1741-1742, Bailliage de Wasselonne


Conseillers et XXI, Archives municipales de Strasbourg, cotes 1 R 224 (1741) et 1 R 225 (1742)

Résumé

Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent le 26 août 1741 un nouvel administrateur rural du bailliage de Wasselonne après la mort du précédent titulaire. Le préteur royal soutient la candidature de Philippe Hannibal Joham de Mundolsheim. Le préteur de Bock déclare que la charge devrait plutôt lui revenir puisqu’il est assesseur des Treize et que l’autre administrateur Saintlo est assesseur des Quinze. Le préteur royal répond que les titulaires peuvent être indifféremment asseseurs des Treize ou des Quinze comme au bailliage de Barr. L’assesseur des Conseillers et les Vingt-et-Un Bœckel (François Jacques Chrétien Bœcklin de Bœcklinsau) déclare « que la fonction vacante d’administrateur rural du bailliage de Wasselonne doit revenir au préteur de Bock puisqu’il est préteur depuis déjà neuf ans et en outre assesseur des Treize, et qu’il serait injuste qu’il soit privé de cette fonction ; comme il espère que les assesseurs ne demandent pas une telle injustice envers lui, il lui donne sa voix pour la fonction vacante à pourvoir.  » Le préteur royal répond aussitôt que « il ne lui vendrait pas à l’idée de demander une injustice comme Bœckel l’en accuse en émettant son avis injurieux. ». Le préteur royal qui affirme que l’injure porte sur sa personne et sur sa fonction déclare qu’il va en référer à la Cour.
Bœckel déclare le quatre septembre qu’il n’a pas voulu injurier qui que ce soit mais qu’il pense en toute conscience qu’on ne peut sans injustice se passer d’élire Bock. Le Magistrat prend des mesures contre lui, il commence par demander à Bœckel de présenter ses excuses et à ne plus se présenter à l’hôtel de ville jusqu’à ce qu’il les ait faites. Bœckel devra en outre satisfaire ses créanciers.
Le secrétaire déclare le 9 septembre que Bœckel lui a dit qu’il faisait appel de cette décision au Conseil souverain d’Alsace. Bœckel vient tout de même à l’hôtel de ville le 11 septembre ainsi que par la suite en prétendant que son appel suspend l’exécution de la décision. L’avocat Lautz déclare que les décisions des Quinze en tant que censeurs des mœurs ne peuvent faire l’objet d’aucun appel. Le préteur royal déclare 1) que contrairement aus allégations de Bœckel ni lui ni les membres du Magistrat ne l’accusent, 2) qu’il n’est pas en droit de faire appel à la décision des Quinze. L’assemblée rédige une expédition de sa décision.
L’assemblée évoque le 23 septembre la requête que Conseil souverain d’Alsace fait au Magistrat de fournir copie des pièces nécessaires pour instruire l’affaire. L’avocat Hold laisse l’avocat Billeray rendre compte de l’affaire. Le préteur royal est d’avis de renvoyer l’affaire aux Treize qui devront veiller à maintenir les droits et privilèges de la ville.
23 septembre. Copie de l’arrêt d’évocation que Bœckel a obtenu au Conseil souverain d’Alsace (résumé de l’affaire en français)
Lors de la séance du 25 septembre, l’assemblée décide de ne pas porter au compte rendu les observations de Bœckel qui ne figure plus sur la liste des assesseurs.
Lors de la séance du 4 janvier 1742. Bœckel déclare qu’il a le droit d’assumer ses fonctions suite à l’arrêt d’évocation. L’avocat Hold propose de prendre l’avis de la cour à ce sujet. L’avocat Lautz déclare que l’arrêt d’évocation ne suspend pas la décision du Magistrat. Le préteur royal déclare qu’il est dans son rôle de défendre l’autorité royale ainsi que les droits et les privilèges de la ville, mais que Bœckel ne peut prende part aux séances puisqu’il n’a pas exécuté la décision du Magistrat et que l’effet de l’arrêt d’évocation est limité. L’assemblée adopte l’avis du préteur royal à l’unanimité moins neuf voix.
L’assemblée enregistre le 12 janvier une lettre du marquis de Breteuil par laquelle le roi ne suspend pas l’exécution du jugement du Magistrat afin de le maintenir dans ses privilèges.
Séance du 10 septembre 1742. L’assemblée enregistre un arrêt du Conseil d’Etat qui rétablit Bœckel dans ses fonctions. Le préteur royal déclare que 1) après avoir retiré l’affaire du Conseil souverain d’Alsace, le roi a voulu favoriser son service et les affaires de la ville en rétablissant la concorde et la subordination dans le Magistrat, 2) Bœckel a fourni toutes les assurances nécessaires, 3) l’arrêt maintient le Magistrat dans son honneur, sa réputation, ses droits de juridiction et ses privilèges.
Suit la copie en extrait des registres du Conseil d’état. Dans son mémoire, Bœckel assure « que son intention n’a jamais été d’apostropher, d’injurier ou d’offenser personne ».


(p. 609) Sambstag d. 26. Augusti. 1741. – H. Stättmeister Philipp Hannibal Joham Von Mundolßheim Wird Zu einem Landt Pfleger des Ambts Waßlenheim erwöhlt
Wäre auch die Landpflegereÿ zu Waßlenheim anderwertig zu bestellen, undt weilen die Landtpflegereyen der vier Statt Ämbter nemblichen Barr, Waßlenheim, Marlenheim und der Pfleg Illkirch modo Dorlißheim, laut vorangezogener Erkanntnuß vom 9. Julÿ 1725 in Concreto genommen werden, anbeÿ H. Stättmeister von Müllenheim von Catholischer religion (p. 610) unter denen Hh. Constofflern der Letzst gekoßner Landtpfleger ist, alß werde dermahlen Einer von denen der Augspurgischen Glaubens bekanntnuß zugethanen Hh. Stättmeister zu einem Landtpfleger des Ambts Waßlenheim zu erwöhlen seÿn.
Herr Prætor Regius ließ sich vernehmen, Es erfordere die Ordnung und die alternative nach dem Vortrag einen Stättmeister von Lutherischer Religion ohne einigen anstand, die Justitia Distributiva wolle, daß die einige herren, welche schon lange zeit beÿ Einem Löbl. Magistrat employiert seind, sonderlich in Consideration gezogen werden, diesem nach wolle Er (p. 611) seine stimme zu einem Landtpfleger des Ambts Waßlenheim dem H. Stättmeister von Joham gegeben haben.
Alß nun H. Stättmeister von Bock hierauff sagte, Er vermeine, daß ihm diese Landtpflegerey eher alß dem H. Stättmeister von Joham zukommen solte, indeme Er schon neün iahr Stättmeister und zugleich dreÿzehner ist, auch beÿ sothaner Landtpflegereÿ schon ein fünfzehner, nemblichen H. D. Saintlo, sich befindet.
Erwiederte herr Prætor, Es könnte respectu der Hh. Stättmeister, so wohl zweÿ fünfzehner alß zwey dreÿzehner seÿn, wie dann würcklichen (p. 612) in dem Ambt Barr H. Stättmeister von Hürtigheim und H. Denner beede fünfzehne zugleich Landtpfleger seÿend, und hätte H. Stättmeister von Joham schon zweÿ und dreißig iahr lang in verschiedenen Dycasterÿs gemeiner Statt treüe dienste geleistet.

(p. 612) Handlung H. XXI.Von Böckel votum betreffend. der Extractus Protocolli in frantzösischer Sprach sothaner Handlung betreffend ist beÿ denen actis unter dem heutigen dato befindlich
Solchem nach wurde die umbfrag gehalten, in welcher, alß H. Stättmeister von Weiterßheim, so in abwesenheit des H. Stättmeisters von Hürtigheim vorsitzender herr im Obern banck war, und die ihm folgende Hh. Ammeister /:benantlichen H. Wencker, H. Richßhoffer, H. Hammerer und H. Beÿerle:/ wohlgedachten H. Stättmeister von Joham auch ihre stimmen (p. 613) gegeben, H. XXI von Böckel votirte, Er halte dafür, daß diese vacirende Landspflegereÿ dem H. Stättmeister von Bock gebühre, in ansehung selbiger schon neün iahr Stättmeister, und anbeÿ ein dreÿzehner ist, mithin unbillich wäre, wann ihm selbige entzogen würde, hoffe auch nicht, daß Meine Herren eine solche Iniustice gegen demselben begehen werden, gabe Ihm folglichen seine Stimme zu der ledigen Landtpflegereÿ quæstionis.
Hierauff sagte Herr Prætor Regius, Er wäre nicht capable eine iniustice zu begehren, wie der H. von Böckel in seinem iniuriosen voto Ihne beschuldigen will, die von dem H. Stättmeister von Joham Einem Löbl. (p. 614) Magistrat und gemeiner Statt solang geleistete dienst hätten Ihn veranlasset, Selbigen seines orts zu einem Landtpfleger zu benambßen, und stehe dem H. von Böckel nicht zu, sich im votiren solcher anzüglichen und sein /:des herren Prætoris Regÿ:/ Caractere und Person zu wider lauffenden Terminorum zu bedienen, weßwegen Er an Hoff schreiben werde, Auff den von H. von Böckel hierwider gethanen Einwurff, Es könnte ein jeder von Einem Löbl. Magistrat in dergleichen gelegenheit sagen, was Er will, replicirte herr Prætor, Ein jeder von Meinen Herren hätte zwar völlige freÿheit seine meinung zu eröffnen, Es wäre aber Niemand erlaubt sich dergleichen (p. 615) ehrenrührigen Redensarten zu gebrauchen, wie dann die ordnung solches expresse verbiethet.
Ebenermaßen beschwerten sich die Sambtliche anwesende Hh. Ammeister über die von dem H. von Böckel außgelassene Wort, daß Er nicht hoffe, daß Meine Herren eine solche Iniustice /:nemblichen dem H. Stättmeister von Bock die Landtpflegereÿ quæstionis nicht zu willfahren:/ begehren werden, indeme Er Sie dadurch beschuldige, vermittelst gebung ihren Stimmen dem H. Stättmeister von Joham eine ungerechtigkeit begangen zu haben, welches Sie ad animum revocirten, und deßhalben gebührende satisfaction gehöriger orthen zu suchen sich vorbehielten.
Folglichen wurde in der Umbfrag (p. 616) fortgefahren, und vermittelst derselben herr Philipp Hannibal Joham von Mundolßheim Stättmeister und fünfzehner zu einem Landpfleger des Ambts Waßlenheim per maiora erwöhlt.

