17, rue Adolphe Seyboth
Rue Adolphe Seyboth n° 17, maison Græf 1958-1961
VII 223 (Blondel) – P 822 puis section 1 parcelle 4 (cadastre)
Architecte, Charles Doery
La maison n° 17 construite en 1958 à l’emplacement des anciens n° 15 et 17 (juillet 2015)
Elévations dressées par l’architecte en 1956 (dossier de la Police du Bâtiment)
La fondation Saint-Marc aliène en 1689 la maison qui s’étend entre la rue et le canal intérieur du Faux-rempart. Elle change trois fois de propriétaire jusqu’à ce que le maçon Jean Ulric Glützelhirn l’achète en 1692. Les descriptions mentionnent encore en 1725 un petit jardin puis quelque temps plus tard un bâtiment arrière. La maison appartient ensuite à un autre maître maçon, Jean Georges Kieffer (1726), puis à son gendre Jean Michel Gruber. Elle doit avoir fait l’objet de travaux vers 1725 comme le laissent penser la mention au registre des préposés aux affaires foncières et sa valeur minimale qui passe de 250 livres en 1725 à 450 livres dès 1731. Elle appartient de 1764 à 1808 au propriétaire de l’auberge à la Fontaine située en face (ultérieurement n° 2).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 120 et cour A (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage médiocre en bois. C’est la deuxième maison après le repère (m) sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) : deux fenêtres et la porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage surmonté de deux niveaux de greniers. Vers le canal (cour A), les bâtiments se terminent par un mur à une ouverture (troisième bâtiment à gauche du repère 3). La cour (C) sépare le bâtiment sur rue du bâtiment arrière vers le canal, voir le plan de l’îlot. On y voit l’arrière (8-9) de la maison sur rue, l’avant (2-3) du bâtiment en forme de remise dont l’arrière donne sur le quai. Sur la gauche de la cour, on voit d’abord l’arrière de la maison voisine (9-10, n° 15) puis l’étroit bâtiment accessoire (10-1-2). La droite de la cour est occupée par le bâtiment (6-7-8) qui s’appuie contre la maison principale, le mur de la maison voisine (6-7, n° 19) puis par l’édicule (5-4-3) dans l’angle nord-ouest.
Cour C
Le n° 15 à l’angle puis le n° 17 (carte postale non datée, B.N.U.)
Le tisserand Jacques Hofacker construit en 1836 un bâtiment plus profond et plus élevé vers le quai Turckheim que la Ville vient d’aménager le long du canal. La maison est estimée au cadastre à un revenu de 157 francs. Un partage au début des années 1870 sépare la propriété de la maison qui donne sur la rue de celle qui donne sur le quai. Celle qui donne sur la rue a un revenu de 69 francs qui passe à 94 francs après l’agrandissement de 1874. Le magasin à charbon au rez-de-chaussée est transformé en magasin ordinaire à devanture en bois en 1890. Anastasie Uhrenberger fait construire sans autorisation en 1897 un troisième étage en bois à la place des mansardes. Pour régler le différend, la Ville acquiert en 1898 le terrain en avant de l’alignement puis le loue au vendeur. Le propriétaire construit une nouvelle cave en 1899 puis agrandit le séchoir sous la toiture en 1901.
Rez-de-chaussée avant et après transformation en 1890. On constate que depuis 1830 la fenêtre de gauche a été remplacée par une porte
La maison est détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. La Ville remembre les parcelles des anciennes maisons n° 15 et 17, une partie du terrain est réuni à la voie publique, le terrain restant sert à reconstruire la maison n° 17. Le Secrétariat d’Etat à la Reconstruction délivre en 1957 un permis de construire une maison d’habitation comportant un local commercial sous la direction de l’architecte Charles Doery. Le gros œuvre commencé en novembre 1957 est terminé en février 1958. Les travaux ensuite interrompus sont terminés début 1961. Le local commercial sert de magasin d’antiquités, de magasin de vêtements (1968) puis de débit de boissons (1977).
Plan dressé en 1898, en jaune terrain cédé à la Ville
Nouvel alignement adopté par la Ville, plan de 1956
(dossier de la Police du Bâtiment)
juillet 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
fondation Saint-Marc | ||
1689 | v | Frédéric Jacober, cordonnier, et (1689) Marie Barbe Zahle – luthériens |
1690 | v | Jean Thierry Kopp, barbier, et (v. 1689) Dorothée Goldbach – luthériens |
1691 | v | Jean Pierre Emmerich, tailleur, et (1684) Susanne Kauffmann |
1692 | v | Jean Ulric Glützelhirn, paveur et maçon, et (1675) Anne Catherine Kabelé – luthériens puis (1724) les héritières Marie Madeleine Glützelhirn femme du tisserand Emanuel Lederlin Marie Salomé Glützelhirn femme (1722) du boucher Jean Frédéric Wassermann – luthériens |
1725 | v | Jean Georges Kieffer, maître maçon, et (1708) Anne Marie Vogel – luthériens |
1733 | h | Jean Michel Gruber, maître maçon, et (1731) Anne Marie Kieffer – luthériens |
1753 | v | Marie Madeleine Ott, femme (1714) du tanneur Jean Jacques Nortz, (1733) du marchand de vins Jean Paul Gulden puis (1748) du marchand de vins Jean Huck – luthériens |
1764 | h | Jean Charles Strintz, aubergiste, et (1760) Marie Madeleine Gulden – luthériens |
1808 | v | Jean Georges Cuntz, baigneur, et (1776) Catherine Madeleine Klein – luthériens |
1810 | v | Jean Frédéric Specht, boucher, et (1806) Dorothée Schramm puis (1817) Catherine Marguerite Bock et (1822) Frédérique Salomé Wagner |
1817 | v | Jean Louis Kreuscher, saucissier, et (1785) Marie Barbe Kætzel – luthériens puis (1832) leur petit fils et héritier Louis Michel Fuchs, saucissier, et (1833) Caroline Elisabeth Fuchs |
1833 | v | Jacques Hofacker, tisserand, et Salomé Schott puis (1843) Marie Anne Wencker, remariée (1847) au menuisier Charles Antoine Hartnagel |
1855* | Susanne Salomé Grimmeissen femme (1812) du tonnelier Jean Philippe Dürr | |
1866* | Jean Jacques Diehl | |
1876* | Auguste Metz, ramoneur | |
1887* | Nicolas Wucher, marchand de charbons | |
1888* | Théodore Eugène Kœrttge, rentier | |
1890* | Charles François Uhrenberger, épicier, et Anastasie Halter | |
1907 | Victor Heisserer | |
1929* | Louise Stroh, antiquaire, et Jean Græf puis François Barabinot |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 190 livres en 1699, 250 livres en 1725, 450 livres en 1731, en 1764 et en 1782
(1765, Liste Blondel) VII 223, Jean Charles Strintz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strintz, 3 toises, 1 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 822, Hofacker, Jacques, propriétaire – maison, sol, cour – 1,9 are
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1725, Préposés aux affaires foncières (VII 1391)
Jean Georges Kieffer demande l’autorisation de verser dans le canal intérieur la terre provenant de sa cave et de la faire ensuite transporter par bateau. Les préposés entendront le charretier Frédéric Gerlach qui se chargera du travail pour décider ensuite en connaissance de cause d’accéder ou non à la demande
(f° 181) Dienstags den 11. Sept. 1725. Johann Georg Kieffer wegen Geröhrs – Johann Georg Kieffer der Maurer, ersucht Mghh. umb erlaubnus, daß Er dörffe das Geröhr und Grund, so auß dem Keller Seiner in der Bieckergaß liegenden behaußung gegeben wirdt, in den weiten graben schütten laßen, damit solches in Schiffe nachgehendts Kan weggeführt werden. Erk. Soll Friderich Gerlach, der Sandführer, Welcher solches wegführen Soll, vor die Herren dreÿ bescheiden, vnd von Ihme vernommen werden, wo Er solches hinführen wolle, damit befindenden umbständen nach, Ihme entweder erlaubt oder das behehren abgeschlagen und abgelehnt werden Kan.
1731, Préposés aux affaires foncières (VII 1394)
Jean Georges Kieffer demande l’autorisation de poser devant sa maison des pierres qui servent à son métier. Les préposés se rendent sur place et constatent que le terrain en question a 16 pieds de long et 6 de large
(f° 139-v) Sambstags de, 21. Aprilis 1731. Johann Georg Kieffer – Johann Georg Kieffer der Maurer bittet umb erlaubnus stein Vor sein Hauß in der Bieckergaß Auf das Allmend Zulegen. Erkandt augenschein.
(f° 140-v) Mittwochs den 2. Maÿ 1731. seÿndt folgende Augenschein eingenommen worden. Johann Georg Kieffer – beÿ Johann Georg Kieffer dem Maurer, welcher umb erlaubnus bittet, Vor seinem Hauß in der Bieckergaß einen 16. schuhe Lang, und 6. schuhe breiten Platz mit steinen Zu seinem handwerck dienlich Zubelegen
Description de la maison
- 1699 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bûcher et un petit jardin, elle est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 380 florins.
- 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend des poêles, des chambres, une chambre à soldat et un vestibule, en outre une remise, un bûcher et une porcherie, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins.
- 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, un petit bâtiment arrière où se trouve la chambre à soldats, un puits, une cave solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Fontaine
nouveau N° / ancien N° : 30 / 17
Specht
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 204 case 4
Hofacker Jacques
1855 Dürr Jean Philippe, veuve née Grimmeissen
P 822, maison, sol, rue de la fontaine 17
Contenance : 1,90
Revenu total : 157,99 (157 et 0,99)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 555 case 1
Dürr Jean Philippe / veuve née Grimmeissen 1866
1866 Diehl Jean Jacques
1876 Metz August, Schornsteinfeger
1887 Wucher Niklaus, Kohlenhändler
1888/89 Koerttge, Theodor Eugen, Rentner
1890/91 Uhrenberger Karl Frantz Wittwe Specereihändler
P 822, maison, sol, Rue de la fontaine 17
Contenance : 1,90
Revenu total : 157,99 (157 et 0,99)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : 555, 566
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
P 822, sol, maison
Revenu total : 69,44 (69 et 0,44)
Folio de provenance : 555-I
Folio de destination : 555, Vergrößerung
Année d’entrée : 1876
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Jahr 1877, Zugang – Metz August f° 555, P 822, maison, revenu 94, Vergroesserung, achevée en 1874, imposable en 1877, imposée en 1877
Abgang – Metz August f° 555, P 822, maison, revenu 69, Vergroesserung, supp. 1877
P 822, maison
Revenu total : 94,44 (94 et 0,44)
Folio de provenance : 555
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Cadastre allemand, registre 29 p. 1 case 4
Parcelle, section 1, n° 4 – autrefois P 822.p
Canton : Büchergasse Hs N° 17 – rue Adolphe Seyboth
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 0,87
Revenu : 900 – 1500
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1929), compte 1244
Uhrenberger Karl Fr. We.
1908 Heisserer Viktor
rayé 1929
(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 5036
Stroh Louise antiquaire épouse en 1° noces de Jean Graf et en 2° noces de François Barabinot
(4018)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 222 Rue du Bourreau de. Bückergasse (p. 354)
17
Pr. Strintz, Madeleine, veuve – Fribourg
loc. Schneider, J. Michel, peintre – Echasses
loc. Clausé, André, garçon tisserant – Drapiers
[ajouts] Kleiss
Brandt, Jean
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Büchergasse (Seite 22)
(Haus Nr.) 17
Schmitt, Schreinerm. 01
Uhrenberger, Wwe. E 1
Steinert, Händlerin. 2
Bittner, Zinngiesser .2
Kraftlos, Hausierer. 2.
