13, rue des Bouchers
Rue des Bouchers n° 13 – IX 62 (Blondel), P 1472 puis section 16 parcelle 18 (cadastre)
Le n° 13 est le bâtiment blanc (septembre 2017)
La maison principale a longtemps donné sur la cour. Le bâtiment sur rue était un bâtiment bas à droite duquel un passage menait dans la cour puis vers la propriété à l’arrière de la maison. Ce n’est qu’en 1866 qu’on détruit le bâtiment bas sur rue pour le remplacer par une maison semblable aux voisines.
Si on s’appuie sur l’interprétation provisoire du livre des Communaux de 1587, corroborée par la description de la maison voisine vers l’est à la fin du XVII° siècle, la partie vers la rue aurait été un terrain communal et un passage (allmend schlupff) aurait mené à la maison en arrière de l’alignement. C’est là une disposition qu’on ne rencontre nulle part ailleurs dans la rue.
Suite de la présentation au dossier de la Police du Bâtiment.
Sur les dessins établis pour le plan-relief de 1830, le bâtiment sur rue se trouve entre les repères « d » et « e », l’entrée de la cour entre « e » et « f » (plan et élévations sur rue).
De la cour E, on voit l’entrée sur rue (repères 1-6), le côté ouest (1-2) et sud (2-3) du bâtiment avant, l’avant du bâtiment arrière, c’est-à-dire la maison elle-même entre les repères 4 et 5. On en voit d’autres parties entre les repères 1, 2, 3, 4 de la cour F.
mai 2012
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1665 | adj | David Winter – luthérien |
1678 | v | Jean Georges Obermüller, boucher originaire de Gœppingen en Wurtemberg, et (1667) Marie Winckler puis (1669) Elisabeth Wagenmann – luthériens |
1717 | h | Philippe Régnard Wiedenmeyer, tailleur, et (1695) Elisabeth Obermüller – luthériens |
1743 | v | Thiébaut Willig, charron, et (1741) Marie Madeleine Ott – luthériens |
1774 | h | Jean Georges Willig, charron, et (1770) Marie Barbe Lobstein – luthériens |
1789 | Jacques Bauer, charron | |
1804 | v | Jean Philippe Christmann, tonnelier, et (1805) Madeleine Dorothée Dürr |
1845 | h | Charles Philippe Christmann, tonnelier, et (1832) Caroline Kober |
1908 | h | Henri et Emile Christmann |
1931 | Charles Schlotthauer et Emma Stammler |
(1765, Liste Blondel) Thiébaut Ulrich [au lieu de Willig]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Christmann, Philippe, les hér. – maison, sol, cour écurie – 3,2 ares
Livres des communaux
Livre des Communaux de 1587 (VII 1450) f° 375
Im Metzger Gießen die Ein Seitten nach dem Spittalthor zu hienauff.
Niclaus Hans Metzger der Kuttler hatt vor dem Allmendtschlupff neben dem Hauß Zum Schwanen das Allmendt mit mist verschlagen, Bessert für das Nießen, vj ß d.
In dem Schlupff neben dem Schwanen Ist nichts gemeßen worden
(traduction) A l’Egout des bouchers, d’un côté en montant vers la porte de l’hôpital
Le tripier Nicolas Hansmetzger a posé son fumier devant le passage communal à côté de la maison au Cygne. Doit pour la jouissance 6 schillings
Atlas des alignements
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Bouchers
nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Christmann
Rez de chaussée bon en maçonnerie
(Légende)
Description de la maison
- 1713 (billet d’estimation traduit) – La maison comprend un bûcher, une bergerie et une procherie, une buanderie, et toutes ses appartenances et dépendances
- 1720 (billet d’estimation traduit) – La maison comprend le sol, un vestibule, un poële, des chambres à côté, une étable, un passage arrière, un vestibule, encore une étable, une cave voûtée, un petit bâtiment avant à demi-toit, poêle, buanderie, cour et puits, et toutes ses appartenances et dépendances
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 427case 3
Christmann Philippe les h.ers
Christmann Charles Philippe (subst. pr 1847)
maison, cour et écurie, sol, P 1472, rue des bouchers 6
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 95,66
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 23 (R.on 26) puis 24
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 27 f° 817 case 1
Christmann Charles Philippe / Karl Philipp
maison, sol, P 1472, Rue des bouchers 13
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 95,66
Folio de provenance : (427)
Folio de destination : 817 Démolition partielle de 1866
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867, sol Gb.
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :
maison, P 1472, Metzgergießen
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 48,66
Folio de provenance : 817 partie non démolie
Folio de destination : 817, aug. de C.on de 1866
Année d’entrée : 1867
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 45 puis 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
maison, P 1472, Metzgergießen
Contenance : 3,20 ares
Revenu total : 231,66
Folio de provenance : 817, Aug. de c.on de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46, puis (1870) 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 12, puis (1870) 10
Cadastre allemand, registre 30 p. 184 case 8
Parcelle, section, 16 n° 18 – autrefois P 1472
Canton : Metzgergießen Hs. N° 13 – Rue des Bouchers – Metzgergießen – Rue des Bouchers
Désignation : Hf, Whs. u Whs – e a T. (Skizze 17) – sol, maison
Contenance : 2,61
Revenu : 2600 – 1900 – 900 – 2600
Remarques :
compte 276
Christmann Carl Philipp d. Erben
1908 Christmann Heinrich u. Emil
1931 Schlotthauer Charles et son épouse Emma née Stammler
(3632)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 311, Quartier des Bouchers (p. 463)
(maison n°) 6
– Bauer Jacques, Charron – Charpentiers
loc. Klein, Nicolas – Drapiers
loc. Durr, André – Manant
loc. Schultz, Jacques, Jardinier – Jardiniers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Metzgergiessen – III. Rev. – J. 9. 10.
Vom Rabenplatz gr. Nrn. r., ungr. l.
13
Griese, Kephiranstalt. 0
Müller, Wwe. 1
Kessels, Lithographgeh. 2
Simmler, Warenagent. 3
Mörlen, Techniker. 4
Eschrich, Wwe. H 1
Lepain, Zimmermann. H 1
Ebi, Wwe. H 2
Lamparter, Sattler. H 2
Metz, Wwe. H 2
Strauss, Steinhauer. H 2
Schütz, Schreiner. 3
Fezer, Wwe. Wäsch. H 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 394)
(Analyse) La pièce la plus ancienne (1866) date du moment où le propriétaire charge l’entrepreneur Th. Bischoff de construire une maison à trois étages à la place du bâtiment avant à simple rez-de-chaussée (voir le cadastre). La maison est raccordée à la canalisation communale en 1888. Des travaux réalisés en 1890 rendent la fosse d’aisances conforme au règlement communal de 1857. On installe en 1900 une devanture au lieu des fenêtres. À partir de 1901, la Commission contre les logements insalubres demande différents travaux, comme dans beaucoup d’autres maisons. Le propriétaire, Charles Christmann, meurt rue des Serruriers en 1901 en laissant une fille qui habite à Strasbourg et deux fils. Ces deux derniers qui habitent en France (à Cognac et à Paris) deviennent propriétaires de la maison et chargent leur représentant à Strasbourg de la gérer. Le gestionnaire fait faire un certain nombre de travaux : ravaler les façades ou recouvrir la rigole qui se trouve dans le passage vers la maison arrière. Comme tous les travaux ordonnés par la Commission ne sont pas réalisés, la Ville envisage d’engager des poursuites judiciaires contre les propriétaires établis à l’étranger. Un article de presse paru pendant la guerre prend la maison pour exemple de la mauvaise gestion des Français qui possèdent des immeubles à Strasbourg. Il vaut pour une visite de la propriété bien qu’il soit tendancieux et passe sous silence que d’autres maisons qui appartiennent à des Strasbourgeois sont dans un état comparable. Le bureau des biens sous séquestre se limite à faire faire les travaux les plus indispensables.
En 1919, une rigole qui draine les eaux usées par un étroit passage vers la parcelle du 6 rue des Bœufs est l’occasion d’un litige. La propriété est légèrement endommagée par le bombardement du 11 août 1944.
La démolition d’un bâtiment qui donne sur la rue des Jardins en 1956 endommage le mur arrière d’un bâtiment accessoire. La Ville prend un arrêté de péril. Le bâtiment est démoli en février 1960. Le propriétaire transforme le bâtiment avant en 1966 en y installant quatre W.-C. supplémentaires. En 1982, l’entreprise chargée de démolir la cour des Bœufs à l’arrière du 13 rue des Bouchers expose ses réserves sur la stabilité du mur pignon sur la parcelle 13 rue des Bouchers. Le mur est réparé et consolidé.
Les propriétaires projettent en 1985 de rénover le bâtiment arrière sans en modifier l’aspect extérieur. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord à condition que la façade visible de la rue des Bœufs soit restaurée en rejointoyant les maçonneries et en conservant les éléments constitutifs. Les pièces d’un dossier égaré font état d’une procédure engagée en 1995 par la ville contre le propriétaire, suite à un arrêté de péril (daté du 2 novembre 1995) qui constatait que les trois façades situées dans les cours sont en mauvais état et constituent un danger pour les usagers et pour les passants.
Différentes enseignes donnent des indications sur les commerces qu’abrite la maison avant : le marchand de cycles Zottner (1911), le cordonnier Oscar Trommer (1913), le cordonnier Charles Schlotthauer (1931), l’entrepreneur de peinture Etienne Hutlin (1952), le fleuriste Charles Jehl (1953) qui remplace le cordonnier, la maison de crédit Burstin (1956), l’entreprise de peinture Albert Rosin (1969), l’installateur sanitaire Spehner (1972) et les produits de ferme Jean-Pierre Fend (1994, Fermier du Sonnenberg)
Sommaire
- 1866 – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire Ph. Christmann l’autorisation de faire démolir la maison à rez-de-chaussée et de la reconstruire selon ses plans (rez-de-chaussée et trois étages, entièrement en maçonnerie). Plans non joints.
- 1888 – Le maître maçon Ludæscher demande l’autorisation de raccorder la maison Christmann à la canalisation communale – Autorisation
- 1890 – La Police du Bâtiment constate que la fosse d’aisances a seulement une capacité de 4 mètres cubes, qu’elle n’est pas voûtée mais couverte de planches. Lettre au propriétaire qui est prié de la rendre conforme au règlement de 1857 – Le maître maçon Ludæscher demande l’autorisation de voûter la fosse – Autorisation – Travaux terminés, juin 1890
- 1893 – Le locataire Paul Gœtz se plaint que le plancher de son logement est endommagé et demande à la Police du Bâtiment d’en faire le constat – Lettre au propriétaire – Le plancher est réparé, novembre 1893.
- 1894 – Le propriétaire Philippe Christmann demande l’autorisation de faire repeindre la maison – Travaux terminés, avril 1894
- 1895 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La cheminée est en bon état.
