Jean Berga, maçon, chef de chantier, et (v. 1662) Agnès Simon – catholiques


Jean Berga fait son apprentissage à Metz vers 1670 comme il le déclare vingt ans plus tard. Il est établi à Sarrebourg avec sa femme Agnès Simon jusqu’à la naissance de leur fils Jean Quirin en 1672. André naît à Strasbourg en mai 1676. Le compagnon maçon Jean Berga introduit en août 1676 une plainte devant le conseil de la tribu. Il est autorisé à être plâtrier pour son propre compte en mai 1678 à condition de ne plus tailler la pierre. Il acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme le 31 décembre 1687 et devient tributaire chez les Maçons le 7 janvier 1688. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent chef du chantier des Maçons le 4 septembre 1688 en considérant qu’il est un bon sculpteur et sait le français. Jean Berga doit prouver en 1690 qu’il a fait son chef d’œuvre pour pouvoir prendre son fils en apprentissage ; il met à cette occasion en avant sa connaissance de l’architecture, demande à être convié aux séances du corps des maçons et le droit de travailler chez les bourgeois quoiqu’il soit chef de chantier.
Jean Berga meurt le 28 janvier 1692, sa veuve le 4 juillet 1702.

Enfants

  • Anne Marguerite, épouse Jean François Bourlion, étapier, puis (1699) François Nicolas Goll, procureur adjoint du Grand Sénat
  • Marie Catherine, épouse (1684) Jean Georges Rauch, organiste
  • Anne Bastienne
  • Catherine Elisabeth, épouse (1695) Aimeri Jobin, huissier au Conseil souverain d’Alsace
  • Jean Quirin, maître maçon, épouse (1703) Marie Madeleine Hand puis (1728) Marie Eve Meyer
  • André, étudiant en théologie (1707)

Jean Berga et sa femme Agnès Simon sont établis à Sarrebourg où naissent notamment Marie Catherine en 1662 et Jean Quirin en 1672.

Baptême, Sarrebourg (cath., n° 328)
1662, febr. 15° Baptisata fuit Maria Catharina, Joaîs Berga et Agnetis filia Cujus patrinus est Nic. Anstette, Matrinæ vero Maria Magdalena Peingen & Anna Catharina Berga (i 18)

Baptême, Sarrebourg (cath., n° 761)
1672. die 23. 8.bris fuit baptizatus Joê quirinus Joîs berga et Agnetis eius uxoris, cujus patrini sunt Joês quirinus busch et Joês Niclaus deminger, Matrina vero Dorothea bastin (i 38)

Baptême à Strasbourg du cadet André en mai 1676. La pasteur indique que le tailleur de pierres Jean Berga est originaire de Sarrebourg.

Baptême, cathédrale (luth. f° 401, n° 121)
1676. Mont. den 29. Maji. Johann Berga, der Steinhawer Von Kauffman Sarburg u. Agnes Simonin (Kind) Andres, (Gevätter) H. Andreas Brackenhofer dreÿer, Hannß Martin Lindawer lediger Kürschner, Anna Dorothea Hr Joseph Lautenschlagers Werckmeisters aufm Maurhoff fr. (i 418)

Le compagnon maçon Jean Berga se plaint en août 1676 au conseil de la tribu de Jean Henri Stæbler qui lui a commandé une colonne

1676, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 161-v) Mittwochs den 2.ten Augusti Ano 1676.
Johannes Berga der Steinhauer Gesell contra hannß Heinrich Stäblern klagt, daß derselbe Ihme eine saul Zuhawen angesprochen, darüber Cläger Ihme einen Riß Zumachen begehret so er auch gethan, darüber Sie eine Wettung mit einander umb 1. Rthlr. gethan, daß er ein Steeg undt britsch dahien Zu machen kan.
Ille Verantwortet sich, er habe nicht also geredet.
Erkand, soll herr Heckler, Jacob Schäffer undt hannß Jacob Kühl den augenschein einzunehmen abgeordnet, vnd die Sach Zubedacht gezogen werden.

