Thiébaut Schweitzer, maître maçon, et (1688) Anne Marie Lutz veuve du menuisier Isaac Kientzel puis (1710) Marie Salomé Baldner – luthériens
Fils d’un charretier municipal devenu bourgeois de la Ville, Thiébaut Schweitzer a appris le métier à Wasselonne pendant trois ans (au lieu des cinq réglementaires), n’a pas fait son voyage de compagnon mais pratique le métier de maçon depuis environ 1687. Manant, Thiébaut Schweitzer épouse en 1688 Anne Marie Lutz, veuve du menuisier Isaac Kientzel. Le conseil des Maçons lui inflige à plusieurs reprises (1689, 1695, 1699) une amende parce qu’il travaille pour son compte sans être maître.
Thiébaut Schweitzer devient tributaire en mai 1697 et demande aussitôt l’autorisation d’employer un aide, ce qui lui est refusé comme contraire au règlement. Il s’adresse alors aux Quinze pour avoir le droit à un aide jusqu’à Noël, date à laquelle il a l’intention de présenter son chef d’œuvre. Il déclare pratiquer le métier depuis plus de douze ans dont six au chantier des maçons. Il présente son chef d’œuvre mais les examinateurs ne le reçoivent pas maître. Les Quinze lui refusent l’aide malgré ses demandes réitérées (1698, 1699). Il entre au service du maître maçon Stæbler.
Thiébaut Schweitzer se remarie en 1710 avec Marie Salomé Baldner, fille d’un constructeur de bateaux. Comme son maître est mort peu de temps auparavant, il se retrouve sans travail à cinquante ans. Il présente en mai 1712 une nouvelle demande aux Quinze pour avoir le droit à un aide. Les Quinze s’en tiennent à leur ancienne décision, il devra soit travailler en qualité de compagnon soit présenter à nouveau son chef d’œuvre. Thiébaut Schweitzer présente son chef d’œuvre en janvier 1713. Son travail comporte de nombreux défauts mais il est reçu maître avec restrictions après les avoir corrigés.
Il est élu appariteur au Corps des maçons en 1722. Il meurt en 1727 en laissant pour héritier un neveu, le peintre Jean Krausser. Sa veuve habite en 1729 une des maisons de la fondation Prechter destinées aux pauvres.
Domicile
au Finckwiller, maison qui appartient en partie à sa première femme
place des Moulins, maison du meunier Jean Jacques Lauth (VIII 84, actuel n° 9)
Signature au bas de l’acte de mariage (1688)
Le tailleur de pierres manant Thiébaut Schweitzer épouse en 1688 Anne Marie Lutz, veuve du menuisier Isaac Kientzel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 7 n° 32)
Mittwochs den 8. 7.bris 1688 (…) nach geschehener ordentlicher proclamation copulirt worden dieboldt Schweitzer, der Steinhauer vnd Hindersaß allhier, mit Anna Maria, Isaac Küntzels deß Zimmermanns undt burgers allhier hinderlaßene wittib gebohrne Lutzin [unterzeichnet] dieboldt Schweitzer bekene als hoch Zeiter, o. merckzeichen der hochzeiterin, Hanß Melchert Kientzel Als der hochzeiterin Schwager (i 9)
Le conseil de tribu inflige en novembre 1689 une amende de deux livres à Thiébaut Schweitzer pour avoir travaillé pour son compte sans être maître. Une réduction de moitié lui est accordée s’il règle immédiatement la somme, ce qu’il fait
Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
f° 159-v (8.te Gericht) Mittw. 9.t. Novembris 1689
Diebold Schweitzer der ledige Maurer, so wid. ordnung in der Fr. Hagenmeisterin hauß vor sich gearbeitet, auch sonsten eine Kammer außgeweißt, dessen Er bekantlich war, soll 1° den articul bessern, Vors andere, weilen Er hiebevor beÿ den Puschern auch gearbeitet der vrsachen auch 10. ß erlegen, vff gesuchte gnad wurde Er beÿ der helffte, Nembl. j. lb aber noch heüt abzustatten, gelaßen, wiederigen falls bleibt es beÿ der gantzen Straff, promisit H Zunfftmeistern d. gelt Zu erlegen. hat noch heüth die 2. R. erlegt.
Jean Ulrich Glitzerhirn témoigne en juin 1695 que Thiébaut Schweitzer a travaillé dans quatre maisons
Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 67-v) Dienstags den 14. Junÿ Anno 1695. Hannß Ulrich Glitzerhirn, der Maurer, ward eingelaßen und befragt, Ob er nicht Wieße, Wo Diebold Schweitzer Gearbeitet habe, sagte Er, er habe Erstlichen eines schmidts haus, Item beÿ einem Küffer, Item beÿ einem Soldner und beÿ Herrn Notario Kolben gearbeitet
Jean Ulrich Glitzerhirn se plaint en août 1695 que Thiébaut Schweitzer travaille chez ses clients sans être ni maître ni même tributaire. Thiébaut Schweitzer convient des faits mais prétend qu’il agit pour le compte d’un maître. Le conseil de tribu inflige une amende au contrevenant puis accorde une réduction en mettant en garde contre toute récidive
Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 73-v) Sambstags den 20. Augusti Anno 1695. Ulrich Glützelhirn der Maurer Clagt wider Diebold Schweitzer den Maurergesellen, daß Er hin und wieder stumple, und Ihme seine Kunden weg nehme, angesehen er daran 3. Nahmhafft machen könne, Weilen er nur nicht Meister, noch Zünfftig, alß bitte Er ihme solcher nieder Zu legen, und wegen Verübten Verbrechens gebührend abzustraffen
beclagter ists geständig seÿe noch gemachten feÿr Abend geschehen, Zu deme hätte es Ihme sein Meister erlaubt, Verhoffe es were nichts zu bedeütten haben.
Erkandt, Weilen daß Verbrechen schnur strackhs wider die articul gehandelt Zu mahlen darzu Kommet, daß be Clagter auf Vielfältiges Vorgebiethen niemahlen Erschienen, also solle er deßwegen 2. lb. d. Zu wohl Verdienter Straff Zuerlegen schuldig sein, auff Gebettene Gnad, ist die straff auf 1. lb 10. ß d gesetzt, Anbeÿ ferner Erkandt worden, sich des bißhero under nohmenen Verbrechens beÿ 3. lb. ohnnachläßiger Straff Zu enthalten, mithin Gebott, und Verbott gemäß Zu Verhalten Widrigen falls Er in daß schwartz buch geschrieben werd solle.