- 1900 – L’entrepreneur en bâtiment M. Ludæscher demande l’autorisation de faire une devanture – Autorisation – On pose les montants en fer (juillet), les travaux de menuiserie et de peinture sont en cours (août), les travaux de peinture ne sont pas terminés (octobre), travaux terminés, pas d’objection (novembre) – Plan
- 1901 – Commission contre les logements insalubres (propriétaire, Christmann 27 rue des Serruriers), travaux à faire dans la maison arrière – Rappel, janvier 1902 – Auguste Meyer, demeurant 27 rue des Serruriers, répond qu’il a chargé le maître maçon Ludæscher des travaux – Travaux terminés, 1902
1906 – Nouvelle liste des travaux à faire au 13 rue des Bouchers, propriétaire, Meyer, 5 rue Saint-Marc – Juin 1907, le gestionnaire Jean Stiegelmann déclare que les travaux ont été confiés à l’entrepreneur Widmann – Décision du Conseil municipal en date du 25 juillet 1906 – Certains des travaux sont terminés, septembre 1906 – Les propriétaires sont Charles Christmann domicilié à Paris 19 quai aux Fleurs et Jules Christmann domicilié à Cognac 22-24 rue Saint-Martin – Autres travaux, 1910, 1911 – Nouvelle liste avril 1913 – 1914, la Ville envisage une action en justice contre les propriétaires et demande aux services du Préfet de police s’ils connaissent l’adresse de Charles Christmann qui a quitté Strasbourg en 1888 pour se rendre à Cognac. Charles Christmann père né en 1833 est mort en 1901 au 27 rue des Serruriers en laissant deux fils, Charles né en 1858 et parti en France en 1872, Jules né en 1860 parti à Cognac en 1876 où il s’établit définitivement en 1886, et une fille mariée à Auguste Meyer domicilié 5 rue Saint-Marc. La propriété figure au cadastre au nom des deux fils. – 1916, Etat des habitants, bâtiment avant 17 personnes (1° étage 7, 2° étage 5, 3° étage 3, 4° étage 2), bâtiment arrière 35 personnes (1° étage 13, 2° étage 16, 3° étage 6), total 52 personnes – Avril 1914, rapport au conseil municipal sur les poursuites contre les frères Christmann : les lieux d’aisances et l’écoulement des eaux usées doivent être raccordés aux canalisations – Juin 1914, le gestionnaire Stiegelmann demande depuis quand la canalisation a été posée dans la rue, puis demande au nom des propriétaires un délai – Délai accordé jusqu’en mai 1915 - 1910 – La Police du Bâtiment constate qu’une rigole de 20 centimètres de profondeur qui se trouve dans le passage (1 mètre de largeur) vers la maison arrière (gestionnaire, Jean Stiegelmann, 1 rue du Bouclier) n’est pas recouverte et qu’il y a donc risque d’accident – Lettre au gestionnaire – Travaux terminés, octobre 1910
- 1911 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles Zottner a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Le courrier de la Police du Bâtiment n’a pu être remis puisque le magasin est fermé – Lettre au gestionnaire, Jean Stiegelmann – L’enseigne a été retirée, janvier 1912
- 1912 – La Police du Bâtiment enjoint au gestionnaire, Jean Stiegelmann, de faire ravaler la façade – Autorisation après que les travaux sont terminés
- 1913 – La Police du Bâtiment constate que le cordonnier Oscar Trommer a posé sans autorisation une enseigne (38 cm sur 23). L’intéressé objecte que les trois enseignes ou pancartes se trouvent à l’intérieur du bâtiment. La décision finale après visite des lieux donne gain de cause à Trommer (février 1914)
- 1915 – Rapport de la commission des logements militaires, 1) raccorder la maison à la canalisation, 2) nettoyer et tenir propre l’étroit passage entre la maison et celle 6 rue des Bœufs
Liste des travaux à réaliser dans la maison sous séquestre, en 13 points. Seul le n° 12 est réalisé en octobre 1915 – 1916, les lieux d’aisances ont été raccordés à la canalisation – Coupure de journal – Mars 1916, nouvelles remarques sur les travaux à faire
Août 1917, plainte justifiée, une gouttière du bâtiment arrière dans laquelle s’écoulent les eaux usées d’un logement du troisième étage est bouchée, l’eau gicle sur le toit du 6 rue des Bœufs. Plusieurs visites constatent que rien n’a été fait – Travaux indispensables, septembre 1919 – Les travaux n’ont pas été faits, juin 1920 – Dossier classé, avril 1927 - 1917 – (Bâtiment sous séquestre) Le conseiller militaire de santé constate que le logement au troisième étage du bâtiment arrière présente un danger en cas d’incendie et envoie un courrier au service des biens sous séquestre. Les travaux n’ont pas été réalisés, juillet 1918
1919 – La commission des logements reprend la question – Rapport après visite des lieux – Courrier au gestionnaire de l’immeuble, Jean Stiegelmann – Situation inchangée, novembre 1920 – Rappels – Travaux réalisés « en exécution des instructions de Monsieur le directeur de Police » - 1919 – Le propriétaire du 6 rue des Bœufs (Ch. Arbogast) se plaint de l’eau qui pénètre dans sa cave depuis le 13 rue des Bouchers. La Police du Bâtiment constate que les eaux usées de plusieurs cuisines du 13 rue des Bouchers s’écoulent par une rigole vers la parcelle du 6 rue des Bœufs, le 6 rue des Bœufs est raccordé aux canalisations et le 13 rue des Bouchers l’est depuis 1915 – La Police du Bâtiment envoie un courrier au gestionnaire de l’immeuble, Jean Stiegelmann – Déclaration de Charles Arbogast père – Septembre 1920, Jean Stiegelmann fera faire les travaux dès qu’il aura reçu les fonds sous séquestre envoyés à Berlin – Février 1921, Jean Stiegelmann propose une visite des lieux en présence de toutes les parties – Mars 1921, suite à la visite, la Police du Bâtiment estime que l’affaire n’est plus de sa compétence
- 1931 – Le cordonnier Charles Schlotthauer demande l’autorisation de poser une enseigne (Chaussiers sur mesure, Réparations) – Autorisation
- 1932 – Janvier, la Police du Bâtiment constate que le cordonnier Charles Schlotthauer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’enseigne a été retirée
Juillet, la Police du Bâtiment constate que le cordonnier Charles Schlotthauer a posé sans autorisation un store – Demande – Autorisation de poser un store au-dessus de la devanture (2,50 mètres le long, hauteur 2,20 m) - 1938 – Charles Schlotthauer est autorisé à poser un caisson de store
- 1946 – Demande de certificat de sinistré par Charles Schlotthauer, la maison a été en partie endommagée par le bombardement du 11 août 1944 – Dégâts insignifiants
1948 – Demande de constat : si le logement d’une pièce cuisine dans le bâtiment arrière au 13-15 rue des Bouchers est inhabitable – Constat de la Police du Bâtiment - 1952 – L’entrepreneur de peinture Etienne Hutlin (domicilié 3 rue des Cerises à Eckbolsheim) qui quitte le 3-a route de l’hôpital et s’établit au 13 rue des Bouchers demande l’autorisation de poser une enseigne (Etienne Hutlin, peinture générale, insignes, papiers peints, 2,10 x 0,65 m) – Autorisation de poser une enseigne tableau
- 1953 – Charles Jehl, fleuriste, reprend le local commercial et le droit d’enseigne en remplaçant l’inscription Cordonnerie par Fleurs et couronnes
- 1956 – La Maison de crédit Burstin conteste le droit de store et d’enseigne qui ne sont plus en place depuis un an et demi
- 1956 – Courrier de la Division V. « Le M.R.L. est en train de démolir un immeuble qui se trouvait anciennement sur l’emplacement de la rue des Jardins. L’immeuble accolé, la propriété Seemann (13 rue des Bouchers), présente un danger d’écroulement partiel (faîture) à cause de la construction elle-même. Le M.R.L., par la voie de M. Foessel de l’Inspection départementale d’Urbanisme, demande que la Ville prenne un arrêté pour l’immeuble menaçant ruine. » – Constat et schéma
- 1959 (6 novembre) Arrêté portant mise en demeure adressée à M. Ernest Kauffer, domicilié 5, rue des Coudriers à Strasbourg-Neudorf, en vue de remédier au péril que présente le bâtiment annexe arrière de l’immeuble lui appartenant sis à Strasbourg, 13, rue des Bouchers – Signification au propriétaire, au locataire M. Eugène Roch – Ernest Kauffer répond en disant qu’il n’est que co-propriétaire avec Mme Seemann-Geyer
1960 (12 janvier) Nouvel arrêté portant le nom de tous les propriétaires a) M. Ernest Kauffer, domicilié 5, rue des Coudriers à Strasbourg-Neudorf, b) Mme Vve Marguerite Seemann née Halvik, domiciliée 5, place du Corbeau à Strasbourg, c) Mme Irène Koerckel née Seemann, domiciliée à Strasbourg, 4 bld. de Lyon. – Acquits – La démolition a été terminée en février 1960 - 1964 – Rapport des pompiers, odeur de fumée dans une chambre à coucher. Un locataire du premier étage avait aménagé un tuyau de fumée à travers le mur de façade postérieure. Rapport de la Police du Bâtiment suite au malaise de la victime – Ernest Kauffer produit, à la demande de la Police du Bâtiment, un certificat établi par un ramoneur
- 1964 – Un locataire, Jacques Lorazo, signale le mauvais état des persiennes de son appartement, elles risquent à tout moment de tomber sur le trottoir – Rapport de la Police du Bâtiment – Lettre au propriétaire, M. Kauffer domicilié 9 rue de l’Eglise – Nouveau courrier, mai 1965 – Travaux terminés, juillet 1965
- 1965 – [15, rue des Bouchers] Courrier du Service d’hygiène à la Division V concernant un terrain situé en prolongement de l’immeuble 15 rue des Bouchers (section 16 parcelle 20, propriété des héritières de Mme François Seemann) à clôturer par des panneaux publicitaires – Réponse de la Division II – Courrier aux propriétaires pour les inviter à faire poser une clôture – Avril 1966, Constat, la cour arrière est clôturée par le concessionnaire de l’affichage municipal. L’affaire est donc provisoirement classée
- 1966 – Permis de construire déposé par Frieda Kaufer, 6 rue du Coudrier à Strasbourg-Neudorf, transformations intérieures pour aménager 4 lieux d’aisances dans le bâtiment sur rue – Plans de situation – Plans – Devis descriptif – Permis de construire – Travaux terminés, juillet 1967, les installations sont conformes
- 1969 – L’entreprise de peinture Albert Rosin demande l’autorisation de poser une enseigne tableau – Autorisation – Litige sur le droit annuel
- 1972 – Les établissements Spehner chargent les établissements Caspar (21 rue des Carmes, Neudorf) de poser un store à bras droits – Maquette (4,20 m de long, 1,40 m en saillie), maquette complétée de l’inscription (Sanitaire – R. Spehner S.A. – Zinguerie, 4,00 m de long, 1,30 m en saillie) – Autorisation
- 1982 – Courrier de l’entreprise Cardem Alsace, démolition à Mme Kauffer (21 rue des Fleurs à Lingolsheim). L’entreprise a été chargée de démolir la cour des Bœufs à l’arrière du 13 rue des Bouchers et expose ses réserves sur la stabilité du mur pignon du 13 rue des Bouchers – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate qu’il n’y a aucun danger d’écroulement. Seule la partie en rez-de-chaussée du bâtiment démoli jouxtait l’arrière du 13 rue des Bouchers – Le mur a été réparé et consolidé, août 1982
- 1985 – Me Roland Schmitt (5 quai Desaix, Strasbourg) demande un certificat d’urbanisme pour rénover le bâtiment arrière sans modifier l’aspect extérieur. Les propriétaires de l’immeuble sont Frieda Stammler veuve Kauffer et Josette Kauffer épouse Schwartz. Extrait du plan cadastral – L’architecte des Bâtiments de France donne son accord à condition que la façade visible de la rue des Bœufs soit restaurée en rejointoyant les maçonneries et en conservant les éléments constitutifs de la façade.
- 1994 – Jean-Pierre Fend au nom de l’entreprise Fermier du Sonnenberg à Nordheim demande l’autorisation de poser une enseigne et un store – Schéma, dessin, photographie – Autorisation pour l’enseigne – Régularisation du store, photographie – Autorisation, 8 février 1995 – 1997, lettre de rappel concernant le droit de voirie
- 1995 – (Note, dossier retrouvé en 11 janvier 1996) La Police du Bâtiment au service du contentieux, procédure de péril ordinaire. La ruine de l’immeuble a été constatée le 25 octobre 1995, le propriétaire a été mis en demeure de faire cesser le péril par arrêté du 2 novembre 1995. Le propriétaire, M. Eiler, n’a pas exécuté les travaux dans les délais
Le service du contentieux au tribunal administratif. Le propriétaire de l’immeuble 13 rue des Bouchers, M. Eiler domicilié 2 rue des Juifs, n’a pas donné suite à l’arrêté du 2 novembre 1995 qui constatait que les trois façades situées dans les cours sont en mauvais état et constituent un danger pour les usagers et pour les passants.
