1741, Lettre du marquis de Breteuil
Résumé
Le 26 janvier 1741, le préteur royal convoque une assemblée extraordinaire pour communiquer une lettre du marquis de Breteuil suite à la réunion que les Quinze ont tenue en l’absence du préteur royal. L’édit de création de la charge de préteur royal portant expressément qu’il prendra part à toutes les assemblées du Magistrat et qu’il y aura voix décisive, le roi ordonne que le Magistrat ne contrevienne plus aux ordonnances royales ni aux statuts de la ville.
L’avocat Hold commente la lettre. Le préteur royal déclare que l’ordre du roi après qu’il a informé la cour des irrégularités ne doit pas être ignoré du Magistrat. Les secrétaires devront porter la lettre du secrétaire d’état dans les registres et en donner lecture.
L’avocat Hold évoque la réponse à apporter à la lettre du secrétaire d’état. L’avocat Billeray propose soit de nommer une commission soit de ne pas donner suite à l’affaire.
Le préteur royal déclare que le Magistrat doit prendre toutes les dispositions pour ne plus contrevenir au règlement relatif aux fonctions du préteur royal. Il ne pense pas que tous les assesseurs approuvent la conduite des Quinze ni les termes inconvenants et méprisants (ungebührliche und despectirliche Termini) contre sa personne. Une commission devra tirer les choses au clair et la lettre du secrétaire d’état devra avoir une réponse. Il fait en outre remarquer que le jour du serment le préteur de Hürtigheim a rappelé au Magistrat de suivre strictement le règlement, en quoi il s’est arrogé une autorité qui ne lui revient pas, comme s’il avait contrevenu au règlement.
Le préteur de Hürtigheim fait insérer sa déclaration où il s’étonne que le roi ait été incité à écrite une lettre par laquelle il accorde son pardon au Magistrat ; le préteur royal a mis à profit une occasion de le discréditer ainsi que certains de ses pairs. Il va demander au roi et au ministre d’expliquer comment le préteur royal et le Magistrat doivent se conduire pour observer strictement le règlement et que tout ce qui a été fait tant en bien qu’en mal soit mis en lumière et puisse être récompensé ou puni. Ce n’est qu’ainsi que le Magistrat pourra être uni, trouver l’honneur et la gloire.
Le préteur de Weitersheim approuve la proposition du préteur royal de rédiger un mémoire et de nommer une commission. Les consuls Wencker, Richshoffer, Hammerer et Beyerlé sont du même avis.
L’assesseur des XXI Bœckel est de l’avis du préteur de Hürtigheim et ajoute « qu’il serait nécessaire d’examiner la conduite qu’a eue jusqu’à présent le préteur royal. » (es würde nöthig seÿn, des herrn Prætoris Regÿ bisher geführte Conduite zu untersuchen)
Le consul régent suit en tout point l’avis du préteur royal et regrette que son élection ait donné lieu a des difficultés.
Le préteur de Wormser est d’avis de porter dans les comptes rendus la lettre dont on a donné lecture et se range pour le reste à l’avis du préteur de Hürtigheim.
Le préteur de Müllenheim se range à l’avis du préteur royal.
Le préteur de Bock dit que malgré tout le respect qu’il a pour le préteur royal il ne peut qu’approuver ce qu’a dit le préteur de Hürtigheim.
L’assemblée décide à la majorité des voix 1° de porter la lettre du marquis de Breteuil dans les compte rendus des XXI et des XV, 2° d’extraire des comptes rendus des Quinze les décisions dans l’affaire en question, 3° de les soumettre à l’examen d’une commission qui devra rédiger un mémoire pour répondre à la lettre du secrétaire d’état, 4° de présenter ce mémoire aussitôt qu’il se pourra et 5° de prendre une décision finale.