Thiébaut Schweitzer demande à devenir tributaire en mai 1697. Le conseil lui demande de régler préalablement ses amendes en lui accordant une réduction. Thiébaut Schweitzer devient tributaire et demande aussitôt le droit d’employer un aide, ce qui lui est refusé comme contraire au règlement
Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 109) Dienstags den 14. Maÿ 1697. Dieboldt Schweitzer helt Vmb das Zunfftrecht ahn, deme beditten worden, weilen Er noch ane 3. lb. d 2. ß 15 ß d Straff restirt, soll Er Vorderst was Er geben will auff den disch legen, deme dann Zu Volg, legte Er in abschlag 110. ß
Erkandt, daß die obgemelte 3. lb d Zu 2. lb d. moderirt und Er über die bereits Zu 2. mahlen erlegte 15. ß Zu vorderist annoch 1. lb 5 ß Zu erlegen schuldig sein solle, gibt gleich wieder 10. ß rest 15. ß, vnd verspricht solche 15 ß beÿ nechstem Gericht auch Zuerlegen.
(Newzünfftiger) Warauffhien Er Dieboldt Schweitzer einen Schein Von der Statt Stall de dato 16. Aprilis vnd einen andern Com 17. hus. Von E. E. Zunfft der Möhrin produciret, vnd gebetten Ihme Vor einen Zünfftigen zu recipiren.
Erkandt wann Er die Gewohnliche Gebühr erlegen würdte, solle Er für ein Zünfftigen auff die ordtnung angenommen seÿn, deme Zu Volg erlegte Er zugleich die gebühr (Zunfftgebühr 1 lb 5 ß, Zunfftschrb. vnd dem büttel 4 ß)
Ferner helt Er Schweitzer ahn, daß er mit einem handtanger ein Jahr arbeiten dörffe.
Deßwegen Erkandt,weilen solches petitum den Articuln schnur stracks Zuwider, v. E. E. Gericht die erlaubnus nicht Zugeben Hatt alß ist ihm diß sein begehren, alß früe Zeitig abgeschlagen.
Thiébaut Schweitzer s’adresse en mai 1697 aux Quinze pour obtenir le droit d’employer un aide jusqu’à Noël suivant, date à laquelle il a l’intention de présenter son chef d’œuvre. Il déclare pratiquer le métier depuis plus de douze ans, avoir travaillé six ans au chantier des maçons, être bourgeois et marié. Lors de l’audition des parties, il ressort que le père de Thiébaut Schweitzer, bourgeois de Strasbourg, a été charretier au service de la Ville vingt-deux années durant et qu’il a perdu ses biens lors de la dernière guerre. Thiébaut Schweitzer a appris le métier à Wasselonne pendant trois ans, n’a pas fait son voyage de compagnon mais a pratiqué le métier onze ans. Il est marié depuis huit ans avec la veuve du menuisier Isaac Kientzel. Les représentants des maçons estiment que Thiébaut Schweitzer est de ceux qui promettent beaucoup mais agissent peu, qu’il est connu pour être peu compétent et que ce serait créer un précédent fâcheux que d’accéder à sa demande d’engager un aide. Le préteur Wickersheim plaide en faveur du pétitionnaire. Les Quinze décident d’accorder l’aide non jusqu’à Noël mais seulement jusqu’à la Saint-Martin.
Thiébaut Schweitzer s’adresse une nouvelle fois aux Quinze à la mi-novembre pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Le Corps des maçons déclare que Thiébaut Schweitzer a seulement demandé de continuer à employer un aide. Il objecte en outre qu’il n’a pas fait son voyage de compagnon, que son apprentissage a duré trois ans au lieu des cinq réglementaires et que chacun sait qu’il est incapable de faire un dessin. Comme le pétitionnaire est marié, il n’est pas possible de lui ordonner de faire son voyage comme on l’a fait pour Jean Wehrlé. Les Quinze accordent à Thiébaut Schweitzer le droit de faire son chef d’œuvre mais il devra travailler comme compagnon s’il ne le réussit pas.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
(f° 148-v) Sambst. den 25. Maÿ. Diebold Schweitzer d. burger, wie auch Maurer und Steinhauer gesell, per Künast cit: per sched. E. E. Mstrschfft der Maurer: Weilen er das handwerck Vor mehr als 12. jahren gelernt, sechs jahr auff hießigen Maurhoff geschafft, auch Verburgert und Verheurathet ist, Und d. Meisterstück biß weÿhnachten machen will, als bitt er Und.th., biß dahin mit einem hand Langer Zu arbeithen ihme gn. Zu erlauben, Und zu mehrerem bericht Deputation gn. Zu erkennen.
Goll, hanß Carol Logel p. S: berichtet, daß gegner rest 8 tag lang beÿ ihnen Zünfftig seÿe, und sein begehren schnur stracks Wid articul lauffe, bitt ihn mit seinem begehren abzuweißen.
K. hierauff genugsam zu antwordten, bitt mann Wie Vor.
Goll setzts.
Erk. gebettene Deputation willfahrt Obere Handwerck H.
(f° 150-v) Freÿtag den 31. Maÿ. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
Obere Handwercks herren laßen per Herren Schragen referiren, daß Diebold Schweitzer d. Maurer Und Steinhauer gesell Umb erlaubnuß, Vor sich Zu arbeithen, Und einen handlanger Zu halten angesucht mit Versprechen, Auff Weÿnachten Nechstkommend das Meisterstück Zu Verfertigen. Als mann die parthen gehört, habe er Nach dieses beÿgesetzt, daß er eines burgers sohn seÿen sein Vatter 22. jahr lang der Statt als Fuhrmann gedienet, Und ihne jm Letztern Krieg alles genommen worden seÿe, er, Implorant, beÿ Hannß Jacob Güttich Zu Waßlenh. 3. jahr gelernt, Zwar Nicht gewandert, jedoch beÿ 11. jahr beÿ hießiger Meisterschafft gearbeithet, und Vor 8. jahren sich mit des Isaac Küentzels, des Zimmermanns, Wittib verheurathet habe, Anbeÿ sein petitum Widerhohlt, Und Nochmahlen Versprochen daß er d.Meisterstück auff Weÿhnachten ohnfehlbahr machen wolle, und wann er es Nicht thut, Mghh. ihn nimmermehr darzu admittiren solten.
