil expose qu’une grande partie du montant échappe à sa décision
(f° 210-v) Dienstag den 22. Maÿ Anno 1731. Jacob Bürrÿ wurde citirt und erinnert, seine restirende Straff so über die ane herren Joh: Friderich Christiani vor einigen Wochen bezahlte 21. fl. per rest auß machte 43. fl. 5 ß Zu bezahlen, daßwegen er condemnirt worden, oder er habe die Execution ohnfehlbar Zugewarten.
Ille zugegen, bat inständig um Nachlaß.
Erkannt, weilen ane der Straff der 64. fl. 5 ß d der schuhmacher Zunfft 6 fl., dem Fermier der Statt 29. fl. 2 ß 6 d gebühret, also dieser Ehrs. Zunfft nur 29. fl. 2 ß 6 s zu kommenn, aber E E Zunfft über die erstere zwo Summen nicht zu disponiren, alßo davon nichts nachlaßen Könne, sofort über die bezahlte 21. fl. E. E. Zunfft 8 fl. 2 ß 6 s schuldig Verbleibe, alß sollen Ihme Bürrÿ solche restirende 8 fl. 2 ß 6 d nachgelaßen seÿen, so ferner den Rest Von dato innerhalb 14 tagen zu bezahlen widrigen falls wider Ihne wegen der Völligen Summ mit der Execution fort gefahren werde.
Etat de fortune dressé après le départ de Jacques Bury quatre semaines auparavant. L’inventaire est dressé dans la maison qui lui avait appartenu au Finckwiller. Il est encore propriétaire de la maison appelé le Bain aux Plantes. La masse propre à la femme s’élève à 3 657 livres. L’actif du mari est de 3 404 livres et le passif de 3 987 livres. Le total des prétentions contre le mari s’élève à 7 644 livres
1734 (23.1.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 423
Inventarium über H. Jacob Bürÿ, des jüngern, Rothgerbers und Lederbereiters und Fr. Salome Büriin geb. Birrin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßb. anjetzo besitzende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1734. – welche der Ursachen, allweilen der Ehemann sich von ohngefehr vier wochen von hier absentirt vnd deßen Nahrung mit passiv Schulden beladen, die Ehefrau aber Ihr zugebrachtes und wehrender Ehe ererbtes Guth zu salviren gesinnet ist, inventirt, durch sie die Ehefrau selbsten, mit assistentz S. T. H. Johann Ludwig Freunden J. U. Lti. und beÿ des jeweilig Regirenden H. Ammeisters Audientz wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ, auch vornehmen burgers allhier, Ihres geschwornen herrn Curatoris ad Lites – So beschehen zu Straßburg auff Sambstag den 23.ten Januarÿ A° 1734.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelehenen Hn Eckel dem Glaßer zuständigen und von beeden Eheleuthen Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
(f° 13.) Eigenthumb ane einer behaußung allhier. Eine behaußung, das Pflantz baad genant (…)
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 371, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Rothgerben und Lederbereiten gehörig 1355, Sa. Silbergeschmeids 36, Sa. Golden geschmeids 13, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1200, Sa. Schulden 427, Summa summarum 3404 lb – Schulden 3987 lb
Summa alles deßen, was die Ehefrau ane Zugebrachtem und wehrender Ehe ererbtem Guth auch Vor dero Morgengaab und so genandte Ergötzlichkeit ane des Ehemanns Nahrung prætendirt, macht 3852 lb, Wavon aber wiederumb abzuziehen, so gemeiner Statt Basell, Von Ihro der Ehefrauen ererbten Mütterl. Guth ane abzug Zuerlegen und Von denen Ihro der Ehefraun zugetheilten Capitalien in behalten werden, nemblichen 312. fl. Baßler wehrung so mit auffrechnung 25. pro C° agio in hießiger Current geld antreffen 195. lb. Nach deren abzug Verbleibt 3657 lb
Hierzu nun gelegt was des Ehemanns Hr Vatter und anderer Persohnen mehr auff Ihne den Ehemann prætendiren 3987 lb. So belauffen sich alle und Jede prætensiones, welche ane dem Ehemann von seith seiner Ehefrauen deßen herrn Vatter und Vieler anderer Persohnen mehr formiret werden und auß deßen Nahrung bezahlt werden solten summatim auff 7644 lb
Dahingegen langt die gantz vorhandene Activ Nahrung mehreres nicht dann 3404. lb, ergiebet sich alßo, daß gedachte Activ Massa zu bezahl: und abtilgung der vorhandenen passiv schuldig und formirter prætensionen nicht zulänglich ist, sondern daß erwehnte passiva et prætensiones die Activ Nahrung dießes Inventarÿ ohnpræjudicirlichem Anschlag nach annoch übertreffen umb 4240. lb
Eheberedung (…) so beschehen Baßel den 4. Januarÿ 1730. [unterzeichnet] Jacob Burÿ alß hochzeiter, Salome birr als hochzeiterin
Le vitrier Sébastien Eckel a acquis la maison par enchère judiciaire le 26 juillet 1731 (voir les actes ultérieurs). Il la loue au marchand manant Jacques Bernoully
1734 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 330
Sebastian Eckel der glaßer
in gegensein H. Jacob Bernoully des handelsmanns und Schirms verwanthen
[in margine] H. Jacob Bernoully in gegensein des wohngebornen H. Johannes von Güntzer hochfürstlich Baden: durlachischen Geheimden Raths und Obervogts zu Emmendingen, affterlehnungsweiße, anfangend von nächst bevorstehend Michaelis, d. 22. Augusti 1735
entlehnt, Eine Behausung, Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten im Finckweiler ahne der Tränck, einseit ist ein Eck an derselben anderseit neben Alber dem Rothgerber hinten auff die Breusch ohnfern der Zornen Mühl, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst bevorstehend Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 52 pfund
Sébastien Eckel vend la maison 1 650 livres à Jean de Güntzer, conseiller intime du margrave de Bade Durlach
1735 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 615-v
Sebastian Eckel der glaßer
in gegensein des wohlgebornen Herrn Johannes von Güntzer hochfürstl. Baaden: durlachischen hier verburgerten geheimbden Raths und Landvogts
Eine Behausung, stallung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Finckweiler ahne der Tränck, einseit ist ein Eck an derselben anderseit neben weÿl. Johann Adam Alber des Rothgerbers Erben hinden auff die Breusch, ohnfern der Zornen mühl – davon soll mann auff Michaelis hiesigen Stadt Pfenning Thurn 5 pfund ane bodenzinß – als ein ahne hiesiger ganth am 26. Julÿ 1731 erkaufftes guth – geschehen um 1650 pfund
La maison revient à son fils unique Jean Charles Guillaume Maximilien de Güntzer. Elle est estimée 1 500 livres lors de son inventaire après décès dressé en 1774.
Le tuteur de ses enfants la vend 2 750 livres en 1780 au baigneur Jean Georges Cuntz
1780 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 120-v et Not. Laquiante (6 E 41, 1074) n° 20
auff ansuchen H. Johann Georg Kuntz des baders, nachstehender kauffcontract
Mre Louis Denis baron de Gallahan grand veneur de S. Altesse Sérénissime Monseigneur le margraff de Baden demeurant à Strasbourg tuteur des quatre enfants de feu M. Charles Maximilien Jean de Güntzer maréchal de camp au service de France
au Sr Jean Georges Kuntz baigneur
une maison appartenant auxd. enfants en cette ville au quartier dit Finckwiller, bâtiments qui en dépendent avec toutes ses appartenances et droits d’un côté Marie Barbe Reisnerin, d’autre a l’abreuvoire devant la rue qui conduit au moulin de M. de Zorn, derrière la Brusche – dont on paye 21 livres à la Tour aux Pfennings savoir 20 livres pour ladite maison et 1 livre pour une fosse à fumier longue de 18 pieds et large de 6 pieds qui est située vis à vis de ladite maison contre les murs de la ville – la maison a été achetée par feu de grand père desdits enfants dans l’année 1735 pour 6600 livres, estimée dans l’Inventaire de succession de leur père 6000 livres que le loyer qu’on en tirait n’est que de 4000 livres- moyennant 11 000 livres
Fils d’un maréchal ferrant de Gœrsdorf, Jean Georges Cuntz épouse en 1776 Catherine Madeleine Klein, fille du revendeur Jean Jacques Klein (voir sa maison) : contrat de mariage, célébration
1776 (8.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 415
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Hr Johann Georg Kuntz der leedige baader, Mr Ludwig Kuntz, des Hueffschmids und b. in Gersdorff Heßen Hanau Lichtenbergischer herrschafft gelegen, ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendsamen Jfr. Catharina Magdalena Kleinin, Hn Johann Jacob Klein des Gümpel Käuffler und burgers dahier ehel. tochter, unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
Siebendens haben der Jgfr. hochzeiterin geliebten Eltern und zwar die Mutter Fr. Maria Magdalena geb. Zäpffelin unter autorisation Ihres Ehemanns Vorgedachten H. Johann Jacob Klein ihrer tochter d. Jgfr. hochzeiterin eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen, die Ihnen eigenthümlich zuständige wehrender Ihrer Ehe mit einander erkauffte behausung, hoff, hoffstatt, und bronnen mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten das Speyerbaad genant, gelegen allhier ane dem alten Weinmarck (…), Auf Freÿtag den 8. Martÿ Anno 1776
[unterzeichnet] Joh Georg Cuntz als Hochzeiter, Catharina Magdalena Kleinin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 41-v, n° 7)
In dießem 1776. Jahr seind nach Zweÿmal vorhergegangenen proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Dienstag den 12. Martÿ mittag um dreÿ uhren Johann Georg Cuntz lediger bader gebürtig von görsdorff Ludwig Cuntz burgers und Schmidts daselbst ehel. Sohn mit Jgfr. Catharina Magdalena Kleinin Johann Jacob Klein burgers und Gimblers alhie ehel. dochter, [unterzeichnet] Johan Georg Cuntz als Hochzeiter, Catharina Magdalena Kleinin alß hochzeiterin (i 44)
Jean Georges Cuntz devient tributaire chez les Maréchaux (la date du 4 mars est celle à laquelle a été instruite la demande, non celle de la réception qui a eu lieu après le mariage célébré, le 12 mars)
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 147
Johann Georg Cuntz der baader von görsdorf geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Magdalena Johann Jacob Klein des gümplers und burgers allhier ehel. tochter umb den alten burger schilling. Will dienen beÿ E. E der Schmidt. Jur. den 4. Martii 1776.