Relevé d’actes
fp
David Winter vient de recueillir la maison dans la succession de son père et l’hypothèque à sa sœur Chrétienne Winter femme du boucher Jean Bameyer
1673 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 156-v
David Winter der Metzger
in gegensein Johann Bammeÿers deß Metzgers alß Ehevogts Christinæ Winterin seines Schwagers, daß Er Winter, gemelter seiner Schwester, wegen nachgeschriebener beÿ Vertheilung Vätterlicher Verlassenschafft übernohmenen behaußung heraußer Zu geben Vffrecht, redlich schuldig worden seÿe 125. lb
Unterpfand, hauß Hoff, Hoffstatt, Stallung, Gemeinschafft deß Bronnens mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier im Metzgergießen, einseit neben dem Debitori selbsten, anderseit neben H. Johann Friderich Würtzen XV. hinden uff Claus Kuntzen dem Roßhändler stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 100. gold.R. dem Mehren Hospital Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein Philipp Reinhard Wÿdenmeÿers Schneiders alß Nunmahligen ux. nomine possessoris hierinn beml. haußes im Metzgergießen (…) Act. d. 12.t. Novemb. 1718.
Le boucher David Winter et sa femme Anne Cléophée vendent la maison au boucher Jean Georges Obermüller et à sa femme Elisabeth. Les vendeurs restent propriétaires de la maison voisine avec laquelle le puits est commun
1678 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 111–v
Davidt Winter der Metzger und Anna Cleophe sein Eheweib
in gegensein Hannß Georg Obermüllers deß Metzgers und Elisabethæ beÿder Eheleuth
hauß, hoff, höfflein, hoffstatt, Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Gerechtigkeiten und der Gemeinschafft deß bronnens alhier im Metzger gießen, einseit neben Johannæ Reichardtin Wittibin anderseit neben den Verkauffenden Eheleuthen, hinden uff Claus Küntz den führmann stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100. GoldR. dem mehrern Hospital, Item umb 250. R. herrn Gerhard Von Stöckhen U.I. D. et Pandectar. Profess. Publico beÿ hießiger Universität Verhafftet – umb 460 R.
Jean Georges Obermüller, boucher originaire de Gœppingen en Wurtemberg épouse en premières noces (1667) Marie Winckler qui meurt en couche puis (1669) Elisabeth Wagenmann. Il devient bourgeois quelques jours avant son mariage.
4° Livre de bourgeoisie p. 357
Hannß Georg Obermüller, der Metzger, Von Göppingen, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Maria, H Ulrich Wintters, E.E. Großen Raths alhie Beÿsitzers seel. dochter, umb 8. Gold Gulden, so er beÿ er Cancelleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßenen, und Will beÿ ER. Ehrs. Zunfft Zur Blumen dienen. Jurav. den 24. Junÿ A° 1667
Mariage, Saint–Nicolas (luth. f° 277–v, n° 14)
1667 – Domin: 1 et 2. Tr. seu 2 et 9 Jun: Görg Ober Müller der Metzger Knecht weÿl. Leonhardi Ober Müller geweßen. Weißbecken U. Burgers Zu Welbingen hinderlaßener Ehelicher Sohn U. Jungfr: Maria H Ulrici Winklers E. E. G.* R. beÿsitzer U. Burgers alhie Eheliche Tochter. Copul. ad S. Nic: 20 Jun: post preces Hebdom: [in margine :] gestorben den 26. Jun: 1668 an d. geburter arbeit (i 296)
Mariage, Saint–Nicolas (luth. f° 282–v n° 23)
1669 – Domin: 12 et 13 Tr. seu 29 August: et 5 Sept: Görg Ober Müller Burg: v. Metzger alhie, V. f: Elisabetha, Wolffgangi Albrecht Wagenmans, Ehel. Tochter. Cop: ad S. Nic: 9 Sept: (i 301)
Jean Georges Obermüller hypothèque la maison et un étal de boucher à un marchand de Sainte-Marie-aux-Mines
1685 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 28–v
hannß Georg Obermüller der Metzger
in gegensein Monsieur David Siuons* de St. Marie – schuldig 41. dhlr.
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehördten allhier im Metzgergießen einseit neben herrn Johann Friderich Würten alten Ammaÿstern und dreÿzehnern, anderseit neben David Winther dem Metzger, hinden uff Philipp hüttinger auch Metzgern stoßend gelegen
Ferner Ein Metzger banckh under der Großen Metzig einseit neben H. Daniel Walter alten Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben Daniel Schönmann dem Metzger gelegen, ahn der Zahl der dritte Vom eingang beÿ dem Spanbett uff der Linckhen hand wie mann hinein gehet
Jean Georges Obermüller hypothèque la maison à Marie, veuve du chapelier Jean Georges Galster
1689 (7. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 536
Hannß Georg Obermüller der Metzger
in gegensein H. Abraham Kräuchel E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers alß vogts Maria Hannß Jacob Galsters deß Metzgers nachgelaßener wittib mit beÿstand Hannß Georg Galsters deß huthmachers [ihres leiblichen sohns], schuldig seÿe 550 Gute Reichs guldner, wie solche zu 9 ß 3 d gewürdiget worden
unterpfand, Eine behauß. Höfflein, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten allhier im Metzgergießen einseit neben H. Johann Friderich würtzen Ammeister anderseit neben David Winthers Wittib hinden uff Philipp Hüttinger stoßend gelegen
Inventaire après le décès d’Elisabeth Wagenmann veuve du boucher Jean Georges Obermüller. Elle laisse deux filles et un fils. La somme finale de l’inventaire s’élève à 733 livres. Le fils cède ses parts de maison à ses deux sœurs contre la propriété de l’étal de boucher qui lui a été assurée par ses parents au contrat de mariage
1713 (11.4.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 36) n° 10
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendreichen frawen Elisabethæ Obermüllerin, Gebohrner Wagenmännin, auch weÿland herrn Johann Georg Obermüllers, Geweßenen Metzgers und burgers zu Straßburg nunmehr beeder seel. nachgelaßener wittib Verlassenschafft – nach Ihrem den 13.ten Martÿ Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren 1. der Ehrn: und tugendsamen frawen Mariæ Elisabethæ Widenmeÿerin gebohrner Obermüllerin H. Philipp Reinhard Widenmeÿers Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg Ehelicher haußfrauen welche mit beÿstand Erstgedachts Ihres haußwürths der Inventation persönlich beÿgewohnt, 2. Mehr fr. Catharinæ Dannbachin gebohrner Obermüllerin Hn Christoph Dannbachs Metzgers und burgers alhier Zu Straßb. Ehewürthin so beÿständlich erstgedachts Ihres haußwürths in person Zugegen, so dann H. Johann Georg Obermülllers, auch Metzgers und burgers alhier welche Vor sich selbsten dem geschäfft persönlich abgewartet, alßo aller dreÿ der Jetzt abgeleibten frawen seel. mit oberwehntem H. Johann Georg Obermülllern auch seel. Ehelich erzeugter döchter, und Sohns, und Zu dreÿen gleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßener Rechtsmäßiger Erben – Actum Straßb. dienstags den 11.ten Aprilis A° 1713
Copia der Verstorbenen Frawen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pge. in Prot. C. fol: 898.b et seqq.
Copia Erster Nach Disposition, pge. in Prot. C. fol: 905 et seqq.
Copia Zweÿter Nach Disposition, pge. ibid. fol: 906 et seqq.
In einer alhier Zu Straßburg im Metzger Gießen gelegener und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Ane Hützen: und Schreinwerckh. In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der hindern Stub, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item Hauß, Hoffstatt, Höfflein undt Stallung, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, wie auch der Gemeinschafft eines bronnens, Gelegen alhier Zu Straßb. im Metzgergießen, einseit neben herrn Johann Daniel Würtzen dem Handelsmann, anderseit neben frawen Cleophe Winterin Wittib, hinden auff Hannß Jacob Datten deß Metzgers Wittib stoßend, davon gibt mann Jahrs Auff Johan: Bapt:æ dem Mehrern Hospital allhier 4. lb 4 ß d Zinnß, Lößig in Hgutt mit 100. Gold Gulden, Item 6. lb 5 ß d. Zinnß Jährlichen auff faßnacht H. Johann Ludwig Städeln Exsenat. und Jetzmahligen Fiscalen alhier widerlößig in Capital mit 125. lb ([biffé] So dann 8. lb Zinnß Jahrs auff Ostern dem allmoßen beÿ E.E. Zunfft zur Blum alhier, Lößig in Hgut mit 200. lb) sonsten ist dieße behaußung Ledig, eigen vnd ist diselbe durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuth, vermög einer apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 12. Apr. A° 1713. über vorgemaldte beschwerden hiehero angeschlagen, umb 220. Darüber sagt i. Teutschen perg. Kbr. mit der St. St. anh. C.C. Insiegel verwahrt, deßen datum den 14. febr. A° 1678. mit altem N° 1 notirt
([biffé] Item Ein Metzig banckh (…)
– Abschatzung den 12 April 1713. Weilandt der Tugend samen Fraw Elisabetha Obermüllerin seel : hinderlaßene Erben ist eine behaußung alhier der Statt Straßburg in dem Metzger Gießen gelegen ein seith neben dauitt Müllers wittib, anderseith neben Johann Daniel Würtz dem Kauff Man, hindten auff hanß Jacob datten wittib Stosend. Welche behaußung holtz hauß schaff Stall und schwein Stall bauch Küchen Und gewölbter Keller, sambt aller Ihrer recht und gerechtig Keit sich in der besichtigung befunden und durch der Statt Straßburg geschwornenn werckh Meister Jetzigen breiß nach angeschlagen wirdt Vor und Vmb Neün hunder Gulden
Der andter begriff (…)
Schulden in das Erb zugeltend (…), Item Johann Georg Obermüller der Sohn und Mit Erb soll wegen daß Ihme in seiner Eheberedung vom 17. Jan : 1704. übergebenen Metzig bancks und. der Großen Metzig (…), 250.