(p. 57) Donnerstag d. 26 Januarÿ, Sessio Extraordinaria – Ein Schreiben von M. le marquis de Breteuil durch welches Er berichtet, daß der König den die Ammeister wahl betreffenden bedacht, welchen die H. fünftzehen ohne wissen und beruffung des herrn Prætoris Regÿ zu ihrer Versammlung abgefaßt, sehr improbirt habe, wird abgelesen, dessen Enregistrement in das XXI und XV Protocoll verordnet, auch sonsten ein und anders erkandt
Ihro Excellentz herr Pretor Regius ließ sich vernehmen die Ursach gegenwärtiger [58] außerordentlicher Versammlung wäre ein von M. le Marquis de Breteuil an Messieurs les Preteur Royal Magistrats et Conseil de la Ville de Strasbourg wie die überschrifft lautet, abgelassener königlicher befehl, welcher in handen des Regierenden H. Ammeisters sich befindet, und vor allen dingen abzulesen ist.
Der Regierende H. Ammeister, nachdem Er gemeldet, daß Er auff guth befinden und verordnung Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regÿ zu der heütigen Extraordinari Session habe anschreiben lassen, lüfferte des M. de Breteuil eingelassenes Schreiben ad Protocollum, welches gleichbalden abgelesen worden und lautet wie folgt.
[59] A Versailles le 14 Janvier 1741
Messieurs
J’ay appris que la Chambre des 15 S’estant assemblée le 2 de ce mois pour deliberer sur l’establissement des Inspecteurs de police et le payement des droits de presence Lorsque la Seance fut finie et que le Preteur Royal se fut retiré avec le Secretaire, les assesseurs de la Chambre rapelerent ce Secretaire et ouvrirent clandestinement une nouvelle Seance Sur l’exclusion, qu’ils pretendoient donner pour La Charge d’ammeistre à tous ceux, qui ne sont pas Magistrats perpetuels ; Comme L’Edit de Creation de la Charge de Preteur Royal du mois de Mars 1685 porte expressement, qu’il prendra Seance au nom du Roy dans toutes les assemblées du Magistrat, qu’il y aura voix decisive, et qu’il ne se [60] tiendra aucune assemblée extraordinaire sans qu’il y Soit present et participant, Sa Majesté à qui j’en ay rendu compte, a fort desaprouvé la Conduite que les assesseurs de la Chambre des 15 ont tenüe en cette occasion, et desire que vous teniez la main à ce qu’aucuns de vos membres ne tombent doresenavant dans des Contraventions aussy marquées à Ses ordonnances et à Vos Statuts. Je Suis Messieurs vostre très humble et très obeissant Serviteur Signé De Breteuil
H. Advocat Hold sagt, es enthalte dieses Schreiben Ihro Majestät Allergnädigste Intention in sich, welcher gestalten der Herr Prætor Regius, nach Außweißung des Edit de creation de la Charge de Preteur Royal de anno 1685 [61] in nahmen des Königs in allen Versammlungen des Magistrats Sitz nehmen und votum Decisivum haben, auch keine extraordinari Zusammenkunfft ohne seine gegenwart und participation gehalten werden solte, derohalben Ihro Majestät auff erhaltenen bericht von dem, was bey der occasione der bevorstehenden Ammeister Wahl, am 2. huius gehaltenen Sessio in der XV Stub vorgegangen der H. Fünfzehn Verfahren sehr mißbilliget habe, und verlangt, Meine Herren möchten steiff darauff halten, daß keine von ihren Mitgliedern in der gleichen so wohl dero ordonnances alß hiesigen Statuten offenbar zuwider lauffende Contraventionen künfftighin mehr verfallen. Sothanem befehle wäre [62] schuldigster gehorsamen zu leisten, und zu dem end besagtes Schreiben nicht allein dem XXI. sondern auch dem XV. Protocoll verbotenus zu inseriren, weilen aber das Collegium der Hh. Fünfzehn beÿ diesem geschäfft absonderlich interessirt, und in dergleichen fällen unterthänige Remonstrationes zu machen nicht verbotten ist, alß vermeine Er, das wohl besagten Hh. Fünfzehn ad deliberandum zu überlassen, ob Sie erachten befugt zu seyn, mit beobachtung des unterthänigen respect und Submission dem königlichen Befehl einige Vorstellungen zu thun.
