Jean Frédéric Léopold Steinmetz, greffier, et (v. 1700) Marie Françoise Reinbold, veuve de Jean Goll – luthérien converti, catholique
Fils du contremaître Raoul Steinmetz de Dorlisheim, Jean Frédéric Léopold Steinmetz, parfois appelé Jean Frédéric Steinmetz, se convertit le 11 septembre 1699. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment greffier au bailliage d’Illkirch et Dorlisheim le 21 septembre suivant. Il devient bourgeois le 10 novembre 1700 en s’inscrivant à la tribu des Pêcheurs. Il épouse Marie Françoise Reinbold, veuve de l’aubergiste au Faucon Jean Goll. Le Magistrat le relève de ses fonctions de greffier à Illkirch (1706). Il devient procureur fiscal et greffier au Directoire de la Noblesse.
Marie Françoise Reinbold meurt le 6 mai 1715. Jean Frédéric Steinmetz sollicite en 1718 le poste vacant de secrétaire à la tribu des Pêcheurs et déclare vouloir conserver son poste de notaire. Il est privé de ses droits juridiques en 1732.
Maisons en location
1715, près de Saint-Pierre-le-Vieux
1721, près de l’église Saint-Guillaume
1725, rue du Faisan
- François Thiébaut, prêtre († 1733)
- Elisabeth Françoise
- Hermann Joseph Dominique, juriste, épouse (1733) Marie Richarde Weisner
- Jean Philippe Louis († 1732)
Signature au bas d’un acte de 1727 (ADBR cote 6 E 41, 982)
Jean Frédéric Steinmetz se convertit le 11 septembre 1699 d’après le répertoire des Jésuites
Jésuites (1 AST 305, p. 312)
D. Joannes Fridericus Steinmetz, 1699 Septemb. 11
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Frédéric Steinmetz greffier à Dorlisheim
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Joh: Friderich Steinmetz schwört auff die Ambtschreiber Ordnung. 164.
(p. 164) Montags den 21. Sept. 1699
H. Johann Friderich Steinmetz Ambtschreiber Zu Dorlißheim schwört auff die Ordnung
Il figure sur la liste des nouveaux convertis à la foi catholique, dressée en 1700 pour obtenir la pension royale accordée en leur faveur.
Jean Frideric Steinmetz, 200
[in margine :] bon Catholique a esté pourveu de la charge de Greffier du Baillage d’Ilkirck en consideration de sa conversion
Jean Frédéric Steinmetz, fils du contremaître Raoul Steinmetz de Dorlisheim, devient bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Pêcheurs
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 724
H. Joh: Friderich Steinmetz, Amtsschreiber Zu Illkirch, Von Dorlißheim, Weÿl. Rudolph Steinmetzen gew. ballier daselbst seel. sohl, empfangt das burgerrecht durchauß gratis, vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Fischer dienen. Jur. d. 18. Dito [Novembris] 1700.
Il devient tributaire chez les Pêcheurs
1716, Registres annuels de la Taille (VII 1209) f° 289 v°
Fischer – Johann Friderich Steinmetz, Jur. 18. 7.br. 1700.
Jean Frédéric Steinmetz épouse Marie Françoise Reinbold, veuve de l’aubergiste au Faucon Jean Goll. François Nicolas Goll et Jean Georges Horrer au nom de sa femme Anne Elisabeth Goll passent un accord avec leur belle-mère Marie Françoise Reinbold
1699 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 516-v
H. Frantz Niclaus Goll E. E. großen Raths Procurator vicarius
in gegensein Hn Johann Georg Horrers, Stattschreibers zu Lauterburg alß Ehevogts Fr. Annæ Elisabethæ Golin
den eÿgenthum deßjeng. widembs so Ihme verkauffer für einen Vierdt. theÿl gebürt an 300 pfund pfannig Capital so H. Josias Städel der Jüngere buchhändler und E.E. großen Raths beÿsitzer schuldig und Ihme H. Golen und sein. Geschwistern eigenthümlich Fraun Mariæ Franciscæ Golin geb. Reinboldin Ihrer stieffmutter aber zeit lebens widembs weiß zu genußen gebühret und zustehet – umb 31 pfund
Deux pièces dans le fonds du préteur royal relatent que le Magistrat a relevé Frédéric Steinmetz de ses fonctions de greffier au bailliage d’Illkirch. Frédéric Steinmetz attribue dans un placet sa destitution à sa conversion. L’auteur démontre que, contrairement à ses allégations, Frédéric Steinmetz s’est converti avant que le Magistrat ne le nomme greffier et qu’une des raisons qui ont porté le choix sur lui est qu’il est catholique. Sa plainte de ne pas être autorisé à dresser certains actes n’est pas fondée parce que ces droits sont régis par son poste. Le Magistrat l’a relevé de ses fonctions à cause de sa négligence et de son incapacité. Les documents non datés doivent être de 1706, année où Nicolas Dié Simonnaire devient greffier à Illkirch.