(VI 286 bis)
(p. 323) schmidt. N° 24, den 4.ten Martii 1776.
joh. georg Cuntz der Ledige Baader Von görsdorff gebürtig Mstr Ludwig Cuntz des Huffschmitts und burgers daselbst ehelicher sohn Verlobt an jfr. Maria Magd. Kleinin joh. jacob Klein des Hiesigen burgers und gimplers ehelichen tochter
Dieser Producirt Nöthiger schein aus welchen seine eheliche geburth augs. Conf. ersichtig, wie auch das beede Verlobte aug Löbl. statt stall gehörige Præstanda Præstirt und er Sponsus des Zunfft rechts beÿ E. E. Zunfft der schmidt Vertröstet.
500 fl. baarschafft Hat derselbe Vorgewiesen derer wahres eÿgenthumb treÿlich bekräfftiget und 100 fl. ad Prot. Depon. implorant bittet Euer gnaden ihnen a Sponsa um den alten burger schilling gnädigst zu Recipiren.
Receptus à sponsa um den a. b. schilling
Jean Georges Cuntz loue une partie de sa maison à Gervais Henri Charles Louis Adam de Serpes de la Fage
1780 (8.7.), Me Lacombe (6 E 41, 179) n° 28
Jean Georges Cuntz chirurgien baigneur – Bail à partir de la St Jean dernière
à Mre Gervais Henri Charles Louis Adam de Serpes de La fage, Chevalier de l’ordre militaire de St Louis chevalier de Vilvisheim et autres lieux demeurant à Strasbourg
Le premier et second Etage et toute la partie supérieure de la maison qui lui appartient en cette ville quartier de la Mouche près du Moulin vis à vis le Sr Sarger avec une porte d’entrée logement de concierge, cuisine a plein pied et escalier d’entrée le tout séparée et appartenant privativement au Sr Preneur moyennant un loyer annuel de 360 livres
Jean Georges Cuntz vend 3 500 livres la maison dans laquelle il a établi des bains à son frère Jean Jacques Cuntz
1783 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 331
H. Johann Georg Kuntz der bader
in gegensein H. Johann Jacob Kuntz des baders seines leiblichen bruders
eine behausung und hoffstatt (nunm)ehro das nächst der muck stehende baad mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Finckweiler, einseit neben Maria Barbara Reißnerin, anderseit neben der tränck beÿ der Zornen mühl, hinten auff dier Preusch – davon mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 10 gulden und von einem 18 schuh lang und 6 schuh breit gegen dießem haus über ane die statt maur stoßenden und zu vorgedachten behausung gehörigen s.v. mistgrub 5 s ane bodenzinß, mit außnahm jedoch all und jedem zur badereÿ gehörigen schiff und geschirr – um die zwo capitalien zusammen 7000 gulden
Jean Jacques Cuntz épouse en 1782 Catherine Elisabeth Klein, sa belle-sœur puisque sa sœur est la femme de Jean Georges Cuntz : contrat de mariage, célébration
1782 (26.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 503
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr Johann Jacob Cuntz, der leedige baader, Mr Ludwig Cuntzen des hueffschmidts und burgers Zu Gers dorff heßen hanau lichtenbergischer herrschafft ehelichen Sohn, als hochzeiter ane einem,
und Jgfr. Catharina Elisabetha Kleinin, Hn Johann Jacob Klein, des Gümpel Käufflers und burgers allhier eheliche tochter, unter autorisation dießes Ihres gebiebten Vatters als Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil – auf Freÿtag den 26. Aprilis anno 1782. [unterzeichnet] Johann Jacob Cuntz alß hochzeiter, Catharina Elisabetha Kleinin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142-v, n° 11)
In dießem 1782. Jahr seind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Sontag den 12. Maji (…) Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Kuntz lediger burger und bader alier Ludwig Cuntz burgers, schmidts und gerichtsmanns von gerstdorff im untern Elßaß ehelicher Sohn mit Jgfr. Catharina Elisabetha Kleinin Johann Jacob Klein burgers und Gimbelkäuffler alhie eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Cuntz alß Hochzeiter, Catharina Elisabethe Kleinin alß hochzeiterin (i 148)
Jean Jacques Cuntz hypothèque la maison au profit de son frère Jean Georges Cuntz
1793 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 313 enreg. 13.4.
bu. Johann Jacob Cuntz der bader
seinem bruder bu. Johann Georg Cuntz des chirurgo – schuldig seÿen 7000 gulden
unterpfand, eine im Finckweiler gelegen mit N° 94 bezeichnete behausung, einseit neben dem schuldner selbst anderseit neben der Tränck
Jean Jacques Cuntz vend la maison ainsi que sa voisine qu’il a acquise en 1791 à son frère Jean Georges Cuntz moyennant 30 000 livres tournois (soit 7 500 livres strasbourgeoises). D’après l’acte ci-dessous daté de 1806, cette vente sera annulée par jugement arbitral du 9 fructidor 2, déclaré exécutoire par le président du Tribunal du district le 13 fructidor suivant puis confirmé par jugement rendu en instance d’appel le 11 brumaire 3
1793 (30. July), Strasbourg 7 (31), Me Stoeber n° 217 – acp 17 f° du 30.7.1793
der burger Johann Jacob Cuntz
in gegensein deßen bruders Joh: Georg Cuntz Wundarzt (verkaufft)
Erstl. eine behaußung und hoffstatt im Finckweiler so das nächst der Muck stehende bad ist mit allen deren begriffen u. Gebäuden Zugehörden und Rechten N° 94 gelegen eins. neben hernach mit verkauften behaußung anders. neben der trenck beÿ der Zornenmühl hinten auf die breusch ziehend, davon man jährlich der hießigen Commune 20. lb und von einem 18 schuh langen 6 schuh breiten gegen diesem hauß über an die Stadtmaur stosenden und zu vorgedachter behausung gehörigen mistgrub einen Livres an boden zinß Zu liefern hat, sonsten eigen, Samt allen auf dem Waßer befindlichen badschiffen u. ander Schiffen mit allen dero Zugehörden ferner alles Zur badereÿ gehörige Schiff und geschirr bütten, Hähnen, Rohr, Kössel, Pumpen, Teichel, Schellen, Spiegel, umbhäng. und. alle andere dazu gehörigen Effeten so sich in den bad. Zimmern sowohl als sonsten befinden mögen, und Zur badreÿ gehörig, Welche behausung ihme dem Verkäuffer vermög der in hiesiger Contract stub den 31. July 1783. passirter Kauffverschreibung zugekommen.
