Jean Baptiste Reiffsteck, notaire, et (v. 1799) Catherine Siegle – catholique


Jean Baptiste Reiffsteck naît le 10 août 1760 à Ohlungen près de Haguenau, fils de Jean Sébastien Reiffsteck et de sa femme Gertrude Wendling. Licencié en droit, il devient bourgeois en juin 1788 et s’inscrit à la tribu de la Lanterne le 3 juillet suivant. Il sollicite le 23 août 1788 un poste de notaire et de rédacteur d’inventaires. Après avoir passé son examen où il fait preuve de connaissances particulières en jurisprudence française, il est nommé à la fois notaire et rédacteur d’inventaires le 10 décembre 1788 par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Il fait partie du Conseil de la Lanterne pour l’année 1789. Il cesse ses fonctions de notaire à Strasbourg en avril 1792.
Jean Baptiste Reiffsteck s’établit vers 1794 à Weil der Stadt en Wurtemberg où il épouse vers 1799 Catherine Siegle, fille du maire Joseph Antoine Sieglé, et deviendra lui-même maire de 1802 à 1834. Il meurt à Weil der Stadt le 18 octobre 1845.

Maison en location
1789, rue de l’Hôpital


Signature au bas d’un acte de 1791 (ADBR cote 6 E 41, 444)


Le licencié en droit originaire d’Ohlungen Jean Baptiste Reiffsteck sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le 23 août 1788 un poste de notaire et de rédacteur d’inventaires. Le secrétaire des Treize rend compte le 10 décembre 1788 de son examen où il fait preuve de connaissances particulières en jurisprudence française : les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment à la fois notaire et rédacteur d’inventaires.

Le licencié Jean Baptiste Reiffsteck sollicite le 27 mai 1788 auprès du conseil de la Lanterne une promesse d’admission qui lui est accordée à titre gratuit eu égard à ses études. Il est admis à la tribu le 3 juillet suivant après avoir présenté un certificat du bureau de la Taille et un certificat de bourgeoisie. Il est élu en décembre suppléant d’échevin et fait partie du Conseil de tribu pour l’année 1789.
Reiffsteck. H. Lt. Joh. Bapt. 45.a, 46.a, 49.b, 55.a, 55.b.

Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 213)
(f° 45) Dienstags den 27. Maÿ 1788. – Ertheilter Zunfft Vertröstungs Schein
Herr Johann Baptiste Reiffsteck J. U. Ltus Von ohlungen gebürtig bittet ihme einen Zunfft Vertröstungs Schein Zu Ertheilen.
Erkandt Willfahrt, und Zwar ob favorem Studiorum gratis.

(f° 46) Donnerstags den 3. Julÿ 1788. – Catholischer Neuzünfftiger
H. Lt. Johann Baptiste Reiffsteck producirt Stadt Stallschein de 2.ten junÿ letzst Vermög dessen Er Burger recipirt Worden, bittet ihn disorts Zünfftig Zu recipiren
Erkandt Willfahrt, und Zwar ob favorem Studiorum gratis.

(f° 49-v) Donnerstags den 18. Decembris 1788
als Spottschöffen erwehlt, Herr Lt. Johann Baptista Reiffsteck Nots. C. R.
(f° 55) Mittwoch den 7. Januarÿ 1789
als Spottschöffen erwehlt, Herr Lt. Johann Baptista Reiffsteck C. R.
(f° 55-v) Gerichts Wahl pro 1789.
Herr Lt. Johann Baptista Reiffsteck Nots. C. R.

Le notaire Jean Baptiste Reiffsteck figure dans les registres des contributions de 1789 à l’adresse 30, rue de l’Hôpital.

1789 Registres annuels de la Taille (VII 1282) f° 156
Lucern – Reiffsteck. Lt. Joh: Nots. jur. 2. Jun. 1788.
1789, Registres de contribution (VII 1295)
Lanterne, n° 136. Canton VI, rue de l’hôpital 30. Reiffsteck, Sr Jean Baptiste, notaire public

Compléments

Informations publiées sur le site Internet www.tilman-krieg.de/r_namen.htm

Jean Baptiste Reiffsteck est né le 10 août 1760 à Ohlungen de Jean Sébastien Reiffsteck et de sa femme Gertrude Wendling. Il s’établit vers 1794 à Weil der Stadt en Wurtemberg. Il épouse vers 1799 Catherine Siegle, fille du maire Joseph Antoine Sieglé, et deviendra lui-même maire de la ville de 1802 à 1834. Il meurt à Weil der Stadt le 18 octobre 1845.


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