Es habe aber nôe der Meisterschafft der Maurer hannß Carl Loger, hannß Martin Kirchmeÿer, und hannß Wolff Zäpffel sich auff den articul /:so haben will, daß Keiner d. sich arbeithen solle, er habe dann d. Meisterstück gemacht:/ bezogen, und dabeneben Vermeldt, daß dergl. Leüth Viel Verprechen, und wenig halten, Wie Zacharias Zanger auch gethan, allein habe mann gleich gefunden, daß die Meisterschafft dießen præiudicium Nicht allegiren Könne, Weilen gedachter Zanger bereits Wied. als ein gesell schaffet, In dem übrig. hätten sie, die Meister nach dießes beÿgefügt, daß gegenth. schohn Vielmahl gestimpelt Und Vor sich gearbeithet habe, Und, Wann er d. Meisterstück Zu machen sich getraute, anjetzo gleich sich deßen Unterziehen Könte, er aber es Nicht Verstündte, Nicht ein stund gewandert, sondern sich gleich An ein weib gehenckt, und weilen er allererst 8 tag Zünfftig, Noch nicht beÿgetragen hätte, Und zu besorgen were, daß da ihme gratificirt würde, es böße consequentz Nach sich Ziehen, Und Noch Viel ander ebenmäßiges suchen würden.
darauff Implorant explicirt, daß wann eines 11. jahr Lang beÿ Meister gedienet, es wohl was Verstehen müßte, Und er Nur deßweg. die Kurtze Zeit über mit einem handlanger Zu arbeithen Verlangte, damit er was verdienen, und daraus sein Meisterstück machen könne.
darzu Noch dießes Komme, daß herr Stättmr. Von Wickersh. dießer Supplicanten sehr recomendire, dahero Zu Mghh. stündte, Ob inn ansehung dießer recommendation Und der beÿgebrachten Umbständ ihme jnn seinem begehren biß Weÿnachten Willfahren, od., darmit es Nicht Nach seinem willen gehet, es nur auff Martini setzen wollen ?
Erk. Willfahrt und der termin auff Martini geetzt.
(f° 299-v) Freÿt. den 9. 9.bris. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
Diebold Schweitzer, d. Burger Und Maurer allhier, per Künast, cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Maurer Ober meister, Johann Carl Logel, Weilen ptis auff erhaltene gnädigst vergönstigung, Vor sich selbst Zu schaffen /: Wovor er noch Undth.saget:/ sich dann an d. Meisterstück machen will, als bitt er gn. Zu erkennen, daß ihme solches ex adverso auffgegeben werden solle, Und, weilen Citati Nicht Zugegen, als setzt manns Auff den Ladungs Zedul.
Nuntius referirt, daß dem gegentheil Verkündt worden seÿe.
Erk. Soll Ferners Und Zwar beÿ geld gebotten werden.
(f° 308-v) Freÿt. den 16. 9.bris. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
Diebold Schweitzer, d. Burger Und Maurer allhier, per Künast, hatt per schedam beÿ 10. ß gebiethen lassen E. E. Meisterschafft d. Maurer Ober meister, Johann Carl Logel, erhohlt pt° machen wollendes Meisterstücks recess und petitum vom 9. huius,
Golln cit. S. berichtet, daß gegenth. petitum Wider ihre articul laufft, bitt Zu mehrerem bericht Deputationem.
Künast, mann mag gebettene Deputation wohl leiden, bitt jm übrigen, Jure dictâ die geschehen, D Goll setzts. Erk. gebettene Deputation willfahrt. Obere Handwercks herren.
(f° 310) Freÿt. den 22. 9.bris. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
Iidem [Obere Handwercks herren] per me, daß Diebold Schweitzer, d. Burger Und Maurer allhier, ohnlängsten die erlaubnuß erhalten, biß auff Verwichene Michaelis Zeit mit eigner Hand Neben einem Hand Langer Zu arbeithen, Und Nach Verfließung dießer Zeit er de novo sich angemeldt, Und gebetten habe, gn. Zu erkennen, daß E. E. Meisterschafft d. Maurer ihne d. Meisterstück Auffgeben solte. Darwieder gedachte Meisterschafft excipirt, daß dießes gesuch ihrem articuln Zu Wied. were, Anbeÿ Umb Deputation gebetten, die Willfahrt worden, Und als mann sie beseßen, seÿe jm nahmen d. Meisterschafft Johann Carl Logel, Martin Kirchmeÿer, Und Clemens Schrepffer erschienen, die Vermeld. daß Gegner Nach Michaelis sich zwar beÿ ihnen eingefund. Von auffnahm des Meisterstücks aber er nichts gedacht, sondern nur Umb prolongation des termins, Länger Vor sich Zu arbeithen Angehalten hätte, Welches Zu erlauben beÿ ihnen Nicht stünde, Neben dem hätte er sich gar Nicht inn die Frembde begeben, Und gewandert, sondern gleich ein paar jahr Nach den Lehrjahren /:dabeÿ er allein dreÿ jahr ane statt Fünff Zugebracht:/ eine Frau genommen, auch sie versichern Könten, daß er schlimm bestehen würde, jedeme er Nicht einmahl einen Grund riß machen Könte, Auch diejenige Meister alle beÿ denen er geschafft, wüßten, daß er in schlechter arbeither were,
darauff Implorant geantworthet, daß er schohn 12. jahr Lang beÿ dem handwerck were, Und, Wann gleich er Nicht gewandert, er dennoch Zweÿ jahr gesellen Weiß auff dem Land geschafft hätte, Und vermeine, daß ihme d. Meisterstück Nicht Fehlen solte.
Es habe aber die Meisterschafft replicirt, daß sie wohl wüßte, daß, wann einer Verfällt, er gemeinnlich Auff sein Anmelden und wohl Klag die dispensation erhielte, dabeneben sich auff Johann Wehrle bezogen, Welcher, ohnerachtet er schohn mit einer Versproch. war, dennoch Mghh. Erkandtnuß Zufolg sich auff die Wanderschafft begeben müßen, Allein seÿe Schweitzer schohn Verheurathet, Und weilen mann sich auch erinnert, daß Verschiedene præjudicia Vorhanden, da mann anfangs gezweifelt, Ob ein od der Ander d. Meisterstück werde machen Können, und dennoch Nachgehents sie wohl reussirt hätten, e. g. Herr Rathh. Knör Und Andere &, Als habe man dafür gehalten, daß darinnen, daß Implorant die erforferte Zeit Nicht gewandert, und d. Stuck jm Ledig. stand Nicht mehr machen Kann, dispensirt, Und ihme Auff sein gefahr daßelbige Zu Verfertig. erlaubt werde, Könte, jedoch daß, wann er verfellt, er Fürterhin anderst Nicht als gesellen weiß schaffen solte. Allein stündte die genehmhaltung Zu MGhh. Erk. Gedacht eleibt.
Thiébaut Schweitzer règle le reliquat de sa dette. Le conseil de tribu fait état de la décision des Quinze.
Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 118) 1697. Freÿtags den 29. Novembris
Dieboldt Schweitzer würdt, wegen Restirender 15. ß d Straff Vorgestellet. Reus erläret sich innerhalb acht tagen, solche ahn herrn Zunfft Mstr. Zubezahlen
Dato würdt Er auch vorgestellt, daß Er beÿ gn. Hh. den XV. erhalten, daß Er biß Michaelis mit einem handlanger arbeiten dörffe, alß dann Er das Meisterstück machen solle. Weilen nun die heut Vorbeÿ, als solle Er sich wieder beÿ hochgedachten Hh. den XV.er anmelden um das Meisterstückh Zumachen, sonsten Ihme die arbeith nicht mehr passirt werden solle.