ferner eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden und Zugehörden alhie zu Straßburg ab besagtem Finckweiler gegen dem Gasthauß Zum Sternen über N° 93. eins. neben vorbes. behßg. anderseit neben Vogel dem Kübler hinden auf den Zornenmühl giesen Ziehend davon jährl. der hiesigen Commune 8 lb. an bodenzinß zu entrichten hat, als welche behausung ihme dem verkäufer Kraft der in hießiger Contract stub den 20. Julÿ 1791. passirten und den 22. dito enregistrirten Kauffverschreibung zugekommen – um die summ der 30 000 Livres
Catherine Elisabeth Klein, femme divorcée de Jean Jacques Cuntz, expose les deux maisons aux enchères. L’acte fait état des installations servant au bain
1796 (15 germinal 4), Strasbourg 4 (13), Me Greis n° 929, altes 850
den 15. Germinal 4, auf Ansuchen weiland des burgers Johann Jacob Cuntz gewesenen baders alhier gewesener divorcirter Ehefrau der Burgerin Catharina Elisabetha geb. Klein, beÿständlich des bürgers Heinrich Joseph Wenglers öffentlichen Notarii allhier, wie auch auf fernerers ansuchen erstgedachten verstorbenen burgers Cuntz hinterlassenen Erben namentlich 1. des burgers Johann Georg Cuntz chirurgi alhier so dann 2. des burgers anton Joseph Leopold Marco, homme de lettres allhier als constituirten Mandatarius der übrigen Erben des verstorbenen burgers Cuntz
zum ersten mal einer freiwilligen öffentlichen Versteigerung ausgesetzt, die in gedachter zertrennter Cuntzischen Eheleuthe theilbare Mass gehörige zwo behaußungen und zwar
Erstlich eine behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Gebäuen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg im Finckweiler, so das nächst der Muck stoßende bad ist, mit N° 94 bezeichnet eins. neben hernachbeschriebener in diese Mass gehöriger behaußung anderseit neben der tränck beÿ der Zornenmühl und hinten auf die Preusch ziehend, davon man jährlich der hiesigen Gemein 20 Livres und von einer 18 Schuh lange, 6 Schuh breiten gegen diesem hauß über ane die Stadtmaur stoßenden und zu vorgedachter behaußung gehörigen Mistgrub Einer Livre an bodenzinß zu liefern hat, sonsten aber ist solche behaußung eigen und wird zu selbiger mitverkaufft das warme bad,
So dann eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und zugehörden gelegen in besagten Finckweiler gegen dem Gasthauß zum Sternen über mit N° 93 bezeichnet eins. neben vorgedachter behaußung anderseit neben dem burger Vogler Kübler hinten auf der Zornenmühl Gießen ziehend, davon man jährlich der hiesigen Gemeine 8 livres an bodenzinß zu entrichten hat sonsten aber ist solche behausung eigen und wird zu selbigem mitverkauft das kalte bad
Jeede solcher vorbeschriebenen behaußungen (…) nebst allen dazu gehörigen auf dem Wasser sich befindlichen bad und anderer Schiff und der zugehörden auch allem zur badereÿ gehörigen Schiff und Geschirr bütten, Hähner, Rohr, Käßeln Pompen, Teuchel, Schellen, Spiegel, Umbhängelein und aller anderen dazu gehörigen Effecten so sich in den badzimmeren sowohl als sonsten befinden mögen und zur badereÿ gehörig sind – um 30 000 Livres ausgerufen – est ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 939, den 6. Floreal 425. Germinal 4
– N° 979, den 10. Messidor 4 zum leztenmal und zur definitivé ausgesetzt, diese heutige Versteigerung nicht definitivé vorgenommen worden sondern samtliche Verkäufer sich annoch 24 stund bedenkzeit zur adjudication vorbehalten sollen
Catherine Elisabeth Klein passe une transaction avec les héritiers collatéraux de son mari Jean Jacques Cuntz qui lui cédent la moitié qui leur revient dans les maisons et l’établissement de bains
1796 (19 messidor 4), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 F° 52 du 24 mess. 4
Transaction et Cession – die b. Friedrich Cuntz Schmid zu Görsdorf, Ludwig Cuntz auch Schmid allda dieser vor sich sowol als Namens Catharina geb. Cuntz Weÿl. Michael Jacobi von Langensulzbach hinterlassener Wittib, Maria Dorothea Cuntz Georg Heinrich Schütz burgers zu Langensulzbach Ehefrau, Christine Cuntz Jacob Emeluth auch burgers allda Ehefrauen, Jacob Schmidt, Barbara Schmidt Adam Werners Ehefrauen, Michael Schmidt, Gottfried Schmidt, Margaretha und Dorothea Schmidt diese beede ledigen Standes, letztere sechs zu Drachenbronn wohnhaft, mehr der b. Peter Hermann in Schoppertheim Namens seiner Ehefrauen Maria Elisabetha Cuntz, so dann der b. Johann Georg Cuntz Wundartzts dahier als Erben weÿl. des b. Johann Jacob Cuntz Gewesten hiesigen Baders ihres bruders und Oheims ane einem
und die b. Catharina Elisabetha Klein gedachten Jacob Cuntz hinterbliebenen Wittib beiständlich des b. Heinrich Joseph Wengler offentlichen Notarii ane dem anderen theil, beederseits anzeigende, daß sie wegen denen unter ihnen ratione noch beschriebener immobilien biß dato obgewalteter und gerichtlich anhängigen Streitigkeiten welche sie hiemit gegenseitig aufheben, nachstehender Vertrag getroffen (übergeben sie der wittib)
(…) ferner die helffte vor unvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt dahier im Finckweiler so das nechst der Muck stehende bad ist mit all deren begriffen, Weithen und Rechten N° 94 gelegen eins. neben nachbeschriebener behaußung anderseit neben der trenck beÿ der Zornenmühl hinten auf die breusch, davon man zwar von der gantzen behaußung der hiesigen Gemeind jährlich 20 livres von einer 18 Schuh langen 6 Schuh breiten gegen diesem haus über an die Stadt maur stosenden und zu vorgedachter behaußung gehörigen Mistgrub ein Livre ane bodenzinß zu liefern hat, samt allen auf dem Waßer befindlichen bad: und anderen Schiffen, nebst allen zugehörden, ferner die heffte des zur badereÿ gehörigen Schiff und Geschirr, bütten, hähnen, Rohr, Keßen, Pompen, Teuchel, Schellen, Spiegel, Umhänglein und all anderen dazu gehörigen Effecten so sich in den badzimmern sowol as sonst befinden mögen zur badereÿ gehörig
So dann die helffte vor unvertheilt der behaußung höflein und hoffstatt mit all dero Gebäuden und Zugehörden an besagtem Finckweiler gegen dem Gasthaus zur Sternen über N° 93 eins. neben vorbesagter behaußung anderseit neben den Voglerischen Erben hinten auf der Zornen mühl giesen ziehend gelegen, davon man der hiesigen Gemeind jährlich 8 Livres nemlich von der gantzen behaußung zu entrichten hat, welche beede behausungen ihme dem Johann Georg Cuntz dem einen Miterben um 30 000 livres ane Capital verpfändet, es hat aber derselbe in Rücksicht dieses Vergleichs und da der gröste theil sothaner summ in Aßignaten geliefert worden so mit einer summ von 5808 francs sich zu begnügen declariret – 2904 livres capital annoch 536 francs
Catherine Elisabeth Klein meurt en 1829 en délaissant des héritiers collatéraux dans sa maison sise 100, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
1829 (17.11.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2950 – Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 35 du 21.11.
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Klein veuve de Jean Jacques Cuntz, baigneur décédée le 14 octobre dernier – à la requête des sœurs et neveux 1. Marie Dorothée Klein épouse séparée quant aux biens de Philippe Jacques Dollinger, marchand de meubles, 2. Louis Cuntz, docteur en médecine 1) en son nom et 2) mandataire de A. Benjamin Schneiter, dragon au 9° régiment en garnison à St Mihiel, B. Amélie Schneiter, C. Dorothée Schneiter les deux filles majeures à Bouxwiller, 3) tuteur d’Eléonore Schneiter et Wilhelmine Schneiter mineures de Benjamin Schneiter, négociant, et Dorothée Cuntz, 3. Elisabeth Cuntz épouse de Valentin Schneegans, licencié en droit et avoué près le Tribunal Civil, 4. Charles Frédéric Storck, marchand de musique, subrogé tuteur des deux enfants Schneiter, héritiers de leur tante et grand tante, Testament olographe en date du 1 novembre 1817 déposé en l’étude de Me Grimmer le 22 octobre dernier, à la De Dollinger sa sœur pour 15/30, au Sr Cuntz son neveu le tiers dans l’autre moitié, lesdits Schneiter et De Schneegans pour les deux autres tiers, Testament enreg. 28 nov. 1829 f° 119
dans la maison Vieux Marché aux Vins n° 100
dans l’habitation, dans la décharge, aux mansardes, dans la chambre de la servante, au grenier dans la chambre donnant sur le derrière, dans la cuisine, dans l’armoire fixée au corridor, dans le corridor, dans la cave, 5198 fr, denier 48 et 550 fr, total de la masse active 5796 fr, passif 1078 fr
Titres et papiers. 2. adjudication Me Zimmer le 23 mars 1808 propriété de la maison Vieux Marché aux Vins n° 100 faisant le coin de la rue St Thomas, 4. bail à Jean Guillaume Fahlmer, pharmacien, pour 9 ans d’une partie de la maison enreg. 19 mai 1827 F° 108
Elisabeth Klein veuve de Jean Jacques Cuntz vend les deux maisons au cafetier Jean Frédéric Ammel et à Marie Dorothée Bruder
1806 (3.5.), Strasbourg 10 (47), Me Zimmer n° 1983, 2759 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 141-v du 5.5.