Sans date [1706], AMS cote AA 2075 (fonds du préteur royal)
(f° 161) Le Sr steinmetz ayant embrassé la religion catholique Le magistrat de la uille de Strasbourg luy donna la commission de Greffier d’illkirch, charge qui peu aurapauant estoit devenue vacante par la promotion du Sr Zindel a Celle de receveur de la chartreuse de lad. uille.
Cette circonstance sert desia de preuue que le magistrat ne l’a point destitué de lad. charge en haine de sa conversion Comme le Sr Steinmetz uoudroit l’insinuer dans son placet a Msgr de Chamillart, puisque led. magistrat qui auoit la liberté de disposer de lad. charge suivant son bon plaisir ne la luy eust pas Conferé s’il auoit eu la moindre preuention Contre luy a cause de sa conversion. Steinmetz n’expose pas iuste dans son placet lorsqu’il dit qu’il s’est conuerti en 1702 Et que c’est par la protection de Msgr de Chamilllart qu’il a obtenu lad. charge car sa conversion s’est faite desia en 1699. il a mesme esté pourueu de Lad. charge le 14 7.bre 1699 Comme Catholique Et il est bien sur qu’elle luy a esté baillé sans recommandation precedante de monsgr. de Chamillart sans que mesme mond. sgr. en eust la moindre Connoissance.
Et si en 1702 il a receu de mond. sgr la lettre qu’il a ioint a son placet C’est parce qu’il auoit presenté un placet a mond. sgr. par lequel il se plaignoit que le magistrat luy auoit osté la passation des contracts dans le baillage d’illkirch en haine de la Conuersion /Exposé des plus calomnieux/ Et que le placet ayant esté renuoyé a L’avis de monsr. le marechal d’huxelles mond.sgr apprit de mond. sr. Le Mareschal l’incapacité dud. Steinmetz ensemble que sans la consideration de sa conversion qui seule iusques allors L’avoit protegé dans son employ Led magistrat l’eust destitué il y auoit longtemps. Et uoila cependant dire la reponse de mond. sgr. Et le sens qui doibt luy estre donné quant aux raisons de sa destitution C’est son ignorance et son incapacté notoire de s’aquitter de Lad. Charge.
Il est vray que son esprit inquiet, son manquement de respect envers le magistrat, sa mauuaise Conduite mesme dans les fonctions de son emploi demandoit pareillement sa destitution, mais on a encore eu la charité de mesnager sa reputation.
Le magistrat a fait en le destituant ce qui estoit de son debuoir, outre qu’il en auoit le pouuoir non moins que Les autres seigneurs hauts officiers Led. Steinmetz n’ayant esté par luy pourueu ny pour finances ny pour recompenses de service.
Led. Steinmetz a mesme depuis acquiescé formellement a sa destitution.
On luy a fait succeder un Catholique et honeste homme marque connoissante que la haine de la religion Catholique n’a point de part en sa destitution.