Herr Prætor Regius sagte, es seye sich nicht zu verwundern, daß auff den von Ihme dem M. le Marquis de Breteuil [63] ertheilten umbständlichen Bericht von dem, was den 2. huius in der XV. Stub, nach vollkommen geendigter Session und außgetheilten Presentz geld, umb einem Schöffen aus der Burgerschafft die Exclusion von der Ammeister: Würthe zu geben, so irregulariter tractirt worden, der abgelesene Bericht und die darinnen enthaltene königliche Ordre erfolgt seye, damit aber solche desto besser vollzogen werde, und Meine Herren eine gründliche Wissenschafft von dieser sach haben mögen, vermeine Er, daß fördersambst die beede XV. Secretarÿ, umb die Protocolla hiebeÿ zu bringen, und alles was hievon darinnen enthalten, beÿ gegenwärtiger Session abzulesen, unverzüglich sollten beruffen, zuvor [64] aber deshalben umbgefragt werden.
Hierauff ist die beruffung der XV Secretariorum in die grose Raths Stub und ablesung der Protocollen unanimiter, außer daß die Hh. Fünfzehn diesen punct zu decidiren Meinen Herren überlassen haben, erkannt worden vermittelt gehaltener Umbfrag, in welcher der Regirende H. Ammeister, nachdem Er pro affirmativa concludirt, meldete, es könnte einiger Zweifel entstehen, ob die Hh. Räthe, in ansehung das geschäfft ein Dicasterium Superius, nemblichen die Hh. Fünfzehn betrifft, Judices Competentes darinnen seÿn können, es falle aber derselbige, Erstlichen durch die überschrifft des Brieffs, So nicht allein an den Herren [65] Prætorem Regium und den Magistrat, sondern auch an das Conseil hiesiger Statt, worunter die Hh. Räthe ohnstreitig begriffen seind, adressirt ist, und Zweitens, weilen besagte Hh. Räthe in denen wichtigen Civil: und Criminal: geschäfften iudiciren, auch E. E. Großer Rath am Chur: Morgen die Hh. Constoffler und Stättmeister allein erwöhlt, und dero Stimmen beÿ diesem hochlöbl. Dicasterio der herren des beständigen Regiments votis gleichgültig seind.
Alß nun hierauff beede XV. Secretarÿ erschienen, und H. Kleinclauß, was in dem XV. Protocollo unter dem 2.ten, 5.ten, 7.ten, 14.ten und 21.ten dieses monaths eingetragen ist, abgelesen, da absonderlich ein weitläuffig aberfeßter bedacht sambt [66] einem Memoire und Concept Schreibens an den M. de Breteuil unter dem letzteren dato sich inserirt befindet.
Votirte H. advocat Hold ferners, Es wäre des M. de Breteuil Schreiben, wie Er schon gesagt, in das XXI. und XV. Protocoll einzutragen, und wie solches, neben Versicherung erfolgender unterthänigster parition dem Königlichen darinnen begriffenen Befehl, zu beantworten denen Hh. Fünfzehn aus sonderbarer vor dieses Collegium habenden Consideration, ohne Zeit verlust zu bedenken zu überlassen, mit dem anhang, daß deroselben deßfalls fassendes gutachten Einer von MGhh. verordnenden Deputation ohnverzüglich sollte communicirt, durch selbige reifflich examinirt, über das gantze geschäfft in erwegung dessen groser [67] wichtigkeit, und daher zu befürchten habenden höchst schädlichen consequentzen ein wohl außgeführter bedacht abgefaßt, und ehestens referirt werden, damit, wann dieses geschehen, ein Endtlicher Schluß, wie die Andtwordt an M. de Breteuil einzurichten ? ergehen möge.