Elisabeth née Klein veuve de Jean Jacques Cuntz Baigneur assitée du Sr Philippe Jacques Dollinger son beau frère marchand de meubles
à Jean Frédéric Ammel Caffetier et Marie Dorothée née Bruder
1. Une Maison arrangée et servant aux bains avec ses bâtiments appartenances et dépendances, chaudron en cuivre, reservoir, Pompes, tuyaux et autres objets murés ayant nature immoblière et servant au baignage scise a Strasbourg au quartier dit finckweiler n° 94, d’un côté la rempe descendant dans la rivière, d’autre maison ci après désignée, devant la rue, derrière la rivière, ensemble le droit d’une fosse à fumier en face de ladite maison donnant sur le Mur communal, laquelle maison est grevée d’une rente annuelle et foncière de 20 livres tournois ou 19,75 francs au peofit de la commune
2. Une Maison avec petite cour appartenances et dépendances scise a Strasbourg au quartier finckweiler n° 93 d’un côté celle ci dessous avec laquelle elle communique aujourd’hui, d’autre une Maison appartenante et réservée a ladite De venderesse marquée n° 92, derrière la rivière, ensemble les objets de nature immobilière qui s’y trouvent servant a l’usage des bains pour lesquels cette maison est pareillement disposée, chargée d’une rente foncière de 8 livres tournois ou 7,90 francs au profit de la commune
pour moitié à la veuve Cuntz commune en biens, acquis la première maison à Chambre des Contrats le 31 juillet 1783 la seconde à lad. Chambre le 20 juin 1791 dans la propriété de laquelle moitié lad. De venderesse a été maintenue nonobstant que le feu son époux avoit passé vente de la totalité des deux Maisons par contrat passé devant Me Stoeber le 30 juillet 1793 annulée par jugement arbitral du 9 fructidor 2, déclaré exécutoire par le Président du Tribunal du District le 13 fructidor suivant, lequel jugement confirmé par jugement rendu en instance d’appel par le tribunal du District de Strasbourg le 11 brumaire 3, Et quant à l’autre moitié la venderesse en est devenue propriétaire par contrat de vente et transaction passé devant Me Dinckel le 29 messidor 4
(charges, clauses et conditions) que le venderesse ou ses successeurs en la maison n° 92 scise a côté de celles ci dessus vendues et réservée à la De venderesse ne pourront jamais établir de bains dans ladite maison voisine ni sur la Rivière derrière ladite maison pour ne pas nuire l’établissement ci dessus vendu – moyennant 37 000 francs, les effets mobiliers 6000 francs, au, total 43 000 francs
Jean Frédéric Ammel devient bourgeois en 1783 et tributaire chez les Fribourgeois
Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 7-v
Johann Friderich amel der ledige Garçon Caffetier Von Ittenheim gebürtig, Johann Michael amel des ehemalig. chirurgi daselbst ehl. sohn, erhalt das burgerrecht vmb den neuen burger schilling, will dienen Zur E. E. Zunfft der freÿburger, juravit d. 17.ten Martÿ 1783.
Jean Frédéric Ammel épouse en 1786 Marie Dorothée Bruder, fille d’un marchand de cuir : contrat de mariage, célébration
1786 (6.4), Me Schweighaeuser (6 E 41, 567)
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe Herr Johann Friederich Ammel, der leedige Cafesieder und burger allhier Zu Straßburg, herrn Johann Michael Ammel, des ehemaligen Gastgebers wie auch Chirurgi und burgers in Itenheim, mit frau Anna Catharina gebohrner Hammelin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam beiständlich seines Vaters ane Einem,
Und Jungfrau Maria Dorothea Bruderin herrn Johannes Bruder vormaligen Lederhändlers und burgers allhier mit frau Anna Barbara gebohrner Saumin ehelich erzeugte tochter als braut mit beÿstand ihres Vaters ane dem andern theil – Straßburg auf Donnerstag den Sechsten Aprilis im Jahr 1786. [unterzeichnet] Johann Friderich Ammel als bräutigam, Maria Dorothea Bruderin als brautt
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 154 n° 307)
Im Jahr 1786 am heiligen Ostersonntag Zum ersten und am ersten Sonntag nach Ostern zum zweÿten mal in der Neuen Kirche und beÿ uns Zu St. Thomä ausgerufen und Montags den 24. Aprilis nach Mittag um vier uhr in unserer Kirche zu St. Thomä von mir unterschriebenen Diacono in den heiligen Ehestand eingesegnet worden herr Johann Friderich Ammel der ledige Caffeesieder und burger allhier, des Herrn Johann Michael Ammel des Gastgebers und burgers in Ittenheim mit Frau Anna Catharina gebohrner Hammelin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Dorothea Bruderin des Herrn Johannes Bruder des Lederhändlers und burgers allhier mit Frau Anna Barbara gebohrner Saumin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Ammel als Bräutigam, Maria Dorothea Bruderin als Braut (i 157) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 210-v) 1786 (i 212)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire des apports où figure la maison qu’a acquise le mari rue du Bouclier. Les biens du mari s’élèvent à 4 439 livres, ceux de la femme à 1 345 livres
1786 (9.5.), Me Schweighæuser (6 E 41, 562) n° 427
Inventarium über hern Johann Friedrich Ammel des Caffesieders und fraun Maria Dorothea geb. bruderin beide Ehepersonen in den Ehestand zugebrachte Nahrungen
in einer ane der großen Schiltzgas gelegen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behausung
Eigenthum an einer beh. (M.) Nemlichen eine behausung höflein hoffstatt und gemeinschaft des bronnens mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane der grosen Schiltzgas einseit neben herrn Not° Johann Jacob Lung anderseit ist ein Eck ane dem Meÿkäfer: gäslein hinten auf hrn. Rittmeister Roth (davon gibt mann) dem Stifft fraunhaus 1 ß ane bodenzinß, æstimirt und angeschlagen um den Preis wie die selbige von dem Ehehern im Monath Junii 1784 erkauft worden ist vor 2650 lb. Wie der Eheherr anbei berichtet, ist sothane behausung im Monath Juni 1785 in allhies: C. C. Stub ordnungs: mäßig verschrieben, davon aber noch kein Kaufbrieff ausgefertgt worden. Es habe sich aber zween alte pergametene in allh. C.C. Stub ausgefertigte Kaufbrieffe den 1. Aprilis 1747 und den 12. Augusti 1745 vorgefunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn eingebracht Guth, hausrath 633 lb, Wein fas und bütten 23 lb, Schiff und geschirr wie auch waaren zum Cafeschanck gehörig 431 lb, Silber und drgl. Geschmeids 36 lb, Goldenen ring und dergl. Geschmeids 71 lb, baarschafft 1741 lb, behausung 2650 lb, schulden 333 lb, Summa summarum 5923 lb – Schulden 1565 lb, Nach deren abzug 4358 lb, haussteur 81 lb, des Eheherrn vermögen 4439 lb
der Ehefraun eingebracht Gut, hausrath 254 lb, silber 9 lb, goldene Ringe 81 lb, baarschafft 4000 lb, Summa summarum 1345 lb – haussteur 81 lb, Mit deren beirechnung 1426 lb
Marie Dorothée Bruder femme du cafetier et baigneur Jean Frédéric Ammel meurt en 1808 en délaissant quatre enfants
1808 (14.12.), Strasbourg 10 (20), Me Zimmer n° 391, 3835 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 f° 45 du 14.12.
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Bruder femme de Jean Frédéric Ammel, cafetier et baigneur, décédée le 17 juin 1808 – à la requête du veuf tuteur de ses quatre enfants mineurs Jean Frédéric, Frédérique, Caroline et Sophie les Ammel, 2. Jean Daniel Saum fils négociant subrogé tuteur
garde robe 107 fr
apports en nature selon l’inventaire des apports dressé par Me Schweighauesser le 9 mai 1786, meubles 370 fr, remploi 11 098 fr, créances 600 fr, total général 11 908 fr
Contrat de mariage, Me Scheighaueser le 6 avril 1786
Jean Frédéric Ammel fait donation de ses biens à ses trois enfants. Les deux maisons attenantes au Finckwiller reviennent à ses deux filles Wilhelmine Sophie Ammel et Henriette Caroline Ammel
1830 (14.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3585, Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 60 du 21.10.