(p. 623) Montag den 4. 7.bris 1741 – Ein Wider H. XXI. Von Böckel von denen Hh. Fünffzehn gefaßter Bedacht soll dem XXI. Protocoll inserirt werden
Demnach die herren fünfzehn vorzusitzen begehrt, folglichen auff denen Nebensbäncken sich niedergelassen, und H. Secretarius Kleinclaus gemeldet, daß er das ienige, was von seinen gnädigen herrn den H. XXI. Böckel von Böclkinßau betreffend, verhandelt worden, beÿ diesem hoch löbl. Dicasterio vorzutragen habe, mithin H. von Müllenheim Regirender Stättmeister erstgedachten H. XXI. Böckel, weilen das geschäfft ihne betrifft, nach ordnung abzutreffen ersucht.
Sagte derselbe, Er könne sich nicht genugsam verwundern, daß Meine Herren so unformlich wider ihn verfahren wollen, Er habe beÿ denen Hh. XV. Meistern schon angeregt, und widerhohle es nochmahlen, daß mann ihm seine Ankläger nenne, sie zur schrifftlichen klag anhalte, und ihm nachgehends Communication davon gebe, worauff Er parat seÿn werde, alß wie Er allzeit uhrbietig gewesen, sich gebührend und gehöriger maßen zu verantworthen. (p. 625) Es seye aber wider alle ordnung, und verhoffe Er es nicht von Meinen Herren, daß Sie einen von ihren Mitgliedern und einen Cavallier, alß wie Er ist, zu übereilen suchen werden, Es seÿe ihm aber noch über das umb so viel mehr angelegen, seine Ankläger zu kennen, Alß Sie hier und nirgends in der ihme auffgebürdeten Sach seine Richter seÿn können, Er halte sich noch einmahl an seine in dem Prothocoll der Hh. fünfzehn auffgezeichnete Declaration und respective gethane Protestation, welche wie Er es verlange, Seinen* insonders großgünstigen undt hochgeehrten Herren von Wort zu Wort solle abgeleßen werden, undt protestire er wider alles, so mann dagegen zu seinem nachtheil, undt ohne ihn, wie es gebührt, in der form Rechtens anzuhören, vornehmen werde. Wann (p. 626) Meine Herren die Klag des Worths iniustice allein an die h. Fünfzehn verwiesen hätten, so hätte Er auch den geringsten anstand nicht getragen, auff diese wider ihn eingegebene schrifftliche klag sich bestens zu iustificiren, maßen beÿ seiner ehr undt gewissen Er Meine Herren versichern kann, daß solches niemahlen seine Intention geweßen, einen von denselbigen zu apostrophiren oder zu beschimpfen, sondern Er nach seinem gewissen geglaubt, daß er ohne iniustice den H. Stättmeister von Bock in sothaner Wahl nicht übergehen können, weilen Meine Herren aber noch weitere und fernere Mamorialia beÿgefügt, deren innhalt ihme reprochirt worden, so habe Er wie billig, eine schrifftliche Communication verlangt, worauff Er nochmahlen verharre, bitte also noch einmahl, daß die ienige, so wider ihn zu klagen haben, sich erklären folglichen mit ihm abtretten sollen. Wornach Er abgetretten.
(p. 627) Hierauff referirte vorbesagter H. XV. Secretarius Kleinclaus, Seine GHh. die Fünffzehn haben auff diesen morgen vorsitzen wollen, umb GHh. Räth und Ein und Zwantzig was sich ohnlängst wegen Juncker Frantz Jacob Christian Böcklin von Böcklinßau XXI. puncto der von ihme beÿ offentlicher Versammlung dieses Hoch Löbl. Dicasterÿ im votiren gebrauchter sehr harten und anzüglichen Redens arthen, wie auch puncto anderer wider ihne beÿ E. E. großen Rath angebrachter verschiedener factorum, zugetragen, referiren und hinterbringen zu lassen, wie sehr die an ihrem orth selbiges ressentirt, und umb solches alles in die behörige Censur zu nehmen, Sie krafft tragenden (p. 628) Ambts und ihres eÿds sich nicht haben dispensiren können.
Damit aber Meiner gnädige herren umbständlich sehen und wissen mögen, wie und auff was weiße in dieser sach procedirt und verfahren worden, alß werde denen selben abzuleßen seÿn, was sich in der Hh. XV. Protocollo derentwegen under dem 28. Augusti iüngst und 2. huius befindet beneben E. E. Großen raths Erkandtnus vom 30. gemelten monaths Augusti undt zweÿen Memorialien cum adiunctis so wider Juncker XXI. von Böckel beÿ E. großen Rath den 26. und 28. Augusti dieses iahrs seind eingegeben worden. facta lectione sagte Er ferner, zu folg Ghh. der XV Erkandtnus vom 2. huius, So allbereith abgelesen worden, wurde Juncker XXI von Böckel widerumb für die Hh. XV Meister in die XV Stub bescheiden, und ihme oberwehnte Erkandtnus angezeigt, auff deren angehörte anzeig derselbe seine fernere Declaration gethan, welche H. Kleinclaus auch abgeleßen.
Dieser und der vorigen des Juncker XXI. von Böckel gethane Declarationen ohngeachtet, und nachdele mann ersehen, daß in dergleichen fällen, da es umb die Censur zu thun, die sachen abzukürtzen, und zu keinen weitläuffigkeiten veranlasset werden sollen, auch kein Exempel vorhanden, daß iemahlen schrifftliche Communicationen, wie anietzo von Juncker XXI. von Böckel (p. 630) verlangt worden, seÿen begehrt oder willfahrt worden, alß haben die Hh. fünfzehen Maister, umb einen Bedacht hirüber abzufassen, Erstens die Ordnungen, und dann zweÿtens verschiedene præiudicia sich vorlegen lassen und zwar […]
(p. 633) Was nun den heutigen Casum Juncker XXI. von Böckel concernirend, anbelangt, so haben die Hh. XV Meister gefunden, daß über zweÿerleÿ Gravamina, so wider denselben in diesem geschäfft vorgekommen, zu sprechen seÿe: Alß
1° über desselben außgestossener sehr harte und anzügliche Redensarthen deren Er sich in seinem voto bedient
2° über dessen schuldenlast und facta wie aus denen zweÿen beÿ E. E. großen Rath wider ihn eingegebenen Memorialien, so cum adiunctis abgeleßen (p. 634) worden, mit mehrerem erhellet.
Quod primum, ist davor gehalten worden, daß dermahlen mit Jr. XXI. von Böckel, weilen Er für das erste mahl hierüber sich hat betretten lassen, gradatim zu gehen seÿe, zumahlen auch die hochadeliche Böcklinische famille von seithen Mghh. besondere Consideration meritire, dannach aber wolten Sie die Hh. XV. Meister der Meinung seÿn, daß Er Jr. XXI von Böckel anzuhalten seÿe, förderlichst beÿ Ghh. Räth und XXI. derentwegen eine in geziemenden Terminis verfaßter Abbittschrifft einzugeben, und darinnen zu declariren schuldig seÿn sollen daß ihme leÿd seÿe, sich solcher Redensarthen in dem votiren bedient zu haben, mit dem Versprechen, künfftighin Einem gantzen Hoch Löbl. (p. 635) Magistrat, in Specie aber Ihrer Excellentz herrn Prætori Regio allen gebührenden respect zu bezeügen, undt sich in allem deren Ordnungen gemäs auffzuführen, indessen aber und bis dahin derselbe schuldig seÿn solle die Pfaltz nicht zu betreten.
Quoad secundum, hielten Sie die Hh. XV. Meister davor, daß demselben eine zeit von 6 monathen anzusetzen seÿe, umb seine Creditores zu befriedigen, und klaglos zu stellen, damit mann auff seithen Ghh. der fünffzehn nicht ursach bekommen möchte, andere mesures wider ihne vorzunehmen. Stellten darauffhin zu derenselben ob Sie diesen Bedacht an ihrem hohen orth approbiren, oder aber etwas anderes erkennen wollten.
[636-641] Solchem nach ist in der Umbfrag fortgefahren und vermittelst derselben erkandt worden, daß der abgefaßte und von denen Hh. fünfzehn gefolgte Bedacht in das XXI. Protocoll eingetragen werden solle.
(p. 642) Inhalt des gefolgten Bedacht
Puncto der im votiren gebrauchten anzüglichen Redensarth
Seÿe Jr XXI von Böckel anzuhalten, fürderlichst beÿ Ghh. Räth und XXI. derentwegen eine in geziemenden Terminis verfaßte Abbitt schrifft einzugeben, und darinnen zu declariren schuldig seÿn sollte, daß ihm leÿd seÿe, sich solcher redensarth in dem votiren bedient zu haben, mit dem Versprechen künfftig hin eine gantzen Hochlöbl. Magistrat, in Specie aber Ihro Excellentz herrn Prætori Regio allen gebührenden respect zu bezeugen, und sich in allem deren Ordnungen gemäß auffzuführen, indessen aber bis dahin der selbe schuldig seÿn solle, die Pfaltz nicht zu betreten.
Puncto der Schulden.
Seÿe demselben eine Zeit von sechs monaten anzusetzen, umb seinen creditores zu befriedigen, und klaglos zu stellen, damit mann auff seithen der Hh. XV nicht ursach bekommen möchte, andere mesures wider ihn vorzunehmen.