H. Advocat Billeray, welcher auff ersuchen des H. Ad. Holden auch beruffen worden, sagte, es müße dem ergangenen Königlichen befehl alle unterthänigste Submission und gehorsam bezeüget werden, auch dessen innhalt ein völliges genüegen geschehen, Er stelle übrigens Mghh. klugen Einsichten anheim, die vorgeschlagene Deputation zu abfassung eines bedachts zu erkennen, oder die Sach auff sich zu lassen, und wollte [68] er, was die Eintragung des Schreibens quæstionis in der Protocolla anlangt, des H. Holden voto sich confirmirt haben.
Herr Prætor Regius votirte solchem nach ferner, Meine Herren müßten reifflich bedacht seÿn auff das was dermahlen vorzunehmen, und zu erkennen seÿe, damit den ergangenen königlichen Befehl mit unterthänigstem Gehorsamm ein Vollkommenes genüegen geleistet werde, Es befänden sich aber viele umbständ dabeÿ zu betrachten, und zwar, wie aus den abgelesenen Protocoll erhellet, hätten die Hh. Fünfzehn durch die den 2. huius ohne sein wissen und beruff gehaltene Versammlung deren Ihme als Prætori Regio Competirenden Rechten, und dem Edit de Creation de la Charge de Preteur Royal allerdings zuwider gehandelt, [69] indeme krafft desselben, wie die wort lautet, celuy qui en sera pourvu aura pouvoir de prendre rang et Seance au nom du Roy à la maison et hotel commun de la Ville de Strasbourg, d’entrer dans toutes les assemblées, qui s’y tiendront, et sans qu’il puisse estre tenu aucune assemblée extraordinaire que led. Preteur Royal n’y soit present et participant & derowegen nöthig, daß Er dazu beruffen werde, Er wäre bekandter maßen mit vielen geschäfften beladen, daß er umb solche sambtlichen zu Eines Löbl. Magistrats Ehr und gemeiner Statt besten nutzen zu besorgen, seine Zeit und gegenwart ieweilen abzutheilen gezwungen seÿe, solches hinder iedoch [70] keines wegs, daß Ihme nicht zu allen versammlungen angesagt, und von dem, was daselbst abzuhandeln, vorläuffige Bericht erstattet werden solle, wie dann zu zeiten seines verstorbenen Herren Vatters seel. gewesten Prætoris Regÿ der in officio gestandene XV. Secretarius Ihm genaue nachricht von dem, So beÿ ieder Sessio vorkommen würde, gegeben hat, auch würcklich der XIII. Secretarius ein gleiches respectu der Hh. Dreÿzehn versammlungen thue, Er glaube deßwegen nicht, daß die übrige Hh. Assessores des hochlöbl. Dicasterÿ des Hh. Räth und XXI. der Hh. Fünfzehn geführte Procedur approbiren, nachtheil darann nehmen werden, übrigens befänden sich in dem abgelesenen bedacht und auffgesetztem memoire sehr ungebührliche und despectirliche Termini wider seine Person [71] und wäre selbiger unverandtwortlichen weiß darinnen angegriffen, Es meritire dieses geschäfft eine sonderbare attention, vermeine derohalben, das wie schon gemeldet, das abgelesene Schreiben sowohl in das XXI. als XV. Protocoll solle eingetragen, von allem, was in der XV. Stub deßfalls verhandelt worden, Extractus gemacht, deren inhalt durch eine dazu benambsende Deputation gründlich untersucht, mithin ein reiffen bedacht über diese wichtige Sach absonderlich, wie dem königlichen Befehl untherthänigste parition zu leisten, und das an M. de Breteuil ablassende Andtwort: Schreiben, ohne der Hh. Fünfzehn factum zu approbiren, noch sich dessen einiger maßen theilhafftig zu machen, einzurichten ehestens auffgesetzt, [72] referirt, und darauff ein Endtlicher Schluß gefaßt werden, Belangend den Schirm Brieff, davon auch meldung geschehen, wäre selbiger von einem löbl. Magistrat deren Hh. Fünfzehn gegeben worden, und nichts darinnen befindlich, So der irregular unternehmung rechtfertigen könne, Er alß Prætor Regius seÿe von Ihro Majestät bestellt, auff alles was zu dem gemeinen Besten und ohngekranckte manutenentz der ordnungen dienlich seÿn mag, ein Wachsames aug zu haben, werde