Schneider, Gärtner. 2
Oberholz, Maurer. 3
Rudolph, Schuhmacher. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 639 W 156)
17 rue Adolphe Seyboth (1874-1988)
Gustave Metz agrandit en 1874 la petite fenêtre à droite de la porte d’entrée. Le magasin à charbon au rez-de-chaussée est transformé en magasin ordinaire à devanture en bois en 1890. Anastasie Uhrenberger fait construire sans autorisation un troisième étage en bois en 1897. Pour régler le différend, la Ville acquiert en 1898 le terrain en avant de l’alignement puis le loue au vendeur. Anastasie Uhrenberger construit une nouvelle cave en 1899, agrandit le séchoir sous la toiture en 1901. Un nouveau différend s’élève sur la destination des locaux (habitation ou entrepôt). Le blanchisseur Graef est autorisé à exploiter une buanderie en 1932.
La maison est détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. La Ville remembre les parcelles des anciennes maisons n° 15 et 17, une partie du terrain est réuni à la voie publique, le terrain restant sert à reconstruire la maison n° 17. L’architecte Charles Doery soumet en 1956 un projet qu’il modifie d’après les instructions de l’architecte des Bâtiments de France et du Service d’architecture. Le Secrétariat d’Etat à la Reconstruction délivre un permis de construire une maison d’habitation avec magasin en 1957. Le gros œuvre commencé en novembre 1957 est terminé en février 1958. Les travaux sont ensuite interrompus et terminés début 1961. Un magasin d’antiquités occupe le rez-de-chaussée.
Le local commercial sert de magasin de vêtements (1968) puis de débit de boissons à partir de 1977, à l’enseigne de l’Incognito puis (1985) Blue Boys et (1987) L’Académie de la bière. Un local servant de réserve de boissons est construit sans autorisation dans la cour en 1988.
Sommaire
- 1874 – Gustave Metz, propriétaire de la maison, demande l’autorisation d’agrandir la petite fenêtre à droite de la porte d’entrée selon le croquis joint (demande en français). Rapport en allemand de l’agent voyer, la maison dépasse de l’alignement mais n’a pas d’encorbellement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie
- 1890 – Le maître maçon Matter (7, rue des Aveugles) demande au nom de la propriétaire Anastasie Uhrenberger l’autorisation de transformer le magasin à charbon au rez-de-chaussée en magasin ordinaire à devanture en bois – Autorisation – Dessins sur calque, état antérieur, état prévu – Travaux terminés, juillet 1890
- 1890 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Uhrenberger de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
- 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Uhrenberger l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892
- 1897 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Uhrenberger (domiciliée 26, Grand rue) fait construire sans autorisation un troisième étage en bois – Communication du maire sur les mesures à prendre dans un tel cas – La propriétaire demande de régulariser les travaux qui avaient pour but de donner davantage d’air et de lumière aux pièces mansardées. Le maire répond en novembre que les travaux sont interdits puisque la maison dépasse de l’alignement légal, le propriétaire devra dont restituer l’état initial. La Police du Bâtiment constate en décembre que le gros œuvre et la plâtrerie sont terminés – Le maire envoie un courrier au procureur du tribunal le 23 décembre – Le tribunal condamne le 4 février 1898 Anastasie Uhrenberger née Halter à une amende de 20 marks – Le maire demande à nouveau au propriétaire de remettre le bâtiment dans son état initial, avril 1898
- 1898 (mai) – Le maire écrit au propriétaire en proposant que la Ville acquerra le terrain en avant de l’alignement, soit une bande de terrain de 5,9 mètres carrés contre un loyer annuel de 6 marks. Le propriétaire s’engagera à démolir à première réquisition de la Ville les constructions élevées sur cette bande de terrain – Plan et rapport du 6 juin 1898
1898 (juin) – La veuve Uhrenberger est autorisée avec effet rétroactif de modifier l’étage mansardé dans les conditions prévues à la cession de la bande de terrain en avant de l’alignement légal - 1899 – La Police du Bâtiment constate en avril que le maître maçon Matter construit sans autorisation une nouvelle cave pour le sieur Schmitt – L’architecte Werner (31, rue Oberlin) demande l’autorisation rétroactive en mai – Plan – Autorisation, mai 1898
- 1899 – Paul Schmitt demande l’autorisation de réparer le toit. Il renonce à faire les travaux, juin 1900 – Dessin
- 1901 – La veuve Uhrenberger demande l’autorisation d’agrandir le séchoir sous la toiture et de remplacer l’échelle qui y donne accès par un escalier – Autorisation, juillet 1901 – Dessin (le séchoir donne sur la cour intérieure)
(Août) – La veuve Emile Levy, propriétaire du n° 15 voisin, se plaint que la veuve Uhrenberger a aménagé dans les combles une chambre d’habitation qui donne sur son toit et qui y dépasse. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la pièce aménagée sous les combles a une fenêtre de chaque côté et qu’elle servira selon toute apparence à l’habitation – La Police du Bâtiment écrit à la veuve Uhrenberger que les travaux ne correspondent pas au règlement. Elle objecte que les modifications sont moins importantes qu’on ne l’a rapporté et que la pièce servira d’entrepôt – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de remettre les lieux dans leur état initial – Paul Schmitt propose au nom de la veuve Uhrenberger une solution pour conserver les ouvertures. Comme les pièces servent d’atelier et d’entrepôt et que l’ouverture sera fermée par une dalle en verre, la Police du Bâtiment accepte – Travaux terminés, juillet 1902 - 1902 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Uhrenberger de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
- 1909 – La Police du Bâtiment notifie Victor Heisserer (domicilié 101, Grand rue) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juillet
- Commission contre les logements insalubres – 1902, propriétaire, la veuve Uhrenberger domiciliée sur place. La maison est occupée par 7 familles ou 15 personnes, il y a un cabinet d’aisance. 1902, le puits a été fermé
1906 – Le service d’assistance publique estime que la famille Wingertszahn est logée de façon indigne
1906 – Liste de travaux à faire. Réponse de Paul Schmitt – 1907, le nouveau propriétaire Heisserer habite 101, Grand rue
1910 – Liste de travaux à faire
1912 – Logement habité par un trop grand nombre de personnes
Commission des logements militaires, 1915, observations - 1924 – Un locataire signale que la famille Chrétien Roser habite un logement trop petit et insalubre. Propriétaire, veuve Heisserer domiciliés 14, rue Sainte-Hélène, locataire principale, Mme Bittmann, épicière – La famille a déménagé, avril 1925
- 1932 – La Police du Bâtiment constate que le blanchisseur Graef a posé sans autorisation une enseigne. Louise Graef répond à la Police du Bâtiment que l’enseigne a été arrachée
- 1935 – Le préfet délivre un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe, en l’occurrence une buanderie – Septembre, la buanderie est en cours d’installation, elle est terminée en novembre
- 1938 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Graef a posé sans autorisation une enseigne. Louise Graef répond à la Police du Bâtiment que l’enseigne a été enlevée
- 1945 – La maison a été détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistre délivré à Georges Bodin et à Joseph Bodin
- 1955 – L’architecte Charles Doery (17, avenue de la Liberté) demande à la Police du Bâtiment si elle a des objections à reconstruire la maison de Louise Graef (domiciliée 31, rue du Finkwiller) – Plan de situation, bâtiment à construire sur la partie des parcelles 3 et 4 en arrière de l’alignement légal – Plans, coupe, élévations (exemplaire annulé)
Courrier du maire au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Le nouvel immeuble comportera au maximum un rez-de-chaussée et deux étages. Au point de vue architecture, il devra être en harmonie aux meilleures réalisations classiques environnantes. Les encadrements des baies ainsi que les bandeaux seront en pierres naturelles. Les volets roulants sont proscrits à tous les étages à l’exception du rez-de-chaussée. Les corniches seront moulurées. Les toitures seront recouvertes de tuiles plates anciennes, engobées ou de tuiles en provenance d’Achenheim. Les lucarnes seront de proportions identiques à celles des immeubles avoisinants.
Courrier de la Division IV à la Division V
La parcelle n° 4 à elle seule est trop petite pour permettre une reconstruction rationnelle. Pour cette raison, il a été proposé, en date du 20 octobre 1955, à M. le Directeur des Services départementaux du Ministère de la Reconstruction et du Logement de réunir les parcelles 4 et 3 par remembrement afin qu’elles puissent servir à la reconstruction d’un seul immeuble. A ma connaissance, le propriétaire de la parcelle n° 3 a vendu ses indemnités de dommages de guerre en 1954.
1955 (décembre) – La Police du Bâtiment répond à l’architecte Doery dans les termes ci-dessus
1956 (avril) – L’architecte soumet une demande de permis de construire au nom de Louise Graef née Stroh. Le terrain en question dépasse sur une longueur de 11,50 m jusqu’à 2 mètres de l’alignement proposé de la rue Adolphe Seyboth. Environ 10 m² tombent dans ladite rue. Il se trouve en outre sur une longueur de 6,50 dans l’alignement de cette rue. La maison est projetée dans l’alignement légal proposé de la rue.
1956 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable assorti de propositions.
1956 (août) – L’architecte qui n’a pas obtenu de réponse argue que la propriétaire âgée de 80 ans souhaiterait pouvoir habiter sa nouvelle maison
1956 (septembre) – L’architecte fournit de nouveaux plans modifiés d’après les instructions de l’architecte des Bâtiments de France et du Service d’architecture
1957 (juin) – Le Secrétariat d’Etat à la Reconstruction délivre un permis de construire une maison d’habitation avec magasin (dossier N° 213 Z)
1957 (novembre) – Guillaume Dischinger (84, rue de Mulhouse à Saint-Louis), propriétaire de la maison voisine n° 19 évoque un désaccord sur la mitoyenneté du mur. La Police du Bâtiment se déclare incompétente après une visite des lieux en novembre 1957 alors que l’entreprise Th. et Ed. Wagner réalisent les fondations.
Suivi des travaux. Le gros œuvre est commencé, novembre 1957, on coule les fondations, les murs de la cave sont décoffrés. Le gros œuvre est terminé, la charpente est en place, sans tuiles, février 1958. Pas de travaux intérieurs, juin
1959 (mars) – Toujours pas de travaux intérieurs. Le 31, rue du Finkwiller où habite Mme Graef est frappé d’un arrêté de péril et ne pourra être démolie qu’une fois la nouvelle maison terminée
1961 (janvier) – Les travaux ont repris, les étages sont habités, les devantures sont en cours de montage
1961 (avril) – Les travaux sont terminés sauf le crépi des façades. Un magasin d’antiquités occupe le rez-de-chaussée
1961 (août) – La réception finale a eu lieu
1961 (septembre) – Certificat du ramoneur Joseph Kuntz. Les installations sanitaires sont conformes au règlement - 1968 – La Police du Bâtiment constate de la maison Adolphe Lafont (146, avenue des Frères Lumière à Lyon) a posé sans autorisation deux enseignes – Demande de poser les enseignes (Adolphe Lafont, vêtements) – Dessin – Avis de l’architecte des Bâtiments de France – Le pétitionnaire qui a posé les enseignes avant d’avoir obtenu l’autorisation est invité à les enlever
- 1977 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment des renseignements après que Gaston Heros (demeurant 13, rue Leclerc à Schiltigheim) a déposé une demande d’exploiter le débit de boissons L’Incognito. Il demande aussi l’autorisation de transférer la licence IV du débit Au Grand Turc sis 69, route des Romains à Kœnigshoffen. Les travaux demandés (toilettes, sas d’entrée) sont terminés.
