6, rue des Bateliers
Rue des Bateliers n° 6 – IX 201 (Blondel), O 626 puis section 22 parcelle 5 (cadastre)
Détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944
Depuis les reconstructions suite aux bombardements de 1944, l’ancien n° 6 forme la partie gauche de l’actuel n° 6 auquel a été adjoint l’ancien n° 4.
Au centre, l’actuel n° 6 (mai 2014)
Vers 1942. Le n° 6 est la première maison à gauche, le rez-de-chaussée est occupé par un coiffeur (AMS, cote 1003 W 3 n° 1668)
La maison est une propriété indépendante depuis le partage qui a suivi la vente de 1748. On se reportera donc au n° 4 pour son histoire antérieure.
Elévations pour le plan-relief de 1830, rectifié en 1860, îlot 209 (Musée des Plans-relief)
La maison un rez-de-chaussée et un étage bon en maçonnerie d’après l’Atlas des alignements (1829). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la première maison barrée en partant de la gauche. Elle a un rez-de-chaussée à une porte et deux fenêtres, un étage à trois fenêtres, le tout surmonté de deux niveaux de greniers. La cour (c’) montre la façade arrière du bâtiment sur rue entre (4) et (3). L’arrière de la cour entre (1) et (2) est occupé par le mur d’une maison qui donne dans la rue du Puits et par une porte qui donne accès à une remise. Les deux autres côtés, (2)-(3) et (4)-(1), sont des murs qui séparent la maison des voisines.
Un troisième étage, sans doute mansardé, existe dès l’ouverture du cadastre, ce qui indique qu’il a été aménagé dans les années 1830. La maison est surélevée d’un troisième étage en bois et briques ainsi que d’un étage mansardé couvert d’ardoises en 1860, comme le représente la mise à jour des dessins pour le plan-relief. Une porte est convertie en fenêtre en 1886. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.
mai 2014
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1748 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1746 | h | Simon Pierre Dalmer, remueur de grains, et (1738) Marie Salomé Fessler – catholiques |
1757 | adj | Anne Marie Asthan veuve, femme (1722) de l’aiguilletier Jean Jacques Kopp – luthériens |
1760 | v | Jean Weber, tisserand, et (1740) Dorothée Fessler – catholiques (voisins) |
1760 | v | Jean Philippe Wiesser, batelier, et (1746) Catherine Zerff puis (1764) Catherine Elisabeth Krafft – catholiques |
h | Marie Catherine Wieser, femme (1788) de Bernard Henri Hertling, valet de chambre, receveur de l’Aumône puis concierge a la maison de force, veuf de Marie Madeleine Sendeldorff (1773) – catholiques | |
1822 | v | Jacques Quirin Dubois, maître de danse, et (1813) Eve Rosine Thurner |
v | Jean André Bœshens, maréchal ferrant, et (1825) Marguerite Barbe Fauth | |
h | Charles Bœshens | |
1927* | Madeleine Albrecht, sans profession | |
1944* | Eugénie Albrecht, secrétaire aux Chemins de fer | |
1952* | Auguste Kohler, ingénieur à Illkirch Graffenstaden |
(1765, Liste Blondel) IX 201, Jean Philippe Weisser
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Philip Weiß, 2 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 626, Dubois, Jacques, cul de sac de la Rue Neuve 10 – maison, sol – 0,6 are
Localisation sur le plan Blondel (1765). La rue Neuve se trouve dans la première pliure sur la gauche du plan.
Atlas des alignements
4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve
nouveau N° / ancien N° : 6 / 10
veuve Hertling
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 215 case 4
Dubois Jacques rue neuve N° 10
Boeshens Jean André la veuve quai des bateliers 12 et 10
O 626, maison, sol, R. neuve 10
Contenance : 0,60
Revenu total : 63,31 (63 et 0,31)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 930 case 1
Boeshens Jean André
O 626, maison, sol, Rue des bateliers 6
Contenance : 0,60
Revenu total : 63,31 (63 et 0,31)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : 930, Aug.on de construction en 1860
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 5
O 626, maison
Revenu total : 112,31 (112 et 0,31)
Folio de provenance : 930, Aug.on de construction en 1860
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
Année 1863, Augmentations – Boeshens Jean André f° 930, O 626, Maison, revenu 112, Aug.on de C.on, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Boeshens Jean André f° 930, O 626, Maison, revenu 63, Aug.on de C.on de 1860, supp. en 1863
Cadastre allemand, registre 30 p. 279 case 5
Parcelle, section 22, n° 5 – autrefois O 626
Canton : Schiffleutgasse, Hs. Nr. 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,61
Revenu : 700 – 900
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 220
Böshens Karl
1927 Albrecht Madeleine sans profession
1944 Albrecht Eugenie, Eisenbahnsekretärin
[clos] 1952
(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6683
Kohler Auguste ingénieur et son épouse à Illkirch Graffenstaden
(2449)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 328 Cul de Sac dte. Rue Neuve (p. 515)
(maison n°) 10
Pr. – Wisser, Jean Phil. – Bateliers
loc. – Herling, Bernard – Moresse
loc. – Lajoncquière, Joseph Julien – Privilégié
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiffleutgasse (S. 144)
6
Kieffel, Schuhmacher u. Spezereihandlung. 0
Böshenz, Buchbinder. E 1
Willgans, Näherin. 2
Teschke, Wwe. 3
Anglesi, Monteur. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (rue des Bateliers n° 6, corrigé en n° 4 (cote 233 MW 232)
Le propriétaire est autorisé à construire en 1860 un troisième étage en bois et briques ainsi qu’un étage mansardé couvert d’ardoises. Il convertit la porte de droite en fenêtre et abaisse la fenêtre centrale en 1886. La maison vient d’être raccordée aux canalisations en 1910. Le local au rez de chaussée est occupé par le cordonnier Kieffel en 1903 et par le coiffeur Emile Hengstler en 1913.
