Jean François Leroux, imprimeur et libraire, et (1730) Marie Louise Charrot puis (1766) Marie Louise Perdrix Servo – catholiques
Né à Paris fils du maître paumier Jérôme Leroux et de sa femme Geneviève Rousselot, l’imprimeur et libraire Jean François Leroux acquiert en 1729 de M. Saint-Lo une imprimerie et le fonds pour 6 000 livres tournois puis achète le droit de bourgeoisie le premier juillet 1730. D’après Sitzmann, il est nommé en 1729 imprimeur de l’évêché. Il épouse en septembre 1730 Marie Louise Charrot, fille du marchand strasbourgeois Louis Charrot, puis devient tributaire à l’Echasse le 20 septembre 1730. Il trouve un local pour son imprimerie mais le bail n’est pas conclu parce que le propriétaire juge que le bâtiment ne peut supporter le poids des machines. Il achète alors de la veuve Julliot à l’angle de la rue des Hallebardes et de celle des Orfèvres la maison qu’il remet en état. Il remplace aussi les caractères de son Imprimerie.
Jean François Leroux contracte en 1747 un abonnement de 12 000 florins auprès de la Taille. Les Conseillers et les Vingt-et-Un enregistrent en 1748 les lettres patentes d’imprimeur que le roi a accordées à Jean François Leroux le 22 janvier 1745 et le relief de surannation accordé le 8 mai 1747 pour pouvoir faire enregistrer les lettres patentes après le délai d’un an. Jean François Leroux devient échevin à l’Echasse en 1753.
Sa femme Marie Louise Charrot meurt en 1758. Jean François Leroux est nommé imprimeur de la Chancellerie en 1764, sauf pour ce qui a trait à la religion luthérienne. Il se remarie en 1766 avec Marie Louise Perdrix Servo, fille d’un garde magasin militaire de Haguenau. Le secrétaire aux affaires criminelles transmet aux préposés en chef de la Chancellerie la sentence qui condamne Jean François Leroux à cent livres d’amende et aux dépens pour avoir contrevenu au règlement avec interdiction de récidiver sous peine d’être déchu de son titre d’imprimeur.
Imprimeur du roi, de l’évêque et de la ville de Strasbourg, ancien assesseur au Grand Sénat, Jean François Leroux meurt le 13 mai 1790 à l’âge d’environ quatre-vingt neuf ans. Il est inhumé dans le cimetière à côté de l’église Saint-Pierre-le-Jeune. Le défunt lègue l’imprimerie à son fils cadet Louis François Herrmann (Louis François Germain) parce que son fils aîné refuse de prendre la succession.
Maisons en propriété
1730, rue des Hallebardes (V 210, actuel n° 13)
1747, rue des Frères (VI 104, actuel n° 1)
1759-1765, rue du Dôme (V 21, actuel n° 7)
1770, rue des Pâtissiers (ensuite rue des Hallebardes)
Enfants du premier lit
- Jacqueline Genevière, épouse François Larcher, lieutenant colonel ingénieur
- Louise, épouse Charles Pierre d’Esse, écuyer garde du corps du Roi
- Jacques François, imprimeur libraire, épouse (1764) Marie Anne Joséphine Humbourg
Enfants du deuxième lit
- Catherine Louise († 1790)
- Marie Joséphine, épouse (1787) Joseph Fabry, négociant
- Marie Françoise Thérèse († 1798)
- Louis François Hermann, épouse (v. 1805) Marie Madeleine Klein
- Marie Charlotte, épouse (1800) Jacques Grosse, médecin à Sarrebourg
Signature au contrat de mariage (1730, ADBR cote 6 E 41, 48)
L’imprimeur et libraire Jean François Leroux achète le droit de bourgeoisie le premier juillet 1730 en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse
1730, 3° Livre de bourgeoisie p. 1376
Jean François le Roux d. buch trucker und buchhändler von hier erhalt d. br. umb die tertz d. Neuen bs: will beÿ E.E. Zunfft d. Steltz dienen. Jur. d. 1.ten July 1730
Né à Paris fils du maître paumier Jérôme Leroux et de sa femme Geneviève Rousselot, Jean François Leroux épouse en septembre 1730 Marie Louise Charrot, fille du marchand strasbourgeois Louis Charrot : contrat de mariage, célébration
1730 (7. 7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 48)
Contrat de mariage – furent presens le Sr Jean François le Roux Imprimeur Libraire Bourgeois de cette ville y demeurant, fils majeur d’Ans du Sr Jerôme le Roux, me Paulmier bourgeois de Paris, et de Dlle Genevieve Rousselot desquels il a declaré avoir Permission et Consentement. suffisant à l’Effet des presentes d’une part
Et Dlle Marie Louise Charôt, fille aussy majeure d’Ans de defunt Sr Louis Charot, lors qu’il vivoit marchand de cette dite ville, et de Delle Jacqueline Hubert d’autre part. Lesquelles Parties de l’avis, Conseil, Assistance et Consntem. Savoir de la Part dud. Sr Le Roux du Sr Louis François Rousselot Marchand Libraire a Strasbourg son oncle maternel, de celle de lad. Dlle Charot de lad. Dlle Veuve Charot sa mère et du Sr Nicolas Pierre Nicolas marchand de cette ville son beau frère du chef de Dlle Magdeleine Charot son Epouse
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 112-v)
Hodie 10 Mensis Septembris 1730 (…) sacro matrimonii vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Franciscus Le Roux Ciuis ac Tÿpographus et Maria Ludovica charot præsentibus testibus Dno ludovico Francisco Rousselot, Nicolao petro Nicolas, antonio Rimbert et Antonio Piganeau Ciuibus hujatus (signé) Jean François Le Roux, Marie Louise charot (i 115)
Jean François Leroux devient tributaire à l’Echasse le 20 septembre 1730
1730, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p 499) Mittwoch den 20. Septembris Anno 1730
Jean François le Roux, buchtrucker und buchhändler von Paris, erscheint und producirt Cantzleÿ Stall: und Pfenningthurns Schein vom 1 Julÿ Anno 1730. Krafft deßen Er in das Zunfft und Stuben recht bittet.