(f° 163) Le Sr Friderich Steinmetz Greffier du baillage d’illkirch dependant de la ville de Strasbourg a mauuaise grace d’Exposer dans le placet qu’il a présenté a Monsgr de Chamillart qu’a cause de la Conversion il ne iouit pas de la passation des Contracts dans led. baillage ce droit n’ayant iamais appartenu aux Greffiers dud. baillage mais estant reserué par les statuts du Magistrat de lad. uille du 17° mars 1666 que le Roy a Eû la bonté de confirmer pae l’article 2° de la capitulation a la chambre des contracts dud. Magistrat, dans les uillages de illkirch, Graffenstaden, Schiltickheim, ittenheim, handschuheim, et illwickersheim qui Composent la meilleure partie de meme baillage Et n’y ayant que le seul village de Dorlisheim aussi dud. baillage dans lequel led. Greffier ayant le droit que led. steinmetz Exerce comme ses prédecesseurs, les droits des Greffiers dud. baillage dans leds. uillages d’illkirch, Graffenstaden, Schiltickheim, ittenheim, handschuheim, et illwickersheim sont de tenir les registres de la iustice d’Expedier les sentences (v°) de faire les inventaires, d’en delivrer les expeditions, de recevoir les testaments ou autres dispositions de derniere uolonté et les contracts de mariage mais non Ceux de uente ou autres portants hypotheques dont la reception est attribuée a lad. chambre des Contracts.
Pour Dorlisheim ils ont la faculté d’y receuoir toute sorte d’actes Et de contracts generalement sans distinction.
Le Sr Steinmetz iouit desd. droits sans difficulté Et il n’y a pas d’apparence qu’ayant esté pourueu sur le pied de ses predecesseurs celuy desd. statuts Et de ce qui iusques icy a esté usité dans led. baillage, il puisse En pretendre d’autres.
C’est la faueur de la conuersion qui luy a fait donner lad. charge Et C’est par cette mesme consideration qu’il y a esté maintenu iusques a present sans quoy, comme il est non seulement tres faible et negligent mais mesme incapable Il y a longtemps que led. magistrat en eust disposé.
Il ne debvroit pas se uanter d’Estre d’une famille de distinction son pere ayant esté un pauvre chirurgien du uillage de dorlisheim.
Marie Françoise Reinbold meurt le 6 mai 1715. L’extrait de l’inventaire dressé après la mort de son premier mari Jean Goll tient lieu d’inventaire de ses apports. Elle délaisse trois fils et une fille issus de Jean Frédéric Steinmetz, procureur fiscal et greffier au Directoire de la Noblesse. L’inventaire est dressé dans une maison de location près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Certains effets mobiliers se trouvent à Breuschwickersheim. La masse propre aux héritiers s’élève à 625 livres. L’actif de la communauté s’élève à 831 livres, le passif à 1 805 livres.
1716 (17.2.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 3) n° 64
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab, Nahrung u. Güttere, liegend. u. fahrender, Verändert u. ohnveränderter, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Francisca geb. Reinboldin des Wohl Ehren Vest u. Wohlgelehrten Hn. Johann Friderich Steinmetzen, Wohlverordneten Ritterschafftl. Fiscals u. Amptschreibers auch burgers alh. zu Straßburg geweßene ehel. haußfrau, nach ihrem den 6. Maÿ des erst zurückgelegten 1715.sten Jahrs seel. hienscheiden, hinter Ihro verlaßen, welche auf frdl. ansuchen u. begehren des Wohl Ehren Vesten undt Rechtsgelehrten hr. Frantz Joseph Zaigelÿ Wohlbestellten Accisschreiber Vnd burger allhier als geschwornen Vogts Frantz Theobaldt, Elisabethæ Franciscæ, Herman Joseph Dominici und Johann Philipp Ludovici der seligen verstorbenen mit Vorgedachten Ihrem hinterlaßenen Wittiber ehel. erziehlten Söhn und dochter u. ab intestato nechster Erben – Actum in der Königl. St. Strb. Montags den 17.sten februarii anno 1716.