Thiébaut Schweitzer s’adresse en mars 1698 aux Quinze après avoir manqué son examen. Comme les épreuves lui ont occasionné des dépenses importantes, il souhaite pouvoir employer un aide pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Les représentants des Maçons font observer dans un mémoire en sept points que Thiébaut Schweitzer n’en serait pas là s’il avait mieux appris son métier au lieu de courtiser les femmes ; les maçons de Strasbourg ont en outre une réputation qu’il convient de ne pas ternir. Le pétitionnaire ne peut s’en prendre qu’à lui-même s’il s’est mis en frais pour faire son chef d’œuvre bien que les Maçons aient tout fait pour l’en dissuader. Les Maçons proposent au pétitionnaire de se former avant de se représenter à l’examen et rapportent les défauts du travail qu’il a présenté. Ils en appellent à suivre le règlement d’autant que de nombreux ouvriers sont prêts à présenter des demandes comme celles de Thiébaut Schweitzer. Ils arguent en outre des difficultés qui s’élèvent régulièrement avec Jean Ulrich Glitzelhirn auquel ils ont accordé le droit d’employer un aide. Le syndic royal Klinglin est d’avis de suivre le règlement et de ne pas accéder à la demande. Les Quinze adoptent la proposition.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 63) Freÿt. den 15. Martÿ. Diebold Schweitzer, Burger Und Maurer alhier, per D Goll, cit. E. E. Mschafft d. Maurer Obermeister, prod. Undth. Anbring. und Bitten. Saltzmann cit: p.S. bitt d. einlag copeÿ und T. O. D Goll laßt Copeÿ und Zeit 8. tag Zu. S. acceptirt.
(f° 72) Freÿt. den 5. April. Diebold Schweitzer d. Maurer, per D Gollen C. E. E. Mschafft d. Maurer auff dißeitiges productum Vom 15. Martÿ will mann erklärung Vernehmen, Saltzmann cit. p.S. prod: Undth. gegenbericht Loco Exceptionis sambt angehencktem Undth. Bitten. D Goll bitt copeÿ Und Zu abschneidung weitkäuffigkeit Deputation. S. mag beedes gestehen laßen. Erk. Copeÿ Und gebettene Deputation willfahrt. Obere handwerck Hh
(f° 77-v) Freÿt. den 18. April. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Mstrschfft der Maurer
Obere Handwerck Herren laßen per me referiren, daß Diebold Schweitzer, d. burger Und Maurer alhier, per Memoriale eingekommen, und darinnen berichtet, Wie daß Nachdeme er Vier jahr gelernt, Und acht jahr beÿ Meister als gesell gearbeithet, er d. Meisterstück Zu machen sich understanden habe, Weilen ihne aber daßelbe Nicht gelung. Und dahero Von der Schauern Verworffen worden, Auch deßwegen er Viel Unkosten leiden müßen, als wolte er Und.th. gebetten haben, ihme Zu vergönnen, daß er hinführo mit einem gesell Und handlanger arbeithen dörffe, damit er sich, Weib und Kind desto beßer ernehren Könne.
Darauff E..E Mschafft d. Maurer jnn dem producirten gegenbericht geantworthet, daß es 1° gut geweßen were, wann er seinem gehabten Meistern gefolgt, Und d. handwerck beßer gelernt hätte, allein er lieber courtisirt, und jn arbeithen so schlecht sich angeloffen habe, daß ihn Keiner Lang behalten Könne, 2° were sich Nicht darüber Zu verwundern, daß sein Meisterstück were Verworffen worden, weilen er Nicht eine stund auff dem handwerck gewandert, sodann gleich Von Waßlenh. auß der Steingrub hieher gekommen, Und also sich Keine wißenschafft Zu legen Können, 3. Könne durch ein so Unfleißigen und Unerfahrenen Mann inn dem bauweßen großer schaden geschehen, 4° were gemeiner Statt so wohl, als auch dem Bauherren an genauer wißenschafft des handwercks im bauweßen ein Merckliches gelegen, 5° seÿe die haupthütt hier, Und dero reputation biß dato dergestalten erhalten worden, daß von anderen Fürnehmen orthen söhn hieher gekommen, Und d. M.stück hier gemacht, 6° wolle ein jeder Anjetzo d. Meisterrecht treiben, und gesind halten, so, daß rechtschaffene Meister fast Keines mehr bekommen Können, mit bitt, gegnern mit seinem gesuch abzuweißen, Und mithin ihn wed. Für einen Meister Zu erkennen, Noch Zuerlauben, gesind Zuhalten.
Nachdem aber die sach Zur Deputation gewießen worden, so habe mann die Partten beschickt, da dann Schweitzer sich auff die contenta seines Memorials bezogen, darauff Johann Carl Logel, hannß Georg Großmann, hannß Martin Kirchmeÿer, und Philipp du Boy:/so nôe d. Meisterschafft erschienen:/ Vermeldt, daß Wann gegner Unkosten angewendet, er es sich selbsten Zu attribuiren habe, maaßen sie ihme in Zuvor remonstrirt hätten, daß er Nicht capable were, d. Meisterstück Zumachen, Neben dem zu besorgen were, daß wann ihme jnn seinem begehren gratificirt werden sollte, 20. Und mehr Andere sich darauff steiffer, und ebenmäßiger suchen würden, mit Nochmahliger Bitt, ihn abzuweißen, Zumahlen d. præiudicium des Ullrich Glitzelhirns /:deme einen handlanger zu halten Vergönnet ist:/ ihnen Viel zu schaffen gebe, darbeneben ihme, Gegnern, gerathen, daß er Noch ein halb jahr beÿ einem Meister schaffen in Zwischen sich exerciren, und als dann d. Meisterstück Noch einmahl machen Könte.
Allein habe kläger Vermeint, daß beÿ ihme, as der schohn 12. jahr Lang den handwerck ist, gar wohl Zu dispensiren were, welches mann aber beÿ der Deputation Nicht so angesehen, sonderlich weilen herr XV. Kellermann, als Obmann beÿ d. Meisterstück schau, attestirt, daß mann d. Von ihme gemachte Meisterstück sehr schlecht befunden, Vnd nicht nur an dem gantzen schnecken sondern auch jm riß und anderm mehr sehr große Fehler sich herfür gethan habe. Darzu Noch komme, daß allererst Vor 14. tagen der Christoph Wagenmann, Andreas Roth, und Thomas Schaubmeÿer die gleichförmiges Ansuchen gethan, mit ihrem begehren abgewießen worden, dahero mann dafür gehalten, daß diesen d. Kläger gleich gehalten, Und sein petitum ebenmäßig abgelaint werden könte, allein stünte die genehmhaltung Zu Mghh.