Erkannt wird demselben in einem gebehren willfahrt gegen Erlag der gebühr.
Le libraire Jean François Leroux contracte un abonnement de 12 000 florins auprès de la Taille. Il a sollicité de régler un monant annuel de 100 livres pour la taille et la capitation, à quoi les Quinze opposent que le montant minimal d’un abonnement est de 12 000 florins. La commission accepte la proposition après avoir constaté que le requérant réglait jusqu’à présent 5 000 florins.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
Jean François Leroux pt° Abonnement. 542
(p. 542) Montags d. 2. Octobris. – Obere Stallherren laßen per me referiren, es habe Sr Jean François Leroux, der burger und buchhändler allhier beÿ MGHhn d. 16. Septembris 1747. ein unterthäniges Memoriale übergeben, und darinn vorgestellt, er habe biß anhero vor Stall und Kopffgeldt zusammen die summ von 52. livres 18. sols jährlichen entrichtet, anietzo aber seÿe er entschloßen umb sich und die seinige auff etwa ereignenden fall Künfftighin Vor aller untersuchung und Verdrißlich Keiten sicher zu stehen, sich zu abonniren und Zu dem ende ane statt der erstgemeldten summ jährlich vor Kopff: und Stallgeldt 100. livres anzuerbiethen, ergehe dennach an MGHhn des Imploranten gehorsambsten bitten, Sie gnädig geruhen wollten, obgedacht sein offertum pt° abonnement als suffcient anzunehmen, mithin zu erkennen, daß er nebenst allen denen seinigen gegen abrichtung Jährlicher 100. livres für Stall: und Kopffgeld Künfftighin Von aller unersuchung und Inventation von seithen Löbl. Statt Stall solle verschonet und befreÿt seÿn.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant contenta Memorialis et petito wiederhoht, dem Imploranten seÿe hierauff von seithen derer Hh. deputirten vorgestellt worden, wie daß erstlich allhier die frage nicht in der capitation sondern allein von der Stallgebühr seÿe, als welches erstern vor MGhh. nicht gehörig und dann zweÿtens daß die von dem Imploranten offerirte Summ Zu erlangung eines abonnement nicht sufficient, indeme vermög Mghh. Verordnung Kein abonnement unter 12.000 fl. accordirt werden solle. Der Implorant habe hierauff replicirt, der fehler seÿe mehr auff des procuratoris als seiner sachen, indeme derselbe es beßer wißen sollen, übrigens könne er versichter, daß die mentionirte summ der 12.000 fl. ihme schier ein wenig Zuschwehr falle, doch wolle er umb guter ordnung willens sich lieber weh geschehen laßen, mithin seine genommene conclusionem dahin rectificirt haben, MGhhn geruhen wolten, Ihme und seiner Ehefrauen ein abonnement ratione des Stallgekts auff den Fuß der 12.000 fl. gnägig angedeÿen zu laßen.
H. Actuarius Stößer habe hierauff einen Estat ad protocollum gelüffert, woraus ersichtlich das Imploranten bißherige Verstallungs Summ in 5000. fl. bestanden, auffs seithen derer Herren deputirten habe man darfür gehalten, w[ie] der Implorant seine in memoriali enthaltene conclusiones geändert und sein begehrtes abonnement nach MGHh. ordnungen anjetzo eingerichtet, auch die offerirte summ die bißherige Stall Summ umb 7000 fl. und also über das alterum tantum übersteige, daß demselben und seiner Ehefrau mit begehrtem abonnement auff den fuß der 12.000 fl. Zu willfahren seÿe, Zugleich zu MGHh stellend, ob sie nicht vor nöthig erachteten, daß denen sambtlichen procuratoribus beÿ dießem hochansehnlichen dicasterio beditten werden möge, in Ihrem pt° abonnements einzugebenden bittschrifften keine meldung von Kopffgeldt zu thun, auch kein abonnement unter 12.000 fl. zu begehren, die confirmation dießes bedachts sowohl als das hiernach folgenden bescheids zu MGhh. stellend.
Auß Erkandtnuß gnädiger Herren der Fünffzehen Vom 2. Octobris 1747. ist auff das Von S Jean François Leroux, dem burger und buchhändler allhier d. 16. Septembris jüngst producirte unterthänige Memoriale aus bewegenden Ursachen Obrigkeilich bewilligt, daß er, Implorant, und seine Ehefrau, Ihr sambtliches Vermögen auff den fuß von 12.000 fl. biß auff Ihrem todesfall überhaubt und ohne einige auff solchen fall von seithen gemeiner Statt Zu besorgen habende recherche oder abforderung nachtrags Jährlichen verfallen möge, jedoch mit dem anhang, daß er Implorant nicht nur das Stallgeldt vor ein Jahr auff den Fuß dießes erhaltenen abonnements nachtrage, sondern auch wann in Zwischen Ihme oper seiner Ehefrau etwaß, es seÿe nun erbs: legats: donations: oder Widembsweiße Zufallen würde, der belauff deßen auff Löbl. statt Stall fürderlich angegeben, und das Stallgeldt davon sothaner fixirten summ beÿgesetzt, auch auff erfolgenden todtesfall die Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventirt, und das darüber auffgerichete Inventarium denen Hh. dreÿ der Statt stall eingelieffert werden solle.
Erkanndt, bedacht und bescheid confirmirt.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un enregistrent les lettres patentes d’imprimeur que le roi a accordées à Jean François Leroux le 22 janvier 1745 et le relief de surannation accordé le 8 mai 1747 pour pouvoir faire enregistrer les lettres patentes après le délai d’un an.