(p. 648) Sambstag den 9. 7bris 1741. – Handlung H. XXI. Von Böckel betreffend
Demnach der Regirende herr Ammeister den H. XXI. von Böckel in der großen Raths Stub ersehen, gabe selbiger mir Commission, ihme anzudeüten, daß, weilen ihm durch anbeÿ denen Hh. Fünfzehn ergangenen und in Ghh. Räth und XXI. Protocoll eingetragenen Bescheid die Pfaltz zu betreten verbotten worden, biß Er besagtem Bescheid würde pariert haben, dieses aber noch nicht geschehen, Er sich nacher hauß und von der Pfaltz begeben sollte, worauff derselbe mir dem XIII Secretario geantwortet, Er habe von sothanen Bescheid an das Conseil Souverain d’Alsace appellirt, und deßhalben die nöthige actes significiren lassen, (p. 649) deswegen Er vermeine, annoch berichtigt zu seÿn, beÿ Hh. Räth und XXI. zu erscheinen, nahme auch alsobalden sein gewohnlichen Sitz auff dem Oberen banck ein. Alß solches geschehen, sagte der regirende H. Ammeister selbst zu ihm, Er möchte, in ansehung er die durch besagten Bescheid erkandte Abbitt: schrifft beÿ Hh. Räth und XXI. nicht übergeben, folglichen demselben noch kein genügen geleistet, sich von der Pfaltz absentiren, und biß sothane parition erfolgt, selbiger nicht betretten. Wogegen gedachter H. XXI. von Böckel replicirte, Er erkenne den Herrn Faber mehr vor einen von (p. 650) seinen Feinden als einen Regirenden H. Ammesiter, Er habe von dem ergangenen Bescheid an das Conseil Souverain d’Alsace appellirt, und suspendire diese appellation die Vollziehung desselben, bliebe auch an seinen Platz sitzen. Worauf der Regirende H. Ammeister zu Ihro Excellentz herrn Prætorem Regium sich in die Cantzleÿ verfüeget, und nach seiner bald erfolgten zurückkunft, denen Herren Ein und Zwantzig erlaubt, die Hh. dreÿzehn aber in ihr geheime Stub zu gehen, ersucht hat.

(p. 651) Montag den 11. Septembris – Fernere Handlungen H. XXI. Von Böckel betreffend
Beÿ ablesung des Costen Zeduls sagte H. XXI. von Böckel /:welcher alles dessen, so bißher wider Ihn verhandelt und erkandt worden, ohngeacht, sich in seinem Sitz auff dem Oberen banck eingefunden:/ er wisse nichts vom Costen, obschon der Regirende H. Stättmeister selbigen in der umbfrag übergangen, und der Rentmeister, auff verordnung des Regirenden H. Ammeisters ihm kein præsentz geld gegeben hatte ; Alß nun hierauff Ihro Excellentz herr Prætor regius sich beÿ Hh. Räth und XXI. eingefunden, und Edelgedachter Regirender H. Stättmeister erstbesagten H. XXI. von Böckel beditten, daß Er, nicht allein wegen des wider ihn ergangenen Bescheids, (p. 653) dem seiner seiths noch keine parition geleistet worden, sondern auch, weilen wann anietzo ein ihn betreffendes geschäfft tractiren würde, abzutretten und sich zu absentieren habe ; begehrte derselbe, daß der Herrn Prætor Regius beneben dem H. Stättmeister von Weitersheim dem Regirenden H. Ammeister, und denen Hh. Ammeistern Wencker, Richshoffer, Hammerer und Beÿerle und einigen andern Personen ebenfalls abtretten sollten, beruffe sich nochmalen auff seinen interponirten appel, deme Er ferners inhærirte und protestirte wider alles, was in præiuditz desselben gegen ihme weiters möchte vorgenommen werden, welches Er vor ein Trouble undt Voye de fait halten werde, mit beÿgefügter erklärung, daß Er (p. 653) zwar abtretten wolle, aber mit ausdrucklichem Vorbehalt aller ihme aus gemeltem appel zukommenden Rechten und Benficien, und ohne sich derselben im geringsten zu begeben, worüber Meine Herren wohl zu deliberiren hätten, nahme folgends seinen abtritt.
Solchem nach wurde H. Lt. Nicolaÿ welcher beÿ der von Ghh. denen dreÿzehn vorgestrigen tags in diesem geschäfft verordneten Deputation das Protocoll geführt, in die große Raths Stub zu MGHh Räth und Ein und Zwanzig beruffen.
Worauff ich /:Nicolaÿ Registrator:/ referirte, daß nachdeme Jr XXI. von Böckel vorgestrigen tags wieder alle ordnung E. löbl. Magistrat einen acte d’appel (p. 654) au Conseil Souverain d’Alsace von dem wider Ihn den 4. hujus ergangenem bescheidt gnäd. Hh. der XV. als Censores morum habe significiren laßen, und sich deßelben Execution beharrlich widersetzte, so hätten gnäd. herren die Fünfzehen beschlossen, das gantze geschäfft E. hochlöbl. Collegio derer Hh. XIII. zu übergeben, welches Conclusion auch dieselbe diesen morgen durch dero hochverordnete H. Fünfzehenmeistere hochged. herren dreÿzehen hätten notificiren laßen, mit bitte, deneselben vermittelt Ihrer assistentz behülfflich zu seÿn, daß durch vorkehrung derer kräfftigsten Mittel in dieser sach die Ordnungen gehandhabet, anbeÿ die Ehre, macht und ansehen des sämbtl. löbl. Magistrat aufrecht erhalten werden möge. Dieser geschehenen Communication zufolge hätten (p. 655) gnäd. Hh. die XIII. so fort erkanndt, daß beÿ anhaltendem ungehorsam Jr XXI von Böckel die sach gnäd. Hh. Räth und XXI nach Ordnung zur remedur und damit Gnhh. die fünfzehen in Ihrem ambt und rechten beschützt und beschirmbt werden mögten, vorzutragen seÿe, mit dem anhang, daß falls ged. Jr. XXI von Böckel sich diesen morgen abermahlen auff der Pfaltz befinden würde, Ihme auß befehl hochged. Hh. XIII durch mich angezeigt werden solle, sich von dar zu absentiren, biß er gnäg. Hh. der Fünffzehen bescheidt ein sattsames genügen werde geleistet haben. Als sich nun derselbe wiederumb auff der Pfaltz eingefunden und ich ihme Gnhh. der XIII. Erkandtnuß und befehl mündlichen insinuirt so hätte ich von demselben in antwort erhalten, Mh. werde ja nicht unwißend seÿn, was die appellationen (p. 656) vor einen Effect hätten, und daß sie die Executiones suspendirten, beÿsetzend, Es würden Mhh. diejenige Rechten, welche von Ihro königl. Maÿestät denen unterthanen gegönnet seÿen nicht hindern noch umb stoßen wollen und dieses wäre, was ich Ew. gnaden in unterthänigen Respect vorzutragen habe sollen die Ehre haben.
H. Advocat Billeray sagte hierauff, es werde fordersambt die heutige declaration des H. XXI von Böckel zu verzeichnen seÿn, und weilen von seiten gnäg. Hh. XIII annoch heutigen tags ein schreiben an dem königl. hoff dieser sach halben werde abgelaßen werden, als vermeine Er, das die antwort darauff nunmehro erwartet werden solle, und also dermahlen nicht nöthig seÿn, beÿ gegenwärtiger versammblung über die media exequendi zu deliberiren, und darauff zu statuiren.
(p. 657) H. Consulent Lautz, Nachdem er die handlungen Gnäg. Hh. der Fünfzehen und Gnhh. der Dreÿzehen, wie solche bereits referirt worden, brevissimis wiederholet, auch fürgestellt, daß das ungehorsamliche verhalten H. XXI. von Böckel billig zu reprimiren, zumahlen keine appellationes von bescheiden Gnhh. XV als Censorum morum zuläßig seÿen, mithin solche als wieder ordnung laufende keine Suspensionem Executionis generiren könnten, so halte Er davor, Es solle ged. H. XXI. von Böckel nochmahlen alles Ernsts und beÿ ungehorsam angezeigt werden nicht mehr auff der Pfaltz zu erscheinen und in gerichtliche versammlungen zu kommen, biß er dem Bescheidt Gnhh. XV. sufficiente parition werde geleistet haben, mit dem anhang, das derselben wofern er sich binnen solche zeit nochmahlen wieder solch verbott beÿ Sessionen einfinden sollte, so gleich an der thür abgewiesen werden sollte.
(p. 658) H. Prætor Regius sagte, wann auff einer Seite der wieder H. XXI. von Böckel ertheilte Censur Bescheidt Gnhh. die Fünfzehen nach denen allhiesigen Ordnungen und der gerechtigkeit nach eingerichtet, so seÿe auff einer andern Seit ged. H. XXI. von Böckel verfahren, da er sich demselben nicht conformiren wolle, sondern sich deßen Execution beharrlich wiedersetze, höchst straffbar, zumahlen er E. löbl. Magistrat nicht wolle für seinen Richter erkennen, und dadurch an denen Ordnungen, deren Vesthaltung er gleichwohlen mit einem Cörperlichen Eÿdt beschwohren, brüchig werde. Es hege aber derselbe zwey irrige und sehr falsche principia: Erstlich, als wann er H. Prætor regius nebst einigen Hh. Assessoribus E. Löbl. Magistrats seine accusatores wären, da doch die Protocolla von dem Anfang dieser procedur zur genüge Maaßgeben, und das Contrarium erweisen, Zweÿtens, daß Er berechtiget seÿe (p. 659) von einem Bescheidt, welcher eine Censur und disciplin enthalte, zu appelliren, welches abermahlen höchst irrig, in deme nicht nur dicasteria gegen Ihre Mitglieder wo nöthig einige Censur /:von welcher man nicht appelliren köne:/ vorzunehmen bemächtiget, sondern auch in specie E. löbl. Magistrat solches Recht, welches nebst andern durch die königl. Capitulation confirmirt worden, zu allen zeiten en dernier ressort, exercirt habe. Gleichwie nun diese zweÿ irrige principia des H. XXI. von Böckel und deßen ohnerlaubte Wiedersetzung die Execution des bescheids gnäd. Hh. der Fünfzehen nicht hindern sollen, als vermeine Er, daß, in deme die Ehre und authorität des sämbtl. Magistrats darunter versire, daß auff die Vesthaltung derer Ordnungen, welche E. löbl. Collegio derer Hh Fünfzehen empfohlen sind gehalten werde, diese Sach inhalt hiesiger statuten E. E. Großen Rhat (p. 660) communiciret und derselbe gebührend requirirt möge, alle dienliche und rechtliche Mittel vorzukehren, damit der Censur Bescheidt Gnhh. der Fünfzehen von seiten H. XXI. von Böckels befolgt und deßen Inhalt in Execution gesetzt werden möge.
Hierauff ist vermittelst gehaltener Umbfrag /:in welcher H. XV Reichshoffer der meinung war, daß der casus nicht disponirt seÿe E. E. großen Rath vorgetragen zu werden, und daß, weilen von seiten Gnhh. XIII nach hoff geschrieben worden, nun mehro die antwort zu erwarten seÿn werde, H. Stättmeister von Bock aber, welchem H. XV. von Bulach gefolgt, davor gehalten, daß diese sach nicht qualificirt seÿe an E. E. großen Rath remittirt zu werden, mithin die weitere poursuites und proceduren in suspenso zu laßen seÿen:/ den anspruch des in heutiger abwesenheit H. Stättm. von Hürtigheim auff der obern banck (p. 661) vor sitzenden H. Stättmeister von Weitersheim, welcher sich des H. Prætoris Regii Voto in allem conformirt per majora gefolgt worden.