Bericht. Beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur hat sich weder Eheberedung noch Zugebracht Nahrungs Inventarium, aber ein Summarischer Extractus über weÿl. H. Joh: Gollen, gewes. XV. des beständign. Regiments beÿ alh. St. Str. der Verstorbenen fr. sel. Ersten Eheherrn sel. Verlaßenschafft so weÿl. Hr Joh: Phil. Schübler gewes. Not. u. burgern alh. in Str. sel. auffgerichtet u. Von Ihme eigenhädnig unterschrieben, so dann eine designatio von Ihme Hr. Wittiber aufgesetzt, in welcher Er bekannt daß seine Verstorbene Haußfr. über das was in solchen Extract ferner noch als einen Vätterl. Ehesteur Ihme in die Ehe gebracht hat befunden
Mündlich Legat. Es berichtet Hr. Reinbold der Schwag. daß die seel. verstorbene Mündlich legirt hat, daß die ahn Ihrem Leib gehörige Kleidung u. weiß gezeug Ihrer dochter Elisabethæ Franciscæ gebühren sollen
Inn einer in der statt Straßburg ane der Langen Straß nahe dem alten St. Peter liegenden und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden
In der Stub Cammer, In der wohnstuben, Auff der Obern stuben, Im untern haußöhren, In der Küchen, Im Keller, Zu Preischwickerßh.
Ergäntzung der Erben unverändert Guths, nach besag über weÿl. Hn Joh: Ggollen gewes XV. des beständigen Regiments alh. Zu Str. sel. Verlaßenschafft Inv. durch weÿl. Hn Joh: Phil. Schüblern gewes. Not. publ. u. burgern alh. Zu Str. sel. den 26. Junii 1698. Verfertigten Summarischen Extracts
Abzug. Sa. der Erben Hßr. 65, Gültgt. 55. Ergäntzung 504, Summa summarum 625 lb
Des Hr. Wittibers ohnverändert u. das Theilbar Vermögen, Sa. haußraths 101, Bibliothec 66, Sa. Silbers 32, Sa. Goldebe Ring 51, Pfenningzinß hauptgüter 60, Sa. Gülth von liegenden güthern 202, Sa. Eigthms ane Gärten 75, Sa. Activ Schulden 242, Summa summarum 831 – Schulden 1805 lb, Übertreffen also des H. W. ohnverändert und T. passiva des H. W. ohnv. u. die T. Mittel del stalltax nach umb 973 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 925 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les droits de taille n’ont pas été acquittés les trois dernières années
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 182-v
(Fischer, F. N° 1675) Weÿl. Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Reinboldin, Hn Johann Friderich Steinmetzen Ritterschafftlichen Ambtschreibers und Fiscalen auch burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Friderich Ölinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 45, 925. lb 6 ß
dahingegen übertreffen die theilbahre passiva des Wittibers und die theilbahre massam wie fol. 43.b zusehen umb 973. lb 10 ß 3 ½ d
Solchem nach und eine summ gegen der andern conferirt so hätte derselbe aigenthümblichen beseßen, Nichts.
Extant die Stallgeltter pro 1713. 1714. et 1715. à 2 lb 17 ß d, th. 8 lb 11 ß
Gebott, 3 ß 4 d
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d – Summa 11. lb 10 ß 10 d
Extat Stallgeltt pro 1716, 2. lb ,geb. 1. ß (zusammen) 12. lb 14 ß 10 d
dt. 23° Jan. 1717.
1717, Registres annuels de la Taille (VII 1210) f° 295 v°
Fischer – Johann Friderich Steinmetz, Jur. 18. 7.br. 1700.
(rub.) Sie todt: Inv: Not: Öelinger, Modo A:
Jean Frédéric Steinmetz demande le 11 juin 1718 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le poste vacant de secrétaire à la tribu des Pêcheurs. Le pétitionnaire est renvoyé à la tribu.
Jean Frédéric Steinmetz déclare en 1718 vouloir conserver son poste de notaire.