1748, Conseillers et XXI (1 R 231)
Lettres patentes du Roy et de Surannation Zu gunsten Sr Le Roux deß buchdruckers. 16
(p. 16) Sambstags d. 3. Februarii 1748. – Fuchs n. François le Roux deß burgers und buchdruckers allhier producirt unterth. frantzösische Requete juncta versione germanica quoad essentialia petiti sambt beÿgebogenen lettres patentes du Roy, welche folgenden Innhalts.
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, à tous ceux qui ces presentes lettres verront, Salut, étant informés qu’jl convient au bien de notre Service et pour l’utilité et la Commodité publique qu’il y ait en notre ville de Strasbourg une Imprimerie fournie des choses nécessaires pour l’impression de Nos Ordonnances, Edits, Declarations, Reglements et Arrêts qu’jl convient donner au public en notre ditte Ville de Strasbourg, Sçavoir faisons que sur le bon et loüable rapport qui Nous a eté fait de notre bien amé Jean François Le Roux, Bourgeois Imprimeur de notre dite Ville de Strasbourg et de ses Sens Suffisance et experience en fait de l’Imprimerie ainsi que de son Zêle fidelité affection à nôtre Service, à iceluy pour ces Causes et autres a ce nous mouvans, nous avons de nôtre grace speciale pleine puissance et authorité Roÿale permis et octroyé, et par ces patentes signées de nôtre main permettons et octroyons de tenir Imprimerie en nôtre Ville de Strasbourg et Imprimer sous le nom et Titre de Nôtre Imprimeur ordinaire Tous Edits, Declarations, Ordonnances, Statuts, Réglements, Arrêts, Sentences et autres actes émanés de nos Conseils, Cours souveraines et autres Juges concernants nos droits et affaires et le public, jouïr en cette qualité des honneurs, privilèges, franchises et liberté dont jouissent nos autres Imprimeurs Etablis éz autres Villes de Nôtre Royaume Faisons deffense & tous Libraires et autres Imprimeurs de Nôtre ditte Ville de Strasbourg de prendre ladite qualité de Nôtre Imprimeur, d’imprimer lesdites pièces, ny d’aporter aucun trouble ny Empechements audit Jean François Le Roux, en quelque sorte et manière que ce soit à peine de cinq cent livres d’amende domages et Interrêts, à la Charge néantmoins par ledit Jean François Le Roux d’observer Nos Ordonnances, Arrets, Réglements, Statuts de l’état d’jmprimerie et qu’jl sera tenû de se conformer à tous les Reglemens de Police, Librairie et autres Etablis et à Etablir par le Magistrat de nôtre Ville de Strasbourg, Comme aussy qu’jl ne pourra se soustraire ny pretendre S’exempter d’aucune des droits et charge que luy impose sa Condition de Bourgeois de nôtre ditte Ville de Strasbourg ausquels Nous entendons qu’jl demeure soumis le tout tant qu’jl Nous plaira. Si donnons en mandement aux Preteurs, Consuls et Magistrats de nôtre dite Ville de Strasbourg, que leur Etant aparû des bonnes vie et moeurs, Religion Catholique Apostolique et Romaine dudit Jean François Le Roux et de luy pris le Serment accoutumé, ils fassent registrer ces patentes et du Contenu en jcelles jouir et oser ledit Jean François Le Roux pleinement et paisiblement cessans et faisant cesser tous troubles et Empechements contraires, Voulons qu’aux Coppies collationnées par l’un de nos Amés et féaux Conseillers Secrétaires foy soit ajoutée, comme à l’original et qu’en mettant l’Extrait d’jcelle au bas de chacun de de ses Ouvrages Elles soient Tenües pour Signiffiées et les defenses y contenues faites à tous ceux qu’jl appartiendra. Car tel est Nôtre plaisir. Donné à versailles le 22° jour de Janvier l’an de grace 1745 et de Nôtre Regne le trentième. Signé Louis, Par le Roy De Voyer D’Argenson
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre à Nos Chers et biens amés les Preteurs, Consuls et Magistrats nôtre Ville de Strasbourg, Salut, Nôtre bien amé Jean François Le Roux Bourgeois Imprimeur de Nôtre Ville de Strasbourg, Nous a fait representer que par Nos lettres du 22 janvier 1745 Nous aurions bin voulu par des Considerations particulieres luy permettre de tenir jmprimerie en nôtre Ville de Strasbourg, et d’jmprimer sous le nom et Titre de Nôtre Imprimeur ordinaire comme aussy de jouir en cette qualité des honneurs, privilèges, franchises et libertés dont jouissent Nos autres imprimeurs Mais que n’ayant point poursuivi comme jl auroit dû l’enregistrement des dites Lettres l’année de leur datte se trouve expirée, ce qui le met hors d’Etat de poursuivre aujourd’hui ledit enregistrement Sans nos lettres de relief de surannation, lesquelles jl Nous a très humblement fait Suplier de luy accorder. A ces Causes voulants favorablement traiter l’Exposant et le faire joüir de l’Effet de Nos dites lettres Nous vous mandons et enjoignons par ces presentes signées de nôtre main, que lorsque nos dittes lettres du 22 janvier 1745 cy attachées sous le contrescel de Nôtre Chancelier vos seront presentées, vous aÿés à procéder à leur enregistrement et à faire jouir et user ledit Jean François Le Roux de leur effer non obstant er Sans vous arrêter à la Surannation de leur datte, que Nos voulons ne pouvoir luy nuire, ni préjudier et dont Nous l’avons de Nôtre grace Speciale, pleine puissance et autorité Royale relevé et relevons par ces présentes, non obstant tous Edits, Declarations, Ordonnances Arrêtes et Reglements à ce Contraires, auxquels nous avons derogé et derogeons par ces mêmes presentes pour cet Egard seulement et sans tirer à consequence. Car tel est Nôtre plaisir. Donné à Versailles le huitieme jour de Mai l’an de grace 1747 et de Nôtre Regne le 32. Signé Louis, Par le Roy De Voyer D’Argenson
Nach ablesung dieser Vorstehenden Lettres Patentes du Roy et de surannation wurde Erkandt, sollen dieselbe Von wort Zu Wort diesem protocollo einverleibet werden, darmit durch dides enregistrement eines theils der Königliche befehl collzigen, andern theukls aber der Implorant dieses seines privilegii specialis auf die Ihme allergnädigst Vergönnte weiße gewießen möge
Depp. H. Rathh. Tourny, H. Rathh. Brackenhoffer.