Auffsatz vorstehender Erkanntnuß wie solche E. E. großen Raths zu insinuiren
Auf die nomine Gnädt. herren der dreÿzehen abgestattete Relation, womaßen H. XXI. von Böckel vorgestrigen tags wieder alle Ordnung E. löbl. Magistrat einen acte d’apel au Conseil Souverain d’Alsace von dem wieder Ihn den 4. hujus ergangenen bescheidt gnäd. herren der Fünfzehen als Censorum morum habe significiren laßen, und sich deßelben Execution beharrlich wiedersetze, welches gnäd. herren die fünfzehen bewogen, laut Conclusi vom 9. hujus das gantze geschäfft gnäd. herren den dreÿzehen zu überlaßen, und (p. 662) derselben assistentz zu handhabung derer Ordnungen und Rettung E. löbl. Magistrats Ehre und aufsehen gezimmend zu requiriren, woraufhin gnäd. herren die Dreÿzehen anheute erkanndt hätten, daß beÿ anhaltendem ungehorsam Jr XXI. von Böckel die Sache E. hochlöbl. dicasterio gnäd. herren Räth und Ein und Zwantzig zur remedur und damit gnäd. herren die Fünfzehen in Ihrem Ambt und Rechten beschützt und beschirmbt werden möchten, vorzutragen seÿe, auch daß ged. Jr XXI. von Böckel nach deme er auff befehl gnäd. herren der dreÿzehen durch mich den actuarium diesen morgen, vor der Raths stuben abermahlen errinnert worden, sich von der Pfaltz zu absentiren biß Er gnäd. herren der fünfzehen bescheidt ein sattsames genügen werde geleistet haben, zur antwort (p. 663) gegeben habe, Mghh. werde ja nicht unwißend seÿn, was die appellationes vor einen Effect haben, und daß sie die Execution suspendirten, beÿsetzend, es würde Mghh. diejenige Rechten welche von Ihro königl. Maÿestät denen unterthanen gegönnet sind, nicht hindern noch umbstoßen wollen. Ist, nachdeme Jr XXI. von Böckel seinen gewohnlichen Sitz, ohngeachtet des Wiederhohlten Verbotts abermahlen Wir vorgestrigen tags eingenommen, aber auch auff befehl des Regirenden herren Stättmeisters, jedoch vorhero respective declarando, protestando et reservando abgetretten, nach angehörten Votis H. Advocaten Billeray und H. Consulenten Lautz auch auf erfolgten anspruch des herren Prætoris Regii per majora Erkanndt Solle E. E. großer Rath gebührend (p. 664) ersucht werden alle in denen Ordnungen enthaltene dienliche und rechtliche Mittel vorzukehren, daß der censur bescheidt Gnhh. der Fünffzehen von seiten Jr XXI. v. Böckel befolgt, deßen Inhalt in Execution gesetzt, mithin hochgn. herren Fünfzehen in Ihrem Ambt und in deme was Ihnen empfohlen worden, manutenirt werden mögen.