La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.
Sommaire
- 1860 – L’entrepreneur Mathias Jéhu demande au nom du sieur Bœshens, propriétaire du 6, rue des Bateliers, l’autorisation de construire un troisième étage en bois et briques ainsi qu’un étage mansardé couvert d’ardoises. – Plan et coupe
Rapport de l’agent voyer, La façade de la sus dite maison est en retrait de l’alignement et sans avances, la largeur de la voie publique vis à vis cette propriété est fixée à 9 m 40. - 1886 – Le maître maçon G. M. Friderich (7, rue des Bateliers) demande au nom de Charles Bœshens, propriétaire du 6, rue des Bateliers, l’autorisation de transformer la façade, à savoir convertir la porte de droite en fenêtre et abaisser la fenêtre centrale – Dessin – Autorisation
- 1890 – On relève que la fosse d’aisances qui se trouve sous la cuisine est seulement recouverte de planches et qu’elle n’a pas de tuyau d’aération (6, rue des Bateliers) – La Police du Bâtiment envoie une lettre au propriétaire – Travaux terminés, février 1891
- 1895 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Bœshens (6, rue des Bateliers), de se conformer au nouveau règlement d’après lequel la trappe sous l’escalier est interdite – Rappel, juillet 1898 – Le propriétaire répond en joignant un plan du rez-de-chaussée pour prouver qu’il manque de place pour transformer la trappe, par ailleurs protégée par une cloison en lattes – Travaux terminés, novembre 1898
- 1902 – Le maçon Adolphe Stierlé (5, rue des Bateliers) est autorisé à ravaler la façade du 6, rue des Bateliers, propriété du sieur Boeshens – Travaux terminés, juillet
- 1903 – Dossier à la préfecture, plaintes concernant la buanderie qui se trouve dans la cour de la propriété Bœhens. La dame Bœshens répond qu’elle ne sert plus et qu’il est difficile de la transformer pour qu’elle soit conforme aux règlements.
- 1910 – L’entrepreneur L. Schieb (11, route d’Altenheim au Neuhof) demande l’autorisation d’installer deux lieux d’aisances dans la cour de la propriété Boeshens sise 6, rue des Bateliers qui vient d’être raccordée aux canalisations. – Autorisation – Travaux terminés, avril – Plans
- 1910 – Auguste Bau demande à la préfecture l’autorisation d’installer un distributeur de chocolat devant l’entrée du 6, rue des Bateliers – Accord
- 1913 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Emile Hengstler a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire au 6, rue des Bateliers – L’intéressé répond qu’il s’agit d’un simple transfert des objets qui se trouvaient auparavant au 18, quai des Bateliers – Autorisation
- 1899 – Commission contre les logements insalubres, 6, rue des Bateliers. Propriétaire, Boeshens, relieur – Appartement Boeshens, I° étage, Il y a un seul cabinet d’aisances, le vestibule est humide
Appartement du cordonnier Kieffel, rez-de-chaussée (atelier et boutique), vestibule humide, il faut réparer la cage d’escalier
Appartement du cordonnier Kieffel, II° étage (2 pièces et cuisine, 3 personnes, loyer 46 marks)
Appartement du typographe Holzweiler, III° étage (2 pièces et cuisine, 3 personnes, loyer 48 marks)
Appartement du facteur de lettres Misgolski, III° étage (1 pièce et cuisine, 2 personnes, loyer 24 marks)
La Police du Bâtiment envoie un courrier au propriétaire qui fait poser des plaques de tôle sur la façade et répare la cage d’escalier
1903 – Le locataire Miskalsski se plaint qu’on frappe les tapis dans la cage d’escalier et qu’on étend du linge dans la petite cour. Les locataires sont incommodés par la fumée de la buanderie – La cour ne sert plus à des lessives, 1903
1906 – La commission demande de ravaler les murs sur cour
1907, 1908, 1910, rien à signaler - 1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Egler à Schiltigheim (5, rue de Rosheim) – Travaux terminés, mai 1916
- 1943 – Christophe Velden (6, rue des Bateliers) se plaint des mauvaises odeurs bien qu’il ait repeint par deux fois les murs. La Police du Bâtiment établit que les odeurs proviennent de la peinture de mauvaise qualité.