Donation et partage anticipé – Jean Frédéric Ammel, propriétaire,
à ses trois enfants Jean Frédéric Daniel Ammel, négociant, Wilhelmine Sophie Ammel majeure et Henriette Caroline Ammel majeure
art. 4, une maison consistant en différents bâtiment avec petite cour et autres droits, appartenances et dépendances, y compris le droit d’une fosse à fumier en face du bâtiment principal, le tout situé à Strasbourg quartier Finckwiller n° 93 et 94, d’un côté le chemin qui conduit à l’abreuvoir, d’autre le Sr Müller charron, devant la rue, derrière la rivière d’Ill, estimée 24 573 francs – à Ammel père et Marie Dorothée Bruder, acquis d’Elisabeth Klein veuve de Jean Jacques Kuntz, baigneur par acte passé devant Me Zimmer le 3 mai 1806, le sieur Ammel père est devenu seul propriétaire par la renonciation en qualité de père et tuteur légal de ses enfants, par déclaration au Greffe du tribunal le 7 décembre 1808 – total de la masse à partager 47 635 francs
à Wilhelmine Sophie, la moitié de la maison pour 12 286 fr
à Henriette Caroline, l’autre moitié de la maison
Wilhelmine Sophie Ammel et Henriette Caroline Ammel exposent quelques années plus tard aux enchères les maisons et les outils servant à exploiter les bains
1835 (30.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5085
Cahier des charges – Wilhelmine Sophie Ammel, majeure, et Henriette Caroline Ammel, majeure
Désignation, deux maisons contigues portant l’Enseigne des Bains Finckwiller consistant en différents bâtiment avec petite cour et autres appartenances et dépendances y compris le droit de fosse à fumier en face du bâtiment principal le tout situé à Strasbourg quartier Finckwiller n° 93 et 94, d’un côté le chemin qui conduit à l’abreuvoir, d’autre le Sieur Müller charron, derrière l’Ill – sont compris 18 baignoires en cuivre, 4 baignoires en zinc, une chaudière pour chauffer l’eau de la contenance d’environ 50 hl, une chaudière en cuivre servant de réserve pour l’eau froide contenant environ 54 hl, 23 paires de robinets en cuivre jaune placés près des chaudrons, deux canaux en cuivre jaune et une chaudière pour couler le linge, 2. les effets mobiliers ci après désignés (…)
Etablissement de la propriété, de la communauté de Jean Jacques Cuntz, baigneur, et Elisabeth Klein propriétaires de la maison n° 94 par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 juillet 1783 et de celle n° 93 du mandataire de Jean Jacques Lux, capitaine d’artillerie tuteur des enfants mineurs de Daniel Lux, ferblantier, et tuteur d’André Lux d’André, potier de terre, par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 juin 1791. Lors du décès de Jean Jacques Cuntz la veuve a été maintenue dans la propriété de la moitié des immeubles par acte reçu Me Stoeber le 30 juillet 1793, acte de vente cassé par jugement surarbitral du 9 fructidor 2 déclaré exécutoire par le président du tribunal du District du 13 fructidor suivant, confirmé par jugement en instance d’appel du tribunal du district de Strasbourg du 11 brumaire 3. La propriété de l’autre moitié de l’immeuble est établie par acte reçu Me Dinckel le 19 messidor 4, vendu à Jean Frédéric Ammel, cafetier, et à Marie Dorothée Bruder par acte reçu Me Zimmer le 3 mai 1806. Jean Frédéric Ammel est devenu seul propriétaire suite à la renonciation à la communauté de son épouse en sa qualité de père et tuteur légal des enfants mineurs issus du mariage, par déclaration faite au Greffe du tribunal le 7 décembre 1808, par acte passé devant Me Hickel le 14 octobre 1830 contenant partages entre Ammel père et ses enfants, l’usufruit dont était grevé les immeubles au profit du Sr Ammel père d’est éteint par le décès de celui ci – à charge de servir trois rentes annuelles perpétuelles à la ville ensemble 28 fr – mise à prix 36 000 fr
L’acquéreur est le propriétaire Philippe Hyacinthe Engelhardt et Joséphine Adélaïde Grauss. La vente est faite moyennant une rente viagère à servir aux venderesses
1836 (20.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5283 – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 33-v du 25.4.
Dlles Wilhelmine Sophie Ammel et Henriette Caroline Ammel, majeures
à Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire, et Joséphine Adelaïde Grauss
Désignation, deux maisons contigues portant l’Enseigne des Bains Finckwiller consistant en différents bâtiment avec petite cour et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quartier Finckwiller n° 93 et 94, d’un côté le chemin qui conduit à l’abreuvoir, d’autre le Sieur Müller charron, derrière l’Ill – sont compris 18 baignoires en cuivre, 4 baignoires en zinc, une chaudière pour chauffer l’eau de la contenance d’environ 50 hl, une chaudière en cuivre servant de réserve pour l’eau froide contenant environ 54 hl, 23 paires de robinets en cuivre jaune placés près des chaudrons, deux canaux en cuivre jaune et une chaudière pour couler le linge, 2. les effets mobiliers ci après désignés (…)
Etablissement de la propriété. Les deux immeubles ci-dessus désignés dépendaient autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre le Sr Jean Jacques Cuntz en son vivant baigneur à Strasbourg & Elisabeth Klein son épouse qui en étaient devenus propriétaires savoir de la maison N° 94 au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite de son frere aux termes d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 31 juillet 1783 & de celle N° 93 pour avoir été acquise par le mari du mandataire de du Sr Jean Jacques Lux, capitaine d’artillerie du tuteur des enfants mineurs du Sr Daniel Lux, ferblantier & du tuteur d’André Lux fils d’André Lux potier de terre aux termes d’un contrat de vente passé à ladite Chambre des Contrats le 20 juin 1791. Lors du decès du dit Sr Jean Jacques Cuntz ladite dame Klein sa veuve a été maintenue dans la propriété de la moitié de ces immeubles comme participant pour autant a la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari, nonobstant que celui-ci avait passé vente de la totalité de ces immeubles suivant contrat passé devant Me Stoeber notaire à Strasbourg le 30 juillet 1793, enregistré le même jour, cette vente ayant été cassée et annulée par jugement surarbitral du 9 fructidor 2, enregistré le 11 du même mois et déclaré exécutoire par le président du Tribunal de district du 13 fructidor suivant (…) lequel jugement a été confirmé par Jugement rendu en instance d’appel par le Tribunal du district de Strasbourg du 11 brumaire 3 (…). Et la dite De Cuntz est devenue propriétaire de l’autre moitié des immeubles dont s’agit aux termes d’un contrat de vente contenant transaction entre elle et les héritiers de feu son mari passé devant Me Dinckel le 19 messidor 4, par lequel contrat elle s’est chargée de servir des différentes rentes foncieres qui grevaient les dits immeubles, le dit contrat contenant quittance du prix y stipulé.