Le préfet accorde le transfert de la licence
Le restaurant l’Incognito a posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées
1978 (janvier, novembre) – Le restaurant est fermé - 1979 (mars) – Une discothèque a été installée sans autorisation au sous-sol
1979 (septembre) – Le peintre en bâtiment Louis Dick (8, rue Neuve à Hoenheim) est autorisé à peindre les façades et les boiseries. Le gérant de la maison est M. Fessler, rue des Francs-Bourgeois
1979 (octobre) – Eugène Walter (59, rue Principale à Stundwiller) sollicite une subvention auprès de la Ville pour ravaler les façades – Accord de l’architecte des Bâtiments de France – La Ville accorde la subvention - 1983 – Le voisinage se plaint des nuisances causées par le débit de boissons L’Incognito. Le préfet demande à Bernard Bressant qui a déposé une demande d’exploitation en novembre 1982 sans qu’aucune autorisation ne soit délivrée de fermer le débit de boissons
- 1985 (juin) – Le préfet autorise Daniel Dupe, gérant de la s.à.r.l. Blue Boys à transférer la licence IV du débit de boissons La Grotte sis 126, route des Romains à l’établissement Blue Boys sis 17, rue Adolphe Seyboth
1985 (octobre) – Daniel Dupe est autorisé à prolonger l’ouverture du débit de boissons Blue Boys jusqu’à trois heures du matin
1985 (août) – Le cabinet Fessler autorise la s.à.r.l. Blue Boys à poser une enseigne – Photographie de l’endroit où se trouvera l’enseigne
L’architecte des Bâtiments de France et la Police du Bâtiment émettent un avis favorable pour l’enseigne Heineken et défavorable pour l’enseigne en caisson Bar – 1985 (novembre) – Arrêté portant autorisation de poser une enseigne en saillie sur le domaine public – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne ait été posée
1986 – Le préfet informe un voisin que le gérant a fermé le débit de boissons pour une durée indéterminée à compter du 30 juin
1986 (novembre) – La préfecture instruit une demande de Corinne Cromer d’exploiter le débit de boissons Blue Boys
1987 (mars) – Le maire prend un arrêté qui autorise la gérante à aménager les locaux
1987 (avril) – Les enseignes en lettres détachées sont posées
1987 (avril) – Le préfet autorise Corinne Cromer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie L’Académie de la bière, anciennement Blue Boys
1988 (janvier) – La Police du Bâtiment constate qu’un local servant de réserve de boissons a été construit sans autorisation dans la cour – Plan – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
1988 (avril) – Le préfet proroge de six mois l’autorisation d’ouverture jusqu’à trois heures du matin
1988 (octobre) – Le responsable d’exploitation Alain Wehr sollicite une autorisation d’ouverture jusqu’à trois heures du matin
(autres pièces, notamment rapports de la Commission de sécurité)
Relevé d’actes
La fondation Saint-Marc vend 155 livres la maison à Marie Barbe Zahle, assistée de son frère cordonnier Paul Zahle. En marge, quittance délivrée à Marie Madeleine Ott en 1753
1689 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 429
ut supra [/:salv. titt:/ H. Josias Städel, dießer Statt alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger deß Großen Gemeinen Allmosens zu St. Marx für sich und im nahmen seiner Hn Mit Pfleger, mit beÿstand Hn Johann Schneider ged. Allmosens Schaffners]
in gegensein Mariæ Barbaræ Zahlin, ledig. stands, mit beÿstand hans Paul Zahle, deß Schuhmachers ihres leiblich. bruders, und Zwar auff die von HH Räth und XXI. am 13.ten huj. Obrigkeitlich ertheÿlte permission [unterzeichnet] Maria barbra Zahlin, hanß Paulus Zahle
Eine behaußung und höfflein, sambt dero hoffstätten, und allen Gebäuen, Recht. und zugehördten allhier auff der Bieckergaß, einseit neben Ulrich Glitzelhirn, dem Maurer, anderseit neben H. M. Johann Philipp Saltzmann Pfarrh. zu hürtigh. und händschuhheim & Cons. hind. auff die innerste Stattmaur stoßend geleg. – umb 155 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Frauen Mariä Magdalenä geb. Ottin, Johann Hucken des Wirths geschiedene Ehefrauen als dermahliger besitzerin hievorverpfändeter behaußung – den 10. sept. 1753
Marie Barbe Zahle, habitante de Strasbourg mais originaire d’Ulm, acquiert le droit de bourgeoisie en 1687
1687, 3° Livre de bourgeoisie p. 1034
Maria Barbara Zahlÿ von hier, erkaufft das burgerrecht p. 2. goltR. und 16. ß Welche Sie auf dem Pfenningthurn erlegt, ist ledigen standts undt wird beÿ dem Schuhmacher, Zünfftig. Jurav. 17. dito [April.]
Marie Barbe Zahle épouse le cordonnier Frédéric Jacober en 1689
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20)
1689. Eodem [den 30 Novembris A. 1689] seind auch copulirt Worden Friderich Jacober lediger schuhmacher Blasÿ Jacobers burgers und schuhmachers hinterlaßener ehelicher Sohn, V. Jfr. Maria Barbara, Hanß Friderich Zali deß burgers und Hem*werckers in Ulm eheliche Tochter [unterzeichnet] Friderich Jacober als Hochzeiterer, Maria Barbara Zahler als hochzeiterin (i 21)
Marie Barbe Zahle femme de Frédéric Jacober vend la maison 215 livres au barbier Jean Thierry Kopp
1690 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 337
Maria Barbara gebohrne Zahlein Friderich Jacobers deß Schuhmachers Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben [unterzeichnet] Maria Barbara Jacoberin, Friederichus Jacober
in gegensein H. Johann Dietrich Koppen, deß barbierers
Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, und Gärttlein mit allen deren gebäuen und Zugehördten allhier uff der bieckergaß einseit neben Ulrich Glitzelhirn dem Maurer, anderseit neben H. M. Johann Philipp Saltzmann Pfarrern zu Ittenheim et cons. hinden uff die innere statt maur stoßend gelegen, so annoch umb 117 lb 10 ß d dem Allmoßen St. Marx verhafftet – geschehen umb 97 Pfund
Jean Thierry Kopp à qui son père barbier Jean Charles Kopp a cédé sa maison et sa boutique de barbier face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux a un enfant de sa femme Dorothée Goldbach
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 93-v)
den 8. Jenner A. 1690 ist h Joh: dietrich Koppen Barbierer V. Wundartzen Vnd Fr. Dorothea goldbachin ein iunges töchterlin getauft worden namens Dorothe deßen dauffzeugen (…) i 97
Jean Thierry Kopp vend 250 livres la maison au tailleur Jean Pierre Emmerich
1691 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 97
Johann Dietrich Kopp, der Barbierer und Wundartzt
in gegensein Johann Peter Emmerich deß Schneiders, mit beÿstand Lorentz Batten, deß Paßmentirers
Eine behaußung hoff, hoffstatt und Gärttlein, mit allen deren Gebäuen, Rechten und zugehörden, allhier auff der Bieckergaß, einseit neben Ulrich Glitzelhirn dem Maurer anderseit neben H. M. Johann Philipp Saltzmann Pfarrh. Zu Ittenheim & Cons. hinden auff die innerste Stattmaur stoßend gelegen, so annoch umb 117 Pfund (verhafftet), umb 132 pfund
Originaire de Kirchheim au Mont-Tonnerre en pays de Nassau, Jean Pierre Emmerich épouse en 1684 Susanne Kauffmann, fille de cordier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia der Eheberedung – zwischen dem Vorgeachten und bescheidenen Meister Hanß Peter Emmerich, Schneidern undt burgern allhier, deß Ehrengeachten und bescheid. Valentin Emmerichs Schneiders und burgers Zu Kirchheim aù donnerßberg Naßauischer hannß ehelicher Sohn, alß dem brautigam ahne Einem, So dann der Ehr: und tugendsammen Jungfrauen Susannæ Kauffmännin, deß Ehrengeachten und escheidenen herrn hannß Georg Kauffmanns, Seilers v: burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichen tochter alß der Jgfr. hochzeiterin – Geschehen und verhandelt in der König: Freÿen Statt Straßburg den 8. 9.bris St: N: A° 1684. Joh: Heinrich Merckel Nots. publ. jur.
Jean Pierre Emmerich devient bourgeois par sa femme Susanne Kauffmann en 1684
1684, 4° Livre de bourgeoisie p. 508
Johann Peter Emmerich der schneider von Kirchheim am donnersberg Gräffl. Naßawischer herrschafft, empfangt das burgerrecht, von seiner haußfr. Susanna Kauffmännin p. 8. goltR. so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, Schneid. Zünfftig Jur. 18. Jan. 1685.
Jean Pierre Emmerich meurt pauvre sans enfant en 1718 dans la maison du poêlier Jean Spœrer sise Grand rue. La masse propre à la veuve est de 17 livres, celle des héritiers de 3 livres. L’actif de la succession s’élève à 51 livres, le passif à 10 livres.
1718 (5.3.), Me Baer (Christophe Evrard, 2 Not 11), n° 522 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿland deß Ehrsam v: bescheid: Johann Peter Emmerichs geweßenen Schneiders u. burgers alhier nunmehr sel. Verlassenschafft, auffgerichtet undt. verfertiget In Anno 1718. – nach dem derselbe auff Freÿtagß alß den 21:ten Januarÿ dießes lauffenden 1718. Jahrs Göttl. willen nach dieße Welt gesegnet, hinder ihme Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundt. ersuchen und begehren d. hinderbliebenen Wittib, der Ehr: v. tugendts. Fr. Susannä Emmerichin gebohrner Kauffmännin Alß Crafft nachbeschriebener Zwischen dießen beed. Eheleuthen mit einand. auffgerichteten Eheberedung §° 5.to Einiger Erbin, durch ged: Wittib mit beÿstand deß Ehren v. bescheid. Johann Jacob Rueffen burgers v. Seÿlers in berührtem Straßburg ihres geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen Straßburg auff Sambstags den 5.ten Martÿ Anno 1718.
Inn Einer alhier Inn Straßburg der langen Straßen gelegener, undt von beeden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnender behauß. wie Volget
Holtz und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Wohnstuben, Im hauß Öhren, Inn der Küchen, Keller, In der Soldaten Cammer
Schulden auß dießer Verlassenschafft Zu bezahlend, Item Johann Spörrer dem Kachler von ein halbjahr Verfallenen haußzinns
Norma huius inv: Copia der Eheberedung – d. Wit. ihr ohnv: Eigth. Guth, Sa. haußr. 11, Sa. Silbers 3, Sa. G. ring 2, Summa summarum 17 lb
Summa d. Erbin gantz ohnv. ererbten Eig.thl. Vermögens v. nur in des M: seel. Kleÿd. v. weis. gez. 3 lb
Endtl. v. letztl: so wird auch d. gem: verändert v: T: guth Sa. haußr. 14, Sa. des Schneid. werckzeugs 10 ß, Sa. Silbs. 10 ß, Sa. G. ring 2, Sa. baarschafft 9, Sa. Schuld 25, Summa summarum 51 lb – T. passiva 10, Nach deren Abzug 40
Conclusio finalis Inventarÿ 61. lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt in der König: Freÿen Statt Straßburg den 8. 9.bris St: N: A° 1684. Joh: Heinrich Merckel Nots. publ. jur.