- 1945 – Certificats de sinistré. La maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944
Veuve Michel Schaffhauser (IV° étage) – Veuve Buchmann, III° étage
Relevé d’actes
La partie méridionale de la maison revient au remueur de grains Simon Pierre Dalmer qui épouse en 1738 Marie Salomé Fessler, sœur de Dorothée Fessler, propriétaire de l’autre partie : contrat de mariage, célébration
1738 (29.7.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 213-v
Eheberedung – zwischen dem Ersamen undt bescheidenen Simon Peter Thalmer dem Ledigen burger undt Kornwerffern allhier Zu Straßburg als hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfrau Mariæ Salome Fäßlerin, Herrn Frantz Ludwig Fäßlers des burgers und schiffmanns hieselbsten ehelich erziehlter tochter als Hochzeiterin ane dem Anderen theil
so beschehen zu Straßburg Dienstags den 29. Julÿ 1738 [unterzeichnet] Simon Peter dalmer als hochteiter, + der hochzeiterin Handtzeichen
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 220)
Hodie 10 mensis Novembris anno 1738 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Simon Petrus Dalmer filius legitimus Simonis Dalmer et defunctæ Catharineæ -nin oriundus ex parochia S joannis hujus urbis in dictâ S Stephani parochiâ commorans, Et honesta ac pudica puella Maria Salome fesslerin filia legitima francisci ludovici fessler nautæ et Civis hujatis et defunctæ agnetis Wolleberin, in hac parochiâ commorans – (signé) simon Peter Dalmer, signum sponsæ x (i 225) – Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 132)
La tribu de la Lanterne autorise Simon Pierre Dalmer à exercer son métier
1739, Lanterne (XI 211)
Mittwoch den 6. Maÿ 1739
Simon Dalmer der Kornwerffer Erschienen Und bittet weÿllen Er Zweÿ Jahr andern meistern Gedienet daß meßen Zue Erlauben. Erkandt willfahret
Simon Pierre Dalmer et Marie Salomé Fessler hypothèquent la maison au profit des mineurs François Michel et Frédéric Fessler
1748 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 478
Simon Peter Dalmer des kornwerffers und Maria Salome geb. Fäßlerin mit beÿstand ihres schwagers Johannes Weber des leinenwebers und ihres vettern Georg Heinrich Eckert des schiffmann
in gegensein Johann Heinrich Fäßler des schiffmanns als vogt Frantz Michael und Friedrich der Fäßler – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt am Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben obgedachtem Weber, anderseit neben Michael Guth dem maurer, hinten auff Wilhelm Eckert den schiffmann
Simon Pierre Dalmer et Marie Salomé Fessler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Asthan veuve de l’aiguilletier Jean Jacques Kopp
1748 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 771-v
Simon Peter Dalmer der kornweffer und Maria Salome geb. Fäßlerin mit beÿstand ihres bruders Johann Heinrich Fäßler des schiffmanns und ihres schwagers Johannes Weber des leinenwebers
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Asthanin weÿl. Johann Jacob Kopp des nadlers wittib mit beÿstand ihres sohns Johann Georg Kopp auch nadlers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt am Schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben vorgedachtem Weber, anderseit neben Michael Guth dem maurermeister, hinten auff Wilhelm Eckert den schiffmann
Simon Pierre Dalmer et Marie Salomé Fessler hypothèquent la maison au profit du mineur Nicolas Kretsch
1752 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 248
Simon Peter Dalmer der kornwerffer und Maria Salome geb. Fäßlerin mit beÿstand ihres bruders H. Diebold Fäßler officier réformé beÿ dem löbl. regiment Gschreÿ und ihres schwagers Andreas Viereck des schiffmachers
in gegensein Johannes Weber des leinenwebers als vogt Nicolaus Krätsch – schuldig seÿen 195 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt am schiffleuthstaden in der Neuen gaß, einseit neben ged. Weber, anderseit neben weÿl. Michael Guth des maurer meisters wittib und erben, hinten auff Wilhelm Eckert den schiffmann
La maison a été adjugée à la chambre des subhastations le 16 mars 1757 à Anne Marie Asthan veuve de Jean Jacques Kopp, créancière d’après l’obligation de 1748.
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendgezierten frauen Annæ Mariæ Koppin geb. Aßhahnin, auch weÿland Hn Joh: Jacob Koppen des geweßenen Nadlers undt burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft – als dieselbe freÿtags d. 16. Maÿ dießes lauffenden 1755.sten Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewig. Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlich. verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 21.ten Junÿ A° 1755
Die in Gott ruhende frau Koppin hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Hn Joh: Friderich Kopp den Nadler und burger allhier, so sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, In den Ersten Vierten Stammtheil, 2.do H. Joh: Jacob Kopp ebenmäßigen leedigen Nadler Meister und burgern alhier, so ebenmäßig der Inventation persönlich beÿgewohnt, in den Zweÿten Vierten Stammtheil, 3.tio H. Joh: Philipp Kopp den leedigen dräher so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbsteigener Persohn dem Geschäfft abgewarthet, In den dritten Vierten Stammtheil, und 4. Jgfr. Annam Mariam Koppin deren geschworner Vogt Hr. Joh: Diebold Rimbach der Schiffmann und burgern allhier welcher auch mit und beneben seiner Jgfr. Curandin beÿ dem Geschäfft Zugegen war, In den Vierten und letsten Stammtheil, Alßo alle 4. der Verstorbenen fraun seel. mit Eingangs gedachtem Ihrem Verstorbenen Ehemann auch ssl. ehelich erziehlte Kinder
In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern Langstraß gegen der alten St. Peter Kirch gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemblichen eine Kleine behaußung höfflein und hoffstatt auch hinter gebäulein mit allen übrigen dero begriffen Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der obern Langen Straß gegen der Kirch zum alten St Peter allhier einseith neben Hn. Joh: Jacob Heß Not° publ: et pract: 2. seith neben Hn Joh: Georg Roth dem Weißbecken hinten auf gedachten Hn. Roth stoßend, so gegen Männig. freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 22. Junÿ 1755 æstimirt pro 450. Über dieße behaußung sagt i. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt datirt d. 23. Aprilis A° 1748.