Jean Berga demande au conseil des Maçons l’autorisation d’être plâtrier pour son propre compte. Il y est autorisé en versant une livre 10 sols par an, en outre l’écot hebdomadaire s’il emploie des compagnons, à condition de ne plus tailler la pierre.

1678, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 195) Dienstags den 14.ten Maÿ Anno 1678 – Johannes Berga stehet vor, bittet man wolle Ihme Vergönnen, vor sich selbsten in dem Jipßen Zuarbeiten. Erkandt, soll Ihme das Jipßen gegen Jährlicher erlegung 1 lb 10 ß d vndt wann Er einen oder den andern Gesellen fürdere, Zur abstattung des Wochen Creutzers anhalten, im gegentheil, so soll Er sich des Steinhawers enthalten, oder inn Verbrechen deßen Er inn E. E. Gerichtes straff solle gefallen sein, je nach beschaffenheit der sachen.

Le tailleur de pierres Jean Berga de Sarrebourg acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Agnès Simon le 31 décembre 1687.

1687 4° Livre de bourgeoisie 537
Jonas Berga der Steinhawer von Sarrburg, empfangt das burgerrecht für sich und seine haußfr. Agnes Simonin gratis. Zünfftig Zu den Mauren. Jur. 31. Xbr. [1687]

Jean Berga devient tributaire le 7 janvier 1688.

1688, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
1688. Mittw. den 7. Januarÿ – Neu Zünfftig.
Jean Berga, der Maurer & Steinhauer erschienen, hält umb d. Zunfftrecht, weil nun wie H. Rathh. Schmid attestirt d. Er bereits zum burger angenommen und uffm Stall eingeschrieben deßen schein wie H. Kauffmann bericht durch den botten beÿgebracht werden solle So ist Er Zum Zünfftigen angenommen, erlegt die Zunfftgebühr mit 3. lb. 15. ß

Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent Jean Berga chef du chantier des Maçons le 4 septembre 1688 en considérant qu’il est un bon sculpteur et sait le français et qu’il a en outre fait des travaux aux portes de la Ville. Il prête serment le 11 septembre.

Jean Berga s’adresse le 12 mai 1690 aux Quinze après que la tribu des Maçons lui a interdit de prendre son fils en apprentissage parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Le préteur royal lui conseille de rédiger un mémoire dont l’assemblée donne lecture. Il y expose que les travaux qu’il a faits pour la Ville et pour le Roi ne permettent pas de douter qu’il soit capable d’exécuter la voûte qui figure au programme du chef d’œuvre. Il demande en outre à prendre part aux conseils dont il a jusqu’ici été exclu. Le Corps des maçons justifie son refus par les articles 23 et 29 du règlement qui stipule qu’il faut avoir fait son chef d’œuvre pour pouvoir former des apprentis. Jean Berga réplique que ceux qui l’ont fait ne connaissent pas pour autant comme lui l’architecture. Il est cependant prêt à faire son chef d’œuvre pour autant qu’il soit ensuite autorisé à travailler chez les bourgeois quoiqu’il soit chef de chantier, à l’exemple de Lautenschlager, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame. Il rappelle qu’il a déjà formé six apprentis sans que personne ait soulevé d’objection et déclare avoir fait son chef d’œuvre à Metz plus de vingt ans auparavant. L’assemblée estime que Jean Berga doit produire un certificat. Il objecte qu’il lui faudrait se rendre lui-même à Metz, ce qui reviendrait cher, mais propose de se procurer des attestations à Sarrebourg.
Le secrétaire déclare le 14 juillet qu’il a reçu deux certificats de Sarrebourg, l’un du Magistrat en français et l’autre du Corps des maçons en allemand. L’assesseur Lautenschlager dit qu’il connaissait déjà ces certificats et qu’il n’a jamais entendu dire que du bien de Jean Berga et de son père. Les Maçons donnent lecture d’un article de règlement d’après lequel un maître qui s’établit à Strasbourg pourra former des apprentis s’il prouve qu’il a fait son chef d’œuvre dans les règles. L’assemblée accorde la dispense à Jean Berga qui pourra ainsi former son fils.