Rubricæ hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 136, Sa. Geräucht fleisch 25, Sa. Weins v. Leerer Vaß 6, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener ring 5, Sa. Baarschafft 147, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 220, Sa. der Schuld 250, Summa summarum 794 lb – Schulden auß dem Erb zu bezahlend 60 lb – Summa Finalis Inventarÿ 733 lb
Extractus Auß H. hannß Georg Obermüllers deß Metzgers und frawen Marthæ gebohrnee Kreüchemlin beeder Eheleuth den 17. Janu. 1704. ufgerichtet und Sub Signatura privata außgefertigten Eheberedung
(Abtheilungs Register, f° 10) Eÿgenthumb ane einer Behausung Anlangend
Die in der Statt Straßburg Am Metzger Gießen Gelegene behaußung, hoffstatt, höfflein und Stallung betreffend, hatt herr Johann Georg Obermüller der Sohn, solche seinen beeden Schwestern und Miterben, Frawen Mariæ Elisabethæ Wÿdenemeÿerin und frawen Catharinæ Dannbachin, falls sie Ihme den in seiner Eheberedung verschriebenen Metzger banck ohn disputirtlich laßen, für freÿ ledig und eigen cedirt und übergeben, Allermaßen dieselbe solche mit constens Ihrer Ehevögte übernommen, nemblich umb 862. lb
Elisabeth Wagenmann veuve de Jean Georges Obermüller passe de nouvelles dispositions testamentaires
1709 (10. 7.br), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 18
(Testament) persönlich erschienen die Viel Ehren und tugendreiche Elisabetha Obermüllerin gebohrne Wagenmännin, Weÿl. herrn hannß Georg Obermüllers, geweßenen Metzgers und burgers alhier zu Straßburg seel. hernach beschriebener behausung Wittib, und uns guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandts und Gespräches, zuvernehmen gegeben, waß maßen Sie sich in Ihrem den 19.ten Januarÿ A° 1704 Vor Weÿland herrn Elia Mathæo Wincklern, notariio publico nun seel. auffgerichtetem Testamento nuncupativo, nicht allein änder: minder: mehr: und gäntzliche Cassirung, sondern auch dieses außtrucklichen Vorbehalten, daß wann Sie in das fürkünfftige etwas vor einem Notario und allein Zweÿen Gezeugen ferner Verordnen und Disponiren würde, daß es macht und Crafft haben soll, alß wann es gedachtem Ihrem Testamento bereits einverleibet were, Crafft solchen Vorbehaltes nun, wolte Sie durch gegenwärtige Nach Disposition, weiters und daß ohngezwungen und ohngetrungen Verordnen, wie hernacher folgen thuet (…), den 10. Septembris A° 1709
[unterzeichnet] elisabeta obermilerin
Le tailleur Philippe Régnard Wiedenmeyer et Elisabeth Obermüller hypothèquent la maison au tonnelier Jean Jacques Demuth
1716 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 432
Philipp Reichardt Widenmeÿer schneider und Elisabetha geb. Obermüllerin beÿständlich Joh: Georg Obermüller metzgers und Christoph Dambach auch metzgers
in gegensein Joh: Jacob demuth kiefers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier im metzger gießen, einseit neben frauen winterin anderseit neben andres Wolff hinten auff Datten stoßend gelegen
Catherine Obermüller, femme du boucher Christophe Dannbach, cède à sa sœur Marie Elisabeth Obermüller, femme du tailleur Philippe Régnart Wiedenmeyer la somme qu’elle lui doit sur sa part de maison
1717 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 69
Catharina geb. Obermüllerin beÿständlich Christoph Dambachs metzgers ihres mariti
in gegensein Mariæ Elisabethæ gebohrner Obermüllerin beÿständlich Philipp Reinhard Wÿdemeÿers des schneiders
demnach sie Catharina annoch 200 pfund d. ahn besagten ihrer schwester Maria Elisabetha kauffschillings rest wegen ihrer behausung cum appert. ahm metzgergießen, einseit neben dem weißenschwanen anderseit neben Daniel Winters wittib hinten auff Jacob daten wittib (schuld cession)
Philippe Régnard Wiedenmeyer, tailleur originaire d’Ingwiller, épouse en 1695 Elisabeth Obermüller et devient bourgeois quelques jours après
Mariage, Saint–Nicolas (luth. f° 36–v, n° 13), Mittwochs den 15. Junÿ st. n. 1695. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarkirchen Zu St Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Philipp Reinhard Wiedenmeyer der leedige Schneider und burger alhier, weÿl. Lorentz Wiedenmeyerß geweßenen Ackermanß Zu Ingwiller, Hanauischer herrschafft nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Elisabetha H. Johann Georg Obermüllerß deß Metzgerß und burgerß alhier eheliche tochter, welche auch neben mit und nachgesetzten Zeügen unterschriebenen haben [unterzeichnet] Philip Reinhard Widenmeÿer, Elisabetha Obermüllerin als hochzerin (i 40)
4° Livre de bourgeoisie, f° 656
Philipp Reinhardt Widenmeÿer der schneider Von Ingweiler Weÿl. Lorentz Widenmeÿers gew: ackermanns allda hint: sohn empfangt das burgerrecht Von Elisabetha Obermüllerin, Joh: Georg Obermüllers des Metzgers Vnd burgers allhier Ehl: tochter seines haußfr. p. 2. goldR. 16. ß so bereit beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zu Vor ledig stands geweß Vnd Wird Zu E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 1. 7.bris 1695.
Inventaire après le décès de Philippe Régnart Wiedenmeyer qui laisse cinq enfants issus de sa veuve. La somme finale de l’inventaire s’élève à 499 livres
1720 (11.3.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 47) n° 9
Inventarium über Weÿland Herrn Philipp Reinhard Wÿdenmeÿers, Geweßenen Schneiders und burgers allhier seeligen Verlassenschafft – nach seinem den 19. febr. deß nechst abgelegten 1720.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren, der Ehren und tugendsahmen fr. Mariæ Elisabethæ Österlinin gebohrne Wÿdemeÿerin, Mr Augustin Österlins Metzgers und burgers alhier Ehel. Haußfr: beÿständlich deßelben Ihres Haußwürths, Mehr Hn Johann Christoph Dannbachs auch Metzgers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Heinrich Wÿdemeÿers, Ledigen Schneiders, Johann Philippen, Mariæ Salomeæ, Margarethæ und Johann Daniels der Wÿdemeÿeren dießer fünff lediger Geschwüsterd alßo aller Sechs deß Jetzt Verstorbenen mit Hernach gemelten seiner hinterbliebeneen wittib Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben Vorgenommen – Actum Straßb: Montags d. 11.ten Martÿ A° 1720.
Copia der Eheberedung, pge. in Prot: C. fol: 201.b et seqq.
In einer alhier Zu Straßb: ane dem Metzger Gießen gelegener in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Hültzen und Schreinwerckh, in der Cammer A, In der Cammer B, Vor diesem Gemach, Im Obern haußöhren, In der Kuchen, In der Stub Cammer, Im Keller
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (W.) Item Hauß, Hoffstatt, Höfflein v. Stallung, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, wie auch der Gemeinschafft eines bronnens, Gelegen alhier Zu Straßburg im Metzger Gießen, einseith neben herrn Johann Martin Böhmen dem Würth Zum Schwanen, anderseith neben frawen Cleophe Winterin Wittib, hinden auff Hannß Jacob Datten deß Metzgers Wittib stoßend, davon gibt mann Jahrs Auff Johannis Baptistæ dem Mehrern Hospital allhier 4. lb 4 ß d Zinnß, Lößig in Hgutt mit 100. Gold Gulden, Item 6. lb 5 ß d. Zinnß Jährlichen auff Martini dem Weÿsenhauß Alhier widerlößig in Capital mit 125. lb, Mehr 10. lb d Zinß dem Diaconat corpori der Kirch zu St. Niclaus alhier Jahrs auff den 1. febr. Lößig mit 200. lb So dann 7. lb 10. ß d Zinnß Gedachtem Corpori Jahrs auff Johannis Baptistæ, Lößig in Hauptgutt mit 150. lb d, sonst Ledig, eigen v. ist dieße behaußung durch der Statt Straßburg Werckhleuth vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung vom 14. Martÿ 1720. hiehero angeschlagen, umb 421. Darüber sagt i. teutsch. perg. Kbr. mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 14. febr. Anno 1678. mit altem N° 1 notirt
– Abschatzung d 14 Martzÿ ano: 1720: Weÿlandt deß Ehren haffte Und bescheÿten H. Joh: Philippus Wittmeiger Seell: hinder Lassenen, Frau Witib Und Erben, ist Eine behaußung Alhier in der statt Straßburg in dem Metzger gißen gelegen Ein Seith Neben H: Dauit windter Seel. Erben: Ander seith Neben H: Johann Martin Bau Man Wirt Zum schwanen, hinden auff: H. Joh: Jacob dathen: seel: Erben stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, hauß Ehren, stuben, Kammern dar Neben, Stallung, hinder gang, hauß Ehren, auch stallung ein Gewölbter Keller, Ein Klein Vorter gebeÿ Mit einen halben dach Stübell, bauch Küchen, hoff, Vndt brunen, sampt Aller Ihrer gerechtig Keit, Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleithen in der besichtigung befundten, Und dem Jetzigen preiß, Nach, an geschlagen wirt, Vor, undt, Vmb Zweÿ tausendt Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen werckh leüthe, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werckhmeister deß Meinster, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmer hofs
Ergäntzung der Erben ermangelnden unveränderten Gutts. Vermöh Inventarÿ über beÿder geweßener Eheleüth für unverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen durch Herrn Andream Schmidt Notm. den 15. Septembris Anno 1695. auffgericht
Norma hujus inventarii, der Wittib unverändert Vermögenn Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschirrs 1, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Baarschafft 15, Sa. Eigenthums an einer behaußung 421, Sa. Ergäntzung (208, deren Abzug 296, Bleibt also schuldig 87), Summa summarum 484 lb – Schuld 87 lb, Nach deren Abzug 396 lb
Dießem nach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 2, Sa. Ergäntzung (21, Abzug 15 ß, remanet) 20, Summa summarum 23 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 70, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Lerer Vaß 18 ß, Sa. Theilbaren silbergeschmeids 2 Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schulden 102, Summa summarum 180 lb – Schulden 101 lb, Nach deren Abzug 79 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 499 lb
Ungewiße Schulden in das Erb Zugelttend 26 lb
Elisabeth Wiedenmeyer née Obermüller hypothèque sa maison au receveur de l’Orphelinat Jean Heupel
1720 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 317–v
Elisabetha Widenmeÿerin geb. Obermüllerin beÿständlich Joh: Georg Busch schneiders ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: heupel schafners im waÿßenhauß – schuldig seÿe 25 pfund in billets de banque
unterpfand, ihr hauß cum appert: im metzger gießen, einseit neben davidt winters wittib anderseit neben Böhm dem schwanen würt hinten auff Joh: Jacob Datten wittib
Elisabeth Obermüller veuve de Philippe Wiedenmeyer hypothèque sa maison à l’épicier Jean Daniel Steinbach
1724 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 5
Fr. Elisabetha geb. Obermüllerin weÿl. Philipp Wiedenmeÿer Schneiders wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Georg Busch auch Schneiders
in gegensein H. Johann Daniel Steinbach des Specierers
entlehnt, In ihrer allhier ahm Metzgergießen einseit neben der behausung zum Schwanen anderseit neben weÿl. david winthers wittib hinten theils auff die dattische wittib theils auff Johann Philipp Steinbach dem metzger gelegenen behausung, zwo stiegen hoch Eine stub Kuchen haußöhren Stubkammer und zwo nebens Kammern, Ferner auff dem dritten und vierdten Stock eine Kammer und zwo Bühnen, weither den größten unterschlagenen theil des Kellers, mehr unten beÿm eingang des haußes einen laden ein haußöhren unten einen unterschlag, So dann die stallung und häubühn – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 32 pfund
Elisabeth Obermüller veuve de Philippe Wiedenmeyer hypothèque sa maison à son petit fils Philippe Henri Wiedenmeyer
1728 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 72
Fr. Elisabetha geb. Obermüllerin weÿl. Philipp Wiedenmeÿer gewesten Schneiders wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres tochtermanns Augustin Oesterlin Metzgers
in gegensein Michael Diemer des Weißbecken als vogts weÿl. Philipp Heinrich wiedenmeÿer Schneiders einigen kindts Philipp Heinrich Wiedenmeÿer, ihres Enckels, schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Metzgergießen, einseit neben dem hauß zum Schwanen, H. Böhm dem weinhändler gehörig, anderseit neben Jacob Winter dem Metzger oder deßen Mutter die wintherischer wittib hinten auff weÿl. hannß Georg Datt des metzgers wittib
Elisabeth Obermüller veuve de Philippe Wiedenmeyer meurt en 1745 après avoir vendu sa maison. Elle laisse cinq enfants ou leur héritier. Ses biens s’élèvent à 30 livres.