Herr Syndicus Klingling sagt, Er halte dafür, daß auff die articul desto mehr Zuhalten seÿn werde, weilen mann Versieht daß andere lehr ein Kommen werden, Auch Zu besagen, daß wann beÿ dießer auch Nicht dispensirt würde, sie beÿ herrn Intendanten ihr Klag anbringen dörfften. Erk. Bedacht beliebt.
Le conseil de tribu inflige en janvier 1699 une amende à Thiébaut Schweitzer qui travaille non pas comme compagnon mais se comporte comme un maître. Il en modère le montant eu égard à sa pauvreté. La femme de Thiébaut Schweitzer demande clémence quelques mois plus tard, l’amende est entièrement remise.
Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 143) Dienstags den 27.ten Januarÿ 1699
Herr Johann Carol Logel der Zunfft Meister Clagt contra Dieboldt Schweitzer, daß Er Ihn beclagt, vor etlich wochen Zu den dreÿen Königen angetroffen, vnd habe die Küchen geweißt, Weilen Ihme solches nun nicht gebührt, habe Er Ihn Zwahr etwas hartt angegriffen vnd beditten, daß es Ihme gar nicht vf solche weiß Zuarbeiten gebühre, also nicht allein den articul gebrochen, sondern auch wegen der gegen Ihme H, Zunfft Meister außgestoßenen ungebührenden gegen rede abzustraffen ist.
Reus, wehre Ihme leidt, daß es geschehen, vnd seÿe Von der frantzosen Zu solcher arbeith erfordert worden.
Erkandt, weilen Er H. Logelen wie er selbsten bekanthe, mit gegen reden Zu Viel gethan, daß Er Ihme eine gebührende abbitt thun solle, und daß Er wider den Articul gehandelt, solte Er wohl selbigen beßern, aber umb seiner armuth und selbsten gebettener moderation willen, Er für dißmahl beÿ 10. ß d gelaßen, soll sich aber fernerhien deßen müßigen und gesellen weiß arbeithen, wie Ihme beÿ besichtigung des Meisterstückhs, auch beditten worden
den 1. 7.br. 1699 wurde derselbe durch seiner frawen so inständiges bitten dißer 10. ß d Straff wider erlaßen.
Thiébaut Schweitzer adresse en janvier 1699 aux Quinze la même requête que l’année précédente. Une nouvelle commission d’enquête est nommée. Le pétitionnaire se plaint de ne plus trouver de travail. Les Maçons objectent qu’il en trouverait facilement à la campagne s’il s’en donnait la peine. Ils arguent que le chef d’œuvre de Thiébaut Schweitzer était si mauvais qu’il n’est pas justifié de revenir sur la décision de l’année précédente, avis que partage le syndic royal. Les Quinze rejettent la demande de Thiébaut Schweitzer.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 21) Sambstags den 31. Januarÿ 1699. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Meisterschfft der Maurer
Diebold Schweitzer der Burger und Maurer alhie per K. Cit. per Schedem E. E. Meisterschafft der Maurer Obermeister, weilen dieselbe Ihme nicht weiß aus was ursachen sein Meisterstückh, so Ihne Zimblich gelt gekostet, vnd anietzo sehr ruinirt ist, verworffen, alß bittet unterthänig vm sich wider in etwas erholen Zu können, gnd. Zu erlauben, daß er neben einem hand langer vor sich selbsten arbeiten dörffe vndt s.
G. pro Citato weilen derselbe gegentheils begehren der übrigen Meisterschafft Communiciren muß, alß bittet, vmb darauff antwortten T. O.
Kun. dißeitiges petitum in übergebenem Ladungs Zedul, der am Mittwoch den bekl. schon überschickt worden, enthalten, erholt deßweg. priora.
G. similiter und bittet Prplen nicht Zu übereilen. Kun wie vor. Erk. Term. Ord. willfahrt.
(f° 41-v) Sambstags den 14. Februarÿ 1699. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Meisterschfft der Maurer
Diebold Schweitzer der Burger und Maurer alhie p. K. Cit. per Schedam E. E. Meisterschafft der Maurer, auff Recess vnd petitum vom 31.ten Januarÿ jüngsthin will mann erklärung vernehmen, Hanß Jacob Staudacher noîe E. E. Meisterschafft der Maurer p. Gol jun. weilen bereits bemeltem Kläger nach verfertigtem Meisterstück, eben auff dießes eingeführte petitum in Martio A° 1698. der bescheidt von Mghherren Gegeben worden, daß Er sich des Gesinds enthalten, vnd künfftighin den Meisteren ferner als ein gesell arbeiten solle, Alß bittet E. E. Meisterschafft, daß es beÿ solchem bescheidt bleiben möchte, vndt denselben mit sochem unbilligen Gesuch abzuweißen, ref. exp.
Kun. Zu anhörung mehrern berichts bittet gebettene Deputation gn. Zu erkennen, vnd Prplen fernere rationes gn. anzuhören.
G. priora, K. similiter.Erk. gebettene Deputation auff die Obere Handwerck Hhn willfahrt.
(f° 65) Freÿtag den 6. Martÿ 1699. Diebold Schweitzer Ca. E. E. Meisterschfft der Maurer
Obere Handwerck Hh. Laßen p. herrn Friden das jenige reassumiren, was in vorigem Jahr, wegen Diebold Schweitzers auffgenommen, aber sehr schlecht vnd liederlich verfertigten, und dahero verworffenen Meisterstücks verhandelt worden, vnd deme beÿsetzen, daß selbiger nachgehends gebetetten, daß Ihme einen handlanger Zu halten, gnd. erlaubt werden möchte, vnd obwohlen solches begehren denenselben abgeschlagen worden, So seÿe Er doch ohnlängsten widerumb eingekommen, und habe vmb eine Deputaôn, so auch willfahrt wurde, Gebetten. Alß man solche beseßen, habe gnd. Schweitzer geklagt, daß Er nicht nur allein von Philipps Kachler den Maurer, sondern auch beÿ sitzendem Gericht, arbeit verlangt, aber keine habe bekommen können, und alßo sich nicht mehr Zu ernehren wußte, deme aber Johann Carl Logel, hanß Jacob Graßmann, Philipps Dubois und hanß Georg Fieber die maurer widersprochen vnd gesagt, daß Schweitzer, wann er wolte, genug arbeit haben könte vnd Sie Ihme auch selbsten Geben wolten, allein were derselbe faul vnd gehe aus der arbeit weg, da er doch noch bis in 24 ß verdienen könne, Vnd seÿe zu besorgen, daß, wann demeselben in seinem begehren willfahrt werden solte, andere, welche nur darauff wartten, wie es Ihme abgehen werden, eben dergleichen begehren würden. Vnd weilen der Implorant auch auff dem landt arbeit genug wann er wolte, finden werde, alß hetten Sie gebetten, daß man Sie beÿ vorigem beschiedt, vnd beÿ ihren articlen laßen möchte. Wobeÿ sie auch ein bericht producirt, welcher gestalten mehrbesagter Schweitzer das Meisterstückh so schlecht gemacht habe, daß in allen stucken durch aus gefehlt geweßen seÿe, deßwegen man dafür gehalten, daß er es schimpfflich sein würde, wann man von voriger Erkantnuß anietzo abweichen wolte, vndt werde demnach Zu Mgherren stehen, Ob Sie, vmb alle böße Consequentien zu verhüten, es nochmahlen dabeÿ laßen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe schon von dießem die Sach weitläuffig examinirt worden, Vnd weilen anietzo noch mehrere Vmbständt wegen des Imploranten incapacität sich hervorgethan, So finde er nicht wie mann von voriger Erkantnuß weichen könte, sondern vermeine, daß man dabeÿ Zu verbleiben haben werde. Erkandt, Gefolgt.