Jean Pierre Emmerich vend la maison 250 livres au maçon Jean Ulric Glützelhirn et à sa femme Anne Catherine Kabler qui sont propriétaires de la maison voisine (VII 224, ultérieurement n° 15) qu’ils vendent la même année
1692 (25. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 503-v
Johann Peter Emmerich der Schneider
in gegensein hans Ulrich Glitzelhirn deß Maurers und Annæ Catharinæ gebohrner Kablerin
Eine behaußung, hoff, hoffstatt und Gärttlein mit allen deren Gebäuen Recht. und zugehördt. allhier auff der Bieckergaß einseit neben Maria Reichardin and. seit neben H. M. Johann Philipp Saltzmann Pfarrh. zu Ittenheim hind. auff die innere Statt Maur stoßend gelegen, welche behaußung umb 117 lb Capital dem Stifft St. Marx verhafftet – umb 132 pfund
Marie Madeleine Glützelhirn femme du tisserand Emanuel Lederlin vend 210 livres sa moitié de maison au maçon Jean Georges Kieffer
1725 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 101
Fr. Maria Magdalena geb. Glitzenhürnin Emanuel Lederlin des Schneiders und Sigristen zu St Thomas Ehefrau
in gegensein Johann Georg Kieffer Maurers
die ohnvertheilte helffte ahne einer Behausung höfflein gärttlein mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Picker: gaß, einseit neben Johann dietz dem Schneider anderseit neben Johann horn dem leinenweber hinten auff die Ringmaur und den stattgraben – die andere helffte aber dero schwester Maria Salome geb. Glitzelhirinin Johann Friedrich Waßermanns des Metzgers Ehefrauen zuständig – verhafftet um 200 lb ausmachende capitalien, geschehen um 110 pfund
L’autre moitié indivise de la maison appartient à sa sœur Marie Salomé Glützelhirn qui a épousé en 1722 le boucher Jean Frédéric Wassermann (le mariage est célébré à Illkirch). Les conjoints font dresser en 1725 l’état de leur fortune où figure la maison. La fortune de la femme s’élèvent à 71 livres, celle du mari présente un déficit de 33 livres
1725 (5.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 57) n° 1875
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, so Johann Friderich Waßermann, Metzger und Frau Maria Salome gebohrne Glützelhirnin, beede Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg der zeit würcklichen Activé besitzen und hingegen wieder passivé zu bezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen selbsten, beÿständlich herrn Melchior Küntzler, visitatoris zu St Marx und burgers alhie, deroselben geschwornen Curatoris in gegensein deß Ehemanns – So beschehen allhier in der königlichen Freÿen Stadt Straßburg, Montags den 5.ten Februarÿ Anno 1725.
Bericht. Demnach beede eingangs ernandte Eheleuth Zur Zeit Ihrer verheurathung und angetrettenen Ehe weder einige Eheberedung, darinnen sich ein jeedes unter anderen durch deßen in die Ehe bringend oder darinn ererbend. Vermögen als unverändert und wegen der abgehanden stuck die Ergäntzung reservirt, auffgerichtet, weniger hernach mahlen solche Ihre Zusammengebrachte Nahrungen ordnungs mäßig inventiren Laßen, als hat man dann beÿ gegenwärthiger Inventation sowohl dem Ehemann was Er mit gegebener handtrew auch Eÿdtesstatt in dieße Ehe tam active quam passive gebracht zu haben und dato davon annoch in natura vorhanden Zuseÿn erhörtete, als auch der Ehefrauen Ihre Natural Posten die Sie nach gleich mäßig abgelegter handtreu besagter maßen angegeben und zum theil stante hoc matrimonio crafft einer durch mich notarium expedirten Designation von Ihrer Mutter weÿl. Fr. Anna Catharina Sachßin gebohrner Kabelerin seel. ererbet, widerumb als unverändert zuschreiben, den Überrest aber als gemein und theilbar nach allhießig Straßburgischer Observatz ansehen und tractiren wollen.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Bücher Gaß gelegenern der Ehefrauen Zur helffte eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaß. befunden alß
(F.) Eÿgenthumb ane einer Behaußung, I. Behaußung, hoff, hoffstatt und Gärtlein, mit allen deren Gebauen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keit., alhier auff der Bieckergaß, 1.s Johann Dietz dem Schneider, 2.s. neben Johannes Hornÿ dem Leinenweber, hint. auff die Stadtmaur stoßendt, davon gehen Jährlichen 6 lb Zinnß auff Weÿhenachten dem gemeinen Allmoßen St. Marx lößig in Capital mit 150. lb. So dann 2. lb d Gelds ieweil. auff lichtmeß der Mauritanisch. Stifftung wieder Kauffig in hauptguth mit 50. lb, sonsten gegen männigl. freÿ leedig und eÿgen, und allererst beÿ der Ehefr. Mutter weÿl. Fr. annæ Catharinæ Sachßin gebohrner Kabelein, see. Verlassenschafft Inventation, durch die alhießig geschwornene Würckliche vermög übergebenen Abschatzung Zeduls de dato 5.t Jan. A° 1725. angeschlagen worden, wobeÿ man es auch disorts iedoch ohne Præjuditz beweg. läßt pro 250. lb. Abgezogen obige beschwerde der 200. lb, so verbleibt annoch daran außzuwerffen übrig 50. lb. Woran hiehero die helffte gehörig mit 25. lb. Die überige helffte aber ist der Ehefrauen Schwester fraun Mariæ Magdalenæ Leederlinin H Emanuel Lederlin Sÿgristens Zu St. Thomæ und burgers alhier Ehefrauen zuständig. Darüber bes : i. teutscher pergamentener Kauffbrieff in alh. C. C. stub mit dero anh. Innsiegel verwahrt datirt den 25. Julÿ A° 1692. mit alt. nô I notirt. Darbeÿ ferner 2. ältere dito in dito m. dito deren der eine datirt den 22.t Junÿ A° 1690. der andere den 6.t febr. 1691. mit alt. N° 1 bemerckt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frawen unverändert Guth. 1. hausrath 46, 2. Eÿgenth. ane einer beh. 25, Summa summarum 71. lb
Des Manns Vermögen betr, haußrath 2, Summa summarum 2 lb – Passiva 36. lb, In Compensatione 33 lb
Das Theÿlbahr Guth anlangend, 1 lb – Passiva 8 lb, Erhellet, daß die Theÿlbahre Passiv Schulden derselben Avtiv Nahrung überwägen mit 6 lb
Mariage, Illkirch (luth.)
MDCCXXII. d. 2. Hornung sind in illkirch außgeruff. und copulirt word. auß Erlaubnus Ihro Gnaden Regirenden H. Ammeisters in Straßburg laut beiligend. Scheins Johann Friderich Waßermann der ledige Metzger und burg. in Straßb. weil. Andreas Waßermann gew. Metzger und burg. in Str. ehl. Sohn, Und Maria Salome weil. Hannß Urich Kletzelhirns geweßenen Maurers Und Burgers in Straßb. hind. ehl. Tochter, Beide Evangelischer Lutherisch. Religion Zugethan [unterzeichnet] fridtreh wasser mamm, + diß Zeichen hat die Hochzeiterin gemacht (i 55)
Marie Salomé Glützelhirn femme de Jean Frédéric Wassermann vend l’autre moitié de la maison au même Jean Georges Kieffer moyennant 225 livres
1726 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 450
Fr. Maria Salome geb. Lützelhirnin Friedrich Waßermann des metzgers ehefrau mit ferneren assistentz ihres Curatoris ad lites Johann Melchior Kutzler visitatoris des Allmoßens zu St Marx
in gegensein Johann Georg Kieffer des Maurers und steinhauers
die unvertheilte helffte einer Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Picker gaß, einseit neben Johann dietz dem Schneider anderseit neben Johannes horn dem Leinenweber hinten auff die Ringmaur und den innern stattgraben – ihro als ein von ihrer Eltern seel. erhaltenes guth – verhafftet um 200 ausmachende capitalien, geschehen um 125 pfund
Le maçon et tailleur de pierres Jean Michel Gruber et sa femme Anne Marie Kieffer hypothèquent leur part de maison au profit de l’orfèvre Isaac Kübler
1731 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 457
Johann Michael Gruber Maurers und Steinhauer und Anna Maria geb. Kiefferin beiständlich ihres schwagers Johann Heinrich Buck des Schreiners und ihres verstorbenen Vatters bruders hannß Jacob Kieffer des tabackbereithers
in gegensein H. Isaac Kübler des Silberarbeithers – schuldig seÿen 70 pfund
unterpfand, Einen dritten theil ahne zwo tertzen oder 2/9 theil ahne einer gantzen Behausung hoff hindergebäu und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Pickergaß, einseit neben einem Statt thurn anderseit neben des Scharffrichters behausung hinten auff den innern Stattgraben, die übrige 7/9 theil aber ihrer mutter zu 3/9 jedem ihrer beeden Geschwisterden zu 2/9 theilen eigenthümlich gehörig
Anne Marie Vogel veuve de Jean Georges Kieffer hypothèque sa part (le tiers) de la maison au profit du menuisier Zacharie Fritz
1733 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 254-v
Fr. Anna Maria geb. Vogelin weÿl. Johann Georg Kieffer des Maurers hinterbliebene wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Daniel Bruder Lederhändlers
in gegensein Johann Zacharias Fritz des Schreiners – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten auff der Pickergaß, einseit neben einem der hellerischen Stifftung gehörigen hauß neben Johannes Dörffer des Kieffers ehefrau hinten auff die Ringmaur und den innern Stattgraben – davon soll man dem Stifft zu St Marx allhier 150 und 50 pfund capitalien – ihro zu einem dritten theil, ihren dreÿen Kinders aber zu den übrigen zwo tertzen eigenthümlich zuständig
Anne Marie Vogel veuve de Jean Georges Kieffer et Marie Barbe Kieffer femme du menuisier Jean Henri Buck vendent leurs parts de maison à leur fille et sœur respective Anne Marie Kieffer et à son mari Jean Michel Gruber sur le pied de 600 livres
1733 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 458-v
Fr. Anna Maria geb. Vogelin weÿl. Johann Georg Kieffer Steinhauers und Maurers wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Daniel Bruder des Lederhändlers, ferner Maria Barbara geb. Kiefferin Johann Heinrich Buck des schreiners ehefrau beÿständlich ihres ehevogts
ihrer tochter und schwester auch miterbin ahne vätterlichen verlassenschafft und dero ehemann Johann Michael Gruber des maurers Annæ Mariæ Gruberin geb. Kiefferin
7/9 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hindergebäu begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Picker: gaß, einseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer zum theil theils neben einem gemeiner Statt gehörigen hauß, anderseit neben theils neben einem dem hellerischen stipendio gehörigen hauß theils neben einem Statt thurn hinten auff den innern stattgraben, Ferner ein für die soldaten gewidmetes unterbett und Schulterküßen – ihro Kiefferischer wittib proprio nôe. zu 3/9, eben derselben als erbin ihrer ab intestato verstorbenen tochter Anna Catharina geb. Kiefferin Lorentz Greiner des Schreiners ehefrau, zu 2/4 der Bruderischen Ehefrau zu 2/9 und Frau Gruberin der Mitkäufferin, auch zu 2/9 der angezeiten 600 pfund onera – auff den fueß von 600 lb
Jean Michel Gruber et Anne Marie Kieffer hypothèquent la maison au profit de la Fondation mauricienne
1746 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 91