1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 78-v) Mittwoch den 12. Maÿ – Johann Berga Ca. die Meisterschafft d. Maurer
Obere Handwercks Herren laßen per H. Schragen referiren, daß Johann Berga, der Statt Werckmeister auff dem Maurhoff, hinderbracht habe, Wie daß die Meisterschafft der Maurer seinem sohn, dem er das handwerck zu lehrern gesinnet, nicht einschreiben laßen wollten, und da er derentwegen beÿ H. Prætore regio sich beschwehet, Er ihn an das protocoll gewießen hätte, dem er, herr Schrag, an die hand gegeben, daß er sein anliegen Zu papier bringen solte, worauff er gegenwärtiges Memoriale eingelieffert, so abzulesen seÿn werde, Lißt des ab, darinnen er berichtet, daß gedachte Meisterschafft ihme das einschreiben seines sohns deßwegen abgeschlagen habe, weilen es Wider ihren eÿd seÿe, und er, als der Vatter, ihr Meisterstück nicht gemacht habe, mit Und.th. bitt, daß weilen er mit seiner arbeit biß dahero inn Königl. und der Statt diensten sich dergestalten erwießen daß Niemand Zweifflen werde, daß er nicht der Steinmetzer Meisterstück, so jnn einem Creützgewölb, einem gewundenen Schnecken, und einem gemeinen bau bestehet, werde Verfertigen Können, Mghh. E. E. Meisterschafft der Maurer anbefehlen möchten, seinen sohn nicht allein Zum Handwerck einzuschreiben, sondern auch ihn, den Vatter, gleich andern Meistern beÿ ihren Zusammen Künfften zu admittiren, und nicht, wie bißhero geschehen, ihn wegen ihres vemeinten rechts, daß er das Creützgewölb nicht gemacht, außzuschließen, Worüber Gegenth. Meisterschafft, jnn dero nahmen Friderich Stäbler und Hannß Georg Graßmann erschienen, gehört worden, die beditten, daß wann Berga die sach nach ordnung gesucht hätte, mann es ihme nicht schwer gemacht haben würde, allein sein begehren Wid. articul, und Zwar den 23. und 29.sten lauffe, vermög deren Keiner, der nit meister, und die prob stück genugsam dargethan, Lehrjungen halten solle, welche passus der Imploranten abgeleßen worden, der, nachdeme er sie angehört gehabt, Vermeldt, daß er nicht Wüßte, was Vor ein Meisterstück Gegentheil hätte, Und sie das, was er mache nicht machen Könten, auch nicht einmahl wußten, was architectur were, anbeÿ sich dahin offerirt, daß er ihr meisterstück gern Verfertigen wollte, wofern Mghh. ihn zu haußlaßen, und ihme auch den burgern Zuschaffen erlauben würden, als wie H. Rathh. Lautenschlager, der neben dem, daß er Werckmeister auff dem Frauwenhauß ist, auch burger arbeit annehmen dörffte, welches mann aber Nicht attendire, Allein weilen er auch berichtet, daß er schohn 6. jungen, so passirt worden, gelehrt und das Meisterstück zu Metz /:allwo dem Maurer handwerck von Kaÿsern gegebene articul vom Parlament confirmirt worden:/ gemacht habe, und selbiges von den Architectur herren examinirt worden seÿe, so habe mann dafür gehalten, daß es guth seÿn würde, Wann er Von daraus ein attestatum Kommen laßen Könte, dahero ihme remonstrirt, daß er ein solches Zur hand zu bringen trachten, Vnd mit der Meisterschafft Fridlich leben sollte, Auch, wann sein sohn eingeschrieben werde, er jm Reich beßer Furtkommen würde, allein, habe er replicirt, daß er vor 20. jahren schohn das Meisterstück gemacht hätte, und wann er ein attestatum von Metz haben wollte, er selbsten sich dahin begeben müßte, und es sehr viel Kosten würde, hingegen sich dahin erbietig gemacht, daß er eines von Sarburg auß, allwo sie auch ihr articul hetten, verschaffan wollte, dabeÿ mann es habe wollen bewenden laßen, und werde nun darauff besehen, Ob eines einkommen und wie es lauthen werde, jedoch aber vor nöthig ermeßen Solches vor Mghh. Zubringen. Erk. Beliebt.