Wÿdum Welchen die Verstorbene frau seelige Von Weÿl. Hn Joh: Jacob Koppen Ihrem geweßenen Ehemann seel. Lebtägig zugenießen hatte – in der vor weÿl. Hn Joh: Marbach Not° publ. et parct. errichteten Heuraths Verschreibung
Wÿdumb Welchen die Verstorbene frau seelige Wegen Eingangs gedachten Ihrer dreÿ jüngern und ohnverheuratheten Kinder und Erben biß zu dero 20. Jährigen Alten oder Verheurathung zu genießen hatte – vermög des durch H. Joh: Marbach A° 1747 et 1748 gefertigten theil Registers
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 87, Sa. werckzeugs und Wahren zum Nadler handwerck gehörig 53, Sa. Weins und lährer Vaß 6, Sa. Silbers 6, Sa. Goldene ring 4, Sa. baarschafft 617, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 848, Sa. behaußung 450, Sa. Schuld 27, Summa summarum 2102 lb – Schulden 2056 lb, Nach solchem abzug 45 lb -Conclusio finalis Inventarÿ 1716 lb, Stall summ 1701 lb
L’aiguilletier Jean Jacques Kopp a épousé en secondes noces en 1722 Anne Marie Asthahn, originaire de Spire : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire après décès de Jean Kopp dressé par Jean Marbach le 17 octobre 1747, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Koppen dem Wittwern burgern und Nadlern allhier Zu Straßburg als dem hochzeitern ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Anna Maria Asthahnin weÿland des Ehrengeachten Johann Heinrich Asthahns geweßenen burgers und Metzgers Zu Speÿr mit der auch Ehr und Tugendsahmen Frauen Elisabetha Ursula gebohrner Öttingerin Seiner geweßenen Ehelichen Haußfrauen Ehelich erziehlt und hochgelehrter tochter – So beschehen in der königlichen Statt Straßburg Sonntags den 8. des Monats Martÿ Anno 1722. Johann Marbach, Notarius publicus juratus
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 178, n° 1019)
Anno 1722 den 22. Aprill. seind nach vorher geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Kopp der burger und nadler alhier, und Jungfr. Anna Maria weil. Joh: Heinrich Asthan, deß Metzgers und Schirmsverwandten hinderlaßener eheliche tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Kob alß hochzeiter, Anna Maria Asthanin als hochzeiterin (i 181)
Les héritiers Kopp vendent 600 livres la maison au tisserand Jean Weber et à Dorothée Fessler, propriétaires de l’autre partie de la maison (n° 201 au plan Blondel)
1760 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 197-v
Johann Friedrich Kopp der nadler vor sich selbst und als mandatarius seiner geschwister Johann Jacob Kopp des nadlers und Anna Maria von Zabern, Georg Kopp und Johann Philipp Kopp der dräher
in gegensein Johannes Weber des webers und Dorotheæ geb. Fäßlerin
eine behausung, höfflien und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in der Neuengaß, einseit neben dem käuffer, anderseit neben weÿl. H. Rathh. Wilden wittib und erben, hinten auff eine EE. Zunfft der Encker gehörige behaußung – als ein den 16. martÿ 1757 ane der ganth ersteigtes guth – um 600 pfund
Jean Weber et Dorothée Fessler vendent 750 livres la maison au batelier Jean Philippe Wiesser et à Catherine Zerff
1760 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 203-v
Johannes Weber der weber und Dorothea geb. Fäßlerin
in gegensein Johann Philipp Wießer des schiffmanns und Catharinæ geb. Cerwin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in der Neuengaß, einseit neben dem verkäuffer, anderseit neben weÿl. H. R. Wilden wittib und erben, hinten auff eine EE. Zunfft zur Encker gehörige behaußung – mit der servitute das waßer so von der verkaufften behausung fallt durch des käuffers hoff ablauffen zu laßen – um 300 lt verhafftet, geschehen um 350 pfund
Jean Philippe Wieser, garçon batelier fils d’un manant de Strasbourg, épouse en 1746 Catherine Zerff, fille d’un greffier de Frœssingen, paroisse de Holzheim en Haut-Palatinat : contrat de mariage, célébration. Nicolas Garnier, prébendé du Grand Chœur de la cathédrale, fait donation d’une somme en argent aux nouveaux mariés
1746 (25.1.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) n° 448
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Philipp Wißer dem Ledigen Schiff Knecht weÿl. Johann Wißers auch geweßenen schiffknechts und schirmers allhier mit fr. Barbaræ müllerin anjetzo Bernhard Sieberts des patrouillgänger u. hießig. Schirmers Ehefrauen Ehel. erzeigtem Sohn als Hochzeiter ane Einem
So dann der Viel Ehr: u. tugendsahmen Jungfrauen Catharina Zerfin, weÿl. H. Joseph Zerf geweßenen Ambtschreibers Zu frößingen in der oberpfaltz schwäbischen Craÿß. mit weÿl. der Ehren tugendreichen frauen Maria Anna Senestörin Ehel. Erzeugter tochter als Hochzeiterin unter beÿstand H Joh. Daniel Kühnen des Kieffers undt burgers allhier ane dem andern theil – Zum Vierdten Verspricht Eingangs gedachter wohl Ehrwürdiger Herr Abbé Garnier (herrn Nicolas Garnier, hochverdientenen Herrn præbendarÿ des hohen Chors allhier) beeden Hochzeit Leuthen Zugleichen theilen 200 Livres Zur Ehesteur Zu geben – So beschehen Zu Straßburg den 25.t Jan. 1746. [unterzeichnet] Johann Philipp Wieser, Signum Catharinæ Zerffin +
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 96)
