Jacques Antoine Denoyé, organiste, et (1743) Marie Elisabeth Wurm – catholiques
(1) Pierre Humbert Denoyé, aubergiste puis rémouleur, et (1712) Marie Anne Weiss – catholiques, manants
(2) Jacques Antoine Denoyé, organiste, et (1743) Marie Elisabeth Wurm – catholiques, bourgeois
Pierre Humbert Denoyé, originaire de Samoëns en Savoie, épouse en 1712 à Andlau Marie Anne Weiss, originaire de Hitzkirch au canton de Lucerne. Il est aubergiste aux Trois Montagnes à Mittelbergheim près de Barr quand il fait baptiser son fils Jacques Antoine dans l’église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg en 1715. Il semble que ce soit son seul enfant. Il s’installe ensuite à Strasbourg où il sera manant. L’acte des Quinze de 1745 indique qu’il exerce le métier de rémouleur depuis vingt-trois ans, c’est-à-dire depuis environ 1722. Les maîtres couteliers font saisir en 1743 sa meule de rémouleur qui lui sera restituée mais dont il lui sera interdit de se servir. Un procès l’oppose à d’autres rémouleurs en 1745 alors qu’il se fait assister d’un compagnon en contrevenant aux règlements. Les Quinze l’autorisent à se faire aider dans son travail parce qu’il a mauvaise vue. Il meurt en 1748.
Son fils Jacques Antoine Denoyé, organiste, épouse en 1743 Marie Elisabeth Wurm, fille d’un apprêteur de tabac, devient bourgeois et s’inscrit à la tribu de la Mauresse. D’abord organiste à Saint-Pierre-le-Vieux, il devient maître de chapelle à la Cathédrale. Il habite près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux une maison que lui loue un chanoine. Il se noie en 1749 à la Plaine des Bouchers dans le Rhin tortu. Il délaisse cinq enfants dont deux vivent toujours en 1778 à la mort de Marie Elisabeth Wurm qui habite depuis son veuvage le Linsenmeyerhoff, fabrique de tabac Cossa dont son père est contremaître. Comme le fils François Antoine, secrétaire à la cour de Saxe-Cobourg, renonce à la succession, sa sœur Marie Barbe Denoyer devient seule héritière.
Jacques Antoine Denoyé a composé une Messe à grand chœur et symphonie, datée de 1758, que le musicologue Jean-Luc Gester a découverte à la Bibliothèque royale de Stockholm.
Signatures de Jacques Antoine Denoyé, Pierre Humbert Denoyé et Marie Elisabeth Wurm
au bas du contrat de mariage passé en octobre 1742
Pierre Humbert Denoyé, originaire de Samoëns en Savoie, épouse à Andlau Marie Anne Blanck, dite ensuite Weiss, originaire de Hitzkirch au canton de Lucerne (voir l’acte de baptême, quoique le mariage mentionne aussi une originaire savoyarde, Blanck représente une traduction de Weiss)
Mariage, Andlau Saint-André (cath. p. 45)
Hodie 26 Junÿ A° 1712 (…) matrimonialiter coniuncti sunt honestus adolescens petrus Hubertus de Nouÿez Francisci de nouyez civis in samoint in savoia filius et pudica virgo Mariana Blanckin honesti petri Blanck ex Savoia filia (signé) pier dunoye , + signum sponsæ (i 28)
(Samoëns, Haute-Savoie – Hitzkirch, canton de Lucerne distr. de Hochdorf)
Pierre Denoyé, aubergiste aux Trois Montagnes à Mittelbergheim près de Barr, et Marie Anne Weiss font baptiser leur fils Jacques Antoine dans l’église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Il semble que ce soit leur seul enfant.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 266)
Die 4 Mensis aprilis Anni 1715 natus est Jacobus Antonius ac filis legitimus Petri du Noyé Cauponis Sub signo ad tres montes in Mittellbergen et Mariæ annæ Weissin de hitzkirch in Helvetia fuit baptizatus die 16. eiustem Mensis. Leuantes fuerunt Prænobilis ac ornatus dnus Joannes Jacobus de Millheim Tabacensis ac Nobilis dominicella Maria ludovica de zorn de Buelach qui mecum subscripserunt (signé) pier dunoijer, ioannes jacobus de Müllenheim, m Louise Zorn de boulach
Jean Beauvalet loue au rémouleur Pierre Denoyé sa maison sise rue des Drapiers le 17 octobre 1720.