Ladite Dame veuve Cuntz a vendu les immeubles dont s’agit à M. Jean Frédéric Ammel, en son vivant cafetier à Strasbourg, et à D Marie Dorothée Bruder son épouse aux termes d’un contrat passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 3 mai 1806. M Jean Frédéric Ammel etait devenu seul propriétaire desdits immeubles au moyen de la renonciation qui’il a faite au nom de ses enfants mineurs issus de leur mariage à la communauté de biens qui avait existe entre lui et son épouse suivant acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 7 décembre 1808 (…). Par acte passé devant Me Hickel le 14 octobre 1830 contenant partage anticipé entre M. Ammel père & ses enfants, la nue propriété de ces immeubles a été abandonnée à des deux filles Wilhelmine Sophie Ammel & Henriette Caroline Ammel, les deux célibataires majeures demeurant à Strasbourg. L’usufruit dont ces immeubles était grevé au profit de M Ammel père s’etant éteint par le décès de celui ci et les Dlles Ammel ont réuni sur leurs têtes la pleine propriété chacune pour moitié des immeubles dont s’agit. – pour 3000 francs de rente annuelle viagère réductible à 2000 francs soit au décès de l’une des venderesses avant le 20 octobre 1837 soit à l’époque du décès s’il arrive postérieurement soit enfin au 20 avril 1856, évalué à un capital de 30 000 francs – à charge de servir 3 rentes annuelles perpétuelles à la ville ensemble 28 francs
Originaire de Molsheim, Hyacinthe Philippe Engelhart alors maire de Rothau épouse Adélaïde Joséphine Grauss, fille du greffier de justice de Paix de Schirmeck
1825 (23.8.), Schirmeck I.7, Me Tisserant n° 1111
Contrat de mariage – Hyacinthe Philippe Engelhart, maire de la commune de Rothau, fils de Philippe Engelhart, ancien négociant à Moltzheim, et de Marie Marguerite Frick
Adélaide Joséphine Grauss, fille de défunt Jean Baptiste Grauss, greffier de justice de Paix, et de Catherine Jung à Schirmeck
Philippe Hyacinthe Engelhardt et Joséphine Adélaïde Grauss hypothèquent les deux maisons au profit des architectes Frédéric Auguste Stuber et Jean André Weyer ainsi que du notaire Joseph Charles Théodore Striffler
1843 (28.4.), Strasbourg 14 (116), Me Ritleng n° 13 679
Obligation – Ont comparu M. Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire, et Dame Joséphine Adélaïde Grauss, son épouse qu’il autorise à l’effet des par présentes, demeurant ensemble à Strasbourg
(devoir à) Mr Frédéric Auguste Stuber, architecte, Mr Jean André Weyer aussi architecte et à M Joseph Charles Théodore Striffler, Notaire, les trois domiciliés à Strasbourg, savoir à M Stuber la somme de 723 francs, à M Weyer celle de 1760 francs et à M Striffler celle de 1480, Ensemble 3963 francs
hypothèque. Deux maisons contigues portant l’enseigne des bains Finckwiller, consistant en différens bâtimens avec cour et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg quartier finckwiller n° 93 & 94, tenant d’un côté au chemin qui conduit à l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller, charron, par derriere à l’Ill. M & Mme Engelhardt déclarent être propriétaires des dites maisons pour les avoir acquises de Mlles Wilhelmine Sophie Ammel & Henriette Caroline Ammel les deux majeures demeurant à Strasbourg moyennant une rente annuelle viagère de 3000 francs ainsi qu’il résulte d’un contrat reçu par Me Hickel en son confrere le 20 avril 1836. Que suivant contrat reçu par Me Striffler le 29 juin 1841, la rente viagère dont s’agit a été convertie en un capital fixe de 30 000 francs
Philippe Hyacinthe Engelhardt cède les maisons en remploi à sa femme Joséphine Adélaïde Grauss. L’acte cite le mobilier qui sert à l’exploitation des bains
1845 (26.6.), Strasbourg 1 (97), Me Rencker n° 18 444
Obligation – A comparu M. Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire domicilié à Strasbourg lequel a déclaré vendre
à Dame Josephine Adelaide Grauss son épouse qu’il autorisé spécialement & pour laquelle stipule & accepte Me François Georges Beiger, huissier à la résidence de Thann (Haut Rhin)
Deux maisons contigues portant l’enseigne des bains finckwiller, consistant en différents bâtimens avec petite cour appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg quartier Finckwiller n° 93 & 94, tenant d’un côté à la descente de l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller, charron, par derriere à l’Ill. Lequel immeuble sert présentement à l’exploitation d’un établissement de bains. Plus les objets ci après désignés dont partie sont placés à demeure dans les maisons vendues & dont les autres sont à considérer comme immeubles à raison de leur destination, Savoir
1. Deux pompes en cuivre, l’une extérieure & l’autre intérieure, avec le fonds de puits à filtrage de l’eau ainsi que les conduits conducteurs
2. Un grand réservoir en cuivre pour l’eau froide, avec les conduits conducteurs
3. Un système de chauffage avec chaudière en cuivre
4. Quatorze baignoires en cuivre avec fontilles
5. Six idem en zinc avec fontilles
6. Les canaux conducteurs de l’eau dans les baignoires, partie en plomb & partie en cuivre avec emboitemens du même métal, robinets en cuivre, grands & petits
7. Neuf poiles en fonte placés dans les cabinets de bains avec leurs pierres et tuyaux
8. Un grand fourneau en fayence avec dessus de Marbre & une Console avec dessus de marbre surmontée d’un trumeau avec cadre en noyer, placés dans le salon d’attente au rez-de-chaussée
9. Cinq poiles en fayence & quatre poeles en fonte de grandeur diverses, dont deux en fayence & deux en fonte se trouvent placés dans les logements du premier étage & les autres dans les logements du seocnd étage, avec la pierre & tuyaux qui y appartiennent
10. Quatre lits complets servant à l’usage des baigneurs & qui consistent chacun en une couchette, paillasse, deux matelas, deux oreilles, une couverte & un plumeau.
Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu tel qu’il est cidessus décrit dépend de la communauté de biens qui existe entre les époux Engelhardt comme ayant été acquis par eux conjointement des Dlles Wilhelmine Sophie Ammel & Henriette Caroline Ammel, les deux majeures demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Hickel en son collegue le 20 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 4 mai suivant volume 306 numéro 18. Il est observé que le prix moyennant lequel cette vente avait été faite alors aux S. & De Engelhardt consistait en une rente annuelle viagère à servir aux Dlles Ammel venderesses mais que par acte passé devant Me Striffler le 29 juin 1841 la rente viagère qui formait le prix de l’immeuble a été convertie d’un commun accord entre les parties en une somme fixe de 30 000 francs. Quant aux titres qui établissent la propriété de l’immeuble dont s’agit à l’égard des Dlles Ammel & des propriétaires antérieurs, les parties se referent au Contrat passé devant le notaire Hickel ci dessus allégué – Prix, 40 000 francs
Joséphine Adélaïde Grauss expose la maison aux enchères. La liste du mobilier reprend en partie celle de l’acte précédent
1846 (4.8.), Strasbourg 6 (75), Me Striffler n° 3101
Cahier des charges – A comparu Mme Joséphine Adelaïde Grauss épouse de M Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire avec lequel elle demeure à Strasbourgl ladite dame de son mari ci présent dument assisté et autorisée, laquelle a dit qu’étant intentionnée de vendre par adjudication l’établissement sont il sera parler ci après, elle a fait annoncer par la voie des journaux (…)
Désignation. Deux maisons contigues portant l’enseigne des bains finckwiller, en différents bâtimens avec petite cour, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, quartier Finckwiller n° 93 & 94, tenant d’un côté à la descente de l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller, charron, par derriere à l’Ill. Cet immeuble sert présentement à l’exploitation d’un établissement de bains.
Plus les objets ci après désignés dont partie sont placés à demeure dans les maisons vendues et dont les autres sont à considérer comme immeubles à raison de leur destination, Savoir
1. Deux pompes en cuivre, l’une à l’extérieur des bâtimens et l’autre à l’intérieur, avec le fonds de puits à filtrage de l’eau ainsi que les conduits conducteurs en plomb et en cuivre.
2. un grand réservoir en cuivre de la contenance d’environ 50 hectolitres pour l’eau froide, avec les conduits conducteurs.
3. un système de chauffage avec chaudière en cuivre neuve de la contenance d’environ 30 hectolitres
4. vingt baignoires en Zinc placées à demeure fixe dans les cabinets de bains au rez de chaussée dont treize ont été placées neuves en Juin 1845 et les autres sont anciennes. Chaque baignoire est munie d’une paire de robinets en cuivren doubles
5. Les canaux conducteurs de l’eau froide et de l’eau chaude partie en plomb et partie en cuivre avec emboitemens en cuivre et munis de grands et petits robinets en cuivre
6. Douze fourneaux en fonte & tôle avec les cors* destinés au Chauffage des cabinets de bains.
Etablissement de la propriété. Les deux immeubles ci-dessus désignés dépendaient autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre le Sr Jean Jacques Cuntz en son vivant baigneur à Strasbourg & Elisabeth Klein son épouse qui en étaient devenus propriétaires savoir de la maison N° 94 au moyen de l’acquisition que le mari en avait faite de son frere aux termes d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 31 juillet 1783 & de celle N° 93 pour avoir été acquise par le mari du mandataire de du Sr Jean Jacques Lux, capitaine d’artillerie du tuteur des enfants mineurs du Sr Daniel Lux, ferblantier & du tuteur d’André Lux fils d’André Lux potier de terre aux termes d’un contrat de vente passé à ladite Chambre des Contrats le 20 juin 1791. Lors du decès du dit Sr Jean Jacques Cuntz ladite dame Klein sa veuve a été maintenue dans la propriété de la moitié de ces immeubles comme participant pour autant a la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari, nonobstant que celui-ci avait passé vente de la totalité de ces immeubles suivant contrat passé devant Me Stiffler [sic] notaire à Strasbourg le 30 juillet 1791, enregistré le même jour, cette vente ayant été cassée et annulée par jugement surarbitral du 9 fructidor 2, enregistré le 11 du même mois et déclaré exécutoire par le président du Tribunal de district du 13 fructidor suivant (…) lequel jugement a été confirmé par Jugement rendu en instance d’appel par le Tribunal du district de Strasbourg du 11 brumaire 3 (…). Et la dite De Cuntz est devenue propriétaire de l’autre moitié des immeubles dont s’agit aux termes d’un contrat de vente contenant transaction entre elle et les héritiers de feu son mari passé devant Me Dinckel le 19 messidor 4, par lequel contrat elle s’est chargée de servir des différentes rentes foncieres qui grevaient les dits immeubles, le dit contrat contenant quittance du prix y stipulé.