Hodie 31 Januarÿ Anni 1746 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Philippus Wiser Argentinensis filius legitimus defuncti Joannis Wiser, Incola dum viveret ac nautæ hujatis et Barbaræ Müllerin in præfatâ parochia ad St. Stephanum commorans et Catharin Zerff, oriunda ex Fristingen parochiæ Holtzheimensis in sueviâ filia defunctorum conjugum Josephi Zerff, scribæ, dum vieret in dicti fristingen et Maria – ejus, parochiana nostra. Testes adfuerunt Antonius rouge hic in servitÿs existens, sponsæ sororius, Bernardus Sibert Incola et sartor hujas, sponsi Vitricus – (signé) Johann Philipp Wisser, sponsæ signum x (i 50)
Jean Philippe Wisser obtient la bourgeoisie à titre gratuit
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 244
Johann Philipp wißer der ledige schiffmann Von hier gebürtig erhalt das burgerrecht ax speciali gratia umb den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Encker. Jur: eod. [8.ten jenner 1746]
Catherine Zerff acquiert le droit de bourgeoisie par son mari
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 250
Catharina Zerffin von Holtzheim im Schwabenlandt gebürtig erhald das burger Recht von ihrem Ehemann Ph. Wißer dem burger und Schiffmann allhier um den alten burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Encker. promis. eod. [14. Mart. 1746]
Jean Philippe Wieser et Catherine Zerff font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Juifs, propriété du Grand Chœur, où doit habiter Nicolas Garnier
1746 (10.5.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 45
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Johann Philipp Wießers des Schiffmanns und der Ehr und tugendsamen frauen Catharinæ Cervin beeder Eheleuthe undt burgere alhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen – der Ursachen halben, damit künfftiger Zeit der in jhrer Eheberedung stipulirten Ergäntzung wegen sich darnach Zu reguliren haben möchte – So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth Herrn Joh: Adam Frantzen des Schuemachers und hißigen burger auf des Ehemanns, auff der frawen seithen aber H Joh: Daniel Kuhnen des Kieffers undt auch burgers, allhier Freÿtags den 20.ten tag des Monatgs Maÿ anno 1746.
Inn einer allhier Zu Straßburg ane der juden gaß gelegenen dem hohen Chor allhier eigenth. Zuständigen behaußung ist befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des manns unveränderten Vermögens, Sa. des Haußraths 56, Sa. Silbers 11, Sa. activi 24, Summa summarum 92 lb
Solchemnach folget auch die beschehen der Frauen unveränderten Zugebrachten Nahrung, Sa. Haußraths 319, Sa. Silbers 53, Sa. Goldener ringen 21, Sa. baarschafft 390, Summa summarum 822 lb
Inventaire des biens des conjoints Wieser, dressé pour cause d’endettement. Ils sont propriétaires de la maison rue Neuve bien qu’il soit indiqué que l’inventaire a lieu dans une maison qui ne leur appartient pas. Les biens de la femme s’élèvent à 789 livres, ceux du mari à 87 livres. L’actif de la communauté est de 1 498 livres, le passif de 1 763 livres.
1762 (4.8.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 401) n° 952
Inventarium über Herrn Johann Philipp Wießers des Schiffmanns und Frauen Catharinæ Wießerin gebohrner Cerfin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen sowohl active als passive eigenthümlich besitzendes Vermögen – welche auf Requisition und begehren Ihr beeder Eheleuthe und Zwar des Ehemanns mit assistentz S.T. Herrn Philipp Jacob Greiß Notarÿ publici und Wohlbestellten Secretarÿ beÿ Ihro Gnaden des Jeweilig Regierenden herrn Ammeisters hauß Protocollo im Nahmen der Ehefrauen aber, Welche abweßend, S.T. Herrn Georg Joseph Claus J.V. Lt. und beÿ Löbl. Cancelleÿ allhier Substituti, Ihres geschwornen Curatoris ad Lites ersuch und inventirt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch dem 4. Augusti Anno 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden in der Neugaß gelegenen in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folget.
Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Nemlichen eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden in der Neuen gaß einseit neben Johann Weber dem Leinenweber anderseit neben Weÿland Herrn Johann Georg Wild Exsenatoris seeligen Frau Wittib hinden auf eine E: E: Zunfft der äncker gehörige behaußung stoßend, so Vor freÿ ledig und eigen dißorts ohnpræjudicirlich angeschlagen wird wie dieselbige erkaufft worden pro 650. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 7.ten Junÿ 1760.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleuth einander für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1746. durch Notarium Adam Clauß gefertiget.
Summarischer Calculus. Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen, 389 lb, Schulden in die Nahrung zugeltend 75, Sa. der Ergäntzung 400, Summa summarum 864 lb – Passiv Schuld 75 lb, detrahendo verbleibt 789 lb
Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 1, Sa. Silbers 5, Sa. der Schulden 100, Sa. der Ergäntzung 30, Summa summarum 137 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 87 lb
das Theilbare Guth, auf Ansuchen haußraths 128, ß Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig ist 241, Sa. Weins und Lährer Faß 26, Sa. Silbers 13, Sa. der Baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 650, Sa. der Schulden 420, Summa summarum 1498 lb – Sa. der Passiv Schulden 1763 lb – Conferendo übertreffen die Theilbare Passiva die völlige Vorhandene Theilbare Activ Massam umb 265. lb
Zweiffelhaffte Theilbaren Activ: Schulden 84 lb
Copia der Eheberedung (…) – So beschehen Zu Straßburg den 25. tag des Monaths Januarÿ in dem 1746. Jahr, Adam Clauß Notar. jurat. publ.