Pierre Denoyer a porté plainte contre les maîtres couteliers qui ont saisi en avril sa meule de rémouleur et ses autres outils en l’empêchant de gagner sa vie. Il demande qu’on lui restitue ses outils et qu’on le dédommage. Les couteliers répondent qu’il ne peut demander davantage que Jean Bleau dont l’affaire est comparable. Les Quinze décident que les outils seront restituées à leurs propriétaires auxquels on remboursera les frais mais leur interdit sous peine d’amende de se servir de leurs outils, que ce soit dans la rue ou dans des maisons.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(p. 455) Sambstag den 31. Augusti 1743 – Bescheid. In Sachen Pierre de Noyer des Schirmers und Schleiffers Klägern, ane einem, entgegen und Wider E.E Meisterschafft der Kurtz Meßerschmid, beklagte, am andern theil, Auff eingeführte Klag daß der beklagte Ihme Kläger, ein großes Schleiffrad in dem Aprili jüngst weggenommen sambt dem Geschirr, mit Underthger Bitt Zu erkennen, daß der Ober Meister erstgemelter Meisterschafft Ihme, Klägern, das weggenommene Schleiffgeschirr womit er sich ernehren müße, beÿ Sonnenschein extradiren, und alle unkosten, Schaden und jnteresse ersetzen solle. Der beklagten beÿ erkander und beseßenen Conferenz darüber gethane Verantwortung, junct. petito dem Gegner des Ihme durch den Regirenden Herrn Ammeister Saisirte Rad zu confisciren, und Ihne in alle unkosten und Versaumnuß Zu condemniren. Replicas, daß Er, Kläger mehr nicht Verlange alß was dem Jean Bleau auch erlaubt seÿe, und wann diesem das Große Raad wieder gelegt werde, Er das seinige auch weg thun wolte, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Herr Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, solle Vor dieses mahl dem Kläger das Saisirte Große Rad, gegen Erlag der unkosten, restituirt Werden. Ubrigens aber und demselben, so wohl als auch dem Jean Bleau, sich sothanen Großen Radts weder in Häußern noch auff denen Gaßen Zu bedienen, beÿ Zehen pfundt straff Verbotten.
Les rémouleurs se plaignent que Pierre Denoyer, lui aussi rémouleur et manant, a un compagnon, ce qui lui est interdit par les règlements. Les plaignants demandent qu’il leur soit aussi permis d’avoir un compagnon si Denoyé est autorisé d’en avoir un. Les couteliers rendent une décision d’après laquelle Denoyé doit immédiatement renvoyer son compagnon. Pierre Denoyé déclare qu’il exerce seul son métier depuis 23 ans et qu’il a maintenant besoin d’aide parce qu’il n’a plus bonne vue. Il produit à l’appui le certificat d’un chirurgien. Les Quinze l’autorisent à avoir un compagnon dans la mesure où tous deux travaillent toujours ensemble.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 460) Sambstag d. 21. Aug. 1745. Römer noe. Pierre de Noyer c. Jean Baptiste Brun et Cons. erhohlt der von 27. Junÿ jüngst jnterponirte Appellation Bitt umb Deput. et facta Relat. zu erkennen daß weil Appellant alt und ohnvermögend Ihme der Gesell Zu Zulaßen seÿ. Ref. Exp. Christ. bitt Deput. Erk. Deput. willfahrt.