Procureur fiscal au Directoire de la noblesse, Jean Frédéric Léopold Steinmetz loue une maison près de l’église Saint-Guillaume
1720 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 97-v
hr. Mathis Bürmele schiffmann
in gegensein H. Johann Friedrich Leopold Steinmetz procuratoris fiscalis du Presidial Royal de la noblesse de basse alsace
entlehnt, seine behausung alhier beÿ St Willhelm gelegen völlig nichts darvon außgenommen oder vorbehalten sowohl hinden alß vornen auf 6 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1720, um einen jährlichen Zinß nemlich 72 gulden
Greffier du prince de Rohan, Jean Frédéric Léopold Steinmetz loue une maison rue du Faisan
1725 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 422-v
H. Lt. Mathias Fuchs advocatus und Procurator ordinarius beÿ E.E. großen Raths
in gegensein H. Johann Friedrich Leopold Steinmetz Ihro hochfürst. durchlaucht von Rohan ambtschreibers und burgers allhier
entlehnt Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon als den großen Keller so der verlehner sich zu seinem eigenen gebauch währender dießer lehnung vorbehaltet außgenommen, welche behausung in der Faßanen gaß, einseit neben dem hochgräffl: Salmischen hof, anderseit neben H. Barbier receveur des finances hinten auff H. XIII Sibour stoßend – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auf nächst kommenden Michaelis
1727 (10.7.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 982)
(…) assitée de M Jean Frédéric Leopold Steinmetz greffier de la Noblesse de la Basse alsace
Nommés experts par le Grand Sénat le 14 août 1730 dans l’affaire qui oppose le marchand Jean Léonard Pfæhler et le greffier bailliager Léopold Frédéric Steinmetz, les notaires Jean Georges Lang et Georges Philippe Rith rédigent leur rapport en février 1731
1731 (12.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 33) n° 306
Zuwißen seÿe hiermit, demnach von E.E. großen Rath allhier, laut deßen Erkandtnuß Vom 14. Aug. 1730. in sachen H. Johann Leonhardt Pfählers, des Handelsmanns und burgers allhier, Contra Hn Leopold Friederich Steinmetzen, den ritterschafftlichen Ambtschreiber, auch burgern allhier wie unterschriebene bede Notarÿ, Zu expers ernennet worden, umb die Von Ihme H. Steinmetzen den 8.ten Februarÿ 1727. daselbst producirt und den 20.ten 7.bris ejusd. Anni reproducirte Quittung über Zwölff stuck alte dupplonen, so derselbe ob vermeltem H. Pfähler den 9. 9.br 1715. auff rechnung bezahlt haben sollen, und er H. Pfähler Von Ihme Hn Steinmetzen alterirt zu seÿn juridicialiter declarirt, Zu examiniren (…) Straßburg den 12. febr. 1731. Johann Daniel Lang, Notarius publicus, Geörg Philipp Rith, Notar.
J. F. Lobstein écrit dans le Manuel du notariat en Alsace (Strasbourg, 1844) que les papiers saisis sur Jean Frédéric Steinmetz ont été remis à divers greffiers selon qu’ils avaient trait aux villages d’Artolsheim, Breuschwickersheim, Landersheim, Bischheim, Vendenheim, Kolbsheim ou Wiwersheim.
Accord et quittance passés entre Herman Joseph Steinmetz et Marie Elisabeth Steinmetz tant pour eux que pour leur père Jean Frédéric Leopold Steinmetz avec leur créancier héritier du greffier de l’accise François Joseph Zaiguelius
1739 (3.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
3 janvier 1739, Accomodement – Mémoire pour les sieurs Steinmetz. Les sieurs Steinmetz doivent à feu Le Sr Zaiguelius vivant greffier des droits d’accise de la Ville de Strasbourg pour compte arrêté Et signé entre les parties le 29 juin 1732 la somme de 134 fl. (…) total 180 fl. Gages déposés Entre Es mains du deffunt pour seureté des dittes sommes auec Leur prix (…)
furent presens Monsieur Jean Michel Karchel, prestre docteur en Theologie Cons. assesseur de l’officialité, prebandé du grand Chœur de la Cathédrale et curé de la paroisse de St Laurent en cette ville fondé de procuration de Mess. Jean Virich Thomas Zaiguelius, Cons.er du Roy au Cons. souverain d’Alsace (…) d’une part
et les Sr Herman Joseph Steinmetz procureur fiscal du directoire de la Noblesse, et Dlle Marie Elisabeth Steinmetz fille majeure jouissante de ses droits, sa sœur, tant pour Eux que pour le Sr Jean Frédéric Leopold Steinmetz leur pere dont ils se portent fort, d’autre part