1745 (16.8.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 364) n° 198
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Mariä Elisabethä Wiedenmeÿerin gebohrner Obermüllerin auch Weÿland des Ehren: und Vorgeachten Meister Philipp Reinhard Wiedenmeÿers, des geweßenen Schneiders und burgers alhier nunmehr seel. hinterlassener wittib nun ebenmäßig seel. Verlassenschafft – als dieselbe Mittwochs den 28.ten ses verwichenen Monats Julÿ dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der seelig verstorbenen mit vorgedachtem Ihrem geweßenen haußwürth ebenmäßig seel: ehelich erziehlten Sohn, töchter und Enckels, alß deroselben ab intestato verlaßener Rechtsmäßiger Erben – So beschehen in Straßburg auf Montag den 16.ten Augusti Anno 1745.
Die Abgeleibte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Elisabetham Osterlinin gebohrne Wiedenmeÿerin, Augustin Österlin des Metzgers und burgers alhier Ehefrau, welcher mit assistentz S.T. Herrn H. Brackenhoffers Notarÿ jurati publici und berühmten Practici Ihres geordneten herrn Curatoris ad Lites, 2.do Weÿland Meister Johann Heinrich Wiedenmeÿers geweßenen Schneiders und burgers alhier seel. mit auch Weÿland Frauen Anna Maria gebohrner Schneiderin ebenmäßig seel. ehelich erzeugten sohn, Philipp Heinrich Wiedenmeÿer, Ledigen Becken deßen geschwornenn Vogt, herr Michael Diemer der weißbeck und burger alhier, 3.tio Meister Philipp Wiedenmeÿer den Schneider und burgern alhier, welcher ebenmäßig in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, 4.to Frau Mariam Salome Gruberin gebohrne Wiedenmeÿerin Johann Grubers des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, 5.to Frau Margaretham Kiefferin gebohrne Wiedenmeÿerin, Friderich Kieffers des Kornwerffers und burgers allhier Ehegattin, Alßo alle Fünff der seelig verstorbenen mit Eingangs gedachtem Weÿland Meister Philipp Reinhard Wiedenmeÿer dem geweßenen Schneider und burgern alhier Ihrem haußwürth ebenmäßig seel. ehelich erzeugte Sohn, töchter und Enckel, auch ab intestato zu Fünff gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Erben
In einer allhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 6, Sa. baarschafft 73, Summa summarum 79 lb – Schulden 48 lb, Detrahendo Verbleibt 30 lb
Elisabeth Obermüller veuve de Philippe Wiedenmeyer vend la maison au charron Jean Thiébaut Willig et à Marie Madeleine Ott
1743 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 462–v
Johann Philipp Widenmeÿer der schneider als mandatarius seiner mutter Fr. Maria Elisabetha geb. Obermüllerin weÿl. Philipp Reichard Widenmeÿers des schneider mit beÿstand Johann Joachim Schwing des versilbert knopffmachers
in gegensein Johann Diebold Willig des wagners und Mariæ Magdalenæ geb. Ottin
eine behausung, zween höffen, stallung, bronnen und hoffstatt samt allen übrigen derselben gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Metzgergießen, einseit neben S.T. H. XXI Paul Gottfried Gambs ux. noe. anderseit neben weÿl. Johann Jacob Winther dem metzger wittib und erben hinten theils auff Michael Datt den lichtermacher theils auff Samuel Schrag den Stadt: seÿlers und Consorten – von seiner mutter theils als ein elterlich erb theils aber als ein von ihren geschwisterden im unvertheilt erb käufflich angenommenes guth – um 100 goldgulden od. 400 R, 175 lt 400 und 200 lt capitalien (verhafftet, geschehen um) 450 pfund
Thiébaut Willig, charron originaire de Pfulgriesheim, épouse Marie Madeleine Ott fille de tanneur. Il devient bourgeois quelques jours après. Les nouveaux conjoints font dresser l’inventaire de leurs apports
Mariage, Saint–Thomas (luth. f° 36 n° 179), 1741 – Mitwoch den 23. Aug. sind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Ausruffung zu St. Thomæ und St. Nicolai, zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet word. diebold Willig der ledige Wagner, Johann Georg Willig Metzgers u. burgers zu Pfuhlgriesheim ehel. Sohn u. Jungfr. Maria Magdalena hrn Georg Friderich Ott Rothgerbers und burgers alhier ehel. tochter [unterzeichnet] diebold Willig Alls hochzeiter, Maria Magdalena Ottin als hochzeitin (i 37)
Livre de bourgeoisie 1740–1754 (VII 284) p. 64
Diebold Willich der Wagner Von Pfulgrießheim gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Magdalena Georg Friderich Otto burgers und Rothgerbers allhier tochter um den Alten burgerschilling und Will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth jur: d. 11.ten 7.bris 1741.
Inventaire des apports
1741 (6.10.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 31) f° 643
Inventarium über Mr diebold Willig, Wagners und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Ottin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben
so beschehen in Straßburg in gegenwarth beiderseitiger geliebter Väter und der Ehefrauen annoch ohnentledigten vogts auf Freÿtag den 6. octobris Anno 1741. (Eheberedung ist N° 261)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 46, Sa. Werckzeugs und holtzes Zu dem Wagner handwercks gehörig 18, Sa. Früchten 16, Sa. Weins 6, Sa. Silbers 5, Summa summarum 92 lb – haussteuren 26 lb, des Ehemanns gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen 118 lb
Demnach wird auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 89, Sa. Kleidung und weißgezeugs 90, Sa. Silbers 28, Sa. Goldener Ring 19, Sa. baarschafft 324, Summa summarum 552 – haussteuren 26 lb, der Frauen in die Ehe gebrachte Völlige Nahrung 578 lb
Jean Thiébaut Willig et Marie Madeleine Ott hypothèquent leur maison au maréchal ferrant Jean Werner le jeune pour en payer le prix d’achat
1743 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 463–v
Johann Diebold Willig der wagner und Maria Magdalena geb. Ottin mit beÿstand ihres schwagers Johann Erhard Schwing des sattlers und ihres geschwistrig kinds Friedrich Ott juniois des rothgerbers
in gegensein Johannes Werner Junioris des huffschmidt – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, zween höffen, stallung, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane dem Metzgergießen, einseit neben S.T. H. XXI Paul Gottfried Gambs ux. noe. anderseit neben weÿl. Johann Jacob Winther dem metzger wittib und erben hinten theils auff Michael Datt den lichtermacher theils auff Samuel Schrag den Stadt: seÿlers und Consorten
Jean Thiébaut Willig et Marie Madeleine Ott hypothèquent leur maison au gainier Daniel André Unselt
1751 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 327–v
Diebold Willig der wagner und Maria Magdalena geb. Ottin mit beÿstand Georg Friedrich und Johann Jacob der Ott ihrer brüder
in gegensein Daniel Andreas Unselt des säcklers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, stallung, bronnen, zween höffen und hoffstatt ane dem Metzgergießen einseit neben ST. H. XV. Gambß uxorio noe. anderseit neben Wintherischen erben hinten auff Michael Datt den lichtermacher zum theil theils auf der Albrechtischen wittib
Thiébaut Willig a chargé Chrétien Schneider de lui construire un bâtiment sur rue. Il est en procès avec la veuve Datt, propriétaire de la maison à l’arrière de la sienne (n° 93 sur le plan Blondel). L’acte déposé est un accord relatif au portail d’entrée sur rue
1761 (3. 7.bris), Me Albert (6 E 41, 851) n° 31
Actus depositionis Eines auf ansuchen Mstr. diebold Willigs des Wagners von hier durch Christoph Schneider den Maurermeister dressirten procès verbal
auf Ansuchen Mr Diebold Willigs des Wagners habe ich Johann Christoph Schneider Maurer und Steinhauer Meister mich mit zuziehung (…) in gedachten diebold Willig behaußung ane dem Metzgergießen gelegen begeben und an dem neuen Gebäud vornen auf die Gaß herauß, welches durch den zwischen ihme und der Dattischen Wittib seithero obschwebetem aber nun mehro aufgeschobenen process unterbrochen worden, wiederum den anfang zu machen und solches nach Innhalt des aus vorgewießenen Augenscheins vom 28. mart. 1760 wie auch deren beÿ E.E. Kleinen Rath den 14. april und 3. septembris daraufhin ergangenen bescheiden ingleichem in confomitæt des den 2. Januarÿ dießes Jahrs neuerdings vorgenommenen augenscheins, an welchen dieße Parthen durch fernern bescheid vom 1. Junÿ jüngst verwießen worden genau einzurichten, Allwo ich dann das angefangene Thor: Gewänd am vordern gäbel auf die gaß aus seinem Platz wo solches seith dem den 2. Januarÿ dießes jahres darüber genommenen augenschein noch existirt hat, außgehoben und selbiges so forth um 5 Zoll so ich sowohl als die zeugen sebst mit meinem Meßstaab gemeßen auf dem durchgang hinein wärts gerucket, so forth habe ich die angefangene neue hindermaur auch aus dem Platz außgehoben und mit der Schnur die flucht von sein Meister Willigs Schlupfthor biß an das thorgewänd des vordern gäbels gezogen und nach solcher flucht gedachter hintermaur auch beßer hineinwärts gerucket wodurch das ein Zoll an derselben abgeschnitten worden und mittelst deßelben die flucht recht gezogen geweßen, nach deme am Montag daraufhin als am 7.ten dießes die arbeit fertig und in ohnveränderlichen stand war, (…) vorbesagter Meß zurückgebracht nach der durch mich Sie selbsten vogenommene abmeßung die Sach in dem gehörigen stand mithien also befunden, daß an dem vordern thorgewänd 5 Zoll und an der hintern Maur fast gar ein Zoll abgeschitten und hineinwärths geruckt, infolglichen die flucht von des Meisters Willigs Schlupfthor auf solche arth wie vorgemeldt gezogen war – ne varietur den 27. 9.br
(traduction) à la requête du charron Thiébaut Willig, je soussigné Jean Christophe Schneider, maçon et tailleur de pierres me suis rendu, accompagné de (…), dans la maison dudit Thiébaut Willig pour reprendre le nouveau bâtiment dont l’avant donne sur la rue et qui a été interrompu par le procès en cours mais actuellement ajourné entre lui et la veuve Datt, d’après la teneur de la visite des lieux en date du 28 mars 1760 et les décisions rendues par le Petit Sénat le 14 avril et le 3 septembre suivants, aussi conformément à la nouvelle visite des lieux qui a eu lieu le 2 janvier de la présente année et que les parties ont été priées d’observer exactement. J’ai constaté que le mur du portail sur le pignon avant qui donne sur la rue a été déplacé de 5 pouces vers l’arrière à l’intérieur du passage par rapport à l’endroit où il se trouvait encore le 2 janvier lors de la visite des lieux ainsi que je l’ai mesuré avec mon mètre de même que les témoins, j’ai aussitôt déblayé le nouveau mur arrière qui est commencé, j’ai pris à la corde l’alignement depuis la porte du passage du sieur Willig jusqu’au mur du portail du pignon avant et j’ai reculé ledit mur arrière davantage vers l’intérieur en suivant cet alignement et en supprimant un pouce du mur, ce qui donne le bon alignement.
Le lundi suivant 7 courant le travail était terminé dans son état définitif, (…) j’ai repris mon mètre en suivant la mesure que j’ai prise moi-même et j’ai constaté que le mur correspond à ce qui a été prescrit, qu’on a enlevé 5 pouces au mur avant du portail et presque un pouce au mur arrière et qu’on l’a reculé vers l’intérieur, c’est-à-dire que l’alignement à partir du portail du passage Willig correspond à ce qui a été dit. Ne varietur, le 27 septembre.