(p. 526) Sambstag d. 11. Sept. 1745. Pierre de Noyer c. Jean Baptiste Brun et Cons. – Obere Handwerck herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus referiren daß Pierre de Noyer der Schirmer und Scherschleiffer allhier den 17. Julÿ jüngst durch Jean Baptiste Brun den Scherschleiffer und etliche andere Scheerschleiffer beÿ E.E. Meisterschafft der Kurtz Meßerschmid angeklagt worden, daß er einen Gesellen halte, welches wieder Ordnung, wann es Ihme erlaubt so wollen sie auch gesellen halten. Worauff erkandt, solle De Noyer von stund an seinen Gesellen fort schicken. Welchen bescheid Er De Noyer den 28. Ejusd. contra ged. Jean Baptiste Brun et cons. die Scheerschleiffer beÿ Mghh. Vorgelesen, davon an dieselbe appellirt, und Hernach umb Deput. gebetten, et facta Relatione Zu erkennen, daß weil appellant alt und ohnvermögend, Ihme der Gesell Zu Zulaßen seÿe Ref. Expensis. Auff welches die Appellaten auch umb Depp. gebetten, welche sofort und beseßen worden, da der Appellant beÿgesetzt, er seÿe schon 23. Jahr hier so lang er das guthe gesucht gehabt, hätte er ohne Gesell gearbeitet, nunmehr aber da er auch Vermittelst der brill nicht mehr sehe, seÿe er gezwungen einen Gesell zu halten. Auff welches die beeden Appellaten Geantwortet, der Gegner sehe so wohl, daß er in dem stand die rasoirs zu repariren. Auff welches man davor gehalten daß Gegner ref. Exp. abzuweisen, allein da er durch ein Von H. Ziegenhaben außgesteltes attestat, so er diesen morgen producirt und nun abgeleßen worden seinen elenden Zustand besteen, so stehe Zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erkand, wird dem Imploranten der gesell erlaubt jedoch daß Er nicht neben diesem Gesellen arbeite.
(p. 578) Sambstag d. 18. Sept. 1745. Bescheid. – In sachen Pierre Des Noyer des Schirmers und Scheer Schleiffers, Appellanten, en einem, entgegen und Wieder Jean Baptiste Brun und Jean Baptiste Rachel, auch den Scheerschleiffer, Appellaten, am andern theil. Auff producirten Handwercks bescheid, so den 17. Julÿ jüngsthin beÿ E.E. Meisterschafft der Kurtz Meßerschmid ergangen, und besag Welches erkandt worden, Solle Des Noyer, von stund an, seinen Gesellen fortschicken. eingeführte Appellations Klag, juncto petito Deputation, et facta Relatione Zu erkennen, daß weil Appellant alt und ohnvermögend, Ihme der Gesell Zu Zulaßen seÿe Ref. Expensis. Der Appellaten beÿ bewilligter und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung und all übriges angehörte Vor: und Anbringen Ist, der Hh. Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird Zwahr dem Appellanten der Gesell erlaubt, jedoch daß Er nicht neben diesem Gesellen arbeite.
Pierre Denoyé meurt cinquantenaire en 1748
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 195)
Anno domini 1748 die 11 mensis Januarii Mortuus est petrus denoÿe civis ætatis suæ quinquaginta aliquot annorum Maritus annæ mariæ Weissin (…) die duodecima eiusdem Mensis et anni in Cœmetenio Sancti galli sepultus est præsentibus testibus antonio desnoÿe defuncti filio
La veuve de Pierre Denoyer est en litige avec les couteliers
1748, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 31, mutilée) [-]nd nôe weÿl. Pierre Denoyers des Scheeren Schleiffers hinterl. wittib Ca. E.E. Meisterschafft der Kurtzmeßerschmidt Obermeister, prod. memor: und bitten, mit beÿl. Lit. A. und will ad proximam dazu Verkunden laßen. Erk. ad acta.