Johann Michael Gruber der maurer und steinmetz und Anna Maria geb. Kiefferin beÿständlich Johann Heinrich Buck des schreiners und Lorentz Greiner des schneiders
in gegensein der Mauritianischen Stifftung Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger des Schafners der hohen Schul von dem dermaligen H. Rectore Magnifico S.T. H. Johann Martin Silberrad J.U.D. et Prof. auch Capit. Thom. Canonici gewaltscheins bevollmächtigter – schuldig seÿen 50 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auff der Pickergaß, einseit neben Anna Maria Zißin, anderseit neben N. Stammler dem gürtler – als ein erkaufftes guth
Jean Michel Gruber et Anne Marie Kieffer hypothèquent la maison au profit du tailleur Samuel Bahn
1748 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 305-v
Johann Michael Gruber der maurer und steihauer und Anna Maria geb. Kiefferin mit beÿstand ihres vettern H. Johann Friedrich Vogel des chirurgi und ihres schwagers Lorentz Greiner des schneiders
in gegensein Samuel Bahn des schneiders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt auff der Pickergaß, einseit neben Anna Maria Zeißin, anderseit neben Christian Stammler dem gürtler, hinten auff zweÿ stadt häußer
Jean Michel Gruber et Anne Marie Kieffer vendent 800 livres la maison à Marie Madeleine Ott, femme séparée du marchand de vins Jean Huck
1753 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 236-v
Johann Michael Gruber des maurer meisters innamen seiner Ehefrau Anna Maria geb. Kiefferin
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Ottin, Johann Huck des weinhändlers geschiedenen Ehefrau, mit beÿstand ihres schwagers H. Johann Gerold des gastgebers
eine behausung, hinder gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Pickergaß, einseit neben Christian Stammler dem gürtler theils einer gemeiner stadt gehörigen hauß, anderseit neben Catharina und Anna Maria Zeÿßin theils einem Stadt thurn, hinten auff den innern stadt graben – als ein am 5. Novembris 1733 erkaufftes guth zu 7/9 theilen zu den übrigen 2/9 theilen der Gruberischen Ehefrau als ein elterliches erbguth – verhafftet um 300 lt, 100 und 200 lb, geschehen um 200 pfund
Marie Barbe Ott épouse successivement le tanneur Jean Jacques Nortz en 1714, le marchand de vins d’origine réformée Jean Paul Gulden en 1733 puis Jean Huck en 1748
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 145-v, n° 843) Anno 1714 den 28. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Johann Jacob Nortz der ledige Rothgerber und lederbereiter, weil. Andreas Nortz deß burgers und Gartners alhie nachgelaßener Ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena H Georg Friderich Ott deß burgers und Gerbers alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Nortz Als hoch Zeiter, Maria Magdalena ottin als hochzeiterin (i 148)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 228-v n° 1316)
Anno 1733 den 18. Novembr. sind nach geschehener ordentlicher Außruffung, in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden H Johann Paul Gulden der Weinhändler und burger alhier und Fr. Maria Magdalena, weÿl. H. Johann Jacob Nortz des gewesenen burgers und Rothgerbers alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Paul gulden als hochzeitter, Mar Magdalena Nortzin als hochzeitterin, NB. gebohrne Ottin (i 233)
Proclamation (réformés, f° 143) Ejusdem (8. Novembris 1733) wie auch d 15. wurden außgeruffen und d. 18. Zu St. Thomas Copulirt Hr. Joh: Paul Gulden, burger und Weinhändler in Straßburg, wittwer, Fr. M. Magdalena Ottin, Hr. Hs. Jacob Nortzen Rothgerbers und Burgers Zu Straßburg nach tof hinterlassene Wittib, Lutherisch (i 155)
1748 (19.8), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 222
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren und wohlvorgeachten herrn Johann Hucken, dem Gastgebern, Wittiber, undt burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabte, Frauen Maria Magdalena gebohrener Ottin, Weÿl. herrn Johann Paul Gulden des geweßenen Weinhändlers, Kieffers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderbliebener Wittib, als der frau Hochzeiterin am andern theil
Marie Madeleine Ott se remarie en 1748 avec l’aubergiste Jean Huck. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Gulden dont Marie Madeleine Ott a la jouissance
Marie Madeleine Ott veuve de Jean Huck meurt en 1764 en délaissant deux petits enfants issus de sa fille en premières noces Marie Madeleine Nortz. Elle a légué la maison à sa fille aînée Marie Madeleine Gulden femme de Jean Charles Stintz qui exploite l’auberge située en face, à l’enseigne de la Fontaine. L’actif de la succession s’élève à 970 livres, le passif à 481 livres.
1764 (18.1.), Me Nenter (6 E 41, 964) n° 180
Inventarium über weÿl. der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Ottin, Weÿl. H. Johannes Hucken des gewesenen Weinhändlers hinterlassenen Wittib seel. Verlassenschafft – nach ihrem den 8. Jan. dießes 1764. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, welche Verlassenschafft auff ansuchen hernachbemeldte Erbinin wie nicht weniger Fr. Annæ Mariæ geb. Günterin Joh. Jacob Memmingers des Fischers Ehefrau so beÿ der Defunctæ in warth diensten geweßen so dann Jungfr. Mariam Salomeam Längerin weÿl. Joh. Christoph Länger des Seilers tochter die dienstmackt
Die Verstorbene seel hat ab intestato zu erben Verlaßen wie folgt 1. die Ehren und tugendsame Fr. Mariam Magdalenam Strintzin geb. Guldenin, des Ehrenachtbaren H. Joh. Carl Strintzen des gastgebers zum Goldnen Springbrunnen Ehegattin, So dann die Ehren und tugendsame Jungfr: Susannam Barbaram Guldenin so 22 Jahr alt und annoch bevögtigt, beneben H. Joh. Michael Stoll dem Gastgebern zum holländischen Schiff Ihrem geschwornen und annoch ohnentledigten Vogt, beede von der Ehren und tugendsamen Fr. Maria Magdalena geb. Nortzin mit H .Joh. Paul Gulden dem gastgebern erzeugte zweÿ Kindern als von der defunctæ in erster ehe erzeugte tochter
In einer ane der Picker gaß gelegen und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich zuständigen behausung
Eigenthumb ane einer behausung /:H Joh: Carl Strentzen Ehefrauen prælegirt:/ Nehml: eine behausung hinter gebäu hoff bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pickergaß einseit zum theil neben M N. hanßelmann und theils neben einem gemeiner Stadt gehörigen hauß anderseit neben Mr Martin häckler dem Grempen und zum theil neben einem thurn Löbl. Stadt zugehörig hinten auf den innern Stadtgraben, (laut) abschatzung ætimirt und angeschlagen worden vor 900 fl. oder 450 lb. Darüber besagen dreÿ Pergamentene in allh. C.C. Stub gefertigte Kaufbrieff de datis 6. sept. 1726, 5. nov. 1733 und 15. mart. 1753
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 92 lb, Sa. brandnweins 15 lb, Sa. silbers 6 lb, Sa. Goldene ringe 6 lb, Sa. Eigenthum ane einer behausung 450 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400 lb, Summa summarum 970 lb – Schulden 481 lb, Compensando 489 lb – beschluß und verstallungs Summa 489 lb
Fils de tonnelier et marchand de vins, l’aubergiste Jean Charles Strintz épouse Marie Madeleine Gulden en 1760 : contrat de mariage, célébration
1760 (30.1.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 656
Eheberedung Zwischen dem Ehren und Vorachtbaren H. Johann Carl Strintz dem leedigen Gastgeber und burger allhier weÿl. H. Johann Christoph Strintz geweßten Kiefer Meisters und weinhändlers auch burgers allhier seel. mit Fr. Anna Catharina gebohrner Güntherin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich H Johann Niclaus Ottmann Ohlmüllers und burgers dahier ane einem
So dannn der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariä Magdalenä Guldin, Johann Paum Gulden des Von hier sich absentirten burgers und Gastgebers in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner Nortzin seel. ehel. erzeugten tochter als der Jgfr. hochzeiterin, unter assistentz H Johann Christoph Coblentz deß handelßmann und burgers allhier ihres geschwornen Curatoris ane dem andern theil – Actum Straßburg Mittwoch den 30. Januarÿ A° 1760. [unterzeichnet] Johann Carl Strintz als Hochzeiter, Maria Magdalena Guldin als Hochzeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 103, n° 648)
Anno 1760 Mitwoch den 20. Februarÿ seint nach zweÿmaliger ordentl. proclamation u& außruffung Zu St. Thomæ und inn der Neuen Kirch zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden hr Johann Carl Strintz Lediger Gastgeber Weil. hrn Joh: Christoph Strintz geweßenen Kiefer Weinhändlers und burgers allie hinterlaßenerehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Guldin herrn Joh: Paul Gulden Gastgeber und burgers allhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Carl Strintz als hochzeiter, Maria Magdalena Guldin als hochzeiterin (i 105)
Décompte des sommes qui reviennent par héritage à Marie Madeleine Gulden
1762 (16.8.), Me Nenter (6 E 41, 973) n° 72
Berechnung Deßen was Fr. Maria Magdalena gebohrne Guldin H. Johann Carl Strintz, des Gastgebers und burgers allhier Ehefrau, Vermög Eines Von Ihren Von hier absentirten Vatters Johann Paul Gulden, ertheilten Renunciations Scheins de dato 19. Juni A° 1756. seines Von seiner Vorgemelter Tochter in lebtägigen Genuß gehabten Mütter: und Groß Vätterlichen Vermögen ane solcher Vermögenschaft und Von Zeit besagten Scheins ane Interesse davon und Zwar biß d. 19. Junÿ 1762. Zuerfordern
Jean Charles Strintz et Marie Madeleine Gulden hypothèquent leurs maisons au profit de Philippe Jacques Greiss, greffier de l’ammestre
1782 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 89
H. Johann Carl Strintz der gastgeber und Maria Magdalena geb. Guldin unter assistentz Philipp Jacob Strohl des lichtermachers und Johann Matheus Waldt des kieffers
in gegensein H. Philipp Jacob Greiß des greffier beÿ dem jeweiligen regirenden Ammeister – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Bickergaß, einseit neben Mr Hanßelmann dem schuhmacher, anderseit neben den Hecklerischen Erben, hinten auff der Statt maur
ferner die zum goldenen Springbrunnen geschildete gast behausung samt zugehörden, einseit neben dem Altdorfferischen haus, anderseit neben Mr Müeg dem kübler, hinten auff mehrere particularen
Jean Charles Strintz meurt en 1782 en délaissant trois filles. Les experts estiment l’auberge 1 400 livres et la maison en face 450 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 318 livres, celle des héritières à 1 476 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 169 livres, le passif à 4 725 livres.