folglichen nicht ermanglen, wann wider selbige etwas vorgehen, und Meine Herren es wie Sie dazu verpflichtet, nicht selbsten anden und abstraffen thäten, solches gleich balden nach Hoff zu berichten, Anbeÿ [73] könne Er nicht umbhin zu bemercken, waßmaßen der Hh. Stättmeister von Hürtigheim den 11.ten huius, da mann in die Raths Predig gegangen, nach verlesenen ordnungen, Meine Herren in pleno erinnert, denenselben Stricté nachzukommen, durch welches Er sich eine Ihm nicht gebührende authorität arrogirt hat, und Meine Herren, so zu sagen, beschüldigen wollen, alß ob Sie besagte ordnungen nicht beobachtet hätten, folglichen diese admonition, So ihm iedoch zu thun keines wegs zugestanden, nöthig gewesen wäre, Auch beÿ einer anderen gelegenheit dem H. XIII. Langen, da Er votirte, gesagt, Er wäre noch zu jung, umb über die vorgebrachte Frag sein Judicium zu geben, welches Ihm gewißlich nicht [74] competirte, undt wider ordnung ist.
Solchem nach wurde fernere umbfrag gehalten, in welcher H. Stättmeister von Hürtigheim als Vorsitzender Herr auff dem Oberen Banck, nachdem Er Gott zum Zeügen angeruffen, daß er beÿ allem, So vorgegangen, eine gute Intention gehabt, auch da am 2. huius der quæstionirte bedacht, nach abtritt des Herrn Prætoris regÿ gefaßt worden, nicht aus seinem Sitz gekommen, und seÿe erbietig Ihro Maÿestät mit guth und bluth zu dienen, und der Befehl sich iederzeit mit unterthänigstem respect und Submission zu unterwerffen, beÿsetzend, Er habe sein votum geschriben, und wolle es anietzo ableßen, finitâ sessione stellte Er mit solches [75] zu, schickte aber noch diesen abend seinen diener umb es abholen zu lassen, Selbiges war folgenden innhalts.
Ich habe genugsam ursach mich zu bewundern, daß durch gantz ungleiches vorbringen mann Seine Königliche Maÿestät bewogen hat, mit dero* ietzo abgelesenen höchst zu venerirenden Schreiben unseren Magistrat zu begnadigen, weilen aber H. Prætor Regius ahn die XV. Stub declarirt, daß Er dieselbe, gelegenheitlich des allda nach Pflicht und anbietung hiesiger gesetzen und Statuten eingerichteten bedachts, eine ieweilige Ammeisters Wahl betreffend, nach Hoff geschriben, und allda klage geführt, alß finde ich vor nöthig hiemit Ihme H. Prætori Regio zu eröffnen, daß, weilen Ihme gefallen, durch dieses verfahren so wohl mich als andere Meiner Herren Colleguen [76] und in unßerem Magistrat befindende Personen zu verschwärtzen, daß ich Seine königliche Maÿestät und dero hohes Ministerium gantz unterthänigst in ohnermüthet anruffen werde, sein H. Prætoris Regÿ und unßer bis anhero in allen unseren nach Außweiß deren ordnungen und gesetzen bezeügtes auffführen genau und nach dem stracken Recht zu erläutern, damit einmahl all das ienige, was ein ieder von unß guth oder übles gethan an den Tag komme, und dahero entweder lob und belohnung, oder behörige Straff und Verdammung erlangen möge. dieses ist dahero mein Standhafften und unveränderlicher Entschluß, weilen ich sambt noch andere meinen herren Mit collegen aller angewandten sanfftmüthigkeit und geübten personal menagement vor den H. Prætorem Regium ohnerachtet, das ienige [77] gute nicht erlangen können, welches zu herstellung der einigkeit unseres Magistrats Ehr und Nachruhm, und gemeinen Besten ohnumbgänglich Versichere, daß ich diese meine gefaste meinung niemahlen ändern, sondern ohnermüthet prosequiren werde, mir anbeÿ schmeichte, daß die jenige, welche ihre Ehre salviren, und ihren obhabenden theüren pflichten ein genüegen thun wollen, mit mir einstimmig seÿn werden, nicht zweifflend, daß durch die gedeÿliche Justitz darüber von Hoff allergnädigste wird zugegeben werden, übrigens requirire ich H. Secretarium, diese meine erklärung ad Protocollum zu nehmen, und auff mein erfordern actum darüber zu ertheilen.