L’organiste Jacques Antoine Denoyé, fils du rémouleur Pierre Humbert Denoyé et d’Anne Weiss, épouse en 1743 Marie Elisabeth Wurm, fille de l’apprêteur de tabac Jean François Wurm et de Marie Madeleine Sarger : contrat de mariage, célébration à l’église conventuelle Sainte-Madeleine
1742 (20. 8.bris), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 126
(Eheberedung) persönlich erschienen, Herr Jacobus Anthonius Denoyé, der ledige Organist, Pierre Humbert Denoyé, des Schleiffers und Schirmers allhier mit Fr. Maria Anna gebohrner Weißin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter mit beÿstand gedachten seines Vatters ane einem,
So dann Jungfrau Maria Elisabetha Wurmin, Hn. Johann Frantz Wurmen, des Tabackbereiters und burgers allhier mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Sargerin ehelich erzeugte tochter, mit assistentz gedachten Ihres Vatters als hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 20.te Octobris Anno 1746 [unterzeichnet] Jaque antoine Denoyé als hochzeiter, pier humber dunoyé, Maria Elisabeths Wurmin las hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 143)
Hodie 28 mensis octobris anni 1742 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ sancti Monialium ad Sanctam Margaritam in gratia et benevolentia Coniuncti sunt honestis adolescens jacobus antonius desnoÿer organista ecclesiæ collegiatæ ad sanctum petrum Juniorem huiatis filius legitimus honesti petri denoÿer civis et mariæ annæ weissin conjugum et pudica virgo Maria Elisabetha Wurmin Joannis Francisci wurm ciuis et Mariæ Magdalenæ Sargerin filia legitima, præsentibus testibus dominis Claudio tourny Mercatore, Caspare hirstel, petro denoÿer sponsi pater, Francisco wurm sponsæ patre (signé) Jacque antoine Denoyé, Elisabeths Wurmin, piere humbert denoije, Johann Frantz Wurm
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Vins
1742 (22. X.bris), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 310) n° 263
Inventarium über Herrn Jacob Anthon Denoyé des Organisten und Frauen Maria Elisabetha gebohrner Wurmin, beeder Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – einander in ihrem vor Kürzer zeit mit einander angetrettenen Ehestand Krafft deroselben den 20. 8.bris jüngst vor mir Notario errichteter Eheberedung vor ohnverändert zugebracht – So beschehen in der königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth Hn. Johann Frantz Wurm des Tabackbereiters und burgers allhier der Ehefrauen Leiblichen Vatters und hierzu erbettenen beistandt den 22.ten Xbris A° 1742
In einer ane dem alten Weinmarckt gelegener dißorts lehnungsweiß bewohnenden behaußung ist befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, (…) 1. neü nußb. Clavecin mit 2. Clavieren und 3. Registern samt darzu gehörigem Pultt und möß. Liechtstöcken, 100 – 1. Clavicordium 6 – 1.n Violon Cello m. i. Fidel bogen von Lettern holtz m. i. helffenbein schraub 8 – 1. violine m. i. Fidel bogen von Presilien holtz m. i. helffenbein schraub, in i. beschl. Futerel (…)
(Partitions)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Hausraths 29, Sa. Silbers 54, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 415 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. hausrath 160, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 306 lb, Worunter ane Elterl. Ehesteur begriffen 215 lb – Sa. Haussteuren
Jacques Antoine Denoyé devient bourgeois par sa femme, il s’incrit à la tribu de la Mauresse
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 117
H. Jacob Anthoni Denoyé der Organist Von hier gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefraun Maria Elisabeth Johann Frantz Worm burgers und tabackbereiters tochter um den Alten burgerschilling, und Wird dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin jur. d. 4.ten febr. 1743.
Inscription à la tribu de la Mauresse le 5 avril suivant
1743, Mauresse (XI 258)
Sambstags den 6.ten Aprilis A° 1743
(f° 605-v) Herr Jacob Anthon Denoyé, der Organist, von hier gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurns und Stall Schein, deren die beede erstere den 4.ten Februarÿ 1743, der letztere aber den 16. dito datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkannt, gegen erlag Gebühr willfahrt. Zalte vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor die Feuer Eÿmerer 3 ß 4 d, Und einschreib Geld 2 ß (zusammen) 1 lb, 10 ß, 4 d.