1782 (4.9.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) n° 158
Inventarium über Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Carl Strintz gewesenen Gastgebers Verlassenschafft – nach seinem den 17. aug. jüngst erfolgten Absterben hie zeitlichen hinterlassen hat, auf Ansuchen Fraun Maria Magdalena geb. Guldin der hinterbliebenen Wittib welche ad hoc mit H Joh: Michael Kammerer dem Kiefer und Weinhändlers verbeÿstandet ware
Des Verstorbenen seel. ab intestato verlaßene Erben sind 1. Jungfrau Margaretha Magdalena Strintzin so 22 Jahr zurückgelegt dahero ohnbevögtigt unter assistentz nachgemelten H. Friedrich Wilhelm Tilling des Föchhändlers, 2. Jungfr. Susanna Maria Strintzin so 16 ½ Jahr alt So dann 3. Jfr. Catharina Salome Strintzin so das 25.de Jahr ihres Alters erreichet hat, dieser zween jüngern töchter geordnet und geschwornen Vogt ist hr Friedrich Wilhelm Tilling
in hernach inventirten an der bückergaß gelegen zum Sprinbronnen geschildeten Gastbehausung
(f° 14) Eigenthum ane Häusern. W. Erstl. eine behaußung hindergebäu Hoff bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der bickergaß einseit zum theil neben bartholomäus Hanßmann dem Schuh und zum theil neben einem gemeiner Stadt gehörigen hauß anderseit zum theil neben weÿl. N. Hecklers des Krempen hinterlassenen Erben und zum theil neben einem Löbl. Stadt zugehörigen thurn hinten auf den innern Stadtgaben stosend, (laut) Abschatzung vom 2. sept. 1782 gewürdiget worden vor 450 lb. Hieüber besagten 3 in C.C. Stub Kaufbrieff d.d. 6. sept. 1726, 5. nov. 1733 und 15. mart. 1753, diese behaußung ist der Wittib von weil. Fr. Maria Magdalena geb. Ottin auch weÿl. H. Joh: Huck des Weinhändlers Wb. als ihrer verstorbenen Grosmutter prælegats Weis zugekommen
T. Item eine zu goldenen Springbronnen geschildete Gastbehausung Hoff bronnen Stallung Tantzplatz Garten und Gartenhäußlein samt allen mit allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten theils an der Bicker: und theils an der Pflantzbadergaß einseit neben Joh: Müh dem Kübler anderseit neben gleich hernach beschriebene hiehero gehörigenen Haüßlein hinten auff H Joh: Phil: Bischoff dem biersieder zum theil und zum theil auf einige Particuliers stoßend, (lt) Abschatzung gewürdiget vor 1400 lb
It. i. Häußlein und hoffstatt mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Pflantzbadergaß 1.s neben kurtz vorher inventirter Gastbehausung zum Springbronnen 2.s neben Joh: Paul Müller dem frippier und hinten wieder auf das hiehero gehörige Gasthauß zum Springbronnen stoßend, (laut) Abschatzung zeduls æstimirt worden pro 125, Vorherbeschriebene Gastbehausung nebst dem darneben liegenden häußlein ist vor ohngefähr 10 Jahren von denen Ottmännschen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber in hies. C.C. Stub ordnungsmäßig vorgenommen worden, wovon sich aber beÿ gegenwärtigen Verlassenschafft Inventur keine Expedition hervorgethan hat, Sonsten C. Stb. dd. 20. apr. 1686, 10. dec. 1710, 4. feb. 1713, 13. feb. 1713, 26. apr. 1714, 1. apr. 1715 und 4. junÿ 1731
(f° 15 v) Schulden in diese Verlassenschafft zu geltend. Nachfolgende Persohnen sollen an Haus zinns von vorher inventirten Häuß. an der Pflantzbadergaß Erst. Elisabetha Herrmännin die Metzgerin Wb. vor ein halb Jahr pro Joh: Bapt. et Mich: hujus anni à 14 li d des Jahrs
It. Joh: Georg Memminger der Fischer und b. al. pro Quartali Mich: 1782
It. Joh: Georg Inckel der hies. b. und Fischer vor besagten Quartal
It. Conrad N. der tagner und Schirmer alhier vor eben solches Quartal
Nachbenahmster Persohnen sind von vorher inventirten der hinterbliebenen Wb. vor unverändert gehörigen behaußung an der bückergaß gelegen an haus zinns schuldig wie folgt, Joh: Specht der Wollenweber und b. alhier vor ein Vierteljahr bis nächstkünfftige Michaelis
It. N. Dolderer der Karchzieher und Schirmer alh. vor das nemliche Quartal
It. Joh: Michael Schneider der hies. b. und Maquirer pro dicto termino
It. Phil. N der hies. Schirmer und taglöhner vor besagtes Quartal
(f° 20 v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hinterbliebenen Wittib seelig unveränderten Vermögen, hausrath 55 lb, silbers 20 lb, gold. Ringe 7 lb, behaußung 450 lb, schulden 100 lb, Ergäntzung 685 lb, Summa summarum 1318 lb
der Erbinnen unverändertes Gut, hausrath 19 lb, ergäntzung 1557 lb, Summa summarum 1576 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 1476 lb
beschreibung der gemein verändert und theilbaren Nahrung, hausrath 191 lb, Wein und Fäßer 223 lb, Garten: Gewäches 54 lb, silbers 44 lb, gold. RInge 10 lb, baarschafft 67 lb, häusern 1525 lb, schulden 52 lb, Summa summarum 2169 lb -schulden 4725 lb, In Gegeneinander setzung 2555 lb, Stall summa 239 lb, zweiffelhaffte Schulden in die Theilbare Nahrung zugeltend 1005 lb
Copia der Eheberedung den 30. jan. 1760 vor weÿl. H. Not. Joh: Daniel Stöber (…) – Bericht, kein Inventarium illatorum
Copia Codicilli vor mir den 29. nov. 1781 gestiftet, in seine an der bückergaß gelegen zum Springbronnen geschildete Gastbehausung berufen laßen in einem hinten in dem Garten sich befindlichen mit denen Fensteren dahien aussehenden Zimmer
Catherine Salomé Strintz femme de l’aubergiste Jean Steinhelber et Susanne Marie Strintz femme du pasteur Chrétien Erneste Ehrmann vendent la maison au baigneur Jean Georges Cuntz
1808 (25.2.), Strasbourg 10 (49), Me Zimmer n° 2403, 3498 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 184-v du 26.2.
1. Catherine Salomé Strintz épouse de Jean Steinhelber Aubergiste, 2. Chrétien Erneste Ehrmann homme d’affaires au nom de Susanne Marie Strintz épouse de Jean Ehrmann ministre du culte protestant demeurant à Oberbronn arrondissement de Wissembourg
à Jean Georges Cuntz Baigneur
une maison avec cour puits droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la fontaine dite Bickergass N° 17, entre le Sr Sohn perruquier et le Sr Oster Graissier, derrière faux rempart – échu aux deux sœurs Strintz chef de Marie Madeleine Guld leur mère décédée à Oberbronn veuve de Jean Charles Strintz leur père aubergistre, ladite maison est avenue a titre de prélegs fait à son profit par Marie Madeleine Ott son ayeule veuve de Jean Huck marchand de vins, inventaire de la succession dressé par Me Greiss le 4 septembre 1782 dans lequel sont allégués a l’apuy de la propriété de ladite maison trois contrats de vente passés à la Chambre des contrats le 6 septembre 1726, 5 novembre 1733 et 15 mars 1753 – moyennant 4000 francs
Jean Georges Cuntz vend la maison au saucissier Jean Frédéric Specht et à sa femme Dorothée Schramm
1810 (25.4.), Strasbourg 10 (52), Me Zimmer n° 2899, 4414 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 128 du 26.4.
Jean Georges Cuntz baigneur
à Jean Frédéric Specht saucisier et Dorothée Schramm
Strintz leur père aubergiste à Strasbourg de laquelle elles étaient seules et uniques héritières, avenue à la défunte veuve à titre de prélegs par Marie Madeleine Ott son ayeule veuve de Jean Huck marchand de vins, inventaire de la succession dressé par Me Greiss le 4 septembre 1782 dans lequel sont allégués les actes passés à la Chambre des contrats le 6 septembre 1726, 5 novembre 1733 et 15 mars 1753 – moyennant 4800 francs
Originaire de Liechtenau en Bade, Jean Frédéric Specht épouse en 1806 Dorothée Schramm de Haguenau
1806 (22.9.) Strasbourg 13 (25), Me Bremsinger n° 3323
(Contrat de mariage) Jean Frédéric Specht, garçon boucher, majeur demeurant rue des bouchers dit Mezgergiesen N° 17, fils de feu Valentin Specht, brasseur à Lichtenau, grand Duché de Baden, et de Sophie Salomé née Kautz
Marie Dorothée Schramm, fille majeure domiciliée en cette ville rue de la Madeleine n° 12, fille d’Antoine Schramm, peintre a Haguenau, et de feu Marie Salomé née Kaetzel
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 174 du 22.9.
Marie Dorothée Schramm meurt en 1817 dans la maison qu’elle et son mari ont vendue quelques mois plus tôt
1817 (28.8.), Strasbourg 7 (58), Me Stoeber jeune n° 3119
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Schramm femme de Jean Frédéric Specht saucissier – à la requête du veuf commun en biens par contrat de mariage reçu Me Bremsinger le 22 septembre 1806 père et tuteur légal de 1. Philippe, 2. Sophie Dorothée, 3. Caroline et 4. Marguerite Barbe les Specht – en présence de Jacques Kaetzel serrurier, [sur la nomination de tuteur jointe] Philippe 16 ans 8 mois, Sophie Dorothée 9 ans 5 mois, Caroline 6 ans 2 mois, Marguerite Barbe 4 ans 6 mois
dans la demeure de la défunte rue dite Pickergasse n° 17
garde robe 41 fr
communauté mobilier 232 fr, passif 780 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 118-v du 29.8.
Le veuf se remarie en 1817 avec Catherine Marguerite Bock de Wissembourg puis en 1822 avec Frédérique Salomé Wagner
1817 (13.10.), Strasbourg 7 (58), Me Stoeber jeune n° 3265
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Frédéric Specht, saucissier veuf de Dorothée Schramm
Catherine Marguerite Bock, fille majeure de Frédéric Bock, négociant, à Wissembourg et Odile Lorch
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 23 du 14.10.
1822 (3.2.), Strasbourg 7 (65), Me Stoeber n° 6315 – Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 12 du 4.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Frédéric Specht, saucissier veuf en secondes noces de Catherine Marguerite Bock
Frédérique Salomé Wager fille majeure de feu Herrmann Wager, administrateur des grains et vins du Prince de Darmstadt et de feu Marguerite Salomé Schwartz
Jean Frédéric Specht et Dorothée Schramm vendent la maison au saucissier Louis Keuscher
1817 (3.2.), Strasbourg 7 (57), Me Stoeber jeune n° 2308
Jean Frédéric Specht, saucissier, et Dorothée Schramm
à Louis Keuscher, saucissier
une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances sis à Strasbourg rue de la Fontaine dite Bickergass n° 17, entre le Sr Sohn perruquier & Sr Sohn perruquier & dernier le faux rempart – acquis par acte Me Zimmer 25 avril 1806 de Jean Georges Cuntz baigneur, ce dernier acquis même notaire 25 février 1808 de Catherine Salomé Strintz épouse de Jean Steinhelber & du fondé de procuration de Susanne Marie Strintz épouse de Jean Ehrmann, ministre protestant à à Oberbronn arrondissement de Wissembourg de la succession de Marie Madeleine Hild leur mère décédée veuve de Jean Charles Strintz, inventaire Me Greis 4 septembre 1782. La propriété avait passé à ladite Ve Strintz à titre de prélegs à elle fait par Marie Madeleine Ott son ayeule décédée veuve de Jean Huck marchand de vin l’inventaire susdaté comprend l’analyse de trois contrats Chambre des Contrats le 6 septembre 1786, 5 novembre 1733 & 15 mars 1753 – moyennant 4800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 5 du 10.2.