(f° 122) Mittwoch den 14. Julÿ – Jean Berga Ca. Meisterschafft der Maurer Wegen auffnahm seines sohns in die Lehrjahr
Ober Handwercksherren laßen per Herren Schragen reassumiren daß was supra fol: (-) inn sachen Jean Berga, des Werckmeisters auff dem Maurhoff, so seinen sohn jnn die Lehrjahr auffzunehmen gesinnet, gehaltet worden, und anbeÿ berichten, daß der selbige seithero zweÿ attestata von Sarburg beede Vom 12. Junÿ dießes jahrs datirt, Zur hand gebracht habe, davon das eine jnn Frantzösischer sprach, mit der Statt daselbsten Und dem Königl. Innsiegel Verwahrt, underschrieben Hilaire, Jean Nicolas Chaupains, greffiers, Lottinger mre eschevin und Lasarde eschevin, das andere inn teutscher sprach von der Meisterschafft allda, signirt Hanß Seuron, Egloff Guß, Andreas Roth, Jacques Bergalde, Hanß Ullrich Brack, Frantz Medins, Jean Nicolas Schauping, Statt und Gerichtschreiber , mit gedachter Meisterschafft sigill bekrafftigt, Welche darthun, daß er Zu bemelter Sarburg das Meisterstück bereits gemacht habe, die Meisterschafft alhie, dero angeregte attestata Vorgeleßen worden, hätte beditten, daß sie schohn Wißenschafft davon gehabt hätte, in Specie aber habe herr Rathh. Lautenschlager gedacht, daß er Von Berga und seinem Vatter Nichts, als alles gut wüßte, allein gleichwohlen ihre Articul haben wollten, daß wer hier zu arbeithen Willens, derselbige auch Zuvor das Meisterstück Verfertigen solte, dabeneben die Achßel eingezogen, mit vermelden, daß mann jnn jetzige Zeiten sich schicker müßte, Nach der hand auch beÿ dem protocoll gebetten, daß im Fall Mghh. Dispensirten, es ohnpræjudicirlich geschehen möchte, dann Zubesorgen were, daß sonsten ein, und andere von Molßheim und der orthen ebenmäßiges suchen dörfften, Anbeÿ einem Extractum auß der Maurer Zunfft Articul Buch Vorgelegt, darinn folgend f° enthalten : So aber betagte Meister alhero Kämen, die auch gemeinem Landtsbrauch nach gedienet und nit desto Weniger ihre probstück Zu thun begehren, Und auff der Verhör bestünde, solle dieselbige angenommen, Und Wie andere Meister gehalten werden. Woraus Klar abzunehmen Were, daß wer als ein Meister angenommen werden wolle, selbiger Zuvor das probstück Zu verfertigen schuldig seÿn sollte. Allein Weilen es nit Berga eine andere bewandtnuß habe, so stünde Zu MGhh Ob Sie beÿn ihme dispensiren, Und anbeÿ gn. erkennen Wollen, daß dem protocoll, daß solche dispensation dem Articuln Kein præjuditz bringen wolle, inserirt werden solte. Erk. beliebt.

Jean Berga meurt le 28 janvier 1692 en délaissant six enfants. La veuve déclare qu’il n’y a eu aucun contrat de mariage et se soumet donc à la coutume de Strasbourg. L’inventaire qui s’élève à 208 livres est dressé au chantier des Maçons.