[78] H. Stättmeister von Weitersheim votirte vor die von herrn Prætore Regio zu abfassung eines Bedachts angesprochene Deputation.
H. Ammeister Wencker, H. Ammeister Richshoffer, H. Ammeister Hammerer und H. Ammeister Beÿerle waren gleicher meinung.
H. XXI. Böckel folgte des H. Stättmeisters von Hürtigheim voto, und meldete specialiter, es würde nöthig seÿn, des herrn Prætoris Regÿ bisher geführte Conduite zu untersuchen.
Der Regierende H. Ammeister trate in allen des Herren Prætoris voto beÿ und sagte weiters, Es seÿe Ihm hertzlich leÿd, daß die von denen Hh. Räthen ohne einige seiner seiths gemachte brigues vorgenommene Wahl seiner Person Zu der Dignität eines Reg. Ammeisters zu diesen verdrißlichen und weit außsehende Weitläuffigkeiten anlaß gegeben, Er wolle alle [79] von gott Ihm verliehene Gemüths und Leibskräfften ohnauffhörlich dahin anwenden, daß Seine Regierung zu der Ehre Gottes, Eines hochlöbl. Magistrats vergnügen und ersprieslicher Beförderung der Werthen burgergschafft nutzen und wohlfahrt gereichen möge.
H. Stättmeister von Wormßer hielte dafür, daß das abgelesene Schreiben denen Protocollis zu inseriren, übrigens aber conformirte Er sich des H. Stättmeisters von Hürtigheim meinung.
H. Stättmeister von Müllenheim gabe in allem des Herrn Prætoris Regÿ gutachten seinen beÿfall.
H. Stättmeister von Bock sagte, Er habe alle hochachtung vor des Herrn Pratoris Regÿ Caracterem, dessen aber ungeachtet, könne Er nicht anderst, alß des H. Stättmeisters von Hürtigheim voto zu inhæriren.
Worauff die umbfrag volendet und [80] vermittelst derselben per Maiora Erkandt worden, daß 1° des M. le marquis de Breteuil Schreiben dem XXI. und XV. Protocoll inserirt, 2° aus diesem letzteren Extractus von allem, was gegenwärtigen geschäffts halben die Hh. Fünfzehn verhandelt haben, gemacht, 3° deren inhalt beneben übrigen bishero vorgekommenen umbständen durch eine aus Meiner Herren mittel abzuordnende Deputation reifflich untersucht, und ein außführlicher Bedacht, wie dem ergangenen königlichen befehl gehorsamste parition zu leisten und die an hochbesagten M. de Breteuil ablassende Andtwort einzurichten, auffgesetzt, 4° Sothaner Bedacht, sobald möglich referirt undt darauff 5° ein Conclusum finale gefaßt werden solle.
Deputati H. Stättmeister von Weitersheim, H. Ammeister Wencker, H. XIII Lang, H. XXI Lemp, Jr. von Gail und H. Rath Dietrich mit zuziehung der Hh. Advocaten.