Originaire de Lauterecken en Palatinat, Jean Louis Kreuscher épouse en 1785 Marie Barbe Kætzel, fille de remueur de grains : contrat de mariage, célébration
1785 (22.11.), Me Lederlin (6 E 41, 911) n° 99
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen ist Herr Ludwig Kreuscher, der leedige Metzger und burger dahier, Weiland Peter Kreuscher gewesenen Metzgers und burgers in Lauter Ecken Churpfältzischer Juridiction mit Fr. Dorothea gebohrner Schneiderin seiner Ehegattin ehelich erzeugter Großjähriger und respe. nachgelaßener Sohn beÿständlich Herrn Eberhard Kochs des Metzgers und burgers dahier als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfer Maria Barbara Kätzelin Weiland Johann Michael Kätzel geweßenen Kornwerffer und b. Annä Mariä gebohrner Reinhardin beeder geweßter Eheleuth und burgern dahier ehelich erzeugte Großjährige tochter unter assistentz Herrn Georg Grieß des Metzgers und burgers allhier als hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen Straßburg den 22. Novembris 1785. [unterzeichnet] Johan Ludwig Kreuscher, Maria Barbara Kätzelin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 185-a)
Im Jahr 1785, dominica I. und II. Adv. als den 27. Novembris und den 4. Decembris sind in unserer Kirche zu St. Wilhelm Ordnungßmäßig ausgerufen und Dienstag den 6. ejusdem ehelich eingesegnet worden Johann Ludwig Kreischer, der ledige Metzger und burger allhier, Georg Peter Kreischer des burgers und Metzgers in Lauterecken, Pfältzischer Herrschafft, mit Dorothea Schneiderin ehelich erzeugter Sohn und Jungfer Maria Barbara Kätzelin weÿl. Johann Michael Kätzel, gewesenen burgers und Kornwerffers allhier mit Anna Maria Steinhardin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johan Ludwig Kreuscher als Hochzeiter, Maria Barbara Kätzelin alß hochzeiterin (i 188)
Jean Louis Kreuscher meurt en 1821 en délaissant sa veuve et un petit fils. L’inventaire est dressé rue Sainte-Madeleine, la succession comprend deux maisons
1821 (21.11.), Strasbourg 7 (64), Me Stoeber jeune n° 6209 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 23-v du 29.11.
Inventaire de la succession de Jean Louis Kreuscher, saucissier décédé le 2 septembre dernier – à la requête de 1. Jean Michel Fuchs, boulanger, père et tuteur légal de Louis Michel son fils procréé avec feu Marguerite Kreuscher fille du défunt ; 2. Marie Barbe Ketzel la veuve commune en biens par contrat de mariage Me Lederlin le 2 novembre 1785, usufruitière, en présence de Jean Jacques Ketzel, serrurier, tuteur subrogé
dans la maison mortuaire rue Ste Madeleine n° 12
immeuble, une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 17, entre Sr Sohn perruquier et Sr Oster grainier, derrière le faux Rempart – acquis de Jean Frédéric Specht, saucissier, et Dorothée Schram, soussigné le 8 février 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 90 n° 106, le Sr Specht acquis de Jean Georges Cuntz, baigneur, par acte reçu Me Zimmer 25 avril 1810, le Sr Cuntz acquis de Catherine Salomé Strintz épouse de Jean Steinhelber, aubergiste, et Susanne Marie Strintz épouse de Jean Ehrmann, ministre protestant par acte Me Zimmer 28 février 1808, occupée par le Sr Busch pour 200 fr, estimée 4000 fr
une maison avec petite cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier St Nicolas n° 39, des deux côtés inconnus, derrière Sr Keller voiturier – acquis de Philippe Jacques Oberdoerffer, brasseur, par acte Me Dinckel le 9 mars 1793, occupée par le Sr Baer boucher pour 120 fr, estimée 2400 fr
garde robe 178 fr, mobilier 563 fr, dettes actives 12 769 fr, numéraire 1000 fr
total 20 732 fr
passif à la charge des héritiers 150 fr, passif de la communauté 5200 fr
dû pour constructions au Sr Arnold architecte 150 fr
Marie Barbe Ketzel meurt en 1832 en délaissant pour héritier son petit fils Louis Michel Fuchs
1832 (20.6.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 14 181 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 11-v du 5.6.
Inventaire de la succession de Marie Barbe Ketzel veuve de Jean Louis Kreuscher, saucissier, décédée le 19 mars 1832, à la requête de Louis Michel Fuchs, garçon saucissier, représentant sa mère Marguerite Kreuscher épouse de Jean Michel Fuchs, boulanger, fille de la défunte, héritière selon inventaire souss. le 22 août 1815, demeurant rue Ste Madeleine n° 12
immeubles, la moitié par indivis des immeubles suivants, l’autre moitié étant échue au requérant dans la succession de son grand père Jean Louis Kreuscher, saucissier, inventaire Me Stoeber 21 novembre 1821, 1. d’une maison avec cour, puits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 17 entre Sr Sohn perruquier & Sr Oster graisseur, derrière le Faux Rempart, acquise de Jean Frédéric Specht, saucissier, et Dorothée Schram, souss. le 8 février 1817 trans., occupée par Sr Busch, saucissier, pour 400 fr, la moitié estimée 2000 fr
2. d’une maison avec petite cour, pompe, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au quartier St Nicolas n° 39, des deux côtés inconnus, aboutissant sur le Sr Keller voiturier – acquise de Philippe Jacques Oberdoerfer, brasseur, par acte Me Dinckel 9 mars 1793 – occupée par le Sr Baer, boucher, pour 2400 estimée 1200 fr
la maison entière située à Strasbourg rue Ste Madeleine n°12 d’un côté le Sr Fuchs père du requérant, d’autre le Sr Dietsch, devant la rue, se compose de bâtiment de devant & de derrière, cour, aisances, appartenances & dépendances occupée par le requérant estimée 4000 fr – cet immeuble a été donné à la défunte par son oncle & sa tante conjoints Schoepff
meubles 56 fr ; créances actives 2200 fr, report meubles 56 fr, totalité 9456 fr, passif 8000 fr
Le saucissier Louis Michel Fuchs épouse en 1833 Caroline Elisabeth Fuchs de Lahr
1833 (10.4.), Strasbourg 7 (85), Me Stoeber n° 14 638 – Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 22-v du 18.4.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Louis Michel Fuchs, saucissier, fils de Jean Michel Fuchs, ancien boulanger, et de feu Marguerite Barbe Kreuscher
Caroline Elisabeth Fuchs fille mineure de Balthasar Fuchs, boulanger à Lahr Grand Duché de Bade, et de feu Catherine Elisabeth Fieser
Louis Michel Fuchs et sa femme Caroline Elisabeth Fuchs vendent la maison au tisserand Jacques Hofacker et à sa femme Salomé Schott
1833 (2.12.), Strasbourg 7 (87), Me Stoeber n° 14 968 – Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 168 du 7.12.
Louis Michel Fuchs, saucissier, et Caroline Elisabeth Fuchs conjoints
à Jacques Hofacker, tisserand, et Salomé Schott
une maison, cour, puits, appartenances, dépendances situés en cette ville rue de la Fontaine (anciennement appelée Pickergass) n° 17 d’un côté le Sr Müller cordier, d’autre M. Küss, derrière le Faux Rempart – au Sr Fritsch échue dans la succession de ses grand père et grand mère Jean Louis Kreuscher, saucissier, & Marie Barbe Ketzel, seul et unique héritier tant de son chef que par représentation de sa mère Marguerite Ketzel épouse de Jean Michel Fritsch, inventaire souss. de la succession du grand père le 21 novembre 1821 et de la grand mère le 20 juin 1832, les conjoints Kreuscher ont acquis la maison lors de la communauté partageable par moitié par contrat de mariage reçu Me Lederlin le 22 novembre 1785, Ketzel acquis de Jean Frédéric Specht, saucissier, et Dorothée Schramm par contrat reçu Me Stoeber le 8 février 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 90 n° 106, le Sr Specht acquis de Jean Georges Kuntz, baigneur par acte reçu Me Zimmer le 25 avril 1810, Sr Cuntz acquis de Marguerite Salomé Strintz épouse de Jean Steinhelber, aubergiste, et de Susanne Marie Specht épouse de Jean Ehrmann, ministre protestant à Oberbronn par acte Me Zimmer le 25 février 1808, les Des Ehrmann et Specht du chef de Marie Madeleine Guld leur mère décédée à Oberbronn veuve de Jean Charles Strintz, aubergiste, avenue à ladite veuve Strintz à titre de prélegs par feu Marie Madeleine Ott son aieule veuve de Jean Huck, marchand de vin, inventaire de la succession dressé par Me Greis le 4 septembre 1792, dans lequel on cite lea actes passés à la Chambre des Contrats les 6 septembre 1726, 5 novembre 1733 et 15 mars 1753 – pour 4000 francs
Originaire de Niederhausen en Bade, Jacques Hofacker épouse en premières noces Salomé Schott native de Strasbourg qui meurt en 1841. Il se remarie en 1843 avec Marie Anne Wencker de Haguenau contrat de mariage et célébration
1845 (20. Xbr), Strasbourg 7 (102), Me Reiss n° 215
Notoriété. (…) qu’ils ont bien connu Salomé ou Catherine Salomé Schott épouse du sieur Jacques Hofacker, propriétaire et tisserand à Strasbourg avec lequel elle y demeuraiy, 2° Qu’elle est décédée en cette ville le 31 août 1841, 3° Qu’après son décès il n’a été fait aucun inventaire, 4° Qu’elle n’a délaissé ni descendans ni ascendans au profit desquels la loi réserve une quotité des biens dépendant de sa succession, 5° Et que par son testament public fait devant Me Boersch alors notaire à Strasbourg prédécesseur immédiat du soussigné notaire Reiss le 23. août 1838 enregistré le 4 septembre 1841 elle a institué pour son héritier et légataire universel son époux susnommé.
Décès, Strasbourg (n° 2230)
Déclaration de décès, le 1 septembre 1841, Catherine Salomé Schott agée de 50 ans, née à Strasbourg épouse de Jacques Hofacker agé de 57 ans, propriétaire, domiciliée à Strasbourg morte en cette mairie le 31 du mois dernier à 10 heures du soir dans la maison située N° 17 rue de la fontaine, fille de feu Michel Schott brouetteur et de feu Anne Marguerite Ficht (i 102)
1843 (28.2.), Strasbourg 7 (99), Me Boersch n° 3676
Contrat de mariage – le sieur Jacques Hofacker propriétaire veuf sans enfant de Dame Catherine Salomé Schott demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
Et demoiselle Marie Anne Wencker, majeure d’ans en condition demeurant et domiciliée à Strasbourg fille légitime de feu Louis Wencker vivant cordonnier à Haguenau & de Catherine Stoffel sa veuve demeurant au dit Haguenau
Mariage, Strasbourg (n° 94)
Du 2° jour du mois de mars 1843, Jacques Hofacker majeur né en légitime mariage le 27 avril 1784 à Niederhausen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, ancien Tisserand, veuf de Catherine Salomé Schott décédée en cette ville le 31 août 1841, fils de feu André Hofacker, tisserand décédé à Niederhausen le 28 mai 1795 et de feu Marie Anne Schomstein décédée au même lieu le 7 octobre 1790, et de Marie Anne Wencker, majeure, née en légitime mariage le 29 décembre 1808 à Haguenau (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Wencker, cordonnier décédé à Haguenau le 22 juin 1839 et de Catherine Stoffel domiciliée à Haguenau, (signé) Jakob Hofacker, Mariana Wencker (i 2)
Jacques Hofacker achète de la ville de Strasbourg la mitoyenneté d’un mur pour construire un bâtiment plus haut le long du nouveau quai
1836 (24.12.), Strasbourg 15 (60), Me Lacombe n° 924 – Enregistrement de Strasbourg, acp 246 F° 69 du 3.1.