1692 (), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 8) n° 70
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herren Johann Berga geweßenen Werckhmeÿsters auff dem Maurhoff und burgers Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlassenschafft – nach seinem den dritten Februarÿ Instehenden 1692.ten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben hinter Ihme Zeitlichen verlaßen – durch die Ehren und tugendsahme fraw Agnes Simonin deß verstorbenen Herren seeligen gewesener Ehefrauw und nunmehro hinderlaßene Wittib mit Assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig und weißen Herrn Johann Michael Freimdten* alten großen Raths verwanthen und burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn Curatoris
Der verstorbene Herr seeliger hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt 1. die Ehren und Tugendsahme frauw Annam Margaretham Bergain deß Ehrengeachten Herrn Johann Francisci Bourlions Dapiers Zue Sultz beÿ Hagenaw eheliche haußfrauw, in dero nahmen alß frembder Erbin der Ehrenvest fürsichtig und weiße herr Christoph von Gottesheim E.E. großen raths alter beÿsitzer und dießer Zeith beÿ E.E. Kleinen Rath alß Ein Constoffler Assessor diesem geschäfft beÿgewohnt, 2. Ferner die Ehren und tugendsahme Fraw Mariam Catharinam Bergain deß Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Rauchen organisten und Jetzmahligen beÿsitzern E.E. Policeÿ gerichts auch burgers Zu Straßburg Eheliebstin, mit beÿstand deßelben, 3. 4. 5. 6. So dann Jungfrawen Annam Bastinam, Jungfrau Catharinam Elisabetham, Johannem Quirinum und Andream die Berga, Inn dero Nahmen der Ehrengeachte Hannß Mittmann buppenmacher und burger alhie, so ahne statt ob Ehrengedachts Herrn Johann Georg Rauchen deß rechten alß geordnet und geschworener Theÿlvogts dießem Inventations geschäfft beÿwohnung gethan, hat, alle fünffe deß in Gott ruhendem Herrn seeligen mit eingangs gedachter seiner gewesenen Ehefrauwen und anjetzo hinterbliebener wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nechster Erben jedem zum Fünfften theÿl berührend
Bericht Zue dießer Verlassenschafft gehörig. Zuwüßen demnach gleichanfangs der Inventur die Frauw wittib auff mein deß Notarÿ befragen berichtet daß dieselbe und dero verstorbenen Ehemann seeligen Zur Zeith Ihrer verheürathung Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet alß ist dießer Statt Straßburg Constitution und ordtnung gemäß die gantze Verlassenschafft, weilen won demjenigen so beede Eheleuth mit einander zugebracht (…)
Haußrath So sich in einer in der Statt Straßburg in dem so genanten Maurhoff gelegenen behaußung alß Volgt befunden,
In der Cammer A, Inn der Stuben, Inn die Stub Cammer, Im Haußöhren, Inn der Kuche, Im vndern haußöhren
Formùa hujus Inventarÿ, haußrath 67, werckzeug 1, Silber geschirr und Geschmeÿd 15, Guldene ring 3, baarschafft 121, Summa Finalis dem werth nach 208 lb

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 57)
Hodie 28 Januarÿ 1692 (…) sepultus est In Cœmeterio Joannes Berga Conjux Agnetis Simonin (i 83)

Agnès Simon meurt le 4 juillet 1702. Son fils Jean Quirin Berga qui fait dresser l’inventaire en 1707 déclare que la succession a défrayé son frère qui étudie la théologie et que ses sœurs ont été indemnisées au-delà de leur part, de sorte que personne n’a à réclamer quoi que ce soit dans la succession. L’inventaire dressé dans une maison rue du Tonnelet rouge s’élève à 18 livres.