Catherine Zerff meurt en 1763. Son inventaire dressé par Me Fické n’est pas conservé. Jean Philippe Wieser se remarie avec Catherine Elisabeth Krafft, fille d’un cordonnier d’Obernai, domiciliée à Strasbourg depuis sept ans : contrat de mariage, célébration
Inventaire
1763, Me Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 235
1763 235 Wieserin, weil. Fr. Catharinæ geb. Zerpfin: H. Joh: Philipp Wieser des Schiffmanns u. b. alh. gewes. Ehefr. seel. Verl. Invent.
Contrat de mariage
1764 (21.5.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 109
(Eheberedung) Herr Johann Philipp Wieser, der Schiffmann, Wittiber und burger alhier, eines
und andern theils Jungfrau Catharina Elisabetha Krafftin, Meister Johann Georg Krafft, des Schuhmachers und burgerlichen Einwohners zu Oberehnheim ehelich erzeugte tochter hierbeÿ weil dieser ihrerwertende Vater noch nicht anwesend ist, mit herrn Bartholomeo Schad dem Employé beÿ der hiesigen Hauptkirch des Münsters ihrer unter deßen vom Vater mündlich bevollmächtigten Vettern verbeistandet – auf Montag den 21. Maÿ 1764 [unterzeichnet] Johann Philipp Wieser ams hochzeiter, der hochzeiterin handzeichen +
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 137)
Die 21 Maÿ Anni 1764 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Philippus Wisser civis et nauta hujas viduus Catharinæ Cerf parochianus noster, et Catharina Elisabetha grafft oriunda ex Ober Ehnheim, Joannis Georgii Grafft civis et sutoris in ober Ehnheim et Barbaræ Moser conjugum filia legitima ratione domicilii â septennis parochiana nostra (signé) Johann Philipp Wieser, sponsæ signum x (i 72)
Catherine Graff obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 50-v
fr. Catharina geb. Krafftin von ober Ehnheim verh. an Joh: Phil. Wieser den Schiffmann u. b. allhier erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis will dienen beÿ E.E. Zunfft der Encker. prom. den 19.ten 9.br. 1764.
Jean Philippe Wieser hypothèque la maison au profit des filles mineures du Madeleine Jean Henri Leydecker
1764 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 351
Johann Philipp Wießer des schiffmann
in gegensein H. Not. Johann Carl Ficke als mandatarius weÿl. H. Johann Heinrich Leÿdecker des handelsmanns und courtier hinterlassenen zweÿer majorennen töchter Jfr Elisabethæ und Dorotheæ der Leÿdeckerin – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Schiffleuthstaden in der Neuengaß, einseit neben Johannes Weber dem weber, anderseit neben H. Rathh. Wilden wittib und erben, hinten auff E.E. Zunfft Zum Encker gehörige behaußung
La maison reviendra à Marie Catherine Wieser, fille et unique héritière de Jean Philippe Wieser, issue de son deuxième mariage. Elle épouse en 1788 un veuf, Bernard Henri Hertling. Originaire de Delling en Westphalie, valet de chambre du genéral de Wurmser, Bernard Henri Hertling épouse en 1773 Marie Madeleine Sendeldorff : état de fortune pour accéder à la bourgeoisie, mariage
1773 (20.12.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1069
Designatio desjenigen Vermögens so hr. Bernard Henry Hertling, der Cammerdiener beÿ Ihro Excellenz Herrn General von Wormser und Fr. Maria Magdalena geb. Sendeldorfin beede Eheleuthe eigenthümlichen besitzen, welches der Ursachen, aldieweilen dieselbe beÿ Er hoch Edlen magistrat alhier um Ersuchung des alhiesigen burger rechts unterth. einzukommen gesinnet sind – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst in der Juden gas gelegenen behausung auf Montag d. 20. Decembr. 1773
Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 87, Sa. golds 24, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 557 lb, 1074 fl.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 108)
Hodie 8. Novembris anni 1773 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Bernardus henricus hertling prænobilis dni de wurmser exercituum regiorum generalis cubicularius telgeti westphaliæ natus, filius legitimun henrici hertling et defunctæ annæ mariæ Gorgels olim conugum in parochia ad st Ludovicum hujatem commorans et Mariæ Magdalenæ Sendeldorff filioa legitima defuncti Francisci Sendeldorff in vivis cavalier de la Marechaussée et joannæ Rauchin superstitis ejus oxoris un hac parochia commorans (signé) hertling, sendeldorfer (i 112) – Proclamation, Saint-Louis (i 185)
Accession à la bourgeoisie : livre des inscriptions et traitement de la demande. Il s’inscrit à la tribu de la Mauresse
1773, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 95
Bernhard Heinrich Herthling, auß Westphalen geb. und Cammerdiener beÿ Ihro Excell. H. Gaâl von Wormser und deßen Ehefr. Maria Magdal. Zendeldorffin, von hier gebürtig erhalten beede das burgerrecht auß hoher recommandation gratis, wollen dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Mörin. Jur. et prom. den 22. Xbr. 1773.
(VI 286 bis) p. 20. Möhrin, N° 21. & 22. d. 22.t X.bris 1773.
Bernard Heinrich Hertling aus Teling in Westphalen Kammerdiener beÿ S.S. T.T. Hn Gl. Lt. Baron von Wormser u. deßen Ehefrau Maria Magdalena gebohrne Sendeldorffin von hier.
Ihrie Scheine zeigen beÿder Eheliche Geburt daß Sie Catholischer Religion zugethan daß Sie die gehorige Stadt Stall Caution geleistet u. des Zunft Rechts beÿ E.E. Zunft der Möhrin vertröstet worden.