Jacques Antoine Denoyé meurt en 1759. Le défunt délaisse cinq enfants. L’inventaire est dressé en partie dans la maison du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux que lui louait le chanoine Cagnon et en partie au Linsenmeyerhoff (fabrique de tabac Cossa dont le père de la veuve est contremaître). La masse propre à la veuve s’élève à 567 livres, celle des héritiers est à 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 282 livres, le passif à 670 livres
1759 (12. 7.br), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 333) n° 781
Inventarium über Weiland Herrn Jacob Anthon Denoyé des gewesenen Musici u. burgers alh. nunmehr seel. Verlt., nach seinem Donnerstags den 19. Julÿ dieses lauffenden 1759.sten Jahrs erfolgten tödl. hintritt hie zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen S.T. Herrn Paul Anthon Hannong des Porcellanhändl. und E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers als der KK. u. Erben geordnet u. geschworenen Vogts inventirt u. ersucht durch fr: Mariam Elisabetham geb. Wurmin die hinterbl. fr. Wb. mit assistentz H. Frantz Wurm des tabackbereiters u. burg: alh. ihres Leibl. Vatters
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. Mariam Barbaram so 13 Jahr alt, 2. Mariam Magdalenam so 11 Jahr alt, 3. Frantz Anthon so 4 Jahr alt, 4. Margaretham Elisabetham so 1 ½ Jahr alt, 5. Mariam Josepham so 3. Monat alt, Alle 5 Denoyé des verstorbenen seel. mit seiner Frau Wittib erzeigt nach tod verlaßene Kinder und Erben
Copia der Eheberedung, vor mir Not° in Anno 1742 aufgerichtet
theils in der letzthin bewohnenden nunmehro aber aufgesagten auf dem alten weinmarck gegen der alten St Peter Kirch über gelegener und dem Stift erstgedachter Kirchen zuständiger behausung und theils der in dem Stampfgäßlein stehender und der Cossaischer frau Wb. und Erben zugehöriger behaußung, worinnen die disortige fr. Wb. dermalen Lehnungsweise wohnet, ist befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verl. zu bezahlend, It. herrn N. Caignon dem Canonico zum alten St. Peter alh. solle man den hauszins bis Michaelis 1759 gerechnet, 6- 5-
Ergäntzung der Fr. Wb. währender Ehe abgegangen ohnverändert Guths, Nach besag Inventarÿ über beder Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung dh. mich Notm. den 22. Xbr: A° 1742
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. hausraths 29, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 10, Sa. Schuld 25, Ergäntzung (504, Rabbat 2, remanet) 499, Summa summarum 567 lb
der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers 13, Sa. goldenen Rings 7, Erg. Rests 56, Summa summarum 130 lb, Schuld 26, Nach deren Abzug 105 lb
das gemein verändert u. theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 73, Sa. Silbers 35, Sa. baarschafft 122, Sa. Schuld 51, Summa summarum 282 lb – Schulden 670 lb, In Vergleichung 388 lb
(Beÿlag) Summarischer Calculus über Weiland Fraun Maria Magdalena Wurmin geb. Sargerin herrn Johann Frantz Wurm des taback fabricanten Ehefrauen seel. Verlassenschafft
L’acte de sépulture porte que Jacques Antoine Denoyé, musicien (maître de chapelle) de la Cathédrale, s’est noyé hors les murs dans la rivière dite Krimmerich (Rhin tortu), sans indiquer qu’il s’agirait d’un accident.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
Anno domini 1759 die 26 mensis Julii mersit se in fluvio dicto grimeri Extra urbem jacobus antonius Denoyé ætatis suæ quadraginta sex circiter annos Cathedralis Ecclesiæ musicus Excellens et primarius, maritus mariæ Elisabeth wurm qui die 28 subsequenti Sepultus fuit in cœmeterio Sti galli (…)
Marie Elisabeth Wurm meurt en 1778 en délaissant une fille majeure et un fils, étudiant en droit et secrétaire à la cour de Saxe-Cobourg. Comme le fils renonce à la succession, Marie Barbe Denoyer devient seule héritière. L’inventaire est dressé dans la fabrique de tabac Cossa. L’actif se monte à 376 livres, le passif à 284 livres
1778 (13. 8.bris), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 344) n° 1145