(Pièces originales, série III 76-10) – 3. Februarÿ 1748. Jean François Le Roux, Königlicher buchdrucker umb den würcklich Genuß der von Hoff Erlangter Privilegien
Jean François Leroux devient échevin à l’Echasse
1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
Jean François Leroux wird beÿ E. E. Zunfft der Steltz schöff. 246.
Marie Louise Charrot meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à l’angle de la rue des Hallebardes 1 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 2000 livres, celle des héritiers à 3 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 633 livres, le passif à 19 498 livres.
1758 (27.9.), Not. Elles (6 E 41, 1325) n° 73
Inventaire de la succession de feüe Dame Marie Louise Charôt, vivante Epouse su Sieur Jean François Le Roux, Imprimeur du Roy Marchand Libraire et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1758. (…) après sa mort arrivée le 23° May dernier, Lesquels Biens à la Requisition du Sieur Jacques Decary, Echevin de la Tribu des Boulangers, Patissier et Bourgeois en cette dite Ville, en qualité de mandataire et Tuteur des Enfans et héritiers cy après nommés – Fait et passé audit Strasbourg en présence du St Joachim frederic Kirstenstein Bourgeois Orfèvre et assesseur actuel au petit Sénat de cette ville, spécialement deputé, Cejourd’hui Mercredy 27° Septembre 1758.
La deffunte Dale Le Roux a delaissé pour ses héritiers ab intestat Savoir, 1° Dame Jacqueline Genevieve Le Roux, Epouse de Messire François Larcher, Chevallier de l’Ordre royal et militaire de St Louis, Lieutenant Colonel Ingénieur à l’Armée du Bas Rhin, absente, 2.do Marie Louise Le Roux, Majeure d’ans, aussy absente, 3.tio Dlle Marie Genevieve Le Roux, agée d’environ 22 ans, Et 4.to Sr Jacques François Le Roux agé de 20. Ans, Tous quatre Enfants procréés en Mariage avec led. Sr Le Roux en portions égales. Pour et au nom desquels a été présent le Sr Jacques Decary B. Patissier en cette ville et Echevin de la Tribu des Boulangers, et ce, p. les 2. premiers en qualité de Mandataire constitué par Procuration passée devant le Roy et son Confrère Not.res royaux ez Baillage de Vitry en Vermandois le 22° Aoust dernier, et pour les 2 derniers Enfants mineurs comme tuteur établi en Justice et assermenté
Copie du Contrat de mariage (…) le 7 septembre 1730
Copie du Codicill Mystique – Aujourd’hui 15 May 1758 (…) est comparue Dame Marie Louise Charot Epouse du Sr Jean François Le Roux Imprimeur du Roy et Marchand Libraire de cette ville, malade de corps, assise dans Son fauteuil de Sa chambre à coucher au Second Etage de Sa maison au coin de la rue des Orfèvres prenant jour dans celle des Hallebardes mais saine d’Esprit, laquelle Dame a montré, présenté et exhibé le présent cahier clos de fil blanc (…) Humbourg Notaire royal
Total des Biens appartenant au veuf 8000 livres
Description du bien propre des héritiers, 13.000 livres
S’ensuit enfin la Description du Bien de la Communauté, meubles 1741, vins et tonneaux 416, outils servants à l’art de l’imprimerie appartenants à la Communauté 4760 livres, Fonds de librairie 6255 livres, Argenterie 918, Bijoux 1640, argent comptant 6250 Propriété des Maisons appartenante à la Communauté. Prem. une Maison avec toutes ses Appartenances et dependaces située en cette ville de Strasbourg rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Buttner March. Bijoutier, de l’autre côté faisant un Coin de la ruë des Orfèvres, et par derrière sur le Sr Brenner, Orfèvre, est franche et quitte, et estimée par les (…) Experts assermentés en cette dite Ville suivant leur Procès verbal d’Estimation joint à la Minutte des presentes, moyennant une somme de 7000 livres. La Propriété de cette Maison est vérifiée par une Lettre d’achat passée en la Chambre des Contrats de cette dite Ville en datte du 9° Xbre 1730. Plus par un autre Contract d’achat passé en lad° Chambre et expedié Sur Parchemin muni des Sceaux d’icelle en datte du 23° (-) 1698.
Plus une autre Maison scituée en cette ville rüe nommée Brouderhoff gass (…)
Total de l’Estimation des Maisons 9700 livres
Abschatzung Vom 19.ten 7.bris 1758. Auff Begehren Herrn Jean François Les Rous ist eine Behaußung all hier in der Statt Straßburg in der Spieß Gaß gelegen Einseÿts Neben Herrn Büdner, Anderseÿts Neben der Gold Schmid Gaß, und Hinden auff Herrn Berner stoßend, solche Behaußung bestehet in Einem Laden, Ferner in Etlichen Stuben, Kammern und Küchen, der Über ist der dach stuhl mit Breit Zieglen Belegt, Hatt auch einen Gewölbten Käller und Gemeinschaftlichen Brunnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Dreÿ Thausend Fünff Hund. Gulden.