(p. 675) Sambstag den 23 7.bris
Beÿ heütiger session hat herr XXI Frantz Jacob Christian Böckel von Böcklinßau sich in seinem gewohnlichen Sitz auf dem oberen Banck eingefunden, des wider ihn ergangenen Bescheids ohngeachtet, und obschon dessen nahmen von mir dem XIII. Secretario aus dem Büchlein nicht abgeleßen noch selbigem das Præsentz geld durch den Rentmeister gegeben worden ist.
Welchen umbstand, auff Verordnung des regirenden Herrn Ammeisters, ich in dem Protocoll auffgezeichnet.
Hierauff berichtete ich, wasmaßen obgedachter H. XXI. Böckel von Böcklinßau mir gestern nachmittag (p. 676) zwischen vier und fünf uhren einen beÿ dem Conseil Souverain d’Alsace den 19. dieses monaths sur requete erhaltenen arrest, krafft wessen, wie die worte des Dispositif lauten, Le Conseil faisant Droit sur la Requeste a ordonné et ordonne, que dans trois jours pour tout delais les Greffiers des Chambres des Quinze et des Vingt un du Magistrat de Strasbourg seront tenus de delivrer au suppliant moyennant salaire les Copies Collationnées des pieces mentionnées dans les actes à eux signifiés le neufiesme du present mois, à quoy faire contraints par toutes voyes deües et raisonnables.
(p. 677) durch N. Obeillane den Sergent Royal habe significirt lassen, welchen auff verordnung Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regÿ, H. Lt. Nicolay Meinen gnädigen herren ableßen werde, damit selbige über dessen inhalt deliberiren, und, was zu Conservation Eines Löbl. Magistrats und gemeiner Stattt hochschätzbaren Rechten Privilegien und freÿheiten deßfalls nöthig, erkennen mögen.
Nach der von mir (Nicolay) geschehenen offentlichen Ableeßung dieses Arrest gabe der regirende herr Stättmeister dem H. XXI. von Böckel zu verstehen, daß er abtretten solle, welches er auch gethan, nachdem er gleichwohlen vorhero nochmahlen declarirt, daß er sich an seinem appel halte, seinen respective gethanen protestationibus et representationibus (p. 678) inhærire, und der hoffnung habe, es werde von seiten Meiner herren nichts so dem appel zuwieder seÿn könne, gehandelt werden.
Alß nun H. Advocat Holdt von dem regirenden H. Stättmeister umb sein Votum zu eröffnen angesprochen worden, dieser aber sich excusirte, daß er unpäßlichkeit halben beÿ dem anfang dieses geschäfts nicht habe zugegen seÿn können, auch seithero deßwegen noch kein votum darin geführt, mit bitte Ihme anjetzo gleichfalls zu verwilligen daß er abtretten dörffe, so ist nach deßen Abtritt H. Advocat Billeray an den tisch beruffen worden, welcher, nachdeme er die contenta des abgelesenen arrest brevissimis wiederhohlt, seine meinung darin eröffnet, daß Mghh. die Dreÿzehen, beÿ welchen auff ansuchen derer Hh. Fünfzehen das gantze geschäft tractirt worden, zu ersuchen seÿn werden, auch über den (p. 679) heutigen umbstand zu deliberiren und das behörige zu verordnen.
Herr Prætor Regius ließe sich vernehmen es hätten Mhh. auß dem erst abgeleßenen und mit despectirlichen terminis in ansehung E. Löbl. Magistrats angefüllten exposé und darauff erhaltenem arrest mit besonderen Verdruß wahrnehmen müßen, daß H. XXI. von Böckel wieder alle Ordnung dieses geschäfft vor einen in dieser sach frembden Richter zu ziehen sich mühe geben auch alle gleichsam gewallthätige Mittel vorkehre, umb E. löbl. Magistrats wohlverfaste Ordnungen über einen hauffen zu werffen ; gleichwie nun Mhh. obliege über die Conservation deren von Ihro Maÿestät confirmirten Rechten und Privilegien zu vigiliren, als vermeine er, daß Gnhh. die Dreÿzehen, welche in dieser sach auch schon vorhin über den modum exequendi cognoscirt, nunmehro auch über die contenta dieses arrest zu deliberiren, und was zu Erhaltung E. löbl. Magistrats Ehre und Rechten beförderlich seÿn kann, zu (p. 680) besorgen haben worden. [renvoi chez les XIII]

(p. 685) Sambstag d. 23.ten 7.bris – Copeÿ des von hh. XIII Böckel erhaltenen arrest
Louis par la Grace de Dieu, Roy de france et de Navarre, au premier notre huissier ou Sergent sur ce requis Sçavoir faisons, que comme cejourd’hui, vû par Notre Conseil Souverain d’Alsace la requete presentée en iceluy par notre amé François Jacques Christian de Böckel de Böcklinsau assesseur de la Chambre des XXI. du Magistrat de notre ville de Strasbourg, Expositive, que notre Stettmeistre de Notre d. ville etant venu à deceder il y a quelques (p. 686) Semaines, il fut question de procéder à une nouvelle Election tant pour le remplacer en sa charge de Stettmeistre que les autres Employs qu’il possedoit, du nombre de ses Employs etoit la charge de directeur du Baillage de Wasselonne, le suppliant donna pour cette Direction sa voix à notre amé de Bock, Stettmeistre depuis douze à treize ans, ajouttant qu’en la donnant à un autre il croyoit faire tord et injustice audit S. de Bock, Et qu’il n’esperoit pas que l’on veuille luy faire injustice, une conduite pareille auroit sans doute parüe très innocente dans un autre tems dans la Magistrature de Strasbourg, mais on en vouloit au Suppliant, à peine eut-il voté, que les Cinq ammeistres, et qui avoient donné leurs voix pour lad. Direction à notre amé Joham nouveau Stettmeistre elû au lieu et place (p. 687) de notre dit amé de Berstätt, l’interrompirent, l’assemblée se termina cependant encore tranquillement. Il n’a pas eté de même à la Seance du trentieme aoust, quoyque l’ammeistre Regent ne pouvoit point ignorer, que les Gentilhommes immatriculés n’etoient point justiciables du Magistrat de Strasbourg, il s’est neanmoins Emancipé d’entreprendre Sur ce privilege et de se faire remettre des requestes sous le nom de Ceux, auxquels le Suppliant pouvoit devoir ; ce n’est pas de quoy il s’est contenté, il dit au Suppliant qu’il devoit tout de Suite comparoir devant les Deputés de la Chambre des XV. Comme il n’avoit rien à se reprocher, il voulut bien se presenter mais il fut fort surpris de se voir donner Lecture d’une requete, par laquelle on luy demandait une reparation fameuse au nom de tout le (p. 688) Magistrat, pour les termes dans lesquels il avoit donné sa voix à notre dit amé de Bock. Comme cette requeste n’etoit signée de personne, le Suppliant somma lesd. Deputés de luy declarer Primo quelles etoient les Parties qui entendoient se plaindre contre luy, Secundo de luy donner Communication de tout, pour pouvoir former telles Exceptions ou deffenses qu’il appartiendra, tous reguliers et juridiques qu’etoient ces deux Chefs de demandes, le Suppliant ne püt rien obtenir, ny sur l’un ni sur l’autre: Le deuxieme du present mois de Septembre on fit faire au Suppliant une nouvelle citation verbale de Comparoir par devant la Chambre des XV. deux heures de relevée, il y comparut encore, et apres avoir insisté de rechef aux memes fins qu’il avoit fait a la Seance du trentieme aoust, il fit inserer sa declaration et protestation dans le Protocole: La Seance n’eüt (p. 689) plus d’autres suittes, du moins ne furent elles point contradictoires avec ledit Suppliant y ayant eut Seance des XXI. le quatrieme, le Suppliant pris sa place ordinaire, l’ammeistre Regent luy enjoignit de Se retirer, attendu qu’on alloit deliberer sur l’affaire qui le Concernoit, et repondit qu’il le feroit, mais qu’il Continuoit à insiter dans la meme protestation qu’il avoit deja cydevant faite, il s’expliqua meme plus amplement encore avec requisition d’enregistrer le tout. Quoyque le Contenu de Cette declaration et protestation devoit imposer pour toujours Silence aux ennemis du Suppliant, on y eut aucun Egard puisqu’on luy fit sçavoir a la fin de la Seance qu’il etoit Condamné à faire une retraction par ecrit de ce qu’il avoit dit à l’Election du Directeur de Wasselone, d’en demander pardon au Magistrat, de declarer qu’il s’en repentoit et qu’ad (p. 690) Interim il luy etoit defendu de se trouver sur l’Hotel de ville, il ne restoit apres une vexation aussy outrée et une condemnation aussy infamante qu’injuste, d’autre partie au Suppliant que de recourir à l’authorité de Notre dit Conseil, il fit signifier pour cet effet, un acte d’appel le neufieme de ce mois, l’Ammeistre Regent pouvoit d’autant moins l’ignorer qu’une des Significations avoit eté faite à Sa Personne, mais pressé par la meme animosité que precedement, il meprisa ouvertement cet appel, et voulu mettre au prejudice d’iceluy la sentence du quatrieme à Execution, en ordonnant au Suppliant de se retirer de la Chambre, et de l’hotel de ville, il excipa se son acte d’appel bien et duement Signiffié par tout ou besoin etoit, et insista qu’au mepris d’iceluy on ne pouvoit mettre à Execution le pretendu Jugement. Cette Espece de deffense deplût extremement à (p. 691) L’ammestre, il sorti de la Chambre ou tous les autres membres resterent assemblés, et apres avoir fait un tour en la Chancellerie, et S’etre arreté pendant un demy quart d’heure, il vint rapporter à la Chambre qu’il n’y avoit point d’affaire pour la Seance, que tout le monde pouvoit se retirer. Comme les appels de Strasbourg ne peuvent se relever que par arrest sur requete, à laquelle il faut joindre la Sentence, le Suppliant s’est adressé au Greffier de la Chambre des XV. pour avoir copie de Celle dont il avoit interpellé appel par Son acte ainsi que des autres Extraits, Concernant la meme affaire, il avoit besoin de meme d’un Extrait de Sa declaration faite en la Chambre des XXI. mais ne les ayant pü obtenir Sur ses requisitions verbales des deux greffiers il Se trouva dans la necessité de venir aux Exploits, mais egalement sans effets, quoyque la Conduite de l’ammeistre justiffioit evidement (p. 692) le mepris que l’on faisoit de l’appel et de l’authorité du tribunal auquel il etoit interjetté, Ce mepris vient d’etre augmenté d’une voye bien plus eclatante attentatoire encore, pour rendre participant de l’inique et infamante condemnation prononcée contre le suppliant tout ce qui peut composer le Magistrat, on fit demander le treizieme sous le nom des vingt et un au Grand Senat L’execution du Jugement par la Chambre des XV, le quatrieme, Comme avant Cette demarche tout etoit concerté, la demande formée Sous le nom de la Chambre des XXI. L’emporta sur l’appel interjetté au Conseil, puisque par decret du meme jour le Grand Senat ordonna non seulement l’execution du jugement du quatrieme sous peine de desobeissance, mais deffendit encore l’entrée au Supliant sur l’hotel de ville, jusqu’a ce qu’il ait pleinement satisfait audit Jugement, à quoy il seroit pourvü (p. 693) par toutes voyes, decret signiffié le meme jour. Or Comme on ne sçauroit voir un procedé plus injuste, et une vexation plus outrée, que celle qu’on exerce Contre le Suppliant, qu’il n’est point encore question de recevoir l’appel, mais uniquement d’avoir des pieces, que nulle personne publique ne sçauroit refuser à une partie Condamnée Sans S’exposer à une demande pareille à Celle qui est formée par lad. requete, que dans quel tribunal du royaume que le Suppliant puisse etre obligé de Se pourvoir les premieres pieces qui luy Sont absolument necessaires pour intenter Son action Sont Celles qu’il demande, que dans toutes les Justices, il est de regle, meme de necessité de faire signiffier à une partie Condamnée le Jugement qui doit Contenir Sa Condamnation, que Si le decret du treizieme a eté Signiffié à Combien plus forte raison ne devoit on pas faire la Signiffication du Jugement du quatrieme dont l’execution est ordonnée par led. decret et dans lequel (p. 694) on a encore affecté de ne retenir aucune des Condamnations cydevant prononcées, que de cette maniere le Magistrat de Strasbourg auroit trouvé le Secret de faire executer en dernier ressort des Jugemens qui ne Seroient jamais Signiffiés. Qu’il n’a jamais ete dit que dans le tems qu’une partie Condamnée Se pourvoyoit à und Cour Souveraine le Juge Subalterne et dont est appel, joindra à l’execution de Son Jugement Sous peine de desobeissance, qu’il importe au Suppliant d’avoir Copie des pieces dont il est question, que le refus que font les deux greffiers de luy delivrer ne tend qu’à luy interdire la liberté de pouvoir Se pourvoir, que Si une pareille Conduite etoit authorisée, les sujets du Roy ne pourroient plus relever d’autres appels, que Ceux pour lesquels il plairoit au Magistrat permettre à Ses greffiers de delivrer des Extraits, que des Parties injustement opprimées et Condamnées (p. 695) Se verroient empechées de poursuivre une voye que le Souverain authorise, que pour avoir ces memes pieces, ne Sçauroit s’addresser au Magistrat qui est Sa partie adverse, et la Seule qui luy reste à faire intimer Sur son appel, lequel il fera Connoitre dans la Suitte ne pouvoir ressortir et etre relevé qu’a notre dit Conseil meme, qu’enfin ce n’est point par des procedés aussy injustes et violents qu’on perd un Gentilhomme d’honneur et de Bien, Il se trouve dans la necessité de recourir à l’authorité de notre Conseil. A ces causes requeroit, vü l’exposé de la requeste et les pieces jointes, et notament le decret du grand Senat du Treizieme de ce mois, Signiffié le meme jour, il luy plut ordonner que dans trois jours pour tout delais les Greffiers des Chambres des XV. et XXI. du Magistrat de Strasbourg Seront tenus de delivrer au Suppliant (p. 696) moyennant Salaires, Copies Collationnées des pieces mentionnées dans les actes à eux Signiffiés le neufieme du present mois, à quoy faire Contraints par toutes voyes deües et raisonnables, meme par Corps laditte Requete Signée Du Bois, procureur du Suppliant.
Conclusions de notre Procureur General, ouy le rapport de Notre amé et feal Messire François Richard Holdt Conseiller, Doyen, et tout Consideré, Notre dit Conseil, faisant droit sur la requete, a ordonné et ordonne, que dans trois jours pour tout delais les Greffiers des Chambres des quinze et vingt un, du Magistrat de Strasbourg Seront tenus de delivrer au Suppliant moyennant Salaires, Copies Collationnées des pieces mentionnées dans les actes à eux Signiffiés le neufieme du present mois, à quoy faire Contraints par toutes voyes deües (p. 697) et raisonables. Sy te mandons de faire pour l’execution du present arrest tous exploits et actes de Justice requis et necessaires, de ce faire te donnons pouvoir. Donné à Colmar en la premiere Chambre de Notre Conseil Souverain d’Alsace le dix neufieme Septembre mil sept Cent quarante et un, et de notre Regne le vingt Septieme. Collationné husson avec paraphe, par le Conseil Signé Priqueler avec grille et Paraphe. Scellé le vingtieme 7.bre 1741. Signé Priqueler avec paraphe.
L’an mil sept Cent quarante un le vingt deuxieme du mois de Septembre apres midy, En vertu d’un arrest rendu par Nos seigneurs du Conseil Souverain d’Alsace, Collationné, Controllé, visé et Scellé en bonne et deüe forme, et par le Conseil Signé Priqueler (…)
(p. 698) Je Jacques Obeliane, huissier Sergent royal immatriculé au Conseil Souverain D’alsace resident aud. Strasbourg, grande rüe, paroisse St Pierre le vieux, Sousigné me suis exprés transporté en la Maison de M° Carol greffier de la Chambre des vingt un dud. (p. 699) Magistrat, parlant aud. Me. Carol je luy ay bien deuement montré et signifié ledit arrest (…)