Ladite Dame veuve Cuntz a vendu les immeubles dont s’agit à M. Jean Frédéric Ammel, en son vivant cafetier à Strasbourg, et à D Marie Dorothée Bruder son épouse aux termes d’un contrat passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 3 mai 1806. M Jean Frédéric Ammel etait devenu seul propriétaire desdits immeubles au moyen de la renonciation qui’il a faite au nom de ses enfants mineurs issus de leur mariage à la communauté de biens qui avait existe entre lui et son épouse suivant acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 7 décembre 1808 (…). Par acte passé devant Me Hickel le 14 octobre 1830 contenant partage anticipé entre M. Ammel père & ses enfants, la nue propriété de ces immeubles a été abandonnée à des deux filles Wilhelmine Sophie Ammel & Henriette Caroline Ammel, les deux célibataires majeures demeurant à Strasbourg. L’usufruit dont ces immeubles était grevé au profit de M Ammel père s’etant éteint par le décès de celui ci et les Dlles Ammel ont réuni sur leurs têtes la pleine propriété chacune pour moitié des immeubles dont s’agit. Mlles Ammel ont vendu lesdits immeubles à M Philippe Hypolite Hyacinthe Engelhardt propriétaire & a D Joséphine Adélaïde Grauss sus nommée suivant contrat reçu par ledit M Hickel le 20 avril 1836. Cette vente avait été faite & consentie moyennant une rente annuelle viagère de 3000 francs mais par reçu Me Striffler le 29 juin 1841 cette rente qui formait le prix des immeubles a été convertie d’un commun accord entre les parties en une somme fixe de 30 000 francs. (…) Enfin lesdits immeubles qui dépendaient de la communauté de biens qui existe entre les époux Engelhard ont été abandonnés par le Sr Engelhardt à sa femme propre la remplit en partie des immeubles qui appartenaient en propriété à ladite Dame et qui ont été aliénés durant le mariage ainsi qu’il résulte d’un contrat de vente reçu par M Rencker le 26 juin 1845.
Philippe Engelhardt et Joséphine Grauss louent l’établissement de bains à Jean Diesel, inspecteur de l’Union des familles, et à Béatrice Klein
1846 (4.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 96 (31 595) f° 97-v, ssp du 4.10.1846
Bail – Entre les soussignés Philippe Engelhardt Propriétaire demeurant rue de la Petite place finckwiller N° 94 à Strasbourg et son épouse Josephine Grauss solidaires l’un de l’autre, ladite Epouse duement autorisée de son mari d’une part
et Jean Diesel Inspecteur de l’Union des familles demeurant rue des Hallebardes N° 41 et son Epouse Beatrice Klein solidaires l’un de l’autre, ladite Epouse duement autorisée de son mari d’autre part a été arrêté et convenu ce qui suit
Art. 1. Les conjoints Engelhardt declarent donner et conceder à titre de bail aux conjoints Diesel ci présents et acceptant Savoir
Les localités servant à l’exploitation d’un Etablissement de bains, soit à l’établissement à domicile et à l’Eau courante en rivière dans les Maisons n° 93 et 94 rue de la petite Place finckwiller dont ils sont propriétaires ainsi que ceux des objets, d’outils et ustensiles formant plus positivement Immeubles par destination et dont il sera parlé à l’article 3
Art. 2. Les localités données à bail Consistent
1° En treize cabinets à bains dont un triple, deux doubles et dix simples
2° Une chambre ou cuisine voûtée servant au chauffage de l’eau pour alimenter les baignoires
3° Un salon de réception
4° Une petite pièce y attenant avec alcove
5° Corridor ayant issue sur la rue au devant et issue sur le balcon situé au derrière vers la rivière
6° Un balcon situé vers le Nord qui conduit aussi cinq bains en rivière
7° Une cave située sous le Cabinet N° 2
Ces objets se trouvent au rez-de-chaussée de la maison N° 94
8° Les logemens situés au premier Etage vers le Bord et vers l’Est composé de trois pièces et d’une cuisine contigue ainsi que le balcon qui longe ces trois pièces
9° Le premier et le second grenier situés au dessus du 3° étage
10° Les chambres N° 3. 4. 5. & 6 au 3° étage
11° Place dans la Caisse en Pierre au grenier pour y déposer les cendres également dans la maison N° 94
Dans la Maison N° 93
1° Le logement occupé en ce moment par la famille et garçon des bains, composé d’un poele d’une chambre a coucher et d’une cuisine situés au premier Etage, d’une chambre située au 3° Etage et d’un grenier surmontant le premier Etage du Pavillon qui se trouve dans la cour
2° Les trois Cabinets à bains (tous les trois doubles) situés au rez de chaussée de la dite Maison N° 93, ces trois cabinets ayant issue dans le Corridor de la Maison N° 94
3° Un Enclos fermé à Clef destiné pour y placer le bois de chauffage situé dans la cour sous le Pavillon et attenant un balcon qui donne sur la rivière, cependant les bailleurs se réservent de distraire de cet enclos une place d’un mètre trente trois centimètres ou quatre pieds de largeur Et de separer par un Mur cette partie, si cela leur convient plus tard.
4° Une place close et fermée à clef pour y placer de la houille, dans la (-) en lattes situé contre la Maison N° 94
5° Les preneurs auront l’Usage et de préférence a toute autre personne qui demeureront dans la Maisons N° 93 et 94 selon que les besoins de l’établissement des bains le necessitent, savoir, de la buanderie situés dans la cour et du lavoir situé sur la rivière
6° l’usage de la Cour pour y déposer les objets d’ustensiles ayant rapport au service des bains à domicile.
Art. 3° Les meubles et Ustensiles donnés à bail et formant la Cathegorie des Ustensiles immobiles ou Ustensiles Immeubles par destination sont
1° deux Pompes en cuivre l’une extérieure l’autre intérieure avec le fonds de ouits a filtrager l’eau et les Conduits conducteurs
2° Un grand réservoir à l’Eau froide pour Conserver l’Eau, avec les conduits conducteurs
3° Un système de chauffage avec chaudière en cuivre
4° Quatorze baignoires en cuivre avec fontilles, six en zinc, ensemble vingt baignoires dans les Maisons N° 93 et 94 au rez-de-chaussée
5° Les canaux conducteurs de l’eau dans les baignoires, partie en plomb & partie en cuivre avec emboitemens du même métal, robinets en cuivre, grands et Petits
Art. 4. De toutes les localités et objets décrits à l’art. 2 et 3 les preneurs declarent en avoir parfaite connaissance (…)
Art. 9. Le bail durera six ou neuf années qui prendront leur commencement et cours à la date du deux octobre 1844 (…)
Art. 10. Le bail est fait moyennant un loyer de 2000 francs par an
Après saisie de l’immeuble par leurs créanciers, Philippe Hyacinthe Engelhardt et Joséphine Adèle Grauss obtiennent de convertir la vente par expropriation forcée en vente volontaire. L’acquéreur est Philippe Théodore Chavanne
1847 (10.4.), Strasbourg 10 (108), Me Zimmer n° 6531
Cahier des charges – ont comparu 1° Monsieur Frédéric Auguste Stuber, architecte, 2. Monsieur Jean André Weyer architecte, 3° Monsieur Joseph Charles Théodore Striffler notaire, 4° et Madame Jeanne Catherine Alexandrine Collignon veuve de M Joseph Henriet fabricant de papier, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont exposé que suivant procès verbal dressé par M Fries huissier en cette ville le 15 décembre 1846 transcrit au bureau des hypothèques ed cette ville le 26 du même mois inscrit volume 60 n° 10. MM Stuber et Weyer ont fait saisir sur M. Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire et Dame Josephine Adèle Grauss, conjoints demeurant à Strasbourg deux maisons contigues sises à Strasbourg quartier et petite place du Finckwiller N° 93 & 94, plus amplement désignées ci après.
Que par le ministère de M Ackermann avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg lesdits conjoints Engelhardt ont demandé la conversion de la vente par expropriation forcée poursuivie contre eux en celle de vente volontaire, que MM les créanciers comparans ayant consenti à cette conversion, par le ministère de leurs avoués MM Ackermann & Detroyes ledit tribunal a par son jugement en date du 9 mars de la présente année ordonné que par devant Me Zimmer soussigné il soit procédé à la vente desdits immeubles sur la mise à prix indiquée audit jugement
Désignation des immeubles à vendre et mise à prix. Deux maisons contigues portant l’enseigne des bains finckwiller, situées à Strasbourg, quartier Finckwiller les n° 93 & 94, tenant d’un côté au chemin qui conduit à l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller, charron, par derriere à l’Ill. Les immeubles seront mis en vente sur la mise à prix de 24 000 francs.