Jean Thiébaut Willig et Marie Madeleine Ott hypothèquent leur maison au boutonnier Jean Geofroi Schæffer
1765 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 624
Diebold Willig der wagner und Maria Magdalena geb. Ottin beÿständlich ihres bruders Georg Friedrich Otto des rothgerbers und ihres vetters Philipp Jacob Huth des krempen
in gegensein Johann Gottfried Schäffer des knopffmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Metzgergießen einseit neben ST.H. Ammeister Gambs anderseit neben Wernerischen wittib und erben hinten auff den Dattischen erben
Jean Thiébaut Willig et Marie Madeleine Ott hypothèquent leur maison au banquier François Léonard Œsinger
1768 (12. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 132)
Obligation – Thiebault Willig Bourgeois charron et Marie Madeleine née Ott assistée de Jean Christophe Schneider Mr Masson et Jean Bernard Steinhelber maréchal ferrant
au Sr François Leonard Oesinger Banquier pour lequel Jean François Dennig son commis, 600 livres tournois
hypothèquent, leur maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scituée en cette ville rue de l’Egout des Bouchers M Gambs L’ammesitre d’une part la veuve Werner maréchal ferrant d’autre par derrière la veuve Datt
Inventaire après le décès de Thiébaut Willig qui délaisse cinq enfants de sa veuve. La somme finale de l’inventaire présente un déficit de 67 livres
1770 (20.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 68
Inventarium und beschreibung aller derjenigen so liegend und fahrenden, unverändert, verändert und theilbaren Haab und Vermögenschaft, so Weil. der Ehrsame Mr Diebold Willig, der gewesene Wagner und burger nunmehro seel. nach seinem Sonntag den 18.den februarii 1770 aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem Zu End gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Mr Theobald Bäuerle, Zimmermanns und burgers alhier, des Verstorbenen seel. ehelich erzeugter diesem Eingang Inventarii gleich nachbenambßter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben geordnet und geschworenen Vogts, wie auch der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Ottin, erstgemelten des Defuncti seel. hinterbliebenen Wittib selbsten, unter beÿstand des Ehrengeachten Meister Joh: Bernhard Steinhelber des Hufschmids und burgers alhier nach Ordnung ersucht und inventirt worden – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem Metzger gießen gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behausung Mittwoch den 20.ten Junÿ 1770.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlassen alß 1.mo Mr Johann Georg Willig, den Wagner und burgern alhier, 2.do Jgfr. Mariam Salome Willichin, so auch unter beÿstand von erstgemeltem ihrem bruder, 3.tio Johann Jacob Willig, so auch großjährigen alters, 4.to, Johann Daniel Willig, so 14. Jahr Zurückgelegt, und 5.to Margaretham Barbaram so in das 11.te Jahr gehet, deren Zweÿ letztern und minderjährigen Kindern Vogt ist eingangs gemelter Mr Joh: Theobald Bäurle der Zimmermann und burger alhier – Alle Fünff des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugte Kindern und ab intestato zu gleichlingen Antheilern verlaßene Erben
Bericht zu gegenwärtigem Inventario. (…) daß nicht nur denen Kinderen und Beneficial Erben kein vätterlich Guth außfallen sondern sie annoch um ihre zuthun habende Ergäntzung Forderung einigen Rückstand leÿden werden, weßwegen sie auch sogleich auf die theilbare Massam tam active quam passive Verzug thun und sich nur allein mit dem betrag ihres unveränderten Guths begnügen wolle.
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine behaußung zween höff, Stallung, brunnen und hoffstatt, mit allen deroselben übrigen begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane dem Metzger gießen, anderseit neben H. Rathh. Flach anderseit neben Weil. Johannes Werner des gewesenen hufschmids seel. hinterlaßener Wittib und Erben, und huten aufg Weil. Michael Datten des gewesenen Lichtermachers Wittib und Erben, zum theil und theils auf H. Juncker den tabackfabricanten und Consorten stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach passive eingetragene Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch (die Werckmeister) zufolg deroselben unterm 18.ten Juni 1770. schriftlich außgestellten und beÿ dieses Inventarii concepto verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins gewürdiget und angeschlagen worden um 1500 R. oder 750. Hierüber ist besagend vorhanden ein teutscher pergamentener in alhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertigter und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrten Kaufbrief de dato 2. X.bre 1743. weißend wie beede nun zertrennte Ehepersohnen obbeschriebene behaußung von Fr. Maria Elisabetha Widemännin gebohrner Obermüllerin, weil. Phil. Reinhard Widenmeÿer des gewesenen Schneiders und burgers alhier hinterlassener Wittib käuf und eigenthümlichen an sich gebracht, Ferner ein dergleichen Gant Kaufbrief mit der Stadt Straßburg anhangender großeren Insiegel versehen de dato 14. 9.bris 1665.
Ergäntzung der hinterbliebenen wittib ährnder der Ehe abgegangenen unveränderten Guths – anfänglich vermög des über beeder nun Zertrennten Ehepersohnen einander un den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften durch nun Weil. hrrn Notarium Joh: Phil. Lichtenbergers, den 6. 8.bris Anno 1741 aufgerichteten Inventarii
Ferner Zufolg der von nun Weil. Hr Notario Johannes Brackenhoffer, den 5.ten 8.bris 1743. außgefertigten Designatio, inhaltend was ihro der hinterbliebenen Wittib von weil. Sophiæ Dorotheæ Dambächin, gebohrner Ottin, Mr Joh: Christoph Danbach des Küblers u. b. alhier geweßener Ehefr. ihrer leiblichen Schwester seel. vor einen 5. theil erblich zugekommen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert, Sa. hausraths 16, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Rings 4, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 2268, Summa summarum 2340 lb
diesem nach so wird auch der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. des Holtzes u. Werckzeugs Zum Wagner handwerck gehörig 103, Sa. des Silbers 2, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung 750, Sa. der Schulden 70, Summa summarum 954 lb – Schulden 3362 lb, In Vergleichung, passsiv onus 2408 lb – Endliches Passiv onus loco der Stall summæ 67 lb
Widems Verfangenschaft, davon das Eigenthum der Wittib unveränderte Vermögenschaft gehörig. Es hat nämlich Weiland Herr Georg Friderich Otto der älter gewesene Rothgerber u. lederbereiter auch burger alhier in Kraft des 6. Puncten der mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Catharina Salome gebohrner Eckelin seiner nunmahlig hinterlaßener Wittib der dißortigen Wittib sief Mutter vor H Notario Joh: Phil. Lichtenberger am 12. ten 8.bris 1740. aufgerichteten Eheberedung deroselben zu einem vor: Widem verschrieben die summ von 500. lb (…)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Diebold Willig dem leedigen Wagner des Ehrbar und bescheidenen Joh: Georg willig burgers und Ackersmanns Zu Pfuhlgrießheim mit Frauen Salome gebohrner Heÿin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Ottin des Ehrsam und Wohl vorachtbahrn H Georg Friderich Otten des ältern Rothgerbers lederbereiters und burgers alhier mit Weil. Frauen Maria Salome gebohrner Pickin seel. ehelich erzeugter tochter als der Jungfr. Hochzeiterin ane dem ander theil – Also abgehandelt in Straßburg in Præsentia eingangs gedachter beeder Väter ferner Johann Weber burgers zu Mundolsh. des hochzeiters Vaters einbändigen bruders und H. Johann Phil: Strohlen Kiefers u. Weinhändlers alhier auf des hochzeiters, so dann auf der Jungfr. hochzeiterin Seiten Hn Joh: Georg Picken bierbrauers alhier deroselben geschwornen Vogts auf Montag den 17. Julÿ Anno 1741. Johann Philipp Lichtenbgerer Notarius
Marie Madeleine Ott meurt dix ans après son mari. La somme taillable de sa succession s’élève à 414 livres
1780 (30.3.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 866) n° 233
Inventarium über Weil. der Tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Willigin gebohrner Ottin, auch weil. Mr Diebold Willig, des gewesenn Wagners und burgers alhier seel. hinterlassener Wittib, nunmehr auch seel. Verlassenschafft – nach ihrem den 13.ten 8.bris des verfloßenen 1779.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem Zu End gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Defunctæ seel. ab intestato zu Erben Verlaßener Kindere nach Ordnung ersucht und inventirt worden – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem Metzger gießen gelegener dem dißortigen ältesten Sohn Eigenthümlich zuständiger behausung auf Donnerstag den 30.ten Martii Anno 1770.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlassen nahmentlich und 1.mo Mr Joh: Georg Willig, den Wagner und burgern alhier, 2.do Jgfr. Mariam Salome Willigin, so majorennis und beÿständlich erstgemeltem ihres ältesten bruders, 3.tio Johann Jacob Willig, den leedigen auf der Wanderschafft befindlichen Spengler, 4.to, Johann Daniel Willig, den leedigen bildhauer so auch auf der Wanderschafft befindlich, und 5.to Jgfr: Margaretham Barbaram Willigin, so großjährigen Alters, Welche dreÿ letztere annoch mit Hn Theilbar Bäuerle dem Zimmermeister und burgern alhier bevögtiget – Alle Fünff der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem ihrem auch verstorbenen Ehemann ehel. erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichlingen portionen verlaßene Erben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 18, Sa. Silber 6 ß, Sa. des goldenen Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 681, Sa. Schuld 21, Summa summarum 722 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend 149 lb – Beschluß summa 572 lb – Stall summa 414 lb
Marie Madeleine Ott veuve de Thiébaut Willig délaisse la maison à son fils Jean Georges Willig pour 850 livres
1774 (5.2.), Me Schaeff (6 E 41, 875), n° 43 (I), (transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 648, f° 68–v le 16 février suivant)
Fr. Maria Magdalena Willigin geb. Ottin Weil. Lt. Diebold Willig des gewesenen Wagners Wittib mit H. Joh: bernhard Steinhölber dem hufschmidt verbeÿstandet
in gegensein Mr Johann Georg Willig des Wagners ihres sohns
Eine ihro eigenthümlich zuständig alhier zu Straßburg ane dem metzger giesen gelegene behaußung zween höff Stallung bronnen und hoffstatt mit allen derenselben übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, einseit neben H. XXI Flach anderseit neben Weil. M. Johannes Werner des gew. hufschmidts hinterlassenen Wittib und Erben hinten auf Weÿl. Michael datten des lichtenmachers Wittib und Erben zum theil und theils auf H. N Juncker den taback fabricanten und Consorten – um 800 capitalien verhafftet – um 850 pfund
Jean Georges Willig s’est marié quelques années auparavant avec Marie Barbe Lobstein, fille de charron. Contrat de mariage et bénédiction nuptiale.
1770 (1.3.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 52
(Eheberedung) der Ehrenachtbare Mr Johann Georg Willich, Weil. Mr Johann Diebold Willich des geweßenen Wagners und burgers alhier mit der Ehren und tugendsahmen Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Ottin, ehelich erzeugt und nach tod verlaßener Sohn, als hochzeiter an einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Barbara Lobsteinin, Weil. Mr Andreas Lobstein, des gewesenen Wagners und burgers alhier mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Schmidin ehelich erzeugt nach tod Verlaßene Tochter als die Jungfrau Hochzeiterin – donnerstag den 1.ten Martÿ Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Georg Willig Als hochzeiter, Maria Barbara lobsteinin als Hochzeiterin
Mariage, Saint–Nicolas (luth. f° 100, n° 8)
1770 Montag den 12 Mertz sind nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch zu St. Niclaus ehelich eingesegnet worden Johann Georg Willig der ledige Wagner und burger alhier, weÿland diebold Willig, gewesenen Wagners und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen wittib Maria Magdalena, gebohrner Ottin, hinterlassener ehelicher Sohn, und Maria Barbara Lobsteinin weÿland Andreas Lobstein gewesten Wagners und burgers alhier mit deßen hinterlassenen wittib Maria Ursula gebohrnen Schmidtin hinterlassene eheliche tochter, wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Georg Willig als hochzeiter, Maria Barbara Lobsteinin als hoch zeiterin (i 103)
Inventaire des biens de Jean Georges Willig, charron, et Marie Barbe Lobstein. La masse du mari et celle de la communauté sont obérées de dettes. La femme engage une procédure pour conserver ses biens propres.