Le conseil de la tribu inflige en 1705 une amende à Thiébaut Schweitzer pour avoir pratiqué des trous dans le mur d’un voisin de la maison dans laquelle il travaille, en l’occurrence celle de Jacques Eckert
Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 28-v) Donnerstags den 10.ten 7.bris 1705. Hr Rahther Böhm Clagt wid. Diebold Schweitzern, daß derselbe, alß er Verwichen in Jacob Eckert hauß gearbeitet, und oben an dem gebel welcher Joh: Schmid gehörig einige Löcher außgestoßen /:worauf Er Schmid darüber geschmehlet:/ gesagt, wer die Löcher Zugemacht seÿe ein schelm, warauf er Schmid Zu Ihme Schweitzer gesagt hr Rahth. Böhm hätte es gethan, so er demselben hinterbring. will.
Ille sagt seÿe ô. alßo, sond. es hätte ged. Schmid über Sie dermaßen geschmehlet auch Sie gescholten, warauf er geanwortet wen Seinen Meister vnd sie schelt, seÿe ein schelm.
Hierauf wurde Joh: Schmid eingelaßen und befragt, wie die sach sich Verhalte, der dann ausgesagt, daß, alß der bekl. die Löcher außgestos. gesagt, wer solche gemach seÿe ein rechter schelm.
Erk.. solle wegen wohlverdienter Straf, 1. l 10. ß d. erlegen. Ille bitt umb moderat: bleibt beÿ 15 ß d.
Le conseil de la tribu accorde une réduction de moitié sur une amende de l’année précédente si Thiébaut Schweitzer la règle dans les quatre semaines
Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 83) Donnerstags den 13. Junÿ A° 1709. Diebold Schweitzers Straf weg. Vom 23.ten febr. 1708 ist Erk. wann derselbe innerhalb 4. wochen 15. ß d erlegen wird solle Ihme die übrige 15 ß nachgelaßen seÿn, wo aber ô. solle er die völlig Straf erlegen.
Thiébaut Schweitzer se remarie avec Marie Salomé Baldner, fille d’un constructeur de bateaux : contrat de mariage, célébration. L’inventaire après décès de 1727 cite un inventaire des apports dressé en 1715
1710 (25.8.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Diebold Schweitzer dem Maurer und burgern alhier dem hochzeiter ane Einem,
So dan der tugendsamen Jungfer Maria Salome gebohrener Baldnerin der hochzeiterin am andern theil
Actum und Verhandelt in der Königl. freÿ. Statt Straßb. auff Montag den 25.ten Aug. A° 1710. [unterzeichnet] dieboldt schweitzer Murer vnd Stein hauer als hochzeiter, xxx dießes ist der Jfr. braut Maria Salome baldnerin eig. hdzeichen, H.I.A. dießes ist H Joh: Jacob Adams der hochzeiterin Vogts eig. Nahmens Zeich.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 147-v, n° 16)
1710. Mitwochs den 5. 9.br. 1710. seind nach geschehener 2 maligen außrufung vom 19. et 20. Trin. Zu einem Christ. ehe eingesegnet worden diebold Schweitzer, der Maurer Steinhauer burger v Wittwer allh. vnnd Jfr. Maria Salome, Weiland H Joh: Carl Baldners gewesenen Schifbäuers v. ältester Schöfen beÿ E. E. Zunft der Encker nachgelaßene eheliche dochter wie auch Susannæ gebohrner Barthlerin nunmehr Seeligen [unterzeichnet] dieboldt Schweitzer als hochzeiter, + Ist de. handzeichen Jfr. Maria Salome baldnerin (i 153) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 126 n° 714)
1712
Thiébaut Schweitzer s’adresse en mai 1712 aux Quinze pour avoir le droit d’employer un aide. Il déclare qu’il a présenté sans succès son chef d’œuvre quatorze ans auparavant et qu’il a été depuis lors au service du maître maçon Stæbler. Comme son maître est mort peu de temps auparavant, il se retrouve sans travail à cinquante ans. La commission des Quinze consulte les registres des années 1697 et 1699 où sont consignées les différentes demandes de Thiébaut Schweitzer. Les Quinze s’en tiennent à leur ancienne décision, le pétitionnaire devra soit travailler en qualité de compagnon soit présenter à nouveau son chef d’œuvre.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 127-v) Sambstags den 21.ten Maÿ 1712. S. noîe Dieboldt Schweitzer des burgers vndt Maurers alhie Cit. per Scheda EE. Meistersch. der Maurer Obermr. prplis. hat bereits vor 14. Jahren das Meisterstück gemacht, weilen er selbiges nicht passirt wurde, alß hat Er bißher beÿ H. Stäbler gearbeitet, weilen aber Selbiger gestorben undt die Kundten sich verloffen, vndt Er 50. jahr alt, als bittet unterth. Ihme handtlanger ged. Zu erlauben.