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ Denoyer geb. Wurmin, längst weil. H. Jacob Anton Denoyer, des gewesenen Vice: Capellmeisters in dem hohen Chor des alhiesigen Münsters u. burgers alh. hinterl. Fr. Wittib nun auch seel. Verlt. – nach ihrem den 28. Aprilis dieses laufenden 1778.sten Jahrs aus dießer zergänglichen Welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen hat
Die Verstorbene Fr. Denoyer seel. hat ab intestato zu ihren Erben Verlaßen, deroselben mit auch weil. H. Jacob Anton Denoyer ihrem ehemann seel. Eingangs gedacht ehelich erzeugte und nach tod hinterlassene Tochter und sohn Namentlich, 1.mo Jungfrau Mariam Barbaram Denoyer, so großjährigen alters unter assistentz Hn Andreas Wurm des tabackfabricanten und burgers alhier ihres Oncle, und 2.do Herrn Frantz Antoni Denoyer, Jurium Candid.um und Secretarium Ihro Gnaden H. von dürckheim, des ersten Ministers an dem hochfürstl. Sachsen Coburg Meiningischen hoff, dermalen allda sich aufhaltend, so bereits 23. Jahr alt, dahero ohnbevögtigt, in deßen Namen hiebei erschienen H. Joh: Melchior Wurm, Cantor in allhiesiger Pfarrkirch zum alten St. Peter und burger hieselbst, als deßelben schon zu weil. H. Joh: Frantz Wurm des im Leben gewesenen u. in gegenwärtigem Jahr verstorbenen Taback fabricanten u. burgers dahier seines Großvaters seel. Verlassenschaffts Inventation und Abtheilung ernannter Mandatarius
So geschehen alh. zu Straßburg in einer ane dem Stampfgäßl. gelegenen denen Cossaischen Erben zuständigen und diesorts zum theil bewohnenden behaußung auf Dienstag den 13. Weinmonat im Jahr 1778.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 66, Sa. silbers 6, Sa. Goldener Ring und Geschmucks 4, Sa. Pfenningzinß hauptguths 300, Summa summarum 376 lb – Sa. Schulden 284 lb, Nach deren Abzug, Stall Summ 92 lb
Da aber Hr Frantz Anton Denoyer der H. Sohn ausweislich des dritten Artickels der Def. letzten willens Verordnung (…) 400 R in die mütterliche Succession einzuschiesen verbunden wäre, als hat derselbe bereits, Vermög eines sub dato Meinungen in Sachsen Coburg den 8. Junii 1778 eigenhändig ausgestellt und unterschriebenen renunciations: Scheins, auf die mütterlich Erbschaft verzicht gethan, und solche beweg: als unbeweglich oben gedachter Jgfr. Mariæ Barbaræ Denoyer seiner Schwester und Miterbin abgetreten
Copia der den 26.sten Aprilis A° 1778 gestifteten Verordnung unter Kindern – Frau Maria Elisabeth Denoyer gebohrne Wurmin weiland herrn Jacob Anton Denoyer gewesenen Vice-Capellmeisters in alhiesigem Münster auch burgers dahier zu Straßburg hinterbliebene wittib (…) zwar schwachen und krancken Leibes auf einem bett liegend, jedoch guter richtiger sinnen, Vernunft und Verrstandes (…) so geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst am Stampfgäßlein gelegenen der Cossaischen Erben zuständigen behaußung in der Disponenten Wohnstub mit den Fenstern in das Leimengäßlein aus sehend – Tobias Schumacher, Notarius publicus juratus
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 320)
Anno 1778 die 28 aprilis S:S: Eclesiæ sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rite munita mortua est Maria Elisabetha Wurm Defuncti Antionii Denoyé Ecclesiæ Cathedralis dum viveret musici primarii vidua et à me infra scripto die 30 ejusdem mesnis et anni sepulta est in cœmeterio S. Galli (i 165)
Le bureau des tutelles demande à la tribu de la Mauresse de proposer des tuteurs aux enfants Denoyer qui n’ont pas de parents à Strasbourg
1759, Mauresse (XI 261)
Mittwochs den 22.ten Augusti A° 1759 (f° 561-v) Vogteÿ Ausschuß – Ein Löbliches Vogteÿ Gericht begehrt vermög überschickten Scheins vom 4.ten Augusti 1759. zu bevögtigung weiland Herrn Jacob Anthon Denoyé, des Musici und disortths Leibzünfftigen burgers Kinder in ermanglung Anverwanthen einen Außschuß dreÿer tüchticher subjectorum Cathol. Religion.
Erkandt seÿe einem löblichen Vogteÿ Gericht Zu dessen fernerers Election nachbenandte dreÿ dißorts Leibzünfftige burger Cathol. Religion geschrieben zugeben als Joh: Peter Marzlof, Christoph Dillemann und Carl Joseph Reichenbach, Alle drei Tabackbereiter Catholischer Religion