1789 (4.4.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 431
Inventarium über Meister Johann Georg Willig, des Wagners und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Lobsteinin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg dermalen activé besitzende Vermögenschaft und daraus zu bezahlen stehende passiva – Welche Inventur in betracht des obhandenen Schuldenlasts heutigem zu End gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des dißortigen Ehefraun, welche um Erlang: und Überkommung ihres unveränderten Vermögens, unter beÿstand herrn Andreas Lobsteins des Wagner: Meisters und burgers alhier, ihres leiblichen Bruders bereits beÿ E.E. Kleinen Rath das beneficium Cessionis das bittliche Ansuchen gethan – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem Goldgießen gelegenen behaußung, auf Samstag den 4. ten Aprilis anno 1789.
Ergäntzung der Ehefraun währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über der Ehefraun in der Ehe gebrachte Vermögenschaft durch mich den Notarium am 4. Aprilis 1789. darüber aufgerichteten Inventarÿ, hat sich daran mangelnd mithin deroselben zu ergäntzen befunden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefraun unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 12, Sa. silbers 7 ß, Sa. der Schuld 15, Sa. der Ergäntzung ist deductis deducendis 254 lb
Demnach so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Vermögenschaft unter einer Masse beschrieben, Sa. hausraths 14, Sa. des Holtzes und Werckzeugs zum Wagner handwerck gehörig 27, Summa summarum 42 lb – Schulden 492 lb, In Vergleichung, passiv onus 450 lb
Anhang Gegenwärtigen Inventarii, des Ehemanns unverändert und die theilbaren Vermögenschaft besteht wie hievornen fol. zu sehen in 42. wird nun darzu gelegt der Erlöß der dem Ehemann vor unverändert Zuständig gewesenen und ohnlängst auf alhiesiger Ganth versteigter behaußung mit 2005. So kommet des Ehemanns unverändert und die theilbare Vermögenschaft in allem zu stehen auf 2047 lb, davon abzuziehen 2242 lb, Compensando, des Ehemanns passiv onus 195 lb
Inventaire des biens propres de Marie Barbe Lobstein femme de Jean Georges Willig dans la maison rue des Bouchers
1789 (4.4.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 430
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Fraun Mariæ Barbaræ Willigin gebohrner Lobsteinin, Mr Joh: Georg Willig, des Wagners und burgers alhier Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft – zu beleb: und Erfüllung des 4.ten Punctens der mit auch obgedachtem ihrem Ehemann errichteten Eheberedung nach Ordnung ersucht und inventirt worden – So beschehen alhier zu Straßburg in beiseÿn obgemeten des Ehemann, Wie auch Mr Andreas Lobsteins des Wagners und burgers alhier, der Ehefraun leibl. bruders und hierzu erbettenen beistands in der ane dem Metzger: Gießen gelegenen behaußung auf Samstag den 4. ten Aprilis anno 1789.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Eingangs gedachter Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, Sa. hoffstatts 82, Sa. silbers 4, Sa. goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 103, Summa summarum 196 lb – die ihro gebührige helfte ane deren haussteuren 4 lb – der Ehefraun völlige Vermögenschaft 200 lb
Inscription de la vente par adjudication de la maison de Jean Georges Willig au profit du charron Jacques Bauer. Un exemplaire de l’acte de vente judiciaire est joint à l’acte de l’an XII
1789 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 176–v
Ganthkauff – Ist die Johann Georg Willig dem Wagner zuständig allhier am Metzger giesen, einseit neben N. fischer dem kiefer anderseit neben S.T. H. XV. Flach hinten auff Fr. Dattin lichtermacherin stoßend gelegene behausung N° 6 cum appertinentis
Jacob Bauer dem Wagner als letzt und meistbietenden um 4010 gulden den 1. aprilis jüngst adjudicit worden
Jacques Bauer expose la maison aux enchères pour 7 000 francs.
1804 (10 floréal 12), Strasbourg 7 (38), Me Stoeber n° 2405, 5639
Johann Jacob Bauer Wagners
die demselben gehörige behausung samt zubehörden im Metzger gießen mit Numero 6 bezeichnet, einseit neben burger Fischer kiefer anderseit neben burger Flach und hinten auff burgerin Datt Wittib – um 6940 francs capitalien verhafftet, ausgerufen 7000 francs
(Joint affiches)
(Joint Parchemin) Wir Leopold Carl Andreas von Neuenstein der Meister und der Rath des kleinen Raths der Stadt Straßburg thuen hiemit Kund und zuwißen, daß zufolg Unserer Erkanntnuß vom 12. mart. 1788 und derer von Uns den 7. mart. 1789 ertheilter und angeschlagenen Rufzeduln wie auf daraufhin vorgenommener Versteigerung die Joh: Georg Willig dem burger und Wagner alhier gehörige behausung samt zugehörden allhier in dem Mezgergiesen gelegen mit N° 6 bezeichnet einseit neben H. Fischer dem Kiefer anderseit neben S.T. H. XV. Flach und hinten auf Frau dattin Wittib Lichtermacherin stoßend (an) Jacob Bauer dem Wagner und burger alhier um die meistgebottene Summ derer 4010 gulden (…) adjudicirt den 1. apr. 1789, dem Contractuum Protocollo de Anno 1789 einverleibt worden, 4. maÿ 1789
Le Tribunal Civil rend un jugement d’expropriation contre Jacques Bauer, l’acheteur est le tonnelier Jean Philippe Christman
1804 (2 prairial 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 19, n° 43
(le 24 floréal 12) le Tribunal Civil a rendu le jugement suivant, entre la Cit. Marie Catherine Dürr veuve de Jean Christmann farinier demanderesse comparant par le Cit. Ker avoué d’une part et
Le C. Jacques Bauer Charron a Strasbourg defendeur en expropriation défaillant
à Jean Christmann farinier pour 6000 francs – Déclaration de command le 25 floréal, pour Jean Philippe Christman tonnelier
une Maison deux petites Cours y attenantes aisances appartenances et Dépendances située au quartier des Bouchers N° 6 à Strasbourg, d’un côté Daniel Fischer d’autre François Jacques Flach devant la rue et derrière les C. Held et Datt, évaluée en produit net à 60 francs – mise à prix par le poursuivant à la somme de 3000 francs
Jean Philippe Christmann se marie l’année suivante avec Madeleine Dorothée Dürr. Contrat de mariage et inventaire des apports
1805 (14 brumaire 14), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 344, 2543 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 f° 192 du 16 bru. 14
Contrat de mariage – Sr Jean Philippe Christmann marchand de vin né à Strasbourg le 12 juin 1776 fils de feu Jean Christmann marchand farinier et de De Marie Catherine Dürr
Dlle Madeleine Dorothée Dürr née à Strasbourg le 4 avril 1782 fille de Jean Dürr marchand poissonnier et de De Marie Dorothée Neulinger
Inventaire des apports
1807 (15.5.), Strasbourg 10 (19), Me Zimmer n° 353, 3171 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 146 du 15.5.
Inventaire des apports de Jean Philippe Christmann marchand de vin et de Madeleine Dorothée Dürr – Contrat de mariage souss. le 14 brumaire 14, mariés le 5 nivose ou 26 décembre 1805
le mari – meubles 252 fr, outils 1977 fr, vins argenterie 144 fr, numéraire 200 fr
bien paternel, calcul sommaire Me Schweighaeuser le 23 jan. 1782, 475 fr
propriété d’une maison a Strasbourg, savoir une Maison avec deux petites cours appartenances et dépendances scise a Strasbourg au quartier des Bouchers N° 6 entre les Sr Daniel Fischer et François Jacques Flach derrière Sr Held et Datt de la masse de Jacques Boner charron, le Sr Christmann est devenu propriétaire par expropriation forcée au Tribunal Civil 24 floréal 12 et déclaration de command, transcrit au bureau des hypothèques vol. 19 n° 43, estimée 6000 francs
total général 9049 fr, passif 5900 fr, reste 3149 fr et présents de noces 390 fr, total 3539 francs
la femme – meubles 1328 fr, argenterie 351 fr, numéraire 1000 fr, total 2639 fr, présents de noces 390 fr, total 3069 francs
Inventaire après le décès de Jean Philippe Christmann qui délaisse quatre enfants. La maison représente la plus grande partie de sa fortune.
1832 (27.4.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 3928 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 6v du 7.5.
Inventaire de la succession de Jean Philippe Christmann, tonnelier décédé le 27 avril dernier et de Madeleine Dorothée Dürr décédée le 21 du même mois – à la requête de 1. Charles Philippe Christmann, tonnelier, 2. Frédéric Charles Dürr, marchand de poissons, 1) mandataire de Théodore Christmann, fusilier au 10° régiment d’infanterie de ligne 4° bataillon 5° compagnie en cantonnement à Mittelbronn près Phalsbourg, et 2) tuteurde a) Julie 15 ans et b) Edouard 7 ans, en présence de Jean Daniel Christmann, fabricant parementier subrogé tuteur
dans une maison rue des Bouchers n° 6 faisant partie de la succession Christmann
immeuble propre du défunt, une maison avec aisances & dépendances située à Strasbourg quartier des Bouchers n° 6 d’un côté Mde Fischer d’autre M Flach division la rue des Bouchers derrière la cour du Sr Held – Cette maison est en ce moment louée en partie 1. au Sr Hirzler, journalier pour 30 francs par trimestre, 2. au Sr Bloch, commissionnaire pour 24 francs par trimestre, 3. à la veuve Gams pour 10 francs par trimestre
Titres et papiers, Contrat de mariage Me Zimmer le 14 brumaire 14, 2. jugement du Tribunal Civil de Première Instance du 24 floréal 12, adjugé à la barre du Tribunal une maison susdésignée pour 6000 fr
garde robe 104 fr, meubles 1804 fr, pas d’argent, déclarations actives 100 fr, passif 60 fr
Les enfants et héritiers Christmann cèdent leurs parts de maison à leur frère aîné Charles Philippe Christmann, tonnelier, pour 8 250 francs
1845 (12.12.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2938
1° Le sieur Edouard Christmann, boulanger, 2° De Julie Christmann épouse du Sieur Chrétien Weimar, ferblantier, 3° Ledit sieur Weimar, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, Me Weimar agissant en ces présentes 1° Pour assister & autorisée son épouse, 2° En qualité de mandataire du sieur Théodore Christmann, taillandier, & de De Anne Marie Esser, son épouse demeurant & domiciliés à Mulhausen
Au sieur Charles Philippe Christmann, tonnelier demeurant & domicilié à Strasbourg
Les trois quarts indivis avec l’acquéreur propriétaire du dernier quart, d’une maison avec cours, aisances, appartenances et dépendances située en ladite ville rue des bouchers N° 6, tenant d’un côté à Mr Schmutz et de l’autre à Mr Weber par devant la rue des bouchers & parderriere les sieurs Hertzog & Arbogast – Ladite maison appartient auxdits sieurs Edouard Christmann, Théodore Christmann, Charles Philippe Christmann & à Mme Weimar à chacun pour un quart, pour l’avoir recueilli dans la succession de de feu le sieur Jean Philippe Christmann, leur père vivant tonnelier à Strasbourg ainsi qu’il est consataté par l’Inventaire de sa succession, dressé par Me Guillaume Grimmer & son collègue lors Notaires à Strasbourg le 27 Avril 1832. Feu le sieur Christmann s’en est rendu acquéreur sur le sieur Jacques Bauer charron en ladite ville, à la barre du Tribunal Civil séant en la même ville suivant jugement d’adjudication rendu sur l’expropriation forcée contre ledit Bauer le 24 floréal an douze et déclaration de command du lendemain le tout dûment enregistré – pour et moyennant la somme de 8250 francs
Charles Philippe Christmann a épousé Caroline Kober en 1832
1832 (1.5.) Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 3934 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 22–v du 10.5.