(p. 700) Montag den 25. 7.bris 1741 – Handlung H. XXI. von Böckel betreffend.
In gegenwärtiger Session ist H. XXI. von Böckel, obwohlen dessen nahmen von mir dem XIII. Secretario aus dem Büchlein nicht abgeleßen auch von dem Rentmeister ihme das Præsentz geld gegeben worden, mit verachtung der wider selbigen so wohl beÿ den Hh. Fünfzehn als Hh. dreÿzehn und E. E. Großen Rath ergangene Bescheiden, abermahl erschienen, und hat, nach geschehener ablesung des Costen zeduls, weilen der Regirende H. Stättmeister ihne in (p. 701) der umbfrag übergangen, ein undt anderes vorgebracht, anbeÿ mich den XIII Secretarium, solches in das Protocoll einzutragen, wogegen aber Edelgedachter H. Stättmeister erwidert, daß keiner von Meinen Herren in particulari einen ieweilegen actuarium vermögen könne, etwas, so derselbe proponirt, in das Protocoll einzutragen, sondern es müste solches von dem gantzen Dycasterio verordnet werden, derowegen vorläuffig zu deliberiren, ob deßen Requisition platz haben, und dero folg das ienige, was Er vorgetragen, enregistrirt werden solle oder nicht ?
Hierauff ist, nach dessen abtritt Und (p. 702) H. advocaten Hold und H. Consulenten Lautz angehörten votis, die umbfrag gehalten, und vermittelst derselben, auff Anspruch H. Stättmeister von Weitersheim per maiora Erkannt worden, daß das ieniger, was H. XXI. von Böckel gesagt /:der von ihm gethanen requisition solches zu verzeichnen ohngeachtet:/ in das Protocoll nicht eingetragen werden solle.