Der Zweÿte Begriff (…) [unterschrieben] Erlacher Werck Meister des münsters, Werner, Huber
Terre et Ferme appartenante à la Communauté, Scavoir un bien, dit la ferme de Watinnes, située dans l’Etendüe de la paroisse de Martigny et Thiérache près Aubenton en France (…) 19.000 livres – Capitaux portant rente 19.000 livres, Dettes actives 853 livres, Total da la masse active 70.534 livres – Dettes passives 77.942 livres, Partant les Dettes passives excedent la Masse Active de ladite Communauté d’une somme de 7407 livres
Somme finale du présent inventaire 13.592 livres – Somme finale sur le Pied du Prix de la chambre de Taille 7833 livres
Dettes actives douteuses et Perdües appartenants à la communauté 7175 livres
Litige entre Jean Henri Heitz, imprimeur de l’Université, et les autres imprimeurs dont Jean François Leroux
1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
Johann Heinrich Heitz Universitæts Buchdrucker Ca. Frantz Le Roux, Simon Kürschner, H. Christmann und Lorentz, samtl. Buchdrucker. 228, 268, 367, 387, 448
Jean François Leroux est nommé imprimeur de la Chancellerie, sauf pour ce qui a trait à la religion luthérienne
1764, Préposés généraux de la Chancellerie (4 R 38-a)
H Joh: Frantz Leroux wird Zum Cantzleÿ buchdrucher ernannt, jedoch mit einiger restriction. 36.
(p. 36.) Sambstags den 21.ten Aprilis 1764.
Lect. ein von seithen H. Johann Frantz Le Roux Exsenatoris und Königl. Buchdruckers alhier übergebenes Memoire umb gnädige conferirng der durch H. Simon Kürschners absterben ledig gewordenen Cantzleÿ Buchdrucker stelle.
Erkandt wird H. Implorant als Cantzleÿ Buchdrucker ernannt, jedoch also deß ihme als der Catholischen Religion Zuethan, die von denen Hh Ober Kirchen Pflegern ergehender ordnungen und decreta wie auch anderen die Evangelische Religion betreffende bücher Zu trucken nicht erlaubt sein solle.
Jean François Leroux se remarie avec Marie Louise Perdrix Servo, fille d’un garde magasin militaire de Haguenau : contrat de mariage, célébration
1766 (25.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Mariage – furent presens le Sr Jean François Le Roux ancien Assesseur au grand Senat Imprimeur du Roy et Bourgeois de cette ville y demeurant, Veuf de Damle Marie Louise Charost son Epouse en premières noces, fils de feu le Sr Jerome Le Roux bourgeois de Paris et de Defunte Damle Marie Genevieve Rousselot son Epouse, ses pere et mere, stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Dle Marie Louise Perdrix Servo fille majeure d’ans usante et jouissante de ses Droits du Sr Jean François Perdrix Servo Garde magazin d’artillerie à Haguenau et de Defunte Damle Marie Françoise Stecher son Epouse, ses pere et mere, stipulant et agissant pour Elle et en son nom, du Consentement dud. Sieur son pere au nom duquel est comparu Mre Herrmann Jacques Stecher son beau frère pretre Docteur en Theologie demeurant aud. Haguenau
Fait lû et passé audit Strasbourg le 25 avril 1766
Mariage, Saint-Georges de Haguenau (cath. f° 110-v)
Hodie 29 May anni 1766 unâ proclamatione, cum dispensatione de duabus, in ecclesia nostrâ parochiali publice factâ sicut et in Ecclesiâ parochiali ad stum petrum juniorem jntra argentinam (…) sacro matrimonii vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti sunt D. joannes franciscus Le Roux senator Argentinensis et Typographus Regius, viduus Defunctæ Mariæ Ludovicæ charost et della Maria Ludovica Predrix servo Hagenoensis filia Dni joannis francisci Perdrix servo Rei tormentariæ et armamentarii Regii custodis et Dnæ Mariæ Franciscæ Stecherin defunctæ (signé) Le Roux, Perdrix Seruo (i 114)
Marie Louise Perdrix Servo devient bourgeoise par son mari
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 92
fr. Marie Louise geborne Pertrix Servo von Hagenau geb. erhalt das burgerrecht à marito H. François Leroux, Exsen. umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft Zur Steltzen. jurav. eod. [17. Maÿ 1766]
Le secrétaire aux affaires criminelles transmet aux préposés en chef de la Chancellerie la sentence qui condamne Jean François Leroux à cent livres d’amende et aux dépens pour avoir contrevenu au règlement avec interdiction de récidiver sous peine d’être déchu de son titre d’imprimeur.
1768, Préposés généraux de la Chancellerie (4 R 38-a)
H Joh: Frantz Leroux so zufolg E. E. großen Rathe Erk. auf ansuchen Procurat. fisci wieder die buchdrucker ordnung gehandelt zuhaben angeklagt und nebst 100. lb d straff denen Ober Cantzleÿ Hh. gegeben Zu werden condemnirt worden, solle Zu red gesetzt werden 90. Es wird denselben sein pröbliches verfehlten fürgehalten und 2 Jar beÿ verlust seiner profession der buchdrucker ordnung de 1766. genau nachzukommen injungirt. 93
(p. 90) Montag den 18. Aprilis 1768. Lect. folgende beÿ E. E. Großen Rath den 16.ten hujus ergangene Erkantnuß.
In sachen Procuratoris fisci Klägers entgegen und wieder Jean François Le Roux den buchdrucker und Exsenatoris alhier angeklagt wieder die heraußgegebene buchdrucker ordnung gehandelt zuhaben, Auf die von dem Procuratore fisci desfals geschehene gerichtliche untersuchung und aufgesetzten procès verbal, deßen uns überreichtes unterth. Memoriale und bitten, Unßer Erkantnus, daß der beklagte Jean François Leroux persönlich Zur Cantzleÿ beschieden und über den Innhalt sothanen Memorialis verhört werden solle, die mit dem Beklagten auf allhießiger Cantzleÿ vorgenommene Verhör all obiges vom 12.ten 14.ten und 15.ten hujus Unßerer Deputirten abgestattete relation und Unßers general advocaten angehörtes votum ales wohlerwogen Ist mit Urtel Zu recht Erkandt, daß der Beklagte Jean François Le Roux wieder ordnung gehandelt zu haben, vor überwießen Zu halten Zu abstraffung deßen solle derselbe 100 pfund pfenning straf erlegen und wird derselbige in die diesfals aufgeloffene gerichts Kösten comdemnirt auch solle das Urthel denen Ober Cantzleÿ herren communicirt werden, Als wie hiemit erkennen, verordnen und condemniren, Jud. beÿs Rath Sambstag den 16.ten Aprilis 1768. untersch. Petzel Verjicht Adjunctus.angeklagt und nebst Cantzleÿ Buchdrucker
(p. 93) Sambstag den 23.sten Aprilis 1768.