Georges Frédéric Schützenberger, avocat, adjoint au maire au nom de la ville de Strasbourg
à Jacques Hofacker, propriétaire
la mitoyenneté d’un mur de la longueur de 9 mètres ou 27 pieds tenant d’un côté à un bâtiment appartenant à la ville de Strasbourg & dépendant de la vieille tour aux Fers situé sur le quai Turckheim de l’autre maison du Sr Hofacker située rue de la Fontaine n° 17 et donnant aussi sur le quai où elle n’a point encore de numéro. Ce mur donne par un bout sur ledit quai Turckheim de l’autre sur la propriété du Sr Heitz impimeur.
Cette mitoyenneté de mur est cédée au Sr Hofacker pour lui faciliter les moyens de construire un bâtiment plus profond et plus élevé que celui qui existe aujourd’hui et qui donne sur ledit quai Turckheim, à charge par ledit Sr Hofacker 1. d’exhausser à frais communs avec la ville de Strasbourg de 6 mètres environ le mur dont la mitoyenneté est cédée et qui n’est construite en briques que sur la hauteur du rez de chaussée le surplus ayant été une cloison & en maçonnerie en mauvais état & ne pouvant être rendu mitoyen dans l’état où il se trouve. Le surplus de l’exhaussement si le Sr Hofacker le juge à propos d’en donner à ce mur devant rester sa propriété la ville de Strasbourg n’entendant pas y contribuer – Procès verbal du Conseil municipal du 4 août dernier – 98,76 francs
Extrait du Conseil Municipal, Messieurs, le Sr Jean Hofacker propriétaire de la maison rue de la Fontaine n° 17 et donnant sur le quai Turckheim est dans l’intention de construire un bâtiment plus profond et plus élevé que celui qui existe maintenant sur ledit quai. Cette maison est contigue à un bâtiment appartenant à la ville de Strasbourg dépendant de la vieille Tour aux Fers et dont la cour du pétitionnaire reçoit les eaux pluviales qui tombent sur un côté du toit. Le petit bâtiment du Sr Hofacker n’a ni mur ni pignon du côté de l’immeuble appartenant à la ville et il ne peut en construire un sans perdre beaucoup de place d’un terrain déjà si petit et comme le pignon du bâtiment de la ville n’est construit en briques que sur la hauteur de son rez de chaussée (le surplus est en cloison et en maçonnerie en mauvais état et ne peut être rendu mitoyen dans l’état où il se trouve).
Le Sr H Hofacker propriétaire se propose d’acheter la mitoyenneté du mur à rez de chaussée sur la profondeur du bâtiment à construire et de faire élever à frais communs avec la ville un mur mitoyen dans la hauteur d’un étage
Héritière de Jacques Hoffacker, Anne Marie Steeger légalise un acte de 1836 cité à l’inventaire d’après lequel les héritiers de Georges Cuntz cèdent la mitoyenneté d’un mur
1845 (14. 9.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 94 (31 593) f° 65, ssp du –
Est comparu Eberhard Euler, menuisier à Strasbourg en qualité de mandataire de d’Anne Marie Steeger femme d’Antoine Weismer marchand de fayence à Munster (h. rhin), celle-ci comme héritière indivise* de Jacques Hoffacker en son vivant tisserand à Strasbourg y décédé le 27 octobre 1845
Lequel a déclaré que l’acte sous seing privé du 28 février 1836 par lequel le défunt a acquis les droits de mitoyenneté d’un mur d’une maison contiguë à la sienne sise à Strasbourg rue de la fontaine N° 17, mentionné en linventaire de la succession du dit Jacques Offacker, passé devant le même notaire le 3 novembre 1845 et jours suivants n’ayant point été enregistré, il déclare évaluer cette acquisition faite sur la ville de Strasbourg à la somme de 20 francs pour la perception des droits
Jacques Hofacker meurt en 1845 en délaissant des héritiers collatéraux. Les différentes pièces qui justifient la propriété de la maison figurent à l’inventaire
1845 (3. 9.br), Strasbourg 7 (102), Me Reiss n° 128
Inventaire de la succession du sieur Jacques Hofacker vivant tisserand à Strasbourg, y décédé le 7 octobre 1745 et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante. A la requête et en présence de 1° Marie Anne Wencker veuve du sieur Jacques Hofacker, vivant tisserand et propriétaire à Strasbourg elle y domiciliée et y demeurant, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a eisté entre elle et ledit défunt son mari aux termes de leur contrat de mariage reçu Me Adolphe Boersch notaire à Strasbourg le 28 février 1843 (…), 2° à cause des avantages matrimoniaux à elle faits par son dit défunt mari dans ledit contrat de mariage,
2° Me Eberhard Euler, menuisier domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de (1) d’Anne Marie Steeger femme du Sr André Weismer Marchand de fayence domiciliés et demeurant ensemble à Münster (Haut Rhin), (2) Dlle Marie Anne Steeger, célibataire majeure, (3) Sr Joseph Steeger, journalier, les deux domiciliés et demeurant audit Bootzheim canton de Marckolsheim, (4) De Thérèse Steeger épouse du Sr Joseph Taglang, laboureurs domiciliés et demeurant ensemble à Richtolsheim, (5) De Julienne Steeger épouse du Se Joseph Untersinger tailleur d’habits domiciliés ensemble à Bootzheim,
3° Mr Jacques Lieber, ancien bailli du village de Kehl y domicilié et y demeurant, agissant en qualité demandataire de 1° De Marie Anne Minder veuve du Sr Jean Kuhler vivant journalier, 2. De Françoise Minder épouse du sieur Bernard Obrecht également journalier, 3° Thérèse Minder célibataire majeure, 4° Et enfin Michel Minder tisserand, tous domiciliés et demeurant à Oberhausen baillage de l’arrondissement de Kentzingen (Grand Duché de Baden),
4° Mr Joseph Charles Théodore Striffler, Notaire royal domicilié et demeurant à Strasbourg Agissant en qualité de notaire commis par ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg (…) afin de représenter la De Catherine Steeger épouse du Sr Jean Baptiste Mettler domestique à Münster
Lesdits Marie Anne Minder veuve Koehler ou Kühler, Françoise Minder femme Obrecht, Thérèse et Michel Minder venant tous quatre par représentation de leur mère Thérèse Hofacker décédée épouse du Sr Conrad Minder qui était fille unique issue du mariage qui avait existé entre le Sr François Hofacker avec Rosine Büchele sa première femme, grand père du défunt Jacques Hofacker dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 20° Et lesdits Julie Steeger femme Untersinger, Marie Anne Steeger, Catherine Steeger femme Mettler, Thérèse Steeger femme Taglang, Anne Marie Steeger femme Weismer, Joseph Steeger venant les six par représentation de leur mère Marie Rose Hofacker vivant épouse du Sr Jean Steeger décédé journalier à Bootzheim, issu ainsi que le défunt du second mariage du Sr François Hofacker avec De Anne Marie Schoenstein, conséquement habiles à se porter héritiers chacun pour 4/30
Total de l’estimation des meubles 1611, garde robe 100
(n° 130, le 4 novembre) Titres et papiers 1. quittance concernant une maison que le défunt possédait au bain aux plantes N° 35 et qui a été vendue depuis
3. Pièce unique qui est un contrat de vente reçu par Me Charles Lacombe le 24 décembre 1836 par lequel Me Georges Frédéric Schützenberger ayant agi en qualité d’adjoint au Maire de la ville de Strasbourg a vendu au défunt pour et au nom de la ville la moitié d’un mur pour le prix de 98,73 francs
4. Pièce unique qui et le Mémoire de Mr Blanck maître maçon à Strasbourg
5. Pièce unique qui est l’expédition du testament de De Catherine Salomé Schott première femme du défunt dressé par Me Adolphe Boersch le 3 août 1838
6. Dix pièces. La première est l’expédition du contrat de vente de la maison rue de la fontaine, où le défunt est décédé et ou le présent inventaire a été Commencé, par lequel les époux Michel Fuchs, saucissier et De Caroline Elisabeth Fuchs de Strasbourg ont vendu au défunt et à sadite première femme ladite maison pour le prix de 4000 francs, ledit contrat reçu par Me Théophile Stoeber le jeune le 2 décembre 1833.
La seconde est un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 29 février 1836 par lequel le défunt a acquis la mitoyenneté d’une maison contiguë à la sienne et appartenant aux héritiers de feu le Sr Georges Cuntz décédé propriétaire en cette ville
La quatrième est la grosse sur parchemin d’un contrat de vente de ladite maison par les épouse Jean Frédéric Specht et Dorothée Schramm à Louis Kreuscher aussi saucissier à Strasbourg pour le prix cede 4800 francs reçu par ledit notaire Stoeber en date du 8 février 1817
La sixième est la grosse du timbré du contrat de vente de ladite maison par les héritiers Strintz au sieur Jean Georges Cuntz reçu par Me Georges Frédéric Grimmer le 25 février 1810
La septième est également une grosse du contrat de ladite maison par le sieur Cuntz aux conjoints Jean Frédéric Specht et Dorothée Schramm aussi pour 4800 francs reçu par ledit notaire Grimmer le 25 avril 1810
La huitième est un extrait en langue allemande de l’expédition de l’inventaire dressé dsur la succession de feu le Sr Jean Charles Strintz vivant aubergiste à Strasbourg reçu par Me Greis vivant Notaire audit lieu le 4 septembre 1782
La neuvième est un extrait du codicille nuncupatif passé devant Me Georges Frédéric Nenter vivant notaire public à Strasbourg le 27 juin 1762 par Marie Madeleine née Ott veuve de Jean Huck vivant Marchand de vins à Strasbourg délivré par Me Bremsinger en qualité de dépositaire des minutes du notaire Nenter
Dettes actives. La veuve déclare qu’il existe bien quelques débiteurs pour des sommes modiques mais que son mari n’avait point de comptabilité en règle de sorte qu’il est très difficile d’en faire l’énumération
Dettes passives 10 785 francs, Argent comptant, quelques centimes
Immeubles. Une Maison avec cour puits Maison de derrière droits aisances appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la fontaine (appelée anciennement Pickergasse) marquée du N° 17 tenant d’un côté au Sr Müller Cordier, de l’autre au Sr Küss pasteur de l’église protestante de St Pierre le vieux, donnant par derrière sur le nouveau quai appelé quai Turckheim, estimée à un revenu annuel sans distraction des charges de 750 francs
1846 (31.1.), Strasbourg 7 (102), Me Reiss n° 285
Liquidation de la succession de Jacques Hoffacker tisserand à Strasbourg
communauté avec Marie Anne Wencker, Me Boersch le 28 Février 1843
Marie Wencker se remarie en 1847 avec le menuisier Charles Antoine Hartnagel
1847 (31.3.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2620
Contrat de mariage – M. Charles Antoine Hartnagel, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Michel Hartnagel, autrefois menuisier à Strasbourg, et de feue Anne Marie Wehrly, agissant comme futur époux
Et Mad. Marie Wencker, veuve sans enfans de M. Jacques Hoffacker, en son vivant propriétaire à Strasbourg, où ladite Dame demeure et est domiciliés, fille majeure et légitime de feu Sr Louis Wencker, en son vivant cordonnier à Haguenau, et de Catherine Stoffel, sa veuve survivante demeurant audit Haguenau
La propriétaire suivante, Susanne Salomé Grimmeissen, a épouse en 1812 le tonnelier Jean Philippe Dürr