G. Joh: Quirinus Berga d. Obermr. præes. berichtet daß Implorant mit seinem petito von Ew. Gn. schon öffters abgewießen worden, bitt deßwegen umb manutenenz ged. bescheidts. S. bitt deputationem. G. s. Erk. wir vor [Ob. Handwercks Hh]
(f° 142) Sambstags den 11.t Junÿ 1712. Diebold Schweitzer pt° erlaubnus einen handlang. Zu halten
Iidem [Obere Handwercks Hh] per H. Friden es habe Diebold Schweitzer der burger vndt Maurer gebetten gnd. Zu erlauben daß Er mit einem handlanger arbeiten dörffe. Worauff gleich vorged. Hr Berga et cons. nôie d. Meisterschafft der Maurer gebetten, denselben abzuweißen, weilen Er in dem Meisterstück sehr verfallen vndt schon vor dießem abgewießen worden seÿe. Auff beschehene Remission habe man d. protocoll auffgeschlagen und Gefunden daß ao. 1697. Ihme das Meisterstück Zu machen vergönnet worden, iedoch auff seine Gefahr vnd mit dem anhang, daß wan Er darin Verfallen würde, Er als gesell arbeiten solte, ged. Meisterst. aber seÿe beÿ d. visitaô, sehr liederlich befund. word. vndt lauter fehler geweßen, deßegen man ihn abgewießen. Ao. 1699. seÿe er wid. angekommen, vndt habe umb erlaubnus gebetten, daß Er einen Handtlanger halten dörffe, welches begehren aber ihme abgeschlag. worden seÿe. anietzo komme Er wider ein vndt weilen das Protocoll clar, so stünde Zu Mghherren, Ob Sie es beÿ obbemelten beeden bescheiden laßen vnd erkennen wollen daß Er entwed. alß handtlanger arbeiten, od. das Meisterstück von newen machen solle. Erkandt, Bedacht gefolgt
Thiébaut Schweitzer présente une nouvelle fois son chef d’œuvre. Les examinateurs lui donnent son sujet puis inspectent en janvier 1713 son travail qui comporte de nombreux défauts, notamment les escaliers. Ils renvoient le candidat aux Quinze qui pourraient se montrer indulgents, à moins qu’il ne corrige son travail. Thiébaut Schweitzer choisit de reprendre son travail. Comme il est nettement meilleur, les examinateurs reçoivent Thiébaut Schweitzer maître mais il devra se contenter de deux compagnons pendant six ans et n’aura jamais le droit de former d’apprenti. Les six années passées, il pourra avoir le droit à davantage de compagnons si le Corps des maçons le juge à propos (N.B. les années portées dans le registre semblent fautives).
Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 15.) Freÿtags den 18.ten Novembris, A° 1712. Versammelten sich die pro dieses Jahr Vier geschwornen Meisterstück schawer
Diebold Schweitzer, der Verheurathete Maurer: und Steinhawer Gesell auch burger allhier erscheind und berichtet, daß Ihme Von Vnsern Gnädigen herren den XV.en wid.umb Vergönstiget worden und war gratis das Meisterstück zumachen, bittet dahero Ihme das Maaß darzu geben.
Erk. willharth
Freÿtag den 30.ten Januarÿ A° 1712 ist in præsentia Ihro herrlk. herrn Daniel Andreæ Königs, deß Geheimen beständigen regiments derer herren XV.en hochverdienten Assessoris, alß herrn Obmanns, Von denen Vier pro dieses Jahr beaÿdigten Meisterstück schawern, Diebold Schweitzers, deß Verheuratheten Maurer: und Steinhawer gesellen Prob: und Meisterst. beichtiget vnd folgender maßen befunden worden,
1. Inn dem Ersten Stock, im Schnecken seind 6. Schnecken tritt Zu wenig.
2. In dem Großen Schnecken aufftrag, fehlen gleichfalls 6. tritt.
3. Ist in dem Kleinen Schnecken aufftrag ein Tritt Zu vil.
4. die handhaben, so in Gibs gearbeitet, können gar ô. passirt werden.
5. Mit den 3. tritten in Gib gearbeitet, hat es gleiche beschaffenheit.
6. der große Schnecken aufftrag ist wegen Viler fehler, s. den brettung, gantz verwerflich.
7. hat Er Zu den tritten Kein einiges hackenbrett gemacht, so doch sein muß.
8. Seind in dem Großen aufftrag die handhaben Zu Kurtz, und die brusthöhe gar zu ungleich gerißen.
Nach solcher Prob: und Meisterstück besichtigung, Wurde Erk. /:Weilen obbeschriebene fehler, Lauter haubt Puncten:/ daß derselbe beÿ Vnsern Gnd. herrn den XV.en supplicando einkommen solle, und daselbsten zusehen, ob Ihme einige Gnad gedeÿen mag, Sintemahlen mann es dißorts allein über sich Zunehmen, nicht Vor thunlich zu sein, befindet, oder aber er solle die Jenige Riß, worinnen er gefehlet beneben den tritten und handhaben in Gibs /:dafern Er es sich getrawet:/ anderster /:aber beßer als anjetzo:/ machen, worauf alß dann ferner ergehen woll waß recht ist.
Ille Erclärt sich hierauf, u sagt, wann Ihme dißmahl gelaßen ist, so will er die Verbeßerung understehen.
Erk: und Willfarth.
(f° 16-a) Freÿtags den 13° Januarÿ A° 1713. hat hiernächst benahmster Diebold Schweitzer, der Stuck Meister, in gegensein Herrn Obmanns, denen vor gemelten Vier Meisterstück schawern, das Jenige, so er anderster gemacht, Vorgelegt, mit bitt, solches Zu v.gehen und zu examiniren, und darauf Zusprechen was recht ist.
Hierauf wurde Zu dem Werck geschritten und befande sich folgender gestalten.
1. hat er abermahlen Keine Hackenbretter Zu den dritten gemacht.
2. seind sie Verjunckten dritt nicht angezeigt worden.
3. hat er die Verstochenen dritt sehr vngleich: und unfleißig gemacht.
Demnach mann nun gefunden, daß er das Jenigen so er anderster gemacht Zimlichermaßen Verbeßert, alß ist daraufhin einstimmig
Erk. Worden, daß er Zwar Vor ein Meister passirt werden solle, Ihme Sechs Jahr lang aber, nur mit Zween Gesellen Zuarbeiten erlaubt sein, daß Jungen Lernens sich aber gäntzlichen enthalten, Ingleichem so sollen Ihme die gemachte Riß nimmermehr Zuhanden gelüfert werden, Worbeÿ aber doch er die Sechs Jahr über, sich beÿ der Meisterschafft Manierlich auff führen, und dieselbe folglich umb mehr Gesellen ansprechen wird, daß mann demselben in seinem begehren willfahren und etwaß gedeÿen laßen solle.
Thiébaut Schweitzer demande en 1715 aux Quinze l’autorisation d’employer deux compagnons supplémentaires pour terminer le bâtiment qu’il construit pour le compte de Jean Jacques Lauth, meunier à la Dinsenmühle. Les représentants des maçons rappellent les termes consignés dans le registre des chefs d’œuvre. Les Quinze accordent l’autorisation moyennant paiement d’un droit
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Diebold Schweitzer Ca. E. Mstrsch. d. Maurer pt° Gesellen Zue Vorhabendem baw Vor Jacob Lauth jun. den dinßen müller
(f° 163-v) Sambstag den 27.ten Aprilis. G. nôe Diebolth Schweitzers burgers und Maurers allhier Ca. E. Meistersch. der Maurer H. Obermeister principalis hat Zue Vorhabendem baw Vor H. Jacob Lauth jun. den dinßen müller neben seinen 2. Gesellen, noch 2. nöthig bittet unth. umb den baw Zu befürdern solchen gn. Zu Willfahren. R. bittet Deputationem. Erk. Ober handwercks herren und ihnen die hände geöffnet.