Etablissement de la propriété. Lesdits immeubles appartiennent actuellement à Dame Joséphine Adélaïde Grauss épouse de M. Philippe Hyacinthe Engelhardt, susnommée par suite de l’abandon que ce dernier a fait à son profit en remploi de ses propres aliénés suivant contrat passé devant M Rencker le 26 juin 1845. Les époux Engelhardt les avaient acquis ensemble de Demoiselles Wilhelmine Sophie Ammel et Henriette Caroline Ammel les deux majeures demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M Hickel alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1836. transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le quatre mai suivant volume 306 n° 68. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente viagère & annuelle de 3000 francs que les conjoints Engelhardt étaient obligés de servir aux Demoiselles Ammel et qui a été convertie en une somme fixe de 30 000 francs à payer par les mêmes dans les termes et de la manière stipulés dans un contrat passé devant Me Striffler le 29 juin 1841. Quant à l’établissement de propriété antérieur desdits immeubles il se trouve consigné dans le contrat de vente passé devant Me Hiclel susrelaté auquel acte l’adjudicataire devra se référer.
Charges, clauses et conditions de la vente (…) Sont expressément exclus de la vente 1° Un grand fourneau en fayence avec tuyaux, 2° Une grande chiffonnière avec trumeau, 3° Une armoire en noyer à vitrage & battant pour le linge, ces trois objets se trouvant dans le grand salon des bains
4° Un grand fourneau en fayence, 5° Un fourneau en fonte, ces fourneaux se trouvent au premier étage de la grande maison
6° Un trunmeau au dessus d’une cheminée en marbre, 7° Deux petits fourneaux en fayence au deuxième étage de la même maison
8° et trois fourneaux en fonte dans la petite maison.
L’adjudication est subrogé dans tous les droits et servitudes (…). A cet égard les comparans déclarent qu’il résulte d’un contrat reçu par Me Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 3 mai 1836 1° qu’il dépend de la maison N° 94 une fosse à fumier en face de cette maison, le long du mur du quai vers la promenade. Cette fosse est d’une longueur de 5,20 mètres sur 1,73 mètre de largeur.
2° que dans aucun cas il ne pourra être établi de bains, dans la maison voisine N° 72 à peine de tous dommages interets envers le propriétaire des deux maisons susdésignées contre ceux de cette dernière maison (…)
L’an 1847 le 29 avril – à M Jean André Weyer l’un des créanciers pour la somme de 32 600 francs. A l’instant M Weyer en acceptant ladite adjudication a déclaré se reserver la faculté de nommer un command.
L’an 1847 le même jour 29 avril a comparu M Jean André Weyer, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel voulant user de la faculté qu’il s’est réservée (…) a déclaré avoir enchéri pour le compte de M. Philippe Théodore Chavanne, propriétaire
Fils d’un négociant de Strasbourg, Philippe Théodore Chavanne épouse en 1817 Elise Penjon
1816 (21.12.), Strasbourg 8 (16), Me Roessel n° 3826 – Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 104 du 23.12.
Consentement – Philipert Chavanne, négociant demeurant rue des Juifs n° 4, au mariage que Philippe Théodor Chavanne issu du mariage avec Geneviève Piedfort est intententionné de contracter avec Elise Penjon native de Paris fille de Joseph, négociant en la même ville
Le tailleur Philippe Théodore Chavanne et Marie Elisabeth Penjon hypothèquent la maison « nouvellement restaurée et sensiblement améliorée » au profit de Jean Marie Joseph Félix Gérard, receveur des finances
1847 (22. 8.br), Strasbourg 11 (42), Me Keller n° 3963
Obligation & subrogation – ont comparu M. Philippe Théodore Chavanne, marchand Tailleur et propriétaire demeurant à Strasbourg rue des Juifs N° 1, et De. Marie Elisabeth née Benjon sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes,
(devoir) à M Jean Marie Joseph Félix Gérard, Receveur des finances demeurant à Strasbourg faubourg de Saverne N° 12, une somme de 6000 francs
hypothèque. Deux maisons contigues avec aisances & dépendances connues sous la dénomination de Bains Finckwiller & sises à Strasbourg, quartier Finckwiller n° 93 & 94, tenant d’un côté le Sr Muller, charron, de l’autre le chemin qui conduit à l’abreuvoir, par devant la rue, par derriere l’Ill. Ainsi que cette immeuble se poursuit & se comporte avec toue les effets mobiliers qui s’y trouvent incorporés & notamment ceux servant à l’exploitation des bains, sans nulle exception ni réserve.
Cette propriété nouvellement restaurée & sensiblement améliorée par les soins de M. Chavanne, a été acquise par lui de M. Philippe Hyacinthe Engelhardt propriétaire et de De. Joséphine Adele Grauss son épouse lors de la vente par adjudication tenue à leur requête & à celle de leurs créanciers sous forme de vente par conversion devant Me Zimmer notaire à Strasbourg commis à cet effet par justice suivant procès verbal du 29 avril 1847. transcrit aux hypothèques le 8 mai même année Vol. 460 N° 8 (…) pour le prix principal de 32 600 francs (…) La somme présentement empruntée sera employée en totalité à payer autant sur ladite inscription contre subrogation aux droits de Mme Henriet dont la prétention sera réduite à ce moyen à 18 000 francs
Les mêmes hypothèquent les mêmes immeubles au profit du libraire Charles Auguste Bœckel
1847 (11. 9.br), Strasbourg 10 (110), Me Zimmer n° 6849
Obligation & subrogation – ont comparu M. Philippe Théodore Chavanne, propriétaire, et Dame Marie Elisabeth Penjon sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
(devoir) à M Charles Auguste Boeckel libraire, la somme principale de 4000 francs
hypothèque. Deux maisons contigues portant l’enseigne des bains Finckwiller, situées à Strasbourg, quartier Finckwiller et portant les n° 93 & 94, tenant d’un côté au chemin qui conduit à l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller, charron, par devant à la rue. par derriere l’Ill. Les débiteurs sont devenus propriétaires de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en ont faite dans la vente par expropriation forcée convertie en vente sur publication volontaire qui a été poursuivie sur le Sieur Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire, et Dame Joséphine Adélaïde Grauss lesdits époux demeurant à Strasbourg, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication et d’une déclaration de command dressés par Me Zimmer soussigné le 29 avril de la présente année, transcrit au bureau des hypothèques volume 460 N° 8. Les conjoints Chavanne certifient que l’immeuble susdésigné leur appartient en toute propriété et qu’il n’est gréve d’aucune dette, rente, provilège ou hypothèque à l’exception 1° d’une rente foncière annuelle de 28 francs 64 centimes due à la Ville de Strasbourg, 2° d’une somme de 18 000 francs due à Dlle Jeanne Catherine Alexandrine Collignon veuve de M Joseph Henriet, 3° d’une somme de 6000 francs due à M Jean Marie Joseph Félix Gérard (…) 4° et d’une somme de 2112 francs due à M Jean André Weyer
L’architecte Jean André Weyer ouvre en faveur de Philippe Théodore Chavanne et de Marie Elisabeth Penjon un crédit garanti sur les deux maisons à l’enseigne des bains Finckwiller
1848 (9.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7104
Obligation et ouverture de crédit – ont comparu 1° Monsieur Jean André Weyer architecte demeurant et domicilié à Strasbourg 2° Monsieur Philippe Théodore Chavanne, marchand tailleur & Dame Marie Elisabeth Penjon sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domicilié à Strasbourg
Lesquels ont arrêté ce qui suit. Les époux Chavanne reconnaissent devoir à M Weyer une somme de 5900 francs. M Weyer de son côté ouvre par les présentes en dehors de ladite somme aux époux Chavanne un crédit de 6100 francs (total 12 000 francs)
(hypothèque) Deux Maisons contigües portant l’enseigne de bains Finckwiller situées à Strasbourg quartier Finckwiller et portant les n° 93 & 94, tenant d’un côté au chemin qui conduit à l’abreuvoir, de l’autre au Sr Muller charron, par devant la rue. par derriere l’Ill. Les conjoints Chavanne sont devenus propriétaires de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en ont faite dans la vente par expropriation forcée convertie en vente sur publication volontaire qui a été poursuivie sur le Sieur Philippe Hyacinthe Engelhardt, propriétaire, et Dame Joséphine Adélaïde Grauss, conjoints demeurant à Strasbourg, ainsi que cela résulté d’un procès verbal d’adjudication et d’une déclaration de command dressés par Me Zimmer soussigné le 29 avril de l’année dernière, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 mai suivant volume 460 N° 8. Les conjoints Chavanne certifient que l’immeuble susdésigné leur appartient en toute propriété et qu’il n’est gréve d’aucune dette, rente, provilège ou hypothèque à l’exception 1° d’une rente foncière annuelle de 28 francs 64 centimes due à la Ville de Strasbourg, 2° d’une sommede 18 000 francs due à Dlle Jeanne Catherine Alexandrine Collignon veuve de M Joseph Henriet, 3° d’une sommede 6000 francs due à M Jean Marie Joseph Félix Gérard (…) 4° et d’une somme de 4000 francs due à M Charles Auguste Boeckel