Zufolg MGHh. Erkantnus vom 18.ten hujus wurde der hiehero citirte H Le Roux in die versammlung berufen, Ihme durch H. Syndicum Regium sein gröbliches Verfehlen nachdrüklich Vorgestellt, ihme auch Zu recidiviren beÿ niederlegung der buchdrucker profession untersagt und in allen stücken der den 17.ten Februarÿ 1766. ergangenen buchdrucker ordnung auf das genaueste nachzukommen alles ernstes beditten worden, welches derselbe Zu bewerckstelligen versprochen, und den in ihme begangenen fehler Zu verziehen unterth. gebetten.
Jean François Leroux meurt le 13 mai 1790 en délaissant trois enfants ou leurs représentants de son premier mariage et quatre du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 32 890 livres de Strasbourg, le passif à 3 356 livres. Le défunt a laissé une note où il expose les dépenses qu’il a faites lors de son établissement. Il lègue son imprimerie à son fils cadet Louis François Herrmann (Louis François Germain) parce que son fils aîné refuse de prendre sa succession.
1790 (4.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1514) n° 348
Inventaire des Biens délaissés par feû le Sr Jean François Leroux vivant bourgeois Imprimeur de L’Eveché de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1790. – a delaissé après sa mort arrivée le Treiz° May de la présente année. Lesquels Biens à la Requisition de la Dame Marie Louise Perdrix Leroux née Servo veuve du défunt assitée du Sr Gabriel Rilliet bourgeois horloger de cette même ville (…) Ignace Nægert de Benfelde domestique, Elisabeth Heckmann de Moutzique et Ursule Studer d’Oberehenheim, ces deux servantes de la maison donnée (…) fait et passé au dit Strasbourg le 4 Juin 1790.
Le défunt a délaissé pour héritiers ab intestat ses huit enfants de deux mariages, et leurs descendans respectifs par souches, Scavoir 1° Les quatre Enfans de feue Dame Jacobé Genevieve Larcher née Leroux engendrés avec feû Mr François Larcher vivant Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, Marechal de camp ez armées du Roi, Directeur des fortifications des places de la flandre, de terre de partie de L’Artois & son Epoux defunt nommément a) Mr Jacques Barbe Larcher officier au Corps roial du Genie, b) Dlle Catherine Louise Larcher majeure d’ans, c) Dlle Françoise Catherine Genevieve Larcher aussi majeure d’ans et d) Dlle Anne Amelie Larcher fille mineure émancipée sous l’autorité de Mr Louis Larcher Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, son Curateur, pour lesquels quatre dits Enfants Larcher fut present Mr Jean François Olivier Ide D’Esse Ecuyer Conseiller en la Cour Souveraine de Bouillon et aux Baillages de Carignan demeurant audit Carignan leur mandataire (…), 2° De Louise D’Esse née Leroux veuve de feû Mr Charles Pierre D’Esse vivant Ecuyer ancien garde du Corps du Roi demeurant a Carignan pour laquelle fut present à la Confection du present Inventaire Mr Jean François Olivier Ide D’Esse son fils susdit (…), 3° Le Sr Jacques François Leroux bourgeois libraire de cette ville à ce present. Ces trois Enfans procréés avec feu Dame Marie Louise née Charrost première Epouse du defunt
4° Dlle Catherine Louise Leroux agée de 23 ans, 5° De Marie Josephine Fabry née Leroux Epouse du Sr Joseph Fabry bourgeois negociant en cette ville sous l’assistance et autorité duquel elle fut presente, 6° Dlle Marie Françoise Therese Leroux agée de 21 ans, 7° Le Sieur Louis François Herrmann Leroux agé de 19 ans, 8° Dlle Marie Charlotte Leroux agée de 14 ans. Lesquels derniers cinq Enfans procréés en secondes Nôces avec la Dame veuve susdite ont aussi assisté à la Confection du present Inventaire conjointement avec M° Felix Caspar Lex licentié éz loix et Greffier du Billiage de Dorlisheim tuteur établi à la première et aux trois derniers comme substitué au Sr Eustache Chanvier bourgeois Negociant de cette ville leur tuteur ordinaire
Copie du Contrat de mariage passé le 25 Aoust 1766 pardevant Me Humbourg (…)
Copie du Codicil et d’autres Dispositions du Defunt. Je soussigné Jean François Leroux ancien Assesseur au grand Senat de Strasbourg Imprimeur du Roy et Bourgeois de cette ditte Ville (…) Strasbourg ce 13 janvier 1777
Je soussigné Jean François Leroux ancien Assesseur au grand Senat de Strasbourg desirant faire connoitre mes Intentions au Sujet de mon Imprimerie et de tout ce qui est relatif à cet Etat (…) 2° Je legue et assure à mon fils Louis François Herrmann, agé de 17 ans mon Etat d’Imprimeur avec tout ce qui en depend pour l’exercer et le faire valloir (…) je ne me suis détermine a ce que dessus que parce que mon fils ainé a refusé de prendre l’Imprimerie et que son fils s’est décidé à un autre Etat – à Strasbourg le 24 avril 1788