Lesquelles parties ez noms après auoir pris Communication et avoir Examiné le mémoire cy dessus et pour terminer et finir toutes difficultés qui pourroient naitre entre elles au Sujet d’une somme de 180 florins tant en principal qu’intérets portés au mémoire dont lesd. Steinmetz sont redevables à la succession de deff. Le Sr François Joseph Zaiguelius viuant greffier des droits de l’accise en cette d. ville et dont mond. Sr Zaiguelius est le seul et l’unique héritier (quittance)
lesquels effets ensemble la légitime deüe au pere desd. Steinmetz de la succession de feu leur frere Louis (…)
Enfants
Etudiant en droit, Hermann Joseph Dominique Steinmetz épouse Marie Richarde Weisner, fille d’un juriste au service de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 48-v) Hodie 18 Februarÿ Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt d. Hermannus Josephus Dominicus Steinmetz Juris utriusque Candidatus filius d. Leopoldi friderici Steinmetz ante hac protoscribæ immediataæ nobilitatis inferioris Alsatiæ et Maria Richardis Weisner filis Joannis Martini Weisner quæstoris ejusdem nobilitatis ambo in hac parochia commorantes (signé) Hermannus Joseph: Domi: Steinmetz, Marie Richard Weisneur (i 52)
Agé de 18 ans, Philippe Louis Steinmetz, alité pour cause de maladie, institue pour héritier son frère Herrman Joseph parce que son père n’est pas juridiquement apte à être héritier. Il meurt le même jour.
1732 (4.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 85-v
Testamentum nuncupativum – (…) 1732 (…) Montags den 14. Monathsstag Februarÿ abends Zwischen Zweÿ und dreÿ uhren in eine allhier Zu Straßburg an St Stephans plan gelegene Eck behaußung, dero im obersten stock habende mit denen fenstern auff gedachten plan außsehende Kammer mich unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Notarium publicum (…) beruffen und kommen Laßen, der Viel Ehr undt tugendsame Jüngling Herr Philippe Ludwig Steinmetz, Ledigen standts seines alters im 18.ten Jahr Herrn Leopold Friderich Steinmetzen geweßenen ritterschafftlichen Ambtschreibers und burgers alhier Ehelich erziehlter Sohn, welchen wie auff beschehenes erscheinen Zwar sehr krancken, schwachen und bethlägerigen Leibs, doch aber guter richtigen Sinnen Vernunfft und Verstandts (…)
Drittens (…) will Er testator /:dieweilen deßen Vatter certis ex causis vermög der rechten nicht im stand sein Erb Zu seÿn:/ zu seinem wahren, rechten und ohngezweiffelten Erben ernennet instituirt und eingesetzt haben Herrn Herrman Joseph Steinmetz seinen Leiblichen und Liebwerthesten bruder
Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 71)
Anno domini 1732 die 4. Februarÿ horâ quintâ serotinâ mortuus est Joannes philippus Steinmetz, filius Leopoldi Friderici Steinmetz ante hac protoscribæ immediatæ nobilitatis inferioris Alsatiæ sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus ætatis suæ 18 annorum et die sexta ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio vulgo Kurbau sepultus fuit præsentibus testibus dd. hermanno Josepho Dominico Steinmetz fratre defuncti et Francisco Joseph Zaigelius curatore defuncti
Le prêtre François Thiébaut Steinmetz meurt en 1733. Son frère Hermann Joseph Dominique Steinmetz est témoin.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 104)
Anno domini 1733 die vero nonâ May Dominus Franciscus Theobaldus Steinmetz sacerdos unium supra triginta natus, filius Friderici Leopoldi Steinmetz civis argentinensis, prius devote sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis susceptis pie in Domino obiit (…) præsentibus hermanno Josepho Dominico Steinmetz defuncti fratre et Francisco Joseph Zaigelius curatore defuncti
Répertoire du clergé, Kammerer, n° 4935. François Thiébaut Steinmetz, né le 19 mai 1702 à Saint-Pierre-le-Jeune, fils de Jean Frédéric, greffier à Dorlisheim, Ostwald et Illkirch, et de Marie Françoise Reinbold
étud. log. 6 août 1717, de Strasbourg (UES 19)
vicaire à Krautergersheim, 3 mars 1722 (B) à (8 octobre 1733)