Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante, notaire, et (1786) Marie Anne Magnier – catholiques


Fils du notaire royal Jean Thomas d’Aquin Laquiante, François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno, dit ensuite Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante, naît le 6 octobre 1757. Il est porté à la matricule des étudiants en droit à Strasbourg en 1774 et à celle des candidats en 1779.
Il est associé de son père puis lui succède en 1793 quand il devient président du tribunal civil. Il cesse d’exercer en 1807. Il est ensuite juge au tribunal civil puis employé des postes.
Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante épouse en 1786 Marie Anne Magnier, fille du directeur général des fermes en Alsace, dont il se sépare en 1808. Il meurt de fièvre catarrhale le 28 décembre 1830. Anne Marie Sophie Magnier meurt à Oberschæffolsheim le 13 septembre 1842.

Maison en propriété
1786, rue des Echasses (V 27, actuel n° 5)

Enfant

  • Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante épouse (1814) le commissaire de guerres Pierre Joseph Stouhlen


Signature au bas d’un acte de 1794 (ADBR, cote 7 E 57-6, 10 acte 51)


François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante, dit ensuite Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante, naît le 6 octobre 1757, fils du notaire royal Jean Thomas d’Aquin Laquiante et de Charlotte Félicité Rumpler

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 338)
Hodie 7. die Mensis octobris 1757 (…) baptizatus est Franciscus Maria Ludovicus Nicolaus Joannes Thomas aquinatus Bruno filius Consultissimi Dni Joannis Thomæ Aquinatis Laquiante Consiliarii Regii, satrapæ in fortalitatis et Citadella hujus Civitatis nec non Notarii regii hujatis et Dnæ Mariæ Carolæ Elisabethæ Annæ Felicitatis Petræ Rumpler Conjugum in hac parochia natus heri, Patrinus fuit Reverendus Dominus Joannes Nicolaus Rumpler Canonicus et Rector Ecclesiæ Collegiata et Parochialis hagenoënsis absens Cujus vices gessit Dne Ignatius Rumpler Practicus et Juros Candicatus et Puerperæ frater, et Matrina Dna Maria Francisca Lacombe vidua defuncti Dni Joannus Laquiante olim Notarii Regii et Consiliarii Regii &c. baptizati avia paterna (i 177)

Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante est porté à la matricule des étudiants en droit à Strasbourg en 1774 et à celle des candidats en 1779

1774. Mrz. 12 (7645) Franciscus Maria Ludovicus Nicolaus Joannes Thomas Aquinas Bruno Laquiante, Argentinensis
Matricula candidatorum iuris in academia argentoratensi (p. 660)
1779. Jul 31. (2574) Franciscus Maria Ludovicus Nicolaus Joannes Thomas Aquinas Bruno Laquiante, Argentinensis

Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante épouse en 1786 Marie Anne Magnier, fille du directeur général des fermes en Alsace : contrat de mariage par lequel le père assure à son fils la moitié des revenus de ses différentes charges et lui cède la propriété de sa maison rue des Echasses, célébration

1786 (5.7), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 11
Mariage du 5. juillet 1786 – fut present Me François Marie Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et Notaire royal adjoint à Strasbourg, fils majeur de M Jean Thomas D’aquin Laquiante, Conseiller du Roy, Président du Siege Prevotal de la Marechaussée de la Basse Alsace et Juge Royal des Citadelle et Fortifications de Strasbourg et Notaire royal en ladite ville, et feüe De Marie Charlotte Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler ses pere et mere, faisant stipulant pour lui et en son nom, du consentement de mond. Sr son pere cy present et de L’avis de M. François Louis Rumpler, ancien Aumonier du Roy Chanoine honoraire de Varsovie et Capitulaire de l’Insigne église Collégiale de St Pierre le jeune son oncle et Me Salomon Rumpler avocat audit Conseil et Greffier de baillage de la ville de Strasbourg son Beau frère d’une part
Et Demoiselle Marie Anne Magnier fille Mineure de M. George Magnier, Directeur Général des fermes du Roy en Alsace demeurant à Strasbourg, et de De Marie Sophie Eggs ses pere et mere, faisante, agissate et stipulante pour elle et en son nom, du Consentement sous l’autorité et assistance des dits ses pere et mere cy presents et encore de l’avis de M George Christophe Magnier jnspecteur des Domaines du Roy résidant à Ribeauvillé et de M Antoine Marie Magnier inspecteur général des fermes du Roy résidant à Strasbourg ses freres cy presents d’autre part