Copie d’une Notte trouvée sous le Scellé. Réponse aux objections que l’on voudroit faire a mes Enfants du second lit au sujet de mon contrat de secondes noces (…) J’ai de plus reçu de la succession de Mde Charost une somme de 17.000 liv. ainsi j’ay reçu de ma femme en tout 29.000 liv. en argent et 3000 liv. d’effets ou Meubles – Emploi de ces deniers, En l’année 29 J’ai acheté de Mr St Lo L’imprimerie et le petit fond qui y etoit pour 6000 liv. En 7.bre de l’année 30 je me suis marié j’avois encore pour lors mon imprimerie a loyer chez M St Lo qui me solicitoit de chercher a la placer ailleurs, J’avois déjà loué le premier étage dans la maison appartenante aujourd’hui a M Koenig libraire lorsque je pensois a m’y loger on est venu me rapporter mes arrhes sous pretexte que la maison etoit trop foible pour supporter le poid d’une Imprimerie. J’ai acheté de Mad. Juliot la maison que j’occupe pour 14.000 liv. qui etoit en fort mauvais etat, j’y ai fait les reparations les plus urgentes, accomodé la Boutique j’ai fait tout de suitte un assortiment de livres pour la garnir, j’ai commencé entièrement L’impression du 1° Volume des Lettes du P. Scheffmacher, payé une partie de ma maison et les 4000 liv. restans à M S. Lo de façon qu’après toutes ces opérations, je me suis trouvé pour ainsi parler le lendemain de mes Noces, la Dot de ma femme consommée établi avec 14.000 liv. de dettes, il m’a fallu encore faire faire de nouveaux Caractères pour mon Imprimerie qui etoit fort mince et les Caractères presqu’usés de façon que pendant 7 à 8 ans j »ai été fort à L’Etroit et obligé d’aller souvent à L’emprunt de ma belle mere et après sa mort auprès de ma belle sœur Mlle Charost, ce qui a occasionné le Contrat de 1500 liv. de rentes que je lui ai faite après sa retraite à Mézière et y Comprenant le prix de sa maison, Rentes que j’ai payées pendant près de 26 ans jusqu’à son Décès. Pendant l’espace de vingt ans j’au supporté des pertes considérable (…)
Observations.. Comme en Vertu du Contrat de mariage cy dessus et des autres parts il n’y avoit point de Communauté de Biens entre le defunt et la De Veuve qu’ils ont ammassés pendant et constant leur mariage et attendu que le Bien pour réservé à la De Veuve ne Consiste qu’en sa Dot de 4000 liv. (…)
Propriété des Maisons. Premièrement une maison avec toutes ses appartenances et Dependances située en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes d’un côté les heritiers du Sr Büttner bijoutier, de l’autre Coté faisant un Coin de la rue des orfevres, par derrière sur le Sr (-) franche et quitte de toutes hypothèques & Servitudes a été estimée par les Experts nommés par les parties Sieurs Müller M° Maçon, Arnold et Sundheim Me Charpentiers de cette ville suivant leur procès verbal d’estimation joint à la presente minute pour une somme de 25.000 livres. La propriété de cette maison se verifie par une Lettre d’Achat passée en la Chambre des Contrats de cette ville en datte du 9° Decembre 1730, plus par un autre Contrat d’Achat passé en lad. Chambre & expédie sur parchemin muni des Sceaux d’icelle en datte du 23° Juin 1698.
Plus une autre maison située en cette dite ville, située rue d° Brouderhofsgass, ou rue des freres, d’un côté le Sr Schmidthenner faiseur de bas, de l’autre côté le Sieur Jean Philippe Kopp tourneur, & par derrière lesdits Sieurs Sr Schmidthenner et Kopp. Laquelle maison franche et quitte de toutes servitudes & hypothèques, a été estimée par les susd. Experts nommés, conformément à leur particulier d’estimation à la somme de 16.000 livres. Et dont a été exhibé pour titre une Convention ou Contrat respectif passé devant Me Humburg notaire royal en cette ville le 6° Juin 1747.
Plus une autre maison dans cette meme ville scize rue d° Fladergass avec la cour, Puit & autres appartenances & Dependances, d’un côté la veuve & les Heritiers de feu le Sieur Jean Frédéric Schouler, viv. Boutonnier de cette ville, de l’autre Côté le Sr Moyaux Mr Parfumeur dans la rue des Pretres, par derrière sur lad° veuve et héritiers Schouler, de laquelle Maison on paye anuellement à la Tour aux pfennings pr. rente foncière 4 s. Et a été cette maison en vertu du procès verbal d’estimation cijoint estimée par lesd. Experts à la somme de 32.000 liv. Deduction faite de ladite rente foncière reduite en double capital faisant 8 Iiv, Reste encore de l’estimation de lad° Maison la somme de 31.992 liv. De laquelle la propriété se vérifie par une lettre d’enchere en parchemin expédié par la Chambre de subhastation le 17° Juin 1770.
Rubricarum ordo. S’ensuit la Description des Effets du présent Inventaire. Total des meubles meublants 3574, Bibliothèque 984, Vins et tonneaux 1240, Outils servans à l’art de L’imprimerie de toutes sortes, d’impressions en feuilles et papiers blancs 37.025, Argenterie 1837, Or et bijoux 132, Argent comptant 1092, Propriété de maisons 97.992 ([in margine :] n’est que de 72.882), Dettes actives 12 484, Total général 156.362 liv. ([in margine :] 131 362 liv.) – Dettes passives 13.415 lb, Restant de la masse 142.946 (117.946) liv – Total des legs et prélegs 6400 liv, jouissance de la veuve 22.691 liv – Somme finale 142.946 liv – Rectification du Calcul de la Masse active du present inventaire 117.946 liv.