Contrat de mariage – Charles Philippe Christmann, tonnelier fils de feu Jean Philippe Christmann, tonnelier, et de Madeleine Dorothée Dürr, sous l’assistance de Frédéric Charles Christmann, marchand poissons son oncle
Caroline Kober fille d’Abraham Kober, cabaretier, et de feu Susanne Barbe Ebersberger – communauté réduite aux acquets
Police du Bâtiment (extraits)
Commission contre les logements insalubres, à titre d’exemple les travaux à exécuter d’après la liste de mars 1906
Kommission gegen die ungesunden Wohnungen
Haus : Metzgergiessen 13
Eig. : Meyer Marxgasse 5 – III.b B 17
- 1. die Küche im V. St. Vh. ist aufzufrischen.
2. die beschädigte Treppenstufen der Treppe des Hh. sind gründlich auszubessern. - 3. An der Kleinen Treppe nach der Wohnung Metz i. I. St. Hh. ist ein Teil anzubringen.
- 4. An der Treppe vom II. zum III. St. ist ein Seil anzubringen.
- 5. die Decke des hintern Zimmers der Whg. Lepain i. I. St. Hh. und die Küche ders. Whg. ist aufzufrischen.
- 6. die Stube Metz im I. St. Hh. ist aufzufrischen.
- 7. der Flur vor derselben Wohnung ist aufzufrischen.
- 8. die Küche der Whg. Ebi i. II. St. Hh. ist aufzufrischen.
- 9. der Herd in der Küche Lamparter i. V. St. Hh. ist für Kohlenfeuerung einzurichten, der Kamin ist durch eine eiserne Klappe zu schließen.
- 10. die Küche ders. Wng. ist aufzufrischen.
- 11. die ungegipsten Küchendecken u. Wände im III. St. Hh. sind zu gipsen.
- 12. der Flurboden und die Küchenböden im III. St. Hh. sind gründlich auszubessern.
- 13. der nicht mehr benutzte Herd in der Whg. Fetzer i. II. St. Hh. ist abzubrechen.
- 14. das Dach über ders. Whg. ist gründlich auszubessern.
- 15. das Dach über den Aborten ist zu reinigen.
- 16. die Wände des Hofes an den die Aborte liegen sund aufzufrischen.
- Aborte primitiv an engem Hof. Anschl. n. n. *l.
für das Vh. sd. 2 Aborte vorh. für 18 Pers.
für das Hh. ist 1 Abort vorh. für 21 Pers. - 17. Gleichzeitig mit dem Anschl. u. d. Kanal. ist für ds. Hh. ein weiterer Abort anzulegen.
bez. Schlupf
21/3.06
(Traduction) Commission contre les logements insalubres
Maison : 13 rue des Bouchers
Propriétaire : Meyer, 5 rue Saint-Marc – III.b B 17
- 1. Rafraîchir la cuisine au V° étage de la maison avant.
2. Réparer entièrement les marches abîmées de l’escalier dans la maison arrière. - 3. Ajouter une partie au petit escalier vers le logement Metz au I° étage dans la maison arrière.
- 4. Ajouter une corde à l’escalier entre le II° et le III° étage.
- 5. Rafraîchir le plafond de la chambre arrière dans le logement Lepain au I° étage dans la maison arrière ainsi que la cuisine dans le même logement.
- 6. Rafraîchir la grande pièce Metz au I° étage dans la maison arrière .
- 7. Rafraîchir le palier devant ledit logement.
- 8. Rafraîchir la cuisine du logement Ebi au II° étage dans la maison arrière.
- 9. Transformer le fourneau dans la cuisine Lamparter au V° étage dans la maison arrière pour qu’on puisse y brûler du charbon, fermer la cheminer par une porte en fer.
- 10. Rafraîchir la cuisine dans le même logement.
- 11. Plâtrer le plafond et les murs sans plâtre au III° étage dans la maison arrière.
- 12. Réparer le sol du palier et de la cuisine au III° étage dans la maison arrière.
- 13. Enlever le fourneau qui ne sert plus dans le logement Fetzer au II° étage dans la maison arrière.
- 14. Réparer entièrement le toit au-dessus dudit logement.
- 15. Nettoyer le toit au-dessus des latrines.
- 16. Rafraîchir les murs de la cour sur lesquels s’appuient les latrines.
Les latrines primitives se trouvent dans une petite cour, pas de raccordement aux canalisations.
Les deux latrines de la maison avant servent à 18 personnes.
Les latrines uniques de la maison arrière servent à 21 personnes. - 17. En même temps que les latrines seront raccordées aux canalisations, en établir de supplémentaires pour la maison arrière
Le 23 mars 1906
Coupure de journal, vers 1916
Ein Segen des Kriegszustands.
Wie man aus den amtlichen Bekanntmachungen weiß, ist im Verlauf des Kriegs eine ganze Anzahl Häuser unter Zwangsverwaltung gekommen, deren Eigentümer Vom Zinsertrag in Frankreich als Rentner lebten und sich größtenteils um die Anwesen nicht weiter kümmerten. Der Zustand der Häuser war denn auch größenteils darnach ! Um ein Beispiel herauszugreifen, sei des Hauses Metzgergießen 13 gedacht, das Eigentum von Christmanns Erben eingetragen ist. Das Anwesen besteht aus einem Vorder- und Hinterhaus, die durch einen kleinen Hof getrennt sind. Der Brunnen darin bot bisher das Wasser für beide Häuser ; der Ablauf war vom Alter baufällig geworden und bildete einen schlammigen Wassertümpel, der an warmen Tagen übel riecht und Millionen von Bakterien als Brutstätte diente. Im engen Zugang des Hinterhauses führt links eine Stufe in ein kellerartigen Gewölbe, das nur vorsichtig betreten werden dürfte, weil eine offene Senkgrube dort im Düstern verborgen lag, in der sich die Abwäßer von neun Grundstücken sammelten. Hier fanden sich auch die drei für das ganze Anwesen vorhandenen Aborte ; zwei waren für sechs Mietsparteien des Vorderhauses bestimmt, der dritte diente dem Hinterhaus und wurde von neun Parteien mit 53 Köpfen benutzt. Von Kanalisation war keine Rede ; die Aborte mündeten ebenfalls in die Senkgrube aus, die nur geleert wurde, wenn sie überzulaufen drohte. Eine erbärmliche Holztreppe führte nach oben, bei denen Besteigung ein schmutzstarrender Strick recht zweifelhaften Halt bot. Die Wohnungen waren rechte Löcher, die Wände und Decken vielfach verwahrlost, der Fußboden meist nur mehr stückweise vorhanden. Die Küchen sind kleiner als Vorratskämmern, die Kamine waren voller Risse und Sprünge, aus denen der Rauch hervorqualmte und manchmal auch Feuer herausschlug, das gelegentlich auch Küchengerät schon in Brand setzte. Bei Uebernahme der Zwangsverwaltung stellten sich die Mißstände heraus, erst dachte man daran, die Familien des Hinterhauses auszumieten, aber das ging nicht an, da für diese kleinen Leute, deren Ernährer im Felde stehen, anderweits keine Wohnung zu finden war, zumal sie die Mieten gegenwärtig doch nicht aufzubringen vermögen. Inzwischen sind nur Handwerksleute bestellt worden, die für einige tausend Mark die im Hause notwendigen Erneuerungen vornehmen, neue Aborte einlegen, die Wasserleitung einbauen und die einzelnen Wohnräume zweckdienlich ausbessern. Die erforderlichen Mittel werden aus den Mietzahlungen entnommen, wie es bei rationneller Bewirtschaftung des Hauses schon längst hätte geschehen müssen. Daß es nun endlich dazu kommt, ist also ein Segen, den der Krieg neben vielem Schweren mit sich bringt.
(Traduction) Un bon côté de la guerre
Nombre de maisons ont été mises sous séquestre depuis le début de la guerre comme l’ont appris les publications officielles. Leur propriétaire vivait en France en grande partie de ses loyers sans s’occuper outre mesure de sa propriété. Les maisons étaient en grande partie dans un état à l’avenant ! Prenons par exemple la maison au 13 rue des Bouchers qui est enregistrée au nom des héritiers Christmann. La propriété comprend une maison avant et une maison arrière, séparées par une petite cour où se trouve le puits qui fournissait jusqu’à présent l’eau aux deux maisons. L’écoulement s’en est dégradé avec le temps en formant une mare boueuse qui dégageait une mauvaise odeur par temps chaud et permettait à des millions de bactéries de se reproduire. Sur la gauche l’entrée de la maison arrière, une marche mène à une voûte souterraine où on ne pouvait entrer qu’avec précaution, l’obscurité dissimulait en effet une fosse qui recueillait les eaux usées de neuf parcelles. C’est là que se trouvent les trois latrines de toute la propriété. Deux servaient aux six ménages de la maison avant, la troisième aux 53 personnes qui composent les ménages de la maison arrière. Pas question de canalisation, les latrines se déversaient elles aussi dans la fosse qu’on ne vidait que lorsqu’elle menaçait de déborder. Un pitoyable escalier en bois permettait de monter en se tenant hasardeusement à une corde raidie de crasse. Les logements étaient de véritables taudis, les murs et les plafonds mal entretenus, la plupart des planchers étaient incomplets. Les cuisines étaient plus petites qu’un réduit, les cheminées n’étaient que fissures dont s’échappait la fumée et même parfois le feu qui a déjà enflammé des ustensiles de cuisine. On a constaté cet état de fait lors de la mise sous séquestre. On a d’abord pensé ne plus louer la maison arrière mais cela n’a pas été possible. Ces familles de petites gens dont le chef de famille est au front n’auraient pas trouvé à se loger d’autant qu’elles ont déjà du mal à régler leur loyer. On a entre temps demandé à des artisans de faire pour quelques milliers de marks les travaux les plus indispensables comme installer de nouveaux lieux d’aisances, poser des conduites d’eau et rendre les logements propres à l’habitation. Les fonds nécessaires ont été prélevés sur les loyers comme cela aurait dû être depuis longtemps le cas si la gestion de la maison avait été rationnelle. Ce résultat est donc un bon côté de la guerre qui apporte par ailleurs son lot de difficultés.
Constat, 1959
V 2958 – 29.10.59
Conc. Immeuble 13, Rue des Bouchers E.V.
réf. notre V. 2958 du 28.10.59
Rapport 1. Lors des travaux de démolition de vestiges se trouvant derrière l’immeuble référé, accessible de la rue des Jardins, nous avons constaté qu’une annexe à la construction arrière 13, Rue des Bouchers risque de s’écrouler par suite d’état de vétusté.
Les planchers sont très inclinés vers les murs porteurs affaissés et l’unique locataire au 1° étage est en danger permanent. Des travaux de consolidation ou de réfection ne seraient nullement en rapport avec la valeur vénale. De ce fait, nous proposons l’établissement d’un arrêté de péril, pour la démolition intégrale de la partie de construction relevée selon croquis ci-joint.
Le rez de ch appartenant à Mme Seemann 5, Pl. du Corbeau est inhabité.
Le 1° étage et comble appartiennent à M. Kauffer, caves d’Espagne, Rue de l’Eglise
Le locataire M. Eug. Roch et sa sœur (1° Etage) sont à reloger immédiatement.
Comble inhabité
2. Contrôle 4 semaines
[in fine :] M. Sauer, Arrêté menaçant ruine
(Schéma)