(p. 867) Donnerstag den 4. Januarÿ 1742 – Ein Bescheid den H. XXI. Von Böckel betreffend.
Gleich anfänglich beÿ dieser Session sagte Herr von Bock alß Regirender H. Stättmeister, es habe der Regirende H. Ammeister ihne ersucht, den H. von Böckel der sich abermahlen in seinem Sitz wider eingefunden hatte, in der umbfang nicht anzusprechen, er wäre aber nicht gesinnt, solches zu thun, wegen des ergangenem (p. 868) arrest d’Evocation, indem Er vermeine, daß krafft desselben, und bis zur decision dieser Sach der H. von Böckel seine functiones verrichten könne.
Hierauff wurde zu Deliberation über diesen punct geschritten.
H. advocat Hold opinirte, Es wäre dem ertheilten arrest d’Evocation gebührender respect zu bezeügen, und weilen beÿ der Quæstion, ob rebus Sic Stantibus, der H. von Böckel in seinen Ambts functionen verbleiben könne oder nicht ? Rationes pro et contra sich hervorthun, halte Er dafür, daß eine decision hierüber von hoff zu begehren, indessen aber derselbe in der umbfrag anzusprechen seÿe, iedoch mit angehenckter außdrucklicher Protestation, daß solches ohne præiuditz des wider ihn ergangenen bescheids, und ohne einigen abbruch Meiner Herren Rechten und Juridiction geschehe, durch welches Mittel E. Löbl. Magistrats Jura in Salvo verbleiben.
(p. 869) H. Consulent Lautz, nachdem Er alles, was bißhero wegen des H. von Böckel vorgegangen, und wider ihn vorgenommen worden, summarie wiederholt, votirte, der König hätte dieses geschaffts Connoissance an sich und Seinen Staats Rath durch dem ertheilten arrest d’Evocation gezogen, darinnen aber werde die Vollziehung des ergangenen Bescheids nicht suspendirt, Es seÿe zwar wahr, quod pendente appellatione nihil sit innovandum, und daß durch selbs die Sachen in den Stand, wie sie zuvor gewesen, gesetzt werden, dieser Regul aber habe ihre abfäll, wie dann in appellationen von Saisies, sothane Saisies dadurch nicht auffgehoben werden, Ingleichen wann in Sachen die Policeÿ oder Disciplin betreffend appelirt wird, die appellationes deren darinnen ergangene rurtheln Execution nicht verhinderen. Beÿ so gehaltene sachen gehe seiner meinung dahin, daß Ein Löbl. Magistrat, was Er deßfalls gethan, (p. 870) kräfftig sousteniren, den gemelten arrest, wann er auch schon etwas dubioß wäre, auff das favorableste vor sich interpretiren, mithin verordnen sollte, daß der H. von Böckel in der umbfrag nicht anzusprechen seÿe, umb so da mehr, alß gestern beÿ Ghh. denen Dreÿzehn Erkannt worden, daß an Hoff sollte geschrieben, und daselbst ein Verbott an H. von Böckel, die Pfaltz nicht zu betretten außgebetten werden, und Meiner Herren, wann Sie anietzo dessen votum zulassen thäten, schnur strack wider dieses Conclusum handlen, und Selbigen in den stand, in welchen Er ante Sententiam gewesen, herstellen würden.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius ließ sich vernehmen, Meine Herren werden nicht zweifflen wollen, daß Sie vorstehender burgerlichen Freÿheiten und Privilegien seÿen und solche beneben deren Ordnungen auff alle weiß ohngekränckt zu erhalten durch (p. 871) ihre abgeschworene eÿde sich verpflichtet haben, auch davon nicht abweichen können, die Sachen, welche die Policeÿ und Disciplin betreffen, wären Fori Interim und also beschaffen, daß krafft der Capitulation und verschiedener arrests du Conseil d’Estat, Ein Löbl. Magistrat darinnen zu sprechen eine ohnumbschränckte macht hat, und, wann in ein und andern gelegenheiten etwas wider die Königliche Authorität vorgehen, oder gemeiner Statt Rechten und Privilegien angegriffen würden, wolte Er alß der Mann des Königs das erstere nachdrucklich anden, und die letztere mit allem eiffer unterstützen, durch den significirten arrest d’Evocation habe Ihro Maÿestät dem Conseil Superieur d’Alsace die Connoissance dessen was gegen den H. von Böckel vorgenommen worden, entzogen, und sich solche (p. 872) reservirt, wobey werde untersucht werden, nicht ob ein Löbl. Magistrat in factis, die disciplin betreffend, ohne appel zu urtheln das recht habe ? alß welches ohne zweiffel, wie Er allzeit behaubtet, sondern ob derselbe in solchen nach deren Statuten und Ordnungen geurtheilt habe. Halte demnach dafür, daß der H. von Böckel, weilen Er den ergangenen Bescheid, welcher als Res Judicata anzusehen ist, keine parition geleistet, fünf bis sechs wochen sich absentirt hat, und durch den ertheilten arrest d’Evocation nicht in integrum restituirt worden, pro absente, deme die Pfaltz zu betretten verbotten, gehalten, ihme weder Sitz noch Stimm beÿ Meinen Herren gestattet, und folglichen in der umbfrag nicht angesprochen werden könne noch solle.
H. Stättmeister von Hürtigheim votirte, das weilen berichteter maßen die H. Dreÿzehn nach hoff geschriben, zu forderst die Andtwort zu erwarten seÿe. H. Stättmeister von Müllenheim war durchaus des Herrn Prætoris regÿ meinung, und wurde demselben außer 8 biß 9 Stimmen deren theils dem H. Stättmeister von Hürtigheim theils dem H. ad. Hold beÿfielen, unanimiter gefolgt.

1742 Conseillers et XXI (1 R 225)

(p. 19) Freytag den 12. Januarÿ 1742 – Schreiben des M. le Marquis de Breteuil den H. von Böckel betreffend
à Versailles le 2 janvier 1742
Messieurs,
Vous avez veu par l’arrest, que je Vous ay envoyé, que le Roy touiours attentif à vous maintenir dans vos Privileges a bien voulu oster au Conseil d’Alsace (p. 20) et se reserver la connoissance de ce qui s’estoit passé à votre assemblée de la part du Sr. Böckel, comme sa Majesté n’a pas iugé à propos de Suspendre l’execution de Vostre jugement, S’il veut rentrer dans ses fonctions, il doit Sans difficulté remplir les Conditions, que Vous luy avez prescrites. Je suis
Messieurs,
Vostre très humble et obeissant serviteur Signé De Breteuil

(p. 449) Montag den 10. Septembris 1742 – Ein arrest du Conseil d’Etat krafft wessen H. XXI. von Böckel in seiner voriger functiones und Platz restablirt, wird in das Protocoll eingetragen und dessen Execution erkannt
Ego der XIII. Secretarius referirte, es habe Jacques Obeliane huissier Sergent royal immatriculé au Conseil Souverain d’alsace allhier wohnhaft mir den 7. hujus einen beÿ dem Conseil d’Estat du Roy den 4. iüngst verwichenen monaths augusti ergangenen und den Herrn XXI Frantz (p. 450) Jacob Christian Böckel von Böcklinsau betreffenden arrest sambt angthenckter Commission au Grand Sceau Sub eodem dato Significirt, ich hätte mich gleichbalden zu Ihro Excellentz Herrn Prætorem Regium verfüeget, selbigen diesen in Copia empfangenen arrest beneben der Commission gewießen, und von Ihme den befehl erhalten, es beÿ Mghh. zu proponiren, diesen morgen aber, da ich zu Hh. Räth und XXI. gegangen, hat erst besagter H. XXI. von Böckel, welcher in der großen Raths Stuben war, mir gemelten arrest und Commission in originali zugestellt, umb ihn Meinen herren, wann Sie es verlangten, abzuleßen, worüber der Verordnung erwarte. Alß nun hierauff die ablesung beliebt und von mir Vorgenommen worden, hat sich daraus ergeben, daß Ihro (p. 451) Maÿestät, indeme Sie allergenädigst intentionirt durch dero hohe authorität die Strittigkeiten, zu welchen obstehendes geschäfft anlaß gegeben, abzuthun, und die Einigkeit und gute verständnuß unter denen gliedern des Magistrats beneben der zu beförderung der dienst und nutzen der Statt Straßburg nöthigen Subordination auffrecht zu erhalten, mehrgemelten herrn Böckels von Böcklinßau in einem Ihro præsentirten und von ihm unterschriebenen Memoire enthaltener Erklärung verzeichnen lassen, krafft welcher derselbe versichert, daß er in der Zeit einem hiesigen Löbl. Magistrat mit aller hochachtung und respect zugethan gewesen, behaubtend, daß Er niemahlen den Vorsatz gehabt iemand zu apostrophiren, zu schmähen (p. 452) oder zu beleiden, und das, wann Er sich des worts ungerechtigkeit bedient, da er seine meinung in dem geschäfft, worüber zu deliberiren war, eröffnet, Er nichts anders sagen wollen, alß daß er glaubte eine ungerechtigkeit zu begehren, wann Er seine stimme dem herrn von Bock zu der durch den Tod des H. Stättmeisters von Berstätt vacirende Landtpflegereÿ des Ambts Waßlenheim nicht geben thäte, alß welcher H. von Bock, seinen bißherigen dienst ohngeachtet, noch keine Landpflegereÿ habe, und dero halben erachtete, daß Er selbigen seine Stimme geben solte, in der persuasion, Mann könnte ihm solche nicht abschlagen ohne ungerechtigkeit, welche der Magistrat gegen denselben nicht würde begehen wollen. Folglichen Ihro Maÿestät befohlen habe und befehle, daß angeregter H. Böckel von (p. 452) Böcklinßau ferners die Stelle eines Assessoris beÿ Herren Räth und XXI. vertretten, Sitz und Stimm daselbst habe, wie Er solch vor der Hh. Fünfzehn am 4. 7bris iüngst verwichenem iahrs ertheilten Bescheid, und was Selbigen nachgefolgt, gehabt, auch dessen nahmen, im fall er aus dem Büchlein der Regiments glieder außgethan worden, in krafft gegenwärtigen arrest ohne anstand wider darin gesetzt, und sothaner Arrest so wohl in der Hh. fünfzehen als Räth und Ein und zwantzig Protocolla eingetragen werden solle.
Der Hh. Advocaten und des H. Consulenten Vota gingen dahin, daß obschon, wann zuweilen arrests du Conseil d’Estat ergiengen, Ihro Maÿestät, im fall ein oder andere Parthey aus erheblichen ursachen sich (p. 453) dadurch gravirt befindete, selbiger unterthanigste Remonstrationes wider dessen Execution zu machen, allergnädigst erlaubte, So wäre doch solches mittel in gegenwärtigen Casu nicht zu ergreiffen, sondern vielmehr den abgelesenen arrest gehorsambst nachzukommen in deme Selbiger als wohl verfaßt, daß nichts darinnen befindlich, so wider gemeiner Statt Jura und durch die Capitulation bestättigte Privilegia wäre, ja Solcher vielmehr zu erhaltung Eines Löbl. Magistrats Authorität, Stifftung der einigkeit und manutenentz der Subordination gerichte.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius sagte, Meine Herren hätten den abgelesene arrest mit gehorsamster Veneration angehört, und aus dessen innhalt vernommen, (p. 453) das 1° Ihro Maÿestät, nachdeme Sie dem Conseil zu Colmar dieses die Disciplin unter hiesigen Regiments Gliedern betreffende und Ihm nicht zukommende geschäfft entzogen, zu widerherstellung der zu beförderung dero dienst und gemeiner Statt Wohlfahrt nöthigen einigkeit und erforderlichen Subordination, solchen allergnädigst ergehen lassen, 2° die von dem H. von Böckel in seinem dem König præsentirten Memoire enthaltene umbständliche erklärung vor eine dem wider ihn ergangenen Bescheid der Herren Fünfzehn geleistete parition zu halten und 3° Sothaner arrest Eines Löbl. Magistrats Ehr, Ansehen, Jurisdiction Rechten und Privilegien auffrecht erhaltet, derowegen derselbe von Wort zu Wort sambt der (p. 453) angefügten Commission in die Protocolla der Hh. Räth und Ein und Zwantzig und der Hh. Fünfzehn einzutragen und in allen stucken punctualiter zu exequiren seÿn werde.
Hierauff ist vermittest gehaltener umbfrag Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, mithin Erkandt worden, daß der H. XXI. Frantz Jacob Christian Böckel von Böcklinßau beÿ Eines Löbl. Magistrats Versammlungen Sitz und Stimm haben sollte, wie Er Sie vor dem von denen Hh. Fünfzehn den 4. 7bris 1741 ertheilten Bescheid, und was selbigen nachgefolgt, gehabt, dessen nahmen widerumb in das Regiments Büchlein gesetzt, und der solches verordnende Arrest du Conseil d’Estat in der Hh. Räth und XXI und der Hh. XV Protocolla verbotenus eingetragen werden solle.
Folgt der arrest