Ihr Vermögen besteht in guthen Hausräthlichen Mobilien unter welchen Keine Kleider gerechnet von 287. lb 1 ß u. dann in baaren 250. lb. über welche Maritus den Eÿd des wahren unterpfendeten Eigentumbs abgelegt.
Impl. werden von dem Hn. Gl. Lt. Baron v. Wormser von Jn. G. dem H. Stædtmeister v. Berckheim v. von dem Reg. Hn. Ammeister nicht weniger von Mehreren andern Hn. des Magistrats E. B. Gratis zu recipiren an Empfohlen.
beÿde Gratis zu bürgern angenommen den Nehmlichen tag.
Marie Madeleine Sendeldœrffer meurt en 1787 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison qui appartient au batelier Simon Hæss
1788 (5.4.), Me Lederlin (6 E 41, 909) n° 392
Inventarium über weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Sendeldörfferin H. Leonhard Heinrich Härtling des allmoßenschaffners ehegattin, verlassenschafft – nach ihrem d. 16. Xb. des letztabewichenen 1787. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hinscheiden
Benennung der erben. Der abgelebten seel. ab intestato nach toct hinterlassenen erben sind 1. Jfr. Catharina Magdalena, 2. Johann Heinrich die Härtling, mit dem wittiber erzeugt, erschien H. Johann Wilhelm Deviller juris utriusque licentiatus deroselben geordneter und geschworener vogt
in einer ane der Krautenau gelegen H. Simon Häß dem schiffmann zuständigen behausung
des witibers unverändert, silber 9 lt, gold 15 lt, summa summarum 24 lt
derer kinder und erben eigenthümlich vermögen, kleidung 33 lt
das gemein und theilbare guth, hausrath 77 lt, silbers 6 lt, gold 3 lt, Summa summarum 86 lt – Schulden 58 lt, theilbare nahrung rest 28 lt
Mariage avec Catherine Wieser : contrat de mariage, célébration
1788 (14.4.), Me Lederlin (6 E 41, 911) n° 119
Eheberedung – erschienen sind Herr Bernhard Heinrich Härtling Wohlverordneteer Allmoßenschaffner Wittiber und wohlangesehener burger dahier ane einem als Hochzeiter
So dann Jungfrau Catharina Wißerin H. Philipp Wißer des Schiffers und Frauen Catharinä gebohrner Graffin beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erziehlte tochter als hochzeiterin – [unterzeichnet] Bernard Henri Hertling, Catharina Wießerin
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 82)
Hodie 29 aprilis anni 1788 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Bernardus henricus Hertling viduus Mariæ Magdalenæ Sendedorffer ac civis hujas et Catharina Elisabetha Wieser filia soluta Philippi Wieser civis hujatis et Catharinæ Kraft Conjugum in hac parochiâ commorantium, præfatus sponsus annos 41 agens sponsa anno 22 agens (signé) Herling, Wießerin (i 44)
Bernard Henri Hertling, alors concierge à la maison de force, et Catherine Wieser font dresser l’inventaire de leurs apports en 1809
1809 (29.5.), Strasbourg 10 (20), Me Zimmer n° 401, 4030 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 15 du 1.6.
Inventaire des apports de Bernard Henri Hertling concierge a la maison de force de Strasbourg et de Catherine Wisser – Contrat de mariage devant Me Lederlin le 14 avril 1788, mariés le 29 avril de la même année
la femme : mobilier 1363 fr, or, argenterie 214 fr, numéraire 2000 fr, total 2577 fr
Bernard Henri Hertling meurt en 1812 en délaissant deux enfants de son premier mariage et une fille issue de la veuve. L’inventaire est dressé dans le logement de fonction. La succession comprend une maison rue du Fort.
1812 (3.12.), Strasbourg 12 (48), Me Wengler n° 7167 – (vacation du 14.12. enreg. 47-v du 14.12.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 f° 41-v du 9.12.
Inventaire de la succession de Bernard Henri Hertling concierge à la maison de force décédé le 20 novembre 1812 – à la requête de Catherine Wisser la veuve en secondes noces, mère et tutrice légale de Thérèse Victoire 10 ans, François Louis Hertling commis négociant et Catherine Hertling veuve de Joseph Pierre Janssen tailleur d’habits, Me Lacombe commissaire nommé par la justice pour la représentation de Henri Hertling, menuisier de profession, actuellement ouvrier à la 5° compagnie d’artillerie attaché au service de la grande armée en Russie – la veuve Jenssen, Henri, François Louis, enfants du défunt en premières noces avec Marie Madeleine Sendeldoerffer, Joseph Brentano négociant tuteur subrogé de la mineure – Contrat de mariage devant Me Lederlin le 14 avril 1788
dans ladite maison de force
immeuble. une maison consistant en maison de devant et de derrière, petite cour, puits commun avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Fort n° 27, d’un côté le Sr Bastian tisserand, d’autre la succession Seelig, devant ladite rue, derrière cul de sac des corneilles – acquise de Marie Catherine Meyer, célibataire, par acte Me Zimmer le 24 mai 1808 transcrit, estimée 8900 francs
communauté : meubles 2189 fr, garde robe 242 fr, argenterie 214 fr, numéraire 2085 fr, créances 4259 fr, total 17 890 francs
Catherine Wieser veuve de Bernard Henri Hertling vend la maison qu’elle a héritée de son père au maître de danse Jacques Quirin Dubois
1822 (19.3.), Strasbourg 10 (69), Me Zimmer n° 9331, 5700 – Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 163-v du 20.3.