1707 (28.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 228) n° 25
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿlandt die Viel Ehren: und tugendbegabte Fraw Agnes, gebohrne Simonin, Weÿland deß Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Berga, geweßenen Werckmeisters auff dem Maurhoff auch burgers alhier seel. hinterlaßene Wittib nun auch seel., nach Ihrem den 2.ten Apr. deß hingelegten 1702.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mstr. Johann Quiring Berga deß Maurers und Steinhauers burgers alhier, der Verstorbenenn seel. ältisten sohns – Actum Straßburg den 28.ten Julÿ A° 1707.
Bericht, Es hat eingangsgemelter Johann Quirinus Berga, der Verstorbenen seel. ältister sohn, mir dem Notario und herrn Käuffler beditten, daß nach folgende Verlassenschafft, so deßen Mutter seel. hinterlassen, Ihme allein zuzuschreiben were, maßen nicht allein deßen Fraw Schwestern, beÿ der Mutter Lebzeit in außsteurung viel mehr empfangen alß er hier Zugewarten hat, sondern auch deßen herr Brudern so geistlich studirt, ein Zimliches mehr gekostet und haben nicht desto weniger deßen fraw Schwestern nach der Mutter todt, dero Kleÿdung meistentheils außgetheilt, dahero er Versichert ist, daß weder deßen fraw Schwestern, deßen herr Bruder oder Jemand Ihrentwegen, einig. anspruch an dieße Verlassenschafft thun wird.
In einer allhier zu Straßburg in dem Rothenväßelgäßlein gelegenen undt in diese Verlassenschafft nicht gehörig. behauß. befund. worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. hausraths 14, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldener Ring 1, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 18. lb

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 171)
Quintâ die aprilis anni 1702 sepulta est in Coemeterio Sti Stephani Agnes Bergain vidua sexaginta octo circiter annorum, uxor pia memoriâ Joannis Berga civis argent. prius provida omnibus ecclesiæ necessariis sacramantis (i 201)


Enfants

Veuve Bourlion, Anne Marguerite Berga épouse en 1699 François Nicolas Goll, fils d’un assesseur des Quinze

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 46)
Septima die Januarÿ anni 1699 (…) sacro Matrimonii vinculo (…) copulati sunt Honestus Juvenis Dnus Franciscus Nicolaus Goll defuncti Dni Joannis Goll quindecim viri argentinensis filius legitimus et Honesta vidua Anna Margareta Bourlion omnibus de iure et more servandis servatis coram testibus Dno Joanne Georgio Rauch Consiliario et Organistæ Summæ ædis argentinensis et Ludovico Carolo Du Cloux (signé) Franciscus Nicolaus Goll LL. cand., + sig sponsæ

Catherine Elisabeth Berga épouse en 1694 l’huissier originaire de Porrentruy Aimeri Jobin, veuf d’Ursule Kessler : contrat de mariage, célébration

1694 (18. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 139
Eheberedung – zwischen H. Emmerich Jobein der Löbl. Ritterschafft im Vndern Elsaß bestelltem Huissier von (-) auß dem Bruntrutter Bistumb gebürtig, als hochzeiter an einem,
So dann der Ehr: vndt tugendbegabten Jfr. Catharinæ Elisabethæ Berga, weÿl. H. Jean Berga, Geweßenen Werckmeisters auff dem Maurhoff vnd burgers alhier Zu Straßb. Bürgermeister seel. hinderlaßener Ehelicher dochter, Als der hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg in præsentia /S: T:/ H. Eberhard Zezners E. E. Kleinen Raths Beÿsitzers vnd H. Philipp Jacob Wehrbecks Notÿ Publ: beeder burgere alhier, vnd Christoph Hartman Dietels beÿ Löbl. Ritterschafft: Cancelleÿ Secretarÿ, auff des H. Hochzeiterers, So dann vff d. Jfr. hochzeiterin seithen /S: T:/ H. Johann Georg Rauchen E. E. Großen Raths beÿsitzers Ihres Schwagern v. Geschwornen Vogts, v. H. François Burlion Estapier v. Sultz Auch Ihres Schwagern, wie auch H. Jacob Schlachtmanns Schuhmachers Ihres Vettern, Donnerstags den 18.ten 9.bris 1694. [unterzeichnet] Emeri Jobin espoux, Catarina Elisabet bergain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 29)
Hodie 17 Januarÿ anni 1695 (…) sacro matrimonii foederi Conjuncti sunt honestus vir Emericus Jobin Ordinis Equestris alsatici accensus, Natione Brundrutanus, viduus quondam Ursulæ Kesslerin, et pudica virgo Catharina Elisabetha Berga servatis omnibus de Jure vel de more seruandis testes fuere Dûs Franciscus Burlion et Dûs Franciscus de St Lo. (i 30)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.