secondement, les futurs époux seront uns et Communs en tous biens acquets (…) partageables par moitié
dixiemement, en Consideration du present Mariage et pour en temoigner tout son Contentement, mondit sieur Laquiante pere promet et s’oblige de laisser participer le futur époux pour Moitié dans tous les revenus de ses Charges de Notaire royal juge des Citadelle et fortifications, Président de la Marechaussée et autres commissions ou places qu’il pourroit avoir bien entendu que ledit sieur Son fils soldera et entretiedra un eleve,
Plus Mondit siieur Laquiante pere assure dès maintenant audit sieur son fils la propriété de la maison Entiere qu’il occupe en Cette ville, Ruë des échasses avec tous les effets et Meubles D’Etude pour et moyennant le prix et somme de 24 000 Livres,
plus mon dit sieur Laquiante assure encore a mon dit sieur son fils L’Etude, les Minutes et la pratique de son notariat dont il a l’adjonction et la survivance pour le prix et somme de 6000 livres, desquels objets le Sieur Laquiante fils tiendra compte à la succession future dudit sieur son pere en y participant cependant pour sa proportion afferente Comme un autre enfant.
Onziemement, il est entendu qu’au moyen de L’abbandon de la Moitié des Revenus portés en L’article cydessus, le Sieur Laquiante fils et son Epouse auront leur logement, menage et économie séparés, qu’il tiendront a leurs frais
Fait, Lû et passé aud. Strasbourg le jour et ans susdits
Etat des Meubles donnés à M. Laquiante fils ainé Lors de son Mariage, 1227 livres
Etat des meubles donnés à notre fille ainée 3849 livres

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 555)
Hodie 13 Julii anni 1786 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Franciscus Maria Ludovicus Nicolaus Joannes Thomas aquinas Bruno Laquiante, suprema alsatia Curiæ advocatus et Notarius regius filius majorennis Clariss. et consultiss. Dni Joannis Thomæ aquinatis Laquiante Consiliarii regii, Judici Criminalis vulgo Marechaussée inferioris alsatiæ Præsidis Judicis regii arcis arg.is et munimentorum bellicorum et Notarii regii et defunctæ Dn Mariæ Carolæ Elisabethæ Annæ Felicitatis Petronilla Rumpler, quondam conjugum Parochianus ad Stum Laurentium Et Della Maria Anna Sophia Magnier, filia minorennis Clariss. Dni Georgii Magnier, Directoris generalis conductiunum regiarum Provinciæ alsaticæ et Dnæ Mariæ Sophiæ Eggs conjugum Parochiana nostra (signé) Laquiante, Magnier (i 284) proclamation, Saint-Laurent p. 36
Matricula studiosorum iuris in academia argentoratensi (p. 463)

Inventaire de séparation de biens entre Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante, domicilié à Bourglibre (Saint-Louis) dans le Haut Rhin, et Marie Anne Magnier

1808 (4.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2870
Inventaire de séparation de François Marie Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante ci devant notaire et Marie Anne Magnier, ordonné par jugement du Tribunal Civil du 22 septembre dernier – à la requête de Me Treitt représentant le Sr Laquiante absent par acte sous seing privé à Bourglibre Haut Rhin le 2 août dernier
communauté, meubles 3020 fr – Catalogue de la bibliothèque
apports de la requérante, Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 5 juillet 1786 ; 33 956 fr, encore existants 3570 fr, reste 30 385 fr
apports du Sr Laquiante 31 927 fr, passif 5178 fr, apport final 26 740 fr
passif de la communauté 44 625 fr
Liquidation n° 3023 du 23. 9.br
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 53 du 11.10.

Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante épouse en 1814 le commissaire de guerres Pierre Joseph Stouhlen

1814 (1.9.), Strasbourg 12 (56), Not. Wengler n° 8365
Contrat de mariage, communauté universelle – Pierre Joseph Stouhlen, commissaire de guerres, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de Jean Pierre Luc Stouhlen, avocat au Conseil souverain d’Alsace exerçant près la régence de l’Eveché de Strasbourg à Saverne, et de Françoise Charlotte Immelin épouse en secondes noces de Conrad Joseph Antoine Wilhelm propriétaire à Paris
Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante, fille de Jean Nicolas Laquiante, ancien notaire à la résidence de Strasbourg présentement à Paris et de Marie Anne Magnier
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 81 du 3.9.

Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante meurt de fièvre catarrhale le 28 décembre 1830

1831 (12.3.), Strasbourg 6 (54), Me Triponé n° 2344
Inventaire de la succession de François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante, ancien notaire décédé le 28 décembre dernier – à la requête de sa fille unique Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante épouse de Pierre Joseph Stouhlen, sous intendant militaire en retraite chevalier de St Louis et de la Légion d’Honneur, décédé époux de Marie Anne Magnier aujourd’hui sa veuve dont il est séparé quant aux biens
dans le logement qu’occupait le défunt rue des Echasses n° 12 dans une pièce au second étage ayant vue sur la rue
mobilier 131 fr, numéraire 300 fr, créance 83 fr, totalité 515 fr, passif 13 512
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 47-v du 15.3.

Décès, Strasbourg (n° 2333)
Déclaration faite le 28 décembre 1830 de décès de François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante âgé de 73 ans 2 mois 22 jours né à Strasbourgn ancien notaire, Employé des postes, Epoux de Anne Marie Sophie Magnier domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 28 du mois courant à quatre heures du matin dans la maison située 12, rue des Echasses, fils de feu Jean Thomas d’Aquin Laquiante Président du tribunal civil de Strasbourg et de feu Marie Caroline Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler. Premier déclarant Pierre Joseph Stouhlen, âgé de 59 ans, sous Intendant militaire en retraite, Chevalier de St Louis et de la Légion d’Honneur, Gendre du défunt, deuxième déclarant Joseph Charles Arthur Laquianté âgé de 28 ans, propriétaire, neveu du défunt – f. catarrale (i 77)

Pierre Joseph Stouhlen, gendre de Marie Anne Magnier propriétaire de la maison, meurt sans postérité en 1837

1837 (30.10.), Strasbourg 6 (61), Me Triponé n° 3917
Inventaire de la succession de Pierre Joseph Stouhlen, sous intendant militaire en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur décédé le 24 octobre 1837 – à la requête de la veuve Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante, commune en bien suivant contrat de mariage reçu Me Wengler le 1 septembre 1814, propriétaire de tout ce que possédait le défunt, suivant testament olographe daté du 15 février 1835 déposé au rang des actes de Me Triponé le 24 octobre dernier, 2. Françoise Charlotte Immelin veuve en premières noces de Pierre Luc Stouhlen et en secondes noces de Conrad Joseph Antoine Wilhelm seul ascendant
dans une maison de campagne sise à Oberschaeffolsheim que le défunt habitait la plus grande partie de l’année et maison à Strasbourg rue des Echasses n° 12 où il logeait durant ses séjours à la ville où il est décédé
[mobilier dans] chambre au second occupée par M Mégard, chambre du cocher
Enregistrement de Strasbourg, acp 254 F° 41 du 8.11.

Devenue veuve, Marie Sophie Laquiante dirige une école primaire catholique rue des Juifs à l’instigation de Théodore Ratisbonne, vicaire à la cathédrale. Elle quitte en 1843 Strasbourg pour rejoindre Théodore Ratisbonne à Paris où elle fonde la congrégation Notre-Dame-de-Sion dont elle devient supérieure. Elle se démet de sa charge à l’âge de soixante-dix ans (d’après la notice du Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne).

Anne Marie Sophie Magnier meurt à Oberschæffolsheim le 13 septembre 1842

Décès, Oberschæffolsheim (n° 15)
Le 14° jour du mois de septembre 1842 à dix heures du matin, Acte de décès de Anne Marie Sophie Magnier âgée de 75 ans décédée le 13 septembre 1842 à Oberschæffolsheim à huit heures du soir, née à Ribeauvillé département au Haut Rhin domiciliée à Strasbourg veuve de Nicolas Thomas d’Aquin Laquiante fille légitime de feu Georges Magnier et de feu Marie Sophie d’Eggs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.