Registre de la vente, Enchère, Cession et du Partage de la Masse mobilière. au grenier, aux mansardes, dans la chambre du fils, vestibule a côté, au Magasin, à la chambre des servantes, au vestibule, chambre des demoiselles, dans le poele a côté, au 1er étage dans le petit poele, pet. chambre a côté, dans le poele a coucher, cuisine, vestibule a côté, dans la buanterie
Etat des livres reliés – Etat de toutes sortes d’Exemplaires en feuilles imprimées – Marchandises en magasin – Etat sommaire de la succession de De Marie Louise Leroux née Charot, Me Elles 27. sept. 1758
N° 348 Compte Général et partage. L’an XIII de la République française une et indivisible le 24 germinal (…) sont comparus les Citoyens Michel Rivage propriétaire tant pour lui que pour et au nom du Cit. Pierre François Rouge marchand de modes en cette ville son gendre présentement absent les deux cessionnaires des droits successifs compétant aux trois enfants du premier lit savoir le C. Pierre François Rivage cessionnaire des quatre enfants de De Jacobé Genevieve Larcher née Leroux demeurant à Mezieres souss. 26 thermidor 9 et le C. Michel Rouge cessionnaire de Jean Jacques François Leroux homme de lettres demeurant à Strasbourg et de Marie Louise Leroux veuve de Charles Pierre D’Esse domicilié à Ivoy devant Me Lacombe le 23 nivose 10 et le notaire soussigné le 25 ventôse 10, plus le C. Joseph Fabry negociant poursuivant les droits de Marie Joséphine Leroux son épouse et le C. Louis François Herrmann Leroux imprimeur tant pour lui qu’en qualité de mandataire de De Marie Caroline Leroux épouse du C: Jacques Grosse medecin à Sarrebourg, partage de la succession de Jean François Leroux leur père ainsi que ce celle de feue Dlle Françoise Thérèse Leroux décédée le 20 vendemiaire 7.
Propriété de maisons, La maison rue des Hallebardes et des Orfèvres n° 1 vendue au C. Michel Rivage par adjudication du 24 thermidor 10 pour 29.100 Liv.
Celle du Coin de la rue dite fladergass et de celle du Dome N° 29 au Cit. Jean Jacques Haubenstricker tourneur par adjudication du 24 thermidor 10 pour 32.300 liv.
Et celle du coin de la rue des frères et en face de la Cathedrale N° 1 et 33 au Cit. Eustache Chanvier marchand de modes suivant adjudication du 24 thermidor 10 pour 20.200 liv.
Jean François Leroux, imprimeur du roi, de l’évêque et de la ville de Strasbourg, ancien assesseur au Grand Sénat, meurt à l’âge d’environ quatre-vingt neuf ans. Il est inhumé dans le cimetière à côté de l’église Saint-Pierre-le-Jeune.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 26-v)
Anno 1790 die 13 Maji mortuus est Joannes Franciscus Leroux, maritus Dnæ Mariæ Ludivicæ perdrix Servo, superstitis ejus uxoris legitimæ, Civis arg.is ante hac senatûs majoris assessoris, Regis, Episcipatûs et Civitatis typographus, annos octoginta novem circiter natus, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, die 15 ejusdem mensis et anni a me infra scripto honorifice sepultus et in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 31)
La fille aînée de son deuxième mariage meurt le 29 décembre 1790
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 36)
Anno Dominus 1790 die 29 decembris mortua est pudica Delle Maria Catharina Ludovica Leroux, filia defuncti Dni Joannis Francisci Leroux, Civis et typographi hujatis et superstitis Dnæ Mariæ Ludovicæ perdrix Servo, quondam conjugum, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti ejusdem mensis et anni sepulta est in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 41)
Les biens de l’imprimeur Jean François Leroux (Louis François) sont mis sous séquestre
1799 (4 vend. 8), Q 2686
Etat des successions sur lesquelles le séquestre a été apposé par l’Administration Centrale du Département
Nom et prénom des individus frappés du séquestre : Jean François Leroux, imprimeur
commune où sont situés les biens frappés de séquestre, Strasbourg
Désignation des biens : sa part dans trois maisons dont une située au coin de la rue des Orfèvres, une située au coin de la rue du Dôme et des Hallebardes, une située au coin de la rue des Frères et place du Dôme
observations : Il ne s’est présenté aucune personne qui ayt formé des prétentions sur ces articles portés au présent état
Jacques François Leroux, imprimeur, et (1764) Marie Anne Josèphe Humbourg
1764 (16.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 115)
Mariage – Ont comparu le Sieur Jacques François Le Roux Imprimeur libraire bourgeois de cette ville fils Majeur d’ans du Sr Jean François Le Roux Conseiller au Magistrat de cette ville et Imprimeur du Roy et de défunte Damle Marie Louise Charost
Sr Jean François Humbourg huissier sergent royal audit Conseil souverain d’Alsace résidant en cette ville et Damle Marie Anne Metzquer stipulant pour et au nom de Dlle Marie Anne Josephe Humbourg leur fille mineure
Sr Le Roux pere laisse à titre de bail pour tout le temps qu’il vivra auxd. futur époux La Boutique et le Comptoir y attenant moyenant la somme de 600 livres de loyer annuel Et tant qu’il plaira audit Sr Le Roux laisser aux futur époux l’appartement meublé au troisième étage de sa maison dans laquelle est ladite boutique
Etat du trousseau 944 et 244 livres
Claude Joseph Antoine Fabry, négociant, et (1786) Marie Josèphe Françoise Leroux
1786 (19. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 204) n° 32
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Claude Joseph Antoine Fabry, négociant, fils majeur de Philibert Fabry, ancien Directeur des Messageries royales et Directeur actuel des postes de Colonge pays de Gex, et De Jeanne Perot
Dlle Marie Josephe Françoise Le Roux fille mineure de Jean François Le Roux Imprimeur du Roy ancien Conseiller de la ville de Strasbourg et de De Marie Louise Perdrix
(Joint inventaire de commerce)
Jacques Grosse, chirurgien, et (1800) Marie Caroline Leroux
1800 (27 floréal 8), Strasbourg 1 (19), Not. Lacombe n° 1013
Contrat de mariage – Jacques Grosse, chirurgien natif de Sarrebourg département de la Meurthe, fils majeur de 24 ans de feu Henry Grosse, chirurgien juré de la même ville, et de Catherine Hesse
Marie Caroline Leroux, fille majeure de 24 ans de feu Jean François Leroux, impimeur en cette ville & de feu Marie Louise Perdrix Servo
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 f° 193 du 29 flo. 8