Anne Catherine Marguerite Wieser veuve de Bernard Henri Hertling, concierge de la maison d’arrêt civil
à Jacques Quirin Dubois maître de danse
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quay des Bateliers rue Neuve n° 10, d’un côté le Sr Ludwig bonnetier, d’autre le Sr Burckart cordonnier, derrière le Sr Goerig boucher – échue du chef de Jean Philippe Wieser son père batelier dont elle est seule enfant et unique héritière, selon l’acte notoriété dressé devant le juge de paix le 15 mars courant – le Sr Wiesser seul et unique propriétaire par testament nuncupatif de feue Catherine Zapf sa femme en premières noces, Me Fické le 25 août 1763, inventaire de la succession Me Fické 12 octobre 1763, les conjoints Wiesser ont acquis ladite maison à la Chambre des Contrats le 7 juillet 1760 – moyennant 4400 francs
Jacques Quirin Dubois, maître de danse originaire du Cheylard en Ardèche, épouse en 1813 Eve Rosine Thurner, fille d’un instituteur de Molsheim
Mariage, Strasbourg (n° 38)
Acte de mariage, le 28 janvier 1813, Jacques Quirin Dubois, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juin 1785 à Cheylard, Département de l’Ardêche, domicilié à Strasbourg, Maître de danse, fils de feu François Dubois, tailleur, décédé à Cheylard le 13 thermidor an XII et de feu Marie Armand décédée audit lieu le premier ventôse an VII, et Eve Rosine Thurner, majeure d’ans née en légitime mariage le 21 janvier 1791 à Modern, département du Bas-Rhin, domiciliée à Molsheim, fille de Jean Thurner, instituteur primaire, et de Catherine Bronner, conjoints domiciliés à Molsheim – (signé) janjaque quirin Dubois, Euphrosine Thurner (i 20)
Jacques Quirin Dubois meurt en 1848 en délaissant trois enfants
1848 (14.7.), Strasbourg 3 (93), Me Burtz n° 1172
Inventaire après le décès du Sr Dubois – A la requête de Mad. Eve Rosine Thurner veuve de feu le Sr Jacques Quirin Dubois, professeur de danse demeurant à Strasbourg, agisssant 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son mari défunt, 2° à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur cette communauté, 3° comme légataire de son mari en vertu du testament olographe qui sera énoncé plus loin, 4° et aussi comme tutrice naturelle de Melle Valérie Dubois sa fille encore mineure née de son mariage avec le défunt
2° de M. Louis Théodore Dubois, maître de danse demeurant aussi à Strasbourg,
3° de Mad° Hortense Dubois et de M. Jean Baptiste Lack, professeur de musique son mari demeurant ensemble à Quimper (finistère), ces deux derniers représentés par M. Jean Dominique Vautré docteur en médecine demeurant à Strasbourg (…) tant pour autoriser son épouse que comme subrogé tuteur de ladite Dle Valérie Dubois encore mineure – La même mineure, M. Louis Théodore Dubois et Mad. Lack habiles à se porter seuls héritiers chacun pour un tiers de mondit Jacques Quirin Dubois leur père décédé à Strasbourg le 11 juin dernier
le tout trouvé à Strasbourg dans la maison située rue neuve quau des bateliers n° 12
(N° 1177, du 23 août 1848, clôture) Titres et papiers. 1° Quatre pièces. La première est la grosse d’un Contrat reçu par Me Zimmer notaire à Strasbourg me 29 mars 1822 et par lequel le défunt a acquis pour le prix de 4400 francs de De Catherine Marguerite Wieser veuve du S. Bernard Henri Hertling Concierge de Strasbourg une maison située en cette ville Rue neuve quai des bateliers et om le Sr dubois est décédé. (…)
2° Deux pièces dont la première est la grosse d’un contrat passé devant Me Zimmer fils le 9 mars 1839 et contenant vente par le défunt et la De sa veuve au profit du Sr François Ignace Haeussler cocher et de De Salomé Lazarus conjoints à Strasbourg d’une maison située en cette ville au coin de la rue de la Toussaint où elle porte ne N° 12 et de la rue Clement pour le pris de 4000 francs
4° une pièce qui est une copie du testament olographe du défunt en date du 30 avril 1840, enregistré à Strasbourg le 23 juin dernier f° 38 et déposé au rang des minutes de Me Burtz (…)
Meubles 1127, argent comptant 360, loyers du 6, passif 287 francs
Décès, Strasbourg (n° 1168)
Acte de décès. Le 12 Juin 1848 ont comparu Louis Théodore Dubois agé de 27 ans, maître de Danse, fils du défunt domicilié à Strasbourg (…) que Jacques Quirin Dubois agé de 63 ans né à Cheylard (Ardèche) maître de danse, Epoux d’Eve Rosine Thurner domicilié à Strasbourg fils de feu François Dubois, tailleur et de feu Marie Armand est décédé le 11 juin 1848 à sept heures du matin en la maison rue neuve N° 12 quai des bateliers (i 73)
Le propriétaire suivant, le maréchal ferrant Jean André Bœshens, originaire d’Oberbron, épouse en 1825 Marguerite Barbe Fauth du même lieu
1824 (11.2.), Strasbourg 3 (70), Me Schreider n° 1894 – Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 154 du 13.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean André Boeshens, maréchal ferrant à Strasbourg fils de Jean Réné Boeshens, maréchal ferrant à Oberbron, et de feu Marie Dorothée Loew
Marguerite Barbe Fauth, majeure à Strasbourg, fille de feu Jean Philippe Fauth, maçon, et de feu Catherine Elisabeth Bauer audit Oberbronn