(p. 453 bis) Extrait des Registres du Conseil d’estat du Roy
Veû par le Roy en Son Conseil l’arrest rendu en Iceluy, Sa Maiesté y estant, le 4. X.bre 1741. par lequel Sa Maiesté auroit pour les causes y contenües Evoqué a Soy et à Son Conseil l’appel interietté par le Sr. Bockel de Bocklinsau gentilhomme de la Noblesse Immediate de la Basse Alsace, et assesseur de la Chambre des vingt et un du Magistrat de la Ville de Strasbourg par son acte du 9° 7.bre precedent, ensemble La demande par luy faite aud. Conseil Superieur d’alsace par sa requeste inserée dans l’arrest dud. Conseil Superieur du 20 du mesme mois de 7.bre portant que dans trois Jours pour tout delay, les greffiers des Chambres des Quinze et Vingt et un du Magistrat de Strasbourg seroient tenus de livrer audit Bockel de Bocklinsau, moyennant Salaires, les Copies Collationnées des Pieces mentionnées dans les (p. 454) actes à eux signifiés le 9 dud. mois de 7.bre, Sa Maiesté defendant très expressement aux Parties de se pourvoir ny faire poursuites et procedures, pour raison de ce, circonstances et dependances ailleurs que par devant sa Majesté et au Conseil Superieur d’Alsace d’en connoistre à peine de nullité, cassation de procedure, depens dommages et interests, les Significations dud. arrest du Conseil d’Estat dud. iour 4. 7.bre 1741. faites de l’ordre et exprés commandement de Sa Majesté le 23. dud. mois de decembre aud. Sr. Bockel de Bocklinsau et au Preteur, Consuls et Magistrats de Strasbourg au domicile du Sr. Carol greffier de la Chambre des quinze et de Celle des vingt et un dudit Magistrat, et au Sr. Jean Lefesvre Greffier en Chef du Conseil Superieur d’Alsace le troisieme Janvier de la presente année 1742. La sentence rendüe par la Chambre des Quinze du Magistrat de Strasbourg le 4. (p. 455) dud. mois de Sept. 1741. pour raison du fait, dont etoit question, par laquelle, adoptant l’avis de ses deputés, Elle avoit ordonné en premier lieu que led. Sr. de Bockel Seroit tenu de presenter incessamment à la Chambre des vingt et un une Requete conceüe en termes convenables, pour y demander pardon et declarer Son repentir de S’etre Servy en opinant des termes d’iniustice, avec promesse de ne point S’ecarter à l’avenir du respect, qu’il devoit au Magistrat et au Preteur Royal comme aussy de se conformer ponctuellement aux ordonnances municipales, et que iusqu’à ce qu’il eut Satisfait à cette decision, il ne pourroit prendre Seance au Magistrat. En second lieu, qu’à l’egard de ses Creanciers, Il auroit six mois pour s’arranger avec eux, qu’avant de notifier cette Sentence, lad. Chambre des Quinze en auroit fait part à Celle des Vingt et un, qui l’auroit fait (p. 456) inserer dans ses Registres, de mesme qu’une protestation, que led. Sr. Bockel /:interpellé de se retirer de cette Chambre:/ venoit d’y laisser, protestation, par laquelle il se deffendoit de toute intention d’iniure au Magistrat.
Veu pareillement le memoire presenté à Sa Majesté en Son Conseil par led. Sr. Bockel de Bocklinsau, par lequel il assure avoir touiours eté attaché par des liens d’estime et de respect au Magistrat de Strasbourg, dont il a l’honneur d’estre membre, protestant et declarant en conscïence et foy de Gentilhomme et d’homme d’honneur, que Son intention n’a iamais esté d’apostropher, iniurier ou offenser personne ; Que S’il S’est Servi du terme d’iniustice en opinant dans l’affaire Sur laquelle il S’agissoit de deliberer, il n’a pretendu dire autre chose, Sinon qu’il croiroit commettre une iniustice, (p. 457) S’il ne donnoit pas sa voix au Sr. de Bock pour la Charge de Directeur du Bailliage de Wasselonne, vacante par la mort du S. Berstätt ancien Stättmeistre, qui malgré ses Services n’avoit encore la Direction d’aucun Bailliage, Et qu’il croyoit par cette raison devoir luy donner Son Suffrage pour cette place, pensant qu’on ne pouvoit la luy refuser Sans iniustice, que la Compagnie ne voudroit luy faire, Et Sa Majesté voulant terminer par Son authorité les dissensions auxquelles l’affaire cy devant a donné lieu, et maintenir l’union et la bonne intelligence entre les membres dud. Magistrat avec la Subordination necessaire pour le bien de son Service et celuy de la Ville de Strasbourg, ouy le rapport et tout Consideré Sa Maiesté estant en Son Conseil a donné acte au Sr. Bockel de Bocklinsau de la Declaration (p. 458) portée par le Memoire Signé de luy, par lequel il assure avoir touiours eté attaché par des liens d’estime et de respect au Magistrat de Strasbourg, Declarant que Son intention n’a iamais eté d’apostropher, iniurier ny offenser personne, Et que S’il s’est Servy du terme d’iniustice en opinant dans l’affaire Sur laquelle il S’agissoit de deliberer, il n’a pretendu dire autre chose, Sinon qu’il croiroit commettre une iniustice, S’il ne donnoit pas sa voix au Sr. de Bock pour la Charge de Directeur du Bailliage de Wasselonne vacante par la mort du S. Berstätt ancien Stättmeistre, lequel Sr. de Bock malgré Ses Services n’avoit encor la Direction d’aucun Bailliage, et qu’il croyoit par cette raison devoir luy donner Son Suffrage pour cette place, pensant qu’on ne pouvoit la luy refuser Sans une iniustice, que la Compagnie ne voudroit luy faire.
(p. 459) Et en consequence Sa Majesté a ordonné et ordonne, que led. Sr. Bockel de Bocklinsau continuera de remplir la place d’Assesseur en la Chambre des vingt et un dudit Magistrat, et d’y avoir Seance et voix deliberative, comme avant la Sentence de la Chambre des Quinze dud. iour quatre Septembre de lad. année derniere, et tout ce qui s’ensuivy. Et en cas que Son nom ayt eté rayé Sur la liste des Membres dud. Magistrat, il y Sera retably Sans difficulté, en vertu du present arrest, lequel Sera transcrit dans les Registres ou Protocoles tant de la Chambre des Quinze que de Celle des vingt et un dud. Magistrat fait au Conseil d’Estat du Roy, Sa Majesté y etant, Tenu à Versailles le quatrieme iour d’aoust mille Sept Cens quarande deux ./. Signé De Breteuil

Louis par la Grace de Dieu Roy de france (p. 460) et de Navarre, à nos chers et bien amez les Preteur Consuls et Magistrats de nôtre Ville de Strasbourg Salut. Nous vous mandons et ordonnons par ces presentes Signées de notre main, que Vous ayez a vous conformer à l’arrest cy attaché Sous le contrescel de nôtre Chancellerie ce iourd’huy rendu en notre Conseil d’Etat, Nous y estant, et le Contenu audit arrest Suivre, executer et faire executer Selon Sa forme et teneur et iceluy faire transcrire dans les Registres ou Protocoles tant de Votre Chambre des Quinze que de Celle des vingt un, Le tout Sans difficulté, Car tel est notre plaisir.
Donné à Versailles la quatriéme iour d’aoust, l’an de grace mil Sept Cens quarante deux, et de notre Regne le vingt Septieme. Signé Louis, et plus bas Par le Roy, Signé De Breteuil, et Scellé du Grand Sceau Sur Cire iaune.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.