(f° 179-v) Sambstag den 11.ten May. Iidem [Ober handwercks herren] per Eund. laßen referiren, daß Diebolth Schweitzer burger und Maurer allhier unth. angesucht, ihme über die 2 gesellen, so er halten darff, noch 2. Zu erlauben, deme Er beÿ gefügt, Wie daß er seither zu deß dinßen müllers baw d, Mstr. Kachler Zu sich genommen denselbigen aber ihm an statt gesellen nur jungen geschickt hette, und Weilen gedachter müller auff die beschleunigung tringte, er sein petitum nochmalen wiederhohlt haben Wolt. Darauff mstr. Löwenstein und Zanger geantwortet, daß deß handwercks protocoll maß geben werde, mit waß Vor conditionen ihme die 2. gesellen erlaubt worden weren, worauff sie einen Extract Vorgelegt, dahin daß den 13.ten Jan. 1713. beÿ besichtigung deß Gegners Mststucks Erkandt worden were, daß er 6. jahr lang nur mit 2. Gesell arbeiten, und sein lebtag Keinen jungen lehren soll, und Wan er dieße Zeit über sich Wohl auff führte, und alß dann umb mehr Gesellen sich anmelden würde man ihm alß dann einige gedeÿen laßen wolte, dahero davon gehalten, daß ihme in seinem begehren gegen erlag 1. lb d auff 2 monath lang Willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu Mghherren stellend. Erk. beliebt.
Thiébaut Schweitzer demande en 1717 l’autorisation d’employer un compagnon et un aide. On le renvoie aux Quinze
Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 129) Dienstags den 24.ten Maÿ A° 1717
Diebold Schweitzer der M: V: Sth. auch burger alhier erscheind und bitt, ob mann Ihme ô. erlauben mögte, mit einem Gesellen und handlanger zu arbeiten.
Erl. Weilen diese sach ô. hieher sondern Vor Vnsere gn. herren die XV.r gehörig, alß will man es auch allhier gewießen haben.
Thiébaut Schweitzer est élu appariteur au Corps des maçons en 1722
Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
Diebold Schweitzer. 62.a
Diebold Schweitzers wittib vnd Erben 146.b
(f° 62) Anno 1722. Mittwochs den 28.te, Januarÿ
Deme nach wurde Mr Dieboldt Schweitzer Zum Handwercks büttel ernennet
Thiébaut Schweitzer meurt en 1727 en laissant pour héritier son neveu, le peintre Jean Krausser. L’inventaire est dressé dans la maison du meunier Jean Jacques Lauth. La masse propre à la veuve est de 133 livres, celle de l’héritier présente un déficit de 46 livres. L’actif de la communauté est de 38 livres, le passif de 98 livres.
1727 (30.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 456 (423)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vnd nahrung so weÿl. der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Diebold Schweitzer geweßener Maurer vnd Steinhauer, auch burger allhier zur Straßburg seel. nach seinem den 14. Martÿ dießes lauffenden 1727. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft vff freundliches ansuchen Erfordern und begehren Johannes Kraußers Leedigen Mahlers vnd ab intestato hinterlaßenen Rechtsmäßigen Erbens, deß verstorbenen Schwester seel. Nahmens Annæ Mariæ gebohrner Schweitzerin mit dem Ehresamen Mr Johannes Kraußern auch Mahlern vnd burgern allhier Ehelich Erzeugten sohns, beÿständlich d. seines Vatters so dem Geschäfft beÿwohnete, fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Salomeam gebohrne Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿst. deß Ehrengeachten hrn. Joh: Carl Baldners Schiffbaur vnd burgers allhier, Ihr der Wittib bruder b. geordnet und geschworenen Vogts (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg Freÿtags den 30. Maÿ 1727.
In Einer Allhier Zue Straßburg ahne dem Plönel gelegenen und Lehnungsweiß bewohnenden behaußung sich befunden alß volgt
Schulden auß der Verlaßenschafft Zu bezahlend. (…) It. soll Mann weÿl. S. T. Herrn Joh: Jacob Lauthen geweßenen Dintzenmüllers vnd E. E. Großen Raths Alten beÿsitzers hinderlaßene Fr. Wittib und Erben Vor 1 ¾ Jahr verseßenen hauß zinnß à 30. R, 26. lb
Ergäntzung deß Erbens Ermanglenden Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ Vber beeder Geweßener Ehepersohnen durch weÿl. herrn Notm Joh: Peter Kolben seel. in Anno 1715. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 16, Sa. Schulden 40, Sa. Ergäntzung (45, Abzug 6, Restirt) 39, Summa summarum 133 lb
Deß Erbens anerstorbenen Vermögen bel. Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 10 lb – Schulden 57 lb, des Erben passiv onus 46 lb
die Theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 13, Sa. werckzeugs Zum Maurer und Steinhauer handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 9 ß, Sa. Schulden 17, Summa summarum 38 lb – Schulden 98 lb, Theilbar passiv onus 60 lb
Stall Summa 26 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Montag d. 25.ten aug. Anno 1710.
La veuve devra payer un écot de 6 sous si elle continue d’exercer le métier de son mari
Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 255) Sonntags den 11.t Januarÿ 1728. Stubengelder Regulirung
Dato Wurdte Erkandt, daß diebold Schweitzers Wittib, wan Sie das handwerck forttreibet, Unter die so 6 ß
La veuve de Thiébaut Schweitzer est dispensée de cotisation en 1729. Elle habite une des maisons de la fondation Prechter destinées aux pauvres.
Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 8) Continuatio Vom 30.t Augusti Anno 1729. Eodem Wurden diebold Schweitzers Wittib, alß einer alten ohnvermögenden in denen Prechterhäußlein sich auffhaltenden wittib dero schuldige Stubengelder de 1728. et 1729. mit 12. ß nachgelaßen, und soll künfftighin zu denen so das allmoßen haben, vnd nichts beÿtragen, gesetzt werden.
Le Corps des maçons porte la dette de Thiébaut Schweitzer à la liste des créances non recouvrées.
Protocole du corps des maçons (XI 241) 1717-1731
(f° 146-v) Freÿtags den 1. Decembris 1730.
Anbeÿ seÿnd folgende Extanzen alß Verlohren in abgang Zu bringen
auff Mstr Diebold Schweitzers wittib vnd Erben, 2 lb 6 d